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11.mai.201311.5.2013 // Les Crises

[Reprise] Démocratie… ou bancocratie ?, par Bruno Gaccio et Bernard Daurensan

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Par BRUNO GACCIO Citoyen engagé membre du collectif Roosevelt, BERNARD DAURENSAN Ancien directeur général d’une banque régionale et membre du collectif Roosevelt, BENJAMIN GRIMONT Coordinateur du collectif Roosevelt

BERNARD DAURENSAN

BERNARD DAURENSAN

Nous étions au Bourget le 22 janvier 2012. Comme des millions d’autres ce soir-là – nous ne sommes ni malentendant ni mal comprenant -, nous avons entendu ceci : «Mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu et pourtant, il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance.» François Hollande, dans ce qui fut pour beaucoup un discours fondateur, ajoutait : «Maîtriser la finance commencera ici par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives.» Cette proposition est en 7e position dans son programme. Et elle est vigoureuse.

Une année s’est écoulée et le projet de loi sur la séparation des banques sera discuté en février au Parlement. Pourtant, cette promesse symbolique ne sera pas tenue. Le texte de loi présenté n’est pas à la hauteur. Loin de là. Ni sur le contenu ni sur les méthodes employées pour l’élaborer. La vigueur s’est transformée en rachitisme. Il ne faut pas montrer ses muscles quand on n’a que la peau sur les os.

Le contenu d’abord. Rien dans ce projet de loi présenté en Conseil des ministres avant Noël n’oblige en effet les banques à séparer leurs activités. Il propose tout juste de filialiser les banques de dépôts et les banques d’affaires. Et seulement 1% des activités financières seront cantonnées dans une filiale de l’aveu même de Frédéric Oudéa, PDG de la Société générale, auditionné le 30 janvier devant la commission des finances de l’Assemblée nationale. 99% des activités les plus dangereuses continueront d’être couvertes par l’Etat en cas de défaillance et donc de menacer les dépôts des Français et notre économie. Nous sommes loin du Bourget.

 

[…]

(1) www.monadversairecestlafinance.fr

Source : Libération

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106 réactions et commentaires

  • Julian // 11.05.2013 à 08h51

     » On comprend que le lobbying orchestré ait été farouche. Ce qu’on ne comprend pas, c’est pourquoi Pierre Moscovici s’y est laissé prendre. Un moment de faiblesse ? Sûrement. »

    Quelle stupéfiante naïveté !

    Dans l’émission « Là bas si j’y suis » du 7 mars dernier Régis Debray a rappelé que P. Moscovici, quelques jours après le discours de De Villepin à l’ONU en 2003 (justifiant avec force et brio le refus de la France de se joindre à l’intervention militaire US en Irak) s’est précipité à Washington, où il a rencontré hommes politiques et milieux d’affaires pour leur exprimer ses « regrets » de la position française et la solidarité de nombreux socialistes français !

    M. Moscovici allant aux USA faire allégeance aux plus forts.
    M. Moscovici, faisant allégeance, à Paris, aux plus forts, c’est à dire aux banquiers.

    Remarquable cohérence.

    Qui n’apparait cependant pas aux signataires de cet article, membres de « Roosevelt ».

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    • erde // 11.05.2013 à 10h24

      « M. Moscovici, faisant allégeance, à Paris, aux plus forts »

      Quand on est vice-président du  » cercle de l’industrie » il ne peut en être autrement….

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_de_l%27industrie

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    • Macarel // 11.05.2013 à 22h50

      Moscovici doit être en train de nous négocier le Grand marché Transatlantique avec l’administration Obama. Et une petite fusion du dollar avec l’euro pour bien faire.
      Puis passer sous dominion US tant qu’à faire.

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    • Mibou54 // 13.05.2013 à 08h39

      Je serais bien étonné que cet aspect ait échappé aux signataires de l’article. L’explication tient en 2 mots: second degré…

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  • Golfand // 11.05.2013 à 09h07

    Hé ! c’était de l’humour ! Moscovici a eu d’autres moments de faiblesse. Envers Cahuzac, par exemple.

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    • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 10h04

      Probablement était-ce de l’humour de la part des auteurs. Je ne suis hélas pas convaincu que ce soit perçu comme tel par nombre de lecteurs de Libé et de ce blog. On entend souvent parler de l’incompétence de nos gouvernants – et en particulier ceux actuellement au pouvoir.
      Je crains hélas que ces derniers préfèrent être taxés d’incompétents plutôt qu’être démasqués comme n’appartenant pas à la même classe sociale que plus de 90% de leurs concitoyens : combien on connu le chômage ? Combien on disposé d’une bourse sur critères sociaux pour faire leurs études ? Combien on dû travailler pour les payer ? Combien ont dû ne serait-ce qu’une fois dans leur vie demander le RSA ou autres aides sociales ? Combien gagnent moins que le revenu median (même si ils déclarent une Twingo ou un combi VW) ? Combien ont moins de 40 ans ? Combien sont de députés femmes ? . . . Vive la stochocratie !

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      • Surya // 11.05.2013 à 12h45

        Même sans parler de classe sociale, combien ont géré une entreprise ? Combien savent ce que c’est de gérer le BFR ? de devoir reporter vos paiements fournisseurs parce que vos clients sont en retard de paiement et que cela va poser des problèmes pour la paye des salariés etc.

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        • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 14h57

          Si les entrepreneurs et en particulier ceux des TPME sont sous-représentés dans nos instances législatives (à vérifier mais il y a au moins le sénateur Dassault !), ils disposent tout de même de pas mal de canaux d’expression pour faire valoir leur revendication auprès des décideurs politiques. Que dire sinon de la sous-représentation des ouvriers ? 0 député, 0 sénateur, 0 ministre.
          Il me semble par exemple qu’au niveau des médias l’on entend plus souvent la parole du Medef que celle de la CGPME, et surtout que les syndicats de salariés, relativement au nombre des personnes concernés (90% des actifs sont des salariés auquel il faudrait rajouter certaines professiones libérales et/ou artisanales qui ne sont pas toujours des employeurs).
          Il existe plusieurs milliers de métiers. Faut-il avoir exercé chacun d’entre-eux pour être un bon politique ? Faut-il être climatologue pour comprendre les enjeux climatiques ? Faut-il avoir été médecin pour comprendre le scandale Servier et consorts ? … ?

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        • ED 99 // 11.05.2013 à 18h50

          BFR ?

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          • Surya // 11.05.2013 à 19h19

            besoin en fonds de roulement. En gros le montant nécessaire pour couvrir les décalages temporels entre ce qu’on encaisse (les paiements des clients) et ce qu’on paye (fournisseurs, salaires, charges financières diverses…). C’est la définition stricte du cash flow (flux de trésorerie : si vous payez votre fournisseur avant que le client ne vous paye, le cash flow est négatif)

            Ex : vous vendez un produit, sauf que vous devez payer votre fournisseur à 45 jours et le client vous paye à 60 jours. Ben pendant 15 jours il y a un problème 😮

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          • yvan // 11.05.2013 à 19h35

            Golf-and, en parlant de moscovinci, il participe aussi activement à la propagande actuelle :
            http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/05/11/evasion-fiscale-nous-sommes-en-train-de-faire-des-pas-de-geants-dit-moscovici_3175783_3214.html
            « Evasion fiscale : « Nous sommes en train de faire des pas de géant », dit Moscovici »

            QUI peut encore croire ces baratins immondes..??

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 20h39

      Robespierre : « Moi aussi j’aurais pu troquer mon âme contre l’opulence, mais je regarde l’opulence comme… la punition du crime, et je veux être pauvre pour n’être point malheureux.  » […]  » Les grandes richesses corrompent ceux qui les possèdent et ceux qui les envient « .

      Et bientôt la terreur ?

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      • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 10h44

        @Gbalou : j’aime assez ce genre de raccourci : réduire les inégalités (en limitant l’effet Matthieu) = Robespierre* = Terreur !
        A mont tour : réduire les inégalités (en limitant l’effet Matthieu) = Roosevelt (tranche marginale de l’impôts : 90%) = NewDeal = Trente glorieuses !

        ___________________________
        *Robespierre faisait partie en effet du Comité de salut public mais il était le plus modéré de ses membres. Il fût un des plus grands opposants à la terreur (et en particulier aux exactions des certaines composantes révolutionnaires et parties de l’armée en Vendée). Il fût également ardent défenseur du droit de vote aux femmes. … Mais bien sûr, la révolution populaire de 1793 n’eut par l’heure de plaire aux bourgeois (= en gros capitalistes) qui voulait se contenter de celle de 1789 qui leur a conféré les droits qu’ils réclamaient, jusque là apanage des seuls nobles. Et c’est pourquoi aujourd’hui on oublie les bonnes choses de 1793 pour n’en retenir que les pires (la Terreur) et l’on vénère celle de 1789.

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  • cording // 11.05.2013 à 10h22

    Il me semble inutile de s’attarder sur un projet de loi plutôt complaisant sur les banques puisque comme elles l’ont dit il n’affectera si peu leurs activités. C’est comme si on demandait à un alcoolique des conseils pour mettre fin à l’alcoolisme! Il ne faut pas oublier que Moscovici avant d’être un député « socialiste » est un inspecteur des finances donc un technocrate qui veut faire l’Europe à tout prix même libérale, comme tous les socialistes! Si le gouvernement sous l’égide de la Présidence Hollande ne se ressaissit pas il sera broyé par le système et il subira une raclée électorale comme en mars 1993.
    Enfin l’usage du nom de Roosevelt est abusif en effet ce dernier était un patricien US qui a vraiment réformé le système bancaire.

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    • yvan // 11.05.2013 à 19h48

      Absolument TRES BIEN VU, Cordeinge.

      Roosevelt a, avec l’ensemble de ses mesures, qui ont TUE toute envie de malhonnêteté, REDRESSE l’économie US qui avait, comme d’hab, détruit la planète.
      Hors, comme constaté à cette période, s’attaquer aux plus riches est dangereux. Sauf si on les éradiquent complètement, ce qui est le plus simple.
      Soit, seules les révolutions, pays par pays, arriveront à rectifier les dérives.
      Notez, c’est ça ou une guerre mondiale.
      Donc, comme à mon habitude, un QCM :

      Pour voter pour une révolution, tapez 1.
      Pour voter pour une guerre mondiale, tapez 953245937 morts. (au bas mot)(et si on retrouve tout le monde pour pouvoir compter)

      A vous.

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      • Bernie // 11.05.2013 à 20h36

        Euh … Et une révolution, combien de morts et d’années de dictature et d’obscurantisme …? 60 millions et 70 ans comme l’URSS ?

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        • Gbalou // 11.05.2013 à 20h55

          Il y a des gens qui ne peuvent pas compter en million ou milliard par exemple quelques originaires d’Ecosse !…

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        • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 10h03

          Parce qu’une révolution est forcément armée et violente ? Depuis 1660, lors de la restauration de la monarchie anglaise, elle a pourtant son sens est le suivant : celui d’un mouvement politique amenant, ou tentant d’amener un changement brusque et en profondeur dans la structure politique et sociale d’un État. (cf wikipedia).
          La situation de la France en 2013 n’a rien à voir avec la Russie du tsar Nicolas II de 1917. D’ailleurs on remarquera que malgré la quasi disparition du PCUS, la Russie n’est pas devenue pour autant une démocratie.

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          • Salva // 12.05.2013 à 10h32

            C’est vrai que les USA et l’UE sont des démocraties…

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            • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 11h35

              La démocratie est un idéal, or donc peu (pas ?) de pays au monde peuvent se targuer d’en être une. Si les USA et la France n’en sont pas alors tous les pays sont des dictatures. A moins qu’il y ait un intermédiaire. Quel serait le bon substantif qui qualifierait le régime politique de ces deux pays ? Quels pays pourraient revendiquer celui de « démocratie » ?

              Concernant l’UE, je pourrais être d’accord. Mais notons que l’UE ne peut rien imposer à aucun de ses membres si ce dernier ne transcrit pas ses directives dans son droit national, c’est à dire via les chambres des représentant des peuples. Et que les directives doivent être préalablement acceptées par le parlement européen. Et que tous les traités qui la régissent ont été acceptés par chacun de ses membres dont aucun n’est me semble-t-il une dictature.

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          • Tuomi // 12.05.2013 à 14h05

            @ Christophe Vieren

            J’aimerai revenir sur les directives qui doivent être retranscrite par les
            Parlements nationaux.

            Deux remarques rapides,

            d’une part: ce n’est pas parce que le Gouvernement doit passer par la case Parlement que c’est super démocratique. La raison? Tout simplement parce que le Parlement, du moins en France, n’est pas associé aux négociations d’une directive…

            D’autre part, les directives sont de plus en plus précises et claires, laissant, la encore, très peu de marge de manœuvre aux parlementaires voir pas du tout, certaines directives s’appliquant sans texte de transcription.

            Vous consulterez avec profits, j’en suis sur ^^, l’arrêt d’Assemblée (ça veut dire qu’il est très important) du Conseil d’Etat « Perreux » du 30 octobre 2009 et comme je suis de bonne humeur, voici le lien ( il y a même le communiqué de presse avec!) : http://www.conseil-etat.fr/node.php?articleid=1839

            Voilà, alors maintenant ne dites pas que l’UE ne peut rien imposer à ses membres et surtout vous oubliez certains Etats qui n’ont plus leur mots à dire, comme la Grèce ou le Portugal

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          • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 20h43

            @Tuomi : je n’ai jamais écrit que je trouvais l’UE ou même la France ou quelque pays que ce soit « super démocratique ». Je conteste simplement le dire d’un des commentateurs qui écrivait au second degré : « C’est vrai que les USA et l’UE sont des démocraties ».

            Car comme je ne connais pas de terme entre « démocratie » et « dictature », si ces pays ou entités ne sont pas des démocraties, que sont-elles ? Des dictatures ?

            Et pour la France j’espère au plus vite une 6e république qui gravera dans le marbre le non cumul et le non renouvellement ad vitam eternam des mandats les référendums d’initiative populaire, la proportionnelle, la stochocratie, la démocratie participative, …

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          • Elyx // 25.05.2013 à 23h57

            Aucune revolutions ne s’est fait dans le pacifisme, en fait la majorité ne bougent jamais tant qu’ils ne sont pas acculés.
            Le problème comme toujours est qu’une minorité que la majorité va prendre pour des débiles, vont encore devoir se lever, tandis que le reste va suivre quand ils seront au pieds du murs.

            Le probleme actuel c’est que 1° on canalise depuis 20 ans la voix des plus pauvres pour eviter justement une revolution, 2° malgré tout ce qui est fait, on est revenus actuellement aux années 50 en termes d’aides sociales, et au niveau politique, on a jamais dépassés de 17-18-19eme siecles !

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            • Christophe Vieren // 26.05.2013 à 15h25

              Et hélas pas grand monde dans les rues le 6 mai pour une VIe république !!!

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  • Tikehau // 11.05.2013 à 10h26

    Absolument rien de nouveau dans cet article. Une seule évidence qui saute aux yeux : la démocratie est vendue aux lobbys et même Diacrisis pavé des meilleures intentions n’y changera rien. Triste constat ☹

    Mon espoir personnel c’est que la mise à bas de tout ce système génétiquement incapable de s’adapter aux enjeux sociétaux de demain, remettra la priorité au ci-devant dénommé « intérêt public ».

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    • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 10h34

      Qu’entends-tu par « génétiquement incapable » ?

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    • jducac // 11.05.2013 à 12h15

      @ Tikehau Le 11 mai 2013 à 10h26

      Absolument rien de nouveau dans cet article. Une seule évidence qui saute aux yeux : la démocratie est vendue aux lobbys et même Diacrisis pavé des meilleures intentions n’y changera rien. Triste constat ☹

      Pourquoi être défaitiste ? La démocratie n’est elle pas elle-même un lieu de confluence d’intérêts divergents défendus par des courants assez souvent opposés, lesquels ont tout intérêt à faire émerger la plus large plateforme d’objectifs à atteindre au titre de l’intérêt supérieur : la survie de la communauté ?

      Ce qui est le plus condamnable, c’est de tromper les électeurs les plus fragiles, ceux qui sont les moins éclairés, les plus naïfs, les plus innocents, afin de d’obtenir d’eux, le pouvoir d’agir jusqu’à l’opposé de ce qu’on leur a laissé entendre, à seule fin de consolider sa situation personnelle ou celle de son clan.

      L’hypocrisie et le cynisme à l’œuvre en pareil cas, à défaut d’être condamnés par l’institution judiciaire, elle-même empêchée par le mur de la connerie, ne peuvent être combattus chez et par les électeurs, que grâce une meilleure compréhension, un meilleur décryptage des forces en action dans les motivations de nos gouvernants.

      C’est en cela que Diacrisis est très utile et doit être soutenu. Les sujets qu’Olivier livre à notre réflexion dans un espace d’échanges ouverts et contradictoires, peuvent être analysés de divers points de vue ce qui tend à renforcer la pertinence démocratique, notamment en amenant un plus grand nombre d’électeurs à porter des appréciations critiques et argumentées sur les comportements de ceux qu’ils ont élus.

      Diacrisis fait ainsi, œuvre d’utilité publique.

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      • Tikehau // 11.05.2013 à 18h03

        Loin de moi l’idée que penser que Diacrisis soit sans objet et qu’elle ne fasse pas lieu d’œuvre d’utilité publique. Je suis et j’agis autour de moi en promoteur des idées qu’ O.B. défend. Pensez-vous toutefois que cela puisse suffire ?

        Ce que je vois c’est que la démocratie ne s’exprime plus correctement. Que nos représentants par nous « élus » ne défendent absolument pas l’intérêt général mais qu’ils sont tous de près ou de loin compromis par des enjeux qui nous dépassent.

        Que tous ces professionnels de la politique ne pensent qu’à leur pomme et à leurs cumuls d’activités électives.

        Qu’ils n’oublient surtout pas leurs régimes spéciaux de retraite tout autant cumulatifs. En cherchant vous trouverez très facilement des membres du gouvernement retraités. Des retraités qui ont opportunément pris leur retraite de fonctionnaire avant une certaine loi beaucoup plus restrictive.

        Qu’ils se moquent de nous en nous présentant leurs comptes bancaires personnels dans l’opération « on vous montrera tout » alors qu’ils n’ont même pas le solde moyen d’un SMICARD avec des revenus minimums de 7 500 euros par mois (fourchette très basse).

        Personnellement je les trouve tellement nuls dans la gestion de leur propre patrimoine respectif que je trouve incroyable que l’on puisse encore leur confier les cordons de la bourse de l’état et des collectivités locales. A moins qu’ils ne trichent tous et nous tromperaient là aussi ?

        Après eux ce sera le déluge. Pour preuve ils bafouent la France et les français à la moindre occasion.

        Avant le principe politique dominant c’était « monter les uns contre les autres » sur le principe du diviser pour régner. Maintenant c’est « je vais tous vous sauver … à condition que se soit possible sans agir ».

        Les guignols du jour considèrent que l’économie repartira d’elle même si l’on attend assez longtemps (le fût du canon met un certain temps à refroidir) que le cycle économique classique de la reprise revienne.

        Tout faux ! « Travailler plus » … pour gagner moins et « le chômage va baisser »… il crève tous les compteurs est le modèle à revoir. Les gogols de l’UMPS sont à l’Ouest.

        Enfin, sauf pour les lois dont ils font la promotion permanente et qui oppressent d’abord tous les autres, à l’exclusion de leur caste aujourd’hui dominante.

        Pour exemple la suppression des niches du bouclier fiscal Sarkozy pour les tranches d’impositions supérieures et qui font (c’est étonnant !) l’impasse sur les patrimoines d’un million d’euros. Revoyez le patrimoine moyen de nos ministres pour comprendre. Même principe que celui de la loi d’imposition sur la fortune (gouvernement de gauche) qui à omis les œuvres d’art à « l’initiative » de Fabius. Demandez-vous pourquoi !

        Une autre particularité c’est que les partis politiques qui présentent les candidats éligibles n’excluent pas de leurs rangs des élus condamnés par la justice. La probité et l’intégrité des vertus « politiques » ?

        Le modèle c’est : si je triche et si je mens et que je me fais chopper, je me représente aux prochaines élections adoubé par mon parti politique. Tout baigne.

        Quant à la tromperie c’est bien la méthode ultime pour tous nous manipuler.

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        • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 19h04

          Et si nos concitoyens ne votaient plus pour ceux qui sont déjà passé aux manettes, en gros l’UMPS parti(s) majoritaire(s) de gouvernement ? Ceux que l’on dénigre en les qualifiant de populistes par exemple, qualificatif tellement plus aisé que la confrontation d’idée ?

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          • Tikehau // 11.05.2013 à 20h06

            En effet de nouveaux candidats hors machine à élire type UMP/PS existent…

            mais les media se chargent bien de faire comprendre au potentiel électeur qu’en dehors du consensus conservateur des grands partis politiques il n’y a point de salut pour la moindre politique alternative. On ne change pas une équipe qui gagne depuis 40 ans.

            Dénigrement, temps de parole limité, pas ou peu d’accès aux émissions de grande écoute, tout est fait pour faire disparaître du paysage le candidat « non-consensuel » en période électorale. Alors en dehors de cette période passez votre chemin !

            Si le candidat à le malheur de poser les questions qui fâchent, genre remettre en cause la politique de l’Euro ou du libre-échange c’est le coup de grâce médiatique : le candidat est définitivement qualifié de « populiste » !

            Affublé d’un qualificatif qui présente tous les arguments du candidat sous la forme d’argumentaires résolument démagogiques est suffisant pour le disqualifier aux yeux d’un électorat volatile mais surtout globalement conservateur.

            Et selon l’adage qu' »Un mensonge répété dix fois reste un mensonge, répété dix mille fois il devient une vérité » (Joseph GOEBBELS), la manipulation fait son effet prédictible.

            Nota : il n’y a pas que la candidate FN qui « colle » à la description de ce candidat.

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            • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 09h57

              Oui bien sûr, la liberté des medias est très criticable en France. Nous avons rétrogradé selon RSF derrière le . . . Mali (Hollande a-t-il profité de son passage là-bas pour amélioré la situation française). La video les nouveaux chiens de garde nous le rappel. Egalement cette eptite étude qui montre que le coefficient de corrélation entre temps de parole dans les medias et scores aux élections (présidentielles) est quasiment égal à 1 (http://merome.net/blog/index.php?post/2013/01/22/Vu-%C3%A0-la-t%C3%A9l%C3%A9).

              Ce que je voulais dire c’est qu’il y a une possibilité pour le peuple de se défaire de ceux qui nous gouvernent depuis 40 ans. C’est ce qu’on fait certains peuples (parfois en se trompant lourdement comme en mars 33 outre Rhin). Mais le pain (= minima sociaux) et les jeux (=TV) ne les incitent pas à s’informer correctement (plus de 70% de la population dispose d’internet !). Tellement plus simple de se contenter du JT de 20 h (seule source d’information pour 40% des français) avec son lot d’images-choc et futiles microtrottoirs.

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  • Gbalou // 11.05.2013 à 11h29

    La problématique de la séparation des activités financières est particulièrement bien posée dans l’émission « Les experts » du 18 février de cette année. Avant d’avant donc de signer une pétition d’une séparation radicale, mieux d’abord se tenir correctement informé.

    Accuser la gauche libérale ou la démocratie libérale d’être à la solde des banquiers est simpliste. Il est évident que nous sommes au début d’une volonté du politique à désormais réguler l’économie. Ce changement nouveau balbutie face à la réalité économique. En l’occurrence la réforme bancaire ici pourrait ne pas faciliter les découverts ou les rendre plus onéreux.

    En outre, il faut comprendre que les activités entrepreneuriales impliquent de se couvrir, de s’assurer contre le risque par exemple le risque de change. Jouer ou spéculer sur ce risque n’est pas acceptable et il e semble que la loi donnera à l’Etat un pouvoir de contrôle.

    L’important est d’être sûr qu’une banque puisse faire faillite sans que ses déposants soient pénalisés dans notre pays « socialiste ». A preuve du contraire, l’Etat est partout en France. Il est même jugé omnipotent d’après libéraux. Et puis nous sommes en Europe et une directive est en préparation pour mieux contrôler les activités des banques…

    Entre la critique (Discours du Bourget, ce jour-là, Hollande aurait mieux fait de se taire mais pour des raisons électoralistes…) et le moment de décider, il y a la réalité du pouvoir et la réalité économique.

    J’ajoute pour susciter la polémique que nous nous sommes bien gavés en crédit lors de la dernière décennie. Et si demain, des petits vieux souhaitent boursicotés pour améliorer leurs retraites dans la mesure ou comme moi ils n’en auront pas… Pour rappel, le revenu médian des retraités est supérieur à celui des salariés !…

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    • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 15h35

      @Gbalou : je ne comprends pas trop l’intérêt de comparer le revenu médian des retraités à celui des salariés. On pourrait tout aussi bien comparer celui des blonds avec celui des bruns. Que déduirait-on de cela ? Ce qui me semble plus important c’est la disparité des revenus de la population, c’est à dire les potentielles inégalités et injustices qu’il faut donc corriger.
      Mais, soit retenons ce rappel : n’oublions pas que les retraités – âgés par définition – sont des gens pouvant disposer de revenus de patrimoine. Et les écarts de revenus de patrimoine s’accroissent avec l’âge. Autrement dit, si le revenu median est plus important chez les retraités, cela ne signifient pas qu’il n’y a pas de pauvres retraités. En outre, les retraités ont probablement travaillé beaucoup plus d’heures que leur cadet.

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  • Bernie // 11.05.2013 à 11h52

    La comparaison avec les « projets » de réforme Volkers, Wilken, Liikanen, est gentille mais inopérante : dans le cas français, le projet est allé au bout et est devenu une loi, donc une réalité, alors que les autres restent à l’état de projet … Et même si on a très souvent envie de le penser, la réalité n’est pas forcément un complot, mais juste une obligation de faire des compromis.

    Reparlons-en quand les banques anglaises, américaines, etc., auront aussi été obligées de se réformer. Après, pas avant, ok ?

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 11h59

      Merci de le dire Bernie !…

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  • Macarel // 11.05.2013 à 13h05

    si la volonté du peuple ne peut être imposée par les législateurs, alors pourquoi demande-t-on au peuple de voter ? La France tient là une occasion en or de montrer l’exemple, ne la laissons pas passer.

    Nos dirigeants jouent aux cons, soit, mais qu’ils ne s’étonnent point si lors de la prochaine élection présidentielle, une bonne partie des français ayant porté ce gouvernement de gauche honteuse
    (de droite complexée dirait Lordon) au pouvoir, aillent à la pêche lors du prochain grand rendez-vous électoral de 2017 (voire plus tôt, car au train où vont les choses, tout est possible). En effet, ce n’est pas tant Hollande qui a gagné, que Sarkozy (et ce qu’il représente) qui a été rejeté.
    En tout cas, aux prochaines présidentielles -si nous avons, ce qui est de plus en plus probable- au second tour: Marine Le Pen et un UMP (Copé ? Fillon ? Sarkozy ?), alors j’irais, comme d’autres, taquiner le goujon.
    Le coup de faire élire Chirac avec 82% des voix comme le 21 avril 2002, ça va une fois ( de trop d’ailleurs). Sans compter le déni de démocratie de 2005: la décision du peuple français ayant été superbement ignorée.
    Les pseudos socialistes, peuvent s’indigner tant qu’ils veulent, il faudra qu’ils assument leur responsabilité historique dans l’accession de la droite extrême aux plus hautes fonctions de l’ Etat français. La France sera la honte de l’Europe, tant pis!
    Mitterrand, en son temps a « liquidé » les communistes, et a objectivement favorisé l’apparition de Le Pen sur l’échiquier politique français ( de part son européisme naïf et la soumission aux dogmes du libéralisme que cela a impliqué), faisons confiance à ses héritiers pour favoriser l’accession du FN aux affaires.
    Ce sera le couronnement de plus de 30 ans de politique au service des marchés et de la finance. Et surtout d’un reniement de toutes les valeurs de gauche, je n’ose même pas dire socialistes.

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 13h43

      Vous manquez de prudence et êtes très pessimiste ! Hollande peut réussir son mandat !!!

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      • Macarel // 11.05.2013 à 13h57

        Il faut y croire, il faut y croire…

        La différence entre un optimiste et un pessimiste, c’est que le pessimiste est plus informé.

        Ce n’est pas de moi, mais je suis assez de cet avis là.

        Lorsque l’on est convaincu comme c’est mon cas, que la crise a ses racines dans la fin de l’ère de l’énergie fossile abondante et bon marché, alors il est difficile d’être optimiste.

        Car cette fin marque aussi la fin de la fameuse Sainte Croissance, dont tout chef d’Etat orthodoxe attend qu’elle nous « tire le cul des ronces ».

        La croissance ne revenant pas pour les raisons physiques pré-citées, je peux vous dire qu’il n’est point besoin d’attendre quatre ans de plus, même un an pour vous dire que nous allons au devant de sérieux ennuis.

        Le mur du pétrole rare et cher est juste devant nous et personne ne veut le voir. Ce sont bien ceux qui ne veulent rien voir -et ils sont légions- qui sont imprudents.

        Côté positif pour la gauche de la « gauche » , c’est aussi cette raréfaction, et l’enrichissement subséquent des énergies fossiles qui va mettre fin à la mondialisation.

        « Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste « ?
        (Kenneth Boulding (1910-1993), président de l’American Economic Association.)

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        • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 15h00

          Et oui et oui. on cause on cause mais on oublie l’essentiel : réduire notre empreinte écologique . . . si il en est encore temps

          « L’humanité est à un croisement : un chemin mène au désespoir, l’autre à l’extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir. », Woody Allen.

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          • Bill // 11.05.2013 à 17h14

            @Vieren
            La seule façon de diminuer notre empreinte écologique c’est de la fixer si l’on veut éviter le désespoir et/ou la disparition.
            Il s’agit d’un moyen tout simple, accessible, aujourd’hui facile techniquement sans innovation autre que la capacité de voir autrement l’économie et c’est là le plus difficile pour la plupart des gens qui n’ont d’autres références que le cadre économique actuel.
            Ce moyen, cet élément dans l’ensemble, dont nous avons déjà parlé mais trop rapidement oublié c’est tout simplement de contré l’obsolescence programmée, ici dans dans le cadre actuel, à très court terme.
            C’est fixant à long terme la durée de vie des fondamentaux que nous fixeront notre empreintes écologiques et préserveront une qualité de vie optimal dans le contexte, tout proche, de la diminution sévère des ressources.
            Exiger d’une façon où d’une autre ces changements est accessible pour l’ensemble des consommateurs, dans le contexte, c’est le seule pouvoir  »démocratique » que nous avons, il suffit qu’un petit groupe de gens motiver et relativement influant en fassent la promotion.
            Je le répète rien n’a inventer, techniquement tout est là et disponible suffit d’allumer les esprits pour éviter le pire..

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            • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 18h59

              @Bill : qu’entends-tu par fixer notre empreinte écologique ? Si il s’agit de maintenir l’empreinte écologique de la France au niveau actuel c’est déjà beaucoup trop puisque notre empreinte française moyenne n’est pas généralisable à l’humanité (à la louche 60% de trop minimum). Et encore dans le calcul usuel de l’empreinte écolgoique nationale on ne tient pas compte des importations (importations chinoises par exemple très gourmandes en CO2 !)

              Les techniques sont effectivement là mais vu le surcoût (de travail) que leur mise en ouvre (NRJ renouvelable, agriculture, transports en commun, recyclage, …) engendrent, cela se fera nécessairement – tout au moins durant la phase d’apprentissage – au détriment d’autres consommations. C’est-à-dire que, vu du consommateur, son pouvoir d’achat diminuera. En outre, les domaines touchées ne pourront profiter au multinationales. Autant de frein à la réduction de notre empreinte écologique

              Faire comprendre à nos concitoyens que l’être apporte plus de bonheur que l’avoir (et surtout l’avoir plus que son voisin. Cf. succès des 4×4 urbain, même Dacia trouve preneur !) n’est pas chose aisée. D’autant que leur abrutissement via la TV, rendu d’autant plus aisé par l’échec scolaire des catégories défavorisées (la France et son système d’éducation élitiste, est championne en ce domaine), n’en facilité pas la compréhension.

              Le petit groupe de gens motivés existe depuis a minima 1972 (candidature de René Dumont en . . . 1974 !). Et les gens motivés influents, donc généralement riches (les « intellectuels » compris) se croient (à tort ou à raison) à l’abri des conséquences de notre inconséquence.

              Le politique voit à court terme parce que ses électeurs voient également à court terme.

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          • Bill // 12.05.2013 à 01h27

            Christophe Vieren Le 11 mai 2013 à 18h59

            Fixer ou stabiliser et ensuite diminuer.
            Si l’ensemble de vos besoins matériels( appareilles ménagés, vêtements, ordi etc.) sont comblés à long terme et conçus pour être facilement réparables vous n’aurez plus à les renouvelés périodiquement la demande va automatiquement baisser, et également vous aurez à moins travailler pour combler vos besoins ceux-ci étant satisfait à long terme. Si vous diminuez le travail vous diminuez l’ empreinte écologique, tout travail est directement lié à l’utilisation de ressources et/ou énergies que l’on gaspillent ici par l’obsolescence court terme..
            Oui pour le temps de franchir cette étape nous aurons besoins de ressources en fait celles qui restent ou presque.

            C’est simple voici une façon imagé de voir la chose, vous devez voyagé, la distance que vous devez obligatoirement parcourir demande un plein complet de votre réservoir mais vous en avez que la moitié et aucune possibilité de d’approvisionné, que faites- vous?
            C’est si l’on veut notre situation au niveau des ressources.
            Le plein d’essence est nécessaire pour se rendre à destination à une vitesse de 100 km/hr, vous avez le choix ou vous continuez à plein régime et faite la moitié du chemin et vous vous ne rendez pas à destination ou vous calculez à quel vitesse réduite vous devrez aller pour doubler votre kilométrage.
            Notre destination c’est la préservation d’une qualité de vie optimal dans le contexte ou de toute façon en bout de ligne c’est la raréfaction des ressources. Si nous ne préservons pas une qualité de vie optimal pour l’ensemble c’est le chaos annoncé, révolte, etc.

            C’est évidemment quand le réservoir est à demi, soit maintenant’ que l’on peut levé le pied à vide il sera trop tard pour agir.

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            • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 11h14

              Je crains hélas que le réservoir soit déjà à moins de la moitié. Il ne faut donc pas lever le pied mais faire demi-tour à très faible allure. Ce sera douloureux mais d’autant moins que l’on poursuit la croissance (du PIB et donc de l’épuisement des ressources naturelles et de l’accroissement de leur dégradations).

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        • Gbalou // 11.05.2013 à 15h49

          Il existe des scénarios de croissance avec des énergies alternatives au pétrole ! Sans parler du nucléaire, il y a de l’hydrogène ou encore le soleil !… Ce qui ne résoudra rien d’ici 2017 mais la politique de Hollande tend à amorcer une reprise…Et pour conclure, Mitterrand tout comme Hollande ne sont pas responsables de la montée du FN. En outre si vous n’êtes pas content, il ne manque pas de choix pour s’engager dans la vie politique, la preuve encore cette pétition pour la séparation des activités des banques…

          Maintenant si vous préférez la pêche, d’autres commémorent ceux de 1945 qui nous ont donné le droit de voter !

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          • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 16h21

            Je suis très intéressé par ces scénarios miraculeux qui rendraient compatibles une croissance (du PIB) avec une décroissance (substantielle) de l’empreinte écologique*. Je connais le scénario négawatt mais son hypothèse de croissance n’est qu’une hypothèse. Rien, me semble-t-il ne permet de la valider. Et c’est tant mieux.

            __________________
            * car faire des énergies renouvelables n’a d’intérêt que si l’humanité ne disparaît pas sous l’effet d’autres facteurs écologiques (changement climatique, effondrement de la biodiversité, désertification et stérilisation des sols, déforestation, déchets toxiques, …).

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          • Gbalou // 11.05.2013 à 19h08

            @ Vieren

            Une ville comme Marseille doit être reconstruite aujourd’hui et les autorités politiques tentent de réaliser ce challenge à l’aune de l’écologie. On pourrait multiplier les exemples (Mumbai…) montrant combien il est possible de faire de la croissance dans le secteur du bâtiment écologique !

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            • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 19h54

              Bien évidemmentque l’on peut et doit faire de la croissance de certains secteurs d’activités : agriculture durable, isolation, NRJ renouvelables, transports en commun, éducation, culture, santé, …. mais depuis quand lorsque l’on dit croissance, on se limite à certains secteurs. Lorsque l’on dit croissance on parle de PIB (et souvent même pas rapporté à la population, i.e. PIB/habitant, ce qui n’a aucun sens).

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          • franck // 12.05.2013 à 00h41

            mitterand pas responsable de la montée du fn ??? hahaha

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        • Gbalou // 11.05.2013 à 19h26

          Qui en 1900 imaginait qu’un jour un avion pourrait transporter 500 personnes d’un point à un autre de la planète ? Personne, peut être Jules Vernes. Le monde a les limites que vous voulez lui donner !

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          • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 20h02

            Et il attend quoi le progrès scientifique depuis 1972, première conférence sur l’environnemnet et le développement ? Car depuis 50 ans la facture (dette écologique) ne fait que s’aggraver. Vite, Einstein revient !!!!!!

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        • Macarel // 11.05.2013 à 22h01

          Côté positif pour la gauche de la “gauche” , c’est aussi cette raréfaction, et l’enrichissement subséquent des énergies fossiles qui va mettre fin à la mondialisation.

          Je voulais dire le « renchérissement »…

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      • Tikehau // 11.05.2013 à 18h15

        Avec la même politique ?

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      • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 19h05

        C’est quoi réussir son mandat ? Réussir à fermer (peut-être) une centrale nucléaire et simultanément en construire 2 par exemple ?

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        • Gbalou // 11.05.2013 à 19h17

          Hollande aura réussi son mandat si la balance commerciale française redevient en partie positive. Hollande aura réussi son mandat si les entreprises redeviennent compétitives. Hollande aura réussi son mandat si la dette redevient soutenable autrement si nos déficits sont réduits et par conséquent nos dépenses. Hollande aura réussi son mandat si le chômage après un taux avoisinant les 12 ou 13% redescend vers 10% en fin de mandat. Hollande aura réussi si la France s’engage définitivement vers la transition énergétique (énergies alternatives). Enfin Hollande aura réussi son mandat si les français ont repris de la conquête, de leurs territoires, de l’Europe et du Monde.

          Dois-je continuer ?

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          • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 19h58

            Pas a peine de poursuivre. Si déjà il atteint 3 objectifs parmi ceux que tu as cté je te paye une bouteille de champagne . . . bio* bien sûr !

            Remarque en passant : réduire les déficits et donc l’accroissement de la dette est un bon objectif. En revanche le moyen est discutable : réduire les dépenses ou augmenter les prélèvements, voire les deux ? Perso, je pense qu’il faut aussi augmenter les prélèvements en commençant par es plus aisés (le top 1% pour commencer) bien évidemment.

            _________________
            * la vigne est une culture particulièrement arrosée de biocides (alias pesticides, voire phytosanitaires dans le langage des firmes agrochimiques ou de l’UIPP !)

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            • Bernie // 11.05.2013 à 20h38

              « augmenter les prélèvements », je suis pour ! Ceux des autres bien entendu, riches ou pauvres …

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            • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 10h05

              @Bernie : non seulement ceux des très très riches (1%) voire des simples riches (Top 10%) comme moi !!!

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          • Macarel // 11.05.2013 à 20h58

            Que peut faire ce pauvre Hollande ? Sinon être spectateur d’une situation économique sur laquelle il n’a guère prise.

            Mais d’accord, si le second tour en 2017, est entre UMPistes et Frontistes, j’irai faire mon devoir de citoyen, en votant blanc. Même si les blancs sont ignorés.
            On n’est plus à cela prêt, même lorsque l’on ne vote pas blanc, lorsque cela ne convient pas à ceux qui ont le « vrai pouvoir », notre vote est de toute façon ignoré.
            La démocratie, ce n’est pas nous qui la maltraitons, ce sont ceux qui s’assoient sur les décisions populaires.

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          • tchoo // 11.05.2013 à 21h10

            Donc il ne réussira pas
            il n’a pas les bons outils
            donc inutile de continuer

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          • Gbalou // 11.05.2013 à 21h26

            @Macarel Ce pauvre Hollande comme vous dîtes est dans la merde jusqu’au cou ! Ce brave type doit mettre son costard, histoire de faire président mais vient nous parler de boîte à outils, d’homme à homme. Il n’est certainement pas le meilleur d’entre nous comme dirait l’autre. Il essaie de faire le job. Il ne manque pas de talents. Il est même bon. Il avance avec prudence. Il n’a pas envie de se planter. Il a des faiblesses ce qui nous change !…

            Il faudra bien qu’il baisse ce « putain » de chômage. Et à mon avis, mon flair me dit que c’est peut être le mec providentiel !!!

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          • Macarel // 11.05.2013 à 21h38

            @Gbalou

            Ce pauvre Hollande comme vous dîtes est dans la merde jusqu’au cou ! Ce brave type doit mettre son costard, histoire de faire président mais vient nous parler de boîte à outils, d’homme à homme.

            Pour ce qui est d’être dans la merde jusqu’au cou nous sommes d’accord, mais nous n’allons pas non plus pleurer sur son sort. Personne ne l’a poussé à se porter candidat à ce poste, en pleine crise historique.

            De deux choses l’une, soit il est effectivement très courageux, soit très inconscient.

            Bien entendu, je préférerais pour tout le monde qu’il réussisse, malheureusement pour l’instant je reste plus que sceptique par rapport à la politique menée. Mais je ne vous empêche pas d’avoir les yeux de Chimène pour votre favori.

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 19h50

      N’oubliez pas que Français Hollande est votre représentant !…Vous devez en être fier !

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      • Macarel // 11.05.2013 à 21h09

        Rassurez-vous, je respecte notre Président. Mais je ne vois pas en quoi je pourrais être fier de tous ses reniements, de ses valses hésitations, de ses redditions en rase campagne devant les puissances « prussiennes » et « anglo-saxonnes », et plus généralement devant le monde des banques et de la finance.

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      • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 09h45

        @Gbalou : en 1933, tous les allemands devaient-il être fiers de la nomination d’un certain Adolf comme chancelier suite aux élections législatives qui donnèrent au NDSAP 44% des exprimés ?

        ______________
        nb : attention je ne compare pas Hollande à Hitler qui rendit les élections suivantes (nov 1933) non libres. Je ne parle même pas de la suite.

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        • Bernie // 12.05.2013 à 09h51

          Et un point Godwin, un !

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          • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 11h16

            Je crains que tu n’aies pas bien compris ce qu’était un point Godwin ou ce que j’ai voulu exprimer !
            Je répète donc : je voulais simplement dire que l’on est en droit de ne pas être fier de celui qu’une majorité de nos con-citoyens qui se sont rendus aux urnes ou qui ont laissé les autres voter à leur place (les abstentionniste) ont élu. Donc je ne suis pas fier de l’élection de Hollande comme je ne l’étais pas de Sarkozy. Tout au plus, fut-je « fier » de l’élection de François Mitterrand suite d’un « Front de gauche » (=programme commun PS-PCF-RG).

            Et pour être sûr de m’être fait comprendre : aurais-tu être fier de l’élection d’Hitler en mars 1933 ?

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          • Bernie // 12.05.2013 à 20h13

            Rassurez-vous, ma grande, vous vous êtes très bien – ô combien – fait comprendre !

            Votre fierté ou pas pour qui que ce soit ne regarde que vous, c’est votre droit le plus strict, comme d’ailleurs votre mépris pour vos « con-citoyens ».

            Il n’empêche qu’aller citer Hitler pour quelque chose qui n’a strictement rien à voir, uniquement pour disqualifier une remarque d’un autre, s’appelle très précisément marquer un point Godwin !

            Balle au centre …

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  • yvan // 11.05.2013 à 13h05

    En parlant de Roosevelt :
    « Il y a des livres que l’on garde soigneusement tant ils recèlent d’informations et d’analyses pertinentes : celui de Joseph J. Thorndike est de ceux-là. Le directeur du Tax History Project, enseignant et spécialiste d’histoire fiscale, nous livre une remarquable étude du climat intellectuel et politique dans lequel le président américain Franklin Delano Roosevelt a été amené à définir sa politique fiscale. »
    Tiré de : http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/2013/04/30/comment-roosevelt-a-taxe-les-riches-et-les-entreprises/

    Alors, évidemment, il serait complètement idiot de réduire l’action de Roosevelt au seul aspect imposition.
    Roosevelt fut celui qui redressa les US et se fit entraver dans son action par ceux qui permirent la guerre en Europe. Soit, les banquiers et gros possédants.

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 13h38

      Le commerce est un élément fondamental pour la paix !…

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      • yann_ter // 11.05.2013 à 15h20

        Tout à fait comme on le disait en 1913 de l’europe en général et de la France et de l’Allemagne en particulier.

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        • Gbalou // 11.05.2013 à 16h07

          A vouloir faire des analogies…, le commentateur ne voit pas l’inédit ! Et l’inédit aujourd’hui est l’Europe qui impose ou qui tente d’imposer des règles du commerce en son sein ! Bien sûr, la distorsion de concurrence nous rappelle que le marché n’est pas efficient…mais est-ce nouveau ? Malgré les 30% de chômage en Grèce ou Espagne, il n’y a pas de volonté de sortir de l’euro !… On ne suicide pas tous les cent ans.

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          • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 16h28

            @Gbalou : je suis également intéressé par cette corrélation entre commerce et paix. Au doigt mouillé, j’ai plutôt tendance à croire que les pays qui se sont faits la guerre étaient avant tout frontaliers et avaient donc des niveaux de commerce supérieurs à chacun des autres pays éloignés. Aujourd’hui même avec la portée des missiles balistiques, je n’ai pas encore vu de guerres entre deux pays éloignés (et les USA n’achetaient-ils pas de pétrole Irakien). J’ai surtout vu des guerre de puissance impérialiste à des petits pays. Il faudrait également voir si ce n’est pas plutôt la paix qui génère le développement du commerce international plutôt que l’inverse. Bon j’attends les sources « commerce international = facteur de paix ».

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          • yann_ter // 11.05.2013 à 16h39

            Il ne s’agit pas d’une analogie : historiquement le commerce n’a jamais empêché la guerre et toutes les situations précédent une guerre ont toujours eu leur part d’inédit. Donc l’affirmation aussi générale que stupide « Le commerce est un élément fondamental pour la paix !… » est fausse. Point.
            Inédit ou pas.

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          • Gbalou // 11.05.2013 à 18h40

            @ Vieren et YavnXXX

            Montesquieu : « L’effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l’une a intérêt d’acheter, l’autre a intérêt de vendre »; De L’esprit des Lois, 1758.

            En 1913, les territoires de l’Alsace et de la Lorraine sont réclamés par la France. En 1933, le chancelier Hitler réclame des territoires en Europe. En 1990, les territoires de l’ancienne Prusse suscitent des tensions entre l’Allemagne et la Pologne. Toute l’Histoire de l’Europe se fonde sur la notion de frontières. Ou se situe la frontière de l’Europe ? En Turquie ? Chypre est-elle turque ou grecque ?

            Les relations n’ont jamais été aussi bonnes depuis que la Grèce commerce intensément avec la Turquie pourtant il n’y a pas de traité de paix (A vérifier). Elles n’ont jamais été aussi bonnes entre l’Allemagne et la Turquie, de là à faire entrer la Turquie au sein de l’UE, il y a un pas que pour l’instant, les français d’Europe et d’autres ne souhaitent pas pour des raisons culturelles et cultuels. La thèse selon laquelle le commerce avec la Turquie rapprocherait les chrétiens, des musulmans, si elle ne fait plus florès dans les médias n’en reste pas moins pertinente. Il faut avoir à l’esprit que des gazoducs et autres oléoducs, du business se dessine en fonction des enjeux sur les frontières. Et on pourrait facilement multiplier les exemples (Blocus économique de Napoléon…).

            A la question de savoir si le commerce bilatéral renforce la paix, tout semble indiqué que oui, comme l’UE le montre. L’objectif de l’UE est de trouver des compromis. En son absence, rien n’est moins sûr. Mais est-ce que pour autant le commerce international est facteur de paix ? Une courbe montre clairement que les conflits n’ont pas baissé depuis 1990. Et cette question mérite notre sagacité. Lol.
            Mais enfin tous les chiffres indiquent clairement que le commerce international réduit la misère s’il ne réduit pas le nombre des conflits.

            Oser prétendre que « Roosevelt… fut entravé dans son action par ceux qui permirent la guerre en Europe, soit, les banquiers et les gros possédants » n’a aucune justification. Si des industriels peu nombreux en particulier dans le secteur militaire souhaitaient la guerre, les allemands souhaitaient avant tout pouvoir correctement se nourrir et s’enrichir. En réalité, la guerre est un moyen de sortie de la crise de 1929. Les banquiers et les entrepreneurs américains soutenant ou pas Roosevelt… y ont joué un rôle majeur.

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            • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 19h50

              En conclusion, j’aurais tendance à dire : quand tout va bien, le commerce profite de la paix. Mais dès qu’une crise sérieuse survient (exemple celle commencée en 2007-2008) alors l’intérêt du commerce passe au second plan car d’autres intérêts prennent le pas (exemple : tension actuelle entre France et Allemagne malgré une monnaie unique et 60 ans d’accords).

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      • Macarel // 11.05.2013 à 23h02

        Le commerce, dans des conditions de concurrence absolument déloyale, n’est certainement pas ce qui est le plus favorable à la paix entre les nations.
        Et quant je dis concurrence déloyale, ce peut être dans les deux sens. Beaucoup de pays du tiers monde ont subi, et subissent encore une concurrence déloyale de la part des pays occidentaux. En revanche, les pays émergents dans une sorte d’esprit de revanche, font subir (avec la complicité intéressée de nos oligarchies) une concurrence déloyale à nos salariés.
        Sans parler du déséquilibre nord-sud en Europe dû à la déflation salariale germanique, et bien sûr à la supériorité des produits teutons, sur la « camelote » gréco-latine.
        Tout ceci, n’est pas vraiment propice à une meilleure entente entre les peuples.

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  • juni palacio // 11.05.2013 à 14h20

    Il est triste d’en arriver à penser que le seul espoir de mettre fin à ce système est d’attendre qu’il s’écroule. Cette hypothèse n’a de plus rien de probable tant ce secteur a fait preuve de capacité d’adaptation et de pouvoir d’influence. Il est à craindre une longue et douloureuse période d’asthénie économique faute de décisions politiques responsable. Imaginer Hollande ou Moscovici en être les auteurs dépasse ma capacité d’imagination la plus débridée. Ajouter à cela que le grand public n’a aucune idée des enjeux bancaires actuels..
    Prions donc….

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    • yvan // 11.05.2013 à 19h24

      Prier..?? Pour avoir de l’argent..??

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 19h35

      Enrichissez vous ! Faites du commerce et la misère se réduira !…

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      • Christophe Vieren // 11.05.2013 à 20h03

        Avant de faire du commerce, tu oublies qu’il faut produire.
        En outre pour faire du commerce il faut déjà un capital . Tu imagines faire un prêt à tous ceux qui veulent se lancer dans le commerce ?

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        • Gbalou // 11.05.2013 à 20h51

          N’est-ce pas le rôle d’une banque que de prêter pour réaliser des projets ! La dette par essence est la base du capitalisme. A l’image de l’Inde, les micro crédits donnent la chance aux plus pauvres qui ne sont pas les crédits accordés aux américains dits « subprimes » ! …

          Le pb aujourd’hui est que nous avons généré de la mauvaise dette !

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          • Macarel // 11.05.2013 à 21h29

            Le pb aujourd’hui est que nous avons généré de la mauvaise dette !

            Et de la mauvaise graisse, puisque la réduction de la dette passe toujours par saquer les services publics et les services sociaux.

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          • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 10h45

            Quel rapport avec le commerce ?

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  • Patrick Juignet // 11.05.2013 à 18h21

     » Ce qu’on ne comprend pas, c’est pourquoi Pierre Moscovici s’y est laissé prendre. Un moment de faiblesse ? »
    Evidemment pas. Moscovici fait partie de l’oligarchie et partage la même idéologie libérale.

    « La question posée aux députés est simple : alors que 84% des Français sont favorables à une scission des banques (sondage Ifop, juillet 2012), vous, législateurs et représentants du peuple, entendrez-vous sa voix ? »
    Non car nous sommes dans un système oligarchique.

    Description ici de notre oligarchie contemporaine : http://www.philosciences.com/An01/?p=3065

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  • Patrick Juignet // 11.05.2013 à 19h17

    Je signale à tous que le 15 mai 2013, le 100ème numéro de l’émission de France 3 , Pièces à conviction, propose une enquête sur le système bancaire français.

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  • Crapaud Rouge // 11.05.2013 à 19h36

    « C’est un peu comme si la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat avait été rédigée par les évêques. » : excellente comparaison !

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  • tchoo // 11.05.2013 à 21h16

    bravo Gbalou: Hollande aura réussi son mandat si la dette redevient soutenable autrement si nos déficits sont réduits et par conséquent nos dépenses
    donc, la totalité de la dette n’a pas besoin d’être remboursée!!!!
    suffit de faire descendre le taux de déficit en dessous du chiffre pondu par un huluberlu un soir de beuverie sur le coin d’une table!!
    tout ça me rassure
    tu commences à ouvrir les yeux!!!!

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 21h31

      Il faut réfléchir en termes de tendance…à la baisse sur notre dette, nos déficits etc… J’ajoute au’un niveau européen, il pourrait créer la surprise. Nous sommes au début de l’An II !…

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    • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 10h55

      Bien vu Tchoo. En effet, le « 3% » est un chiffre complètement arbitraire tout aussi stupide que de dire demain, pour des raisons de santé publique, le poids moyen des habitants de chaque pays de l’eurozone sera de 75 kg ! Je ne donne pas de lien sur les nombreux articles qui explique comment ce chiffre de 3% fût pondu !

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  • Macarel // 11.05.2013 à 21h23

    A propos du drame survenu au Bangladesh, j’ai entendu dire que certaines marques de vêtements faisaient produire leur camelote dans des bateau ( sweatshops) croisant dans les eaux internationales: au large du Mexique, ou de Malte par exemple. Business sans doute financé par certaines banques d’affaires peu regardantes.
    Ceci pour échapper à toute réglementation sur le droit du travail, et à toute fiscalité je suppose, une zone franche idéale.
    Ne serait-on pas en droit en tant que citoyens français, et plus généralement européens, d’exiger que sur les emballages figurent les conditions dans lesquelles les marchandises que l’on nous vend ont été produites tant fiscalement, que socialement. Ce serait encore mieux si figurait sur l’étiquette le prix au sortir de l’usine, en plus du prix facturé.
    Ainsi chaque consommateur serait responsabilisé lors de son acte d’achat.
    Ne vous inquiétez pas, les gens achèteraient tout de même puisque leur pouvoir d’achat les contraint, mais pour la prise de conscience de certaines caractéristiques de la mondialisation « heureuse » ce pourrait être utile.

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    • Gbalou // 11.05.2013 à 21h33

      La France n’est pas le problème mais la solution, n’est-ce pas ?

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      • Macarel // 11.05.2013 à 21h46

        une France démocratique, dans une Europe démocratique serait la solution.

        Malheureusement, notre démocratie nationale s’étiole, en même temps que l’Europe est gouvernée par une technostructure non élue plus sensible aux pressions des lobbies bancaires et financiers, qu’ aux souhaits des populations.

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    • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 10h58

      Oui bien sûr toute information concernant un produit, y compris ses conditions sociales et environnementales est bonne à prendre. L’information est, avec l’argent, le nerf de la guerre. Et c’est pas pour rien que les medias appartiennent au complexe militaro-financo-industriel (Bouygues, Dassault, Lagardère, . . . ).

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  • Bernie // 12.05.2013 à 00h05

    L’article comme nombre de commentaires montrent bien que l’on n’est pas encore sorti de l’ère Sarkozy : à chaque malheur il faut un responsable, qui doit être désigné comme source de tous les maux, et immédiatement une loi pour punir et ostraciser ce damné fautif. La crise est due aux banques, il faut les sanctionner et être sans pitié en appliquant ce que de brillants économistes-stratèges ont décidé dans leur bureau ce qui était bien au nom de tous. Et si le ministre dévie, c’est qu’il n’est qu’un vendu de la pire espèce.

    10 ans de Sarkozysme (5 à l’Intérieur, 5 à l’Elysée) ont rendu les français accros à l’adrénaline de l’agitation et de l’esbroufe. Alors c’est vrai qu’un type normal qui fait avancer les problèmes par la concertation raisonnée, par le compromis, par le pari sur la durée et la continuité, cela ne suffit pas. Car il y a le manque … Et là, on sait d’expérience (alcool, héroïne, …) qu’il faut du temps pour que ça passe. 2 ans ? Je parie plutôt sur 3 avant que chacun retrouve sinon la sérénité, au moins le sentiment que l’on peut vivre, et même mieux, sans. D’autant plus que les dealers sont là, revendeurs publics d’adrénaline frelatée qui rôdent et harcèlent (oppositions de droite comme d’extrême gauche et bien sûr médias et blogs).

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    • jducac // 12.05.2013 à 07h54

      @ Bernie Le 12 mai 2013 à 00h05

      à chaque malheur il faut un responsable, qui doit être désigné comme source de tous les maux, et immédiatement une loi pour punir et ostraciser ce damné fautif.

      Ne voyez-vous pas qu’en ridiculisant ainsi les actions correctives alors que le bateau coule, vous condamnez tout le monde au naufrage ?

      Bien sûr, vous parlez ainsi parce que vous vous sentez plus protégé que les autres. Peut-être vivez-vous, sans vous en rendre compte, comme la totalité de ceux qui nous dirigent actuellement et comme la plupart de ceux qui ont voté pour eux en croyant en leur discours d’inconscients et d’incompétents, essentiellement grâce aux impôts ou autres prélèvements. Toute leur vie, ces gens là se sont sentis en sécurité sur leur douillette bouée d’élus au pouvoir ou dans l’opposition, d’employés de l’’Etat ou de telle ou telle collectivité territoriale, syndicale ou autre, en se berçant d’illusions idéologiques.

      Pourquoi changeraient-ils de manière de voir, tant que les impôts rentrent, et que leur statut de suceurs de sang leur permet de vivre sur le dos de la bête de somme qui s’échine dans l’adversité mondiale, et qu’elle peut encore les nourrir ?

      Qu’ils en profitent bien car leur bouée est de plus en plus surchargée. Ceux qui s’épuisaient à la gonfler à partir de leur travail soumis à la concurrence mondiale, s’y accrochent à leur tour au fur et à mesure qu’ils décrochent du marché international qui les faisait vivre…..et vous aussi.

      Ne changez rien dans vos façons de penser, prenez votre temps pour corriger vos erreurs, mais faites bien attention, quand le bateau coule tout le monde s’agrippe à ce qui flotte encore, quitte à entraîner tout le monde dans le naufrage.

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    • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 11h10

      @Bernie qui écrit « un type normal [Hollande] qui fait avancer les problèmes par la concertation raisonnée, ». Peux-tu relire sur ce même site les conditions d’audition de la société civile ont été faites concernant le projet de loi bancaire ?

      C’est quelque part là dedans : http://www.les-crises.fr/tag/separation-des-banques/

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    • Christophe Vieren // 12.05.2013 à 11h39
  • HP // 12.05.2013 à 00h09

    La graphie chevau-léger (sans x au singulier comme au pluriel) est plus courante à l’époque où ce corps existe encore, et c’est l’orthographe recommandée par l’Académie et le Petit Robert1 ; cependant, d’autres dictionnaires, comme le Petit Larousse, le Littré ou Bescherelle, considèrent cet usage comme un barbarisme et recommandent chevaux-léger (avec le x au singulier comme au pluriel).
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Chevau-l%C3%A9ger

    Je suis pour la version sans x, chevau étant à prendre au sens de cavalerie et pas de l’animal en particulier.

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  • Amsterdammer // 12.05.2013 à 18h35

    Il ne faut pas séparer les activités de marché du reste. Il faut purement et simplement les interdire à toute banque opérant sur le territoire national!

    Evidemment, faut d’abord reconquérir sa souveraineté nationale.
    Ici aussi, aux Pays-Bas, on commence à murmurer qu’il faut sortir de cette saleté qui s’appelle l’UE, même si c’est encore bien minoritaire. Mai si les Français le font, croyez-bien que d’autres pays suivront. Les peuples se soulèveront.

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  • Opps’ // 14.05.2013 à 02h28

    C’est quand même curieux cette manie française de faire semblant de croire aux promesses !
    Probablement pour avoir le plaisir de jouer les vierges effarouchées ensuite ?

    Soyons honnête , quelques jours après le Bourget , le candidat Hollande avait très largement minimisé et édulcoré , devant des journalistes britanniques, ses propos de campagne …

    Par ailleurs nul n’ignorait son fond sagement libéral.
    En fait Hollande attendait sagement que lui et les siens se laissent convaincre par le lobby bancaire , et on voit mal pourquoi le secteur bancaire promouvrait des mesures contraire à ses intérêts.

    Le désenchantement est rude , certes, pour qui y a cru , mais je pense que le  » ‘pire’  » est a venir !

    La finance – indifférente au mariage pour tous- a sagement laissé Hollande distribuer ce plat de lentille qui sera la contrepartie de coudées franches pour continuer (de façon moins chaotique et brouillonne ) une politique de droite honteuse , avec distribution tout de même de petites sucettes et de menus droits financés … par de la dette .

    Ca va là ? Olivier ?

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    • Christophe Vieren // 14.05.2013 à 06h47

      @Oops : c’est amusant cette manie française de penser que tout ce qui se passe en France est une manie française ! Mais comme tu as l’air bien informé (j’agrée la suite du commentaire), peut-être as-tu une bibliographie qui te permet d’affirmer que faire semblant de croire aux promesses est une spécificité française. Je suis preneur.

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      • Opps’ // 14.05.2013 à 14h01

        Merci de ton commentaire taquin !

        Quelques remarques

        La notion d’exception française est une donnée , revendiquée en France (droite comme gauche d’ailleurs) et ressentie comme telle par les étrangers.

        Pas besoin de bibliographie pour ça : la bibliographie (surtout celle truffée de références chiffrées) est d’ailleurs plutôt une tradition anglo-saxonne dont le mauvais côté arrive en France comme un supplétif facile à l’absence de culture générale historique et l’absence de regard critique non idéologisé.
        (Ca change des références aux ouvrages purement idéologiques)

        En ce qui concerne la manie française de s’ auto persuader , sincèrement, que la promesse engage , disons que si elle existe ailleurs, elle est poussée assez loin en France, pays qui a la prétention de « penser » , même mal 😉 .

        Avoir pu croire que Hollande serait un homme de rupture et transgression , alors que tout, dans son parcours , son caractère et ses idées montre qu’il s’agit d’un conservateur pragmatique et prudent , me semble relever de l’auto-persuasion.

        … et en allant jusqu’au bout on peut même penser que certain ont fait semblant de croire que … (bon pas les pointures comme … Lordon par expl 🙂 )

        Comme disait l’autre , nous sommes un pays où l’on préfère avoir tort avec Sartre que raison avec Aron : de là pas mal de manies françaises.

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        • Christophe Vieren // 14.05.2013 à 14h08

          Question subsidiaire : à partir de quand peut-on parler de spécificité d’un peuple ? Peut-on résumer les pensées – ou les actes – de 64 millions d’âmes à une pensée ou un acte en particulier ? Le tout nucléaire OK, je vois ? Mais la baguette, spécificité française ? Le vin rouge ? La baguette ? What else ? . . .

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          • Opps’ // 14.05.2013 à 19h02

            Réponse + bas 🙂

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  • Opps’ // 14.05.2013 à 19h00

    Qui parle de réduction ?
    Mais enfin les grecs se vivent et ne pensent pas comme les allemands , en général.
    Les portugais sont gais et les espagnols complètement gnols
    Dans tout groupe humain des traits se dégagent. C’est plutôt basique comme constat

    Il est vrai que la globalisation et l’uniformisation que le système (Tout est pareil, tout s’équivaut , tout est équivalent, seuls priment le marché et il’individu atomisé ou l’etat et l’individu embrigadé) distille dans une subtile stratégie du chaos , par une disparition des repères et une éradication des bonnes racines , mène au travers de la destruction des bio-diversités culturelles , à des hommes indifférenciés.

    Mais en attendant ces jours heureux , il reste que jouer les indignés en découvrant que Hollande , non seulement n’est révolutionnaire mais qu’il n’est même pas vraiment réformateur , c’est quand même découvrir la lune. Il aura déjà du mal à être un gestionnaire cohérent et efficace , ne lui demandons pas la lune.

    Il a déjà fait rêver un peu … certains , c’est déjà beaucoup et bientôt il fournira un solide carburant à la déception indigné et aux postures gaucho-radico-écologico-bio-romantiques.
    C’est sûr qu’il est allé vite dans le désenchantement … et qu’il a déjà grillé toutes ses cartouches mais on peut se consoler avec le plat de lentilles du mariage pour tous 😉

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