Les Crises Les Crises
22.mars.201222.3.2012 // par Olivier Berruyer

[Intervention média] BFM Business, Les Experts – 21 mars

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Nicolas Doze m’a de nouveau invité à son émission Les Experts ce mercredi 21 mars à 9h00, sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).

Voici la vidéo :

(la vidéo marche aujourd’hui, désolé pour hier…)

Prochain passage : le 2 avril.


N’hésitez pas à réagir en direct par mail sur cette émission via ce lien – Nicolas Doze consulte bien les mails en direct, et est très demandeur 😉 :

http://www.bfmbusiness.com/programmes-replay/emission/les-experts

(cliquez sur Contacter l’émission sous le logo)

31 réactions et commentaires

  • Ned // 22.03.2012 à 06h43

    Bonjour Olivier,
    Je crois qu’il manque un bout de vidéo 😛
    Cordialement.

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  • Josick // 22.03.2012 à 06h57
  • Fabrice // 22.03.2012 à 08h24

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  • RonRon // 22.03.2012 à 08h27

    Face à deux apôtres du virez les fonctionnaires, baissez les salaires et travaillez plus, tu t’en es vraiment bien sortie !
    Pour être plus audible de leurs clientèles, il faudrait que tu t’établisses une petite liste des abus de la socialisation ou de l’étatisme que tu réviserais avant l’émission et que tu ressortirais à propos. Du style, train de vie de l’état (palais, avion privé, petits fours …), trop de personnel politique, fonction publique mal organisée, peu productive …

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  • Casquette // 22.03.2012 à 09h52
  • BA // 22.03.2012 à 10h00

    Jeudi 22 mars 2012 :

    Zone euro : l’activité du secteur privé se contracte en mars, à 48,7 points (PMI).

    L’activité du secteur privé s’est contractée plus fortement que prévu en mars dans la zone euro, faisant craindre un retour en récession pour les pays de l’Union monétaire au premier trimestre.

    Selon une première estimation publiée jeudi, l’indice PMI s’est établi en mars à 48,7 points à son plus bas niveau depuis le début de l’année, après avoir atteint 49,3 points en février et avoir renoué avec la croissance en janvier.

    « Véritable déception après le bref retour à la croissance observée en janvier, la contraction de l’activité incitera les gouvernements à rechercher de nouvelles mesures destinées à relancer l’économie dans la région », estime Chris Williamson, chef économiste pour le cabinet Markit qui publie l’indice PMI.

    Un indice au-dessus de 50 points signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle se contracte si l’indice est inférieur à ce seuil.

    Dans le détail, la production manufacturière (47,7 points) et l’activité du secteur des services (48,7 points) s’inscrivent à la baisse en mars, enregistrant leurs plus mauvaises performances depuis trois et quatre mois, respectivement.

    Le chiffre publié jeudi laisse supposer que l’activité globale s’est repliée tant au premier trimestre 2012 qu’au quatrième trimestre 2011, ce qui correspond à une phase de récession (définie par deux trimestres de repli de l’activité).

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_l_activite_du_secteur_prive_se_contracte_en_mars_a_487_points_PMI28220320121040.asp

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  • Kaiel // 22.03.2012 à 23h03

    Ouh! lala! très fatigant les 2 guignols qui vous répondent : Sur l’Allemagne: http://lecercle.lesechos.fr/presidentielle-2012/221139605/mythe-modele-allemand
    Sinon un epu de démographie permet de comprendre que les Allemands n’ont pas de jeunes alors oui il est facile de les faire travailler.
     

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  • JPS1827 // 22.03.2012 à 23h52

    Je viens de regarder cette émission du 21 mars. Tu es très clair, et excellent dans la contradiction vis à vis des 2 autres. Visiblement ce que tu dis intéresse de plus en plus Nicolas Doze.

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  • Marcus // 23.03.2012 à 06h48

    Bon bas, Olivier, pour tes deux contradicteurs c’est on taxe les pauvres et on allège les impôts des plus riches … Toujours la même rengaine libérale …
    Je me dis que si la gauche passe elle va avoir affaire à une droite libérale très dure !
    On est mal barré.
    Bonne journée.
    Marc

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  • Patrick Luder // 23.03.2012 à 06h57

    Guillaume et Christian ont tout de même relevé plusieurs fois que les dépenses des états devraient être réduits, ce qui est tout à fait logique, on ne peut pas indéfiniment vivre au dessus de ses moyens. Mais on ne dit pas qu’il y a d’autres postes que le social ou de grosses coupent pourraient être faites sans nuire à l’économie et à la population, de grosses parts sont réservées à l’armée et à une partie d’administratif stérile … prenez le budget de la Grèce par exemple … à quoi sert leur armée de luxe ???

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    • step // 23.03.2012 à 09h09

      A faire la fortune de nos vendeurs de canons (+allemagne).
       

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  • chris06 // 23.03.2012 à 11h18

    @OLIVIER,

    je suis a peu près d’accord avec vous, sauf sur un point fondamental: la spéculation.

    On ne peut pas interdire la spéculation sans interdire le capitalisme : il faut la réguler, pas l’interdire.

    De plus: 

    pourquoi croyez vous qu’un fixing quotidien sur la bourse de Paris change quoi que se soit à la spéculation? Qu’est ce qui va empêcher, selon vous, les sociétés d’être cotées simultanément à Londres, Francfort ou New York?

    En quoi interdire aux résidents français de spéculer sur le MATIF changera t’il quoi que ce soit au cours des matières premières?

    Vous dites, « les spéculateurs n’ont qu’a aller ailleurs » : en quoi le fait d’interdire aux résidents français de spéculer sur le prix du pétrole ou de toutes les matières premières changera t’il quoi que se soit au cours de ces matières premières? Le pétrole n’est pas coté en France à ce que je sache comme la plupart des matières premières… En quoi le fait de déplacer le volume de spéculation sur les marchés parisiens (qui doit représenter même pas un pourcent du volume de spéculation mondiale) sur les autres places financières changera t’il quoi que se soit à la spéculation?

    Croire que la France peut changer, seule, quoi que se soit au problème de la spéculation c’est de la pure démagogie!

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    • RonRon // 23.03.2012 à 13h11

      Avec ce genre de raisonnement, l’esclavagisme serait toujours autorisé en France. L’esclavagisme est d’ailleurs très bon pour la compétitivité d’un pays.
       
      Si la France adoptait un encadrement simple mais efficace de la finance, du droit du travail, de la représentation politique, du monde de la santé etc … elle serait sûrement très attractive pour les investisseurs étrangers mais surtout pour les Français eux même.

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      • chris06 // 23.03.2012 à 15h03

        « Avec ce genre de raisonnement, l’esclavagisme serait toujours autorisé en France. L’esclavagisme est d’ailleurs très bon pour la compétitivité d’un pays. »

        A parce que vous appellez ça un « raisonnement » :

        1. la spéculation financière au XXI eme siècle dans un monde de la finance qui ne connaît plus de frontières est un phénomène identique à l’esclavagisme au XIXeme.
        2. l’esclavagisme a pu être aboli pays par pays donc la spéculation financière pourra être abolie pays par pays

        commencez par montrer, par un raisonnement et non des analogies stupides, que le point 1. est vrai, ensuite  on verra.

        « L’esclavagisme est d’ailleurs très bon pour la compétitivité d’un pays »
        C’est archi faux, comme cela a été maintes fois démontré, par raisonnement économique et dans les faits puisque c’est l’état britannique qui fut le premier a abolir l’esclavagisme au XIXeme et c’est très loin d’avoir été « mauvais » pour sa compétitivité, mais le contraire!

        Au passage, on notera combien la position économique de l’empire britannique, en tant que première puissance mondiale dominante n’avait strictement rien de comparable avec celle de la France aujourd’hui dans le monde de la finance (qui est un nain!).

        Je vous rappelle, aussi, que les précurseurs de l’abolitionnisme militant étaient justement les quakers qui n’étaient pas connus pour leur défaut de pragmatisme économique…

        Tout cela évidemment sans parler d’éthique, mais je suppose que vous allez me démontrer qu’abolir la spéculation est une question d’éthique puisque fixer tout les prix au niveau mondial par décrets d’un gouvernement mondial améliorera très certainement, et évidemment, selon vous,  la condition humaine, n’est ce pas? 

        Allons bon, commencez donc par me dire en quoi mon raisonnement dans le commentaire précédent est faux, plutôt que répondre par des analogies qui présupposent que la spéculation est identique à l’esclavage…

        « Si la France adoptait un encadrement simple mais efficace de la finance … elle serait sûrement très attractive pour les investisseurs étrangers mais surtout pour les Français eux même. »

        en quoi interdire la spéculation en France est il un « encadrement » simple et efficace de la finance?

        C’est sûr que pour être simple, c’est simple! Je dirais même simpliste. C’est sûr aussi que si vous présupposez que ça serait « efficace » et que cela rendrait la France très attractive pour les investisseurs du monde entier, votre « raisonnement » consiste à supposer que votre hypothèse est vérifiée pour démontrer qu’elle l’est!

        Beau raisonnement… 

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        • Fmar // 23.03.2012 à 16h11

          Complétement d’accord avec Chris06
          Les principales matières premières ne sont ni cotées en France ni même libellées en Euro. 99% du trading n’est pas en France ni même dans le zone Euro.
          Peu importe notre législation, la spéculation mondiale sur les matières premières sera importée en France.
          Le fait de rapprocher cela à l’esclavagisme n’est pas un raisonnement valable.
          Si l’on veut lutter contre la spéculation sur les matières premières je crois qu’il est grand temps de revoir toute la chaîne de valeur entre producteurs et consommateurs et de revoir le mandat de l’état sur les matières que l’on peut considérer comme stratégiques.
          Evidement pas un mot dans la campagne présidentielle nos politiques sont trop accrocs (comme des drogués) à la manne financière qui les abreuve.
           

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      • bourdeaux // 23.03.2012 à 19h53

        RON RON, vous dites en effet une bêtise sur la compétitivté des pays esclavagistes. Je vous recommande la lecture de la démocratie en amérique de tocqueville, où il y a des pages lumineuses sur l’inefficacité économique de l’esclavagisme.

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  • guillaume // 23.03.2012 à 17h53

    Bonjour à tous
    Merci Olivier, je me demande comment vous faites pour rester si calme face à de tels sophistes… en tout cas ça vous permet d’exposer calmement votre argumentaire qui est du coup d’une grande efficacité. Bravo donc et encore merci, vous n’auriez pas été sur le plateau pour répondre à « nos » contradicteurs j’aurais fais une crise d’apoplexie (cette fois comme les autres)…
    J’ai une question pour tout le monde:
    Je me demande si je comprends bien le fonctionnement de nos banques, j’ai donc tenté de le résumer de la manière suivante; il y a t’il beaucoup d’erreurs? Ou plutôt, comme il y en a, quelles sont-elles?
    Les banques font de l’intermédiation, elles récoltent du capital, pour cela elles empruntent à des épargnant (dépôts, placements à termes…) et aux autres banques (d’autres épargnes) sur le marché interbancaire. Les mêmes banques utilisent cet argent récolté -en plus du leur, nommé « fond propre » (comme celui apporté par les actionnaires). Elles le placent, font des crédits, prêtent aux collègues sur le marché interbancaire, et confient le surplus, quand il y en a à la banque centrale (qui les rémunèrent au « taux de rémunération des dépôts ».)  En réalité, elles ne prêtent pas TOUT l’argent récolté, les « autorités de surveillances » leurs imposent de conserver un pourcentage minimum de la partie qu’elles possèdent qui contractuellement peut être retirer n’importe quand par le déposant (typiquement les dépôts à vue, en euro-zone les produits monétaires dont les échéances sont inférieur à 2 ans). Elles leur imposent de le laisser sur un compte à la banque centrale, et le nomme « réserves obligatoires »( généralement rémunéré par la banque centrale). Cette règle a pour fonction de vérifier que les banques sont en mesures de gérer ce que l’on appelle des « fuites ». Pour les banques, la « fuite » principale correspond aux retraits en liquide. Ces retraits en liquide auprès des banques (billets émis par le système de banques centrales) sont ainsi compenser par ces réserves obligatoires

    Peuvent elles renouveller l’opération (emprunter et re-prêter ensuite) jusqu’à plus soif? Non, une règle de limite existe -bien qu’elle soit assez souvent contourner (surtout en Europe, moins aux US et en Suisse) par des artifices comptables. La règle de base, dite de « solvabilité bancaire », est la suivante:
    Le total de ce qui est prêté par la banque (l’Actif de la banque) peut subir des pertes (des non-remboursements de dettes par exemple) et il ne s’agit pas que la banque répercute ces pertes sur l’épargne qui lui est confiée (et qu’elle s’est engagée à rendre). Si pertes il y a, elles doivent être couvertes par l’argent DE la banque, donc par ses fonds propres. En considérant qu’une banque -qui ne fait pas n’importe quoi- à peu de risque -en temps normal- de subir plus de 10% de pertes par exemple, les fonds propres devraient être de 10%. En pratique, dans le cas de la Société Générale par ex, les fonds propres sérieux (sans compter les artifices comptables précédemment évoqués, sont de moins de 4%. Ce qui veut dire que la SoGen anticipe un risque de non remboursement total de moins de 4% sur l’ensemble de ses engagements (crédits aux particuliers, entreprises, Etats); ce qui signifie qu’elle considère que son actif ne peut pas subir plus de 4% de pertes.
    On peut parler également d’effet de levier (leverage), pour la SoGen il est de prés de 30, ce qui veut dire la même chose autrement: la SoGen emprunte et re-prête 30 fois ses fonds propres.

    Ces quelques rappels étant fait, intervient l’aspect le plus complexe… le TEMPS! Car les banques empruntent d’un coté (le passif) et utilisent l’argent récolté (l’actif), mais les échéances ne sont pas les mêmes des deux cotés: l’argent récolté l’est globalement à plus court terme  que celui qu’elles prêtent. Ce qui implique qu’une banque doit « refinancer » les crédits émis régulièrement.
    Une petite image s’impose: on me laisse un billet de 10E pour la journée, durant cette journée je le prête à quelqu’un pour une semaine. Ce qui m’impose, la fin de journée arrivant, de trouver 10E pour les rembourser à celui qui me les a laissé le matin même… et ainsi de suite pour toute la semaine, jusqu’à ce que celui auquel je l’ai prêté pour une semaine me rembourse. Si à un moment donné je ne trouve personne pour « refinancer » ma dette de 10E, les problèmes commencent… Car je me retrouve dans l’incapacité de rendre son argent à la dernière personne qui m’a confié 10 E. De là, deux cas de figures:
    – soit au terme du crédit long (celui d’une semaine ici) je suis remboursé, je peux donc rendre in fine les 10E que je devais à la dernière personne qui m’a refinancé. Le problème n’était alors qu’un problème de liquidité.
    – soit au terme du crédit long, je ne suis pas remboursé, je ne reverrais alors jamais l’argent et ne pourrait pas rembourser la dernière personne. Le problème est alors un problème de solvabilité.

    Au courant du 19ème les banques centrales ont été créées pour pallier au premier de ces risques, celui de liquidité: elles sont des préteurs de derniers ressort, quand personne ne peut -ou ne veut- prêter à une banque l‘argent nécessaire à ses opérations de refinancement, les BC le font, elles peuvent même créer de l’argent pour cette opération.  Pour prêter la somme demandée à une banque commerciale qui le demande, la BCE lui impose de laisser en pension, en collatéral, une somme similaire (en réalité un peu supérieur) en titre (actifs)

    Les banques centrales permettent donc un refinancement des dettes émises par les banques commerciales. Le taux de refinancement, taux directeur des Banques Centrales, indique à quel taux. Théoriquement un taux directeur élevé poussent les banques à restreindre leurs crédits car le refinancement de ceux déjà émis peut être plus difficile. Les masses d’épargne « fraîches » sont alors utilisées pour ces opérations de refinancement et non pour émettre de nouveaux crédits. Toutes les banques connaissant la problématique, une hausse du taux de refi pousse à une augmentation des taux interbancaires (type Euribor…). Au contraire, une baisse du taux de refi pousse les banques à proposer plus facilement du crédit sur le marché interbancaire, car elles savent que si elles en ont elles-mêmes besoin, elles pourront le faire à un coût raisonnable auprès de la banque centrale.

    L’Intérêt pour une banque commerciale de prêter sur le marché interbancaire, c’est que en temps normale ces crédits à très court termes sont sans risques (ce qui explique que l’opération la plus courante est le prêt interbancaire « en blanc » (non gagée, sans collatéral fourni). Dés que la situation se tend se marché interbancaire se gèle et la banque centrale se retrouve à le remplacer.

    C’est le cas actuellement d’ailleurs…

    Rappelons enfin que les crédits, quand ils sont émis reposent sur de l’épargne disponible, il n’y a pas de création de valeur par la banque. Par contre les mécanismes du refinancement bancaire amène à deux formes de « créations » qui n’en sont pas:
    – Lorsque la banque centrale refinance une banque commerciale, la somme sert à équilibrer son bilan, cet argent ne circulera pas dans l’économie. Cet apport rend juste disponible de l’épargne fraîche, qui servirait sans l’action de la banque centrale au refinancement, causant un risque de crédit crunch.
    – finalement le seul « argent virtuel » du système c’est celui apparaissant sur les comptes des déposants, dont la réalité absolue dépend de certains remboursement. Mais là non plus il n’est pas créé, la preuve étant que si tout le monde souhaite retirer son argent en même temps, la banque se trouvera en incapacité de le faire.

    Merci à ceux qui pourront m’éclairer… et merci au passage pour la qualité des interventions de nombreux intervenants.

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  • DELALUNA HIJO // 23.03.2012 à 21h47

    Bonjour Olivier & co,

    Olivier = excellent
    Le responsable de croissance durable est, simplement, hors du monde réel des « petits ». Ceci biaise son jugement… 

    -> Sur le fond : Le Pdg de Croissance Durable me semble pertinent dans son intérêt pour la cogestion de l’entreprise, idée déjà à peu près émise  par De Gaulle.
    Il est utile de veiller à distinguer les « vrais entrepreneurs » TPE / PME des « héritiers » gestionnaires nés avec une « cuillère en argent », soit via des études élitistes finançables  [à de rares exceptions près] par leur aisées familles…
     
    -> Sur la forme, à propos des syndicats, il retombe dans le travers de « généralisation » lorsqu’il se laisse porter par du « subjectif » et non du « factuel » qu’affectionnent Olivier et +sieurs d’entre nous…
     
    Je pense soutenir le même type d’hypothèse sur la distinction à opérer entre 
     
    => le « Capitalisme Entreprenarial » où les idées d’hommes et de femmes font émerger les nouvelles sociétés de demain [vu pendant les ’30 glorieuses »…] et,
     
    => le « Capitalisme Prédateur et Spéculatif » issu d’une « mondialisation financière »…
     
    A cet égard l’arrivée des Stocks-Options introduits par la Social-Démocratie en France partait d’une louable idée : soutenir les créateurs d’entreprises et les petites équipes de salariés/actionnaires.
    Elle a démontré ses effets pernicieux [lorsqu’elle fut étendue à tout type/taille d’entreprise … par quelle tendance politique, je ne me rappelle plus ?] à relier les intérêts des actionnaires de moyennes et grosses entreprises aux « gestionnaires » du deuxième Capitalisme que j’ai appelé « prédateur » au détriment des salariés hors Cadres Sup.
     
    Olivier, ai-je compris, partiellement, ton positionnement ?
     
    Hijo De La Luna & De La Terra 

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  • Le repasseur // 24.03.2012 à 00h00

    « … si le trader fou il peux partir a Londres, je pense qu’il faut lui payer une prime a l’expatriation … »
    Énorme, seul problème, le déficit de l’état va encore augmenter avec toutes ces primes a payer ! Enfin pour une fois je crois bien que ce sacrifice est nécessaire.

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  • Wilfreedom // 24.03.2012 à 11h05

    Christian Poyau: « je n’entends pas un débat sur la réduction du déficit »
    Et ben moi non plus! Et j’en ai simplement mare d’entendre « réduire les dépenses » « les dépenses de l’état ». En soit c’est un argument abruti. Ca ne veut tout dire et rien dire…  Et pourtant chacun a son opinion et sa représentation, sa définition du terme. Le comble restant de balancer un chiffre (51% du PIB) et de le comparé brutalement à d’autre.
    Et contrairement à ce qu’il dit c’est simplement vouloir placé le débat sur un plan strictement idéologique si aucune précaution n’est prise.
    Et pourtant c’est toujours un argument massue…
    Je n’ai jamais vu ou lu un débat sérieux qui abordé correctement le sujet: une définition du terme devrait s’imposer!
    un début de réponse: http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=1542#more-1542 mais une analyse très très précise serait nécessaire… au passage si quelqu’un a des sources je suis preneur.
    tout cela pour entendre dire que il n’y a pas que la crise financière, il y a la crise du déficit publique. Pour le résoudre il suffit de la réduire! C’est effrayant! C’est simplement déplacer le problème du collectif vers l’individu. Et cela parfois même en augmentant la charge à service et périmètre équvalant. Et même à cout égale, la conséquence sera les banqueroutes personnelles, des familles… Qui retomberont à nouveau sur les banques et l’économie, les assurances. Puis ensuite? re-sauvetage par l’état qui se ré endette de nouveau? On boucle.
    la seule solution de ce raisonnement: l’appauvrissement culturel, de l’enseignement de la santé, ? ok la aussi c’est simplificateur.
    Alors à quand un vrai débat sur les dépenses publiques?!{je pense avoir malheureusement un réponse}
    Cordialement
     

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  • Laetitia // 24.03.2012 à 15h38

    Bonjour a tous,
    La co-gestion des entreprises est une des pistes essentielles a explorer pour amener plus de transparence et de démocratie dans le fonctionnement des entreprises et le PDG de micropole qui fait porter la faute sur la structure actuelle des syndicats français !! J’aurais une question a lui poser : quelles mesures concrètes met-il en oeuvre pour favoriser le dialogue social ? Son esprit n’est-il pas a la base ferme au dialogue lorsqu’il déclare que ce sont les syndicats qui ne veulent rien entendre et qui verrouille tout ? Sa logique est hallucinante et si les autres PDG ont le meme état d’esprit, il est clair que ce n’est pas demain la veille qu’on aura plus de démocratie ou de co-gestion avec les salaries dans les entreprises françaises !!!!!

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  • Laetitia // 24.03.2012 à 15h51

    Encore une fois assainer des réponses partisanes ne sert a rien : il faut poser les bonnes questions. Comment faire pour que le dialogue se mette en place justement entre salaries et direction en France ? Comment en tant que salarie on peut avoir son mot a dire dans les décisions de l’entreprise ? Si les salaries étaient representes dans le board exécutif de l’entreprise, quelles seraient les effets pour la marche de l’entreprise ?

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    • Wilfreedom // 24.03.2012 à 17h56

      Les syndicats salariales en France peuvent schématiquement se résumer en trois catégories:
      – les révolutionnaires pures et dures: le patron c’est un con. Ce qu’il propose c’est forcément pour nous en’…. .
      – je me syndique pour être protégé. les autres je m’en fous
      – je suis la en temps que représentant des salaries avec plus ou moins d’influance du siège(du syndicat) mais avant tout faisant parti de l’entreprise.
      De ma petite expérience de patron et de cadre mon constat reste affligeant. Pour décrire brièvement mon expérience et avoir souvent voulu débattre et comprendre: les premiers représentent 30/40% les seconds 40/50% et les derniers (et les derniers seuls intéressants pour une entreprise et de ses salariés) 10/15%. On est loin d’un telle constat dans d’autres pays.  Mais c’est aussi du au nombre de syndiqué trop faible en France. Mais nous avons des représentants du personnel.
       
      J’avoue que ce n’est que ma petite expérience et que j’espère avoir une vision faussée. Mais pour avoir assisté à des comité de direction de plus ou moins grosses entreprises c’est mon constat. J’ai parfois été affligé…
       
      Mais les syndicats patronales ne sont pas mieux, la je parle avec mon ancienne casquette de (petit) patron…

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      • Patrick Luder // 24.03.2012 à 20h56

        Euh … une entreprise n’est pas toujours en bénéfice … Ok pour partager, mais dans les deux sens alors … y a déjà des grèves en vues !

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  • Laetitia // 24.03.2012 à 23h54

    Justement si il y avait des représentants des salaries au niveau du conseil d’administration, les ajustements en cas de problème ne seraient pas toujours contre les intérêts des salaries, les demandes d’effort pourraient être partages. Pour avoir travaille en SSII, je peux vous dire que je n’ai jamais vu les bénéfices être distribues au niveau des salaries quand tout allait bien 🙂 et meme la pression sur les salaires a été maintenue meme en cas de bénéfice… Je

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  • reset // 25.03.2012 à 13h16

    tout à fait comment on peut parler des petits salaires allemand ( qui va bien ) en sachant que l’immobilier chez eux n’est pas en bulle comme en France de plus vous ne parlez pas des retraites, ne sont telle pas déconnecter de toute réalité ?
    Le déclin est inévitable taper dans les salaires ne fera gagner quelques jours mais bon c’est la variable déflationniste par excellence de ces 15 dernières années pour les petits chef d’entreprise pas tenté. J’ai la haine qui va dans un 1er temps ce transformer dans les urnes. 

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  • Gus // 28.03.2012 à 09h09

    je me joins aux commentaires pour vous féliciter, Olivier, de votre sang-froid. Au fond, j’envie presque vos interlocuteurs, qui vivent dans un monde simple.

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