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15.septembre.201715.9.2017 // Les Crises

Comment le Congrès « apprend » sur la Russie

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Source : Philip Giraldi, Consortium News, 09-09-2017

L’opérateur de fonds spéculatif William Browder a aidé à piller les ressources russes — et a renoncé à sa citoyenneté américaine — mais est toujours considéré comme un apôtre de la vérité par un Congrès bien crédule, note l’ancien agent de la CIA Philip Giraldi dans The American Conservative.

Un membre du Congrès m’a avoué un jour que lui et ses collègues semblent savoir beaucoup de choses, en général, mais que leurs connaissances s’arrêtent « à quelques centimètres de profondeur ». En d’autres termes, les exposés que leur fournissent leur personnel, ou qu’ils reçoivent en comités leur permettent de paraître bien informés face aux caméras du Congrès, sans creuser à des profondeurs qui pourraient créer de la confusion.

William Browder, gérant de fonds spéculatifs, lors de son témoignage en 2015.

Et les informations ainsi fournies doivent en général se montrer conformes à ce que les membres du Congrès estiment vrai et compatible avec ce qu’ils veulent entendre, afin de n’embarrasser personne.

Nul ne devrait être surpris qu’on atteigne un tel niveau d’ignorance dans le royaume de la politique étrangère, car les membres du Congrès ne constituent plus de nos jours un groupe particulièrement instruit. Peu d’entre eux parlent des langues étrangères, et plus aucun n’étudie l’histoire ou la culture d’autres pays que les États-Unis, et parfois même pas.

Pour autant, certains membres du Congrès se vantent de tous les pays qu’ils ont visités pour « constater les faits ». Ils sont incapables d’admettre se déplacer dans une bulle, déplacée à l’étranger par avion militaire au travers des insignifiantes délégations du congrès connues sous le nom de CODELS. Lors de ces voyages, leurs épouses font du shopping, pendant que les législateurs américains assistent à des exposés du personnel d’ambassade et de l’agence locale de la CIA. Tous ces exposés, pour des raisons budgétaires, visent plus à montrer que les protagonistes font un travail fabuleux, plutôt que d’expliquer la complexité de la situation locale.

Et c’est suivi par une visite obligée au chef d’État local, pour écouter ses mensonges comme quoi tout va bien dans son pays. Au vu de toutes les saloperies qui y entrent et en sortent, il n’est pas surprenant que des bouffons comme les sénateurs John McCain ou Lindsey Graham soit loués comme experts en politique étrangère par le Parti républicain. Ça s’appelle placer la barre très bas.

Pour un Congrès dont le but est de paraître faire quelque chose, tout en ne faisant rien, l’une des plus grandes pertes de temps est constituée des auditions en comités. Les sénateurs et membres du Congrès y appellent des « experts » pour se faire expliquer pourquoi telle politique est soit pertinente, soit inutile. Bien sûr, ça ne se déroule en général pas exactement comme cela : le comité préfère écouter un témoignage dans le sens de ce qu’il pense déjà sur tel ou tel sujet, si bien qu’il n’invite que des parties qui vont dire ce qu’il veut entendre.

Des séances à sens unique

Pour ne citer qu’un exemple parmi de nombreux du désintérêt du Congrès d’entendre toute opinion qui viendrait à l’encontre de celles de l’establishment, parlons d’une séance du 16 février, face au comité aux Affaires étrangères, dénommée « L’Iran averti », mettant en œuvre quatre « experts », tous les quatre hostiles envers l’Iran et proposant des « solutions » allant d’encouragements actifs à un changement de régime à l’usage de la force militaire. Personne en capacité d’expliquer les positions de l’Iran et/ou proposer des approches non conflictuelles n’avait été invité ou convié à participer.

Le cinéaste Andrei Nakrasov, qui a produit « Les coulisses de la Loi Magnitski »

Je me suis employé à écouter de très près diverses séances au sujet de la Russie, et en particulier la session judiciaire du Sénat, qui était supposée se pencher sur le sujet de l’enregistrement des agents russes, au titre de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers (NdT : Foreign Agents Registration Act – FARA) de 1983. La séance, qui a débuté le 26 juillet et s’est prolongée la journée suivante, avait pour titre « Surveillance de la Loi sur l’enregistrement des agents étrangers et tentatives d’influencer les élections américaines : leçons retenues des administrations en cours et passées ».

La session du premier jour comprenait des déclarations de trois membres du département de la Justice et du FBI, sur l’application de la loi FARA et comment les enquêtes sur les violations de cette loi sont menées. Il y a eu quelques questions et commentaires de la part de quelques sénateurs sur les tentatives des gouvernements russe et saoudien d’influencer l’opinion aux États-Unis, mais rien de bien dramatique.

Le deuxième jour était dédié aux « témoignages d’experts ». Il a consisté à écouter William Browder, gestionnaire milliardaire de capital-risque, lire une déclaration toute prête, puis répondre à des questions. (Les enregistrements de la déclaration et de la discussion qui a suivie sont disponibles ici, Browder commence à la minute 24.) Browder avait manifestement son propre programme pour détruire un film, réalisé l’an dernier sur lui-même, et une histoire préparée sur Sergei Magnitski, un de ses anciens employés dont il disait du bien ; il a reçu l’accolade de la part des sénateurs, qui auraient dû être mieux avisés.

Robert Parry, journaliste aguerri a décrit ainsi la scène : « […] la semaine dernière, les membres du comité judiciaire du Sénat siégeaient extasiés face à l’opérateur de fonds spéculatif William Browder, qui leur a livré une reprise de sa fable sur Magnitski, tout en proposant que les gens qui ont osé remettre en cause ses histoires, et ceux qui osèrent diffuser le documentaire une seule fois l’an dernier au Newseum de Washington, soient poursuivis pour violation de la Loi sur l’enregistrement des agents étrangers ( FARA) ».

Les légendes urbaines de Browder

Pas un seul des sénateurs ne contesta les dires parfois extraordinaires de Browder sur le gouvernement russe en général, ni sur le Président Vladimir Poutine en particulier, y compris quand il a déclaré que Poutine était l’homme le plus riche du monde grâce à tout l’argent qu’il a volé.

Le Président russe Vladimir Poutine s’adresse à l’Assemblée Générale des Nations Unies le 28 septembre 2015 (Photo ONU)

Browder, à l’œuvre pour utiliser le FARA pour punir ceux qui l’ont critiqué ou même ont visionné un film sur lui, en les désignant comme agents russes, n’est pas exactement une source d’information désintéressée, fournissant des informations objectives sur la Russie et son gouvernement.

Browder, né américain, mais à présent citoyen anglais, a été le principal défenseur d’une histoire selon laquelle le gouvernement russe aurait mal agi envers son ex-employé Sergei Magnitski, qui, selon Browder, serait un lanceur d’alerte courageux, arrêté à tort après avoir révélé des faits de corruption et finalement mort dans une prison de Moscou, après avoir été torturé.

La promotion active de Browder de l’histoire de Magnitski a empoisonné les relations avec Moscou, et ouvert la voie au Congrès vers la loi Magnistky en 2012. Cette législation, qui intègre des sanctions contre de hauts responsables russes, est vue par la Russie, non sans raison, comme une interférence injustifiée dans les opérations de son propre appareil judiciaire.

Non sans astuce, Browder se dépeint comme un défenseur des droits de l’homme, voué à promouvoir l’héritage de Magnitski, mais sa propre biographie est bien évidemment bien plus compliquée que cela. Petit-fils d’Earl Browder, ancien secrétaire général du Parti communiste américain, William Browder a étudié l’économie à l’université de Chicago et a reçu un MBA de Stanford.

Dès le départ, Browder s’est concentré sur l’Europe de l’Est, qui commençait à s’ouvrir à l’Ouest. En 1989, il a pris position au Boston Consulting Group, une société très respectée qui s’employait à relever l’activité d’entreprises socialistes polonaises en échec. Il a travaillé ensuite comme analyste de l’Europe de l’Est pour Robert Maxwell, désagréable magnat de presse et espion du Mossad, avant de rejoindre l’équipe russe des Salomon Brothers à Wall Street en 1992.

Il a quitté Salomon en 1996, et s’est associé avec Edmond Safra, un banquier libano-brésiliano-juif mort dans des circonstances mystérieuses lors d’un incendie en 1999, pour fonder Hermitage Capital Management Fund. Hermitage est enregistré dans le paradis fiscal de Guernesey et aux îles Caïman.

Il s’agissait d’un fonds capital-risque visant à « investir » en Russie, en tirant parti du programme de privatisation russe fondé sur la conversion de créances en capital, sous Boris Ieltsine, et qui a continué de rapporter beaucoup d’argent pendant les premières années de la montée au pouvoir de Vladimir Poutine. En 2005, Hermitage était le plus gros investisseur étranger en Russie.

Browder avait abandonné sa citoyenneté américaine en 1997, et était devenu citoyen britannique, apparemment pour échapper aux taxes américaines, qui sont calculées sur le revenu d’où qu’il provienne.

Dans son livre, « Notice Rouge : Une vraie histoire de la haute finance, Meurtre et Combat d’un seul homme pour la justice », il se décrit lui-même comme homme d’affaires occidental honnête et honorable, essayant d’évoluer dans un monde d’affaires russe corrompu. Cela peut être plus ou moins vrai, mais le programme de privatisation russe fondé sur la conversion de créances en capital, sur lequel il a fondé sa fortune initiale, a été correctement décrit comme quintessence de la corruption : un arrangement où des « investisseurs » étrangers travaillaient avec les oligarques locaux pour dépouiller l’ancienne économie soviétique de sa valeur en n’en déboursant qu’une fraction pour chaque dollar. Sur ce chemin, d’après certaines sources, Browder aurait été vu à l’œuvre dans des faux et usages de faux sur des documents officiels, et versements de pots de vin.

En conséquence de ce qui allait être connu sous le nom de scandale Magnitski, Browder finit par être accusé par les autorités russes de fraude et d’évasion fiscale. Il fut interdit d’entrée sur le territoire russe en 2005, avant même la mort de Magnitski, et commença à retirer ses actifs du pays. Trois sociétés contrôlées par Hermitage furent en fin de compte saisies par les autorités, encore qu’il ne soit pas clair de savoir si leurs actifs résidaient toujours en Russie. Browder lui-même fut condamné à neuf années de prison par contumace en 2013 pour évasion fiscale.

Browder s’est employé, assidûment, et non sans succès, à présenter Magnitski et lui-même comme victimes de la corruption russe, à l’époque et jusqu’à présent, mais cette thèse a trouvé des contradicteurs crédibles, parmi lesquels Israël Shamir, qui ont décrit en détail le côté sordide de sa montée vers le pouvoir et la richesse.

Exercice d’influence

D’après certaines sources, Browder a fait usage de contributions politiques et de menaces de procès agitées par sa batterie d’avocats pour populariser et vendre sa fable aux politiciens américains au pouvoir comme les sénateurs John McCain ou Ben Cardin, l’ancien sénateur Joe Lieberman, ainsi qu’un certain nombre de députés européens et d’agences médias.

Le sénateur d’Arizona John McCain, et l’ancien sénateur du Connecticut Joe Lieberman, lors d’une conférence de presse au Capitole.

Mais, inévitablement, une autre version de l’histoire est apparue, quelque chose de vraiment différent, que le cinéaste Andrei Nekrasov, critique franc du résident russe Vladimir Poutine, a présenté aux spectateurs dans son film « Les coulisses de la loi Magnitski ».

Le film n’a été diffusé publiquement qu’une seule fois, au Newseum de Washington, le 13 juin 2016 — un visionnage auquel j’étais présent, et qui a eu lieu malgré des menaces de Browder et une tentative d’interruption par ses supporters. Browder s’est appliqué à mettre en œuvre des procédures judiciaires, et a brandi la menace d’autres actions légales afin d’intimider de nombreuses stations d’émissions télévisuelles en Europe, dans le but d’empêcher toute autre diffusion.

Nekrasov a trouvé ce qu’il pense être des trous dans les narrations sur Magnistsky, que Browder a construit et nourri avec soin. Il divulgue des documents ainsi qu’une interview de la mère de Magnitsky, qui soutient n’avoir aucune preuve qu’il ait été battu ou torturé, et que sa mort aurait été causée par une crise cardiaque, survenue en prison, pour laquelle ses gardiens ne lui auraient pas trouvé des médicaments assez rapidement.

Une enquête postérieure, ordonnée à l’époque par le président russe Dimitry Medvedev en 2011, avait confirmé que Magnistky n’avait pas reçu son traitement médical, ce qui avait contribué à sa mort, mais n’avait pas établi qu’il aurait été battu, même si des soupçons existaient que cela aurait pu être le cas.

Nekrasov dit également que le plus gros des accusations émises à l’encontre des autorités russes dérive de documents fournis par Browder lui-même, traduits de l’anglais. Les documents originaux disent parfois des choses assez différentes, par exemple Magnistky y est toujours décrit comme comptable, ce qu’il était, et non pas en tant qu’avocat, qu’il n’était pas. Browder dit qu’il était avocat, parce que cela donne du crédit à sa version.

Pas un lanceur d’alerte

Le comptable Magnistky est mentionné dans le document de sa déposition, dans ce qui semble être une affaire de fraude fiscale, ce qui signifie qu’il n’était pas un lanceur d’alerte, mais plutôt suspect de crimes.

Sergueï Magnitsky

D’autres divergences sont citées par Nekrasov, qui conclut à l’existence d’une fraude massive liée aux taxes en Russie, mais pas menée par des autorités corrompues. C’est Browder qui a délibérément imaginé et organisé ces fraudes, mettant en œuvre Magnistski, le comptable, développant et réalisant les mécanismes sous-jacents à la fraude.

Browder et son équipe d’avocats issus de plusieurs pays ont présenté des documents qui contredisent le plus gros de la thèse que Nekrasov présente dans son film. Browder et Magnitski pourraient avoir été victimes d’un État corrompu et vénal, mais ça pourrait aussi être exactement l’inverse.

L’alignement d’un Browder assoiffé de vengeance et d’un Congrès hyper-politisé contre un gouvernement russe opportunément décrié pourrait simplement suggérer qu’on colporte avec cette histoire des mensonges mêlés de vérité.

Il pourrait être de bon ton que le Sénat se mette à regarder de plus près les affaires de Browder lors de sa présence en Russie, avant d’en venir aux conclusions et de l’écouter en tant « qu’expert » sur quoi que ce soit. Il n’est pas normal que cet homme reçoive carte blanche, simplement parce que son discours anti-russe et anti-Poutine s’emboîte avec les idées préconçues de l’establishment de Washington, et permet aux sénateurs de sourire et de hocher la tête.

Dès qu’on voit des gars comme McCain, Cardin ou Lieberman s’emparer d’une affaire, on devrait savoir qu’il est temps de prendre un peu de recul et de réfléchir aux possibles conséquences de ce qu’ils proposent.

On pourrait aussi en venir à se demander pourquoi quelqu’un qui a tant à gagner à faire accepter sa version reçoit une confiance aussi entière et aveugle, selon le bon vieux principe « Cui bono ? » Sans parler de certains faux-fuyants de la part de Browder, qui ne se prive pas d’accusations outrancières, à grand bruit, contre les Russes, mais ne les répète jamais quand il est sous serment, où il pourrait en subir les conséquences légales pour parjure.

Dans le film on le voit faire tout son cinéma pour justifier ses actions passées, mais il a tout fait pour éviter de recevoir toute assignation à comparaître pour des accusations liées aux fraudes de Magnistski, en cours d’instruction dans des tribunaux américains. Dans un cas, on le voit même s’enfuir dans un vidéo sur YouTube, alors qu’une citation à comparaître lui est légalement présentée, comportement quelque peu inhabituel pour quelqu’un qui n’a rien à cacher.

Alors, si vous vous demandez pourquoi le Congrès des États-Unis en vient à prendre d’aussi mauvaises décisions, dites-vous que ça pourrait venir du genre d’information qu’on leur donne quand ils se déplacent dans le monde, et pendant ces auditions. Inviter un homme qui a abandonné sa citoyenneté américaine pour échapper aux impôts, qui est probablement impliqué dans des affaires douteuses, et qui a manifestement des intérêts personnels l’amenant à salir le Kremlin, ce n’est vraiment pas la bonne méthode pour comprendre la Russie, d’autant que personne dans les auditions en question ne s’est employé à le contredire un tant soit peu.

Si on pense que le fait qu’il veuille infliger des amendes, ou lister des citoyens américains comme agents étrangers, simplement parce qu’ils ont contribué à la réalisation ou même vu un film, peut donner une bonne idée de l’état d’esprit de ce brave homme, alors c’est une raison de plus de refuser ses déclarations de charlatan.

Philip Giraldi, ancien agent de la CIA, est directeur général du Council for the National Interest

Source : Philip Giraldi, Consortium News, 09-09-2017

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Commentaire recommandé

Alfred // 15.09.2017 à 07h46

Tout ce passage m’a furieusement fait penser à la France. Certains de nos députés sont clairement des cas sociaux violents (casquophile streetfighter), d’autres d’amoraux opportunistes sans une once non pas de dignité mais meme d’intelligence (visites payantes de l’Assemblée) mais surtout une grande partie ne semble absolument pas taillée pour le poste.
La nouvelle assemblée (encore pire que les autres) n’est pas seulement un désastre politique en raison de son aptitude à enregistrer des décisions venues d’ailleurs. C’est un désastre politique surtout car elle mine durablement le peu de respect que les citoyens gardaient pour l’institution.

34 réactions et commentaires

  • Johnn // 15.09.2017 à 04h26

    Edifiant.

    Une autre question la remplace : pourquoi inviter ce genre de personnage au Congrès et par la décision de qui ?

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    • gerald B // 16.09.2017 à 11h39

      « le comité préfère écouter un témoignage dans le sens de ce qu’il pense déjà sur tel ou tel sujet, si bien qu’il n’invite que des parties qui vont dire ce qu’il veut entendre. »

      Ça tombe bien, vous avez la réponse à votre question en début d’article ^^

        +2

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      • V_Parlier // 16.09.2017 à 16h05

        En tout cas: Un grand bravo pour cet article qui remet les choses au clair après des années et des années de propagande récurrente qui revenait périodiquement sur cette affaire Magnitsky.

          +1

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  • Catalina // 15.09.2017 à 06h02

    On comprend en lisant cet article combien ce pays est dangereux pour le reste de l’humanité. Aucun pays ne peut lui faire confiance en fait, car quand il ne ment pas, il pratique des distorsions de la réalité. Parfois j’ai vraiment l’impression d’assister au comportement psychotique d’un de mes patients, voire à une schysophrénie complète.

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    • Clauzip // 17.09.2017 à 16h00

      Ce pays les USA dit démocratique (il n’est pas le seul)est dirigé dans l’ombre.
      Les structures démocratiques constitutionelles ne sont que facade
      Des lors,la culture et les connaissances des elus importent peu,je dirais très peu.
      L’empire est sous la férule dictatoriale du lobby militaro industriel et financier depuis le début du XXE siecle

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  • Fritz // 15.09.2017 à 07h18

    Il y a longtemps, les sénateurs américains passaient pour des gens cultivés, maîtrisant au moins une langue étrangère. Mais le déclin culturel et intellectuel fait sentir ses effets chez les sénateurs aussi : « peu d’entre eux parlent des langues étrangères, et plus aucun n’étudie l’histoire ou la culture d’autres pays que les États-Unis, et parfois même pas celles-ci ».

    Ce déclin les enferme dans leur bulle d’ignorance et de complaisance. Plus aucun contradicteur ne vient troubler des auditions à sens unique. Aucun hérétique ne dérange la « pensée » unique…

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    • Alfred // 15.09.2017 à 07h46

      Tout ce passage m’a furieusement fait penser à la France. Certains de nos députés sont clairement des cas sociaux violents (casquophile streetfighter), d’autres d’amoraux opportunistes sans une once non pas de dignité mais meme d’intelligence (visites payantes de l’Assemblée) mais surtout une grande partie ne semble absolument pas taillée pour le poste.
      La nouvelle assemblée (encore pire que les autres) n’est pas seulement un désastre politique en raison de son aptitude à enregistrer des décisions venues d’ailleurs. C’est un désastre politique surtout car elle mine durablement le peu de respect que les citoyens gardaient pour l’institution.

        +60

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      • Kiwixar // 15.09.2017 à 12h06

        La médiocrité des présidents et des députés est peut-être voulue, pour nous faire aimer la technocratie bruxelloise. C’est un peu le même genre de mirage au début, dans des pays comme la Roumanie ou la Bulgarie, ils étaient pro-UE en pensant que les eurocrates allaient être moins corrompus que leurs politiciens locaux…

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        • Wakizashi // 15.09.2017 à 12h40

          Il se trouve que j’ai beaucoup travaillé avec des Roumains. Ça ne vaut pas une étude scientifique, mais ceux que j’ai côtoyé étaient très majoritairement hostiles à une entrée dans l’UE. C’était il y a 10 ans. Les pays de l’Est pro-UE, c’est encore une fable racontée par nos médias… pro-UE.

            +19

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          • Chris // 15.09.2017 à 16h00

            Hostiles, comme le sont les Serbes, les Macédoniens… (Français), etc. mais leurs dirigeants corrompus passeront outre.
            A propos de William Browder :
            Décrit comme entrepreneur travaillant avec / pour l’intelligence britannique (MI6) et la CIA depuis 1996 et que depuis 2006 il contrôle le leader de l’opposition systémique Alexei Navalny sur une mission visant à déstabiliser le gouvernement russe et à préparer le chemin du changement de régime : https://consortiumnews.com/2016/04/29/no-dissent-from-anti-russian-propaganda/

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          • Pierre Bacara // 15.09.2017 à 20h41

            LES BULGARES 🙂

            Dialogue authentique, il y a quelques années, avec des Bulgares en déplacement en France :

            – Comment vont les affaires en Bulgarie ?
            – C’est un désastre. Depuis que nous sommes dans l’UE, toutes nos entreprises ferment. Nous nous consolons en nous disant que nous n’avons pas l’euro…

            Certes, ce n’est qu’une anecdote.

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    • fanfan // 15.09.2017 à 18h15

      En Europe démocratique et libérale, « La loi Magnitsky. Les coulisses », interdit suite aux pressions de B. Browder.
      Mais que s’est-il passé ? Réponse de Andrei Nekrassov sur son blog sur le très libéral et très opposant Echos de Moscou éclaire les zones d’ombre.

      Traduction libre de certains passages par Karine Bechet-Golovko ici sur son blog :
      http://russiepolitics.blogspot.fr/2016/05/arte-censure-un-film-russe-dopposition.html

      Le système occidental atteint un tel degré de rigidité qu’il ne peut plus se permettre de sortir d’une démarche propagandiste.

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  • Wakizashi // 15.09.2017 à 07h52

    J’ai du mal à croire que la situation soit aussi manichéenne que ce que décrit l’auteur. Je peux me tromper, mais croire à un tel degré d’abrutissement au congrès américain me semble le résultat d’un regard franchement subjectif. D’ailleurs que faut-il en conclure ? Que les américains font toutes les conneries qu’ils font juste par ignorance, et qu’il n’y a aucune volonté malsaine derrière ?

    En France aussi, on entend souvent dire que les dirigeants politiques sont « incompétents », ce qui est aux antipodes de la réalité à mon sens. Ils sont au contraire très compétents ; simplement ils ne défendent pas l’intérêt général, mais certains intérêts particuliers, et ce pour tout un tas de raison aisément identifiables.

    Croire à la connerie de l’opposant est rarement une bonne idée (qui est contraire à l’art de la guerre d’ailleurs). Il me semble que c’est essentiellement une posture confortable, qui permet par contraste de se sentir intelligent…

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    • Alfred // 15.09.2017 à 10h21

      L’incompétence plutôt que la malhonnêteté c’est la posture défendue par les concernés eux-mêmes à chaque fois qu’ils sont pris la main dans le pot de confiture (ça concerne même les grands capitaines d’industrie, pas que les politiques). Personnellement j’explique plus facilement les mauvaises décisions par la poursuite d’intérêts divergents que ceux affichés mais force est de constater que nous avons aussi à faire à des vrais nuls. Contrairement à vous je ne trouve pas du tout cette perspective confortable. J’ai besoin de me dire que je suis gouverné par plus habile, plus malin, plus intelligent, plus « grand » que moi. Ou au moins par quelqu’un de « seulement » légitime. Sinon je n’accepte pas l’autorité. Et là ça devient vraiment de plus en plus difficile.

        +30

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      • Wakizashi // 15.09.2017 à 12h14

        « L’incompétence plutôt que la malhonnêteté c’est la posture défendue par les concernés eux-mêmes à chaque fois qu’ils sont pris la main dans le pot de confiture »

        Raison de plus pour ne pas y croire à mon humble avis…

        Concernant la gouvernance par « plus intelligent », ou au minimum légitime, je comprends mais :

        1- L’un n’empêche pas l’autre. Même si ce n’est pas confortable de croire être dirigé par des abrutis, il est quand-même confortable de considérer que l’opposant est plus con que nous (stratégie égotique de base).

        2- La démocratie, la vraie, implique que le peuple se gouverne lui-même, et non pas qu’il soit gouverné par une quelconque entité, aussi compétente soit-elle. Je finis en citant un anarchiste (Edward Abbey) : « L’anarchisme n’est pas une fable romantique mais la conclusion du constat très concret, basé sur plus de 5000 ans d’histoire, que nous ne pouvons pas confier la gestion de nos vies aux rois, aux prêtres, aux politiciens ».

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        • Alfred // 15.09.2017 à 13h22

          1- je vous l’accorde.
          2- l’anarchisme est une fable romantique etnocentree et bien présomptueuse quand à nos plus de 5000 ans d’histoire (qui ne garde aucune trace même legendaire d’un peuple de taille conséquente sans gouvernement).
          De multiples façon de faire société existent et on existé ou les individus sont véritablement sur un pied d’égalité mais cela concerne forcément de petites populations homogènes et des populations loin du taylorisme moderne.
          Enfin il faut se coltiner « les alentours ». Les anarchistes et anti capitalistes qui vont se battre au rojava ne sont qu’à quelques niveaux hiérarchiques de celui qui prenait ses ordres dans le bureau de Hollande avant de servir les intérêts us… Bienvenue dans la vraie vie.

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          • Wakizashi // 15.09.2017 à 15h36

            « l’anarchisme est une fable romantique etnocentree et bien présomptueuse »

            C’est votre opinion, pas la mienne. Cela dit, sans aller jusqu’à l’anarchie, la démocratie implique que le peuple soit gouverné par lui-même, et non par une élite.

            Par définition, tout système consistant à désigner les meilleurs (les plus intelligents, les plus compétents) pour gouverner la masse s’appelle une aristocratie. On peut être aristocrate, ça doit sûrement arriver à des gens très bien, à condition toutefois de ne pas se revendiquer de la démocratie, et de ne pas se plaindre que les élites prennent des décisions allant dans le sens des intérêts… des élites (au détriment de l’intérêt général).

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            • Alfred // 15.09.2017 à 16h55

              Sur le fond je suis d’accord avec vous. Une grande partie des démocrates auto-proclamés sont de faux démocrates pour les raisons que vous avancez. Et effectivement accepter la démocratie revient à accepter d’être gouvernés aussi par des « nuls » (à proportion de ce qu’ils représentent dans la population).
              Mais cela c’est de la théorie. En pratique nous sommes très loin de vivre dans une démocratie. La démocratie véritable ne peut s’exercer à mon sens qu’au niveau ultra-local et plus les groupements humains sont nombreux moins ils peuvent être démocratiques, et ce à proportion inverse de leur taille (surtout NON au gouvernement mondial!).
              Au regard de l’histoire et des bénéfices que nous en tirons (1-tout changement se fait en général dans la violence, 2-la taille « moyenne » nous place loin d’une démocratie mais de façon acceptable dans la mesure où elle nous protège d’excess eventuels de nos voisins), le statut-quo de l’échellon national est un pis allez acceptable.
              On peut souhaiter qu’il tende davantage vers une démocratie (qu’il ne sera jamais) mais aussi (n’en étant pas une) qu’il soit détourné et confisqué au moins par un semblant d’élite (qu’il est de l’intérêt du peuple de surveiller et marquer à la culotte). Ultimement nous sommes moins malheureux lorsque les intérêt de ce semblant d’élite et celui du peuple convergent. Ce n’est plus le cas.

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            • Wakizashi // 15.09.2017 à 18h40

              « La démocratie véritable ne peut s’exercer à mon sens qu’au niveau ultra-local et plus les groupements humains sont nombreux moins ils peuvent être démocratiques »

              En un mot : non. En tout cas je ne crois pas. Des choses simples comme le référendum d’initiative populaire, la reddition des comptes, la révocabilité des élus, sans parler du tirage au sort, ne sont pas une question de nombre, mais une simple question d’organisation. L’humanité n’est pas condamnée à vivre de façon pyramidale sous prétexte qu’elle est nombreuse. En démocratie, c’est le peuple qui vote lui-même ses propres lois. Avec internet, il est très facile d’imaginer un Parlement virtuel. D’ailleurs en parlant d’internet, son émergence horizontalise énormément la société humaine de façon mécanique.

              Cette société qui me demande d’être un mouton dirigé par un berger, je n’y adhère pas une seconde. Il faut être… un mouton pour accepter ça.

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            • Alfred // 15.09.2017 à 19h40

              @ wakisashi: le référendum d’initiative populaire et autres outils permettent de tendre vers la démocratie mais il est bien naïf de penser qu’ils suffisent. Ne comprenez vous pas qu’il est bien plus facile de gouverner démocratiquement la Suisse que la Chine? Rien n’est impossible mais le nombre induit fatalement du frottement et de la complexité aussi sûrement qu’Internet faciliterait les choses. Il faut penser aussi à la complexité des sujets versus le temps dont chacun dispose qui induit fatalement une inegalité. Il faut aborder aussi la notion pouvoir explicite et de pouvoir implicite. Si vous avez assez fréquenté les associations vous savez comment y prendre le pouvoir… Bref les choses ne paraissent pas si simple. Le meilleur moyen de finir comme un mouton (en méchoui) c’est de ne pas savoir qu’on en est un. Si vous n’êtes pas banquier grâce à votre père vous êtes sûrement un mouton comme moi…?

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  • Rond // 15.09.2017 à 09h07

    Ouf, c’est aux Zétazunis. Pas de ça chez nous !
    Merci pour ce moment de lecture. Merci également pour les commentaires.

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    • fanfan // 15.09.2017 à 18h25

      Le 27 avril 2016, les spectateurs et les députés européens s’apprêtent à voir ce film documentaire, financé par de grandes chaînes de télévision publiques européennes comme la chaîne franco-allemande Arte, les chaînes norvégiennes NRK et NFI, la chaîne finlandaise YLE etc. qui doit être présenté au Parlement européen. Mais brusquement, il est annulé. Alors que les gens entrent dans la salle. Que s’est-il passé? Les juristes de B. Browder menacent de poursuites en justice toute personne qui montrerait ce film. Il y aurait des « problèmes juridiques », la famille de Magnitsky et des collaborateurs de Hermitage Capital ont retiré leur accord à la projection du film. Certains affirment même que Browder aurait débarqué de Londres au Parlement européen, d’où il aurait été vu sortir -satisfait… http://russiepolitics.blogspot.fr/2016/05/arte-censure-un-film-russe-dopposition.html

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  • christian gedeon // 15.09.2017 à 10h51

    Intéressant article,en ce qu’il met en avant une terrible caractéristique des USA…globalement les usiens se contrefoutent de « l’étranger « .Sauf sur les deux côtes et encore,les autres se tamponnent le coquillard de connaître ce qui n’est pas américain.Quand on a parcouru les US d’est en ouest,en prenant le temps(et d’une certaine façon le risque) de s’arrêter dans les petites villes façon Rambo 1,on se rend tout simplement compte que çà existe vraiment.Ce n’est pas de la méchanceté de la part de leurs habitants,mais une ignorance crasse et voulue et acceptée,sans compter une pression sociale qui va bien au delà du politiquement correct…et les élus,à supposer qu’ils soient « éduqués »,prennent grand soin de rester collés à leur électorat. Rien n’est simple dans cette affaire. Pour mieux comprendre le degré de « débilité  » que peuvent atteindre les élites,y compris des grandes universités cf ce qu’ils appellent le spingbreak…c’est assez parlant en soi…mais je rappelle que les USA restent et de loin la première puissance mondiale,quoiqu’en pensent certains qui les voient s’écrouler demain.

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  • moshedayan // 15.09.2017 à 13h27

    Les parcours de Browder (fils du l’ancien secrétaire gén. du parti communistre américain) et de Magnitsky ont un qualificatif peu enviable : une mentalité de traitres au service de la « bonne cause » du capitalisme.
    Passons là-dessus.
    Quant au Congrès, les crises-fr peuvent aussi s’intéresser à l’affaire de la fermeture des Consulats de la Russie à San Francisco et de la Représentation commerciale russe à New-York, c’est éloquent dans le même genre.

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  • Catalina // 15.09.2017 à 13h35

    Chrstian, c’est VOTRE point de vue, il est par ailleurs soutenu par peu de choses.
    Au niveau économique les usa sont dépassés par la Chine,
    le Dollar n’est plus que du papier imprimé, quand à l’armée us…..nous parlons bien de celle qui a m^me perdu contre un pays constitué de paysans et qui malgré se milliards dedollars a « commis » le F35 ?
    On ne voit plus très bien où ce pays, selon vos dire EST la première puisssance mondiale. Il était, oui….a égalité avec ses QE;
    Il est l’un des pays les plus endettés au monde. Et l’un des pays occidentaux où le plus de gens vivent dans la pauvreté.et cela sans jamais avoir subi de sanctions ou d' »opa » par la troika.
    Affirmer comme vous le dites n’est plus suffisant et les chiffes ne vous aideront pas à soutenir votre affirmation.

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    • christian gedeon // 15.09.2017 à 17h10

      Cher Catalina. les US sont super endettés…en usd.Quant aux guerres,à part les guerres existentielles comme la seconde contre le Japon et l’Allemagne,le but du complexe militaro industriel n’est pas tant de gagner les guerres,mais qu’il y ait des guerres,et qu’elles durent, et de ce point de vue,c’est un succès total,en quelque sorte,même si mes propos peuvent paraître cyniques,au sens moderne du terme.Au passage,je signale qu’avec l’écroulement de l’empire soviétique,les us ont bel et bien gagné la guerre dite froide. Et que le Vietnam est devenu un partenaire capitaliste…tout comme la Chine! Les « défaites US  » sont pour l’essentiel des trompe-l’oeil. Méfiez vous aussi de « l’inimitié entre us et russes »…soyouz vient d’emporter une équipé mixte russo américaine vers la station internationale.

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      • Fred79 // 16.09.2017 à 00h52

        Les USA ont gagné la guerre contre l’Allemagne,?
        Merci Hollywood!

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      • moshedayan // 16.09.2017 à 14h54

        Vous avez partiellement raison. Un Russe est citoyen d’un immense pays comme l’est un Américain, il peut y avoir des rapprochements, compréhensions et parfois des attirances (auxquels contribuent la communauté russe aux Etats-Unis).
        Mais n’exagérons pas, si du temps de Staline on admirait l’efficacité des usines de tracteurs Ford -et on y conclut un accord d’importations de modèles pour le plan quinquennal; si du temps de Brejnev à Eltsine certains juraient que par le dollar à Moscou, le fond culturel russe est européen ou eurasien (70-30%) -avec une irritation pour la « suffisance américaine », leur « sans gêne » ou leur « supériorité ». Les « nouveaux Russes » singent les Américains mais quand ils ont bu un peu trop, ils se rappellent être « russes » ou ils « pleurent » leur âme slave s’ils ont émigré et la majorité des Russes se moquent bien de ces « nouveaux Russes ». Ce n’est pas un hasard si Jirinovski développe aussi bien le thème de la « 5e colonne » dans les émissions politiques.

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  • Lysbeth Levy // 15.09.2017 à 20h18

    Voilà un excellent article d’utilité publique ! A l’heure ou la propagande « occidentale » prétends que ces « délinquants » en cols blancs sont des « héros anti-Poutine » à l’instar de Kokhordovski, « feu » Berezovski, il serait temps de révéler cette triste vérité : les Usa ont profité de la chute de l’Urss pour piller les ressources, les finances des épargnants. Combien de milliards ce sulfureux personnage as t’il volé au peuple russe ? L’affaire « Magnitski Heritage fondation » est une grosse affaire que l’élection de Poutine a perturbé a vie, les « héros » anti-Russie ont une dent contre lui parce qu’il a fait son boulot de président d’un pays : diriger pour le bien du peuple.et stopper l’hémorragie financière..de grands noms derrière ce crime économique se rajoutent comme « Georges Soros » qui est prêt à tout pour abattre l’homme fort de la nouvelle Russie Paul Klebnikov a écrit un livre et a perdu la vie pour avoir enquêté sur cette affaire et bien d’autres : http://www.laffont.fr/site/parrain_du_kremlin_boris_berezovski_et_le_pillage_de_la_russie_&100&9782221094266.html

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  • Subotai // 15.09.2017 à 22h47

    Bof rien de nouveau sous le soleil des USA.
    Ca me fait penser à l’hystérie anti-cubaine des acteurs économico/politico/mafieux, suite à la réussite de la Révolution cubaine de Castro.
    Sauf que, ce coup ci, la Bête c’est attaqué à un gros morceau… et qui n’est pas seul…

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  • gerald B // 16.09.2017 à 12h32

    Catalina
    Après avoir entendu les récentes analyses d’Olivier Todd sur le sujet, je dirais qu’elles se rapprochent plus de ce que dit Christian que de ce que vous dites.
    Le Dollar n’est peut-être que du papier, mais c’est toujours la devise internationale du commerce.
    Donc, en attendant ce sont eux les maîtres depuis la fin des accords de Bretton Wood.
    Lorsque le Yuan aura la place du dollar on en reparlera ^^

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  • Bonsensiste // 16.09.2017 à 14h22

    Ayant travaillé et côtoyé des Étasuniens pendant plus de trente ans je confirme l’inculture totale de ces individus qui comme aux Texas sont incapables de dire avec quel états ils ont une frontière commune !
    Un directeur international de la société a même confondu le plan de Paris avec la carte de France !
    j’en suis resté assis !
    Bref pour eux le plus important est le nombre de carte de crédit qu’ils jettent sur les comptoirs des hôtels ou ils passent !

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  • Christian Gedeon // 19.09.2017 à 10h03

    Finalement on ne peut que constater une incompréhension réelle de ce que sont les usa…on peut toujours,s les traiter de tous les noms,les ricains…il faut essayer d’intégrer qu’ils sont »ignorants » à nos yeux,mais qu’en réalité,une grosse majorité se fout complètement de ce qui se passe ailleurs. De là à en faire des cretins,il y a une marge à ne pas franchir…pour mémoire,une fois de plus,l’essentiel des « nouvelles technologies » vient de Californie…et d’Israel qui attirent capitaux e t chercheurs du monde entier. Et le NYSE reste la place financière…le racisme primaire anti US est tout,sauf constructif.

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  • Christian Gedeon // 19.09.2017 à 10h08

    Et puisque nous y sommes et que ça m’énerve,dites moi donc sur quoi vous communiquez( Apple, Google, WhatsApp ,Tumbler),ce que vous mangez,buvez,ce que vous portez,ce que vous écoutez comme musique,et les films que vous allez voir…sacré examen de conscience,hein?

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