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1.août.20191.8.2019 // Les Crises

Une grande compagnie houillère à fait faillite. Son dépôt de bilan montre qu’elle finançait les thèses climato-sceptiques. Par Lee Fang

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Source : The Intercept, Lee Fang, 17-05-2019

Lee Fang

Le 16 mai 2019

On charge le charbon dans des wagons-trémies à la mine Spring Creek de Cloud Peak Energy, près de Decker dans le Montana, le 4 avril 2013. Photo : Matthew Brown/AP

La faillite de l’un des plus grands producteurs de charbon du pays a révélé que l’entreprise entretenait des liens financiers avec plusieurs des principaux groupes qui ont semé le doute sur les causes humaines du réchauffement climatique.

Ces informations proviennent de Cloud Peak Energy, une société minière du Wyoming qui a déposé son bilan le 10 mai en vertu du « chapitre 11 ». L’entreprise avait été durement touchée par la baisse des prix du charbon, y compris sur les marchés internationaux desservis par l’entreprise.

Les documents qu’on peut lire dans le dossier judiciaire montrent que le géant du charbon a apporté des contributions pour des groupes de réflexion de premier plan mettant en cause le lien entre l’utilisation de combustibles fossiles et les changements climatiques, ainsi qu’à plusieurs groupes de pression conservateurs essayant de miner les politiques visant à orienter l’économie vers les énergies renouvelables. Les documents ne contiennent pas d’informations sur l’importance de ces contributions, mais dans l’ensemble, la liste des groupes que Cloud Peak Energy a contribué à financer indique comment l’entreprise a donné la priorité au soutien du climato-scepticisme. La société n’a pas répondu à une demande de commentaires.

Les contributions sont divulguées dans un document qui dresse la liste des bénéficiaires des subventions, des créanciers et des entrepreneurs. Le document montre que Cloud Peak Energy a contribué à financer l’Institute of Energy Research, un groupe basé à Washington, qui a rejeté le « soi-disant consensus scientifique » sur le changement climatique et critique régulièrement les investissements dans les énergies renouvelables les qualifiant de « gaspillage » des ressources.

Plusieurs des groupes qui reçoivent des fonds de Cloud Peak Energy ont utilisé des tactiques agressives pour tenter de discréditer les environnementalistes. Le Centre pour la liberté des consommateurs, l’un des groupes cité dans le dossier de la société de charbon, fait partie d’un réseau tentaculaire de groupes de presson mis sur pied par un lobbyiste du nom de Rick Berman visant à attaquer des groupes verts tels que le Sierra Club et le Food & Water Watch [agence de sécurité de l’alimentation et de l’eau NdT], présentés comme des radicaux dangereux.

D’autres organisations discrètement financées par Cloud Peak Energy ont directement influencé la politique de l’État. La société a financé l‘American Legislative Exchange Council, un groupe qui fournit des projets de lois aux législateurs des États. Les modèles de projets de loi font la promotion du programme d’action en faveur des combustibles fossiles. Un projet de loi déclare même qu’il existe « une grande incertitude scientifique » concernant le changement climatique ; d’autres visent à abroger la réglementation environnementale concernant les centrales électriques alimentées au charbon.

Le Montana Policy Institute – un groupe de réflexion libertarien [Le Parti libertarien est un parti politique américain fondé en 1971. Comptant 511 277 membres en juillet 2017, c’est l’un des principaux partis minoritaires aux États-Unis NdT] local qui se fait le défenseur d’une affirmation désavouée selon laquelle les températures mondiales sont en baisse et non en hausse, et qui s’interroge sur le rôle des humains dans les changements climatiques – a également reçu des fonds de l’entreprise.

Le dossier montre que Cloud Peak Energy a financé Americans for Prosperity, le groupe soutenu par les frères Koch qui mobilise l’opposition politique contre les politiciens démocrates et les réglementations climatiques. La société minière a également financé Crossroads GPS, un groupe « dark-money » [dans la politique des États-Unis, l’argent noir se réfère aux dépenses politiques d’organisations à but non lucratif – par exemple, 501 501 et 501 groupes – qui ne sont pas obligés de divulguer leurs donateurs. Ces organisations peuvent recevoir des dons illimités d’entreprises, de particuliers et de syndicats NdT] qui a déversé de façon occulte des millions de dollars pour financer des campagnes électorales sénatoriales pour soutenir les politiciens du parti républicain pendant les élections de 2010 et 2012. La Western Caucus Foundation, qui soutient les efforts du Congrès pour déréglementer le secteur minier et vendre des terres publiques en vue du développement énergétique, a également reçu des fonds.

Bon nombre des financements politiques énumérés dans le dossier semblent fréquents et habituels au sein des entreprises de l’industrie du charbon. La société houillère du Wyoming a financé un éventail de groupes commerciaux, dont l’American Coalition for Clean Coal Electricity, la National Mining Association et l’American Coal Council, qui font pression auprès des législateurs afin de favoriser les priorités de l’industrie minière.

Il y a quatre ans, la chute des prix du charbon a entraîné une série de faillites concernant les plus grandes sociétés houillères d’Amérique. Les conclusions, rapportées initialement par The Intercept, ont également révélé que l’industrie du charbon avait financé toute une série d’activistes et d’organismes voués à répandre le doute sur la science qui sous-tend les changements climatiques. Les révélations d’Alpha Natural Resources ont montré que l’entreprise avait discrètement payé Chris Horner, un activiste connu pour harceler les climatologues.

De nombreuses organisations politiques sont organisées en 501(c) organismes sans but lucratif, une désignation de l’Internal Revenue Service qui permet aux donateurs de rester anonymes. Les dépôts de bilan, qui obligent les entreprises à ouvrir leurs livres, offrent une rare fenêtre sur les dons politiques secrets.

En 2016, Greg Zimmerman, un militant écologiste, est tombé sur un diaporama intitulé « La victoire est dans la survie : Leçons de la guerre du tabac ». Les diapositives ont été créées par Richard Reavey, vice-président des affaires gouvernementales et publiques chez Cloud Peak Energy et ancien cadre supérieur chez Phillip Morris. Reavey a avancé l’idée que les entreprises de combustibles fossiles, en particulier celles concernant le charbon, devraient s’inspirer des stratégies des grandes compagnies de tabac, qui ont elles aussi passé des décennies à se battre contre les scientifiques et les organismes de réglementation pour démentir les allégations selon lesquelles leur produit nuisait à la santé publique.

Dans l’article du New York Times consacré a cette affaire, Reavey a déclaré que son entreprise « n’avait jamais lutté contre le changement climatique – ne l’avait jamais combattu, jamais nié ou financé qui que ce soit qui l’ait fait ». Le dossier de dépôt de bilan de la semaine dernière suggère cependant le contraire.

Source : The Intercept, Lee Fang, 17-05-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Commentaire recommandé

Shock // 01.08.2019 à 06h48

Rien de nouveau sous le soleil, les compagnies produisant des énergies fossiles hydrocarbonées vont financer des climato-sceptiques, alors que celles produisant de l’énergie nucléaire vont financer les réchauffistes. Nombreux exemples. L’opinion du troupeau est un enjeu.

176 réactions et commentaires

  • Shock // 01.08.2019 à 06h48

    Rien de nouveau sous le soleil, les compagnies produisant des énergies fossiles hydrocarbonées vont financer des climato-sceptiques, alors que celles produisant de l’énergie nucléaire vont financer les réchauffistes. Nombreux exemples. L’opinion du troupeau est un enjeu.

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    • Océan de sagesse // 01.08.2019 à 08h25

      Les  » réchauffistes  » ca n ‘existe pas !
      Les complotistes et les négationistes par contre ……
      La communauté scientifique est composée d ‘esprits supérieurs et surdiplomés atterrés par votre langage autruchien !
      La nature s’en fiche de votre incompréhension a saisir l ‘enjeu et je refuse de griller a cause de toute cette betise !!

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      • Shock // 01.08.2019 à 12h28

         » la Floride se retrouvera sous l’eau. »

        Trump le sait-il? C’est là que l’expression « après moi le déluge prend tout son sens.

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      • R.C. // 02.08.2019 à 00h00

        Il n’y a pas si longtemps que ça (à l’échelle géologique), certains glaciers — aujourd’hui disparus — mesuraient 2000 m d’épaisseur. À l’époque, et durant une période significative, il n’y avait ni industrie, ni automobiles, ni avions pour “réchauffer la planète” ! Et pourtant la planète s’est réchauffée… Avec toute la cohorte des conséquences. On peut dire que ce sont des « bêtises » mais il est difficile de nier cette réalité. De toute façon, vous « grillerez » ; la réduction des activités humaines polluantes ne faisant que reculer légèrement l’inéluctable échéance.

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        • Sparks // 02.08.2019 à 11h27

          R.C. : L’activité volcanique, les changements géologiques et l’irradiation solaire sont pour beaucoup dans les glaciations et réchauffements passées. Aujourd’hui, ces paramètres sont stables, et la vitesse à laquelle se réchauffe la planète est largement supérieure à tout ce qu’elle a connu jusqu’à présent. Pour simplifier, l’humanité a réussi à faire en 50 ans ce qui se déroule généralement sur plusieurs siècles, quand cela va vite, à plusieurs millénaires, quand cela va plus lentement.

          De toute manière, le réchauffement climatique n’est que l’une des quatre grandes crises que nous devons affronter de concert (les autres étant la crise énergétique, la crise biologique et la crise minière).

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      • d.d // 02.08.2019 à 21h35

        Les réchauffistes on en voit plein, le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement où officie l’ineffable François-Marie Bréon, est financé par le CEA

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    • Morne Butor // 01.08.2019 à 10h56

      Les « compagnies […] produisant de l’énergie nucléaire » font bien mal leur travail alors quand on voit un sondage montrant que la population pense que le nucléaire émet du CO², voir https://www.lepoint.fr/economie/rechauffement-les-francais-accusent-le-nucleaire-26-06-2019-2321239_28.php

      Non, ces compagnies ne semblent pas faire de tels financements. Ils n’osent pas le faire de peur d’un retour de bâton, je pense.

      Et nos journalistes ne font pas grand chose pour informer correctement la population. Et c’est sans doute cela le plus grave.

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      • Shock // 01.08.2019 à 12h23

        Faudrait poser la question à Jancovici par exemple.

        « Et nos journalistes ne font pas grand chose pour informer correctement la population. Et c’est sans doute cela le plus grave. »

        Il n’y a pas d’information correcte, il y a seulement des intérêts.

          +9

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      • TZ // 01.08.2019 à 20h38

        Le nucléaire émet du CO2 lors de l’extraction du minerai et de son transport.

        Ensuite, il émet de la vapeur d’eau, qui est… le plus puissant gaz à effet de serre ! Et je ne parle même pas du danger et de l’énergie dépensée à retraiter ou à enfouir les déchets…

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        • Sparks // 02.08.2019 à 11h32

          TZ : Le nucléaire, en prenant en compte tout le cycle de vie, reste toutefois 10 à 20x moins polluant que les énergies renouvelables pilotables. Concernant la vapeur d’eau, l’effet est négligeable, celle-ci retombera sous forme de précipitation à court terme, ce qui n’est pas vrai par rapport au CO2. De plus, le parc nucléaire ne sera jamais suffisamment important pour produire massivement de la vapeur d’eau à l’échelle géologique. Bref, entre un petit polluant à durée de vie limitée, et un gros polluant à durée de vie très longue, je choisis la première solution, docteur.

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          • Véronique // 02.08.2019 à 11h51

            et il faudrait aussi mentionner les particules fines. Les centrales thermiques pilotables en émettent beaucoup.

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          • yoyo25 // 05.08.2019 à 16h56

            une étude du IRSN s’intitule « dispersion des radionucléides en mer du nord-ouest de l’Europe »
            principal visé: retraitement de la Hague.
            pour résumer, ils étudient la concentration du potage à la sortie de l’usine, jusqu’à la Norvège.

            le nucléaire est bien plus vicieux que tout le reste, on ne maîtrise rien .

            faites une simple recherche uranium appauvri …les images font peur, et c’est ce qui nous attends tous à long terme….on déverse depuis des décennies ….et on croit que ça va s’évaporer???

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    • Yannis // 01.08.2019 à 18h12

      Puisque vous semblez vous situer au dessus du troupeau, pouvez-vous nous délivrer vos lumineuses conclusions sur le sujet et faire le meilleur choix pour produire une énergie qui permettra à nos sociétés de garder un niveau de vie décent pour vivre au quotidien, mais aussi s’informer, échanger, par exemple en venant participer à ce forum grâce à la production d’électricité, sans laquelle Internet n’est rien ?

      énergies fossiles hydrocarbonées (pétrole, charbon, gaz) pas bon, énergie nucléaire pas bon, quoi alors, l’hydrogène, les éoliennes, les girouettes ??

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      • vert-de-taire // 02.08.2019 à 00h06

        Les sources d’énergie extractives ne sont « pas bonnes ».
        Tant en production de GES que mutations génétiques pour faire court.
        Et ce n’est pas en opposant les unes avec les autres par habitude crétine du bien et du mal que cela changera qqchose à un fait « têtu ».
        Ni celui du formidable développement que cela a permis !
        Remplacer des milliers de personnes par des moteurs est extraordinaire à multiple points de vue.

        Mais à force, cela amène quelques désagréments, formidables aussi !
        – Réchauffement global->environnement en brutal changement->perturbations délétères.
        – Guerres perpétuelles pour l’accès aux gisements/ressources car ceux-ci conditionnent la survie du capitalisme ; sans énergie la mécanisation/transport/électronique se compliquent, l’industrie s’effondre et l’artisanat de masse renaît – dès lors qu’une nouvelle civilisation parvient à fonctionner ‘convenablement’.
        – capitalisme totalitaire->dissolution sociale et pollutions massives

        La seule source massive, durable, disponible actuellement est le rayonnement solaire et dérivés (flux de matière, différentiel de températures, eau gravitaire, ..).
        Certains espèrent des développements d’un nucléaire peu dangereux, je n’insulte pas l’avenir mais on n’a rien pour le moment malgré pas mal de recherches, alors restons réalistes : il faut se débarrasser des hydrocarbures et du nucléaire, faire du solaire partout et réduire fortement nos besoins.

        Le reste est guerre de capitalistes.

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        • Locksman // 02.08.2019 à 10h58

          Du solaire partout, sans hydrocarbure, vous êtes stipendié par le lobbys des panneaux solaires?
          Mais si on vous écoutes, que va t-on mettre dans le réservoir des pelleteuses qui extraient les terres rares pour fabriquer les panneaux solaires et les bateaux qui viennent de Chine, puisque c’est le premier producteur mondiale de panneaux solaire, puis les camions qui transportent les panneaux solaires jusqu’aux magasins?

          Et puis elles vont tourné comment nos usines sans gaz, puisque c’est un hydrocarbure?
          Avec des panneaux solaires on peu faire une croix sur ce qui nous reste de la métallurgie, et de beaucoup d’usines et même d’artisans comme les brasseurs, ou les boulangers qui utilisent le gaz par exemple.

          C’est notre mode de vie qui est en cause, pas tant les lobbys de touts poils, car c’est nous qui entretenons toutes ces firmes multinationale en consommant leurs produits et en utilisant leurs services.

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          • vert-de-taire // 02.08.2019 à 14h10

            Je ne nie pas que « C’est notre mode de vie qui est en cause ». Pourquoi tant d’animosité ?

            Mais question préalable : avez-vous choisi ce mode de vie ? changer de portable tous les 6 mois, changer d’auto tous les ans ou 2 ans, fabriquer jeter des milliards de tonnes de plastiques ? Jeter les appareils au premier défaut car pas rentable de réparer, limiter la durée de vie des appareils, … ?
            Avez-vous choisi ce mode de vie ou simplement vous avez suivi la douce pente du confort moderne ?

            Le mode de vie que vous considérez comme fautif, c’est quoi ?
            Un choix ?
            C’est un non choix, non démocratique.
            Personne n’a décidé démocratiquement de gaspiller nos ressources.
            Personne n’a décidé démocratiquement de pétroliser, plastifier nucléariser la planète…
            Pourtant cela est.
            Un hasard sans doute ?
            Alors si ce Système ne convient plus, on le change comment si on n’a pas décidé ni choisi mais simplement ‘consommé’ ?
            On demande aux gentils producteurs ?
            Sommes-nous des touristes de notre monde ou des esclaves ou des bactéries ?
            Mode de prise de décision …

              +3

            Alerter
          • vert-de-taire // 02.08.2019 à 14h10

            Concernant le solaire ou plutôt l’énergie : que proposez vous d’autre que le solaire ?
            Finir le pétrole/gaz disponible, finir le charbon et se couvrir de centrales nucléaires.
            C’est la logique actuelle.
            Bonne chance à nos descendants qui n’auront pas assez de mots pour critiquer les salopards qui dévasté la planète en pas 100 ans.

            Le solaire EST la seule possibilité.
            De là à continuer à faire comme maintenant (par épuisement de ressources), je ne le demande pas.
            Je propose juste qu’on choisisse quoi faire quand on peut encore le faire.
            Mais ensemble, pas sous la contrainte de la concurrence ou des ultrariches …

            Il existe des moyens de faire autrement. Par exemple un panneau thermique qui fait tourner un moteur à air chaud … genre Stirling.
            Rendement mauvais mais pas pire que de déplacer une personne en voiture (~1,8% si je reprends les données de JM Jancovici).
            On utilise du verre et de l’acier/bronze.
            Un peu de plastique pour la tuyauterie.

            Repensons non pas en fonction des délires d’aujourd’hui mais des besoins qu’on se donne **raisonnablement** c’est à dire collectivement, démocratiquement, solidairement …

              +1

            Alerter
            • septique pointe à l’ambassade US // 03.08.2019 à 23h19

              « Par exemple un panneau thermique qui fait tourner un moteur à air chaud … genre Stirling.
              Rendement mauvais mais pas pire que de déplacer une personne en voiture (~1,8% si je reprends les données de JM Jancovici). »
              Expliquez vous bon sang: proposez-vous de déplacer les voitures grace à un Stirling motorisé par un panneau à air chaud? Pas ça quant même?

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        • Patrick // 03.08.2019 à 23h06

          La seule façon parfaitement propre et durable d’utiliser l’énergie solaire existe depuis des millions d’années , ça s’appelle la photosynthèse.
          Pour le reste , les rendements sont mauvais, il faut beaucoup de matériel pas vraiment recyclable et des capacités de stockage pour cause d’intermittence.

          De toute façon nous n’avons pas de méthode au point pour remplacer les combustibles fossiles, et rien à horizon visible.

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    • Haricophile // 02.08.2019 à 01h09

      Le nucléaire ne finance certainement pas les « réchauffistes » d’autant que le nucléaire ne résout strictement rien en la matière. Par contre le réchauffement est très problématique pour le fonctionnement et la sécurité des centrales. Enfin, là encore, inutile de céder au complotisme, c’est le stress qui rend malade, un japonais souriant n’a rien a craindre de la radioactivité.

      D’ailleurs il y a un petite étude sur l’eau potable qui cours… souriez vous dis-je !

        +2

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      • Sparks // 02.08.2019 à 11h37

        Les limites de température concernant l’eau pompée par les centrales n’ont pas pour objectif de protéger les centrales mais de protéger la biodiversité en aval. Refroidir des composants à plusieurs centaines de degrés avec de l’eau à 20°C ou à 30°C, c’est du pareil au même.

          +8

        Alerter
  • Duracuir // 01.08.2019 à 06h56

    Une bonne fois pour toutes, il est impératif que tous ces réservoir à propagande rendent public l’intégralité de leurs donateurs.

      +38

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  • Toutatis // 01.08.2019 à 07h15

    Et bien sûr aucune propagande en faveur des thèses du réchauffement causé par l’homme n’est financée par des entreprises qui y trouveraient quelque intérèt…

      +27

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    • Nico // 01.08.2019 à 08h07

      On peut avoir un exemple svp ??

      Sinon c’est de la… Propagande.

        +12

      Alerter
      • Toutatis // 01.08.2019 à 10h43

        Greta Thunberg ? Accusée de financement par le « capitalisme vert ».
        Cela n’aurait rien de scandaleux d’ailleurs, car inévitable, comme le financement évoqué dans le présent article.

          +6

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        • tepavac // 01.08.2019 à 13h41

          Vous avez raison sur le principe, seulement G.T. finance son transport par….
          Par l’industrie automobile, par la Principauté du refuge fiscal et par une banque suisse.
          Pour la petite histoire, elle revendique clairement les slogans de la secte des antifas.

            +8

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          • TZ // 01.08.2019 à 20h39

            Elle ne les revendique pas, mais avait un T-shirt antifa. Au passage, je ne vois pas ce qu’il y a de mal, et encore moins en quoi cela pourrait gêner sa parole sur le réchauffement…

              +4

            Alerter
      • Haricophile // 02.08.2019 à 01h10

        premier résultat avec 0.4s de recherche : https://www.eenews.net/stories/1060118069

          +0

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    • Océan de sagesse // 01.08.2019 à 08h31

      Un exemple , un seul ?
      Et bien sur vous n’etes pas complotiste !
      La propagande en  » faveur  » du réchauffement la température le fait tous les jours !

        +5

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      • Gerald B // 04.08.2019 à 13h17

        De 2 choses l’une. Soit le réchauffement climatique menaçant l’espèce humaine à l’horizon de quelques décennies est du pipeau, auquel cas nous avons affaire à une propagande éhontée des réchauffistes.
        Soit, l’alerte envoyée depuis des décennies par la communauté scientifique est réelle. Dans ce cas, utiliser le terme propagande relève d’un bêtise crasse.
        Vu votre nom, les milliards de tonnes de plastiques dans les océans et les ressources halieutiques en menace d’extinction, info ou propagande ?

          +1

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  • Politzer // 01.08.2019 à 07h15

    C est con cet article! Un de plus pour la propagande qui culpabilise les masses qui sont victimes de ttes les pollutions.
    On peut citer des scientifiques fauches qui DEMONTRENT que l essentiel du rechauffement est imputable à d autres facteurs qu humains.
    Que nos rechauffistes commencent par interdire la circulation fluviale quotifienne des 60000 porte conteneurs qui polluent chacun comme 50 millions de bagnoles !

      +25

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    • Nico // 01.08.2019 à 08h11

      Non on ne peut pas… Mais j’attends les noms de vos « scientifiques » je repasserais voir tout à l’heure si vous avez des noms comme vous dites.

        +16

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      • Toutatis // 01.08.2019 à 10h54

        Il y a par exemple les travaux récents de Zeller et Nikolov

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          • Toutatis // 01.08.2019 à 13h34

            On n’est pas sauvés du tout. Si la température augmente on en subira les effets quelqu’en soit la cause.

            D’ailleurs il est rigolo de voir dans ce sujet de forum (futura-sciences) à quel point les arguments scientifiques sont inexistants. Il ne s’agit que de débats entre des croyants et des incroyants.

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        • TZ // 01.08.2019 à 20h46

          Nikolov a été démasqué dans une vaste histoire de recherches publiées sous faux nom. Avec des guignols pareils, nous voilà bien avancés. https://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2016/09/19/scientists-published-climate-research-under-fake-names-then-they-were-caught

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          • Toutatis // 02.08.2019 à 07h25

            Quand on est empèché de publier pour des motifs idéologiques, par uner chasse aux sorcières, c’est évidemment une façon de procéder.

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            • Sparks // 02.08.2019 à 11h41

              Oui oui, il pense comme toi, il dit n’importe quoi, donc forcément c’est qu’il est stigmatisé. Par contre, le fait que 98% de la communauté scientifique t’explique que le réchauffement climatique est imputable à l’Homme, ça, ça ne te fait pas réagir 2 minutes en mode : « Peut-être qu’en fait, je suis mal informé, ou je me suis fait avoir par des charlatans, et peut-être même qu’il faudrait que je regarde deux minutes des vidéos qui ne vont pas dans le sens de mes croyances, au moins pour peser le pour et le contre »

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    • gracques // 01.08.2019 à 08h17

      Citez UN scientifique qui DEMONTRE (aux yeux des autres scientifiques , sinon c’est juste une opinion) que le changement climatique n’est pas anthropique ?
      A noter que fort opporgunement en ces périodes de records de chaleur la these de l’absence de réchauffement est renageee au placard jusqu’a cet hivers.

      En écartant l’hypothèse de trolls , il est stupéfiant de voir des gens soit disant ‘septiques’ avaler n’importe quoi pourvu qu’il s’agisse d’une opinion minoritaire…….. il doit y avoir un problème d’ego ou de reconnaissance derrière ce genre d’attitude.

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      • Sébastien // 01.08.2019 à 12h25

        Marcel Leroux.

        Je parie que vous n’en avez jamais entendu parlé. En même temps, étant donné que les climato-sceptique n’ont pas droit à la parole, difficile de faire connaître qui que se soit.
        Sous le règne de Macron, ceux qui dénoncent le recul de la liberté d’expression n’en sont jamais victimes. Bizarre quand même

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        • charles // 01.08.2019 à 12h54

          https://www.dailymotion.com/video/xdn7od

          Mémorable interview où l’on apprend qu’un réchauffement n’entraîne pas d’évaporation supplémentaire. youpi…

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          • Toutatis // 01.08.2019 à 13h39

            In fine ce qui compte ce sont les travaux scientifiques. Il ne doit pas être difficile de mettre bout à bout des extraits d’interventions de Jean Jouzel pour « démontrer » l’inanité de ses opinions.

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            • charles // 01.08.2019 à 14h00

              > In fine ce qui compte ce sont les travaux scientifiques.

              faux. ce qui compte c’est la croyance de quelques sachant hauts placés qui décident de tout en fonction du temps qui fait pour faire leurs affaires.

              ça fait longtemps que la logique scientifique n’a plus d’impact conséquent sur la conduite des sociétés,
              il n’y a que les retombées commerciale de recherches utilisant les méthodes scientifique qui provoquent des changements.

              On améliore pas l’efficacité énergétique pour faire jolie,
              mais parce que, d’une manière ou d’une autre,
              ça ramène du pognon. juste un exemple.

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            • Patrick // 03.08.2019 à 23h20

              la « croyance  » de quelques sachants ou une gestion habile de leurs carrières et de leurs subventions ??

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    • Océan de sagesse // 01.08.2019 à 08h33

      Si on peut les citer pourquoi ne les citez vous pas ?
      Et comme déjà dit les réchauffistes ca n’existe pas ,appelez les la communauté scientifique
      VOUS et vos semblables etes les islamistes du climat !

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  • Morne Butor // 01.08.2019 à 07h52

    Je suis toujours autant impressionné par le nombre de commentaires niant le réchauffement climatique anthropique. Votre avis ? Sont-ils payés ? Je ne le crois pas. Nient-ils l’évidence par simple peur de la réalité ? Le marché des œillères doit être à la hausse alors…

      +37

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    • LBSSO // 01.08.2019 à 21h56

      Le peuple est comme les chevaux pour marcher droit il a besoin d’œillères.
      (paraphrase d’une citation d’Anatole France)

      Et s’il voit un peu trop clair, on l’éborgne.

        +8

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  • gracques // 01.08.2019 à 08h10

    Et ou avez vous lu ou vu que le GIEC finance quoi que ce soit ?
    Le GIEC ne fait que synthètiser les articles scientifiques parus sur la ‘question , POINT.
    La littérature scientifique massivement est consensuelle sur le changement climatique , alors que JUSTEMENT elle ne dépend pas de ressources privées .

    Mais l’idéologie ou la bêtise de quelque uns est proprement incroyable ……

      +31

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    • David // 01.08.2019 à 08h53

      Alors… vous lire c’est quand même très fort… La recherche ne dépend pas du privé ?!
      Mais où vivez-vous ?
      Combien d’unités de recherche du CNRS, dans les universités ne peuvent financer leur doctorants qu’avec l’aide de multinationales ?
      Essayez de faire de la géologie sans Total par exemple…
      Bien sûr, la rigueur scientifique interdit toute possibilité de billets dans la recherche.
      D’expériences personnelles, votre réaction et tout simplement ahurissante.

        +13

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      • gracques // 01.08.2019 à 09h22

        C’était simplement un raccourcis pour indiquer que JUSTEMENT CETTE recherche synthétiser par le’GIEC n’était pas’sous influence de l’argent privé et donc de groupe’de pression économiques, le financement par l’état permettant justement une certaine liberté (d’autres facteurs d’influence pouvant exister ) et donc une plus grande confiance.
        Sinon , je ne meconnais pas les orientations détestables du financement public actuel et celui ‘encore pire de certains secteurs comme dans la pharmacie .

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        • Sandrine // 01.08.2019 à 10h58

          Sachant que l’Etat est lui-aussi un reflet du rapport de force existant dans la société… quand on voit ce qui se passe dans la justice… on se doute de ce qui peut se passer pour les financements du CNRS…
          A bon entendeur…

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        • fox23 // 01.08.2019 à 11h16

          Mon cher Gracques ça ne va pas du tout !
          Le GIEC n’est pas sous l’influence de l’argent, mais il collecte et répercute les articles scientifiques… en partie financés par l’argent !
          Vous vous en sortez comment de cette contradiction ? Ou se trouve la différence ?

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          • septique // 01.08.2019 à 13h28

            Le GIEC a un comité de lecture, un comité scientifique dont l’une des fonctions est justement de faire le tri…et les publications du GIEC sont approuvées par la communauté scientifique de celui-ci.
            Vous avez une façon de faire fonctionner des chercheurs sans salaire ? sans moyens de recherche ?
            Cette thèse de la nécessité financière pour le GIEC est souvent utilisée par les climato-spetiques

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          • gracques // 01.08.2019 à 21h57

            Recherche publique ça vous cause ?
            Même si le CNRS est parfois obligé d’aller chercher les sous dans un ‘partenariat’ cette recherche la est bien moins orientée que celle dépendant exclusivement de ressources privées.

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      • ouvrierpcf // 01.08.2019 à 16h36

        Total ne dispose pas de fonds publics? ah bon ! là c’est fort de café ! total n’investit pas dans la recherche de prospection par exemple? ah bon ! Total est une entreprise française issue de structures nationalisées Quand et Qui créa le CNRS ? le CNR vous connaissez ? les nationalisations de 1946? aussi?
        Depuis1992 citez moi une innovation industrielle privée? mise en application ? pour une application industrielle en France Depuis le TGV quel train nouveau en France? depuis la fibre optique mise au point par ALCATEL en France alors entreprise nationale quel câble nouveau transmetteur de données créé ?par quel industriel privé? l’industrie privée optimise les fonds publics dépensés comme pour les autoroutes le téléphone internet Si elle investit c’est en rachat de titres d’opérations de bourse .

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    • Toutatis // 01.08.2019 à 10h53

      Dans l’ex-URSS aussi la littérature scientifique en économie et en sociologie démontrait de façon massive la validitié du marxisme-léninisme.

        +7

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      • septique // 01.08.2019 à 13h22

        Sans oublier le merveilleux biologiste Trofim LYssenko . Il est à l’origine d’une théorie génétique pseudo-scientifique, la « génétique mitchourinienne », qu’il promeut pendant la période stalinienne en Union soviétique où elle accède en 1948 au rang de théorie officielle exclusive opposée à une « science bourgeoise », fausse par essence. En pleine guerre froide, les travaux de Gregor Mendel, de Morgan et des autres généticiens sur la théorie chromosomique de l’hérédité sont interdits d’enseignement en URSS, les laboratoires de génétique fermés et les chercheurs — ceux qui ont survécu aux purges d’avant-guerre — limogés. Ses travaux dans le domaine de l’agriculture lui valurent le titre de héros de l’Union soviétique et lui permirent de dominer la recherche biologique en URSS, jusqu’à son discrédit dans les années 1960.

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        • Sandrine // 01.08.2019 à 13h40

          On peut se gausser du lyssenkisme soviétique, cela étant, le choix que fit l’URSS en la matière lui aura permis d’éviter les errements eugénistes des occidentaux (et notamment des USA).
          Je vous enjoins à vérifier mes propos, mais je doute que vous trouviez la trace de politiques eugénistes en Russie soviétique (et avant aussi d’ailleurs)…
          D’autre part, les récentes découvertes faites en matières d’épigénétique remettent en cause les certitudes que nous, à l’ouest, nous avions jusqu’à très récemment sur la transmission des caractères génétiques.

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          • Sandrine // 01.08.2019 à 14h36

            « Nous », c’est à dire?
            Si vous incluez dans le « nous » l’Allemagne à son époque hitlérienne (qui plaisait bien au début, je me permets de vous le rappeler, aux USA surtout…), il me semble qu’une partie de notre science s’est aussi égarée dans certains délires racistes pseudo-scientifiques validés manu militari par la puissance publique…

            Et d’ailleurs, il n’y a pas eu que l’Allemagne nazie; je crois me souvenir par exemple que dans les années 50, certains doctes savants américains aiment bien recourir à la lobotomie et autres joyeusetés peu défendables d’un point de vue purement scientifique…

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            Alerter
    • Black-micmac // 01.08.2019 à 22h24

      @gracques
      Si vous ne la connaissez déjà je vous propose une vidéo sur la question justement, de la série Datagueule.
      Toujours très instructif.

      https://www.youtube.com/watch?v=WnxqoP-c0ZE

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  • HerrHesser // 01.08.2019 à 08h10

    Encore un article issu de ce MSM déguisé en média alternatif qu’est The Intercept…

    Il faut croire que Pierre Omidyar a investi dans les énergies renouvelables ! Ah tiens, GOGLA et ULUPONO, par exemple…

    L’industrie des EN est (sauf rares exceptions) une vaste supercherie visant, pour l’ultra-capitalisme, à faire du fric sur le maëlstrom environnemental qu’il ne manque pas de faire prospérer (Cf Servigne, Bihioux & co).

    Olivier, je vous en supplie, arrêtez de promouvoir les intérêts de ce croisement entre Niel, Musk et Soros qu’est Pierre Omidyar !

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  • Océan de sagesse // 01.08.2019 à 08h29

    C’est délirant ce négationisme forcené !
    Tous les jours la température augmente ,ceux qui savent alertent et ceux qui ne savent rien ne cèdent pas un pouce ,j ‘ai bien peur qu’il n ‘ y ai plus personne a la fin du siècle car les gouvernements ne font RIEN , ce qui ridiculise d’ailleurs les théoriciens complotistes !

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    • Aikongo // 01.08.2019 à 11h17

      Ben voyons, c’est bien connu toutes les solutions pour résoudre les problèmes que pose le système actuel, pour être résolus sont financés par les mêmes qui les créent, dans le genre foutage de gueule, certains comme Isidore sont franchement ceintures noires !

      https://i.servimg.com/u/f64/17/80/99/33/greta10.jpg

        +1

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    • Rémi // 01.08.2019 à 13h51

      Ecoutez Monsieur,

      je ne sais pas si la température augmente car les données ne sont pas accessibles hors des labos. J’avais suivit les contreverse entre le cycle de soixante ans et le réchauffement climatique d’origine humaine.
      Sur You tube les deux parties se sont trés poliment traitée d’escrocs et de fraudeurs, mais lorsque j’ai demandé à accéder aux données de bases des études pour faire ma propre vérification entre les arguments des deux théses (Donc juste vérifier quelques points de divergence pour me faire ma propore opinion, force m’a été de constater que rien n’était disponible pour le grand public.)
      Disons que ca n’incipte pas à la confiance.
      Après je prends les chiffres de écolos que je peux comprendre, et là je découvre que pour faire leur chiffre ils forcent largement
      Systématiquement ces chiffres sont présentée d’une manière qui est au mieux contestable et qui si vous en tiriez un profit monétaire direct d’une personne fragile (Agée, curatelle) cela vous vaudrais d’atterrir derriére les bareaux.
      Donc votre tous les jours la température augmente vous êtes gentil, mais si c’est basé sur le fait que vous portez moins votre pull pour jardinez vous le dites, sinon vous me donnez une source irréprochable pour les données de base.

        +15

      Alerter
      • TZ // 01.08.2019 à 20h35

        Les données sont parfaitement accessibles hors des labos, vu que ces mêmes labos mesurent et observent ce que tout un chacun avec un minimum de matériel peut mesurer : recul des glaciers, augmentation de la part de CO2 dans l’atmosphère, acidification de l’eau de mer, évolution des moyennes de température, fonte des banquises et permafrost (plus compliqué à mesurer, mais absolument pas impossible, les images satellites sont en grande partie disponibles gratuitement), etc, etc.

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        • gracques // 01.08.2019 à 22h06

          Et des cigales provençales dans les hautes Pyrénées cet été ….. normal . C’est un cycle de 60 ans paraît il.
          Quant aux données brutes , elles sont publiées dans les revues , les divers ‘proxy’ par nature de leur et localisations sont publiés car souvent finances paf le public , allez simplement sur le site de météo France et vous pourrez vous’procurer toutes les mesures de toutes les stations métro …. je ne suis pas sur toutefois que cela soit gratuit , mais je les ai obtenues i, y a une dizaine d’année sur CD ROM .

            +3

          Alerter
  • Aikongo // 01.08.2019 à 08h31

    Comme le dit un commentaire sur le blog ci-dessous, « accepter l’idée que l’homme peut influer de manière significative sur son environnement et surtout sur le climat, c’est accepter le fait que notre mode de société a échoué et qu’il apporte plus d’inconvénients que d’avantages. Impensable pour beaucoup. »

    Pour ces raisons essentiellement idéologiques, les climato sceptiques ne sont pas prêt d’abandonner leur modèle de société (TINA etc) c’est le principal obstacle a toute prise de conscience et changement !

    http://sogeco31.blogspot.com/2016/03/les-motivations-des-climatosceptiques.html

      +35

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  • Océan de sagesse // 01.08.2019 à 08h41

    Au fait rappelons a la communauté des imbéciles que 1 degré de plus sur le continent , c’est 4 degrés dans les villes qui sont des pompes a chaleur , bientot les mégalopoles auront disparu !

      +14

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    • MJ // 02.08.2019 à 12h04

      « appelons a la communauté des imbéciles  »
      ça c’est de l’argument massue ! idéal pour convaincre.
      les « climato-sceptiques » ne sont pas nécessairement des opposants au constat d’un réchauffement climatique. ils se posent des questions sur la cause unique et imposée que « tout le monde » semble trouver normale.
      bien évidemment l’homme dispose actuellement des capacités de destruction de la nature. mais côté climat le facteur principal d’apport d’énergie, et de loin, reste le soleil. dont l’activité duquel fluctue.
      personnellement je trouve qu’il y a manque de vrai débat sur le changement climatique. il y a les croyants et les hérétiques (au bûcher, si ça se réchauffe ce sera encore plus de leur faute).
      quant aux sources, je vous propose entre autre celle ci :
      https://jacqueshenry.wordpress.com/

        +9

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  • Océan de sagesse // 01.08.2019 à 08h52

    De quoi faire réfléchir le pire zozo négationiste
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-arctique-rien-ne-va-plus-temperatures-fontes-record-incendies-gigantesques-65275/
    Mais la question est , le peut il ?
    15 DEGRES DE PLUS QUE LA NORMALE , comment certains peuvent ils encore parler de « réchauffisme « ?????
    c est terrifiant !!

      +15

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    • Veloute // 01.08.2019 à 10h14

      Question, Océan de sagesse,

      Qu’entendez-vous par « négationisme » ici ?

      Cela m’interpelle.

        +9

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    • Sandrine // 01.08.2019 à 10h15

      Tiens ma réponse à vos commentaires a disparu…

      Bon, je vais la re-faire plus courte :
      Je conseille à tous ceux qui veulent regarder un peu plus loin de réécouter cette interview de Thinkerview publiée il y a quelques temps sur Les Crises :
      https://www.les-crises.fr/laherrere-meilhan-croissance-energie-le-point-de-non-retour-par-thinkerview/

        +11

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    • Toutatis // 01.08.2019 à 13h50

      Et vous le mettez où les record de froid aux Etats-Unis l’hiver dernier (plus basses températures enregistrées depuis qu’on les mesure)

        +10

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      • charles // 01.08.2019 à 14h18

        puisque vous ré utilisez plusieurs fois cet argument, on est obligé d’y répondre.

        Le changement climatique si il induit une modification des moyenne globale dans un sens particulier n’empêche pas qu’au cours de cette transformation des anomalies locales contraires surviennent.
        C’est le propre d’un système complexe non linéaire.

        pour simplifier, c’est comme ces climatosceptique (pascal prout)
        qui nous parle de confusion de météo et de climat.
        Ici vous faites dans la confusion local / global, temps long / temps court.

          +9

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        • Toutatis // 01.08.2019 à 14h46

          Je réponds à l’argument « 15 DEGRES DE PLUS QUE LA NORMALE » , qui me donne justement une anomalie locale

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          • Sparks // 02.08.2019 à 11h55

            Pour te répondre via une petite métaphore. Si tu gagnes une fois au casino, coup de chance. Si tu gagnes tout le temps, c’est que tu es du mèche avec le croupier. Par contre, pour ne pas trop éveiller les soupçons, tu peux te permettre de faire semblant de perdre de temps en temps, reste qu’en moyenne, tu gagnes.

            Le climat c’est pareil. S’il fait chaud de temps en temps, c’est normal. Mais s’il fait chaud trop souvent, on commence à regarder si oui, ou non, en moyenne et à long terme, le climat se réchauffe, ce qui est actuellement le cas. Cela n’empêche pas qu’il fasse froid de temps en temps, mais en moyenne, sur toute la planète, il fait légèrement plus chaud.

            Mais c’est une moyenne ! Cela veux dire que +2°C par rapport à la référence, cela peut vouloir dire des pics à +20°C, ce qui peut stériliser une région, ou la fertiliser. Une fois par siècle, ça va. Quand c’est chaque année, ton environnement change. Globalement, la tendance est également à la désertification, surtout en Afrique, où la population augmente en parallèle très rapidement (tu la sens, la vague migratoire massive de plusieurs dizaines de millions de personnes qui va te tomber dessus ? Le FN avait peur d’un grand remplacement, ils étaient presque prophétiques).

              +3

            Alerter
        • Fritz // 01.08.2019 à 15h03

          Il fait chaud ? C’est global.
          Il fait froid ? C’est local.

            +13

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          • Louis Robert // 01.08.2019 à 17h44

            Les dérèglements sont globaux, systémiques. Les identifier et les comprendre permet d’expliquer comment ils entraînent des variations extrêmes (chaud… OU froid extrêmes). Certaines sont globales, d’autres régionales, d’autres encore locales…

            Ces variations et ces extrêmes de plus en plus fréquents et accentués ont été prévus voire prédits depuis déjà un demi-siècle. Ils se vérifient notamment au Canada… et de plus en plus aux USA. Globalement, néanmoins, la planète se réchauffe.

              +10

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          • septique // 01.08.2019 à 17h58

            Ecoutez..je vis en grande partie dans le nord-est des USA et en partie sur la côte ouest et ce depuis 1976 donc une longue durée.
            Dans les états comme le Vermont ou le Maine ou le Massachussetts on peut dire que la première neige n’est pas là avant le milieu de Décembre, un mois plus tard que la normale, les quantités de neige sont nettement à la baisse, les printemps arrivent au moins un mois à l’avance, les chaleurs humides de l’été sont au-dessus de tout ce qui a été enregistré depuis que les USA ont un service de météo nationale. Sur 45 année d’observations…

            Ce que je pense du débât ? Je suis sûr que les responsables gouvernementaux sont parfaitement documentés sur la gravité de la situation mais la remise en cause globale de nos façons de vivre est impossible à vendre..on se battra pour le dernier coin habitable, le dernier puit de pétrole…dans 75 à une centaine d’années..sans parler de l’eau potable.

              +12

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            • charles // 01.08.2019 à 18h30

              si on regarde ce qu’ils se passe actuellement en inde, la nécessité nous fera boire même l’eau la plus croupie. A vot’santé.

                +1

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            • Fritz // 01.08.2019 à 19h28

              @septique : merci pour votre témoignage sur le NE des États-Unis et l’évolution de son « climat continental humide ».

              Mon scepticisme envers le discours ambiant vient de la manière dont il est asséné depuis trente ans, sans nuance, sans discussion possible, et trop souvent en triant les faits.

              Ainsi, les deux épisodes de canicule que nous avons connus en France, fin juin et fin juillet, se sont accompagnés d’une fraîcheur marquée au Portugal d’une part, en Russie d’Europe d’autre part. On a souligné à juste titre le premier phénomène, mais on a passé sous silence le second.

              Comme vous, je pense que la remise en cause de nos façons de vivre est à la fois invendable et indispensable.

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            • Louis Robert // 01.08.2019 à 19h57

              « On se battra pour le dernier coin habitable… »?

              *

              Je ne doute pas que nombreux sont ceux qui, en Occident, se berçant d’illusions, prévoient le faire, s’assurant ainsi, croient-ils, de crever les derniers… Mais ce n’est pas ainsi que se produit un effondrement systémique global, mondial, planétaire.

              Attendons donc de vivre le chaos que produira la mort, de causes diverses, des premiers millions d’êtres humains, dès que s’emballera l’effondrement en cours. Ce sera la Nature seule qui, impitoyable — mieux, sans états d’âme! — mènera le bal. Écrasé, l’être humain perdra rapidement la raison, bien avant de combattre. L’expérience montre que le moral ne fait pas long feu dès lors que, massivement, les êtres humains ont le sentiment d’avoir tout perdu dans un monde qui s’effondre. Ils perdent communément la raison pour bien moins que ça. Que l’on cache invariablement ces réalités ne change rien à l’affaire. L’effondrement qui vient ne saurait être légitimement apparenté à une guerre. L’être humain, qui en est, n’a pas de guerre à gagner contre la Nature, pas davantage que contre lui-même.

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              Alerter
          • LBSSO // 01.08.2019 à 22h24

            @Fritz , je ne comprends pas votre commentaire.
            -Niez-vous le réchauffement climatique ?
            -Si non , en niez-vous l’origine (CO2,…) ?
            -Nier un phénomène à partir de la manière dont il est « asséné » , suffit- il à réfuter une hypothèse ?
            – Pourquoi pensez-vous que remettre en cause notre mode de vie est « indispensable » si vous pensez que les faits sont « souvent triés »,certains étant  » passés sous silence » ?
            -Vous remerciez @septique pour ces observations mais soutenez que ce genre de faits rapportés sont montrés et exploités toujours dans le même sens.
            Vous avez sans doute une opinion plus structurée que ne le laisse apparaître votre commentaire que je lis peut-être mal, mais à cette occasion, je ne la perçois pas.Si vous avez le temps…D’autres ne l’ont pas fait et il s’en mordent les doigts (surcoûts d’investissement).

            Ps: Il y a bien une dizaine d’années que tous les acteurs économiques que je connais au Portugal ou en Russie tiennent compte de cette évolution.Et ils se réjouissent aujourd’hui de l’avoir anticiper .

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            • LBSSO // 02.08.2019 à 06h41

              La modification n’a pas été prise en compte .Je remets les dernières phrases dans le bon ordre.

              « Ps: Il y a bien une dizaine d’années que tous les acteurs économiques que je connais au Portugal ou en Russie tiennent compte de cette évolution.Et ils se réjouissent aujourd’hui de l’avoir anticiper .D’autres ne l’ont pas fait et il s’en mordent les doigts (surcoûts d’investissement). »

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          • Subotai // 02.08.2019 à 06h11

            Les deux sont la conséquence du réchauffement global. Avec tendances lourdes au réchauffement.
            Tout comme la balle de ping pong qui dévale l’escalier: quelque soit la hauteur des bonds, la balle descend.
            L’augmentation de la température globale perturbe tout naturellement les flux habituels des masses de fluides de la planète.
            Les masses d’air en mouvement s’agitent de plus en plus avec l’élévation de température globale; ce qui fait que des masses d’air froid peuvent descendre à des latitudes où elle n’arrive pas d’habitude et des masses d’air chaud aller aussi à des latitudes imprévues.
            Les hautes latitudes vont voir à certain endroit la glace fondre anormalement et dans des zones plus tempérée, on va se les geler grave lors d’épisodes d’air froid tout aussi inhabituel. L’air bouge plus vite que l’eau mais pour les océans, c’est pareil; bon ya que les poissons pour râler, pour l’instant…

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            • Fritz // 02.08.2019 à 08h33

              Il fait chaud ? C’est le réchauffement.
              Il fait froid ? C’est le réchauffement.
              CQFD

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            • Subotai // 03.08.2019 à 19h31

              @ Fritz
              Il manque un adjectif
              Il fait chaud ANORMALEMENT? C’est le réchauffement.
              Il fait froid ANORMALEMENT? C’est le réchauffement.

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          • Theoltd // 03.08.2019 à 13h05

            Il y a aussi la variante: Quand il fait chaud, c’est le climat, quand il fait froid, c’est la météo. Car il ne faut pas confondre climat et météo.

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      • TZ // 01.08.2019 à 20h55

        Les vagues de froid peuvent être effectivement favorisées par des pôles plus chauds, affaiblissant le jet-stream et son rôle. https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/le-vague-de-froid-aux-us-est-elle-liee-au-rechauffement_131161

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        • Haricophile // 02.08.2019 à 01h17

          Complètement, et les courants marins ne sont pas en reste. D’ailleurs le réchauffement n’est pas le seul problème, l’extinction massive en cours, la pollution, le nucléaire, l’acidification des océans, la destruction des nappes phréatiques…. je vais arrêter la liste, bref l’Humanité est très mal barrée. Personne de connaît l’avenir, mais ma seule certitude est que des bactéries survivront.

            +3

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  • Araok // 01.08.2019 à 09h00

    Devant l’indigence des solutions mises en œuvre pour pallier les conséquences d’une élévation inéluctable de la température ( + 1,5 à 2°c) je me demande si nos dirigeants croient eux-mêmes dans leurs discours. Par exemple une élévation de 1 à 2m du niveau des mers inonde la quasi-totalité de New York. À quand la digue salvatrice?
    C’est comme mon directeur qui disait que la priorité c’était la qualité mais qui fit expédier le produit non contrôlé car le client le réclamait immédiatement. Les actes nous engagent plus que les paroles.
    Ah! J’oubliais, cocorico, Air France va acheter 30 Airbus….(fabriqués où ?).

      +7

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    • Haricophile // 02.08.2019 à 01h23

      Il ne faut pas prendre la connerie humaine pour une preuve. Ou pour être précis, ces « élites et responsables » a mes yeux présentes tous les caractère de psychopathie, et ce comportement est parfaitement conforme a une pathologie dont les symptôme recouvrent le fait de prioriser ses intérêts propres et immédiat avec un total manque d’empathie, et une grande difficulté de se projeter dans l’avenir et anticiper a long terme.

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      • vert-de-taire // 02.08.2019 à 07h58

        Je ne pense pas.
        Nos dirigeants servent UN SEUL INTÉRÊT : la rente capitaliste. Ils font donc tout ce qu’on leur demande : continuer de faire du fric. Cela dévaste ? Et alors ? Ils sont là pour maintenir ce Système criminel.
        Pas de pathologie, sinon la nôtre qui, de fait (globalement dans les urnes), acceptons encore pour partie cette situation.

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  • Pat // 01.08.2019 à 10h02

    Je commence à en avoir par dessus la tête de ce débat : « y-a-t-il ou non réchauffement climatique ? ». Pour les sceptiques, je les invite à venir passer quelques jours dans le massif vosgien, là où j’habite, et de venir se rendre compte de la vitesse avec laquelle les épicéas sont en train de sécher sur pied. L’ONF estime que dans 15 ans maximum l’épicéa aura disparu du massif vosgien, puis ce sera le tour du sapin et du hêtre.

      +20

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    • Toutatis // 01.08.2019 à 10h50

      Sauf que les partisans les plus sérieux du réchauffement (des scientifiques) disent qu’il ne faut prendre en compte que des moyennes sur de longues périodes, et que des évènements extrèmes, même durant plusieurs années, ne prouvent rien.

        +13

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    • Sandrine // 01.08.2019 à 11h02

      La question n’est pas y a-t-il réchauffement climatique, mais quelle est sont origine?
      Et là, bien malin celui qui qui peut avoir des certitudes…

        +18

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      • charles // 01.08.2019 à 12h30

        eh bien on va poser la question inverse.

        Qu’est ce qui vous fait croire que l’homme n’accentue pas des phénomènes naturels pré existants ?
        Bis, qu’est ce qui vous fait croire qu’avec des courbes d’impacts en exponentiels les conséquences seront négligeables ?

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        • Rémi // 04.08.2019 à 11h11

          C’est bien connu homme est vilain et il faut réduire le nombre d’humains.
          Ca fait deux mille ans q’avec des justifications diverses on nous dit qu’il y a trop d’hommes.
          Ca devient d’autant plus lassant q’à chaque fois les solutions ont été trouvées.
          Alors si vous pensez qu’il y a trop d’homme et qu’ils accentue le réchauffement commencez par réduire la cause sur laquelle vous pouvez influer: VOUS.
          ous pourrez discuter au paradis des catastrophiste avec le docteur Maltus.

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  • Sandrine // 01.08.2019 à 10h11

    Que des entreprises d’énergie fossiles financent les climato-sceptiques est fort probable (et même avéré si on en croit l’article) mais cela ne prouve ni que les promoteurs des énergies renouvelable ne font pas de meme, de leur coté auprès des écologistes religieux et autres collapsologues, ni que les thèses des climato- sceptiques sont scientifiquement fausses…

    Ce que l’on constate, c’est que, pour le moment, l’Allemagne qui a décidé d’investir massivement dans les énergies renouvelables (et ça lui coute « un pognon de dingue » pour parler comme certains…), n’a pas baissé sa consommation d’énergies fossiles (émettrices de CO2 n’est-ce pas…) voire l’a augmenté afin de pallier le problème majeur des énergies telles que l’éolien et le solaire, à savoir que, quand il n’y a pas de vent ou qu’il fait nuit, il faut bien trouver un moyen de produire l’électricité.
    La seule solution pour que les Allemands puissent arrêter de consommer massivement du charbon dans leurs centrales thermiques qui produisent à plein régime quand il n’y a pas de vent ou de soleil, ce serait qu’ils développent une méthode de stockage de l’électricité comme par exemple la production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables … dont le développement coûterait là encore « un pognon de dingue »… tellement dingue, que les Allemands, pourtant si riches du fait de leur excédent commercial exorbitant, ne le font toujours pas…

      +18

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    • red2 // 01.08.2019 à 12h57

      L’Allemagne remplace ces centrales nucleaires par du renouvelable. C’est pour ca que sa conso d’énergie fossile ne baisse pas. Le Nucléaire posant aussi de graves problèmes, l’histoire dira si ils font le bon choix en commencant par éliminer ce danger. Nous en attendant on installe très peu de renouvelable et on laisse pourrir nos centrales nucléaires…

        +8

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      • Véronique // 01.08.2019 à 15h44

        On installe très peu de renouvelable ?
        On a quand même les barrages hydro-électriques.
        Et même si on a moins installé d’éoliennes, on en installe quand même beaucoup. Et du photovoltaïque, et des méthaniseurs aussi.
        La France émet moins de GES que l’Allemagne de toutes façons.

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        • vert-de-taire // 02.08.2019 à 08h14

          Progression infime du renouvelable en France.
          Tous les moyens sont pris pour retarder la production alternative de renouvelable, lois «  »environnementales » », tarifs et taxes instables, règlements changeants et complexes , commissions bidons, secrets défense du nucléaire, corruption, …
          L’hydraulique sert d’excellent tampon au nucléaire en effaçant les pointes.
          Tout est fait pour retarder la fin du nucléaire et du pétrole.
          Cela-dit le renouvelable préempté par les multinationales ne possède pas les qualités attendues de respect de notre Nature. Le capitalisme totalitaire règne…

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          • Véronique // 02.08.2019 à 09h23

            Non c’est faux.
            C’est même le contraire. tout est fait pour promouvoir le renouvelable.
            Des tarifs avantageux (ils le sont encore).
            Des procédures simplifiées.
            Et pour permettre une meilleure acceptabilité, des recours rendus plus difficiles (le recours contre une autorisation d’implantation d’éoliennes doit être déposé devant la cour administrative d’appel directement, sans passer par le tribunal administratif, ce qui rend le recours plus onéreux aussi vu que dans ce cas le recours à un avocat est obligatoire dès le départ).
            Même l’armée a cédé une partie de son espace aérien d’entraînement.

            Tout est fait pour conserver nucléaire et pétrole ? Ben pour l’instant, je ne vois pas très bien comment on pourrait s’en passer, le vent et le soleil ne seraient de toutes façons pas suffisants, sans parler du problème d’intermittence nécessitant des centrales thermiques (les barrages seraient-ils suffisants pour servir de tampon ? Non vraisemblablement).

            Donc si on se passe du nucléaire, on se rend encore plus dépendant des énergies fossiles en l’état actuel de la question.

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            Alerter
            • vert-de-taire // 02.08.2019 à 14h16

              Ben non.
              Pourquoi alors 10 fois moins de moulins en France qu’en Allemagne ?
              Pourquoi si peu de centrales solaires en France, toujours comparé à l’Allemagne ou autres pays « renouvelable » ?

              Non, tout est fait pour entraver le renouvelable sinon il serait développé dans le même ordre de grandeur sinon plus, vu les avantages (solaire, vent) de la France.

              Ai-je faux ?

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              Alerter
            • Véronique // 02.08.2019 à 16h20

              @ vert-de-taire
              Il se trouve que Siemens est l’un des leader de l’éolien industriel (construction des machines). il est assez logique que l’Allemagne se soit équipée rapidement, ce qui permet en plus de servir de vitrine pour les autres pays.
              Je ne pense pas toutefois qu’il y ait 10 fois moins d’éoliennes en france. C’est plutôt 4 fois moins.
              Il faut dire que le plus gros de notre production électrique, et de loin, c’est le nucléaire, très faiblement émetteur de co2 et particules (ce n’était pas le cas de l’Allemagne, même avant qu’elle ne commence à fermer des centrales).

              En Allemagne, ce recours aux éoliennes n’a pas permis de rompre avec les centrales thermiques émettrices de CO2 et particules fines. Parce qu’il faut des centrales pilotables à la demande pour pallier les intermittence de l’éolien (ou solaire).
              Bien plus, on continue d’extraire charbon et lignite, et on va même jusqu’à rayer des villages de la carte.

              Et je répète que non, on ne met d’obstacles en France au développement du renouvelable. C’est le contraire comme je l’ai expliqué. On facilite les procédures, on empêche les recours contre les projets, on a aussi supprimé l’obligation pour les collectivités de définir des zone de développement éolien. Et on subventionne encore largement la filière.
              Sans parler du fait qu’on ignore totalement les personnes qui habitent dans le secteur. Contrairement au dogme en vigueur, on ne leur permet pas de mettre les constructeurs en concurrence.
              Bien plus, on ne favorise pas du tout l’émergence de projets coopératifs qui pourraient intéresser tout le monde.

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              Alerter
      • Rémi // 04.08.2019 à 11h20

        Bon sang le nucléaire. n peu nous épargner la doxa écolo SVP? Les écolos vouent le nucléaire aux gémonies car ca a commencé avec des bombes.Merci de grandir cinq minutes.

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        Alerter
  • charles // 01.08.2019 à 10h20

    indépendamment des manipulations (blahblahblah, même pas la peine de me répondre pour en citer l’ombre du problème), c’est pas le sujet.

    Le sujet ici est une démonstration, et je vous invite à vous attacher à démonter la démonstration, de ce que veut dire budget carbone + IRL + réduction massif, je vous met le bon timecode

    https://youtu.be/PEY6LmscKc4?t=1053

    Jean marc jancovici
    Partie 5 du cours de Jean-Marc Jancovici à l’École des Mines de Paris en Mai 2019

    Il vient de refaire son cours, c’est la partie 5 sur je-ne-sais-meme-pas-combien-mais-une-plethore-cest-sûr

    Donc même ceux qui ont déjà vu les anciens, comme moi, y trouveront quelques infos.

    A tous les menteurs, tous les propagandistes, les arracheurs de dents, les empêcheurs de tourner en rond, vous perdrez tout, mais plus que tout vous gagnerez notre saine et justifiée colère noire.

      +2

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    • Véronique // 01.08.2019 à 11h40

      Mais si justement, le sujet c’est la manipulation.

      La question du climat fait peur (et c’est bien normal). Et cette peur est exploitée. Par exemple pour construire et installer des éoliennes alors que cette technologie, telle qu’elle est utilisée et mise en place, présente de gros inconvénients et qu’elle ne peut pas résoudre le problème.
      D’où aussi la tentation du climato-scepticisme.

      D’un côté on assène des résultats scientifiques, toute l’attention est portée sur ces résultats. De cette façon tout ce qui se fait avec le label « bon pour le climat » est acceptable sans examen approfondi.
      De l’autre côté on voit bien les dérives, la libéralisation du secteur de l’énergie (électrique en particulier), qui permet d’ouvrir certains marchés (éolien, solaire, méthaniseurs…, mais aussi centrales thermiques) bien juteux, avec des implantations anarchiques sans concertation véritable et même quand la population s’y oppose.
      Alors de même qu’on a simplifié le débat en amont en insistant sur le réchauffement et en tenant pour acquis que n’importe quelle initiative labellisée bonne pour le climat est forcément bonne pour le climat, ceux qui voient les dérives portent souvent leur critique sur le réchauffement lui-même… et se décrédibilisent en même temps.

        +9

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      • charles // 01.08.2019 à 12h18

        je vous le dit autrement, je préfère qu’on me manipule pour faire advenir une énergie qui pose des risques contrôlées et contrôlable que le risque de faire perdurer une énergie aux conséquences incontrôlable.

        Toute cette foutaise sur qui manipule quoi est une vaste ineptie quand on pose la question proprement.

        Pour le reste je me gratte d’autant plus la tête car à lire votre message juste en dessous, vous dites ni plus ni moins que ce qu’il raconte. m’enfin bref, la logique toussa on s’en fou, on préfère se complaire à citer les marioles qui parlent du vent qui tourne dixit https://www.decitre.fr/livres/la-comedie-du-climat-9782709647007.html#resume

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        • Véronique // 01.08.2019 à 16h38

          Je ne comprends pas vraiment ce que vous voulez dire.
          Ai-je bien compris si j’interprète vos propos de cette façon : peu importe qui manipule qui, le principal c’est qu’au bout du compte on ait des éoliennes plutôt que des centrales nucléaires.

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          • charles // 01.08.2019 à 17h41

            peu importe la /les manipulations. La mode qui consiste à crier aux complotistes de toutes parts est faussement candide. La manipulation est banale et pluriel. Qu’il y ai des intérêts derrière toute tentative de changement est d’une évidence à s’en taper le cul par terre. L’histoire en regorge, c’est ce qui fait son fond de commerce c’est aussi vieux que la politique.

            Vous appliquez des noms à des énergies (éoliens / nucléaires) que je n’ai pas cités dans le cas présent, car ce qui me préoccupe plus c’est l’impact structurel des changements que nous injectons dans un système dont nous ne comprenons pas grand chose, si ce n’est sa super-complexité.
            Le co2 en premier ordre est une peste à éviter à tout prix.

            l’éolien, le nucléaire, le solaire, dans l’absolu tout cela me convient, par contre, dans la mise en pratique ces trois là ne se valent, mais alors pas du tout.
            l’éolien / solaire coûtent extrêmement cher à produire tant sur le plan financier que sur le plan carbone. Surtout, j’ai des doutes quand à leurs capacités à maintenir une souveraineté nécessaire à la préservation d’un certain ordre social auquel, je crois, nous adhérons tous ici (je m’avance la dessus).

            Le nucléaire a d’énormes problèmes, mais là, faut ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure et se positionner.
            Aussi, d’un point de vue français, ça semble dans nos cordes. La radiation c’est pas top, mais aux dernières nouvelle ça ne crée pas ces conséquences en cascade d’un changement climatique.

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            • Véronique // 01.08.2019 à 18h31

              Il faut ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure et se positionner. Je suis bien d’accord.

              C’est pourquoi je trouve important de savoir qui manipule qui. Pour savoir justement comment se positionner.
              Il n’est pas indifférent de supprimer des centrales nucléaires pour mettre des éoliennes à la place. Ni sur le plan du CO2, ni sur le plan politique, ni sur le plan économique, ni sur le plan social.

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            • R.C. // 02.08.2019 à 00h24

              @ charles
              Le CO2, c’est de la gnognotte comparé à des déchets nucléaires qui ont une durée de nocivité mortelle de plusieurs dizaines de milliers d’années.
              La madone suédoise, qu’est-ce qu’elle en dit de ces déchets ? Pas concernée, comme pour le CETA ?…

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              Alerter
            • charles // 02.08.2019 à 09h47

              @R.C. La madone suédoise elle nous l’a bien mise.

              J’entends votre argument sur la durée de vie des éléments les plus nocifs.
              Cependant, le nucléaire, quand il n’explose pas (…), est une énergie contenue qu’on peut stocker, enfouir.
              Le co2 à cette fâcheuse tendance à se diffuser de manière totalement non contrôlée, le CCS reste encore un doux rêve.
              Aussi, le nucléaire malgré tout ce qu’il peut produire de dégâts, jusqu’à présent je n’ai jamais lu que celui pouvait mettre en péril l’intégralité de la dynamique du système terre. Il nous fera peut être poussé un troisième bras, ou quelque cancers, mais passé cela nous disparaîtrions en laissant un écosystème qui sera viable après une décontamination forcée.
              Avec le co2, tout est foutu en l’air.
              Dernier point, toute cette logique ne vaut à mes yeux que dans le cadre d’un pib non négociable en cela qu’autrement, il est probable qu’ils préféreront répandre la guerre sur nos terre plutôt que de nous laisser jouer les joyeux troubles faits démontrant qu’il est possible de vivre avec moins d’énergie.

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      • red2 // 01.08.2019 à 13h00

        Et quels sont les inconvénients de l’eolien svp? Il y a pour sur l’intermittence qui se reglera petit à petit et qui devrait être un des sujets de recherche prioritaire, mais après? Je crains que sur ce sujet aussi les lobbistes aient fait beaucoups de dégats…

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        • charles // 01.08.2019 à 13h03

          à part les métaux rares ? le fait mis à part que construire suffisamment d’éolienne pour subvenir aux PIB (qui est non négociable pour l’instant) défonce totalement notre budget carbone ? à part le fait que ça coûte les yeux de la tête sans le retour sur investissement requis à maintenir ce foutu pib ? youpi…. vive l’éolien..

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          • Fritz // 01.08.2019 à 13h07

            Les éoliennes ont fleuri un peu partout en Beauce.
            C’est une autre manière de (se) faire du blé.

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          • red2 // 01.08.2019 à 13h28

            Les métaux rare, oui, pour les aimants, mais il existe des alternatives fiables.
            Le budget carbone d’une eolienne est bon et les travaux d’infrastructures sont utilisable pendant des décennies (arrêtez de croire des sites qui incluent les centrales charbons allemandes dans le bilan de l’éolien… encore ces satanés lobbyistes…)
            Ca ne coute pas les yeux de la tête, comparez donc au kwh du fameux epr et vous verrez que le kwh éolien est très raisonnable. Et ce avec des tarifs réglementés absurdes qui rémunèrent de manière délirante le capital.
            Je repose ma question, à part l’intermitence qui pose vraiment problème, c’est quoi les « vrais » inconvénients de l’éolien ?

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            • Véronique // 01.08.2019 à 16h21

              L’intermittence est le problème n°1 qu’on ne peut résoudre qu’avec la possibilité de stocker l’énergie, et ce n’est possible actuellement que là où on peut pomper de l’eau.
              Du coup on a fermé pas mal de centrales charbon, mais on continue de construire des centrales thermiques (gaz en particulier).
              D’autres inconvénients ne sont supportés que par les personnes qui habitent à proximité, mais ce n’est pas important, ce ne sont que des humains qui n’ont qu’ habiter dans les villes.
              Tout de même on peut évoquer la fragmentation des territoires par les éoliennes elles-mêmes, mais aussi par les câbles sous-terrains pour les raccorder au réseau. Et l’impact sur les paysages, car il y a des zones qui sont littéralement truffées d’éoliennes, on peut se tourner dans tous les sens, on ne voit que ça.
              Un autre inconvénient de fond, c’est que ces systèmes favorisent la privatisation de l’énergie, alors même que ce sont les contribuables qui financent ce type d’énergie en grande partie (on privatise les profits et on socialise les coûts).
              Un autre encore concerne le démantèlement, et le recyclage.

              Si on me pose la question : que préférez-vous ? Peu de nucléaire, mais plein d’éoliennes et des centrales thermiques comme en Allemagne, ou bien peu d’éoliennes, mais des barrages et du nucléaire comme en France, je choisis la France.

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            • red2 // 02.08.2019 à 16h20

              Votre question ne tient pas… l’Allemagne est en transition et avance sur ces sujets, la France reste bloqué sur un modele decidé dans les années 1960… La puissance éolienne installée en Allemagne dépasse les 60 GW et l’éolien a produit 16.2% de l’électricité allemande, le solaire plus de 7%.
              Alors oui l’intermittence limitte encore le développement de ces sources d’énergie mais pour combien de temps encore? Malgré le peu de moyen disponible pour les renouvelables la recherche avance et les allemands seront prêts quand réseaux intelligents et stockage via vecteur deviendront la norme. Nous on en sera toujours a manitenir artificiellement en vie nos vieilles cocottes minutes nucleaires au trois quart rouillées…

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            • Véronique // 02.08.2019 à 16h29

              @ red2

              Mais si, ma comparaison tient parfaitement la route.

              On parle climat, donc GES.
              Avec le nucléaire on n’a pas ce problème.
              Avec le renouvelable, on l’a, à cause du thermique lié à l’intermittence.
              Et c’est maintenant parait-il qu’il faut agir, on n’a pas 10 ans devant nous pour stopper le réchauffement.
              Alors on résoudra les problèmes d’intermittence ? Mais quand ? Et comment ? Avec des réseaux intelligents ? Mais ça se fait déjà. Avec des batteries ? Qui polluent ? Avec l’hydrogène ?

              Franchement j’aimerais mieux qu’on mette de l’argent dans la recherche nucléaire et pour l’entretien des centrales.

                +1

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        • Sandrine // 01.08.2019 à 13h48

          Il y a aussi le fait que l’éolien favorise l’ouverture au commerce mondial du marché de l’éléctricité et augmente les importations d’énergie de la France… Tant que l’Europe n’aura pas de budget commun, c’est pour la France une façon supplémentaire de se tirer une balle dans le pied…

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          • charles // 01.08.2019 à 14h03

            la france est la vache à lait du projet européen au service de l’allemagne.

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            • Sandrine // 01.08.2019 à 14h52

              Votre remarque m’inspire une réflexion un peu politiquement incorrecte qui, je le sais, en fera bondir plus d’un sur ce site mais tant pis, je me lance.
              Dans les années 40, la France a docilement accepté d’etre la vache à lait de l’Europe au service du projet mystique allemand d’Europe ethno-raciale. Ce projet ayant lamentablement échoué comme on sait, la France accepte maintenant docilement d’être la vache à lait du projet mystique allemand d’Europe verte.
              Quand est-ce que les Français se rendront compte qu’il est bon de se méfier du mysticisme allemand comme de la peste. Que les Allemands s’épuisent à poursuivre leur rêves de pureté sacrale s’ils le veulent ; quand bien leur en fasse, mais de grace, qu’ils nous laissent mener notre vie comme nous l’entendons, en cohérence avec notre culture, notre histoire, et surtout nos moyens economiques !

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        • Tatave // 01.08.2019 à 17h12

          Pour l’éolien comme le méthane ou le solaire, ce sont les abonnés qui financent la différence du prix de rachat, avec la taxe CSPE sur la facture. Pour l’investisseur c’est du sûr, car il y a contrat.

          Rappel de quelques chiffres :
          Pour une éolienne standard de puissance nominale 2 MW, voici les ordres de grandeurs concernant les fondations superficielles :
          diamètre d’asiette : de 14 m à 20 m
          hauteur massif : de 2,5 m à 4 m
          volume de béton : de 250 m3 à 400 m3
          quantité de ferraillage : de 30 t à 48 t (hors virole / cage d’ancrage, qui pèsent entre 12 t et 16 t)
          Chiffres des éoliennes de la Haute Borne)

          A la fin du contrat de rachat de l’électricité, soit 15 ou 20 ans, on sait que l’exploitant s’engage en principe à enlever le béton et la ferraille, mais seulement en surface. Si à la fin du contrat l’éolienne n’est plus rentable, le propriétaire du terrain devra se débrouiller avec les quelques centaines de tonnes de béton ferraillé qui restent, il ne pourra faire pousser grand chose là-dessus.

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          • Véronique // 01.08.2019 à 18h33

            et les éoliennes qu’on installe actuellement ont une puissance plus importante, ce sont des engins de près de 200 m de hauteur.

              +3

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            • Tatave // 02.08.2019 à 09h23

              Avec la masse de béton au pied correspondante pour équilibrer.

              Je ne vois toujours pas où se trouve une éventuelle transition, (écologique ou pas) étant donné qu’à la fin du contrat on n’est pas plus avancé. Ce sont les consommateurs qui auront remboursé l’investissement et rémunéré l’investisseur, après il se passe quoi ?

              – Soit l’énergie n’est pas assez chère pour continuer et la turbine est abandonnée

              – Soit les prix permettent de continuer l’exploitation, et se sont les abonnés qui auront permis à quelques opportunistes de s’enrichir sans risque et de continuer à le faire.

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    • vert-de-taire // 02.08.2019 à 11h43

      Je visionne une partie et la honte pour JMJ me submerge :
      JMJ a une vision ‘intéressante’ de la démocratie …
      et il en tire des conclusions étranges :
      Il en arrive à : la réduction de l’économie nécessité par la réduction d’usage des énergies fossiles est une contrainte donc difficile à adopter en démocratie.
      Euh !
      C’est une contrainte dans la mesure où nous n’avons pas choisi l’économie actuelle démocratiquement, loin s’en faut.
      Si on avait dit on fait P, l’économie actuelle, car A on pourrait dire on discute maintenant de F car B puisque A a changé. Donc on refait le travail précédent de déterminer P car A avec B pour un F à inventer.
      N’ayant rien fait de cela, n’étant pas en démocratie, il est facile de dire, on n’accepte pas les contraintes en démocratie. Prémisse fausse. On subit le présent ET le futur car ‘ON’ ne décide de rien.
      Cette réécriture de l’histoire laisse rongeur.

      Comme perle on a :
      – « je considère qu’il y a démocratie dès lors qu’il y a des élections ».
      – …

        +2

      Alerter
      • charles // 02.08.2019 à 15h31

        procédé argumentatif par réduction que j’ai déjà moi même utilisé au sujet de « Marcel Leroux » et pour lequel on m’a savamment répondu
        « Il ne doit pas être difficile de mettre bout à bout des extraits d’interventions de /la victime désignée/ pour “démontrer” l’inanité de ses opinions. »

        sur le fond, je ne suis pas en désaccord avec vous, je m’étonne même que vous ne vous soyez pas contenté de pointer du doigt la vacuité de vouloir rafistoler ce tonneau de danaïde qui nous sert de système sustentif.

        M’enfin, là où je veux venir ici présent c’est qu’à moins de faire violence et d’en assumer pleinement les conséquences on ne reviendra pas sur les termes de l’équation à laquelle ils nous est donné de réfléchir. Dans cette équation il y a des constantes tels que l’humanisme, le pib, la croissance, la consommation, la pollution etc auquel très peu de gens sont prêt à mouiller la chemise pour les effacer du tableau, ou juste, les re définir en variables d’ajustements.

        Du coup, je vous demande, on fait quoi à part crier à l’imposture, l’ineptie, l’inconséquence que cette majorité grégaire ne veut même pas considérer… Le commentaire d' »ourtiga » auquel vous avez brillamment répondu par ailleurs est significatif de ce que ces gens là sont irrécupérable tant qu’ils n’auront pas toucher du doigt le mur qui leur fait coucou depuis longtemps désormais.

        Problème, nous sommes enchaînés les uns aux autres, leurs fracas est notre fracas.

          +0

        Alerter
  • Véronique // 01.08.2019 à 10h35

    Comme toujours avec ce genre d’article, on passe beaucoup de temps autour du climato-scepticisme, et c’est bien dommage, parce que du coup, on passe à côté des questions intéressantes.
    Je ne suis pas scientifique, mais il y a des faits qui sont avérés : le réchauffement climatique, et le fait que l’humain a une influence sur ce réchauffement.
    Au-delà de ces deux faits, les choses sont plus confuses : est-ce que le réchauffement est lié uniquement ou principalement à l’activité humaine ? Je laisse les scientifiques répondre à cette question.
    Je m’en tiens aux deux faits énoncés.
    Et puis quoi qu’il en soit, les particules, les pollutions en tous genres, c’est pas terrible, l’épuisement des ressources non plus.

    Donc pour en revenir à l’article, je trouve aussi qu’il est du genre à ouvrir les portes ouvertes car chacun défend ses intérêts.
    De toutes façons personne ne soutiendra que l’extraction du charbon est bonne pour l’environnement ou pour la santé.

    Mais pourquoi met-on des éoliennes partout alors qu’on a besoin de centrales thermiques pour corriger leur intermittence et que l’éolien c’est pas super efficace ? En Allemagne il y a toujours des centrales à charbon, et on exploite encore cette ressource, en France on a construit des centrales au gaz ces 10 dernières années.
    En Allemagne on s’est clairement engagé dans le démantèlement des centrales nucléaires, en France on en prend la direction, alors que le nucléaire n’émet quasiment pas de GES.
    C’est ce genre de questions qui est essentiel, mais les citoyens n’ont pas leur mot à dire.

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    • fox23 // 01.08.2019 à 11h46

      Déjà vous avez faux sur un des faits « avérés » la responsabilité humaine !
      Comme dit plus haut comment expliquez vous les nombreuses montées de températures que notre pays à connu au fil des siècles alors que nous étions moins nombreux et sans industrie ?

        +4

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      • Véronique // 01.08.2019 à 12h13

        Non je n’ai pas faux.
        Je n’ai pas dit que le réchauffement était causé uniquement par l’activité humaine.
        Je dis juste que l’activité humaine a un effet. C’est peut-être la seule cause du réchauffement, ou bien la cause principale, ou bien c’est un effet mineur, à la limite ça ne m’intéresse pas de savoir, de même que ce débat sur le réchauffement ne m’intéresse pas.

        J’aimerais mieux qu’on parle de la libéralisation du secteur de l’énergie, dans le cadre de l’UE, des méthodes employées par les promoteurs de l’éolien, des constructions de centrales thermiques au gaz, de l’indépendance énergétique de la France, de la démocratie et du capitalisme, etc., bref de toutes les questions occultées par celle du réchauffement climatique.

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        • vert-de-taire // 02.08.2019 à 11h47

          Cela s’appelle parler du mode de prise de décision.
          Nous ne choisissons RIEN.
          Nous sommes sous la dictature capitaliste et tant qu’on n’en sortira pas, nos discussions sur le futur énergétique, climatique ou social sera du bruit.

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          Alerter
          • Véronique // 02.08.2019 à 12h21

            C’est bien pour ça qu’il faut en parler. Parler de notre mode de production, ne pas se limiter à nos modes de vie. Qui décide de produire, comment, avec quoi, dans quel type de structure, avec quel objectif…
            Parler climat ne sert pas à grand-chose, sauf à donner une bonne conscience au système actuel.

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            Alerter
            • vert-de-taire // 02.08.2019 à 14h21

              OUI

              Alors on commence quand à décider des incitations et facilités à faire une politique énergétique cohérente avec nos besoins raisonnés, nos capacités, nos ..
              bref où est-ce que cela se passe ?

              Je n’ai pas vu le parlement aller dans ce sens ?
              Une erreur de ma part ?

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              Alerter
            • Véronique // 02.08.2019 à 16h36

              @vert-de-taire

              Moi non plus.
              Pour l’instant en France, ça se fait hors parlement, ici et ailleurs, et ça se fait dans les urnes.
              Nous n’avons pas d’autre possibilité.
              Et c’est une raison supplémentaire pour en parler.

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              Alerter
  • Loxosceles // 01.08.2019 à 10h41

    Je me demande de plus en plus pourquoi je continue à lire les-crises si ça devient un simple agrégateur de contenus américano-centrés, un relai de certaines propagandes alimentant un catastrophisme déterminé davantage qu’un média promouvant l’esprit critique. Très peu d’articles marquants, récemment… Routine estivale ?

    Et concernant le climat, je ne comprends pas cette agitation, puisque quelle que soit la virulence des commentaires de certains, à la mesure de leur bonne conscience, qu’est-ce, exactement, que cela change pour le climat, au fait ? Il est plus important de comprendre que de s’agiter, et actuellement je vois la plupart sombrer dans une excitation apocalyptique-de-la-fin-des-temps, dans le sillage d’une certaine Greta, ce qui, à mes yeux, est un indicateur du fait que certains ont touché juste une fois de plus, en matière d’ingénierie sociale… Et tous ces gens de promettre la haine, la vengeance et la justice, à ceux qui n’étaient pas « dans leur camp », au jour du jugement dernier… sérieusement ? Ainsi, c’est là que « la science » nous aura portés ?

      +27

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    • Pinouille // 01.08.2019 à 16h05

      Je plussoie votre commentaire (les 2 parties).
      Il est en effet plus important de comprendre que de s’agiter. Mais force est de constater que la compréhension de phénomènes hautement complexes comme le réchauffement climatique dépasse les compétences de l’individu lambda. Il s’agît donc de faire de la vulgarisation. Personnellement, j’ai plutôt l’impression que celle-ci fonctionne bien car tout le monde aujourd’hui est au courant du message. Le fait que certains résistent à la conviction du réchauffement climatique relève amha moins de la qualité du travail des scientifiques ou des vulgarisateurs que de la méfiance (souvent justifiée paraît-il) à l’égard du discours dominant.

      L’excitation apocalyptique est quant à elle plutôt à destination des politiques afin de les forcer à agir. C’est une tentative comme une autre…
      Je reste pour ma part convaincu que les politiques, avec la meilleur volonté climatique possible, auraient toutes les difficultés du monde à résoudre l’équation niveau de vie / égalité / chômage / vieillissement / compétitivité / gilets jaunes / dette / climat. Ils ont déjà toutes les peines à la résoudre sans ce dernier paramètre.

        +4

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  • Fritz // 01.08.2019 à 11h39

    Une chose est sûre : un article sur le ré*chauffement, et les esprits s’échauffent.
    https://www.decitre.fr/livres/la-comedie-du-climat-9782709647007.html#resume

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  • Louis Robert // 01.08.2019 à 12h13

    Paradise (Californie) en flammes.

    Quand la ville brûle, rien de plus désolant que de voir ces attroupements d’illuminés désœuvrés qui étouffent mais qui, bien sûr, n’en croient toujours pas leurs yeux, qui restent plantés là, devant, de plus en plus nombreux, à se demander les uns aux autres et sans discontinuer, si elle brûle vraiment et pourquoi.

    — Oh my God!…

    Aujourd’hui, littéralement rasée, Paradise n’est plus. Manquent encore à l’appel tous ceux et celles dont on n’a même pas retrouvé les restes, ce que l’on s’est empressé de taire…

    Le temps des palabres insensés et non moins interminables est révolu.

      +2

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    • vert-de-taire // 02.08.2019 à 11h52

      Ceci me fait penser à l’arrivée des guerre mondiales. On n’y croyait sans y croire tout espérant y échapper.
      Et ce fut la sidération : la paralysie et l’impréparation dans la confusion.

      Nous sommes des crétins manipulés.

        +2

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  • Serge WASTERLAIN // 01.08.2019 à 12h27

    Il ne faut pas caricaturer la position des climato-réalistes qui, contrairement à ce que vous dites, ne nient pas le réchauffement climatique.
    Ce que contestent en gros les climato-réalistes et soulignent c’est :
    – Que la théorie du réchauffement d’origine anthropique fait l’unanimité de la communauté scientifique. Certains scientifiques dans le monde entier, beaucoup moins nombreux il est vrai, contestent cette origine anthropique, y compris certains scientifiques reconnus pour leur compétence en matière de climat qui ont contribué aux travaux du GIEC, comme par exemple le professeur Lindzen (mais il n’est pas le seul). C’est scientifiques publient aussi des études dans des revues scientifiques à comité de lecture.
    – Qu’il soit d’origine anthropique (en tout cas que le facteur humain en soit la cause principale).
    – Qu’il ait l’ampleur qu’on lui prête car tous les modèles mathématiques du GIEC sont largement au-dessus des températures réellement constatées et ne peuvent expliquer le hiatus actuel (le climat semble être la seule science où l’expérience empirique ne corroborant pas une théorie ne justifie pas la remise en cause de cette théorie).
    – Que l’activité du soleil a une influence marginale sur le climat.
    1/2

      +9

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    • Serge WASTERLAIN // 01.08.2019 à 12h27

      Suite 2/2
      – Que notre connaissance des ressorts du climat est complète et que circuler il n’y a plus rien à chercher en dehors d’un réchauffement d’origine anthropique.
      Les effets négatifs du réchauffement sont exagérés, comme par exemple la montée de 3 mètres des océans d’ici 2100.
      – Les effets positifs sont systématiquement écartés.
      – Qu’avec le marché du carbone et le subventionnement des énergies alternatives de grands intérêts financiers entre désormais en jeu et sont devenus incontrôlables.
      – Que les 1.000 milliards de dollars qui seront dépensés d’ici quelques dizaines d’années ne changeront rien à l’évolution du climat, mais pourraient être bien plus utilement dépensés pour la sauvegarde de l’environnement (gestion des déchets par exemple), lutter contre la pauvreté, la malnutrition, etc…

        +13

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      • charles // 01.08.2019 à 13h50

        j’aurais presque plébiscité ce commentaire..

        > – Les effets positifs sont systématiquement écartés.

        j’aimerais bien que vous explicitiez (c’est une boutade, ne vous sentez pas obligé), parce que
        ici https://www.theguardian.com/environment/2011/may/11/climate-change-good-thing-benefits
        ou là https://www.researchgate.net/post/The_climate_change_has_any_positive_impact_on_any_region_of_the_globe_in_terms_of_food_production
        ou encore là https://www.spectator.co.uk/2013/10/carry-on-warming/

        on nous dit bien que pour les premiers degré de réchauffement
        il y aurait un effet bénéfique **régionale**.
        En cela que par exemple dans certaines régions du monde
        des hautes latitudes l’agriculture serait rendu possible et/ou plus productive.
        On pense alors sibérie => toundra => déglaciation
        => méthane => oups, game over, pas de deuxième chance.

        Et plus généralement, tout ceux là s’accordent à dire que ce réchauffement,
        si il a lieu, n’aura d’impact positifs que pour quelques dizaines d’années à venir,
        hors, on parle bien, enfin je doutes de savoir de quoi parlez en réalité,
        d’un changement structurel pour les siècles à venir.
        oups encore.

        Après vous le déluge ?
        ça ne vous tente pas un petit tour par le sahel pour déjà toucher du doigt le déluge ?

        Vous agitez des chiffons rouge pour créer du scepticisme ce qui vous permet
        de mieux écarter la seule question intéressante, la quantification des risques
        et des options qu’ils nous présentent.

          +1

        Alerter
  • Sébastien // 01.08.2019 à 12h32

    Cet article ne démontre et n’apprend rien. Qu’une entreprise paie des gens pour faire de la propagande, quel scoop! Environ 100% des entreprises doivent le faire…
    Cette boîte n’a financé aucune recherche et ne prétend rien démontrer. Elle préserve ses intérêts comme toute boîte dans un système capitaliste.
    La façon vicieuse que vous utilisez pour tenter de décrédibiliser les climato-sceptiques se voit comme un éléphant dans un couloir. Perdu…

    Je ne m’attends évidemment pas à voir mon commentaire publié, ce qui prouve à chaque suppression, qui a peur du débat et de la vérité.
    A bon entendeur.

      +16

    Alerter
  • Toutatis // 01.08.2019 à 13h47

    D’après Jancovici, « réchauffiste » mais ayant une compétence scientifique incontestable dans son domaine, les bouleversements attendus dans notre civilisation viendront de l’épuisement des ressources en combustibles fossiles. Le charbon périclite en ce moment pour cette raison. Donc de toutes façons on va vers une diminution, voire une disparition, des émissions de gaz à effets de serre.

      +5

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    • Sandrine // 01.08.2019 à 14h05

      Oui, mais il y une étape à son raisonnement qui vient avant ce que vous décrivez et qu’il est fondamental de rappeler : la décroissance.
      Jancovici pense en effet que certaines économies, dont celles de la France, vont se contracter, et ce du fait du renchérissement des sources d’énergies, lié conjointement à la raréfaction des énergies fossiles et au réchauffement climatique.
      Quand une économie se contracte, les premiers à en crever au sens littéral sont les plus pauvres, ceux qui ne peuvent pas encaisser le renchérissement du coût de l’énergie.
      Et c’est, je crois, ce qui nous pend au nez si nous restons en régime capitaliste libéral et/ou si nous restons fascinés par le modèle allemand comme le lapin devant le boa…

        +11

      Alerter
    • Serge WASTERLAIN // 02.08.2019 à 19h13

       »une compétence scientifique incontestable »
      Tout comme ceux qui doutent de caractère anthropique du réchauffement :
      https://mythesmanciesetmathematiques.files.wordpress.com/2019/08/lettre-11-du-2.8.pdf

        +1

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    • septique pointe à l’ambassde US // 04.08.2019 à 00h19

      Exactement, on aura d’énorme problème de survie, au nombre que nous sommes et à niveau de vie comparable, parce que les ressources en charbon-pétrole-uranium péréclitent, dans le sens où elles deviennent ou rares(uranium) ou de plus en plus difficilement accessibles, et le taux de retour énergétique se dégrade trés vite. Quant aux métaux, on en est à certains endroits à exploiter les stériles d’il y a quelques décennies parce qu’ils sont plus riches en minerai que le restant du gisement. Lire « quel futur pour les métaux » pour bien comprendre l’effet ciseaux de raréfaction relative de l’énergie facilement extractible et de difficulté croissante d’extraction de minerai.

        +0

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  • septique // 01.08.2019 à 13h55

    Bon le dernier article de Gail Tverberg sur son excellent blog ourinfiniteworld.com enfonce le clou…une fois de plus…

    https://ourfiniteworld.com/2019/07/31/rethinking-renewable-mandates/

    Quelques titres de l’article pour donner la direction..

    L’histoire montre que dans le passé, le vent et l’eau n’ont jamais fourni un pourcentage très élevé de l’approvisionnement énergétique total.
    Au moment de la révolution industrielle, le charbon fonctionnait beaucoup mieux que le vent ou l’eau pour la plupart des tâches de l’économie.
    Avec les 7,7 milliards d’habitants que compte le monde aujourd’hui, un approvisionnement énergétique adéquat est une nécessité absolue si nous ne voulons pas que la population tombe à un niveau très bas.
    Le vent, l’eau et le soleil d’aujourd’hui ne font pas partie de ce que Wrigley appelle l’économie biologique. Au lieu de cela, ils sont totalement dépendants du système des combustibles fossiles.
    Le vent, l’eau et le soleil n’ont fourni qu’environ 11% de la consommation mondiale totale d’énergie pour l’année 2018. Essayer d’augmenter la production pour atteindre près de 100 % de la consommation totale d’énergie semble une tâche impossible.

    On a déjà écrit sur ce blog qu’elle était la Madame Soleil du climat rien de tel bien sûr et Gail n’est pas une climato-spetique.

      +2

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    • Subotai // 01.08.2019 à 19h17

      «  »Essayer d’augmenter la production pour atteindre près de 100 % de la consommation totale d’énergie semble une tâche impossible. » »
      ************
      Oui, en gardant le même mode de fonctionnement. Et comme personne sur les continents n’a envie de vivre comme sur les atolls.
      Mais je doute pas un instant que la nature va ramener les pendules à l’heure. Une fois la disparition de 4 milliards d’humains réalisée, les choses redeviendront plus simple (quoique) pour ceux qui resteront.
      Ouais, je suis optimiste.
      Le point de vue réaliste est plutôt de l’ordre de 90% de perte. Un classique des effondrements systémiques.
      Et c’est sûr que si les savoirs technologiques existent encore, le problème de la « fin du pétrole » sera de la gnognotte…

        +2

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  • Cyd // 01.08.2019 à 14h50

    Ce genre d’article est tout à fait symptomatique de l’ambiance actuelle, où l’on cherche d’abord si vous faite partie du Bon camp, plutot que de scruter les arguments.
    Si vous êtes du bon camps alors tout ce que vous dites est parole d’évangile
    Si vous êtes du mauvais camp alors tout ce que vous dites est à conspuer sans même lire ou réfléchir

    En science, on se désinteresse de la personne, de ses motivations de ses financements, de sa belle-soeur et de qui est dans son lit.

    En science, on ne regarde que les arguments : quelles sont les données ? comment ont-elle été collectée ? est ce reproductible ?

    Surtout on fait soit même des mesures, on produit du résultat, et on prouve et on démontre. On ne se contente pas de critiquer, critiquer, critiquer parce qu’au final, on finit par critiquer la personne et non sa production

      +2

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    • vert-de-taire // 02.08.2019 à 12h10

      Parfaitement exact
      Mais QUI de nos décideurs et de nous « fait »-prend en compte la Science ?

      Et QUI fait la Science aujourd’hui, c’est QUI et QUOI la Science ?

      Une fois répondu à ces questions, on discute.

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  • calahan // 01.08.2019 à 14h51

    Du lobbying indirect en somme ! (qui souvent reste au niveau de la propagande foireuse).

    je me rends compte que si une seule énergie renouvelable à fort taux de profit apparait, il n’y aura alors aucun souci pour faire le travail de lobby nécessaire à son industrialisation et à sa législation, à cette différence près qu’elle offrirait une alternative au modèle de civilisation actuelle le plus répandu.

    à moins que d’autres combats de coq ne l’empêchent d’émerger ?

      +0

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    • vert-de-taire // 02.08.2019 à 12h18

      Allons allons !

      On sait depuis plus 40 ans qu’il serait utile d’isoler les bâtiments afin de réduire un coté de la balance commerciale (achat énergie).
      Cela représente ~40% (trois fois rien) de l’énergie consommée ..
      Et tout a été fait pour ne pas le faire …. combat de coqs ?

      On ne résout pas un problème de civilisation sans (re)penser la civilisation..

        +1

      Alerter
      • charles // 02.08.2019 à 13h23

        la civilisation est elle réformable après avoir engendré tellement de nombrilisme ?

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        • vert-de-taire // 02.08.2019 à 14h34

          Réformable je ne sais pas
          mais changera n’est pas un choix, cela adviendra qu’on le veuille ou non.

          Il y a peut-être des choses à faire.
          Certains y pensent.

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  • Cyd // 01.08.2019 à 15h05

    De toute façon, je me demande comment on fait d’un point de vue scientifique pour ne pas etre sceptique.

    En effet, une théorie scientifique ne vaut que par sa capacité prédictive (valeur et marge d’erreur), et les modeles climatiques faisant une prédiction à 100 ans ne peuvent pas matériellement avoir été testés.

    Alors, oui, on peut faire des tests d’un modele aupres des données passés, mais ce n’est pas de la prédiction mais du calibrage. N’importe quel numéricien peut vous faire passer une courbe par des points pré-établis.

    Mais ne vous en faites pas, un jour on saura.

    De toute manière, pour moi, le probable réchauffement climatique anthropique est une débat secondaire.
    La principale menace à court terme, c’est l’épuisement des ressources fossiles. (Jancovici le dit aussi)

    C’est mon sens beaucoup probable, prouvé, scientifique, que les changements climatiques,

    Il faut d’urgence trouver autre chose que le pétrole pour des raisons économiques (la vie de nos concitoyens), geopolitiques (notre dependance à des gens que nous n’aimons pas et qui nous font chanter), et probablement écologiques (le réchauffement climatique)

    Et je conseille au « réchauffiste » d’aborder le dialoque avec les « sceptiques » sous cet angle là, plutot que de se lever de table en furie en traitant tout le monde de ploucs réactionnaires (exemples médiatiques reent l’appui)

    Tout le monde y gagnera

      +6

    Alerter
    • Sandrine // 01.08.2019 à 16h26

      Oui, la question de l’épuisement des ressources fossiles est essentielle.
      Il faut cependant lui rajouter celle de l’épuisement des ressources en général (la dissémination irréversible de certains composés chimiques clés, en particulier)
      Et surtout celle des « nuisances » environnementales (risque bactériologique, risque nucléaire, épuisement des sources d’eau potable dans des zones très peuplées, etc).

      Le réchauffement de la planète, qu’il soit ou non d’origine humaine, en soi, n’est pas le problème. C’est notre capacité à nous y adapter qui importe.
      Et dans l’état actuel de notre technologie, sans énergies fossiles abondantes, notre adaptation à notre « nouvel environnement » (plus chaud) risque d’être particulièrement douloureux pour ceux qui, comme les Français, sont très très dépendants de leurs importations, surtout depuis que tout à été délocalisé en Chine (et ailleurs) par leurs élites économiques attentionnées…

        +4

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      • Sandrine // 01.08.2019 à 16h35

        J’ajouterais que le fait que le rechauffement climatique soit ou non d’origine humaine ne devrait pas faire en permanence les gros titres des journaux en France, car au sein des pays développés, la France est plutôt vertueuse en matière d’émission de CO2.
        Laissons les autres, les « mauvais élèves », sensibiliser leurs populations à cette questions et focalisons-nous plutôt sur ce qui devrait être vraiment amélioré chez nous : notre dépendance aux importation et l’urgence qu’il y a à ce que nous recommencions enfin à « produire local » , y compris de l’énergie.

          +6

        Alerter
        • JohnDoe // 01.08.2019 à 18h07

          Ah oui, c’est sur … on a delocalise toute notre production dans les autres pays. Si on ajustait un peu notre quota de CO2 avec toutes les importations, je pense qu’on serait nettement moins vertueux !!

            +4

          Alerter
          • Sandrine // 01.08.2019 à 19h44

            Possible mais en même temps on générerait moins de CO2 via le transport de marchandises (et les voyages en avion d’hommes d’affaires qui se rendent à l’autre bout du monde pour une réunion de 2 heures)
            Reste le problème du transport des matières premières bien sûr; rien n’est simple, c’est certain.
            Mais quand je vois que mon entreprise a investi récemment dans la construction d’un entrepôt géant dans la campagne française (parmi les plus grands d’Europe paraît-il) à travers lesquelles transitent SYSTÉMATIQUEMENT tous nos produits avant d’etre envoyés aux distributeurs meme si ces produits sont produits en Asie (ce qui est quasiment tout le temps le cas) et qu’ils sont destinés à être vendus en Asie… Je me dis qu’on marche sur la tête…

              +5

            Alerter
            • vert-de-taire // 02.08.2019 à 12h25

              NON on ne marche pas sur la tête !
              c’est très rationnel.
              on est simplement dans une autre logique, celle de la rente.
              C’est cette autre logique qui nous dirige qu’il faudrait changer.

              Nos élus la défendent et nous les réélisons …
              Nous n’avons pas la volonté de changer de logique.
              la peur du vide sans doute.

              Pourtant, en poursuivant la révolte des GJ …

                +0

              Alerter
  • Denis // 01.08.2019 à 17h30

    Faut rester zen!
    La température est déjà assez élevée!!!

    Pourquoi s’énerver: y’a ka attendre!
    Et à la fin, on sera tous morts.

    Encore un petit effort, et Tina sera très contente.
    Avec la Réussite en Marche, nous sommes sur le bon chemin,
    l’unique chemin, pas de déviation, pas d’intersection, pas de rond point,
    un sens unique, à donf!!!
    Qui vivra verra. Et le vainqueur est… suspens!

    Une petite planète perdue dans la voie lactée continue sa lancée dans
    le vide intersidéral avec à son bord des êtres vivants qui n’en demandent
    pas tant!

    Bon, je vais boire une tite mousse, tant qui y’en a! 🙂

      +5

    Alerter
  • Humblement1 // 01.08.2019 à 22h05

    Comme chacun le sait, les êtres humains disposent d’une parade infaillible pour refuser de croire au vrai quand ils se sont trompés. Quand le degré de véracité du vrai répond à une quasi certitude à la suite d’études hasardisées (randomisées) en double aveugle (insu) ou à une plausibilité très forte à la suite d’un faisceau de présomptions concordantes, s’il se refuse à l’évidence, l’être humain peut toujours avoir recours à la dissonance cognitive pour ne pas être confronté à ses propres errements. Cette dernière permet à son possesseur de changer d’avis imperceptiblement en s’injectant régulièrement une petite dose d’endorphine (morphine endogène) pour composer progressivement et sans effets secondaires intempestifs avec la douleur de s’être trompé. L’être humain a aussi la possibilité de s’entêter dans l’erreur en permettant ainsi à la nature d’avoir le dernier mot en l’éliminant définitivement. Certains sont persuadés que les activités humaines sont en grande partie responsables du réchauffement climatique, d’autres sont persuadés du contraire. Cette situation est bien connue sous le nom de principe du  » ballon dirigeable « . Deux personnes se trouvent dans un ballon dirigeable et défendent d’arrache-pied deux points de vue radicalement différents en oubliant de maintenir l’air à la bonne température….

    Et si la nature nous avait programmés pour que nous soyons amenés à monter dans ce ballon dirigeable estimant que nous avions magistralement réuni les conditions de notre propre destruction et que nous devenions ainsi dangereux pour elle ?

      +2

    Alerter
  • Humblement2 // 01.08.2019 à 22h06

    Pour ceux qui ont une grande confiance en l’être humain et en sa grande sagesse mais qui ne veulent pas faire prendre de risques inconsidérés aux enfants qu’ils préfèrent ne pas avoir, il est possible de se rapprocher du  » Voluntary Human Extinction Movement  » dont le slogan “May we live long and die out” est déjà tout un programme…

    Voir –  » Notre cerveau nous joue des tours  » Albert Moukheiber Éditions Allary
    –  » Le bug humain  » Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher Sébastien Bohler Editions Robert Laffont.

    Rappel : Certains sociétés dites  » primitives  » ne détruisent pas la planète :

    « The magical child » Joseph Chilton Price Penguin Random House
    « The continuum concept » Jean Liedloff Perseus ou Arkana
     » Le concept du continuum  » Jean Liedloff Edition Ambre

    Le rapport de Dennis Meadows  » The limits to growth  » commandé par le Club de Rome date de 1972…
    Nous ne choisissons pas toujours les idées auxquelles nous croyons. Nous sommes bien souvent agis malgré nous. Les faits étant têtus, les conséquences sont en général douloureuses. On ne croit souvent à l’accident qu’après l’accident.

    « Dieu se rit de ceux qui déplorent des effets dont ils continuent de chérir les causes »J.B.Bossuet

    “No problem can be solved from the same level of consciousness that created it” – Albert Einstein.
    « Aucun problème ne peut être résolu à partir du même niveau de conscience qui l’a créé ».

    “If you do not change direction, you may end up where you are heading.” – Lao Tzu

      +5

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  • bouddha Vert // 01.08.2019 à 23h11

    Pathétique, accablant, atterrant!
    Moi qui pensais, naïvement, que le discours scientifique suffisait pour que l’on s’y intéresse, constate avec une grande tristesse que, finalement la moitié des intervenants du blog préfèrent se référer à leurs convictions et surtout à leur confort plutôt qu’à la lecture et à la réflexion!
    [modéré]
    Nous vivons dans un monde capitaliste qui assure la puissance de quelques uns par la consommation de l’immensité de tous les autres mais certains pensent, avec quelle logique(?), que ce petit nombre veut appauvrir le plus grand nombre sans saisir que cela organisera leur faillite (CQFD, mais j’espère (?) un contre-exemple)!

    Suite à la bulle suivante

      +3

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    • Bouddha Vert // 01.08.2019 à 23h12

      Suite de la bulle:

      Qui aurait la puissance ou la volonté d’appauvrir tout le monde?
      Total? Pour ne plus vendre son pétrole!! et s’appauvrir?

      Les vendeurs d’éoliennes? Mais qui sont-ils et d’où vient leur puissance financière ou politique?

      La vacuité de ceux qui refusent l’idée que l’humanité puisse, par l’exploitation qu’il opère sur le monde, l’épuiser et le polluer, je l’avoue, me sidère!
      D’autant plus que cette réalité nous est révélée par la réflexion de notre communauté scientifique, payée et soudoyée par qui?

      Pour moins souffrir, je me replonge dans le « de natura rerum ».

        +4

      Alerter
      • vert-de-taire // 02.08.2019 à 12h39

        Bravo
        Felix qui potuit rerum cognoscere causas
        Virgile (pensant Lucrèce)

        Mais personne « refuse[nt] l’idée que l’humanité puisse, par l’exploitation qu’il opère sur le monde, l’épuiser et le polluer » mais simplement l’ignore par souci de maintenir son poste, ses profits.

          +0

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  • hagen // 02.08.2019 à 03h41

    Les commentaires des négationnistes sont à pleurer. Je vais faire simple, toutes ces assertions sont vérifiées et vérifiables:

    -Les activités humaines rejettent du CO2
    -Le CO2 est un gaz à effet de serre.
    -Le CO2 dans l’atmosphère, est passé de l’ère pré-industrielle à aujourd’hui de 280 PPM à 450 PPM.
    -L’effet de serre réchauffe la planète.

    Où est le complot des immondes médias « mainstreams » pour vous soutirer de l’argent sous forme de taxes, je vous le demande un peu?

      +5

    Alerter
    • Bili // 02.08.2019 à 11h09

      De dramatiser cette augmentation de C02 et de température et d en faire le nouvelle armagedon…. Alors qu en réalité pour nous et notre terre (qui en à vue d autre) ce n est rien du tout.
      Par contre les inégalités la famine et les guerres qui s abattent sur les humains toute suite maintenant est une réalité horrible mais qui paradoxalement n émeut pas autant…

        +3

      Alerter
      • Monique // 02.08.2019 à 12h47

        En 2013 déjà sur le blog d’ATTAC:
        Géo-ingénierie : un projet ou une réalité ?
        MODIFICATIONS CLIMATIQUES PAR DES MOYENS TECHNOLOGIQUES, L’AUTRE LUTTE CONTRE L’EFFET DE SERRE
        mercredi 19 juin 2013, par Daniel Hofnung.
        https://blogs.attac.org/paix-et-mutations/article/geo-ingenierie-un-projet-ou-une
        Et en 2015:
        Analyses d’air en région parisienne, chiffres étonnants concernant l’aluminium
        https://blogs.attac.org/paix-et-mutations/article/analyses-d-air-en-region
        Et quantité d’autres articles/documentaires sur la géo-ingénierie (avec références à des sources sérieuses) se trouvent sur le web quand on enlève les oeillères calibrées CO : les motifs d’inquiétude sur le climat et surtout l’environnement ne manquent pas… Après TAFTA, CETA … à quoi devons-nous nous attendre encore … guerres économiques, climatiques, électromagnétiques … fuite en avant des Etats en voie d’autodestruction !
        Mais on s’en fiche, on compte les pets des vaches…
        Je ne me relis pas, ça sort comme ça, j’ai la nausée !

          +1

        Alerter
  • ourtiga // 02.08.2019 à 09h45

    Mais quand cesserons nous de faire un problème de tout. Acceptons l’évolution, le changement et ne surestimons pas l’activité humaine dans le dérèglement climatique. L’activité solaire en est très certainement responsable et les changements climatiques ont été nombreux avec ou sans l’homme. Tout est cyclique et nous ne sommes que de passage sur une planète en perpétuelle mutation. Faisons preuve d’objectivité et d’ouverture d’esprit et ne faisons plus d’amalgame entre dégradation environnemental et réchauffement climatique.

      +6

    Alerter
    • vert-de-taire // 02.08.2019 à 13h28

      Mais ce serait nier notre capacité d’analyse-synthèse, notre besoin de comprendre et de bien faire !
      Accepter c’est subir, c’est la sagesse du résigné qui passera sa vie comme esclave à servir les salauds qui abusent de tout.
      Si tout n’était pas problème à résoudre-comprendre, on serait chasseur-cueilleur à philosopher sur la prochaine migration du mammouth et la prolifération des abeilles.
      Oui les changements climatiques ont été nombreux avec ou sans l’homme et alors ?
      Mais ce rapprochement est sans valeur de raisonnement. Les changements cycliques sont lents, rien à voir avec la brutalité actuelle (autant qu’on en sache quelque-chose).
      Nous cumulons plusieurs mutations :
      – effondrement espèces
      – changements climatiques
      – épuisement des ressources QUI FONT les 100 dernières années de civilisation
      – pollutions massives de tout : du proche espace, atmosphère, continents, océans.
      – population humaine et élevage en explosion démographique

      Ce n’est ni cyclique ni une perpétuelle mutation : On peut penser qu’il se pourrait que ce soit une grosse catastrophe qu’il faut penser donc comme telle et que de tout ceci, en chercher les causes et par là les solutions.

      Accepter, il faut bien prendre en compte le réel perçu ; se résigner à subir non, c’est retourner dans les arbres et l’humain que je suis, aime tant à penser qu’à faire.

      Et c’est bien parce-que je ne suis que de passage que je ne me résigne pas à me laisser pourrir la vie par des salauds qui continuent à produire cette catastrophe mondiale.

        +2

      Alerter
      • ourtiga // 02.08.2019 à 17h24

        Mais tout sur cette terre n’est pas de la responsabilité humaine et bien sûr que tout est cyclique et que des désordres climatiques peuvent se manifester de manière soudaines et violentes. L’évolution n’est pas linéaire et est faite de chaos. Tout est vouer à disparaître qu’on le veuille ou non. Que proposez vous ? Arrêter le mouvement des planètes, la dérive des continents et l’expansion de l’univers. Seule la pollution et les effets qu’elle produit sur le vivant sont imputables à l’homme mais on sait que rien ne sera fait car personne ne veut renoncer partiellement à son statut social et son confort matériel. Seul un effondrement économique et civilisationnel est envisageable mais à quel prix à moins que l’on nous sorte du chapeau une énergie propre et illimitée, une énergie libre mais cela ne règlera pas tous nos problèmes, loin de là. Pour ma part, l’analyse est faite depuis bien longtemps, depuis les années 80 et j’ai compris que notre monde ne se réformera pas sans douleurs, sans horreurs car même si nous possédons le traitement adapté à notre pathologie, le malade n’en veut pas.

          +1

        Alerter
  • charles // 03.08.2019 à 15h30

    connexe. Le Blue Ocean Event se rapproche de plus en plus.
    Et il semble que cela s’annonce mal.

    Indépendamment des chiffres alarmistes,
    vous pouvez suivre cette série de vidéo
    pour mieux percevoir les dynamiques.

    de l’ensoleillement arctique
    https://www.youtube.com/watch?v=34A-bsXDYII

    de la réflectivité arctique
    https://www.youtube.com/watch?v=MF3azTI9dlQ

    Les conséquences clefs
    https://www.youtube.com/watch?v=xhquFHITt8Y
    https://www.youtube.com/watch?v=A6jhrIRp6Hs

    Paul Beckwith – https://paulbeckwith.net/about/

      +0

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