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14.mars.201614.3.2016 // Les Crises

Donald Trump inquiète l’Allemagne

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OB : Petite analyse du Trump Bashing.

C’est très intéressant finalement, car on retrouve les méthodes poutinophobes classiques.

Ce qui montre bien, finalement, que le fait qu’on parle pour Poutine de la Russie n’a pas d’importance vraiment décisive.

Le tout est juste d’être un ennemi du Système, de refuser la mondialisation – et ce même si le type est un milliardaire de droite !

Donald Trump inquiète l’Allemagne

Source : Le Monde, AFP, 06-03-2016

« Donal Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique », affirme le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel. Gerald Herbert / AP En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/06/donald-trump-inquiete-l-allemagne_4877423_829254.html#MLxwRLcosd3eVf1V.99

« Donal Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique », affirme le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel. Gerald Herbert / AP

Le milliardaire américain Donald Trump, favori du Parti républicain dans la course à la Maison Blanche, représente une menace pour la paix, la cohésion sociale et la prospérité, déclare le vice-chancelier allemand (SPD) Sigmar Gabriel au quotidien dominical Welt am Sonntag.

M. Gabriel y compare le magnat de l’immobilier, qu’il qualifie de « populiste de droite », comme Marine Le Pen en France et Geert Wilders aux Pays-Bas

« Qu’il s’agisse de Donald Trump, de Marine Le Pen ou de Geert Wilders, ces trois populistes de droite ne représentent pas seulement une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique. […] Les populistes de droite promettent à leurs partisans de revenir à un monde de conte de fées où il n’y a de vie économique qu’à l’intérieur des frontières nationales. »

Sigmar Gabriel, qui est aussi ministre de l’économie, souligne que les pays ne peuvent prospérer par un isolement volontaire, mais que, dans les puissances exportatrices comme l’Allemagne, il faut « faire l’effort d’expliquer comment bâtir une mondialisation équitable ».

OB : on est bien d’accord, le vice-chancelier « socialiste » allemand vient non seulement de dire que Trump était une « menace pour la paix », mais EN PLUS, que, plus grave, il était aussi menace pour le développement économique !!! Mais il y a vraiment des dingues au pouvoir…

Merkel ne connaît pas Trump et rend hommage à Hillary Clinton

Appelée dans une interview séparée au quotidien Bild am Sonntag à se prononcer sur Donald Trump, la chancelière Angela Merkel se contente de répondre : « Je ne le connais pas personnellement. »

Interrogée sur les critiques acerbes de Trump contre sa politique d’accueil des réfugiés, qu’il a qualifiée d’« insensée », la chancelière a indiqué qu’elle « ne [voyait] pas de raisons de répondre à cela ».

Mme Merkel rend hommage à la favorite du Parti démocrate Hillary Clinton pour l’élection présidentielle :

« J’apprécie son expérience politique approfondie, son engagement en faveur des droits des femmes, de la protection de la famille et de la santé. […] J’apprécie sa pensée stratégique et le fait qu’elle soit une fervente partisane du partenariat transatlantique. […] A chaque fois que j’ai travaillé avec Hillary Clinton, cela a été avec un grand plaisir. »

Source : Le Monde, AFP, 06-03-2016

Donc la chancelière de « droite », soutient le candidat de « gauche » américain, tout va bien.


Pour mémoire :

Débat à Londres pour «interdire» Donald Trump d’entrée au Royaume-Uni

Source : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016

Les députés britanniques ont commencé à débattre lundi de l’opportunité d’interdire Donald Trump de séjour au Royaume-Uni.

Les députés britanniques ont commencé à débattre lundi de l’opportunité d’interdire Donald Trump de séjour au Royaume-Uni.

Des députés britanniques ont étrillé lundi le milliardaire américain et candidat à la Maison Blanche Donald Trump, qualifié de «corrosif, vénéneux» voire «imbécile», lors d’un débat de trois heures, sans vote, sur une éventuelle interdiction de séjour au Royaume-Uni.

Les discussions ont souvent été passionnées, mais elles n’ont qu’une portée symbolique puisque le gouvernement britannique, seul habilité à prononcer une telle interdiction, a déjà annoncé qu’elle n’appliquerait pas une telle interdiction.

Aucun vote n’avait d’ailleurs été prévu à l’issue du débat parlementaire organisé dans une petite pièce à Westminster Hall et non à la Chambre des Communes proprement dite.

Ce débat intervenait après le succès d’une pétition qui a recueilli plus de 574 000 signatures et demandant l’interdiction de séjour de Donald Trump au Royaume-Uni après ses déclarations contre les musulmans.

Faisant fi des critiques évoquant une «perte de temps» voire une «hypocrisie», le député travailliste Paul Flynn, qui présidait le débat, a souligné qu’il était «très difficile» d’ignorer une pétition ayant reçu plus d’un demi million de signatures.

«On a vu aujourd’hui le Parlement à son tout meilleur», a-t-il assuré en clôture d’échanges très animés.

Comme une majorité de députés, il s’est déclaré opposé à une interdiction de séjour pour M. Trump, malgré des remarques «extrêmement dangereuses», car cela lui conférerait un rôle «de martyre». Il a estimé préférable de recevoir le candidat républicain «avec courtoisie» et de lui demander de trouver ces zones où la police aurait « soi-disant peur de se rendre à Londres ». La travailliste Naz Shah, députée de Bradford West, l’a aussi conviée à venir goûter «un curry».

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D’autres députés ont été plus caustiques.

«Donald Trump est un imbécile. Il a le droit d’être un imbécile. Il n’a pas le droit d’être un dangereux imbécile sur nos terres», a notamment clamé le député travailliste Jack Dromey.

Sa collègue Tulip Siddiq a estimé qu’il fallait «empêcher cet homme corrosif et vénéneux, qui salit l’ensemble de la communauté musulmane, d’entrer dans le pays».

Une députée du SNP, Anne McLaughlin, a, elle, présenté ses «excuses pour les origines écossaises de M. Trump».

L’Écosse, d’où est originaire la mère du milliardaire américain, avait déjà pris ses distances avec le candidat républicain en lui retirant notamment un doctorat honorifique et un titre d’ambassadeur d’affaires.

Certains députés, à l’image du conservateur Edward Leigh, ont cependant regretté que le parlement soit «tombé dans le piège» et que le débat offre une publicité gratuite à M. Trump.

La vice-présidente de l’entreprise écossaise Trump International Golf Links, Sarah Malone a elle estimé lundi «absurde de perdre un temps parlementaire précieux pour débattre de questions soulevées dans le cadre de la campagne présidentielle américaine». Elle a également rappelé que son patron investissait des centaines de millions d’euros en Ecosse.

Donald Trump s’était attiré une pluie de critiques dans le monde entier après avoir proposé début décembre d’empêcher les musulmans d’entrer aux Etats-Unis à la suite de la mort de 14 personnes dans une fusillade à San Bernardino, en Californie.

Il avait de plus affirmé qu’il existait à Paris et à Londres des zones radicalisées où les policiers refusaient d’entrer, une assertion immédiatement démentie dans les deux capitales.

Le Premier ministre britannique David Cameron avait qualifié ces déclarations de «clivantes, stupides et fausses». «S’il venait dans notre pays, nous serions tous unis contre lui», avait-t-il ajouté.

Source : Le journal de Montréal, AFP, 18-01-2016


Pour Vladimir Poutine, Donald Trump est un « homme brillant et plein de talent »

Source : Huffington Post, 17-12-2015

Russian President Vladimir Putin speaks during his annual end-of-year news conference in Moscow, Russia, December 17, 2015. REUTERS/Maxim Zmeyev - RTX1Z32R

INTERNATIONAL – Encore une sortie à contre-courant pour Vladimir Poutine. Selon le chef du Kremlin, le candidat à la primaire républicaine aux Etats-Unis, Donald Trump, est un « homme brillant et plein de talent », le « favori incontesté de la course présidentielle », a-t-il déclaré ce jeudi 17 décembre cité par les agences russes.

« Il dit qu’il souhaite un autre niveau de relations, des relations plus étroites, plus profondes, avec la Russie, comment pourrait-on ne pas saluer cela ? Evidemment que nous le saluons », a déclaré Vladimir Poutine cité par des agences russes après sa conférence de presse annuelle devant près de 1.400 journalistes russes et étrangers.

« Sa façon de parler et ce qui lui permet d’augmenter sa popularité » ne concernent pas la Russie, a déclaré le président russe à propos du milliardaire Donald Trump, 69 ans, qui a multiplié les déclarations provocatrices.

« Poutine n’aime pas Obama du tout »

Si le président russe se montre bienveillant avec celui qui a déclaré récemment qu’il faudrait interdire d’entrée aux États-Unis les musulmans, Donald Trump s’est aussi récemment trouvé des points communs avec Vladimir Poutine. Le mois dernier en effet, le candidat à la primaire républicaine avait déclaré qu’il pourrait « probablement très bien s’entendre avec Vladimir Poutine », car il « n’aime pas Obama du tout ». Il avait en effet estimé qu' »une partie du problème entre l’Ukraine et les Etats-Unis vient du fait que Vladimir Poutine ne respecte absolument pas (le) président » Barack Obama.

« Tant que (Poutine) attaque l’EI, je suis pour » les bombardements russes en Syrie, avait-il ajouté au cours d’un entretien diffusé sur la chaîne chaîne CBS.

Joseph Blatter, un « homme respectable »

Plus tôt dans la journée, le chef du Kremlin avait affiché son soutien à une autre personnalité controversée, le président démissionnaire de la Fifa, Sepp Blatter. « Joseph Blatter a fait un travail considérable pour le football mondial. Sa contribution dans le domaine humanitaire est colossale (…) Voilà la personne à qui il faut donner le prix Nobel de la Paix », a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse annuelle, alors que la Fifa est ébranlée par plusieurs scandales de corruption concernant, notamment, les conditions d’attribution du Mondial-2018 à la Russie.

« Il a toujours utilisé ou cherché à utiliser le football pour développer l’amitié entre les peuples », a ensuite ajouté le président russe. « Aucun pays n’a le droit d’étendre sa juridiction à d’autres gouvernements, encore moins à des organisations internationales », a continué Vladimir Poutine, alors que certains des plus hauts dirigeants de la Fifa ont été arrêtés en Suisse à la demande de la justice américaine.

Source : Huffington Post, 17-12-2015

OB : C’est là que c’est très intéressant. Parce que les médias se sont gaussés sur la considération affichée par Poutine pour en remettre une couche sur la Poutinophobie.

Alors que Poutine a juste conscience que son métier consiste à faire en sorte de gérer au mieux des intérêts russes les relations de la Russie avec les USA, et que Trump pourrait être le prochain Président.

Et que par rapport à son métier, uriner sur son pantalon n’est pas la meilleure façon de commencer une relation.

Donc Poutine use de langue de bois classique en diplomatie pour ne pas insulter l’avenir – pensant sans doute que certaines déclarations de Trump sont à vomir.

Et pendant ce temps, on a des clowns en Europe qui continuent avec leur « diplomatie des valeurs », qui est juste une excellente façon de créer du conflit…

P.S. Oups, j’avais oublié ça :

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Président du Parlement Européen le clown…

VIDÉO. Donald Trump comparé à Adolf Hitler par de nombreuses personnalités politiques et médiatiques américaines

Source : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016

ÉTATS-UNIS – “S’il vous plaît, arrêtez de voter pour Donald Trump. C’était amusant cinq minutes, mais ce type, c’est Hitler.“ Samedi 5 mars, le comédien Louis C.K. a fait parler de lui avec un email adressé à ses fans dans lequel il les implorait de ne pas soutenir celui qui domine pour le moment la primaire républicaine en vue de l’élection présidentielle américaine de la fin d’année.

Un cri d’alerte qui n’hésite pas à comparer le magnat de l’immobilier à Adolf Hitler. Mais l’acteur n’est pas le premier à faire cette comparaison entre Trump et leader de l’Allemagne nazie.

Depuis le début de la course à l’investiture au sein du Grand Old Party, nombreuses sont les personnalités politiques et médiatiques qui ont tenu à mettre en garde l’électorat américain contre un candidat aux innombrables dérapages et aux propositions plus que douteuses, comme le montre notre vidéo en tête d’article.

« Un drôle de personnage qui dit ce que certains pensent »

Dans le magazine Newsweek, c’est par exemple la demi-sœur d’Anne Frank, Eva Schloss qui a pris position contre le milliardaire. « Si Donald Trump devenait le prochain président des États-Unis, ce serait un désastre complet », expliquait-elle. « Je pense qu’il se comporte comme Hitler en incitant au racisme. »

De la même manière, l’humoriste et présentateur sur HBO, Bill Maher, mais aussi les comédiens du « Saturday Night Live », le républicain John Kasich ou encore l’éditorialiste pourtant très conservateur Glenn Beck ont tous comparé les deux hommes. La justification de ce rapprochement ? Pour Beck par exemple, c’est la crainte de voir l’Amérique voter pour « un candidat amusant, qui dit tout haut ce que certains pensent », avant de se retrouver gouvernée par un dangereux tyran.

Déjà interrogé sur ces comparaisons, Donald Trump n’avait alors pas semblé plus inquiet que cela. Alors en pleine polémique concernant sa proposition d’interdire l’entrée sur le territoire national aux Musulmans, il n’avait pas hésité à se comparer à un ancien président : Franklin Delano Roosevelt. « Ce que je fais n’est pas différent de la solution de FDR pour les Allemands, les Italiens, les Japonais », assurait-il en évoquant en creux des camps d’internement. « Il [Roosevelt] a fait la même chose, et si vous regardez de près, il a même fait bien pire. »

Source : Huffington Post, Paul Guyonnet, 08-03-2016


L’humour du week-end : quand les médias qui « informent » le public vérifient que celui-ci a bien tout gobé…

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Pour avoir un peu d’infos non déformées, le débat républicain en VO

Débat de Donald Trump sur CNN du 02/25/2016

Source : Youtube, 26-02-2016

Le débat de CNN du 25-02-2016 avec Donald Trump contre ses rivaux Marco Rubio et Ted Cruz pour l’Investiture républicaine à la présidentielle 2016.

Source : Youtube, 26-02-2016

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Commentaire recommandé

tocquelin // 14.03.2016 à 07h15

AfD est un parti d’extrème droite selon les langages du système
selon les mèmes,les néo nazis en Ukraine sont de gentils démocrates et les Séoud de grands amis
Curieux

93 réactions et commentaires

  • BA // 14.03.2016 à 05h21

    Donald Trump inquiète l’Allemagne.

    L’Allemagne m’inquiète.

    En Allemagne, l’extrême droite inflige une défaite sans précédent à Angela Merkel.

    Appelés à voter dimanche 13 mars dans trois Etats-régions : le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-Palatinat et, à l’est, la Saxe-Anhalt, 13 millions d’Allemands ont réservé un véritable triomphe au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) et infligé une défaite sans précédent à la fois à l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et au parti social-démocrate (SPD). Un résultat d’autant plus clair que, dans les trois Etats-régions, la participation a été nettement plus élevée que lors du scrutin précédent.
    L’AfD obtiendrait plus de 10 % des voix en Rhénanie-Palatinat, 14,5 % des voix dans le riche Bade-Wurtemberg et même 24 % des voix en Saxe-Anhalt.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/13/en-allemagne-l-extreme-droite-inflige-une-defaite-sans-precedent-a-angela-merkel_4882064_3214.html

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    • Cédric // 14.03.2016 à 05h29

      et c’est ça qui vous inquiète ?

      ne vous inquiétez pas, ça ne changera rien.

        +21

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      • BA // 14.03.2016 à 05h54

        L’AfD a été créé le 6 février 2013.

        Trois ans seulement après sa création, l’AfD obtient entre 12 % et 24 % :

        Impulsée par Mme Merkel l’été dernier, la généreuse politique d’accueil des demandeurs d’asile – 1,1 million en 2015 – a été au coeur des débats électoraux, et les scores exceptionnellement élevés de l’AfD dans les trois régions (entre 12 et 24%) montrent l’étendue de la fronde contre elle. 

        http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/regionales-en-allemagne-la-cdu-de-merkel-en-chute-percee-de-la-droite-populiste_1772926.html

        Cette percée de l’AfD est d’une rapidité extraordinaire.

        L’AfD est dans une dynamique historique qui est : la montée aux extrêmes, partout en Europe.

        C’est une dynamique qui pousse tous les peuples européens à monter aux extrêmes.

        Le 13 décembre 2015, le Front National a obtenu 6 820 477 voix, soit 27,10 %. Je dis bien : 6 820 477 voix. Record historique battu.

          +13

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        • LeBonJean // 14.03.2016 à 10h16

          En même temps c’est « normal » : quand on est fanatique on trouve toujours quelqu’un vers qui se tourner, que ca soit un parti politique ou un gourou de l’internet (entre autre, mais surtout).

          Par contre, les gens modérés, qui réfléchissent un peu et qui se rendent compte du foutage de gueule sociétale dans lequel on vit, y se tournent vers qui ?

          Bah personne. Donc les mêmes choses vont se reproduire : les tarés s’organisent tandis que les « gens de bien » regardent et laissent faire, en se disant « non mais moi je m’informe, c’est le plus important ».

          Oui oui ben eux aussi s’informent, mais ils s’organisent aussi … EUX.

          Voir tout ce potentiel gâché sur des sites comme celui-ci … désolé ca me rend triste. Parce qu’au final ca va péter, j’vois pas trop d’autres alternatives si on fait rien. Et quand ca va péter, ben l’histoire va se répéter, parce qu’on se sera pas préparé.

          Bah, on peut pas toujours être optimiste, désolé.

            +19

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          • Bouddha Vert // 14.03.2016 à 11h43

            Bonjour,
            Les “gens de bien” sont des « gens » qui ont du bien!
            Est-ce vraiment le sens de votre propos?

            Six vous recherchez des gens biens, vous êtes à un bon endroit!
            Et, si vous regardez, ça bouge, vous en profitez tous les jours et ça servira l’avenir.

              +0

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          • christian gedeon // 15.03.2016 à 10h24

            Analyser la montée des partis dits populistes en termes de fanatisme est une erreur monumentale. C’est d’ailleurs ce genre d’analyse qui les fait croître et embellir,parce que çà traduit un mépris abyssal des craintes des électeurs qui votent aux « extrêmes « . La notion même d’extrêmes me paraît aujourd’hui dangereuse. Un ultralibéral n’est il pas un extrémiste aux yeux des gens qui par dizaines de millions ont perdu leurs emplois à cause de la « libre  » (sic!) concurrence?Un gérant de hedge fund n’est il pas un extrémiste aux yeux du licencié boursier pour un point ou deux de plus de rendement? Etc…Et last but not least,faut il adopter la théorie d’un Gaucher selon lequel c’est la démocratie occidentale qui doit s’adapter à l’immigration islamique et pas l’inverse? Cher monsieur,les fanatiques ne sont pas forcément là où vous les voyez!

              +6

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          • Guillaume // 15.03.2016 à 23h05

            Je vois quatre solutions:
            1. Continuer de voter pour l’umps et ainsi valider la politique des 40 dernières années.
            2. Voter pour un extrême (à priori l’extrême droite pour que ça ait une chance de marcher) pour essayer de changer la continuité politique de ces 40 dernières années.
            3. Ne pas voter, pour arrêter de soutenir la mascarade de démocratie à laquelle on nous donne droit. En faisant monter l’abstention on favorise donc le FN. Cela devrait conduire les partisans et les élus de l’umps a changer leur politique pour récupérer l’électorat abstentionniste et ne pas se faire éjecter de la scène politique au profit du FN.
            4. Faire la révolution, mais à moins de mourir de faim ou d’être déséspéré, qui voudra risquer sa vie, sa liberté ou tout simplement sa santé et ses économies dans une révolte qui serait à coup sur récupérée par d’habiles profiteurs?

            Désolé pour la longueur mais plus court n’aurait pas permis autant de clarté…

              +1

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        • Alae // 14.03.2016 à 15h32

          « L’AfD est dans une dynamique historique qui est : la montée aux extrêmes, partout en Europe. »
          S’en étonner ou s’en inquiéter, c’est ne pas comprendre des relations de causes à effets pourtant flagrantes. Quand les élites trahissent le peuple, le peuple se rebiffe. Et étant donné le travail de sape de la Guerre froide contre la gauche marxiste en Europe et son détricotage au profit d’une ‘gôche’ libérale inerme, le peuple n’a plus le choix : c’est la droite ou rien.
          Pendant des années, au moins depuis Mitterrand, des voix se sont élevées pour supplier la gauche de redevenir d’urgence de gauche, sans quoi la droite allait prendre sa place toute chaude. Elle n’a rien voulu entendre (ou peut-être que les salons feutrés où elle pratiquait l’entre-soi étaient trop bien insonorisés ?), alors tant pis. Quant au peuple, ne nous y trompons pas : ce ne sont pas des méchants et encore moins des nazis. Ils en ont juste ras-le-bol de parler dans le désert.
          Bref, tant que les élites persisteront à se comporter comme si le peuple n’existait pas, les droites radicales continueront leur grimpée.

            +21

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          • pas de pseudo // 14.03.2016 à 17h22

            C’est quoi l’ « AFD » ?
            je bas ma coulpe pour tant d’ignorance et je remercie d’avance qui pourra trouver le temps de me répondre !
            Sinon, tant pis, je-ne-le-ferai-plus ; promis !

              +0

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          • christian gedeon // 15.03.2016 à 10h31

            D’ailleurs Merkel a bien fait savoir que le résultat de ces élections lui en touchaient une sans faire bouger l’autre… en quelque sorte. L’image,quoique légèrement …imagée,me paraît bien correspondre à la réalité.On devrait quand même se poser la question de savoir pourquoi il y a un tel report des voix antérieurement communistes et de gauche dite extrême vers des partis dits populistes… mais chut,faut pas le dire,faut pas en parler,faut creuser un trou,comme l’autruche.

              +6

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    • tocquelin // 14.03.2016 à 07h15

      AfD est un parti d’extrème droite selon les langages du système
      selon les mèmes,les néo nazis en Ukraine sont de gentils démocrates et les Séoud de grands amis
      Curieux

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      • Vladimir K // 14.03.2016 à 13h49

        Non, il n’y a rien de curieux :

        Vous êtes contre le libéralisme sauvage : vous êtes un nazi
        Vous êtes pour le libéralisme sauvage : vous êtes un défenseur de la liberté.

        C’est pourtant très simple, non ?

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        • Manuel Baptista // 15.03.2016 à 09h52

          J’ai compris votre commentaire ironique, mais à propos il m’est venue cette réflexion:
          On oublie trop souvent que «libéral» a signifié quelque chose d’autre *: notament ceux qui défendent la liberté. «Libéralisme» est devenu un bien vilain mot, mais comment?
          Je crois que les débats politiques sont faits par des ignorants et des amnésiques, quand ce n’est pas des démagogues.

          *(autre que le sens de «personne qui privilégie le flux non régulé du capital, ce «droit» absolu du capital d’obtenir la plus-value maximale sans interférence de l’État ou des organisations des travailleurs)

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          • patrick // 16.03.2016 à 22h22

            n’oublions pas que ce qui est nommé ‘néolibéralisme » a finalement peu de points communs avec le libéralisme.
            le néolibéralisme est plutôt à classer dans la rubrique capitalisme de connivence avec donc une forte complicité étatique .. rien à voir avec du libéralisme.
            pour ma part , je n’ai aucun problème à me classer comme libéral ( canal historique )

              +0

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    • GUS // 14.03.2016 à 11h09

      l’AfD n’est pas un parti d’extrême-droite.

        +15

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      • Spectre // 14.03.2016 à 15h04

        C’est vrai, proposer de tirer sur les migrants à la frontière, ça les place plutôt au centre-gauche… 🙂

          +18

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        • Sébastien // 14.03.2016 à 19h28

          Et les laisser pourrir dans la boue et les tentes dans des camps, c’est humaniste.
          Si j’osais les points Goodwin….

            +9

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        • Booster // 14.03.2016 à 22h43

          Cela s’appelle faire respecter ses frontières. Remarquez votre manière de faire nous aurait évité deux guerres mondiales, on serait tous alsaciens .

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  • caliban // 14.03.2016 à 06h00

    Petit passage en revue très instructif, merci.

    Je me faisais une petite réflexion en passant : il est étonnant de ne jamais voir dans ces campagnes de dénigrement la figure de Nigel Farage. Comment expliqueriez-vous cette différence de traitement ?

      +12

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    • Patrick Andre // 14.03.2016 à 08h05

      Un adolescent britannique âgé de 15 ans s’est retrouvé dans les locaux de la police anti-extremiste (équivalent français de la brigade antiterroriste) pour avoir consulté le site web du parti souverainiste dirigé par Nigel Farage.

      https://francais.rt.com/international/16527-royaume-uni-adolescent-consulte-site-ukip-arrestation-police-antiterroriste

      Comment peut on appeler cela?dénigrement?

        +7

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    • Andrae // 14.03.2016 à 12h43

      Caliban, peut-être … Aux USA les attaques contre Trump ont l’effet contraire à celui voulu. De jour en jour, plein de monde rejoint Trump simplement pcq’ils trouvent les attaques contre lui insupportables, indignes, pas démocratiques, etc. La même chose se passerait avec Farage, mais les Britanniques de l’Establishment ne sont pas idiots. Puis, une différence de taille: Farage est leader officiel d’un Parti, et élu au Parlement UE.

        +6

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  • Astatruc // 14.03.2016 à 06h21

    Bonjour Caliban,
    Peur-être tout simplement parce que l’agenda est de nous détourner de tout sauf de Trump est des élections(une masarade) aux usa.
    Pendant que tout le monde a les yeux fixés là-dessus, personne ne regarde ce qui se trame autour.
    Et ça marche.On est en mars, et on va se taper ça jusqu’en novembre.
    Pendant ce temps, les gouvernements de l’ue « travaillent » à la deconstruction de tous nos acquis sociaux et plannifient avec leurs copains lobbystes la privatisation de tout ce qui reste à privatiser.
    mais on s’en fout!!e qui compte c’est « qui sera élu outre-atlantique ».
    C’est marrant ça que ça intéresse tant de monde, on aimerait que dans l’ue, les gens s’intéressent autant à leur propre gouvernement…..

      +73

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    • Nora // 14.03.2016 à 20h23

      Ok avec vous. Mais le système s’effondre et tente de nous emporter dans sa chute. Si la possibilité d’un conflit généralisé devient réelle alors les européens seront de fait dans le camps des États-Unis.

        +4

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  • Naz // 14.03.2016 à 06h31

    Une menace pour la paix, la cohésion sociale et le développement économique? Mais où ont-ils vu tout ça?
    Ceci dit, l’ennemi de mes ennemis n’est pas forcément mon ami!!

      +12

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    • P. Peterovich // 14.03.2016 à 11h04

      Non, cela ne s’appelle pas un ami.

      On parle plutôt d’allié objectif.

        +3

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  • Nerouiev // 14.03.2016 à 06h39

    D’une certaine façon D. Trump s’oppose à la mondialisation et un commerce débridé et donc au nouvel ordre mondial ; il se range donc du côté de Poutine. Pas étonnant qu’il subisse le même acharnement des maîtres de la presse et d’une gouvernance actuelle qui était en pleine expansion occidentale. Quant à ses idées, ses réparties, voire son courage, il n’a rien à envier aux autres candidats ni même au sortant.

      +58

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  • DUGUESCLIN // 14.03.2016 à 07h01

    Il y a bien deux camps. D’un côté les adeptes d’un système économique mondiale appliqué à toute la planète, sans tenir compte des aspirations des peuples qui doivent se taire et abandonner toute forme d’existence pour et par eux-mêmes.
    De l’autre ceux, qui y résistent, qui défendent leur pays leur souveraineté et les intérêts de leurs peuples.
    Une économie mondiale, implique un gouvernement mondial, supra national, par finance interposée, le seul camp considéré comme démocratique.
    Les opposants, de gauche comme de droite, sont comparables à des populistes nazis.
    Sauf, cas d’exception, en Ukraine où les gentils nazis font le jeu des mondialistes, donc sont dans le camp de la démocratie comme tout le monde le sait..

      +62

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    • Kiwixar // 14.03.2016 à 09h24

      Concernant le Brexit, je vois bien la Grande-Bretagne (et les US) laisser tomber les rêves de s’associer en Otanie/Taftanie avec des Européens au bout du rouleau (comme eux) pour se recentrer sur une association anglo-saxonne informelle, avec uniquement libre-circulation des personnes (y compris résidence et travail), des marchandises et des capitaux, sur le modèle de l’accord informel existant entre l’Australie et la NZ (« Trans-tasman agreement »). Il y a déjà des facilités de travail et d’immigration entre la Grande-Bretagne et Australie/NZ et il me semble avoir lu récemment que le Canada établissait des facilités de même ordre.

      Compte-tenu du rejet du TPP et de TAFTA aux USA, un accord INFORMEL entre Anglo-Saxons pourrait être un moyen de sortir en grands gagnants du naufrage de l’Occident, faisant sombrer l’Europe (et sa demande en pétrole), et sa monnaie déjà condamnée, JUSTE au moment (2018-2020) où la demande/offre de pétrole passera de -3% (prix très bas actuels) à +3% (explosion des prix), en raison de l’arrêt de la prospection et des investissements depuis 2015.

      Couler l’Europe (son industrie, sa monnaie, ses centres financiers, ses banques, mais surtout sa demande en pétrole) pour gagner avec une Union Anglo-Saxonne salvatrice « sur laquelle le pognon ne se couche jamais… »

        +19

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      • clauzip 12 // 14.03.2016 à 13h10

        Les perpectives prenant le pétrole comme facteur majeur d l’économie pourraient évoluer .
        LA FUSION FROIDE,nouvelle technique de création d’énergie va être industrialisée.
        Compte tenu des avantages majeurs sur tous les plans de cette technique,l’économie centrée sur les énergies fossiles devrait être bouleversée dans 5 à 10 ans.
        Accrochez vous,une nouvelle ere va commencer!
        Cette application est tellement majeure qu’aucun média hormis MEDIAPART n’en parlent.

          +2

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        • Chris // 14.03.2016 à 14h09

          Attendons le rapport final et validé des 360 jours de tests…

            +10

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          • AlainCo (@alain_co) // 15.03.2016 à 14h10

            on peut aussi s’informer.
            Il y a déjà beaucoup.

            Woodford qui investi 50 millions pour 5% de industrial Heat.
            Airbus Innovation qui s’associe à LENr Cities
            NTVA/Tekna qui invite Esse et McKubre pour une conférence LENR
            Elforsk qui teste les E-cat et fait un rapport
            Statoil qui invite Brillouin et Steven Chu
            Les programmes NEDO/Impact du japon qui lancent un labo LENR avec MHI,Toyota, Nissan, Tohoku University et Clean Planet…
            Current science, la revue de l’académie des science indienne qui fait un numéro spécial LENr pour relance les recherches du BARC, abandonnées par peur du risque de réputation (dixit le chef du programme, Mahadeva Srinivasan)
            La Tribune et les echo qui laissent passer, caprès Fortune, Time Magazine et Forbes, des articles sur le sujet.

            mais bien sur il n’y a rien. la physique maitrise parfaitement les phénomène dans la matière condensé, la supraconduction notamment, et rien de nouveau ne peut être trouvé, même dans les effets collectifs ?
            hein ?
            la calorimétrie c’est une science trop vieille pour être fiable. Des calorimètre à marmotte… c’est la faute aux calorimètres à marmotte.
            8)

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        • kasper // 14.03.2016 à 22h39

          La fusion froide c’est du pipeau, un peu comme la guerison des ecrouelles.

            +4

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    • moshedayan // 16.03.2016 à 08h59

      D’accord avec beaucoup de commentaires : ce ne sont pas les Etats-Unis qui m’inquiètent (entre Clinton mêlée aux milieux miitaro-industriels en partie et un Trump difficile à cerner mais lié aux affaires immobilières et à l’économie de service) mais plutôt l’Allemagne de Merkel qui, derrière un arrogant « humanisme » de propagande, mène une politique égoiste pour ses seuls intérêts, en poussant les autres Etats européens à la faute. Après la Grèce, et son endettement dont l’Allemagne a une responsabilité, elle a ouvert les vannes de l’immigration venant du Proche-Orient, pour son industrie et casser encore plus les reins de ses concurrents européens.. Elle fait fi de tous les risques pour l’équilibre du continent européen et les bases de sa civilisation.

        +0

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  • Le Yéti // 14.03.2016 à 07h13

    Je dis pas les relations internationales (surtout au sein du camp occidental) si Trump est élu président des USA !

      +7

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    • P. Peterovich // 14.03.2016 à 11h13

      Bof, une hirondelle ne fait pas le printemps et un Trump ne pourra influer que marginalement sur la bureaucratie. On aura un point de fixation de l’attention sur un phénomène superficiel.

      Le mythe de l’homme providentiel est un… mythe. C’est ce qui me déprime par exemple chez ceux qui courent ces jours-ci derrière une candidature de Th. Piketty aux primaires de gauche. Un homme ne change rien : les forces qui structurent les changements sociaux déploient leurs effets à grande échelle, de manière imperceptible pour les hommes qui, individuellement, n’y peuvent rien changer.

      Les causes du déclin de la civilisation occidentale sont trop complexes pour être appréhendées intégralement, a fortiori pour être infléchies. Certaines sont d’ailleurs hors d’atteinte : si l’on pense, par exemple, au vieillissement accéléré des populations, il n’y a rien à y faire.

        +19

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      • Pierre // 14.03.2016 à 17h44

        D’autant plus que les pouvoirs du président des U.S sont moindres que celui du président français (constitutionnellement parlant). Mais les mythes ont la peau dure…ce qui peut donner malgré tout une impulsion qui peut être canalisée, mais dans une certaine mesure car …les faits sont têtus 😉

          +2

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  • Astatruc // 14.03.2016 à 07h33

    Pas sûr qui’l soit dans les faits contre la mondialisation.

    « Avec des investissements aux États-Unis, en Europe, en Asie et ailleurs dans le monde, elle est principalement impliquée dans l’immobilier, la construction, le divertissement tout en maintenant sa présence dans plusieurs autres domaines comme l’édition littéraires, les médias, les services financiers, le développement de jeux télévisée et de jeux vidéo, la nourriture et la boisson, le tourisme, les compagnies aériennes, etc. »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Trump_Organization

    Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
    On est bien placés pour le savoir.

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    • Spiridon // 15.03.2016 à 06h58

      Les investissements internationaux ne sont pas LE problème de la mondialisation. C’est très bien de pouvoir investir partout, si c’est un enracinement dans l’économie locale. Le problème c’est la mise en concurrence de sociétés différentes, aux usages et aux systèmes sociaux différents. Investir dans l’immobilier en Écosse ce n’est pas investir chez Foxconn pour faire travailler des adolescents ET en rapatrier le produit dans d’autres pays où le travail serait plus cher.

        +5

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  • Reality // 14.03.2016 à 08h43

    D’une manière générale, et compte tenu des échéances électorales à venir dans les 12 mois un peu partout en occident, si les opposants à l’idéologie de l’idéal gauchiste ne s’imposent pas dans les urnes et de façon démocratique, on pourra dire que 2017 marquera un tournant politique.
    Nous jugerons de la capacité du Système à se sauver et de la force de ses opposants.à s’imposer.
    L’issue, quelqu’elle soit, verra un monde divisé et radicalisé. La meilleure période pour voir nos ennemis frapper.

      +3

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  • Eric83 // 14.03.2016 à 08h43

    Les dominants gardent le pouvoir et l’étendent par la mystification du peuple avec la religion du No Alternative.

    Qui que ce soit et quelque soit sa tendance politique, une proposition de mettre en oeuvre une autre voie que celle imposée par les dominants est une menace inacceptable.

    Il leur faut donc détruire – dans l’oeuf si possible – tout opposant au Système et Trump est une menace de taille pour le Système. L’acharnement à le décrédibiliser vient donc logiquement de tous côtés y compris de l’UE.

    Je ne sais pas si Trump, une fois élu, sera réellement un opposant au Système et mènerait une politique pour le peuple américain et non pour le 1%.

    En revanche, je doute sincèrement qu’il puisse être un pire Président qu’Obama ou Bush Junior, pour les américains mais aussi pour les autres peuples de la planète.

      +18

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    • Garibaldi2 // 14.03.2016 à 10h17

      Le pire est toujours à venir !
      Même s’il est intervenu dans d’autres pays, OBAMA n’a pas lancé ses troupes sur le terrain comme l’avait fait Bush (père et fils) et on peut au moins lui reconnaître ça.
      Ceux qui pensent que TRUMP a une chance de devenir président se mettent le doigt dans l’oeil, l’élection est déjà faite, ce sera HILLARY car c’est la candidate du système ; mais n’allez pas croire que TRUMP soit antisystème, c’est simplement un démagogue qui a fait son beurre en utilisant ledit système et qui a son heure de gloire politique, après son heure de gloire télévisuelle.

        +10

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  • Balthazar // 14.03.2016 à 09h01

    « Les nouveaux fascistes se présenteront comme antifascistes. » Churchill.
    Cela se passe maintenant.
    574000 signatures de britanniques pour une loi interdisant la venue de D. Trump sur leur sol. Les députés qui embrayent.
    Oh, que j’aimerai voir le même élan pour la venue d’un « autocrate » (pas dictateur hein, c’est réservé à Vlad l’empaleur ou Bashar le Boucher) moyen oriental qui lapide les femmes, décapite les gays et brûle les apostats, développe l’âge d’or moyenâgeux de sa religion.
    Que fait Trump ? Il mène campagne. Il emmer.de le Système, le politiquement correct.

      +31

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    • olivier77 // 14.03.2016 à 09h52

      On se souvient de la demande d’extradition de Pinochet refusée par nos voisins d’outre-Manche.

        +18

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    • kaki // 14.03.2016 à 10h44

      Petite correction  » moyen oriental qui lapide les femmes, décapite les gays et brûle les apostats, développe l’âge d’or moyenâgeux de sa religion. » l’age d’or anteislamique svp. Ne pas confondre religion et loi tribale legitmé par une mauvaise comprehension des textes. El Ghazali, Ibn Sina, Ibn Khaldoun, sont l’age d’or de l islam (dans la comprehension).

        +7

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  • EAUX TROUBLES // 14.03.2016 à 09h33

    « Donc la chancelière de “droite”, soutient le candidat de “gauche” américain, tout va bien. »

    Ces guillemets en disent long…La gauche américaine existe mais elle est confidentielle.
    Le Parti Démocrate est juste un autre parti de droite.

    Quant à cette diabolisation du sieur Trump – le comparant a Hitler – elle sera au final contre-productive : le procédé est facile, trop vu et relève de l’imbécillité la plus crasse.

    Il est devenu le Mr à abattre.

    D’un côté un mouvement populaire et de l’autre les élites qui savent forcément mieux que le peuple ce qui est bon pour lui…

    Qu’est ce ça donnera si Trump est élu ? Ça ne pourra être pire qu’aujourd’hui en tout cas !

    Au fait, c’est pas lui qui indiquait que s’il était élu président, il déclassifierait le fameux rapport de 28 pages sur les attentats du 11 septembre http://www.parismatch.com/Actu/Insolite/11-septembre-2001-Appel-pour-la-declassification-de-28-pages-sur-les-attentats-du-11-09-01-683070

      +13

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    • Garibaldi2 // 14.03.2016 à 10h27

      Déclassifier les 28 pages du rapport sur le 11 septembre? Vous y croyez sincèrement ? Comme à la fermeture de Guantanamo par OBAMA ?

        +7

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      • vincent // 14.03.2016 à 11h42

        Ah s’il le fait, voila qui serait fort intéressant, aurions nous la possibilité de voir les vrai coupable de ce désastre?

          +5

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  • Alain // 14.03.2016 à 09h41

    Cela démontre avant tout à quel point ces politiciens se voulant des hommes et femmes d’état en sont bien loin: on insulte pas l’avenir! Que vont-ils faire si Trump est élu? Allez bombarder la Maison Blanche que pour un vulgaire Khadafi? Bonne chance pour négocier des accords avec lui !!!!

      +4

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  • Giloux // 14.03.2016 à 10h07

    Trump est ce qu’il est mais l’indignation à sens unique dispense-t-elle de considérer les guerres et les victimes innocentes de Barack Obama, prix Nobel de la paix ?

      +13

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  • Nicolas Anton // 14.03.2016 à 10h13

    Vous situez Trump comme un candidat anti-système ? C’est une blague ?

    Fortune dans l’immobilier à 4 mds. Investissements dans la téléréalité, les golfs, possède un yacht à 50 M/USD.
    Souhaite un impôt sur le revenu de 1 à 15% !
    Suppression de l’impôt sur les successions..
    Pour lui les salaires sont trop haut et ne veut pas de minimum légal.
    Allègement de la règlementation des droits sociaux et environnementaux.
    C’est un conservateur avec une vision élitiste. Bref un vieux capitaliste ultralibéral avec sa théorie du ruissellement et des miettes qui tombent, la géopolitique des néocons en moins.

    Pitoyables agitations merdiatiques pour faire croire aux américains désespérés qu’ils ont le choix et que tout n’est pas sous contrôle …
    Mais non ils n’ont pas d’autre choix que celui de leur déclin.

      +21

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    • michael // 14.03.2016 à 16h43

      La dimension anti-système vient du fait qu il refuse les contributions financières des entreprises à sa campagne electorale . Cela lui permet de résister au pressions des lobbies de toute sorte . Les electeurs se rendent compte que le systeme democratique ne foncionne plus aux Etats Unis à cause du lobbying et c’ est ce qui explique la popularité à la fois de Sanders et de Trump.

        +6

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    • christian gedeon // 15.03.2016 à 10h46

      De leur déclin? De leur déclin? mais c’est du délire de lire des choses pareilles! la Chine(eh oui) l’Inde(dans une moindre mesure,mais quand même) ont adopté la mode ultralibéral,et vous parlez du déclin des US? C’est du wishfull thinking…dans le bordel mondial généralisé qui atteint aujour d’hui même l’Europe,réduite à quia,et « envahie » bien tranquillement,les US restent les maîtres du jeu.Mais regardez donc la ceinture de feu qui va des confins chinois jusqu’au coeur de l’ Afrique! parler du « déclin  » des US,pardonnez moi monsieur,est une ânerie…Ils n’ont jamais été aussi puissants,aussi innovateurs,aussi maîtres des nouvelles technologies civiles… et militaires! Seul un Poutine conteste avec ses pauvres moyens,leur domination. Et à ce propos,restons calmes. Je conseille la relecture de « la grande conspiration russo-américaine  » de Pauwels et Bergier. Déclin des US? Si eux sont en déclin,alors nous,nous sommes morts.

        +3

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      • Subotai // 16.03.2016 à 18h10

        «  »Déclin des US? Si eux sont en déclin,alors nous,nous sommes morts. » » dites vous?

        Et bien nous sommes morts.

        Je pourrais vous faire la démonstration en 3 paragraphes démontrant la décadence de la situation US – pour info, ils ne sont plus en « déclin » mais mort sans qu’ils le sachent encore (quoique) – mais je vous invite simplement à lire l’Art de la Guerre de Sun zi.

        Tout le bordel mondial ne découle que de ça.

          +1

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  • thmos // 14.03.2016 à 10h24

    le making of du diable nouveau est intéressant à observer – tout neuf et tout chaud, regardez nos bébés Goebels 2.0 à l’ouvrage …

      +3

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  • thmos // 14.03.2016 à 10h34

    un évènement pour en planquer un autre : Trump va pervertir les jeunes âmes par ses paroles diaboliques ( à vos enfants saturés de porno gratos, de dope commandée sur le net, de videos d’exécutions, mais protéger nos petits d’horribles protectionnistes est l’urgence ) Le Hezbollah parti élu démocratiquement par des libanais chiites mais aussi sunnites, maronites, chrétiens et athés en ma-jo-ri-té est re classé « organisation terroriste »… Qui en parle ?

      +13

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  • Sam // 14.03.2016 à 11h00

    « Les heures sombres de notre histoire », « Adolph Hitler », sont devenus des qualificatifs pour tout ce que le système rejette. Poutine, Chavez, Trump, … Il serait vraiment intéressant de dresser une liste de tous ceux qui ont été comparé à ce type.
    Ca va finir par être une sorte de décoration, beaucoup plus crédible que la légion d’honneur…

    C’est un argument à tiroir :
    – l’accusé est un monstre sanguinaire,
    – Hitler a été élu démocratiquement, c’est bien la preuve de la limite de la démocratie, de la naïveté des gens, du danger du populisme, … et donc du devoir pour ceux qui ne veulent que notre bien de « corriger » un vote, de trafiquer les sondages, …
    – Et ca renforce l’idée qu’un nabot aigri puisse détruire l’Europe à lui tout seul, oubliant fort à propos les nombreux généreux donateurs qui ont favorisé son ascension…

      +13

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    • OFJ // 14.03.2016 à 12h31

      « Hitler a été élu démocratiquement » : non, au départ, il n’a pas été élu au suffrage universel au sens où nous le comprenons dans l’élection présidentielle française ou américaine. (même s’il s’est ensuite fait plébisciter). Il a été nommé chancelier. Un article des crises sur l’histoire du parti nazi entre 1920 et 1933, serait bienvenu pour en finir une fois pour toute avec cette contre-vérité !

      En effet, dès que l’on aura compris qu’en fait Hitler n’a pas été élu démocratiquement, mais qu’il a en pratique pris le pouvoir par la violence, les démarches d’hitlérisation de tel ou tel personnage anti-système tomberont vite à l’eau.
      cf. Ian Kershaw, ‘le mythe Hitler’ : ‘on sait qu’aux élections de mars 1933 – tenues dans un climat d’euphorie nationale à droite et d’extrême répression terroriste contre la gauche -, moins d’un électeur sur deux a soutenue le parti de Hitler.’ (pour mémoire, Hitler a été nommé chancelier le 30 janvier 1933)

        +12

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      • Sam // 14.03.2016 à 14h06

        Bien d’accord. Mais là n’était pas mon propos. C’est que souvent, associé au croquemitaine Hitler, figure cette idée de défaillance de la démocratie, et du besoin de l’élite de la corriger (referendum sur le TCE en 2005). Pour notre bien évidemment…
        De plus, Hitler saute brusquement de 2% à 20% de l’électorat en 2 ans, par un soutien financier énorme sans lequel il serait resté un marginal excité. Aujourd’hui, on nous parle de populisme avec le spectre des « heures sombres de notre histoire » en soulignant l’enthousiasme soulevé par un homme, seulement par son charisme et ses talents oratoires.
        Hitler n’a jamais eu ni l’un ni l’autre : une voix nazillarde (…), un accent bavarois insupportable, des tics nerveux à la pelle, un physique ingrat, …

          +10

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  • vincent // 14.03.2016 à 11h11

    Pauvre Hitler, être comparer à un Russe, un Syrien, puis un américain,; il doit se retourner dans sa tombe.(s’il en avait une) C’est paradoxal aussi de la part des allemands, il faudrait peut être leur rappeler qu’ils ont voté pour cet homme fut un temps, et qu’ils portent une responsabilité indirect à ce qui s’est passé par la suite. Trump est ce qu’il est, mais si on doit, aller, comparer Hitler à un présidentiable américains, juste sur le nombre de mort causé au nom d’une idée, Hilary et George remplissent mieux ce critère que Trump dont le seul crime est de parler, pour l’instant.

      +11

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  • claude // 14.03.2016 à 11h15

    Le RETOUR………de BHL, il s’y met aussi, il prédit un climat de guerre civile aux USA

    Extraits
    – « Puis il y a le culte de l’argent et le mépris pour les autres qui l’accompagne. Dans la bouche de cet artiste milliardaire et con, avec série de faillites ayant des liens avec la mafia possibles…. »
    – « Face à ce bond en avant dans grossièretés et mesquineries, on pense à Silvio Berlusconi, Vladimir Poutine, et les Le Pen, père et fille. »
    – « Berlusconi a inventé ce monde de bande dessinée. Poutine a intensifié son élément macho. D’autres démagogues européens sont tombés dans des formes les plus ignobles de racisme. Quant à Trump, il nous a donné sa tour, l’une des plus laide de Manhattan… »

    https://www.project-syndicate.org/commentary/the-world-according-to-donald-trump-by-bernard-henri-levy-2016-03#6J1TSoqXsrm1QUtA.99

      +2

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  • Jules Vallés // 14.03.2016 à 11h28

    « Donald Trump inquiète l’Allemagne »
    C’est qui l’Allemagne???
    Pour rappel:80 millions d’habitants
    Toute généralisation est abusive et fallacieuse
    Alors c’est qui le récipiendaire de 80 millions d’opinions?

      +6

    Alerter
  • Michael // 14.03.2016 à 11h58

    Je suis vraiment surpris de voir que vous repreniez cette « idée » selon laquelle D. Trump serait un « ennemi du système.

    Le « Trump bashing » n’est qu’une campagne de com’ inversée. Jamais le nom d’un candidat n’a été aussi martelé dans TOUS les médias.

    « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! » Leon Zitrone

    Ceux qui attendent encore quelque chose des « élections » sont vraiment a la traîne et font preuve de lâcheté.

    PsyOp et Ponzi.

      +9

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  • Chevrier Michèle // 14.03.2016 à 12h12

    Merkel ne connait pas Donald Trump, étonnant !
    Merkel soutient Hillary Clinton pas de doute possible !
    Merkel ne veut pas connaître Marine Le Pen !
    Merkel- Hollande * Merkel – Erdogan* Merkel – Obama* on est pas sorti du petrin !

      +8

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    • Furax // 14.03.2016 à 13h25

      Merkel, si tant est qu’elle soit encore chancelière en 2017, va devoir s’habituer à sourire à Trump et à discuter avec lui. A l’appeler au téléphone aussi, le cas échéant pour râler sur le fait que la NSA écoute toujours son téléphone portable.

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  • TC // 14.03.2016 à 12h46

    Il semble que le « système » américain ait trouvé son épouvantail, à l’instar du nôtre avec la SARL Le Pen. Trump n’est là que pour ça, il ne sera jamais élu.

      +4

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    • Furax // 14.03.2016 à 13h28

      Vous vous aveuglez. On est aux USA, pas en France. AUx USA, l’électorat a une solide habitude de mettre des vents aux élites politiquement correctes. Ils ont déjà élu Reagan quand ça allait infiniment mieux que maintenant. Alors là, quand tous les politiciens les mettent en garde contre Trump, cela leur fait autant de motivations supplémentaires pour élire Trump.

      Regardez les chiffres sur le niveau de participation de l’électorat aux primaires républicaines. C’est non seulement un record mais aussi des chiffres énormes dans l’absolu.

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      • Redrogers // 14.03.2016 à 17h25

        Je serai étonné que Trump soit élu au final car les électeurs n’élisent pas le président directement. Les grands électeurs (très démocratique ça…) vont ils suivre l’opinion ou lui planter un couteau dans le dos au risque de créer des remous parmi la population ?

        Edit : je viens de voir que quelqu’un a déjà soulevé ce point plus bas. dsl…

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        • Furax // 14.03.2016 à 19h05

          Non, les grands électeurs désignés ont compétence liée. Ils n’ont pas le choix. Seuls les super délégués ont le choix lors des primaries.

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  • Spectre // 14.03.2016 à 14h33

    (…) une menace pour la paix et la cohésion sociale mais aussi pour le développement économique

    Amusant, cette sentence s’applique à merveille à la mondialisation capitaliste ainsi qu’au néolibéralisme triomphant. Les gardiens du temple ont le chic pour voir chez les autres ce qu’ils accomplissent eux-mêmes. Car qui gouverne depuis des décennies ? Sont-ce les “populistes,” pour reprendre leur épithète qu’ils veulent infamante, ou sont-ce les gens sérieux qui ont démoli le Moyen-Orient, tué des millions de gens, détruit les économies des pays développés, alimenté et importé le terrorisme, attisé le chacun pour soi, et j’en passe et des meilleurs ?… http://pbs.twimg.com/media/CLPdP12VAAAjYhs.jpg

    On notera aussi la vieille ficelle des médias dominants : se focaliser uniquement sur les outrances du “populiste” de droite (et Donald Troll est parfait dans ce rôle) pour mieux passer sous silence les thèmes anti-Wall Street et anti-oligarchie de B. Sanders. Il ne s’agirait pas que les sans-dents prissent conscience du fait que les problèmes sont partout similaires, et qu’en l’occurrence le ““modèle”” US a complètement pris l’eau pour les mêmes raisons qu’ici.

      +10

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  • Alae // 14.03.2016 à 14h45

    Et si jamais le possible se réalise et que Trump est élu, ils vont faire quoi, nos génies de la diplomatie ? Bouder ? Refuser de causer au président des USA, épicétou ? Quémander des résolutions et des sanctions à l’ONU ? Pleurer dans le giron de Ban Ki-moon ? Envoyer une délégation menée par Soros, Tsipras, BHL, Madonna et Corbyn lui expliquer la vie, à Trump ?
    Mais quelle bande d’abrutis.
    Il n’y a décidément plus que les Russes et les Chinois qui sachent encore faire de la realpolitik.

      +10

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  • Andrae // 14.03.2016 à 15h52

    Les Européens serviles s’alignent derrière les USA avec leur Trump-bashing, c’est tout. Des critiques superficielles, vagues (pourtant il y aurait matière..)

    l’Establishment US in toto est hystérique car Trump est en train de détruire le système politique Américain, mettant tout ce petit monde en danger.

    Il est clair (et certains l’ont dit publiquement) qu’une grande partie des élus Rep, appartenant à l’appareil Rep., dépendants (contrats, armes, corporations, lobbyistes, Wall Street, etc.) préfèrent Clinton comme Présidente, car ils gagneront toujours autant d’argent, pas de changement par rapport à Obama, sauf peut-être plus de guerres (benef!) Mais cela invalide complètement et publiquement le système des deux partis et risque de provoquer une explosion gravissime.

    Les Rep. doivent choisir: adouber le candidat Trump et oeuvrer pour que Clinton gagne ou lui refuser la place, choisir qq d’autre (Romney? Rubio? Ryan?) pour perdre.

    > les derniers calculs / prognostics = Trump n’aura pas tout à fait le nombre de délégués nécessaires pour être investi automatiquement au premier tour de vote. un ex:

    http://www.breitbart.com/big-government/2016/03/13/3303416trumpdelegatescore/

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  • Eric83 // 14.03.2016 à 16h10

    «  » »L’analyse » » » du Washington Post ou la fin de l’occident, si Trump, si MLP et si Brexit.

    https://fr.sputniknews.com/international/201603061023165118-occident-faillite-causes/

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  • FifiBrind_acier // 14.03.2016 à 16h23

    C’est étonnant le nombre de gens qui se prononcent pour Hillary Clinton, ils commencent s’inquiéter pour leur propre futur ?

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  • Freddi // 14.03.2016 à 16h34

    Trump ne sera pas élu car les grands électeurs ne seront pas fidèles aux électeurs de base.
    La pression du « système » va devenir intense sur les premiers

      +1

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    • Furax // 14.03.2016 à 19h21

      Faux. Les grands électeurs n’ont pas le droit de voter pour quelqu’un d’autre que celui pour lequel ils ont été désignés.

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_am%C3%A9ricaine

      La seule hypothèse où il pourrait y avoir des magouilles, c’est si en novembre on a plus que 2 candidats et qu’aucun d’entre eux ne remporte la majorité absolue des délégués. C’est très peu probable.

      Il me paraît moins improbable qu’il y ait des cas de fraude électorale. Les Kennedy en 1960 et les Bush en 2000 se sont montrés orfèvres en la matière.

      Autre hypothèse : le retour de l’assassinat politique. Quand une clique qui a confisqué le pouvoir de manière illégitime risque de le perdre, elle ne recule devant rien pour « se défendre ». Les exemples sont légion depuis les Gracques et les USA ont une longue tradition d’assassinats politiques.

        +7

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      • Alae // 14.03.2016 à 19h59

        « Autre hypothèse : le retour de l’assassinat politique. »

        Les Américains y ont tous pensé, mais d’après moi, c’est trop tard. La fenêtre d’opportunité pour se débarrasser de Trump sans créer trop de remous s’est refermée, et je pense qu’ils le savent.
        Nous ne sommes plus en 1963. L’Amérique d’aujourd’hui, socialement, est une cocotte-minute prête à exploser. C’est peut-être pour cela que Trump, qui y a sûrement pensé aussi, est aussi tranquille. Il sait qu’ils n’oseront pas.

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        • Furax // 14.03.2016 à 20h18

          C’était beaucoup plus chaud en 1963 qu’aujourd’hui. Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais c’etait l’époque de la lutte la plus chaude pour les droits civiques, avec le pouvoir fédéral envoyant l’armée pour obliger un Etat fédéré à respecter les lois fédérales.

            +4

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          • Alae // 14.03.2016 à 21h59

            Tiens, c’est vrai, vous avez raison, mais malgré la bataille pour les droits civiques et la stupidité de son engagement au Vietnam, le pouvoir jouissait encore d’un solide crédit auprès des masses catéchisées au rêve américain.
            Aujourd’hui, fini. Le Congrès se traîne à 14% d’opinions favorables, les divisions sociales sont toujours là, la confiance dans « l’american dream » est brisée et le pouvoir, discrédité.
            A mon sens, l’assassinat politique dans ces conditions, c’est trop dangereux. Ce serait la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

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        • Andrae // 15.03.2016 à 16h35

          Je suis d’accord Alae. Trump est une création du Parti Repub. Non pas directement par les ‘leaders’ mais par leur politique pourrie et mensongère des mettons 20 dernières années. Ils le savent. Depuis l’élection d’Obama ils comprennent que le Parti est scindé et chancelant et ils cherchent une solution impossible à trouver. Un Trump ou autre candidat foldingue ou fissure etc. était inévitable. La mort de Trump ne ferait qu’aggraver leur position et la stabilité qu’ils cherchent à maintenir. C’est trop tard, comme vous dites. Le mal est fait.

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  • david // 14.03.2016 à 17h17
    • Zasttava // 14.03.2016 à 19h29

      Merci David de partager ce lien.
      Comme quoi, Marianne, qui est le seul hebdo que j’achète encore de temps en temps, est encore capable de publier des analyses équilibrées.

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  • Iskander Zakhar // 14.03.2016 à 17h17

    Juste une question idiote : comment fera-t-on si Trump est élu ? On va rompre nos relations diplo avec les USA ?

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    • Furax // 14.03.2016 à 19h24

      On traitera avec lui et on aura bien plus de motifs de lui remettre la légion d’honneur qu’au prince héritier d’Arabie Saoudite.

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    • man // 14.03.2016 à 20h37

      sa vision diplomatique étrangère (en tant que non étasuniens, ça nous concerne) :

      – il est pour la suppression du TAFTA. Clinton pour
      – il est pour la suppression de l’OTAN. Clinton pour
      – il est pour un rapprochement diplomatique avec la Russie (quid de la résolution du problème ukrainien). Clinton contre
      – Il est pour moins de présence américaine avec le monde arabo-musulman, et plus dur avec l’Iran. idem Clinton

      à y réfléchir, il n’est pas si mal.

      Le gros danger, ce serais plutôt un retour rapide au protectionnisme économique US sans concertation, là ça pourrait faire du dégât.

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  • Roiwik // 14.03.2016 à 18h59

    Un Donald Trump , est un homme compétent , un vrai manager , il a fait ses preuves , il n’a pas été payé à rien faire , il nous en faudrait un comme lui l’année prochaine !

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  • FifiBrind_acier // 14.03.2016 à 21h32

    Dubitatif,
    Entre ce qu’il raconte dans ses shows télévisés pour faire monter la mayonnaise, et l’audimat, ce qu’il dira dans la campagne contre Hillary Clinton, et ce qu’il fera réellement, bien malin qui peut le dire …

    Enfin, Poutine a tenu sa promesse, il avait dit qu’il n’y aurait pas de troupes au sol, que l’intervention russe en Syrie durerait 6 mois, il vient de donner l’ordre aux militaires de rentrer en Russie.

    Pour une fois qu’il y en a un qui dit ce qu’il fait, et qui fait ce qu’il dit….

      +3

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  • annar // 15.03.2016 à 00h22

    J’avoue ne pas comprendre cette volonté alléguée de défendre Mr. Trump.
    Oui, l’infortuné subit un bashing continuel de la part des médias. Oui, cela empêche que l’on s’attarde sur les bonnes lignes de son programme. Et, c’est regrettable.
    Mais je n’ai pas l’impression que ce billet ambitionne de lancer un débat sur ces dites propositions, au contraire je n’y vois qu’une démonstration anti-bashing ayant pour objectif de faire naître un sentiment de compassion chez le lecteur.

    Veuillez m’excuser mais, à cela, je dis non : cet homme n’en reste pas moins un xénophobe dépourvu de toute qualité présidentielle.

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    • annar // 15.03.2016 à 18h48

      Malheureusement aucun, je le crains.
      Mais si je devais reformuler ma critique, je le ferais ainsi : pourquoi consacrer tant d’efforts à réconforter l’image de Donald Trump alors qu’il n’en vaut pas la peine ? Et, le fait que les autres candidats soient du même acabit ne change rien à la question.

      Merci.

        +1

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      • Guillaume // 15.03.2016 à 23h29

        Pas d’accord. L’article ne soutient pas D. Trump, d’ailleurs il ne parle même pas de son programme.
        Par contre il met en lumière le traitement médiatique a l’égard d’un candidat qui dit vouloir changer le systéme pourri (au sens gâté, véreux) actuel.
        L’idée est justement de ne se fixer sur aucun fait mais d’attiser les peurs, basé sur les paroles d’experts ou d’humoristes.

        Bref un article intéressant. Merci Olivier

          +3

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  • Demos // 15.03.2016 à 21h47

    Nous vivons une époque de point Godwin généralisé qui n’est que le symptôme d’une débâcle de l’idéologie soi-disant progressiste aussi dite de gauche. Les faits et le simple constat de la réalité battent en brèche cette idéologie acculée à une réduction dogmatique caricaturale, sorte de puritanisme politique dont les derniers défenseurs évoluent dans le déni permanent de la réalité qu’ils finissent par taxer de réactionnaire. Ces progressistes auto-proclamés sont devenus les véritables fascistes d’aujourd’hui, s’autorisant en toute bonne conscience à confisquer la démocratie au nom du politiquement correct. Ils agissent en authentiques réactionnaires vis à vis de la réalité pragmatique. Ne pas être d’accord avec ces sbires, c’est être facho et s’opposer par exemple pour des raisons tout à fait rationnelles à l’invasion migratoire qui est en train de déferler sur l’Europe, c’est être un raciste ou un nazi que l’on va menacer de procés et à qui on enverra la police. Nous avons basculé dans une nouvelle forme subtile et adoucie de dictature où vos idées, certes ne vous exposerons peut-être pas à être liquidé (quoiqu’avec les antifas….) mais sûrement plus probablement à un harcèlement juridique et étatique, jusqu’à vous faire taire.

      +0

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  • Charly LASSALLE // 20.03.2016 à 22h23

    Je ne sais pas si le niveau de la totalité du débat sur CNN est aussi faible que ce qu’il nous ait offert dans le résumé mais si c’est le cas c’est proprement affligeant. On a l’impression de voir des gamins s’invéctiver dans une cours d’école, c’est franchement désolant. Et que dire du public qui applaudit à la moindre réparti. On est totalement dans la politique spectacle, les gens sont au cirque !!

      +1

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