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13.mai.201613.5.2016 // Les Crises

[28 pages] 8e vidéo : réflexions sur les médias

Merci 57
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Suite de notre grande série sur les 28 pages – rappel :

I. La 8e Vidéo

Même vidéo – version alternative si souci :

II. Le script de la vidéo

Voici le script de la vidéo :

9/11 : extraits de Press For Truth (source : YouTube)

De 26’34 à 31’33

Veuve du 11 Septembre : « Les médias, bien que rapportant un fait de temps en temps, échouaient toujours à relier les points entre eux. »

Ray McGovern, ancien analyste de la CIA : « Le mythe du renseignement, c’est qu’on obtient ces précieuses informations secrètement. À vrai dire, 80 % des infos que vous cherchez sont disponibles dans le domaine public. »

Paul Thomson : « Quand j’ai commencé mes recherches, j’ai remarqué cet étrange phénomène : il y a beaucoup d’informations explosives qui sont sorties dans la presse mainstream. Mais elles ont été étouffées. Je regarde les nouvelles de temps en temps, et je n’avais rien remarqué de ces informations. On peut trouver une partie d’une info importante dans la presse, et l’autre partie dans un journal TV. Si vous assemblez toutes ces parties diffuses, vous obtenez un récit très différent du 11 Septembre. L’histoire est très différente si vous approfondissez les informations. »

De 36’22 à 36’41

Voix Off : « En fait Thomson compila les articles de 14 pays différents, qui avaient mis en garde les États-Unis avant le 11 Septembre. »

Paul Thomson : « On pouvait trouver un article à la Une et un autre en milieu de journal. J’ai remarqué plusieurs fois que l’article du milieu était plus important que celui de la première page. »

1’16’48 à 1’18’16

Voix Off : « On n’a pas posé les questions dures ni cherché les réponses. »

Dan Rather : « Il fut un temps en Afrique du Sud. On mettait un pneu en feu autour du cou des gens, s’ils se rebellaient. Ici on a peur de porter un tel collier, par manque de patriotisme. Cette peur empêche les journalistes de poser les questions les plus dures.

L’information sort par petits bouts par-ci, par-là, mais personne ne veut prendre le taureau par les cornes.

Si seulement on pouvait tout rassembler dans le Washington Post dans une série d’articles durant 10 jours, les gens en seraient ébahis.

Comme les informations sortaient au compte-gouttes sur une période très longue, il n’y avait plus d’impact sur le public américain.

La presse aurait dû mieux travailler. En étudiant bien les faits côte-à-côte, afin d’élaborer un reportage exhaustif. »

Leonard Downie, Rédacteur en chef du Washington Post : « Ce n’est pas le travail des journalistes, c’est celui des éditorialistes, des politiques, du public, et des familles des victimes d’arriver aux conclusions. Nous relatons juste les faits. »

1’18’54 à 1’19’08

Paul Thomson : « C’est un énorme scandale ! Le Watergate à côté, ce n’était rien ! Il y a un curieux manque d’intérêt des gens de gauche et de droite. Personne ne veut découvrir la vérité, ni suivre les indices où qu’ils mènent. Parce que la conclusion dérangerait trop. »

1’19’52 à 1’20’07

Paul Thomson : « Nous ne pouvons laisser ces guerres changer notre mode de vie. Elles sont basées sur une lecture trompeuse des faits du 11 Septembre. Il faut aller au-delà du mythe pour connaitre la vérité. Nous devons la connaitre. Il le faut ! »


Farenheit 911

fahrenheit_9_11_uk_quad

De 19’21 à 24’56

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Perret // 13.05.2016 à 08h20

80 % c’était il y a 20 ans. Aujourd’hui, avec l’internet et des outils de recherche et d’analyse performants (et encore chers), on peut considérer qu’on atteint 95 % de l’information en source ouverte. Cela ne signifie pas qu’on peut tout comprendre, car l’information clé peut se trouver dans les 5 %, mais cela devient difficile de n’avoir pas au moins le sens global d’un événement.

D’où le boulot principal des services et des médias : semer le doute afin que plus rien ne soit crédible.

Ce qui a des conséquences terribles qui vont bien au-delà du maquilage de la vérité. C’est la mort de l’intelligence qui est l’objectif. L’effondrement des systèmes d’éducation et l’interdiction de former des esprits libres est une priorité.

Malheureusement pour eux et heureusement pour nous, la formation des élites peut se faire à partir de bases extrêmement réduites. Cependant, il semble que même ces petites bases soient répérées, comme ces écoles hors contrats (notamment les écoles Montessori) qui fournissent une proportion étonnante des reçus aux plus grandes écoles. D’où la volonté de mettre sous contrôle ces écoles sous prétexte de lutte contre l’islamisme (parce qu’il y a trois écoles musulmanes, réunissant une centaine d’élèves, qui ne respectent pas la loi).

17 réactions et commentaires

  • Pegaz // 13.05.2016 à 02h02

    Bien sûre que les médias traditionnels sèment de ci de là de l’info brut. Vu sur tous les médias au sujet de la Syrie. Un exemple sur le sujet :
    Source Ina Actu (youtube) : « France 2 20h édition spéciale attentats USA 11 septembre 2001 – archive vidéo INA » – 13 septembre 2001
    dès 0:24 – La piste remontée par le FBI passe par l’Allemagne, deux des kamikazes auraient séjourné à Hambourg. Information France 2, dans un document adressé il y a 4 jours à toutes les ambassades, le département d’état américain mettait en garde contre des actions terroristes menés par des groupes proches de Ben Laden.
    dès 11:10 – Tél entre Bush et Giuliani – Bush cité par Pujadas : Maintenant que la guerre nous a été déclarée nous conduirons le monde à la victoire ( Tiens ! Elle était pas encore déclarée !)
    Dès 12:20 Note du département d’état : Commentaires
    dès 13:20 – progrès de l’enquête : Dès hier soir les kamikaze étaient identifiés…. en moins de 48heures les enquêteurs suivent la piste la plus sérieuse les amenant dans le sud de la Floride
    6 des passagers des avions détournés avaient suivi des cours de pilotage ( Je m’incline, il maitrise l’espace et le temps à la perfection )
    Etc…. https://www.youtube.com/watch?v=m3X1IPkH2Wk

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  • bluerider // 13.05.2016 à 03h10

    Validée à quelques détails près par Miles Kara, un des membres de la team8 de la Commission ( lire Shenon) qui compila pour Zelickow, Kean et Hamilton certains faits condensés dans le rapport officiel, le livre de Paul Thomson « TERROR TIMELINE » a trouvé un prolongement colossal et collaboratif sur le net sous la forme du site
    .
    http://www.historycommons.org/project.jsp?project=911_project
    .
    C’est la base de données la plus complète sur le sujet qui rassemble des dizaines de milliers d’articles synthétisés en une timeline minute par minute, selon une 15aine de thématiques. Cette base de données sourcées toujours évolutive regroupe 99% de sources de médias officiels. Or l’informaticien de San José Paul Thompson a été le premier avec les Jersey Girls, à soulever des questions à partir de cette timeline officielle, lors de conférences dans tous les USA dès 2002. Pas à partir de considérations « complotistes ». La contestation citoyenne de la « théorie officielle » aux USA part des médias officiels américains, et non de sources alternatives ou de « zozos gavés de complots franc-maçonniques ». C’est une sorte de « grand malentendu de départ ».

      +9

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  • Owen // 13.05.2016 à 07h06

    « … À vrai dire, 80 % des infos que vous cherchez sont disponibles dans le domaine public. »

    Peut-être la racine de tout notre désarroi conceptuel. Il y a une impossibilité ontologique à admettre une vérité, même avec la taille d’un éléphant dans notre espace d’informations. On pensait, depuis Socrate, que la vérité s’imposait de sa propre autorité. Or, l’autorité réside dans notre propre autonomie de pensée (et d’action), maintenant volée. Au temps de la guerre froide, un point de référence externe, le système communiste, permettait le re-jugement. Ce modèle « de secours » pour revisiter notre pensée et reconnaître un mensonge a disparu.
    Les Nuit Debout sont des rebelles sans propositions, les Bonnet Rouges des enragés incendiaires. Les morts d’Odessa sont des images aux explications mortes. Rien n’échappe à ce système autophage, le droit des peuples, jadis émancipateur est devenu nationaliste, identitaire, « looser », terroriste. Démocratie directe=populisme. Etc…

    (Rapide): le mouvement néocons a fait le même hold-up que Terra Nova : libérer la sphère expressive/sociétale/superstructure d’une société pour mieux enfouir sa sphère productive/sociale/infrastructure.

    Le principe caché d’Orwell qui contient les trois autres est peut-être l’enfermement causal de la double-pensée : la vérité, c’est le mensonge (vaine), donc le mensonge c’est la vérité ( maintient l’existant).

      +19

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    • Tunkasina // 13.05.2016 à 10h24

      Si j’ai bien compris, tu veux dire qu’en laissant sur-abonder l’expression libre et individuelle, on enterre définitivement ce qui permet de voir les système et les macro-influences ?

        +0

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    • toff de aix // 13.05.2016 à 10h57

      « les nuits debout sont des rebelles sans propositions » facile et rapide. Vous feriez mieux d’y aller faire un tour… Je rectifierais en disant que, dans MALGRÉ le foisonnement démocratique et participatif qui les caractérise, c’est le manque d’adhésion populaire, caractéristique d’une époque qui favorise l’individualisme et le repli sur soi, qui tuera à terme ce « mouvement ». Manque d’adhésion largement entretenu, bien sûr, par les manipulations politico médiatiques qui entourent ce mouvement qui pourrait devenir dangereux pour le pouvoir (« affaire » finkielkraut, les soi disant « violences en marge » chaque soir, la couverture médiatique essentiellement à charge, etc.)

        +6

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      • Homère d’Allore // 13.05.2016 à 11h19

        Je pense que Owen voulait décrire la façon dont les média nous présentent ces mouvements sans pour autant reprendre cette présentation à son compte.
        Certains médias ont même présenté Nuit Debout comme un mouvement où l’on poignarde les SDF en fauteuil roulant !

        http://global.minutenews.fr/2016/05/12/bordeaux-un-homme-poignarde-en-marge-du-rassemblement-nuit-debout-590646/

        En fait, le SDF en fauteuil roulant était l’agresseur et n’avait rien à voir avec les participants à Nuit debout.

        http://rue89bordeaux.com/2016/05/une-agression-place-de-la-republique-en-marge-de-nuit-debout/

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        • Owen // 13.05.2016 à 14h08

          Homère d’Allore : vous avez précisé à Toff de Aix ce que je voulais dire.
          Tunkashina : Surtout ce qui permet d’agir dessus. En fait, on a renversé la pyramide de Maslow.
          http://www.blogdusucces.com/wp-content/uploads/2011/01/pyramide_maslow_gr.gif

          Nous avons « plein droit d’accès » aux étages 4 et 5 (Amuse toi…Cause toujours…Sois créatif, si c’est juste pour plaire…). Mais l’autonomie de création des étages 1 et 2 ne nous appartient plus. (Plus comme en 1789 où il « suffisait » de prendre son champ, son atelier, sa boutique).

          « Entre la vie privée et l’économie internationale, il n’y a plus rien » E. Todd.

          Avec l’infrastructure productive mondiale, complexe et fragile, (anxiogène), penser fonctionnel, technique, expert, c’est « positif ». Penser organique est devenu présomptueux, insensé ou scandaleux. Et les décideurs au pouvoir ne sont que perpétuateurs d’un système en cours. Et les médias font écho de ces angoisses qui réorganisent les informations en fonction des pressions du système. Et c’est tellement contraint que El Assad qui bloque le pipeline devient ennemi qui se refuse à l’infrastructure affamée. Ou alors il faut voter pour un candidat anti-voitures et camions…

          Penser à Ravages de Barjavel. Prêts pour le reset ?
          Apparemment c’est plus facile d’admettre l’inadmissible.

            +7

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          • Tunkasina // 13.05.2016 à 16h25

            Ah oui je vois bien. D’où le fameux « Be yourself » qu’on voit partout, ou encore le « aime toi comme tu est » (et tant pis si « comme tu est », c’est 1% de ce que tu « pourrais être »).

            Cette philosophie de la non évolution personnelle attache finalement plus d’importance à l’étage 2 qu’a l’étage 1, ou encore, considère que le 1 est transcendé par le 2… gné.

            Sans tomber plus dans la masturbation intellectuelle, je n’arrive pas à voir ce qui, concrètement, à définitivement opposé l’idée d' »être soi même » à « tenter de devenir meilleur dans un domaine ».

            A partir de quand vouloir progresser deviens la tyrannie de ceux qui veulent se complaire dans leur inertie ?

              +2

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  • Homère d’Allore // 13.05.2016 à 07h20

    « 80% des informations que vous cherchez sont disponibles dans le domaine public ».

    Volkoff écrivait la même phrase dans « Le Montage ».

      +6

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    • Perret // 13.05.2016 à 08h20

      80 % c’était il y a 20 ans. Aujourd’hui, avec l’internet et des outils de recherche et d’analyse performants (et encore chers), on peut considérer qu’on atteint 95 % de l’information en source ouverte. Cela ne signifie pas qu’on peut tout comprendre, car l’information clé peut se trouver dans les 5 %, mais cela devient difficile de n’avoir pas au moins le sens global d’un événement.

      D’où le boulot principal des services et des médias : semer le doute afin que plus rien ne soit crédible.

      Ce qui a des conséquences terribles qui vont bien au-delà du maquilage de la vérité. C’est la mort de l’intelligence qui est l’objectif. L’effondrement des systèmes d’éducation et l’interdiction de former des esprits libres est une priorité.

      Malheureusement pour eux et heureusement pour nous, la formation des élites peut se faire à partir de bases extrêmement réduites. Cependant, il semble que même ces petites bases soient répérées, comme ces écoles hors contrats (notamment les écoles Montessori) qui fournissent une proportion étonnante des reçus aux plus grandes écoles. D’où la volonté de mettre sous contrôle ces écoles sous prétexte de lutte contre l’islamisme (parce qu’il y a trois écoles musulmanes, réunissant une centaine d’élèves, qui ne respectent pas la loi).

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      • bluerider // 13.05.2016 à 12h22

        les quelques pour cent manquants valent de l’or. les réseaux de pouvoir maitrisent parfaitement ce degré d’accès aux informations stratégiques. Sinon ils ne seraient pas au pouvoir ! Croire que le secret est aujourd’hui impossible relève de la naïveté la plus sombre. Les gigantesques opérations médiatiques autour des panama papers par exemple, sont en partie des « événements profonds » dont la partie émergée consiste justement à publier. Comme le suggère Paul Thomson, la presse fait parfois son boulot au détour d’une brève explosive, bien plus qu’en une de couv qui est l’enjeu de tractations internes et externes permanentes. La une de couv est avant tout un edredon du pouvoir. Les patrons de presse y agitent des « épouvantails », des « marronniers », des « révélations »… qui masquent les vrais enjeux de l’acte même de les étaler en une. « Le message, c’est le medium. »

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        • Pegaz // 14.05.2016 à 02h42

          En suivant vos raisonnements, la marge de manœuvres et d’opportunités semblent d’autant réduite qu’elle demande d’efforts à lutter contre cette coïncidence tout à la fois offensive et d’auto-défense ! En théorie on peut opposer la vérité au mensonge, mais a ce stade de manipulations la vérité est un piège. Moins présomptueux et fastidieux, de sa déconstruction la vérité se construira d’elle même.

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      • rototo // 14.05.2016 à 20h19

        pas la peine de fantasmer sur Montessori, on y trouve les memes moutons que partout ailleurs, voir les profs qui ont permis à la police de planquer du matos de surveillance de la librairie anar en face sans autorisation judiciaire et qui etaient choqués que les types filmés prennent les choses en main et recuperent le matos pour l’envoyer à la Seine ^^

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  • PatrickLuder // 13.05.2016 à 09h27

    [Modération : Les commentaires doivent être liés au sujet traité par l’article. Relisez la charte des commentaires, qui est très précise sur ce point.]

    Pourquoi certaines informations ne sont pas reprises ?
    Quels sont les principes de décision sur les articles adéquats ?

    Exemple d’un article sur les USA qui mérite toute notre attention, prouvant un système déshumanisé : Les employés du secteur volailler aux Etats-Unis travaillent dans un tel climat de peur qu’ils n’osent pas demander de pauses pour aller aux toilettes et portent des couches, affirme l’ONG Oxfam. D’après l’étude de l’ONG britannique publiée mardi, la grande majorité des 250’000 ouvriers du secteur avicole américain dit ne pas bénéficier de pauses-toilettes adéquates, en claire violation des lois américaines de sécurité au travail. Ils luttent pour s’adapter à ce déni d’un besoin humain de base. Ils urinent et défèquent debout face à la ligne d’assemblage, portent des couches au travail, réduisent leurs prises de liquides et fluides à des niveaux dangereux et risquent de graves problèmes de santé.

      +7

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  • toff de aix // 13.05.2016 à 10h49

    Cet article le démontre clairement : ca n’est pas la disponibilité de l’information qui est la cause du « problème » , surtout à l’heure d’internet, c’est plutôt le nécessaire travail de filtrage et d’auto défense intellectuelle qu’il serait nécessaire à chacun de mettre en œuvre qui est absent..

    Les médias « mainstream » font-ils ce travail ?
    Le système éducatif forme-t-il les futurs citoyens-consommateurs à faire ce travail ?

    Les questions portent en elles leurs propres réponses. Tout semble fait pour annihiler tout travail de pensée critique vis à vis de l’information, et ne privilégier que le côté « brut », émotionnel, qui lui court circuite instantanément l’esprit critique.

    Ce qui, au passage, arrange beaucoup de monde. La presse s’auto-censure plus qu’elle ne s’autorise la vraie liberté d’expression et de pensée.

      +4

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  • a // 13.05.2016 à 15h22

    Dans certains milieux de la sécurité vigipirate actuellement en France, on travaille aussi pendant des heures debout sans avoir droit à aller aux toilettes! On n’a également pas d’eau et rien pour se laver les mains… Je reviens de 4 mois de boulot dans le secteur et je dois vous dire que ce que j’ai vu est hallucinant!
    Revenant vers les médias, le problèmes est que la complexité de l’information fait qu’il faut une culture, une maitrise des sources, une capacité d’analyse critique assez pointue pour se faire une image à peu près convenable de ce qui se passe dans le monde. En gros, il faut avoir acquis un appareil critique universitaire de qualité (que j’ai eu la chance d’acquérir sous…; le régime communiste…) et accepter de « douter » de « ne pas savoir », – donc en plus il faut une structure psychologique non narcissique qui accepte de ne pas savoir et de douter. Le contraire absolu de qu’on enseigne dans la société de consommation folle actuelle.

      +8

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  • fouineur // 13.05.2016 à 18h10

    Parmi les informations intéressantes il y a Michael Springmann qui travaillait au service des visas du consulat US à Djeddah (Arabie Saoudite) dans les années 80 et 90, et qui se plaint d’avoir été court-circuité par des supérieurs hiérarchiques qui ont accepté des demandes de visas de la part de ressortissants saoudiens, soudanais, yéménites, demandes qui manquaient pour certaines des informations indispensables (adresse et durée de séjour, motif de la visite). Michael Springmann estime, au vu des demandes de visas de 15 des 19 terroristes du 11/9 qui sont passés par Djeddah, demandes (« visa applications ») qui sont tombées dans le domaine public suite aux efforts de chercheurs, que ces15 terroristes ont été admis sur le sol étasunien par le même processus de « passe-droit », qui laisserait supposer qu’ils étaient « pressentis » par les services de renseignements étasuniens. son témoignage – capital – est ici : https://www.youtube.com/watch?v=xPlXN9sofcQ
    Une traduction en français de cette interview me semblerait intéressante.
    Quant aux demandes de visas en question et leurs anomalies, celles ci sont visibles sur le site : http://visasforterrorists.blogspot.fr/

      +8

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