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3.août.20193.8.2019 // Les Crises

Ecologie, Transport et Mythomanie : Laurent Castaignède. Par Thinkerview

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Source : Thinkerview, Youtube, 02-07-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 02-07-2019

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Commentaire recommandé

Dieselito // 03.08.2019 à 09h28

Chers administrateurs du site d’information engagé Les-Crises.fr,
La lutte contre l’emprise des GAFAM passe aussi par le renoncement à utiliser leurs services (ici youtube) quand une chaine propose un autre mode de diffusion… Thinkerview existe sur peertube et y diffuse ce documentaire:
https://thinkerview.video/videos/watch/cfc43b0c-c035-413f-be20-e7158f1c814b
Merci de vous engager, outre dans une précieuse et vraie information, dans une vraie dégafamisation…

39 réactions et commentaires

  • Dieselito // 03.08.2019 à 09h28

    Chers administrateurs du site d’information engagé Les-Crises.fr,
    La lutte contre l’emprise des GAFAM passe aussi par le renoncement à utiliser leurs services (ici youtube) quand une chaine propose un autre mode de diffusion… Thinkerview existe sur peertube et y diffuse ce documentaire:
    https://thinkerview.video/videos/watch/cfc43b0c-c035-413f-be20-e7158f1c814b
    Merci de vous engager, outre dans une précieuse et vraie information, dans une vraie dégafamisation…

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    • Bats0 // 03.08.2019 à 12h47

      Précisez aussi que très peu de programme fonctionne sur ce système d’exploitation. J’ai utilisé Microsoft depuis le début (ms-dos), puis passé sous apple à cause des virus; je suis à nouveau obligé de passer par microsoft pour cause évoquée ci-dessus (programmes pour travail professionnel); mais je vais aussi utiliser linux uniquement pour OpenOffice, car la tablette reste le meilleur compromis consommation/lecture d’internet.
      Voir aussi ce que pense J;-M; Jancovici à propos de la consommation sur les lectures de vidéos (désolé, mais JM Jancovici utilise uniquement youtube) : https://www.youtube.com/watch?v=muBTIVjS8sA

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      • vert-de-taire // 03.08.2019 à 14h02

        « Précisez aussi que très peu de programme fonctionne sur ce système d’exploitation.  »
        C’est factuellement FAUX.
        Ce qui est juste c’est que ce ne sont pas toujours les mêmes qui fonctionnent sur toutes les plateformes et que Micro$oft est très fort pour promouvoir ses produits dans les écoles.
        Pour un usage de tout le monde Linux est très suffisant voire meilleur car cela évite de changer de machines tous les 18 mois. Linux ne cherche pas à devenir obsolète ou rendre obsolète le matériel …
        Pour un usage d’informaticien Linux est préférable pour à peu près tous.

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    • Bruno // 05.08.2019 à 13h37

      Sans compter que s’agissant d’interviews, la video n’apporte ABSOLUMENT RIEN et qu’un bon mp3 suffirait à réduire le volume de stockage d’un bon facteur 10 (ou 100 ou 1000 ?).

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  • RGT // 03.08.2019 à 09h33

    J’avais vu cette vidéo le lendemain de sa sortie et Laurent Castaignède vient confirmer de manière bien plus précise et explicite ce que je dis et écris concernant les causes principales de la pollution et du dérèglement climatique.

    Les causes principales étant (selon moi) l’obligation pour les citoyens d’utiliser des moyens de transports suite à l’éloignement de leurs habitats vis à vis de leurs lieux de travail (ou des commerces, activités etc.).

    Si les citoyens avaient la possibilité d’habiter à proximité de leurs lieux de travail le problème ne se poserait pas car ils n’auraient pas besoin de prendre un moyen de transport pour aller bosser.

    Il en va de même pour les enfants scolarisés à plusieurs km de leur lieu de résidence. On supprime les écoles pour faire baisser les coûts.
    Et ensuite les « élites » se plaignent des embouteillages aux heures de rentrée et de sortie des classes.

    Sans compter tous les produits manufacturés et alimentaires qui parcourent des milliers de km avant d’être mis à disposition des utilisateurs.

    Si les citoyens n’avaient pas besoin de voitures pour leurs besoins essentiels le problème ne se poserait pas : Ils n’en auraient pas et les problèmes environnementaux seraient moins importants.

    Selon-vous, seriez-vous malheureux si vous habitiez décemment à proximité des centres de « besoins » en ayant des revenus moindres mais une qualité de vie largement supérieure ?

    Par contre, la « croissance » serait en berne et les copains de Macron au chômage, habitant sous les ponts.

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    • Sandrine // 03.08.2019 à 10h21

      Il existe (au moins) trois solutions au problème que vous énoncez :
      – Construire des cages à lapins à proximité des zones urbaines : c’est la solution qui a été retenue dans les années d’apres-guerre et en URSS
      – supprimer l’école obligatoire et remettre les pauvres dans les champs; vous qui aimez le moyen-age, je suppose que c’est une solution qui vous conviendrait mais j’ai quant à moi un peu de doutes sur son applicabilité
      – Réduire le nombre des gens à caser dans les villes et/ ou autorisés à circuler en voiture depuis leur lointaine campagne

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      • Dieselito // 03.08.2019 à 10h46

        supprimer l’école obligatoire et remettre les pauvres dans les champs:
        pourquoi donc ne pas réouvrir les classes uniques au sein des champs comme avant et fermer ces grands groupes drainant aux périphéries?
        Le cout du transport, et de l’entretien des infrastructures adéquates couvrirait largement celui de la réinstallation en milieu campagnard, milieu dans lequel l’on finira par retourner pour des questions de survie tout simplement….

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        • Sandrine // 03.08.2019 à 12h07

          Dans le cadre d’un état républicain unitaire, ça pourrait peut-être donner de bons résultats, mais dans un cadre neo-liberal de concurrence des écoles entre elle… la petite école unique de campagne deviendra vite une simple courroie de transmission de  »l’éthique » officielle et un lieu d’apprentissage du « vivre ensemble » pour populations défavorisés quand les « vraies » écoles des centre-ville continueront à enseigner les connaissances nécessaires pour décrocher les emplois bien payés…

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          • Catalina // 03.08.2019 à 13h41

             » c’est la solution qui a été retenue dans les années d’apres-guerre et en URSS », oui, bien après nous d’ailleurs. La différence fondamentale est qu’en URSS, les gens possédaient leur logement et avaient le droit d’en faire hériter leurs enfants, c’est pour cela que malgré la guerre au Donbass, les gens ne souffrent pas trop, ils n’ont pas de loyer à payer pour la très grande majorité.
            https://www.union-habitat.org/frise-historique
            Quand aux « vraies écoles  » des centre villes, quand on voit le nombre d’abrutis qui en sort, il vaut bien mieux apprentissage et éthique que conditionnement à la pensée unique mais l’un n’empêche pas l’autre….ces « vraies écoles » sont juste un endroit où les parents font jouer « leurs réseaux ».

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      • vert-de-taire // 03.08.2019 à 14h12

        La solution est de sortir le foncier du marché spéculatif et de programmer réguler le logement. Un chose impensable dans un monde a-démocratique, soumis à la dictature des ultra-riches.
        Qu’on ne me dise pas que c’est impossible de gérer le foncier. L’Etat de Genève gère au moins partiellement la mixité sociale, un pays très communiste, comme tout le monde le sait.

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      • Logique // 03.08.2019 à 18h13

        « Il existe (au moins) trois solutions au problème que vous énoncez : »

        La seule solution (plutôt que les non solutions que vous énumérez) réside dans l’aménagement du territoire. Actuellement cet aménagement suit une logique de la marchandise et non une logique des besoins humains. C’est la logique du capital, quand le déplacement des marchandises a un coût, mais pas celui des humains (un coût pour eux-mêmes, pas pour le capital donc). Le jour où le temps et le coût des transports seront à la charge des entreprises et de l’Etat, nous aurons droit à un autre aménagement. Ce n’est pas demain la veille.

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      • moshedayan // 03.08.2019 à 20h42

        Pour les années 90, les cages à lapins de 10-15 et 21 étages, je confirme et c’est fort dommage. D’ailleurs cela finira aussi par du dynamitage, mais pour l’après-guerre jusqu’aux années 70, majoritairement en URSS ce furent les fameux « Krouchtchovskie » (les appartements de l’époque Krouchtchev ) de 5 à 7 étages maximum. Ils sont petits au niveau cuisine et salle de bain, mais on peut en trouver à 3 pièces très confortables et grands pour les autres pièces. Donc, je suis pas trop d’accord sur un jugement totalement négatif et mes amis n’ont jamais fait partie de la nomenklatura privilégiée. Ils sont mieux d’ailleurs que les hauts immeubles plus récents.
        C’est pareil en Slovaquie, d’ailleurs dans certaines villes à l’Est, on a fait mieux qu’en Russie en limitant à 4 étages avec de vraies terrasses larges où on peut manger avec un environnement boisé comme en Russie. Donc les villes de l’Est (Humenne, Presov, Kosice…) donnent moins souvent l’impression de béton partout. Par contre, si vous aimez l’originalité Architecture, j’avoue c’est triste…

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      • jp // 03.08.2019 à 22h27

        je préfère habiter dans une cage à lapin, à 1 km du centre ville et j’ai presque tout accessible à pied, y compris le supermarché.

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    • Véronique // 03.08.2019 à 14h30

      Je suis entièrement d’accord mais je pense qu’il est évident que pour permettre aux gens de se retrouver à proximité de leurs besoins essentiels, travail, écoles, poste, hôpital etc. , il convient de rompre avec le système néo-libéral actuel de mondialisation (libre-échange) et libéralisation/privatisation des services.

      De cette façon, nous pourrons remettre des industries et des entreprises sur les territoires, et redéployer les services publics (et encore mieux si on arrive à faire une vraie décentralisation).

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    • Joséphine // 03.08.2019 à 21h26

      Beaucoup de personnes choisissent de s’eloigner des centre villes car ils veulent une maison avec jardin. Ils se retrouvent dans du mauvais bâti en périphérie de villes. Ou de plus en plus loin. On peut tout à fait faire le choix de la ville pour rester à proximité des commerces et autres services. Faire ce choix parce qu’on n’a ni voiture ni permis. Être à 30 min à pied de son travail, faire livrer si trop lourd mais acheter dans les petits commerces qui vivent grâce aux habitants du quartier. La voiture a été et reste en France une idéologie, une culture.

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    • septique // 03.08.2019 à 23h12

      Je vais répondre rapidement à vos solutions qui en général ne sont jamais documentées, un peu d’histoire. La dernière famine en France date du règne de Louis XIV au début du 18 ième siècle…ensuite la France a continué à souffrir de disettes locales qui affectaient les régions en fonction des conditions climatiques, etc.. Qu’est-ce qui a permis de mettre fin à cette situation ? L’amélioration de l’agriculture, l’introduction de la pomme de terre (un exemple) et SURTOUT l’organisation des transports, l’ouverture de canaux fluviaux, le déplacement des produits agricoles d’une région à l’autre, le désenclavement des régions

      C’est quoi ces centres de besoins ? Carrefour ? Comment sont-ils alimentés ? Par qui ? Comment ? Savez-vous ce qu’est la chaîne de froid ?

      La croissance serait en berne…Regardez-donc ce qui constitue le PIB de la France…

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      • Genuflex // 04.08.2019 à 00h47

        Ben pour ce qui est de documenter… la, on a un raccourci de l’histoire de France sans aucun raisonemment derrière. Mais bravo pour avoir placé les mots clefs qui font peur : famine…croissance en berne…
        La novlangue à l’état pur.

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        • septique // 04.08.2019 à 04h13

          Pas de la novlangue des faits que vous pouvez facilement vérifier….croissance en berne ce n’est pas moi qui en parle mais notre ami RGT..

          Ici par exemple…

          http://ecologie-illusion.fr/le-bon-vieux-temps-disette-et-maladies.htm

          Ou bien ici..

          http://passion-histoire.net/viewtopic.php?t=7369

          Un petit extrait…

          Les famines, c’est bien avant! Elles disparaissent sous le règne de Louis XIV. J’ai un doute, je ne sais plus si la dernière est en 1696 ou en 1709. En tout cas, le XVIIIè siècle ne connaîtra plus de famine.

          Par contre, ce qui disparait au Second-Empire, ce sont les crises de subsistance, les disettes. La dernière est en 1867

          La novlangue vraiment…?

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          • Sandrine // 04.08.2019 à 07h18

            Ah ben vraiment, nous proposer un forum d’histoire comme « documentation »… surtout que les contributeurs n’ont pas l’air trop d’accord entre eux…
            Il y en a un cependant qui percute un peu mieux que les autres, celui qui parle de la fin du petit âge glaciaire. Et il aurait pu rajouter qu’avant le petit âge glaciaire en France au moyen-âge il y eu aussi une période sans famine…

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  • Guadet // 03.08.2019 à 09h35

    Je me rappelle de la crise du pétrole dans les années 1970s. On a beaucoup réfléchi alors au coût énergétique des transports et à la manière de le diminuer. Dix ans plus tard, on avait à peu près laissé tomber cette réflexion, au point que quarante ans plus tard, on se trouve dans une situation bien pire.
    Je me rappelle par exemple d’études sur l’abandon du moteur à explosion pour le moteur à vapeur, beaucoup plus sobre, sans doute moins nerveux, mais qui avait l’avantage d’être silencieux. On a raconté que c’étaient les compagnies pétrolières, inquiètes d’une baisse de la demande, qui avaient fait capoter le projet. On parlait aussi de revenir aux dirigeables.
    Il y a cinquante ans, il y avait l’alternative entre décider de ralentir ou foncer dans le mur. On a foncé, ce qui fait qu’on se trouve obligé aujourd’hui à un bouleversement qui sera plus ou moins catastrophique.

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    • Sandrine // 03.08.2019 à 10h12

      On a probablement « foncé » parce qu’ils y avait en germe des projets ultra-techno en germe (Internet par exemple) qui laissaient croire qu’il y aurait une solution technicienne au problème. Et de ce point de vue, vous avez raison, on se trouve dans le même cas de figure aujourd’hui.

      Dans le même ordre d’idées, j’ai été frappée, dernièrement, en écoutant une interview de A. Huxley datant des années 50 à quel point les gens de sa classe sociale étaient déjà à cette époque totalement paniqués par le problème de la surpopulation mondiale. Huxley présentait la surpopulation comme une « arme » qui pouvait être facilement exploitable par les communistes pour parvenir à leurs fins (la domination totalitaire) en paupérisant la population qui n’aurait d’autre choix que de tourner vers les communistes, précisément …
      Aujourd’hui, le discours est un peu différent, on parle de migrations qui menacent de déferler dans les contrées riantes et conduire à une désertification généralisée mais le problème (le pullulement des pauvres) est toujours identifié de la même façon.

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      • vert-de-taire // 03.08.2019 à 14h24

        La surpopulation est toujours une catastrophe planétaire
        suffit d’ouvrir les yeux et l’esprit.

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        • Sandrine // 03.08.2019 à 15h11

          C’est en effet le point d’orgue de la pensée écologique depuis la fin du XIXe siècle. Et pour optimiser une population contenues dans les limites de l’acceptable, il va sans dire qu’il faut développer l’eugénisme.
          C’etait en tout cas le point de vue de Julian Huxley, fondateur de l’UNESCO et du WWF qui a aussi contribué, dans les années 20, à faire passer l’écologie du statut de science allemande confidentielle à celui de science américaine moderne et dans le vent (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Charles_Sutherland_Elton).
          On consultera à ce propos les nombreux discours sans équivoques que J Huxley à prononcés au moment de le la création de l’UNESCO en 45

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          • vert-de-taire // 03.08.2019 à 16h09

            l’eugénisme ?
            n’importe-quoi.
            Qui demande un telle répression ?

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            • Sandrine // 03.08.2019 à 16h27

              « Une telle répression »? Que voulez-vous dire?
              Je pourrais vous donner de nombreux exemples. Mais je me bornerai à vous rappeler que les partis qui se réclament de l’écologie politique en Europe sont tous à l’avant-garde des réformes dites societales concernant les droits des minorités sexuelle, la procréation et la mort médicalement assistées. Ce n’est pas le sujet ici donc je ne vais pas trop m’étendre, mais je pense que vous n’etes pas sans savoir que ce type « d’avancées » societales constituent autant d’obstacles en moins sur le chemin de la banalisation des pratiques eugénistes…
              La dynamique est d’ailleurs largement déjà enclenchée aux USA
              https://enfantparfait.wordpress.com/2015/01/19/etats-unis-le-bebe-sur-mesure-cest-pour-bientot/

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  • Dafrhel // 03.08.2019 à 10h35

    Le pseudo journaliste intervieweur est tellement pénible que je ne parviens pas à regarder les vidéos…

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    • Sandrine // 03.08.2019 à 12h00

      Il s’est quand même même bien amélioré par rapport au début, mais c’est vrai qu’il continue encore à couper ses invités en pleine argumentation (a croire qu’il n’écoute pas toujours bien ce qu’ils disent)

        +9

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    • Alfred // 03.08.2019 à 21h51

      C’est un sujet d’étude et de réflexion en soi. Comment un intervieweur aussi nul peut avoir un tel succès. Simplement en ayant accès à un panel particulièrement riche d’interviewés. Cela suppose une certaine intelligence dans le choix mais surtout un certain entregent. Et c’est cela qui m’épate. Comment peut on se trouver ainsi au noeud de tout ce qui « vit » un peu intellectuellement? Notre monde est.il a ce point petit pour certain ? Quantifier cette finitude du monde qui compte permettait de prendre la mesure de pas mal de choses.
      Et surtout :  » qu’as tu fait de ton talent? » Si le monde est si petit pour certains, avec autant de « leverage », comment n’en font ils à ce point rien…

        +5

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      • loic // 04.08.2019 à 03h04

        Cet interviewer, qui ne montre pas son visage, utilise un pseudo et peut inviter des gens des services(secrets), des diplomates, des intellectuels de tous poils… c’est évidemment parce qu’il est soutenu par des personnes influentes…
        Cette chaîne est très vraisemblablement un élément de ce qu’on appelle l’opposition contrôlée.
        Par son format elle s’adresse a des gens éduqués, susceptibles de proposer des alternatives au système en place.
        Dans la pratique les interviews se limitent à des constats et discussions de salon sans jamais proposer d’agir concrètement (pas d’assoc a rejoindre, ni d’actions collectives) ni de traduire en justice multinationales et politiques…
        Chaîne donc très intéressante à écouter mais sans aucun impact sur l’évolution de la société.

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    • Séraphim // 03.08.2019 à 22h25

      La bêtise et le manque effronté d’à propos sont considérés, en général, comme des qualités journalistiques. Elles sont probablement enseignées dans les écoles, au titre de la vertu du « candide ». Le spécimen ici en cause doit faire de son mieux pour appliquer ces principes. Il y rajoute la gaucherie, l’impolitesse voire la grossièreté. C’est proprement affligeant, mais bon, c’est moderne! D’un autre côté l’interviewé enfonce à lui tout seul pas mal de portes ouvertes. Ces deux-là étaient destinés à se rencontrer

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      • Dafrhel // 04.08.2019 à 08h29

        Pas mieux. Merci pour cet excellent commentaire.

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  • Jean // 03.08.2019 à 11h15

    Tous ces détails techniques et toutes ces ébauches de solution aux défis environnementaux on les connaît à quelques détails près, toujours fort intéressants à découvrir, mais les enjeux sont plutôt du côté de la politique : on ne s’en sortira pas sans un État fort qui impose une planification et des réglementations strictes. Tant qu’on s’en remettra au Tafta et autres Mercosur, qu’on surtaxera les plus défavorisés pour faire croire qu’on agit, on continuera à foncer dans mur.

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    • cgrotex // 03.08.2019 à 11h43

      En finir avec le dogme de la croissance économique. Vivre pleinement au milieu de la nature environnante et malheureusement souvent hostile. Régler POLITIQUEMENT et non économiquement les problèmes de logements, alimentation et de santé de la population. Refonder le bien commun autour de communes. Recréer du lien social GRATUIT. Refonder une école du citoyen et méritocratique. Réapprendre la transmission et mettre fin du droit au plaisir immédiat. Bref, pour vivre dans un monde écologique, il faut accepter notre nature de simple mortel et arrêter de vouloir dompter la nature en se comportant comme des dieux.
      amen !

        +17

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      • vert-de-taire // 03.08.2019 à 14h31

        Plus simplement ou dit autrement, éviter la dérive ploutocratique…
        Un sujet millénaire qui a eu des solutions mais difficile à établir durablement.
        L’avantage du riche et/ou du transgresseur est tellement grand et immédiat que l’instabilité sociale règne.
        L’exemple du capitalisme prédateur totalitaire le démontre. La catastrophe qu’il fabrique étant reportée à plus tard (guerre, climat, effondrement des espèces), l’opportunisme immédiat gagne toujours dans un cerveau conditionné, sans mémoire ni anticipation.

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  • Bats0 // 03.08.2019 à 12h01

    Merci à l’équipe de ThinkerView, et à Monsieur Laurent Castaignède.
    Que rajouter de plus si ce n’est, par exemple, concernant le transport par l’automobile :
    Voklswagen Lupo 3 litres : https://fr.wikipedia.org/wiki/Volkswagen_Lupo _ http://www.fiches-auto.fr/essai-volkswagen/motorisations-27-moteurs-consommation-volkswagen-lupo.php ou Audi A2 1.2 TDI 3L (produite uniquement en Belgique) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Audi_A2 (fait 2L avec une 208, mais sur circuit à 58 km/h); les 2 modèles VW ont été abandonné, pour cause, soit disant de fiabilité, mais en réalité, pour ses ventes désastreuses…
    Cherchez aujourd’hui une automobile qui consomme « aussi peu » (3 litres, et encore dans d’excellentes conditions); j’ai pas trouvé. Mais non, les lobbys de l’énergie n’influencent pas, ni nos constructeurs automobiles, ni nos politiques. Bientôt ils vont nous vendre « le meilleur des mondes ».

      +7

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  • Freddi // 03.08.2019 à 13h14

    Beaucoup de plaisir à écouter tous ces interview de personnes compétentes et lucides.
    Néanmoins, j’ai beau être optimiste, la réalité l’est beaucoup moins.
    Notre système a une telle inertie au niveau mondial (tout le monde se fait la guerre économique pour gagner des parts de marché) que personne n’acceptera de se sacrifier pour la bonne cause.
    On veut tous le beurre (nos biens matériels), l’argent du beurre (la consommation effrénée) et la crémière ( que le système dure éternellement)
    Notre biosphère est donc mal partie et nous avec.
    Dans les années 60, Bernard Charbonneau nous avait alerté en écrivant que sans réaction rapide de notre part sur les problèmes écologiques, cela se terminerait par une dictature « écologique ».
    On y arrive doucement mais sûrement « grâce » à tous ces thuriféraires du marché et/ou de la technologie qui se sont moqués des vrais écolos et qui prient aujourd’hui que le Dieu de la technologie va bien trouver des solutions pour nous sauver (amen)
    Malheureusement, tous ces croyants ont une très vagues idées des contraintes scientifiques et notamment des lois de là thermodynamique qui nous limiteront dans nos fantasmes scientistes.
    On va donc très bientôt passer d’une économie de croissance adorée à un effondrement subie et destructeur.
    C’est triste mais c’est le cycle normal de la bêtise humaine qui commence à comprendre quand c’est quasiment plié.

      +13

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    • vert-de-taire // 03.08.2019 à 16h22

      C’est pas de la bêtise humaine
      c’est un carcan de lois imposées qui laissent les renards libres dans un poulailler.

      Si l’UE met comme principe premier avantager la rente, alors il est logique, inévitable, inexorable que tout le reste (libertés, solidarité, environnement, ..) se dégradent.

      L’UE reproduisant en gros la dérive ploutocratique que les Etats-Unis ont faite dans les années 70-80 et imposée au monde, cf les excellents cours de A. Suppiot collège de France.

      Donc un choix totalitaire et pas de la bêtise, tout au contraire ; une manipulation très bien faite, utilisant nos facultés et nos désirs, en rien notre consentement éclairé.

      J’ai faux ?

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  • Freddi // 03.08.2019 à 23h50

    Pas faux, mais le problème est que ce carcan de lois imposées est désormais universel avec toutefois des variantes culturelles locales.
    Qu’on soit américain, russe, chinois, indien, canadien, brésilien, australien, norvégien ou kenyan, tout le monde à 95% fonctionne avec la même idéologie de la main invisible du marché qui régule tout avec la meilleure efficacité bénéfique pour tous.
    Si ce n’était donc que l’UE !

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  • gogogadget // 07.08.2019 à 00h30

    J’aime bien ce que dit L.Castagnède. Il voit juste. Le souci, c’est que je commence à fatiguer de voir mes contemporains débattre de ce qu’il faudrait changer dans les modes de transport ou la façon de produire et stocker de l’électricité ou des téléphones. Desolé pour ceux qui en sont là, mais vous êtes à côté de la plaque. Le souci c’est les transports (oui, même pas la bagnole, électrique ou pas on s’en tape), l’utilisation de l’énergie pour transformer l’environnement et la prédation des minerais et du vivant. Il n’y a aucune discussion à avoir là dessus en 2019. On sait. Vous voulez de la Hi-tech, de la médecine moderne, faire du ski, aller aux Seychelles et de la World food sortie d’un frigo ? C’est mort. Ou plutôt vous et vos descendants êtes condamnés. C’était marrant d’essayer. La plaisanterie est sur le point de se terminer, définitivement. Papy Darwin va reprendre le manche et vous allez redécouvrir votre nature animale.

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