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26.décembre.201626.12.2016 // Les Crises

Alep en carte : du rouge, rien que du rouge (par la cartographe du Monde)

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Source : France culture, Thomas Cluzel, 16.12.2016

Lorsqu’on est cartographe, les couleurs sont essentielles. Le rouge est essentiel. Dans nos sociétés occidentales, il exprime l’alerte, le danger, le sang, la mort. Le vert peut représenter tour à tour l’agriculture, l’écologie, l’islam ou encore l’espoir. Dans les cartes, la couleur est essentiel.

La première carte d'Alep réalisée par Delphine Papin pour Le Monde• Crédits : Avec l'aimable autorisation de Delphine Papin pour Le Monde

La première carte d’Alep réalisée par Delphine Papin pour Le Monde• Crédits : Avec l’aimable autorisation de Delphine Papin pour Le Monde

Dans le cadre de la journée France : inventaire avant élections, la chronique est tenue par Delphine Papin, responsable du service Infographie-cartographie au journal Le Monde.

Depuis quatre ans et demi, j’ai crayonné la ville d’Alep une dizaine de fois. Du vert lorsque les rebelles prenaient un quartier, du rouge lorsque les troupes gouvernementales d’Assad pillonaient une zone.

OK : donc les troupes gouvernementales d’Assad, couleur du sang ; les islamistes le vert de l’islam… et de l’espoir (sic.)

Ma première carte d’Alep au journal le Monde remonte à l’été 2012. La capitale économique du pays était jusque-là restée en marge de la révolution qui avait débuté un peu plus d’an plus tôt, dans le sud du pays, en mars 2011.

Cette première carte d’Alep est importante car elle montre à une échelle locale qu’il ne s’agit pas d’un conflit confessionnel opposant suniites d’une part, alaouites, chrétiens et kurdes de l’autre mais d’une révolution socio-économique. A Alep, en 2012, il était impossible de tracer la délimitation entre quartiers sunnites et alaouites ou chrétiens, tant la population était mélangée dans cette agglomération commerçante, proche de la Turquie et où la réussite se mesurait à la possession d’une échoppe dans le souk multiséculaire du vieux centre.

Pas de coupure ethno-confessionnelle donc, mais une coupure socio-économique nette : à l’ouest les quartiers aisés, à l’est les quartier populaires. En 2012, outre l’université, les lieux d’affrontements entre l’armée et les opposants au régime se situent dans les quartiers les plus pauvres, là où se concentrent les populations restées en marge du développement depuis des années et qui réclament plus de justice sociale.

Au mois de juillet de cette année-là, la guérilla rébelle originaire des villages autour, entre dans Alep-est. Elle est bien accueuillie dans cette partie de la ville. Ses combatants sont souvent des cousins poussés en ville pas la sècheresse et l’exode rurale.

Source ?

Le régime est pris par suprise et incapable de juguler l’insurrection, la transforme en guerre. A mesure que les rebelles avancent vers le vieux centre, les combats s’intensifient.

Le pouvoir pilonne immeuble par immeuble rebelles et civils avec pour un objectif : faire fuire les habitants. Mes cartes se couvrent alors de multiples teintes de rouge. Du rouge pour les premiers exactions, du rouge pour les premiers bombardements, du rouge et encore du rouge pour les bombes barils, cette arme rudimentaire utilisée massivement par le pouvoir et dont les civiles ont été les première victimes.

Source des stats ?

En face, le vert des rebelles, le vert de l’espoir s’assombrit et j’y ajoute du noir lorsque les combattants de factions djihadistes, comme le Front Al-Nosra, prennent place aux côtés de l’Armée syrienne libre.

Pour comprendre, la férocité des combats à Alep, il faut changer d’échelle, dé-zoomer la carte. Il faut voir Alep dans son contexte régional, à proximité de la Turquie où se trouvent les bases rebelles et celles du Front Al-Nosra. La crainte du pouvoir est alors de voir se former, entre la frontière et l’est de la ville, une bande de terre continue permettant le ravitaillement des troupes rebelles. Ainsi, Alep symbole d’ouverture par sa mixité est devenu un verrou, un verrou stratégique qu’il fallait faire tomber à n’importe quel prix.

Oui, c’est bizarre que le gouvernement veuille reprendre la deuxième ville du pays, aux mains de djihadistes en bonne partie…

Ce matin ou dans quelques heures, la carte d’Alep sera totalement rouge, la guerre aura avalé toutes les couleurs pour reprendre le mots d’une autre chronique et n’en aura laissé qu’une seule : le rouge drapeau de la Syrie d’Assad, mélangé à celui de la Russie de Poutine, acteur majeur de la chute d’Alep.

En quatre ans et demi, Je n’aurai finalement jamais mis de bleu sur Alep, ni celui des casques de l’ONU, ni celui du fond étoilé du drapeau américain, pas plus que le bleu Azur de celui de l’Union européenne.

???????

Du rouge, rien que du rouge.

Et pour Mossoul, quelles couleurs ?

Intervenants

  • Delphine Papin : docteur de l’Institut français de géopolitique, Université Paris 8 et cartographe au journal Le Monde.

Source : France culture, Thomas Cluzel, 16.12.2016

(N.B. : les coquilles sont d’origine)

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Commentaire recommandé

Catalina // 26.12.2016 à 07h09

« En quatre ans et demi, Je n’aurai finalement jamais mis de bleu sur Alep, ni celui des casques de l’ONU, ni celui du fond étoilé du drapeau américain, pas plus que le bleu Azur de celui de l’Union européenne. »
Incroyable mais le perroquet avoue l’objectif de ses maîtres : l’invasion de la Syrie et la prise de pouvoir par des étrangers.

Olivier, vous êtes sûr que ce n’est pas un robot qui a écrit le texte ?
;O)

53 réactions et commentaires

  • Fritz // 26.12.2016 à 03h51

    Rafraîchissante et naïve, cette rêverie entre vert et bleu… Alep a été privée du bleu UE-OTAN, quel drame ! Et puis, ces Rouges, quels barbares… Ils ont une bombe-baril entre les dents !

    J’attends le commentaire du « révolutionnaire » Julien Salingue.

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  • Fritz // 26.12.2016 à 04h35

    Mais j’y pense, il y avait un drapeau dont la couleur unique était celle de l’espoir :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_la_Libye#Jamahiriya_arabe_libyenne_populaire_et_socialiste.2C_1977-2011
    Depuis, on a mis du noir et du rouge (du rouge, horreur !) dans le drapeau libyen.

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  • Nerouiev // 26.12.2016 à 05h58

    N’empêche qu »aux élections américaines c’est aussi le rouge qui a gagné.

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    • Fritz // 26.12.2016 à 11h20

      Exact : sur les cartes électorales des États-Unis, le Parti républicain est figuré par du rouge, et le Parti démocrate par du bleu. Je propose donc de compléter ainsi le regret exprimé par Mme Papin :

      « Je n’aurai finalement jamais mis de bleu sur Alep, ni celui des casques de l’ONU, ni celui du fond étoilé du drapeau américain et d’Hillary Clinton, pas plus que le bleu marial de l’Union européenne »

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  • Ovuef2r // 26.12.2016 à 06h52

    Il n’y a pas que le journal de référence, mon site de référence à moi, pour la Syrie, utilise les mêmes couleurs, mais pas le même commentaire.
    https://southfront.org/wp-content/uploads/2016/12/15dec-aleppo-city.jpg?x80379
    Et son rouge est un peu plus rose, mais c’est comme le reste : tout est subjectif. Restent les faits, objectifs, souvent cachés quand ils ne conviennent pas à l’auteur… Southfront n’hésite cependant pas à pointer les lacunes du gouvernement syrien ou de l’armée russe, encore moins de celle des turcs dont la récente défaite à Al Bab n’a pas fait fortune chez nous…
    https://southfront.org/turkish-forces-advance-again-on-al-bab-more-photos-of-military-equipment-abadoned-by-turkish-army-militants/

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  • cZaerr // 26.12.2016 à 07h05

    Euh…
    La grand majorité des « mapmakers » pro-régime comme Peto Lucem, Hamza, IslamicWorldNews ou encore syriancivilwarmap mettent aussi le régime en rouge, couleur du parti Baas d’inspiration socialiste. Les rebelles sont en vert (couleur du drapeau de l’ASL) Daesh en noir et les kurdes en jaune (couleur des drapeaux de l’YPG et des forces démocratiques syriennes).

    Delphine Papin a surtout repris le code couleur en vigueur.

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    • Jack // 26.12.2016 à 16h43

      Merci pour ce rappel bien utile. Avec des interprétations aussi sérieuses que celles de l’article, je pourrais me demander si mes amis kurdes ne seraient pas un peu maoïstes des fois, voire carrément pro-chinois…

      Pour l’exode rural lié aux années de sécheresse en Syrie, il me semble qu’il a été suffisamment documenté…

        +4

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  • Catalina // 26.12.2016 à 07h09

    « En quatre ans et demi, Je n’aurai finalement jamais mis de bleu sur Alep, ni celui des casques de l’ONU, ni celui du fond étoilé du drapeau américain, pas plus que le bleu Azur de celui de l’Union européenne. »
    Incroyable mais le perroquet avoue l’objectif de ses maîtres : l’invasion de la Syrie et la prise de pouvoir par des étrangers.

    Olivier, vous êtes sûr que ce n’est pas un robot qui a écrit le texte ?
    ;O)

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  • DUGUESCLIN // 26.12.2016 à 07h22

    L’utilisation des couleurs comme moyen de propagande?
    Qu’allons nous faire du drapeau français qui comporte les mêmes couleurs que le drapeau russe?
    Quand à la couleur des mercenaires djihadistes, couleur de la mort, mêlés à des supposés rebelles, comment les représenter sur la carte? Avec des pointillés noirs et verts?
    Quel couleur doit-on donné au parti bass (bath) parti socialiste et laïc de Bachar Al assad, qui était aussi celui de Sadam Hussein?
    Quelle couleur doit-on donner à l’armée nationale et républicaine syrienne composée de toutes les confessions?
    Les mercenaires djihadistes venus de tous les coins du monde sont considérés par une énorme majorité de syriens comme des envahisseurs étrangers cruels et barbares. Opposants ou non, ils sont unis pour les combattre face à l’urgence.
    Décidément les grands écarts du Monde, (en principe de gauche), deviennent périlleux. Il y a des risques de déchirures musculaires dans cet exercice.
    Mes sources? Voir ci-dessous.

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  • DUGUESCLIN // 26.12.2016 à 07h26

    J’ai des amis syriens médecins hospitaliers ou installés en privé, musulmans et chrétiens. Ils se fréquentent entre eux, ils m’invitent régulièrement avec chaleur et amitié, et, ensemble nous partageons les mêmes analyses sur la situation syrienne. Je préfère les écouter, eux, que lire le Monde.

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  • Toff de Aix // 26.12.2016 à 07h29

    Depuis lenine staline&co le rouge a toujours bien marché.

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  • Catalina // 26.12.2016 à 07h29

    https://gaideclin.blogspot.fr/2016/12/alep-liberee.html#comment-form

    « Alep n’est pas tombée mais a été libérée, comme le déclare Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep.
    Un reportage exceptionnel dans lequel les habitants d’Alep s’adressent directement à la France..  »

    à prendre avec recul mais on ne peut pas se priver de ce de reportage.

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  • Pierre // 26.12.2016 à 07h37

    Encore une vision européo-centrée culturellement. J’ai vécu longuement dans deux pays, l’Inde et le Brésil : dans le premier, les couleurs n’y ont pas la même signification que chez nous, et dans le second, dans certaines de ses composantes culturelles non plus. En Inde, le noir (kala) est la couleur de Kali, déesse du temps, source et raison de toute chose ; c’est aussi la couleur de la nuit, kal, moment du repos. Au Brésil le noir est détesté par les élites réactionnaires pour une question économique évidente, le souvenir de l’esclave libéré ; et le rouge… l’Indien avant le communisme. Pour les cartes, il y a d’autres médias que Le Monde qui en font. Critique des médias mainstream, mais il n’y a apparemment qu’eux qui semblent être lus… En tous cas, il n’y a que des références à eux. Pour ce qui est du Monde, il m’a permis de découvrir des médias alternatifs dans les référencements de ses articles : Le ravi, Lundimatin, Le Bondy blog, et d’autres. Le meilleur comme le pire… je ne dirais pas ça du Figaro.

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  • Pierre // 26.12.2016 à 07h48

    Il y aurait une solution pour le Moyen-Orient, une entente et une convivialité entre tous ses peuples et confessions, c’est le Confédéralisme démocratique d’Abdullah Öcalan et de l’anarchiste juif américain, feu Murray Bookchin. Il reste à améliorer, mais c’est la vision la plus intelligente actuellement pour amener la paix dans cet endroit du monde hors des nationalismmes stupides et assassins. http://www.freedom-for-ocalan.com/francais/Abdullah-Ocalan-Confederalisme-democratique.pdf

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    • Lysbeth Levy // 26.12.2016 à 17h56

      Excusez moi mais c’est bien le voeu des Usa, France, Uk que de partitionner la Syrie et l’Irak en multiples états basés sur l’ethnie, la religion, la langue et la France soutient le PKK et donc les Kurdes de ce « genre » là : http://www.institutkurde.org/publications/bulletins/pdf/181.pdf Tenter d’unifier les Kurdes d’Iran, Irak, Syrie et Turquie malgré les nombreuses dissenssions entre eux revient à défendre le projet du « grand moyen orient élargi » voulu par le plan Bush et PNAC ! Le projet Rojava et les autres mettant « les femmes » en valeurs sont hélas de la poudre aux yeux, car les Kurdes sont aussi accusés que les autres d’avoir fait des massacres ou ethnics cleasing à leur profit sous les ordres euro-américains. Cette image d’un Kurdistan laique, faisant la part belle aux femmes est la façade idéologique mais derrière c’est l’éclatement du moyen orient ouvrant la voie a une guerre sans fin telle que prévu par Washington. BHL soutient ceci

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    • daniel // 26.12.2016 à 18h54

      100% d’accord avec vous. C’est la réalisation la plus intelligente pour amener la paix dans ce coin du monde. Et elle peut servir d’exemple à bien des pays qui exclut de toutes activités politico-sociales les 51% de leur population. Le plus important c’est l’implémentation pratique du mot d’ordre:  » une révolution est ratée quand les femmes ne sont pas libres et égales ». Sans trop de bruit et avec un environnement fortement hostile, les kurdes du Rojava progressent. Il reste certainement des points d’interrogation mais leur volonté ne fait pas de doute. Liberté, égalité, tolérance des ethnies et des religions entre elles, sans oublier l’efficacité dans le combat contre daesh, tout cela devraient nous en faire des alliés.

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      • daniel // 26.12.2016 à 23h47

        Mon commentaire de 18h54 s’adressait à Pierre pour l’appuyer.
        @ Lysbeth Levy : je constate avec tristesse qu’une certaine propagande anti-kurde prend forme. Il suffit de leur imputer ce qu’ils n’ont pas fait. Ceux du Rojava ne veulent pas le démembrement de la Syrie. Ils veulent leur autonomie vis à vis du centralisme de Damas. Les tribus arabes de l’est de la Syrie sont leur allié à la condition express que l’intégrité de l’Etat syrien soit préservée. On peut compter sur leur vigilance.
        Tout compte fait, il y a une grande similitude entre les Républiques du Donbass et le Rojava: des David contre Goliath, et qui remettent en cause l’ordre établi oppresseur avec pour moyens la liberté et la démocratie.
        Les Kurdes d’Irak n’ont que très peu à voir avec ceux du Rojava. En particulier, ils sont les alliés de la Turquie. Et ils hésitent à devenir indépendant.
        Le PKK n’est pas une organisation terroriste. Un tribunal belge leur a reconnu le droit à l’auto-défense, bien heureuse Justice belge. Un tribunal allemand a fait quelque chose de semblable, par abandon des charges envers le prévenu.
        Reste la Turquie: elle est simplement le bourreau des Kurdes du Kurdistan turque et du Rojava.
        Certaines de ses actions sont sous le coup d’ enquêtes par l’ONU pour crime de guerre. 4000 morts civils en 18 mois, c’est dur à cacher sous le tapis quand on s’en vante à usage interne et que c’est filmé et documenté.

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        • Lysbeth Levy // 27.12.2016 à 08h51

          Excusez moi mais pourquoi cette histoire du Rojava « libre et démocratique » surtout envers les femmes vous font elle croire en ce projet artificiel ? En quoi les kurdes devraient ils avoir un « état » dans « l’Etat syrien » qui acceptent depuis si longtemps toutes les communautés a vivre avec les autres sans problème ? Ils ont déjà une autonomie, pourquoi appuyer un état kurde alors que l’on sait que derrière ce sont les occidentaux qui poussent au séparatisme ? Non le Rojava n’est pas égal au Dombass qui lui s’est crée « malgré » le peuple russophone. Encourager le séparatisme est dans ce pays encourage les conflits. De quel droit la Belgique se mèle des affaires syriennes/turques et encourage le PKK qui est quand même plus ou moins un groupe terroriste puisque c’est à Washington que tout se décide en la matière. Déjà que la Belgique est responsable avec d’autres pays de l’actuel génocide du Congo, que ce pays reste à sa place et s’occupe de ces affaires il me semble non ? L’ingérence encore et le « mythe du Rojava » est défendu par cette pseudo-gauche et ANTIFA qui masque mal les intentions colonialistes de ces créateurs occidentaux. Quand donc arrêtera t’on de décider à la place des syriens ou turcs, africains ce qui est bon pour eux ??http://www.lorientlejour.com/article/979310/syrie-retrait-de-haytham-manna-de-la-presidence-de-lalliance-kurdo-arabe.html

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          • Lysbeth Levy // 27.12.2016 à 09h06

            N’oublions pas les intérêts pétroliers à ce projet kurde sous le doux nom de Rojava démocratique et respectueux des femmes (oui ça marque les esprits occidentaux dans cet Orient « machiste » ?) la France est partie prenante dans ce projet : http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/08/25/31002-20160825ARTFIG00274-un-kurdistan-independant-peut-il-vraiment-emerger-du-chaos-syrien.php Je crains que ça ne soit pas en leur intérêt aux Kurdes que d’avoir un pays mais plutôt de profiter à d’autres gourmands en matière de ce jus là.. ».La présence de puits de pétrole en Djezireh est un atout pour le Rojava. Avant la guerre civile, les puits de Malkyeh et Shedadeh assuraient environs le tiers de la production syrienne (380,000 barils/jour)./../Le pétrole est raffiné dans des ateliers artisanaux, puisque les deux seules raffineries de Syrie sont à Banias et Homs. Le pétrole est devenu l’une des principales sources de revenus de l’administration du Rojava. » »

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            • daniel // 27.12.2016 à 09h49

              On va s’arrêter là. Vous manquez d’informations. Une seule entre 1000: savez-vous comment, par quelle circonstance le Rojava a-t-il été créé.
              Une seconde: que signifie la dénomination de République Arabe Syrienne, dans un pays centralisateur, où les Arabes n’en sont qu’une partie et majoritaire?
              Un point de vue: face aux crimes épouvantables de daesh, j’ai soutenu Bachar El Assad et les Kurdes. Maintenant que le danger de Daesh semble maîtrisé, le temps est venu de poser des questions à Bachar. On meurt et torture vraiment trop dans ses prisons. Et viendra le tour des Kurdes, je crois en leur bonne foi. Mais va falloir savoir si des pratiques non démocratiques justifiées par une guerre d’extermination menée contre eux sont abandonnées. Mais c’est pas demain la veille: après daesh, il y a les Turcs.

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            • Lysbeth Levy // 27.12.2016 à 15h39

              Pour le Rojava ça date a peine du début des agissements des activistes syriens du CANVAS (OTPOR) et des tirs des snipers sur les deux camps en même temps afin de créer le chaos. Je n’ai rien contre les kurdes mais il s’avère qu’ils sont instrumentalisés, manipulés depuis avant le début du chaos et l’idée d’une « commune autogérée » égalitaire est juste une façade pour accréditer l’idée que ça vient bien des Kurdes eux mêmes et pourtant, sur ce site « pro-projet euro-américain » anti-Assad en SYRIE l’auteur ne cache pas qui est derrière les groupes kurdes YPG ou PKK : http://www.leconflitsyrienpourlesnuls.org/document/i-de-la-revolution-a-la-guerre-civile/
              « La place donnée aux Kurdes par les Américains n’est pas sans poser problème. On a vu ainsi, dans la région d’Alep des unités des YPG, armés par le Pentagone, combattre des groupes armés rebelles entraînés et armés par la CIA. Par ailleurs, la Turquie observe avec beaucoup d’inquiétude la montée en puissance des YPG, qui, pour Ankara, ne sont que le prolongement du PKK. Enfin, des factions kurdes proches du PKK sont accusées par les rebelles de faire le jeu du régime » » on ne peux accuser ce site de faire dans « l’assadisme » alors que penser de ce qu’il dit a propos des Kurdes ?.

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            • Pierre // 27.12.2016 à 16h49

              Je vois qu’il y en a qui nagent dans le conformisme et le manichéisme. Le confédéralisme démocratique, c’est un projet révolutionnaire qui essaye de faire table rase des conneries du passé, dont le nationalisme, tout en conservant ce qu’il y a de positif.

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            • Lysbeth Levy // 27.12.2016 à 18h18

              Ah oui révolutionnaire et confédérale » deux mots lancés contre les « états nations souverains » comme le disent les « pseudo-antifas » qui soutiennent l’UE/OTAN en parlant aussi de « fédéralisme » même « con »..Et accusent les partisans de l’état nation issu de la révolution française de « nationaliste » dans le sens « fasciste identitaire » ! Après vous prétendez dénoncer le manichéisme ? «  »Le confédéralisme démocratique est contre les nationalismes et pour le regroupement des entités culturelles dans une grande confédération, moyen-orientale et, à terme, mondiale » (bon, faudra du temps face à la prégnance des égoïsmes nationalistes). » Souligner « une grande confédération moyen-orientale » tout est dit
              Bah oui le projet de mondialisation de la balkanisation, destructions des Etats nations tel que prévu en Europe, pays arabes et au service de l’oligarchie Euro-américaine merci on a déjà donné ! Tant de génocides ont lieu que je vous conseille de garder pour vous votre précieux « confédéralisme »

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          • Pierre // 27.12.2016 à 16h54

            En dehors des nations pas d’avenir ? Les Kurdes du Rojava appliquent le confédéralisme démocratique qui envisage une confédération des cultures du Moyen-Orient et non les divisions nationales issues des Accords Sykes-Picot, colonialistes et impérialistes. La Syrie est issue de ce projet et le nationalisme arabe voulait réunir tous les pays où se parle l’arabe. Vous défendez ces accords ? Un peu de cohérence…

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            • Lysbeth Levy // 27.12.2016 à 18h53

              Vous vous rendez compte de ce que vous dites au moins ? Une première fois les accords Sykes-Picot ont conduit a un découpage dans le sang de l’Empire Ottoman par les occidentaux, le nationalisme arabe ANTICOLONIALISTE réveillé avec Nasser et bien d’autres ayant permit de libérer leurs pays du colonialisme occidentale triomphant. Nasser et les autres ont libérés leurs pays des chaines qui les liaient éternellement a leurs Maitres d’Europe. Et là encore vous proposez a nouveau un « grand bain de sang (effectif à ce jour et ce depuis l’Irak ! ) pour « changer à nouveau » cette région riches en hydrocarbures en petites fédérations ni plus ni moins que la « balkanisation » d’états souverains en vu d’êtres exploités par les grands « groupes multinationaux » gaziers, pétroliers, minier. Tout ça sous les mots fabuleux de « con-fédéralisation démocratique » alors que tout le monde sait que c’est le projet ANGLO-EUROPEEN depuis le début ! Alors continuez a nous balader avec ça ,bien que certains de vos « amis » en critiquent la méthode : https://www.autistici.org/tridnivalka/pkk-confederalisme-democratique-et-absurdites/ Ou le PKK et autres YPG défendus par la France, BHL (pershmergas) sont d’autant de groupes terroristes reconnus que vous le vouliez ou non ! ..

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            • Pierre // 28.12.2016 à 09h03

              Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la France et à ce titre ne peut être défendu par elle. Les Accords Sykes-Picot ? Eh bien vous les défendez puisque vous voulez des états arabes indépendants. Le « nationalisme arabe » n’a rien fait avec Nasser, puisque la République Arabe Unie (vous êtes peut-être trop jeune pour l’avoir connue), réunissant l’Égypte, la Syrie et le Yémen n’a durée que de 1958 à 1961, victime des égos de leurs dirigeants. Le confédéralisme démocratique est un vaste projet de fédération des peuples (pas de « petites fédérations », mais de fédérations confédérées ; mais je crois que vous ne savez pas de quoi vous parlez… Allez voir le lien que je vous passe en fin de mon texte) hors du moule Sykes-Picot dont sont issus tous les états du Moyen-orient arabe et turc que que vous défendez ici. Si vous ne savez pas ce que c’est comme j’en ai bien l’impression, c’est ici (mais allez vous lire… ?) : http://www.freedom-for-ocalan.com/francais/Abdullah-Ocalan-Confederalisme-democratique.pdf

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        • Pierre // 27.12.2016 à 16h46

          Le confédéralisme démocratique est contre les nationalismes et pour le regroupement des entités culturelles dans une grande confédération, moyen-orientale et, à terme, mondiale (bon, faudra du temps face à la prégnance des égoïsmes nationalistes).

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      • Subotai // 27.12.2016 à 19h02

        C’est quoi: « ramener la paix dans ce coin du monde » ?
        Qui nous a demandé de ramener la paix ?
        Il faudrait déjà ne pas allez chez les autres foutre le bordel.

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    • lon // 26.12.2016 à 21h47

      Excusez-moi, mais faudra m’expliquer en quoi les  » nationalismes stupides et assassins  » seraient responsables de l’état de guerre au Proche Orient

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  • Lysbeth Levy // 26.12.2016 à 08h30

    Peter Hitchens du Daily Mail fait la même remarque sur l’utilisation de fausses vidéo d’Alep fabriquées à …Londres ! https://fr.sputniknews.com/international/201612201029266208-alep-reportages-londres/ Voici l »article de P. Hitchens sur cette désinformation occidentale dont il n’a jamais supporté les effets quand il voyageait dans le bloc de l’Est avant 1989 !http://www.dailymail.co.uk/debate/article-4044792/PETER-HITCHENS-Amid-bombs-Aleppo-hear-lies.html
    Il faut dire que lors de la campagne de mensonges contre la Lybie un film avait été filmé avec reconstitution de la place principale dans un autre pays. Depuis on arrête pas le progrès les médias mainstream s’informent auprès « d’obscurs » « activistes » basés souvent très loin des lieux de guerre et c’est là dessus qu’on base toutes les « informations » quitte a tromper le monde sur la réalité.Les vrais maitres de la propagande ne sont pas ceux que l’on croit .

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  • Diox // 26.12.2016 à 08h45

    En ces période estivales, nous pouvons dire aussi que les troupes capitalistiques du Père noël ont vaincu les troupes païennes du grand père Hiver et que tous les enfants d’Alep ont reçu leur cadeau qu’ils attendent depuis quatre ans : la Paix.

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  • Louis JULIA // 26.12.2016 à 09h36

    Quelqu’un lui a expliqué que le rouge, c’est aussi la couleur dont les Américains de Coca-Cola ont décidé d’affubler le Père Noël pour bénéficier d’un VRP planétaire gratuit et infester le monde avec leur potion à faire grossir?

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  • Xfiles72 // 26.12.2016 à 09h52

    A une époque Docteur ça voulait dire quelque chose mais maintenant avec leur diplôme au rabais le premier clampin valide son cursus. J’en sors, il n’y a pas si longtemps de ça et, objectivement, beaucoup d’élèves médiocres par force de travail (c’est tout à leur honneur) parviennent à obtenir leur diplôme de justesse; ils deviennent Docteur mais restent néanmoins toujours médiocres.

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  • RGT // 26.12.2016 à 10h44

    « le rouge drapeau de la Syrie d’Assad, mélangé à celui de la Russie de Poutine »…

    On pourrait aussi ajouter celui de la France de Hollande et Fabius pendant qu’on y est…

    Sans vouloir être mesquin, les dirigeants français ont de tous temps été très « envahissants » et peu soucieux des désirs de leur peuple (et totalement imperméables à ceux des pays conquis).

    Il faut quand même préciser que j’ai (malheureusement) des antécédents handicapants : Mes grands parents se sont battus contre les envahisseurs Allemands en 40 afin de conserver leur libre-arbitre, puis se sont posés la question suivante lors de la chute des colonies : « Pourquoi devrions-nous imposer à d’autres peuples ce contre quoi nous nous sommes battus il y a quelques années ? ».

    Ils sont passés du statut de héros libérateurs à celui de traîtres à la nation et c’est De Gaulle qui leur a permis de retrouver leur honneur en 62…

    Voyez-vous parmi nos « grand hommes » un seul qui penserait réellement à AGIR pour faire cesser toutes ces guerres de conquêtes ?

    Moi pas, ce ne sont que des « promesses électorales » qui ne pèseront rien quand ils devront choisir entre le respect de ces promesses et leur intérêt personnel.

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  • Araok // 26.12.2016 à 10h59

    Bonjour
    J’ai eu l’occasion de discuter avec madame Pépin.
    Elle convenait tout à fait qu’une cartographie est une mise en forme d’une opinion.
    Le Monde est un journal d’opinion qui avance masqué.

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  • LS // 26.12.2016 à 12h39

    Je vais être mesuré et dire que le Le monde est un journal d’opinion. Il se donne le rôle de promouvoir ses opinions et pas de maximiser la neutralité. Je pense que cela reste du journalisme mais je ne me battrai pas là-dessus.
    Le problème est, qu’au delà du « Monde », il n’y ai pas de pluralisme si on prend les médias dans leur ensemble. Ce manque de pluralisme est à l’image de ce qui se passe dans les mondes politique et bureaucratique.

    Ceci dit, à écouter différents intervenants, j’ai l’impression que la situation d’avant 2011 à ALEP (entre autre), pouvait parfaitement se décrire par une gigantesque fracture sociale due à un fort exode rural (mondialisation, sécheresse). Assimiler ces migrants à des combattants est cependant curieux.
    Les déstabilisations extérieures (USA, AS, Islam radical…) n’ont fait « que » s’appuyer sur celle-ci et sur certaines erreurs politiques d’Assad. Certes, sans déstabilisations, pas de guerre civile, mais sans fracture sociale non plus.

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  • wesson // 26.12.2016 à 16h26

    « Au mois de juillet de cette année-là, la guérilla rébelle originaire des villages autour, entre dans Alep-est. Elle est bien accueuillie dans cette partie de la ville. »

    ça me parait être une affirmation plus que douteuse. On peut même trouver dans la presse anglo-saxonne des articles qui racontent le contraire:

    https://www.theguardian.com/world/2012/aug/21/syrian-rebels-aleppo-local-hostility

    Traduction approximative du début:

    « Plus d’un mois après le début de la bataille d’Alep, les rebelles qui ont pris le contrôle de la plus grande partie de la ville sentent que les résidents ne les soutiennent pas encore totalement. Les combattants de l’opposition – environ 3000 – sont les seuls à se déplacer dans la partie Est que l’ASL contrôle maintenant. Le petit nombre de non combattants qui restent sont indifférent. Peu semblent ouvertement accueillant. « 

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  • Pegaz // 26.12.2016 à 16h28

    « Le pouvoir Pilonne immeuble par immeuble Rebelles et Civils avec pour un Objectif : faire Fuir les Habitants. […] Du rouge pour les premiers exactions, du rouge pour les premiers bombardements, du rouge et encore du rouge pour les bombes barils… »

    Si cette personne parle bien des combats de 2012, ce documentaire réalisé été 2012 par des journalistes russes ayant passé 2 mois sur différentes lignes de front, offre un éclairage sur ses propos – 06:00 – Témoignage de Jacques Beres, chirurgien, sur le profil des gens qu’il a soignés à Alep – 07:25 – Front d’Alep etc..

    C’est vrai c’est un reportage russe ! Mais en période de guerre, la propagande consisterait en un puzzle « vérité » dont chacun des deux camps détiendraient une partie des pièces qu’ils mélangeraient aux pièces de leur propre puzzle. Pas de miracle il faut pioché des deux côtés

    https://www.youtube.com/watch?v=k8N_c1fHN1Y

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  • Alain // 26.12.2016 à 17h12

    Elle a oublié de mettre le drapeau de l’OTAN…

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  • Lysbeth Levy // 26.12.2016 à 18h01

    Encore de la vraie désintox entre journaux concurrents : http://www.ojim.fr/liberation-quand-la-rubrique-desintox-fait-de-lintox/ De temps en temps heureusement il y a tant de contradictions et voilà que les médias ne sont pas tous à l’unisson ..Quand au Monde il est financé aussi par Open society et sert de relais a l’état PS pour l’instant car les républicains seront de la même facture.

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  • Jeanne L // 26.12.2016 à 18h49

    C’est bizarre tout de même ce discours que tient cette dame sur son propre travail et l’appréhension qu’elle en a.
    Pour ce qui est de moi j’ai entendu dire depuis que je suis toute petite que « le vert porte malheur » et j’avais appris qu’en russe « rouge » et « beau  » étaient des doublets d’une même racine.
    La Place rouge c’est en fait la « belle place » krasniÏ et kraciviï c’était kif-kif.
    Comme quoi je pense que la dite dame cartographe s’est fait son propre cinéma en technicolor et que tout ce discours n’est que l’exposé d’une idiosyncrasie non forcément partagée (ni compréhensible) par d’autres, d’ailleurs les cartes que j’ai vu pour suivre les différentes batailles d’Alep ou de Tyas (Colonel Cassad) utilisaient les couleurs dont parle « ovuef2r » plus haut (ce matin).
    En tous les cas un petit délire sur sa propre activité orientée … dans la veine du journal où c’est écrit.

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    • Krystyna Hawrot // 28.12.2016 à 12h18

      C’est vrai que le jour ou les bombes des djihadistes rentrés des combats et exfiltrés par la Turquie vont s’abattre sur elle ou sur ses enfants en plein Paris, elle n’aura pas le loisir de voir si ces bombes sont rouges ou vertes. C’est plus qu’indécent, ces gens qui font de la guerre en pantoufles dans leur chambre sur le dos des autres qui eux, vivent la guerre. Et pendant ce temps, des Syriens, des Russes meurent pour nous sur le champ de bataille.

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  • Charles // 26.12.2016 à 20h34

    Cette cartographe va pouvoir ajouter en NOIR les charniers découverts en ce moment et en BLEU les dépôts d’armes et de munitions si aimablement fournis aux terroristes par la France, les USA et d’autres et financés par les grands amis de Hollande que sont le Quatar et l’Arabie.

    https://fr.sputniknews.com/international/201612261029349434-alep-syrie-inhumation-quartiers-liberes/

    Rappel: ces dépôts d’armes se trouvent dans les anciens hôpitaux et écoles.

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  • crozon // 26.12.2016 à 21h29

    Meme si les Russes font leur propagande, forcée de constater qu’elle a un gout beaucoup moins amer. Le discours de POUTINE en 2007 a MUNICH résonne en moi car sa logique est au moins cohérante, dans le Droit International.

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  • Pegaz // 26.12.2016 à 22h29

    Après celui là d’article, je me suis dit que pour Delphine Papin, le bénéfice du doute pouvait se concevoir, sa chronique datant du 16 décembre, quelques inconnues pouvaient subsister !
    Mais quand on écrit ça, et qu’il est diffusé aujourd’hui 26 décembre….. pffff la vache !!!!!

    « L’Humanité se meurt à Alep » 26 décembre à 10h58
    http://www.huffingtonpost.fr/simin-nouri/lhumanite-se-meurt-a-alep/

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  • Farah // 28.12.2016 à 09h19

    C’est tout de même incroyable cette incapacité des journalistes mainstream à produire la moindre propagande potable sur quelque sujet que ce soit (Ukraine, Syrie, Poutine, Trump, UE, Brexit, etc..). Vous êtes sûr qu’il ne font pas de la résistance passive ?

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