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4.octobre.20194.10.2019 // Les Crises

Peur contre peur. Par Chris Hedges

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Source : Truthdig, Chris Hedges, 12-08-2019

M. Fish / Truthdig

Les anciennes règles de la politique ne s’appliquent plus. Le seul langage que comprennent Donald Trump et sa coterie d’escrocs, de milliardaires, de généraux, d’inadaptés et de chrétiens fascistes – et un parti démocrate qui nous a vendus – est la peur. Hurler au sujet des mensonges et du racisme de Trump n’a pas d’importance. Hurler au sujet de son népotisme et sa corruption n’a pas d’importance. Hurler au sujet de son administration criminelle n’a pas d’importance. Hurler au sujet de son incompétence et son idiotie ne compte pas. Hurler au sujet de la soumission abjecte des élites dirigeantes au pouvoir des entreprises ne compte pas. Trump et ses opposants du Parti démocrate sont immunisés contre la persuasion morale. Plus nous nous engageons dans ce théâtre kabuki vide de sens avec ses débordements bizarres et prévisibles, habituellement proférés par Trump, et ses réponses outragées et prévisibles, habituellement proférées par les démocrates, plus nous sommes certains de la paralysie du gouvernement et de la tyrannie des entreprises. Les radotages et les invectives qui passent pour du discours politique sont une roue de hamster géante qui ne va nulle part. Ils masquent les causes profondes de notre déclin politique et économique et divisent la population en camps belligérants qui communiquent de plus en plus par la violence, ce qui explique pourquoi les États-Unis ont subi cette année plus de 30 massacres d’au moins trois morts chacun.

Nous ne nous sauverons qu’en dressant le pouvoir contre le pouvoir. Et puisque nos deux principaux partis politiques obéissent servilement au pouvoir des entreprises et montrent peu de différences essentielles sur presque tous les problèmes majeurs, de l’impérialisme au capitalisme sans entraves, nous devons partir de zéro. Les personnalités politiques, y compris celles de gauche comme Alexandria Ocasio-Cortez, Bernie Sanders, Ilhan Omar et Elizabeth Warren, sont des distractions. Ils n’ont aucun pouvoir au sein du parti démocrate, comme nous le rappelle souvent Nancy Pelosi. Ils servent à réduire la politique à des querelles personnelles, menue monnaie de la vaste émission de télé-réalité perpétrée à des fins lucratives par les médias privés. Les va-et-vient quotidiens de ces personnalités détournent notre attention de la consolidation rapide de la richesse et du pouvoir par les élites dirigeantes, de la dégradation de l’écosystème en une friche toxique et de l’éradication des libertés et droits fondamentaux. Le système politique américain n’est pas récupérable. Il sera renversé lors d’un soulèvement de masse – dont nous avons vu récemment une version à Porto Rico – ou bien de vastes étendues du globe deviendront inhabitables et les riches se nourriront comme des goules de la misère humaine croissante. Ce sont les deux options difficiles. Et il nous reste très peu de temps.

Les démocrates, s’ils avaient un parti politique fonctionnel et s’ils n’étaient ni possédés ni gérés par des entreprises, pourraient facilement déboulonner Trump et démolir le Parti républicain, glissement de terrain électoral après glissement de terrain électoral. Sondage après sondage, comme le souligne Charles Derber dans son livre « Welcome to the Revolution » [« Bienvenue dans la Révolution », NdT], nous savons ce que la majorité des Américains veulent. Une éloquente proportion de 82 % d’entre eux pensent que les riches ont trop de pouvoir et d’influence à Washington, et 70 % estiment que les grandes entreprises ont trop de pouvoir. Près de 80 % sont en faveur de lois plus strictes et de l’application de la réglementation dans le secteur financier. Près de la moitié des Américains pensent que les inégalités économiques sont « très grandes », et 34 % pensent qu’elles sont « modérément grandes ». Près de 60 % des électeurs inscrits et 51 % des républicains inscrits sont favorables à une augmentation de 14 820 $ à 18 000 $ du montant maximal que les travailleurs peuvent gagner tout en bénéficiant du crédit d’impôt sur le revenu. Un pourcentage stupéfiant de 96 % des Américains, dont 96 % des Républicains, croient que l’argent en politique est responsable du dysfonctionnement du système américain. Près de 80 % des gens pensent que les Américains les plus fortunés devraient payer plus d’impôts. Près de 60 % sont favorables à l’augmentation du salaire minimum fédéral à 12 $ de l’heure. 61 % des sondés, dont 42% des républicains, approuvent les syndicats. 60 % des Américains pensent « qu’il incombe au gouvernement fédéral de s’assurer que tous les Américains aient accès aux soins de santé », et 60 % des électeurs inscrits sont en faveur de « l’extension de Medicare pour fournir une assurance santé à chaque Américain ». Près de 60 % sont en faveur d’une éducation gratuite dès la petite enfance, et 76 % sont « très préoccupés » par le dérèglement climatique. 84 % des personnes interrogées sont en faveur d’une vérification des antécédents de tous les acheteurs d’armes à feu. 58 % des Américains estiment que l’avortement devrait être légal dans la plupart des cas.

Un véritable populisme et le socialisme du New Deal constituent le seul espoir de contrecarrer la montée des mouvements néofascistes. Toutefois, cela ne sera jamais permis par la hiérarchie du Parti démocrate, dirigée par des personnalités telles que Pelosi, Joe Biden et Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat, qui savent pertinemment qu’ils perdraient instantanément leur pouvoir sans l’appui de centaines de millions de dollars venus des entreprises. Eux et leurs commanditaires bloqueront toute réforme, même si cela signifie quatre années supplémentaires de Trump et l’extinction de la démocratie. La seule chose qu’ils leur reste à nous vendre, c’est la peur, la peur de Trump et des Russes. Alors que Trump vend la peur des immigrés, des musulmans, des gens de couleur et de ceux qu’il qualifie de socialistes. C’est un régime toxique.

Les plus grands traîtres en Amérique ne sont pas Trump et ses sbires néofascistes qui crient « Enfermez-la » [à propos de Hillary Clinton, NdT] ou « Renvoyez-la chez elle » [à propos de l’élue démocrate Ilhan Omar, d’origine somalienne, NdT], mais une élite décadente qui se considère comme libérale, en faillite morale et autodéterminée, dévorée par la cupidité. Ils ont orchestré l’inégalité sociale qui permet à Jeff Bezos, Bill Gates et Warren Buffett de contrôler plus de richesses que les 50 % les plus pauvres de la population américaine. Ils prêtent un intérêt de pure forme à la crise climatique, mais n’ont rien fait pour mettre un terme à la sixième grande extinction de masse. L’industrie des combustibles fossiles, sous le régime démocrate et républicain, continue de rejeter des émissions de carbone dans l’atmosphère. Les calottes polaires disparaissent. Le niveau de la mer monte. La déforestation s’étend. Le colmatage des océans par des îlots flottants de plastique qui empoisonnent notre chaîne alimentaire est incontrôlé. Personne parmi les élites dirigeantes n’a l’intention de restreindre une armée surdimensionnée et incontrôlable qui absorbe la moitié de toutes les dépenses discrétionnaires alors que la moitié du pays vit dans la pauvreté ou presque, que le déficit fédéral devrait dépasser les 1 000 milliards de dollars d’ici la fin du présent exercice et que les infrastructures du pays se désintègrent.

Toute résistance significative se positionne en dehors des structures politiques formelles. La manifestation de 10 jours qui s’est déroulée en avril à Londres à l’initiative de « Extinction Rebellion », qui a vu 1 130 personnes être arrêtées alors que la foule bloquait à plusieurs reprises la majeure partie de la ville pour manifester contre l’incapacité des élites au pouvoir à faire face à la catastrophe climatique – voilà ce dont nous devons nous inspirer. « Extinction Rebellion » a appelé les travailleurs du monde entier à une grève en octobre, une grève au cours de laquelle des milliers d’arrestations peuvent déjà être envisagées.

Nous avons dépassé les 350 parties par million de CO2 dans l’atmosphère, ce qui était, selon les climatologues, le niveau seuil auquel nous aurions encore pu empêcher l’effondrement de la société. Le mois de juillet dernier a été le plus chaud de l’histoire. Nous en sommes actuellement à 415 ppm de CO2, avec suffisamment de chaleur dans le système pour nous assurer d’avoir 450 ppm de CO2 d’ici une décennie. Une élévation de température de 2 degrés Celsius au-dessus de la température mesurée avant l’ère industrielle garantit des perturbations climatiques catastrophiques.

« Nous assistons à l’effondrement des systèmes agricoles mondiaux », m’a dit Roger Hallam, cofondateur de « Extinction Rebellion », lorsque nous avons pris la parole à Londres. « Bien avant l’élévation du niveau de la mer, nous allons connaître un effondrement de l’économie mondiale parce que nous ne serons pas en mesure de nous nourrir. C’est ce qui emmerde tout le monde. C’est pour ça que les gens paniquent. À l’ONU, dans les universités, parmi les élites, ils se penchent sur la question. Ils s’arrachent les cheveux. Nous avons un espace médiatique réprimé, de sorte que ce n’est pas évident pour tout le monde. Je pense que c’est le rôle de « Extinction Rebellion » que de briser cette répression. Une fois que l’on aura crevé le mur, les gens diront : Oui, ça se présente vraiment mal. »

« Nous devons isoler tout le parc de logements », a-t-il dit. « Nous devons renouveler l’économie pour qu’elle soit complètement électrifiée. Nous avons besoin de toute l’énergie provenant de sources renouvelables. Nous avons besoin d’une transformation sociale pour que les riches soient imposés et paient leur juste part. Nous devons organiser les communautés autour de la qualité de vie afin que les gens puissent apprendre à s’adapter à ces changements, à ces changements traumatisants. C’est une question de physique. Ce n’est pas une question d’opinions politiques. Ces changements s’approchent. Il est beaucoup trop tard pour qu’il n’y ait pas d’augmentation massive de la température. Ce dont il s’agit maintenant est de savoir si nous allons disparaître ou non. Je sais que ça ressemble à de la science-fiction, mais c’est vrai. Nous devons examiner les graphiques. C’est comme aller chez le médecin. Vous avez un cancer. Vous n’aimez pas ça, bien sur, mais ça ne va pas vous empêcher de mourir. Le seul choix c’est : voulez vous accepter la situation telle qu’elle est ? Ou ne voulez-vous pas ? Si vous ne voulez pas, vous allez mourir. Si vous l’acceptez, vous avez une chance. Mais vous allez devoir faire quelque chose. »

« Nous le disons à tout le monde dans la société, pas seulement aux progressistes », a-t-il dit. « Réveillez-vous ! Au bout du compte, nous avons tous des enfants. Nous connaissons tous des jeunes. Si nous avons de l’empathie ou un sentiment de responsabilité envers la jeune génération, alors tout le monde monte sur le pont. La façon la plus civilisée de gérer la situation est de se réunir en tant que pays, en tant que monde, en assemblées de citoyens et de permettre aux gens ordinaires du monde de décider quoi faire. Après tout, il s’agit de leur vie. »

En sortant du système, y compris dans nos habitudes de vote, nous commencerons à effrayer les élites dirigeantes. Le changement vient de la pression. Mais si nous n’acceptons pas de devenir des hors-caste, cette pression ne se produira jamais. Ce n’est pas l’aile progressiste du Parti démocrate, par exemple, dirigée par la représentante Ocasio-Cortez, qui a proposé pour la première fois le New Deal Vert. Il a été formulé il y a 12 ans par le Parti des Verts, qui préconisait des programmes massifs d’emploi et de travaux publics pour assurer la transition de notre infrastructure énergétique vers les énergies renouvelables. L’accord a été promu par Howie Hawkins lorsqu’il s’est présenté au poste de gouverneur à New York en 2014 et par Jill Stein lors de sa campagne présidentielle de 2016.

La proposition pour un New Deal Vert présente une différence fondamentale par rapport à ce que vantent les Démocrates progressistes. Elle ne prétend pas que le changement structurel et la transition vers les énergies renouvelables se feront grâce à des alliances avec le pouvoir des entreprises. Au lieu de cela, elle insiste pour que nous apportions un changement transformationnel dans notre économie en écrasant le pouvoir des entreprises et en instaurant un système socialiste.

« Les Démocrates n’ont pas de vraies solutions », m’a dit M. Hawkins, qui cherche à se faire élire à la présidence du Parti des Verts, à New York. « Trump est un bouc émissaire raciste. C’est une sangsue resquilleuse qui ne paie pas ses propres employés, ses contrats, ses impôts. Il ment au peuple. Il doit partir. Mais si vous le remplacez par un Démocrate, ils ne promulgueront pas un Medicare for All [Assurance santé pour tous, NdT]. Ils ne vont pas faire un New Deal Vert. Ils soutiennent Trump, qui veut maintenant une guerre pour le pétrole au Venezuela, alors que la planète brûle à force de brûler du pétrole. C’est de la démence »

« La fonction historique du troisième parti dans ce pays est de soulever des problèmes que les grands partis ne veulent pas aborder », a-t-il poursuivi. « Comme le Parti de la Liberté et la question de l’esclavage. Ils étaient les abolitionnistes quand les Whigs et les Démocrates ne voulaient pas aborder la question. Nous pouvons remonter 150 ans d’histoire et montrer que c’est comme cela que ça se passe. »

« Nous n’atteindrons pas 100 % d’énergie propre si Exxon réinvestit ses bénéfices dans l’extraction et la vente de pétrole », a-t-il déclaré. « Les frères Koch et tous leurs intérêts dans l’industrie pétrolière devraient appartenir à l’état. Nous prenons les bénéfices, car nous utiliserons des combustibles fossiles pendant la transition, et nous les réinvestirons dans les énergies renouvelables. C’est la solution socialiste. Vous pouvez avoir certains programmes socialistes, tels que la Sécurité sociale ou l’Assurance-Maladie pour tous, que Bernie Sanders défend, mais tant que l’oligarchie capitaliste dispose d’un pouvoir basé sur la concentration économique, ce qui se traduit en pouvoir politique, elle peut les faire reculer. »

« Quand je parle d’un New Deal Vert, je parle d’une charte des droits économiques comme celle que Roosevelt avait appelée de ses vœux à la fin de son discours sur l’état de l’Union de 1944 », dit M. Hawkins. « Un travail. Un salaire. Des soins de santé. Un logement. Une éducation. Les droits civiques l’ont reprise avec la Marche pour l’emploi et la liberté à Washington [1963], avec le budget pour la liberté et la campagne pour les pauvres [1968]. Mais nous ne l’avons toujours pas. L’autre partie est obtenir une énergie 100 % propre d’ici 2030. Nous devons réorganiser tous les secteurs [de l’économie] – l’agriculture, l’industrie, l’armée, les transports – pour assurer la durabilité. Ou nous ne parviendrons jamais à 100 % d’énergie propre. »

Éteignez les images électroniques. Ignorez les médias burlesques. Les émissions politiques sans fin, qui transforment les campagnes présidentielles en marathons insensés pendant deux ans, sont du divertissement. Ne faites confiance à personne au pouvoir. Nous nous sauverons en organisant des mouvements de masse pour renverser le pouvoir des entreprises. Je ne suis pas certain que nous réussirons. Mais je suis certain que si nous échouons, nous sommes condamnés.

Source : Truthdig, Chris Hedges, 12-08-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

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Je me marre // 04.10.2019 à 11h26

« combien sommes-nous dans les rues le samedi ? »

Le soutien est encore massif, mais les gens ont peur des violences policières et on peut parler de terreur, et ils n’ont plus d’argent pour les déplacements. Ce n’est pas comme à Kiev, à Hong Kong ou à Moscou: il n’y a pas de financement de l’étranger. Il y a aussi les médias aux ordres, qui nous parlent des manifestations de Moscou et de Hog Kong, mais plus de celles des GJ.

32 réactions et commentaires

  • gracques // 04.10.2019 à 07h39

    Il est possible’que Chris Hedges ne représente qu une minorité aux USA , mais elle rejoint d’autres minorités en Europe et surtout en Amérique latine ….. cet article nous montre que ces minorités (j’allais dire ‘nous’ tant j’adhere à ce qui est ecrit) peuvent être des partenaires dans l’évolution de nos pays.
    Ceux qui sont considérés comme extrémistes ici , ont leurs semblables ailleurs….. ils ne sont donc pas isolés.

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  • Louis Robert // 04.10.2019 à 07h40

    « Nous ne nous sauverons qu’en dressant le pouvoir contre le pouvoir. Et puisque nos deux principaux partis politiques obéissent servilement au pouvoir des entreprises et montrent peu de différences essentielles sur presque tous les problèmes majeurs, de l’impérialisme au capitalisme sans entraves, nous devons partir de zéro… Nous nous sauverons en organisant des mouvements de masse pour renverser le pouvoir des entreprises. Je ne suis pas certain que nous réussirons. Mais je suis certain que si nous échouons, nous sommes condamnés. »

    Ce n’est surtout pas en France que nous serions à ce point coincés, acculés à pareilles extrémités, hein? Exceptionnalisme français oblige.

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  • Genuflex // 04.10.2019 à 08h01

    Je suis surpris que n’apparaisse jamais, ou peu, les contours d’une possible guerre qui réduise significativement la population humaine sur terre dans les décennies qui viennent. Parce que quand on parle de réduire les émissions de GES à l’échelle mondiale de manière accélérée, on se doute que la solution la plus simple, et qui ne nécessite pas d’innovation technique ou conceptuelle a la forme d’un ou plusieurs champignon (c’est de saison) atomiques sur les pays les plus émetteurs.
    Je sais que ce n’es pas drôle, pas progressiste, tout ça tout ça, mais ça nous pend au nez, non ?

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    • amipb78 // 04.10.2019 à 10h16

      Je ne crois pas, tant les populations pauvres consomment, et donc polluent, peu.

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    • calahan // 04.10.2019 à 13h04

      Aucune banque ne voudrait financer un hiver nucléaire car il n y aura plus rien à gagner après, les débiteurs le seraient pour « une éternité ».

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    • Kiwixar // 04.10.2019 à 17h13

      L’hiver nucléaire est la solution la plus simple et rapide au problème du réchauffement climatique. J’aimerais bien savoir quels sont les milliardaires qui ont payé pour (1) des modélisations d’une guerre nucléaire US/Russie (2) des modélisations de l’hiver nucléaire qui s’en suivrait pendant x années (3) des bunkers souterrains permettant de vivre confortablement pendant x années (4) des actions de lobbying pour convaincre les décideurs US qu’une guerre nucléaire contre la Russie est gagnable.

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      • jp // 04.10.2019 à 22h18

        on ne peut pas vivre sous terre, c’est flippant ! Même avec tout le confort, je ne supporterais pas de ne jamais voir le ciel ou un arbre, ce serait la grosse dépression direct.
        Les aveugles ont un mauvais sommeil justement parce qu’ils ne voient pas la lumière naturelle.

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    • moshedayan // 04.10.2019 à 18h09

      RV Merci de rétablir ce tableau : et si on mettait aussi le compteur à 1989, combien les pays du Bloc « maudit » pour les Occidentaux émettaient avec la Russie – oups URSS de GES…??? par rapport aux Occidentaux…
      Ce serait intéressant de le savoir (pour ces pays tant moqués parce que peu de gens avaient de voitures individuelles, d’électro-ménagers dernier cri et de « fameux magnétoscopes » qu’ils achetaient à l’Ouest…
      A l’époque, l’Ouest se foutait complètement du réchauffement climatique et dansait joyeusement sur l’effondrement du Mur .. et puis bombardait la Yougoslavie…

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      • RV // 06.10.2019 à 08h49

        L’URSS n’a pas été un exemple de prise en compte de la question de la préservation de notre écosystème, loin s’en faut.

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  • Daniel // 04.10.2019 à 08h25

    Il y a actuellement un biais culturel occidental qui se fait de plus en plus jour :
    il y a un pessimisme culturel prégnant et imprégné de vert où l’homme ne fait pas partie de son environnement.
    L’auteur cite F.D.Roosevelt, sans voir que le New Deal vert qu’il propose est tirée par la finance verte (pour sauver le système financier qui se trouve en situation de Krach pire qu’en 2008).
    Le problème n’est pas la population, mais le sous développement.
    un vrai New Deal(F.D.Roosevelt) ou 30 Glorieuses ou Nouvelles Routes de la Soie, se base sur l’idée que tous les flux d’émission monétaire / crédit public va uniquement à l’économie physique (infrastructures (énergie, transport, santé, éducation, recherche, environnement) AVEC UNE FINALITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE.
    Ainsi, il peut y avoir une vision sur le long terme qui se transforme au jour le jour en direction et qui peut être planifiée.
    ce qu’il faut pour la Terre, c’est une vraie décolonisation des esprits et un destin partagé pour l’humanité.

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    • Genuflex // 04.10.2019 à 09h30

      « Le problème n’est pas la population, mais le sous développement » d’une partie de l’humanité, j’imagine que vous vouliez dire. Et le sur-développement de l’autre, non ? Sinon, je ne vois comment la « réorientation des flux » pourrait conduire à une réduction des flux.
      Votre propos me fait penser à notre traitement habituel de la question de la transition énergétique. On évoque toujours le développement des énergies renouvelables, des énergies vertes, mais la question n’est pas la : il s’agit de réduire les énergies brunes, sinon, cela ne va pas être une transition, mais une addition.

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      • Daniel // 04.10.2019 à 10h34

        je ne parle pas de sur développement, mais de développement libre et souverain pour chacun des Nations du Monde. (d’où ma première phrase sur l’aspect culturel).
        le discours du président Ghanéen face à Macron est exemplaire de cette idée :
        https://blogs.mediapart.fr/edition/memoires-du-colonialisme/article/051217/la-reponse-magistrale-du-president-ghaneen-emmanuel-macron

        Chaque Nation choisit sa voie suivant les besoins actuel et futur de son peuple.

        a propos de l’énergie, il faut investir vers des sources d’énergies durables, continues et à haute densité sans risque militaire ou technologique (Nucléaire au Thorium, Fusion etc …), malheureusement, chaque fois que l’on met KW d’énergies « verte intermittente » (éolien ou solaire), il faut mettre KW d’énergie à côté, c’est là un des défaut des énérgies « verte intermittente » .

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        • Genuflex // 04.10.2019 à 10h57

          Je comprends le propos d’émancipation du président Ghanéen et j’y adhère.
          Ce que je dis c’est qu’une partie du monde a besoin de développement et de croissance, et qu’une autre a besoin de décroissance et de frugalité.

          Pour reprendre le propos de Roddier sur l’énergie et l’entropie : si jamais l’humanité met la main sur une source d’énergie infinie comme vous en appelez de vos vœux, la biosphère de notre planète disparaitra. L’énergie est la la mesure de la modification de notre milieu. Plus on en consomme, plus on l’altère, et plus on externalise de l’entropie. Et puis le nucléaire, ainsi que le photovoltaïque et l’éolien sont fabriqués et entretenus avec du fossile. C’est ce qu’on appelle le cannibalisme énergétique.

          Je ne dis pas que c’est facile à réaliser au quotidien, et je mesure (par mon expérience quotidienne d’une vie en milieu rural) au combien le pétrole est pour nous comme la « potion magique » pour Astérix, mais comment se fait-il que l’on ait tant de mal à envisager une réduction du recours à l’énergie ?

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          • XCO // 08.10.2019 à 16h33

            Biberonnés au solutionisme de la civilisation industrielle, la plupart ne sont plus capables d’entrevoir autre chose que plus de solutionisme dans une civilisation industrielle 2.0 rebootée. La peur de perdre ce que l’on a « légitimement » gagné annihile le courage de quitter le Titanic en train de couler. Paradoxalement nous augmentons le risque de tout perdre sans rien pouvoir sauvegarder.

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  • vert-de-taire // 04.10.2019 à 08h56

    De toute évidence nous vivons pour une bonne part de l’humanité avec du pétrole-gaz partout.
    La baisse inexorable de cette énergie quasi gratuite n’est pas prise en compte.
    C’est cela le délire de nos sociétés de ‘riches’.
    Aux États-Unis le pouvoir des pétroliers depuis le début du 20ème siècle n’a pas faibli.
    Les plus grandes entreprises sont pétrogazières et ses dépendances : automobiles avions agriculture.
    Se passer de pétrole est im-pensable. D’où colonisations et guerres initiées par les élites.
    Avec sa raréfaction planétaire la déstabilisation de nos sociétés est inévitable – car d’où viendra la richesse des milliardaires sans pétrole ?
    Donc l’après-pétrole n’est pas un choix mais une réalité immédiate.
    Donc ne pas s’y préparer est criminel.
    Le capitalisme sur-développé grâce à l’énergie gratuite n’a rien à proposer – c’est trop tôt car le pétrole coule encore pas cher – malgré croissance perdue. Les gouvernements croupions ne font ni ne feront rien pour les mêmes raisons sinon de grands moulinets.
    Les populations lobotomisées semblent se réveiller – se trompent de lutte en pensant Climat-effet et non pas pouvoir-cause mais passons.

    C’est donc sans pétrole et sans capitalisme qu’il faut réapprendre à vivre, d’urgence !
    Avant que le capitalisme nous extermine avec ses solutions guerrières …

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  • psyyyyx // 04.10.2019 à 10h08

    Le problème c’est que sans pognon on arrive a rien en politique. Les gens votent pour les machines à gagner.

    Suffit de voir entre errance et problème de financement les scores des PC.

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    • RKG Cris // 04.10.2019 à 10h52

      Le PC c’est d’abord le refus de comprendre l’implosion du système soviétique, aggravée par la « boboïsation » compensatoire initiée par R. Hue ouvrant sur un réformisme qui est source de sa décadence.

        +3

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  • monsipoli // 04.10.2019 à 10h30

    « Nous ne nous sauverons qu’en dressant le pouvoir contre le pouvoir. Et puisque nos deux principaux partis politiques obéissent servilement au pouvoir des entreprises et montrent peu de différences essentielles sur presque tous les problèmes majeurs, de l’impérialisme au capitalisme sans entraves, nous devons partir de zéro. »

    A propos de « partir de zéro », un tout petit nombre a déjà compris ça, les Gilets, et depuis le 17 novembre dernier. Un an après, combien sommes-nous dans les rues le samedi ?… avant de pouvoir « dresser le pouvoir contre lui-même », au rythme de l’augmentation – on pardonnera mon optimisme parfaitement déraisonnable – des effectifs et de la non-convergence des luttes (au passage, merci les syndicats), le pouvoir actuel aura le temps de nous écraser cent fois.

      +10

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  • rolland // 04.10.2019 à 10h33

    Disons que l’engrenage dans lequel nous nous trouvons, avec les médias grand public empêchant toute prise de conscience générale, nous amène à nous auto-contenir dans cette idéologie/utopie du « progrès » niant la réelle possibilité de tenter la solution du bon sens; celle du déconsumérisme et du « retour » à une forme de simplicité de vie plus harmonieuse avec le vivant, loin des « énergies vertes » et autres croyances d’un réchauffement du uniquement à l’activité humaine.
    Il semble que nous passons complètement et de plus en plus à côté de ce pourquoi nous sommes amenés à fouler cette terre dont ce que nous en avons est que nous n’en savons rien, ce qui nous pousse « aveuglement » vers des formes d’extrêmes…comportemental, organisationnel jusqu’à leurs conséquences.

    Nous n’aurons pas les réponses que nous attendons à nos questions existentielles et c’est ce qui je pense nous perdra.

    Le bon sens est et restera de voire les choses telles qu’elles sont, malheureusement elles ne pourront « jamais » être prouvées, démontrées puisque étant de nature dématérialisée elles resterons subjectives à toutes formes de croyances et de pensées personnelles quant à notre vision à chacun de l’existence de chacun et du tout.

    De là, nos anciens, l’éducation nationales, les médias de masses, les politiques et toutes autres formes de source de vécus et/ou d’informations sont rendus semble-t-il autant victime que coupable de cet engrenage qui de plus en plus laisse de moins en moins à notre civilisation de chance de s’en sortir, non pas à bon compte mais de simplement s’en sortir..

      +1

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  • Patrick // 04.10.2019 à 11h25

    Là on nous annonce la glissade inéluctable des USA vers le socialisme.
    Bonne nouvelle , ça mettra définitivement fin à l’empire par effondrement intérieur.

    Ils ont déjà réinventé la MMT , ça complètera les élucubrations de la FED qui pourra faire chauffer encore plus a planche à billet.
    Les états et grandes villes démocrates qui sont déjà au bord de la faillite plongeront définitivement dans le trou.
    Moi, ça me plait bien cette idée.

      +5

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  • Je me marre // 04.10.2019 à 11h26

    « combien sommes-nous dans les rues le samedi ? »

    Le soutien est encore massif, mais les gens ont peur des violences policières et on peut parler de terreur, et ils n’ont plus d’argent pour les déplacements. Ce n’est pas comme à Kiev, à Hong Kong ou à Moscou: il n’y a pas de financement de l’étranger. Il y a aussi les médias aux ordres, qui nous parlent des manifestations de Moscou et de Hog Kong, mais plus de celles des GJ.

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    • rolland // 04.10.2019 à 12h01

      « Ce n’est pas comme à Kiev, à Hong Kong ou à Moscou: il n’y a pas de financement de l’étranger » : c’est une affirmation un peu rapide, non ?
      En 1968, les français n’avaient pas été informés sur les financements qui se trouvaient derrière l’expression de ce ras-le-bol généralisé. Il n’est pas plus étonnant que ça ne soit pas le cas aujourd’hui comme ça l’a été hier et peut-être que l’Histoire ne sera pas la même demain que ce qu’elle est aujourd’hui.

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    • monsipoli // 04.10.2019 à 15h05

      Les gens ont peur des violences policières, je l’ai constaté dans les manifs et écrit ici moi aussi. Et oui les médias font dans la digression, nous sommes d’accord. Enfin, quant au soutien, au vu des saloperies en tous domaines de ce gouvernement on se demande pourquoi le soutien n’est pas général, au moins parmi les classes impactées qui trinquent le plus durement.

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      • Touriste // 05.10.2019 à 11h59

        Bonjour,
        « digression » ? Vous êtes trop gentil… Le terme de « désinformation manifeste » serait plus pertinent.
        Et puis, apparemment, ça commence à chauffer vraiment à Hong-Kong (ça casse, ça flambe, ça tire). Le ton étrangement neutre voire réservé des medias me fait sourire (jaune ?).
        J’imagine la pensée d’un rédac’chef :
        « Ha merde, si j’ai l’air de condamner la casse des manifestants je passerais pour un anti-démocrate. Et si je critique les tirs des flics made in HK, indirectement je ferais passer Monarc 1er pour un salaud… Ha merde… »

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  • rolland // 04.10.2019 à 12h05

    Disons que l’engrenage dans lequel nous nous trouvons, avec les médias grand public empêchant toute prise de conscience générale, nous amène à nous auto-contenir dans cette idéologie/utopie du “progrès” niant la réelle possibilité de tenter la solution du bon sens; celle du déconsumérisme et du “retour” à une forme de simplicité de vie plus harmonieuse avec le vivant, loin des énergies dites « vertes” et autres croyances d’un réchauffement du uniquement à l’activité humaine.
    Il semble que nous passons complètement et de plus en plus à côté de ce pourquoi nous sommes amenés à fouler cette terre dont ce que nous en savons est que nous n’en savons rien, ce qui nous pousse “aveuglement” vers des formes d’extrêmes, comportemental, organisationnel et jusqu’à leurs conséquences.

    Nous n’aurons pas les réponses que nous attendons à nos questions existentielles et c’est ce qui je pense nous perdra.

    Le bon sens est et restera de voire les choses telles qu’elles sont, malheureusement elles ne pourront “jamais” être prouvées, démontrées puisque étant de nature dématérialisée elles resterons subjectives à toutes formes de croyances et de pensées personnelles quant à notre vision à chacun de l’existence de chacun et du tout.

    De là, nos anciens, l’éducation nationales, les médias de masses, les politiques et toutes autres formes de source de vécus et/ou d’informations sont rendus semble-t-il autant victime que coupable de cet engrenage qui de plus en plus laisse de moins en moins à notre civilisation de chance de s’en sortir, non pas à bon compte mais de simplement s’en sortir..

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  • andrea // 04.10.2019 à 14h10

    Il se trompe!: si « on » panique à l’idée de ne plus pouvoir se nourrir, ce n’est pas à cause du CO2, mais bien à cause des pesticides, pollution mortifère depuis des décennies; la terre est morte, nous ne bouffons que de la chimie, cette magie n’était pas éternelle, elle a bien engraissé Monsanto, Bayer and co!
    Le tout électrique, entendez en tout cas chez nous, le tout nucléaire, c’est une peur aussi, vu l’état de l’état EDF dans l’État!
    Mais la frugalité, lever le nez de nos écrans, entraide et retour aux fondamentaux, il n’y a que les Gilets Jaunes qui en ont pris conscience, qui le vivent en le mettant en pratique.
    [modéré]

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  • cedivan // 04.10.2019 à 15h07

    j’ai du mal à croire que « le peuple » se prenne en main pour mettre dehors, Républicains et Démocrates aux USA, LREM et LR en France etc etc…. Une transition pacifique me parait malheureusement impossible. Je crois que l’ajustement se fera dans la douleur. Euphémisme….

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  • Dbon // 04.10.2019 à 19h09

    Les gilets jaunes pratiquent la frugalité par nécessité , ils sont pauvres !!
    Si ils avaient du fric ils feraient comme tout le monde.
    La frugalité est une notion des bobos , avant on appelait ça la misère!
    Mais frugalité c’est plus sexy et plus vendeur.
    Crevez de faim pour le bien de la planète.
    C’est bien trouvé.

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    • Genuflex // 04.10.2019 à 23h03

      Oui, bien entendu, cette critique est prévisible et attendue. On ne va réciter Einstein encore une fois sur les problèmes et les esprits qui les résolvent… Mais, on peut tout de même souligner que les peuples qui ont su vivre en harmonie avec leur milieu écologique ne connaissait ni la richesse, ni la pauvreté. Un changement axiologique est possible, non ? En fait, il est en court. Hier, partir à l’autre bout de la planète plonger pour un weekend était cool, aujourd’hui, c’est le fliegskam. Les riches au moyen âge achetaient des indulgences pour se préparer une après-vie confortable. Vous échangeriez votre assurance-vie contre une indulgence ? Nos « valeurs », ne s’appuient sur rien de tangible. C’est une construction collective. On peut travailler dessus. C’est notre voie de sortie dans la dignité du dérèglement climatique.

        +2

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  • Jean-Pierre Kayemba // 04.10.2019 à 20h20

    Du temps que j’étais jeune lycéen il y a de cela plusieurs dizaines d’années, lors du cours d’histoire sur le civilisation étasunienne, notre professeur avait dit: » La vie politique étasunienne est dominée par deux partis:le Parti démocrate,et le Parti républuicain; tousles deux sont démocrates et républicains ». Pendant dix bonnes minutes notre classe fut secouée par le rire homérique des élèves qui intuitivement avaient décelé la mascarade de l’opposition entre les deux partis.

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  • RGT // 05.10.2019 à 10h35

    C’est marrant, Chris Hedges se met désormais à reprendre (sans les avoir connus) les propos que je tiens depuis le début des années 80.

    – Toutes les « élites » et TOUS les « élus » de TOUS les « partis » se foutent royalement de la population et se « taillent la bourre » pour venir ponctionner les « gueux » en se comportant comme les dernières crapules.

    – Tous ces « grands hommes » sont TOUS interchangeables et le fait de changer de parti au pouvoir ne change STRICTEMENT RIEN car les intérêts de TOUS ceux qui sont « éligibles » convergent vers ceux qui détiennent les cordons de la bourse corruptive. Et si l’un d’entre eux refusait de se soumettre (ce qui est totalement improbable) il se ferait rappeler à l’ordre par ses collègues ou s’il persiste serait victime d’un « accident de la vie ».

    – Ils ont voté des lois qui les protègent de toute sanction et ces mêmes lois leur donnent le pouvoir de se soustraire aux promesses qu’ils ont faites (aux couillons qui les ont élus) tout en restant totalement intouchables.

    – La seule option qui reste au peuple consiste simplement à faire comme eux : Que le peuple décide, sans le consentement des « élites », de les CONTRAINDRE (comme ils le font avec les « gueux ») à respecter le peuple en empalant les plus nuisibles sur la place publique afin que les autres réfléchissent à la « fragilité de la vie ».

    – Sachant que leurs propres existences seraient menacées ils se plieraient aux demandes émanant de la population et convaincraient leurs « mécènes » de cesser de les couvrir de cadeaux somptueux.

    – Le peuple pourrait AUSSI s’occuper de la même manière desdits « mécènes », ce qui serait résoudre le problème à sa source.

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