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12.juillet.201612.7.2016 // Les Crises

Barroso rejoint Goldman Sachs : encore une mauvaise nouvelle pour l’Europe, par Romaric Godin

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Un grand succès dans la lutte contre le travail au noir ! 🙂

Dire qu’après ça, certains ne comprennent toujours pas la vraie nature de l’UE…

Source : La Tribune, Romaric Godin, 08/07/2016

José Manuel Barroso rejoint Goldman Sachs comme président non exécutif. (Crédits : Reuters)

José Manuel Barroso rejoint Goldman Sachs comme président non exécutif. (Crédits : Reuters)

L’ancien président de la Commission européenne aidera la banque d’affaires américaine à gérer l’après-Brexit. Un transfert qui envoie un message négatif de plus au débit de l’UE.

Les « portes tournantes » continuent de tourner. L’ancien président de la Commission européenne, le Portugais José Manuel Durão Barroso, a été recruté par la banque d’affaires étatsunienne Goldman Sachs pour l’aider à gérer les conséquences de la sortie annoncée du Royaume-Uni de l’Union européenne après le référendum du 23 juin dernier. Il sera ainsi nommé président non exécutif de Goldman Sachs International (GSI) à Londres et, de surcroît, il aura le titre de « conseiller ».

Aider Goldman Sachs à gérer le Brexit

Selon le Financial Times, José Manuel Barroso entend « faire ce qu’il peut pour adoucir les effets négatifs du Brexit ». Les banques d’affaires américaines ont naturellement choisi Londres comme base d’opération pour leurs activités européennes. Mais si le Royaume-Uni perd son accès au marché unique européen, il leur faudra ouvrir de nouvelles filiales dans un pays de l’Espace économique européen. Quel pourrait alors être le rôle de l’ancien président de la Commission ? Aura-t-il pour charge de faire du lobbying auprès des négociateurs européens qu’il connaît fort bien pour sauvegarder cet accès de la finance londonienne au marché unique (le fameux « passeport » européen) ? Cherchera-t-il à négocier des avantages avec un éventuel « point de chute » ? Pour le moment, il va déménager à Londres et croit que « Londres restera un centre financier mondial très important », indique-t-il au FT.

« José Manuel va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs, et notamment une profonde compréhension de l’Europe. Nous sommes impatients de travailler avec lui alors que nous continuons à aider nos clients à évoluer au sein d’un contexte économique et de marché incertain et délicat », ont déclaré Michael Sherwood et Richard Gnodde, codirecteurs généraux de Goldman Sachs International.

Le problème de l’indépendance

Évidemment, ce « transfert » pose une question centrale : celle de l’indépendance. Les liens entre Goldman Sachs et d’autres grandes banques et de nombreux fonctionnaires européens ou nationaux posent de véritables problèmes, notamment dans la gestion de la crise financière. Le cas le plus souvent cité est celui de Mario Draghi. L’actuel président de la BCE depuis 2011 a été vice-président de la branche européenne de Goldman Sachs de 2002 à 2005. Or, Goldman Sachs n’est pas une banque comme les autres. C’est elle qui a aidé le gouvernement grec à détourner la méthode de calcul du déficit public par des produits de « swaps » qui permettaient de reporter à plus tard une partie de ce déficit. Grâce à ce tour de passe-passe, la Grèce était entrée dans la zone euro en 2002. Ce mécanisme avait été utilisé, du reste, par l’Italie, en 1997 pour rejoindre l’union monétaire à une époque où le directeur général du trésor transalpin était un certain… Mario Draghi.

Le comportement de José Manuel Barroso durant la crise

Et pour José Manuel Barroso ? Cette nomination n’est pas neutre. En tant que président de la Commission, cet homme a été un des responsables des erreurs de gestion des années 2010-2013. Partisan d’une austérité forte et d’un ajustement féroce, il a participé à la troïka dans tous les pays touchés par la crise, de la Grèce à l’Irlande. Or, le principe de ces « sauvetages » a été de sauvegarder les intérêts des créanciers des États, principalement les banques. José Manuel Barroso a notamment participé aux pressions contre l’Irlande pour empêcher le gouvernement de ce pays de réduire le fardeau porté par sa populations en faisant participer les créanciers des banques irlandaises. L’ancien président de la Commission, qui n’a jamais vraiment eu à répondre de ces choix devant le parlement européen, a donc géré au mieux les intérêts du secteur financier dans une crise causée à l’origine par des produits vendus à la Grèce par Goldman Sachs qu’il rejoint à présent.

Un combattant contre la « mauvaise finance » ?

Certes, dans son interview au Financial Times, l’ancien premier ministre portugais, chef de file lors de la Révolution des œillets en 1974 du Mouvement révolutionnaire du prolétariat portugais (MRPP, maoïste) avant de rejoindre en 1980 le parti social-démocrate (PSD) de centre-droit, se présente comme celui qui a entamé un « effort global de régulation et de supervision » de la finance. Mais son bilan, de ce point de vue, reste contestable. Le projet Barnier de séparation bancaire, assez timide, a été abandonné. L’union bancaire n’a pas été conclue sous la direction de José Manuel Barroso et montre déjà ses limites en Italie ces derniers jours. Surtout, les lendemains du Brexit montrent clairement que le risque d’une crise financière n’est pas écarté. Qu’une banque aussi fragile que Deutsche Bank puisse continuer à menacer comme une épée de Damoclès sur l’Europe prouve aussi que les efforts de l’ancien président de la Commission ont été pour le moins insuffisant.

Effet désastreux pour l’UE

En réalité, les déclarations de José Manuel Barroso, qui se dit « très impressionné par l’engagement de Goldman Sachs pour les niveaux les plus élevés en termes d’éthique » et par la « culture d’intégrité et de responsabilité » de l’entreprise, sonnent comme les reflets un cynisme parfait. De tels engagements ne peuvent manquer de soulever des questions quant à l’action présente des dirigeants européens. Voir un ancien chef de l’exécutif de l’Union européenne chercher à aider une banque à gérer au mieux le Brexit ne peut manquer de soulever des questions sur l’engagement quant à l’intérêt général européen des dirigeants de l’UE. A l’heure où le successeur de José Manuel Barroso, Jean-Claude Juncker est très contesté et où l’UE peine à tirer les leçons du vote britannique, cette nomination est particulièrement mal venue et pourrait avoir un effet désastreux.

Source : La Tribune, Romaric Godin, 08/07/2016


Et voici la saine réaction de Jean Quatremer à ce 14 478e scandale de l’UE, mais évidemment, qui n’est dû pour lui qu’à une personne, pas à la structure…

Jean Quatremer : « Mon billet sur le scandaleux recrutement de José Manuel Durao Barroso par Goldman Sachs est ici. Un cri de colère à l’égard de quelqu’un qui a fait plus de mal à l’Union européenne que personne avant lui. Et il continue. »

Pour ne rien arranger, la réaction de la Commission à cette affaire est désespérante de nullité et montre à quel point certains fonctionnaires sont coupés du monde réel: «Les anciens commissaires ont évidemment le droit de poursuivre leur carrière professionnelle ou politique», a déclaré à l’AFP un porte-parole de la Commission. «C’est légitime que des personnes dotées d’une grande expérience et de qualifications continuent à jouer des rôles de premier plan dans le secteur public ou privé.» Ben voyons. L’éthique, ça leur dit encore quelque chose?

barroso

Barroso chez Goldman Sachs, un bras d’honneur à l’Europe, par Jean Quatremer

L’ancien président de la Commission qui a gravement affaibli l’Europe communautaire et ses institutions se recycle dans une des banques d’affaires les plus controversées de son époque.

José Manuel Durao Barroso chez Goldman Sachs. La nouvelle est tombée vendredi : celui qui a été pendant dix ans, de 2004 à 2014, président de la Commission européenne, va rejoindre le siège londonien de la banque d’affaires – comme président «non exécutif» et conseiller – afin de l’aider à limiter les effets négatifs du «Brexit». Une fin de carrière qui n’a rien d’étonnant quand on connaît l’homme, mais qui n’en reste pas moins choquante, GS étant l’une des banques les plus impliquées dans la crise des subprimes qui a débouché sur la crise financière de 2007, et dans la crise grecque, ayant aidé à dissimuler l’étendue de son déficit avant de spéculer, en 2009-2010, contre la dette grecque dont elle connaissait évidemment l’insoutenabilité… C’est, au pire moment, un symbole désastreux pour l’Union et une aubaine pour les europhobes, un président de Commission étant censé incarner, bien au-delà de son mandat, les valeurs européennes qui ne sont justement pas celles de la finance débridée qu’incarne Goldman Sachs : tous les anciens présidents de Commission, qui bénéficient d’une pension confortable censée les préserver de toute tentation, ont, jusque-là, su éviter un tel mélange des genres.

À lire sur Libération


Barroso : un silence assourdissant, par Daniel Schneidermann

Barroso peut remercier l’Euro. « Pluie de critiques », titre Le Monde, après le pantouflage de l’ancien président de la commission européenne chez Goldman Sachs, la banque qui a aidé la Grèce à maquiller ses comptes, avant de spéculer contre la dette grecque. Une pluie, vraiment ? Disons une bruine, un crachin. Un seul ministre français a exprimé sa réprobation (le secrétaire d’Etat au commerce extérieur Matthias Fekl). Dans la « pluie », on remarque aussi les eurodéputés socialistes français, qui avaient voté contre la reconduction de Barroso et, cohérents, protestent aujourd’hui contre son pantouflage.

Et, s’agissant des responsables politiques, c’est tout. Pas un seul chef de parti. Pas un ministre important. Pas un chef d’Etat européen. Pas un mot de son successeur Juncker. Pour ne pas parler du président ou du premier ministre français, fort occupés, c’est vrai, à faire les agents d’ambiance dans les fanzones. Pas un seul, pour prononcer simplement ces mots : dans les négociations à venir sur le Brexit, et quand Barroso nous appellera pour défendre les intérêts de sa banque, puisque c’est le motif assumé de son embauche, nous ignorerons Barroso. Nous ne le prendrons pas au téléphone. Barroso n’existe plus.

A l’inverse, écoutons les révoltés, les dégoûtés, les furieux. Que disent-ils ? La colère des europhiles est dirigée exclusivement…contre Barroso, que n’ont « jamais étouffé la morale et les convictions », tonne Jean Quatremer, furieux de ce mauvais coup porté aux « valeurs européennes qui ne sont justement pas celles de la finance débridée qu’incarne Goldman Sachs ». Qu’on se le dise : le Méchant majuscule, c’est Barroso, qui prostitue « les valeurs européennes », lesquelles, telles qu’incarnées dans les institutions, doivent rester immaculées, au-dessus de tout soupçon.

Tout de même, amis europhiles qui exprimez une sincère colère, avez-vous entendu ce silence assourdissant ? Ne vous dit-il vraiment rien ? Si ce pantouflage ne gêne en rien les silencieux, c’est qu’il est implicitement considéré dans l’ordre des choses. Dans le système mental intime des silencieux, la commission européenne et Goldman Sachs appartiennent à une même entité multiforme, obéissent à une même logique, servent les mêmes intérêts. Rien de choquant, sinon pour la galerie, à ce que l’on passe de l’une à l’autre. Ainsi semblent-ils étrangement partager les constructions mentales complotistes europhobes, en même temps qu’ils les nourrissent, et les confirment. Barroso n’est rien. Seule existe la construction politico-technocratique qui l’a sélectionné, produit, nommé et qui, encore aujourd’hui, le couvre de son silence.

Source : @si


Ben du coup :

electrochoc

C’est fait, un bon électrochoc à 200 000 volt, ça va régler le problème…

P.S. vous noterez la manipulation du type, qui pose avec un Airbus à la main, entreprise créée en 1966, réussite des pays européens – et dont les règles de l’UE interdiraient aujourd’hui l’existence (essayez de créer une entreprise concurrentielle avec des subsides publics maintenant…)

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

Spectre // 12.07.2016 à 02h33

Lors de la révolution des Œillets en 1974, il se situe à l’extrême gauche radicale de l’échiquier politique comme président des étudiants maoïstes (MRPP) (Wikipédia.)

Je tiens à saluer la cohérence du parcours : maoïste, puis atlantiste forcené, européiste fanatique et enfin bankster, il n’aura jamais renié ses engagements totalitaires de jeunesse.

61 réactions et commentaires

  • Spectre // 12.07.2016 à 02h33

    Lors de la révolution des Œillets en 1974, il se situe à l’extrême gauche radicale de l’échiquier politique comme président des étudiants maoïstes (MRPP) (Wikipédia.)

    Je tiens à saluer la cohérence du parcours : maoïste, puis atlantiste forcené, européiste fanatique et enfin bankster, il n’aura jamais renié ses engagements totalitaires de jeunesse.

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    • eychart // 12.07.2016 à 03h52

      il aura enfin trouvé sa voie avec un peu de bouteille, voyant que chez les mao, il avait peu d’avenir vu son ambition : le capitalisme paye mieux.
      C’est aussi pour ca qu’on les retrouve en majorité de ce côté : le pouvoir et l’argent c’est mieux.

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    • Silk // 12.07.2016 à 03h55

      il aura enfin trouvé sa voie avec un peu de bouteille, voyant que chez les mao il avait peu d’avenir vu son ambition et les débouchées, il a vite choisi le capitalisme qui paye mieux.
      C’est aussi pour ca qu’on les retrouve en majorité de ce côté : le pouvoir et l’argent c’est mieux

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    • Django // 12.07.2016 à 08h59

      Surtout que l’UE prends vraiment le chemin du communisme (mettre en commun au maximum), même si le libéralisme débridé gère tout. C’est ça qui est fou, dans notre société : elle est soit-disant capitaliste/libérale, mais l’Etat fait tout pour mettre des bâtons dans les roues des citoyens, encadrer leurs moindres décisions entreprenantes, leur prendre leur argent, etc.

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      • Bigglop // 12.07.2016 à 18h18

        Mais on a les mêmes en France, pour les grands écarts, avec Cambadelis, Le Guen, Dray et le plus beau Cohn-Bendit.
        Le marxisme (bien ou mal digéré) conduit au totalitarisme dans l’UE par un pouvoir bureaucratique et technique (normes….).

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    • sinbad // 12.07.2016 à 12h02

      Barroso est en 1974 le leader des étudiants du MOUVEMENT POUR LA RECONSTRUCTION DU PARTI DU PROLETARIAT , parti qui se proclame maoîste et qui n’est qu’un outil de la CIA et de l’ambassadeur US CARLUCCI pour contrer par tous les moyens les officiers révolutionnaires qui pour nombre d’entre eux sont prosoviétiques et penchent pour une sortie du Portugal de l’OTAN.
      Inacceptable pour Washington qui mobilisera Giscard, Schmidt le PS portugais (Mario Soares) et les officiers pro-occidentaux (Eanes) pour conserver le Portugal dans sa main. Barroso est une pièce du dispositif et une fois sa mission accomplie , c’est à dire la révolution étouffée il passe très vite à droite pour devenir premier ministre.

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      • SanKuKai // 12.07.2016 à 16h22

        Pour completer, il faut savoir que 1974 au Portugal c’est la révolution des oeillets. La CIA était semble-t-il très occupée à empêcher le Portugal de sortir du rang car vos informations collent aussi avec l’assassinat en 1980 du candidat à la présidence Francisco Sa Carneiro via leur methode préférée: le crash d’avion.
        https://en.wikipedia.org/wiki/1980_Camarate_air_crash

        A noter les similitudes avec l’assassinat du candidat Eduardo Campos au Brésil en 2014:
        http://www.strategic-culture.org/news/2014/08/30/all-factors-point-cia-aerially-assassinating-brazilian-presidential-candidate.html

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      • Alfred // 12.07.2016 à 17h59

        Tout à fait exact. Le manque de connaissances et de profondeur historique c’est ce qui permet à la foule de regarder le doigt, de propulser le commentaire de spectre en premier plan et de se faire mener par les bout du nez à coup de « les rouges ceci, les libéraux cela ». Tout ces essentialismes ça n’augure rien de bon.

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    • Ailleret // 12.07.2016 à 12h12

      Le parcours des maoïstes, de Glucksmann à Barroso : tout un poème.
      Ajoutons que Barroso, en accueillant aux Açores le sommet qui a décidé l’invasion de l’Irak en mars 2003 (Bush, Blair, Aznar), s’est fait le complice d’une guerre d’agression qui a causé des centaines de milliers de morts.

      Et rappelons la jurisprudence du procès de Nuremberg : le crime contre la paix ne diffère des autres crimes de guerre que du fait qu’il les contient tous.

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      • Grognard // 12.07.2016 à 13h41

         » Et rappelons la jurisprudence du procès de Nuremberg : le crime contre la paix ne diffère des autres crimes de guerre que du fait qu’il les contient tous. »

        Sauf un.
        Faute de mieux je le nomme crime contre la planète.
        Je l’associe à la doctrine d’emploi de l’arme nucléaire.
        Je me pose la question suivante:
        Face à un pays qui utiliserait cette arme en première frappe et de façon offensive ; les autres puissances nucléaires n’auraient-elles pas la légitimité de la riposte?
        Tant bien même qu’elles ne seraient pas visées.

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        • lateo // 12.07.2016 à 22h14

          « les autres puissances nucléaires n’auraient-elles pas la légitimité de la riposte? Tant bien même qu’elles ne seraient pas visées.»

          Et de là, les puissances nucléaires n’auraient-elles pas la légitimité de la riposte nucléaire préventive en tout lieu et tout temps?
          Ça a beau être la doctrine très officielle des US, c’est vraiment trop barbare pour être porteur de quoi que ce soit de bon àmha.

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          • Grognard // 13.07.2016 à 05h06

            Clausewitz écrivait quelque chose comme: la défense s’impose au défenseur.
            Il sous entendait que l’agresseur était libre du lieu et du moment de l’attaque alors que le défenseur lui ne pouvait que subir cette situation.

            J’utilise le terme de crime planétaire car une attaque nucléaire contrairement à un conflit classique ne se termine pas à un instant T.
            Ses effets continuent à se faire sentir bien au-delà sur la faune et la flore.

            Le nucléaire avait vocation à sanctuariser et dissuader.

            Actuellement il semble bien qu’un bon doctrinal ai été franchi dans l’horreur.

            Faut-il admettre qu’un pays qui en a les moyens peut se permettre en toute impunité « d’atomiser » une partie de la planète ; ou faut-il considérer que les effets induits par la nature de l’attaque peuvent conduire à une sanction de même nature contre l’agresseur?

            Lorsqu’on laisse se développer la folie à un certain stade je veux bien vous concéder qu’il n’y a plus de bonne solution.

            Pour autant ne faut-il pas essayer de sauver ce qui peut l’être?

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    • triari // 12.07.2016 à 15h11

      @ Spectre

      Non, c’est assez cohérent en fait : Mussolini avait été un activiste en faveur de l’extrême-gauche pacifiste dans sa jeunesse et Pinochet était un ami intime d’Allende.
      De même, Jerry Rubin, le pape du mouvement hippie aux USA a poursuivi sa carrière immédiatement après la fin de ce mouvement comme l’un des premiers investisseurs de l’entreprise Apple ainsi qu’un fervent supporter de Reagan.

      « Le monde a changé, nous devons changer aussi (…) la création de richesses est la seule vraie révolution américaine » disait-il.

      De même, plus proche de nous, il a fallût attendre la venue de Mitterrand au pouvoir pour obtenir une vraie politique ultralibérale en France.

      Grattez le vernis gauchiste et vous aurez du vrai fascisme juste en dessous.

      Ce clown de Barroso n’est, hélas, qu’une preuve de plus que se dire de gauche dans sa jeunesse n’interdit nullement de trahir au service du grande capital plus tard.

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      • moshedayan // 12.07.2016 à 22h46

        Raison sur le fond, petite erreur Pinochet n’a jamais été proche ou intime d’Allende (c’est une simplification) par contre Allende le nomma chef d’état-major de l’Armée chilienne, parce que, disa-t-il à ses proches, il avait en Allende une grande confiance en sa loyauté ( d’officier). On a vu en quoi il s’est trompé tragiquement trompé. Quant aux gauchistes de jeunesse qui évoluent c’est un grand classique. Tous ne pointent pas à la CIA, mais comme tous les services d’espionnage, elle s’est montrée très habile dans la manipulation indirecte (ou pas) des gauchistes…

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        • Pierre // 12.07.2016 à 23h01

          Je suppose que vous vouliez dire qu’Allende avait confiance en Pinochet… Et je vous rejoins sur le fait que la CIA a su infiltrer et manipuler les mouvements d’extrême gauche, particulièrement (mais pas seulement) en Amérique latine

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          • Prométhée Enchaîné // 13.07.2016 à 10h53

            Vous supposez beaucoup trop. Je crois qu’il est clair que triari agglomère tout un tas de choses pour en arriver à sa thèse : la gauche c’est le fascisme.

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    • Renard // 12.07.2016 à 19h19

      Il faut savoir que la CIA entretenait des liens avec les organisations maoïstes dont le MRPP que vous citez. Les liens se sont encore renforcés avec le rapprochement entre la Chine et les Etats-Unis avec la fameuse diplomatie du ping-pong (rappelez vous dans Forest Gump).

      Voir ce lien : http://mai68.org/spip/spip.php?article6358

      Au final, la conversion des adeptes de Mao au libéralisme dans les années 80 s’est déroulé aussi bien avec Deng Xiaoping en Chine, que sur notre bon vieux continent avec Juncker et Barroso.

      Aussi il ne faut pas pousser trop loin la comparaison entre l’UE et le communisme. Si l’UE fut effectivement crée comme penchant atlantiste du pacte de Varsovie et a en commun d’avoir établi un système de hiérarchie entre les nations et d’avoir confisqué la démocratie, il ne faut oublier pour autant que les systèmes économiques n’ont absolument rien à voir. La comparaison doit s’arrêter là.

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    • Prométhée Enchaîné // 14.07.2016 à 00h30

      Merci pour ce lien, à faire tourner ! Les anti-Europe oseraient-ils la signer ?
      Non, car assurément ce sera une manœuvre de blanchiment de l’Europe à l’initiative de la com’ Bruxelloise (mais il n’y a rien à perdre à la signer !).

      Je ne raisonne pas tellement en terme de jiu-jitsu, j’essaie simplement d’argumenter, d’offrir une perspective différente. Non pas que je sois parfaitement sûr, mais je suis parfaitement contre la certitude généralisée dans les commentaires de ce blog. Alors quand je vois certains raisonnements simplistes récurrents, sans même parler des erreurs factuelles, je me demande du bien-fondé des croyances de certains.

      D’autre part, c’est aussi un exercice utile pour éprouver ses propres croyances et arguments.

      Et si ça peut empêcher certaines personnes influençables de basculer dans le lynchage systématique, c’est du bonus.

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  • Louis Robert // 12.07.2016 à 04h04

    « Barroso rejoint Goldman Sachs : encore une mauvaise nouvelle pour l’Europe… »

    « En réalité, les déclarations de José Manuel Barroso, qui se dit « très impressionné par l’engagement de Goldman Sachs pour les niveaux les plus élevés en termes d’éthique » et par la « culture d’intégrité et de responsabilité » de l’entreprise, sonnent comme les reflets un cynisme parfait. »

    +

    Moi, je suis toujours renversé que l’on s’étonne encore de ces grandes manœuvres…

    Non mais.., Qu’attendait-on d’une telle créature? Qu’elle se retire dans l’une des cellules du Monastère de la Miséricorde Infinie?

    Et de Goldman Sachs? Que suivant tout bonnement l’avis des médias français, ils quittent discrètement la City pour s’établir à Dublin? Ou à Calais, peut-être,?…

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  • nulnestpropheteensonpays // 12.07.2016 à 07h06

    a notre époque tout le monde connait sachs ,ses mauvais cotés et…. ses mauvais cotés . meme le plus inculte et le plus crade composant du peuple honnit , alors on peut dire baroso crapule corrompu président de l’Europe pendant des années , juste le temps de nous vendre …

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  • LA ROQUE // 12.07.2016 à 07h19

    Comme Mr Barosso n’a apparemment pas de mémoire voici un petit exemple des agissements de GS, « la banque qui a les niveaux plus élevés en terme d’ethique  » :

    En 2010-2011 GS conservait le métal le plus longtemps possible dans les entrepôts lui appartenant et en retardant les livraisons, GS à crée une situation de quasi-pénurie .
    Le temps d’attente pour être livré en barres d’aluminium est passé de 6 semaines à 16 mois.
    Ainsi GS à pu revendre des contrats de futures sur des livraisons d’aluminium qu’elle avait achetés avant de créer cette pénurie artificielle, et engrange des milliards sous l’oeil bienveillant des autorités financières.

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    • Phil Defair // 12.07.2016 à 11h39

      Et il en est ainsi pour bon nombre de matières premières, y compris alimentaires, et pour l’ensemble des banques d’affaires depuis 2007. Ce n’est pas une spécificité GS, malheureusement. Ce qui n’enlève rien au côté scandaleux de la chose. La spéculation est à l’origine de bien nombreux maux de notre société…

      Spéculation sur les denrées alimentaires: pourquoi? qui? comment? : https://vimeo.com/30374003

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  • LA ROQUE // 12.07.2016 à 07h30

    La mémoire ne vous revient toujours pas Mr Barroso ?
    Attendez je vais vous aider :
    Passons aux subprimes.

    Un accord a été conclu entre la banque et le département de la Justice (DoJ) américain. Les deux parties ont convenu du principe d’une amende de 5,06 milliards de dollars plutôt que de se lancer dans un procès pour sa responsabilité écrasante dans la crise des subprimes. La banque d’affaires new-yorkaise est accusée d’avoir vendu de 2005 à 2007 des crédits immobiliers insolvables, convertis en produits financiers qui ont par la suite causé des pertes abyssales aux acheteurs finaux. Les fameux subprimes.

      +17

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    • LA ROQUE // 14.07.2016 à 08h11

      Vous savez les subprimes qui sont à l’origine de l ‘expulsion de prés de 2 millions d’expulsions aux états unis…

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  • placide // 12.07.2016 à 07h50

    La seule réponse pertinente de la collectivité serait qu’il se balance au bout d’une corde sur la place publique , pour l’exemple, sinon pourquoi tout ces traîtres se gêneraient-ils ? La suppression de la peine de mort est une erreur.

      +70

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    • James Whitney // 12.07.2016 à 18h21

      Ces gens ne sont pas des traîtres : ils sont 100% loyaux à leur classe, les 0,01% qui décident tout.

      Ils sont des adeptes de la peine de mort, les sanctions (et opérations militaires) qui tuent énormément d’enfants et de vieillards dans les pays qui osent ne pas obéir aux dictats du monde de finance.

      Nous les autres, nous devons faire preuve de notre solidarité avec toutes les victimes de leurs actions, mais pas en utilisant la peine de mort.

        +6

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    • Spartacus // 12.07.2016 à 18h43

      Je crains en effet que devant l’omnipotence de cette caste de dominants, il faille en passer par un minimum de violence pour changer la donne.
      Et vu l’accroissement quotidien de la vitesse d’effondrement du système, j’ai bien peur que ce soit très bientôt un maximum de violence qui va déferler sur nous 🙁

        +5

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  • Charles Michael // 12.07.2016 à 07h56

    Merci Cher Mr Barroso,
    Mission accomplie ?

    Votre retour au bercail est qualifié injustement de  »pantouflage », ce qui est une ignoble diffamation,
    car bien sur, vous allez faire tout sauf vous endormir sur vos glorieux lauriers, mais continuer votre croissade pour le confort des 0.01 %.

    Vous avez bien mérité cette sanctuarisation, loin des levées de fourche qui menacent.

    Votre dévouée,

    Charlotte Soumise

      +11

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  • cyrille joseph // 12.07.2016 à 08h31

    … le cas Barroso ne représente que la partie visible de l’iceberg, ces politiciens généralement, se recyclent dans la haute, la basse finance devrais-je dire. Il faut par exemple, se souvenir d’un ex-chancelier allemand qui comme notre ami, José Manuel ne finira pas sa carrière dans les oeuvres caritatives.

      +10

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  • Toff de Aix // 12.07.2016 à 08h36

    J’en vois ici et là qui réclament la Justice pour cet individu : au delà du fait que je ne peux pas les en blâmer (et que je sois extrêmement surpris que les ciseaux de la modération aient laissé passer de tels termes ici), pour ma part je ne trouve pas du tout illogique le parcours du susnommé. Il intègre le même type de structure qu’il vient de quitter : un « machin » dédié au dieu argent, agissant contre les peuples et en vertu d’intérêts privés, en totale contradiction avec les lois et les principes moraux les plus élémentaires. UE /GS même combat : rien d’étonnant à ce qu’il fasse la navette, ne faudrait il pas plutôt réclamer la peine de mort pour l’ordo-liberalisme en vigueur dans nos sociétés dans son entier ?

      +18

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  • georges dubuis // 12.07.2016 à 08h49

    Ceci est une nouvelle révélatrice comme bcp en ce moment, la banque GS c’est de la magie noire, « accomplir la mission de dieu » disait Loyd Blankfein sans rire…..le grand casino qui garantit toutes les guerres.

      +4

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  • Bordron Georges // 12.07.2016 à 08h58

    Depuis le début de la crise de 2008, le problème de l’omniprésence dans les organismes de certains pays d’Europe de financiers ayant des liens avec Goldman Sachs, le problème des deux Mario, le problème des conseillers au gouvernement grec, tout avait été soulevé dans plusieurs articles. Tout le monde connaissait les liens des européistes avec la pire des banques américaine qui s’était illustrée dans la crise des ‘‘subprime’’. Cela fait huit ans!
    C’est quand même une sacrée pirouette intellectuelle de la part du ‘’pitbull’’ de Libé de venir aujourd’hui, sortir un titre comme: «Barroso chez Goldman Sachs, un bras d’honneur à l’Europe», alors qu’ils étaient tous au courant et favorables à cette compromission.
    Spectre, ça n’est pas vrai? Barroso était maoïste? Quelle belle illustration de ce qu’a pu produire cette extrême gauche de l’époque!

      +11

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  • Daniel // 12.07.2016 à 09h22

    Je pense qu’il faudrait rappeler le pantouflage du dénommé Anders Fogh Rasmussen, ancien premier ministre Danois, secrétaire de l’OTAN jusqu’en 2014.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Anders_Fogh_Rasmussen
    En août 2015, Anders Fogh Rasmussen est embauché par la banque d’affaire Goldman Sachs,
    au profit de laquelle il avait privatisé l’équivallent d’EDF.

    Dans la hiérarchie des positions de pouvoir secrétaire de l’OTAN c’est peut-être plus important que président de la commission.

    A l’heure du rapport « Chilcot inquiry » sur le rôle criminel de BLAIR, le personnage (RASMUSSEN), ses prises de positions en tant que premier ministre, devrait être popularisées, il le mérite bien.

    Le fait que son parti gouverne avec le soutien de l’extrême droite (au score électoral plus important que le parti au pouvoir) est aussi intriguant.

      +14

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  • Macarel // 12.07.2016 à 09h44

    Ces banques sont pleines d’anciens maoïstes, et d’anciens trotkystes. Les grandes entreprises multinationales aussi, les appareils d’Etat aussi (néo-cons). Il ont compris que l’internationale du capital était plus facile à faire, que celle du prolétariat.
    Les révolutionnaires son devenus banquiers. En Chine tout le parti s’est converti à la « révolution capitaliste ».
    Banksters of all the world unite !

      +11

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  • Arcousan09 // 12.07.2016 à 09h45

    Vous commencez à comprendre pourquoi cette Europe là ne marche pas ….
    TOUS ceux qui sont censés présider à la gestion de l’Europe sont tous inféodés aux banques, je devrai plutôt dire aux banksters entre autre Goldman Sachs … quand ce n’est pas Rotschild.

      +8

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  • carly jf // 12.07.2016 à 09h54

    cest le modéle importé parles usa , comme chez eux
    le gouvernement va vers les banques et vis versa
    un modéle pour le moins de connivence d oligarches

      +1

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  • bourdeaux // 12.07.2016 à 10h05

    Bruxelles prend ainsi les allures de ce qu’elle est vraiment : une entreprise dans laquelle il est de bon ton d’avoir travaillé, lorsque l’on suit un plan de carrière dans la finance. Je suis pour ma part assez satisfait du cas Barroso, car comme le dit Olivier, lui au moins renonce à bosser au noir, contrairement à tant de ses petits copains.

      +4

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  • Gilou // 12.07.2016 à 10h23

    L’embauche de Barroso par Goldman Sachs ?
    C’est une promesse de retraite dorée pour les dirigeants européens qui se montreront dociles.
    Inversement, Mario Draghi, actuel président de la BCE, est ancien vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe.
    Nous sommes gouvernés par Goldman Sachs.

      +12

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  • cording // 12.07.2016 à 10h50

    La naïveté des européistes est confondante, et même ce « brave » Fekel qui croit encore pouvoir réformer cette Europe-là ! Il n’y a rien de bon à attendre de ces gens-là et de leur Europe! On la quitte, un point c’est tout. Nos amis britanniques ont donné, une fois de plus, le ton.

      +6

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  • Meta // 12.07.2016 à 11h31

    Il y a des rapprochements révélateurs. Barroso et Juncker ont tous les deux été membres d’organisations dites « d’extrême gauche » avec des lien directs ou indirects avec la CIA et les services spéciaux des Etats-Unis.

    http://www.humanite.fr/blogs/commission-europeenne-barroso-et-juncker-anciens-maoiste-et-trotskiste-reperes-par-la-cia

      +13

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  • Xavier // 12.07.2016 à 11h37

    « Trafic d’influence » semble le mot approprié pour parler des liens modernes entre intérêts privés et publics.

    En même temps, macroscopiquement beaucoup de français ou d’européens bénéficient de la « réussite » de ce système.

    « Crise morale », oui… sauf que quasiment personne n’est choqué par le PRINCIPE, la seule chose qui change est que moins de gens en profitent !…

      +1

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    • Bozi Lamouche // 13.07.2016 à 22h04

      En même temps, macroscopiquement beaucoup de français ou d’européens bénéficient de la “réussite” de ce système. ??

      C’est à dire ?
      Merci

        +2

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      • Xavier // 14.07.2016 à 11h45

        Croyez-vous que les guerres pour les matières premières ne nous permettent pas une domination technologique et un confort toujours plus grand ?

        Pourquoi ne nous révoltons-nous pas ?

        Car nous perdrions beaucoup, TOUS…
        Ce décalage entre les pays qui travaillent dur, produisent ce que nous appelons « nos richesses » se fait grâce à des dettes, il est énorme.

        La seule manière dont nous pouvons « régler » nos dettes est par des guerres ou un chaos généralisé.
        Ce qui se passe en Irak, en Libye ou qui se passera ailleurs n’est que la victoire de la malice et de la puissance militaire.

        Toute la matière et l’énergie accumulées ici, dont nous oublions sciemment l’origine, sont les conflits de demain.

          +0

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  • amer // 12.07.2016 à 12h11

    lien videos sur les relations de l’UE et Goldman Sachs :

    https://www.youtube.com/watch?v=sGbNsS63kjg

    L’UE c’est Goldman Sachs !!!

      +2

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  • Le concombre masqué // 12.07.2016 à 12h28

    Cher tous, je vous propose un petit quizz (question à choix multiple).
    C’est juste pour votre culture générale. SVP aucune conclusion légère et hative.

    Question
    Georges Pompidou, né le 5 juillet 1911 à Montboudif (Cantal) et mort le 2 avril 1974 dans le 4e arrondissement de Paris, est un haut fonctionnaire et homme d’État français. Il est président de la République française du 20 juin 1969 au 2 avril 1974.
    Agrégé de lettres, maître des requêtes honoraire au Conseil d’État et ancien directeur général de …

    Réponse
    a) la fabrique de clous de Saint-Quentin
    b) la fabrique de chaussettes de Gérardmer
    c) la Banque Rothschild

    La réponse se trouve ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Pompidou

    Bonne continuation

      +11

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  • clauzip12 // 12.07.2016 à 12h30

    Rien d’étonnant dans ce passage à GS.
    La carrière de Barosso indique la normalité de ce transfert.
    Il a été choisi comme président de la commission en connaissance de cause.
    L’UE est le bras du néolibéralisme.
    Partant de ce constat,rien ne doit des lors nous étonner.
    .Les banques sont les vrais membres de l’UE,nous ne sommes que deseuro-membres du troupeau citoyen sur lequel ils font leur beurre!

      +5

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    • fred79 // 12.07.2016 à 18h12

      « des euro-membres du troupeau citoyen »?
      Même pas!
      Nous, nous ne sommes déjà plus que des ressources humaines pour l’oligarchie financière, des chiffres sur du papier.

        +3

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  • Xavier // 12.07.2016 à 13h19

    Il serait intéressant de faire un bilan des énergies en présences…

    Le business, c’est d l’énergie cinétique : des flux financiers qui génèrent une force.

    Le placement de personnes dans une institution, c’est l’utilisation des « lois de la gravitation humaine » (l’homme a des envies, des besoins, il y retombera toujours) : vous placez un péquin à un poste à responsabilités, il ne vous rapporte rien dans un premier temps mais la position qu’il occupe, vous permettra de libérer une énergie : c’est une énergie potentielle.

    Rarement observée ou analysée par des médias acquis au système.

    Plus aucun principe ne tient, par contre nos politiques sont pleins de valeurs (plein les poches…).

    Encore une fois, tant qu’assez de gens tirent profit de ce système, il y a peu de chances que cela change !

      +1

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  • Milsabor // 12.07.2016 à 13h25

    L’entrée de JMBo dans Golman-Sachs aujourd’hui n’est que la réalisation du contrat passé dès son entrée en fonction comme président de la commission européenne. La corruption de JMBo assure celle de son successeur. Tous les fonctionnaires et élus importants sont recrutés à leur entrée en fonction pour jouir de leur récompense à la sortie. Il n’y a pas besoin de contrat écrit. Cela va sans dire.
    Quelle antidote à ce poison de la corruption ? Le Vœu de chasteté ?
    Comment immuniser les politiques contre les conflits d’intérêt et la collusion des pouvoirs ?
    Je n’ai pas de réponse.

      +1

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    • fred79 // 12.07.2016 à 19h10

      « Quelle antidote à ce poison de la corruption ?
      Comment immuniser les politiques contre les conflits d’intérêt et la collusion des pouvoirs ?
      Je n’ai pas de réponse. »

      Mais il n’y a pas de réponse.
      Tout et tout le monde s’achète, il suffit d’y mettre le prix.

      Le type qui vit avec 20 000€/an à qui on propose 1/2 million pour trahir les siens, celui qui a 10, 20 100 fois plus à qui on proposera 10, 20 100 fois plus.
      Ou l’honnête homme qui résiste qu’on fera « disparaître » dans un accident d’avion ou sous le tir d’un « extrémiste » pour peu que son influence menace le système.

        +4

      Alerter
  • Pepin Lecourt // 12.07.2016 à 13h50

    Je ne comprends pas cette remarque,  » Barroso chez Goldman Sachs c’est un bras d’honneur à l’Europe » !

    Goldman Sachs C’EST l’Europe de Bruxelles !

      +5

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    • Gilou // 12.07.2016 à 15h06

      Ce n’est pas un bras d’honneur à l’Europe, c’est un bras d’honneur aux Européens.

        +4

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  • christiangedeon // 12.07.2016 à 14h13

    Barroso? mais Barroso est juste un « haut  » fonctionnaire normal de l’UE…son « seul tort  » c’est d’y être allé franco. Juste pour mémoire,Juncker,ex capo de capi du blanchiment et de l’évasion ficale est le führer de la commission actuelle actuelle. Union Européenne delenda esse,pour qu’enfin puise vivre une libre Europe des nations!

      +6

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  • FracoisG // 12.07.2016 à 16h45

    Bonjour. Quelqu’un peut expliquer le commentaire de depart:

    « Un grand succès dans la lutte contre le travail au noir ! ? »

    Quel rapport?

    Merci.

      +0

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    • bourdeaux // 12.07.2016 à 17h22

      C’est à dire que le travail des technocrates bruxellois pour la finance internationale se fait d’ordinaire au noir (dissimulé, en sourdine, avec l’air de ne pas y toucher…vous voyez?); donc ici il faut se féliciter de ce qu’il se fasse au grand jour 🙂

        +2

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      • jullesboco // 12.07.2016 à 17h39

        La presse de masse fait semblant de découvrir qui est le bonhomme alors qu’il suffit d’aller sur sa fiche wiki pour comprendre beaucoup de choses.

          +2

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  • Mich // 12.07.2016 à 17h25

    Une Ordure qui rejoint les Ordures.
    Qui se ressemble s’assemble disent les sans dents.

      +5

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  • Emile // 12.07.2016 à 17h55

    M. Barroso est passé chez l’oncle Sam et une université Suisse proche des USA avant d’être nommé en Europe, il s’est aussi montrer peu favorable à un certain courage français :

    « il critique la position de la France visant à défendre l’exception culturelle (qui vise à différencier la culture de tout autre bien marchand »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Manuel_Dur%C3%A3o_Barrosod). »

    http://www.businessbourse.com/2016/07/12/francois-asselineau-qui-est-vraiment-jose-manuel-barroso/

      +3

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  • anne jordan // 12.07.2016 à 18h03

    oui , ce cher Etienne a été un précurseur !
    mais … depuis , il y a eu maintes initiatives dont celle ci qui me parait intéressante : PIRATER 2017!

    « Invitez vos ami.e.s à rejoindre le collectif !

    Pirater 2017, cela demande d’être nombreuses et nombreux. A cet instant, nous sommes 10,751 à souhaiter participer à cette aventure.

    Proposez à vos ami.e.s de participer : il suffit de s’inscrire sur le site http://agcitoyenne.fr.

      +3

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  • Eveille // 13.07.2016 à 01h15

    Il rejoint la maison-mère.
    En cela, il est intègre et cohérent.
    Par contre, le cirque des indignés faux culs ou incompétents est à vomir.

      +3

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  • Nerouiev // 14.07.2016 à 09h59

    Tel le saumon il remonte jusqu’à sa source avant de mourir.

      +0

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