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2.janvier.20162.1.2016 // Les Crises

Daladiérisme, nous revoilà !, par Antoine Perraud

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Source : Mediapart, Antoine Perraud, 09-05-2015

Édouard Daladier (18/06/1884-10/10/1970)

Retour sur une époque en miroir de la nôtre : quand le radical-socialiste Édouard Daladier, entre 1938 et 1940, liquidait les acquis du Front populaire. Il croyait adapter la gauche aux temps modernes en se conciliant la droite : il fit le lit de l’extrême droite. Ce fut le «daladiérisme», qui n’est pas sans résonner en ce printemps 2015.

Déjà dans l’histoire de France, alors que montaient les périls, il est arrivé qu’une gauche de gouvernement fourbue, décomposée, fît le lit de l’extrême droite. Durant la guerre d’Algérie, Guy Mollet et son proconsul Robert Lacoste cassèrent du fellaga et la démocratie. Au point de frayer la voie, en 1958, à des factieux fascisants jouant la carte d’un général qu’ils espéraient aussi phalangiste qu’eux : de Gaulle. Mauvaise pioche, Charles XI allait se montrer républicain !

Ce qui n’empêcha pas les républicains – c’est-à-dire la gauche – de manifester le 28 mai 1958 à Paris. 500 000 personnes défilèrent contre une sorte de monstre du Loch Ness de la politique française : le césarisme. Aux yeux de ceux qui battaient le pavé, l’homme du 18-Juin récapitulait les deux Napoléon, Pétain, sans oublier un autre général, Boulanger.

 

En tête de ce cortège vintage : François Mitterrand, facteur de modernité – son œil sait repérer l’objectif du photographe. À sa droite, un spectre chapeauté : Édouard Daladier (1884-1970). Toujours député du Vaucluse à 74 ans, se drapant dans les plis de la morale démocratique, ce revenant incarne pourtant un fiasco tragique : le glissement, entre 1938 et 1940, de la Chambre de Front populaire vers le bâton du maréchal Pétain.

Ce fut le “daladiérisme”, qui n’est pas sans résonner en ce printemps 2015 : comment une gauche déboussolée croit pouvoir assécher la droite en épousant ses valeurs, au seul profit d’une extrême droite qui attend son heure…

La période est connue à travers le prisme d’une politique extérieure confrontée au danger hitlérien, auquel tentèrent de parer les accords de Munich en abandonnant la Tchécoslovaquie au Führer (30 septembre 1938). Pourtant, les affaires intérieures françaises de l’époque s’avèrent symptomatiques : Daladier au pouvoir, c’est l’assujettissement du parti radical par son aile droite, au nom d’une nécessaire adaptation aux réalités modernes.

Des caciques radicaux s´étaient toujours montrés réticents au Front populaire et à son programme. Ils freinaient des quatre fers dans des journaux alors influents : Émile Roche dans La République, ou Albert Milhaud dans L’Ère nouvelle. Ce dernier, cité par l’historien Serge Berstein, écrit ainsi, en janvier 1938 : « Dans le pays, il n’y a plus que deux partis, celui de l’ordre et celui du désordre. Les bons apôtres diront que le parti de l’ordre, c’est la réaction. Le parti de l’ordre, c’est le parti du salut de la nation, de la République, de la démocratie. La France veut un chef : elle préférera de beaucoup un chef légal à un chef révolutionnaire de gauche ou de droite. La formule du Front populaire portait en germe une contradiction interne, celle d’un gouvernement inféodé à des délibérations d’irresponsables du point de vue politique : elle est périmée. »

Le 12 avril 1938, lorsque Édouard Daladier devient président du conseil en succédant au deuxième cabinet Blum, c’est pour liquider le Front populaire au nom de la rigueur budgétaire. Pendant quelques mois, à coups de ruses tactiques passant pour hésitations, le chef du gouvernement avance masqué. Il continue de donner des gages à sa gauche pour l’anesthésier.

Pourtant le masque finit par tomber, avec le discours radiodiffusé du 21 août 1938 : « Il faut remettre la France au travail. Ce ne sont pas des sacrifices que je demande aux Français, c’est un effort plus vigoureux… » Au prétexte de ne d’abord viser que les industries travaillant pour la défense nationale, il s’agit, de la part de l’ancien ministre de la défense de Léon Blum en 1936, de détruire la loi des 40 heures. La langue de bois de l’époque évoque un « aménagement » : supprimer le samedi chômé (finie “la semaine des deux dimanches”) et recourir aux heures supplémentaires. Ces dernières ne seront pas rémunérées « à un taux prohibitif » : le patronat exulte, qui vient de surcroît d’obtenir des allègements fiscaux.

Albert Milhaud, coryphée de ce tournant réactionnaire effectué par une prétendue gauche en faveur d’une droite avérée, s’époumone dans L’Ère nouvelle, le 23 août 1938 : « Le discours du président Daladier sonne le glas des vacances illimitées dont, depuis 1936, une politique téméraire avait doté notre pays. »

En octobre 1938, à la suite des accords de Munich qui jouent l’apaisement avec l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste au détriment du pacte franco-soviétique de 1935, les communistes – hier alliés au sein du Front populaire – deviennent ennemis intérieurs. Ne veulent-ils pas mettre le pays sens dessus dessous, tout en soufflant sur les braises de l’antifascisme au seul prétexte d’attirer les foudres hitlériennes sur les démocraties occidentales plutôt que sur la Russie stalinienne ? Édouard Daladier accuse le parti de Maurice Thorez « de saboter l’autorité gouvernementale en toute circonstance ».

L’affrontement avec la gauche et les syndicats provoque une fronde : Pierre Cot, Pierre Mendès France ou Gaston Monnerville protestent contre les injustices politiques, économiques, fiscales et diplomatiques. Jean Zay, ministre de l’éducation nationale et des Beaux-Arts, prisonnier de la solidarité gouvernementale, n’en pense pas moins. Daladier passe en force, à coups de décrets-lois, excipant de la menace extérieure pour faire taire, au nom des sentiments patriotiques, toute conscience progressiste.

La droite, ravie de trouver un tel régisseur, lui donne quitus. Dans Le Figaro du 28 novembre 1938, un d’Ormesson de service, prénommé Wladimir, triomphe : « Tout ce qui a une âme et une volonté française est aujourd’hui derrière M. Daladier. »

Le cocorico s’accompagne forcément du haro sur les étrangers. Le 14 avril 1938, Albert Sarraut, ministre de l’intérieur radical-socialiste, réclame aux préfets « une action méthodique, énergique et prompte en vue de débarrasser notre pays des éléments indésirables trop nombreux qui y circulent et y agissent au mépris des lois et des règlements ou qui interviennent de façon inadmissible dans des querelles ou des conflits politiques ou sociaux qui ne regardent que nous ».

Le 2 mai 1938, un décret signé Daladier se propose de « créer une atmosphère épurée autour de l’étranger de bonne foi ». Le 12 novembre 1938, un autre décret-loi, « relatif à la situation et à la police des étrangers », complète le dispositif. Les expulsions sont facilitées. Et des « camps de concentration » sont créés pour les étrangers « indésirables » que l’on ne peut renvoyer dans leur pays (les républicains espagnols, puis les Allemands ou Autrichiens anti-nazis – souvent juifs –, sans oublier les « nomades »). La langue politico-administrative de l’heure stipule : « Le nombre sans cesse croissant d’étrangers résidant en France impose au gouvernement, investi du pouvoir législatif dans un domaine nettement défini, d’édicter certaines mesures que commande impérieusement le souci de la sécurité nationale, de l’économie générale du pays et de la protection de l’ordre public. »

La guerre va durcir le trait. Le 1er septembre 1939, un décret-loi prévoit « le rassemblement dans des centres spéciaux de tous les étrangers de sexe masculin ressortissant de territoires appartenant à l’ennemi » âgés de 17 à 50 ans (étendu, dès le 5 septembre, de 50 à 65 ans). Le 18 novembre 1939, un décret-loi étend les mesures d’internement aux « individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique » sur décision du préfet. Les communistes en font principalement les frais.

Édouard Daladier laisse sa place de président du conseil à son ministre des finances Paul Reynaud le 20 mars 1940, qui passe le relais à son vice-président du conseil, le maréchal Pétain, le 16 juin 1940.

Et le directeur du cabinet civil d’un Pétain devenu chef de l’État, Henry du Moulin de Labarthète, affirme benoîtement dans ses mémoires publiés à Genève en 1946, que le régime de Vichy s’est d’abord contenté de reconduire la législation française et son arsenal de camps, non sans se féliciter de son existence : « C’était ce que l’on appelait, au ministère de l’intérieur, l’héritage du “daladiérisme”. »

Le ministre de l’intérieur du gouvernement de Vichy était en 1940 Marcel Peyrouton (1887-1983), brillant esprit de gauche avant-guerre, ayant épousé une demoiselle Malvy (issue d’une dynastie radicale exemplaire). Collaborateur indéniable parvenu à se faire acquitter par la Haute-Cour en 1948, il écrivait deux ans plus tard, avec une dose de mauvaise foi impudente qui vaut néanmoins le détour : « On a beaucoup parlé des camps administratifs ou de concentration, dont le gouvernement de Vichy, à l’imitation des nazis, aurait assuré l’ouverture et le peuplement. C’est inexact. C’est M. Daladier qui, en 1939, en fut le père. Il les réservait aux communistes. Le Maréchal en hérita. Mais en exigea l’aménagement. Des médecins les visitèrent, en proposèrent l’assainissement. Leurs plans furent retenus. De très nombreuses améliorations naturelles et morales y transformèrent les conditions de vie. Elles devinrent plus supportables, sans pour autant être agréables. »

Il n’existe sans doute pas meilleur témoignage de la Schadenfreude (joie malsaine) qui saisit l’ultra droite française face à un héritage politique, délicieusement empoisonné, reçu de la gauche. Qu’est-ce qui peut bien pousser nos socialistes de gouvernement à persévérer dans cette vacillation diabolique ?

Leçon d’Histoire pour une gauche au pouvoir. C’est ainsi que l’historien Jean-Noël Jeanneney titrait, en 1977, un livre consacré à la faillite du Cartel (1924-1926) : quand le radical-socialiste Édouard Herriot se heurtait au “mur d’argent”. On a beau lui faire la leçon, la gauche française continue de recevoir de bonnes leçons, mais n’en tire aucune leçon. N’est-ce pas ce dont attestent, sous nos yeux, le hollando-molletisme et le vallso-daladiérisme ?

Source : Mediapart, Antoine Perraud, 09-05-2015

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Commentaire recommandé

Pastèque // 02.01.2016 à 07h56

Mediapart c’est le gate keeper par excellence : mediapart ‘révèle’ (sic) des affaires sur la droite et la droite complexée, mais ses informations viennent d’insiders des ministères, de l’état..

très peu d’investigation par eux même.

mediapart est atlantiste (plenel..), européiste, zone-euroiste, contre poutine/russie, contre le vénézuéla.

ils ont publié à l’été 2012 un article sur les soit-disant ‘théories du complot’, en conséquence pas mal d’abonnés sont partis 🙂

pareil pour l’ukraine, la syrie, un seul point de vue, celui de l’otan..

45 réactions et commentaires

  • Silk // 02.01.2016 à 01h55

    il y a aussi bien d autres raisons de soutenir mediapart .
    Car Perraud c’est aussi le PERRAUGATE, cet infâme « parti pris » de Perraud et Arfi traînant dans la boue Mélenchon avec leur célèbre « Mélenchon joue à saute cadavre » lors de l’affaire Netsov.
    (Antoine P. se permet d’insulter régulièrement ses lecteurs des qu’une contradiction lui est apportée.

    Mais Mediapart est indépendant (pas de sa ligne éditoriale mais des grands financiers) et c’est un des rares journaux qui l’est encore.
    Mediapart fait des articles de qualité sur l’économie (Mauduit est très intéressant avec de bonnes enquêtes comme Natixis). Ils sont encore parmis les seuls a faire des enquêtes aussi poussées :
    Tapis, la clique sarko, l’affaire cahuzac : ils sont en points ou à l origine de bien des enquêtes économiques.
    Ça ne coûte pas si cher (9€ par mois pour 30 jours car ça sort même le dimanche = 30 centimes).

    Et l’avantage d’un journal numérique c’est les liens : un sujet nous intéresse, on peut cliquer sur les liens donnés et explorer le sujet.
    Sur Médiapart ça veut dire en général 4-5 articles dont les liens sont indiqués et l’accès à toutes les archives.

    Il y a aussi une vrai valeur ajoutée à bien des commentaires qui parfois sont très intéressant (sur l’Internationale par exemple) ainsi que certains blogs très intéressants qui sont des mines d’informations car ils relaient parfois des données très « éparpillées » sur le web.

    Bon il y a aussi des contres : le traitement de l’international est bien souvent lamentable en particulier et une ligne éditoriale qui est assez affirmée.

      +27

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    • Silk // 02.01.2016 à 02h18

      rappel : arrêt sur image a aussi (et sûrement plus du fait de leur faible audience) besoin du soutien de lecteur.

      Une émission où Piotr Smolar fut demonté par Olivier qui avait été invité et était venu avec des photos (c’est tellement plus percutant 😉
      Je ne sais plus si l’emission complète est libre d’accès, la partie 1 :
      http://www.dailymotion.com/video/x1tri6i_les-medias-francais-pro-ukraine_news

        +14

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    • Pastèque // 02.01.2016 à 07h56

      Mediapart c’est le gate keeper par excellence : mediapart ‘révèle’ (sic) des affaires sur la droite et la droite complexée, mais ses informations viennent d’insiders des ministères, de l’état..

      très peu d’investigation par eux même.

      mediapart est atlantiste (plenel..), européiste, zone-euroiste, contre poutine/russie, contre le vénézuéla.

      ils ont publié à l’été 2012 un article sur les soit-disant ‘théories du complot’, en conséquence pas mal d’abonnés sont partis 🙂

      pareil pour l’ukraine, la syrie, un seul point de vue, celui de l’otan..

        +114

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      • Crapaud Rouge // 02.01.2016 à 11h01

        @Pastèque Le 02 janvier 2016 à 07h56 : Tout le monde le dit et le répète depuis Mathusalem sur ce blog : Mediapart est mauvais sur le plan politique étrangère, mais très bon sur nos affaires franco-françaises. Il me semble que ce billet ne déroge pas à la règle. En tout cas, je suis frappé par les ressemblances entre l’actualité et l’époque décrite.

          +21

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        • Pastèque // 02.01.2016 à 11h59

          c’est pour cela que j’utilise le mot ‘gatekeeper’ puisque mediapart se fait passer pour un media d’opposition (sic) contre les pouvoirs alors que sur le fonds des choses, ils sont alignés sur la ligne washington, union européiste, zone euro, bombardements-droits-de-l’hommiste (Yougoslavie, Libye, Syrie, Afrique).

          dans les réactions des abonnés, mediapart se fait régulièrement ‘attaqué’ sur ce deux poids, deux mesures.

          en bref, mediapart est une posture, donc une imposture 🙂

            +56

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    • Pepin Lecourt // 02.01.2016 à 09h02

      Mediapart est certes bon sur l’économie mais en politique internationale il est d’un atlantisme aussi outrancier qu’un Le Monde, un LIbé ou un Obs;

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    • Michelle // 02.01.2016 à 09h35

      Antoine Perraud est très cultivé et malheureusement son langage passe au-dessus de ma tête!
      Si Antoine Perraud se permet d’insulter tous ceux qui ne sont pas de son avis.
      Il est rouge extra rouge se présente avec des accessoires rouges lors de certaines émissions. C’est son choix et je le respecte mais je n’aime pas ses opinions sectaires sur ceux qui ne ne sont pas totalement rouges c’est à dire en langage « couleur » opposant agressif.
      Personnellement je serai donc « orange » un rouge atténué donc par le jaune la couleur du père de l’OR pas de la trahison à cause des jaunes qui ne souhaitaient pas faire grève autrefois.

      Puis un jour j’ai aimé l’article de ce journaliste qui prévoyait la prochaine élection au pouvoir suprême pour 2017 de Xavier Bertrand. Il avait ressorti de nombreuses expressions de ce politique et faits qui le prouvaient et j’étais alors tout à fait d’accord avec lui. Je suis donc OBJECTIVE!

      Seulement voilà lui comme moi nous avons tout faux Xavier Bertrand élu avec les voix de gauche dans sa région des trémolos dans la voix nous a déclaré qu’il allait se consacrer à la gestion de la Picardie-Ardennes et qu’il renonçait à la présidence suprême.

      Tout d’un coup j’ai repensé à Jacques Chirac qui avait été élu avec les voix de gauche et qui avait bien dit qu’il était le Président de tous les Français mais qui aussitôt prenait comme premier ministre J-Pierre Raffarin conservateur de droite.

      Aussi je ne crois plus du tout aux prévisions d’Antoine Perraud. Non ce n’est pas un bon journaliste. Il n’est pas assez démocrate et je n’ai même pas lu cet article.
      D’autre part je suis partie après 4 années de fidélité avec les meilleurs abonnés de Médiapart qui préférait la quantité à la qualité.

      En lisant actuellement les blogs des abonnés je suis contente d’être partie et je préfère le blog d’Olivier Berruyer et surtout sa modération même si j’ai déjà été censurée…Normal. car les articles sont divers bien informés et les liens beaucoup mieux que sur Médiapart.
      Ce n’est que mon opinion et j’en suis seule responsable.

        +13

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      • Furax // 02.01.2016 à 13h34

        Raffarin est un libéral mou de centre-droit, un giscardien de toujours. Il n’est sûrement pas un conservateur de droite.

          +5

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  • anatole27 // 02.01.2016 à 09h35

    Ben non je suis désolé c’est du journalisme poubelle

    Le ministre de l’intérieur du gouvernement de Vichy était en 1940 Marcel Peyrouton (1887-1983), brillant esprit de gauche avant-guerre, ayant épousé une demoiselle Malvy (issue d’une dynastie radicale exemplaire).

    En quoi le fait qu’il était marié avec une demoiselle Malvy intéresse le lecteur ???
    que sous entendait le journaliste en disant cela ?

    Et que faisait sa belle soeur …

    Sa bonne était elle franc macon …

    Son cocher était il homosexuel …

      +9

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    • Crapaud Rouge // 02.01.2016 à 10h56

      Ça n’intéresse peut-être pas le lecteur mais il est précisé que la famille de l’épouse est « issue d’une dynastie radicale exemplaire« , ce que confirme Wikipédia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Malvy). Nous avons donc un « brillant esprit de gauche avant-guerre« , lié à une famille radicale-socialiste, engagé dans un gouvernement d’extrême-droite : ce n’est pas intéressant pour le lecteur ?

        +10

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      • anatole27 // 02.01.2016 à 13h48

        ah mais non je proteste, le premier témoin de son mariage était Alfred Louis de la Sauvignière, homme de lettres, auteur de romans de fiction …

        ce qui prouve … non mais … que Marcel Peyrouton était un affabuliste de la pire espèce …

          +2

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      • Frédérique // 02.01.2016 à 14h29

        Vichy, c’était surtout un gouvernement d’opportunistes qui pour des raisons diverses ont fait allégeance à l’Allemagne nationaliste, tout comme les gouvernements successifs actuels de France le font de plus en plus à l’U.E.
        Et quand un gouvernement est soumis à une autorité supranationale, il fait ce qu’on lui dit de faire.
        Le gouvernement de 40 n’était ni de gauche, ni de droite, ni d’extrême, ni même gouvernant, il était au service des autorités allemandes, pour les intérêts de la nation Allemande et contre ceux de la nation France.

          +14

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        • Michelle // 02.01.2016 à 16h44

          En effet, c’est exact psychologiquement car tous les enfants avant dix ans pensent que les plus forts ont toujours raison.
          Il faut être entrés en adolescence et avoir pu converser avec son père ou un père de substitution pour acquérir un sens critique et réfléchir à une situation donnée. Alors seulement un ado ou un adulte pourra défendre le jugement d’une personne faible peu écoutée ou un petit groupe .Ce qui prouve que l’Education nationale n’a jamais éduqué les enfants , elle ne donne que de l’instruction si encore les oreilles des enfants sont ouvertes.
          Ceux qui sortent de nos grandes écoles françaises ne sont que des enfants pour la plupart.
          Le professeur Jacquard le disait bien.
          Quand les pères ne sont pas écoutés il ne reste rien! c’est bien triste en effet.
          et les enfants ou les citoyens se battent entre eux voulant TOUT pour eux égoïstement.
          Cela arrive dans une famille mais dans un pays également.

          j’avais prévenu de nombreuses personnes sur le cas Hollande qui avait eu un père qui s’était ruiné en se présentant aux élections à la droite pure et qui se battait avec son EX pour avoir la place de président.
          Il est en train cette fois de ruiner la France.

            +4

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        • anatole27 // 02.01.2016 à 17h37

          Annie Lacroix Riz historienne pense que Vichy c’était plus que de l’opportunisme

          https://www.youtube.com/watch?v=IU3FZlKmTQA

            +5

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  • Macarel // 02.01.2016 à 09h54

    Il y a toujours eu une gauche bourgeoise et une gauche révolutionnaire.

    La gauche bourgeoise, lorsqu’elle est acculée se rallie toujours au capital, plutôt qu’au travail : un point c’est tout.

    Aujourd’hui, la gauche révolutionnaire est divisée et exsangue, aussi les « damnés de la terre », pensent trouver un exutoire à leur mécontentement et à leur frustration de l’autre côté, du côté de la révolution nationale, et du côté d’un fascisme renaissant, fascisme dont les renoncements successifs de la gauche bourgeoise de gouvernement a fait le lit depuis plus de 30 ans.

    L’histoire ne se répète jamais à l’identique, mais il y a des schémas qui se reproduisent.

      +22

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  • Furax // 02.01.2016 à 10h41

    Si je résume cet article, tout ce qui n’est pas vraiment de gauche n’est pas républicain ? La gauche modérée, c’est à la fois les sociaux traîtres et les republicano-traîtres ?

    Pour le dire de la manière radicalement sobre, je suis en désaccord absolu avec le fond de cet article qui, par ailleurs, n’est qu’une manipulation délirante et grossière dans les canons staliniens classiques.

    Et encore, cela c’était ma réaction la plus enveloppée possible.

      +8

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    • Macarel // 02.01.2016 à 12h42

      La différence est entre république bourgeoise ( comme la nôtre) et république populaire (comme la chinoise).
      Dans une république bourgeoise ce sont des partis bourgeois de droite et de gauche qui alternent au affaires, grâce au pouvoir que procure l’argent (ploutocratie).
      Dans une république populaire comme en Chine, ce sont les « apparatchickis » du parti unique représentant le peuple qui confisquent pouvoir. Pour autant ils ne crachent pas sur l’argent non plus, surtout depuis la révolution communisto-capitaliste de maître Deng.

      Comme quoi… Non ce qui est le plus difficile à faire vivre c’est une démocratie authentique, quel que soit le régime.

        +14

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    • Wilmotte Karim // 02.01.2016 à 14h29

      Ce que dit cet article, c’est:

      « « Dans le pays, il n’y a plus que deux partis, celui de l’ordre et celui du désordre. Les bons apôtres diront que le parti de l’ordre, c’est la réaction. Le parti de l’ordre, c’est le parti du salut de la nation, de la République, de la démocratie. La France veut un chef : elle préférera de beaucoup un chef légal à un chef révolutionnaire de gauche ou de droite. La formule du Front populaire portait en germe une contradiction interne, celle d’un gouvernement inféodé à des délibérations d’irresponsables du point de vue politique : elle est périmée. » »

      Vous ne parvenez pas a accepter que la haine du peuple qui se défend et se mobilise a des conséquences. Il faut imaginer le choc de la grève de 36 qui s’est propagé comme une trainée de poudre et qui a poussé le patronat a supplier le gouvernement de Front Populaire de négocier pour lui.

      Une grosse partie de la petite bourgeoisie qui était présente dans le Front Populaire a basculé et s’est complu dans l’anti-bolchévisme le plus primaire.
      Les gens changent, bougent, leurs idées (qu’ils croient avoir seul et par eux-mêmes) se transforment avec les évènements, la propagande, les dynamiques en cours.

      Parmi les collabos, on trouve des gens qui faisaient profession de foi de gauche. Avant.
      Daladier avait cessé d’être de gauche (en ce sens que la gauche lutte pour l’égalité/contre l’inégalité, voir N.Bobbio), comme Vals et Hollande sont devenus les adversaires acharnés de la gauche!

      Valls et Hollande peuvent-ils changer les choses en France? Assurément!
      Il y a juste un problème, c’est que pour faire cela, ils doivent en appeler au Souverain Suprême (le Peuple constituant la Nation). Cela risque de déclencher un 36! Et ils ne peuvent pas l’accepter.
      Donc, comme Daladier, ils ont trahis (bon, ils n’en sont au même point).

        +2

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  • RGT // 02.01.2016 à 11h34

    En dehors de tout débat concernant l’auteur, la « substantifique moëlle » (dixit Rabelais) que je retire de ce texte concerne surtout la nature profonde des politiciens professionnels : Ils sont prêts à vendre leurs « valeurs » et leurs « idéaux » au plus offrant pourvu que la soupe soit bonne.

    Votez mes chers amis, votez !!!

    Mais ne venez pas ensuite vous plaindre si vous êtes floués : On vous avait prévenus !

    « Droite », « Gauche », c’est seulement la « couleur » de l’emballage, mais à l’intérieur le produit est strictement le même.

      +12

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    • step2 // 05.01.2016 à 10h14

      fabriqué par l’usine à conformisme intellectuel : ENA.

        +0

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  • Leterrible // 02.01.2016 à 11h44
  • adrien // 02.01.2016 à 12h08

    Le fil que tire Perraud dans son billet, c’est le parallèle entre Daladier, « casseur » des acquis du Front populaire et le gouvernement Hollande, casseur des acquis de la gauche depuis le Conseil national de la Résistance. Pas faux . Mais Daladier ne se résume peut être pas aux accords de Munich, « le déshonneur et la guerre », toutça . …Il fut aussi cible de l’épuration voulue par Pétain en 1942 .Je laisse le sujet aux férus d’Histoire .
    Bref, ce n’est pas défendre Daladier que se poser la question suivante : ceux qui défendent aujourd’hui la politique des atlantistes, dont le bras armé est l’OTAN, qui ont encouragé le putsch , la guerre civile et la ruine en Ukraine, l’intervention armée pour démettre le gouvernement légal en Syrie et donc l’appui aux terroristes dits modérés, enfin et surtout une politique russophobe avec menace de 3 ème guerre mondiale , pour ceux là donc, qui bradent les intérêts nationaux et laissent le champs libre au FN : imposture, forfaiture, ou idiots utiles du mondialisme et de la Finance ? L’auteur, qui connait bien le sujet, choisira ou …insultera, genre  » rouge-brun  » .

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  • ARDUS // 02.01.2016 à 12h35

    Encore une analyse de M. Perraud qui tient en l’air toute seule, uniquement basé sur des analogies plus ou moins foireuses entre des situation politiques et historiques qui n’ont rien à voir entre elles. Aucune analyse de fond car manifestement aucun moyen conceptuel de la mener de la part de quelqu’un qui voit tout mais ne comprend rien [ou l’inverse]. La SFIO de l’époque n’a rigoureusement rien à voir avec ce qu’elle est devenue, le Front national rien à voir avec les ligues dans son rapport à la société économique dominante, le contexte international rien à voir avec ce qu’il est aujourd’hui etc. C’est brillant, enlevé, bien écrit, ça fait sans doute bien dans les milieux mondains sur-scolarisés / incultes qui peuplent aujourd’hui le PS, mais c’est de la scolastique creuse sans intérêt qui égare plus qu’elle n’instruit et dont le seul intérêt est de permettre à son auteur de descendre gracieusement l’escalier sous les sunlights. Il y a quelques semaines, un confrère à lui nous expliquait dans Médiapart dans le même esprit que Daesh était l’équivalent des Brigades internationales en Espagne ! C’est un bon travail de 1er de la classe qui plairait à l’ENA tellement c’est nul.

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    • Crapaud Rouge // 02.01.2016 à 15h30

      Vous n’avez pas tort de dire que la SFIO n’a rien à voir avec le PS, les ligues rien à voir avec le FN, etc. Mais la comparaison est un exercice formel. Il est légitime de comparer nos rues pleines de bagnoles aux chemins tracés par les fourmis, surtout qu’ils remplissent la même fonction. Alors comparons :

      – « liquidait les acquis du Front populaire » : nos acquis sociaux se font liquider les uns après les autres.
      – « croyait adapter la gauche aux temps modernes » : l’heure est à la « modernisation » = liquidation du passé.
      – « en se conciliant la droite » : surenchère sur les idées du FN.
      – « cassèrent du fellaga » : les Roms dehors.
      – « se drapant dans les plis de la morale démocratique » : je suis Charlie.
      – « danger hitlérien » : Daesh.
      – « La France veut un chef » : Hollande et son état d’urgence.
      – « rigueur budgétaire » : politique d’austérité.
      – « Il faut remettre la France au travail » : Macron ne dirait pas le contraire.
      – « détruire la loi des 40 heures » : comme celle des 35 heures, qui fait toujours polémique.
      – « La langue de bois de l’époque évoque un « aménagement » : supprimer le samedi chômé » : travail du dimanche.
      – « le patronat exulte, qui vient de surcroît d’obtenir des allègements fiscaux » : idem !!!
      – « au détriment du pacte franco-soviétique » : là, c’est un peu différent, Hollande veut bien collaborer avec les Russes, mais les sanctions demeurent.
      – « les communistes (…) deviennent ennemis intérieurs » : les musulmans aujourd’hui.
      – « provoque une fronde » : le PS a aussi ses « frondeur ».
      – « Daladier passe en force, à coups de décrets-lois » : loi Macron passée (?) par le 49.3
      – « La droite (…) lui donne quitus. » : lois sécuritaires, état d’urgence, déchéance de nationalité : la droite applaudit.
      – « créer une atmosphère épurée autour de l’étranger de bonne foi » : mettre en « rétention » tous les « fichés S » : ce n’est pas encore fait, mais on s’en rapproche. Plus rien ne leur fait peur puisque la surenchère est désormais une nécessité électorale.
      – « camps de concentration » : personne de nos jours ne ferait la bêtise d’appeler ça comme ça, mais il y a de fortes chances qu’ils reviennent sous forme d’une extension des « centres de rétention ».

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      • ARDUS // 02.01.2016 à 18h59

        Vraiment désolé, mais je ne comprends pas non plus en quoi l’étude du cheminement des fourmis apporte quelque chose à la compréhension de la circulation urbaine. Cette illustration exprime à la perfection non pas la légitimité [toute interrogation est légitime] mais la vacuité du raisonnement analogique. Ce qu’il y a d’intéressant dans les idées politiques, c’est de comprendre non pas d’où elles viennent historiquement [c’est évident qu’il y a des filiations, sinon il n’y aurait pas de familles politiques] mais de quel rapport à la société [des gens qui les produisent] elles procèdent.

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        • Crapaud Rouge // 04.01.2016 à 18h12

          « je ne comprends pas non plus en quoi l’étude du cheminement des fourmis apporte quelque chose à la compréhension de la circulation urbaine » : moi non plus ! Encore faudrait-il se livrer à cette étude comparative pour savoir si elle peut apporter quelque chose ou non ! Et puis, ce n’était qu’un exemple arbitraire, choisi pour faire image. Dans la réalité, on invente beaucoup de choses en copiant la nature, cela devrait valider l’intérêt d’établir des comparaisons. Enfin, pour ce qui est de la comparaison de ces deux époques, elle montre que l’on est entraîné vers un régime fasciste : les politiques devraient en tenir compte pour éviter que les derniers lambeaux de notre démocratie ne disparaissent pour des décennies.

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        • Crapaud Rouge // 04.01.2016 à 18h30

          « c’est de comprendre non pas d’où elles viennent historiquement » : vraiment pas d’accord avec vous. Tout n’est qu’évolution et vous dites que la profondeur historique ne servirait à rien ? Un exemple entre mille archi-connu sur ce blog : l’image (réputation) qu’avaient les soviétiques au lendemain de la 2nde GM, quand leurs sacrifices contre l’Allemagne nazie étaient encore dans toutes les mémoires. Comparez avec l’image que l’on en donne aujourd’hui, et que les masses gobent comme du petit lait…

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      • Jean Sur // 03.01.2016 à 12h07

        le parallèle que vous établissez entre la politique d’avant-guerre et la politique Hollande-Valls-Macron est utile, saisissant ..et inquiétant .
        Bravo et merci pour votre lucidité et votre érudition .

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  • Denis Griesmar // 02.01.2016 à 12h37

    Dans cet article, la concision de la phrase « Edouard Daladier laisse sa place de président du conseil à son ministre des finances Paul Reynaud le 20 mars 1940, qui passe le relais à son vice-président du conseil, le maréchal Pétain, le 16 juin 1940 » vaut son pesant d’or !!!

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  • Nora // 02.01.2016 à 13h58

    Merci pour le billet, l’histoire bafouille. Va-t-elle se répéter ?

    Pas d’avis sur mediapart que je connais très peu. En revanche, je ne partage pas l’autosatisfaction et le nombrilisme de certains commentaires qu’on peut lire sur d’autres billets. L’impérialisme n’est pas seulement économique et militaire.
    Nous avons aussi des alliés et beaucoup à apprendre parmi ceux qui ne connaissent pas l’existence de ce blog. Le monde n’est pas binaire. Vue l’ampleur des défis qui s’annoncent, il serait intéressant de penser union. Pas sûr que les lecteurs derrière leur écran suffiront à changer le cours de l’Histoire.

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    • Chris // 02.01.2016 à 14h23

      Pas sûr que les lecteurs derrière leur écran suffiront à changer le cours de l’Histoire.
      Vous avez tort de négliger la qualité du mental de l’être humain. C’est grâce à elle, que les communautés et nations ont toujours rebondi.

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      • Nora // 02.01.2016 à 19h12

        Smile ! Je suis entièrement d’accord avec vous d’où ma présence ici. Je rectifie : pas sûr que le nombre de lecteurs…d’où la nécessité de penser union.

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  • BA // 02.01.2016 à 16h34

    Daladiérisme de gauche et daladiérisme de droite.

    Bonnet blanc et blanc bonnet.

    Le 15 mars 2005, les deux champions du « OUI » au référendum sur la constitution européenne posaient ensemble en couverture de Paris Match.

    Chose étonnante : les deux champions du « OUI » étaient François Hollande (pour la gauche européiste) et Nicolas Sarkozy (pour la droite européiste), ils tenaient le même discours … et ils avaient les mêmes vêtements.

    On aurait dit deux frères jumeaux.

    Dans cet article historique, François Hollande et Nicolas Sarkozy expliquaient ensemble qu’il fallait voter « OUI » au référendum sur la constitution européenne.

    http://cdn-parismatch.ladmedia.fr/var/news/storage/images/paris-match/actu/politique/hollande-sarkozy-les-coulisses-d-une-rencontre-149880/1459112-1-fre-FR/Hollande-Sarkozy-les-coulisses-d-une-rencontre_article_landscape_pm_v8.jpg

    Douze ans plus tard, ces deux européistes vont-ils être les deux principaux candidats à l’élection présidentielle ?

    En mai 2017, l’élection présidentielle va-t-elle se jouer entre bonnet blanc et blanc bonnet ?

    Samedi 2 janvier 2016 :

    Sondage : 74% des Français ne souhaitent pas la candidature de Hollande et Sarkozy.

    http://www.leparisien.fr/politique/sondage-pour-88-des-francais-la-classe-politique-ne-se-renouvelle-pas-assez-01-01-2016-5415081.php

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    • Charles Michael // 02.01.2016 à 17h27

      BA, merci pour la couv’ de ParisMatch

      Belle photo de la « famille »

      et en prime un petit encart, déjà, sur Donald Trump

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    • Spectre // 02.01.2016 à 19h59

      « 88 % [des sondés] estiment que notre monde politique souffre d’un manque de renouvellement de son personnel. »

      « 56% [des sondés] souhaitent la candidature d’Alain Juppé. »

      Cherchez l’erreur…

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      • step2 // 05.01.2016 à 10h24

        Juppé n’est pas un homme politique, c’est un fusible. Sa fonction c’est de sauter. L’électorat prépare le terrain.

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  • LAFOREST // 02.01.2016 à 20h01

    Désolée pour Médiapart où j’ai été abonné … mais j’ai renoncé à les suivre… ils ont leurs lubies et croyances et souvent des œillères… la forme « accusatoire » est bonne mais la défense inexistante ou faible … mon prof de rédaction des années 70 m’aurait dit :  » mauvais » pas assez équilibré dans votre développement accusatoire et défensif … votre conclusion pêche par le déséquilibre induit !

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  • 1Direct // 02.01.2016 à 20h02

    Médiapart?
    Pourquoi parlez-vous de Médiapart?
    modération: billet beaucoup trop long et qui ne fait que répéter ce qu’il ya dans l’article.

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  • wesson // 02.01.2016 à 21h42

    Je ne voulais pas répondre …

    Je vais juste dire que je sait bien que tout ne peut être parfait. Il faut cependant à un moment faire la part des choses entre le bon et le mauvais, et décider si l’on reste ou on sort. C’est bien évidement une affaire de goûts personnels.

    Sur le reste, avec des fortunes diverses je soutient quelques autres médias et initiatives. Je suis parfois agréablement surpris, souvent déçu. ça ne m’empêche pas de continuer à verser mon soutient selon mes moyens, mais en évitant toutefois d’y inclure ceux dont j’ai l’impression qu’ils se fichent ouvertement de ma gueule.

      +3

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  • Patrice // 02.01.2016 à 21h51

    Euh excusez moi mais ce texte est un tissu de conneries… amalgames raccourcis incompétences historiques et politiques. Du Perraud dans le texte.
    « Les idées aussi courtes que sa coupe de cheveux (rapport à son prénom et à la chanson de l’artiste de variété Antoine) Perraud fait manifestement partie de ces gens qui n’ont rien compris de ce qu’ils savent. » (Billet de Serge Uleski ici: http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/11/13/antoine-perraud-et-l-art-de-la-conversation-a-la-francaise11.html )
    Et une autre démonstration de son incompétence hypocrite: https://blogs.mediapart.fr/patrice-coste/blog/180415/bergson-la-democratie-et-mediapart

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  • Patrice // 02.01.2016 à 22h05

    Chez Mediapart il y a un seul journaliste: René Backmann.
    Martine Orange a des qualités mais a été contaminée par la « ligne » Médiapart au point d’en oublier trop souvent l’objectivité minimum requise par la déontologie.

    Lorsque le travail des « journalistes » oublie opportunément de traiter des véritables enjeux – démocratiques, de société, ou simplement industriels – pour ne se consacrer qu’à la dénonciation trop facile de scandales réels ou supposés, de quel genre d’information, de quel genre de journal s’agit-il?

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  • vinel // 02.01.2016 à 22h32

    S’agissant de Mediapart,les qqs appréciations qui précédent me semblent en dire beaucoup sur l’état d’esprit des rédacteurs.
    Bien qu’abonné depuis l’origine et surtout lecteur,je dis ne pas avoir parfois le même point de vue que Mdp.
    Mais suis heureux et satisfait qu’il existe et continue d’exister.
    Combien d’enquêtes ont donné lieu à des suites dans des affaires importantes.
    A vouloir » la perfection »d’une manière aussi violente,pese le soupçon de la perfection liée au désir de sa mise à mort.

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  • stephane.grim // 03.01.2016 à 00h08

    Ce qui est expliqué ici et par ailleurs exact pour les faits relatés peut s’interpréter en 2 phrases :

    1) La sortie de la République se fait progressivement avant le 10 juillet dès la mi 38.
    2) Vichy hérite d’un appareillage répressif mis en place entre 38 et 40 qu’il détournera d’autant plus facilement que le terrain est déjà largement dégagé.

    C’est ça la convergence que nous pouvons ressentir et craindre. Une mécanique n’est pas une copie, ce sont les rouages qui se retrouvent, pas la carosserie.

    Pour le reste, je converge avec l’opinion d’Olivier. Prenons ce qui est constructif, pas le reste, voilà tout, et évitons ce qui nous mine, le sectarisme.

      +2

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  • tchoo // 03.01.2016 à 17h55

    situation terriblement analogique avec ce que nous vivons
    et pour les innocents que cela ne dérange pas d’inscrire dans la constitution la déchéance de nationalité (sans aucun rapport avec une quelconque démarche de sécurité) il conviendrait qu’ils lisent cet article

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