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14.mai.201314.5.2013
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Comparaison des bilans des entreprises du CAC 40

Conclusion de notre série sur les mégabanques françaises, après le billet sur le de synthèse sur les mégabanques. Voici le classement des entreprises du CAC 40 en fonction de leurs fonds propres : et en fonction de leur actif total : ce qui donne en zoomant : On obtient donc ce classement en fonction du […]
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Conclusion de notre série sur les mégabanques françaises, après le billet sur le de synthèse sur les mégabanques.

Voici le classement des entreprises du CAC 40 en fonction de leurs fonds propres :

et en fonction de leur actif total :

ce qui donne en zoomant :

On obtient donc ce classement en fonction du ratio « Actif total / Capitaux propres » :

Lecture : Les fonds propres de L’Oréal représentent 71 % du bilan.

Les leviers financiers (ratios inverses des précédents) sont donc les suivants :

On voit donc à quel point les structures de bilan des banques sont devenues fragiles… Les leviers bancaires devraient se retrouver autour de 10 à 15 au maximum.

Pour continuer, nous analyserons dans un prochain billet la situation du risque systémique en Europe

36 réactions et commentaires

  • cgpi // 14.05.2013 à 06h13

    3% des emprunteurs qui font défaut et hop bye bye le credit agricol

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    • step // 14.05.2013 à 13h56

      à rentabilité annuelle négative si 3% des montants empruntés (pas des emprunteurs) font défaut, je ne vois pas bien ou sera la subtilité ?

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      • Surya // 14.05.2013 à 15h07

        C’est un bilan consolidé donc une vision très « macro » qui consolide des centaines de sociétés, il n’y a pas que des prêts (en l’occurrence les caisses régionales et locales du crédit agricole sont bien capitalisées), de plus dans le lot il y a des activités (qui n’ont rien à voir avec la banque de détail) qui sont plus ou moins consommatrices de fonds propres.

        De plus cela ne vous dit rien sur les liens capitalistiques entre les sociétés consolidées.

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        • step // 14.05.2013 à 16h49

          effectivement correction : si le CA fait 3% de son chiffre d’affaire en résultat net négatif une année de plus… Effectivement dans le lot il y a des activités ou le capital n’est pas garanti par la banque et donc sa perte n’implique que une violente douleur dans le fondement du client et pas dans celui des fonds propres de la banque.

          Macro ou pas, je pense que les 3% sur les activités garanties, c’est hautement jouable. Au petit jeu du maillon faible massacré que l’on connait depuis déjà 5 ans, j’ai l’impression que le CA transpire beaucoup.

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          • Surya // 14.05.2013 à 16h56

            Vous devez confondre le PNB (parce que c’est pas avec une perte équivalente à 3% du PNB qu’on va effacer les fonds propres) avec la taille de l’actif.

            Sinon en regardant rapidement je n’ai trouvé aucune trace de quelque garantie de passif que ce soit dans le rapport annuel CASA.

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  • orgent // 14.05.2013 à 09h19

    Peut-on en déduire que parmi les 4 banques du CAC, Axa est la plus sure (ou plutôt la moins risquée) , ou bien l’activité principale d’assurance d’Axa interdit-elle de tirer une telle conclusion ?

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  • medomai // 14.05.2013 à 12h42

    Bonjour Olivier. Une petite lueur pour la séparation bancaire… Voyez RBS :

    http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324031404578480980500180020.html?mod=trending_now_1

    A défaut d’une courageuse remise à plat rooseveltienne, il semble qu’on s’achemine vers un Glass Steagal au cas par cas un peu partout ?

    Vous me direz, c’est sans doute un peu trop optimiste…

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  • jave // 14.05.2013 à 12h57

    Jolies données comme d’hab !
    On parlait d’une licence bancaire pour EADS en juin dernier. Est-ce que ça permettrait à EADS d’obtenir un levier plus important ?

    Sinon je me disais que vous pourriez faire un petit billet sur les dessous du blog : comment sont fabriqués vos billets. Un billet assez personnel pour créer une plus grande intimité avec vos lecteurs.

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    • Gribouille // 14.05.2013 à 13h21

      La licence bancaire servira surtout à déposer son argent directement à la banque centrale européenne.En cas de faillite du système bancaire, il vaut mieux avoir une créance sur la BCE que sur le crédit agricole, la société générale ou BNP Paribas. Techniquement parlant, il n’y a aucune différence à conserver son argent sous forme de billets de banque, et avoir un compte à la BCE. C’est dire la confiance des grandes multinationales dans la solidité des banques commerciales. Ça me rappelle toujours ses vieux films sur la faillite de Law où on voyait les seigneurs passer par la porte de derrière pour récupérer l’or des coffres avant l’heure d’ouverture de la banque. A Chypre, ils sont passés par des filiales à Londres, plus besoin de charrettes, mais aucune différence sur le fond.

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  • Patrick Luder // 14.05.2013 à 15h00

    Ce sont les commissions de surveillances financières qui font défauts, et les banques centrales qui ne respectent pas leurs rôle => c’est la folie qui dirige, la folie des grandeurs et la folie du profit immédiat au détriment de la sécurité à long terme.

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  • Gbalou // 14.05.2013 à 15h14

    « La performance de l’indice CAC 40 n’est pas une bonne mesure de la performance des entreprises françaises dans leur ensemble puisque la plupart d’entre elles voient leurs marges reculer depuis plusieurs années, tandis que les grandes sociétés cotées ont largement profité de la croissance à l’international et sont pour la majorité très profitables. »

    Outre la structure du chiffre d’affaires de ces entreprises cotées, les politiques monétaires menées par les banques centrales participent aussi à la déconnexion croissante de la Bourse et de l’économie réelle. « Les politiques monétaires très accommodantes et les excès de liquidités qu’elles génèrent profitent de plus en plus aux actifs financiers et aujourd’hui aux marchés d’actions. Il est donc logique qu’il y ait une nette divergence entre la performance du CAC 40 et celle des entreprises qui participent à la croissance du PIB français », conclut Yves Maillot, directeur du pôle expertise actions européennes chez Natixis AM.

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  • myre // 14.05.2013 à 16h50

    Je ne comprends pas pourquoi :

    – les journalistes ne font pas ce travail d’investigation
    – pour les plus fainéants, pourquoi ils ne relayent pas ces informations

    Étant dirigeant d’une société, si j’avais des ratios comparable à nos banques, jamais mais jamais je n’aurais de crédit !

    Je comprends mieux pourquoi les banques refusent de se prêter de l’argent entre elles …

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    • Gbalou // 14.05.2013 à 17h25

      Il y a de quoi rire effectivement !…Il faut donc se lancer dans le business de la banque !

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  • Case départ // 14.05.2013 à 17h08

    Bonjour,

    Toutes mes félicitations à l’auteur de ce blog auquel je me connecte désormais presque quotidiennement. Quel boulot utile de rendre accessible des données et des faits aussi complexes et déterminants nos vies !
    Je me permets de signaler cet événément demain au CESE : Débat d’actualité sur le programme national de réforme 2013 et le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, Plénière du 15 mai 2013
    http://www.lecese.fr/content/debat-d-actualite-sur-le-programme-national-de-reforme-2013-et-le-projet-de-loi-de-separation-et-de-regulation-des-activ

    Longue vie à ce blog !

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  • fabien775 // 14.05.2013 à 19h07

    Le CAC 40 est le pire des indicateurs pour mesurer l’économie du pays. Tout comme aux USA, les chiffres sont manipulés et la malhonnêteté est devenue un standard. pour ses gens en costard cravate à 2000 ou 3000 euros.

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  • JT // 14.05.2013 à 19h14

    Bonjour Olivier,

    remarquable travail comme à l’accoutumée, mais pourriez-vous essayer de publier des documents sur l’endettement des banques. Ce serait intéressant de comparer l’endettement total des banques systémiques au PIB. A n’en pas douter, la dette des ces établissements privés dépasse de loin la dette de la France.

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  • planete // 14.05.2013 à 19h22

    tout d’abord un grand merci pour tous ces graphiques, comme on ne les voit nulle part ailleurs!
    Quelqu’un peut-il expliquer à une inculte économique totale (mais assez consciente pour avoir quitté le Crédit Agricole) ce qu’est l' »actif total » par rapport aux « capitaux propres »?

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    • Surya // 14.05.2013 à 19h30

      Je vais simplifier grossièrement la chose : voyez les capitaux propres comme une forme de « réserves » pour l’entreprise (en fait c’est l’argent amené par les actionnaires+les profits successifs non redistribués, c’est la cagnotte en gros). L’actif que vous mettez en face contient le « risque ».

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    • Vénus-Etoile du Berger // 15.05.2013 à 08h13

      Bonjour,

      Les capitaux propres jouent deux rôles :

      -Leur fonction première est de financer une partie de l’Investissement.

      -Ils servent de garantie aux créanciers de l’Entreprise qui finance l’autre partie de l’Investissement.

      Le coût des capitaux propres intègrent donc « une prime de risque ».

      En période de crise, détenir des capitaux propres permet à l’Entreprise de gagner du temps pour faire face à la baisse des résultats, afin de se restructurer, innover et saisir de nouvelle opportunité de croissance externe.

      Egalement, l’importance du montant des capitaux propres reflète le niveau de risque qu’acceptent de prendre les actionnaires.

      L’Actif net permet de regarder le montant des fonds investis par les actionnaires en évaluant l’actif et le passif de l’Entreprise.

      Cordialement.

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  • fabien775 // 14.05.2013 à 22h01

    Félicitations Olivier pour ta prestation sur le site de Médiapart en direct. Malheureusement, il y avait peu de monde pour suivre ce débat pourtant crucial.

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  • tchoo // 14.05.2013 à 23h22

    La performance de l’indice CAC 40 n’est pas une bonne mesure de la performance des entreprises françaises dans leur ensemble
    j’aime bien cette phrase!!!
    la performance boursière d’une entreprise n’est tout simplement pas une bonne mesure des performances des entreprises
    elle ne reflète simplement que le performance de cette entreprise à verser de bons dividendes aux actionnaires, et celle-ci est tellement manipulable au détriment du rôle premier de l’entreprise, que cela ne reflète que très peu la réalité

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  • Hardy // 15.05.2013 à 23h43

    Bonjour. Magnifique Mr Berruyer !
    C’est le genre de travaille qui va faire plaisir a notre ami Jean-Pierre Chevallier qui passe les bilans des banques au peigne fin a longueur d’années.
    A++

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  • Douarn // 16.05.2013 à 05h58

    Bonjour
    pardonnez moi si je pose des questions qui ont peut être été déjà débattues:
    – Que deviennent les biens achetés à crédit (immobilier, terres agricoles, entreprises, …) quand les banques prêteuses font défaut ?
    – Le contrat de prêt est il encore valide ?
    Si non :
    – Les créanciers pourraient-ils déposséder d’autorité les emprunteurs (après les évènements chypriote, plus rien ne m’étonne) ?
    – Les créanciers pourraient-ils demander aux emprunteurs de rembourser leurs crédits à plus ou moins courte échéance (après négociation) ?
    – Comment les emprunteurs pourraient ils rembourser sachant que la banque failli auprès de laquelle ils ont emprunté ne leur à bien souvent octroyé ce prêt qu’en échange de l’ouverture d’un compte dans cette même banque ?

    Merci

    PS : en 2005 un responsable d’agence du CA m’avait dit tout fier que le CA était virtuellement le premier propriétaire foncier par le biais des hypothèques en France, je ne sais trop qu’en conclure au vu du désastre financier latent…

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  • Surya // 16.05.2013 à 11h56

    1 – Les crédits son évidement dus, c’est même le boulot du liquidateur judiciaire (en cas de liquidation définitive) de récupérer l’argent ! (on appelle cela la réalisation de l’actif dans le jargon technique)
    2 – oui, cf au dessus
    3 – non
    4 – non
    5 – vous êtes couverts par le fonds de garantie des dépôts. (il n’y a d’ailleurs pas que le fonds de garantie des dépôts qui entre en jeu, il y a une section dédiée au « mesures d’assainissement » des établissements en redressement judiciaire dans le code monétaire et financier.

    Dans les faits l’actif d’une banque (qui contient les prêts) en défaut sera repris partiellement par d’autres établissements.

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  • Vince // 16.05.2013 à 12h59

    «  » » » vous êtes couverts par le fonds de garantie des dépôts. » » » » »

    Ooooopppps…sauf que ce fond ne possède que 2 milliards de couverture 🙁

    De plus, il y a des interrogations sérieuses sur la couverture réelle de ce fond.
    Par exemple, toutes les entités ne sont pas membre du FGD.
    Si on en revient au Crédit-Agricole (la banque nettement à risque), seules ces entités en sont membre :
    CREDIT AGRICOLE CHEUVREUX
    CREDIT AGRICOLE CORPORATE AND INVESTM BK
    CREDIT AGRICOLE HOME LOAN SFH
    CREDIT AGRICOLE LEASING & FACTORING
    CREDIT AGRICOLE PUBLIC SECTOR SCF
    CREDIT AGRICOLE S.A.
    CREDIT AGRICOLE TITRES

    Mais qu’en est t’il des caisses régionales ????????

    Actuellement, la C.E est en train de mettre en oeuvre (on en parle pas beaucoup mais…) une couverture au niveau de la BCE en cas de faillite d’une banque européenne.
    Le problème c’est que d’après les premières « fuites », si cette « garantie » devait être mise en place, elle ne couvrirait, à priori que les dépôts AU DESSUS de…. x euros !!! ….les petits déposants restants tributaires des fonds de garanties de leurs états respectifs !!!

    «  » » »Dans les faits l’actif d’une banque (qui contient les prêts) en défaut sera repris partiellement par d’autres établissements. » » » »

    Re-oooooppppps …sauf que si l’une d’elle (sans doute le C.A le cas échéant), venait à faire défaut, l’effet domino serait immédiat sur l’ensemble des autres banques.
    On ne serait plus dans le cas du Crédit Lyonnais.
    Avec les encours des banques actuels, aucune ne pourrait en reprendre une autre ….et de toute façon, elles suivraient toutes par effet domino dans la foulée de la première !

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    • Surya // 16.05.2013 à 14h37

      Le fonds de garantie ne possède que 2 milliards mais en fait ce n’est pas trop un problème; c’est un créancier privilégié et un établissement relais doit intervenir, l’établissement relais prendra en charge toute ou partie des dépôts et en face l’actif de la banque déchue sera transféré.

      L’adhésion pour les établissements de crédit est obligatoire, et attention, pour la garantie des cautions et des titres; c’est le même organisme mais des lignes comptables différentes.

      En cas de faillite d’une grande banque, il est impensable que la banque de France n’intervienne pas pour soutenir l’établissement relais (qui sera soumise à des règles comptables assouplies, c’est déjà prévu dans les textes de mémoire)

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    • Surya // 16.05.2013 à 14h49

      C’est assez curieux que les caisses régionales n’apparaissent pas, je pense que c’est parce que c’est CASA et CACIB se présentent sur l’interbancaire, et le FDG dispose d’un compte de réserve auprès de la BDF

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  • Douarn // 16.05.2013 à 13h31

    Merci pour vos réponses Surya et Vince.

    J’ai quant à moi le sentiment que la chute d’une banque de cette importance pourrait être l’équivalent du premier domino qui ferait chuter tous les autres. Je n’ai pas l’impression que dans un tel état de panique, le monde bancaire ferait grand cas des termes figurants dans les contrats de prêts. J’espère me tromper…

    Je vais encore un peu abuser de vos lumières en vous demandant si le fait que le CA soit une banque mutualiste implique une « responsabilité » ou « solidarité » (je ne sais pas si ces termes sont utilisés à bon escient) des déposants vis à vis des créanciers plus importante que si les déposants ont leur compte dans une banque failli plus classique ?

    Merci

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  • Vince // 16.05.2013 à 14h07

    «  » » » » » » » » » » » » » » » »….. si le fait que le CA soit une banque mutualiste implique une “responsabilité” ou “solidarité” (je ne sais pas si ces termes sont utilisés à bon escient) des déposants vis à vis des créanciers plus importante que si les déposants ont leur compte dans une banque failli plus classique ? » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

    Le CA est une banque EXACTEMENT comme les autres (mêmes licences, mêmes responsabilités, mêmes…tout…).
    Ce statut de « mutualiste » n’est qu’un argument purement interne comme peut l’être celui du Crédit Mutuel (qui appartient à ses clients MDR 🙂 ! )

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    • Surya // 16.05.2013 à 14h45

      Ben techniquement, le crédit mutuel appartient à ses clients sociétaires…

      Il faut aller lire la convention pour vérifier que la responsabilité du client sociétaire est bien limitée au montant des parts et pas plus.

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      • Douarn // 16.05.2013 à 22h30

        Surya, vous dites :
        « …….que la responsabilité du client sociétaire est bien limitée au montant des parts et pas plus…… »

        Ce serait « croustillant » d’imaginer que le modèle bancaire mutualiste perverti avec le temps en un système bancaire plus classique puisse permettre aux créanciers d’appliquer une sorte de « double peine » aux clients sociétaires :

        1- comme pour n’importe quel client, il perd ses sous (parce que, corrigez moi si je me trompe, comme l’a dit OB le fond de garantie ne serait alimenté que par une dette qu’il faudra rembourser…. théoriquement),

        2- le client sociétaire doit, en plus, contribuer à une certaine hauteur au remboursement des dettes de sa banque mutualiste

        Ma vision des choses est elle juste ?

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        • Surya // 17.05.2013 à 07h10

          Ben des parts sociétaires correspondent (en gros) à des actions donc si la banque est liquidée, ce poste est le dernier en terme de priorité des créanciers.

          Pour la faillite d’une banque, c’est compliqué car le fonds de garantie des dépôts n’est pas la seule entité qui intervient, de plus son mode d’intervention est spécial (concrètement, qu’il ait 2 milliards ou 200 ce n’est pas trop le sujet).

          Il faudrait un billet dédié là dessus car les détails sont assez complexes mais pour une banque c’est une ouverture de procédure de redressement judiciaire avec des mécanismes d’interventions spécifiques (d’autres banques interviennent pour transférer les engagements de la banque déchue avec des règles comptables assouplies – on imagine mal que la banque de france n’interviendrait pas en soutien exceptionnel aux établissements désignés – sachant que le premier soutien de l’établissement relais sera le fonds de garantie).

          Dans les textes la gestion de la faillite d’une banque de dépôts s’accompagne de mécanismes spécifiques qui font que c’est assez différent d’une procédure collective normale.

          En fait si on applique juste les textes, ça devrait bien se passer; mais vu les incompétents qui nous dirigent, je pense que ça se passera mal, c’est triste 🙁

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  • yoananda // 16.05.2013 à 23h59

    C’est marrant ça, même au sein du CAC40 on retrouve du pareto !!!

    comme quoi c’est bien une loi universelle, et pas une conspiration des banquiers …

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