Les Crises Les Crises
26.février.201326.2.2013 // Les Crises

[Intervention média] BFM Business, Les Experts – 25 février

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Nicolas Doze m’a invité à son émission Les Experts le 25 février, sur BFM Business (la radio filmée, pas BFM TV).

Voici la vidéo :

Prochain rv : le 4 mars.


N’hésitez pas à réagir en direct par mail sur cette émission via ce lien – Nicolas Doze consulte bien les mails en direct, et est très demandeur 😉 :

http://www.bfmtv.com/emission/les-experts/

(cliquez sur Lui écrire à droite)

83 réactions et commentaires

  • Galuel // 26.02.2013 à 07h37

    Pas un mot sur la Justice, l’inculpation des banksters ?

    Comment une économie pourrait « repartir » quand toute une génération de 20 à 50 ans attend que Justice soit faite, réparation payée, avant que de démarrer quoi que ce soit ?

    Comment peut-on passer sous silence 30 ans d’appropriation illégitime des sortants au détriment des entrants ?

    Comment peut-on ne serait-ce que penser que cela puisse « redémarrer » sans non seulement régler la note, mais établir un système économique et monétaire qui évite ce même soucis à l’avenir ?

    Comment peut-on ne pas évoquer les systèmes monétaires à Revenu de Base ?

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  • marcel // 26.02.2013 à 07h55

    je me demande encore pourquoi on invite ce Gilles Legendre qui n’a rien a dire et qui s’écoute parler. Qu’est ce que ce type est agaçant!!

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    • hema // 26.02.2013 à 14h29

      Non , je le trouve trés bon dans son rôle de consultant, tu lui donnes ta montre et il te vend l’heure qu’il est.

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    • krugman // 26.02.2013 à 17h37

      c’est pour faire de la pédagogie comme dit doze à ceux qui n’ont rien compris.

      il se permet de qualifier nos élites d’incompétents. qu’il fasse mieux. j’attends de voir.

      bfm c’est radio madelin, la radio de l’épargnant

      à quand un ouvrier dans cette émission???

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  • FL // 26.02.2013 à 09h17

    La modération salariale (entendre la baisse des salaires) pour des raisons exogènes aux système considéré, peut être utile momentanément mais en faire une politique de long terme est un suicide économique, l’histoire récente nous le démontre.
    Elle traduit le fait que la richesse produite n’est plus redistribuée de telle sorte que l’équilibre entre pouvoir d’achat et salaire puisse être maintenu durablement.
    Remarque; c’est équilibre ne nécessité pas obligatoirement de croissance car s’il n’y a pas de croissance le pouvoir d’achat n’augmente pas mais le système reste à l’équilibre.
    Aujourd’hui presque tous le monde admet cela, malheureusement presque tout le monde ce ne n’est pas tout le monde.
    Atrocement cette dette, résulte du détournement, de l’accaparement, de la spoliation, du vole…de cette part indispensable aux salaires pour entretenir le système économique à l’équilibre. Il est convenu pour n’accuser personne, de nommer ce crime car s’en est un, LA FINANCE.
    Caché derrière ce mot, on trouve les hypers salaires des financiers bien sûr mais aussi, les rentiers de tous acabits qu’il est convenu de nommer mondialisation…dont les grandes entreprises transnationales et aussi les PME (j’en sais quelque chose pour avoir perdu mon travail de ce fait, à savoir le défaut chronique d’investissement industriel pendant vingt ans aux profits de placements financiers dans quelques paradis, exonérés de l’impôt, il va sans dire).
    Qu’un des effets, le pire imaginable est été la désindustrialisation de notre pays est évident, c’est 1939 sans la ligne Maginot !
    En passant; la désindustrialisation dans l’économie mondialisée s’appelle INVESTISSEMENT ! En effet l’achat d’une entreprise industrielle en France que l’on va ferme pour exploiter son savoir faire et ses brevets en Chine est considéré comme un INVESTISSEMENT lors de son acquisition. Ce n’est pas, loin de là, anecdotique. Sa fermeture par contre est la conséquence des folles exigences salariales des français.

    Bref nous, le populo, ont va payer , comme toujours, comme en 14, comme en 39, comme d’habitude et cerise sur le gâteau nous sommes rendu responsable de ce merd… comme c’est le cas dans les esprits des « penseurs de BFM » excusez moi Olivier pour qui les français ont bien profités du crédit pas cher, contrairement aux allemands et donc, doivent passer à la caisse etc.bla bla, bla bla.

    A moins que, nous nous réveillons comme nos aïeux surent le faire il n’y à pas si longtemps en 178…et renversions le rapport de force. Quitte à prendre des coups, autant prendre les devants.

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    • chris06 // 26.02.2013 à 11h35

      « A moins que, nous nous réveillons comme nos aïeux surent le faire il n’y à pas si longtemps en 178…et renversions le rapport de force. »

      de quel rapport de force voulez vous parler, celui entre la bourgeoisie et l’aristocratie? Aujourd’hui ça nous donne quoi? Celui entre l’élite au pouvoir et l’élite qui ne l’est pas mais aimerait bien l’être?
      Ah oui, une révolution bourgeoise comme en 1789, c’est le deus ex machina qui va nous sauver….

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      • FL // 26.02.2013 à 14h14

        Vous n’avez pas tord, mais reconnaissez qu’il y eût tout de même un grand progrès, parce que l’exploitation du peuple par l’aristocratie avant 1789, n’était vraiment pas une partie de plaisir.
        Vous avez encore raison en pensant que le rêve de la bourgeoisie de « basse extraction » soit de remplacer la bourgeoisie au pouvoir devenue aristocratique en s’arrogeant des privilèges exorbitants et indus.

        Evidement, le combat n’est jamais définitivement gagné contre le détournement de la richesse produite par le plus grand nombre au profit de quelques uns. Ce combat doit être permanent.
        L’oublier sur une ou deux générations et tout est à recommencer.

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        • cording // 26.02.2013 à 18h56

          Vous n’avez pas Tort !!

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      • ayme // 26.02.2013 à 18h50

        un rapport de 1 a 99 par exemple…

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    • chris06 // 26.02.2013 à 19h00

      @FL,

      les progrès dont vous parlez ont été obtenu par le bon vieux libéralisme issu des lumières, c’est à dire le rejet de l’absolutisme du souverain que certains n’ont eu de cesse de vouloir rétablir en faisant confiance à la prétendue sagesse extraordinaire des multiples dictateurs-experts-en-planification que le monde a vu depuis cette époque. Malheureusement, j’ai bien peur que certains soient encore tentés par cette illusion.

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  • bastien775 // 26.02.2013 à 09h23

    Il est parfaitement clair que la grosse facture arrive et qu’il n’existe pas de solution pour l’éviter. Un des seuls levier qui pourrait arranger un peu les choses serait de dévaluer l’ euro qui asphyxie les économies européennes sauf l’ Allemagne, mais c’est encore un tabou. Cette europe mal pensée qui s’obstine dans sa bêtise crasse et qui n’a aucune vision à long terme nous dirige lentement mais surement vers le chaos. Elle n’a plus de légitimité dans la mesure ou elle va à l’encontre du bien commun. Le fossoyeur Goldman Sachs est en train de gagner la partie.

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    • chris06 // 26.02.2013 à 10h15

      Pourquoi voulez vous dévaluer l’euro alors que la zone euro est la seule région du monde qui soit en équilibre commercial avec le reste du monde?

      Mais où donc vont nous mener tous ces adeptes de la dévaluation compétitive? Dans une course infernale à celui qui peut dévaluer le plus vite possible sa monnaie pour essayer de gagner des parts de marché sur les autres? Si on fait tous pareil, USA, Japon, zone euro, Royaume Uni, etc… bientôt nos monnaies ne vaudront plus un sou. Est ce cela que vous voulez?

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      • Epsilon // 26.02.2013 à 14h09

        La dévaluation ne peut-elle être vue comme une sorte d’impôt sur le capital? Au lieu d’envoyer une facture de 1000€ à quelqu’un qui en possède 2000, vous lui laissez ses 2000, mais ils valent deux fois moins. Psychologiquement, pour un épargnant qui déteste qu’on lui demande de l’argent, ça peut passer.

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        • chris06 // 26.02.2013 à 18h07

          @Epsilon,

          cela suppose que cette dévaluation ne touche que le capital et pas les salaires or ce qu’on constate actuellement c’est exactement l’inverse à savoir que plus les monnaies se dévaluent, plus les actifs du capital (action, obligations, matières premières…) augmentent en valeur nominale tandis que la pression du chômage et la compétition pour gagner des parts de marché à l’export maintiennent les salaires constants dans une monnaie dévaluée.

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  • dfgvr // 26.02.2013 à 10h41

    Tous les discours se focalisent sur les questions macroéconomiques et la place de l’endettement publique.

    La remarque sur le fait qu’il n’y a pas de nouvelles entreprise dans le CAC 40 est juste, mais l’intervenant ne se pose pas la question de savoir pourquoi réellement.

    Pourtant, en tant qu’entrepreneur je peux expliquer.
    Il y a, particulièrement en France, 2 économies totalement disjointes (sauf par les impôts). Il y a l’économie de la rente (y compris de situation par l’organisation et la défense des monopoles) et l’économie de la débrouille (qui est très performante compte tenu des obstacles qu’elle doit affronter).

    Prenons un exemple avec des données publiques (comptes de campagne des candidats à la présidentielle) : le prix payé par les candidats pour leur sites internet de campagne.

    Il oscille (pour rigoureusement le même cahier des charges et les mêmes fonctionnalités) de 15000 € à plusieurs millions. Les solutions techniques retenues sont les mêmes (wordpress, joomla …).

    Comment expliquer la différence de prix de revient (dans nos impôts) si ce n’est que dans un cas on a le prix juste et que dans l’autre on arrose les copains.

    Comment expliquer que le site web d’une association professionnelle sera facturé 5000€ et que dans le même temps celui d’une petite collectivité locale sera facturé (pour exactement les mêmes prestations) 20 à 25000€.

    Les financements publics (par la commande publique) vont toujours dans les mêmes poches.

    Dans un autre domaine, lorsque vous commencez une activité (quel qu’elle soit) souvent le plus gros poste budgétaire (investissement et frais de fonctionnement) c’est l’immobilier suivi de près par les frais financiers avant même d’avoir été enquiquiné par le RSI ou les impôts ou les salariés.

    Dans une petite ville de province, lorsque l’on cherche à savoir à qui profite le crime, on trouve toujours quelques (un très petit nombre) familles qui jouissent d’un marché captif où l’offre est volontairement et constamment brimées (par des accointances politiques).

    Pour finir sur ce sujet, il faut examiner le cas emblématique de Deezer qui n’entrera au CAC40 que lorsque l’on souhaitera tondre les petits porteurs qui seront suffisamment fou pour jouer encore.

    La vraie valeur de Deezer, c’est le prix qu’elle peut payer aux ayants droits, prix qui n’en est pas un.Pour parler plus clairement, le prix du catalogue est arbitrairement fixé par quelques rentiers et n’a aucune justification économique.

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    • toutouadi // 26.02.2013 à 11h25

      Si je j’ai bien compris…
      Le crédit bancaire concentre le patrimoine, l’épargne concentre le patrimoine !!
      Et même la corruption concentre le patrimoine !!
      Mais à quel diable doit-on se vouer ?? 🙂

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      • dfgvr // 26.02.2013 à 12h12

        Résumé comme ça c’est plus clair en effet.

        Pour la question du diable, chacun choisi le sien.

        Pour répondre plus sérieusement, il faut casser les monopoles (ou les rendre public) et euthanasier la rente (c’est pas moi qui l’ai inventé) et séparer les banques (c’est un minimum).

        Pour le reste, un vrai contrôle démocratique des dépenses (c’est normalement le rôle des assemblés) par un renforcement du pouvoir des cours des comptes (avec de vraies sanctions).

        Pour l’immobilier, il faudrait rendre a ces tas de pierres leur vrai valeur (c’est à dire pas grand chose) en lançant un vaste programme public de construction (pour le coup c’est une vraie politique de l’offre).

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        • Eva Green // 26.02.2013 à 15h43

          Pistes sans nul doute intéressantes mais qui se heurtent bien entendu…aux détenteurs de la « rente ».

          Comme toujours, la question pertinente est celle du mode opératoire.

          Si même une « crise » de l’ampleur de celle de 2008 n’a pas permis aux pouvoirs publics de reprendre la main, que faut-il espérer ?

          Une crise d’ampleur supérieure ?

          Pour le coup, un chaos refondateur ?

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  • julien // 26.02.2013 à 10h53
    • Marcus // 26.02.2013 à 15h52

      Bravo Julien d’avoir mis cette chanson de Coluche.
      ça ne nous rajeunit pas mais c’est toujours d’aujourd’hui !
      C’est comme les Resto du Coeur …

      Amicalement.
      Marc

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  • Ardéchoix // 26.02.2013 à 11h37

    Tout en essayant de ne pas tomber dans le populisme , les hommes politiques de tout bord qui depuis 30 ans gèrent à la petite semaine l’économie Française , nous indiquent maintenant le chemin à suivre .

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    • krugman // 26.02.2013 à 17h29

      pourquoi 30 ans?

      c’était mieux avec barre????

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  • Lisztfr // 26.02.2013 à 11h42

    Prenez une seule entreprise, elle ne peut distribuer comme pouvoir d’achat que son revenu, autrement dit elle ne peut retourner à la demande globale que ce qu’elle y a pris. Autrement dit, elle n’amplifie pas la demande.

    Vous pouvez discuter à l’infini d’autres choses, ça ne résoudra pas ce problème-là.

    La croissance ne peut se faire que sur une prédation externe ou sur le crédit. Les politiques d’endettements ont été suivies parce qu’elle étaient les seules possibles. D’ailleurs il n’y a pas de pays non endetté donc arrêtez de dire qu’on aurait pu faire autrement, ça n’est pas vrai.

    Ce qui me gène est l’absence de modèle théorique sous-jacent. Amusant de voir que ceux qui se réclament le plus de l’entreprise ne sont même pas capables d’en faire le bilan ! C’est la micro économie qui vous tuera, la vérité arrive sur des pattes de colombes.

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    • chris06 // 26.02.2013 à 11h50

      « Autrement dit, elle n’amplifie pas la demande. »

      ah oui c’est sûr, toutes les entreprises d’automobiles, Ford, Renault ou Volkswagen n’ont jamais amplifié la demande de voitures…. IBM, Apple, Microsoft n’ont jamais amplifié la demande d’ordinateurs….

      Vous rendez vous compte des âneries auxquelles arrivent votre raisonnement?

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      • Lisztfr // 26.02.2013 à 14h04

        J’aurais du écrire « demande globale » en fait.

        Je ne pense pas que mon raisonnement soit fautif, c’est juste vous qui ne le comprenez pas.

        Il faut voir que la demande que crée une entreprise vient de ce qu’elle a vendu, mais en vendant elle diminue la demande globale, et c’est ce bilan qu’il faut faire.

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        • Benjamin Franklin // 26.02.2013 à 15h00

          Il n’est donc pas envisageable que ce que l’entreprise restitue à la demande globale excède ce qu’elle y a prélevé ?

          La production calorique d’un champ ne peut excéder les calories brûlées par le paysan qui le travaille ?
          La valeur énergétique d’une centrale électrique ne peut excéder l’énergie dépensée pour y apporter du combustible ?
          Les gains de productivité permis par un produit ne peuvent excéder les coûts de sa fabrication ?

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          • Lisztfr // 26.02.2013 à 16h03

            Mais enfin, l’entreprise ne peut redistribuer plus d’argent qu’elle n’a gagnée non ? Je constate qu’il y a du mou dans les neurones ici par moments !

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          • Benjamin Franklin // 26.02.2013 à 16h21

            Une entreprise demande une création de crédit de 100€ à une banque. Elle les dépense pour payer les salaires et les matières premières de sa production. La banque a accepté cette ligne de crédit contre le dépôt en garantie de 10€ de fonds propres par l’entreprise. Ces 10€ ne sont pas forcément de la monnaie, ça peut être un bien liquide (actions, or, etc).
            Les 100€ se retrouvent sur les comptes des salariés et des fournisseurs.
            La richesse créée par l’entreprise est évaluée à 110€, soit 10€ de valeur ajoutée. Les salariés et les fournisseurs achètent avec le contenu de leurs comptes pour 100€ de richesse. Il reste à l’entreprise pour 10€ de biens, non encore monétisés, qu’elle peut ajouter à ses fonds propres, pour demander une nouvelle ligne de crédit de 200€ cette fois, garantis avec des fonds propres évalués à 20€.

            Magique, non ?

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    • G L // 26.02.2013 à 12h52

      Le modèle basé sur la croissance c’est celui qui a permis aux États-Unis de devenir en deux siècles la principale puissance économique mondiale.

      Une fois ce point accepté il devient intéressant de se demander s’il fonctionne encore pour eux (savoir par exemple s’il leur reste suffisamment de ressources pour continuer à les gaspiller au même rythme.)

      Il n’est pas évident qu’un modèle inspiré par la croissance des États-Unis aux XIXe et XXe siècles puisse convenir à l’Europe du XXIe siècle mais ce n’est pas en examinant un par un les « détails » qui ne fonctionnent pas qu’on s’en apercevra.

      Qu’on ait pas les moyens intelectuels, politiques, scientifiques, etc, pour en choisir un autre ne suffira pas à empêcher ce modèle de ne plus fonctionner.

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      • Lisztfr // 26.02.2013 à 14h16

        Il y a déjà eu la Crise de 29 aussi, qui est l’anticipation de ce qui nous arrive, une crise dont les keynésiens on très bien vue les causes : Augmentation de la productivité, baisse de l’investissement.

        Malheureusement en investissant toujours davantage on ne fait que saper les marchés externes ! Investir pour consommer l’épargne n’est pas la même chose que construire des infrastructure, dans le premier cas on ne fait que renforcer l’outil industriel dans une politique de l’offre, et tout le monde sait qu’on en arrive à une dévaluation de l’offre surabondante.

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        • Benjamin Franklin // 26.02.2013 à 15h08

          Faudra qu’on m’explique comment on arrive à augmenter la productivité en baissant les investissements. Je croyais qu’il fallait investir pour augmenter la productivité ?

          Et c’est quoi le problème d’une offre surabondante ? On peut donc disposer, à l’échelle de la société, de trop de logements, trop de nourriture, trop de transports, trop de soins, trop de loisirs, trop d’ordinateurs, trop de livres, trop de films ?

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          • Lisztfr // 26.02.2013 à 16h10

            Justement, il se passe actuellement qu’on n’investit pas. L’investissement n’est pas la panacée contrairement à ce que l’on croit, parce que c’est une politique de l’offre, je reprends ce terme et qu’en offrant trop on fait baisser les prix, si on investit dans la production.

            D’autre part, oui une offre surabondante est un problème par rapport à la demande solvable et non rousseauiste. C’est parce que nous sommes dans l’économie que tout n’est pas infini comme chez Rousseau où l’imagination, les désirs etc sont illimités. Mais ici l’offre est confrontée à la demande économique dite « solvable » qui est nécessairement limitée. Donc si vous avez trop à vendre, la demande étant limitée vous devez baisser les prix…

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          • Souvarine // 26.02.2013 à 16h16

            @Lisztfr

            Ruminer Say ne vous a donc pas enseigné que les crises de surproductions sont impossibles?

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          • Benjamin Franklin // 26.02.2013 à 17h06

            Et qu’est ce qui définit la solvabilité de la demande ?

            La véritable formulation de la loi de Say, c’est « les produits et services s’échangent contre d’autres produits et services ».
            La surproduction locale, ça existe, quand un producteur fabrique des biens ou des services qui ne sont pas assez désirés par les autres producteurs au regard des autres produits disponibles. Le producteur est alors sorti des échanges, son stock gâché, et il arrête sa production parce qu’il ne peut plus se procurer de matières premières. Mais en pratique, le producteur en question commence par baisser ses prix pour écouler son stock, et change de production, limitant le gâchis. Les producteurs préférant en général produire des biens qu’ils arriveront à échanger, les surproductions locales sont lissées en permanence.

            Pour avoir surproduction globale, il faudrait que tout le monde se mette à produire simultanément des biens dont personne ne veut. Pour arriver à un tel résultat, il n’y a pas de secret : il faut distordre le marché.

            Exemple : en faisant des plans de relance à base de grands travaux de BTP, l’Etat incite les producteurs à fabriquer du ciment, ou à consacrer leur force de travail à couler du béton. Les producteurs fabriquent alors moins de pain, de voitures, de rails, et passent moins de temps à de la R&D ou de la distribution. Malheureusement, personne ne veut des kilomètres cubes de béton coulé, alors que le pain, les voitures, etc, étaient plus demandés. Surproduction sectorielle massive, au détriment du reste.

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    • Gauthier78 // 26.02.2013 à 13h19

      « La croissance ne peut se faire que sur une prédation externe ou sur le crédit. »

      Franchement cela veut dire quoi ce charabia ?

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      • Lisztfr // 26.02.2013 à 14h30

        Je vais reprendre :

        Si au lieu de regarder l’ensemble de l’économie, vous regardez une seule entreprise. Quel bilan fait-elle entre ses entrés et ses sorties ?

        1) Elle vend pour 100E
        2) Elle ne peut redistribuer pour plus de 100E de salaires, profits, etc

        A cause du 2), elle ne pourra jamais acheter en valeur l’équivalent de ce qu’elle a vendue, c’est ça que je veux dire quand je dis qu’elle n’amplifie pas la demande ! Elle ne le peut pas.

        Donc là, il n’y a aucune croissance possible à ce stade. Donc logiquement s’il y a croissance c’est parce qu’on intervient de l’extérieur, soit s’il y a du crédit dans l’environnement, ce qui facilite la consommation, soit parce qu’on a exporté et donc on a grignoté la monnaie à l’extérieur, c’est ce que j’ai qualifié de « prédation ».

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        • Gauthier78 // 26.02.2013 à 15h22

          Prenons un exemple :

          Je ramasse des coquillages sur la plage tous les jours pendant 4 heures que je revends au marché.

          Un beau jour, je décide d’y consacrer 5 heures (donc plus d’heures mais cela fonctionne aussi si je fais des gains de productivité – j’ai optimisé ma méthode de ramassage – et que je reste à 4 heures). Je ramasse plus de coquillages et s’il y a de la demande pour mes coquillages, je génère de la croissance économique : où se nichent la prédation externe et le crédit ?

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          • Twicedd // 26.02.2013 à 15h28

            Ben … pour vous acheter vos coquillage, va bien falloir que de l’argent existe. Or pour cela, il faut que quelqu’un ai fait un crédit à un moment donné.

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          • Gauthier78 // 26.02.2013 à 16h15

            @twicedd

            Désolé mais je ne vois pas ce que vient faire le crédit (ni la prédation, ni la monnaie qui ne sert qu’à faciliter les échanges) dans mon exemple.

            La croissance économique c’est avant tout une volonté générale des individus d’améliorer leur condition de vie. L’agriculteur va produire plus de grains, le meunier va transformer plus de grains en farine, le boulanger va cuire plus de pain, …

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          • Twicedd // 26.02.2013 à 16h24

            Ben si : avec vos optimisations vous produisez davantage, il y aura donc besoin de davantage de monnaie pour que de nouveaux échanges se fassent.

            De deux choses l’une : soit vous créer alors de la nouvelle monnaie, et il faut forcément un crédit pour le faire, soit vous tapez dans la monnaie existante au détriment de celui qui aurait normalement bénéficié de cette monnaie si vous n’aviez pas augmenté votre production.

            Donc oui, la croissance d’une entreprise est soit crédit soit prédation.

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          • Lisztfr // 26.02.2013 à 16h27

            Et où se niche votre comptabilité ?

            Allez-vous vous distribuer un salaire supérieur à ce que vous avez vendu ? Non.
            Allez-vous dépenser plus que vous avez gagné ? Non.. Donc vous avez exercé une « prédation » sur la demande solvable, à laquelle il faut retrancher votre épargne… ou pas, mais en tout cas il n’y aura pas de croissance.

            Si quelqu’un revend vos coquillages, se sera pareil. Vos coquillages circulent dans un sens, la monnaie dans l’autre, mais à chaque étape ce sera le même scénario avec risque d’épargne donc de déplétion de la demande (solvable)

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        • Souvarine // 26.02.2013 à 15h22

          @Lisztfr

          Ne voyez vous pas que vous êtes perdu au beau milieu d’un raisonnement circulaire. Dans une économie monétaire de production, la création monétaire (comprise au sens des circuitistes, c’est à dire comme l’ensemble des moyens de transactions nécessaires à la circulation du produit) est indispensable pour que la production puisse croître de période en période, mais c’est un truisme que de le dire. Vous en tirez des conclusions farfelues.

          Laisser donc tomber votre marchand de sucre, il y a tout de même des lectures plus enrichissantes. L’inanité de Say a été démontrée depuis longtemps.

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          • Lisztfr // 26.02.2013 à 16h39

            Oui la création monétaire doit être de l’ordre de la croissance plus l’inflation, par exemple 4% = 2% de croissance + 2% d’inflation, il me semble que Stieglitz en parle dans « la grande désillusion »

            Mais actuellement il n’y a que de l’argent-dette qui est créé, donc in fine sera retiré de l’économie, parce que l’attractivité de la liquidité et du casino boursier est plus forte (que l’investissement)

            Say a eu tort justement, s’il avait eu raison, tout produit trouverait un débouché.

            Mais autre chose, créer de l’argent est ce que fait la FED avec les QE or c’est déjà une grave entorse aux règles de bonne conduite libérale, c’est pourquoi on refuse de le faire en Europe. C’est une « intervention », or toute intervention dans le marché est une infraction au règles du marché et un dévoiement de son fonctionnement. Les marchés ne veulent jamais de régulation parce que c’est la définition de l’économie libre, or plus on intervient plus on court le risque de mettre en péril la liberté des marchés. Ce sont des catégories à ne pas oublier.

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          • Souvarine // 26.02.2013 à 21h53

            @Lisztfr

            Si Stiglitz verse dans ce genre de monétarisme à la petite semaine, c’est inquiétant. Il faut bien qu’il vende ses livres, j’imagine. La création monétaire est essentiellement une variable endogène, elle résulte de la dynamique de l’activité économique elle-même. Aujourd’hui, aucune banque centrale n’a plus d’objectif de masse monétaire.

            Qu’est ce que de la monnaie qui ne serait pas une dette? La monnaie, quelle que soit la définition qu’on en donne, est une créance. Il n’y a pas une sorte de monnaie qui serait de la dette et une autre qui n’en serait pas. Y voir un rapport avec un l’émergence d’un quelconque « casino boursier » n’a pas de sens.

            Quant à vos dernières assertions, la Fed n’a pas la capacité de créer de la monnaie en claquant des doigts. Les opérations de QE en elles-mêmes ne font qu’accroître la taille de la base monétaire. Encore une fois, c’est l’activité économique qui génère la création monétaire. De nouveau, quel rapport avec une Federal Reserve qui interviendrait, contrairement à la BCE? Le LTRO , pour ne prendre qu’un exemple, c’est l’opération du saint-esprit?

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        • celimen // 26.02.2013 à 15h44

          @Lisztfr
          Cela parait toujours autant stupide…comment dire…vous mélangez tout?
          1 consommateur dépense 1 euro de services d’1 entreprise -> -1e (consommateur) + 1e (entreprise) = 0 appauvrissement global, 1 euro de PIB, 1 euro de satisfaction
          si cette entreprise dépense à son tour 1 euro de service à une autre entreprise -> -1e (entreprise A) + 1e (entreprise B) = 0 appauvrissement global, 1 euro de PIB, 1 euro de satisfaction
          Total de cette suite de 2 services -> -1e (consommateur) + 0e (entreprise A) + 1e (entreprise B) = 0 appauvrissement global, 2 euros de PIB (!), 2 euros de satisfaction
          Il va sans dire que cela peut continuer théoriquement indéfiniment, on nomme cela le coefficient d’investissement (il y’ a aussi le coefficient budgetaire, même principe, etc…), c’est la base en économie tout de même (on peut disserter sur sa « grandeur » ou ses « fuites » en économie ouverte, etc…mais tout le monde s’accorde que le coefficient est >1) et si on ne connait pas ce processus il y’ a des chances que tout ce que vous pouvez préconiser nous fera tous partir en vrille …;-)

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          • Twicedd // 26.02.2013 à 15h49

            Pour être exhaustif dans votre exemple, il ne faut pas oublier de dire que les 1€ utilisés par le client et les X entreprises a été créé par une banque et est soumis à intérêts.

            Il y a donc aspiration de monnaie de la part des banques (ou de richesses, si la banque réinjecte les intérêts).

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          • Souvarine // 26.02.2013 à 16h02

            Pourquoi « aspiration »? Au moment de payer votre baguette, vous reprochez au boulanger d’aspirer votre argent?

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          • Twicedd // 26.02.2013 à 16h14

            Non, je reproche à la banque de prélever un intérêt sur de l’argent qu’elle a créé pour que moi et mon boulanger puissions échanger.

            Autant mon boulanger me donne quelque chose en échange de mon argent, autant la banque me demande des intérêts (de l’argent) sur un truc qu’elle crée. En plus d’être immoral, c’est un vrai parasitisme pour l’économie.

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          • Souvarine // 26.02.2013 à 16h25

            C’est une chose que de vouloir remettre les banques à leur juste place dans l’économie, c’en est une autre que de leur reprocher de vendre leurs services. Le taux d’intérêt est un prix. Et aussi un frein à l’octroi de crédit et une obligation (parfois très théorique, voir les subprimes) de mesure du risque.

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          • Twicedd // 26.02.2013 à 16h30

            Le taux d’intérêt est un prix très arrangeant pour elles, vous en conviendrez : très peu lisible, qui rapporte gros : on paye facilement son bien immobilier le double rien qu’à cause des intérêts. Je préférerais un prix clair, prélevé tous les mois pour leurs services.

            D’ailleurs, nous appelons ça service … c’est bien un nom bien commode, car la monnaie est surtout un bien commun que seuls les citoyens devraient être en droit de décider si oui ou non il faut en créer. Et nous, on laisse les banques le faire et nous facturer en plus.

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          • Lisztfr // 26.02.2013 à 16h48

            Vous avez résolu mon problème ? Non vous avez résolu le vôtre… qui ne dit rien sur la demande.

            Je ne fait que dire ce que Keynes à dit depuis bien longtemps :

            John Meynard Keynes

            « Depuis J. B. Say et Ricardo les économistes classiques ont cru que l’offre crée sa propre demande, ce qui veut dire en un certain sens évocateur mais non clairement défini que la totalité des coûts de production doit nécessairement, dans la communauté entière, être dépensée directement ou indirectement pour l’achat de la production. »

            John Meynard Keynes – Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie

            Voilà le problème. Si l’offre ne crée pas la demande, alors c’est le crédit, ou l’exportation…

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          • chris06 // 26.02.2013 à 18h33

            @Lisztfr,

            il est évident que le crédit a joué un rôle fondamental dans la croissance observée ces derniers siècles, il n’y a à priori pas de mal à cela, sous réserve que:

            1. la croissance du crédit ne soit pas plus rapide que celle des richesses réelles
            2. le crédit soit utilisé pour des investissements réellement productifs et pas pour doper artificiellement la croissance en permettant des achats immobiliers de biens déjà construits et en dopant le prix du foncier largement au dessus de leur valeur fondamentale.
            3. les taux d’intérêts du crédit ne soient pas manipulés par des politiciens cherchant à doper la croissance et soient fixés librement par les marchés

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          • celimen // 26.02.2013 à 20h10

            @Liszfr
            mon exemple visait à contredire les prémisses de votre raisonnement:
            « …mais en vendant elle diminue la demande globale… » -> faux (« 0 appauvrissement global »)
            ou bien:
            « …il n’y a aucune croissance possible à ce stade… » -> faux (« 1e de PIB »)

            Si votre problème c’est la demande, ouvrez n’importe quel manuel, c’est plutôt simple et cela n’appelle nullement la fin de l’investissement ou du crédit comme vous le prônez:
            Il y’ a les acteurs de la demande: ménages + administrations publiques + formation brute de capital fixe + variation des stocks + exportations – importations
            Qui sont eux-même assis sur un stock de richesses (pas illimité, cf jancovici, alimenté par l’epargne par exemple), et disposent d’un revenu disponible (en fait et surtout d’un POUVOIR D’ACHAT…), et d’un crédit (qui lui est lié plus ou moins).
            J’ajoute que l’investissement est capable d’augmenter la productivité et donc de produire plus pour moins cher (des voitures ou des ordinateurs par exemple), donc votre voiture vous coute moins cher et vous avez un pouvoir d’achat qui s’améliore. Mais si ce gain de productivité est mal géré, nous observons toutes sortes de dérives très fâcheuses…(surendettement, chômage, bulles, etc…)
            ça vous va comme çà?

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          • Souvarine // 26.02.2013 à 21h58

            @Twicedd

            « Je préférerais un prix clair, prélevé tous les mois pour leurs services »

            Fondamentalement, quelle différence avec un intérêt? Votre banque vous fera payer des frais financiers, qu’elle nommera « frais de crédit » ou quelque chose dans ce style et vous serez satisfait?

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          • Twicedd // 26.02.2013 à 22h10

            Désolé, mon discours n’est pas très clair. Je dénonce le fait qu’une banque fasse payer des intérêts sur la création monétaire. Des intérêts sur un prêt de dépôts me conviennent parfaitement, je ne vois pas le problème.

            Les intérêts sur la création monétaires sont régulièrement justifiés par le fait que le système bancaire est coûteux, et là-dessus je rétorque qu’il serait bien plus juste de faire payer un prix d’utilisation de ce système sous forme de prélèvement forfaitaire, car ce serait bien plus lisible — et certainement moins coûteux que ce que nous payons actuellement sous forme de pourcentage.

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    • dadone // 26.02.2013 à 20h08

      @Lisztfr
      Fondamentalement vous avez raison pour ce qui du consommateur final mais pas pour ce qui des consommateurs intermédiaires, les entreprises.
      En effet, si une entreprise propose un produit qui assure un gains de compétitivité à un une autre entreprise alors elle amplifie la demande car les autres entreprises seront obligées elle même d’acheter ce produit sous peine d’être laminer par la concurrence.
      Pour le consommateur final se raisonnement ne tient pas sauf pour ce qui du domaine médical ou l’offre peut créer la demande (arbitrage final du consommateur qui n’a pas plus de pouvoir d’achat entre le futile et l’indispensable).
      Mais cela n’enlève rien à la justesse du raisonnement quant vous dites :
       » Les politiques d’endettements ont été suivies parce quelles étaient les seules possibles.  »
      Oui, à partir d’un certain développement la croissance étant impossible si on veut la continuer elle ne peut se faire que par l’endettement…

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  • Karl009 // 26.02.2013 à 11h59

    Il y reste encore quelques espoirs, la France a encore beaucoup de potentiels, comme Gilles Bouchard et son Business accelerator…
    http://my.telegraph.co.uk/executivebusinessaccelerator/businessaccelerators/5/executive-business-accelerator-is-launched-in-paris/

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  • bastien775 // 26.02.2013 à 12h29

    @chris06
    Vous n’avez peut-être pas remarqué qu’il existe actuellement une guerre des monnaies à commencer par le Japon qui veut gagner en « compétitivité » face à son concurrent allemand. Mais bien sûr, comme d’habitude, on reste au bord de la route à compter les points? Il y a une énorme escroquerie dans ce modèle dit libéral. Une concurrence libre et non faussée, il faut comprendre une concurrence imposée et totalement faussée.
    Les bisounours, c’est finit depuis belle lurette.

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    • Fabrice // 26.02.2013 à 13h40

      Le problème c’est qu’arrivé à ce stade si on se lance dans cette guerre des monnaies il se passe quoi ? l’inflation donc l’augmentation de la dette.

      Le Japon qui importe la quasi intégralité de ses matières premières va faire quoi quand le coût des importation va exploser ses gains d’exportations ? Je ne parle pas du Royaume Uni qui va tomber dedans aussi (avec la baisse de la livre) et qui malgré ses restrictions voit sa dette augmenter ? Les USA qui trafiquents leurs chiffres autant sur la croissance que sur le chômage mais qui voient leur dette exploser et qui bientôt n’auront plus les QE de la fed pour acheter les obligations de l’état, ni l’état pour augmenter artificiellement une fausse reprise de la croissance…

      Personnellement je n’ai jamais cru qu’être un mouton de panurge améliorait quoi que ce soit, comme le signalait Olivier une partie de la solution viendrait que l’Allemagne si elle relancait sa consommation intérieure et qu’elle en finisse avec ce jeu de vampiriser ses partenaires européens en revenant au modèle Rhénan.

      Mais bon au vu des dettes accumulées, le problème n’est peut être même plus là car à mon avis le premier défaut majeur (RU ? Allemagne ? France ? Italie ? Japon, USA ?) entraînera un effet domino (le tout étant de ne pas être le premier pour ne pas se faire accuser de tous les maux (sigh). (Les russes, les argentins, qui eut verraient d’une certaine ironie le RU chuter ainsi, voir les Grecs auront beau jeu de rire de nous qui n’avons pas forcément été des plus sympathiques quand ce problème leur est tombé dessus).

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    • chris06 // 26.02.2013 à 14h21

      @bastien775,

      c’est pour cela que je dis que la seule solution à ce problème est de passer à un système véritablement libéral (voir ma réponse à votre question à ce sujet dans le billet précédent), pas cette mascarade qui se dit « néo »-libérale et qui donne tous pouvoirs aux banquiers centraux et aux gouvernements d’intervenir sur les marchés, fixer les taux d’intérêts et procéder à des dévaluations compétitives en monétisant les dettes publiques ou en achetant des monnaies étrangères, ce qu’elles peuvent faire sans limites puisque les monnaies n’ont plus aucune contre-partie physique..

      Tout le monde a compris qu’on été en proie à une guerre des monnaies, même le dernier G20 à Moscou puisque la seule chose qui en est sorti c’est qu’ils « promettaient » de ne pas s’y livrer… promesses de mes deux.

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      • Hadrien // 26.02.2013 à 19h09

        Quel aveuglement !

        Voilà plusieurs années que la politique de l’UE, comme celle de l’OMC, abonde dans le sens du libéralisme, ne laissant aucune autre marge de manoeuvre à nos peuples que de se concurrencer sous une monnaie unique imposée, pour le plus grand bonheur des maîtres de ce système…
        et l’on s’insurge, comme à l’annonce des résultats électoraux en Italie, contre les ruades de ceux que l’on croyait définitivement soumis à la doxa.
        On comprend que les bourses et les banquiers soient aujourd’hui désorientés, comme le sont tous ceux qui ont pu jusque là prospérer dans ce système: financiers, économistes en chambre, politiques de la pensée unique, journalistes bien-pensants, etc.
        Au fil de la politique européenne et mondiale menées, les choses n’ont fait qu’empirer et, depuis l’avènement de l’euro, la dégradation s’est accélérée.

        L’alibi tant brandi de l’Agenda 2010 de Gerhard Schröder se révèle aujourd’hui pour ce qu’il est: une régression sociale instaurant un pays à deux vitesses (cf « Made in Germany » de G. Duval) avec:
        – 20% de salaires sous 500E, et 40% sous 1000E !
        – salaires féminins et secteur des services sacrifiés…
        – lois sociales en berne (Hartz IV)

        Mario Monti a voulu être le Gerhard Schröder de l’Italie: une balance primaire excédentaire au prix de la régression et d’un chômage accru, particulièrement chez les jeunes (35,6%), après l’Espagne (56%) et la Grèce (57%) !
        Et l’on nous annonce un Pier Luigi Bersani dans la lignée « normale » de Hollande… qui a commencé à faire la même chose en rendant grâce au Medef et au lobby bancaire au lieu de satisfaire ses promesses, rappelées sur ce blog:
        « – Je séparerai les activités des banques de leurs opérations spéculatives.
        – J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux.
        – Il sera mis fin aux produits financiers toxiques qui enrichissent les spéculateurs et menacent l’économie.
        – Je supprimerai les stock-options, sauf pour les entreprises naissantes, et j’encadrerai les bonus.
        – Je taxerai les bénéfices des banques en augmentant leur imposition de 15 %.
        – Je proposerai la création d’une taxe sur toutes les transactions financières »

        Bienheureux italiens qui ont su donner un coup de pied dans la fourmillière !
        C’est un peu comme si, chez nous, Le Front de Gauche et le Front National obtenaient ensemble plus de 50% des suffrages contre les partis de « l’alternance »…

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        • chris06 // 26.02.2013 à 19h27

          @Hadrien,

          Les banques centrales qui déterminent les taux d’intérêts et manipulent les taux de change comme bon leur semble plutôt que de laisser les marchés déterminer librement les prix des choses ce n’est pas ce que j’appelle du libéralisme.

          Les gouvernements qui mettent en place toutes sortes d’incitations fiscales pour par exemple doper les prix de l’immobilier, ce n’est pas ce que j’appelle du libéralisme.

          La part des dépenses des administrations publiques qui n’a cessé de croître sur les 50 dernières années passant de 35% du pib à 56% du pib en France, ce n’est pas ce que j’appelle du libéralisme.

          Mais bon, libre à vous de voir du libéralisme là où il n’y en a point.

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          • Hadrien // 26.02.2013 à 20h14

            « Les banques centrales déterminent les taux d’intérêt… et les taux de change » ?
            C’est de ne pas pouvoir en disposer en Europe qu’on a la politique de Mario Draghi:
            « Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, est prêt à intervenir « sans limites » avec les deniers européens pour empêcher une hausse des taux… » (G. Ugeux)

            Et doper l’immobilier par des incitations fiscales d’Etat, ça n’est pas doper son prix, c’est au contraire ne plus avoir d’autre issue, pour combattre la rareté et le rendre accessible dans ce système libéral, que de faire des cadeaux compensateurs aux rentiers !

            Quant à la croissance des dépenses publiques, c’est à nouveau confondre l’effet avec la cause: l’Etat doit se substituer à une consommation populaire qui s’étiole, de par la mort du Fordisme dans la course folle à la com-pé-ti-ti-vi-té par les coûts!

            Vous le voyez, maintenant, l’effet du libéralisme « là où il n’y en a point » ?
            L’ennui avec vous c’est que, tant que le poison ne nous a pas tués, il faut continuer de le boire !

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        • chris06 // 26.02.2013 à 19h54

          Je peux continuer?

          Les gouvernements qui sauvent des entreprises privées de la faillite plutôt que de procéder à leur liquidation judiciaire, ce n’est pas ce que j’appelle du libéralisme.

          Les gouvernements qui garantissent les dépôts d’institutions privées à hauteur de 100 000 euros alors que les fonds de garantie mis en place par ces mêmes institutions privées ne couvrent qu’une toute partie de cette somme, ce n’est pas ce que j’appelle du libéralisme.

          La politique agricole commune, ce n’est pas ce que j’appelle du libéralisme.

          Les banques centrales qui injectent des tombereaux de liquidités pour essayer de regonfler des marchés qui sans cela, se seraient effondrés, ce n’est pas ce que j’appelle du libralisme.

          Vous en voulez encore des comme ça ou faut il que je continue?

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          • dadone // 26.02.2013 à 20h23

            @Chris06
            Votre raisonnement ne tient pas un instant.
            Le crise de 1929 en ait la meilleure preuve.
            A l’époque l »intervention de l’Etat était proche de zéro.
            Le libéralisme était donc totale…
            La monnaie stable…
            Et ce n’est que l’intervention massive de l’Etat à travers sa politique du New Deal et son entrée en guerre contre l’Axe que les USA sans sont sorti en passant par des taux d’imposition que l’ont qualifierait de nos jours de spoliation…

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          • Hadrien // 26.02.2013 à 20h54

            « Les gouvernements sauvent [des sites rentables en France qui licencient ou] des entreprises privées de la faillite »… provoquée par le libre-échangisme mondial de « la course folle à la com-pé-ti-ti-vi-té par les coûts » !
            MAURICE ALLAIS avait déjà répondu (cf sur ce site):
            « L’absence d’une telle protection apportera la destruction de toute l’activité de chaque pays ayant des revenus plus élevés, c’est-à-dire de toutes les industries de l’Europe de l’Ouest et celles des pays développés… Si aucune limite n’est posée, ce qui va arriver peut d’ores et déjà être annoncé aux Français : une augmentation de la destruction d’emplois, une croissance dramatique du chômage non seulement dans l’industrie, mais tout autant dans l’agriculture et les services. »

            Et vous n’avez pas sans doute pas eu le temps de lire plus haut « Quant à la croissance des dépenses [et interventions] publiques, c’est à nouveau confondre l’effet avec la cause »:
            Car,
            « Les gouvernements qui garantissent les dépôts d’institutions privées », c’est pour pallier les dégâts du libéralisme (où seraient sans cela, les banques d’après 2008?)
            « La politique agricole commune », c’est aussi pour pallier la concurrence débridée des pays à bas coûts (ou serait la sauvegarde alimentaire, au premier embargo?)
            « des tombereaux de liquidités pour essayer de regonfler des marchés qui sans cela, se seraient effondrés », c’est ce que le libéralisme n’a pas fait en 1929… On a vu le résultat !

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          • Karihkoun Kluen // 05.03.2013 à 08h23

            Peut-être que Myret Zaki arrivera à vous mettre d’accord Hadrien et Chris :

            http://www.bilan.ch/argent-finances/redaction-bilan/la-crise-un-coupable-la-ploutocratie

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  • marcel // 26.02.2013 à 13h10

    le vrai problème, c’est que l’économie de ce pays (et d’autres) a été transformé en profondeur par 40 ans de transfert et dépenses publiques.
    on a créé une fausse économie, l’exemple le plus interessant c’est le photovoltaique, on a créé une economie subventionnée qui a disparu en moins 1 an sans les subventions.
    vous avez la même au niveau national.
    immobilier (location)
    santé (hopitaux, pharmacie, medecins)
    retraite (maison)
    et tous les transferts qui permettent au secteur dit de la distribution de tenir
    Vous ne pouvez pas recréer une économie non subventionnée sans une forte baisse des impots sur le capital ou l’entreprise.
    baissez les dépenses sans toucher aux impôts et vous aurez la recession.
    dans la meilleure des cas si on fait les bons choix, on va en chier pendant au moins 5 ans,

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    • Lisztfr // 26.02.2013 à 14h33

      Non, le vrai problème est tel que je le décris plus haut. théoriquement ça n’a jamais fonctionné !

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    • Casquette // 26.02.2013 à 15h48

      @Marcel
      Le photovoltaïque chinois est subventionné avec le succès que l’on sait , puisqu’il a supplanté la production française et allemande.

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  • caroline Porteu // 26.02.2013 à 13h23

    Pour détendre l’atmosphère à lire impérativement :
    La carambouille Européenne (çà c’est mon titre) … mais l’article n’est pas le mien .

    Décryptage de l’affaire Irlandaise IBRC/BCE

    26 février 2013 Par Jerlau

    L’affaire Irlandaise est certainement nébuleuse à comprendre. Elle ne peut pas être appréciée seulement en termes financiers et on ne peut pas en comprendre le déroulement à travers uniquement des concepts financiers. Il faut raisonner également en tenant compte des rapports de forces établis et de la nature de la position dominante de chaque partie.

    Au départ de l’affaire donc il faut bien comprendre que le gouvernement irlandais a déjà signé en 2010 une reconnaissance de dettes de 30 milliards d’euros en faveur de l’IBRC, banque contrôlée par l’Etat Irlandais et déjà à moitié en faillite afin que cette dernière puisse se refinancer auprès de la BCE. Le rapport entre l’Irlande et la France est de 1 à 15. La France a 60 millions d’habitants et l’Irlande environ 4 millions. Pour apprécier la dimension des montants mentionnés dans cette affaire dans le contexte français il faut donc les multiplier par 15. Ainsi, quand l’Irlande fait une reconnaissance de dettes de 30 milliards, c’est comme si la France signait une reconnaissance de dette de 450 milliards. Cela fait 7 à 8000 Euros par citoyen. Un demi-smig par citoyen pendant un an. Au passage on notera que c’est une pratique assez commune des mafia collaborant avec les banquiers « à acheter » pour purger une banque. Cela est arrivé assez souvent, à Chypre en particulier, où elles en sont arrivées à être purgées au total de l’équivalent d’un PNB du pays. Le mafiosi apporte à la banque une traite, une reconnaissance de dette d’un tiers, et repart de la banque avec « quelques kilos d’or ». As usual !

    Donc auparavant, en 2010, l’Etat Irlandais a déjà signé une reconnaissance de dettes de 30 milliards en faveur de l’IBRC . Cette reconnaissance de dettes de 30 milliards a permis l’IBRC d’obtenir un prêt de la BCE d’au moins 30 milliards. C’est simple comme bonjour. C’est tellement simple qu’il est vraisemblable que le responsable s’est fait son petit millième d’euros à 30 millions d’euros pour se payer quelques pintes ! Tout le monde est heureux alors. La BCE a payé ses 30 milliards d’Euros à l’IBRC ,L’IBRC a rendu à l’Etat Irlandais ces 30 milliards. Et au final l’IBRC détient une reconnaissance de dettes de l’Etat Irlandais en sa faveur, un prêt de 30 milliards accordé à l’Etat Irlandais qui se voit devoir au total 60 milliards à l’IBRC qui a en plus une dette de 30 milliards à payer à la BCE. De quoi écrouler une banque ! Avant l’opération, la situation financière de l’IBRC était désastreuse. Après cette opération, elle est encore plus désastreuse.

    Mais les financiers de l’Etat Irlandais ne sont pas des manches. Ils se sont mis en position de force par rapport à la BCE. Ils ont récupéré 30 milliards (équivalent à 450 milliards en France), et ils ont une banque, l’IBRC, bien préparée pour être mise en faillite. Ils doivent bien payer 3 milliards par an à l’IBRC, mais la Banque est prête à la faillite. Ils ont eu le beurre et l’argent du beurre !

    Au départ de l’affaire les financiers de l’Etat Irlandais avaient bien prévu de vider poliment l’IBRC de façon progressive avant de la mettre en faillite. Mais il y a eu des fuites. La rumeur a envahi les marchés. Un tsunami bancaire était en vue. L’opération « carambouille » comportait des risques judiciaires pour l’Etat Irlandais. C’était un peu gros. L’Etat Irlandais économisait bien les 3 milliards annuels de remboursement ( équivalent à 45 milliards en France) mais il y avait le risque de poursuites juridiques de la part de la BCE, dindon de la farce.

    En effet l’IBRC allait tomber en faillite très rapidement, le lendemain. La BCE allait donc perdre les 30 milliards ou plus qu’elle avait prêtés à l’IBRC puisque cette dernière allait faire faillite. Le gouvernement irlandais aurait pu en rester là. Il n’aurait plus à rembourser l’IBRC qui allait disparaitre. ET ce n’était pas à lui de rembourser la BCE. C’est ce qu’on appelle une « carambouille » rapide et bien montée.

    Mais quelques fois à vouloir trop gagner, on peut tout perdre beaucoup. Les Irlandais ont bien assimilé cette notion. Le château d’obligations diverses, pouvant s’écrouler en cascade, la BCE avait tout à y perdre. Mais cela pouvait aussi avoir des conséquences pour quelques comptes de l’Etat Irlandais. L’Etat Irlandais décide alors de négocier avec la BCE. L’Etat Irlandais est prêt à payer directement la BCE ! Du point de vu de la BCE, c’est un cadeau royal ! L’Etat Irlandais n’avait rien à payer. Mais il paye ! Rien de tel que cela pour détendre la musculature prête à frapper ! De plus cela a du valoir aux financiers irlandais de recevoir plein de cadeaux de la part de BCE. Les bonnes manières, cela se paye. La BCE n’a pas le temps de réfléchir. Elle accepte dans la nuit. Le Tsunami bancaire arrivait à 10 h du matin. A 6 h du matin le président irlandais, Michael Higgins, revenu précipitamment de Rome, avait déjà promulguer la loi. L’IBRC avait cessé d’exister. !! La BCE signe alors sans négocier. Un paiement sur 40 ans à 3% d’intérêt par an. Il aurait pu être de 80 ans. Un paiement effectué par l’Etat Irlandais en personne, car la BCE a prêté directement l’argent à l’Etat Irlandais, chose interdite par l’Evangile de l’Europe. La BCE est en faute et sera toujours en état de faiblesse pour négocier avec l’Irlande. Au prochain coup de Trafalgar l’Irlande manquera pas de faire revoir son accord. Peut-être sera-t-il étalé sur 1 000 ans !

    Les Irlandais ont ainsi été très gentils. Les Irlandais disent qu’ils vont économiser 1 milliard par an, soit déjà l’équivalent de 15 milliards en France ( Chaula en cherche 6 ). Quand on gagne il ne faut pas vexer. On voit que les Irlandais ont maîtrisé parfaitement cette opération. Ils ont récupéré 30 milliards Ils ont affaibli la position de la BCE par rapport à eux. A la moindre difficulté, la BCE devra admettre qu’elle ne peut que renoncer à ces remboursements de l’Etat Irlandais. Et il faudra annuler ces remboursements au titre de l’article 123 du Traité de Lisbonne. C’est ce qu’on a appelle avoir les 2 oreilles et la queue.

    Mafia Irlandaise 1 — Mafia Italienne 0 .Balle au centre.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jerlau/260213/decryptage-de-laffaire-irlandaise-ibrc-bce

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  • Twicedd // 26.02.2013 à 14h52

    Quand je vois ce genre d’émission, j’ai vraiment envie de péter un câble … 35 min de bouillie intellectuelle pour accoucher de rien du tout.

    Alors ça y va à coup de « ah mais on a besoin d’investisseurs !! » et autres « et aussi de nouvelles entreprises » et tout le blabla dogmatique auquel finalement on ne comprends plus rien. Et c’est bien normal : je suis persuadé que ceux tenant ce discours ne comprennent finalement rien de plus que leur petit monde sans voir le système global dans lequel ils s’insèrent.

    Franchement mais à quoi ça sert des Zinvestisseurs et les Zentreprises ?? On donne une connotation positive à ces termes (le coup de Royal et son « amour » des entreprises d’ailleurs — haha quelle bonne blague, de l’amour envers un concept, faut être sacrément con ou intéressé pour dire ça) .. mais concrètement ça fait quoi ? Un type injecte du pognon pour créer une entreprise qui va faire quoi ? N’a-t-on pas suffisamment de richesses dans ce pays ? Et d’ailleurs il le tire d’où son pognon ? Vous me direz « ah bah oui mais faut bien créer des emplois » … et bien le voilà votre problème : le lien entre REVENU et EMPLOI.

    Forcément s’il n’y a plus de travail … ben y a plus de revenu ! Ah oui c’est super malin .. du coup quand un robot remplace un être humain, on en vient à nous dire qu’on détruit de l’emploi !! Mais c’est quoi ce système qui marche sur le tête .. évidemment qu’un robot c’est bien mieux pour les tâches répétitives ! On va quand même pas se priver d’une richesse sous prétexte qu’il nous faut de l’emploi .. bon sang ça me paraît si évident !

    Nos vrais problèmes économiques sont tous simples, pas besoin d’être expert pour le comprendre : on a un système monétaire alakon qui nous contraint à la croissance sans fin et où les gens (les 99%) n’accèdent à la monnaie QUE par les revenu du travail. Ce n’est rien de plus qu’un système d’esclavage moderne, alimenté par la pub et notre non politisation.

    Tant que l’on raisonnera en termes d’argent et d’emploi, on est absolument certain d’aller dans le mur. Le jour où l’on pensera en termes de besoins, de richesses et de d’activité (et non plus de TRAVAIL) alors, enfin, on commencera à y voir du sens, et à créer un système monétaire juste et adapté aux réalités humaines et de ressources planétaires.

    Désolé pour la forme … mais ça fait du bien.

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  • bastien775 // 26.02.2013 à 14h54

    @chris06
    On est donc et on reste dans une merde noire impossible à nettoyer, le changement c’est après-demain!

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    • chris06 // 26.02.2013 à 17h23

      @Bastien775,

      de toutes façons, il n’existe pas de solutions non douloureuses à trente années de croissance à crédit, c’est comme avec toute addiction, quand ça s’arrête, c’est toujours désagréable! Une fois qu’on a compris cela et qu’on évacue tous les marchands de miel et autres politiciens démagogues qui promettent des solutions sans douleur à une crise de sur-endettement, on peut passer aux véritables questions:
      – comment doit on répartir la douleur, autrement dit sur quelle durée et qui paie?
      – quel système doit on mettre en place qui permette d’éviter qu’on reproduise cette même erreur, c’est à dire une période d’addiction aussi longue de croissance à crédit?

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  • Jerlau // 26.02.2013 à 15h43

    Avant de refaire le monde, il faut déjà éclaircir le débat. Pour l’instant devant nous, nous avons des « voleurs », bien installés. Pour les faire partir, il faut une plateforme d’accusation. Faire un mouvement vers l’action judiciaire ne peut que densifier l’opposition à ce système de vol. L’Europe se permet de juger les dictateurs africains.Elle doit donc juger les dictateurs financiers. C’est du même ordre. On peut bâtir une accusation à partir des articles 2,4, 123,340 du Traité de l’union. Faire cette démarche consolidera cette approche. Nous avons devant nous des as de la carambouille et de la cavalerie. L’informatique a démultiplié les possiblités de ces techniques. De plus nous avons ouvert le vrai pouvoir,celui de l’argent, à des équipes qui se rémunèrent sur le produit des dettes, les intérêts ! Et on voudrait qu’ils nous évitent d’avoir des dettes ? Allons ouvrons les yeux, ouvrions les yeux de nos citoyens européens et descendons dans l’arêne judiciaire.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/jerlau/250213/bce-et-ue-debut-de-platerforme-daccusation

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  • Raphaël // 26.02.2013 à 16h17

    Effectivement, si la FED stoppe ses injections de liquidités, ce qui se profile en toute vraisemblance c’est un Krach Obligataire. Et là, panique de l’éléphant dans le magasin de porcelaine ! Comme disait Warren Buffet, « on verra ceux qui se baignaient nus »… jusqu’au Too Big Too Fail qui forcera la FED à reprendre à nouveau ses injections en panique, jusqu’à cramer la planche à billet. On sait comment ça finit.

    – Autre alternative. Le FED dit qu’elle arrétera un jour les injections, mais ne passe pas à l’acte. Les Q.E. successifs détruisent progressivement les économies. Ca peut durer un certain temps, mais le point d’arrivée est le même. Tout dépend des peuples et de leur degré de soumission à l’austérité.
    Au final, je ne doute pas que la FED fera de toute façon, en dernier recours, ce qu’elle a toujours su faire. Elle monétisera.

    Un deuxième point sur lequel je voulais rebondir, pour apporter une petite contribution et un éclairage autre concernant la différence que vous évoquez entre capitalisme Anglo-saxon et capitalisme Rhénan dans la vidéo :
    Le capitalisme anglo-saxon a la particularité de se développer davantage dans l’espace que dans le temps, à l’inverse du capitalisme rhénan, qui vise lui plutôt le temps long. Le capitalisme anglo-saxon se développe selon la valeur de liberté, et nécessite beaucoup d’espace et de ressources pour se maintenir à un instant t. Le capitalisme rhénan à l’inverse est un modèle beaucoup plus autoritaire et qui traverse le temps, dans un espace donné.
    Emmanuel Todd montre très bien cela au travers des systèmes familiaux des deux pays.
    La famille anglaise est de type nucléaire absolue, avec la liberté comme fondement (tout comme la famille française). C’est une structure familiale archaique que l’on retrouve originellement dans les sociétés de chasseurs cueilleurs. J’en déduis donc (c’est une interprétation personnelle), que ce modèle familial nécessite beaucoup d’espace et de ressources pour se perpétuer : un modèle de captation des richesses qui est à la base donc du capitalisme Anglo-saxon.
    A l’inverse de la famille souche, qui sous-tend le modèle allemand, et qui a la valeur d’autorité comme fondement, avec une transmission très directe entre les générations : un modèle beaucoup plus dur, mais qui vise la transmission sur un territoire donné.

    Donc d’un côté, un modèle qui se répand dans l’espace, qui épuise les ressources d’un lieu donné puis part se régénérer ailleurs.
    Et d’un autre, un modèle beaucoup plus stable (beaucoup plus « agraire »), qui traverse le temps, mais se déplace très peu.

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  • Michele // 26.02.2013 à 17h46

    On parle d’incompetence mais je trouve le mot très faible. Nous sommes dirigé par une bande de menteurs, voleurs ect et le peuple français est aveugle, incapable de se débarrasser de ce troupeau de gens inutiles : ministres, députées ect. L’armée est aveugle et ne voit RIEN de ce qui se passe dans son propre pays. Bref, c’est incroyable de voir une armée qui respecte et suis les ordres d’une bande de truants. Je suis écoeurée.

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    • krugman // 26.02.2013 à 17h57

      heureusement que vous êtes là.

      dites nous alors que faire? à part être poujadiste???

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      • garrigue // 27.02.2013 à 06h50

        Ben … voter pour Marine, Jean-Luc ou bien Beppe … non ? (Enfin bon, pendant qu’on peut encore 😉

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  • Incognitototo // 26.02.2013 à 19h43

    Sofia Aram se moque devant Jean-Pierre Jouyet (CDC) : http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=568721

    J’adore 😉 ; c’est digne du site « La réforme sabotée »…

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    • Marcus // 26.02.2013 à 21h49

      Oh, ce n’est pas bien méchant …

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  • bastien775 // 26.02.2013 à 21h52

    @chris06
    Il parait évident qu’il est impossible de rembourser des dettes aussi importantes. Quel pourrait-être le choix?

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  • Renaud // 27.02.2013 à 12h39

    Il y a un principe élémentaire qui est perdu dans les méandres et les arcanes financiers complexifiés à souhait par les « génies » financiers qui nous ont conduit à de misérables impasses dans un monde de producion abondante et surabondante.
    C’est que tout prix comporte deux parts: l’une de travail, l’autre de capital. L’une, la part A est formée par les salaires personnels (directs ou indirects mais versés à des personnes pour leur consommation), l’autre la part B est formée de la rémunération des capitaux engagés, qui sont, en majeure partie, des capitaux formés d’argent créé, donc de monnaie de crédit, l’argent fiduciaire, les dépôts à vue ne servant à peine qu’à 5% des échanges, et encore. Tel est le phénomène A + B découvert – expérimentalement – par le major C. H. Douglas en 1920; un théorème dont il faut – encore aujourd’hui – démontrer la fausseté…
    Si donc les producteurs touchent un total A, ils ne peuvent en aucune façon acheter un total A + B; le revenu national (ou de l’espace économique considéré) reste – toujours – inférieur à la production nationale. Il y aura – toujours – des surplus et les consomateurs seront – toujours – en état de sous-consommation. Tel est l’origine du phénomène surabondance-misère qu’aucun dirigisme ne peut réduire.
    Nous tournons indéfiniment autour du pot sans nous aperçevoir que l’égalité monétaire:
    revenus = production nationale (ou de l’espace considéré) n’est – jamais – atteinte, et ce, dans un monde de surabondance avec les désastres sociaux à la clé qu’on voit monter partout !
    Si les produits se vendent tant bien que mal malgré tout, c’est qu’on a à la place une montagne de dettes !! avec les ravages et les risques immenses que l’on sait.
    Alors chacun y va de son coup d’archer, ou de trompette, avec les antiennes suivantes: il faut engager de grands travaux, il faut avoir une balance commerciale favorable, l’armement vient à la rescousse, etc, etc, Mais tout le monde raisonne de la même façon dans une économie circumplanétaire sous vampirisme financier, cette industrie financière stérile et même létale. Ainsi l’on a la mondialisation qui brouille systématiquement les cartes sans rien résoudre du tout, car tout le monde raisonne de la même façon… et raisonne surtout sans jamais toucher aux tabous et aux fétiches bancaires, monétaires et financiers.
    Les salaires totaux doivent – d’abord – permettre d’acheter la production totale d’un espace consédéré.
    Si le monde financier et ses plus grands « génies » ne sont pas capables de remplir cette mission élémentaire, que ces génies, donc incapables, s’en aillent de gré ou de force et laissent la place aux praticiens du terrain expérimentés. Y en a franchement marre !

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