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28.janvier.201328.1.2013 // Les Crises

[Intervention média] BFM Business, Les Experts – 25 janvier

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Nicolas Doze m’a invité à son émission Les Experts le 7 janvier à 9h00, sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).

Voici la vidéo :

Prochain rv : le 25 février.


N’hésitez pas à réagir en direct par mail sur cette émission via ce lien – Nicolas Doze consulte bien les mails en direct, et est très demandeur 😉 :

http://www.bfmtv.com/emission/les-experts/

(cliquez sur Lui écrire à droite)

79 réactions et commentaires

  • fabien775 // 28.01.2013 à 07h34

    Heureusement Olivier que vous êtes là pour faire contre-poids face à des gens comme David Thesmar. Dans cette émission, à part 2 ou 3 personnes dont vous faites partie, c’est toujours le même son de cloche qui résonne.

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  • Hubert // 28.01.2013 à 07h58

    Ce que j’aime, c’est la façon de poser de les questions de Nicolas D.

    Plus orienté, tu meurs 🙂

    Et oui, au début, j’aimais bien cette chaîne, mais les mois passants, je me suis rendu compte que c’était plus un groupe de gens essayant de faire de la « pédagogie » (comprendre « brain wash ») auprès de leur audience.

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  • dfgvr // 28.01.2013 à 08h56

    A propos de l’épargne longue durée.
    Les intervenants après avoir vanté les joies de la flexibilité et du court-termisme absolu se désolent que les français appliquent la même recette à leur épargne.
    Il faudrait accepter la flexibilité (incapacité à se projeter au delà de 3 mois) et en même temps faire confiance à ces mêmes entreprises pour gérer notre épargne à long termes.
    comme disent les djeuns lol
    illustration du fameux dicton qui finit avec les jambes de la crémière …

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  • Gribouille // 28.01.2013 à 09h03

    Sur la question de la flexibilité, je suis surpris que Nicolas Doze ait abordé le problème. Tous les médias ont laissé entendre au bon peuple que plus de flexibilité était bon pour l’emploi, et donc qu’il fallait modifier le droit du travail dans toujours moins de protection des salariés. Il est bon de rappeler que le consensus des économistes du travail est, qu’il n’y a pas de lien démontré entre chômage et rigidité du marché du travail.
    Dès lors comment expliquer ces attaques répétées pour toujours plus de flexibilité ?
    1) Les économistes de plateau utilisent leur position d’expert pour faire passer des idées politiques dans le cadre d’une idéologie libérale.
    2) Dans le cadre de la zone euro, Ce sont Bruxelles et la BCE qui fixent l’agenda des réformes. La BCE souhaite plus de flexibilité pour pouvoir réaliser des dévaluations internes à l’intérieur de la zone Euro en substitut à un retour aux monnaies nationales dans une tentative désespérée pour sauver la monnaie unique.

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    • niethil // 28.01.2013 à 13h12

      Une bonne explication de la totale absurdité de la politique de la BCE :
      http://128.118.178.162/eps/mac/papers/0511/0511018.pdf

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    • chris06 // 28.01.2013 à 18h42

      @Gribouille,

      « Il est bon de rappeler que le consensus des économistes du travail est, qu’il n’y a pas de lien démontré entre chômage et rigidité du marché du travail. »

      c’est vrai en période de vaches grasses, comme la plupart des années après guerre jusqu’en 2008 pour les pays de l’OCDE, mais en période de vaches maigres, comme aujourd’hui, qui plus est de trappe à liquidités où l’incertitude (pour reprendre les termes chers à Keynes) est maximale et où très peu d’entreprises ne peuvent prévoir de quoi l’avenir sera fait et l’état de leurs carnets de commandes à moyen terme, il y a un lien très clair, limpide même , entre chômage et rigidité du travail.

      Une petite citation à méditer en ces temps incertains, d’un de mes auteurs préférés:

      «  »Ce qui veut dire que le chômage se développe parce qu’on demande la lune.. Les hommes ne peuvent être employés lorsque l’objet de leur désir (i. e. la monnaie) est une chose qu’il n’est pas possible de produire et dont la demande ne peut être facilement restreinte. Le seul remède consiste à persuader le public que lune et fromage sont pratiquement la même chose et à faire fonctionner une fabrique de fromage (i. e. une banque centrale) sous contrôle de l’autorité »

      Je vous laisse deviner l’auteur.

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      • Gribouille // 28.01.2013 à 20h48

        @ chris06
        Dans mes souvenirs, l’organisation internationale du travail pour 2012 s’inquiétait du fait que les nouvelles mesures sur la flexibilité du travail en cours en Europe n’auraient comme seul effet que d’augmenter les licenciements en période de crise.
        (Je sais qu’il existe un résumé en français de ce rapport.)
        En tous les cas, l’OIT ne partage pas votre avis, au contraire, la flexibilité est contre-productive en période de crise, les premières vagues de licenciements nourrissant d’autres vagues de licenciements ultérieures.
        Quand j’ai lui le rapport, ça m’a rappelé les idées post-keynésiennes qui considèrent que certaines rigidités sont positives car elle empêchent l’économie de tomber toujours plus bas.
        Vous étiez post-keynésienne avant ?
        Sur le fond, je suis d’accord avec vous, on devrait refaire ces études sur la liaison rigidité/chômage à l’aune de la crise actuelle. A l’époque, des économies de bulle immobilière, comme l’Angleterre ou l’Irlande pesaient significativement sur cette relation. C’était tellement sensible qu’il suffisait d’enlever l’Irlande des données pour se retrouver avec une corrélation négative, plus de rigidités moins de chômage !

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  • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 09h30

    Bonjour,

    Je ne connaissais pas que l’on prenait un CDD pour palier à un congé de maternité, je prends note, c’est possible.

    Et bien mince alors, zut, me concernant, j’ai eu un seul congé de maternité, j’ai préparé le travail en plus de mon travail au quotidien, c’est ce que l’on appelle de l’anticipation, durant mon absence en fonction d’un planning les différents projets préparés étaient montés en production, durant mon congé de maternité je passais également des entretiens au sein de mon entreprise pour changer de poste, je l’ai trouvé, en retour de congé de maternité, j’ai commencé un nouveau poste et un nouveau métier et j’ai été remplacé par un, deux CDI sur l’ancien poste.

    Et les congés de paternités ? Pour se remettre de leur émotion les hommes ont droit à un congé de paternité, la grossesse a été éprouvante, c’est dur dur d’être papa (humour).

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    • step // 28.01.2013 à 13h53

      tiens c’est bizarre, moi aussi j’ai constaté que quand ma collègue a pris son congés maternité, ses dossiers se sont décalé sur mon bureau…

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      • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 17h09

        quel sauveur ce step, terrible!

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        • step // 28.01.2013 à 18h24

          bouarf meme pas ! il en restait autant à son retour, mais c’était pas les mêmes.

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  • Jacques Coeur // 28.01.2013 à 09h41

    Bonne intervention Olivier, comme toujours. 😉
    Mais tu sembles plus absent que d’habitude ; tu dois avoir 30s de temps de parole dans la 1ère partie. Petit coup de fatigue ?

    Mais on peut dire que N. Doze compte sur toi pour animer la controverse, j’ai l’impression que ces derniers mois il s’est beaucoup rapproché de ta position.

    Hilarant à 33’09 » « Je comprends assez mal l’argument », David Thesmar a prit sa douche froide et il met un peu de temps à se remettre. :))

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    • Morvan // 28.01.2013 à 10h55

      C’est vrai jacques, je trouve aussi que Nicolas Doze s’améliore. J’étais très septique au début que je l’écoutais. l’influence d’Olivier, peut-être.
      Dans tous les cas, c’est intéressant de voir la conscience d’une personne s’élever ainsi.
      J’attends avec impatience, voir celle de Pujadas. Ne désespérons pas. Et sachons qu’avec 2 ou 3 personnes on ne fera jamais une majorité. Et pourtant c’est à cela qu’il faut travailler. Avec toute ma sympathie pour ce site et tous les intervenants de qualité.

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      • Jacques Coeur // 28.01.2013 à 12h14

        « L’influence d’Olivier », oui ses analyses sont pertinentes et la poursuite de la crise, au mépris des prédictions de la majorité des intervenants, donne raison à la description qu’il fait des causes et des conséquences.
        La souplesse d’esprit de N. Doze accorde la réalité aux faits, et il donne ainsi plus de crédit aux propos d’OB.

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    • step // 28.01.2013 à 13h54

      oui mais quelles 30 secondes . Essentielles voir indispensables à comprendre !!

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  • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 09h44

    Bonjour,

    Concernant le sujet de l’emploi, il est souligné par Olivier le problème de l’emploi des jeunes.

    Pour ma part, je suis plutôt pour analyser la problématique de l’emploi dans sa globalité et la traiter dans sa globalité.

    D’ailleurs au sujet des jeunes,
    Parler également du problème de l’emploi des jeunes bac+5, la problématique urgente ne se situe pas là, mais pour les jeunes qui ont abandonné leur étude, leur recherche d’emploi etc., essayer d’intégrer ces jeunes oubliés.

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  • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 09h56

    Sinon,ce débat est intéressant.
    Bonne journée.

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  • Lorialet // 28.01.2013 à 11h42

    Je reste toujours fasciné par la nullité de ces intervenants dit « experts ». Ils ne semblent vraiment pas avoir appris à réfléchir.

    Mais bon en voyant régulièrement ma direction, je reste en domaine connu.

    Par contre à l’occasion j’aimerais assez que vous demandiez à ces laudateurs de la flexibilité quel est leur statut dans l’entreprise où ils émargent.

    Bizarrement il semble qu’à certains niveaux de salaire on a une certaine allergie au risque quand il s’applique à soit.

    Ainsi par exemple chez nous la plupart des ex membres de notre direction restent dans les effectifs (et donc sont payés…) un an environ après leur départ (sans parler même des autres compensations).

    Merci par ailleurs pour votre travail acharné.

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    • step // 28.01.2013 à 13h58

      Cela marche aussi avec les baisses de salaire, et olivier pratique.

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  • Surya // 28.01.2013 à 11h52

    J’ai écrit à Doze pendant l’émission que certains de ses invités racontent parfois n’importe quoi; en lui rappelant qu’en présence de clause de mobilité dans le contrat de travail; une mutation à moins de 50 kms ne nécessitait pas l’accord du salarié; bizarrement mon mail n’a pas été lu à l’antenne 🙂

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    • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 12h40

      Simplement parce que vous n’êtes pas la seule personne à lui écrire un mail.

      Nicolas Doze explique fort justement qu’il reçoit beaucoup de mails, il est donc obligé de faire en très peu de temps une sélection pertinente des mails qu’il va lire, il ne peut pas lire tous les mails.

      Il lit un échantillon de mails qui lui semble pertinent tout simplement.

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      • step // 28.01.2013 à 13h57

        surtout N Doze ne peut pas se permettre de « planter » un invité en direct live, ce serait mauvais pour sa capacité de recrutement d’invité. D’ou les limites de l’exercice….

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        • Surya // 28.01.2013 à 14h56

          Il l’a déjà fait 😉

          Donc finalement il préfère laisser dire des énormités. Je plains le patron de cegid si celui-ci ne colle pas des clauses de mobilité dans ses contrats de travail.

          C’est une clause qui sert justement à virer les gens (« ho j’ai une mission pour toi à 600 kms – tu veux pas ? Bon ben au revoir ») donc quand on vient nous parler de la rigidité du CDI…

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        • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 17h07

          Nicolas Doze a déjà lu des mails qui n’allaient pas dans le même sens que ses invités.

          D’autres personnes écrivent des mails, il sélectionne un échantillon en peu de temps.

          Son mail n’a pas été lu point , quelle importance, est-ce la seule personne qui écrit? non

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        • step // 28.01.2013 à 18h27

          @venus. tout à fait d’accord, je précise toutefois, il y a une marge entre lire un mail en désaccord avec X ou Y et lire un mail qui indique que Mr sur le plateau dis des anneries démontrables alors qu’il a un titre « d’expert ». D’un coté une histoire de désaccord, de l’autre une question de crédibilité, c’est un peu différent.

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        • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 20h35

          cf commentaire ci-dessous à 20h25

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      • Vénus-Etoile du Berger // 28.01.2013 à 20h25

        Votre précision n’a rien à voir avec ce que j’écris.

        Le temps de l’émission est relativement court par rapport à tous les sujets traités.

        Les différents sujets s’enchaînent rapidement.

        Nicolas Doze ne va pas interrompre le débat sous prétexte qu’il ait reçu un mail parmi une vingtaine de mails surtout si ils sont passés à autre chose.

        A vous lire, vous vous croyez tout seul sur la planète.

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        • step // 29.01.2013 à 09h52

          euh, je ne suis pas l’emetteur du dis mail, venus, je ne vois pas pourquoi tu montes sur des grands chevaux. Je dis juste que même si il l’avait vu (il est tout à fait possible qu’il ne l’ait pas vu), il me parait improbable qu’il se fasse l’arbitre technique vis à vis d’un invité par rapport à quelqu’un qui est hors plateau. Son taf est d’animer le débat, si il commence à distribuer les bons et les mauvais points, il perd son statut d’animateur/arbitre de ce dernier.

          Ce point n’a vraiment aucune importance, je faisais juste une remarque de nature sociologique en mettant en évidence une contrainte de relative neutralité de l’animateur d’un débat, et donc des limitations de sa liberté inhérente à son rôle. Après il peut très bien ne pas l’avoir lu, je ne me prononce pas sur la forme et le cas d’espèce mais sur le fond.

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        • Vénus-Etoile du Berger // 29.01.2013 à 11h01

          Hello Step,

          Very Sorry Step,

          Je ne suis pas montée sur des grands chevaux

          peut-être sur des échasses pour éviter les marécages(humour)

          ok d’ac, Merci pour ton complément.

          bonne journée

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        • step // 29.01.2013 à 13h38

          np c’est oublié 🙂

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  • Morvan // 28.01.2013 à 12h42

    Il y a quelque mois, Olivier avait fait paraître un tableau intitulé « distribution des niveaux de vie mensuels en France en 2004. Sur votre moteur de recherche vous trouverez le même graphique mais en plus les métiers connus sont rajoutés avec les salaires correspondants (source credoc).
    Vous verrez qu’à partir de 2500 € mois, la pyramide s’écroule. Au delà de 5000 € mois, il n’y a plus personne. Alors quand je vois des politiques se voter des 15 à 20 000 € mois, dont tout ou partie net d’impôt et des retraites qui vont avec sans avoir cotiser 40 annuités comme tout le monde, seul le mot corrompus me vient à la bouche. D’autant que leur absence reconnue à l’assemblée, par toute personne qui allume sa télé sur la chaine parlementaire, est visible par tout le monde. Ces gens là ne servent qu’à une chose : maintenir le système en l’état et obéir en votant les lois qu’on leur propose.
    Il ne s’agit plus de parler de salaire minimum comme on nous rabâche les oreilles, mais de revenus maximums, et à 5 000 € mois on doit pouvoir vivre très bien, ne croyez vous pas, vous qui êtes certainement largement en dessous. D’après les lectures que j’ai faites, on arrive tout de même, à des écarts de 1 à 450 entre les revenus les plus faibles et les plus hauts. stop.

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    • step // 28.01.2013 à 14h01

      D’ou la nécessite de définir un gini cible comme un des objectifs de politique économique d’une mandature, duement annoncée et le cas échéant sanctionné. Laissez faire, est non seulement économiquement criticable d’un point de vue macro, mais socialement explosif.

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  • Marcus // 28.01.2013 à 12h42

    Michel Sapin évoque un Etat « totalement en faillite » !

    Le diagnostic dressé par le ministre du Travail rappelle celui de François Fillon au début du quinquennat Sarkozy.

    «Il y a un État, mais c’est un État totalement en faillite.» Le constat dressé par le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche sur Radio J, n’est pas nouveau. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, François Fillon, quelques mois après son arrivée à la tête du gouvernement, avait usé des mêmes mots lors d’une visite en Corse. Un même constat alarmant plaidant pour des mesures d’économies. «C’est la raison pour laquelle il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif», s’est justifié Michel Sapin, répondant là aux critiques de la gauche qui s’élèvent contre l’objectif de ramener le déficit public sous les 3% du PIB à la fin de l’année.

    L’entourage du ministre a toutefois tenté d’atténuer ses propos dans la soirée, assurant qu’il n’avait justement fait qu’ironiser, se référant aux propos de l’ancien premier ministre cinq ans plus tôt.

    Sur le front de l’emploi, le ministre du Travail estime que le chiffre moins mauvais de décembre (plus 300 demandeurs d’emploi par rapport à novembre) «pouvait être le signe d’une activité économique pas aussi dégradée que ce que l’on dit». Et d’insister: «Nous ne sommes pas dans un écroulement» de l’économie comme le disaient certains mais «dans une atonie», jugeant que les licenciements retenus jusqu’à la présidentielle et ouverts massivement en septembre et octobre se tarissaient.

    Il s’agit maintenant de «redonner de la vigueur à l’économie française dans une Europe stabilisée et dans un monde qui commence à aller mieux en termes de croissance économique», a encore insisté le ministre.
    Source le Figaro.

    Amitiés.

    Marc

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    • Morvan // 28.01.2013 à 13h19

      On appelle cela parler pour ne rien dire, c’est à cela d’ailleurs qu’on reconnait un homme politique.

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      • step // 28.01.2013 à 14h02

        ah personnellement, j’appelle ça préparer l’opinion….

        ah activer la croissance… la chasse au dahu économique continue encore chez les politiques

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  • GRRR // 28.01.2013 à 13h58

    Feraient bien de chercher du boulot pour savoir de quoi ils parlent! Quel manque de respect à l’égard de ceux qui subissent la double peine: exclusion du monde du travail et de la vie sociale, auxquels s’ajoute la discrimination de plus en plus importante, particulièrement de la part des futurs privés d’emploi, bien orchestrée par les discours consensuels propagés par la sacro sainte télévision.
    Si une entreprise n’a rien dans son carnet de commande ou ne vend plus les produits qu’elle a en vitrine, elle ne va pas embaucher! Surtout si ses actionnaires ou patrons ne supportent pas de devoir réduire leur train de vie…
    On y va dans le mur…

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    • step // 28.01.2013 à 14h17

      ah vous avez trouvé ça marrant aussi ? Une entreprise embauche car elle a du travail rémunéré à fournir et un manque de moyens pour cela, par parce que l’on puisse virer ultérieurement plus facilement. Après pour les grandes entreprises elle peut choisir l’emplacement du poste en partie à cause de celà. Ce n’est évidemment pas le cas des entreprises plus modestes et ce n’est probablement pas le critère le plus déterminant (si le travail est délocalisable, en concurrence internationale et sans ultratechnicité, vu les ratios de cout du travail et notre absence de protection européenne, le poste sera délocalisé).

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      • chris06 // 28.01.2013 à 16h57

        @step,

        « Une entreprise embauche car elle a du travail rémunéré à fournir et un manque de moyens pour cela, par parce que l’on puisse virer ultérieurement plus facilement.  »

        embauche comment, en CDD ou en CDI?

        Et tu ne crois pas qu’il y a une « petite » différence entre période de croissance et période de crise où l’incertitude est maximale sur ce que sera la situation de l’entreprise dans 2 ou 3 ans?

        Dans un contexte économique comme le nôtre actuellement, où l’incertitude à moyen/long terme est maximale pour la plupart des PME françaises, une PME qui embauche un CDI basé sur son carnet de commandes sur les deux prochaines années et qui ne sait pas de quoi sera fait ce carnet de commandes à plus long terme prend un risque énorme de se retrouver aux prud’hommes et de devoir mettre la clef sous la porte.

        Mais bon c’est sûr, la flexibilité c’est comme la compétitivité, une fois qu’on a décidé que ça n’a aucune importance, il est certain qu’il vaut mieux ne jamais avoir démarré une entreprise.

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        • step // 28.01.2013 à 18h36

          rhaa lala, je ne dis pas que cela n’a aucune importance mais que cela devrait avoir beaucoup moins d’importance, surtout vis à vis du différenciel de compétitivité induit par le respect humain de nos sociétés. Je ne suis pas sûr que courrir comme un dératé derrière la « compétitivité » chinoise à grand coup de fouet sur mes subordonnés soit un modèle de développement pour lequel j’ai beaucoup d’apétence. La compétitivité c’est un moyen d’optimiser les ressources que l’on utilise pour nos projets, pas un but de civilisation.

          période de croissance = ça n’existera plus ça, tu es au courant ? Il va falloir que les entreprises décident sans ces certitudes…

          si le CDI est ramené à l’absence de certitudes d’un CDD, quel intérêt d’avoir un CDI ? Le monde est plein de sigles qui ont été vidés de leur sens. (en ce moment l’oua nous fait une belle demonstration).

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          • chris06 // 28.01.2013 à 18h57

            qui parle ici de courir après la compétitivité chinoise? L’Allemagne court après? Les pays bas? La Suède? La Flandre?

            Nous sommes beaucoup moins en concurrence avec les chinois que nous le sommes avec nos voisins, c’est clair, non? La compétitivité chinoise n’est pas relevante dans cette discussion.

            « période de croissance = ça n’existera plus ça, tu es au courant ? Il va falloir que les entreprises décident sans ces certitudes… »

            tout à fait, on est plus dans la période des 60 ans après la guerre, on est dans une nouvelle période où l’incertitude règne et où il faut un marché du travail adapté à cette nouvelle donnée. Et sinon, on aura droit a une explosion du chômage dans notre pays.

            « si le CDI est ramené à l’absence de certitudes d’un CDD, quel intérêt d’avoir un CDI ?  »

            ben il faut peut être, sans doute même, réfléchir à un seul type de contrat qui soit intermédiaire entre les deux et mieux adapté à cette période qui s’ouvre où personne ne sait de quoi demain sera fait.

            Sinon la rigidité des CDI fait reposer sur les CDD toute l’incertitude. Tu parles de justice sociale!

            L’abolition des privilèges, tu comprends ce que cela signifie?

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          • step // 28.01.2013 à 19h30

            Ce qui est toujours fascinant, c’est que l’abolition des privilèges concerne toujours la force de travail. Jamais le cout du capital et jamais la dirigeance érratique mais toujours irresponsable…

            La compétitivité chinoise n’est pas relevante. Euh cela reste à prouver. Enfin si nous abaissons dans le partage de la richesse la part « ouvrière » pour gagner en compétitivité (comme l’a fait l’allemagne), nous mettrons donc en difficulté nos voisins qui devront faire comme nous et même un peu plus pour compenser), ce qui nous mettra à notre tour dans l’obligation de faire de même. Donc sans même courir après la chine, son gini, son absence de règle sociale, on l’aura quand même. Il est quand même hallucinant de ne pas avoir conscience que la course à la compétitivité telle qu’elle est pratiquée actuellement, n’est guère autre chose qu’une course à l’abime sociale. Ce n’est pourtant pas un raisonnement très compliqué.

            Tout tes posts tournent autour de la soumission à la loi d’airain économique, tu oublies un détail, l’économie, cela n’existe pas, il n’y a que de la politique économique. Il n’y a pas de dieu, pour faire respecter les règles.

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          • chris06 // 28.01.2013 à 19h52

            « Ce qui est toujours fascinant, c’est que l’abolition des privilèges concerne toujours la force de travail. »

            Non mais ça concerne AUSSI, les privilégiés de la force de travail, qu’ils soient employés du public ou du privé.

            « Donc sans même courir après la chine, son gini, son absence de règle sociale, on l’aura quand même. »

            Je te repose la question, l’Allemagne, la Suède, les Pays Bas, la Flandre, ont elles le gini, l’absence de règles sociales de la Chine?

            Pourquoi faut il toujours, quand on parle de compétitivité, qu’on nous ressorte l’épouvantail de la Chine ou du Bangla Desh?

            « Tout tes posts tournent autour de la soumission à la loi d’airain économique, tu oublies un détail, l’économie, cela n’existe pas, il n’y a que de la politique économique. »

            pas du tout, tous mes posts tournent autour de l’économie-politique et de cette simple constatation ;

            1. soit on se met d’accord avec nos partenaires pour changer le cadre, c’est à dire les règles principales
            2. soit on fait au mieux avec ces règles (d’où une politique axée sur la compétitivité)
            3. soit on s’isole dans son coin, on fait nos petites règles bien à nous et on joue à un jeu solitaire, genre sudoku.

            Le reste ce ne sont que des bonnes intentions qui ne mènent nulle part, à part en enfer.

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          • step // 29.01.2013 à 10h20

            « Je te repose la question, l’Allemagne, la Suède, les Pays Bas, la Flandre, ont elles le gini, l’absence de règles sociales de la Chine? »

            Tu mélanges plusieurs cas distincts:
            Pour l’allemagne (dumping social :le principal problème d’ailleurs) ce n’est pas grâce à eux qu’on est pas sur un gini chinois, mais parce que pour l’instant nous n’avons pas voulu jouer à ce jeu là. Ce qui nous a d’ailleurs mis dans la m…
            Pour la flandre ( dumping fiscal) : C’est sur que entrainer vers le bas, la possibilité des états voisins de percevoir l’impôt auprès de ceux qui sont les plus suceptibles d’y contribuer est d’une grande intelligence en période de surendettement. De l’avis même des habitants de la zone, la belgique est un enfer fiscal SAUF pour les plus aisés.
            Pour la suède, norvège : Quand on a pas de dette, il est plus facile de ne pas s’endetter. Ils ont été assez malin pour faire un effort en période de croissance de la consommation pour les autres. Grand bien leur en fasse, mais il est improbable qu’une telle conjonction soit présente pour nous. Donc faire la même chose alors que les conditions externes sont essentiellement différentes est plutôt idiot, surtout vu le retour sur investissement constaté sur l’austérité. Les bonnes solutions en période fastes ne sont pas toujours des bonnes solutions en période de vache maigre, sauf si on est suicidaire. Après je ne dis pas que dans les 3 exemples cités il y ait pas de bonnes choses à reprendre. Mais ces bonnes choses ne sont pas les méthodes conjoncturelles utilisées pour faire du non coopératif en europe.

            « Pourquoi faut il toujours, quand on parle de compétitivité, qu’on nous ressorte l’épouvantail de la Chine ou du Bangla Desh? » Parce qu’on y vient ne t’inquietes pas. Actuellement en grèce on discute de 2 ou 3 jours de travail non rémunéré offert / semaine. En regardant le dictionnaire, du travail forcé et non rémunéré, cela s’appelle de l’esclavage. Manque le fouet et on y est… Si tu t’immagines qu’on est loin de cela et que le retour en arrière n’est pas possible, tu te met le doigt dans l’oeil.

            Pour moi 2, n’est tout simplement pas envisageable à moyen terme. du fait de ce que j’ai dit plus haut, à moins de souhaiter des fins violentes et un retour à une situation balkanique en europe.
            Pour moi 1, c’est très généreux et infaisable, car le lobby « travail » est impotent depuis la mondialisation néolibérale. Quand on est seul pour négocier, ce n’est plus par définition une négociation. Et jusqu’a nouvel ordre, je ne crois pas en le bénévolence et la pertinence de dirigeants qui ont perdu corps il y a bien longtemps avec la réalité.
            3) Tu as une vision bien simplificatrice. Il y a des intermédiaires entre l’europe et la corée du nord, et tu ne sembles pas vouloir le voir. Il me parait évident que des règles de respect des droits de l’homme et de liberté syndicale, serait un minimum ne serait-ce que pour pouvoir décharger des conteneurs chez nous. Avec les pays non coopératifs avec leur population, une règle simple: import=export. Si ils veulent vendre, ils doivent acheter. Reste la problématique « pétrolière » (qui n’en serait pas à ce niveau de dépendance, si nous avions investi suffisamment dans les alternatives), que nous aurions les moyens de résoudre en travaillant sur les gisements de cotes de guyane et en travaillant (pour de vrai) sur les alternatives.

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  • Dan // 28.01.2013 à 14h13

    Mr THESMAR est vraiment à coté de ses pompes et en retard d’une guerre! Tout d’abord est ce qu’il a un CDD avec le ministère de l’Education National ? cela m’étonnerait ! Cupabiliser le monde du travail comme responsable de la crise et la perte de compétivité c’est une vaste escroquerie et un énorme mensonge , si l’objectifs est d’amener les français au niveau des choinois ….il faut l’annoncer bravo !!
    Flexibilité= précarité= prolétairisation de notre jeunesse . De toute façon ce n’est pas ces mesures là qui vont sauver la compétitivité de l’Europe face à la Chine ou l’Inde.
    C’est prendre les citoyens pour des cons en suggérant les placements en assurance vie ou livret d’épargne , tout cela pour renflouer par exemple DEXIA , les français non plus aucune confiance ni aux banques ni à ceux qui les dirigent !

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    • step // 28.01.2013 à 14h24

      encore mieux : la rémunération des chinois et le cout de la vie des européens, bref comme les grecs. Plus rien dans les poches et l’alimentaire, la baguette et le café à prix inchangé.

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  • step // 28.01.2013 à 14h21

    remarque très valable concernant la fonction publique, il y a dans le périmètre de l’action publique territoriale beaucoup de CDD et souvent peu rémunérés. J’ai d’ailleurs bien peur que l’exemplarité de l’état ne s’ameillore pas avec le tarissement de son financement, en particulier avec la diminution de la dotation globale de l’état.

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  • Fizzzico // 28.01.2013 à 14h35

    Je me demande si les Entreprises ne sont pas en train de perdre conscience de leur rôle social incontournable qui appelle à réagir avec un sens aiguë des responsabilités.

    Critiquer l’omnipotence de l’État et la surprotection du modèle social, pourquoi pas. Je m’autorise alors à critiquer le rôle des manager au sens large, dont la seule vision pour l’Entreprise est celle de sa rentabilité.

    Si la seule préoccupation d’une Entreprise est sa croissance et sa compétitivité, je considère qu’elle a perdu de vue l’essentiel de sa mission et devient un acteur parasite. Pour reprendre un débat qu’à lancé S.Soumier récemment, oui, une entreprise existe pour générer de la richesse, mais cette richesse doit avoir pour objectif d’irriguer la société par les salaires afin de créer de la demande solvable… Donc contrairement à ce que pense M. Soumier, pour moi, l’objectif stratégique d’une entreprise est créer de l’emploi, la création de richesse n’étant qu’un moyen d’y parvenir. Dans le cas contraire, l’Entreprise n’est qu’une sorte de fossoyeur financier qui ne sert qu’à elle même.

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    • Ardéchoix // 28.01.2013 à 15h03

      @ Fizzzico
      « des manager au sens large, dont la seule vision pour l’Entreprise est celle de sa rentabilité. » Si vous connaissez un chef d’entreprise qui ne regarde pas la rentabilité de sa boite , j’espère simplement pour vous que vous n’êtes pas salarié dans cette boite !

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      • step // 28.01.2013 à 15h50

        erreur: ce que doit regarder une entreprise c’est l’équilibre de ses comptes, sinon des entreprises à but non lucratif n’existeraient pas.

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        • Ardéchoix // 28.01.2013 à 16h09

          @ step
          « des entreprises à but non lucratif n’existeraient pas » des associations à but non lucratif , sinon il y a l’état , mais on peut pas dire qu’au niveau gestion c’est le top

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          • step // 28.01.2013 à 18h44

            bah question gestion, je sais pas qui est le plus moche entre le public et le privé (surtout si ce dernier ne socialisait pas systématiquement ses pertes…).

            Bref peu importe. Il existe bien des organisations qui vendent des biens/services et rémunèrent des salariés sans avoir le bénef comme visée. Elles vivent très bien.

            d’ailleurs il n’y a pas que des associations, il y a aussi les scic et d’une certaine manière les scoops

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          • chris06 // 28.01.2013 à 19h09

            @step,

            ben quand tu aura trouvé une entreprise privée qui se permet de faire 40 années successives de pertes fait moi signe.

            Ah mais ça c’est de la super gestion, n’est ce pas?

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          • step // 28.01.2013 à 19h17

            non les boites privés font des bulles spéculatives qui font sauter les banques qui se refinancent en endettant les états. Donc effectivement, sur le front du privé tout va bien 🙂 Ca c’était l’argument de forme.

            Que le public soit mal géré (évidemment c’est le cas) ne fait pas automatiquement le privé un modèle de vertu.

            Et ceci sans même aller chercher les problèmes autres que le bilan comptable. Bayer c’est des excellents bilans comptables, combien de morts ? Si la qualité d’un bilan comptable de boite définissait sa qualité sociales, les dealers, vendeurs d’armes et de prostitués seraient en haut de l’échelle du progrès humain. Ca c’est l’argument de fond.

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          • chris06 // 28.01.2013 à 19h25

            « Bref peu importe. Il existe bien des organisations qui vendent des biens/services et rémunèrent des salariés sans avoir le bénef comme visée. Elles vivent très bien. »

            mouais, comme la plupart des caisses d’épargnes espagnoles qui étaient à but non lucratif et qui se sont retrouvées dans une m*rde encore plus noire et dont la socialisation des pertes va finir par coûter beaucoup plus cher aux citoyens espagnols que celles qui étaient à but lucratif!

            Mais c’est sûr, une fois qu’on a décidé de manière purement dogmatique que « recherche de profit = mal absolu » les organisations à but non lucratif c’est le paradis terrestre.

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          • chris06 // 28.01.2013 à 19h35

            « non les boites privés font des bulles spéculatives »

            ah oui et où est la démonstration? Moi je dis que la principale cause des bulles spéculatives se sot les politiques monétaires des banques centrales (que cela soit la réduction systématique des taux directeurs en dessous de leur niveau naturel) ou maintenant l’injection de quantités astronomiques de liquidités dans les marchés) ainsi que toutes les stimulations étatiques des marchés (eg tous les avantages concédés par les gouvernements successifs pour l’accession à la propriété immobilière).

            Les experts en fabrication de bulles sont les politiciens et leurs banquiers centraux. Pourquoi, parce que tant que la bulle grandit, ça dope l’économie et tout le monde est content et ça permet d’être réélu. Et puis quand elle explosera, ben de toute manière, ils seront plus là et on les aura sans doute oublié…

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          • step // 28.01.2013 à 19h45

            le dogmatisme c’est de caricaturer l’autre. Ou voit tu que le bénéfice c’est le mal absolu ? Je dis seulement que cette manière de courrir après cet unique objectif est malsain.

            Pour les cajas espagnoles, c’est le népotisme qui y régnait qui a fait leur situation, pas leur statut. Privé, public ou associatif, quand c’est pourri…

            Pour les bulles elles étaient bien existantes avant les politiques de QE des BC. On peut dire qu’elles ont été encouragées par les états afin de permettre en particulier l’immobilier de faire une « épargne » à une génération. Donc bien sur les états ont contribué en donnant le cadre permettant la constitution d’une bulle. Mais qui l’a remplis ? Qui a accepté de jouer le jeu. C’est un jeu morbide à 2 qui s’est joué ses 30 dernières années, et je ne vais pas comme toi dédouanner le privé car le public était un des participant au bal…

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          • chris06 // 28.01.2013 à 20h16

            @step,

            « Je dis seulement que cette manière de courrir après cet unique objectif est malsain. »

            en quoi est ce malsain? encore une fois, c’est une affirmation purement dogmatique.

            Une entreprise capitaliste a pour but de générer un retour sur investissement sur le court/moyen/long terme à ses actionnaires.

            Derrière cette question, on pourrait poser la suivante, en quoi le capitalisme est il malsain?

            « Pour les bulles elles étaient bien existantes avant les politiques de QE des BC.  »

            oui, mais les politiques monétaires hyper laxistes (toujours tirer les taux vers le plus bas possible) des BC et des organismes de supervision qui étaient supposés imposer des taux de réserves minimums qu’ils n’ont pas arrêté de relâcher, ça date bien avant les QE.
            Tout ceci n’a été possible qu’après avoir libéré les monnaies de leur contre partie physique en 71. Encore une décision politique aberrante.

            « Donc bien sur les états ont contribué en donnant le cadre permettant la constitution d’une bulle. Mais qui l’a remplis ? »

            alors les politiques et leurs banquiers centraux fabriquent un cadre permettant et encourageant les gens, par toutes sortes de mesures, à spéculer un maximum et après on dit, ah ben pourquoi les gens sont ils allé spéculer autant???

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          • step // 29.01.2013 à 10h23

            c’est malsain parce que discussion voir plus haut.

            Tout à fait, ce n’est pas parce que quelque chose est possible que c’est souhaitable. Je peux passer en priorité au self du fait des mes déploiements entre midi et 2. Ben figure toi que je ne le fais pas si je ne suis pas en déploiement. Etonnant non ?

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      • Fizzzico // 28.01.2013 à 16h16

        Marrant cette tendance à verser directement dans le manichéisme bête et méchant.

        Dites-moi, j’ai le droit de critiquer ces modes de management qui passent toute l’énergie et le temps de ses collaborateur à vouloir dégager +15% de marge par rapport à l’année d’avant, au mépris considération autre, ou bien c’est interdit?

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        • Ardéchoix // 28.01.2013 à 16h48

          @ Fizzzico
          Marrant à mettre tous les patrons dans le même panier , sachez qu’il existe aujourd’hui pleins de pme et tpe qui essayent simplement de survivre et qui depuis bien longtemps jouent un rôle sociale .Mais vous confondez entreprises et Cacarente , avec le plus grand respect que j’ai pour vous .
          Amicalement

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  • Casquette // 28.01.2013 à 14h47

    Nicolas Doze
    « – est-on vraiment certain que la flexibilité du marché du travail ait un impact positif sur l’emploi ? »
    Les 3 intervenants ;
    « -Euh ben…des fois ça marche dans un pays mais la recette n’est pas applicable partout »
    Nicolas Doze
    « -Pourtant on l’applique quand même… »
    les intervenants :
    « Bah ouais. »
    Un grand moment de télévision !

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    • step // 28.01.2013 à 15h55

      le pire c’est que cela dépend d’un contexte extérieur et de plein d’autres facteurs que le pays. Cela peut donc marcher et échouer dans le même pays !

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    • Fabrice // 28.01.2013 à 17h35

      comme évoqué je pense que la notion de flexibilité est différent entre les deux pays car elle tient allemagne au nombre d’heures travaillées, plutôt qu’à la facilité de licenciement (étonnant d’ailleurs d’appeller flexibilité du travail à la française).

      En allemagne si une entreprise manque de travail, elle ne licencie qu’en extrême limite (qui respecte le pacte ainsi passé avec l’état), mais baisse le nombre d’heures de travail ce que perd le salarié est partiellement compensé par l’état (de mémoire vous me corrigerez il conserve jusqu’à 90% de son salaire) ce qui réduit notemment les frais pour l’entreprises et aussi pour l’état (car une partie est à la charge de l’entreprise une autre à l’état, mais au final c’est du gagnant gagnant pour les deux, l’un ne payant pas des frais de licenciements et peut jouer sur les heures travaillées et l’autre paye moins qu’une prise en charge total d’un licencié et limite le nombre de chômeurs cqfd 😉 )

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      • step // 28.01.2013 à 19h21

        Le problème en france est que de la ristourne sur la restauration aux différents « cadeaux » contre promesses faites au cour de ces dernières années. Aucune n’a donnée lieu à la contrepartie promise à longueur de médias. En général le retour sur évalution de ces mesures est tellement nul qu’il n’est même pas rendu public. Un dialogue constructif se fait avec deux parties fiables dans ce qu’elles s’engagent à faire.
        Je ne sais pas comment font les allemand, mais si il y a une chose à copier chez eux, c’est bien cela !

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        • Fabrice // 29.01.2013 à 00h09

          Step si j’ai une partie de la réponse connaissant un peu l’esprit allemand, la loi est la loi si vous vous faites prendre à contrevenir à la loi la sanction est immédiate (ce qui ne veut pas dire que les filous n’existent pas mais ils savent qu’en cas de découverte de la fraude il n’y aura pas d’échappatoire), en France la moitié des lois ne sont souvent que partiellement appliquées voir pas du tout (après comment voulez vous que les accords soient respectés !?).

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          • step // 29.01.2013 à 10h24

            oui, je pense qu’il y a de cela c’est certain.

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  • Cyrille // 28.01.2013 à 15h46

    « Savez vous que, votre retraite, c’est à dire l’argent que vous avez cotisé pendant une quarantaine d’années, »

    En France, le système de retraite est un système de répartition, non de capitalisation. Donc ta retraite, c’est pas l’argent que tu as cotisé toute ta vie, mais l’argent que les actifs cotisent.
    L’argent de tes cotisations lorsque tu travaillais, il a servi, lui a payé les retraités de l’époque.

    Ça s’appelle la solidarité entre les générations, et c’est très bien comme ça. En tous cas mieux qu’un système où les banques (ou les fonds de pension) font fructifier ton épargne en spéculant à mort avec les risques pour ton capital et pour la société toute entière.

    Donc oui, la retraite est un revenu. Le fait que ce soit un revenu fiscalisé ne me choque en rien. Et pour être honnête, il faut préciser que la CSG sur les retraites est inférieure à celle sur les salaires, ce qui, pour les retraites confortables, est un vrai scandale.

    Morvan, vous attaquez le problème uniquement sous l’angle « on nous pique de l’argent », mais vous préfèrez quoi alors ? Pas de système de protection sociale ? Le reste de votre commentaire laisse présager du contraire. Donc en fait, c’est un max de protection sociale et un minimum de cotisation. La quadrature du cercle, quoi…

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  • Dan // 28.01.2013 à 17h41

    Réponse à l’Ardéchoix , en France les PME ou les PMI sont la vache à lait de l’Etat et ce n’est pas le salaire de l’employé qui pénalise mais les charges sociales qui sont équivalent au salaire payé et ceci sans compter encore l’impôt sur les bénéfices .Autrefois quand la retraite et la protection sociale étaient gérées par les employeurs et les syndicats des travailleurs ; il ny avait pas de déficit , quand l’Etat a étendu ça à toutes la population et gère….résultat : c’est la gestion à la Madoff ! les problèmes de compétitivité du pays c’est le poids de la dette de L’Etat 1800 milliards avec 54 milliards d’intérêts annuel
    et les 65 milliards de la fonction publique , ceci mange déjà la motié du budjet national. Il faut arrêter de dire que les français ont des salaires mirobolants.

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    • Tassin // 29.01.2013 à 10h43

      Les « charges » sociales, c’est du salaire.
      Supprimez les et vous devrez doubler le salaire net.

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  • step // 28.01.2013 à 19h03

    ho après l’or allemand, une autre petite trouvaille :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/01/28/l-islande-avait-le-droit-de-refuser-de-rembourser-les-epargnants-etrangers_1823572_3234.html

    Evidemment, là encore, on en parlera pas 🙂 (enfin sauf ici);

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    • Téji // 28.01.2013 à 22h21

      très bon lien, merci Step 😉
      ça va faire des vagues dans le Landerneau, ça…
      mais quand ils disent « Le montant de cette garantie a été relevé en 2009 de 20 000 à 100 000 euros par déposant », je ne vois pas de quel chapeau ils sortiront ça si ça plante 😀

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  • Dan // 28.01.2013 à 21h13

    Oui , l’Islande a eu mille fois raison de ne pas renflouer ses banques en faillite qui étaient des gouffres financiers , la France aurait du faire de même et employer ces milliards pour renforcer notre économie
    la preuve l’Islande est de nouveau sur les rails. Deuxième problème il faudrait remettre mos grandes entreprises sur les rails car délocaliser la production ou sous traiter la production, ils sont devenus des coquilles vides qui ne maîtrisent ni l’outils de production ,ni les innovations nécessaire, ni les brevets ,elles créveront par leur stupidité et cupidité. La population a raison de refuser d’acheter leur produits chers qui sont de la merde !

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    • Téji // 28.01.2013 à 22h27

      « ..des coquilles vides qui ne maîtrisent ni l’outils de production ,ni les innovations nécessaire, ni les brevets… »
      et vous oubliez au passage que les chinois et autres indiens ou brésiliens sont moins cons que ce qu’on laisse croire, et qu’ils ont au passage récupéré et l’outil de production, et la compétence qui va avec, d’où sous peu la capacité à déposer les brevets : la complète, quoi !
      un salarié qui fait une bourde pareille, il est mis à pied, poursuivi aux prud’hommes, etc
      un patron du CAC, au pire il saute en parachute, au mieux il touche la prime et continue.

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      • step // 29.01.2013 à 10h31

        pour avoir du faire un achat d’electroménager récent, il est dramatiquement inquiétant de devoir éviter le « made in france » pour des raisons de qualité. Pièces chinoises, et remontées négatives sur la durée de vie des produits, faible technicité, absence dans le milieu/haut de gamme. C’est inquiétant, effectivement et marque un manque attérant de réflexion sur notre positionnement en terme d’image de marque. Et là on peut pas se cacher derrière le « c’est la faute à l’état » car c’est d’absence de stratégie d’entreprise dont on parle. Je pense que cette erreur stratégique générale va nous couter bien plus cher que nos 5% de dépense publique mal gérées ou nos 20 euros de surcout du travail/mois / à l’allemagne.

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  • Tassin // 29.01.2013 à 11h33

    Il fait vraiment peur le discours du sosie de De Niro!
    J’ai toujours extrèmement décevant Olivier de vous voir seul et un peu timide face à 2 libéraux qui se croient la voix de la raison avec leur discours du XIXème siècle.

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  • Lisztfr // 29.01.2013 à 18h02

    Je pense que la crise est celle de la « surproduction » (par rapport non pas aux besoins mais à la demande solvable) et que l’échéance de Keynes selon laquelle à long terme nous serons tous morts, approche, et qu’il va falloir se confronter avec les vrais problèmes, les problèmes fondamentaux et non les problèmes annexes !

    Le vrai problème de ce système au point de vue technique est celui de la surproduction par rapport à la demande solvable. Maintenant ou bien on se réveille, ou bien ça va être le chaos ici et j’aimerais qu’on envisage le fait qu’il ne reste que peu de temps, et que ce qui se profile à l’horizon est une révolution, et il n’y a qu’à voir l’Egypte, l’Egypte est une image de ce qui peut nous arriver ici. Donc, il faut arrêter les bisounours comme on dit !

    Questions à ce se poser 1) Est-ce que techniquement (du point de vue comptable) le système est viable 2) A quel prix (humain, environnemental), 3) par quoi le remplacer.

    Pour moi il n’est pas viable techniquement, même si la population y adhère, ou partage certaines de ses valeurs…

    L’effet de la surproduction est qu’à chaque cycle on éjecte du monde, c’est une déplétion générale du monde du travail, jusqu’à sa destruction. On ne peut pas sauver ça, parce que. En attendant notre monde économique est détruit, nos vies également, nos espoirs et notre monde symbolique, qui donne sens à ce que l’on fait ici, donc il va résulter de cela un chaos inimaginable si on continue sur cette lancée !

    Nous vivons sur un tas de mythes sociaux et économiques, le mythe marxiste par exemple du plein réinvestissement du profit (cf aussi Aron, 18 leçons sur la société industrielle, la ponction du profit ne serait pas importante), de l’absence du problème de la demande enterré par Ricardo, de l’insouciance des années 70 … Tout est faux ! Tout le passé est faux, quant au présent, c’est foutu, personne ne le dit mais c’est comme ça.

    Moi je vais vous dire ce qu’il faut faire :

    1) Ecarter du pouvoir tout ce qui n’a pas rapport à la démocratie, nationaliser toutes les grandes entreprises, fixer les prix, planifier l’économie, bref, annihiler l’économie en tant que domaine séparé du politique. La dictature de la démocratie, aucune liberté économique ne doit subsister, ce qui veut dire, aucune ombre ne doit porter sur l’Etat, Marianne doit être maitre chez elle.

    Une alternative (qui mène au même résultat) est de se demander ce que l’on refuse : Est-il acceptable que la monnaie soit rare par définition, et que la richesse nécessite le sacrifice de la majorité, qui doit souffrir de la rareté du capital nécessaire à son bon fonctionnement ? Non, alors, il faut fixer les prix, ou instaurer une inflation importante, etc. Est-il acceptable de laisser croître des pouvoirs économiques qui entrent en conflit avec la démocratie (cf Machiavel) ? Non alors il faut les nationaliser. C’est ou bien ou bien, mais il faut être conscient des conséquences de ses choix !

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    • celimen // 01.02.2013 à 12h59

      cela n’a pas l’air d’éveiller le moindre intérêt, vos propositions en « tout ou rien »…

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    • Booster // 02.02.2013 à 19h04

      J’adhère sur la surproduction par rapport à la demande solvable, et je rajouterais surpopulation pour un niveau de vie acceptable pour tous. Il faut arrêter à mon avis de focaliser sur les retraites, il y a assez de biens chez les générations du baby-boom pour financer les retraites de leur générations, il n’y a qu’à faire une redistribution intra-générationelle, ce qui du coup résoud les problèmes philosophiques sur l’héritage. Et horreur non seulement un plan sur les prix mais sur la formation à tous les âges. Combien de personnes ne trouvent pas de travail quel que soit leur âge ? Former quelqu’un à 50 ou 60 ans, sur 2 ans pourquoi pas? Avec leur expérience précédente ils peuvent arriver facilement à un excellent niveau de maítrise en bien moins de temps qu’un jeune post bac. Pour les jeunes et très jeunes reprendre les choses en main, déjà au niveau du language, car sans bonne maîtrise du sens des mots pas d’apprentissage de qualité possible. Et puis surtout une vraie aide à l’orientation selon les besoins de la société et des dons de chaque individu. Combien de jeunes vont s’orienter vers des écoles de commerce et d’ingénieurs car on est plus sûr de trouver un boulot, alors que leur vrai potentiel est ailleurs ? Et qui a besoin de ces milliers de super diplômés qui ne vont produire que de la procédure ?

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  • RonRon // 30.01.2013 à 09h33

    Concernant les actions, pourquoi ne pas expliquer que le trading haute fréquence et même le trading tout court se nourrit sur le dos des investisseurs longs.

    Pour le trading HF, c’est évident que cette technique crée des perturbations de prix favorables aux spéculateurs et défavorable aux investisseurs.

    D’ailleurs, d’où pourrait bien provenir les profits des spéculateurs si ce n’est au dépend des investisseurs longs ?

    A moins de croire au père noël et de penser que les spéculateurs globalement ne gagne rien et que ceux qui gagnent le font au dépend de ceux qui perdent. On se demande dans ce cas, d’où proviendrait les rémunérations modestes ou astronomique des traders ?

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