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7.juillet.20177.7.2017 // Les Crises

En France, on meurt parce qu’on est une femme, par Titiou Lecoq

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Je vous propose cet article qui sort de l’ordinaire, car j’ai trouvé qu’il apportait des informations peu connues…

Source : Slate, Titiou Lecoq, 23.06.2017

Le 08 mars 2004, photo de 200 silhouettes symbolisant des victimes de violences conjugales installées par l’association SOS Femmes à Nantes | FRANK PERRY / AFP

Parfois, germent des idées dérangées et/ou dérangeantes dans les esprits des journalistes. C’est ce qui a dû m’arriver l’an dernier, le soir où j’ai mis en place sur mon adresse mail une alerte Google sur les termes «femme + mort» et «femme + homicide» avec une récurrence quotidienne.

Ca veut dire que depuis des mois, tous les soirs, je reçois deux mails me faisant la liste des publications parues ce jour sur la partie de l’internet recensée par Google et contenant ces termes.

Au milieu des méandres marécageux de mon esprit, il y avait tout de même un objectif. Je cherchais à avoir un aperçu des décès de femmes commis par leurs proches, et principalement par leurs conjoints. (J’ai vu quelques cas de fils ayant tué leur mère mais très peu.) Je voulais mesurer l’ampleur du phénomène et constater par moi-même cette statisque qu’on connaît tous: une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.

Le ministère (ou secrétariat d’État) publie des statistiques par année révolue. Mais pour les années en cours, on est obligés de passer par la couverture en PQR: elle recoupe presque exactement les chiffres officiels. La PQR traite à peu près tous les cas de morts violentes, à tel point qu’on aboutit aussi à un décès tous les trois jours.

Mais j’ai découvert que cette statistique est en grande partie fausse. Pas le chiffre évidemment –malgré quelques variations selon les années, et les périodes de l’année. Ces derniers mois, j’ai pu constater des semaines au bilan très lourd. D’autres où il ne se passait rien sans que je parvienne à m’expliquer ces fluctuations. Il y a des moments de l’année plus meurtriers: les fêtes familiales notamment. Parfois, le conjoint choisit la date d’anniversaire de la victime.

C’est surtout la formulation de la statistique qui s’est révélée fausse. «Sous les coups de son conjoint». Ça me faisait penser qu’il s’agissait de femmes battues dont la tête avait un jour heurté plus violemment le carrelage de la cuisine ou dont le conjoint n’avait cette fois là pas voulu s’arrêter avant l’hémorragie mortelle. D’ailleurs, ce genre de campagne de sensibilisation véhicule le même stéréotype.

En réalité, ce n’est pas une gifle ou un coup de pied qui aurait malencontreusement entraîné la mort. L’homicide involontaire est l’exception, il représente moins de 10% des cas. Bien sûr, avant la mise à mort, il y a souvent eu des violences mais ces femmes ne meurent pas de coups. Elles meurent parce qu’on a décidé de les tuer. Dans plus de 90% des cas, il y a volonté de tuer. Pénalement ce sont des meurtres – parfois même avec préméditation, ce qu’englobe l’assassinat. En France en 2017, on tue sa femme en général de deux façons: on la plante au couteau ou on lui tire dessus avec une arme à feu, souvent un fusil de chasse.

Jean-Pierre, 58 ans, a choisi un autre mode : il a attendu que […]

Suite à lire sur : Slate, Titiou Lecoq, 23.06.2017

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156 réactions et commentaires

  • Genuflex // 07.07.2017 à 02h18

    Je trouve l’argumentation faible.
    Si ces meurtres des femmes par leur epoux/conjoint representent 20% des « atteintes a la vie », il faudrait aussi examiner de quoi sont fait les autres 80% avant de tirer des conclusions comme le fait l’auteur.
    On doit sans doute pouvoir faire le meme type d’analyse en enumerant le nombre de bonshommes bouffés par le clebard de leur voisin, et titrer « est-ce qu’on peut finir en paté pour chien parce que l’on vit en copropriété »
    Ensuite, quant au fait que les hommes francais sont mysogines et arriérés…

    • Chat noir // 07.07.2017 à 13h41

      Depuis le 1er juillet, les deux postes d’assistants aux femmes victimes de violences conjugales ne sont plus financés par l’État.

      Les femmes battues du Loiret doivent désormais se débrouiller seules. Depuis le 1er juillet, selon France Bleu Orléans, la préfecture du Loiret a mis un terme au financement de deux postes d’assistants sociaux qui intervenaient dans les commissariats et gendarmeries pour aider les femmes victimes de violences conjugales.

      Ces postes d’«intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie» (ISCG) étaient financés via le Fonds interministériel de prévention de la délinquance depuis décembre 2015. Ces deux travailleurs sociaux, salariés de l’association Aidaphi, avaient accompagné pas moins de 425 femmes en 2016 dans le Loiret.

      Source Le Parisien

      • jp // 07.07.2017 à 18h17

        depuis au moins 50 ans, on ne fait rien dans le Loiret pour les femmes battues ou menacées de mort. J’ai 3 mortes dans mon entourage proche (ma mère comprise).
        La prochaine sur la liste, D. menacée de mort 2 fois et une fois copieusement battue, malgré un certificat médical (elle était couverte de bleus),les flics n’ont jamais pris de plainte et je n’arrive pas à l’aider.
        J’ai vu des femmes (3 fois) se faire tabasser dans la rue sous mes yeux et je n’ai rien pu faire
        Suis écœurée des commentaires qui nient l’ampleur du problème

        • Nadine // 07.07.2017 à 20h28

          Le problème n’est pas nié. Il est situé dans un contexte…
          Pour aider ces femmes, il faut vous adresser à des associations de victimes en les accompagnant si besoin. Vous pouvez aussi contacter la police ou la gendarmerie de vous-même. Il y a aussi des numéros verts pour toute atteinte à la liberté à plus forte raison à la vie. Et aucun dépôt de plainte ne peut être refusé, c’est la loi, et la plainte peut être déposée dans n’importe quel poste de police même hors département ! Je peux vous l’affirmer.
          Bon courage dans votre démarche.

    • Ayudar // 08.07.2017 à 09h44

      En tous cas, vu la virulence des commentaires, cet article met le doigt sur un sujet sensible.

      Un sujet qui touche à la structure profonde de notre société, qui mérite apparemment d’être mieux compris et analysé.

      Oui nous vivons et consentons à vivre dans une société patriarcale.

      La domination sociale (incontestable) de l’homme sur la femme a certainement une influence sur les mécaniques de nos sociétés.

      C’est un fait, participant sûrement à engendrer tout un ensemble d’effets sociaux et sociétaux.

      Compétition à outrance et esprit de domination malsain y sont peut-être liés.

      Qu’en pensez-vous ?

      J’aime ce genre de sujets primordiaux, qui s’ils étaient pris à bras le corps, auraient le potentiel de modifier profondément notre société. Mais est-ce seulement possible de changer la nature humaine ?

  • Yan Leloux // 07.07.2017 à 02h39

    A force de rabâcher les choses sous un seul angle, cela devient pénible. On se demande à quoi peut aboutir ces redites obsessionnelles comme si les hommes étaient sans arrêt coupables et les femmes sans arrêt victimes. Oui le mal existe (croire qu’on va l’endiguer comme cela est illusoire) et les hommes sont plus barbares, simplement par leur seule force physique. Mais étrangement, on élude le mal que peuvent faire des femmes (certaines sont aussi dirigeantes et cela n’a rien donné), mais que d’autres hommes sont victimes de la barbarie d’autres hommes, notamment au niveau social. Cela donne l’impression de récriminer toujours dans un seul sens en occultant des fléaux bien plus conséquents et l’un sert à cacher les autres. Cela donne l’étrange sensation qu’on se sert d’événements isolés pour accuser sans cesse uniquement les hommes. Quand ce ne sont pas les violences conjugales (certains hommes en sont victimes aussi), c’est le viol, les regards mal placés, le harcèlement et j’en passe. Si l’on veut que ça change un peu, on serait plus avisé d’améliorer les conditions sociales des uns et des autres…

    • gique ! // 07.07.2017 à 12h43

      « On se demande à quoi peut aboutir ces redites obsessionnelles »
      A vous lire , a rien , demandez aux femmes qui meurent chaque jour sous les coups si elles considèrent ca comme  » des redites obsessionnelles  » !
      Pour ce qui est de  » rabâcher les choses sous le même angle  » a savoir des femmes mourant sous les coups d’un égoiste infantile ,il n’y en a qu’un ,il est donc difficile de faire autrement !
      Et bien entendu on n ‘élude pas du tout le mal ( que d’après vous font les femmes qui ont l’audace d’avoir un statut social supérieur a celui du seigneur et maître ) !
      Simplement si vous trouver qu’on doit en parler , ben faites en un article , ce n’est pas le sujet ici !
      Pour ce qui est des conditions sociales , c’est une blague j’espère ?
      C’est l’éducation du petit macho qu’il faut revoir !
      C’est dingue le don qu’a le mâle pour éviter les évidences quand elles le mettent face a ses complexes de supériorité !

      • Yan Leloux // 07.07.2017 à 13h21

        Vous devriez mieux lire car il y a plein de gens qui meurent chaque jour ou sont exploités et pas uniquement des femmes mais on a l’impression que elles seules subissent un mauvais sort à entendre les éternels pleurs. L’indignation dans un seul sens est facile. Demandez à Thatcher ce qu’elle en pensait… Mais accentuez sur un seul sort permet d’en cacher d’autres. Symptomatique de votre fourvoiement : « C’est l’éducation du petit macho qu’il faut revoir ! » Comme s’il s’agissait d’éducation seulement alors que l’être humain est ainsi depuis des lustres. C’est ce qu’on appelle le problème du mal. Nietszche se moquait de ce genre de déploration.

      • Yan Leloux // 07.07.2017 à 13h27

        Puis quand comme dans l’Affaire Jacqueline Sauvage on relâche une meurtrière qui a abattu son mari dans le dos alors que deux cours d’assise sont allées dans le sens inverse au vu du dossier, on voit comment ce genre d’affaires est instrumentalisé.

      • Fritz // 07.07.2017 à 15h20

        « C’est dingue le don qu’a le mâle pour éviter les évidences quand elles le mettent face a ses complexes de supériorité ! » (@gique !)
        Le mâle ? Et pourquoi pas les femelles, tant qu’on y est ?
        Nous sommes tous des êtres humains, il me semble, pas des animaux.

        • Bouddha Vert // 07.07.2017 à 21h53

          Nous ne serions pas des animaux??
          De quelles données disposez vous?
          Mars ou Vénus?

        • Ayudar // 08.07.2017 à 00h15

          Affligeant cette tendance des humains masculins à nier la réalité. Il y a des tendances, c’est comme ça, en général les humains irraisonnés et violents sont des hommes. Si cela ne nous donne pas matière à nous remettre en question, socialement, éducationellement, que nous faut-il. Ce sont les conséquences de milliers d’années de société patriarcale, de centaines d’années de chrétienté. Mais la situation change petit à petit. Peut être les siècles à venir nous verront enfin sortir du moyen-âge sociétal.

          Cette manière de nier l’évidence me fait penser à ces personnes issues de familles aisées qui nieront jusqu’au bout que leur réussite est forcément liée à leur heritage matériel et social. A la place ils préféreront parler de mérite, là où il n’y a qu’inégalié consentie et mise à profit.

      • Vincent // 07.07.2017 à 21h22

        Il faut prendre en compte la violence conjugale dans son ensemble.
        on ne parle quasiment que de la violence physique exercée par les hommes sur leurs conjointes.
        Or, on passe, et je pense volontairement parce que c’est moins mediatique et plus derangeant, sur les violences psychologiques, la contrainte. et c’est ca le principal moteur d’une relation conjugale violente. pas les coups uniquement, mais la violence psychologique.

        Je crois les hommes et les femmes profondement egaux sur leurs travers, leur deviances.
        Quand un type tue sa femme apres X années d’horreurs a la maison, ca fait les gros titres.
        quand une femme fait subir des violences a son mari, et que celui ci finit pendu dans le grenier, ca n’emeut pas grand monde.

        J’ai toujours en tete cette anecdote personnelle, d’un voisin, dont la femme venait de mourir de vieillesse. il etait soulagé que sa femme meure. elle lui tapait dessus tous les jours avec des ustensiles de cuisines. et les bleus sur les jambes, sous un pantalon c’est invisible…

        Pour info, 3 suicidés sur 4 sont des hommes. et je pense qu’une partie non neglieable de cette difference de mortalité s’explique par une violence conjugale…

    • marc // 07.07.2017 à 15h00

      http://soshommesbattus.over-blog.com/

      il y a de toutes manières un problème plus vaste qui est qu’il faut toujours mettre les gens dans une des deux cases : victimes ou bourreau, et le système educatif ainsi qui le discours politico médiatique dominant enfonce bien dans les mentalités l’idée que les victimes sont toujours des gens bien et que les bourreaux sont toujours inexcusables et méritent la punition… (en vérité, le pardon n’est pas inclus dans les peines de prison)

      plus haut on trouve le système de valeur : dans cette mentalité imposée de force, les français dans leur ensemble ne sont pas des victimes car ils ont un accès aisé au confort matériel minimal… plus quelques illusions… notamment de pouvoir fonder des associations pour aider des « victimes »… mais pour influencer la politique ils peuvent encore rêver… ils sont victimes d’un endoctrinement massif

    • geedorah // 10.07.2017 à 14h44

      totalement d’accord avec vous, mais les biens pensants ne pouvant parler des vrais problèmes de fond (économique par ex), s’attardent à longueur de temps sur les sujets secondaire (important tt de même)
      les faits divers c’est nettement moins clivant, et ça changera rien à la structure de la société de les traiter, et cerise sur le gâteau tu passes pour un humaniste (alors que non t’es juste une personne normale, censée) au lieu de passer pour un enc (bah oui quand t du coté des 1%, les excuse, les cautionne, y a pas d’autre mot)

  • K // 07.07.2017 à 02h54

    Voila des affaires particulierement sordides. Et il est sain de debuter ce commentaire en exprimant de la compassion pour toutes les victimes mentionnees.
    Ceci etant dit, j’aurais aime que l’auteur s’appuye sur ses donnees collectees quotidienement pour nous faire un article plus fouille statistiquement :
    – Comparaison dans le temps (combien de feminicides il y a 10 ou 20 ans ?)
    – Comparaison dans l’espace (combien de mortes dans les autres pays)
    – Description statistiques des victimes et des meurtries (age, CSP, habitat, duree de la relation, etc)
    – Quelles politiques publiques permettent de faire baisser ces chiffres ?

    L’auteur se penche sur des cas, mais sans qu’on sache si ce sont des cas particuliers ou si on peut generaliser. On finit l’article en ayant froid dans le dos, mais sans avoir vraiment appris quoi que ce soit d’un point de vu macro. En revanche, il permet de faire prendre conscience de l’horreur qu’on vecu ces femmes.

  • Nadine // 07.07.2017 à 03h30

    Alllez, on cesse les stat et la guerre, et on réfléchit ensemble ! A lire donc :

    Cathy Young : Cessez-le-feu!: Pourquoi les femmes et les hommes doivent unir leurs forces pour parvenir à une véritable égalité (1999)

    Guillaume Erner : La Société des victimes, éditions La Découverte, 3 octobre 2006, 228 p.

    Merci !

    • Ernest Fleury // 07.07.2017 à 12h48

      C’est un peu dégoûtant, ce mausolée aux martyres du Féminicide. A jouir ainsi de l’expiation, on ne parvient qu’à diviser davantage la Nation et l’on perd de vue la dimension scientifique et législative du phénomène. La compassion bien est l’ennemi sournois de la cohésion sociale .

  • kasper // 07.07.2017 à 05h32

    On aimerait avoir des chifres, ca permettrait de comparer.

    Cela dit je préfère encore etre ruiné et quitté, surtout si ca se passe sans coup de pied ni gifle, qu’assassiné. On en meurt moins.

    • Olivier // 07.07.2017 à 07h09

      Ruiné ? Allez dire cela au agriculteurs et leur taux de suicide.
      Et on a les chiffres : Un tous les deux jours.

      Et tant qu’à mettre les pieds dans le plat on pourrais poser la question de la place de la femme et de sa liberté dans la culture musulmane, composante majeure de la « multiculturalité Française ». Apres, en effet miroir, on pourra s’interroger également sur l’effet perver de l’égalitarisme qui nie la differenciation et la complementarité homme-femme pour en faire « des hommes comme les autres », et que l‘on tue donc « comme les autres ». Je ne suis pas certain que le journaliste ai perçut et interrogé cette disonance et ces deux biais dans son raisonnement.

      AJOUT : « Frédéric, 86 ans, atteint d’Alzheimer… » Un malade ‘mental’ dans son « étude » ? ridicule. Quand on connais la maladie on en poufferais de rire. Faire des etudes avec google recherche…

      • Cédric // 07.07.2017 à 08h16

        le taux de mortalité des chômeurs est 7 fois supérieur à celui des agriculteurs.
        celui des employés de bureau est lui a2 fois supérieur à celui des agriculteurs.

        source: INSEE.

    • gique ! // 07.07.2017 à 07h14

      Ca na strictement RIEN de comparable , bien entendu , toute femme a le droit de quitter quelqu’un qu’elle n’aime plus , nous ne sommes pas en dictature islamiste , et c’est heureux ,Sébastien devrait devenir adulte !
      Comme ses admirateurs !

      • Julien // 07.07.2017 à 08h37

        Effectivement, une femme a bien entendu le droit de quitter quelqu’un qu’elle n’aime plus.
        C’est tout ce qu’il se passe autour qui pose question.

        Et principalement la question des enfants. Si une femme quitte son mari et déménage au loin avec ses enfants, le juge donnera à terme raison à la femme et le mari n’aura plus que ses yeux pour pleurer (+ des sous à donner) au sujet de ses enfants. Et la justice est extrêmement favorable à la mère dans de nombreux cas.
        J’ai vu par exemple le cas d’un collègue que la femme a quitté. Elle a déménagé à 600 km, en emmenant les enfants. Au début chez ses parents, ou les gamins dormaient sur des lits de fortune; puis chez le nouveau compagnon de madame, ou ils n’étaient pas mieux lotis, avant de retourner chez les parents après qu’elle ait quitté son nouveau. La justice a confié les enfants à la mère; bien que le père ait un environnement plus stable.

        • gique ! // 07.07.2017 à 10h07

          Mais la question n’est pas la !
          La question est que Sébastien et ses likeurs sont TOTALEMENT indifférents au sort des femmes qui se font massacrer par leur conjoint !
          ( on se dit d’ailleurs a le lire qu’on a trouve la le type même du massacreur) :l’ egoiste infantile qui ramène tout a lui même !
          Seul leur importe leur nombril !
          Ils meurent seuls et alcooliques parce qu’ils sont immatures ,pas parce qu’ils ont été quitté !
          Pour leur égo c’est insoutenable !

  • Raoul C, // 07.07.2017 à 05h37

    Rappel : les maris sont aussi battus ou tués par des hommes (amant ou tueur professionnel) sous les ordres de l’épouse … Ces meurtres ne sont jamais comptés comme de la violence conjugale causée par des femmes.

    « On the surface, the Bureau of Justice reports women are the perpetrators in 41 percent of spousal murders. However, the male method of killing is with a knife or gun, done by himself; it is easily detected and reported. The three female methods of killing are designed not to be detected, to have the man’s death appear as an accident, so insurance money can be collected.

    The first mostly-female method is poisoning. The second is the wife hiring a professional killer. The third is the wife persuading a boyfriend to do the killing. »

    Page 139 de https://www.amazon.com/Women-Cant-Hear-What-Dont/dp/1585420611

    Voir cette femme qui cherche à louer les services d’un tueur professionnel (vidéo à l’appui) parce que c’est plus simple de que divorcer… la prime d’assurance sur la vie de son mari devait payer les gages du tueur.

    http://www.huffingtonpost.com/2013/07/08/julia-merfeld-muskegon-michigan-hit-man-husband-guilty-video_n_3561481.html

    Une autre femme qui avait loué les services d’un tueur sera relâchée, ce qui causa toute une consternation au Canada :

    http://nationalpost.com/g00/opinion/jonathan-kay-decision-to-clear-woman-who-hired-hit-man-sets-dangerous-precedent/wcm/7a902675-84a1-48d6-bcfe-87fa7556d783

    • Toff de Aix // 07.07.2017 à 09h28

      Comparaison absolument sans fondement, au niveau des chiffres c’est de l’ordre de 1% des cas grand maximum. La très grande majorité est bien celle décrite dans l’article, désolé…

      • Kaemo // 07.07.2017 à 10h32

        J’ai les chiffres au doigt mouillé surtout quand la source du commentaire ci dessus indique 41% 🙂

      • Raoul C, // 07.07.2017 à 21h00

        Toff de Aix, vous avez des chiffres sérieux pour ce 1 % maximum ?

    • Fritz // 07.07.2017 à 12h10

      Concernant les maris tués par leur femme, directement ou non, ce blog avait abordé l’épineuse affaire de Jacqueline Sauvage :
      https://www.les-crises.fr/affaire-sauvage-ne-pas-confondre-justice-et-feminisme/

  • Philippe // 07.07.2017 à 05h48

    Je réside dans un pays assez machiste, il y a aussi 200 fémicides par an mais pour 10 millions d’habitants seulement.
    Il y a peut être une corrélation entre le machisme et le féminicide.
    7 fois plus par contre on en parle pas mal, en 2012 je crois que c’était la cause nationale.

    Je dit souvent localement que par manque de virilité on a le choix entre être gay ou machiste.
    J’ai eu la chance ou la malchance d’avoir deux féminicides localement, assez limité les mecs, mon entourage féminin assez suffragettes s’est posé la question: pourquoi elles ont été avec ce con.
    Deux cas c’est peu pour se faire un profil type mais on peut se poser des questions.

    • Yan Leloux // 08.07.2017 à 01h15

      Il y a bien plus d’hommes qui en tuent d’autres ? On appelle cela un masculinicide ? Non. Est-ce encore du machisme ? Non plus… Cherchez l’erreur…

      • Ayudar // 08.07.2017 à 08h53

        Le féminicide implique que la personne soit tuée pour sa condition de femme.

        Dans les affaires de couple il est évident que le problème réside dans le sentiment de possession sur la femme que ressentent certains hommes, un sentiment permettant manifestement à l’homme de croire que tuer sa femme est une solution envisageable, car c’est une femme, et lui, un homme. Il la possède. Il la domine.

        • Yan Leloux // 08.07.2017 à 11h43

          C’est pareil dans l’autre sens et ce même envers les hommes. Encore des mots inventés pour rien ou pour faire dans la déploration.

          • Ayudar // 08.07.2017 à 14h40

            Oui, sauf que les masculinicides sont beaucoup, beaucoup, moins courants. Les feministes mènent un combat parfaitement justifié. Sans elles il y a fort à parier que les femmes seraient toujours sans droits.

            N’evoquons même pas ces pays ont les nouveaux nés de sexe féminin sont directement tués, pour de basses raisons de commodité sociale, ce qui représente à l’extrême l’un des défauts de nos sociétés patriarcales.

            • Yan Leloux // 08.07.2017 à 16h52

              Sauf que beaucoup d’hommes tuent d’autres hommes pour les posséder. Il y a plein d’hommes qui n’ont pas plus de droits dans le monde. La quête de territoire ne date pas d’hier et n’est pas exclusivement réservé à un seul sexe. C’est uniquement pour avoir le pouvoir sur le plus grand nombre. Car on se demande bien en quoi il faudrait lutter uniquement contre la violence faite aux femmes et non la violence générale faite aux uns et aux autres. Ce pourquoi ce « combat » est monté en épingle et cache le second. La société patriarcale est morte depuis longtemps.Rosa Luxemburg, théoricienne marxiste, le disait dans un texte intitulé Suffrage féminin et lutte des classes (que l’on trouve en pdf) où elle notait qu’elles étaient encore plus féroces que les hommes à la Commune. Rosa Luxemburg ne séparait pas la lutte des femmes de l’émancipation des plus pauvres, et si elle voulait que les femmes obtiennent ce droit de vote qui permettrait d’intensifier la lutte des classes, c’était non pour que les femmes deviennent la locomotive de la consommation, atomisant les hommes et les femmes dans ce combat afin d’opérer une scission entre les deux pour retourner les secondes contre les premiers. Et elle a eu raison. On a préféré mettre en avant De Beauvoir etc. , ces grandes bourgeoises de Saint-Germain-des-Prés qui n’ont jamais travaillé et n’ont jamais été exploitées pour survivre, et non Rosa Luxemburg ou Emma Goldman, l’anarchiste russe.

  • kasper // 07.07.2017 à 05h48

    Ce que je retiens et qui revient dans tous les articles approfondis sur le sujet, c’est le fait que les violences conjugales et la réification de la conjointe, qui sont des problèmes que l’opinion associe spontanément aux pauvres, aux peu éduqués et aux gens d’origine étrangère sont en fait répandues a travers toute la société.

    C’est a dire qu’ a la tragedie qui touche ces femmes s’ajoute une récupération qui sert le mepris de classe et le racisme.

    • PierreH // 07.07.2017 à 10h36

      Oui, ça fait relativiser certains commentaires (sur ce site même) qui en appellent à ignorer le problème pour se concentrer sur le progrès social pour tout le monde (ce qui devrait tout résoudre…).
      On retrouve souvent ce même problème: il ne suffit pas qu’on efface toute trace de discrimination au niveau légal (tout le monde a les mêmes droits) pour que ça disparaisse en pratique là où ça fait des générations qu’existait la ségrégation et/ou discrimination dans la loi et dans les mentalités.

      Et quand on n’est pas fan de discrimination positive, comme moi, ça fait des problèmes épineux…

  • Fulsi // 07.07.2017 à 05h59

    En dix ans la violence sur les femmes a dû tuer beaucoup que des attentats terroristes en France. Pourtant les médias ne nous basinent que avec l’un des deux …

    • Julien // 07.07.2017 à 08h55

      Je risque de passer pour un gros macho avec ce commentaire alors que ça n’en est pas le fond; mais tant pis.

      Cette terminologie « féminicide » m’agace un peu, tout comme les autres meurtres qu’on a catégorisé par motif comme pour dire si c’est plus ou moins grave. Ou alors, à quand un « rouicide » pour les roux?

      Ceci pour la simple et bonne raison que si on considère comme aggravant le fait de tuer quelqu’un parce que c’est une femme; cela revient à considérer comme moins aggravant le fait de tuer quelqu’un parce que c’est un homme. Et c’est précisément ce qui se passe, on met certains crimes sous les feux de la rampe en oubliant soigneusement de parler des autres qui de fait sont considérés « moins graves ».

      Un meurtre, c’est un meurtre, point. Il n’y a pas lieu de considérer le meurtre d’une personne de couleur, d’une femme, ou d’un roux plus ou moins grave qu’un autre; et tous les meurtres devraient être jugés de la même manière pour ce qu’ils sont.

      (désolé, erreur, c’était une réponse au commentaire du dessous)

      • Patrick Andre // 07.07.2017 à 16h10

        Le féminicide (ou fémicide, gynécide, gynocide) est par définition le meurtre d’une ou de plusieurs femmes et filles en raison de leur condition féminine. Le terme a été inventé par l’auteure féministe Diana E. H. Russell en 1976, qui définit « le meurtre de femmes commis par des hommes parce ce que sont des femmes ».
        Féminicide — Wikipédia

        Mais dans le milieu des gays ou lesbiennes ou la violence conjugale est monnaie courante paraît il, le féminicide devrait être défini alors comme » le meurtre de femmes commis par des femmes parce que ce sont des femmes…euhhh

  • DocteurGroDois // 07.07.2017 à 06h16

    L’auteur milite pour faire reconnaître le « féminicide », par concurrence victimaire avec la circonstance aggravante de haine raciale.

    Car dans l’univers mental des communautaristes à poil dur les êtres humains sont réduits à leur sexe et à leur race, et ne connaissent que des liens d’oppression.

  • Fabrice // 07.07.2017 à 06h29

    Pour une fois au contraire on sort des clichés; c’est de la violence induite par la possessivité dont il est question ici.
    Vous savez la notion de propriété, aussi universellement admise qu’un fait divers, ce pouvoir d’accumulation de propriété sans fin qui autorise quelques uns à détenir la force de travail et le bien commun de milliards d’autres….

  • Ben // 07.07.2017 à 06h43

    Dans un monde qui se voudrait pour l’égalité femme/homme, j’ai toujours du mal à comprendre que, meme si ils ne sont majoritairement les victimes des violences conjuguales, les hommes sont toujours exclus de ce genre de situation.

    Comme ci l’homme ne pouvait pas être victime, car il est fort dans l’inconscient collectif.

    On estime que 10% des femmes portent plainte pour violence conjuguale, contre 3% des hommes.

    Il y a peu, le site du gouvernement sur les violences conjuguale était hébergé sur le site : femmes.gouv.fr.

    Un homme meurt tout les 14 jours sous les coups de sa compagne, mais ça ne compte pas. Il aurait pu se défendre.

  • Catalina // 07.07.2017 à 06h52

    la réalité c’est que lorsque qu’on va à la police, elle passe votre déclaration en main courante. J’avais une amie qui subissait les coups de son mari, elle était persuadée d’avoir porteé plainte mais rien du tout, les trois heures passées au commissariit sont parties en main courante…( elle était tuméfiée sur le visage et les bras…) Une autre, qui n’a trouvé comme solution que de quitter le foyer en pleine nuit avec son gosse de 9 ans, sous une pluie battante, sans téléphone( parce que son conjoint l’avait pris ainsi que les bougies de sa voiture) est allée se réfugier chez des vosins et a pu appeller les gendarmes, reponse : « ah ben s’il fallait se déplacer pour toutes les bonnes femmes qui reçoivent une baffe », ils n’ont bougé que parce que le voisin était conseiller municipal et qui constatant leur inertie les a rappellé ….

    • Catalina // 07.07.2017 à 06h53

      . Ce que dénonce l’auteur est, il me semble, le fait que ces femmes soient considérées comme  » la propiété » de ces hommes, comme un simple objet. Et aussi comme objet de défoulement…objet sur lequel l’emprise est totale vu la supériorité physique dans la plupart des cas.Les commentaires me laissent pantoise, un seul compatit….et voilà qu’on demande des chiffres précis comme si avoir des chIffres enlevait à ces actes leur caractère d’horreur. L’un met en comparaison ces hommes ruinés par leurs conjointes comme si puisque certaines femmes agissent ainsi, les autres ont ce qu’elles méritent, les hommes ruinés par leurs conjontes ne meurent pas sous les coups ou le coup de fusil de leurs conjointes, ils ont une chance de s’en tirer alors que les femmes ont peu de chance de se substituer à l’emprise de leurs conjoints.

      • Catalina // 07.07.2017 à 06h54

        Les commentaires, je suis désolée de le dire, montrent bien, il me semble, qu’après tout, pour beaucoup d’hommes elles ont ce qu’elles méritent même si ceux-là ne passeraient pas à l’acte. Allez, passons notre chemin sans un instant accepter que oui, il y a certains hommes qui pensent que leurs conjointes, tout comme leur voiture, leur appartient et n’ont aucun droit à se soustraire à cette déviance certaine et mortelle.

      • K // 07.07.2017 à 08h43

        Oui je suis aussi effare de voit le nombre de commentaires qui essayent de justifier, ou du moins, minimiser ces drames. Commentaires qui sont ensuites massivement plebicites par des « j’aime ».
        Je savais que les lecteurs du blog etaient massivement sceptique vis a vis de la presse (et c’est heureux), mais je ne pensais pas que cette hostilite concernerait des articles de presse qui denoncent les assassinats conjugaux.

        Si je reclame des chiffres, c’est parce que seuls les chiffres permettent de temoigner de la realite lorsque la population etudiee est importante.
        Sinon, chacun peut prendre 3-4 exemples qui l’arrange pour parvenir a la conclusion de son choix. Ceci est vrai dans tous les domaines des sciences sociales.

        • Loxosceles // 07.07.2017 à 12h51

          Ce que vous ne voyez pas (je m’adresse à vous comme Catalina) c’est que beaucoup de commentateurs se sentent quelque part accusés d’être des hommes, par un article qui n’est pas équilibré.

          Je crois que la compassion aux victimes va de soi.

          Mais ce qui a été dit, en fait, c’est surtout que l’on se focalise sur un problème parce qu’il est majoritaire par rapport à certains autres, occultant ces autres. Dans les faits, qu’une victime soit homme ou femme, ça ne change rien, sa souffrance est à peu près la même. Sauf que dans le cas des femmes, il y a une certaine forme de conscientisation, certes insuffisante, mais qui nous vaut tout de même cet article, tandis que dans le cas des hommes, il n’y en a pas, on n’en parle pas. D’où un certain sentiment d’injustice et de manque d’équilibre, c’est tout.

          L’une des questions implicites qui se pose à beaucoup d’hommes est : est-ce mal d’être un homme ?

      • calal // 07.07.2017 à 13h32

        .nous sommes en 2017 soit 20 ans apres l’an 2000 en france, a l’heure du rsa,du divorce et du droit au logement. en theorie,une femme battue devrait pouvoir quitter son mari sans probleme.
        toussa illustre pour moi l’inefficacite des gouvernements successives
        amha la france est un gros village potemkine…

  • MS // 07.07.2017 à 07h03

    Cette remarque est incroyable ! C’est parce que des peuvent ainsi penser que les femmes leur appartiennent -avec tout ce que cela implique – que celles-ci les quittent !
    A la lire, je crains que les violences faites aux femmes n’aient aucune chance de régresser !

    • gique ! // 07.07.2017 à 07h15

      Oui ,je ne comprend pas que ce message absurde et infantilement machiste aie été publié !

      • Niya // 07.07.2017 à 08h00

        Je suis tout à fait d’accord avec gique !
        De plus ce message est mis en tête de gondole !
        Ce n’est pas la première fois que je trouve des messages ambigus, le moins que l’on puisse dire !
        Ce message n’a pas à être publié mais si vous avez un historique, c’est comme celui sur les « comoriens responsables des crises que nous rencontrons ».
        Cordialement.

  • gique ! // 07.07.2017 à 07h11

    Et donc une femme qui n’aime plus un homme est sensée rester avec lui et perdre , ruiner sa vie parce que le petit gamin égoiste qui est en lui ( en vous ? ) est le seigneur et maître et doit être honoré par la femme jusque a la fin de sa vie ?
    Les gens qui vous ont liké ,ainsi que vous , sont de dangereux egoistes immatures et machistes !
    Moi ,je pense aux femmes , vos victimes , ne vous en déplaise !
    Si on lit entre les lignes , ces pauvres femmes assassinées ne méritent que ca , ca leur apprendra a respecter leur seigneur et maitre !
    Pathétique et profondément nauséabond !
    Moi je pense que vous délirez !

    • Julien // 07.07.2017 à 08h40

      Heureusement que vous précisez que vous lisez entre les lignes; parce que pour voir un « elles ne méritent que ça » dans le commentaire ci dessus, vous lisez VACHEMENT entre les lignes…
      Sebastien a juste dit que d’autres formes de violence existent et, si on lit entre les lignes, qu’il est nul d’en mettre une sous les feux de la rampe si c’est pour oublier les autres.

  • gique ! // 07.07.2017 à 07h25

    Compris les nanas?
    Vous appartenez a Sébastien et ses semblables qui vous ont légalement achetées sur le marché ,le contrat en témoigne !
    Vous êtes priées de langer votre seigneur et maître a perpète ,pour ne pas traumatiser l’enfant infiniment égoiste qui est en lui !
    Vous ruinerez donc votre vie pour la sienne !
    On se croirait en Arabie Saoudite !
    Et si l’une ou l’autre devait mourir sous les coups ,ils n’y pensent pas ,ils pensent a leur nombril oh combien fragile et prioritaire !

  • Catalina // 07.07.2017 à 07h45

    Pardon, au moment où j’ai écris mon commentaire, beaucoup de ceux compatissants n’étaient pas édités, je vous prie donc de m’excuser messieurs et je loue votre empathie.

  • RGT // 07.07.2017 à 08h10

    J’avoue que je n’arrive pas à comprendre pourquoi les violences conjugales existent.

    Sans doute parce que je suis « différent » ou parce que ceux (ou celles) qui les commettent sont franchement « dérangés ».

    Il est pourtant très facile de résoudre un conflit conjugal : Il suffit que les deux membres se séparent et le problème disparaît immédiatement.

    Ensuite il y a les problèmes de « partage » mais ils sont peu importants si on les compare aux inconvénients d’une vie infernale.

    Je pense aussi que la principale cause de ces problèmes est d’origine culturelle et éducative.

    Et les grand « idéaux » dans le vent (tout pour ma pomme, les autres sont là pour me servir) propagés par la « bien pensance » de nos « élites » ne viennent pas arranger les choses.

    La violence conjugale découle à mon avis directement de la violence sociale dans laquelle baigne nos « civilisations humanistes » et tant qu’on ne s’attaquera pas à la source réelle de ces maux rien ne changera jamais.

    • JCH // 07.07.2017 à 10h03

      En commentaire à un article qui égrène un cas après l’autre de meurtres où le mari / compagnon a tué sa femme ou sa compagne parce qu’elle l’avait quitté, vous arrivez à nous sortir que rien de tout cela n’arriverait si les gens se séparaient?
      Dans la plupart des cas qui sont décrits dans l’article c’est la séparation ou la perspective de la séparation qui devient intolérable dans l’esprit du conjoint au point qu’il passe au meurtre.
      Avez-vous seulement lu cet article?

      • PierreH // 07.07.2017 à 10h44

        Je m’associe à JCH, quand on a étudié certains de ces cas plus en détail (je l’avais fait à une époque mais pas pour la France), on constate que souvent c’est la perspective que la compagne ou le compagnon s’en aille (parfois avec un partie du patrimoine conjugale, parfois ça joue) qui fait passer à l’acte.
        Peut-être que ce que RGT ne conçoit pas c’est que pour certains le mari/la femme deviennent soit une propriété, soit une vitrine sociale (et dans certains cas tout simplement une source de revenu) ?

    • Olivier // 07.07.2017 à 16h48

      « J’avoue que je n’arrive pas à comprendre pourquoi les violences conjugales existent. »
      La civilisation c’est un repas chaud et une nuit de sommeil.

      « Il est pourtant très facile de résoudre un conflit conjugal : Il suffit que les deux membres se séparent et le problème disparaît immédiatement. »   La question des femmes battu vous échappe grandement. Quid des passions ? Et si l’un ne veut pas ? Et si on en a pas les moyens ?

      100% sur la conclusion qui incirmine l’humanisme. Mais fausse route sur la violence sociale. Vous le sentez aussi car plus haut vous pointez la culture.

      • RGT // 07.07.2017 à 19h16

        @JCH, PierreH, Olivier

        Je vous fais une réponse commune car je pense que vous n’avez pas lu mon commentaire jusqu’au bout, ou que je me suis très mal exprimé.

        La cause principale de la violence conjugale, ainsi que de TOUTES les violences est à mon avis un simple manque de respect envers les autres.

        Le respect ne se limite pas simplement à dire « bonjour » mais il est réellement un état d’esprit intime et ancré au plus profond de nos pensées.
        Respecter l’autre, c’est simplement accepter sans restrictions la liberté de l’autre et ne jamais vouloir lui imposer quoi que ce soit.

        C’est proposer, et ne pas s’offenser si l’autre souhaite faire autre chose.
        Et si ce que l’autre propose nous convient, changer d’avis pour se rallier à son avis.
        Par contre, si ce que l’autre propose ne nous convient pas il est nécessaire de décliner.

        • RGT // 07.07.2017 à 19h22

          Je fais ça avec toutes les personnes de mon entourage et ça se passe très bien.

          Si je souhaite faire une balade en montagne et que mon épouse ou mes amis ne veulent pas, quelle importance, je la fais seul. Je n’ai AUCUNE raison d’imposer quoi que ce soit aux autres.

          De même, si mon épouse souhaite faire une activité qui ne me convient pas, je n’ai pas le droit de lui interdire.

          Et je ne fais pas ça qu’avec les humains. J’apprécie la présence des animaux mais je ne m’impose JAMAIS à eux.

          S’il souhaite venir me voir, tant mieux, s’il ne veut pas c’est son choix.

          Et il m’est arrivé de recueillir des animaux dans des refuges mais les seuls qui ont partagé mon existence sont ceux qui sont venus spontanément à mon contact, ceux qui m’ont choisi et qui ont souhaité me suivre.

          C’est AUSSI ça le respect.

        • RGT // 07.07.2017 à 19h44

          Notre société actuelle est surtout basée sur un individualisme poussé à l’extrême qui incite ses membres à tout vouloir, tout de suite, pour assouvir leur soif de possession.

          Ce qui se traduit chez quelques personnes « perturbées » (pour rester poli) en un comportement totalement égoïste et violent pour obtenir ou conserver certaines « choses » qu’ils jugent « indispensables ».

          Ces personnes considèrent que leurs proches sont leurs « machins à eux », et leur apportent la même considération qu’à du mobilier (voire même moins car ils ont ACHETÉ le mobilier alors que leurs proches ont été obtenus GRATUITEMENT).

          Si les « valeurs » inculquées dès le plus jeune âge étaient le strict respect des autres, de leur libre arbitre et de leurs pensées (sans parler de leurs corps) ce problèmes ne se poseraient (presque) plus, hormis chez quelques psychopathes qui devraient être soignés dans des instituts spécialisés.

        • RGT // 07.07.2017 à 19h51

          Mais quand on parle de respect, il faut AUSSI mentionner le droit inaliénable de tout être vivant à une vie DIGNE, et là, nous sommes assez mal barrés.

          Si nous nous contentons simplement d’observer les objectifs des « loulous » qui sont censés gouverner de manière « juste et équitable » le comportement de certains membres de la population devient évident.

          Comment voulez-vous qu’une personne qui subit chaque jour une pression morale insoutenable évacue cette souffrance ?

          Certains sombrent dans la dépression et finissent par se suicider.

          D’autres évacuent cette souffrance en trouvant une victime encore plus faible qu’eux.

          La victime devient alors bourreau, le pire des bourreaux, pervers à souhait car elle sait, l’ayant vécu, comment faire souffir au delà du raisonnable.
          Le meilleur cas connu est celui d’anciennes victimes de pédophiles qui deviennent à leur tour des pervers sans limites.

          Je remercie mes parents de m’avoir offert une éducation basée sur le respect d’autrui.

          • JCH // 07.07.2017 à 22h59

            RGT, entièrement d’accord avec vous, si chacun respectait totalement autrui, il y aurait moins (ou plus du tout) de violences, y compris conjugales.
            C’est d’ailleurs bien le souçi: dans les drames que décrit l’article, on est dans un registre où l’émotionnel balaie tout, respect inclus, pour ne plus laisser que l’expression violente du désespoir et de la frustration des auteurs. Je ne suis pas certain que l’éducation puisse tout résoudre dans tous ces cas, même si elle a certainement une influence notable dans nombre d’entre eux.
            Faute de pouvoir l’exprimer mieux, il me semble que votre explication n’apporte pas une solution (si tant est qu’il y en ait une) mais plutôt qu’elle tente de changer la donnée du problème, en suggérant que tout serait bien mieux si l’émotionnel ne l’emportait pas sur le rationnel dans les drames conjugaux.

          • Fritz // 07.07.2017 à 23h00

            Merci pour ces développements, @RGT. Vous êtes fidèle aux principes de l’anarchisme : refus des pouvoirs et abus de pouvoir. Cela s’applique d’abord aux relations humaines, et donc aux relations entre les femmes et les hommes.

        • Yan Leloux // 08.07.2017 à 01h09

          C’est bien l’idéalisme, mais le réel n’est pas idéaliste, il reste réel. Et il faudra prendre l’être humain comme il est à moins de le transformer en zombi comme dans Orange mécanique de Kubrick. S’il n’y avait pas de rapports de force, il n’y aurait tout simplement pas d’humanité.

        • Olivier // 08.07.2017 à 12h17

          « La cause principale de la violence conjugale, ainsi que de TOUTES les violences est à mon avis un simple manque de respect envers les autres. »

          On sent que vous êtes dans une recherche du bien mais la notion de respect tel qu’elle cours dans la société est celle que l’on retrouve en milieux mafieux. C’est la concience du bien et sa recherche, dans la dignité, qu’il convient de suivre. On ne respect pas le mal.

          Heraclites : Polemos, père de toute choses. La lutte est reine. Nous avons la capacité de transcender la violence. Votre position prend racine dans un pacifisme valable seulement en société idéale, et qui ne rend pas compte du libre arbitre de l’homme. Voici une anecdote qui repondra mieux que je ne serait le faire.

        • Olivier // 08.07.2017 à 12h17

          Partie 1
          « Il convient de rappeler ici le fameux dialogue entre le philosophe hégélien, socialiste et pacifiste Jean Hyppolite et Julien Freund. C’était le jour de la soutenance de thèse de Freund (le 26 juin 1965) (4), et le futur professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg articulait sa réflexion autour de trois principes qu’il jugeait constitutifs de la politique : souveraineté/obéissance, public/privé et ami/ennemi. Raymond Aron, directeur de thèse, présidait le jury composé de cinq membres.
          Hyppolite, heurté au plus profond de sa sensibilité et de ses convictions, dit à Freund : « Sur la question de la catégorie de l’ami-ennemi [catégorie que l’on sait tirée des travaux de Carl Schmitt, qui insiste sur le fait que l’essence de la politique n’est pas l’inimitié mais la distinction entre ami et ennemi et qui exclue l’élimination absolue de l’ennemi (nda)] si vous avez vraiment raison, il ne me reste plus qu’à aller cultiver mon jardin. »

      • Olivier // 08.07.2017 à 12h18

        Partie 2

        « Freund réplique : « Ecoutez, Monsieur Hyppolite, vous avez dit […] que vous aviez commis une erreur à propos de Kelsen. Je crois que vous êtes en train de commettre une autre erreur, car vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitiés. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »
        Hyppolite, agacé, répond alors de façon pathétique : « Dans ce cas, il ne me reste plus qu’à me suicider. »
        Et Raymond Aron de conclure: « Votre position est dramatique et typique de nombreux professeurs. Vous préférez vous anéantir plutôt que de reconnaître que la politique réelle obéit à des règles qui ne correspondent pas à vos normes idéales. » »

  • Cédric // 07.07.2017 à 08h19

    une femme meurt tous les 3 jours tuée par son conjoint.
    un homme tué tous les 13 jours par sa conjointe.

    • Fritz // 07.07.2017 à 08h46

      Ces chiffres sont établis pour quel pays ? Et il faut les comparer à l’espérance de vie respective des hommes et des femmes. On pourrait aussi comparer les morts pour accident du travail chez les hommes et chez les femmes.

      • MS // 07.07.2017 à 15h06

        Fritz, là vous me décevez : ce n’est pas parce qu’une femme a 10% d’espérance de vie en plus que cela change de façon importante les chiffres qui sont donné

        • Fritz // 07.07.2017 à 17h21

          C’est sûr : mourir à 75 ans au lieu de 82 ou 83 ans, ça n’a aucune importance.
          Sauf que ça concerne des millions de personnes.

          • Claude // 08.07.2017 à 18h19

            Cher Fritz,

            Vous mélangez tout là.

            Le taux de mortalité masculine inférieure en âge à celui de la femme est du au comportement à risque. En particulier, l’usage des véhicules motorisés.

            Informez-vous auprès des actuaires (Olivier Berruyer est actuaire justement).

            Si vous trouvez normal qu’en France une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon, on va avoir du mal à échanger des arguments sincères.

            Battez-vous votre compagne ?

            C’est un sujet peu traité. Que dirait la presse si en France un noir, un arabe, un juif était assassiné tous les deux jours. Car là il s’agit bien d’un catégorie de la population, les femmes, attaquée par une autre, des hommes, puisque le le nombre d’hommes décédés suite aux coups de leurs compagnes est insignifiant. (un tous les dix ans ?).

            Merci à Olivier Berruyer.

    • Catalina // 07.07.2017 à 08h48

      Oui , Cédric et la plupart du temps ce sont des femmes terrorisées qui finissent par en venir là. des femmes qui subissent depuis des années, ce que ne dit pas l’article, c’est que c’est lorsque le mari, le conjoint s »en prend aux enfants qu’elles parviennent à se soustraire aux menaces et les quitter ou..les tuent. La justice est plus efficace malheureusement quand les enfanbts deviennent la cible du « déviant ». L’auteur oublie aussi de dire que beaucoup de ces femmes sont menacées quotidiennement,  » si tu me quittes, je te tue ou je tue les gosses »….ce qui explique leur grande difficulté à s’en aller. D’ailleurs, on voit que même si elles y parviennent, il est possible qu’elles soient quand même tuées.

      • pasp // 07.07.2017 à 09h46

        Ah Catalina et le sexisme mainstream de notre société. Si un homme tue sa femme c’est forcément parce qu’il est méchant possessif, … Si il est tué par sa femme c’est forcément parce qu’il est violent, possessif, …

        Mais ne vous en déplaise les femmes sont tout aussi violentes, possessives, abusives que les hommes. Et que la violence soit verbale ou physique ne change rien à l’affaire. C’est d’ailleur parce qu’elle pointait ce fait du doigt que la fondatrice du premier refuge pour femme battue au Royaume-Unis à fini par devoir quitter son pays à cause des menace de mort et attaques des groupes féministes qui voulaient que le problème des violences conjugales soient considéré comme à sens unique (les hommes sont violent avec les femmes).

        Il serait sans doute temps que nous ayons un vision des choses si partiale qui tend à diaboliser les hommes et angéliser les femmes. Les deux sont des être humain avec autant de qualitée et de défaut.

      • Master8 // 07.07.2017 à 09h53

        Certes on peut s’inquiéter de commentaires qui semblent justifier la violence des hommes contre les femmes mais votre réponse Catalina tout aussi inquiétante. Peut être êtes vous un troll et je me fais avoir mais vous dites en gros et très sereinement que l’homme, qu’il soit tué ou tueur, est de toutes façons coupable. Je n’ose imaginer la levée de bouclier si quelqu’un se permettait de dire que certaines femmes battues l’avaient peut-être bien méritée ! C’est ce que vous dites pour les hommes. Ils sont coupables par essence !?

        • MJL // 07.07.2017 à 11h40

          « La plupart du temps », voilà ce qu’a écrit Catalina. En aucun cas elle ne dit que les tous les hommes tués par leur femme le sont en raison de violences conjugales ou de menaces pesant sur les enfants.
          Et, désolé de le dire, mais elle a raison.
          Et votre condescendance, pasp, elle est aussi bien révélatrice…

          • Master8 // 07.07.2017 à 12h08

            Elle a raison ? De justifier la violence faite aux hommes par des femmes, enfin la plupart du temps ? Je pense que vous auriez un peu de mal à avaler un commentaire qui demanderait à savoir quelles étaient les justifications des hommes qui ont battu et tué ces femmes décrites dans l’article, non ?

            • MJL // 07.07.2017 à 12h14

              « Elle a raison » = elle a raison quand elle dit que la plupart des cas d’hommes tués par leur femme le sont dans un contexte de menace directe pour leur propre vie ou celle de leurs enfants.
              Je ne justifie rien, tout comme, n’en déplaise à certains « expliquer n’est pas justifier ».
              Vous êtes écœurant de mauvaise foi.

        • Catalina // 07.07.2017 à 12h23

          à tous les deux,
          ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, vos extrapolations sont de mauvaise foi, ne me la faites pas à moi qui a un frère qui est un homme battu par sa femme….et oui, cela existe, et les hommes ne portent pas plainte par peur d’être pris pour des c***, mon métier m’a amenée à cotoyer nombre de ces cas de violence subies par les femmes et ce n’est pas parceque je fais part d’une réalité que j’affirme que la violence ne provient que des hommes san parler des enfants qui tyrannisent leur mère célibataire….( ce dont on, parle encore très peu, pas assez) Et dernier, point, je ne suis pas féministe pour un sou, désolée donc de contrer cet argument si souvent employé pour décrédibiliser des propos venant d’une femme.
          Cordialement.
          dernier point, les femmes sont majoritaires pour ce qui est de demander le divorce, à réfléchir également.

          • Yan Leloux // 07.07.2017 à 13h46

            Il n’y a pas de mauvaise foi dans les dires des autres interlocuteurs. Vous écrivez ce que vous écrivez : « Oui , Cédric et la plupart du temps ce sont des femmes terrorisées qui finissent par en venir là. » Vous devriez nuancer d’emblée.

          • Fritz // 07.07.2017 à 15h31

            @Catalina
            Quant aux enfants qui tyrannisent leur mère célibataire, et j’en connais, ne serait-ce pas aussi la conséquence de l’éviction du père ? Quand il n’a plus de père, et que la seule forme d’autorité qu’il rencontre est féminine (la mère) ou féministe (l’Éduc’Nat’), le garçon se transforme vite en tyranneau révolté.

            • MJL // 07.07.2017 à 15h49

              Qui a dit qu’il fallait évincer l’autorité paternelle?
              Et après on se plaint que les femmes se posent en victimes!
              Marre de tous ces hommes aux abois car on remet en cause leur domination sociale séculaire. Allez vous faire psychanalyser.

            • Fritz // 07.07.2017 à 17h25

              Détruire l’autorité paternelle ou masculine, c’est le grand œuvre en cours depuis quelques décennies, il me semble… Pas besoin de se faire psychanalyser pour le constater.

              Mais il y a des retours de flamme, et la turbulence de nombreux garçons à l’école ou ailleurs n’est pas sans raison. Nihil est sine ratione.

          • Master8 // 07.07.2017 à 16h00

            On ne vous fait rien dire du tout, on répond en fonction de ce que l’on comprend de vos propos. Comment faire autrement ? Pour moi vous trouviez des circonstances atténuantes aux femmes tueuses et vous n’en cherchiez pas aux hommes. Vous affinez votre position maintenant, très bien,

            • Yan Leloux // 07.07.2017 à 17h32

              à MJL
              La domination sociale séculaire a bon dos quand on voit autant de femmes vouloir les postes de pouvoir et jamais les places subalternes où tant d’hommes végètent. Elles ne réclament pas la parité dans la plomberie hein… Sans compter celles qui se mettent sur Tinder et Instagram comme objet sexy et avec une rare vulgarité sans le concours des hommes, sans doute parce qu’elles le valent bien, profitant d’avantages en nature…On ne parle jamais hommes comme femmes de ces personnes qui adorent être soumises et vont systématiquement avec d’autres personnes dominatrices. Une fois ça va mais à chaque fois, cela devient une volonté inconsciente déniée par un paravent moraliste et victimaire.

    • Rien // 07.07.2017 à 10h47

      Quid des enfants ?
      En France chaque jour deux enfants meurt de maltraitance.

      Une société se doit de protéger les plus faibles, au lieu de cela on est en passe de légaliser la pédophilie « sans acte de violence » (comme si un enfant pouvait consentir à un acte sexuel) en imposant les « droits sexuels » et en voulant sexualiser les enfants dès la naissance.

      Ceci en toute illégalité (contre les Droits de l’enfant et les législations nationales) et contre l’avis des professionnels de l’enfance.
      A voir absolument :
      Deux vidéos de Ariane Bilheran, Dr. en psychopathologie :
      https://www.youtube.com/watch?v=l2Si8b05HGk
      https://www.youtube.com/watch?v=NjAunurjtvw
      http://www.etoile-psy.com/
      Et une de Maurice Berger, pédopsychiatre :
      https://www.youtube.com/watch?v=FiSipSQ0qpI
      http://pros-contre-educsex.strikingly.com/

      Ariane Bilheran est l’auteur de : L’imposture des droits sexuels: Ou la loi du pedophile au service du totalitarisme mondial, 2017
      https://www.amazon.fr/Limposture-droits-sexuels-pedophile-totalitarisme/dp/1520919565

      Le sujet est sérieux (ce n’est pas un fake-news) et grave.
      (Si Olivier pouvait se pencher sur la question se serait bien).

      • philouie // 08.07.2017 à 18h22

        Oui, merci de relayer Maurice Berger et son comité.
        C’est capital.
        Beaucoup de violence envers les femmes du futur si l’on continue à déstructurer la sexualité des hommes.

    • calal // 07.07.2017 à 13h41

      avez vous rajoute les maris tues par les amants ?
      pas assez de mots alors je rejoute une anecdocte pas trop eloigne du sujet (niark niark):

      un syndicaliste de l’en a ete tue par le mari d’une vacataire avait laquelle il avait pretendument une histoire. le mari venait d’une culture « valorisant les crimes d’honneur » . je vous laisse faire tous les sous entendus que vous voulez. personnellement,je pense que l’on recolte ce que l’on seme…

  • Toff de Aix // 07.07.2017 à 09h23

    @sebastien : Commentaire absolument lamentable, on dirait un enfant « eh ben moi aussi, je souffre-euh ! Et plus que toi ! »

    L’article met en lumière une réalité de nos sociétés, et vous ne trouvez rien de mieux que de le ramener à une comparaison qui n’a pas lieu d’être.

    Si vous vous sentez attaqué dans votre identité de » mec »a ce point, honnêtement faites un travail sur vous mais ne niez pas les faits, ou ne déviez pas le sujet…

  • Toff de Aix // 07.07.2017 à 09h47

    Dans mon entourage je ne compte plus le nombre de gars bien sous tous rapports, qui ont pété un câble, comme on dit chez nous, après une séparation (à chaque fois leur femme les a quittés, c’est elle à l’origine de la rupture).

    Tout se passe comme si, dès que l’homme est marié, il prenait littéralement au mot le « jusqu’à ce que la mort vous sépare ». Du coup il ne s’investit plus dans la relation et, au bout de quelque temps, l’inévitable se produit… Sa femme le quitte, et c’est le monde qui lui tombe dessus car « il n’avait rien vu venir ».
    Très souvent la décompensation est brutale : dépression, voire tentative de suicide.
    C’est quelque chose de très complexe mis en place par notre société : le fait que l’homme doive être un conquérant, alors qu’au fond de lui il n’a JAMAIS résolu la séparation oedipienne, et qu’il recherche sa maman avec chacune de ses compagnes. Injonction paradoxale..

    Certains vont facilement jusqu’à la violence et commettent l’irréparable parce qu’on ne prive pas un garçon de sa mère, ça ne se fait pas…

    Sans un réel travail sur soi il est impossible de s’en sortir.

    Je pense qu’en plus, l’alcool n’arrange rien… Sans parler de l’image absolument désastreuse et « chosifiante » que la société actuelle donne aux femmes.

    Je sais de quoi je parle, je suis fils d’une mère battue et tuée par son conjoint alcoolique (mon père). J’avais sept ans.
    J’ai failli prendre le même chemin que ce qui est décrit dans l’article mais j’ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes et les circonstances de vie qui ont fait que j’ai mis des mots sur mes émotions, et j’ai entamé un travail salutaire sur mes souffrances, mon ego, et toute cette toxicité qui empoisonnait mes relations.

    C’est un mal de civilisation que met en lumière cet article, certes avec des mots militants qui peuvent paraître un peu forts (« feminicide ») mais qui n’en décrivent pas moins une réalité que peu d’hommes sont prêts à reconnaître, et à accepter, et ce, quel que soit le niveau social ou intellectuel (le commentaire lamentable en tête de gondole le prouve, hélas)

    • Master8 // 07.07.2017 à 10h15

      Je ne nie rien de ce que vous dites, Tof mais sur un site ou on essaie souvent de mettre en lumière la complexité du monde, je trouve quand même assez simpliste de laisser entendre que non seulement la violence physique n’est quasiment que le fait des hommes sur les femmes (un homme tué par sa femme tous les quinze jours, ce n’est pas rien) mais surtout que dans les relations de couple les hommes ne sont toujours que des coupables. Les femmes aussi ont des problèmes à résoudre, elles sont aussi confrontées à des injonctions paradoxales. Parfois ce sont elles qui ne s’investissent plus, qui trichent, qui manipulent. D’une certaine façon, heureusement, autrement elles seraient des victimes par nature ! Les relations de couple sont (entre autres choses) des rapports de force complexe dans lequel les femmes ne sont pas toujours les plus faibles, ni les moins retors. L’intime est au moins aussi complexe que la géopolitique, ne la galvaudons pas par des simplifications manichéennes.

    • Julien // 07.07.2017 à 10h15

      Ce n’est pas seulement « des mots militants qui peuvent paraitre un peu forts ».
      Il n’y a aucun mal à ce qu’une personne s’offusque d’un fait (meurtres de femmes par leurs conjoints violents, ou autres), et chacun a là dessus sa sensibilité.
      Ce qui est demandé (je ne sais pas si c’est le cas des gens ici mais j’ai déjà entendu cette revendication), c’est que la justice crée une catégorie spéciale (féminicide), revenant à dire que ce type de meurtre est plus grave qu’un autre. Et ça, c’est grave, de mon point de vue.

      Et il faut noter aussi que ces sujets provoquent pas mal d’hystérie.. Un peu plus haut, un commentateur a le malheur de dire qu’à force de mettre ça sur le feu de la rampe on oublie tout un tas d’autres phénomènes aussi graves. C’est plutôt vrai, ou au moins ça se défend, et ça n’a rien d’extrémiste.Paf! voilà qu’on l’accuse de vouloir posséder les femmes.

      • PierreH // 07.07.2017 à 11h00

        Sans vouloir vous offenser je pense que vous faîtes quelques raccourcis. Je n’accuse personnellement personne directement sur ce site, celà dit j’en ai aussi un peu marre de ces commentaires plein de noblesse qui expliquent que tout le monde est pareil (en droit, s’entend) et qu’il est donc intolérable d’étudier une sous-partie de la population. Il faudrait tout étudier en parallèle (rien de moins !!) ou ignorer toutes les différences factuelles.
        Le problème c’est qu’en pratique on a des différences, en l’occurence comme certains commentaires s’échinent à le rappeler, on a moins d’hommes qui meurent sous les coups de leur femme, même s’il y en a. Il y a (claire) asymétrie dans le recours à la violence physique (vrai aussi pour les agressions). Les femmes peuvent être violentes verbalement et psychologiquement ok, j’ai envie de dire « et alors ? ». On va s’interdire d’aborder l’un et l’autre problème ? Ou il faudrait aborder 20000 problèmes à la fois ? (donc aucun en fait, soyons honnêtes)

        Désolé mais on peut condamner ça et constater l’asymétrie de la violence physique sans minimiser le reste, ce qui prétendent le contraire me semblent un peu faux-cul. Les faîts sont têtus (et ça vaut pour tout le monde).

        • Julien // 07.07.2017 à 11h39

          Pas de souci, il n’y a pas d’offense 🙂

          Etudier, c’est une chose.
          Dire qu’il y a plus de femmes mortes sous les coups de leurs conjoints que l’inverse est un fait. Je déplore tout ça comme tout le monde, et il convient d’y apporter une réponse. Jusque là ça me va.

          Que cette réponse soit de modifier la loi, en disant qu’il est plus grave de frapper/tuer une femme qu’un homme (sous entendant que l’inverse est moins grave), non. La justice n’est pas censé reconnaitre un sexe ou une race, seulement des individus.
          Que cette réponse conduise à oublier ceux qui ont le malheur de ne pas se trouver du bon côté de la statistique, non.
          C’est tout ce que je dis, et ça ne me semble pas être des raccourcis et ça ne fait pas de moi quelqu’un de dangereux (cf votre comm ci dessous).

          On peut imaginer ces réponses sereinement sans réagir dans une forme d’hystérie conduisant à faire n’importe quoi au nom d’une cause pourtant bonne.

    • MJL // 07.07.2017 à 11h24

      Merci Toff de Aix pour cette intervention salutaire.
      Comment dire… Moi qui me délecte toujours de la plupart des commentaires des lecteurs du blog, je ressens un étrange malaise à la lecture des réactions à cet article.

      Bine sûr il y a aussi des femmes perverses.
      Croyez-moi, je n’adhère nullement au féminisme revenchard, agressif et autoritaire qui existe aujourd’hui chez certain(e)s. Il me paraît aussi délétère que ce qu’il prétend dénoncer (un peu comme le mouvement antifa…).

      Mais, tout de même, comment ne pas être saisi d’effroi à la lecture des faits monstrueux décrits dans l’article, de leur récurrence, du modèle-type qui s’en dégage, et de ce que cela traduit, en effet, de chosification des femmes ?

      Et surtout, comment est-il possible (qu’on soit homme ou femme) d’objecter de possibles vices de forme (biais idéologique de l’auteur, méthodologie à parfaire, données à étayer) alors que les cas recensés suffisent déjà à décrire une réalité indéniable ?

      Pire que le contenu de l’article, déjà effroyable, c’est le déni et la mauvaise foi de certains commentaires que je trouve terrifiant.

      A leurs auteurs je dis : vous êtes dangereux !

      • Master8 // 07.07.2017 à 12h01

        J’ai moi aussi été saisi d’effroi à la lecture des faits décrits. C’est juste atroce mais j’espère que si l’on décrivait de la même manière quelques histoires d’hommes victimes, nous aurions la même émotion.
        Mais sortons un instant du pathos car il existe aussi un hors champs, tout ce qui n’est pas décrit mais qui existe aussi. Ces histoires, même si elles ont des points communs, sont avant tout des histoires individuelles. Aussi terribles que soient les chiffres, la violence conjugale, physique en tous cas, reste heureusement minoritaire. Ce n’est pas une raison pour ne pas lutter contre bien sûr mais c’est peut-être une raison pour ne pas trop simplifier la description du fait social. Regardez la réaction de Catalina pour qui les hommes victimes de violence sont en fait forcément des bourreaux qui l’ont bien mérités…

        • MJL // 07.07.2017 à 12h16

          Je suis d’accord avec ce commentaire, M8, à l’exception de la dernière phrase, où vous déformez les propos de la personne incriminée.

          • Master8 // 07.07.2017 à 12h44

            J’ai du mal à suivre… Plus haut, vous me dites que je suis écœurant de mauvaise foi. Je peux me tromper à chaque instant mais croyez que c’est de bonne foi.
            Relisez svp sereinement la réaction de Catalina (qui est probablement par ailleurs quelqu’un de très bien), elle parle comme moi d’un hors champs du crime. Elle suppose que quand il s’agit de femmes, elles ont la plupart du temps des circonstances atténuantes. Comme heureusement les psychopathes sont relativement rares (enfin j’espère) je suis d’accord avec elle. Mais je suppose que les hommes décrits dans l’article initial ont la plupart crus aussi avoir de bonnes raisons de tuer leurs femmes, je doute simplement qu’ils réussissent à nous en convaincre, vous et moi.
            De bonne foi, il y a deux poids deux mesures, non ?
            Et je suis d’accord, expliquer n’est pas justifier.

            • MJL // 07.07.2017 à 13h11

              Cher M8, je suis sur que nous allons finir par nous comprendre et je vous remercie de cet échange.
              Il est intéressant de souligner que tout meurtrier(e) a ses raisons, je n’avais jamais réfléchi à ça mais ce n’est pas l’objet de ce commentaire (dont j’espere que c le dernier).
              En dénonçant (ce que vs considérez être) mon « 2 poids 2 mesures », vous mettez sur le meme plan 1) les femmes qui tuent leur homme car il menace directement et immédiatemt leur vie ou celle de leurs enfants et 2) les hommes (ou femmes d’ailleurs) qui tuent leur femme car ils ne peuvent accepter une séparation, un adultère ou que sais-je encore.
              Eh bien oui, je vous confirme que ces 2 cas me semblent nécessiter un traitement différencié, non justifié par le sexe du meurtrier ms par la situation (légitime défense en 1 versus… rien du tout en 2).
              Dites-moi, nous sommes bien d’accord là-dessus, n’est-ce pas ??

      • Master8 // 07.07.2017 à 13h24

        Le 2 poids 2 mesures consiste a ne se poser la question des circonstances qu’une fois sur deux. Si la question des circonstances atténuantes n’est pas gendérisée (sic) je n’ai aucun souci, je suis assez sourcilleux sur l’égalité de droit. Dans l’exemple que vous donnez ce sont les circonstances qui sont différentes, si ce que vous vouliez dire c’est «1) une personne qui tue son compagnon car il menace directement et immédiatement sa vie ou celle de leurs enfants et 2) une personne qui tue son compagnon car ils ne peut accepter une séparation, un adultère ou que sais-je encore» ce n’est pas la même chose, nous sommes d’accord. Mais le sexe des uns et des autres n’a de ce point de vue aucune importance.

    • VLADIMIR // 08.07.2017 à 08h44

      Attention aux conclusions hâtives fruit de sa propre expérience et à la mise en accusation des Hommes qui seraient alcooliques, violents et considèreraient leur femme comme leur propriété. Le sentiment de possession existe des deux côtés et les contre exemples sont pléthores.
      L’humanité est complexe, et chaque individu ne peut être enfermé dans un stéréotype sexué. La violence existe des deux côtés. L’article remet en perspective cette fameuse statistique d’une femme victime tous les trois jours sous les coups de son conjoint, présenté comme cela avec ces mots, cela suggère que c’est suite à une maltraitance ou suite à une dispute conjugale en référence à l’affaire CANTAT. Or il s’agit souvent d’homicides prémédités ou non et volontaires, chaque cas est unique et différent, le gars peut tuer sa femme suite à la perte de son affaire, l’autre à l’aube de la mort, l’emporter avec lui au paradis…Ces morts ne sont pas seulement l’illustration de brutalités physiques et de femmes qui étaient battues. L’homme était peut-être dans beaucoup de ces cas le conjoint idéal jusqu’au pétage de plomb !! Autre statistique qui devrait nous amener à réfléchir : 12000 suicides en France chaque année, 80 % d’hommes et sur ces 80 % ,70 % soit 6800 passent à l’acte et le font suite à une décision de justice en leur défaveur du juge des Familles, les privant de leurs enfants. Arrêtons cette guerre des sexes et analysons les chiffres, et ce qu’il y a derrière les chiffres sans émotion, sans militantisme et sans filtrage idéologique.

  • Philvar // 07.07.2017 à 10h08

    Il est très difficile de connaître le nombre d’hommes tués par leur femme car elles utilisent le poison, en toute discrétion ! Et il y a très certainement nombre d’hommes battus qui ne l’avoueront jamais !

    • Jeanne L // 07.07.2017 à 10h41

      Les hommes n’ont qu’à faire la cuisine !!!

  • bluetonga // 07.07.2017 à 10h35

    Cet article me laisse à l’instar d’autres commentateurs un peu dubitatif. Je ne conteste pas les chiffres, qui ont l’air solides, mais la tonalité générale : les femmes sont les pauvres victimes innocentes du pithécanthrope qui sommeille en chaque homme, et qui affirme à coups de massue la possession de sa propriété.

    Il n’en déplaise, un rapport de couple est aussi et peut-être d’abord un rapport de force, et à ce jeu, je ne le crois ni figé ni unilatéral. Se pencher sérieusement sur la question implique davantage qu’une simple statistique et une longue énumération de drames sordides. Et quitte à parler de morts, il serait judicieux d’y adjoindre les suicides pour brosser un tableau plus juste et plus complet de cette réalité. Cet article me laisse le sentiment d’une porte ouverte prestement enfoncée.

    Enfin, quand tout le discours ambiant, officiel vous incite à posséder pour exister, est-il incompréhensible que l’on en vienne à s’approprier autrui?

    • PierreH // 07.07.2017 à 11h11

      Tous les rapports humains comprennent une partie de rapport de force, je ne vois pas bien où vous voulez en venir en fait. On peut disserter longtemps sur les rapports de couple et c’est intéressant mais là on parle de crimes tout simplement. On peut aussi dire que le citoyen lambda, employé/ouvrier s’est fait arnaquer pendant des années par les taux trafiqués EUROBOR/LIBOR mais que finalement lui aussi est avide et cupide comme les agents financiers et banquiers qui ont trafiqué, qu’il aurait peut-être lui-même fait la même chose s’il avait pu, que même il lui arrive d’arracher la chemise de son patron… Mais au final trafiquer les taux c’est un crime.
      Moi je veux bien que ce soit une porte ouverte mais pour les gens qui finissent au cimetière est-ce que ça change grand chose ? S’il y avait des argumentaires convaincants que c’est un phénomène « inévitable » qu’on ne peut réduire, ce serait déjà différent (mais bon, le nombre de trucs pour lesquels « il n’y a[vait] pas d’alternatives » dans l’Histoire…)

  • SLP // 07.07.2017 à 10h47

    Olivier… Tu es décidément un chouette gars.
    Très bon article, qui met sous une nouvelle lumière ces « crimes passionnels ». Ça fait romanesque pour un peu, une telle expression. Quasiment pas grave. Excusé d’avance sur le plan moral en tout cas.
    Alors que oui, il s’agit de supériorité de l’un sur l’autre. De l’appartenance de l’autre à l’un.
    Et l’abondance des commentaires tentant de mettre les deux parties sur un pied d’égalité (hommes alcooliques et seuls parce qu’abandonnés, empoisonneuses, hommes battus, etc) confirme l’ampleur du problème et son ancrage dans nos imbéciles cerveaux masculins.
    Pas si hors ligne que ça d’ailleurs, comme article au vu des réactions suscitées: elles sont dans la pure lignée des justifications fabriquées et bancales du colonisateur pour son traitement du colonisé. C’est la bombe à fragmentation justifiée par un jet de pierre.
    Ouvrez les yeux, mes frères les hommes.

  • Francil // 07.07.2017 à 11h09

    Violencia machista, violencia fascista, disait Ska-P.

    Merci OB de relayer cet article, peu importe le nombre d’hommes qui y trouveront à redire d’une façon ou d’une autre. Je trouve triste cette façon systématique de minimiser la souffrance et l’homicide de tant de femmes, peu importe la rhétorique choisie pour noyer le poisson.

  • kingxvi // 07.07.2017 à 11h09

    Schizophrénie féminine : je veux un mâle alpha, mais je veux pas en subir les éventuelles conséquences.
    Je sais même pas pourquoi on leur permet d’écrire des torchons, elles feraient mieux de cuisiner avec.

    Je vois pas d’articles sur l’infidélité des bonnasses et pourtant y’aurait de quoi se plaindre. Sauf que les hommes réfléchissent et savent très bien que si ils ont une bonnasse à la maison, ya de grandes chances qu’on leur pique. Donc ils écrivent pas des torches culs culpabilisants sur le net pour se plaindre d’un mal qu’ils ont choisi.

    Bientôt on verra les gonzesses écrire des articles sur les méfaits des dealers masculins qui leur vendent de la drogue qui abîment le corps.

  • Suzanne // 07.07.2017 à 11h21

    La violence conjugale dérive de la violence sociale, dit RGT. Oui, trois fois oui !! Il est difficile, aussi bien pour l’homme que pour la femme, de vivre en couple dans notre société pour de très nombreuses raisons sociales :

    L’image positive de l’être humain véhiculée par les médias, publicité etc. est celle d’un être constamment disponible sexuellement, femmes jeunes, magnifiques et maigres, hommes jeunes, magnifiques et sportifs (et maigres aussi), alors que la tendance de la vie est plutôt 🙂 d’aller vers la vieillesse et l’alourdissement et la détérioration du corps. Mais, alors que la vieillesse et la détérioration du corps sont des marchés très juteux économiquement à partir d’un certain seuil, il y a quand même une grande période grise où ça rapporte moins, donc il faut maintenir la pression pour que les femmes soient, bon elles ne pourront plus être jeunes, ça ça ne se guérit pas, mais magnifiques et maigres, et les hommes magnifiques et sportifs.
    Un autre aspect est que pour que les différents acteurs économiques fassent du profit il faut du CHANGEMENT (il faut changer d’aspect, ça rapporte, il faut divorcer ça rapporte etc.). Sans le dire explicitement, les medias nous poussent à l’instabilité et au changement, ce qui contrarie profondément notre nature de primate, qui cherche la durée et la stabilité.

  • Suzanne // 07.07.2017 à 11h28

    J’aime aussi beaucoup le commentaire de Toff qui essaie de montrer les choses psychologiquement.
    Une des choses principales qu’il faut virer de l’esprit des gens (par exemple encore RGT) c’est qu’il est facile de quitter un(e) conjoint(e) violent(e).
    Non, c’est pas facile, c’est même souvent impossible : le grand réconfort de la vie et la protection sociale naturelle qu’on a viennent du lien qu’on a avec le conjoint qu’on aime (car au départ on l’aime, c’est ça le problème). Quand cela nous est arraché, quand celui ou celle qui devrait être notre allié dans une vie merdique devient notre principal ennemi, on est vulnérable, faible et lâche, on vit dans la peur, la haine et le désespoir, et on n’a tout simplement la force physique de trouver des solutions, toute l’énergie est consacrée à la simple survie.

  • Gérard // 07.07.2017 à 11h36

    Effectivement cet article sort de l’ordinaire des Crises, et passé le sentiment d’horreur de ces situations dramatiques dont les femmes sont les victimes, en quoi nous interpelle t-il ?
    Comme certains commentaires le mentionne, ces actes sont liés à l’aspect émotionnel, au sentiment (incompréhensible) d’être propriétaire d’un autre être humain, de s’accaparer de lui au point de lui faire subir des traitements innommables.
    Cela en dit long sur le niveau préhistorique de l’éducation « émotionnelle » de nos société, et, sans minimiser ce que les femmes subissent dans le domaine évoqué ici, ramenez tout cela au niveau des nations et nous avons de semblables situations dans le monde entre les nations elles même, tant évoquées et tant discutées sur cet excellent blog.
    Nous avons l’obligation de nous améliorer, individuellement dans la connaissance de nos mécanismes émotionnels, de nos désir et de leurs motivations pour mieux les comprendre, sinon nous n’avancerons pas et nous continuerons à déplorer les situations dramatiques au lieu de les comprendre en profondeur et peut-être d’œuvrer à leur diminution.
    Sans vouloir être grandiloquent, cela nous renvoie à nous même en tant qu’Être, à la fois mental et émotionnel, à comment on éduque nos enfants pour qu’il deviennent des adultes respectueux de la vie, et au devenir de l’humanité en général.
    je recommande à ceux qui s’intéresse à mieux connaître le domaine « très inconnu » de l’aspect émotionnel de l’être humain, un excellent livre intitulé « La Science des émotions » de Bhagavan Das

  • TuYolPol // 07.07.2017 à 11h44

    Il est très clair pour moi que le rapport homme-femme est une des choses les plus déterminantes qui soit, dans le monde ! Je suis un homme, et j’ai une dent, que dis-je, un dentier, contre « les hommes », plus exactement contre la plupart des usages « virils » (ou prétendument tels), avec une part de pitié pour ces hommes si fragiles et si bêtes, malades de ces injonctions sociales, compensant par la force, la violence, l’argent, le pouvoir, le vitesse, tout ce qui leur manque de qualités humaines, d’équilibre et d’amour. Le stéréotype « viril » recouvre plus souvent pour moi des défauts que des qualités, et il est significatif que les prisons soient tellement plus peuplées d’hommes que de femmes, que les accidents soient tellement plus provoqués par des hommes que par des femmes, que les agresseurs soient tellement plus souvent des hommes et les victimes des femmes. Le sexe faible n’est finalement pas celui que l’on croit, si la force est de faire face avec courage, raison et générosité aux épreuves. Maudite soit la testostérone, l’hormone du CAC40, de la guerre, l’hormone de la burka, l’hormone du viol.

    • jim // 07.07.2017 à 11h51

      « Maudite soit la testostérone, l’hormone du CAC40, de la guerre, l’hormone de la burka, l’hormone du viol. »

      La vache, cet article est une sorte d’appeau à débiles je vois… !!!

      • TuYolPol // 07.07.2017 à 12h00

        Merci, au vu de vos autres posts, je le prends plutôt bien. Vous me semblez pas loin de ce dont il est question, d’où votre petite crise.
        Je ne m’attends pas à une franche approbation, c’est normal quand on s’attaque à ce sujet, il y a de la résistance. Ce qui est intéressant c’est de voir comment cette résistance se manifeste, votre vivacité et la sobriété de votre raisonnement sont éloquents.

        • MJL // 07.07.2017 à 12h22

          Ce qui est éclairant, c’est à quel point les mécontents préfèrent « occuper le terrain » à poster leurs récriminations sur ce qu’ils estiment être une publication malvenue plutôt que de simplement… s’en détourner (si, vraiment, ils estiment qu’il ne s’agit pas d’un problème si grave que cela…).

      • Fritz // 07.07.2017 à 12h21

        “Maudite soit la testostérone, l’hormone du CAC40, de la guerre, l’hormone de la burka, l’hormone du viol”.
        La solution : retirer les gonades qui produisent la testostérone, en pratiquant sur les hommes l’opération adéquate.

    • Subotai // 07.07.2017 à 20h14

      Cherche pas TuYolPol, les femelles nous survivront ou l’humanité disparaitra. 🙂

      Notre testostérone est nécessaire (bien que pas suffisante) pour assumer/assurer la violence nécessaire pour la survie du groupe. L’objectif du groupe étant la pérennité de l’espèce au final et à chaque degré celui du Groupe social auquel l’élément appartient.
      Le système social qui non seulement interdit à la violence physique de s’exprimer, mais exerce une violence pire sur la totalité des comportements NATURELS et sur le confort individuel d’une majorité, ne laisse de soupape que dans l’évasion (temps de cerveaux disponible, drogues diverses, jeux, endoctrinement religieux/politique) et/ou la violence physique dans le seul espace encore en hors de la vue directe du Système, l’espace familial*.
      Le totalitarisme n’est pas la réponse. Le totalitarisme EST la cause. Et pour être sournois, ce totalitarisme n’en est pas moins réel.

      * Note que d’autres choisissent de porter la violence physique dans l’espace public contre le système social lui même. Ya pas de secret et pas de miracle…

  • jim // 07.07.2017 à 11h49

    « Je vous propose cet article qui sort de l’ordinaire, car j’ai trouvé qu’il apportait des informations PEU CONNUES… »

    … et qui baigne dans ce féminisme moral dégoulinant et stupidement caricatural bien TROP CONNU de nos jours, notamment dans les colonnes de Slate ou Libé…!!!

  • euh rien // 07.07.2017 à 12h25

    J’ai pas lu le même article ?
    Ce que j’ai retenu c’est que justement les meurtres n’étaient pas le fait de mâles violents (rarement dans les cas présentés).

    le suicide qui survient souvent après le meurtre de la femme, contredit le sentiment de possession du mâle (justification que je trouve idiote). J’y vois plutôt un énorme sentiment de trahison : les actes contredisant les paroles. Ce sentiment dépassant ce que peux supporter le mâle, celui ci passe à l’acte et ne pouvant vivre sans la femme aimée se suicide.

    On ne parle que de violence physique jamais la violence physique ou sociale (rappelez-vous de la chemise à Air France).

  • Ophélie // 07.07.2017 à 12h43

    La lecture des commentaires me mets hors de moi et je m’interroge sur cette colère sourde. Il y a une injustice innommable dans le fait de placer sur le même plan les violences faites aux femmes qui sont d’ordre culturel et séculaire et celles faites aux hommes par des femmes. Sans minimiser la violence d’un meurtre, qu’il soit commit par un homme ou par une femme, l’article met à jour des raisons structurelles d’une récurrence directement lié à la forme patriarcale de nos sociétés. La plupart des commentateurs semblent ne même pas avoir conscience qu’une telle structure existe. Ici le déni me fait penser à cette différence injuste de traitement lors de la réaction de Vincent Martinez qui arrachât la chemise de l’homme venu annoncé la mort sociale de nombreux de ses collègues. Cela me rappelle le racisme ordinaire. L’auteure de l’article n’est pas dans une démarche scientifique, elle est dans une démarche tâtonnante elle le dit elle-même au début de son texte. Il s’agit de prendre conscience d’une récurrence de violences, souvent de mêmes types et de cesser de les appréhender séparément. On peut être blanc, noir ou bistre, non-raciste et avoir des stéréotypes racistes inconscients. On peut être homme, femme, transgenre etc… féministe et avoir des stéréotypes sexistes ancrés. Nous sommes tous susceptibles de discriminations, le plus difficile est de le reconnaitre.

    • Loxosceles // 07.07.2017 à 13h34

      C’est intéressant que vous puissiez parler du racisme ordinaire tout en trouvant normal que l’on regroupe tous les hommes derrière l’appellation de violence… Ou bien je n’ai pas compris votre commentaire.

      Il est clair que de dire que les personnes de sexe masculin sont plus enclines à la violence que les autres n’est pas très différent que de dire que les personnes d’origine arabe sont plus enclines que les autres au vol.

      Personnellement, je ne me sens pas visé, je suis incapable de violence et je hais les machos. Mais je conçois parfaitement qu’on puisse recevoir ce type d’article de cette façon là.

  • Nadine // 07.07.2017 à 12h48

    Je suis une femme, j’ai été victime de coups, je me suis tirée chez le voisin et appelé la police… passons, j’ai demandé le divorce et trouvé refuge chez des amis et parents pendant le temps de la procédure. J’avais un petit de qqs mois à cette époque. La suite : 2 familles qui se recomposent.
    Le même petit devenu homme et vivant sa vie s’est vu accusé de viol par une ex jalouse… décision de l’homme : suicide. Et on apprend peu à peu que ce n’était qu’à la suite de manipulations, diffamation et vengeance.
    Car juste une précision : l’homme en question était de profil HP ( hypersensible, hyperempathique, influençable car plutôt adopter l’avis de l’autre manipulateur plutôt que se sentir exclu !….etc)
    Et on laisse dire que les femmes sont des anges porteuses de paix ? Nous ne sommes pas différentes. Juste nous n’utilisons pas les mêmes méthodes, question de physique.
    Et n’oublions pas que les rapports entre les sexes sont une question de pouvoir !

    • Catalina // 07.07.2017 à 13h12

      Mais personne n’a dit que les femmes étaient des anges porteuses de paix ! il est juste écrit qu’il y a plus de femmes tuées par leur conjoint que d’homme ! je je veux surtout pas vous jeter la pierre dans votre malheur et dans cette horrible moment de la vie où on voit son petit mourir, seulement, ce n’est pas comparable, là votre fils a décidé de sa mort alors qu’ailleurs, c’est le conjoint qui en décide. On ne parle pas des femmes qui mettent fin à leurs jours parce qu’un homme les a fait souffrir.

    • Subotai // 07.07.2017 à 23h49

      «  »Et n’oublions pas que les rapports entre les sexes sont une question de pouvoir «  »
      ************
      Ben voyons!
      C’est justement en adoptant cette idéologie qu’on en arrive là.
      Le pouvoir de quoi?
      Je sais qu’il est de bon ton de l’ignorer, mais le seul pouvoir, la seule finalité de l’Humain c’est de PROCRÉER.
      Et il se trouve que la Nature, Le Grand Ordonnateur ou ce que vous voudrez a fait qu’il faut deux individus différenciés et de la même espèce pour obtenir ce résultat. Toutes les astuces de la technologie et toutes les organisations sociales ne changeront pas les choses.
      Donc quoi qu’on fasse, qu’on veuille ou qu’on espère, les femelles et les mâles de l’espèce sont condamnés à s’entendre…
      Et croyez moi ou non, ils le font. 🙂
      La focalisation politique sur la violence faite « aux femmes » ne participe qu’à une seule chose: détourner l’attention de la violence faite AUX FAIBLES en général.
      On peut s’interroger sur les raisons de la violence faite aux faibles, mais c’est un autre débat.

      • TuYolPol // 08.07.2017 à 00h31

        Est-ce vraiment la clé d’un débat éthique que de se référer trop facilement à une soi-disant évidence biologique ou physique ? Notre qualité particulière d’être humain n’est-elle pas justement d’espérer atténuer les violences et appliquer notre perception de la justice ? L’homme est une espèce animale qui procrée, mais c’est aussi particulièrement le substrat des langages, des cultures, des sociétés , des lois, des arts, des philosophies, des préférences éthiques, des religions, d’un monde foisonnant d’idées et d’un guide puissant qu’un enfant de quelques mois possède déjà : le besoin d’empathie et de bienveillance.

        • Subotai // 08.07.2017 à 01h46

          Considérer que le rapport femelle/mâle de l’espèce humaine est un rapport de force et une question de pouvoir, c’est justement faire fi de ce que l’espèce, dans sa vie sociale, prétend être la caractéristique intrinsèque de son altérité.
          Beuh…!
          Le rapport entre mâle et femelle n’est pas un rapport de force ou de pouvoir.
          Il ne l’est que dans un système social donné.

          Si le système social n’en tient pas compte (et c’est le cas puisqu’il faut des lois pour essayer d’obtenir par la force ce qui est normal ET qu’on n’y arrive pas), alors je préfère alors m’en tenir au fond animal de l’espèce qui l’oblige à le retenue et la compassion envers les autres membres de son espèce et en particulier ceux qui servent à assurer la survie de ses gènes et le résultat obtenu: sa propre descendance.

      • Nadine // 08.07.2017 à 03h36

        « Le pouvoir de quoi? » : celui de la séduction justement. IL existe dans toutes les civilisations et chez les espèces animales aussi.

        « les femelles et les mâles de l’espèce sont condamnés à s’entendre…
        Et croyez moi ou non, ils le font » : pas si bien que ça, il faut croire, vu le débat !

        « le seul pouvoir, la seule finalité de l’Humain c’est de PROCRÉER. » : la pensée ? le développement de celle-ci ? le questionnement sur le vécu, sur notre histoire, etc, ce que nous faisons lors de ce type de débat, bref, vous en faîtes quoi ? Pas besoin de grand Ordonnateur comme vous dîtes pour ça !
        Car même en phase de destruction comme certaines de notre histoire, la pensée demeure.
        Même contradictoire, et heureusement !

        • Subotai // 08.07.2017 à 03h58

          Ben si 🙂
          Parce que malgré tout les milliards de mâles et femelles arrivent suffisamment à s’entendre pour faire moins de carnage que les guerres entre mâles. 🙂
          Débat, bla bla, de nantis et de privilégiés…
          Sinon pour le reste, vernis résultant de situations de confort. Une autre manière de pratiquer la compétition pour l’objectif final qui reste le même.
          Moi, beau, bien portant, intelligent, cultivé, beau parleur, bonne situation, moi être en mesure d’assurer procréation et assurer survie de la descendance…
          Heureusement que les femelles de l’espèce ne s’arrêtent pas à ça sinon l’espèce aurait déjà disparu. 🙂
          Mais bon, le principe perdure…

  • Catalina // 07.07.2017 à 13h31

    Il y a certainement ausi le fait d’avoir un statut social, « être marié, avoir quelq’un » vous fait être dans la norme, peut-être que certains hommes ne supportent pas d’être  » mis hors normes » par une séparation ou le fait d’en être jugé en partie responsable ? le regard des autres touche t-il plus les hommes que les femmes ? exister socialement passe t-il par la nécessité d’être dans la norme? la notion d’échec amène t-elle ces hommes à péter les plombs ? tant de questions il me semble, nécessaires afin de faire le tour du sujet.Beaucoup d’hommes réagissent aveuglément aux impératifs sociaux sans pouvoir s’en libérer, être marié, posséder une maison, avoir de « la caille ».

    • Nadine // 07.07.2017 à 14h47

      Ah bon? Et pas les femmes? Pourquoi se battre autant pour le mariage qui n’est ni plus ni moins qu’une représentation supplémentaire de l’archaïsme de notre société ?
      Une petite correction à un autre poncif : le suicide n’est pas une décision dans la mesure où on y est parfois poussé.
      Puisque cette prétendue journaliste auteur de l’article du jour a fait des études de sémiotique, et que vous semblez partager les mêmes options, vous devriez connaître le sens et le lien avec la réalité de l’acte.

      Pour en revenir à cet article, je suis assez déçue, fidèle lectrice de ce blog, qu’on se réfère à présent à la philo des réseaux sociaux, nouveaux éditeurs de manière de penser ! Le blog girlsandgeeks en est un magnifique exemple !!! Allez tous y jeter un œil, c’est impressionnant !
      Pour conclure, tout est lié dans ce pauvre monde des rapports sociaux, et pour ma part n’ayant aucun compte fb, tw, ou autre, je préfère me replonger et encourager les jeunes qui m’entourent à relire les classiques, en discuter, et tenter de mettre en application des préceptes élémentaires de bien vivre ensemble, sans hargne et surtout sans tomber dans le panneau des féministes radicales issues de la culture puritaine américaine. Suffit juste de lire les textes de loi européenne pour s’en rendre compte (lire Fausse route d’E. Badinter, 2003)

  • Olivier // 07.07.2017 à 14h53

    Donc le journalisme du 22e siècle aujourd’hui c’est avoir un partis pris, faire une enquêtes avec des alertes Google pour savoir ce qu’écrivent les confrères de la presse régionale et tricoter dessus sur la fibre de l’émotion et de la morale.

    C est se foutre du monde.
    Les analyse ? Les faits ? Les recherches contradictoires ? La méthodologie ?

    Un seul exemple : prendre un malade d’alzeimer comme un exemple qu’il y a une volonté délibérée et donc considérer que son discernement n’est pas atteint. On pourrais écrire un livre sur les défaut du torchon.

  • serge // 07.07.2017 à 15h43

    Ce qui est avéré est qu’une femme décède tous les 3 jours et un homme tous les 14,5 jours, de mort violente provoquée par conjoint (marié ou non). Statistique de 2013-2014, vu la lenteur de nos organismes d’Etat pour sortir des chiffres plus récents. Il n’y a pas lieu de parler de harcèlement, de coups et autres annexes sans rapport avec le sujet. Donc, désolé, mais la société patriarcale qui continue de sévir dans notre civilisation (on ne parle même pas de celles qui entérinent la soumission légale de la femme) fait bien apparaitre une fâcheuse tendance à passer à la phase finale par les hommes plutôt que par les femmes.

  • Nadine // 07.07.2017 à 16h08

    Merci à vous Jim ! Et à vous Olivier qui posez la question du vrai journalisme et des vraies enquêtes.
    Certes le sujet abordé est important, mais je rencontre beaucoup de jeunes hommes qualifiés d’être tous des violeurs potentiels !
    À eux je dis arrêtez de lire n’importe quoi sur internet !!!
    Une suggestion : les femmes se mettent toutes à la boxe ou aux sports de combat, en cessant de reproduire une éducation victimaire. Et les hommes se plongent dans les écrits de Simone, Louise, Elisabeth, Olympe, etc
    Enfin, on s’y remet toutes et tous et on discute !!! Et on essaie de lire aussi des ouvrages de contre-histoire !
    Eh oui ! Car on oublie la portée de l’enseignement et de l’éducation ! Vive Simone et les autres !!!

    • Olivier // 07.07.2017 à 16h40

      Simone est le problème. Mais ça va être long a expliquer. C’est la question de culture et de nature, de l’acquis et de l’innée. Le patriarcat, qui nous viens de la renaissance réinterprétant le droit romain (pater familial) a été porté et subjugé par les progressistes et les lumières qui ont toujours déconsidérés la femme la jugeant comme inferieur (voir la misogynie de Voltaire ou Rousseau). Mefiance qui c’est poursuivis chez les radicaux de gauche estimant qu’elle voteraient non pas en âme et concience mais comme le lui dirais M. le curé. Ces gens la pensent que l’homme n’est pas un homme hors la culture. Donc que la culture fait l’homme (et la femme). Simone en est la continuatrice. Et elle n’a fait qu’enfermer la femme dans un matérialisme carné, la rendant esclave du progres, niant sa nature et ses particularités.

      Juste en passant : au moyen âge, en revanche, la femme avais droit de vote (oui, on votaient) de propriété et occupais toutes les fonctions (attesté par les archives). Les églises sont pleine de representation de femmes et l’histoire ne manque pas de grand nom. C’est en France qu’est né l’amour courtois quand même, qui glorifie la femme dans un devouement total via un amour platonique.

      Sur le feminisme, je vous conseil si vous etes curieuse de lire « Adieu mademoiselle » d’ Eugénie Bastié. Plus leger il y a aussi « Adieu Simone » de Gabrielle Cluzel.

      • Nadine // 07.07.2017 à 20h15

        Merci pour les infos. Je ne suis pas une inconditionnelle de Simone mais en son temps, le mien, elle a apporté des éléments qui s’étaient absentés des débats depuis longtemps !
        Pour aller dans votre sens, enfin je pense, la monogamie et le mariage ont été imposés par l’Eglise pour répondre aux demandes des gens fortunés. La nature auparavant en avait décidé autrement pour la survie de l’espèce 😉

        • Olivier // 08.07.2017 à 12h07

          Faux. le mariage d’amour fut permis et c’est développé avec l’effort de l’église. Les mariages d’argent et de pouvoir on toujours eu cours a travers les âges (Cf patriarcat romain). Cette tendance à l’endogamie confinant à l’inceste a été également grandement combattu par l’église qui avais d’ailleurs édicté des règles tres strictes sur le degrés de parenté avant mariage (la république est moins tricte sur ce sujet par exemple), ce qui permis à Aliénor d’Aquitaine d’annuler son premier mariage avec le roi de France (Louis le Jeune). Aliénor, une Grande Dame qui a littéralement gourverné la moitié de l’Europe et diffusé l’Amour Courtois.

          • Nadine // 08.07.2017 à 16h32

            L’encouragement des mariages ou alliances était lié aux regroupements des terres. L’église évidemment était détentrice du pouvoir, ne l’oublions pas. Le royaume était administré par les gens de fortune, eux-mêmes redevables au pouvoir religieux.
            Il fallut attendre le 17è pour que la monarchie s’empare du pouvoir, non sans difficultés. Là encore, les mariages n’étaient pas librement choisis dans la classe dirigeante, sauf exceptions. Toujours question de possession des biens.
            Quant à Aliénor, elle ne s’est pas marié sans le sou, c’est avec ses terres qu’elle se mariait, qq soit l’époux.

            • Olivier // 08.07.2017 à 18h32

              Et la reforme Grégorienne ? Et la reforme Anglicane ?
              Intéressante relecture historique. Le pouvoir de l’eglise ? lequel ? Sans tomber dans l’idéalisme ni d’un coté ni de l’autre, je trouve votre portrait sombrement anti-religieux. Qu’il y ai lutte de pouvoir entre le temporel et le spirituel est évident. C’est même la source de la laicité, qui prend racine dans une volonté de l’elgise de s’extraire de la domination du pouvoir (Rome et les religions d’état). On peut citer en exemple la théorie des 2 glaives qui voulais temperer le pouvoir royale. Ou la temporisation de l’eglise devant l’impatience du pouvoir a reprimer les cathars. On a également la « treve de dieu » et une certaine reglementation de la guerre afin d’en limiter les ravages… On pourrais parler des protestants, mais justement, ils manquèrent de tempérance dans la chasse au sorcières, faute de structure.

              Attention à ne pas calquer votre vision moderne du mariage avec qu’il a été a travers le temps. C’est l’église qui, structurant la societé, instaure le consentement public des époux (Latran), un age minimum, l’aspect indissoluble (plus de repudiation) la publication des bans (contre la clandestinité, les rapts). Indeniablement un progres suite à la chute de l’empire romain. Vous parlez de la dot, mais en miroir se trouvais aussi le « prix de la fiancé ».

              Que voulez-vous dire au final ?

      • Nadine // 08.07.2017 à 03h43

        C’est noté, Olivier ! Mais il y a aussi des hommes qui écrivent sur le féminisme…des philosophes, des poètes, des sociologues … Tiens Bourdieu par exemple !
        Aucune chose n’est l’apanage de quiconque, pourvu que ce soit écrit avec force recherche, étude et documentation !
        A nous de développer à la suite notre esprit critique…

    • Nadine // 07.07.2017 à 16h53

      Slate selon wikipédia : « Fondateurs et actionnaires : Le 10 février 2009, un magazine en ligne homonyme français a été lancé, fondé par Jean-Marie Colombani, ancien directeur du journal Le Monde, Éric Leser, Johan Hufnagel, et Éric Le Boucher, journalistes, et Jacques Attali3. Slate Group ne possède que 15 % du capital du magazine français et ses cinq fondateurs indiquent en avoir le contrôle.

      En 2009, le capital de la société E2J2, qui est l’éditeur du site internet slate.fr, est composé à 50 % par les cinq membres fondateurs, 15 % par le Washington Post et 35 % par Viveris Management (depuis la levée de fonds en juin 2009 au cours de laquelle Viveris Management a injecté 1,5 million d’euros)4.

      En 2016, BFM Business relève que « la fine fleur de l’establishment français des affaires est […] actionnaire du site web. […] Le principal actionnaire (29%) est Benjamin de Rothschild, qui a apporté l’an dernier 2,85 millions d’euros via ses holdings luxembourgeoises. Le second actionnaire (22 %) est la Financière Viveris, un fonds qui utilise la déduction de l’ISF des investissements dans les PME. Les fondateurs (Jean-Marie Colombani, Éric Lesser, Éric Le Boucher et Jacques Attali) ne détiennent plus que 25 % du capital, car ils ont été dilués au fur et à mesure des levées de fonds successives. Au total, le site a ainsi englouti plus de 10 millions d’euros depuis sa création en 2008 ». En juin 2016, Benjamin de Rothschild monte à 46,2 % du capital »

    • Nadine // 07.07.2017 à 17h08

      Bonjour Jim !
      Je ne suis pas chrétienne et donc ne peux vous répondre sur votre « charité », mon athéisme me porte plutôt à utiliser les termes empathie, compréhension, etc.
      Vous mettez le doigt juste où ça fait mal. Mais ne vous le reprochez pas ! Plus haut j’ai cité mon fils comme exemple (vous retrouverez le post aisément) en expliquant le pourquoi de son suicide et la portée que pouvait avoir eu le comportement de l’une de ses ex-amies/amantes. Pour montrer que les femmes utilisent aussi la violence mais sous une autre forme, et sans que ce soit aisément détectable !
      Catalina est montée sur ses grands chevaux pour me dire qu’il avait choisi sa fin ! Non, il y a été poussé, et sa démarche intellectuelle d’adulte HP le portait à être trop empathique. D’où mon conseil si je peux me permettre : ne soyez pas naïf et surtout parlez en avec vos partenaires, et si vous avez un doute ou si vous voulez ne plus être dans le doute et le questionnement , parlez en à un sexologue, un psychologue ou un psychiâtre, ils sont de bon conseil en général et vous pouvez en voir plusieurs pour confronter les avis. Et au pire, cherchez qqne de plus claire dans sa tête !
      Bon courage(j’espère avoir bien répondu)

      • jim // 07.07.2017 à 17h31

        Bonsoir Nadine!

        Je ne vois aucune raison de parler à un sexologue ou un psytruc de ce que ma vie et mes expériences m’ont appris sur les questions que je soulevais, et qui relèvent de la normalité.
        Les avis de femmes m’intéressent bien plus… car les faits sont les faits, et ce que je soulignais n’est pas inintéressant me semble t’il… Mais puisque vous préférez ne pas y répondre, ma fois, libre à vous…

        Avec empathie sincère pour la douloureuse et dramatique disparition de votre enfant.

        • Nadine // 07.07.2017 à 18h10

          Jim, je ne prétends pas du tout que vos questions sont inintéressantes ! au contraire, car elles se situent dans une société souvent sclérosée – j’ai 60 ans et en ai vu l’évolution – et vous pouvez selon moi avoir la sexualité que vous choisissez !
          Donc la liberté !
          Mais je voulais juste attirer votre attention sur l’interprétation a posteriori de vos rapports par certaines femmes qui semblent pourtant libres à vos yeux, même si leurs demandes vous interpellent parfois.
          C’est en toute empathie que je vous ai écrit, histoire que vous ne vous ne retrouviez pas un jour dans une histoire sordide, qui vous surprendrait, et de laquelle vous auriez du mal à vous extirper…mais peut-être suis-je trop fixée par ma propre histoire, excusez moi.
          Pour autant, j’ai osé en parler car vous n’êtes pas le seul à vous poser des questions et depuis un an, de nombreux amis et amies de mon fils se les posent aussi car du coup cela a révélé des expériences vécues chez chacun-e semblables à la vôtre (d’après ce que je comprends).
          D’où la parole possible vers des pros ou alors avec des ami-e-s…?
          Votre question est de l’ordre de l’intime donc difficile d’y répondre, mais on est libre de nos actes a priori. Personnellement, je n’y vois qu’un choix de sexualité et une liberté.

  • Subotai // 07.07.2017 à 19h38

    Je voudrai dire juste un petit truc:
    Les femmes meurent plus de la violence que les hommes, simplement parce qu’elles sont plus faibles PHYSIQUEMENT.
    Pas parce qu’elles seraient une cible particulière de la méchanceté du mâle.
    Réduire la violence faite « aux femmes » est une imbécilité.
    Le seul objectif est : Réduire la violence DE LA SOCIÉTÉ.
    Nous avons fini par nous persuader que seule la violence PHYSIQUE était de la violence. Conneries!
    C’est la Société toute entière dans les inégalités institutionnelles, consensuelles et légales, et dans leurs mises en œuvre quotidienne qui est d’une extrême violence.
    La violence physique est le dernier espace de liberté, suicidaire, nihiliste qui nous reste avant la disparition.
    Les évènements de ces derniers années devraient nous avoir éclairé. Mais l’aveuglement idéologique perdure.
    Faite diminuer la violence « institutionnelle » le reste suivra…

    • TuYolPol // 08.07.2017 à 00h52

      Très bien, et j’ajoute que la violence de la société, les violences des sociétés, sont surdéterminées par le degré de violence économique, lui-même déterminé par un critère d’échelle, ou finalement d’écart entre l’échelle humaine commune et l’échelle géographique des échanges économiques. Il n’y a qu’à faire un parallèle thermodynamique (écouter François Roddier aide à se le représenter). Mais ouvrir collectivement les yeux sur cette toxicité exigerait de démasculiniser les critères de jugement. L’abus du masculin par rapport au féminin n’est pas une conséquence d’une maladie plus générale, mais une cause fondamentale. Si on arrive à soigner le masculin, à le rendre un peu moins primaire et un peu plus équilibré, on aura fait un grand pas vers la civilisation.

      • Fritz // 08.07.2017 à 03h16

        « l’abus du masculin », « soigner le masculin », « démasculiniser »… Tout un programme, qui est d’ailleurs en voie de réalisation. Il n’y a qu’à voir l’air piteux des hommes quand on leur envoie « macho » à la figure (un seul mot et la guerre des sexes fut gagnée, comme disait l’autre).

        Ah, une société démasculinisée aux valeurs féminines, quel paradis…
        Le gynécée mondial, quel idéal.

        • TuYolPol // 09.07.2017 à 13h20

          L’air piteux des hommes quand on leur envoie « macho » à la figure est un progrès. Le genre masculin n’est pas condamné à camper pour toujours au voisnage du modèle du chasseur baiseur compétiteur dominateur, sans pour autant renoncer à ses particularités. Il y a d’autres façons de valoriser l’homme que d’en faire un macho immature.

  • Nadine // 08.07.2017 à 03h59

    Cette auteur-journaliste-diplômée de sémiotique a publié cet article dans Slate ! Quid de mon commentaire relevé sur wiki et posté ici sur ce qu’est réellement Slate ?
    Quid aussi de ce débat antérieur sur le sens de ce site et son sous-titre : Espace d’auto-défense intellectuelle ? C’est le Décodex qui vous rend si frileux ?
    Car savoir qui publie et dans quoi n’est pas inutile pour le développement du sens critique, non ?

  • René Fabri // 08.07.2017 à 07h21

    Merci pour cet article. En effet, ces informations ne sont pas connues de tout le monde.

    Certains commentateurs pensent que la dissymétrie serait exagérée, notamment parce que la raison principale qui est invoquée, est la perte de propriété. Or, il ne semble pas que l’attachement à la propriété soit diversement réparti entre les hommes et les femmes.

    Une autre raison serait le manque de respect. Là aussi, on pourrait se demander si ce défaut serait inégalement partagé.

    Une dernière raison serait hormonale. Il est dommage qu’elle soit rejetée par l’auteur. Par exemple, je viens d’apprendre que le métier de livreuse de pizzas n’existe pas en France, car il est trop risqué.

    Quoi qu’il en soit, c’est dramatique, et il faut que les choses changent.

  • Nadine // 08.07.2017 à 16h44

    Lorsque Louise Michel a présidé le comité républicain de vigilance des citoyennes du 18e, elle a lié le sort des femmes à celui de tous les opprimés en disant: «Le monde nouveau nous réunira à l’humanité libre dans laquelle chaque être aura sa place».

    Et elle affirme: «Nous ne valons pas mieux que les hommes, mais le pouvoir ne nous a pas encore corrompues.»

    Bon, il y a encore du travail, c’est sûr !!!

  • Claude // 08.07.2017 à 18h31

    la lecture du fil e commentaire nous prouve malheureusement que beaucoup trop d’hommes cognent sur leur compagne.

    Comme ce sont des lâches, ils ne le disent donc pas franchement mais défendent ici implicitement ce droit à lever la main qui en France débouche un jour sur sur deux sur un crime. Ils minimisent ici l’importance en fait et en quantité du phénomène.

    Il méprisent les victimes de ces centaines de crimes mal punis par an en France auxquels s’ajoutent toutes les souffrances que ces monstres domestiques infligent à celles encore vivantes qui partagent leur vie.

    Je défend la notion de  » féminicide » énoncée plus haut. De plus en plus d’hommes se mettent à défendre les femmes. C’est un signe qui j’espère va isoler les autres et permettra qu’un jour à ce que des peines à perpétuité soient prononcées.

    Nous sommes parvenu à attaquer les racistes sauf ceux anti-femmes. On y parviendra aussi pour protéger les femmes. Mais pour cela il faut en parler.

    • Nadine // 08.07.2017 à 22h19

      Je suis d’accord avec vous Claude, mais se battre contre le racisme ne réussit pas toujours quand son exploitation en arrange certains, à savoir les tenants de la finance, qui pendant ce temps-là bousillent l’économie, le social, etc et crée ainsi un cercle vicieux. Il en va de même de la lutte des femmes, et des différents groupes qui constituent ce monde !
      J’espère pouvoir un jour vivre au sein de cette société ouverte à toutes et tous après avoir pris le pas sur l’intolérance ! Je l’espère !!!
      Mais le vieil adage « diviser pour mieux régner » a la vie dure.
      Et les femmes elles-mêmes marchent, certes, mais pas toutes dans le même sens.

  • Jac // 12.07.2017 à 09h06

    Sujet très sensible au vu des commentaires.
    Ayant appris depuis lgtemps qu’à l’origine la plupart des sociétés humaines étaient matriarcales (ou, comme chez les Celtes, égalitaires) je me suis interrogée depuis sur ce que seraient nos sociétés actuelles si elles l’étaient encore. En tant que femme, je ne suis pas sûre que ce serait mieux ; mais pas pire : la nature humaine, qu’elle soit féminine ou masculine, n’étant pas blanc-bleu et sa part de violence et de domination sur autrui étant commune aux 2 sexes bien que se manifestant souvent différemment . De plus, la violence psychologique étant pour moi plus perverse que la violence physique (et moins visible), « violence » souvent -à tort- attribuée aux femmes, je ne saurais dire laquelle des 2 formes de violence est la plus condamnable.
    Après la lecture de cet article, je me suis promenée sur plusieurs sites et blogs concernant le matriarcat. J’ai bien aimé cette archive de 2012 qui propose une autre réflexion (commentaires intéressants) dont lien :
    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/02/21/au-commencement-etait-le-matriarcat.html

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