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21.juin.201221.6.2012 // Les Crises

GEAB N°66 : Alerte Rouge – Septembre-Octobre 2012 : Quand les trompettes de Jericho sonneront 7 fois pour le monde d’avant la crise

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Je partage avec vous aujourd’hui la vision du « GlobalEurope Anticipation Bulletin », qui est pour moi de loin une des meilleures sources d’information sur la Crise.

Toujours une tonalité très « europtimiste » – je pense pour ma part qu’on va sacrément attendre les avancées sur le projet politique… Mais bon, il est indispensable en ces temps troublés de lire des visions très différentes pour s’aiguiser l’esprit…

L’évolution des événements mondiaux se déroule conformément aux anticipations élaborées par LEAP/E2020 au cours des récents trimestres. L’Euroland est enfin sorti de sa torpeur politique et du court-termisme depuis l’élection de François Hollande (1) à la tête de la France et le peuple grec vient de confirmer sa volonté de résoudre ses problèmes au sein de l’Euroland (2) démentant ainsi tous les « pronostics » des médias anglo-saxons et des eurosceptiques. A partir de maintenant, l’Euroland (en fait l’UE moins le Royaume-Uni) va donc pouvoir aller de l’avant et se doter du véritable projet d’intégration politique, d’efficacité économique et de démocratisation sur la période 2012-2016 comme LEAP/E2020 l’a anticipé en Février dernier (GEAB N°62). C’est une nouvelle positive mais, pour les semestres à venir, cette « seconde Renaissance » du projet européen (3) constituera bien la seule bonne nouvelle au niveau mondial.

Toutes les autres composantes de la situation globale sont en effet orientées dans un sens négatif, voire catastrophique. Là encore, les médias dominants commencent à se faire l’écho d’une situation anticipée de longue date par notre équipe pour l’été 2012. En effet, sous une forme ou une autre, plus souvent en pages intérieures qu’en grands titres (monopolisés depuis des mois par la Grèce et l’Euro (4)), on retrouve désormais les 13 thèmes suivants :

1. Récession globale (plus aucun moteur de croissance nulle part / fin du mythe de la « reprise US ») (5)
2. Insolvabilité croissante et partiellement reconnue comme telle désormais de l’ensemble du système bancaire et financier occidental
3. Fragilité croissante des actifs financiers clés comme les dettes souveraines, l’immobilier et les CDS à la base des bilans des grandes banques mondiales
4. Chute du commerce international (6)
5. Tensions géopolitiques (notamment au Moyen-Orient) approchant du point d’explosion régionale
6. Blocage géopolitique global durable à l’ONU
7. Effondrement rapide de tout le système occidental de retraites par capitalisation (7)
8. Fractures politiques croissantes au sein des puissances « monolithiques » mondiales (USA, Chine, Russie)
9. Absence de solutions « miracles », comme en 2008/2009, du fait de l’impuissance croissante de plusieurs grandes banques centrales occidentales (FED, BoE, BoJ) et de l’endettement des Etats
10. Crédibilité en chute libre pour tous les Etats devant assumer la double charge d’un endettement public et d’un endettement privé excessifs
11. Incapacité à maîtriser/ralentir la progression du chômage de masse et de longue durée
12. Echecs des politiques de stimulus monétaristes et financiers comme des politiques d’austérité « pure »
13. Inefficacité désormais quasi-systématique des enceintes internationales alternatives ou récentes, G20, G8, Rio+20, OMC, … sur tous les thèmes-clés de ce qui n’est plus en fait un agenda mondial (8) faute de consensus : économie, finance, environnement, résolution de conflits, lutte contre la pauvreté, …

 

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Evolution des principaux indices (bourses + pétrole) en Mai 2012 – Source: MarketWatch, 06/2012

 

Selon LEAP/E2020, et en conformité avec ses anticipations déjà anciennes, tout comme avec celles de Franck Biancheri dès 2010 dans son livre « Crise mondiale : En route pour le monde d’après », cette seconde moitié de 2012 va bien marquer un point d’inflexion majeur de la crise systémique globale et des réponses qui lui sont apportées.

Il va être caractérisé par un phénomène en fait très simple à comprendre : si l’Euroland est aujourd’hui en mesure d’aborder cette période de façon prometteuse (9), c’est parce qu’elle a traversé ces dernières années une crise d’une intensité et d’une profondeur inégalée depuis le début du projet de construction européenne après la Seconde Guerre Mondiale (10). A partir de la fin de cet été 2012, ce sont toutes les autres puissances mondiales, Etats-Unis en tête (11), qui vont devoir affronter un processus identique. C’est à ce prix, et à ce prix seulement, qu’elles seront ensuite, dans quelques années, en mesure d’entamer une lente remontée vers la lumière.

Mais aujourd’hui, après avoir tenté par tous les moyens de retarder l’échéance, l’heure de la facture arrive. Et comme en toute chose, la capacité à retarder l’inévitable se paye au prix fort, à savoir l’accroissement du choc d’ajustement à la nouvelle réalité. Il s’agit en fait de la fin de partie pour le monde d’avant la crise. Les 7 sonneries de trompettes de Jéricho qui marqueront la période Septembre/Octobre 2012 vont faire s’écrouler les derniers pans du « Mur Dollar » et des murailles qui ont protégé le monde tel qu’on le connaît depuis 1945.

Le choc de l’automne 2008 ressemblera à un petit orage estival en comparaison de ce qui va affecter la planète dans quelques mois.

LEAP/E2020 n’a en effet jamais constaté la convergence temporelle d’une telle série de facteurs explosifs, et de facteurs aussi fondamentaux (économie, finance, géopolitique, …), depuis 2006, date du début de ses travaux sur la crise systémique globale. En toute logique, dans notre modeste tentative de publier régulièrement une « météo de la crise », nous nous devons donc d’adresser à nos lecteurs une « alerte rouge » car c’est bien à cette catégorie qu’appartient le phénomène qui se prépare à impacter le système mondial en Septembre/octobre prochain.

 

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Evolution en % de la richesse nette médiane et moyenne des ménages américains (2001-2010) (en vert foncé : médiane / en vert clair : moyenne) – Sources : US Federal Reserve, 06/2012

 

Dans ce GEAB N°66, nous développons nos anticipations pour sept facteurs clés dans ce choc de Septembre-Octobre 2012, les sept sonneries des trompettes de Jericho (12) marquant la fin du monde d’avant la crise. Il s’agit de quatre facteurs géopolitiques au Moyen-Orient et de trois composantes économiques et financières au cœur du choc à venir :

1. Iran/Israël/USA : La guerre de trop aura bien lieu
2. La bombe assyrienne : l’allumette israélo-américaine-iranienne dans la poudrière Syrie-Irak
3. Le chaos AfPak : l’armée US et l’OTAN, otages d’une sortie de conflit de plus en plus difficile
4. L’Automne arabe : les pays du Golfe emportés dans la tourmente.
5. Etats-Unis : « Taxmargeddon » commence dès l’été 2012 – L’économie US en chute libre à l’automne
6. La grande insolvabilité bancaire au rendez-vous de Septembre-Octobre 2012 : Bankia version City-Wall Street
7. L’insoutenable légèreté des QE de l’été 2012 – les banques centrales américaine, britannique et japonaise hors-jeu

Par ailleurs, nous développons des recommandations précises sur la manière de minimiser l’impact du choc en préparation sur sa propre situation qu’on soit simple particulier ou décideur au sein d’entreprises ou d’institutions publiques. Nous présentons également le GlobalEurope Dollar Index du mois.

Enfin, LEAP/E2020 annonce la reprise de ses formations à l’anticipation politique, à l’automne prochain, qui se feront dorénavant en ligne afin répondre aux demandes venues des quatre coins de la planète. Si GEAB est un « poisson », un produit fini d’anticipation, avec ces formations, nous espérons apprendre à un nombre croissant de gens à « pêcher » le sens dans les eaux troubles de l’avenir. Car si on souhaite que la fin de partie du monde d’avant la crise débouche sur la construction d’un monde meilleur d’après la crise, il nous paraît essentiel de développer les capacités d’anticipation du plus grand nombre. C’est en effet cette absence d’anticipation qui a en grande partie causé les errements à l’origine de la crise actuelle.
Ces formations seront organisées en partenariat avec la fondation espagnole à but non lucratif FEFAP (Fondacion por l’Educacion e la Formacion a l’Anticipation Politica) créée récemment grâce à une donation de Franck Biancheri (13).

 

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Notes :
(1) Désormais les débats, salutaires surtout s’ils sont francs et larges, se préoccupent de moyen long terme, de l’intégration politique et des nouvelles institutions nécessaires. D’ici la fin de l’été, l’évidence que la dimension Euroland est centrale s’imposera et permettra de contourner la difficulté des institutions à 27 qui sont aujourd’hui dans un tel état de délabrement et d’omniprésence britannique qu’il n’est pas possible à ce stade de leur confier une tâche importante pour mettre en place la gouvernance de l’Euroland. La problématique Hollande-Merkel tient en fait beaucoup plus à cette réalité qu’à une divergence « institutions communes» ou « approche intergouvernementale ». Les institutions de Bruxelles appartiennent elles aussi au monde d’avant la crise et sont inaptes à fonder l’Europe d’après la crise.
Sources : Deutsche Welle, 11/06/2012 ;Spiegel, 06/05/2012 ; El Pais, 10/06/2012 ; La Tribune, 10/06/2012
(2) Qui en échange va rendre plus tolérable le difficile ajustement du pays après 30 années perdues au sein de l’UE, perdues car gaspillées sans aucune modernisation de l’Etat grec à la clé. Source : YahooNews, 18/06/2012

(3) MarketWatch du 14/06/2012 en est même à prédire à la Suisse une inévitable intégration dans l’Euroland … comme LEAP l’a fait il y a déjà quelques temps.

(4) Stratégie de diversion oblige !

(5) Sources : Bloomberg, 15/06/2012 ; Albawaba, 12/06/2012 ; ChinaDaily, 05/06/2012 ; CNNMoney, 11/05/2012 ; Telegraph, 04/06/2012 ; MarketWatch, 05/04/2012

(6) Source : IrishTimes, 12/04/2012 ; CNBC, 08/06/2012

(7) Sources : WashingtonPost, 11/06/2012 ; Telegraph, 11/06/2012 ;TheAustralian, 15/06/2012 ; Spiegel, 06/05/2012 ; ChinaDaily, 15/06/2012

(8) En deux ans, il y a bien eu une dislocation de l’agenda diplomatique mondial.

(9) A ce sujet, LEAP/E2020 anticipe l’entrée des questions de défense au cœur du débat sur l’intégration politique. Tout comme l’Euro fut créé au sein d’un accord complexe impliquant un soutien français fort à l’unification allemande contre la mutualisation du Deutsche Mark, l’intégration politique qui se profile va impliquer la mutualisation de la « signature allemande » en échange d’une forme de mutualisation (au moins pour le noyau de l’Euroland) de la dissuasion nucléaire française. Les dirigeants français vont découvrir ainsi 3 choses : que la question de sécurité/défense préoccupe fortement leurs partenaires de l’Euroland contrairement aux apparences (du fait notamment de la perte de crédibilité rapide de la protection US), qu’il n’y a pas de raison qu’un débat complexe et difficile soit suscité par cette nouvelle phase d’intégration uniquement en Allemagne (la France aussi va devoir s’y mettre), et enfin que les opinions publiques ne sont pas contre ce type d’approche très concrète à la différence des traités juridiques incompréhensibles (comme en 2005). En matière de défense, on assiste déjà à une évolution majeure : la France se détourne sans le clamer haut et fort de tout partenariat significatif avec le Royaume-Uni pour se recentrer sur la coopération avec l’Allemagne et les pays du continent. Le fait que le Royaume-Uni promette toujours et ne tienne jamais ses engagements en matière de défense européenne (dernier en date : le développement commun de porte-avions est remis en cause par la décision britannique de ne pas adapter son porte-avion pour accueillir les appareils français) a été enfin analysé pour ce qu’il était, à savoir une tentative ininterrompue d’empêcher l’émergence d’une défense européenne. Et les réductions drastiques des capacités de défense britannique, pour raisons budgétaires, en ont fait un partenaire de moins en moins attractif. Sources :Monde Diplomatique, 15/05/2012 ; Telegraph, 06/06/2012 ; Le Point, 14/06/2012

(10) Choc amplifié dans la psychologie collective européenne et mondiale par l’incapacité des Européens durant cette période d’empêcher d’être instrumentalisés par la City et Wall Street en matière médiatique, afin d’une part de détourner l’attention de leurs propres difficultés, et d’autre part, d’essayer de « casser » cet Euroland en émergence qui bouscule l’ordre établi après 1945.

(11) Pays qui a vu la richesse de ses habitants être réduite de 40% entre 2007 et 2010 selon l’étude récente réalisée par la Réserve fédérale US. Nous nous permettons de rappeler que lorsque nous indiquions en 2006, dès les premiers numéros du GEAB, que cette crise allait provoquer une baisse de 50% de la richesse des ménages américains, la plupart des « experts » estimaient cette anticipation comme totalement aberrante. Et il s’agit de 2010. Comme nous l’avons indiqué, ce sont encore au moins 20% de baisse qui attendent les ménages US. Ce rappel vise à souligner que l’une des plus grandes difficultés du travail d’anticipation, c’est l’immense inertie des opinions et l’absence d’imagination des experts. Chacune renforce l’autre pour laisser croire qu’aucun changement majeur négatif n’est au coin de la rue. Source : WashingtonPost, 11/06/2012 ; US Federal Reserve, 06/2012

(12) Pour en savoir plus sur le mythe des trompettes de Jericho : Wikipedia

(13) Il doit être l’un des très rares opérateurs à avoir fait entrer de l’argent dans le système bancaire espagnol ces dernières semaines. Preuve d’une convergence entre analyse et action.

Lundi 18 Juin 2012


Abonnement : pour ceux qui en ont les moyens, en particulier en entreprise, je ne peux que vous recommander l’abonnement à cette excellente revue de prospective sur la Crise, qui avait annoncé dès 2006 la crise actuelle.

Je rappelle que LEAP ne reçoit aucune subvention ni publique, ni privée, ni européenne, ni nationale et que ses ressources proviennent uniquement des abonnements au GEAB.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

80 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 21.06.2012 à 04h20

     
    Les autres points de ce document me paraissent aussi d’importance, je donne juste le sommaire complet :
     
    g
     
    Sommaire 15 juin 2012
     
      
     
    1- Perspective
     
    Alerte Rouge / Crise systémique globale – Septembre-Octobre 2012 : Quand les trompettes de Jericho sonneront 7 fois pour le monde d’avant la crise
     
    LEAP/E2020 n’a jamais constaté la convergence temporelle d’une telle série de facteurs explosifs, et de facteurs aussi fondamentaux (économie, finance, géopolitique, …), depuis 2006, date du début de ses travaux sur la crise systémique globale. En toute logique, dans notre modeste tentative de publier régulièrement une « météo de la crise », nous nous devons donc d’adresser à nos lecteurs une « alerte rouge » … (page 2)
     
      
     
    2- Telescope
     
    Trois chocs économico-financiers au coeur du choc historique de Septembre/Octobre 2012
     
    Parmi les treize facteurs qui convergent vers la période Septembre/Octobre 2012 pour la « fin de partie » du monde d’avant la crise, LEAP/E2020 a notamment choisi de développer ses anticipations concernant trois d’entre eux dont l’importance va structurer l’impact du choc dans les sphères économique, monétaire et financière mondiales… (page 6) Convergence temporelle de 4 crises géopolitiques majeures pour Septembre/Octobre 2012 Comme nous l’analysons dans ce GEAB N°66, LEAP/E2020 perçoit clairement les facteurs d’aggravation et le risque d’explosion de ces quatre foyers de tensions majeures impliquant à la fois des acteurs internationaux stratégiques et des acteurs régionaux ; tout en constatant la disparition ou l’affaiblissement rapide de tous les freins ou facteurs d’apaisement… (page 12)
     
      
     
    3- Focus
     
    Recommandations stratégiques et opérationnelles
     
    . Devises : Repositionnement nécessaire . Or : Maintenir le cap. Bourses : Dernier rappel avant chaos. Banques : Danger majeur (page 19) GEAB $ Index de Juin 2012 – Sans précédent depuis 2006 : le US $ remonte par rapport au panier €, ¥, Ұ et R$ Cet indice, appliqué aux mesures de PNB effectuées en Dollars US, permet par exemple d’évaluer la diminution très importante de l’économie US relativement aux principaux acteurs de l’économie mondiale. Et pour les investissements en devise, il donne une indication pertinente de la perte de valeur effective des actifs libellés en Dollars US depuis 2006… (page 21)
     
      
     
    4- Le GlobalEurometre
     
    Résultats & Analyses
     
    On note désormais une quasi-unanimité des sondés estimant que les solutions européennes communes à la crise sont plus efficaces que les solutions nationales (96% ce mois-ci contre 91% le mois précédent). Ce facteur pèsera probablement fortement dans les mois à venir sur le débat vers une intégration accrue de l’Euroland… (page 22)
     
      
     
    5- Annonce spéciale
     
    La Méthode d’Anticipation Politique© : Formation en ligne – 10 semaines
     
    LEAP/E2020 relance ses formations à l’anticipation politique© ! Celles-ci auront dorénavant lieu intégralement en ligne et en trois langues (allemand, anglais et français) pour commencer (l’espagnol sera ajouté à la liste assez rapidement)… (page 24)
     
      
     

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  • Marcus // 21.06.2012 à 05h33

    Il y a énormément de bons points avec lesquels je suis d’accord.
    Il y a une bonne analyse géopolitique.
    Mais le premier paragraphe où l’Europe serait sortie du court-termisme et leur eurobéatitude : « L’Euroland est enfin sorti de sa torpeur politique et du court-termisme depuis l’élection de François Hollande (…) pour finir par « cette « seconde Renaissance » du projet européen (3) constituera bien la seule bonne nouvelle au niveau mondial »  me laisse pantois … c’est peu de le dire …
    Bonne journée !

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    • HuguesL // 21.06.2012 à 07h30

      Tout a fait d’accord… je viens de renouveler mon abonnement au GEAB (avec hesitation car budget) et pour le 1er numero je ne suis pas decu! (sourire ironique). Sauf qu’en effet je pense que si tout le monde se casse la figure, je vois mal comment l’Europe serait florissante pendant ce temps-la!

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      • Perier // 21.06.2012 à 10h02

        C’est en effet THE QUESTION. Comment imaginer une intégration sereine et réparatrice de l’EUROPE dans un tel chaos ? Le risque premier étant « chacun pour soi, sauve qui peut ». Une grande banqueroute signifierait un désastre social inimaginable. Je vote pour un jubilé de 50% pour tous les endettés et une prime à la vertu pour les non endettés. Je ne sais pas comment cela est possible mais cela doit l’être.  

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        • Fabrice // 21.06.2012 à 11h42

          Le problème c’est qu’en étant eurolâtre, ils nuisent à des analyses qui pourraient être utile pour aider à la construction européenne, une critique constructive de l’europe avec des pistes d’amélioration que ce satesficit improductif.

          Dommage à trop vouloir promouvoir ils nuisent à leur objectif, reste plus qu’à lire entre les lignes et séparer le bon grain de l’ivraie. 🙁

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      • Patrick Luder // 21.06.2012 à 11h49

         
        @Huguest « si tout le monde se casse la figure, je vois mal comment l’Europe serait florissante pendant ce temps-la! » 

        Le Leap ne parle pas d’Europe Florissante et surtout pas pendant ce temps là, mais d’un début de prise de conscience Européenne et donc d’une prise en main avec des corrections et des décisions. Ce qui ne veut pas dire qu’un crash bancaire soit évitable. J’espère tout au moins que ces corrections et décisions soient faites en collaboration avec les peuples (les personnes) et pas seulement par des palabres entre (hauts-)responsables. Il est vrai que ce qui se passe actuellement est assez proche d’une dictature-multiparties…
         

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        • HuguesL // 21.06.2012 à 13h17

          @Patrick
          Hmm, vous avez raison, j’ai un peu pris un raccourci. 🙂
           

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  • leveau // 21.06.2012 à 05h58

    C’est l’apocalypse, voyons dans le 21 déc 2012 une fin du monde sous la vision des maya de wall street: noyés sous un fleuve de liquidité.
    Bon très bien, on va se faire une troisième guerre mondiale et ça fera de la place! Rien de bien nouveau et y a pas de quoi fouetter un chat.
    Leap 2020 a fait ressortir ceci de son flux rss:
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/bien-etre/1969-iwi-nouvel-indicateur-pour-contester-le-pib
    Un indice beaucoup pertinent que le PIB. L’indice IWI. Attention cocorico!
    Bon ok le sommet de Rio, (la grande foire mondiale des pollueurs associés) n’en n’a pas fait usage.
    Encore un outil qui servira dans le monde d’après, car souvenons nous que nous entrerons alors dans une ère d’amour.
    genre Adam et Eve… juste une petite crise de couple mais c’est pas grave
     
     

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  • BA // 21.06.2012 à 06h39

    Jeudi 21 juin 2012 :

     

    Krugman n’exclut pas un «corralito» en Espagne et un retour à la peseta.

    Le prix Nobel d’économie Paul Krugman n’a pas écarté la possibilité d’un corralito en Espagne : les citoyens pourraient se réveiller un jour en voyant que leurs comptes en euros sont devenus des comptes en pesetas, une monnaie dépréciée. Krugman souligne dans une interview à Vanity Fair, recueillie par Europa Press, qu’il y a deux ans il avait averti que s’il y avait un moyen de sortir de l’euro en Espagne, cela commencerait par un phénomène de «corralito».

    « Et maintenant, c’est devenu tout simplement la vérité », dit le prix Nobel, qui est convaincu que le gouvernement espagnol n’a pas prévu cette possibilité et n’a même pas un plan d’urgence. « Quelqu’un devrait y réfléchir » dit-il.
    http://www.elconfidencial.com/economia/2012/06/20/krugman-no-descarta-un-corralito-en-espana-y-que-se-vuelva-a-la-peseta-100422/

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  • Gribouille // 21.06.2012 à 06h46

    les gens du Leap sont des petits filous. Ils nous disent que tout va bien en Euroland. Mais au lieu de sortir leur dernier numéro le 15 de chaque mois comme d’habitude, ils ont attendu le 18 juin, et le résultat des élections grecques pour publier leur dernier numéro. L’Euro n’est pas mort. La preuve ?, il respire encore…….

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    • Patrick Luder // 21.06.2012 à 11h39

      Ah ben si tu fais des prévisions, il est normale de tenir compte du plus d’éléments possibles … mais je pense que les scénarios étaient déjà en place!

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  • carpentier // 21.06.2012 à 07h31

    Une rentrée mouvementée . 2008 début de crise . 1929 début de crise . 1933 crise en allemagne avec 6millions de chomeurs . 2012 taux de chomage en europe de 11% . La suite?

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  • amorgos // 21.06.2012 à 07h40

    Le LEAP2020 est trop « européiste » pour prétendre relater une analyse objective de la crise. la qualification systématique des anglo-saxons comme le mal de tous les maux,les disqualifie , au même titre que LAROUCHE, forcené combattant du soit-disant empire britannique qu’il souhaite, lui,  voir s’éffondrer au plus vite ! 

    Le LEAP2020 , de tendance « ultra-socialiste » ,  est un bras de communication armée des Jacques Delors et compagnie, dont François Hollande est le fidèle successeur en tant qu’européen fondamentaliste ( bien plus que Sarko ) . 

    Un peu de sérieux, pour certains qui sur ce blog, crédibilisent un Krugman qui voit l’éclatement de l’Euro, lesquels le lendemain adulent le LEAP2020 qui prône la zone Euro comme le saint des sauveurs !! Assez du misérabilisme systématique quand il est incohérent à ce point.

    Merci

     

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    • bourdeaux // 21.06.2012 à 09h01

      Je ne suis pas trop d’accord : le fait que ce LEAP considère comme souhaitable et réalisable une Europe fédérale que nous sommes nombreux à  voir comme une chimère ( à court et moyen terme en tout cas), ne discrédite en rien le diagnostic qu’il porte sur la crise et les prévisions qu’il fait. Leur diagnostic tient par des données objectives et vérifiables, quand leur européisme tient davantage d’une vision subjective : on peut le partager ou pas.

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    • chris06 // 21.06.2012 à 09h29

      Le fait qu’il y a toutes sortes de gens qui font des prévisions diamétralement opposées ne signifie qu’une chose: que le futur est de plus en plus incertain. Certains crient en sautant sur leur chaise comme un cabris « l’euro est mort », « le capitalisme est mort », « le dollar est mort », « la guerre de trop aura bien lieu » ou je ne sais quelle autre « certitude » alors qu’en fait nous vivons une époque où il est quasiment impossible de faire des prévisions sur le futur.

      C’est bien cela qui est le point essentiel: instabilité et incertitude maximale!

      On est dans une période similaire aux années 30 où il était bien difficile de prévoir ce qui allait se passer dans les vingt années qui suivirent. Avec le recul de l’histoire, on rationalise les évènements et on se dit que tout fut une suite logique et on dira la même chose de notre époque dans vingt ou trente ans, mais toutes ces prévisions que nous sortent le LEAP, les Krugman, Jorion ou autres comme s’ils étaient certains de ce qu’ils avancent ne sont que des hypothèses, des risques à probabilité plus ou moins élevée.  

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      • Patrick Luder // 21.06.2012 à 11h35

        Oui, mais

        L’état des Etats (et de leurs banques (et de la banque de leurs banque (et les structures régulatires (trou à dette supplémentaire)))) est bien réel    (((   🙂   )))

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      • José // 21.06.2012 à 17h05

        Espérons que ce sera plutôt 1848.

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    • TchernoBill // 23.06.2012 à 06h29

      Amorgos, il faut arrêter de fumer la moquette. Je lis le GEAB depuis des années et votre commentaire n’a aucun rapport avec son contenu.
      Voici un bel exemple tout chaud. Le succès du GEAB aux Etats-Unis ne se dément pas, bien au contraire. Bizarre non pour un site que vous accusez d’être systématiquement contre les Anglo-saxons. Regardez cet article de DailyKos, un des plus grandes sites US d’analyse politique et économique. Il est classé parmi les 1000 premiers sites US: http://www.dailykos.com/story/2012/06/22/1102344/-RED-ALERT-Seven-Events-that-Will-Precede-the-US-Economic-Collapse-in-Autumn-2012
      On est bien loin d’un commentaire réagissant à une approche anti-US. Au contraire.
      Extrait : « Actually, I’ve been a reader of Global Europe Anticipation Bulletin since 2006 and have relied on the accuracy of their predictions for my investments and for geopolitical outcomes related to my travel strategies. »
      Mais pour comprendre ça, il faut sortir des frontières intellectuelles hexagonales. Le GEAB a une audience réellement mondiale. Et ses analyses sont conçues pour ce public global; pas en fonction de discussions franco-françaises.
       
      Bill Tcherno
       

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      • Sabremesh // 23.06.2012 à 13h03

        « Je lis le GEAB depuis des années et votre commentaire (ref: Amorgos) n’a aucun rapport avec son contenu. »

        Je constate que vous lisez, mais sans compréhension, parce qu’ Amorgos a complètement raison. Le fait que des Anglo-Saxons (moi inclus) lisent et apprécient (pour la plupart) les bulletins GEAB, ne veut pas dire que le credo de LEAP n’est pas fondé sur une « anglosaxophobie » flagrante.

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        • TchernoBill // 23.06.2012 à 14h13

          Ah oui? Et vous expliquez ça comment? Ils sont masochistes les Anglo-Saxons? Ou ils manquent de lectures européistes « déconnectées » de la réalité? Ils sont nombreux à avoir 200€ à claquer dans des analyses sans intérêt? Avant de jouer au professeur, Sabremesh, il faut muscler un peu ses arguments au lieu de répéter un crédo. Il faut argumenter votre position, pas simplement l’énoncer.
          Au fait vous lisez le GEAB? donc vous êtes abonné. Sinon vous ne savez rien de son contenu et vous commentez les 10% qui sont diffusés dans leurs communiqués publics.
          Et énoncer des jugements définitifs à partir de seulement 10% du contenu, c’est un peu court. -)

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  • Fmar // 21.06.2012 à 07h53

    Toujours de bons éléments d’analyse dans le LEAP, mais je partage aussi la critique sur leur coté trop européaniste.
    L’Europe fait face très difficilement aux premiers impacts de la crise. Quand nous passerons à des phases plus chaotiques ils seront encore plus démunis.
    Je ne vois aucun plan d’urgence en cas d’effondrement du système bancaire Anglo-Saxon et inévitablement mondial.
     
     
     

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    • George Barret // 23.06.2012 à 06h17

      Bonjour,
      C’est justement parce que personne n’évoque, ne pense, ne conçoit un plan d’urgence en cas d’effondrement du système anglo-saxon au coeur de la planète finance que cette éventualité est très dangereuse. Les problèmes qu’on ne prévoit pas sont dévastateurs quand ils surviennent. La crise Grèce/euro a désormais tellement balisé le risque européen que ses probabilités de ne pas être sous contrôle sont très faibles. Tout est disséqué. On connaît les solutions. Les Européens ont démontré qu’ils ne lâcheraient pas. Donc, c’est désormais une question de négociations, donc de temps. LEAP a entièrement raison sur ce point qui n’a aucun rapport avec une quelconque conviction pro-européenne et tout à voir (comme l’ont rappelé plusieurs personnes ici) avec une analyse rationnelle.
      Comme toujours, ce sont les plus idéologues (dans notre cas, les anti-euro et autres eurosceptiques) qui accusent les autres d’être dépendants de leurs convictions et non de leur raison.
      Pour ce qui est de la crise au coeur du système financier anglo-saxon, elle est bien là et elle s’aggrave chaque jour (encore avant-hier avec les grandes banques US et anglaises dégradées, et l’injection de liquidités dans les banques de la City et l’étrange panne qui empêche les clients de retirer leur argent de NatWest et RBS). Mais le système en question, qui domine la planète finance, refuse d’envisager sa « mort ». Par un réflexe très humain, par peur du vide qui va suivre. Et ça c’est une situation très très dangereuse car si/quand ça va arriver, le choc sera sans aucun amortisseur. On est actuellement dans un déni de réalité. Pas dans dans la certitude que le risque est faible.
      Cordialement
      George Barret

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      • Yves Couvreur // 23.06.2012 à 08h07

        Quand l’euro explosera, c’est l’ USD et l’ Or qui serviront de refuge dans ce concours de laideur entre les USA et l’ Europe.
        Depuis que les européens prétendent avoir réglé les problèmes après chaque crise, je vous admire de croire qu’ils ont « balisé » et que le temps va tout arranger.

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  • Auré // 21.06.2012 à 08h18

    Cela fait longtemps que je ne lis plus le leap/e2020…Ils sont bien gentil de vouloir nous emmener dans une dictature européenne… [modéré : on n’exagère pas trop svp…]

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    • Patrick Luder // 21.06.2012 à 11h30

       
      OUI, la démocratie Européenne est mal partie, 
       => il faudra une solide correction pour progresser.

      « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» Albert Einstein

          

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    • Chazam // 21.06.2012 à 15h14

      Je vais être un peu brutal, mais je ne pense pas l’être plus que votre post : votre avis est délirant.
      Leap/E2020 espère, donc souhaite, que l’europe se démocratise, affirmant que son mode de fonctionnement fait partie de ce qu’ils appellent « le monde d’avant ». C’est ce qu’ils écrivent et ce que vous liriez si vous vous donniez la simple peine de lire ce qui est, tout simplement, écrit noir sur blanc. C’est donc exactement le contraire que de vouloir nous emmener vers une dictature européenne.
      Quant à l’affirmation selon laquelle « l’Europe va droit vers une synthèse de l’URSS et du IIIème Reich », elle me laisse sans voix par sa bêtise, laquelle doit faire se retourner dans leur tombe ou ce qui en tient lieu les dizaines de millions de victimes de ces deux empires totalitaires.
       
       
       

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    • HuguesL // 22.06.2012 à 06h47

      >[modéré : on n’exagère pas trop svp…]
      Autrement dit, ne pas exagèrer… exagerément 😉
       

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  • OneDrop // 21.06.2012 à 08h57

    Je vois que dans leur bulletin d’anticipation, le LEAP ne fasse que peu de cas de la contrainte énergétique. L’économie étant une machine à transformer des matières première  en « autre chose » grace à de l’énergie; une diminution de l’énergie disponible par terrien (depuis le début des années 80) et une diminution du pétrole disponible globalement d’ici la fin de la décennie (le pétrole représente le tiers de l’énergie consommée en Europe) va empeche (ou a déja) toute reprise économique nonobstant les évolutions financières et politiques.
    L’énergie est le sang de l’économie. Moins d’énergie disponible empechera toute marche de manoeuvre pour produire plus (le PIB est un indicateur de flux et non de stock).
     
    Bonne journée

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    • Quintus // 21.06.2012 à 10h52

      J’ai été à une conférence du directeur de LEAP Franck Biancheri, et j’ai constaté que le volet énergétique est pour lui très secondaire par rapport aux volets économique et stratégique de la Crise, même s’il est sous-jacent. C’est notamment l’impossibilité d’augmenter les flux physiques (PIB) faute d’énergie supplémentaire qui a conduit l’Occident à financer sa croissance économique avec la dette.
      Dans le fond, il n’a pas tort de considérer que les problèmes économique et géopolitique sont les plus urgents à résoudre. Les États-Unis d’Amérique ont assuré la gouvernance du monde jusque vers 2010,  mais leur crédibilité pour ce rôle s’est effondrée, et maintenant c’est chacun pour soi. Les problèmes d’énergie, de gestion des ressources et de réchauffement climatique ne pourront être gérés correctement que lorsqu’une nouvelle gouvernance mondiale aura été mise en place.
      Les crises pétrolières de la fin des années 1970 ont été déclenchés non par une sur-demande de pétrole, mais par une chute brutale de la quantité de pétrole disponible, suite à la guerre du Kippour en 1973 et à la Révolution iranienne en 1979.
      Maintenant la situation est différente : on s’achemine vers une succession de motifs forte hausse du prix de l’énergie -> récession -> baisse modérée du prix de l’énergie -> reprise poussive, les deux dernières phases compensant mal les deux premières.

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  • Gus // 21.06.2012 à 09h15

    on peut les lires pour les uSA ou la Chine, car ils sont effectivement une grande source d’infos. S’agissant de l’Europe, le rédacteur est habité d’une ferveur religieuse qui ôte toute crédibilité au papier. L’Europe c’est vraiment l’avènement de la cité de Dieu sur terre pour ces gens. Ma foi, toute croyance religieuse est respectable, mais ils me font penser à ces témoins de jehova qui voit les signes de l’apocalypse purificatrice à tous les coins de rue.

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    • Patrick Luder // 21.06.2012 à 11h25

      Comme pour le météo, et malgré tous les moyens techniques, 
      Des prévisions s’apparentent plus à la croyance qu’à la science!

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  • BA // 21.06.2012 à 10h39

    Jeudi 21 juin 2012 :

     

    L’Espagne paye très cher pour réussir son émission.

     

    Madrid a émis plus de 2 milliards d’euros d’obligations à moyen-terme à des taux très élevés. Sur les titres à 5 ans, l’Espagne a dû s’acquitter de taux d’intérêt jamais expérimentés depuis la création de l’euro.

     

    C’est dans la douleur que l’Espagne a couvert aujourd’hui 60% de son programme d’émission à moyen et long terme pour 2012. Le Trésor espagnol a réussi à placer ce matin 2,2 milliards d’euros d’obligations à deux, trois et cinq ans, dépassant son objectif maximum de 2 milliards grâce à une bonne demande, mais au prix de taux d’intérêt très élevés.

     

    Les rendements moyens sont ainsi ressortis à 4,706% sur les titres à deux ans, à 5,457% sur ceux à trois ans, et 6,072% sur ceux à cinq ans, contre respectivement 2,069% en mars, 4,876% et 4,960% en mai.

     

    Selon Reuters, les taux concédés par le Trésor sur les titres à 5 ans sont les plus élevés depuis la création de l’euro.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202131494640-l-espagne-paye-tres-cher-pour-reussir-son-emission-336263.php

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  • Patrick Luder // 21.06.2012 à 11h20

    ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
    Une catastrophe arrive toujours quand on ne s’y attend pas,
    Mais quand un problème est connu et reconnu,
    Et que l’on à pris acte des conséquences possibles,
    On arrive souvent à éviter le pire …
    ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
    Le problème de la finance-dette,
    Commence à être connu de tous,
    Mais il n’est encore pas reconnu
    Et ses conséquences non maîtrisées.
    ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
    Il en va de même pour l’écologie (terme globale),
    Si le thème commence à être connu,
    Personne n’y croit encore vraiment,
    Et l’on essaie de ne pas en voir les conséquences.
    ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
    En développement durable
    (économie + social + environnement),
    Nous en sommes encore qu’à l’ère des cueilleurs-chasseurs.
    Les premières cultures sont esquissées, essayées (loupées),
    Mais l’agriculture n’est pas encore née !
    ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
    P.S. Je ne veux pas traiter ici de l’agriculture qui est tout un autre sujet …

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  • TOTOR // 21.06.2012 à 11h48

    Bon, on est peut-être un peu europessimiste ici, quand même…
    Il y a tout de même quelques arguments en faveur de l’Europe:
    – notre balance commerciale extérieure est équilibrée (merci l’Allemagne!), donc on arrive à peu près à financer l’achat de nos matières premières avec nos exportations. C’est toujours mieux que l’hydre à deux têtes de la Chinamérique, non?
    – pas d’armes en circulation massive, ça limite les risques de guerre civile. C’est toujours préférable aux US ou au Brésil, par exemple…
    – il y a un embryon d’institutions pour que les gouvernements se parlent, ça limite les risques de guerres intra européennes.  Et puis nos systèmes sont tellement interconnectés qu’on est quand même un minimum obligé de s’entendre entre nous, même si du village gaulois à l’impuissance, il y a un pas vite franchi.
    – on est un peu moins dépendant du pétrole du fait du nuclaire, de l’attention un peu plus poussée portée sur les énergies renouvelables (merci les Grünen!) et la pollution (cf les normes européennes qui forcent l’industrie automobile à faire des voitures moins polluantes et moins énergivores)
    – on a un patrimoine culturel et des liens sociaux un peu plus solides que beaucoup d’autres régions du monde (là, je repense aux écrits de Dmitry Orlov publiés il y a quelques temps sur ce blog), ça pourra aussi aider.
    – on a des villes et des transports publics un peu mieux organisés, on a donc moins besoin de se déplacer à de grandes distances. Quand le pétrole sera devenu hors de prix, on sera un peu moins impactés. Parfois, small is beautiful aussi.
    Moralité: le LEAP nous dit qu’une fois que ces dettes insoutenables seront soldées d’une manière ou d’une autre, l’Europe sera sur d’un peu meilleures bases que les autres grands blocs régionaux. Je ne trouve pas ça aberrant. Cela dit, je pense quand même qu’on va essuyer une grosse tempête et qu’on aura du mal à maintenir des pays aussi divergents dans la zone euro, là je suis effectivement plus pessimiste. Mais j’aime autant être européen pour les temps qui vont suivre…

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    • Patrick Luder // 21.06.2012 à 12h09

      « on est un peu moins dépendant du pétrole du fait du nuclaire » QUOI ???

      Le Nucléaire ce n’est que 2% de l’énergide du monde,
      et même en France, pays ROI du nucléaire,
      il ne repèrésente que 15%
      http://futura24.voila.net/energie/electri_nucle.htm
      http://23dd.fr/energie/les-energies
        

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      • Patrick Luder // 21.06.2012 à 12h38

        La justice française a ordonné l’annulation du permis de construire d’une installation de conditionnement et de stockage de déchets nucléaires dans l’enceinte de la centrale du Bugey (Ain), à 70 km de Genève. EDF a choisi le site du Bugey en raison de la proximité d’une voie ferrée, du projet de déconstruction de son réacteur et de la disponibilité du terrain. (EDF) prévoyait d’y entreposer près de 2000 tonnes de déchets divers. Cette structure baptisée Iceda, dont la construction est largement engagée, doit accueillir les matériaux radioactifs provenant du démantèlement de neufs réacteurs en fin d’activité en attendant de   T R O U V E R   une solution durable. EDF a choisi le site du Bugey en raison de la proximité d’une voie ferrée, du projet de déconstruction de son réacteur et de la disponibilité du terrain. L’avocat Vincent Lacroix a également souligné qu’Iceda est construit «à dix mètres seulement du Rhône. En cas de crue, de séisme ou de rupture du barrage de Vouglans en amont, c’est le fleuve tout entier qui risque d’être contaminé, ses rives et ensuite la Méditerrannée». «Rajouter un danger au danger» …
        Article complet ici.

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        • Damien // 21.06.2012 à 14h34

          Attention à ne pas tomber dans le catastrophisme, il faudrait voir ce que c’est comme déchet – en nucléaire il y a déchets et déchets, certains extrêmement radioactifs, d’autres bcp moins.
          Ceci dit la gestion des déchets nucléaires dans son ensemble est un vrai problème – TOUS les stockages sont « temporaires ». On parle d’enfouissement profond, de jeter ca au fond de l’océan, mais en réalité il n’y a pas de solution pour l’instant. (et on ne cherche pas vraiment de solution car ca coûte mais ca ne rapporte rien)
           
          D’ailleurs on devrait prendre en compte tout le cycle de vie du nucléaire dans le calcul du prix du Kwh (y compris traitement des déchets et démantèlement des centrales) Si ca se trouve ce n’est pas si loin de l’éolien…
          MAIS je suis complètement hors sujet, ceci dit je suis d’accord avec TOTOR, l’effondrement sera moins violent en Europe qu’aux USA grâce à nos infrastructures

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          • Brice Goe // 21.06.2012 à 17h14

            Parlons-en de l’éolien :
            Les éoliennes captent l’énergie du vent pour en faire de l’électricité. A priori, c’est tout bénéfice. Mais c’est oublier que le vent a une fonction essentielle (entre-autres) : il nous rafraîchit. Les éoliennes contribuent donc au réchauffement climatique. Je ne parle pas de la pollution visuelle, après tout les goûts et les couleurs ! Quant à la durée de vie d’une éolienne et de son démantèlement / recyclage  … Enfin, il faut les acheter au Danemark ou à l’Espagne car on ne sait pas les fabriquer en France (bon cela dit, entre Sarkozy qui regardait l’heure sur Rolex au lieu de Pecquignet et Cresson qui roulait en Lancia !). Bref, l’éolien : une vaste fumisterie à l’instar du photovoltaïque.
            Je pense pour ma part qu’il serait vraiment temps de passer au développement durable en relançant la filière bois (le meilleur piège à carbone qui soit !), les recherches poussées sur le nucléaire (y compris le traitement des déchets), la micro-cogénération en rural (moteur Stirling) et la densification des villes pour optimiser les ressources et l’élimination des déchets.
            Malheureusement, il semblerait qu’on n’ait plus de sous pour tout ça 🙁

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          • Patrick Luder // 21.06.2012 à 18h44

            @ Brice Goe « c’est oublier que le vent a une fonction essentielle (entre-autres) : il nous rafraîchit. Les éoliennes contribuent donc au réchauffement climatique. »
             
            Mais ou êtes vous allé chercher cela ? Les éoliennes ne freinent en rien le vent, sinon il faudrait commencer par raser les montages Et le vens ne fait pas que refroidir, il y a autant de vents chauds que de vents froids. Pour votre diatribe sur le développement durable, n’oubliez pas que le vent était une des premières source d’énergie renouvelable pendant des millénaires pour l’industrie (moulins) et le transport maritime. Le développement durable, ce n’est pas un foisonnement de technologie, mais c’est préserver nos ressources pour n’en utiliser que les intérêts, le développement durable c’est aussi donner une égalité de chances à tout le monde, en donnant une juste répartition du travail à chacun, en bref, le développement durable, c’est vivre sur notre planète en la préservant (et tout ce qu’elle contient) pour les générations futures. Alors pour mes enfants, je préfère le photovoltaïque au nucléaire, et je préfère un urbanisme mixte et vivable à juste une densification des villes. Autre fausse idée, l’utilisation du bois n’est pas sans limite et sans conséquences, la forêt est à préserver impérativement. Dernière idée fausse, le développement durable ne coût pas trop cher, au contraire, il apporterait une diminution massive des coûts, on pourrait produire localement et à échelle raisonnable, au lieu de produire de manière outrancière et automatisée à échelle planétaire.

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          • Brice Goe // 21.06.2012 à 20h25

            @ Patrick Luder :
            Où je suis allé cherché cela ? Mais nom d’un petit bonhomme, tout le monde en parle !! Les scientifiques en sont encore à essayer de comprendre pourquoi mais les satellites montrent que les zones d’implantation d’éoliennes connaissent un réchauffement notable.
            D’accord avec vous, le développement durable, ça n’est pas que des nouvelles technologies énergétiques mais ça n’est pas non plus antagoniste du progrès, tout de même ?
            D’accord aussi : le développement durable doit prendre en compte les rapports humains. En fait, je n’aurai pas du parler de « développement durable ». Et à la vérité, je n’ai pas lu le rapport Bruntland de 1987 😉
            Personnellement, je pense que le nucléaire est notre avenir. Tant pis pour mes enfants ! Ah non c’est vrai, je n’en ai pas, ouf ! Bon ben tant pis pour les vôtres alors 😀 Plus sérieusement, on devrait bien trouver le moyen de régler la question des déchets => cf cosmos 1999. Si si, je suis sérieux !
            Quant à abimer les forêts, loin de moi cette idée. C’est déjà assez terrible d’avoir vu les ormes crever, puis maintenant les platanes, les marronniers et les frênes (j’en oublie sûrement, je ne travaille pas à l’ONF). On devrait pourtant replanter, ne serait-ce que tous les arbres qui bordaient jadis les routes. Bon, c’est sûr, on crierait au scandale à cause du risque de les percuter en voiture. Encore tant pis pour vos enfants ! (pardon pour l’humour noir, je ne peux pas m’en empêcher !)
            Sur la juste répartition du territoire, désolé mais je n’en démordrai pas. On ne peut pas continuer indéfiniment à empiéter sur les terres arables. Je vous rejoins : il faut préserver nos ressources. L’avenir en ville, ce sont les tours !
            Je suis donc à contre-courant ? Tant pis. M’en fous, c’est MON point de vue.
            Alors continuons à fabriquer des panneaux photovoltaïques et l’avenir de vos enfants sera peut-être de travailler à leur recyclage en les débarrassant de toutes les saloperies au regard de la santé qu’ils contiennent, notamment les terres rares (qu’on prélève d’ailleurs sans compter, au risque là encore d’épuiser nos ressources : Vous voyez ce que je veux dire ?)
            Mais restons bons amis puisqu’on s’inquiète tous les deux du bien-être (de la survie ?) des génération futures.

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          • Mathieu // 22.06.2012 à 12h51
          • Brice Goe // 22.06.2012 à 13h27
        • Patrick Luder // 22.06.2012 à 15h30

          « Alors continuons à fabriquer des panneaux photovoltaïques et l’avenir de vos enfants sera peut-être de travailler à leur recyclage en les débarrassant de toutes les saloperies au regard de la santé qu’ils contiennent, personnellement, je pense que le nucléaire est notre avenir… »

          L’avenir n’est plus au gigantisme, mais à de infrastructures très économes en énergie et autonomes en énergie et en eau (non connectées au réseau) … C’est mon métier, c’est ce que je fais tous les jours …

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        • Brice Goe // 22.06.2012 à 16h51

          « L’avenir n’est plus au gigantisme, mais à de infrastructures très économes en énergie et autonomes en énergie et en eau »
          Entièrement d’accord avec vous : il faut préserver l’eau. Mais bon, j’ai vu des agriculteurs ayant investi dans des panneaux photovoltaïques (attention, pas 1 mètre carré, hein) les arroser quand il fait trop chaud, pour optimiser leur rendement.
           
          Et à propos d’eau, tant qu’on emblavera les parcelles de France en maïs !!!
           
          Je crois que nous ne sommes malheureusement pas au bout de nos peines 🙁

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  • Luc van Mulders (Serfix blog) // 21.06.2012 à 13h16

    Bonjour,
    Simplement pour vous dire que je vais prochainement reprendre des positions baissières … et beaucoup cette fois ! (Jusqu’au moment ou la SG – où se trouvent ses trackers et certificats baissiers – aura de trop grandes difficultés. Alors là je reviendrai en cash sous différentes monnaies et j’attendrai le bon moment pour revenir dans l’arène).
    Toujours dans la façon de faire de Sir John Templeton … qui l’avait fait après le krach de 1929.
    Encore merci pour ton travail Olivier. Je suis d’ailleurs un de tes plus fidèles lecteurs :-).
    Bien à toi,
    Luc, le petit Belge qui avance toujours de jour en jour un peu plus.
    Ps: bonjour à toi Marcus ;-). Tu as des Stevia First ?

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    • Alain // 22.06.2012 à 22h39

      Bonsoir à tous,
       
      Et rien contre toi personnellement Luc 😉
       
      Mais est-ce que je suis le seul à remarquer que dans les commentaires d’un article apocalyptique du GEAB qui nous annonce, ni plus, ni moins, la fin du monde (après on adhère ou pas)… un commentaire du style : « Super, je vais prendre des options baissière, pour faire comme Sir John Templeton et devenir riche comme lui » alors que c’est ce même système qui nous a presque (sauf les plus riches) conduit à la ruine ?
       
      Mais qu’est-ce qui ne va pas dans la tête des gens aujourd’hui ? Ou alors depuis toujours, et ainsi, le capitalisme, comme imago de notre bestialité, signifiera bel et bien la fin de l’humanité !
       
      Enfin, quoi, il ne faudra pas un peu plus de solidarité, de compassion et de coopération entre nous  pour que l’on puisse s’en sortir (en tant qu’espèce) ?
       
      Bref, navré Luc, mais ton commentaire m’a choqué dans ce contexte.

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      • Patrick Luder // 23.06.2012 à 06h02

        Même si ce genre de propos peut paraître choquant (pour les commentateurs de ce blog) il est bon et il serait souhaitable que des personnes d’autres horizons y participent (alors ne les attaquons pas tout de suite), il serait bien d’avoir le point de vue de financiers, d’économistes, de traders, de gestionnaire de commerces mondiaux et pourquoi pas de politiques différents de ce que sont avons l’habitude …
        Alors si l’un ou l’autre passent sur ce blog, n’hésitez pas à poster, même si complètement décalé avec tout ce qui s’écrit ici ! 

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      • bourdeaux // 23.06.2012 à 20h04

         
        Pour aller dans ton sens Alain, j’ai été surpris de lire dans le numéro du 8 juin de la tribune, en page 30, rubrique « argent », le titre suivant : LES BELLES OPPORTUNITES DE LA PIERRE-PAPIER. L’article conseillait aux lecteurs soucieux de faire fructifier leur capital de placer leurs économies dans des produits financiers adossés à …des actifs immobiliers…c’est beau, non ? Cela dit, je conseille la tribune, c’est une bonne feuille, mais je souligne juste ici ce qui me semble être, rejoignant ton propos, un signe des temps…
         

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  • Mano // 21.06.2012 à 13h29

    Toutes les catastrophes annoncées se produiront cet été d’après le GEAB?

    Eh bien, il suffit d’attendre quelques mois et on sera fixés fin septembre!

    Si 50% des prévisions se sont réalisées, je m’abonne au bulletin, autrement je passe à autre chose et j’arrête de me faire du souci pour rien.

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    • Nostradamus, Alfonse // 22.06.2012 à 18h21

      tu n’as qu’a relire leurs prédictions d’il n’y a qu’un an : plongeon de l’Angleterre à la rentrée (de sept. 2011 donc !) puis des USA à la fin de l’année (en décembre 2011 donc !).

      Selon moi ils (se) sont totalement décridibilisés

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  • Luc van Mulders (Serfix blog) // 21.06.2012 à 13h36

    Pourquoi ? Car …
    http://stockcharts.com/h-sc/ui?s=$VIX
    http://www.indexindicators.com/charts/sp500-vs-put-call-ratio-equity-5d-sma-params-3y-x-x/
    http://www.market-harmonics.com/free-charts/sentiment/nu.htm
    http://www.dryships.com/pages/report.asp
    http://www.wtrg.com/daily/gasprice.html
    Etc …
    Et aussi …
    Moody’s prête à déclasser de grandes enseignes bancaires !
    La rumeur se propage sur internet et gagne peu à peu la presse: l’agence d’évaluation financière Moody’s devrait annoncer ce jeudi qu’elle abaisse les notes de crédit de plusieurs grandes banques internationales.
    L’agence de notation Moody’s avait annoncé qu’elle publierait d’ici la fin du mois le résultat du réexamen des notes d’une quinzaine de grands établissements, dont les banques françaises BNP Paribas , Crédit agricole et Société générale . Elle a prévenu que de nombreuses banques seraient fortement déclassées.
    Ce jour de l’abaissement semble être arrivé si l’on en croit la rumeur croissante. Un porte-parole de Moody’s n’a pas souhaité faire de commentaire sur la date de publication du rapport, annoncé imminent depuis plusieurs jours.
    Le coût de financement des banques devrait augmenter après l’annonce de Moody’s, estiment les analystes, même si la baisse des notes a été largement anticipée, l’agence de notation ayant laissé entendre dès février que des poids lourds du secteur comme Morgan Stanley, Goldman Sachs, HSBC ou Deutsche Bank seraient déclassés. (Avec la toile).
    Bonne continuation,
    Luc
     

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  • Luc van Mulders (Serfix blog) // 21.06.2012 à 13h46

    Mais je garde mes STEVIA First bien entendu … http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=3kSTVF&vue=sem qui devraient monter AMHA…:-)
    Je vous laisse.
    Portez-vous bien,
    Luc
     

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  • BA // 21.06.2012 à 16h29

    Mercredi 13 juin 2012 :
     
    Considérant que l’Union Européenne était à un moment « crucial », le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a décoché de son côté des flèches en direction de celles des « capitales » qui ne mesurent pas l’urgence de la situation.
     
    « Nous avons un problème systémique devant nous, nous devons avoir un cap et le maintenir. Je ne sais pas si l’urgence est bien comprise par toutes les capitales aujourd’hui », a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg.
     
    Jeudi 21 juin 2012 :
     
    Le Comité européen des risques systémiques (CERS) a appelé jeudi les autorités et gouvernements européens à agir de manière unie et rapide pour sauvegarder la stabilité financière dans l’Union européenne.

    « LE CERS renouvelle son appel à ce que toutes les autorités nationales et européennes agissent pour sauvegarder la stabilité financière et à le faire à l’unisson, avec rapidité et ambition », selon un communiqué publié à l’issue de sa sixième réunion.

    Le comité, dont la première réunion remonte à janvier 2011, s’inquiète en effet d’une situation où « le risque systémique demeure élevé » malgré les efforts déjà accomplis.

    « La poursuite du ralentissement économique et une aggravation de la crise de la dette souveraine pourraient mettre en danger la résistance d’un secteur bancaire déjà sous tension, perturber la fourniture de liquidités à l’économie réelle et exacerber un risque systémique déjà élevé », poursuit le CERS.

    Selon lui, le « défi fondamental reste de limiter la contagion entre les Etats membres de l’Union Européenne et promouvoir une stratégie macroéconomique qui soutienne la croissance et la consolidation budgétaire ». Concernant les banques européennes, il recommande le « soutien de mécanismes crédibles de recapitalisation et restructuration du secteur bancaire » et la poursuite des mesures pour améliorer leur résistance.
     
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00450722-le-cers-reclame-des-actions-rapides-et-unies-pour-la-stabilite-financiere-336369.php

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    • Patrick Luder // 21.06.2012 à 18h23

      <><> 
      C’est claire et limpide : pour diminuer les risques systémiques Européens, il faudrait déjà diminuer l’endettement des pays, de leurs banques et des organismes centraux Européens. Or Ils ont tout misé sur la croissance « C » encore ici et ici : C-intelligente, C-durable, C-inclusive,  C-future // et comme on ne peut pas forcer la croissance, même à coup d’endettement, on pourrait croire qu’ils n’ont pas d’autres solutions que de re-prêter toujours plus d’argent(-dette) et donc de continuer à augmenter les risques systémiques.
      <><> 
      La patient se saigne, on infuse toujours plus et à plus grand vitesse, mais personne n’a le courage de cautériser l’hémorragie …
      <><> 

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      • José // 21.06.2012 à 22h01

        Derrière les commentaires sur le net qui dépassent la simple expression de l’ego, il y a généralement au moins un début de démarche issue d’une réflexion. Il y a donc un effet de loupe sur les critiques de la croissance. Mais la majorité de la population assimile parfaitement la propagande (« tous les jours je lave mon cerveau avec la pub »). Donc la majorité veut la croissance; la manipulation des masses n’a rien perdu de son efficacité (il suffit de sonder toutes catégories confondues pour s’en persuader). Donc la démocratie impliquera encore pour longtemps un voeu (pieux) de croissance.

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  • c’est le premier pas qui compte // 21.06.2012 à 18h45

    je crois que la première chose à faire c’est de changer les mentalités. notre société fonctionne pour et part l’argent.
    peut être que la prochaine société aura d’autres objectifs…

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  • Yves Couvreur // 21.06.2012 à 18h45

    Bonsoir Olivier,
    Une remarque importante, et une plus accessoire. Beaucoup trop de fautes d’orthographe et de lourdeurs de style chez tous les intervenants. Moi y compris.Mettons de côté, les coquilles…, mais je crains que la pensée elle-même ne soit victime de l’entropie. J’admets que ce Blog n’est pas destiné à réécrire Proust ou Balzac, cependant, il y a de vieilles limites qu’il m’est difficile de franchir. La seconde remarque porte sur Cassandre : je partage totalement votre analyse, mais, comme le dit Charles Gave « Doit-on couler avec le capitaine quand celui-ci a fait un trou dans la coque? » Comment se sort-on au mieux de cette Dépression globale : « Or, Terres, .. » Roubini, avec d’autres M. Doom  conseillait en 2007 (je pense) « Achetez une ferme et des armes. » Sur quoi, il a précisé plus tard « Des armes et des boîtes de conserve ». Voilà qui nous rassure.  Plaisanterie mise à part, comment conserver une société civilisée dans un monde faillit. (Ecologie, économie, conflits religieux, …) ? Encore merci pour votre action. De voir des jeunes et lucides et actifs est revigorant.

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  • c’est le premier pas qui compte // 21.06.2012 à 18h46

    je crois que la première chose à faire c’est de changer les mentalités. notre société fonctionne pour et part l’argent.
     
    peut être que la prochaine société aura d’autres objectifs…
     

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  • haclimacli // 21.06.2012 à 19h42

    Mais ne soyez pas alarmiste !

    Ils vont trouvés un e solution

    Sa n’arrivera pas chez nous

    ect ect lol       

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    • step // 22.06.2012 à 12h58

      j’ai les même tout autour de moi !

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  • cécankonvaoù // 21.06.2012 à 20h35

    « Crise systémique globale – Confirmation alerte majeure pour le second semestre 2011 – Fusion explosive de la dislocation géopolitique et de la crise économique et financière mondiale »
    Geab N°55 Mai 2011
    Le titre était alléchant mais la réalité n’a pas été à la hauteur. IL est très dur de faire des anticipations économiques sur des enjeux aussi énormes. Trop de facteurs rentrent en ligne de compte, et il y a toujours quelqu’un dans une institution qui agira de sorte que la prédiction ne se réalisera pas, parce que allant à l’encontre de ses intérêts. Et tous les scénarii catastrophiques seront repoussés à une autre échéance.
    Aussi bien l’année prochaine nous en serons au même point.
    Ou pas.

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  • amorgos // 21.06.2012 à 21h33

    tout-à-fait exact et bien résumé.  Le LEAP2020 n’en ait pas à sa première prédiction de fin du monde. Les institutions placées au-dessus du commun des mortels, ont ce droit divin permettant de faire reculer m’inéluctable par outils, qu’elles seules peuvent actionner ! Sept/Oct 2012 seront chaud, mais rien de plus. Les fanas et le BA’s Club en seront encore pour leurs frais … désolé pour eux ! 

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  • Mano // 21.06.2012 à 22h11

    « Sept/Oct 2012 seront chaud, mais rien de plus »

    Oui, peut-être, mais comme l’échéance est proche il sera facile de vérifier et de se faire alors une opinion

    Pour le moment rien ne permet d’affirmer que « …mais rien de plus », ni le contraire d’ailleurs

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  • medomai // 22.06.2012 à 09h55

    Bonjour Olivier, et merci pour ce blog et pour le lien vers le GEAB. (je suis moi-même un abonné, et je lis aussi régulièrement votre Blog).

    Puis-je me permettre de vous proposer la lecture de cet article en guise de réponse aux posts eurosceptiques ou déprimants de certains de vos interlocuteurs ?

    http://www.theeuropean-magazine.com/65-eiermann-martin/723-the-return-of-the-nation-state

    Personnellement, je pense qu’à lire trop d’actualité strictement économique, on réagit à des épiphénomènes et on perd de vue le long terme, les « trends ». c’est la force du GEAB de nous le rappeler.

    Bonne continuation dans votre travail toujours pertinent.

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  • Porcinet // 23.06.2012 à 18h07

    Juncker est le plus grand supporter d’une entrée de la Suisse dans l’eurozone en citant l’exemple Luxembourg-intégration-offshore banking

    Ce que Biancheri oublie c’est qu’avant de penser la suisse dans la d’europe ou l’euro dans l’europe il faudrait se décider à penser fiscalité. 

    Or aucun dirigeant de l’eurozone ne veut entendre parler d’europe fiscale (on se content du politique)…  

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  • Roland // 24.06.2012 à 09h21

    Bon. Comme tous les mois lors de la parution de la feuille du LEAP, la blogosphère fleurit de commentaires divers concernant la crédibilité de ce think-tank (car c’en est un).
    A croire que personne ne cherche à se renseigner sur qui est F. Biancheri, et quelles sont les activités réelles du groupement qu’il préside. Pourtant il existe une rubrique wiki qu’il faut lire soigneusement.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Leap/Europe2020
    Vers la fin de la rubrique, de façon assez subreptice, on apprend que le LEAP est la couverture d’un parti politique ouvertement antinational, ou pro fédéraliste, comme vous voulez, dénommé Newropeans.
    Newropeans est lui même doté d’une rubrique wiki qui commence par cette phrase qui éclaire d’un jour nouveau les prophéties du LEAP: Newropeans est un rassemblement de citoyens européens et un parti politique d’inspiration fédéraliste européenne et supranationale européenne.
    2 remarques: D’abord, j’aimerais qu’on me présente le « citoyen européen », parfait exemple de novlangue conceptuelles. Et puis, à la lecture du programme de ce parti, on voit clairement qu’ils militent pour la disparition des états nation, empêcheurs de tourner en rond selon eux, pour les remplacer par la célèbre Europe des régions, qui est un faux nez américain mis au point en 1994 par le célèbre Zbigniew Brzeziński. 
    Cela dit pour répondre à ceux qui prétendent que le LEAP serait anti américain. Il faut sans cesse rappeler à ceux là que l’Europe, l’OTAN et l’Euro sont des institutions voulues par les américains, on a toutes les sources dé classifiées d’avant 1970 et pour le reste il suffit d’écouter les déclarations des différents présidents sur le sujet: intégration des ex pays de l’est, de la Turquie, de la Géorgie, etc…
    Tous les économistes sensés savent que l’Euro est une construction politique, soit disant française à l’origine, mais pilotée en fait par des agents américains [Modéré : on ne va pas trop loin, merci]

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    • Jacques Payen // 24.06.2012 à 12h03

      A Roland. Votre affirmation conclusive est effectivement reprise ici et là. Elle fournit un éclairage intéressant.  Pouvez-vous approfondir ? Pouvez-vous fournir les références de documents accessibles susceptibles de l’étayer ? Merci d’avance.

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      • Roland // 27.06.2012 à 17h45

        Jacques, je vous suggère de consulter le daily telegraph du 19 Septembre 2000. Vous y trouverez un résumé circonstancié des documents CIA dé classifiés pour la période 50-60-70 sous la plume de Ambrose Evans Pritchard. On y apprend entre autres que Messieurs Monnet, Shumann, Spaak, De Caspieri étaient des employés de la CIA rémunérés comme tels. Pour les périodes plus récentes, les différentes déclarations sur l’europe et l’OTAN des présidents Clinton et W. Bush, en particulier sur l’adhésion des ex pays de l’est et de la Turquie.

        Pour le reste, je ne peux malheureusement pas en dire plus ici sans enfreindre la volonté d’Olivier qui est responsable des propos tenus sur son blog, ce que je comprends parfaitement.

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      • Roland // 27.06.2012 à 17h56

        PS: Je vous recommande également la lecture du livre « Le grand échiquier » de Zbigniew Brzeziński, ouvrage paru en 94, qui théorise la formation de blocs supranationaux avec en ligne de mire les états nation, le livre suggère également la théorie toujours en vogue du « regime change industry » qui sera mise en application en Serbie l’année suivante et qui depuis connait un succès toujours grandissant, si je puis dire. Ce livre vous permettra de comprendre également comment, avec l’appui d’un milliardaire célèbre que je ne citerai pas ici, on a vu fleurir des « révolutions orange » un peu partout sur le pourtour de l’ex URSS.

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      • Roland // 27.06.2012 à 18h16
  • Roland // 27.06.2012 à 18h38

    Europe des régions avec le GrossDeutschland, le démembrement de la France, de l’Espagne, du Royaume Désuni et un joyeux bazar nationaliste en perspective avec la résurgence des problèmes du XIXème siècle comme les hongrois de Roumanie, la transformation de la suisse en une mosaïque de micro régions, etc… Toutes les erreurs commises par le président Wilson en 1918 reproduites un siècle plus tard. Pourquoi? Diviser pour mieux régner.

    http://4.bp.blogspot.com/_JfhAteQCk9g/TQdtsigoJ6I/AAAAAAAABe0/hdMoKGKKl7Y/s1600/Europe-des-regions-ethniques.jpg  
     

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  • theuric // 13.07.2012 à 01h42

    Bonjours,
    peut-être n’y aura-t-il pas grand monde à lire ce que je vais écrire mais tant pis, je me lance:
    le Proche-Orient est la serrure du monde comme hier l’était les Balkans pour l’Europe, un simple regard sur une carte mondiale le montre.
    La Belgique l’est également pour la C.E. d’aujourd’hui.
    Ce sont de simples considérations géostratégique qui ont cette importance:
    Cette sorte de serrure ou de nœud est par quoi et sur quoi s’exprime les tensions et conflits existantes entre différents pays en confrontation, quels sont-ils?
    Les deux principaux sont, me semble-t-il, l’Inde et la Chine parce qu’ils se retrouvent dans une situation, par bien des points, similaire de développement rapide, de pauvreté abyssale, de distensions et de contradictions internes ingérables, de tendance centrifuge  semblables d’éclatement,…, et, de plus, sont depuis des décennies dans un conflit larvé qui ne veut dire son nom.
    L’islam est malade du modernisme, d’où la détérioration croissante de la péninsule Arabique au nord de l’Afrique subsaharienne jusqu’à l’Afghanistan, si ce n’est la Malaisie au bord de la crise de nerf (si j’ai bien compris le peu d’information que j’ai de ce pays) en un grand quadrilatère dont le centre est l’est de l’ancien empire Ottoman.
    De cela, il y a les petits et grand joueurs, Turquie, Iran, Israël, Égypte, Pakistan, … pour les premiers, Russie, Inde, Chine, et, peut-être, Brésil, Australie, Afrique-du-Sud, voire Canada… pour les seconds.
    L’Europe, je l’espère, restera neutre.
    Les U.S.A. termine son évidement, c’est à dire que ce pays se vide de tout, que ce soit de son potentiel, humain comme technologique, de sa puissance, financière comme militaire, de ses institutions (de toute ses institutions sauf, peut-être, universitaires) comme de son prestige (lisez ce que dit Machiavel dans « le Prince » de l’usage des mercenaires et des signes d’affaiblissement que cela suggère).
    Pour l’économie, je vous suggère de lire: « les arbres de l’évolution » de Caline, Grou et Nattale, portez bien attention à ce que le second, économiste, y écrit, cela en est troublant!
    Quand à ce que le G.E.A.B. dit de notre Président de la République, je fus surpris, peu de temps avant d’avoir lu les mises en garde du “GlobalEurope Anticipation Bulletin”, d’avoir eu une intuition similaire à l’endroit de monsieur Hollande, je l’avais écrit il y a un mois environ sur le blog de madame Polony « éloge à la transmission », et j’ai une confiance totale en ce que mon inconscient peut me notifier (j’ai voté pour monsieur Mélenchon au premier tour des élections).
    J’ai, également, eut l’intuition d’un retour progressif des usines et fabriques au-moins en France.
    En revanche, j’ai la plus grande des craintes si, dans cinq ans, nous changions de Président de la République!
    C’est pourquoi ce que j’ai lu du rapport du G.E.A.B. n’a été, pour moi, qu’un coup de tampon, ne m’a montré que mon analyse était juste.
    Parce que si les États-Unis ne se fracassent pas dans l’heure nous serions face aux risques les plus grands pour notre humanité.
    Et ce serait pire encore si l’Union-Européenne ne retrouve pas un minimum de richesse!
    Mais de toute façon nous ne pourrons éviter qu’un quart, tiers, voire une moitié de notre humanité ne disparaisse, le tout, maintenant, à mon sens, n’est que de limiter les dégâts futurs et ce n’est que dans la conscience des possibilités et plausibilités que nous pourrons le faire.
    Bien à vous.

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