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26.janvier.201726.1.2017 // Les Crises

Etats-Unis : à quoi ressembleront les « Trumponomics » ? Par Romaric Godin

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Source : La Tribune, Romaric Godin, 20/01/2017

Quelle politique économique pour le nouveau président Trump ? (Crédits : Reuters)

La politique économique revendiquée par le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, ne peut se concevoir qu’autour de trois piliers complémentaires, à savoir le protectionnisme, les baisses d’impôts et la dérégulation financière, avec un seul but : rétablir la puissance étasunienne.

L’impensable est donc devenu réalité. L’arrivée du fantasque et clownesque magnat de la construction Donald Trump aux commandes de la première puissance mondiale, est, depuis ce 20 janvier, la nouvelle donne avec laquelle le monde devra compter. L’homme a certes été élu 45e président des Etats-Unis avec plus de 3 millions de voix de moins que son adversaire, il est certes le président le moins populaire en début de mandat de ces dernières années, mais Donald Trump ne doute pas de sa légitimité, du reste légalement acquise, et entend donc appliquer son programme, y compris sur le plan économique. C’est ce qu’il a montré sans ambiguïté au cours de la phase de transition.

Quelle sera la politique économique du nouveau président ? A quoi ressembleront les « Trumponomics » sur lesquels les marchés financiers et quelques grands capitaines d’industrie du monde entier (à commencer par Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, qui est venu faire acte d’allégeance à la Trump Tower de New York) comptent tant ? Beaucoup ne retiennent que le retour d’un agenda protectionniste et le risque de guerre commerciale. Il est vrai que Donald Trump s’est beaucoup agité sur le sujet ces dernières semaines, faisant pression sur General Motors, Toyota, Ford et, plus récemment, BMW, pour inciter ces firmes à relocaliser leur production aux Etats-Unis.

Refonder la « grandeur américaine »

Mais résumer les « Trumponomics » à un simple « repli sur soi » serait un peu court. Au milieu des déclarations contradictoires, Donald Trump a affiché une seule ligne de conduite claire, qui se résume par son slogan de campagne, sur lequel le nouveau président a achevé son discours d’investiture : « rendre l’Amérique à nouveau grande » (« Make America Great Again »). C’est indéniablement un Nationaliste qui entend imposer au reste du monde l’intérêt de son pays. Mais n’est-ce pas le cas de la plupart des présidents des Etats-Unis ? La spécificité de Donald Trump, c’est que son nationalisme s’appuie sur une logique économique. Comme l’ont prouvé ses déclarations sur l’Europe et l’Allemagne, l’intérêt économique des Etats-Unis prime désormais sur toute autre considération. Le monde est perçu comme un lieu de prédation et la grandeur « américaine » consistera à donner aux Etats-Unis les moyens de s’imposer dans cette « jungle » économique. La puissance militaire peut, de ce point de vue, être utile, mais elle ne prime pas, car son usage est coûteux et peu rentable. C’est ce qui explique les critiques sévères du nouveau président à la stratégie militaire des deux George Bush.

Pour refonder la puissance des Etats-Unis, Donald Trump préfèrera donc la « vieille méthode », celle de la puissance financière pure, celle qu’a privilégiée le pays au début du 20e siècle lorsque les capitaux étasuniens assuraient la « grandeur de l’Amérique ». Ceci est, du reste, plus conforme à sa personnalité de « manager » donnant des leçons dans les émissions de télé-réalité. Plus que jamais, la référence du nouveau président sera bien les Républicains de la vieille manière, ceux des années 1920, que l’on appelle « isolationnistes », mais qui en réalité, bâtissaient un ordre mondial dominé par les Etats-Unis et fondé sur la puissance des capitaux étasuniens. Deux présidents du Conseil français, Raymond Poincaré en 1924, puis Edouard Herriot en 1926, en ont fait l’amère expérience…

Donald Trump prend, d’une certaine façon, acte de l’affaiblissement de la stratégie classique des Etats-Unis, celle qui fonde sa puissance sur son action extérieure. Les échecs des interventions au Moyen-Orient, l’émergence de la puissance concurrente de la Chine, l’action de la Russie malgré le renforcement de l’OTAN en Europe centrale imposent de changer de cap. Pour les Républicains « trumpistes », la puissance militaire n’est rien sans fondement financier. Il faut donc refonder cette base, en priorité. C’est ce qui les distingue de Ronald Reagan qui avait donné sa priorité à la puissance militaire, au prix même de l’indépendance financière du pays.

Redresser le déficit courant des Etats-Unis

La traduction de la « grandeur américaine » passera donc alors par le rétablissement d’un excédent courant, autrement dit par la reconstitution d’une capacité de projection des capitaux étasuniens. Tant que les Etats-Unis affichent des besoins de capitaux étrangers, ils ne peuvent évidemment jouer pleinement de leur puissance et sont dépendants de l’extérieur, et notamment de leur principal rival géopolitique, la Chine.

Pendant des décennies, la puissance étasunienne s’est basée sur l’abondance des capitaux générés par l’économie des Etats-Unis. C’est cette abondance qui a permis aux Etats-Unis de financer l’effort de guerre de l’Entente entre 1914 et 1918, c’est elle qui lui a permis de dessiner le nouvel ordre mondial des années 1920, c’est elle encore qui a permis le plan Marshall et la mise en place de l’abondance économique des années 1950 et 1960 et, qui, finalement, a permis de tenir en échec l’URSS. Jusqu’au début des années 1980, la balance des comptes courants américains étaient ainsi proche de l’équilibre. La puissance économique du pays lui permettait de projeter ses capitaux à l’étranger sans s’affaiblir, bien au contraire, puisque, globalement, son épargne permettait de financer son économie. C’est clairement l’âge d’or auquel aspire Donald Trump.

Tout a changé dans les années 1980 et surtout dans les années 1990. Depuis le deuxième trimestre 1991, les Etats-Unis accusent un déficit courant qui a atteint jusqu’à 6 % du PIB en 2005 et qui est actuellement à 1,9 % du PIB. Depuis près de trente ans, pour fonctionner, l’économie des Etats-Unis doit donc emprunter des capitaux, notamment en Chine. Pour Donald Trump, et il l’a confirmé dans son discours d’investiture, ce phénomène est le produit de la désindustrialisation des Etats-Unis et il y voit le sentiment d’un transfert de richesse vers l’étranger.

Naturellement, l’ambition de Donald Trump est donc de renverser cette situation. Pour cela, les Etats-Unis vont devoir réduire leur déficit commercial et générer davantage d’épargne pour financer son économie et l’étranger. Ce n’est donc pas un hasard si Donald Trump s’est attaqué ouvertement avant son investiture à deux pays, la Chine et l’Allemagne, qui sont parmi les plus excédentaires du monde. Et s’il a visé nommément à plusieurs reprises le déficit commercial avec la Chine comme sa première priorité. Pour réduire leur déficit courant, les Etats-Unis vont logiquement devoir le transférer aux pays actuellement excédentaires. Peu importe donc que l’Allemagne soit l’alliée traditionnelle des Etats-Unis en Europe : elle est, pour Donald Trump, de par son excédent courant monstrueux de près de 9 % du PIB, un ennemi désigné de la « grandeur américaine ».

Les baisses d’impôts, élément central du système Trump

Dans ce cadre, le protectionnisme de Donald Trump vise évidemment à réduire le déficit commercial des Etats-Unis qui, en 2016, a atteint 666 milliards de dollars. Pour réduire le déficit avec l’Allemagne et la Chine, la nouvelle administration peut donc envisager des taxations massives sur les importations en provenance de ce pays. Mais, comme on l’a vu lors de ces dernières semaines, l’essentiel n’est pas ici : ce que vise la nouvelle administration, c’est bien plutôt les relocalisations des capacités de production. En ramenant les usines sur le sol américain, Donald Trump ne fait pas que rapatrier des emplois, il créé les conditions de ce rééquilibrage de la balance courante en réduisant la dépendance vis-à-vis de l’extérieur. Et pour cela, les taxes aux frontières ont, certes, une fonction, mais qui n’est pas centrale : les baisses d’impôts jouent un rôle nettement plus important. C’est, du reste, ce qu’a reconnu General Motors lorsque la firme a annoncé investir sur le sol américain et non plus mexicain. Les relocalisations à la Trump s’exerceront donc par la stratégie de la carotte des baisses d’impôts et du bâton des droits de douane. Et il n’est pas certain que le second soit déterminant, au-delà des effets de manche du nouveau président. Là encore, on est clairement dans la logique des Républicains des années 1920 : lorsque ces derniers sont revenus au pouvoir en 1921, ils ont relevé les droits de douane et abaissé les impôts.

Les baisses d’impôts sont donc finalement un aspect aussi central que le protectionnisme renforcé dans les « Trumponomics ». Elles permettent non seulement de dégager des capitaux, mais aussi de les aimanter aux Etats-Unis. L’ambition de la nouvelle administration n’est pas, alors, avec cette politique, comme on l’entend souvent, de conduire à des gains de pouvoir d’achat et à davantage de consommation. Il s’agit bien davantage de créer les conditions d’un excès d’épargne et de favoriser l’investissement local. Le plan Trump n’est pas un plan centré sur les revenus moyens et faibles, ceux qui consomment le plus, c’est un plan centré sur les entreprises et les revenus les plus aisés. C’est aussi la logique de la destruction de l’Obamacare : il ne s’agit pas de protéger la capacité de consommation des ménages les plus faibles, mais la capacité d’épargne des ménages les plus aisés et pour cela, il faut pouvoir réduire les dépenses sociales.

Troisième pierre angulaire : la finance dérégulée

Reste que cette politique n’est rien sans un troisième élément : la finance dérégulée. En faisant sauter les digues élevées après la crise, l’administration Trump espère donner un avantage comparatif, dans un contexte de régulation, au secteur financier américain et, ainsi, attirer les capitaux des ménages, grossis par les baisses d’impôts, par la promesse de rendements à nouveau mirifique. Ces capitaux, au lieu, comme aujourd’hui, de repartir vers les pays émergents, resteraient cette fois aux Etats-Unis, dans son économie dopée par les baisses d’impôts et protégée par les droits de douanes ainsi que dans ses marchés financiers dopés par la dérégulation et ses promesses de rendements mirifiques. C’est bien sur cette dernière promesse que les marchés ont bondi depuis l’élection de novembre dernier. La dérégulation financière unilatérale est donc la pierre angulaire du système Trump : c’est par elle que viendra la croissance qui attirera et maintiendra les capitaux aux Etats-Unis.

La nécessité de maintenir le déficit public sous contrôle

Dans un tel contexte, la nouvelle administration ne peut réellement se permettre de creuser massivement les déficits, c’est-à-dire de continuer à dépendre de l’étranger, tant que la capacité d’épargne des Etats-Unis ne s’est pas reconstituée et la croissance ne s’est pas renforcée. Or, le déficit public des Etats-Unis est encore à environ 3,2 % du PIB. Ceci suppose sans doute un plan de baisse d’impôts moins ambitieux que celui qu’a annoncé Donald Trump, autrement dit sans doute encore moins redistributif que prévu, et un plan de relance qui ne saurait être de 1.000 milliards de dollars comme annoncé très évasivement pendant la campagne. La majorité républicaine donnera, de toute façon, la priorité aux baisses de taxes, notamment sur les entreprises. Mais l’on ne doit pas exclure – et la rapidité de la destruction prévue de l’Obamacare semble le confirmer que tout acte de dépense ou de baisse d’impôt soit accompagnée de franches baisses de dépenses publiques.

Le dollar fort

Dès lors, les « Trumponomics » sont naturellement un terreau favorable à un dollar fort. Certes, Washington ne peut se permettre une appréciation de sa monnaie trop élevée afin de ne pas favoriser les importations et pénaliser les exportations. Mais un dollar fort est une conséquence logique de la politique de Donald Trump, c’est aussi un moyen de maintenir aux Etats-Unis l’épargne et les investissements. Avec une monnaie forte et des taux élevés, nul ne souhaitera faire sortir ses capitaux des Etats-Unis. Aussi la politique de resserrement de la Fed n’est-elle pas nécessairement hostile à la politique Trump. De ce point de vue, la nouvelle administration pourrait donc préférer à une baisse du dollar une politique protectionniste de sanctions ciblées sur les pays qui disposent de monnaies jugées « sous-évaluées » comme la Chine et l’Allemagne.

Ambition difficile à tenir

L’ambition de la nouvelle administration est donc considérable : il s’agit d’inverser un modèle économique mis en place depuis plus de trente ans. Mais contrairement à ce qu’on entend souvent, cette ambition a sa logique, elle n’est pas « incohérente ». Il ne s’agit certainement pas de mettre fin à la révolution néolibérale des années 1980, mais il s’agit de la refonder au bénéfice de la puissance des Etats-Unis. Une telle politique pourrait bien néanmoins encore aggraver les déséquilibres actuels de l’économie américaine. L’économie mondiale n’est pas celle d’il y a un siècle : on ne reconstitue pas une capacité productive aussi simplement que le suppose Donald Trump et la capacité d’action de la finance étasunienne des années 1920 est d’abord le fruit de l’extraordinaire développement du pays après la Guerre de Sécession (1861-1865).

Des risques considérables

En revanche, l’insistance sur les baisses d’impôts et la finance dérégulée risque de priver encore davantage l’économie réelle d’investissements et d’accroître encore les inégalités (une étude récente vient de prouver l’impact des réformes fiscales de Donald Reagan dans ce creusement). Deux éléments qui viendront peser sur la croissance future des Etats-Unis. Enfin, on sait où mène la dérégulation financière et la domination étasunienne par l’usage des capitaux. Ces politiques ont conduit aux deux pires crises financières de ces cent dernières années : la crise de 1929 et celle de 2007. Donald Trump joue clairement avec le feu, non pas tant par l’usage d’un protectionnisme que seul l’Europe avait réellement oublié et qui prend corps dans un contexte de ralentissement du commerce mondial, mais par l’utilisation de recettes d’apprentis sorciers qui, à coup sûr, conduisent à des désastres pour l’économie mondiale.

Source : La Tribune, Romaric Godin, 20/01/2017

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Fritz // 26.01.2017 à 01h08

La politique économique du président Trump ? On verra… Arrêtons de chercher au loin. Cessons de distribuer les bons points et les avertissements, de vouloir donner des leçons aux uns et aux autres. Pour les recettes d’apprentis sorciers qui conduisent à coup sûr aux désastres, nous avons les politiques menées chez nous depuis 1983, et la tyrannie de l’Union europénne.

55 réactions et commentaires

  • Fritz // 26.01.2017 à 01h08

    La politique économique du président Trump ? On verra… Arrêtons de chercher au loin. Cessons de distribuer les bons points et les avertissements, de vouloir donner des leçons aux uns et aux autres. Pour les recettes d’apprentis sorciers qui conduisent à coup sûr aux désastres, nous avons les politiques menées chez nous depuis 1983, et la tyrannie de l’Union europénne.

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    • Daniel MENUET // 26.01.2017 à 08h22

      concernant la « dérégulation financière », se pose la question de la séparation bancaire :
      – séparation stricte suivant les critères du Glass Steagall original (celui de F.D.Roosevelt = celui en France de 1948 à 1984)
      – « séparation » qui signifie dérégulation suivant un « Glass Steagall du XXI siècle » (cf Mnuchin).
      ————-
      la particularité de Donald Trump est qu’il avait expressément parler de la séparation bancaire dans ses promesses de campagne (le 26 octobre à Charlotte). Par contre, en choisissant Mnuchin, l’avenir reste incertain sur cette question.
      La pression du peuple sera-t-elle suffisante pour le faire pencher sur le Glass-Steagall original ?

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    • sissa // 26.01.2017 à 22h32

      Pour une fois qu’on a une analyse intéressante et non manichéenne de la politique que compte mener Trump, je ne vois pas pourquoi on se priverait d’en prendre connaissance et d’en discouter.

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  • Lohr64 // 26.01.2017 à 02h48

    Je note la dernière phrase et rappelle que depuis deux ans, aucunes des prédictions d’échec portées sur le Président Trump ne se sont réalisées. Il a obtenu la casquette Républicaine sans ambiguïté, sa victoire a la présidentielle a bien été discutée mais sans réel fondement.
    Il serait peut être temps de lui accorder le bénéfice du doute et de prêter attention a ce qu’il est en train de mettre en place. Contrairement a ce que fait la presse Américaine, il faut cesser de le considérer comme un politique, Trump est un « technicien » et il est en train de fonctionner comme un technicien. Le choix des ministres est la démonstration de ses intentions. Le but étant d’être efficace, pas populaire comme un politicien. Décoder Trump est assez simple, il est sur les écrans depuis des décennies et il a déjà expliqué de multiples fois ce qu’il ferait si il était élu. Le fait que ses voix politiques, Conway, Preibus, Pence soient les seuls a parler de deuxième mandat me font soupçonner que Trump ne l’envisage même pas en ce moment.

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    • atanguy // 26.01.2017 à 06h17

      Un « Technicien »… plutôt une marionnette aux mains de la partie du capital la plus rétrograde basée sur les idées du 19em siècle du « capitalisme sauvage » Au mieux il sera
      destitué, au pire il fera le lit du fascisme américain.

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      • Lohr64 // 26.01.2017 à 07h13

        Je reconnais que technicien ne rend pas bien en français. Je voulais simplement insister sur le fait que Trump est traité comme un politique et que c’est une erreur que les journalistes devraient corriger très vite. Et comme marionnette, il semblerait que ce soit lui qui mène la danse. La grande peur c’est qu’il réussisse.
        Je tiens a préciser que j’écris depuis les Etats Unis, il est important de préciser car je ne subis pas le même type de matraquage médiatique, ici, contrairement a l’Europe, Trump bénéficie d’un peu de couverture favorable ou au moins neutre, en Europe j’ai l’impression que tout est a charge.

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        • atanguy // 26.01.2017 à 08h13

          Si vous êtes aux Etats Unis,vous avez sans doute entendu parler des MILLIONS de protestataires qui ont défilé contre la politique de votre « technicien » Samedi dernier.
          « La grande peur c’est qu’il réussisse » Oui,la peur pour les mal nourris,les mal soignés,les mal logés,les mal payés, les sans travail,les immigrés du Mexique,des femmes et des enfants pauvres. Mais la finance, elle, n’a pas peur: le DJ est a 20.000 points aujourd’hui – C’est dire.
          Enfin vous etes peut etre logée dans un hotel trump,vous n’avez pas peur… pour le moment…
          PS
          Technicien/Technician: La définition du mot est la même en Francais comme en Anglais. J’habite aux Etats Unis…

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          • V_Parlier // 26.01.2017 à 10h07

            Des « millions » de protestataires. En tout cas, ce que notre propre presse nous a montré pour faire leur promotion ne m’a pas convaincu. Je dirais même que ce fut contreproductif. A titre d’exemple, j’aime cette réaction: http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-marche-des-femmes-pour-la-188843 et il y a même eu des couacs insolents sur nos TV: http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/andre-bercoff-les-manifestants-72054 .

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            • L’illustre inconnu // 26.01.2017 à 14h22

              C’est surprenant de voir que quelques heures ont suffit pour mettre au point une manifestation mondiale et à priori bien organisé. Le nombre important de bonnets roses disponible en si peu de temps est remarquable…

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          • Lysbeth Levy // 26.01.2017 à 11h55

            Ma famille aussi est là-bas et ils sont enfin heureux de voir que cela fait sortir les « loups du bois » et oui Soros Georges, le grand manitou des Hedges Fund est entièrement derrière ces « manifestations » contre Trump, une sorte de tentative de « coups d’état » juste parce que Trump n’était pas prévu ! Hillary Clinton ayant les faveurs de l’establishment et de l’état profonds, de ces bailleurs de fonds saoudiens, israeliens, qataris, ce qui n’est pas rien du lobby « militaro-industriel ».Pour une fois qu’un « peu » de démocratie change la donne dans ce pays on va pas bouder son plaisir de voir l’équipe des « néocons » se dilater de colère. Désormais tout le monde connait Georges Soros le marionnettiste d’Obama a Clinton et leurs révolutions de couleurs ou printemps arabes ayant déporté des millions de réfugiés vers l’Europe : http://lesakerfrancophone.fr/soros-et-le-cfr-exploite-la-crise-des-refugies-pour-le-nouvel-ordre-mondial

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          • Chris // 26.01.2017 à 13h11

            MoveOn (ONG Soros) et d’autres ONGs affiliées, ont été efficaces pour faire descendre dans la rue des « protestataires », une frange démocrate frustrée, aussi des étudiants endettés pour 20 ans et une poignée de « people » friqués avec les débordements intrinsèques à l’idéologie bobo/LGTB.
            Et après ?
            « les mal nourris,les mal soignés,les mal logés,les mal payés, les sans travail,les immigrés du Mexique,des femmes et des enfants pauvres » eux, me paraissent attendre dans leur coin que les promesses de Trump se réalisent… D’ailleurs, la plupart était au boulot ne pouvant pas se permettre de louper quelques heures de salaire, ni même de voyager pour se joindre aux manif.
            Je n’habite pas aux USA…
            Ceci dit, je ne suis pas une groupie du Donald. J’attends pour voir et j’observe.
            A noter que Trump n’a pas intérêt à décourager son électorat et devra donner quelques contre-parties., sinon il y aura du grabuge. A comparer, les manifs. bobos actuelles auront l’air d’une répète de Woodstock.

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            • Chris // 26.01.2017 à 13h18

              Mais qu’on ne s’y trompe pas : Trump a déclaré la guerre à l’Union Européenne pas seulement à la Chine. La guerre commerciale.
              Si l’Allemagne souffre -et elle souffrira-, imaginez ce qui restera aux pays du Club Med ?!
              Ce sera un sauve-qui-peut propice à l’explosion de l’UE, si nos dirigeants ne sont pas totalement abrutis… ce qui est moins sûr !

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            • samos // 26.01.2017 à 16h46

              Chris, je partage votre opinion, ainsi celle de l’illustre inconnu sur cette manifestation SPONTANEE. Cela m’a rappelé la REVOLUTION ORANGE il y a quelques années en Ukraine Du jour au lendemain ont a vu des centaines milliers d’anorak et bonnets orange tous du même modèle, sortis de la même usine des tailles de 2 ans aux tailles XXXL . Qui a pu prévoir cette révolution spontanée et choisir la même nuance d’orange? Mais voyons l’oncle d’Amérique Georges Soros, celui qui a offert les bonnets roses et vraisemblablement payé le voyage aux manifestants anti Trump

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            • atanguy // 26.01.2017 à 20h31

              Les manifestations ont été prévues dès le lendemain de l’élection de trump. Elles n’étaient donc pas spontanées mais plutôt désorganisées – pas encadrées par les syndicats ouvriers – qui, comme chacun le sait, ont pratiquement disparus aux Etats Unis.

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      • Raoul // 26.01.2017 à 09h31

        Pour moi, le capitalisme sauvage, ce n’est pas celui de Trump, mais c’est celui de la dérégulation financière et des politiques libre-échangistes à tout crin menées par les États-Unis et l’Union européenne. Trump met en avant une forme de protectionnisme qui prend en compte, dans une certaine mesure, l’intérêt des travailleurs de son pays. Tout le contraire, donc, de ce capitalisme sauvage que vous prétendez y voir.

        L’abandon du TPP, une des premières mesures prises par Trump, est bien le signe de ce changement, même si – il ne faut pas s’y tromper – Trump n’est en rien un révolutionnaire. On est au pays du capitalisme roi tout de même.

        Vous n’aimez pas Trump, moi non plus. Mais il s’agit de rester rationnel et de bien comprendre que derrière l’hystérie anti-Trump se cache les intérêts bien réels d’une oligarchie aux aguets frustrée d’avoir perdu ses marionnettes (Obama, Clinton…) et qui, elle, est bien la représentante de ce capitalisme sauvage que vous détestez.

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      • Eric83 // 26.01.2017 à 10h04

        Ouaouh ! Quel procès d’intention alors que Trump vient seulement d’être investi.

        Il est vrai que Obama n’a pas été une marionnette de la finance ni du complexe militaro-industriel durant 8 ans et que Clinton ne l’aurait pas été non plus :
        – 10 000 milliards de dettes durant 8 ans
        – le Dow Jones a été multiplié par 3
        – 102 millions de citoyens en âge de travailler mais sans emploi alors que le chômage est de moins de 5% selon Obama, la Fed…
        – les US ont dépensé plus de 6 000 milliards de dollars pour des guerres d’agression durant les 8 ans du « nobel de la guerre »
        – provocations incessantes et sanctions contre la Russie menant à des tensions extrêmes

        Le bilan d’Obama est catastrophique pour les américains comme pour le monde entier. Alors avant d’écrire que Trump fera « le lit du fascisme américain », lisez, écoutez et regardez autre chose que les médias MSM : informez-vous.
        En prime, une petite vidéo d’un américain de bon sens et très lucide ( édifiant à partir de 3″30″) : https://www.youtube.com/watch?v=Yp1tW0uBiPk&feature=youtu.be

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        • Eric83 // 26.01.2017 à 10h29

          @ atanguy
          Scoop : en quelques jours Trump a mis en oeuvre le plus grand programme US de surveillance de masse au niveau mondial permettant même d’espionner les conversations des chefs d’Etat de pays alliés et membres de l’Otan.

          Zut, je me suis fait avoir, ce n’était pas un scoop mais une « fake news ».
          Bon, c’est pas grave, il n’y a pas de fuée sans feu et ce n’est sans doute pas un hasard si les ventes du livre « 1984 » d’Orwell explosent aux US depuis l’élection de Trump…
          http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/01/25/20002-20170125ARTFIG00244-trump-fait-bondir-les-ventes-du-livre-1984-de-georges-orwell-sur-amazon.php
          par un fake news,

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          • atanguy // 26.01.2017 à 20h23

            Scoop: Le Mexique se retire de NAFTA
            Je suis un peu futuriste mais ca vient…

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    • gracques // 26.01.2017 à 07h48

      Un ‘technicien’ élu président est un homme qui fait de la politique …. point
      Là ‘technique’ devient la justification ‘rationnelle’ de choix politiques.
      Romaric Godin est un remarquable journaliste qui analyse une situation de fait les trois piliers économiquesur de la,politique de TRUMP et nous livre ce qu’il entrevoi comme danger à savoir
      Déréglementation financière qui historiquement à provoque deux crises
      Inégalités croissantes aux states qui entraîne troubles sociaux et stagnation économique par manque d’investissement productif.
      Sans parler de sa politique énergétique tres ‘rationnelle’ à court terme et bonne pour les stats des states mais catastrophique abréger du défi du changement climatique ….
      Discutons du fonds de l’article sans procès d’intention.

        +5

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      • gracques // 26.01.2017 à 07h50

        Au regard et pas ‘abreger’ grrrrrr les algos d’Android …?

          +1

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    • sissa // 26.01.2017 à 22h37

      La politique menée par des techniciens, on a déjà donné. C’est exactement ce que fait l’union européenne, et (comment dire?) ce n’est pas une réussite.
      Derrière les décisions « techniques » se cachent souvent des choix politiques.et idéologiques.

        +4

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  • Silk // 26.01.2017 à 02h52

    Ben l’UE aurait dû mettre en application les mesures issues des leçons de la dernière crise (concernant un crash monétaire annoncé depuis quelques années quand des économistes ont vu qu’aucune mesure concrète n’avait été mise en place pour éviter qu’un crack boursier ne se reproduise).
    Pour le reste les américains subiront la politique du mec qu’ils ont élu.
    Faudrait juste qu’il évite de mettre le feu avec l’Iran ou Chine …

      +14

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  • PatrickLuder // 26.01.2017 à 04h22

    Nous nous sommes habitués depuis longtemps à suivre les Etats-Unis avec quelques années de retard, ou vu de l’autre côté, les Etats-Unis donnent le La et le monde suit la chanson … Cette fois encore, cette « renationlisation » USA n’est qu’une avance de ce qui nous attend ? Osons espérer que la perte de la mondialisation financière nous permette d’augmenter le dialogue mondial pour enfin prendre acte des défis futurs et commencer à les affronter sans continuer à se voiler la face.

      +5

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  • Toff de Aix // 26.01.2017 à 07h45

    Quand je lis que le « déficit était à 6% en 2005 et à 1,9% aujourd’hui » permettez moi de rire sous cape. Les chiffres venant de ce pays sont complètement bidonnés. Un seul exemple : le nombre réel de chômeurs, officiellement sous les 10% et qui dépasse allègrement le double, juste par une petite manipulation consistant à ne plus comptabiliser ceux qui sont à chômage depuis plus de 5 ans(soit plusieurs millions de personnes…) ou qui ont abandonné la recherche d’emploi. Sans parler du reste (nombre de sdf, de foyers dépendant des food stamps, etc.)

    Cet article n’est donc pas fiable, il mélange le vrai et le faux, ce qui en fait un très bon représentant de la propagande médiatique actuelle

      +21

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  • Werrebrouck // 26.01.2017 à 07h52

    Oui le projet économique de Trump est très risqué mais il est parfaitement cohérent ce qui est confirmé ici: http://www.lacrisedesannees2010.com/2017/01/le-plan-trump-et-le-dollar-comme-monnaie-de-reserve.html

      +4

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    • atanguy // 26.01.2017 à 08h27

      « le projet économique de Trump est très risqué »
      Pas pour les actionnaires, les financiers de tout bord et autres parasites – Ne vous inquiétez pas…

        +1

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      • Raoul // 26.01.2017 à 11h34

        Oui, mais là ça ne changera pas.

        La paupérisation de la classe ouvrière aux États-Unis et l’enrichissement d’une oligarchie s’est faite sous la présidence de républicains et de démocrates, indifféremment. Obama n’a rien fait pour protéger les plus pauvres et lutter contre les prédateurs financiers et, Trump en abandonnant le TPP, a plus fait en une semaine pour les classes populaires qu’Obama en huit ans.

          +6

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      • step // 26.01.2017 à 16h19

        avec une bulle spéculative comme horizon ? pas si sûr…

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  • tepavac // 26.01.2017 à 09h00

    La seule chose qui soit cohérente dans les propensions de ce « grand pays », c’est la facilité avec laquelle il change les règles du jeu lorsqu’il perd.
    Et pour nous faire oublier sa duplicité en la matière, il y a toujours quelqu’un pour nous expliquer le bon sens des nouvelles règles.

    C’est une nation de tricheur, de menteur compulsif et de charognard. Et comme « qui se ressemble, s’assemble », il n’est pas étonnant qu’il est constamment associé avec les pires dynasties de prédateurs.

    De toute façon, c’est parler dans le vide, car il n’y a plus aveugle que le cocu. Il n’y a qu’en Europe pour avoir ce regard de merlan frit sur un croque-mort habillé en dulcinée.
    Une Europe qui n’a même pas honte de se vautrer dans cette relation perverse.
    Il faudrait se prendre en charge soit même, au lieu d’attendre les caprices de ce pays totalement immature et stagnant au stade évolutif de l’age des certitudes absolues.

      +19

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    • V_Parlier // 26.01.2017 à 11h43

      « Une Europe qui n’a même pas honte de se vautrer dans cette relation perverse. Il faudrait se prendre en charge soit même, au lieu d’attendre les caprices de ce pays… »
      -> Et bien justement, quand je vois tous ces européistes chouiner parce-que papa Obama et maman Hillary ne sont plus là pour les soutenir dans leurs plans tordus, je me dis qu’ils ont bien mérité l’arrivée du « croque-mort » (selon vos termes). Il sera peut-être plus méchant qu’eux mais au moins ils s’en prendront plein la figure eux aussi. Et cela sera un joli spectacle pour moi: La toute puissance de l’UE démolie par ce monde financier et pro-atlantiste qu’elle a soutenu et servi sans failles quand il portait le faux masque de la douceur démocratique. Aujourd’hui ils trépignent, ils bavent, c’est beau…

        +9

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      • tepavac // 26.01.2017 à 14h04

        Je ne parlais pas de Trump, mais de ce Pays qui met en avant ses « stars » hollywoodiennes pour camoufler ses sinistres besognes.
        En vérité je suis dégouté qu’une Nation aussi puissante puisse être un si sombre modèle pour l’humanité.

        Il n’y a absolument rien de réjouissant de ce qui se déroule depuis quelques jours au quatre coins du monde. Mais bon, je suis sans doute trop alarmiste.

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        • Lysbeth Levy // 26.01.2017 à 20h33

          Il ne faut pas exagérer Trump n’a pas aboli l’IVG mais le financement étendu aux ONG dans le monde entier nuance, et sous Bush et Reagan ces mêmes lois ont été plus ou moins votées ou retoquées sous Obama/Sous Obama ou bien sur le Nobel de la Paix a fait du bushisme + en continuant l’oeuvre de ces prédécesseurs : https://francais.rt.com/international/32126-barack-obama-prix-nobel-paix-trois-bombes-heure ! Ce qui n’a jamais mis dans la rue nos « braves féministes » avec drapeaux, flonflons, chapeaux, antifa battes de base-ball pour attaquer les magasins et vitrines et briquets : https://francais.rt.com/international/32879-supportrice-donald-trump-voit-ses-cheveux-incendies-par-anti-trump. Soros ne pas oublier que même le WPO en a parlé a préparé son coups déjà depuis plusieurs mois. Après les affaires continuent et les guerres aussi, les victimes attendent la mort ou une vraie manif des anti-guerres quasi invisibles sur ce coups là .Seul compte leurs petits conforts à ces braves dames/

            +4

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          • atanguy // 26.01.2017 à 21h02

            Lysbeth: « Il ne faut pas exagérer Trump n’a pas aboli l’IVG mais le financement étendu aux ONG dans le monde entier nuance »

            Tu crois que ca ne fait pas de difference pour une nana qui vit avec 700 dollars par mois aux US et qui doit avoir a financer un IVG sans l’aide d’une ONG comme « planned parenthood » . Son seul recours sera les aiguilles a tricoter. Que dire des femmes encore plus miséreuses ailleurs dans le monde?
            Mais tu parles de bobos, tu dois en être pour parler comme ca, bien confortable devant ton écran. Je pense que c’est l’action de Trump la plus détestable, qui renvoie les femmes a des temps qu’on pensait révolus.

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            • Lysbeth Levy // 26.01.2017 à 21h49

              Ah oui et bien si je suis bobo vous l’êtes encore plus que moi et puisque vous êtes « la-bas » qu’attendez vous pour manifester afin que ces femmes puissent avoir un meilleur salaire ? Une meilleure couverture sociale ? De meilleurs conditions de travail ? Vous n’êtes pas le seul français a habiter là-bas qui soudain se réveille parce qu’un Trump a pris la place d’une grosse hypocrite de démocrate (néoconservatrice) qui a mené son pays au bord du gouffre. Primo je suis en France et chacun sa m……Je milite en France mais que vos f……..s bobos démocrates se lèvent enfin pour les SDF les sans dents, sans Sécu, ou celles qui bossent dans des usines oui qui ne gagnent pas assez et contre les guerres qui hypothèquent leur avenir..

                +8

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            • atanguy // 26.01.2017 à 23h42

              « Ah oui et bien si je suis bobo  » cqfd
              Tu sembles être pour l’égalité et la défense des femmes,il faudra que tu m’expliques comment tu peux approuver l’action de trump contre le remboursement des IVG, qui bien sur touche essentiellement les femmes pauvres. J’espère que tu t’en rends compte…
              « qu’attendez vous pour manifester  »
              Je n’ai pas attendu que tu me le dises,j’étais dans la rue avec des MILLIONS d’Américains le 21 Janvier. Et je souhaite que tu te joignes a nous, en tant que militante, dans les prochaines manifs.

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  • ataraxi // 26.01.2017 à 09h08

    Pour que Trump réussisse quoi que ce soit, il faudrait d’abord qu’il comprenne d’où vient réellement la richesse des Etats-Unis.
    Il me fait penser à un petit fils de mafieux qui toute son enfance a entendu ses oncles dire « Il va falloir être gentil avec nous, sinon on pourra pas assurer votre protection ».
    Il a pris ça au pied de la lettre sans comprendre à quoi servait le flingue sur la table.
    Maintenant que les affaires périclitent il dit « Trop bon trop con, nous aussi on a des problèmes ».

    Quel désastre… il n’était pas destiné à être le parrain, et même si quelqu’un lui explique maintenant comment marche le business, c’est trop tard, le mal est fait.
    Les hommes de main sont consternés et les petits commerçants continuent de feindre le respect en attendant patiemment la chute.

      +4

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  • tepavac // 26.01.2017 à 09h10
  • STOP // 26.01.2017 à 09h28

    « Donald Trump joue clairement avec le feu »

    Arrêtons de tourner autour du pot, Donald Trump ne joue pas. Son discours d’investiture est d’une limpidité totale.

    Malheurs aux maillons faibles (banques EU+€ ). La Chine a compris le message, et pas nous ?

    Le dollar, c’est leur monnaie et notre problème… vous connaissez la chanson. C’est l’euro qui a joué avec le feu qui doit maintenant éteindre l’incendie !

    Go, Go, le problème n’est pas la chute, c’est le pouvoir de se relever qui prime, et avec nos bras cassés par la BCE, le chocolat fond plus vite que le dégel diplomatique.

    Rien ne sert de courir, il fallait sortir à point, et pas en marche arrière comme pour le Brexit.

    Capri, c’est fini, et dire que c’était…

    Now, it’s US First! US First.

    P.S. N’attendez plus: Bitcoin, neutralité du net, cryptage, open source, anonymat…les points chauds du refroidissement réseau, pour une mise à jour du multi-merdia en mode sans échec : https://tails.boum.org/

    Chaud devant, c’est maintenant.

      +6

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    • Chris // 26.01.2017 à 13h28

      J’aime beaucoup votre commentaire. En effet « chaud devant », c’est maintenant.
      L’Europe va se prendre une bonne secouée.

        +4

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      • Catalina // 26.01.2017 à 18h10

        Chris,

        l’union européenne pas l’Europe, il est souhaitable d’éviter la confusion, l’ue n’a rien à voir avec l’Europe.

          +7

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  • Balthazar // 26.01.2017 à 10h05

    Concernant le slogan de campagne  » Make America great again » :

    Cela fait passer M. Trump (aux yeux des merdias) pour un fasciste, qui réveille la Bête immonde.

    Les américains ont voté pour lui non pas parce qu’ils veulent que l’Amérique écrase la Russie, la Chine ou l’UE (non ça c’était les propositions du camp démocrate hein via les traités trans-machin bidule truc ou la guerre tout simplement). La grande majorité des américains n’ont pas de passeport et ne sortent pas de leur pays continent.
    Eux, ce qu’ils ont compris, c’est  » Make Americans great again ».
    J’espère que leur président y arrivera et que cela ouvrira les yeux des autres laissés pour compte de la mondialisation « heureuse ».

      +12

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    • Raoul // 26.01.2017 à 11h46

      Ce point est important. Là où Trump parle de redonner de la grandeur à son pays, ce qui semble normal pour le président d’une nation qu’elle qu’elle soit, Obama parlait lui de l’exceptionnalisme des États-Unis.

      Pour Obama, donc, les États-Unis sont une nation exceptionnelle, investie d’une mission quasi divine qui les conduit, naturellement, à prendre la direction du monde.

      On ne trouve pas trace de cet exceptionnalisme dans le discours de Trump. Il veut que son pays redevienne grand et qu’il soit un exemple que les autres pays voudront suivre. Mais il trouve normal que les autres pays aient aussi leurs intérêts nationaux.

      Pour moi, cette différence dans le discours est significative. De fait, je considère que, sur ce point, Trump est idéologiquement considérablement moins dangereux que ses adversaires. La destinée manifeste des États-Unis, professée par Obama et consorts, m’a toujours semblé porteuse d’intolérance et de dangers extrêmes pour les autres nations.

        +13

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  • V_Parlier // 26.01.2017 à 10h18

    « avec ses politiques de discrimination sociale, raciale, et de sexe, va accélérer les déchirements »
    -> Que sont ces politiques de discriminations? Concrètement? Parce-qu’en France on utilise ces trucs là comme arguments politiques en haut lieu depuis plusieurs décennies (comme Obama et consorts) et je ne vois pas vraiment la situation s’améliorer (et particulièrement quant au sort des femmes et des jeunes filles, si vous vous tenez au courant). Alors je reste perplexe face à ces réactions « spontanées » qu’on nous relaie, même si je ne prends pas Trump pour un philanthrope pour autant.

      +7

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  • Raoul // 26.01.2017 à 10h45

    Les opposants à Trump lui font beaucoup de procès d’intention, mais on ne les a pas beaucoup entendu quand le prix Nobel de la paix Obama a balancé 72 bombes par jour sur les pays qui lui déplaisait. On ne les a pas entendu non plus quand il a assassiné des milliers des personnes par drones, parmi lesquels de nombreux innocents, dégâts collatéraux obligent. Rien non plus sur l’espionnage du monde entier par la NSA. Et ils ne se sont pas levés en foule pour défendre Chelsea Manning, Edward Snowden ou Julien Assange.

    Plutôt que de pleurnicher sur l’arrivée de Trump au pouvoir, les démocrates états-uniens qui n’acceptent pas le résultat des urnes (parce qu’ils sont persuadés de détenir la vérité), les démocrates donc devraient se poser la question de savoir pourquoi Trump a été élu. Et comprendre que ce sont leurs compromissions et leur lâcheté qui a mené leur pays dans l’état où il est et, dans la foulée, Trump à la Maison-Blanche.

      +13

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  • jules valles // 26.01.2017 à 11h12

    « avec plus de 3 millions de voix de moins que son adversaire »
    Euh… Plus un corps tombe moins vite,moins sa vitesse est plus grande☺

      +2

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  • christian gedeon // 26.01.2017 à 11h29

    L’article est intéressant,et la conclusion ahurissante…qui a coup sûr etc…je ne veux pas contrarier M. Godin,mais le désastre qu’il prédit est déjà là,et depuis un bon moment,non?Dérégulations? Mais grâce à l’OMC et autres saloperies du même genre,çà fait bien longtemps que les dérégulations sont la règle…de quoi parle donc M. Godin?ET nous n’avons pas encore échappé au Tafta et autres Ceta,fruit des administrations Obama,directement ou indirectement,et pinacles de la dérégulation la plus sauvage.

      +8

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  • some // 26.01.2017 à 11h57

    bof, de toute les manières possible, ce système économique ne tend il pas naturellement vers le désastre ? Quel politique économique récente à véritablement réussie ? Mis à part l’après guerre, où il y avait eu de multiple tendances naturelles à un meilleur lendemain, depuis lors, nous ne faisons que vivoter dans un système périmé depuis longtemps déjà. trump, obama, bush au fond le but est le même usa first, sans désir d’expression d’une refondation des acquis. Quoi qu’il en soit ce n’est pas sur ce sujet particulier que mr T. fut choisit.

      +3

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  • Lysbeth Levy // 26.01.2017 à 12h18

    Déjà les pro-establishment avaient écrit une lettre ouverte sur Trump au comité national de la sécurité, reprise ensuite sur politico :
    https://warontherocks.com/2016/03/open-letter-on-donald-trump-from-gop-national-security-leaders/
    Voir les signataires et leurs désirata : la dangerosité de Trump, sa versatilité des idées. sa non compréhension des pays arabes et la peur des guerres (?) Politico en parle et reprends en parlant des « faucons » démocrates : .http://www.politico.com/story/2016/03/trump-clinton-neoconservatives-220151. Il faut croire que « républicains » ou « démocrates » peuvent être aussi des néoconservateurs « faucons » donc les « clivages » là bas aussi sont éclatés que pour nous la « droite » ou la « gauche ».
    Je crois qu’il ne faut avoir confiance ni aux uns ni aux autres..

      +4

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    • atanguy // 26.01.2017 à 21h09

      « Je crois qu’il ne faut avoir confiance ni aux uns ni aux autres.. »
      Ah oui!
      Confiance en trump peut-être?

        +0

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      • Lysbeth Levy // 26.01.2017 à 21h21

        Pas du tout hein, juste que c’est pas parce que Trump est un gros richard avec des idées de droite américaine qu’il faut « aduler » ces « hypocrites » de Clinton et Obama, Mac Cain (néoconservateurs) et les autres qui n’ont rien fait pour le peuple a part aggraver la situation.Qu’attendre de bon d’une superpuissance qui a attaqués plus de 120 pays, assassinés tant de chefs d’état élu étrangers, même les leurs, et ayant un budget militaire de 700 milliards de $ ? Avec leurs millions de pauvres, sans soins, SDF, crimes racistes policiers, même sous Obama et Clinton, je me demande qu’est ce qui va réellement changer là bas. Contrairement à ce qu’on dit dans la presse des noirs on votés pour lui et des femmes aussi. Des désespérés aussi face la crise et le vol du pouvoir par une « petite clique » incarnée par la famille « corrompue » des Clinton.Georges Soros qui a investi en elle avait préparé le coups plus de 6 mois avant : http://www.foxnews.com/politics/2016/03/10/billionaire-smackdown-george-soros-funds-effort-to-stop-trump-mobilize-latinos.html .

          +3

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  • Vladimir K // 26.01.2017 à 14h14

    « Peu importe donc que l’Allemagne soit l’alliée traditionnelle des Etats-Unis en Europe »

    Ce qui est assez normal, puisque les troupes Étatsuniennes occupent l’Allemagne depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

      +8

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  • step // 26.01.2017 à 16h26

    l’article est intéressant et ne sombre pas dans la caricature. On est devant quelqu’un qui a un plan, et ce plan ne parle pas particulièrement de nous (non-américains). ça va traumatiser une bonne part de nos élites vu que le biberon intellectuel vient de leur être ôté de la bouche. Maintenant il va falloir définir ce que nous souhaitons, pour nous, et cesser d’espérer vouloir « passer entre les gouttes » par notre complaisance envers les puissants du moment.

      +3

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  • Catalina // 26.01.2017 à 18h06

    euh ? ça ne choque personne :  » de sanctions ciblées sur les pays qui disposent de monnaies jugées « sous-évaluées » comme la Chine et l’Allemagne. »
    Je ne savais pas que l’euro était une monnaie sous-évaluée.

      +1

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    • JMD // 26.01.2017 à 20h45

      L’euro en tant que monnaie européenne n’est certes pas sous-évalué mais l’euro en tant que monnaie de l’économie allemande est sous-évalué par rapport à l’excédent commercial de l’Allemagne.

        +4

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  • Nanker // 26.01.2017 à 19h08

    Bon résumé : Trump c’est un tiers de volontarisme, un tiers d’inconscience et un tiers d’honnêteté totale à la cause qu’il défend : redresser son pays.
    C’est d’ailleurs ce qui défrise le plus les commentateurs ici : que le président Trump mette en chantier les projets que le candidat Trump avait faites.

    Il va falloir vous y habituer et ça va vous changer de Flamby Sarko etc etc…

      +11

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