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18.juin.201218.6.2012 // Les Crises

Élections, piège à… ?

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Retour sur la folle journée électorale d’hier…

En France

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Le point véritablement important est le symbole incarné par les anciens candidats du mois dernier :

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Quel meilleur symbole de la maladie profonde de nos institutions ? Un scrutin largement proportionnel est indispensable, comme chez pratiquement tous nos voisins…

Je pense pour ma part qu’il est bien possible que nous venions d’élire la dernière assemblée de la Ve république – nous verrons la suite…

En Grèce

Importante élections en Grèce également, remportées par la Droite, d’assez peu :

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Une forte prime majoritaire de 50 députés est accordé au 1er parti. Nouvelle démocratie devrait pouvoir gouverner avec le Parti socialiste :

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Rappelons que Nouvelle démocratie est le parti qui a truqué les comptes de la Grèce, et qu’il a glissé en partie vers la Droite dure pendant la campagne. Il a promis de renégocier fortement le mémorandum.

Le point le plus grave est pour moi la fracture majeure de la société grecque. La Grèce active a voté fortement pour Syriza, mais le poids des vieux a été la plus fort :

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On note que la partie nazi n’a pas bougé et s’implante, malgré ses horreurs durant la campagne.

Où tout cela va-t-il finir – pour un acharnement débile à une monnaie qui ne convient pas au pays, telle une chaussure 5 pointures trop petite… ?

En tous cas, direction désormais vers Madrid, Rome et Paris pour les mois qui viennent…

90 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 18.06.2012 à 04h30

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    La Grèce sur la voie d’une politique consensuelle.
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    La France sur les rails d’un endettement massif.
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    • step // 18.06.2012 à 08h51

      euh je parie sur ni l’un ni l’autre. C’est ce que tu penses patrick ou ce que tu as repéré dans la presse ?

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      • Patrick Luder // 18.06.2012 à 11h19

         
          
         
        C’est simplement une constatation au premier degré (personnelle), mais nous savons bien que seul l’avenir nous racontera finalement, l’histoire encore à écrire …
         
          
         
        La répartition politique Grecque semble équilibrée et devrait obliger à des consensus. Le développement inquiétant des deux extrêmes Grecques devrait logiquement pousser les deux hémisphères centraux à aller de l’avant et à trouver des consensus acceptables. Le risque est ici => si la Grèce ne se réforme pas en profondeur, les ultras opposés prendront encore de l’ampleur…
         
          
         
        Par contre, la mainmise de la gauche Française (=carte-blanche) lève toutes les barrières à un endettement supplémentaire. Quasiment toutes les promesses électorales de François Hollande vont vers une augmentation de l’Etat-providence et donc d’une large augmentation de l’endettement étatique. Quelles mesures tendent réellement à équilibrer la balance budgétaire sur la durée ? La fiscalisation de l’extrême riche  (hummmmpfff …) ? La croissance du PIB (hummmmpfff … <= rire étouffé) … avec de la dette Européenne ? La monétisation par l’Etat (houahahahahaaaaahhh … snif …
         
          
         

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        • chris06 // 18.06.2012 à 11h52

          « Par contre, la mainmise de la gauche Française (=carte-blanche) lève toutes les barrières à un endettement supplémentaire. »

          Lève toutes les barrières? Ah bon? C’est vrai que l’Etat français va pouvoir emprunter autant qu’il veut, les marchés vont se jeter sur les  bons du trésor  comme sur des petits pains!

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          • Patrick Luder // 18.06.2012 à 17h03

            @chris06 au niveau politique …

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          • Patrick Luder // 18.06.2012 à 18h29

            @chris06 « les marchés vont se jeter sur les bons du trésor comme sur des petits pains! »
            Il est clair que ni les marchés ni les particuliers vont se jeter sur les bons du trésor et autre EuroBonds (avec raison)… Mais les pauvres pays endettés semblent avoir trouvé dans les organismes centraux Européens, de nouveaux moyens de faire de la dette partagée, c’est beaucoup plus intéressant (à court terme) : BCE FMI FESF MES FME FSUE etc.

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          • chris06 // 19.06.2012 à 07h38

            @Patrick,

            faut pas être dupe, ces « nouveaux moyens » n’avancent pas à grand chose, regarde ce qui c’est passé avec les 100 milliards de « dette partagée » pur l’Espagne : depuis les taux espagnols ont continué  de grimper! 
            Hollande et le PS on beau avoir tous les pouvoirs politiques en France ils ont quand même les poings liés : s’ils creusent le déficit les taux français flamberont ce qui creusera encore plus le déficit et ainsi de suite… il n’y a pas de « carte blanche » qui tienne! 

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          • Patrick Luder // 19.06.2012 à 09h20

            Nous sommes bien d’accord, ces nouveaux moyens (partage Européen de la dette) n’avancent en rien, sauf que la dette peut ainsi encore continuer un peu …

            Nous sommes encore d’accord, si Hollande à les coudées franches question politique, il sera évidemment concé tôt ou tard au niveau du budegt. Ceci dit, les Français viennent de signer pour cinq ans, sauf évenement particulier d’ici là …

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            • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 16h02

              @Pat’ : par événement particulier, tu penses plutôt « attentat du 11 septembre », coup d’état militaire ou grande mobilisation genre 1936 ou 1968 ? Moi, perso j’ai un grande préférence pour ces deux derniers mais c’est le peuple qui décide. 
              A moins que chris06 n’ait raison : l’histoire des peuples s’arrêtent en 2012 (le 21 décembre non ?)

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          • Patrick Luder // 19.06.2012 à 17h06

            Je te met juste les titres du geab65.
            1. Iran/Israël/USA : La guerre de trop aura bien lieu
            2. La bombe assyrienne : l’allumette israélo-américaine-iranienne dans la poudrière Syrie-Irak
            3. Le chaos AfPak : l’armée US et l’OTAN, otages d’une sortie de conflit de plus en plus difficile
            4. L’Automne arabe : les pays du Golfe emportés dans la tourmente.
            Et je te shoot le reste …

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        • Fabrice // 18.06.2012 à 20h20

          Patrick sous Sarkozy la dette a augmenté de 600 milliards alors boarf dans un cas c’est l’augmentation de la dette par la baisse des recettes et de l’autre par l’augmentation des dépenses.
           
          Il a toutes les clés en main pour de toute manière revenir sur ses promesses (qui n’engagent que ceux qui y croit), sans avoir à se concerter avec la gauche de la gauche (d’ailleurs pourquoi ceux ci n’ont pas voulu faire parti du gouvernement ?)
           
          Personnellement je pense que la droite n’est pas mécontente de laisser la gauche se prendre la baffe de la dette, pour revenir au pouvoir une fois le parti socialiste aura été définitivement discrédité (comme on l’a vu en Grèce) vu qu’ayant tous les pouvoirs, ils ne pourront pas dire qu’ils n’avaient pas les mains libres.
           
           

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          • step // 19.06.2012 à 07h02

            même analyse que Fabrice et chris. Le mur du réel est trop proche pour que l’endettement de la france aille à volo et en plus on peut pas dire que l’endettement sous la droite ait été maitrisé de quelque manière que ce soit.

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    • Incognitototo // 18.06.2012 à 17h22

      @ Patrick Luder,

      Mais c’est fini cette propagande rengaine de la droite… c’est bon, vous pouvez ranger vos « arguments » pourris, les élections sont passées…
      Pour mémoire la présidence Sarko aura été celle qui aura le plus endetté la France (et la crise n’y est pas pour grand-chose), tandis que Jospin aura été un des gouvernements les plus vertueux depuis ces dernières trente années… alors, c’est bon là, faut changer de disque et voir, avant de parler…

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      • Patrick Luder // 18.06.2012 à 18h12

        Plus sérieusement. Il faut avouer une belle victoire à François Hollande, il à le plein partout! Mes idées seraient assez du côté gauche-vert mais j’ai beau chercher, je ne vois pas une seule mesure qui permettrait à la France de redresser la barre, presque toutes les mesures font croître l’EtatProvidenceACredit. Il y a peut-être le renouvelable … mais j’attends du concret.

        Enfin si j’ai loupé une mesure qui pourrait réellement redresser la balance du budget Français, merci de le signaler …

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        • step // 19.06.2012 à 07h03

          mais tu crois aux promesses de campagne ? Que c’est mignon ….

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          • Patrick Luder // 19.06.2012 à 09h22

            SVP lisez au moins les commentaires avant de répondre => « mais j’ai beau chercher, je ne vois pas une seule mesure qui permettrait … »

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          • step // 19.06.2012 à 10h42

            mes ces mesures existent, elles n’ont tout simplement pas été anoncées.

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          • Patrick Luder // 19.06.2012 à 12h18

            Oh quelle bonne nouvelle, alors je me réjouis de les connaîtres et de les voir mises en pratique pour en finir avec l’actuel climat morbond … et dire que je me faisais du soucis pour rien 🙂

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  • Marcus // 18.06.2012 à 04h53

    Dutronc l’avait déjà chanté …
    http://www.youtube.com/watch?v=k1SvDqKA_UQ
     

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  • Marcus // 18.06.2012 à 04h57

    Sur BFM ce matin, tout va bien …
    http://www.youtube.com/watch?v=4Y2xfRFOILU
    Bonne journée tout le monde !

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  • DAN // 18.06.2012 à 07h05

    Les changements politiques n’apporteront pas de profondes réformes dont les pays ont besoin pour la simple raison que le pouvoir est au main des banquiers. De plus il n’y a pas de consensus européen sur les actions à entreprendre pour faire avancer la construction européenne… seul un pouvoir militaire pourrait remettre les pendule à l’heure.

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    • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 07h49

      « seul un pouvoir militaire pourrait remettre les pendule à l’heure. » à l’heure de qui ? Des créanciers ou du peuple ? En faveur d’une augmentation des recettes (impôts sur les revenus, capital et travail, réellement progressif, suppression de toutes les niches fiscales non justifiées, …) ou d’une baisse des dépenses publiques (minima sociaux, protection sociale, …) et/ou d’une flexibilisation du marché du travail ?
      J’suis pas fortiche en coup d’état militaire, mais j’ai pas l’impression qu’à terme les peuples en soit sortis gagnants. Si ?

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  • amrgos // 18.06.2012 à 07h41

    Les marchés réagiront, comme ils l’ont fait pour l’Espagne la semaine dernière, dans le négatif en fin de journée. Les investisseurs n’attendent plus l’actualité grecque dont la cause est entendue … mais plutôt a ce que l’Allemagne et la France donnent dans le ‘DUR » par des annonces fortes à un fédéralisme européen, fantasme d’eurocrates s’il est encore la peine de le préciser ! Les rebonds des marchés sont restreints à la demi-journée, au rythme d’une crise panique déstabilisant toute analyse pragmatique et tout repère fondé sur un modèle de croissance qui a disparu en 2007 ! Face à l’incertitude, les experts et analystes qui faisant la température sont à présent dé-cédibilisés tans les fondamentaux se sont effondrés ces 4 dernières années … 

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    • amrgos // 18.06.2012 à 08h33

      La matinée suffisait donc, le CAC à -0,01 à 10h32 … 

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    • José // 18.06.2012 à 17h17

      Bien vu:

      Le « ouf » de soulagement poussé par les investisseurs après la victoire des conservateurs pro-austérité en Grèce a été éclipsé par l’envolée des taux espagnols et la situation toujours difficile des banques dans le pays. A la clôture, le Cac 40, qui s’est adjugé jusqu’à 1,35 % en matinée, abandonne 0,69 % à 3.066,19 points. Les valeurs bancaires accusent le coup.

      Les Echos

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  • BA // 18.06.2012 à 08h43

    Lundi 18 juin 2012 :
     
    Dette : le taux de l’Espagne inverse la tendance et se tend au-delà des 7%.

    Le taux d’emprunt à 10 ans de l’Espagne inversait la tendance lundi matin et se tendait très nettement pour dépasser les 7% et afficher un nouveau record, signe que les craintes sur la zone euro ont repris le dessus malgré le vote grec.

    A 10H12 (08H12 GMT), le rendement de l’emprunt espagnol de référence, qui évolue en sens inverse de la demande, montait à 7,061%, contre 6,838% vendredi soir.
    Ce taux s’était pourtant nettement détendu en début de séance, grâce au bref répit permis par la victoire de la droite pro-euro en Grèce.

    (©AFP / 18 juin 2012 10h19)

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  • Fabrice // 18.06.2012 à 08h59

    Franchement c’est la première fois que j’ai envisagé de m’abstenir, j’ai opté pour une alternative, mais j’ai aussi ressentit cette aberration du peu de représentativité de notre parlement.

    Quand je vois les commentaires entendu ce week-end : « comme ça les socialistes pourront dans le cas d’une récession faire passer des lois à l’inverse de leur promesses sans en rendre compte à quiconque … », même si c’est ce qui risque d’arriver c’est tout de même s’asseoir sur la démocratie ! et après on fait quoi ?

    Ce petit jeu de une fois à toi à moi va donner quoi des élus avec 30 % des électeurs et 60% d’abstention ainsi que 10% de nuls ou blancs ? sans que cela n’offusque personne ?
    Personnellement j’attends toujours  la réalisation de François Hollande qui reprenait les proposition de Bayrou sur la moralisation de la politique ! Mais bon quand il disait que ça passerait par un vote des parlements et pas par une référendum je me disais que c’était déjà enterré avant même de voir le jour … :-(( 🙁

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    • José // 18.06.2012 à 17h45

      La moralisation de la politique, ça fleure bon l’oxymore. Et le meilleur bois pour faire les pipes (!), c’est le bois de langue.

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      • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 07h53

        Non, c’est le bois de Boulogne

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  • step // 18.06.2012 à 09h03

    la peur semble avoir vaincu en grèce en particulier auprès d’une population rentière qui s’imagine pouvoir conserver son pécule mensuel en aggravant la récession de la population active. Brillant calcul dans un système par répartition.
    Ce vote ne vaut pas grand chose tout simplement cette coalition ne tiendra pas entre une droite tentée de plus en plus de chasser sur les terres d’extrême droite et une gauche ectoplasmique simplement motivée par sa propre prolongation. Les deux partis étant devant leurs contradictions (surtout on n’impose pas les riches, on continue à acheter (avec quel argent ?) une clientèle politique et on se soumet à tout désidérata financier), ils imploseront (érosion par la gauche, scission entre « nationalistes » et néo-conservateurs à  droite) et on sera de retour au point de départ… Bref ce vote va faire perdre du temps pour la population et en gagner pour les créanciers du pays. Entre temps, il y a aura l’espagne de toute façon. Finalement les grecs n’auront peut être pas à sortir de l’euro, car l’euro sortira de grèce avant. Amusant finalement…

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  • Gus // 18.06.2012 à 09h17

    Très intéressant la facture générationnelle, cela m’avait échappé. Autant dire que cela n’augure rien de stable pour la commission et consorts, car une chose est sûre : les vieux ne sont pas l’avenir.
    Par ailleurs si je comprends bien la nouvelle démocratie n’est pas non plus totalement soumise à la ligne européenne.
    Donc rien de stable
    Et de toute façon, les discours et les commentaires n’y peuvent rien : quand ça veut pas ça veut pas

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  • Claribelle // 18.06.2012 à 09h53

    A propos des candidats de la présidentielle 2012:
    – vous êtes tombé dans le même travers que les medias en « oubliant » que Nicolas Dupont-Aignan avait été candidat (1,8% des voix) alors qu’il vient d’être largement réélu député (à 61,4%); donc pour 4 candidats 2012 (à près de 40%), 1 seul élu !
    – quant à la candidature de Mélenchon et Le Pen, si le premier ne s’était pas présenté contre la seconde mais dans une autre circonscription, peut-être que l’un ou l’autre (ou les deux) aurait été élu.

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  • reset // 18.06.2012 à 10h05

    tien donc les vieux grecs vote pas comme le reste de la population ça me rappel d’autre pays .
    Ils ont peurs de quoi ? de la déflation de leurs fausses richesses pays à crédit depuis presque 40 ans. 

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    • bourdeaux // 18.06.2012 à 10h58

      Rien d’étonnant : les vieux sont toujours conservateurs, partout et toujours. Ce qui doit nous surprendre, c’est qu’il se trouve encore entre 20 et 25 % des actifs pour voter pour les personnalités politiques qui ont mené la Grèce dans le trou.

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      • Jules // 18.06.2012 à 16h08

        Archi faux !

        Il y a simplement plus de « vieux » rentiers, même petits, que de jeunes. Et les jeunes rentiers sont peut-être encore plus radicaux que leurs aînés. Entendre : « Plus à droite ».

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      • José // 18.06.2012 à 17h36

        Plus ça devient vieux, plus ça devient …

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      • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 07h57

        @Bourdeaux : oui effectivement, en tout cas en France, les « vieux » (et les ruraux) sont plus conservateurs que les jeunes. Mais le fossé est loin d’être aussi important qu’en Grèce.

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  • Coma81 // 18.06.2012 à 10h42

    Les vieux grecs ont décidé de sacrifier la jeunesse. Mais qui paiera leurs rentes?
    Nous sommes à un tournant historique. La Grèce peut très bien disparaitre.

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  • amorgos // 18.06.2012 à 11h13

    A écouter les EXPERTS ce matin sur BFM, je prends mon plaisir, ou plutôt une leçon, de ses admirables  et pompeux analystes économiques qui maitrisent cet art, ce lui de prendre la parole pour ne rien dire ! leur objectif n’étant en réalité que de faire de la présence sur les médias pour exister !  Plus improductif et médiatisés que l’Etat en lui-même, sont ces moulins à vents déconomistes d’une expression orale parfaitement maîtrisée les rendant malheureusement crédibles aux plus candides qui les écoutent !!!! 

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  • Helios // 18.06.2012 à 11h19

    L’offre politique n’est pas semblable à une offre commerciale normale. Très souvent on est intéressé par un aspect d’un parti politique et repoussé par d’autres. Comme si on essayait de vous vendre quelque chose en vous forçant aussi à acheter quelque chose dont vous ne voulez pas.
    En ce qui concerne Syriza, je pense que ce qui les a perdus c’est leur position en ce qui concerne l’immigration : ouverture totale dans un pays déjà ruiné. Ils auraient pu limiter leur programme à la crise financière de la Grèce et aux rapports avec l’Europe. Quitte à observer une sorte de moratoire sur les autres problèmes, et à en parler quand les principaux seront règlés. Mais non, ils ont voulu tout fourguer à la population dans un seul paquet.
     

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    • Patrick Luder // 18.06.2012 à 11h24

      ils ont voulu bien se démarquer des néo-nazis …

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      • Helios // 18.06.2012 à 11h30

        En fait c’est le parti Nouvelle Démocratie qui en a profité, en ayant un programme assez dur sur l’immigration, ce qui lui a permis de gagner sur les deux tableaux : récupérer des électeurs repoussés par le volet immigration de Syriza, et en empècher d’autres de partir vers Aube Dorée.
         

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      • step // 19.06.2012 à 08h23

        l’extrème gauche n’a pas réussi pour le moment à régler ce problème de positionnement. Il est abhérrant qu’un parti d’extrême gauche soit pro-immigration car « l’armée de réserve » c’est bien une théorie marxiste. Ils ne savent pas expliciter leur positionnement « réel » qui est un corps social compact et solidaire, en particulier avec les français issu de l’immigration, et une « nouvelle immigration » limitée pour ne pas augmenter le stress social en période de disette économique. C’est une des grosses faiblesses politique de l’extrême gauche liée à la confusion entre les français issus de l’immigration (dont les grandes vagues datent (déjà) de plusieurs décénnies) et les nouveaux arrivants potentiels. C’est la marque d’un échec d’intégration à leur égard, échec principalement économique car ils ont subit de plein fouet la desindustrialisation post 30 glorieuses, ce qui fait que 30 ou 40 ans après leur arrivée ils sont toujours les « nouveaux immigrés ». Cette confusion est habilement utilisée par le FN, faites l’expérience sur vous même : à qui vous pensez quand on vous parle d’ immigration ?

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  • BA // 18.06.2012 à 11h19

    Lundi 18 juin 2012 :

     

    Banques espagnoles : taux record de créances douteuses en avril, à 8,72%.

     

    Le taux de créances douteuses des banques espagnoles, indice de leur vulnérabilité, a encore progressé en avril, atteignant un nouveau record depuis 1994 à 8,72%, a annoncé lundi la Banque d’Espagne.

     

    Les créances douteuses, principalement des crédits immobiliers susceptibles de ne pas être remboursés, s’élevaient en avril à 152,740 milliards d’euros, soit 8,72% du total des créances, contre 8,37% en mars et 8,15% en février.

     

    La zone euro a annoncé le 9 juin qu’elle accordait un prêt pouvant aller jusqu’à 100 milliards d’euros à l’Espagne pour renflouer son secteur bancaire, très affaibli par son exposition au secteur immobilier sinistré depuis l’explosion de la bulle en 2008.

     

    Son taux de créances douteuses, qui n’était que de 3,37% fin 2008, s’est par exemple fortement détérioré depuis le début de la crise.

     

    (©AFP / 18 juin 2012 11h02)

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : 7,133 %. Record historique battu.
    http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND

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    • Patrick Luder // 18.06.2012 à 11h29

      BA, la course n’est pas encore finie…   🙂

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  • Marcus // 18.06.2012 à 11h40

    Tout cela est bien sombre … « Ne chantez pas la mort » …
    http://www.youtube.com/watch?v=ebeibrd0J58

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  • Un_passant // 18.06.2012 à 11h51

    Concernant la France, je me demande si certains n’ont pas fait le calcul suivant : d’après la gauche tous les maux de la France, c’est la faute de la droite. La faute de la droite? Très bien, on vous donne les pleins pouvoirs. Là maintenant, si on se retrouve dans une situation encore pire, vous ne pourrez plus dire, c’est la faute de la droite, ce serez VOTRE faute, EXCLUSIVEMENT. Vous avez les deux assemblée à la majorité. 

    Rendez-vous dans cinq ans… mais je pronostique une dissolution de l’assemblée avant deux ans s’ils suivent vraiment leur programme. A plus long terme, je crains une guerre civile. Le Sarko-bashing commence à recevoir le contre-coup avec du Hollande-bashing, je vois mal comment l’union sacrée serait possible. La fracture n’a pas été aussi violente depuis longtemps.

    Pour ma part, la gauche, je l’attends au tournant et ne vais RIEN lui laisser passer. A chaque plantage, chaque mensonge, chaque deux poids deux mesure, je vais charger sa note. J’invite tout le monde à faire de même, et, dans cinq ans, on présente la facture! La droite à des travers? Soit, et bien, montrons à la gauche qu’elle n’a STRICTEMENT RIEN d’exemplaire, qu’elle n’est en RIEN et ABSOLUMENT PAS la détentrice de la « bonne morale ». Je ne ferai AUCUNE concession.

    Si je me trompe, je suis prêts à battre ma coulpe, mais je doute d’en avoir besoin.

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    • Patrick Luder // 18.06.2012 à 17h12

      Je sens que la croissance va poser un lapin hollandais à ce cher François… l’excuse est déjà toute chaude (lapine) !

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    • Fabrice // 18.06.2012 à 20h41

      Je n’avais pas lu votre intervention Passant et je pense que le calcul a dû être fait, 15 ans à la tête d’un pays ça use et 5 ans pour se refaire une virginité c’est pas cher payé surtout à un moment critique autant laisser le pire aux autres.
       
      Ce petit jeu n’est pas forcément le meilleur pour sauver la France, mais je pense que cela entre peu en ligne de compte dans leur calcul.

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    • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 08h04

      @Un_passant : bien sûr qu’il ne faut rien laisser passer, quel que soit le(s) parti(s) au pouvoir. Mais peut-être faut-il faire preuve d’un peu plus de discernement. La « gauche » qui est majoritaire (absolu) est le PS (‘S’ pour sociodémocrate) + EELV. Il faudra bien observer les votes des autres partis, Front de gauche en particulier, lequel ne participant pas au gouvernement pourra voter CONTRE des lois de « droite ».

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    • step // 19.06.2012 à 08h38

      il y a la morale et la pratique de la morale, et à ce titre un passant, effectivement, la gauche n’a rien de mieux que la droite. Il n’ y a d’ailleurs aucune raison qu’ils soient « naturellement » plus vertueux. Comme souvent la vertu politique s’obtient par la vigileance citoyenne, à condition qu’elle ne soit pas initialement biaisée. Personnellement je ne fais pas d »appriori favorable à aucun politique, quel que soit son bord. C’est mon expérience mais quand tu crois toucher le fond en politique et que par principe tu alternes, dès fois tu te rend compte que tu peux t’enfoncer encore un peu plus.   

      En terme de stratégie de la droite, le refilage de patate chaude à la gauche est une évidence. Il suffit de se rendre compte de la nullité de l’élection législative qui n’a trouvé comme « accroche » qu’un conflit de personne débile à la Rochelle. C’est dire la vacuité du débat d’ordre politique. Il est certain que la mandature actuelle va voir des décisions difficiles et que la droite, quitte à ne pas être à l’élysée préferait ne pas être à l’assemblée pour ne pas avoir à assumer quoique ce soit. Je ne doute pas que la machine à essorer politique de la crise leur permettra lors de la prochaine séquence électorale de vendre leur paradis économique que nous n’avons pas eu du fait de ces « mauvais gestionnaires de gauche ». C’est un paris sur la courte mémoire politique des français. Cela aurait sans conteste marché il y a quelques années, mais la mémoire se développe à l’occasion de la crise….

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  • discotonio // 18.06.2012 à 11h55

    Le point le plus grave est pour moi la fracture majeure de la société grecque. La Grèce active a voté fortement pour Syriza, mais le poids des vieux a été la plus fort

    C’est bien Olivier, tu progresses dans l’analyse… 😉
    Tu vois quand tu veux 😀

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  • BA // 18.06.2012 à 12h32

    Lundi 18 juin 2012 :

    Nous sommes en train de vivre des journées historiques. 

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : 7,194 %. Record historique battu.

    http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND

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    • José // 18.06.2012 à 17h33

      Record historique battu? Vous voyez bien que quand on veut, on peut faire de la croissance :-))

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      • Patrick Luder // 18.06.2012 à 19h47

        Une EX-croissance, ça peut juste être un verrue … ou une tumeur …

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  • G L // 18.06.2012 à 15h54

    Tranches d’age en France: 37 % des 18-24 ans ont voté, contre 73 % des 60 ans et plus. (Le Monde daté du mardi 19.)

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  • ilpo // 18.06.2012 à 16h16

    Comme je le disais hier pour l’article concernant la croissance: le temps du changement est venu (de gré ou de force) et de nombreuses forces s’y opposent !
    Petit problème: les plus anciens n’en veulent pas et les jeunes n’ont pas d’autre option. Conflit générationnel en vue ? Problème de la jeunesse qui ne se rend pas compte du retour en arrière qu’on lui demande ?
     

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  • DAN // 18.06.2012 à 16h22

    Aujourd’hui , en Europe pouvons nous encore parler de réelle démocratie ! une fois de plus beaucoup de personnes parlent de la Grèce sans y avoir mis les pieds . Je peux confirmer que les grec avant l’euro était un peuple heureux , déjà en 2003 j’ai pu constater l’augmentation du coût de la vie et déjà la maladie de l’euro à savoir la course de vivre à l’américaine ….à crédit et actuellement ils vivent le jour le jour.  Pour la France vivre à crédit remonte à des années…. toujours était-ils se sont les banques qui mènent la danse … nous pouvons bientôt plus retirer notre argent de nos comptes … c’est du jamais vu !! allons nous vers un système faciste ??

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  • Patrick Luder // 18.06.2012 à 17h16

    « nous pouvons bientôt plus retirer notre argent de nos comptes … »
      => Quel mauvais gag, pas déjà maintenant, c’est trop vite!

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  • BA // 18.06.2012 à 18h50

    Lundi 18 juin 2012 : 

     

    les 100 milliards d’euros promis aux banques, ni la victoire électorale de la droite en Grèce censée éviter une contagion… Rien ne semble rendre aux marchés la confiance qu’ils refusent à l’Espagne. Ce lundi, le taux d’intérêt des obligations espagnoles à 10 ans a pour la première fois franchi le chiffre de 7 %, le seuil de déclenchement des plans de sauvetage en Grèce, en Irlande et au Portugal.

     

    Dix jours après l’annonce de l’intervention bancaire, les investisseurs associent le sort incertain des établissements de crédit à celui de l’État espagnol. Les deux acteurs, en effet, se tiennent mutuellement par les dettes. L’État sera le garant du remboursement des 100 milliards d’euros débloqués par l’Eurogroupe pour recapitaliser les banques. Et les banques espagnoles, à leur tour, sont l’acheteur principal des obligations d’État.

     

    Cette liaison périlleuse explique la réaction des marchés. Lorsque les banques donnent des signes de faiblesse, la dette souveraine paie les pots cassés. Ce jeudi, la Banque d’Espagne a dévoilé l’évolution des créances douteuses, qui atteignaient, en avril 2012, 152 milliards d’euros, soit 32 % de plus qu’en avril 2011. Elles représentaient 8,72 % du total des crédits, un record depuis 1994.

     

    L’Espagne souffre également d’un effet collatéral plus inattendu : la victoire des conservateurs en Grèce pourrait placer l’Europe dans de meilleures conditions pour négocier les conditions de l’aide accordée à Athènes… Mais ce qui est pris dans le pot commun pour sauver la Grèce est autant de manque pour aider l’Espagne.

     

    Les élections grecques, du coup, sont une douche froide pour Madrid. Jusque-là, l’exécutif se réfugiait derrière ce scrutin pour expliquer la nervosité des marchés. Jeudi dernier, le ministre de l’Économie, Luis de Guindos, appelait encore à la «tranquillité»: la volatilité financière, disait-il, était liée à l’incertitude grecque.

     

    Le gouvernement espagnol en revient désormais à ses fondamentaux : défendre les réformes entreprises et assurer que Mariano Rajoy tiendra le cap. En félicitant par écrit François Hollande après le succès des socialistes aux législatives, le chef de l’exécutif a rappelé qu’il s’appuyait sur une majorité absolue : «Le gouvernement de la France bénéficie comme celui de l’Espagne d’une garantie de stabilité politique pour les prochaines années», écrit Rajoy.

     

    La détermination du gouvernement est la base que Madrid utilise pour réclamer une fois encore une intervention de la Banque centrale européenne. «La
    BCE doit répondre avec la plus grande fermeté à ces marchés qui essaient encore de bloquer le développement du projet commun de l’euro», a lancé ce lundi le ministre des Finances, Cristobal Montoro.
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/06/18/20002-20120618ARTFIG00845-l-espagne-appelle-la-bce-a-agir-pour-calmer-les-marches.php

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  • JOURDAN // 18.06.2012 à 23h50

    Plusieurs commentaires :

    – il faut être benêt ou financièrement intéressé pour voter aux élections. Les deux grands partis de gouvernements qui se sont succédé depuis 40 ans nous ont mis dans la situation catastrophique qui est la notre, qui confine aux fins d’existence des empires chinois et ottoman (con cession des douanes, crédits impossibles à rembourser, étrangers bénéficiant d’exonérations fiscales, ….). Io faut être à priori idiot pour croire qu’ils vont résoudre les problèmes qu’ils ont créé et n’ont pas su résoudre depuis 40 ans;
    –  la crise est devant nous. La question n’est pas de savoir si nous sommes en faillite, si nous arriverons à faire face, ni même quand cela doit il intervenir;
    – la seule question qui vaille est : qui va payer ?
    – va t on réduire les retraites et salaires des fonctionnaires (ainsi que leur nombre ?);
    – va t on réduire ke train de vie de l’état et des collectivités et établissements publics ?
    – va t on augmenter les impôts des contribuables ?
    – va t on augmenter la TVA et TICPE des consommateurs ? 
    – va t on sortir de l’euro pour ensuite dévaluer le nouveau francs pour gruger les  épargnants ayant prêté à l’état ? Ou alors en renforçant les taxes sur l’épargne (actions, obligations, emprunts d’état, immobilier, ….) ? Il faudra alors équilibrer nos budgets pour ne plus avoir à leur demander d’honorer nos déficits…..

    Les campagnes que nous venons de subir étaient dignes des républiques bannières, pour des électeurs sous tutelle ou curatelle, puisqu’aucun des sujets importants n’a été traité. Les électeurs ont voté alors qu’aucune solution n’a été donnée aux problèmes ainsi cachés, oubliés des candidats.

    C’est vrai q’en se bouchant le nez, les yeux et les oreilles, on  ne sent, on ne voit et on n’entend plus les problèmes…..Pas sur qu’on aille loin et surement…..

    Les élections sont passées. La dure réalité des choses va, par miracle, apparaître.  La rigueur va revenir après les flons flons des élections. Mais il est déja trop tard pour la France.

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    • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 08h19

      @Jourdan : sais-tu qu’il n’y avait pas que deux candidats PS et UMP aux dernières élections. Je crois même qu’il y en avait en moyenne 8 de plus. Quel score pour l’ensemble ? Le problème vient peut-être de là. Les partis dominants restent dominants. La faute aux « vieux », conservateurs ? La faute aux ruraux ? La faute à ceux qui croient tirer les marrons du feu de la politique mené par ces deux partis ? Ou alors la faute des abstentionistes (63% chez les jeunes et probablement aussi importantes chez les « pauvres » qui vont trinquer encore plus dur). 
      Des fois, j’ai envie de dire tant pis pour eux. Si il ne veulent même pas prendre la peine de mettre un bulletin d’en l’urne au prétexte que tous les candidats seraient tous pourris !

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      • Patrick Luder // 19.06.2012 à 12h26

         
          
         
        « Le problème vient peut-être de là. Les partis dominants restent dominants. La faute aux … »
         
          
         
        NON, la faute aux inégalités des finances des partis, car le peuple est tellement influençable par les médias, que sauf révolution (et encore), la victoire appartient déjà en grande partie, à ceux qui peuvent mettre le plus de pognon dans les campagnes électorales …
         
          
         

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        • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 16h06

          @Pat’ : c’est clair que la main mise du complex militaroindustriel et de l’UMPS via France télévision sur les mdeias dominants apportent un biais tèrs important. Et c’est peut-être ce qui différencie notre époque avec les époques précédentes et malgré la puissance toute théorique d’internet. Cependant, dans la misère, « du pain et des jeux » ne suffit plus, surtout sans pain !

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  • A-J Holbecq // 19.06.2012 à 05h50

    Au premier tour:
    25952000 exprimés au premier tour
    Un système proportionnel, en se basant sur les résultats du 1 er tour (suivant le principe qu’au premier tour on choisit), aurait donné:
    PS: 7618000 –   29% –  167 députés
    UMP : 7037000 –  27%  – 156  députés
    FN: 3528000-  16,6% – 78 députés
    FdG : 1793000 –  6,9%-  40 députés
    EELV: 1418000 –  5,5% – 31 députés
    Autres/divers  : 4560000 – 18% – 104 députés  (j’ai pas fait le calcul pour toutes les formation…  voir sur  http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_fran%C3%A7aises_de_2012

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    • chris06 // 19.06.2012 à 07h55

      c’est marrant ces discussions sur la proportionnelle comme si ça changerait quelque chose; de nombreux pays de l’eurozone ont des systèmes parlementaires avec des doses plus ou moins fortes de proportionnelle et alors? Sont ils mieux gouvernés, de manière plus « démocratique »?

      C’est de la foutaise, cela fait belle lurette que les vrais pouvoirs sont ailleurs et que nos politiques ont abdiqué et ne servent qu’a donner un « spectacle » aux citoyens, spectacle certes qui les passionne (eg Valérie conte Ségolène) mais qui ne change que les détails.  

      Le FN et le FdG pourraient avoir 100 députés cela ne changerait RIEN d’importance pour les français, cela emmerderait juste les députés PS et UMP qui auraient plus de mal à se faire des rentes de situation.  

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      • Patrick Luder // 19.06.2012 à 12h38

        « Le FN et le FdG pourraient avoir 100 députés cela ne changerait RIEN  »
        Si un partis arrive au pouvoir avec des idées fort différentes, il est possible qu’il change les structures de l’Etat, ce qui conduirait tout de même à des changements importants, mais quand à savoir si dans le bons sens …

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        • chris06 // 19.06.2012 à 13h47

          Le PS est arrivé au pouvoir en 1981 avec des idées radicalement différentes: on a vu ce que ça a donné, ils ont été obligé de faire marche arrière toutes deux ans plus tard… et ça s’était sans proportionnelle et il y a 30 ans: aujourd’hui ça serait encore pire.

          Ce que je dis c’est que l’assemblée serait aujourd’hui constituée de députés suivant un mode proportionnel (avec les chiffres proposés par  A.J Holbecq ou Olivier plus haut) la politique menée par le gouvernement français serait la même que celle que va mener Hollande avec une majorité absolue.

          Même en supposant que le FN ait des idées radicalement différentes (sortir de l’euro, isoler la France, etc…), c’est pas avec une proportionnelle qui lui donnerait 78 députés qu’il parviendrait à imposer cette politique. Il feraient plus de bruit avec leur bouche, plus de gesticulations à l’assemblée, et après?

          La proportionnelle ne ferait qu’incapaciter un peu plus le gouvernement… comme si ça allait changer les choses! 

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          • Patrick Luder // 19.06.2012 à 14h03

            Euh, par changer la structure, je voulais surtout mentionner les réformes des lois (plus indépendant de la Nation) , réforme du système politique retour à plus de démocratie et laïcité (désolé, pas le temps de développer plus), car effectivement et tu as raison, sans changer le système on ne change rien …

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          • Patrick Luder // 19.06.2012 à 14h41

            Le plus important serait de donner plus de poids à la démocratie, par des votes populaires sur les décisions importantes … En France les élus font ce qu’ils veulent (sans plus rien demander au peuple) alors qu’en Suisse les élus proposent mais doivent appliquer ce que le souverain à décidé. Ainsi le Conseil Fédéral (et d’autant plus le Président) est souvent désavoué et doit se plier aux résultats des votations.

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          • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 16h13

            @Chris : non le PS n’est pas arrivé au pouvoir en 1981 pavé de bonnes intentions. Il est arrivé au pouvoir lié au PC et au RG par un PROGRAMME COMMUN. Avant la signature de ce programme, en 69, le PS c’était M. 5%, alias Deffere avec un PC à 21% !!!! Son virage à droite a commencé une fois atomisé le PC. Car un parti politique, ne changeant pas en quelques années, doit, si il veut rester aux affaires, tenir compte du rapport de force au sein de la majorité. Et c’est pourquoi aujourd’hi avec une majorité absolue, le PS n’aura pas besoin de tenir ses promesses ou de virer à gauche.

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        • chris06 // 19.06.2012 à 14h00

          PS: je ne suis pas contre une dose de proportionnelle, ça fera plaisir à la galerie mais ça ne changera rien d’important. Les solutions aux vrais problèmes sont ailleurs, et tant qu’on aura un G20  qui ne sert à rien, une bureaucratie européenne aveugle et non élue, ce n’est pas au niveau des politiques nationales qu’on changera quoi que ce soit. La seule chose qu’ils peuvent faire c’est empirer les choses (dans le meilleur des cas).

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          • Patrick Luder // 19.06.2012 à 14h12

            On dit la même chose mais avec des mots différents.
            OUI, sans changer la structure, on ne change rien.
            Il faut une ligne directrice générale (Européenne voir mondiale). 
            Et il faut redonner du pouvoir à plus petite échelle,
            que chaque pays et chaque région puisse prendre sa destinée en main.
              
            Ce n’était pas de vains slogans …  et cela s’adapte aussi à la politique et à la finance.

            ° Penser global & Agir Local.

            ° Prendre soin de soi & (puis) Prendre soin des autres. 

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      • Incognitototo // 19.06.2012 à 16h08

        @ Chris06,

        Je suis assez d’accord, il est assez évident que la proportionnelle en elle-même ne résout rien des blocages auxquels notre système « démocratique » est confronté… cependant, si on accompagne cette mesure d’un certain nombre d’autres mesures comme je le propose, alors là, oui beaucoup de choses redeviendraient possibles.

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        • Patrick Luder // 19.06.2012 à 17h11

          Proposer c’est bien, mais concrétiser, cela avance ?

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    • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 08h28

      @chris : je ne suis pas sûr que si Syriza était passé devant ND, et/ou qu’il n’y avait pas de prime cela n’aurait pas changé un peu les choses. Bien sûr cela ne suffit pas à résoudre tous les problèmes de manque de démocratie mais cela ne peut qu’être bénéfique. En Belgique, ils n’ont pas eu de gouvernement durant plusieurs mois. Au moins, z’ont pas fait de conneries pendant ce temps là. 
      Une chose est sûre, l’UMPS n’a aucun intérêt à la proportionnelle et ne la proposeront pas (la gauche l’avait mis en 1986, la droite supprimée en 1988). Quoique maintenant, l’UMP, extrême-droitisée, pourrait tirer les marrons du feu d’une plus grande représentation du FN dans l’optique d’alliances, de circonstances ou non.

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      • chris06 // 19.06.2012 à 10h10

        Syriza aurait gagné les élections, qu’est ce que ça aurait changé? La Grèce serait sortie de l’euro? Tu crois vraiment que ça dépend de ça?

        Ce sont tous des opportunistes et des démagogues tout juste bons pour faire du vent avec leur bouche et gesticuler les bras, les politiques ont abdiqué des vrais pouvoirs au cours des quarante dernières années et la seule manière qu’ils pourront véritablement changer les choses et apporter des solutions aux problèmes qui sont les nôtres c’est s’ils se mettent d’accord au niveau mondial pour changer le système monétaire, les fondamentaux du commerce international, la gestion des ressources …

        Le reste c’est « beaucoup de bruit pour rien ». 

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        • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 15h47

          @Chris : comment peux-tu savoir que cela n’aurait rien changé ? Tu l’as lu dans ta boule de cristal ? En tout cas beaucoup de jeunes – les plus concernés – grecs ne partagent pas ton pessimisme. En outre si cela n’aurait rien changé, cela ne coute rien d’essayer. Seule dans un pays la gauche radicale ne peut pas grand-chose après 40 ans de mise en concurrence des peuples du onde entier. Mais si la gauche radicale tient suffisamment longtemps, le temps que d’autres gauches radicales arrivent au pouvoir dans d’autres pays,, voire gauche tout court, cela peut changer les rapports de force Si l’on part perdant, en reconduisant aux affaires ceux qui nous ont mené, là en revanche, c’est sûr, ils ne se passera rien. Sinon, en dernier ressort ce sera la ruequi décidera, face éventuellement à l’armée comme en Syrie !

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          • chris06 // 19.06.2012 à 16h25

            « Mais si la gauche radicale tient suffisamment longtemps, le temps que d’autres gauches radicales arrivent au pouvoir dans d’autres pays,, »

            et toi, tu l’as lu dans une boule de cristal que la « gauche radicale » va arriver au pouvoir en France, en Allemagne ou au Royaume Uni… dans la (allez, je suis gentil!) décennie qui vient?

            Laisse moi deviner, la marque de ta boule de cristal, ça serait pas « wishfull thinking »? 

            Et puis, tu sais bien que je n’ai jamais caché mon opinion sur la gauche radicale, le jour où tu m’aura convaincu qu’ils peuvent apporter la moindre solution à nos problèmes, je te ferais signe.

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            • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 16h41

              @Chris : je n’ai rien écrit de tel. Je dis simplement, comme toi, que comme qu’il ne faut rien attendre des partis dominants, le SEUL espoir électoral est celui-là.
              Désolé, mais je ne suis pas encore tout à fait désespéré même si, vu la manière dont s’engage Rio+20, je crains que la Nature ne se chargera rapidement de décider à la place des électeurs du monde entier, gauche radical ou non, au pouvoir !
              Sinon, il me semble qu’historiquement, c’est plutôt, je dis bien plutôt, la gauche de la gauche qui a permis le plus d’avancées sociales (et j’espère maintenant environnementale). En tout cas en France cela me semble être le cas. Je pense inutile de dresser la liste, tous les commentateurs ici, me semble disposer d’une bonne culture politique et historique. Seules des plus ou moins grandes différences dans nos échelles de valeurs et de priorité nous différencient.

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  • bourdeaux // 19.06.2012 à 15h06

    Au sujet des institutions, je voudrais attirer l’attention de tous sur un « détail » qui passe désormais pour normal : c’est que le gouvernement (exécutif) est en fait désigné et choisi par le président, alors qu’il est sensé être choisi, ou disons sélectionné par le parlement pour être juste nommé par le président. L’initiative du choix des personnalités, en fonction par exemple de leur seule compétence est donc confisquée aux parlementaires au profit de l’exécutif présidentiel. C’est une survivance du gaullisme, très critiquée par tous ses successeurs qui n’y ont pourtant jamais mis de terme. Résultat : la plupart des ministres ne se sentent responsables que devant celui auquel ils doivent leur poste, et ne croient pas avoir de compte à rendre au premier ministre, et encore moins aux parlementaires.

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    • Patrick Luder // 19.06.2012 à 16h02

      Ce n’est plus de la démocratie, c’est du tirage de ficelle qui donne un vilain mot en Italien …

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  • Vincent // 19.06.2012 à 16h39

    Mr Berruyer

    Vous faites erreur dans votre comparaison entre les scores des candidats du 1er tour lors des présidentielles et les élections législatives. En effet, il n’y a pas eu 0 candidat au premier tour des présidentiels élu aux législatives mais bien 1, c’est Nicolas Dupont Aignan, ce n’est pas parce que c’est un « petit » qu’il faut l’oublier, car il les voix qui l’ont élu comptent autant que les autres. 

    Déjà que DLR, qui a deux députés (autant que le FN et le Modem) est caché dans les « divers-droite »… 

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  • Christophe Vieren // 19.06.2012 à 16h46

    Puisque Pat’ fait allusion aux référendum comme outil de la panoplie démocratie, en voilà une demande :
    Lettre ouverte à François Hollande pour un référendum sur le Pacte budgétaire

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    • Patrick Luder // 19.06.2012 à 19h46

      Merci Christophe pour le lien, je ne connaissais pas. J’espère que ces idées soient portées également par les politiques qui se mettent en place, car sinon ce ne sera qu’un ricochet dans la mer …J’aime beaucoup les idées d’apporter le débat sur la place publique, car un débat citoyen sera nécessaire à l’avenir, pour faire porter à tous, le choix des transitions qui seront à faire …

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