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6.mars.20176.3.2017 // Les Crises

Emmanuel Todd : « C’est un pays en cours de stabilisation morale qui vient d’élire Trump »

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Source : Le Comptoir, Emmanuel Todd, 01-03-2017

Jeudi 9 février, Emmanuel Todd nous reçoit dans son appartement parisien pour un entretien fleuve sur l’élection de Donald Trump, les États-Unis et la situation politique mondiale, que nous vous proposons en deux parties. Si notre ligne politique peut diverger de celle du chercheur Todd et de sa promotion d’un capitalisme régulé, il demeure pour nous une référence intellectuelle contemporaine majeure. Anthropologue, historien, démographe, sociologue et essayiste, Todd est ingénieur de recherche à l’Institut national d’études démographiques (Ined). Il est principalement connu pour ses travaux sur les systèmes familiaux et leur rôle politique. En quatre décennies, le chercheur s’est notamment illustré en prophétisant l’effondrement de l’URSS (« La chute finale », 1976) et les printemps arabes (« Le rendez-vous des civilisations », avec Youssef Courbage, 2007). Il a également mis en lumière les faiblesses de la construction européenne et de la mondialisation.

Le Comptoir : Le 8 novembre 2016, Donald Trump remportait à la surprise générale l’élection présidentielle américaine. Comme lors du référendum sur le Brexit en juin de la même année, ou du rejet français du Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE) en mai 2005, les élites politico-médiatiques n’avaient rien vu venir. Pourquoi, à chaque scrutin, les élites semblent-elles de plus en plus déconnectées des électeurs ?

Emmanuel Todd : Je crois que la séparation fondamentale entre peuple et élites – c’est une image, car c’est toujours plus compliqué – a pour point de départ la différenciation éducative produite par le développement du supérieur. Au lendemain de la guerre, dans les démocraties occidentales, tout le monde avait fait l’école primaire – aux États-Unis, ils avaient également fait l’école secondaire –, les sociétés étaient assez homogènes et très peu de gens pouvaient se vanter d’avoir fait des études supérieures. Nous sommes passés, ensuite, à des taux de 40 % de gens qui font des études supérieures par génération. Ils forment une masse sociale qui peut vivre dans un entre-soi. Il y a eu un phénomène d’implosion sur soi de ce groupe qui peut se raconter qu’il est supérieur, tout en prétendant qu’il est en démocratie. C’est un phénomène universel et pour moi, c’est la vraie raison. Il y a des décalages. L’arrivée à maturité de ce groupe social se réalise dès 1965 aux États-Unis. En France, nous avons trente ans de retard et ça s’effectue en 1995. Les gens des diverses strates éducatives ne se connaissent plus. Ceux d’en haut vivent sans le savoir dans un ghetto culturel. Dans le cas d’un pays comme la France, nous avons par exemple l’apparition d’un cinéma intimiste, avec des préoccupations bourgeoises déconnectées des cruautés de la globalisation économique. Il y a des choses très bien dans cette culture d’en haut. L’écologie, les festivals de musique classique ou branchée, les expositions de peinture impressionniste ou expressionniste, le mariage pour tous : toutes ces choses sont bonnes. Mais il y a des personnes avec des préoccupations autres, qui souhaitent juste survivre économiquement et qui n’ont pas fait d’études supérieures. C’est en tout cas ce que j’écris dans mes livres, je ne vais pas changer d’avis soudainement.

Une analyse qui rejoint en partie celle de Christopher Lasch en 1994, dans La révolte des élites et la trahison de la démocratie (The Revolt of the Elites and the Betrayal of Democracy)…

Ben écoutez, La révolte des élites, je l’ai là [il attrape un exemplaire de The Revolt of the Elites posé sur sa table]. Oui, peut-être. Honnêtement, j’avais publié le bouquin de Lasch sur le narcissisme [La culture du narcissisme, NDLR] quand j’étais jeune éditeur chez Laffont. J’avais été très attentif à ce livre, dont j’avais revu la traduction. Mais je ne suis même plus sûr d’avoir lu La révolte des élites. C’est ça, l’âge. [Rires] Mais je sais de quoi il s’agit, c’est vrai que c’est à peu près ça. Par contre, je diverge de Lasch et de gens qui dénoncent les élites pour supposer des qualités spéciales au peuple. Je l’ai cru à une époque, mais je n’en suis plus là. Les élites trahissent le peuple, c’est certain. J’estime même de plus en plus qu’il y a au sein des élites des phénomènes de stupidité induits par le conformisme interne du groupe, une autodestruction intellectuelle collective. Mais je ne pense plus que le peuple soit intrinsèquement meilleur. L’idée selon laquelle, parce qu’il est moins éduqué ou moins bien loti, le peuple serait moralement supérieur est idiote, c’est une entorse subtile au principe d’égalité. Adhérer pleinement au principe d’égalité, c’est être capable de critiquer simultanément élites et peuple. Et c’est très important dans le contexte actuel. Cela permet d’échapper au piège d’une opposition facile entre un populo xénophobe qui vote Le Pen et les crétins diplômés qui nous ont fabriqué l’euro. C’est toute la société française qu’on doit condamner dans sa médiocrité intellectuelle et morale.

En 2008, alors que presque toute la gauche se félicitait de l’élection d’un Noir à la Maison-Blanche, vous étiez l’un des rares à émettre des doutes sur ce symbole. Selon vous, Barack Obama n’avait pas de programme économique. La percée inattendue de Bernie Sanders à la primaire démocrate et la victoire de Trump sont-elles les symptômes de l’échec d’Obama ?

Je crois que c’est le symptôme d’un changement d’humeur de la société américaine dans son cœur, qui est un cœur blanc puisque la démocratie américaine est à l’origine blanche. Depuis longtemps, je suis convaincu que parce que les Anglo-Saxons ne sont au départ pas très à l’aise avec la notion d’égalité, le sentiment démocratique aux États-Unis est très associé à l’exclusion des Indiens et des Noirs. Il y a quand même 72 % du corps électoral qui est blanc. Obama a mené une politique de sauvetage de l’économie américaine tout à fait estimable dans la grande crise de 2007-2008, mais il n’a pas remis en question les fondamentaux du consensus de Washington : le libre-échange, la liberté de circulation du capital et donc les mécanismes qui ont assuré la dégradation des conditions de vie et la sécurité des classes moyennes et des milieux populaires américains. Dans les années 1950, la classe moyenne comprenait la classe ouvrière aux États-Unis. Les ouvriers ont été “reprolétarisés” par la globalisation et les classes moyennes ont été mises en danger. Il y a eu, en 2016, une sorte de révolte.

Le premier élément qui m’a intéressé – et c’était normal puisque dans L’illusion économique (1997) je dénonçais le libre-échange –, c’est la remise en question du libre-échange, qui était commune à Trump et Sanders. C’est parce que le protectionnisme est commun aux deux que nous pouvons affirmer être face à une évolution de fond de la société américaine. C’est vrai que le phénomène Trump est incroyable : le type fout en l’air le Parti républicain pendant la primaire et fout en l’air les Démocrates ensuite. Mais jusqu’au bout, et des vidéos le prouvent, j’ai cru que c’était possible, parce que j’étais tombé sur des études démographiques largement diffusées. Je ne sais plus si je les avais vues mentionnées dans le New York Times, dans le Washington Post, ou dans les deux. Elles révèlent que la mortalité des Blancs de 45-54 ans a augmenté aux États-Unis entre 1999 et 2013. Pour les Américains, le débat sur les merveilles du libre-échange est clos. Ils ont compris. Il faut partir de l’électorat et pas de Trump. L’électorat est en révolte et les États-Unis ont une tradition démocratique plus solide que la nôtre, à la réserve près qu’il s’agit d’une démocratie blanche.

« Trump a donc foutu en l’air le Parti républicain racial avec ses thématiques économiques, pendant que le Parti démocrate est resté sur ses positions raciales banales. »

Beaucoup de commentateurs ont vu dans l’élection du milliardaire Trump une victoire des classes populaires. Or, encore une fois, celles-ci se sont majoritairement abstenues. En outre, 58 % des Blancs ont voté Trump, contre 37 % pour Clinton. Réciproquement, 74 % des non-Blancs ont préféré la candidate démocrate. L’élection de Trump ne reflète-t-elle pas le retour de la question ethnique dans une Amérique qui s’est crue post-raciale après l’élection d’Obama ?

Non, je ne le pense pas. Bien entendu, la question raciale reste lancinante. D’abord, il faut savoir que la situation des Noirs, toujours ghettoïsés, et celle des Hispaniques, pauvres mais en voie d’assimilation, n’est pas du tout la même, même si le Parti démocrate a un discours de ciblage général des minorités. Comme aux précédentes élections, les Noirs ont voté très majoritairement pour la candidate démocrate (89%), mais avec un taux d’abstention plus élevé, parce que les Clinton sont assez ambivalents dans leurs rapports à la question, contrairement à Obama. Toute la politique américaine, depuis Nixon – et ça a culminé avec Reagan –, a été marquée par un Parti républicain qui a fait fortune en devenant un parti blanc, résistant aux mesures de déségrégation et à l’affirmative action (discrimination positive). Les Républicains ont inventé la technique du dog-whistle, c’est-à-dire du “sifflet à chien”, qui agit sans qu’on l’entende. Un langage codé permet de bien faire comprendre à l’électorat blanc qu’il faut détruire le welfare (les aides sociales), censé n’aller qu’aux Noirs. C’est ce qui a permis au Parti républicain de mener une politique économique absolument défavorable à son propre électorat, c’est-à-dire de diminuer les impôts des riches et de continuer à foutre en l’air la classe ouvrière blanche par le libre-échange. Trump est à l’opposé du dog-whistle. Il avait un double discours : d’un côté, un discours xénophobe tourné contre le Mexique – et pas contre les Noirs, qui sont sur le territoire américain – et de l’autre, des thématiques économiques quasi-marxistes. Pour moi, Trump est le contraire du racialisme républicain traditionnel. Il a mené le débat sur le terrain économique, face à des Démocrates qui activaient inlassablement, sur le mode de la bien-pensance, la question raciale, en se présentant comme les défenseurs des Noirs et en expliquant que si on appartenait à tel groupe, on devait voter de telle manière. Trump a donc foutu en l’air le Parti républicain racial avec ses thématiques économiques, pendant que le Parti démocrate est resté sur ses positions raciales banales.

Justement, vous semblez voir, dans l’élection de Donald Trump, l’amorce d’une sortie de la séquence néolibérale qui avait été marquée par l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher et Ronald Reagan au début des années 1980. La dénonciation du libre-échange ou la volonté de rétablir le Glass-Steagall Act– aboli par l’administration Clinton – qui séparait les banques de dépôt des banques d’affaires sont effectivement en rupture avec le discours tenu à la fois par les Républicains et les Démocrates. Les premières mesures de dérégulation financière annoncées dès le lendemain de son élection, comme l’abolition de la loi Dodd-Frank – régulation timide des marchés financiers introduite sous Obama – ne sont-elles pas plutôt le signe que ce discours protectionniste et régulateur n’était qu’une façade et que le consensus de Washington continue de faire loi ?

Le problème, c’est qu’en France, nous sommes confrontés à une méconnaissance de ce qu’est le protectionnisme. C’est un certain type de régulation par l’État, mais ce n’est surtout pas une technique de régulation hostile au marché. C’est la fixation d’une limite autour d’un marché, qui doit rester capitaliste et libéral. Dans la théorie classique du protectionnisme, il n’y a pas de contradiction entre le fait de prendre des mesures de libéralisation en interne et le fait de protéger en externe. En formalisant, nous pourrions dire qu’il y a deux forces qui s’opposent aux États-Unis : un parti national et un parti globaliste. Nous pourrions dire que le parti national se caractérise par une protection aux frontières – des biens, de la circulation des personnes, le tout avec une bonne base xénophobe – mais qui n’est pas hostile au marché et qui a pour seul but de relancer un capitalisme interne qui fabrique des biens. En gros, il explique que les entreprises peuvent se faire de l’argent autrement. En face, il y a le parti globaliste qui va laisser les frontières ouvertes, en expliquant que cela va fonctionner même si la théorie économique explique que cela va générer des dégâts et des inégalités, le tout devant être compensé par de la redistribution et du welfare. J’ai obtenu la réédition de l’ouvrage classique de l’économiste Friedrich List sur le protectionnisme [Système national d’économie politique, Gallimard, 1998, NDLR], que j’ai préfacée en expliquant bien que le protectionnisme n’était qu’une branche du libéralisme. Marx détestait List. Je me suis retrouvé dans des émissions de radio face à des incultes qui me répliquaient : « Vous voulez transformer la France en Corée du Nord ? » Ce sont des ignorants qui pensent qu’en économie, le protectionnisme est une branche de l’étatisme. Évidemment, ici, je fais comme si Trump et son équipe avaient une conscience parfaite de ce qu’ils font, ce qui n’est pas le cas. J’évoque l’idéal-type wébérien du libéralisme protectionniste.

« Quand j’ai pensé que Trump pouvait être élu, j’étais au fond en train d’admettre que mon modèle anthropologique était insuffisant. »

Vous expliquez donc que Trump est le promoteur d’un capitalisme national qui va relancer la production de biens. Mais pour le moment, il a surtout annoncé des mesures de dérégulation de la finance et a manifesté son envie de revenir sur les maigres mesures de régulation de l’administration Obama !

Mais ce n’est pas cela qui est important.

La financiarisation de l’économie a généralement nui au capitalisme productif que vous défendez…

Mais l’important, c’est la protection contre l’arrivée de marchandises fabriquées par des gens sous-payés. Une économie qui se protège avec des barrières tarifaires à 30-40 % – c’est une tradition américaine, c’était ainsi avant la guerre de 1914, si mes souvenirs sont exacts –, c’est une économie qui, même si toutes les règles internes deviennent plus libérales, est soumise à des contraintes différentes. C’est une économie où les ouvriers et les ingénieurs vont redevenir nécessaires ! Alors il y aura toujours des gens – c’est le principe du capitalisme – qui voudront se faire de l’argent. Il faudra seulement qu’ils le fassent autrement. Si nous nous en tenons à une approche marxiste, et souhaitons combattre les puissances d’argent, éventuellement abolir le Capital, nous restons à côté du problème. La question, c’est de savoir s’il existe une technique qui permet que des gens s’enrichissent et que cela profite à tout le monde dans l’espace national.

Vous avez longtemps soutenu que l’acceptation par le monde anglo-saxon de la globalisation et de la montée des inégalités qui en découle renvoyait à la structure familiale de type nucléaire et individualiste, indifférente à la valeur d’égalité. Le Brexit et l’élection de Trump ne sont-ils pas, au contraire, la preuve que l’action des peuples peut échapper, du moins dans certaines limites, aux déterminations anthropologiques ?

Je suis dans un manuscrit où je suis en train de traiter justement cette question. Pour moi, c’est la vraie question. Jusqu’à présent, j’étais résigné à l’enfermement de “l’anglosphère” dans son néo-libéralisme par son indifférence à l’égalité. Dans l’ensemble, mon modèle anthropologique ne fonctionne pas mal. L’idée d’un communisme fabriqué par une famille communautaire, égalitaire et autoritaire explique très bien l’histoire russe. La famille nucléaire absolue explique très bien le modèle libéral anglo-saxon, ainsi que le développement du capitalisme. Le fait que les gens ne sont pas très sensibles aux États-Unis ou en Angleterre à l’idéal d’égalité explique pourquoi le capitalisme y fonctionne de manière bien huilée et pourquoi les individus ne sont pas choqués quand certains font du profit. Mais entre 2000 et 2015, nous avons atteint la limite du modèle. Et bien sûr, les peuples peuvent transcender leur détermination anthropologique, mais à un certain niveau de souffrance seulement. C’est pour cela que la hausse de la mortalité a été un avertisseur qui m’a permis d’échapper à mon propre modèle. Quand j’ai pensé que Trump pouvait être élu, j’étais au fond en train d’admettre que mon modèle anthropologique était insuffisant. Mais c’est finalement la même chose qui s’est passée avec la chute du communisme.

Ce que vous écriviez dans La chute finale (1976)…

Mon modèle anthropologique dit que les traditions communautaires russes expliquent très bien l’invention du communisme. Mais de même que le libéralisme a emmené la société américaine à un niveau de souffrance exagéré, qui a provoqué la révolte de 2016, le communisme avait atteint vers 1975 un niveau d’absurdité tel, avec une hausse de la mortalité infantile, qu’il s’est effondré en 1990. Par contre, ce que nous dit déjà l’existence ultérieure de la Russie, c’est que l’atteinte de ce point de rupture peut amener une modification du système économique, mais ne fait pas sortir définitivement la population de sa culture. Je pense qu’il y a une démocratie en Russie. Les Russes votent à 80 % pour Poutine. C’est une forme de démocratie autoritaire. Mais le fonctionnement de la société garde beaucoup des traditions communautaires d’autrefois. Le système américain tente de se réformer, mais il va garder ses traits libéraux et non égalitaires fondamentaux. D’ailleurs, quand je décrivais un protectionnisme qui laisse fonctionner le capitalisme en interne, c’est exactement cela que j’évoquais.

« Le retour au national promu par Trump devrait s’accompagner d’une “désuniversalisation” des problèmes. »

En 1981, vous introduisiez Christopher Lasch en France, en faisant traduire La culture du narcissisme (sous le titre Le Complexe de Narcisse). L’intellectuel américain y analysait la destruction de la structure familiale américaine et ses conséquences néfastes. Les élections que nous venons de vivre s’inscrivent-elles dans la séquence décrite par Lasch ?

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Eric10 // 06.03.2017 à 07h43

sauf que la fausse élite sans le peuple ne peut en aucun cas survivre alors que le peuple peut fort bien se passer de cette « élite », faussement dénommée comme telle. et qui est aujourd’hui composée de « produits » qui se vendent aux enchères., comme macron.

96 réactions et commentaires

  • Homère d’Allore // 06.03.2017 à 07h01

    Todd parle de « niveau de souffrance » du peuple étasunien.

    Il eût été intéressant qu’il s’exprimat sur la hauteur de ce même niveau en France.

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    • peumieuxfaire // 06.03.2017 à 09h47

      todd a ses sujets de prédilection : en dehors de ceux-ci il ne faut pas le lire…et d’ailleurs il le reconnait lui même !!

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      • Dubois // 06.03.2017 à 20h42

        Où est-ce qu’il le dit ?
        Je suis curieux.

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    • samuel // 06.03.2017 à 10h39

      On est l’un des pays qui a le moins souffert si vous comparez au sud de l’Europe, à la crise des émergents (Chine, Russe inclus) et même aux anglo-saxons, le fait d’avoir 60% de prélèvements par pib stabilise bien mieux l’économie (mais limite les gains excessifs comme les pertes, cf croissance sur 10 ans), l’Allemagne ménage notre pays, car comme nos élites, elle redoute une certaine forme insurrectionnelle du peuple si on le chagrine trop et c’est pas bon pour les affaires, franchement dans sa tentative de tiers-mondialiser les pays périphérique de l’Europe (au profit du centre), la France n’a pas de raisons de se plaindre, vue de Grèce par exemple, mais on pourrait avoir un peu honte de contribuer encore à la destruction de l’économie Européenne (car quand les taux vont monter, l’écart des balances commerciales risquent de tuer définitivement l’Euro et laisser place au chaos).

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      • Eric10 // 06.03.2017 à 10h49

        samuel,

        pas de l’économie Européenne mais de la zone euro;

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        • samuel // 06.03.2017 à 13h10

          La Pologne qui est hors zone aura quand même des baisses de commandes Allemandes, cela aura un impact sur les marchés, comme disait Todd: « l’Europe a encore les moyens de foutre en l’air l’économie mondial » 🙂

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      • Chris // 07.03.2017 à 16h56

        Oui vous avez raison, la France est le pays de l’Union Européenne qui a le moins souffert, grâce à son filet social très étendu et pas encore sabré.
        Mais rassurez-vous, les mondialistes qui reprendront les rênes vont s’en occuper sérieusement. Et là, les Français vont comprendre leur douleur et regarderont avec moins de dédain au pire et au mieux moins d’incompréhension leurs voisins italiens, portugais, espagnols et grecs.
        Pour les ex-satellites soviétiques, le couperet est déjà passé il y a 27 ans…

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        • Patrick // 08.03.2017 à 09h51

          Filet social, au prix d’une dette monstrueuse qu’il faudra bien régler un jour ou l’autre, d’une façon ou d’une autre.
          Nous vivons en déficit permanent depuis 40 ans, ça ne peut pas durer éternellement

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        • christian gedeon // 09.03.2017 à 10h44

          Le problème est que ce « filet social  » protège des gens qui en ont vraiment besoin,mais aussi hélas des gens qui en usent et abusent. Oh lala qu’ai je dit là…un exemple typique est la situation dans les hlm,à la quelle personne n’ose toucher,sinon à travers un vague « surloyer »…et c’est pareil partout.Notre système social est bon,très bon…mais ce n’est pas une vache à lait non plus.Un peu d’ordre dans ce patacaisse ne ferait de mal à personne,n’est ce pas? les écuries d’Augias,çà se nettoie…le tout ,c’est de trouver le Hercule correspondant…et là,on n’y est pas,mais alors pas du tout.

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  • georges glise // 06.03.2017 à 07h01

    quoi qu’il arrive, la politique des usa sera toujours dictée par le complexe militaro-industriel et par wall street. même si trump prend des mesures pour la réindustrialisation de l’amérique, les usa continueront à être l’Empire, à diriger l’otan, et le développement des armes qu’il a décidé (+54 milliards de dollars,) accroîtra les menaces sur la paix du monde.et son entourage est plus proche des néo-nazis de kiev que d’une démocratie rénovée. même s’il a refusé de recevoir marine le pen, il est plus proche de celle-ci que de jean jaurès et léon blum. d’ailleurs leur base électorale est la même, fondée sur la révolte des « petits blancs! si bien que cet article de todd ressemble pour moi à une pub pour le fn.

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    • christian gedeon // 06.03.2017 à 11h25

      Ah,l’empire! heureusement qu’il est là,sinon comment expliquer tous nos malheurs,hein?il est bien commode en fait,l’empire…absolution absolue des errements des autres peuples.On excise? c’est l’empire. On décapite,c’est encore l’empire. On vit sous un régime impitoyable de castes,l’empire vous dis je…etc…cette relation domina à l’empire aurait quelque chose de vraiment drôle,si elle n’était pathétique.

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      • Sébastien // 06.03.2017 à 12h26

        C’est le fait de nier son existence qui a plongé l’Europe là où elle est justement. Résoudre nos problèmes et peut-être d’autres, soyons généreux, commence par une prise de conscience du réel et une sortie de l’idéologisme. Idéologie qu’il est vital de regarder en face pour ce qui caractérise cet Empire mondialiste.

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      • Danièle Dugelay // 06.03.2017 à 18h30

        Je vous conseille de lire l’Alliance germano-américaine pour le 21ème siècle signée par l’Allemagne et les USA à Washington en février 2004. Vous la trouverez sur le site de la Maison-Blanche, bien rangée dans les archives. Votre moteur de recherches n’aura aucun mal à la trouver. Bien sûr, elle est écrite en anglais, mais là vous êtes sûr de lire l’original et le site est on ne peut plus officiel. Il n’a jamais été question de supprimer ce traité jusqu’à maintenant et, sauf évènement imprévu, il est valable jusqu’au dernier jour de ce siècle. D’ailleurs, dès son élection, la chancelière s’est précipitée à Washington pour confirmer son accord sur la validité de ce texte. Donald Trump aura-t-il assez de pouvoir pour supprimer ce projet ?

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        • Chris // 07.03.2017 à 17h04

          Trump a tout intérêt à démolir l’Allemagne à travers l’effondrement de l’UE. En terme d’exportations, c’est son plus gros concurrent, la Chine vient loin derrière.
          Tout en ayant soin de laisser l’OTAN en place, mais à un cout plus élevé. Les idiots utiles peuvent encore servir un moment… puisqu’ils en redemandent !
          Trump a compris que l’Empire US était cuit (dédollarisation, multipolarité engagée, OBOR, alliance sino-russe et la reconfiguration accélérée du Moyen-Orient depuis un an) et qu’il fallait sauver la nation américaine.

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  • sissa // 06.03.2017 à 07h12

    J’aime beaucoup ce passage:
    « Obama a mené une politique de sauvetage de l’économie américaine tout à fait estimable dans la grande crise de 2007-2008, mais il n’a pas remis en question les fondamentaux du consensus de Washington : le libre-échange, la liberté de circulation du capital et donc les mécanismes qui ont assuré la dégradation des conditions de vie et la sécurité des classes moyennes et des milieux populaires américains »
    Enfin une analyse intelligente et non manichéenne de la présidence Obama.

    Par contre, j’avoue avoir des doutes sur l’idée que Trump représenterait un tournant comme l’ont été Roosevelt et Reagan avant lui. En premier lieu, alors que l’élection de des deux derniers a été triomphale et a représenté un vrai retournement de l’opinion, celle e l’actuel président a été acquises de façon beaucoup plus étroite. Autre chose, Ces eux changements étaient appuyés par un mouvement intellectuel qui a fourni les cadres et soutenu les nouvelles orientations. L’aventure de Trump est beaucoup plus individuelle et peu construite intellectuellement.

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    • bob // 06.03.2017 à 09h43

      le sauvetage est surtout dû a l’action de la banque centrale La FED qui est indépendante du président et donc d’obama. ne pas comprendre cela, c’est ne pas comprendre les évènements des 10 dernières années aux états unis

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  • basile // 06.03.2017 à 07h13

    N’est-ce pas l’éternelle lutte de l’humanité ? Ces deux mondes, élites, peuple, ont-il le loisir (le temps) de se comprendre ? Le premier qui voit toutes ses capacités intellectuelles occupées à paraître, sortir le bon mot à une cour, de l’ancien régime ou de l’actuel. Le second, qui voit toutes ses capacités occupées pour survivre.

    Le premier, ayant assouvi les besoins primaires de l’Homme, consacre son temps restant à cette « culture d’en haut », festivals, expositions. Pour le second, qui c’est vrai n’est pas intrinsèquement meilleur, tout cela est bien futile, préoccupations de bourgeois.

    Mais en cas de décision à prendre rapidement face à un danger, le second sort gagnant

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    • TuYolPol // 06.03.2017 à 08h54

      Qu’en tout temps une société sécrète une élite est sans doute vrai. Mais l’orientation dominante de cette élite, la manière dont elle se vit, sa bienveillance ou ses scrupules à l’égard de son propre corps social, l’attachement à quoi que ce soit de transcendant qui contrarie la tentation du parasitisme, voilà des déterminants qui changent tout.
      L’élite n’est pas forcément toxique, ou pas toujours aussi toxique que celle à laquelle on pense.
      Il suffirait par exemple de réduire l’autoreproduction de l’élite pour en voir émerger une différente.

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      • Thanos // 06.03.2017 à 20h03

        Les élites se renouvellent et historiquement plus rapidement aujourd’hui et moins violemment. en 50 ans les élites politiques ont vu leur pouvoir confisqués sans violence physique par des « élites économiques ». Et ces 20 dernières années les élites économiques se sont renouveler comme il aurait été impensables il y a 50, 100, ou 200 ans. En 2017 une large partie des hommes les plus riches du monde viennent de nul part, ne sont héritiers de rien : Gates n’avait rien à 20 ans, Bezos non plus, Jobs non plus, Slim, nn plus, idem avec les milliardaires chinois etc… Les élites changent mais elles continuent à apparaitre comme des élites. Une élite chasse l’autre, c’est tout. Une non élite se « bat » pour remplacer une élite en place, voir Pareto et la circulation des élites. Le soucis de l’élite est la conservation (voir la transmission) de son statut et des privilèges associés, le souci des « non élites » est de les destituer pour les remplacer

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    • patrick // 06.03.2017 à 12h58

      Sauf que l’élite des festivals et des expositions survit largement parce que tout ça est largement subventionné par l’argent public et qu’elle ne produit plus beaucoup de vraies richesses.
      On peut aussi ajouter que cette « élite » , à priori constituée des 40% ayant eu accès à l’éducation supérieure n’est pas forcément mieux lotie économiquement que le bas peuple, combien de « jobs à la c…  » suite à des « cursus à la c…  » menant à des Bac+5 sans intérêt et sans avenir quand la faillite de l’état arrivera.

        +6

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      • amemar // 06.03.2017 à 16h24

        « des cursus à la c…, menant à des Bac +5 …. » Tout est là finalement. Deux exemples proches : une famille habitant l’ouest parisien, dont les enfants ont reçus de leur parents, à leur mariage, de quoi acheter un bel appartement. 10 ans plus tard, l’appartement vendu pour une belle maison. Deux français « moyens », un enseignant et un technicien supérieur, bien intégrés, des salaires convenables et une certaines sécurité d’emploi. Trois enfants, bien éduqués, de bonnes études dans de grandes écoles parisiennes, Bac +5 avec de vrais débouchés. A l’heure de la retraite, les parents se font construire une jolie maison en province, vendent la maison parisienne et pour ne pas payer trop d’impôts, donnent à chacun de leur enfant 300 euros. Résultat, trois jeunes couples avec de bons jobs et déjà de quoi s’offrir un appartement à Paris, Et l’histoire continue…

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        • amemar // 06.03.2017 à 16h32

          La suite .. Une autre famille, dans une banlieue moins riche, moins chic, famille modeste, pas de patrimoine. Trois enfants aussi, de bonnes études et de bons salaires mais dont l’essentiel est englouti par le logement. Une servitude quotidienne, la peur de tout perdre en cas d’incident de vie.
          Tout ça pour dire que « Bac +5 à la c… » ou pas, ce n’est pas le travail ni le mérite qui vous assurent votre avenir, mais bien le patrimoine reçu de la famille, en profitant au passage d’un cadeau fiscal. Et bien évidemment, nos jeunes couples nantis ne se gêneront (éventuellement) pas pour expliquer que les autres sont des « z’assistés » et blabla, sans réaliser qu’ils sont partis dans l’existence avec une jolie avance.

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      • Alvise L // 06.03.2017 à 17h48

        Bac +5 à la con peut-être ou peut-être pas, mais assurément beaucoup de cons (au carré, si ce n’est plus) se permettant de juger les bac + 5 des autres comme étant « à la con »!
        Un exemple _ le mien _ du « cas » typiquement français de l’esprit (très à la con) de beaucoup de recruteurs français: j’ai un bac + 8 « à la con » (i.e en sciences humaines) et un bac + 4  » aussi à la con mais un peu moins, sans doute… » (en Droit). Je passe et réussis des tests très sélectifs de recrutement dans plusieurs boîtes d’assurances. Arrive alors « l’oral de motivation » avec présentation liminaire du C.V. Résultat sans appel: recalé. Pourquoi? « vous êtes un ancien universitaire! », comprendre: « vous avez des diplômes à la con! » Pourtant, c’est grâce à ces « diplômes à la con » que j’ai réussi lesdits tests. Voilà brièvement résumé l’esprit (« à la con ») français: aveuglement basé sur des a priori et jugements à l’emporte pièce et pour tout dire « à la con », veulerie, et, surtout, panurgisme et dépréciation systématique de toute originalité. Le français, contrairement aux anglo-saxons, pour en revenir aux études « toddiennes », n’est manifestement ni libéral, ni individualiste au sens noble des termes.
        Qu’on se le dise, donc, le français est un chefaillon en puissance à l’esprit des plus étriqués (parce que « caporalisés) qui jouit (jouissance masturbatoire) du micropouvoir qu’il détient ponctuellement pour écraser tout ce qui ne lui ressemble pas ou tout du moins lui déplaît. C’est ça « l’esprit français » contemporain, et ça pue!

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        • Thanos // 06.03.2017 à 21h59

          Très juste, vs pouvez ajouter l’esprit de rente et de cooptation. Donc si vs n’avez pas développé un réseau au moins universitaire au cours de votre doctorat, vous obtiendrez difficilement en France une opportunité « digne ». Mais vs pouvez préparer un concours de la fonction publ., chercher un post doc (et développer votre réseau), vs payer un cycle dans une école bling bling, devenir avocat (et pauvre au moins un temps), vs « jeter dans la fosse » et faire de l’intérim,y développer un réseau auprès duquel valoriser vos diplomes, qualités et compétences, ou développer d’autres savoir faire pouvant conduire vers un changement drastique de métier. (Lisez « Eloge du carburateur » de M. Crawford). Sinon oui, ds n’importe quel pays un Phd est un passeport, sauf en France ou ce peut être un handicap, traduit en perte sèche tant pour le docteur que pour le pays qui l’a financé

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        • Kal // 11.03.2017 à 14h55

          Vous avez été « sacqué » car les recruteurs ne supportent pas d’embaucher un bac+8 en France, car leur égo en prendrait un coup. Tout simplement, ils ne veulent pas embauché plus intelligents qu’eux ( exceptions des sciences dures, ou là ils sont bien obligés ).
          Je peux le confirmer car entendu de la bouche d’un boss, qui végétait sans talent ni diplôme jusqu’à ce que son frère, en dépression, lui file les rennes de la boîte du jour au lendemain.
          Résultat, un type menteur et manipulateur aux commandes, qui s’amusait à chaque entretien devant un bac+5 ( le profil dont l’entreprise avait besoin!) de leur dire : « les diplômes ça sert à rien, la preuve , moi je suis patron sans aucun diplôme, afin d’humilier les candidats…

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  • Eric10 // 06.03.2017 à 07h43

    sauf que la fausse élite sans le peuple ne peut en aucun cas survivre alors que le peuple peut fort bien se passer de cette « élite », faussement dénommée comme telle. et qui est aujourd’hui composée de « produits » qui se vendent aux enchères., comme macron.

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    • Pinouille // 06.03.2017 à 15h14

      Je pense à peu près l’inverse.
      La fausse élite qui s’accapare indument les richesses produites par le prolétariat… C’est amha un thème qui a du plomb dans l’aile (sans vouloir remettre en question sa légitimité passée).
      On voit bien que les pays développés peuvent déjà se passer de leur main d’oeuvre locale pour lui préférer celle sous payée d’à côté.
      Et quand les élites pourront remplacer tous les ouvriers par des robots, je ne donne pas cher de la peau d’un non diplômé. On s’en approche.
      De plus, les profits futurs semblent plutôt relever de compétences pointues: nanotechnologies, intelligence artificielle, génétique, robotique, etc.
      Bref, l’élite a encore de beaux jours devant elle.

        +2

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      • RGT // 06.03.2017 à 18h40

        Certes, mais il faut quand-même mettre un bémol : S’il n’y a plus cet océan de « gueux qui puent des pieds », à qui vendront-ils leurs beaux produits technologiques ?

        Si les seuls à pouvoir se les offrir sont les 1% (et même plutôt les 0,1%), leurs belles usines entièrement robotisées ne seront jamais amorties et seront en permanence à l’arrêt faute de débouchés…

        Et là, ce sera l’explosion de la dette car ils se seront endettés jusqu’au cou pour se payer ces œuvres d’art technologiques…

        Pour l’instant, c’est la ruée vers le buffet gratuit avec la destruction programmée de la solidarité sociale qui permet à quelques ploutocrates de se goinfrer à s’en faire péter la panse, mais sur le court terme…

        Après avoir tout ratissé, que restera-t-il ?

        Juste un gros tas d’or mais totalement inutile car ça ne nourrit pas.

        Et certains alors se rappelleront qu’un certain Henry Ford avait tout compris au début du XXème siècle. Pour que les industries tournent, il faut que les salariés aient les moyens de se payer les produits fabriqués par cette même industrie sinon elle crève faute de débouchés.

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        • Amsterdammer // 06.03.2017 à 23h16

          Comme quoi, le vieux Marx voyait juste quand il expliquait que le système capitaliste souffre d’une contradiction interne irrémédiable…

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        • Feubeuh // 07.03.2017 à 14h14

          Arrêtez de penser comme il y y a 1 siècle…

          constructeurs automobile les plus rentables (2014) :
          1/ Jaguar
          2/ Porsche
          3/ Ferrari.
          4/Toyota
          5/Maserati
          6/Bentley

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      • calal // 06.03.2017 à 20h27

        ne pas oublier le neo liberalisme: des regulations partout pour empecher la concurrence.exemple comme l’ont dit d’autres,la pharmacologie. plus d’herboriste en france alors qu’a l’heure d’internet et de l’agriculture en peril,la pharmacopee traditionnelle pourrait apporter beaucoup.la mode est aux produits sanitaires « fait maison » et au bio.de nombreuses pathologies « benignes  » pourrait etre traite par de la pharmacopee et des preparations aux plantes sans que cela passe par de grands laboratoires. mais non exercice illegal de la pharmacie.on veut que des specialistes bac+5 pointus,mais on peut aussi avoir une masse de gens eduques « bac+1 » en pleins de domaine qui se bougent intelligemment et qui se coordonnent grace a internet.elles sont les bourses d’echanges de plantes et les recettes pour faire ses propres huiles essentielles? avec 120 temoignages de consommateurs type amazon pour dire tel tisane ou tel extrait de plante fonctionne pour tel symptome? les labos ont sans peur sans doute que la concurrence ne remette en cause leur « pretendu » rapport qualite/prix.

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  • Isabel // 06.03.2017 à 07h50

    Excellent article. Emmanuel Todd est vraiment une personne respectable

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  • Eric10 // 06.03.2017 à 08h32

    en cours de stabilisation morale ? pour ça, il faudrait que ce pays connaisse la définition de « morale », ou que la morale y ait un jour joué un rôle, et quand on regarde l’histoire de ce pays, on ne peut pas parler de  » stabilisation de la morale » mais peut-être de « naissance d’une morale. » il serait peut-être temps après plus de 260 ans d’âge et toutes ces agressions commises.
    Les usa ne sont pas une civilisation, mais un enfant qui apprend encore à marcher et qui se faisant, casse tout sur son passage. Quand à la démocratie que veut absolument nous faire croire Todd, est née aux USA, alors là, il oublie la Grèce et je pense que son adoration des USA ne lui permet pas d’objectivité. et pour finir, heureusement que nous étions « en retard » ( tiens pourquoi todd chosit ça ?) alors que pour ma part, nous étions plutôt en avance car pas encore soumis à l’école qui rend con.

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    • K // 06.03.2017 à 09h18

      Oui l’Amérique a co-créé la démocratie. Mais on parle bien de la démocratie moderne, pas la démocratie antique. Tout comme Coubertin a créé les Jeux Olympiques. A la fondation des Etats-Unis, le reste du monde n’était composé que de monarchies absolues et de colonies, à l’exception de l’Angleterre puis de la France.

      Todd parle de retard éducatif dans le sens ou nous avons suivi le même chemin que les Etats-Unis mais avec des années « de retard ». Je ne crois pas qu’il y ait un jugement de valeur de sa part.

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      • Eric10 // 06.03.2017 à 10h05

        « A la fondation des Etats-Unis, le reste du monde n’était composé que de monarchies absolues et de colonies, à l’exception de l’Angleterre puis de la France. « , en effet, ce n’est pas pour ça qu’un pays où il existe la ségrégation raciale a le droit de porter le nom de démocratie, les usa n’en n’ont jamais été une ; les personnes de couleur n’ont pas eu accès au droit de vote avant 1964, très loin de la naissance des usa., alors « démocratie us », franchement, c’est un enfumage que M.Todd nous ressert trop souvent.

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        • TuYolPol // 06.03.2017 à 10h29

          E. Todd a toujours un côté un peu provoc de toute façon, et ses affirmations les plus intéressantes et les plus fécondes ne résident pas dans les détails de jugements de valeur, mais dans ce que sa spécialité lui apporte : historien démographe. C’est ce qui a fait la pertinence de ses analyses passées et le rend assez inoxydable.
          Ça fait autant de bien d’être d’accord avec lui qu’en désaccord, car c’est toujours avec de l’humour et de l’intelligence.

            +9

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        • RGT // 06.03.2017 à 18h58

          A la fondation des États-Unis le reste du monde…

          Faux: sur le territoire même des actuels USA il y avait des sociétés indigènes réellement démocratiques…

          Les « Chefs » indiens n’avait qu’une fonction de prestige mais n’avaient AUCUN pouvoir exécutif.
          Les décisions étaient toutes basées sur des consensus qui satisfaisaient TOUS les membres de la communauté.

          Si un chef indien demandait à un « gueux » quelque chose, l’autre lui répondait qu’il n’avait pas d’ordre à recevoir de la part d’un chef.

          La principale fonction des chefs étaient d’accompagner les délégations (tu as vu mes belles plumes) lors de négociations entre tribus (mais pas de négocier) et aussi de mener une attaque lors de conflits en partant à la tête des guerriers (il avait toutes les chances de se faire dégommer en 1er)…

          Verriez-vous Hollande, Merkel et Sarközy foncer bille en tête sur des scooters à la tête des armées envoyées pour combattre les « tyrans » en Libye, en Syrie ou en Ukraine vous ?

          Ils ont bien le pouvoir exécutif d’envoyer les autres au casse-pipe mais niveau courage ils sont aux abonnés absents.
          Quand au respect des opinions des « gueux », ils sont au dessus de ces considérations mesquines.

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        • Amsterdammer // 06.03.2017 à 23h18

          Oui, enfin, dans ce cas, la France n’était pas une démocratie non plus avant 1962 et la décolonisation…

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      • yann // 06.03.2017 à 12h59

        Vous connaissez le régime politique appelé la Liberté dorée? C’était un système politique démocratique qui a été utilisé en Pologne et dans la république des deux nations (fusion de la Pologne et de la Lituanie) bien avant la révolution américaine ou anglaise. Il y a eu plein de république et de démocratie avant les systèmes anglais, américains, ou français. Il suffit de faire l’historique des régimes politiques des citées Italiennes par exemple comme Venise, Florence, ou Milan pour se convaincre du fait que ce régime n’avait rien de nouveau lorsqu’il s’est imposé en Amérique du Nord. C’est un raccourci historique grossier que de résumer la naissance de la démocratie au monde anglo-saxon.

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        • apero // 06.03.2017 à 15h16

          Tous ces régimes n’avaient rien du tout de démocratique. Les républiques italiennes étaient des oligarchies tenues à tour de rôle par quelques familles rivales, et la monarchie élective polonaise reposait sur un corps de peut-être 10% de nobles électeurs.
          Le gouvernement des 1% ou des 10% était certes plus démocratique que la monarchie absolue française sous Louis XIV, mais c’était le jour et la nuit par rapport au système américain qui incluait à peu près tout le monde.

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          • yann // 06.03.2017 à 15h56

            Dois-je rappeler que la République française a longtemps fonctionné avec un suffrage censitaire? En Angleterre ou en France, il a fallu longtemps pour que le droit de vote devienne universel. Et que les « grands électeurs » aux USA ont surtout eu pour fonction d’éviter que les gueux ne prennent des décisions trop défavorables à l’oligarchie. Alexander Hamilton l’un des pères de la constitution américaine était clairement pour un système aristocratique. Du coup je ne vois pas en quoi ces régimes démocratiques pas plus imparfaits que les premières démocraties françaises, anglaises ou américaines ne pourraient être considérés comme les vrais précurseurs de ce régime politique qui a d’ailleurs énormément de défauts.

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    • Sandrine // 06.03.2017 à 09h59

      j’irais aussi dans le sens de K.
      La Grèce antique n’était pas du tout un pays démocratique au sens moderne. Il n’y avait qu’une toute petite partie de la population que pouvait participer à la vie politique (les hommes libres). Les autres n’avaient absolument pas voix au chapitre. Donc un modèle très aristocratique et très inégalitaire.

        +11

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      • Clément FOLLET // 07.03.2017 à 00h43

        D’une certaine manière je souhaite apporter une réponse à tous les commentaires précédents qui parle de Démocratie. Et votre commentaire sur la Grèce antique est une bonne entrée pour apporter ma contribution. Je crois que la Grèce antique était une Démocratie … pour les hommes libres. Hommes libres, affranchis du dur labeur de se reproduire matériellement, à savoir produire leur nourriture (d’autres activités sont aussi nécessaire à la survie mais passons), grâce à ces milliers d’esclaves travaillant pour eux. Car en vérité la Démocratie nécessite du temps et si tout le monde s’y consacrait, personne n’aurait à manger, sauf si …
        Ce qui a permis l’émergence des Démocraties libérales de notre temps, c’est les esclaves, puis les travailleurs exploités et enfin l’énergie à profusion (pétrole, charbon, gaz …). Le temps qu’ont libéré ces serviteurs successifs, et le dernier est de loin le plus efficace (il est d’ailleurs peut-être à la source de l’abolition de l’esclavage chez nous), ont permis l’émergence de nos systèmes « démocratique » (je ne suis pas dupe, on parle ici de théorie). Le vrai déclencheur de la Démocratie libéral, c’est le pétrole (voir J.M. Jancovici sur le sujet).

          +2

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      • PierreH // 07.03.2017 à 10h40

        Une démocratie est le pouvoir du peuple, rien n’a jamais forcé à définir le peuple comme l’ensemble de la population mis à part nos valeurs modernes de liberté et d’égalité (valeurs auxquelles je suis également attaché, je précise !). En gros elle s’oppose juste aux régimes où les décisions sont prises par un groupe très restreint de personnes (le roi, un conseil quelconque, etc…) et par le fait que chaque citoyen a droit à une voix comme n’importe quel autre.
        Ironiquement, la démocratie antique, athénienne en l’occurence, était beaucoup moins « aristocratique » et « inégalitaire » que les régimes la précédant parce que « le peuple » comptait aussi des artisans relativement pauvres qui avaient parfois le pouvoir de juger et condamner des « riches », ça rendait d’ailleurs fou Aristote… Le modèle était donc moins inégalitaire que ségrégationniste (ce qui pour nous est tout aussi inacceptable, je vous l’accorde).

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  • christian gedeon // 06.03.2017 à 08h36

    waw…Todd m’ a souvent énervé. Mais là,et l’air de rien,il fait (quoiqu’il en dise)un vrai mea culpa en abandonnant ce que j’ai toujours appelé sa tentation « khmer rouge »(le peuple a toujours raison et les élites toujours tort). Son modèle anthropologique,qui est ma façon de voir les choses depuis très longtemps, lui a enfin permis de dépasser cette vision pseudo égalitaire du peuple prophète fantasmé, et d’admettre une fois pour toutes qu’on ne change qu’à la marge les tendances lourdes et anciennes des peuples.Quel que soit le désespoir de ceux qui veulent absolument voir naître un « homme nouveau  » sur un modèle unique, par un curieux processus de faux métissage des cultures,au sens large du terme.Là,je dois dire que c’est brillant.

      +13

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  • Eric10 // 06.03.2017 à 08h36

    notre esprit de coopération a toujours été plus fort que l’égoisme érigé en vertu à l’ouest, mais Todd n’en parle pas. Un pays qui offre des fusils en cadeau de naissance à ses enfants n’est pas une démocratie mais un assassin qui prémédite.

      +16

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  • WhereIsMyMind // 06.03.2017 à 09h45

    « C’est une économie où les ouvriers et les ingénieurs vont redevenir nécessaires ! »
    Je suis assez étonné de voir que E.Todd ne mettes pas par terre toutes ces théories qui fonctionnaient bien par le passé, mais qui n’ont aucune chance de fonctionner dans le monde de demain. Les robots et l’intelligence artificielle, voilà la cle de tout. On parle de million d’emploi qui ne seront plus nécessaire (rien que pour les camions, c’est 3M au USA… et ce n’est pas pour dans 10ans, c’est maintenant !).
    Il va falloir une révolution total de nos sociétés, car le travail va profondément changer. Même à 10$/h on commence à mettre des robots (cfr les fast food avec des automates pour les guichets).
    Les emplois qualifiés sont eux aussi touché. Après l’industrie, ce sera le transport, la médecine, l’administration et l’enseignement.
    Je ne dis pas que le travail disparaitra totalement dans 5ans, mais on va avoir réellement une forte diminution de ce dernier.

    rem: l’automatisation, c’est parfois simplement un outil d’aide qui fait qu’on peut réaliser son travail 2-3fois plus rapidement (donc 2-3fois moins de personnel nécessaire), sans être pour autant remplacé totalement

      +5

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    • Tassin // 06.03.2017 à 10h31

      Sauf qu’il va bien falloir sortir un jour de cette mécanisation/automatisation à outrance. A la fois pour des raisons de chômage mais aussi évidemment pour des raisons écologiques.

        +8

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      • WhereIsMyMind // 06.03.2017 à 13h13

        Je ne pense pas. Je suis un partisan du travaillons moins longtemps et partageons le travail. Pourquoi nous torturer à courir pour tous travailler, alors qu’une partie si grande des heures « travaillées » ne servent à rien?
        Pour la partie écologie… Je n’ai jamais dis qu’on pourra faire plus. C’est à nouveau la lecture ancienne. à quantité de bien égale produit, on aura besoin de mopins en moins de travail. Et je préfère que les camionneurs (et tous les autres, moi inclu) puissent passer plus de temps à faire des activités autres (souvent de bien plus grande utilité sociale d’ailleurs).

        avant: travail+ capital = richesse
        futur: robot+matière première= richesse

        Les matière première seront l’unique facteur limitant.

          +4

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        • Tassin // 06.03.2017 à 17h08

          Justement, la mécanisation/robotisation est dévoreuse de matières premières et d’énergie, il faut les remplacer au maximum par du travail humain, au moins dans les domaines les moins pénibles.
          Sinon votre équation ne tient pas puisque les robots sont précisément du capital. Ces derniers ne servent qu’à démultiplier la productivité du travail.
          La bonne équation c’est travail + capital + matières premières = richesse.
          Hors il faut réduire la consommation de matières premières.

            +7

          Alerter
          • MJ // 06.03.2017 à 23h48

            travail + capital + matières premières = richesse
            et y ajouter « énergie » ou remplacer « travail » par « énergie ».
            dans une optique de déploiement massive des robots l’accès à l’énergie est le facteur critique.
            on n’a qu’à voir la consommation globale d’internet est estimée à 2¨% de la consommation globale d’énergie (2012).

              +1

            Alerter
            • Tassin // 07.03.2017 à 11h39

              L’énergie est une matière première. Elle est inclue dans l’équation.

                +2

              Alerter
          • Clément FOLLET // 07.03.2017 à 01h10

            Il est fabuleux de constater à quel point nous avons intégrer le message qui nous dit l’importance du capital dans la création de richesse. Le capital n’est rien d’autre que cette même richesse produite. C’est en fait une boucle qui est une captation par des élites « dirigeantes » ou « gouvernantes » et qui dirigent ou gouverne l’orientation du travail pour produire des richesses. L’équation devient alors travail + matière première (énergie et matériaux) + capital = richesse (capital + production + salaire). Si l’on supprime la captation du capital on obtient travail + matière première = production + salaire. Le salaire n’étant lui même qu’une écriture il en résulte travail + matière première = production. C’est fabuleux comment les inutiles se sont rendus utiles en se cachant dans le second terme de l’équation et en volant le temps des travailleurs.

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            • calal // 07.03.2017 à 13h30

              sauf que dans le terme travail y pas que l’execution du travail,y a la maniere de travailler ( mode d’organisation de la production, technologie et science) et les prises de decisions qui y sont liees.
              le facteur prise de decision ( qu’est ce que l’on produit) est tres important et a priori la fin du communisme russe a prouve que le marche prend de meilleurs decisions.la crise financiere de 2007 par contre prouve que le marche ( grosso modo le monde) peut etre manipule par du baratin bien place ( pour ca que les publicitaires et les specialistes en marketting sont si bien payes,la pub influe reellement ) .la c’est au marche de se battre pour aller chercher l’info pour se comporter de maniere rationnelle et efficace. pour ca aussi que y a crise politique partout,une partie du marche se rend compte qu’il a pris de mauvaises decisions…

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            • Clément FOLLET // 07.03.2017 à 14h39

              1/Le travail, qu’il soit intellectuel ou manuel (et la plupart du temps, les deux à la fois) est du travail, je ne dissocie pas ces deux types d’activités.
              Globalement je pense que le système URSS et son ‘antithèse’ produisait les mêmes produits (ces deux systèmes s’inspiraient). Ce qui ne convenait pas, c’était la norme, c’était le totalitarisme qui empêchait l’anthropodiversité (excusez le néologisme). L’idée du marché à cela de pertinent qu’elle souhaite à priori faire vivre une forme de diversité car elle s’appui sur la liberté (ce sont deux choses différentes), mais rapidement si on le laisse faire, un trou noir aspire toute la matière et l’on a recréé un système similaire à l’URSS en créant un autre type de totalitarisme (on le voit dans la biodiversité, dans la diversité des enseignements, dans la tolérance aux autre systèmes, etc.), la norme excessive est dangereuse.

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        • Amsterdammer // 06.03.2017 à 23h25

          Vous oubliez un truc… le pic pétrolier, ainsi que l’épuisement général des ressources sur lesquelles repose la société industrielle capitaliste.

          Celle-ci, et tous les rêves technologiques qu’elle suscite, ne seront qu’une parenthèse dans l’histoire humaine. Car même les énergies dites ‘renouvelables’ ne résisteront pas à cet épuisement des ressources énergétiques et minières.

          D’ici quelques décennies, on aura besoin de beaucoup de main-d’oeuvre… aux champs.

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          • PierreH // 07.03.2017 à 10h51

            Ca je doute très très fort… Ca ne sera vrai que si on décide collectivement que c’est ce qu’on veut faire. Il suffit de réserver une petite partie des champs à la production d’agrocarburants pour pouvoir continuer à faire les récoltes de manière mécanisée et vu l’augmentation des coûts si on fait tout à la main plus la pénibilité (les gens oublient facilement…) le retour en arrière ne se fera pas tout seul.
            Pour les métaux ce sera plus délicat mais je n’ai aucun doute qu’à partir des premières pénuries on s’activera pour recycler au maximum, remplacer ce qui peut l’être par d’autres matériaux, etc… On est très bon pour ça (heureusement et malheureusement à la foi).

            Ca va être rock’n roll mais vous pouvez parier que ça ne sera pas un banal retour en arrière.

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            • Tassin // 07.03.2017 à 11h49

              Les agrocarburants ne sont pas une source d’énergie (il faut dépenser 1 pour récupérer 1 grosso modo).

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    • christian gedeon // 06.03.2017 à 10h52

      la nouvelle Cythère… l’automatisation et la robotisation…pour paraphraser les nouvelles expressions post,je crois fermement que nous sommes déjà passés à l’ère post robotisation,avant même qu’elle ne soit vraiment engagée.Une ère d’aide au travail,oui,une ére de facilitation technique ,oui,de nouveaux horizons ouverts par les nouvelles possibilités techniques,oui…mais une ère de robotisation,et de fin du travail,je n’y crois pas une seconde.Parce que c’est une vision occidentalo centrée(au sens générique,çà inclut le Japon,la Corée et même la Chine dans une certaine mesure),c’est à dire issue d’une « culture » dont il n’est pas dit qu’elle sera prévalente.Ensuite,parce qu’elle fait bon marché des gens…y compris des utilisateurs finaux ,les consommateurs.Dont il paraît de plus en plus clair qu’ils rejettent ce modèle tout robot,considéré par certains comme un fait acquis. Il y a comme une espèce de cécité de la part des robotistes qui ne voient pas l’immense défi démographique des asies,de l’afrique,de l’amérique du sud,et n’arrivent pas à intégrer dans leur logiciel technophile complètement autiste qu’une prochaine révolte des canuts ne sera pas à une échelle contrôlable ou répressible…Non,le travail n’est pas fini,il est même sur lepoint de retrouver ses lettres de noblesse!

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    • patrick // 06.03.2017 à 13h02

      robotisation/automatisation ?
      ça veut dire des investissements lourds et une consommation d’énergie qui explose , ça tombe bien nous ne sommes pas endettés jusqu’au cou et nous n’avons aucun problème d’énergie 🙂

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      • WhereIsMyMind // 06.03.2017 à 13h26

        faux. la robotisation ne veut pas dire une machinerie lourde. J’ai l’impression de vous confondez robotisation avec industrialisation. Les robots sont au service ce que la machine est à l’industrie.
        ça veut juste dire que:
        -le médecin sera assisté d’appareil et de modèle numérique qui l’aideront à diagnostique plus rapidement les problème potentiel (et peu être les prévenir) (donc moins de médecin)
        -le chirurgien sera assisté d’un robot et plus de 3 infirmiers
        -le camionneur sera un automate
        -le vendeur sont remplacé par des algorithmes (cfr modèle amazon) comme les tradeurs/banquier d’ailleurs
        -les traducteurs seront des pc (voir les IA de google qui sont vraiment impressionnant)
        -…
        Tous les secteurs du services seront affecté

        rem: attention je parle de million d’emplois, mais évidement on aura de nombreux secteurs niches

        quant au cout… les robots sont si peu cher par rapport aux humains.

        Je suis pour la robotisation, mais il faut changer la société complètement. Le travail était notre raison d’être. Quand on se présente, on donne sa fonction pratiquement instantanément, et si on en a pas, on est plein de honte.
        La répartition de la richesse se faisait avec un semblant de mérite, or si les robots font le taff (en majorité) le mérite n’existe plus.
        On doit donc repenser l’organisation sociale complètement

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        • patrick // 06.03.2017 à 14h22

          les robots sont peu chers , sur le long terme peut-être.
          il faut d’abord les financer donc il faudra du crédit d’abord.

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        • Tassin // 06.03.2017 à 17h16

          Vous démontrez dans votre exemple qu’on va ajouter des machines (matières premières + énergie) là où il n’y en a pas encore. C’est précisément le contraire de ce qu’il faut faire.

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        • Subotai // 06.03.2017 à 18h17

          Je crois que dans tout ça on oublie la finalité de l’organisation: assurer la survie des êtres humains.
          « L’organisation » au stade où il est arrivé dépense plus d’énergie pour assurer sa propre survie que pour rendre le service qui est sensé rendre. Ce qui n’est pas viable.

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          • georges glise // 06.03.2017 à 20h21

            pour l’instant le but de toutes les transformations de l’économien partout dans le monde, c’est de permettre aux investisseurs capitalistes de réaliser le maximum de profits!

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        • Thanos // 06.03.2017 à 21h37

          A demi d’accord, oui le débat ci dessus sur les métier à tisser à 400 ans de retard, mais non « On doit donc repenser l’organisation sociale complètement » car nous sommes sur une voie qui exclut potentiellement cette possibilité dans la mesure ou c’est « l’organisation », le « system », la technique, qui repense l’homme pour l’adapter à la pérennité de l’organisation. Ce qui sous entend de permettre à l’homme de dégager certains bénéfices qu’il consommera afin d’entretenir et accroitre « l’organisation » comme ensemble sociotechnique. C ‘est une relation « éco-logique », l’Homme fait la Technique/System autant que la Technique/System fait l’homme. C’est « cybernétique », des boucles de rétroaction. Repenser l’organisation sociale induit la remise en cause de notre co construction ou filiation technique. C’est impensable. Au contraire, avec l’IA, c’est peut être la technique qui décidera de la nature de nos relations. La question du travail comme modalité de distribution de capacité à consommer aux individus est peut être déjà « dépassée », en théorie… 🙂

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          • Subotai // 07.03.2017 à 00h19

            Ce n’est pas viable.

            Sortie par le haut – TechnoSystemIA : Pas pour tous le monde question de ressource et de déploiement technologique.
            Résultat: Nécessairement effondrement démographique majeur. Avec un monde à la Zardoz en perspective (lointaine?)
            http://www.imdb.com/title/tt0070948/

            Sortie par le bas – Emeutes et Chaos : Par manque de base démographique suffisante pour assurer le scénario 1 – Les Happy few pas assez nombreux pour résister aux masses affamées.
            Résultat : Effondrement démographique majeur – pas nécessairement les mêmes qu’en 1. Avec la technologie comme base de la Magie. 🙂
            L’ombre du bourreau – Gene Wolf

            Un mitigé des deux suivants les zones géographiques?
            Avec pour arbitre régulateur, le dérèglement climatique et son cortège évènements.
            Conclusion:
            Il faut penser global.
            Et agir local.
            Les organisations sociales et les technologies au service des concentrations urbaines sont en fin de vie.

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        • Chris // 07.03.2017 à 17h16

          Et l’humanité connaitra le bonheur de crashes majestueux où tout s’arrêtera.
          Je me demande comment nos descendants s’en sortiront, eux qui ignorent tout des règles de survie, entassés dans des villes hyper automatisées.
          Plus d’eau, plus de bouffe, plus d’égouts, plus d’ascenseurs, des hôpitaux HS, et pour certains, plus d’oxygène dans leurs cahutes en circuit fermé.
          Quel avenir ! Ça me rappelle Soleil Vert.

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          • patrick // 07.03.2017 à 23h26

            les villes sont des espaces sans aucune résilience , il suffira de peu de choses pour qu’elles s’effondrent :
            – Blackout probable des réseaux électriques dans un avenir proche grâce à la transition énergétique chère à nos politiciens.
            – défaut de paiement des états , donc arrêt du versement de toutes les aides
            – crash bancaire , plus de sous , magasins vides …

            quelle est la distance entre la civilisation et le chaos ? trois jours sans manger ?

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      • PierreH // 07.03.2017 à 11h02

        Des investissements lourds ? Uber commande déjà des milliers de voitures sans pilote… Un ordinateur et quelques logiciels permettent à une personne de faire un travail qui en nécessitait deux ou trois il n’y a pas si longtemps que ça…

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        • patrick // 07.03.2017 à 23h28

          combien coûte des milliers de voitures sans pilotes ? quelques centaines de millions d’euros ?
          combien vont-elles coûter en maintenance ?
          ça veut dire des dettes , encore des dettes , beaucoup de dettes.

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  • Philippe, le belge // 06.03.2017 à 10h14

    Article intéressant même si Todd a trop souvent tendance à confondre (par paresse ou autre) communisme et soviétisme! Ce ne sont pas les russes qui ont « inventé » le communisme et ce n’est pas le communisme qui est tombé avec l’union coviétique mais une de ses expérimentations.

    Venant d’un intellectuel de ce calibre, ça fait tache et ça encourage les lecteurs dans leur paresse ou leur anticommunisme primaire..

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  • TuYolPol // 06.03.2017 à 10h17

    TINA avait la conviction profonde qui justifiait la globalisation, équipée de tout le bagage scientifique, moral, religieux, culturel et ethnique, domination d’un modèle se disant prêt à répandre la satisfaction et la bonne gouvernance sur Terre, et transportant dans sa cale l’impérialisme armé.
    Mais TINA se casse la gueule, elle se prend les pieds dans le tapis de son propre salon.
    TINA rien compris. TINA qu’à rentrer chez toi. TINA qu’à nous foutre la paix. TINA rien à faire ici.

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    • Eric10 // 06.03.2017 à 11h37

      tina est une vielle prostituée à la retraite.

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      • Chris // 07.03.2017 à 17h17

        Mais qui s’en tapent encore pour arrondir les fins de mois…

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  • Dahool // 06.03.2017 à 10h27

    Bonjour

    « Il y a des choses très bien dans cette culture d’en haut. L’écologie, les festivals de musique classique ou branchée, les expositions de peinture impressionniste ou expressionniste, le mariage pour tous : toutes ces choses sont bonnes. »

    En effet, il existe aussi la culture du gigantisme, souvenons nous du plug anal ou du vagin de la reine !

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    • patrick // 06.03.2017 à 13h10

      « les expositions de peinture impressionniste ou expressionniste » ??
      de moins en moins, au profit d’un Art Contemporain qui tourne de plus en plus à la fumisterie 🙂
      La culture s’est tarie le jour où deGaulle et Malraux ont décidé de créer le Ministère de la Culture pour influencer les artistes et s’en faire une clientèle , mais ça fait vivre beaucoup de monde avec l’argent public. Au moins , l’objectif clientéliste a-t-il été atteint.

      Le reste est à l’avenant , tant cette élite est ligotée par le politiquement correct généralisé et bien protégé par l’entre-soi qui interdit à quiconque de faire entendre une voix dissonante.

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  • Emma // 06.03.2017 à 10h42

    Todd met un trait d’égalité entre la responsabilité du peuple et des élites, il oublie un petit détail, les élites ont le pouvoir, le peuple non.

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  • FracoisG // 06.03.2017 à 11h21

    Question stupide d’un journaliste ( correction: speaker ) , Laurent DELAHOUSSE à une actrice américaine: petit moment d’incompréhension …

    à la minute 7:21 ci-dessous:

    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/jessica-chastain-a-l-affiche-de-miss-sloane_2081067.html

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  • Louis Robert // 06.03.2017 à 11h53

    Comparer au texte de Chris Hedges, paru aujourd’hui dans Truthdig…

    http://www.truthdig.com/report/page3/donald_trumps_greatest_allies_are_the_liberal_elites_20170305

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  • Perlinpinpin // 06.03.2017 à 12h11

    Très intéressant, merci pour ce point de vue sur Trump. Hier, en téléphonant à un ami allemand, la première chose qu’il me dit, c’est qu’il espère que Macron va devenir président. Ils ont fait un portrait très sympa de lui avec sa femme – plus âgée que lui – et il est jeune et moderne.

    Quant à Trump, le cauchemar en ce qui le concerne.

    Je précise: mon ami a un certain âge, il lit le FAZ et le Spiegel, et occasionnellement regarde les actualités. Sinon, il écoute BR à la radio. Peintre et amateur de musique classique, c’est un intellectuel.

    Comme quoi, la propagande marche aussi en Allemagne… Et elle est efficace.

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    • Sébastien // 06.03.2017 à 12h37

      L’Elite dont parle Todd et dont vous citez en exemple constitue la catégorie la plus fausse et surestimée qui soit. Plus conformiste, plus vide de sens, plus lâche et paresseuse intellectuellement, y’a pas.
      L’image la plus parlante qui vient à l’esprit sont les visiteurs d’une galerie d’art contemporain qui passent des heures à contempler une merde (littéralement) un verre de mauvais champagne acheté une fortune à la main.
      Parisianisme chez nous, les appellations peuvent être transposées dans toutes les capitales. Tiens, d’ailleurs, pourquoi seulement les capitales? Parcequ’elles sont capitalistes?

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      • jim // 06.03.2017 à 13h30

        @modérateur / celui là est à poster

        Pas que les capitales, plus complexe.
        J’aime beaucoup cette chanson de Brel, tout particulièrement son intro (et la sous préfecure fête … des champagnes tièdes … des propos glacés … femelles mausades de fonctionarisés)
        https://www.youtube.com/watch?v=lnRDZQdCzEg

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      • Perlinpinpin // 06.03.2017 à 21h53

        Effectivement, il vit à la campagne dans une belle demeure au bord d’un lac au sud de Munich. Son voisin, la famille BMW. Bref, du beau monde. On mange exclusivement bio, et sans carbohydrates le soir. Ce que je veux dire, ce sont des gens charmants, intelligents, et sensibles. Mais ils font d’une certaine manière confiance à la presse traditionnelle qui les a trahi. Comme le dit Emmanuel Todd, ils vivent dans un ghetto intellectuel, loin des réalités du monde et des nations.

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      • Lucas Gautheron // 07.03.2017 à 02h57

        Excellent. Je suis allé dans une expo de ce genre y a pas longtemps et j’ai eu ce même sentiment. Gros malaise, réel ! Je suis sincèrement triste de cette scission que j’observe ici mais qui existe partout. Les scrutins à issue binaire l’ont exacerbé : leave vs remain aux UK, trump vs clinto aux US, oui vs non en 2005 et bientôt chez nous le pen vs macron (combat rêvé de la caste).
        J’appartiens à la classe supérieure, je devrais m’y retrouver, mais non. Je m’y sens mal, elle me révulse presque. Elle n’a pas conscience de la souffrance qu’elle engendre en persistant dans son idéologie.

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      • Chris // 07.03.2017 à 17h20

        Les fakes élites !
        ……………………………………………………..

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  • martin // 06.03.2017 à 13h47

    La bonne vieille lecture en termes de rapport de forces marche aussi.
    Le 20éme siècle, a vu la classe dominante ( la vraie, cad moins de 1% de la population, et sans doute moins de 0,1%) menacée par les risques « révolutionnaires » , risques dont l’aventure soviétique démontrait la « possibilité ».
    Il était donc vital (à proprement parler) pour la classe dominante de « lâcher » à la petite et moyenne bourgeoisie – dont les ouvriers qualifiés faisaient partie, comme le rappelle justement Todd- un peu de la valeur ajoutée. La dislocation des unions ouvrières et le succès du marketing « individualiste » dans les années 1960 a rendu ce petit sacrifice de la classe dominante inutile, et elle a donc repris, très rapidement, tout le gâteau 1/ Parce que la menace « révolutionnaire » n’existait plus 2/ Parce que la classe dominante n’a plus de « pays » d’ancrage et qu’une révolution dans un endroit donné l’obligerait juste à prendre l’avion de Paris à NYC ou Singapour.

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    • L’illustre inconnu // 06.03.2017 à 16h19

      Vu les avancées dans de nombreux coins en europe de l’extrême droite, ça m’étonnerais que ce soit durable pour eux. A moins de vouloir s’exiler avec leur petite famille au Bengladesh!(les enfants en seront surement ravis…)

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  • bhhell // 06.03.2017 à 15h03

    La stabilisation morale? Parce qu’un démagogue néo libéral, qui donne les clefs du gouvernement aux multinationales, a été désigné pour incarner la version transatlantique du « le changement c’est maintenant » ? Le capitalisme « régulé » a produit un complexe militaro-industriel dont les crimes ont été externalisés sur toute la planète depuis un siècle. Il a produit des rapports d’échanges féodaux entre pays riches et pays en développement (lire l’indispensable « super impérialisme » de Michael Hudson). Il a produit une instabilité chronique, source de tensions et de guerres Et il a produit une dérégulation climatique et écologique peut être sans retour. Et tout cela, avec des « citoyens spectateurs » de leur « démocratie ». Avec de telles régulations, au fond, on n’a pas besoin de déréguler.

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  • Lysbeth Levy // 06.03.2017 à 16h27

    J’ai des doutes sur les résultats, mais quand même Trump, selon des américains ayant marre des guerres permanentes, tente de « revenir au monde d’avant » la prise de contrôle des « néoconservateurs » lors du 9/11 Disons que c’était ces voeux, faire revenir le boulot dans le pays, bloquer l’immigration constante pour éviter aux travailleurs américains d’être en concurrence avec eux. Quand aux banques « re-réguler » si on lit ce qui est écrit ci dessus c’est mal barré. Bref surtout remettre le Glass-Steagall Act et « mettre au pas » la CIA et ces 17 autres services accolés, ça va être un long combat. Déjà qu’il a la presse contre lui et celles des « alliés européens » qui le font passer pour un abruti raciste [modéré]. Obama n’a jamais rien dit a ce sujet et n’a rien changé sur le racisme institutionnel de l’état américain. ..

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  • yann 35 // 06.03.2017 à 17h39

    Charles Gave a un point de vue intéressant https://www.youtube.com/watch?v=0jOQg5CJJ1s d’un autre bord. Il donne quelques solutions pratiques assez pertinentes à mon sens, même si je n’aime pas tout … Todd et lui présentent pour moi l’intérêt de donner des pistes politiques sans idéologies, enfin pas trop de « ismes » ! Franchement, vu ce qui se passe en France aujourd’hui, je ne me vois pas émettre un quelconque avis sur les USA, la Russie ou le UK. J’essaie de balayer devant ma porte.

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  • Karim Wilmotte // 06.03.2017 à 22h13

    La destruction des petites limitations imposées à la finance va permettre de renforcer les importation de capitaux aux USA. Et ces capitaux restent plus rentable dans la finance. A première vue, ils devraient donc plutôt contribuer au maintien d’une balance commerciale largement déficitaire.

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  • Marc Michel Bouchard // 07.03.2017 à 02h09

    La pensée elle de E.Todd semble dans l’entretien mettre l’accent sur l’excès d’égalité ou de l’excès des libertés lorsque la démesure s’empare de civilisations. En notant que la prédisposition à l’égalité ou la liberté déterminerait les familles du monde.

    On peut y voir une autre sorte de multiculturalisme chez Todd que celui sociétal actuel en Occident qui est contesté et sur lequel Todd a pris une position de défense des musulmans qui ne s’est pas embarrassé de nuances.

    Que dire sinon que le globalisme avec sa dimension multiculturelle se heurte justement aux dimensions conflictuelles qui l’habitent. Il y a toujours des différences de point de vue, de visions.

    Les Français mettent l’accent jusqu’à maintenant en visant la fraternité à un vrai équilibre entre la liberté et l’égalité avec une petite pointe pour l’égalité tandis que les anglophones pour parler vite priorisent les libertés. Un Macron anglophile globaliste voudrait bien amener le pays aux lumières angloaméricaines classiques. Malgré, l’américanisation depuis 1950, celle ci a changé la France sans pourtant dissoudre un fort noyau égalitaire de source républicaine ou chrétienne.

    En écoutant Todd, on peut espérer qu’un Macron si élu face à un FN toujours réduit à l’état d’épouvantail, de monstruosité d’outre tombe sans fin, que le pays saura être dissident envers le banquier dont Londres est sa référence d’estime.

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  • Lt Anderson // 07.03.2017 à 10h03

    « Mon modèle anthropologique dit que les traditions communautaires russes expliquent très bien l’invention du communisme. »

    Il serait temps de mettre à bas ce mythe récurrent chez les intellectuels issues de nos grandes écoles : la notion initiale de communisme – au sens de communisme moderne, et sa théorisation, n’a rien à voir avec la Russie.
    Le communisme du « Manifeste », de la « Ligue », et de l’AIT (Association Internationale des Travailleurs), a son origine en Prusse – et par extension en Allemagne. Que je sache Karl Marx et Friedrich Engels n’étaient pas russes.
    Pour ne pas commettre d’erreur M. Todd aurait dû dire que les tradition communautaires russes ont facilité l’intégration et l’assimilation de certaines notions du communisme moderne (par opposition au communisme primitif).

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  • PhiDel // 07.03.2017 à 21h16

    Un clin d’œil confraternel à la considération du travail “honorablement journalistique” d’ Olivier Berruyer lors de la dernière des… éconoclastes!!! Je tenais à vous le faire parvenir, même si c’est hors sujet vous l’aurez compris!!!
    https://www.youtube.com/watch?v=RBHrJhEo1i0

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  • Eric10 // 08.03.2017 à 08h30

    ahahahaha, les élections, parlons en. Une petite vidéo intelligente qui montre que les élections, ben…c’est bidon !

    Monsieur le président, avez-vous vraiment gagné cette élection ?

    https://www.youtube.com/watch?v=vfTJ4vmIsO4

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