Les Crises Les Crises
25.septembre.201125.9.2011 // par Olivier Berruyer

Intervention média : BFM Radio, Les Experts, n°2

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Pour information, le sympathique Nicolas Doze m’a invité de nouveau à son émission Les Experts ce vendredi 23 septembre à 9h00, sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).

Je tiens à le remercier, peu de médias laissent vraiment de la place aux voix dissonantes dans le bourrage de crane ambiant, c’est donc tout à son honneur et à celui de BFM Business…

Rappelons-le : pas de démocratie sans information claire, donc sans journalistes courageux…

J’ai encore foiré l’enregistrement vidéo 🙁 , voici donc celui audio :

C’était très intéressant, ÉNORME comme l’a dit discotonio 🙂

Bravo à Emmanuel Lechypre, qui, en tant que Rédacteur en chef de l’Expansion, tient des propos de vérité qu’on aimerait entendre plus souvent…

Annexe : N’hésitez pas à réagir en général en direct par mail sur cette émission via ce lien :

http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/les-experts

(cliquez sur Contacter l’émission sous le logo)

49 réactions et commentaires

  • Nihil // 20.09.2011 à 12h33

    « c’est donc tout à son honneur et à celui de BFM… »

    Et aussi un peu au tien, non… ?
    Allez, Olivier, la France indignée (et bientôt rebelle) est avec toi !
    🙂
       

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  • Brainbug // 20.09.2011 à 12h55

    Bon courage Olivier pour cette seconde intervention.
    J’applaudis en tout cas Nicolas Doze, qui même si 1 fois sur 2 avec ses intervenants tournent en rond spécialement lors de la présence de Madelin, à eu le cran d’inviter François Asselineau et vous même et certaines autres voix discordantes.
    Si vous avez la possibilité de parler des rapport du GEAB concernant l’écran de fumée avec la Grèce comme vous l’avez parfaitement mis en lumière par vos graphiques..
    J’avoue que cela amènerait enfin un peu de culture en plus de me faire plaisir, surtout que ce matin ils s’étonnaient de ne pas avoir d’analyses pour les environs de 2016-2018 et être un peu perdu.
    Bon courage pour vendredi, je serai à l’écoute comme tous les matins.

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  • Nico // 20.09.2011 à 15h30

    C’est une bonne nouvelle, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude ! Je m’explique : ce qui fait le succés de ce blog (et du bouquin j’espère, qui est vraiment bien foutu au passage) ce sont les éléments factuels type graphiques qui sont difficilement contestables. C’est bcp plus difficile de montrer des graphiques à la radio, et du coup c’est la parole et toutes les techniques de manipulation verbale qui priment…C’est la même chose qui arrive à ceux qui veulent faire de la politique alors que ce n’est pas leur métier : ils sont rapidement discrédités. A la limite, je pense qu’une émission dans le genre ‘le dessous des cartes’ pourrait bien cartonner !

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    • José // 25.09.2011 à 19h00

      C’est bcp plus difficile de montrer des graphiques à la radio 
      Non ce n’est pas plus difficile de les montrer, ce qui est difficile c’est de les voir ! 😉 

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  • Nicolas // 20.09.2011 à 15h34

    Je regarderai avec attention car ni Nicolas Doze ni vous ne donnez l’impression de pratiquer la langue de bois.
    Votre site Web est très intéressant, merci.

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  • alex // 20.09.2011 à 18h14

    Hâte de t’entendre ! La chronique de Nicolas Doze est tjs intéressante et avec la qualité des infos que tu mets sur le blog, je suis impatient d’entendre ta contribution « aux experts »

    A vendredi sur les ondes 😉

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  • yoananda // 20.09.2011 à 18h35

    Félicitation Olivier ! on est tous avec vous.
    Malheureusement je ne pourrais pas réagir, je serais dans le train, mais le coeur y est.
    Parlez leur du pic pétrolier tiens ! ça les réveillera un peu ! lol

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  • BA // 20.09.2011 à 19h14

    Surtout, reste calme.

    Et ne t’énerve pas.

    Et ne te mets pas en colère.

    Mardi 20 septembre 2011 :
    Union Européenne : Bruxelles juge une recapitalisation des banques « peut-être nécessaire ».
    Une nouvelle recapitalisation des banques européennes sera « peut-être nécessaire » en raison de l’aggravation de la crise de la dette, a déclaré mardi le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia lors d’une conférence de presse.
    Il va proposer d’étendre les règles mises en place par la Commission en 2008 et 2009 pour permettre aux gouvernements d’apporter une aide publique à leur secteur bancaire.
    « Malheureusement, avec l’aggravation de la crise des dettes souveraines, de nouvelles banques auront peut-être besoin d’être recapitalisées » en plus des neuf qui n’ont pas réussi les tests de résistance des banques effectués en juillet, a dit M. Almunia.
    Dans ces circonstances, « je vais proposer cette année de prolonger les règles autorisant les aides d’Etat » mises en place en 2008-2009, « afin de permettre aux gouvernements de continuer à aider publiquement leurs banques au-delà de 2011″, a-t-il annoncé.
    Ce recours au financement public doit intervenir « en dernier recours », a-t-il mis en garde, encourageant les banques à se « financer sur les marchés et à prendre toutes les mesures possibles, comme la vente de filiales et la limitation des dividendes, avant de se tourner vers le soutien public ».
    « J’aurais préféré qu’on revienne plus tôt aux règles normales » de concurrence, « et c’était mon intention jusqu’à cet été. Mais la situation à laquelle nous sommes confrontés plaide pour une prolongation du régime existant » permettant aux Etats d’aider leurs banques, a-t-il expliqué.
    http://www.boursorama.com/actualites/ue-bruxelles-juge-une-recapitalisation-des-banques-peut-etre-necessaire-7ec7672092fe85e50bc9c5b7ee1c4f52
    En clair :
    Contribuables européens, préparez-vous à payer.
    Contribuables, vous allez payer pour recapitaliser les banques européennes.

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  • Nihil // 20.09.2011 à 20h16

    « Foi, espérance et charité » par Son Eminence Mgr Nicolas Doze
     http://www.youtube.com/watch?v=O2aqsJeZMV0&feature=player_embedded

    🙂

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    • JPS1927 // 21.09.2011 à 07h59

      Bon courage, j’espère pouvoir vous écouter en différé. Je suis sur que vous serez excellent.

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  • Nicolas // 23.09.2011 à 08h56

    Bonjour
    j’ai bien entendu regardé avec attention l’émission de ce matin.
    Je suis en phase avec votre constat que nous n’arriverons pas à rembourser la dette et que la méthode la plus équitable consiste à faire un défaut partiel et tant pis pour les prêteurs. Utiliser l’inflation sera destructeur pour les salariés, c’est évident.
    Mais n’est il pas obligatoire de prendre le contrôle des banques par recapitalisation avant comme le suggère Marc Fiorentino ?
    De plus, quelle solution pour l’avenir ?  repartir avec une dette à 50% du PIB va nous faire du bien mais quelle politique économique envisager ?
    On est quand même face à une Chine qui met en oeuvre une politique de prédation.
    Investir énergiquement dans les transports publics pour un meilleurs aménagement du territoire et une baisse de l’immobilier ?
    développer les communications et permettre le télétravail grâce à des visio conférences et des outils informatiques performants ? (je pense bien entendu aux métiers qui le permettent)
    comment ré-industrialiser la France qui a vu la part de l’industrie fondre à 14% du PIB ?
    merci pour votre éclairage.
     
     
     

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  • JPS1827 // 23.09.2011 à 11h51

    Je viens de vous écouter en différé, et je vous ai trouvé très bon, bien qu’un peu vif parfois, dans la mesure où vous avez convaincu vos interlocuteurs de votre point de vue sur la dette (“je pense que Olivier a raison, mais ça ne se passera pas comme ça”). Toute l’émission était animée et vraiment intéressante. J’espère que vous serez réinvité pour exposer vos vues sur les remèdes à apporter à la situation actuelle, l’émission de ce matin étant restée plus dans le diagnostic comme l’a fait remarquer Nicoles Doze.
    Sur la mondialisation, il va falloir être de plus en plus clair. Personnellement, je ne vois pas pourquoi on n’appelle pas à une mondialisation au sens large : mondialisons aussi la notion de couverture sociale, le droit à l’enseignement, une santé publique de haut niveau accessible à tous etc. en en faisant des éléments de compensation par rapport à des balances commerciales déficitaires : “je te fais fabriquer mes iPhone, en échange tu améliores le niveau sanitaire de ton pays”, quelque chose dans ce genre. Sûrement utopique, mais j’aimerais savoir ce que vous en pensez.

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    • Gasp // 23.09.2011 à 12h09

      @JPS1827
      Attention cependant à ce que mondialisation de devienne pas uniformisation;
      Qui nous dit qu’un (très hypothétique) consensus mondial (ou uniformisation) trouvé aujourd’hui sur des questions tels que « la couverture sociale, le droit à l’enseignement, une santé publique de haut niveau accessible à tous », ne soit pas la raison de notre perte demain.
      A mon humble avis, les différences culturelles des individus ou des pays, contrairement à l’uniformité, sont dans de nombreux domaine moteur de progrès (progrès certes nés d’affrontements), à l’inverse une uniformisation causerait un appauvrissement à long terme, culturel en premier lieu.
      C’est mon idée et elle est éminemment critiquable.

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      • JPS1927 // 23.09.2011 à 12h34

        oui, elle est critiquable ! Je veux dire par là que, hors dictatures communistes actuellement hors jeu, la notion d’inégalité créatrice n’a nul besoin d’être défendue, elle surgit toujours de toutes parts et est le plus souvent instrumentalisée pour justifier la prédation sous toutes ses formes. On ne risque guère l’uniformisation à simplement lutter, avec des résultats le plus souvent modestes par rapport aux efforts déployés, contre des inégalités et des injustices monstrueuses. 
        Mon idée était la suivante : comme le retour à une balance des paiements saine via un étalon-or (ou un bancor) ne paraît pas pour demain (mais Olivier semble penser que c’est possible et il est 1000 fois plus compétent que moi en la matière), essayons d’équilibrer les balances en termes de prestations. Le résultat sera bien sûr une augmentation du coût du travail en Chine et dans d’autres pays très exportateurs, avec au final une juste répartition de par le monde à la fois de la création et de la consommation de richesses. Nous avons tous intérêt à long terme à ce que les autres vivent aussi bien que nous.

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        • Gasp // 23.09.2011 à 12h47

          Je vous avais peut-être mal compris; sur l’équilibre et une réduction des inégalités parfaitement d’accord! Sur l’uniformisation selon « notre modèle » pas vraiment:
          Vous dites: « Nous avons tous intérêt à long terme à ce que les autres vivent aussi bien que nous. »
          Au contraire, pourquoi n’aurions nous pas intérêt à ce que ça soit nous qui vivions aussi bien que ces « autres »? (pouvez vous préciser à quels « autres » vous faites allusion?)
          Parce que strictement du point vue durabilité de la planète et de ses ressources, je ne suis pas convaincu du tout à ce que nous ayons intérêt à ce que tous le monde « vivent aussi bien que nous »… mais c’est peut-être un autre débat…

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          • JPS1927 // 23.09.2011 à 13h22

            Le dessus je ne peux qu’être d’accord avec vous, une utilisation raisonnée des richesses de notre planète est tout a fait nécessaire, mais on ne peut justifier un bas niveau sanitaire par exemple par le fait qu’il faut s’efforcer de limiter les rejets de CO2. D’ailleurs, il y a bien eu des tentatives de « mondialisation » du problème des rejets de CO2 (Kyoto), pourquoi ne signerait-on pas des accords à tendance mondiale semblables sur la  nourriture, le logement, l’enseignement, l’hygiène, le niveau sanitaire etc.
            J’entends tous les jours à la radio des gens dire qu’il faut être adulte, ne pas désigner la mondialisation comme le méchant qui nous rend la vie difficile. Renvoyons leur leur argument en disant « d’accord à la mondialisation, mais pas uniquement pour ce qui arrange les prédateurs de tout poil ». 

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          • Gasp // 23.09.2011 à 14h53

            @ JPS1927
            « mais on ne peut justifier un bas niveau sanitaire par exemple par le fait qu’il faut s’efforcer de limiter les rejets de CO2 »: Discutable, ça dépend de l’échelle de temps.
            De plus, savez-vous à quels coûts (écologique, social, économiques) nous nous efforçons de maintenir notre niveau sanitaire actuel? Renseignez-vous sur l’origine des matériaux permettant de produire nos médicaments. Vous découvrirez que pour soigner des maladies rares d’occidentaux, nous pillions les ressources alimentaires de paysans qui eux meurent de faim.
            Alors je veux bien entretenir la foi dans la science en me disant qu’on arrivera un jour à produire ces traitements à un coût moindre pour ces population (on peut faire un parallèle avec les bio-carburants qui privent les populations locales de leurs ressources habituelles), mais j’en doute fortement. Et je doute encore plus fortement que les ressources de la planète permettent un jour de soigner tous les malades du monde au même degré que la sécurité sociale le permet au français d’aujourd’hui; nourrir les futurs 9MM d’humain sera déjà un sacré défi. Sans compter que nos besoins auront encore augmentés (internet est déjà indispensable).
            Si ré-équilibrage il y a (réduction des inégalités), pour le bien de l’humanité et à long terme, il sera pour nous vers le bas. C’est un peu comme la crise de la dette, le défaut de ressource pend au nez de nos descendants!

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          • etie2ne // 23.09.2011 à 17h24

            Le défaut de ressources nous pend au nez, mais on a encore une belle grande marge de progression dans le recyclage, la chasse au gaspillage, qui nous permettrait sûrement une transition qui ne soit pas trop brutale…
            Et puis, bon peut-être qu’un jour on reviendra à une télévision maximum par foyer, voire un ordinateur par foyer … Et ce ne sera peut-être pas la fin du monde…
             
            De même pour les médicaments, une fois que la prévention aura vraiment avancé dans les régions les plus défavorisées, on aura déjà éliminé une partie du problème (gestion de l’eau potable par exemple). Et puis on pourra peut-être apprendre à réduire notre consommation de doiiprane, vitamine, parapharmacie, petits traitements pour maux bénins, en acceptant qu’être malade une fois donne au corps la possibilité d’apprendre à se défendre. Alors quand il restera plus que nos cancers d’occidentaux, on pourra à nouveau chercher à les comprendre, à s’en protéger… Redécouvrir les médecines traditionnelles qui sont plus complexes car elles mettent la personne au coeur d’un environnement plutôt que de l’isoler, …
            Enfin, les ressources que la terre nous fournit sont quand même toutes renouvelables, à plus ou moins grande échelle de temps. Il n’est pas forcément nécessaire de tout abandonner, mais il faut s’adapter au rythme de renouvellement des ressources qu’on utilise (recyclage inclus)…
             
            Non c’est sûr qu’on a du pain sur la planche, mais je ne suis pas sûr que ça soit uniquement pour le pire… Avec un certain regard, ce sera sûrement pour le meilleur…

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  • JPS1827 // 23.09.2011 à 17h24

    @Gasp
    Je suis en désaccord avec vous sur ces points. Je pense que notre mode de vie comporte un énorme gaspillage, et qu’il est tout à fait possible de nourrir correctement 9, 12 ou 15 milliards d’individus, en renonçant à quelques aliments dont la production est particulièrement consommatrice de ressources. Il est également tout à fait possible de les soigner correctement. Une bonne partie de notre pharmacopée comporte des médicaments à service médical rendu quasi nul, dont l’efficacité n’a jamais été démontrée, voire dont l’inefficacité a été prouvée (ce qui n’empêche pas patients et médecins de monter au créneau chaque fois que la sécu en dérembourse quelques uns). Perdre des habitudes néfastes, et finalement peu utiles à ceux qui les ont prises, n’est pas un rééquilibrage vers le bas, c’est une façon de vivre plus responsable (je dis ça, et pourtant j’ai toujours eu la plus grande méfiance pour les partis écologistes pour lesquels je n’ai jamais voté) et qui devrait permettre à un plus grand nombre de vivre mieux. 

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    • etie2ne // 23.09.2011 à 17h27

      C’est marrant c’est exactement ce que je voulais dire ! mais vous m’avez devancé 🙂
      N’empêche c’est bien écrit et je partage votre point de vue!

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      • Gasp // 23.09.2011 à 17h50

        ll y a c’est vrai un gaspillage important, un recyclage à améliorer, des habitudes à laisser tomber… Mais vous semblez négliger que les besoins vont croissants dans un pays en développement comme dans un pays développé.
        Et sincèrement j’espère vraiment me tromper, mais je pense qu’on va nécessairement vers un épuisement des ressources dans la logique où la croissance est le moteur de notre économie réelle.
        C’est simplement physique il me semble, aucune entreprise n’a intérêt à ce que la demande diminue, ni ses employés d’ailleurs;  Aujourd’hui mobile et internet pour tous le monde, traitement contre le cancer, etc, mais demain? Remplacement d’organes et traitement par cellule souche, esperance de vie sans cesse repoussée, puce internet directement dans le cerveau et voiture volante pour tous le monde (parce que ça sera devenu aussi une nécessité pour rester dans la compétition),… Où va t-on trouver les ressources, sur mars??

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    • Brainbug // 23.09.2011 à 19h55

      On arrivera jamais à 12 ou 15 milliards de personne.
      La grande augmentation de la population depuis les années 50 a surtout été possible grâce aux pétroles et nouvelles utilisations.
      Un peu comme la règle de survie des espèces, le 20ème siècle et une partie du 21ème, à permis à l’homme de prospérer par des conditions avantageuse.
      Je pense que lorsque le monde commencera à sentir la fin du pétrole, vous allez avoir un sacré rééquilibrage de population sans parler de votre modèle de croissance.
      Engrais azoté, moteur à explosion, plastiques, etc.. D’ici 30 ans on en reparlera, vu que le peak oil a été atteint en 2010 au niveau mondial et que la consommation augmente d’années en années.
      Un peu comme une bouteille de 1l ou de plus en plus de personne en boive..

      Bref.. Le réequilibrage sera sévére si on réfléchit pas un peu plus, en créant un modèle social basé sur les ressources.

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      • José // 25.09.2011 à 19h50

        Brainbug,
        Puissiez-vous avoir raison.
        Moi je crois plutôt que comme nous l’avons amplement démontré nous sommes capables de faire encore n’importe quoi, sous l’influence entre autres des culs-bénits de toutes origines; quand il y en a pour 2 qui vivent bien, il y en a pour 3 qui vivent mal, et c’est ce choix de débiles que nous ferons encore sûrement.
        Ce qui n’exclut pas bien entendu le rééquilibrage ensuite: zéro pointé.

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    • José // 25.09.2011 à 19h38

      @JPS1827
      « Je pense que notre mode de vie comporte un énorme gaspillage, et qu’il est tout à fait possible de nourrir correctement 9, 12 ou 15 milliards d’individus »
      Et moi je pense qu’en batteries, il est tout à fait possible de nourrir correctement 70 milliards d’habitants! (cf Les monades urbaines de Silverberg)
       Il est plus que temps de cesser de n’envisager le problème démographique que du point de vue de la nourriture. Si on adopte cette perspective, il faut reconnaître que les habitants de tous les pays développés vivent comme des nababs à l’abri du besoin nutritionnel, par conséquent ignorer partout et toujours toute revendication de qualité de vie.
      Finalement, derrière de bonnes intentions se fait jour le raisonnement des négriers. D’ailleurs, qui souhaite une population toujours plus nombreuse, sinon les fossiles religieux et les exploiteurs de main d’oeuvre?
       

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  • Fabrice // 24.09.2011 à 21h34

    comme vous l’évoquiez, l’une des solutions ne serait-elle pas d’imposer le retour au soutien à l’économie réelle ?

    Il est clair que c’est un doux rêve mais par exemple imposer fortement les bénéfices sur les placements « éclairs » de moins d’une journée à 50% puis dégressivement jusquà 1 an et se servir d’une part de fonds ainsi récoltés pour essuyer les pertes d’investisseurs sur le long terme.

    Le delta servant à financer des prêts aux entreprises et les états à investir dans leurs infrastructures, l’environnement, la formation … et soutenir la recherche ?   

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  • jamais // 25.09.2011 à 09h46

    merci pour ce blog , merci de votre sincérité
     
    je me demandais pour qui allez vous voter en 2012 ?

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  • Jerome // 25.09.2011 à 09h59

    Discussion très intéressante et qui dénote du baratin sur les chaines classiques !
     
    Bravo pour votre participation !

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    • José // 25.09.2011 à 19h54

      (qui détonne)

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  • Philippe Penot // 25.09.2011 à 10h48

    La conscience et l’intelligence collective sur la crise se développent rapidement à la base alors que nos politiques semblent faire preuve d’un autisme incroyable…J’ai l’impression que nombre d’entre-eux seront emportés par la crise au profit de ceux qui sauront penser avec lucidité et rendront au politique ses lettres de noblesse. En attendant, on se sent un peu seuls, non ?

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  • jamais // 25.09.2011 à 12h05

    Vous soutenez le GEAB Franck Biancheri et le blog de jacques Attali , n’étaient ils pas des conseillés de François Mitterand ?
    êtes vous un actuaire de Gauche ? ou plutôt libéral ou encore plus proche d’un protectionnisme
     
    merci encore pour ce blog très instructif

     

     

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  • Nihil // 25.09.2011 à 13h28

    La crise actuelle aura eu plusieurs mérites (si, si !). Elle aura permis à beaucoup, dont nous sommes apparemment tous ici, de découvrir et comprendre le système financiariste, comme dit Olivier, mis en place depuis le début des années 80, dans maintenant toutes les parties du monde. Nous avions lu et entendu beaucoup de choses sur la crise asiatique de 1997, celle de 1998 au Brésil et au en Russie, celle de 2001 en Argentine, mais sans vraiment comprendre ce qui se passait, sans non plus percevoir à l’époque que la spirale de l’endettement était enclenchée depuis grosso modo le début des années 70. La mise en perspective de ce qui se passe actuellement, qui est l’aboutissement provisoire de cette mécanique infernale, nous permet de prendre conscience de la réalité du monde d’aujourd’hui. La mise au jour de toutes les inégalités (ressources, revenus, patrimoine, …) telle que la lecture du livre d’Olivier la permet   nous donne l’opportunité de repenser nos habitudes de tous ordres: mode de vie, consommation, choix politiques, etc…. Il me semble que les anciens « cadres » ne résisteront pas à cett crise. certains clivages (« droite » « gauche ») sont obsolètes y compris en france, où l’on voit des apôtres de chapelles jusque là opposées se retrouver (Mélanchon, Dupont-Aignan, Chevènement, par exemple) car il est devenu évident que le pouvoir de la ploutocratie nous a conduit à ces extrémités. Nous somme je crois contraints de réviser bon nombre de nos pré-supposés, si nous voulons résister un tant soit peu. Ce qui se passe en Grèce de nos jours, l’Argentine, la Russie, le Brésil, le Chili, la Thaïlande (et d’autres) l’ont connu. Pour nous, c’était loin, c’était anecdotique, maintenant c’est chez le voisin du dessous et bientôt peut-être sur notre palier. On se serait bien passés de l’expérience, mais je pense que nous en tirerons les conséquences, si pas demain, dans les années qui viennent.

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  • Alex // 25.09.2011 à 14h44

    Émission très intéressante (et animée) !
    J’ai tout de même du mal à comprendre la question du remboursement de la dette lorsqu’elle est posée de façon aussi manichéenne (ou disons « tranchée »). Il me semble que l’objectif n’est pas de rembourser l’intégralité de la dette, mais de la réduire de façon à 1) Limiter le montant à payer en intérêts à un chiffre « raisonnable » ; 2) Permettre un refinancement à un taux « raisonnable ».
     
    Vous dites que sur chaque famille française pèse l’équivalent de 180 000 euros de dette nationale, comme s’il n’y avait qu’une alternative : soit l’État arrive à extirper 180 000 euros de chaque famille (avant quelle échéance ?), soit on va droit au défaut parce qu’on est insolvables. Encore une fois, je ne trouve pas que cette façon de présenter les choses soit particulièrement adéquate, parce que même si on divisait la dette de l’État français par 6, ce qui serait Byzance, on pourrait encore faire peur aux enfants en leur disant que leur petite famille « doit » 30 000 euros.
     
    Pour finir, toujours dans le même registre, affirmer que « relancer l’économie, c’est dépenser, dépenser c’est creuser la dette, or creuser la dette pour rembourser la dette n’a pas de sens » est un peu simpliste. C’est peut-être vrai pour l’Europe, dont certains pays font face à des taux d’intérêt de plus en plus élevés, ce qui rend tout emprunt supplémentaire lourd de conséquences, ça l’est beaucoup moins pour les USA, où les taux sont très faibles.

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  • José // 25.09.2011 à 18h52

    C’est l’occasion de rappeler que la génération qui paie actuellement des retraites dont elle ne bénéficiera pas, ne possédera jamais de résidence secondaire (comme mes beaux-parents), et n’aura sûrement pas l’occasion de visiter la Turquie, la Tunisie, l’Espagne, le Maroc, le Portugal, la Norvège et autres, comme le font mes beaux-parents.
    Règlement de comptes avec une génération entière qui estime jouir d’une retraite ben méritée, avec le corollaire implicite que les burnous qui suent aujourd’hui pour eux ne l’auront pas méritée.
    Rien n’est innocent; une fois les colonies perdues, il fallait trouver d’autres ressources à piller; on ne pouvait plus faire des conquêtes dans l’espace, on les a faites dans le temps.
    La génération du baby boom, c’est la génération Madoff. 
    Comme dans la pub, vous aussi, arrêtez de banquer!  

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    • JPS1827 // 25.09.2011 à 20h02

       @josé :
      « Finalement, derrière de bonnes intentions se fait jour le raisonnement des négriers. D’ailleurs, qui souhaite une population toujours plus nombreuse, sinon les fossiles religieux et les exploiteurs de main d’oeuvre? »

      « et n’aura sûrement pas l’occasion de visiter la Turquie, la Tunisie, l’Espagne, le Maroc, le Portugal, la Norvège et autres, comme le font mes beaux-parents ».

      Tant mieux, comme ça tu diminueras un peu ton empreinte carbone !
      Blague à part, je n’ai jamais soutenu l’idée qu’il fallait que la population mondiale atteigne 15 milliards d’habitants, j’ai juste dit qu’il ne me paraissait pas y avoir d’impossibilité théorique à partir du moment où on se montrait responsable dans la gestion de la planète. 

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  • Nihil // 25.09.2011 à 19h05

    « Quand les victimes se déchirent, le truand est à l’abri » Proverbe prolo du XXIe siècle…(source inconnue)

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  • Trubli // 25.09.2011 à 21h06

    Bonjour Olivier,
     
    sur quoi vous basez-vous pour l’affirmation suivante :
    « J’aime bien votre vision de la mondialisation.
    C’est un problème mais encore limité par rapport à d’autres (il n’explique que 15 % des pertes d’emploi environ). »
    Parce que  les analyses d’un Morad el Attab ou de Lilas Demmou les amènent à estimer que la concurrence internationale est à l’origine de 45% du chômage en France.
    Voici ce que dit par exemple Lilas Demmou dans son rapport : « Cependant, l’emploi 
    apparaît s’ajuster relativement lentement aux  performances extérieures ; la dégradation des performances extérieures entre 2000 et 2007 n’aurait ainsi pas encore produit tous ses effets sur l’emploi. A long terme, elle devrait conduire au total à 200 000 destructions d’emplois (dont 175 000 imputables à la concurrence des seuls pays émergents), ce qui correspond à 45 % des destructions d’emplois observées sur la période. Comme sur la période 1980-2007, cette part est cependant très imprécisément estimée, les bornes  inférieure et supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % valant respectivement 9 % et 80 %, ce qui appelle à considérer les résultats avec beaucoup de prudence. »
    Ensuite excuse-moi de ne pas être d’accord avec toi quand tu écris ceci :  
    « Ce débat est utile, mais de second ordre dans le contexte actuel, voir un bel enfumage pour ne pas parler des problèmes lourds : financiarisme, rentabilité actionnariale, banques, etc. » http://www2.economie.gouv.fr/directions_services/dgtpe/etudes/doctrav/pdf/cahiers-2010-01.pdf
     
    Le problème de la rentabilité actionnariale a plusieurs conséquences dont les délocalisations, le besoins d’abaisser les barrières douanières sans quoi délocaliser ne servirait à rien, le besoin de libéraliser les flux de capitaux pour investir là où le personnel bien formé coûte le moins cher et planquer les gains ensuite dans les places offshores. 

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  • ED 99 // 25.09.2011 à 22h54

    Votre blog est très intéressant et bien informé. J’ai un peu parcouru toutes les rubriques de crises que vous abordez. Quel proportion de votre temps l’animation d’un tel site vous prend-t-elle ? J’ai l’impression que vous ne devez pas avoir le temps de faire grand-chose d’autre, compte tenu de votre autre activité d’actuaire ; à moins que vous ne disposiez de quelques collaborateurs.
    Ma réaction rationnelle à voir l’ensemble des problèmes consiste à prédire que notre civilisation n’y survivra pas et que les quatre cavaliers de l’Apocalypse se chargeront bientôt de nous.
    Bon « pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté, comme disait l’autre.
    Comme vous, je pense que la meilleure façon de résoudre ce problème de la dette des états occidentaux serait d’organiser une banqueroute concertée de nos pays. Je verrais les choses de la façon suivante :

    Nos pays se déclarent donc en cessation de paiement
    Les banques sautent ; on en profite pour les liquider et reprendre certaines de leurs activités, bien entendu les activités utiles de financement de l’économie, dans une structure publique, au moins dans un premier temps. Les activités de marchés électroniques seront proposées aux casinos.
    Les modalités de remboursement des créances restantes pourraient s’inspirer de ces principes: une chambre de compensation permettrait de régler une partie des dettes croisées entre banques. Les fonds souverains seraient remboursés en priorité (il s’agit de ne pas augmenter les tensions internationales plus qu’elles ne le seront déjà). Les créances qui ne seront pas portée in fine par des personnes physiques ne seront pas honorées. Les créances des personnes physiques identifiées seront remboursées de façon dégressive (en gros, on plafonnera doucement le montant des remboursements en fonction de l’importance de la créance). Éventuellement, pour faire passer la pilule, on pourra émettre des titres de dettes remboursable sur quelques chose comme une trentaine d’années, avec remboursement anticipé plus rapide par loterie.
    On réforme les impôts et les dépenses de façon à ne plus jamais risquer d’accumuler des dettes de pareille façon.

    Mon sentiment est que, pour imposer ce type de solution, on n’a le choix qu’entre deux extrêmes, une dictature féroce ou une démocratie directe, manifestations musclées et décision par référendum. J’ai du mal à imaginer cela de façon coordonnée entre les pays occidentaux.

    Autrement, au sujet des investissements utiles et créateur de richesses futures, mon expérience m’a montré que ce n’était pas du tout évident dans une démocratie représentative. J’ai vu gaspiller des dizaines de milliards de francs, à l’époque, avec les meilleures intentions du monde. En fait, nos gouvernants ou, dans une moindre mesure, nos représentants (mais nous sommes dans la Vème république, qui favorise outrageusement les gouvernants) n’ont en général aucune compétence technique et ils sont bien incapables de juger eux-mêmes les solutions qu’on leur propose, pour peu qu’elles soient un peu techniques ; il y aurait bien les hauts fonctionnaires dont ce pourrait être le rôle, mais il y a quelques dizaines d’années que l’espèce des grands serviteurs de l’État a disparu  et les politiques sont finalement seuls faces aux solutions concurrentes poussées par les différents groupes de pression ; ces solutions sont souvent motivées par des considérations idéologiques ou par des intérêts à court terme, voire par des réactions émotionnelles. En général, les politiques, au mieux, choisissent la solution de celui qui a le plus d’influence, autrement, ce peut être celle du groupe qui a le plus contribué à leur élection. Si cette solution aboutit finalement à créer des richesses, ce sera le plus souvent du fait du hasard d’une évolution imprévue de la conjoncture…
    La concurrence est sans doute un meilleur système, sauf que la concurrence sans limites claires et a priori aboutit d’expérience à des oligopoles cartelisés voire à des monopoles privés. De toutes façons, la concurrence pour définir de grands projets communs fédérateurs n’a tout simplement pas de sens.
    Bref, on n’est pas sorti de l’auberge et il y a du boulot. 

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  • Trubli // 25.09.2011 à 23h17

    Après avoir écouté l’émission, je constate encore une fois qu’on interprète très mal le terme de démondialisation.

    La démondialisation n’est pas l’autarcie. Elle est le retour à une protection raisonnée.
    L’économie ne doit pas être la finalité de la vie politique. Et donc la concurrence ne doit pas être l’alpha et l’oméga de nos vies. D’un point de vue citoyen la concurrence est intéressante parce qu’elle évite la constitution d’une rente et incite les protagonistes à s’améliorer. Mais il y a un seuil à partir duquel la concurrence commence à produire des effets délétères. Au lieu de bâtir une mondialisation dans laquelle les états mettent en concurrence les entreprises, on a créé un système où ce sont les entreprises qui mettent en concurrence les états et leurs systèmes sociaux.  

    Un exemple de protectionnisme intelligent fut le contingentement des véhicules japonais. Pour le contourner il fallait que les japonais construisent leurs véhicules en Europe, une bonne chose pour l’emploi sur le continent.

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  • step // 25.09.2011 à 23h34

    Un peu de retard à l’écoute, voilà mon avis :
    Forme :
    Rythme de parole un peu accéléré (donc « agressif »), mais au moins on voit que vous défendez quelque chose à quoi vous croyez.
    Belle esquive de la tentative de front nationalisation de votre pensée, c’est ce qu’il fallait dire.
    Fond:
    Le « soho » a pris, mais bon il a tendu des perches, sa fuite dans la méta-structure européenne et son « exemple » allemand l’on calmé, il est plus réaliste dans la suite. De manière surprenante, le mec de l’expansion est hétérodoxe… comme quoi avant de donner un flingue a quelqu’un il faut savoir sur qui il va tirer, et là force est de constater qu’il a été plutôt un soutien.
    Le coté « rigueur » de la « rilance » est un peu court. Diminuer les dépenses de l’état, pourquoi pas, mais sur quoi plus précisément ? Moins de fonctionnaires ? La vieille maison craque déjà de partout. Moins payés ? Bonjour l’effet récessif. Plus efficients ? Il faut un investissement pour rendre les gens plus efficaces, et virer les « parasites » embauchés par clientélisme nécessite un changement de comportement des politiques… Personne n’y croit. Moins de dépenses somptuaires ? Oui certainement, mais le principe de ces dépenses sont qu’elles sont le fait de personnes qui ne s’occupent pas de l’intérêt général, il y a peu de chance qu’elles virent philanthropes à l’approche de l’orage…
    Il est évident que trouver des élus  vertueux sera l »objectif de la prochaine élection, mais… existent-ils ? 
    Quand « soho » indique qu’il fait utiliser nos futures maigres ressources à faire de la bonne graisse, ça sent comme d’habitude la défense « lobystique » … Miam les subventions aux entreprises. Le problème c’est que ces subvention ne rendent pas les entreprises plus performantes, sinon ça se saurait. Une bonne partie part en dons aux actionnaires et dirigeants, le reste a maintenir en vie des structures qui seraient mortes sinon détruites par les distorsions non atténuées de notre modèle commercial ouvert aux quatres vents. Vous avez rappelé avec raison la situation chinoise et notre aveuglement à ne pas trouver un intermédiaire entre l’ultra-libéralisme et la démondialisation à la nord-coréeene. Il faut revenir avec des questions d’éthiques : société > finance, donc la finance sert la société et pas l’inverse. A partir de là la finance s’exprime dans un environnement ou les distorsion de société ont été compensées, par un gros mot qui s’appelle les droits de douane.
    Sinon le coeur du débat sur le diagnostique est bon, mis à part « soho » qui dans un premier temps plane un peu, une fois ramené au sol, globalement tout le monde pense qu’il y aura défaut, vous expliquez de manière pédagogique pourquoi la sortie inflationniste est mauvaise car elle rince les préteurs et les gens qui passent par là et que rincer les préteurs c’est un moindre mal.
    Pour moi une chose t’as manqué c’est au moment ou ils disaient que le risque d’un état était de 0 de leur faire remarquer qu’aucun état n’empruntait à 0% donc que le risque n’était pas de 0.
    Un autre petit trou était de signaler contrairement à ce qui a été dit que la situation n’est pas inédite : en France : dévaluation des 2/3 et passage du franc napoléon au franc poincaré.
    A la toute fin, tu mollis un peu car tu indique qu’il faudrait mieux mondialiser les pme. Certes, mais pour mondialiser nos pme, il faudrait déjà définir un projet de société (francais,européen au choix), adopter les protections nécessaire pour bloquer le dumping monétaire, social et environnemental. Sinon il ne sert à rien de rêver mondialiser quoique ce soit car le moins disant cela ne sera jamais nous.
    Voila ce que j’en ai pensé.

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  • Trubli // 26.09.2011 à 09h49

    Olivier, je ne parlais pas de vous mais des autres gugusses qui ahanaient que la démondialisation ce n’est pas bien.

    Il faut que j’achète ce livre décidément.  

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  • THIERRY Georges // 27.09.2011 à 19h57

    Bonsoir
    Je vous ai découvert dans l’émission » les experts » sur BFM  Votre argumentation est d’une rigueur intellectuelle implacable et je partage la plupart de vos propos
    Mais j’y apporte un bémol (gigantesque) : en face de cette vérité économique et financière , il y a une autre réalité tout aussi implacable qui elle ne s’embarrasse d’aucune  considération morale ou disons humaniste : l’alliance qui unit, contrairement à ce que l’on croit, les marchés, les états, la BCE (ou la FED)
    Et cette alliance qui n’a pour seule obsession que de survivre aux soubresauts de ce capitalisme décrépit milite pour l’injection à haute dose de milliards d’euros (ou de dollars) dans la tuyauterie financière
    Depuis de longues semaines l’indécision a miné les marchés : comment la BCE pouvait elle intervenir sans donner l’impression qu’elle jetait par dessus bord son orthodoxie financière vertueuse  et qu’elle son propre bilan comptable ?
    La réponse est dans la nuance : ce n’est pas la BCE qui prêtera mais un fonds communautaire qui sera chargé de se gaver de créances irrécouvrables qu’on passera plus tard, lorsque la tempête se sera calmée et en catimini, en pertes et profits (ce ne sera pas compliqué puisqu’il s’agira d’un jeu d’écritures comptable)
    La BCE aura conservé sa virginité, les banques auront largué leurs créances pourries, les Etats auront évité le naufrage et pourront (peut être) commencé à parler rigueur budgétaire et les spéculateurs pourront revenir sur les marchés et engranger des plus values confortables (il va sans dire que la plupart des actions boursières ont des cours fortement décotés: il conviendrait d’ailleurs de s’interroger sur la vraie valeur d’une société : son cours en bourse ou son actif net )
    Merci en tout cas pour votre volonté de déniaiser les citoyens et de donner l’espoir, même fugitif, qu’il peut y avoir une autre voie tout aussi cohérente économiquement mais beaucoup plus acceptable humainement
     
     

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  • Lewi Georges // 22.09.2012 à 09h32

    face à face pacifique devant les boutiques APPLE, un fait générationnel des « nouveaux Bovary »

    Le premier essai sur la génération Facebook (génération née avec les réseaux sociaux et qui a entre 15 et 25 ans) à l’origine des « indignés » des printemps arabes, de Wikileaks, des Anonymous…exprime cette nouvelle attitude : le respect de l’autre ! De l’autre tribu !
    Ils sont nés avec les réseaux sociaux, ont tout juste 20 ans aujourd’hui, sont tous des « geeks » et vont se retrouver en confrontation dans une situation cocasse devant les « Appel stores ». La génération Facebook habituée à scénariser sa vie sur Internet va se mettre en scène devant les caméras de télé qui attendaient, a minima des invectives.
    Rien de cela ; des espaces d’expression séparés. En d’autres temps, les salariés en grève de la grande distribution ne laissaient pas rentrer les clients ou leur permettaient de partir sans payer. Là, rien de tout cela… ils ont trop de respect pour la marque à la pomme croquée ! Et trop de respect pour les autres jeunes. C’est une génération profondément solidaire, contrairement à la génération Y.

    Rien ne se passe ? Pas si sûr.

    Cette génération des « nouveaux Bovary », est pacifique mais elle n’est pas passive ! La « militance numérique » a commencé à faire son effet. Et elle sera plus redoutable que bien des barrages !
    Georges Lewi étudie dans son ouvrage, les grandes illusions de cette génération des « nouveaux Bovary », a en premier lieu desquelles le respect des cultures, base de la transparence sur Facebook. On a affaire à une génération profondément schizophrène ou profondément sage…Elle fait la part des choses ! A condition de ne pas empiéter sur sa vie privée. Sphères privées et publiques doivent être séparées. Le mythe de la sagesse et des discours serrés mais courtois entre un Socrate, le symbole de la sagesse et les sophistes que l’on nommerait « marketeurs » sans doute aujourd’hui.
    .
    Quelles seront les conséquences suivantes de l’arrivée de la jeune génération, ces « Nouveaux Bovary » dans l’espace syndical ? Les « nouveaux Bovary » se vivent sans hiérarchie, en rhizomes, et se considèrent comme une génération de la résilience. Ils n’ont plus rien à perdre et rêvent de se créer une autre vie où ils défendront leurs idées en restant à deux pas de ceux qui ont des idées opposées : une nouvelle illusion des « nouveaux Bovary » ? En tous cas, bien des soucis pour les centrales syndicales plus habituées à la confrontation verbale si ce n’est physique.
    Les « Nouveaux Bovary » sont-ils le stade ultime d’une civilisation pacifiée ?

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  • MASSON // 26.09.2012 à 20h23

    Une anecdote récente !
    Après qualification de ma fiche de proposition d’emploi par Pôle Emploi, durée, type de contrat, …
    J’ai reçu une fiche de Pôle Emploi me proposant une jeune femme tunisienne (pas française!), terminant ses études en France et ne pouvant que travailler ds le secteur correspondant à ses diplômes et qu’en temps partiel à 60%.

    Trouvez-vs cela normal, vs êtes actuellement d’évoquer le chômage et justement ce service ? Je précise que ma fiche « qualifiée » correspondait à un contrat CDI à tps complet .

    Le ponpon ! c’est que cette jeune femme a eu le toupet de me demander de l’aider à présenter une demande auprès des services administratifs français pour obtenir le droit de travailler à temps complet, me précisant que depuis que François HOLLANDE est élu c’était plus facile et qu’un de ses collègues tunisien l’avait obtenu en 15j !!!
    Le poste proposé exigeant un bac + 2 je lui ai répondu qu’il y avaient suffisamment de jeune français en recherche d’emploi et que j’étais outré par l’attitude de Pôle Emploi.

    Mon annonce est tjs visible sur Pôle Emploi et bien sûr je peux vs donner les références de cette fiche !

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