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23.avril.201523.4.2015 // Les Crises

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le 18 janvier 2015

Depuis les meurtres commis dans les locaux de Charlie Hebdo et ceux qui les ont suivis de près, un large mouvement d’opinion est né, interprétant notamment ces actes comme une attaque à la liberté d’expression largement utilisée par l’hebdomadaire satirique, qui constitue l’un des fondements d’une démocratie telle que la nôtre.

Pourtant, presque paradoxalement, depuis la commission de ces crimes, de nombreuses personnes ont été poursuivies, condamnées, voire incarcérées pour avoir usé de cette liberté d’expression dans des conditions permettant de retenir à leur égard l’infraction d’apologie ou menace d’actes de terrorisme. Le nombre de 70 à 100 procédures engagées depuis lors est avancé.

Cette situation est-elle juridiquement fondée ? Souvent. Les suites données et peines prononcées apparaissent-elles excessivement sévères ? Souvent aussi, à mes yeux.

La liberté d’expression est inscrite à l’article 11 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen (« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi »).

De même, l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme précise que « toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques (…). L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire ».

Il a donc toujours été admis, depuis la Révolution, que certaines restrictions puissent être apportées à la liberté d’expression, afin d’éviter divers abus. C’est ainsi qu’à compter du XIXe siècle, le législateur est intervenu pour réglementer l’usage de cette liberté, protégeant ainsi l’honneur des individus, leur vie privée ou l’ordre public et créant les infractions de diffamation, d’injure, d’atteinte à la vie privée, de provocation au suicide, de provocation publique et directe à la commission d’un génocide ou de provocation directe incitant un mineur à faire usage de stupéfiants. L’objectif était de préserver l’ordre public qui comprend notamment la sécurité des personnes et des biens.

C’est le cas également des infractions d’apologie de certaines infractions (crimes d’atteintes à la vie, à l’intégrité, d’agressions sexuelles, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes et délits de collaboration avec l’ennemi) prévues par l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse et de l’infraction d’apologie d’actes de terrorisme, définie par l’article 421-2-5 du code pénal, sanctionné par une peine de cinq années d’emprisonnement et de 75.000 € d’amende (ces peines étant portées à sept années d’emprisonnement et de 100.000 € d’amende lorsqu’est utilisé « un service de communication au public en ligne »).

Cette dernière infraction se distingue toutefois des autres puisqu’elle est incorporée dans le code pénal (et non au sein de la loi sur la presse) et peut à ce titre poursuivie selon la procédure de comparution immédiate, permettant un jugement du prévenu dès l’issue de la garde à vue.

L’apologie se définit comme « l’éloge ou justification de quelqu’un ou quelque chose, présentés dans un discours ». Elle se trouve constituée, selon la Cour de cassation, lorsque « les propos incriminés constituent une justification desdits crimes ». L’infraction peut également prendre la forme de la mise en valeur de la mémoire d’une personne à raison de l’activité de celui-ci – la Cour s’est notamment prononcée sur le cas de la publication d’un ouvrage qui décrivait de manière positive Philippe Henriot, éditorialiste au cours de la seconde guerre mondiale, pour ses actions de combat contre la Résistance.

Dans ces conditions, l’apologie d’un acte de terrorisme sera constituée dès lors qu’une personne fera l’éloge ou justifiera un acte terroriste, ou saluera la mémoire d’un terroriste.

Cette prévention a été utilisée à de nombreuses reprises, ces jours derniers, devant diverses juridictions françaises pour poursuivre plusieurs dizaines de personnes ayant tenu des propos se rapportant à l’attentat de Charlie Hebdo, notamment dans le cadre de procédures de comparution immédiates.

Ainsi à Toulouse, un jeune homme qui s’est adressé aux contrôleurs d’un tramway en criant : « Les frères Kouachi, c’est que le début, j’aurais dû être avec eux pour tuer plus de monde » a été condamné à une peine de dix mois d’emprisonnement, à laquelle s’ajoute la révocation d’un sursis antérieur d’une durée de deux mois.

A Paris, un homme algérien a été condamné à une peine de 15 mois d’emprisonnement pour avoir notamment tenu les propos suivants à des policiers : « Fuck la police, fuck la France, police de pute (…) Les frères Kouachi et Coulibaly ont eu raison. Ce sont des gentils. Je suis un terroriste. Allahou Akbar. Je vais mettre une bombe sur les Champs Elysées ». Il avait en outre proféré des menaces de mort et propos antisémites à l’encontre d’un médecin de l’Hôtel-Dieu.

A Bourgoin-Jallieu, un homme de 28 ans visiblement atteint d’une déficience mentale légère a été condamné par le tribunal correctionnel à une peine de six mois d’emprisonnement.

La sévérité des sanctions prononcées interroge, s’agissant d’infractions commises le plus souvent par des personnes alcoolisées, sans publicité particulière. Par comparaison, les infractions d’apologie de crimes ou délits, voire d’actes de terrorisme commises par voie de presse ont le plus souvent été sanctionnées de peines d’amende. Certains crient à la justice d’exception, compte tenu de la disproportion des peines appliquées avec celles habituellement prononcées en droit de la presse.

On peut aussi se poser purement et simplement la question de la caractérisation de l’infraction d’apologie du terrorisme poursuivie à l’encontre d’une mineure nantaise de 14 ans qui, lors d’un contrôle dans un tramway, a déclaré aux agents « on est les soeurs Kouachi, on va sortir les kalachnikovs ! ». Difficile en effet de reconnaître a priori dans ces termes l’éloge de la mémoire des deux tueurs ou de leurs actes, comme la justification de ces derniers. Le discours provocateur et menaçant de l’adolescente pourrait mieux correspondre au délit d’outrage à personne chargée d’une mission de service public prévu par l’article 433-5 du code pénal.

Il convient toutefois de relever que certaines juridictions se sont appliquées à appliquer strictement les textes légaux aux faits poursuivis devant elles : le tribunal correctionnel d’Ajaccio a ainsi relaxé deux individus qui avaient lancé « Allahou Akbar » à l’approche de policier, considérant avec raison que ce terme ne constituait pas l’apologie de quelque acte terroriste que ce soit.

La question de la définition de l’apologie se posera très certainement dans le cadre des poursuites engagées à l’encontre de Dieudonné, qui a été placé en garde à vue pour avoir publié sur son compte Facebook, peu après l’épilogue de la course aux meurtriers, qu’il se sentait « Charlie Coulibaly », d’autant plus que le tribunal correctionnel de Montpellier a relaxé vendredi un jeune homme qui avait inscrit une formule identique sur un registre de condoléances tenu au commissariat. Le tribunal a considéré que le délit « d’’apologie directe et publique d’un acte de terrorisme n’était pas constitué », selon les propos de son avocat.

Pour stupides, provocateurs et volontairement choquants que soient les termes utilisés par Dieudonné, ils ne me paraissent pas relever d’une définition stricto sensu de l’apologie.

Alors certes, par sa circulaire du 12 janvier 2015, Mme Taubira, Garde des Sceaux, a enjoint aux Procureurs de la République placés sous son autorité de faire preuve d’une « grande réactivité dans la conduite de l’action publique », en adressant une « réponse pénale systématique, adaptée et individualisée » aux faits commis en la matière, d’en poursuivre les auteurs « sous la qualification pénale la plus haute, en retenant systématiquement la circonstance aggravante (le caractère raciste ou antisémite) lorsqu’elle est établie ». Mais en cette période difficile où tout est prétexte à emballement médiatique, la justice doit garder la tête froide et se souvenir que la loi pénale est d’interprétation stricte, et que les poursuites doivent être exercées à l’encontre des délinquants sous la qualification correspondant le plus précisément aux faits. Bien davantage que de jolies statistiques, c’est la justice que nous devons rendre, chers collègues.

Source : http://blog.francetvinfo.fr/judge-marie


Vers une dictature antiterroriste ? par Maître Damien Viguier

Le vendredi 9 janvier 2015, à 18h47, près d’une heure trente après que les frères Kouachi, soupçonnés de l’attentat du mercredi précédent à Charlie Hebdo, sont tombés dans une scène digne de Butch Cassidy et le Kid, Othman Dahouk, 16 ans, fait figurer sur son compte Facebook l’image « Je suis Kouachi ».

Mauvaise idée. Le mardi 13, il est entendu par un officier de police judiciaire. À ce dernier, qui l’invite à parler et qui lui dit qu’il est dans un pays libre où il peut s’exprimer, il répond :

« Je mets un truc sur Facebook, et je suis en garde à vue. Vous trouvez que je suis libre ? »

Le lendemain il est conduit, menotté et sous escorte, devant un juge des enfants, dans la perspective de sa mise en examen du chef d’apologie de terrorisme [1].

Il garde le silence. Son avocat prend la parole. Il en appelle à la raison, il rappelle au magistrat que dans le contexte de démence collective qui saisit une bonne partie de la population en France, démence dont sont saisies les plus hautes autorités de l’État, il est de son devoir, à lui, magistrat, dernier rempart des libertés, de rester serein et de prononcer ce qui naturellement s’impose devant pareil cas : une ordonnance de non-lieu.

Comment peut-on, dans le contexte malsain d’une idéologie hostile à l’islam, alors que gouvernement et médias nourrissent une psychose collective, « inculper » (comme jadis l’on disait) un gamin de 16 ans pour une pancarte « Je suis Kouachi » ? Alors que dans le même temps on prétend défendre la liberté d’expression, et en particulier le droit de moquer, de railler et de tourner en ridicule ? N’encourage-t-on pas, au contraire, à dire « Je suis Kouachi » ? N’a-t-on pas le droit de tourner en ridicule ce mouvement de foule et son slogan « Je suis Charlie » ?

Il semblerait que non.

Othman Dahouk, 16 ans, a été mis en examen pour apologie de terrorisme. Il encourt cinq ans d’emprisonnement pour une pancarte sur son Facebook (sept ans, même, si l’on tient compte de la circonstance aggravante). Et le magistrat l’a astreint à se soumettre, lui, à une obligation de soins psychologiques !

Sur quoi il convient de faire d’abord remarquer que si la loi doit être claire et précise de manière à ce que l’on puisse prévoir si ce que l’on s’apprête à faire est ou non punissable, cette loi qui incrimine « l’apologie de terrorisme » ne l’est guère, tout simplement parce qu’un élément de cette formule ne l’est pas.

« Apologie »

Le mot apologie, selon le dictionnaire Bloch et Warturg, est emprunté au latin ecclésiastique apologia et provient du grec apologia, qui signifie « défense », dérivé du mot apologos, qui au sens propre signifie « récit », « narration ». Il est vrai que toute défense, en droit pénal, commence par raconter ce qui s’est passé. Le Robert parle de « discours écrit visant à défendre, à justifier », c’est un plaidoyer.

Même si on pressent qu’il y a quelque abus à voir dans trois mots l’expression d’un plaidoyer (la plaidoirie la plus brève qu’il m’ait été donné de tenir jusqu’à présent en comportait quatre), le sens du terme est suffisamment précis pour répondre au principe de légalité.

« Terrorisme »

Il en va autrement avec le mot « terrorisme ». Notons d’abord que la même réalité peut recevoir des termes synonymes : partisan, résistant, guérillero, franc-tireur, rebelle, insurgé, membre d’un corps franc, milicien ou… terroriste. Tout dépend de l’endroit et du moment d’où l’on perçoit le phénomène. Le « terrorisme » n’est pas une infraction en soi, mais englobe de nombreuses choses qui peuvent être des infractions, lorsqu’elles ne sont pas légitimées par le pouvoir en place, ou même n’en être pas (comme de simplement parler, écrire, dessiner faire un geste, etc.).

Par exemple, on va prochainement (mai 2015) faire entrer au Panthéon, pour les donner en exemple à la Nation, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, quatre « résistants » qui par leurs actes et mêmes leurs pensées étaient perçus comme des terroristes par les autorités et par la population de 1942 à 1944.

Et le Président Sarkozy n’avait-il pas ordonné que l’on lise à la jeunesse des écoles la lettre « d’adieu à ma petite maman », de Guy Môquet ? Et dans un autre registre, n’a-t-on pas fait de Che Guevarra une icône marketing ?

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, n’a-t-il pas dit que le Front Al-Nosra faisait « du bon boulot » ? Il s’agit pourtant d’une organisation terroriste, qui opère en Syrie et qui s’y livre à des horreurs autrement plus graves que ce qui est arrivé à Paris le 7 janvier 2015. Le tribunal administratif de Paris a même reconnu que de tels propos relevaient de la politique internationale de la France.

Le phénomène est donc extrêmement difficile à appréhender. Combattant glorieux pour les uns, criminel odieux pour les autres, le terroriste n’est vraisemblablement ni l’un ni l’autre. Seulement il se trouve que le cadre juridique ne comprend que deux catégories, et qu’il faut bien l’y faire rentrer.

Sans faire de la sociologie juridique d’avant-garde à l’américaine, il est évident que la décision du juge va dépendre du pouvoir en place. Selon que vous êtes appréhendé sous un régime libéral et libertaire du genre de n’importe quel État occidental, ou que vous êtes arrêté pour les mêmes faits sous un califat dans le style État islamique, votre sort ne sera pas le même. Pour les uns vous êtes un criminel impardonnable ou un fou, tandis que pour les autres vous êtes le saint et le héros qui a exécuté la fatwa.

Tout dépend aussi de l’endroit où vous opérez. Sur sol syrien ou irakien vous pouvez décapiter, violer, torturer à loisir (à condition toutefois de ne pas toucher aux journalistes occidentaux). En France en revanche, c’est « tolérance zéro » : le voile pour les femmes, la barbe pour les hommes, suffisent à vous rendre suspects.

Et même sous un régime libéral et libertaire, tout va dépendre, à quelques jours, parfois à quelques heures près, des degrés de pression politique, de propagande et de mobilisation de l’opinion publique. En période de calme relatif il ne vous arrivera rien. Mais gare si vous n’avez pas senti le vent tourner, même si le vent tourne après, bien après que vous ayez dit ce que vous avez dit.

Par conséquent, il est extrêmement dangereux de faire figurer dans la loi pénale ce terme obscur et vague de « terrorisme ». C’est laisser à l’arbitraire du magistrat le choix de condamner ou de relaxer, sans que l’on puisse prévoir à l’avance sa réaction. Cela crée une atmosphère extrêmement malsaine. L’emploi du mot, en réalité, est le signal de la guerre civile. Il n’a pas à figurer dans la loi.

Source : Medialibre


Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Ded // 23.04.2015 à 06h30

Lire le blog « Les-crises » est déjà presque considéré comme un crime [Modéré] !
Vous êtes donc actuellement – au minimum – un terroriste en devenir ! 🙂

Personnellement, j’assume, au point que ça m’a déclenché l’envie de faire un don

50 réactions et commentaires

  • Le Yéti // 23.04.2015 à 04h51

    On remarquera juste que les Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et autre Jean Zay ne passaient pas leur temps à dire qu’ils étaient résistants, ne revendiquaient même pas le droit de l’exprimer — surtout pas auprès des autorités pétainistes et nazies ! Ils résistaient, un point c’est tout. Dans la clandestinité car ils se savaient sur écoute..

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    • arkao // 23.04.2015 à 09h30

      Tout à fait. Par ailleurs, l’Internet dans sa conception même n’est pas un espace de confidentialité mais d’échange libre et ouvert. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
      A bon entendeur…

        +8

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  • kasper // 23.04.2015 à 05h40
  • Ded // 23.04.2015 à 06h30

    Lire le blog « Les-crises » est déjà presque considéré comme un crime [Modéré] !
    Vous êtes donc actuellement – au minimum – un terroriste en devenir ! 🙂

    Personnellement, j’assume, au point que ça m’a déclenché l’envie de faire un don

      +24

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    • Alae // 23.04.2015 à 09h53

      Douarn, il est vrai que le situation actuelle a de quoi faire perdre le sens de l’humour, mais quand même… Ded ne faisait que pointer l’ironie involontaire d’une législation qui permet de se faire rembourser des actes anti-système par le système qui précisément, les déteste.
      Dommage que les financements d’État ne suivent pas le même mouvement et restent réservés aux médias qui colportent la bonne parole néolibérale. Personnellement, je préférerais que le pognon des contribuables aille à les-crises, qui devrait même être remboursé par la Sécu, qu’à des publications nuisibles de style L’Aberration, L’immonde ou le Nouvel Obscène.
      Mais OB aurait peut-être trop peur d’y perdre son âme, je ne sais pas.

        +8

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      • Alae // 23.04.2015 à 15h02

        Le commentaire auquel je répondais ayant disparu sous les ciseaux de l’Anastasie maison, ma réponse ne veut plus rien dire. Merci à la modération de la modérer par le vide, sivouplé, ainsi que la présente. 🙂

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    • Jean Louis // 23.04.2015 à 10h52

      Ah? Sous Vichy la résistance se finançait par des hold up dans les banques…. avec reconnaissance de dette.

      http://clio-cr.clionautes.org/l-argent-de-la-resistance.html#.VTixJSHtmko

      https://youtu.be/JsdABJ3vWvk

        +0

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      • Alain au bar // 23.04.2015 à 13h43

        Exact. Je me suis fait confirmer ce fait de résistance encore récemment par un ancien résistant (il n’en reste pas beaucoup) à l’occasion d’une commémoration. Il avait d’ailleurs tenu à ajouter ceci : « n’oubliez jamais que les gendarmes qui nous emprisonnaient et les juges qui nous jugeaient étaient tous des français ».

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        • vallois // 23.04.2015 à 19h17

          « n’oubliez jamais que les gendarmes qui nous emprisonnaient et les juges qui nous jugeaient étaient tous des français. »… et qu’ils sont restés en poste à la Libération.
          Même ceux qui ont jugés Laval et Pétain lui avait prété serment quelques années auparavant !

            +4

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        • Bogastok // 23.04.2015 à 19h28

          Ca devait être compliqué d’ailleurs à l’époque, le système désignait des français comme étant terroristes à des autres français … pas facile de les reconnaitre.

          Aujourd’hui, c’est beaucoup plus facile pour le système de désigner des coupables, beaucoup plus simple… voir simpliste certains diront. Du coup c’est beaucoup plus vicieux, les déclarations sont moins directes …

          Mais y’a toujours autant de moutons pour tomber dans le panneau et ne pas réfléchir par eux-même.

          Enfin non, pas autant, beaucoup plus ! Mais en proportion, beaucoup plus de monde s’informe et réfléchi, et cela même dans les classes moins « instruites ». Mais les gens sont trop divisés, ce qui est voulu et très bien orchestré malheureusement.

          Suffirait d’un truc pour rassembler les gens … mais quoi ? C’est la question…

            +0

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  • RB83 // 23.04.2015 à 07h26

    C’est tout de même amusant de voir que ce sont les mêmes qui hurlent contre le danger que ferait courir des partis comme le FN contre la démocratie, les libertés individuelles et les « valeurs républicaines » (d’ailleurs si quelqu’un peut m’expliquer ce que c’est… personnellement, ce qui m’importe c’est la démocratie et la liberté. Qu’elles soient républicaines, royalistes ou autres, je m’en tape), et qui installent ce climat de chappe de plomb hystérique. C’est sûr que ça ne peut que bien finir.

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    • RGT // 26.04.2015 à 20h15

      @RB83.
      Bonjour cher Crisard,

      Concernant les « valeurs républicaines », je tiens à vous rappeler qu’une république n’est pas du tout une démocratie !

      Je dirais même que compte-tenu de la dérive actuelle, c’est même tout à fait le contraire.

      De toutes façons, tout système politique a toujours pour finalité le contrôle de la majorité par une (infime) minorité.

        +1

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  • V_Parlier // 23.04.2015 à 09h34

    « il est extrêmement dangereux de faire figurer dans la loi pénale ce terme obscur et vague de « terrorisme ». C’est laisser à l’arbitraire du magistrat le choix de condamner ou de relaxer, sans que l’on puisse prévoir à l’avance sa réaction. Cela crée une atmosphère extrêmement malsaine. L’emploi du mot, en réalité, est le signal de la guerre civile. Il n’a pas à figurer dans la loi. »

    Là, tout est dit. Cela illustre bien l’inquiétude que nous avons, indépendamment de l’approche des crimes perpétrés et de leur sanction.

      +15

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  • sergeat // 23.04.2015 à 11h31

    Notre nation est en train de pourrir par « sa » tête,il n y a plus de vision à long terme,TOUTES les décisions gouvernementales de justice sont prises de façon émotionnelle et immédiate( surement pour des raisons bassement politiques d influence étrangère et non pour des raisons nationales).Nous nous trouvons avec des carriéristes qui après l abandon de la FRANCE ne justifient leurs bureaux en or que par la création de la haine entre les diversités françaises pour continuer à régner . »notre » président et « notre » premier ministre ne sont que des journalistes moralisateurs( qui malheureusement jouent avec la justice) et poussent fabius à faire du terrorisme légal (combien de morts par al nostra,par poroshenko,….)

      +11

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  • Sébastien // 23.04.2015 à 11h33

    Votre titre m’a fait confondre les termes apologie et to apologize. Intéressante comparaison.

      +2

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  • step // 23.04.2015 à 11h48

    Il faut savoir même si le terme de terroriste n’était pas en vogue à l’époque que la célèbre affiche rouge apposait bien ce sceau infamant sur ceux qui seraient rangés comme des résistants à la fin de la guerre. Le terroriste est celui qui manie la peur pour arriver à ses fins politiques, mais dans bien des pays, surtout celui qui ne complait pas au pouvoir central. C’est donc un concept extrêmement glissant et malsain à manœuvrer.

    Si l’on intègre la définition du terrorisme stricto senso comme artificier de la peur pour son bénéfice politique, comme le fait remarquer olivier, une bonne part de notre classe politique devrait être à l’heure actuelle sous les verrous. Comme cela ne se produira pas, il est très tentant pour la justice d’appliquer la deuxième définition, moins subversive et pouvant bénéficier de l’appui du pouvoir politique en place.

    On risque effectivement à partir de ce délit de glisser vers des actions policières politisées, ce qui nous approche d’une pratique de police politique et mettrait la France hors du champ démocratique.

    Enfin viens la problématique de la définition d’une justification:
    Si je dis que : »nous « occidentaux » avons -bardé de nos principes, de notre rapacité et de notre hybris- semé un chaos considérable dans la région du moyen-orient, en faisant tomber des structures étatiques critiquables mais existantes, en souhaitant mettre en place des dirigeants plus dociles à nos intérêt sans respecter ne serait ce que la volonté des peuples de choisir -ou subir, mais qui sommes nous pour les forcer à choisir- leurs dirigeants. Les conflits armés dans ces pays – qui ne sont pas des états nations, qui ne sont pas imprégnés de tradition démocratiques- liée à la vacance de pouvoir que nous avons créé ont permis à différentes factions violentes de bénéficier du contrôle de parties du territoire. Parmi ces factions, certaines assurent leur promotion et leur recrutement par des actions de type terroriste contre un ennemi en bonne partie fantasmé (une judéo-chrétienté occidentale), recrutement simplifié par le fait que les pays occidentaux sont effectivement impliqué dans le chaos ambiant, voir dans les pires cas, ont armé et soutenu une partie -parfois ouvertement violente et hostile- en conflit. »

    C’est une grille d’explication de la situation actuelle, qui est cohérente. Dans la mesure où cette explication indique que les groupes terroristes en activité sont en partie du « fabriqué maison », les causes soigneusement entretenues ayant fréquemment des conséquences, suis-je coupable de justifier leurs actions ?
    Tout cette encadrement flou de l’expression n’est pas dénué de conséquences politiques : Sous le prétexte de cette loi, pouvons nous encore dénoncer les âneries géopolitiques de nos gouvernants, qui risquent de se retourner contre nous sous la forme d’une action terroriste ? Criminel d’être peut-être moins stupide et de pressentir un bourbier ? D’avoir compris Chomsky ?

    Pour ne pas rester sur ce constat bien triste, une partie des réjouissance serait de jeter ce délit sur nos dirigeants (entre les « bon gars syriens » de notre ministre des affaires étrangères, et d’autres saillies du même niveau on a de quoi je pense), histoire de voir comment il s’en dédouanent. Incompétence ? très bien. une fois cette jurisprudence établie, il suffira de dire qu’on est tous incompétent pour sortir de ce bourbier juridique. Cela évitera d’envoyer nos SDF beurrés au cachot, en particulier.

      +4

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  • Olivier (un autre) // 23.04.2015 à 12h01

    Honnêtement, je n’ai aucune compassion pour des gens qui crient « Fuck la France ». Liberté de s’exprimer oui. Liberté d’insulter, non.
    Ainsi, quand on insulte la France, on insulte chaque français qui aime la France.
    Alors qui va réprimer ces insultes en mon nom ? Il n’y a que l’état qui ait le droit de le faire, et c’est sans doute mieux ainsi.

    Ils ont utilisé leur liberté d’expression… et ils ont déclaré qu’ils sont ennemis de la France, ou des français, ou des chrétiens, ou des occidentaux… qu’ils aillent au diable.

      +5

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    • Alae // 23.04.2015 à 13h29

      Honnêtement, je n’ai aucune compassion pour des gens qui crient “Fuck la France”. Liberté de s’exprimer oui. Liberté d’insulter, non.

      Est-ce que votre indignation s’étend à ceux qui crient « fuck Mahomet » à des musulmans pas plus coupables que les Français dont vous parlez ? Ou à ceux, parmi les Français, qui préconisent de bombarder les civils de pays musulmans au nom de la lutte contre le terrorisme financé par des alliés de l’Occident, l’Arabie Saoudite et le Qatar ?

        +8

      Alerter
      • Anne // 23.04.2015 à 15h45

        Merci, Alae, je voulais répondre à ce commentaire et vous l’avez fait bien mieux que moi.
        Il est regrettable que certains s’autorisent l’ostracisme de tous les musulmans en faisant étalage du pire racisme décomplexé, en mettant tous les musulmans dans le même panier.

        Et puis ce sont souvent les mêmes qui jouent maintenant les indignés qui subventionnaient le rap qui insultait la France en trouvant cela branché, acceptaient la loi de la jungle dans certains quartiers dont les populations étaient les premières victimes, le règne de la drogue et parfois du viol, les voitures brûlées etc etc, le caillassage des policiers.

        Et même qui ont encouragé et subventionné certains pour faire le jihad en Syrie…sous prétexte de démocratie.

        Les attentats il y en a eu de terribles, celui du métro de Port Royal par exemple, il fit plus de victimes que celui de janvier.
        il y a eu, il y a deux ans caillassage des secouristes,pompiers et policiers après un déraillement de train en banlieue parisienne, avec vols sur les victimes … sans que les média ni le gouvernement ne mette la planète en émoi comme en janvier dernier, au contraire on a cherché à minimiser ces affaires très graves.

        Et comme vous le dites très justement. Il ne faudrait oublier la responsabilité des crimes et bombardements de nos gouvernements sur les populations civiles des pays musulmans, dont les régimes politiques ont surtout le tort de n’être pas assez souples et soumis envers les dirigeants occidentaux, leurs intérêts et ceux des entreprises multinationales, et des oligarchies mondialistes.

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        • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 13h10

          Ostracisme envers tous les musulmans? Parce que je n’admet pas qu’on insulte la France ?
          Mais Anne, par les raccourcis que vous faites, c’est vous, et non pas moi, qui suggérez que tous les musulmans insultent la France !
          modération: phrase totalement superflue

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          • Anne // 24.04.2015 à 15h41

            modération: à partir de là, on n’est pas encore sur le ring, mais plus dans une discussion digne de ce blog

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            • Olivier (l’autre) // 24.04.2015 à 17h14

              modération: même chose pour vous

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        • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 14h58

          Je suis en partie d’accord. Nous subissons régulièrement, effectivement, des provocations qui sont minimisées dans les médias. Tout cela procède de cette « haine de la France » autoalimentée, et pour moi, les « fuck la France », ça en fait partie.

          Mais n’allez pas chercher des liens (que vous ne pouvez de toute façon pas prouver) avec des bombardements, ou avec des attitudes néocolonialistes ou impérialistes des occidentaux.

          N’allez pas non plus trouver des explications dans l’islamisme.

          Non, tout cela est le fait de gens qui se reconnaissent éthiquement, et qui trouvent plus facile de vivre dans un monde où ils sont en mesure d’imposer leur loi de la terreur. Notamment pour vivre de leurs traffics.

          Vous voulez une illustration ? Eh bien imaginez que l’un d’entre eux vous dévisage et vous traite de sale française. Qu’allez vous faire ? Rien, bien sur. Vous tenterez de faire semblant de ne pas l’avoir entendu… parce que vous serez terrorisée.

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          • Anne // 24.04.2015 à 17h26

            Je peux en effet ne pas répondre, mais ce ne sera pas par peur.

            Ce serait pour différentes raisons : il est souvent impossible de discuter avec les gens en colère, ou violents, cela ne sert strictement à rien.

            Il peut y avoir d’autres raisons, selon le contexte, mais je ne me souviens pas avoir réagi par peur, dans des cas semblables de provocation violente.

            Savez vous que par exemple, dans le genre animal la peur « se sent » au sens propre du terme….et nous sommes tous, à bien des égards des animaux dans nos réactions primaires.

            Il ne faut pas provoquer, pas rétorquer, mais il ne faut pas fuir non plus.

            On peut quand même, essayer de garder recul et sang froid, non ?
            Certains y arrivent même sous la menace d’armes.

            Alors pour des insultes… On peut choisir d’agir plus tard, à un autre niveau si l’on a identifié quelque chose sur lequel on sent que solutions seront possibles, pour faire en sorte de diminuer l’agressivité et favoriser un début de dialogue…

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      • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 13h07

        Parfaitement, mon indignation s’étend à ceux que vous dites.

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    • jules // 23.04.2015 à 16h11

      modération: appréciation insultante. Normalement, on modère tout le post, pensez-y la prochaine fois.

      1. « Honnêtement… » Qu’est-ce que l’honnêteté a à voir là-dedans ? Votre opinion, c’est votre opinion, pas besoin d’en rajouter une couche.

      2. « Je n’ai aucune compassion pour des gens qui crient “fuck la France”… » Ben oui, c’est VOTRE avis… S’il fallait légiférer d’une façon répressive sur base de chacun des avis exprimés par les individus qui confonde leur petit MOI avec l’ambition démesurée d’une bande de salauds qui se prennent pour l’incarnation de l’État, il y aurait moyen d’envoyer deux fois la population française à la casse. Notez que cela n’aurait pas fait avancer le schmilblick de son micron universel. M’enfin, il y en a qui s’excitent là-dessus. Grand bien leur fasse.

      3. « Quand on insulte la France, on insulte chaque Français… » Ah bon ? Depuis quand ? L’exacerbation des crises d’égocentrisme forcené ?… Non, « on » — LE salaud indéterminé qui vous arrange — n’insulte pas TOUS les Français — VOUS en particulier. Il se contente d’exprimer une opinion à ce point mal torchée que la seule réaction intelligente devrait être de relativiser la valeur du propos en le considérant dans son contexte (cf. 3 bis). Une opinion qui, certes, vaut à peu près ce que valent les caricatures « made un Charlie », les discours de Manuel Valls ou les amours casquées du grand léchant mou à lunettes.

      3 bis. MOI, la question qui me tarabuste, c’est pourquoi certains en sont venu à manier l’insulte et à jouer la carte de la violence immédiate avec la rage des désespérés qui passent leur vie à se prendre des portes fermées sur la tronche ?

      4. « Alors qui va réprimer ces insultes EN MON NOM ?… » Vous ! N’hésitez pas à dire à « on » ce que vous pensez. La parole, c’est à ça qu’elle sert et c’est de cette façon-là que les individus qui ont quelque idée à développer parviennent à initialiser un débat.

      5. « Il n’y a que l’État qui ait le droit de le faire… » Un succédané d’État dont les agents et ceux qui en profitent se réfugient derrière les seules fonctions de police et de justice répressive — autres noms pour la terreur — est au mieux un État cliniquement mort ou, au pire, une organisation maffieuse qui organise la subjugation afin de servir les intérêts privés d’une caste qui n’a rien à voir ni avec la Justice, ni avec la société, ni avec la France.

      5 bis. Et je ne dis rien ici, par manque de courage et paresse intellectuelle, d’un pseudo-État qui phagocyte le langage en ne cessant, à tort et à travers, de tricher avec les mots. J’ai dit « tricher », pas « jouer ».

      6. « Ils ont utilisé leur liberté d’expression… » Ho ! Elle est distribuée par quota en une fois et une fois pour toute ?… La liberté d’expression n’appartient à personne, pas plus que la connerie : c’est un concept politico-juridique qui vaut ce qu’il vaut et qui signifie en gros que chacun a le droit d’user de la parole pour se faire entendre. En « bien » ou en « mal ». Ou par-delà bien et mal. Que cela VOUS satisfasse ou que cela irrite VOS nerfs.

      7. « Qu’ils aillent au diable… » Pour de « vrai » ou pour de « faux » ? Au diable vauvert ou rôtis pour l’exemple comme des petits fours ? Un autodafé populaire avec VOUS aux premières loges et distribution de chocolats glacés ou d’illusions enrobées de Prozac ? — Et moi qui viens juste de rater un écartèlement… (Jean Rochefort dans Le Masque de fer. À cause d’une Sylva Koscina, toujours yougoslave, déguisée en moinette à capuche.)

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      • christiangedeon // 23.04.2015 à 16h29

        modération: invective

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        • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 13h15

          Effectivement. Que c’est long à lire. Que d’efforts déployés pour combattre des propos qui ne vont pas dans le « bon sens ». Vous me direz, on est là pour débattre, enfin je croyais. Car le débat n’implique pas obligatoirement l’insulte (franchement, balourdise, c’est pas sympa). modération: vous avez raison, d’ailleurs cette phrase a été supprimée et signalée à l’auteur.

          Au fait, quel était l’objet de ce débat ? Sur la défense de la liberté d’expression ?

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    • Louis Robert // 23.04.2015 à 21h12

      Mais alors cette créature adorable qui distribue des milliards de Nulandollar$ et des petits biscuits en laissant échapper, à l’occasion, quelques « F..k the EU! » bien sentis (insultant ainsi, comme vous le dites si pertinemment, chaque Européen qui aime l’Europe)… — on en fait quoi? Ne doit-on pas voir dans ce « F..k the EU! » retentissant une indéniable apologie du terrorisme anti-européen? Qui va réprimer ces insultes au nom de tous les Européens que l’adorable créature ne se prive pas d’insulter avec tant de verve et de satisfaction apparente?

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      • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 13h18

        Je ne sais pas de qui vous parlez. Précisez.

        A moins que ça paraîsse trop évident à tous les participants de ce forum.

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        • Anne // 24.04.2015 à 14h50

          Victoria Nuland c’est la diplomate, sous secrétaire d’état des USA chargée des relations avec l’Europe, qui à Kiev a contribué à renverser Yanukovitch, elle distribuait des petits gâteaux (sur Maidan à Kiev) aux manifestants pour les motiver…( pendant que d’autres parmi ses compatriotes et alliés s’activaient en coulisse à des besognes plus sérieuses et plus violentes).

          Une conversation enregistrée entre elle et l’ambassadeur des USA, Geoffrey Pyatt, faisait clairement allusion au gouvernement que les USA voulaient mettre en place en Ukraine :  » Yats c’est notre gars, (Yats = Yatsenuk), disait elle à Pyatt, et « fuck the UE » : que l’UE aille se faire f… »

          Ce qui prouve que les USA 1) voulaient mettre en place gouvernement à eux en Ukraine, et 2) qu’ils n’avaient rien à battre (pour être polie) de l’opinion de l’UE sur le sujet (ce qui montre bien que nous ne sommes que les supplétifs des USA).

          Elle disait aussi que les USA avaient dépensé des millions de dollars pour renverser le gouvernement ukrainien, ce qui montre bien qui a orchestré le coup d’état de Maidan à Kiev (même si tous les participants n’étaient pas payés par les USA et que certains étaient sincères et non soudoyés)…

          Les représentants de l’UE n’ont pratiquement pas protesté devant l’insulte ( c’était la baronne anglaise, Catherine Ashton qui représentait l’UE…)

          Aux dernières nouvelles les militaires des USA veulent officiellement  » relooker  » l’Europe à partir de l’Ukraine… Ce qui n’est pas une perspective attrayante pour nous.
          Sans doute avec l’appui de leurs alliés polonais et baltes et l’appui implicite ou actif de Merkel et de Hollande… qui font ami-ami avec l’oligarque Porochenko, qui massacre sa propre population dans l’Est de l’Ukraine, le Dombass et les régions des grandes villes de Donetz et Slaviansk…

          Tout cela en bombardant des populations civiles innocentes qui n’ont que le tort d’avoir pour langue le russe et non l’ukrainien, et être plus proche des russes que des oligarques milliardaires voleurs ou mafieux comme Porochenko ou Kolomoïski Yatsenuk, ( et Soros…grand financier pour la déstabilisation de l’Ukraine et sa colonisation pour l’intérêt des multinationales occidentales).

          Voilà pour cette Nuland, niveau diplomatie zéro, femme au langage grossier et aux intentions totalitaires.

          Je vous conseille de lire sur ce site tout le dossier sur l’Ukraine, vous apprendrez beaucoup de choses.

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          • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 15h08

            Merci Anne.

            J’avais bien entendu lu sur ce site, ou plutôt découvert sur Sputnik les propos de Nuland. Je n’avais juste pas fais le rapprochement avec la « créature adorable » et je vais pouvoir répondre à Louis Robert.

            Ces propos sur l’EU sont en effet affligeants, mais sans aucun rapport avec le « fuck la France ». Quoique, à la rigueur, je pourrais presque comprendre Nuland dans son mépris pour l’europe. Après tout, je me sens plus français qu’européen.

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      • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 15h19

        Que vous répondre, Louis ?

        Nuland, il faut juste l’ignorer, elle n’a probablement pas le niveau de sa fonction. Et que dire de la future présidente des stats qui a comparé la Russie avec l’allemagne des années trente ?

        Il n’y a plus de gaulliste aujourd’hui. Ou alors, ils sont bien loin du pouvoir. Dans le cas contraire nous ferions comme le général en décembre 44 : nous irions discuter au Kremlin rien histoire de soutenir l’idée d’un monde multipolaire.

        Mais pour ce qui est de ce qui se passe en France, nous devons rester maîtres chez nous… et ne pas nous laisser insulter.

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    • Mélissa // 23.04.2015 à 23h59

      L’autre,

      « Honnêtement, je n’ai aucune compassion pour des gens qui crient “Fuck la France”.  »

      Pour se vanter de ne pas avoir de compassion, il faut assumer de ne pas reconnaître la souffrance des autres…
      Même « honnêtement »,on peut se tromper…

      « Qu’ils aillent au diable. »

      C’est exactement ce qu’ils font en allant en combattre pour Daech…!
      Daech, c’est l’antéchrist de l’Islam…

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      • Olivier (un autre) // 24.04.2015 à 13h22

        Vous avez mal lu. Pourtant vous avez fait un copier/coller !

        De « pas de compassion pour les gens qui crient fuck la France », vous êtes passé à « pas de compassion ».

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  • Rose du sud // 23.04.2015 à 12h15

    Je ne comprends vraiment plus rien au sujet de ces mises en examen car la représentante de la Magistrature dans une émission de Médiapart avait bien dit que « tout jugement serait prononcé en fonction des circonstances et de l’environnement ainsi que sur le passé des prévenus.
    J’en pense donc que la magistrature « dérape

    J’en viens à me demander si mon opinion n’est pas aussi une atteinte à la représentation républicaine!

    En effet, nous sommes vraiment dirigés par des Irresponsables.

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  • grub // 23.04.2015 à 13h43

    La guerre contre le terrorisme n’a aucun sens, c’est comme la guerre contre telle ou telle maladie, c’est juste marketing.
    Marketing pour nous vendre une dictature qui ne porte pas son nom, comme toutes les dictatures d’ailleurs. A part la dictature du prolétariat je n’ai pas souvenir d’un gouvernement qui se ventait d’être une dictature.

    Quand vous avez des terroristes retranchés, sans otage, et que vous n’êtes pas fichu capable de les prendre vivant pour pouvoir les interroger c’est que vous n’avez pas vraiment envie de lutter contre.
    Et je ne pense pas que les gars du Raid soient des incapables.

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  • christian gedeon // 23.04.2015 à 15h21

    Je suis mal à l’ aise…je trouve que çà va trop loin…comparer le gouvernement de la république à celui de vichy est dénué de sens…si la police avait arrêté ce fou furieux qui voulait faire sauter des églises au lieu de faire dans la dentelle une jeune maman serait encore vivante…et il en est de même avec les Kouachis et Coulibali…je ne comprends pas ce dérapage d’une discussion sur une loi vers une mise en cause tous azimuts de notre police et de notre justice…je suis mal à l’aise.

      +4

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    • Anne // 23.04.2015 à 16h06

      Il y a une différence entre le lynchage public, la justice expéditive, et le respect des règles dans un pays civilisé, si vous ne voyez pas la différence…

      Je vous retourne la question : ne pensez vous pas que la police avait en effet mieux à faire : surveiller les jihadistes, les armes (dont certaines volées à la police) plutôt que de passer son temps à harceler des ivrognes, des pauvres types non armés, des enfants et écoliers, souvent pour n’avoir pas respecté la minute de silence. Tout ça sur ordre de notre gouvernement « de la République » comme vous dites avec emphase et redondance.

      Mobiliser les forces de police à de telles occupations futiles de traque d’ivrognes et d’enfants qui n’ont que proféré des paroles, (si déplacées soient elles) les empêche certainement de se consacrer à des tâches de réelle protection des personnes et je pense en cela à cette pauvre victime.

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      • christiangedeon // 23.04.2015 à 16h24

        D’abord Anne,ce n’est pas nécessaire de l’agresser comme vous le faites. Et ensuite votre réaction ne répond pas à mes doutes quant à la comparaison de ce qui se passe aujourd’hui avec ce qui se passait sous Vichy. Quant à la police ,elle avait bien localisé certains auteurs de méfaits…mais elle n’ rien pu faire parce que les procédures sont bien trop longues…et heuruex que vous ayez pensé « à la pauvre victime « …quant à emphase et redondance,je vous suggère de regarder la définition dans le Petit Larousse…ou le Robert

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        • Anne // 23.04.2015 à 19h03

          Vous subodoriez donc que je suis de ceux et celles qui ont systématiquement plus de compassion pour les coupables que pour les victimes, alors là vous m’insultez, et en écrivant « encore heureux que vous ayez pensé à la pauvre victime » ….je trouve que vous ne manquez pas d’air pour quelqu’un de si sensible, qui se sent « agressé » par mon commentaire.

          Il est vrai que vous devez être pas mal énervé pour traiter un autre commentateur, Jules, de « Torquemada », ouille aï aï, pas avec le dos de la cuillère celle là… J’ai trouvé d’ailleurs trouvé son commentaire pas du tout digne du grand inquisiteur, mais argumenté solidement, et trés bien écrit.
          Chacun son point de vue.

          Pour Vichy, comme vous avez des « doutes » cherchez à propos « surveillance policière », et « délation encouragée », « délit d’opinion » et définition des « terroristes »

          Notre gouvernement essaie de mettre en place des lois liberticides, en utilisant la peur des citoyens pour les faire passer, il se met à utiliser la délation et fait de véritables procés d’intention sur de jeunes enfants et des alcoloos, c’est cela qui est inquiétant.

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    • Zylo // 23.04.2015 à 16h07

      – Au contraire, cela montre toute l’ambiguïté du terme « terrorisme » en fonction du prisme d’observation et le mésusage qui peut en être fait. Par exemple tout est en place pour que Olivier, via ses act’ukraines, soit inquiété sérieusement par cette belle loi contre l’apologie du terrorisme.

      – Par ailleurs je suis persuadé que nous nous définissons par nos actes et non pas par les étiquettes que nous nous donnons (je n’aime donc pas tellement les soupes narratives qu’on nous raconte 😉 ).
      Si un gouvernement dit « républicain » met en place des outils et des lois que n’aurait pas renié n’importe quel régime totalitaire, alors nous allons de fait vers un régime totalitaire quelle que soit l’étiquette « républicaine » dont ce gouvernement se pare.

      – N’oublions pas que Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes. Est-il vraiment sage de donner à un gouvernement à venir tous les outils de surveillance imaginables ? Est-il vraiment réaliste de croire que les représentants de l’état ont assez de force morale pour ne jamais user à leur avantage d’un pouvoir sur lequel personne n’a de droit de regard ou de contrôle ?

      – Enfin il y a un autre point intéressant que j’avais noté dans une conférence de B. Schneier, qui était un expert en sécurité informatique, et qui a un peu viré à philosophe de la sécurité. Il y aura toujours des failles de sécurité et des victimes. C’est malheureusement un fait, et le risque est inhérent à la vie. Vouloir faire tomber ce risque de victime à zéro a un coût (global, pas seulement économique) exponentiel pour une efficacité marginale décroissante qui peut même finir par être négative. De surcroît, toute évolution s’est faite par une sortie du cadre existant. Le monde idéal auquel vous rêvez empêcherait toute sortie de ce cadre puisque toutes les règles, pour ubuesques qu’elles soient, seraient appliquées. Ce monde serait condamné au mieux à une stagnation perpétuelle, au pire à une disparition rapide par inadaptation à un contexte en évolution….

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    • games // 23.04.2015 à 17h45

      Pourquoi,, c’était un gouvernement légitime, issus d’un vote le l’assemblée nationale , reconnu par toutes les ambassades étrangères, obéis par l’ensembles des fonctionnaires;;;;; De gaulle fut membre de ce gouvernent envoyé à Londres par le Président du conseil!

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    • Wilmotte Karim // 24.04.2015 à 21h59

      Rassurez-vous, Vichy a commencé par appliquer les textes de la 3-em république.

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  • Anne // 23.04.2015 à 19h45

    Le dernier paragraphe, écrit par Maître Viguier est essentiel :

    « …il est par conséquent extrêmement dangereux de faire figurer dans la loi pénale ce terme obscur et vague de « terrorisme ». C’est laisser à l’arbitraire du magistrat le choix de relaxer ou de condamner sans que l’on puisse prévoir à l’avance sa réaction.Cela crée une atmosphère extrêmement malsaine.
    L’emploi du mot, en réalité, est le signal guerre civile. Il n’a pas à figurer dans la loi. »

    On ne peut pas mieux dire, rien à ajouter, les risques sont décrits.

    C’est quand même très grave.

    Quand on sait la diversité des opinions des magistrats qui ne sont que des humains.

    Lorsque l’on a pu voir « le mur des cons », affichés par des magistrats dans leur local syndical, on ne peut qu’être très inquiet d’un usage politique ou politisé de cette loi, et de ce terme « étiquette » collé selon le bon ou le mauvais vouloir de telle ou telle personne sur telle ou telle autre personne.

    À partir de tel ou tel soupçon, pour telle ou telle sympathie ou opinion, c’est la porte grande ouverte à l’arbitraire.

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  • georges glise // 23.04.2015 à 20h37

    jusqu’ici, j’étais dans l’opposition à toute cette hystérie collective et aux mesures qui vont réprimer nos libertés. mais là, je commence à être dans la haine de tous ces politiques qui foulent aux pieds nos vraies valeurs républicaines.je vais être considéré peut-être comme un terroriste! peu m’importe, je suis un vieux monsieur de 74 ans, hémiplégique en fauteuil roulant.

      +2

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    • Anne // 24.04.2015 à 09h48

      Vous préfacez et illustrez en quelque sorte le texte de Laborit repris aujourd’hui dans « les crises » 🙂

      Nos dirigeants jouent avec le feu sciemment, on peut croire qu’ils ne rechignent pas à provoquer le désordre et la division, si ce n’est pas sciemment, c’est par leur bêtise insondable.

      J’espère pourtant qu’il vous sera possible de profiter de cette belle journée de printemps, pensons à de belles choses, écoutons de la belle musique, faisons la paix en nous, puisque nous n’avons que peu de pouvoir pour lutter contre les crimes et violences de notre monde tourmenté.

      Reprenons des forces pour alerter, soutenir, ceux qui se battent contre les mensonges et les injustices.

      Tout le mal, tous les mensonges et manipulations ne doivent pas avoir le pouvoir de nous empêcher de nous relier au beau et au bien…qui existent aussi, et qui nous donnent de la force.

      Merci à ceux, comme Olivier sur ce site, qui prennent sur eux la charge de nous informer et de nous rendre conscients, soutenons les et faisons les connaître, ce sont eux qui se battent et leur action et leur lucidité est primordiale.

        +2

      Alerter
  • mianne // 24.04.2015 à 13h04

    Après avoir armé des rébellions afin d’intervenir ensuite militairement pour lutter contre les rebelles et occuper des pays au sous-sol intéressant, l’OTAN enflamme le monde entier .
    Brillante, la lutte de l’OTAN contre le terrorisme ! Les drones américains ( lâches assassinats sans prise de risque par les assassins, l’équivalent du tir dans le dos d’une victime ) ne font pas de différence et tuent aussi les otages américains et italiens , sans que cela n’arrête le moins du monde ce type d’ agissements puisqu’il suffit qu’Obama présente chaque fois ses excuses, ô combien sincères, aux malheureuses familles.
    De Gaulle nous avait sortis de cette organisation immorale de l’OTAN . Le traité européen que nous avons pourtant refusé par referendum nous y a remis en douce, illégalement . Quand retrouverons-nous notre indépendance ?
    http://www.reuters.com/article/2015/04/23/us-usa-security-hostages-idUSKBN0NE1MI20150423

      +1

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  • Gotfried // 24.04.2015 à 18h11

    Je tiens juste à préciser une chose, à mon avis d’importance. Dans le premier texte, on peut lire: « Il a donc toujours été admis, depuis la Révolution, que certaines restrictions puissent être apportées à la liberté d’expression, afin d’éviter divers abus ». C’est se conformer à l’historiographie « officielle » de la Révolution, celle qui la fait commencer et s’arrêter en 1789.

    Mensonge! Car on peut lire dans la Constitution de 1793, qui marque une forte influence montagnarde:
    « Article 7. – Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la voie de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s’assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. – La nécessité d’énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. »
    http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/les-constitutions-de-la-france/constitution-du-24-juin-1793.5084.html

    Ainsi, après quatre années de péripéties révolutionnaires, et notamment l’ascension au pouvoir des franges les plus « populistes » (à ne pas confondre avec « démagogues »), on savait que la liberté d’expression était à défendre des abus commis non par les citoyens, mais par les despotes, et le pouvoir en général. Et c’est d’ailleurs déclaré ouvertement et en toutes lettres dans l’article 9:
    « Article 9. – La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l’oppression de ceux qui gouvernent.  »

    Je crois qu’on a là les véritables principes des droits de l’homme, c’est à dire des droits de tous les hommes, y compris ceux qui n’ont ni richesse ni pouvoir. Et il est clair, pour quiconque est doté de raison, que le seul ennemi que peut avoir la liberté d’expression, ce sont les puissants, seuls capables d’appliquer une censure systématique aux opinions qui leur déplaisent ou nuisent à leurs intérêts. Les gens normaux s’énervent, manifestent, vocifèrent, dans les extrémités criminels tuent des particuliers, démolissent ou détruisent, mais ils n’ont pas ce pouvoir de censure institutionnelle.

    Avec toute l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale qu’on nous rabâche jusqu’à la nausée, les puissants ont réussi à faire croire à l’ensemble de la population qu’il y a une différence fondamentale de nature entre Adolf Hitler et tous ses ministres et officiers, et nos gouvernements actuels: le Troisième Reich aurait été intrinsèquement malveillant, alors que nos élites seraient au pire « déconnectés de la réalité », « corrompus », « irresponsables », « incompétents », etc… L’hypothèse qu’il n’y a entre eux qu’une différence de méthode et de degré, mais que leur nature est similairement essentiellement perverse, malveillante et populophobe a été rendue inconcevable et inexprimable. C’est leur plus grande victoire.

    Oui, le souvenir récent ou la présence du despotisme exigent encore une fois qu’on défende la liberté d’expression et le droit à la vie privée, qui n’est attaquée par personne d’autre que par ceux qui gouvernent, alors même que l’enchainement bien commode des « attentats » commence à sentir de plus en plus le barbouze.

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  • Chantal // 24.04.2015 à 19h39

    Loi sur le renseignement. Comme il est permis d’y croire, il y a une pétition contre la loi de Manuel Valls :
    https://www.change.org/p/retirez-le-pjlrenseignement-le-big-brother-fran%C3%A7ais-stoploirenseignement
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/23/loi-sur-le-renseignement-le-manifeste-des-110-000-contre-le-big-brother-francais_4621465_3232.html

    De toute façon, si l’on ne se mobilise pas, rien ne changera.

      +1

    Alerter
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