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22.octobre.201222.10.2012 // Les Crises

GEAB N°68 : Automne 2012 : Bienvenue dans les semaines du grand basculement / La géopolitique, détonateur du nouveau grand choc mondial

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Je partage avec vous aujourd’hui la vision du « GlobalEurope Anticipation Bulletin », qui est pour moi de loin une des meilleures sources d’information sur la Crise.

Toujours une tonalité très « europtimiste » – je pense pour ma part qu’on va sacrément attendre les avancées sur le projet politique… Mais bon, il est indispensable en ces temps troublés de lire des visions très différentes pour s’aiguiser l’esprit…

Nous avons anticipé depuis plusieurs mois un choc majeur pour l’économie et la stabilité politique globale pour l’Automne 2012. Nous maintenons cette « alerte rouge » et ferons le point mi-Novembre 2012, en parallèle avec notre analyse annuelle des « risques-pays » 2013, sur l’état du monde à cette date.

Ces dernières semaines, comme prévu par notre équipe, la situation géopolitique mondiale s’est rapidement dégradée : le conflit syrien est devenu un conflit régional dans lequel les grandes puissances tentent désormais de ne pas être entraînées au-delà des limites qu’elles se sont fixées (1) ; le nord du Sahel (Mali, Niger, …) se prépare à une nouvelle confrontation militaire entre Islamistes et Occidentaux (2) ; la mer de Chine s’est transformée en zone de conflits « tièdes » tous azimuts avec Japon et Chine au cœur du chaos en gestation (3) ; les grandes économies mondiales entrent toutes en récession (4) ; l’agitation sociale s’accroît tout comme la pression fiscale, … et il n’y a plus de liquidités disponibles (même les QE ont une efficacité en chute libre (5)) comme c’était encore le cas en 2009.

Dans ce GEAB N°68, notre équipe fait donc le point sur les perspectives immobilières occidentales à l’horizon 2013 et ajoute une anticipation spéciale « Immobilier Pays-Bas » du fait du krach immobilier en cours dans ce pays. Parallèlement nous continuons à explorer les conséquences socio-politiques pour 2013 de l’agitation croissante des opinions publiques en nous concentrant ici sur les Etats-Unis (6). Enfin, après un tour d’horizon et un calendrier des grandes tendances des mois à venir, nous développons nos recommandations concernant l’immobilier, l’or et les bourses.

 

Impact sur les liquidités US en % des QE de la FED à 3 mois (bleu), 6 mois (rouge), 1 an (vert) et 2 ans (violet) – Source : Hussman Funds, 09/2012

Simultanément, en toile de fond de ces conflits asiatiques ou arabo-musulmans, on assiste à la généralisation de tests, par leurs alliés et leurs adversaires, du degré d’affaiblissement de la puissance US (7). Et chaque nouvelle semaine illustre l’impuissance croissante du « maître de la fin du XXe siècle » : « le faiseur de rois du Moyen-Orient » des années 1990/2000 doit dorénavant se limiter à contenir le rejet de sa présence et bien se garder de toute action militaire visible (8) ; et la « super-puissance du Pacifique » est désormais réduite à « compter les coups » entre le Japon, son allié stratégique historique dans la région (9), et la Chine son principal concurrent géopolitique mais surtout son principal partenaire économique, monétaire et financier (10). Et c’est d’ailleurs bien là que le « Talon d’Achille » US se révèle chaque jour plus lourd de conséquences (11).

Outre l’extrait d’une partie de nos analyses sur l’immobilier américain, qui confirme bien l’entrée en dépression de longue durée du marché immobilier occidental, nous avons choisi dans ce communiqué public du GEAB N°68 de faire figurer quelques graphiques illustrant le caractère « trompe l’œil » et manipulatoire des statistiques économiques américaines. Notre équipe a apprécié le fait que la polémique électorale sur les chiffres « officiels » du chômage US pour Septembre 2012 (baisse de 0,4%) ait permis un vaste débat dans les médias dominants sur les « étranges méthodes de calcul » du ministère US de l’Emploi. Il n’est pas le seul à triturer les chiffres mais étant donnée l’importance médiatique internationale qu’on accorde à ses résultats, il nous apparaît utile que le plus grand nombre d’acteurs en soient conscients ; et pas seulement les lecteurs éclairés du GEAB et d’autres sites pédagogiques.

A propos de la Chine, la transition politique en cours se déroule difficilement du fait de la crise économique mondiale qui a finalement rattrapé le pays (12) (et l’ensemble des BRICS (13)) et de la nécessité d’inventer un nouveau cours pour la stratégie du pays afin de faire face à la double contrainte interne de risque d’explosion sociale (nous y reviendrons en détail dans le GEAB N°69 de Novembre prochain) ; et de positionnement géopolitique régional et mondial. Il n’y a pas que les Etats-Unis qui ont profondément changé depuis les années 1990/2000 !

Troisième grand pilier de l’ordre mondial (et en fait peut-être le plus structurant pour l’avenir), l’Union européenne ou plus exactement l’Euroland. Comme anticipé par LEAP/E2020, la zone Euro est seule porteuse de bonnes nouvelles en cet Automne 2012. Bien entendu, elles sont très fortement éclipsées à court terme par les conséquences économiques et budgétaires de la crise systémique globale (chômage, récession, austérité, …), mais pour le moyen/long terme l’Euroland s’est enfin engagé dans un « chemin qui mène quelque part » après des trimestres d’impuissance politique : des instruments puissants sont désormais disponibles, la volonté politique commune de s’en sortir ensemble (14) s’est finalement imposée (15) (comme chaque Etat-membre ressent dorénavant l’impact de la crise).

En terme de calendrier, LEAP/E2020 estime que les échéances sont désormais très claires :
. d’ici fin Novembre 2012, Etats-Unis et Chine entrent chacun dans une double phase de tensions socio-politiques internes historiques tout en devant assumer la fin de la période de « co-existence économique et commerciale pacifique » de ces dernières décennies
. d’ici Décembre 2012, l’Euroland sort cahin-caha, comme à son habitude, de la « crise de l’Euro » et se retrouve face au triple défi de sa relance économique sur fond de crise mondiale, de sa structuration institutionnelle sur fond de démocratisation impérative (16) et corollaire de règlement de long terme du problème britannique (en fait 26 vs 1) (17).

 

Vente d’essence au détail aux USA (1984-2012) (En milliers Gallons par jour) – Source : US Dpt of Energy, 09/2012

États-Unis, une « reprise » en trompe l’œil

Les médias veulent faire croire à une reprise du marché immobilier aux États-Unis, en se basant notamment sur l’indice Case-Shiller du graphique ci-dessous.

 

Indice Case-Shiller du prix national de l’immobilier aux États-Unis, 2005-2012 – Source : S&P/Case-Shiller

En six mois, du quatrième trimestre 2011 au deuxième trimestre 2012, l’indice s’est en effet apprécié de 3,7%. Or selon LEAP/E2020, cette hausse n’est pas durable mais n’est au contraire qu’une pause artificielle dans la baisse inexorable des prix immobiliers aux États-Unis. Nous ne sommes d’ailleurs pas seuls à penser ainsi puisque la Fed elle-même, malgré la hausse récente des prix, a jugé opportun de soutenir en priorité le marché immobilier avec son QE3. En réalité cette hausse est artificielle pour au moins deux raisons.

Premièrement, les taux d’intérêts sont à des niveaux historiquement bas (actuellement 3,39% pour un prêt à taux fixe sur 30 ans selon CNNmoney, ce qui permet d’une part à quelques ménages, même largement insolvables, de revenir sur le marché immobilier, mais d’autre part et surtout, à des investisseurs de faire de bonnes affaires en achetant à vil prix des propriétés saisies par les banques . Ces transactions font mécaniquement augmenter les prix. On notera tout de même que les taux sont extrêmement bas depuis maintenant plusieurs années et que l’effet ne se fait sentir que maintenant, signe de la fragilité des différents acteurs et donc de la « reprise ». Malheureusement, ce niveau de taux ne reflète en aucun cas la santé de l’économie américaine et ne tient que grâce à la Fed et son rachat de bons du trésor. En temps normal, les différents plans publics de soutien à l’économie auraient d’ailleurs dû avoir un impact à la hausse sur les prix immobiliers beaucoup plus prononcé.

La seconde raison vient de la pénurie organisée par les banques qui ne souhaitent pas revendre les maisons saisies au prix du marché pour épargner leur bilan. En effet, 90% des saisies (« foreclosures ») sont retenues par les banques (18). Ce sont des millions de maisons qui devront bientôt rejoindre le marché et qui feront baisser les prix ; mais pour le moment, la rétention organisée restreint l’offre et crée une pénurie faisant augmenter les prix.

Et pourtant, ce sont bien ces saisies qui révèlent la piètre santé du secteur immobilier aux États-Unis. Après une pause due au scandale des fausses signatures par les banques, le nombre de saisies reprend sa hausse (on parle là de l’ordre de 3 millions de saisies par an). En fait, pour appréhender la réalité du marché immobilier américain, il est un jeu aussi cynique qu’instructif : suivre la liste des plus grandes villes américaines (sauf New York) sur Wikipédia, et compter la proportion de saisies dans les annonces de ces villes sur un site comme Trulia (19). Malgré la rétention de nombreuses maisons dans le bilan des banques, le constat est alarmant : sur les dix plus grandes villes des États-Unis après New-York, la proportion d’annonces de saisies est de 56% (20), avec des villes comme Los Angeles (deuxième ville des États-Unis) ou Chicago (troisième) ayant une proportion de saisies de l’ordre de 67%, sans parler bien sûr de Detroit ou Miami où celle-ci culmine à 75% environ. On remarque aussi que les annonces dont le prix est en baisse sont bien plus nombreuses que celles où il est en hausse. Seule New York semble avoir un marché dynamique, presque sans saisies et haussier.

Pas plus qu’en 2009 il ne faut donc croire que la hausse est durable. C’est un artifice de plus dont on est maintenant coutumier de la part des États-Unis.

Et comme tous les artifices, une fois dissipées, ils révèlent une réalité bien pire que ce qu’on imaginait … ouvrant la porte à la panique! Souvenons-nous de Lehman Brothers … en quelques heures le monde est passé du mode « normal » au mode « Alerte Rouge »!

 

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Notes:(1) Sources : New York Times, 25/09/2012 ; La Tribune, 01/10/2012(2) Signe d’une confusion croissante des alliances utilisées par les Occidentaux, en Syrie, Arabie saoudite et Qatar sont en première ligne des forces « pro-occidentales » en guerre contre le régime d’Assad ; au nord du Sahel à l’inverse, elles arment les rebelles que vont affronter les soldats des forces africaines appuyées par l’OTAN. Les grands écarts géostratégiques de ce type ne sont pas durables très longtemps… sauf à penser que les pétro-dollars saoudiens peuvent indéfiniment « tenir Washington » comme tentent de le faire le Qatar avec la France et l’ont déjà fait le Koweit et Dubaï avec le Royaume-Uni. Source :France 24, 29/09/2012

(3) Et ces conflits « tièdes » ont déjà des conséquences bien tangibles et douloureuses : blessés lors d’émeutes anti-japonaises, effondrement de certaines activités économiques majeures entre deux des principales puissances économiques et commerciales mondiales (Chine et Japon) notamment en matière d’industrie automobile, de tourisme, d’électronique, de construction publique, …. la facture s’annonce lourde, durable… et n’a pas encore impacté les statistiques.

(4) Sources : CNBC, 27/09/2012 ; Mish’s, 27/09/2012

(5) Même les dirigeants de la Fed reconnaissent désormais qu’ils ne comprennent pas vraiment la situation économique US. Source : Les Echos, 20/09/2012

(6) Source : The Hill, 28/09/2012

(7) Source : Deutsche Welle, 20/09/2012

(8) Source : New York Times, 24/09/2012

(9) Tokyo se demande de plus en plus qu’elle est la « valeur-ajoutée réelle » à 10 ans/20 ans de l’alignement complet sur Washington. Dix/vingt ans sont des délais minima pour réfléchir et mettre en œuvre toute modification majeure de ce type de partenariat historique …. et imposent des décisions difficiles à très court terme. Pas étonnant que les nationalistes japonais en rajoutent sur les conflits insulaires actuels ! Source : Le Monde, 26/09/2012 ; Caixin, 24/09/2012

(10) Source : Deutsche Welle, 04/10/2012

(11) Le Dollar est en train de perdre son statut de devise pétrolière pour la Chine, au profit du Yuan. Source : The Examiner, 12/09/2012

(12) Sources : China Daily, 25/09/2012 ; Les Echos, 02/10/2012

(13) Source : CNBC, 04/10/2012

(14) Sources : Libération, 25/09/2012 ; La Tribune, 04/10/2012

(15) Comme nous l’avions anticipé et contrairement aux discours dominants sur la fin de l’Euro, la sortie de la Grèce … et autres aberrations qui prouvent, s’il en était encore besoin, que les économistes et autres experts dans cet artisanat, feraient bien de développer leurs connaissances multidisciplinaires notamment en politique, géopolitique, anticipation et fonctionnement des réseaux et systèmes complexes. Ils pourraient aussi utilement cesser de « rouler » pour des intérêts financiers ou économiques plus ou moins dissimulés. Il n’y a pas que dans la sphère de la santé et de l’évaluation des médicaments que les conflits d’intérêts sont fréquents. Dernière remarque à ce sujet : continuer à remettre les prix Nobel d’économie à des spécialistes américains comme cela vient encore d’être fait est franchement la preuve d’un aveuglement de toute une discipline. La crise actuelle marque l’échec complet de la pensée économique dominante depuis 1945 et néanmoins on continue à valoriser les travaux issus d’universités et d’experts qui ne cessent de se tromper depuis 60 ans. Peut-on imaginer une telle situation en physique, en chimie, … ? Récompenser des scientifiques dont les résultats ne sont jamais au rendez-vous ? Cela illustre à quel point c’est bien un prix Nobel idéologique comme celui pour la Paix (Obama, UE, …).

(16) Source s : PressEurop, 12/10/2012 ; La Tribune, 12/10/2012

(17) Sources : PressEurop, 20/09/2012 ; Der Spiegel, 15/10/2012

(18) Source : AOL real estate, 13/07/2012

(19) L’un des sites immobiliers majeurs et qui permet de sélectionner uniquement les annonces de saisies et donc d’en connaître le nombre.

(20) 88 200 saisies sur 157 500 annonces.

Lundi 15 Octobre 2012

Abonnement : pour ceux qui en ont les moyens, en particulier en entreprise, je ne peux que vous recommander l’abonnement à cette excellente revue de prospective sur la Crise, qui avait annoncé dès 2006 la crise actuelle.

Je rappelle que LEAP ne reçoit aucune subvention ni publique, ni privée, ni européenne, ni nationale et que ses ressources proviennent uniquement des abonnements au GEAB.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

95 réactions et commentaires

  • jaicruvoir // 22.10.2012 à 06h28

    La croissance à toujours était basée sur la consommation énergie pas cher charbon puis pétrole.
    Aujourd’hui le pétrole est cher, les gaz de schiste est entrain de remplacer le pétrole au US.

    Pas d’énergie pas de croissance.

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    • Patrick Luder // 22.10.2012 à 12h56

      @jaicruvoir « Aujourd’hui le pétrole est cher … »

      Erreur !!! Aujourd’hui les énergies fossiles sont encore très bon marché, parce que même si proches du maximum de leurs productions et en déclin => les énergies fossiles ne sont pas encore en manque.

      Les énergies fossiles ainsi que toutes les extractions non renouvelables de notre terre, verront leurs prix exploser lorsque la demande sera beaucoup plus forte que l’offre disponible. Si certaines matières peuvent devenir obsolètes car remplacés par d’autres matières ou des technologies, certaines matières s’avèrent d’ores et déjà extrêmement difficiles à remplacer !!!

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      • Dadone // 22.10.2012 à 14h37

        Oui, vous avez raison , les causes de l’impossibilités de croître sont structurelles et pas liées à l’énergie. C’est un non sens de lier les deux.

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        • Valérie // 22.10.2012 à 15h45

          J’ai un peu du mal à séparer les deux : énergie et causes structurelles (liées à la tertiarisation de l’économie). Les services sont développés dans les sociétés où la consommation d’énergie par personne est importante. La tertiarisation ne peut pas exister sans socle industriel (en bref: les services, c’est dématérialisé ! est complètement faux).

          Je n’ai pas le temps maintenant de développer bcp, mais lisez ici :

          http://www.manicore.com/documentation/transition_energie.html

          On en reparlera à l’occasion (vous me direz ce que vous en pensez).

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          • Dadone // 22.10.2012 à 17h03

            Je vous ai prendre un exemple tout bête :
            On vous donne un million d’euros, vous choisissez entre :
            Habiter un 100 mètres carrées à Paris ou
            Acheter une belle maison en grande banlieu, acheter deux voitures, acheter plein d’équipements pour votre grande maison etc….
            Réponse : la majeure partie des personnes choisisse l’appartement à Paris –> croissance nulle
            Je vous donne 10 millions d’euros vous avez le choix entre….
            Un très bel appartement à Paris, superbement situé ou ….
            Je vous laisse choisir des dépenses somptueuses que vous pourrez faire..
            Et ainsi de suite, la croissance ne crée plus que de l’inflation sur les biens hauts de gamme pas sur des dépenses supplémentaires…
            On vous donne 100 millions vous faîtes quoi ?
            Et bien une bonne partie des personnes vont acheter un seul bien ! un tableau de maître, un Picasso ou un Matisse!
            Passez un certain niveau de confort, c’en ai terminé de la croissance…

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          • Dadone // 22.10.2012 à 17h11

            J’ai parcouru l’article que vous donnez en lien,, toujours la même erreur entre croissance et énergie. Cela n’a rien a voir.
            Bien sur sans énergie il n’y a pas de croissance mais ce n’est pas la pénurie d’énergie qui a provoqué l’arrêt de la croissance.
            Elle est structurelle dès lors que les principaux besoins sont satisfaits.

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          • Dadone // 22.10.2012 à 17h22

            Veuillez noter que les corrélations qui sont réalisés dans l’article entre le prix de l’énergie et la croissance c’est confondre la cause et les effets.
            Quant l’énergie est chère tout le monde investi pour trouver de nouvelles sources d’énergie arrive une sur production qui fait effondrer les prix.
            C’est le cycle normal du capitalisme (et son aberration) cela n’a rien à voir avec la croissance…

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          • Delphin // 22.10.2012 à 18h32

            Citation Dadone : « Elle [l’arrêt de la croissance] est structurelle dès lors que les principaux besoins sont satisfaits. »

            Je ne crois pas qu’en économie de croissance, les besoins puissent-être satisfaits car ceux ci – résultat d’une aliénation – sont inépuisables (iphone3,4,5…). En faits ils deviennent conséquences de la croissance et non causes. A condition que la production gagne encore et toujours en efficience par gains de productivité, salaires bas par production exotique, donc énergie peu chère, (pseudo)innovation et moral des ménages pour croire en un avenir radieusement matérialiste.

            Citation Dadone : « Passé un certain niveau de confort, c’en ai terminé de la croissance… » Effectivement, c’est pourquoi l’économie de croissance s’adresse prioritairement aux « pas riches » (effet économique de multitude), pour engraisser les « riches » (les 1%).

            Delphin

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          • Valérie // 22.10.2012 à 18h35

            L’article de Jancovici parle justement de quantité d’énergie par personne, et pas de prix. La figure 7 (évolution de la consommation d’énergie par personne, en moyenne mondiale, depuis 1860) par exemple est assez parlante.

            sinon, la croissance est liée à l’énergie, je ne vois pas comment on peut dire le contraire. Si depuis 2 siècles la croissance matérielle a été si phénoménale, c’est bien parce que l’on a trouvé un moyen d’exploiter l’énergie formidable contenue dans le charbon d’abord, le pétrole ensuite. Il a fallu certes du jus de cerveau pour trouver le moyen d’exploiter ça (ainsi que tout ce qui s’ensuit : inventer l’automobile, le téléphone, l’ordinateur, etc.). Mais il faut de l’énergie abondante et pas chère pour que tout le monde, du moins en Occident, puisse en profiter, pour permettre la satisfaction des besoins fondamentaux et plus.

            D’ailleurs, si vous partez du postulat que la croissance ralentit dès que les besoins matériels sont satisfaits, d’où vient que l’évolution de la croissance mondiale, par personne, ressemble tant à l’évolution de la croissance en Europe ou en France (fig. 1 à 3 du-dit document), çad une baisse tendancielle depuis plusieurs décennies ? La croissance mondiale paraît (paraissait) soutenue, mais principalement grâce à une démographie soutenue ! Or à l’échelle mondiale bcp de besoins fondamentaux ne sont pas encore satisfaits. Il y a pénurie (baisse de la quantité d’énergie par personne, ou baisse de la quantité d’énergie tout court – on n’y est pas encore) et pénurie relative (baisse de la croissance de la quantité d’énergie par personne – actuellement – et ça a commencé en 1979 !).

            Sinon par ailleurs, il n’est pas du tout évident, même avec des investissements importants, qu’une source d’énergie puisse remplacer le pétrole (et les énergies fossiles à base d’hydrocarbures de façon générale) d’ici à moyen terme (ordre de la décennie). Lire « l’énergie durable – pas que du vent! » disponible sur amides.fr

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          • Dadone // 22.10.2012 à 19h42

            « D’ailleurs, si vous partez du postulat que la croissance ralentit dès que les besoins matériels sont satisfaits, d’où vient que l’évolution de la croissance mondiale, par personne, ressemble tant à l’évolution de la croissance en Europe ou en France (fig. 1 à 3 du-dit document), çad une baisse tendancielle depuis plusieurs décennies ? »
            Ce n’est pas un postulat, c’est un fait, nuance…
            C’est étonnant cette faculté de ne pas le comprendre j’ai eu beau vous donner un exemple élémentaire sur le fait vous donner 1 million, 10 millions 100 millions rien n’y fait.
            Passer un certain niveau, la croissance n’engendre que de l’inflation, rien d’autres…
            C’est fou de ne pas comprendre cela.
            Il y a une infinité d’exemples qui peut vous le montrer, il suffit d’ouvrir les yeux…
            Comment expliquez-vous la flambée des prix de l’immobilier, des oeuvres d’art, des collection automobiles, de vin de BD, la montée en gamme des bijoux des montres, des nuités d’hôtels, etc..? C’est la croissance, c’est à dire de l’inflation, c’est tout…
            Et cela n’a aucun rapport avec l’énergie.
            Votre schéma de penser sera toujours incomplet et l’explication des dysfonctionnements économiques également tant que n’aurez pas comprit cela.

            En résumé si vous voulez de la croissance il faut monter en gamme les produits de manière a que seules certaines catégories puissent se les offrir. La condition à ces achats est que les revenus ne doivent plus être équitablement répartie, c’est toute la logique de la montée des inégalités depuis les années 1980.
            Les suisses sont beaucoup plus riches que nous et pourtant il ne peuvent pas accéder à la propriété car évidemment les propriétés sont également incessibles. –> Croissance vaine, de l’inflation que de l’inflation !

            La croissance est bien le problème et pas la solution !

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          • Valérie // 22.10.2012 à 20h26

            Pas besoin d’agressivité, on peut discuter calmement. D’autant plus que je suis bien d’accord que la croissance (ou plutôt la croissance comme objectif principal d’une politique économique) est le problème, pas la solution.

            J’essaie de comprendre votre approche « sans énergie » (je suis curieuse!) et la réponse que vous avez faite. En moyenne mondiale, une personne est plutôt à chercher à remplir ses besoins fondamentaux (nourriture, logement, se vêtir, être en sécurité, etc. – je suppose que c’est ainsi que vous les définissez) qu’à se demander si elle va acheter un Matisse, une vieille auto de collection, une montre ou effectuer un beau voyage.

            De plus il n’est pas évident que cette « fausse croissance » (celle des actifs, qui est comptée dans le PIB, alors que ce n’est que de l’inflation – entièrement ok là-dessus) soit plus facile à effectuer que la « vraie croissance » (bon, j’essaie de suivre votre réflexion), celle qui permet de remplir les besoins fondamentaux. Il y a encore plein de croissance possible dans le monde, le niveau de confort occidental ne concerne que 1 milliard et qques de personnes !

            Donc, je ne vois pas en quoi votre approche permet d’expliquer que la croissance mondiale par personne suit bien la croissance française ou européenne par personne…

            Sinon, il y a évidemment la quantité de monnaie en circulation qui ne fait qu’augmenter, fait que le prix des choses tangibles augmente. Par rapport à l’or, la « monnaie historique », ni le pétrole ni l’immo ni autres n’ont augmenté, à peu près.Vous savez mieux que moi pourquoi les banques centrales ont mené ainsi une politique monétaire « accommodante » : pour favoriser l’investissement avec l’espoir de générer de la croissance.

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          • dadone // 22.10.2012 à 20h45

            Que le se comprenne PASSE un certain stade la croissance est impossible.
            Maintenant DE NOS JOURS compte tenude l’augmentation considérable de la population mondiale les ressources vont être un facteur qui va limiter la croissance même dans les pays oú elle aurait pu être possible. La limitation structurelle va rejoindre la limitation physique.

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      • Christophe Vieren // 22.10.2012 à 17h33

        La croissance est liée à un gain de productivité, toute chose égale par ailleurs (population, volume de travail, taux de chômage, …).
        Améliorer la productivité nécessite des investissements (robots, équipements plus efficaces).
        Donc en théorie le prix de l’énergie ne devrait pas influer sur les gains de productivité, liée à la recherche et l’innovation.
        Sauf que l’argent supplémentaire mis dans l’achat de l’énergie ne peut plus l’être dans les investissements destinés à améliorer la productivité (recherche, innovation, équipement, …). . .
        sauf à accepter de réduire temporairement les dépenses immédiates (individuelles donc privées ou collectives donc publiques) pour dégager cet argent nécessaire à l’amélioration de la productivité.

        De la même raison, investir dans des énergies renouvelables, plus chères pour l’instant et en ignorant les externalités de long termes (pollution, épuisement, …), signifie réduire son « pouvoir d’achat » aujourd’hui pour le maintenir demain, la guérison (dépollution, ….) coûtant plus cher que la prévention !

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        • Christophe Vieren // 22.10.2012 à 20h39

          Désolé, Fabrice, mais je ne poursuis pas ici ! Eventuellement sur l’article où l’on a entamé ou, mieux, en échanges privés (je suis contactable par mon blog).

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        • Patrick Luder // 22.10.2012 à 20h47

          La croissance économique dans le terme ou elle est souvent utilisée est liée aux gains en confort d’une population, aux gains en biens matériels, aux gains en structure publique et aux gains en services ou à la croissance démographique. Une fois qu’une peuple à finis son augmentation de croissance … euh, disons plutôt de son évolution civile … la production ne peut plus croître, mais juste assurer le renouvellement usuel (usure normale ou programmée), le reste des gains en productivités sont simplement thésaurisés, créant des bulles spéculatives sur toutes sortes de modernités qui pourraient encore créer un peu de croissance.

          Finalement l’évolution civile d’un peuple peut se mesurer à sa consommation en matière et énergie (ce que l’on à tendance à faire encore oujourd’hui) mais il est à parier, dans un monde devenu plus sensible aux questions écologiques et sociales, que l’évolution civile d’une peuple se mesurera à d’autres critères tesl que la qualité des relations sociales, le bonheur de vivre ou l’osmose d’un peuple en rapport à son environnement …

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          • Valérie // 22.10.2012 à 21h11

            « Finalement l’évolution civile d’un peuple peut se mesurer à sa consommation en matière et énergie (ce que l’on à tendance à faire encore oujourd’hui) […]l’évolution civile d’une peuple se mesurera à d’autres critères tesl que la qualité des relations sociales, le bonheur de vivre ou l’osmose d’un peuple en rapport à son environnement … »

            c’est bien ce que vous, Dadone, moi-même et la plupart des gens espérons.

            @dadone: sorry votre dernière réponse est incompréhensible (manque un mot).

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          • dadone // 22.10.2012 à 22h09

            Je n’ai pas pu corriger, le mode correction n’est pas apparu donc je corrige en postant de nouveau.
            Que l’on se comprenne c’est PASSE un certain stade de développement que la croissance est impossible car on remplace la production par le temps et le temps c’est 24h pas plus. Si ce n’était pas cas les pays seraient de plus en plus riches or les faits montrent le contraire..
            Maintenant DE NOS JOURS compte tenu de l’augmentation considérable de la population mondiale les ressources vont être un facteur qui va limiter la croissance même dans les pays où elle aurait pu être possible. La limitation structurelle va rejoindre la limitation physique.

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  • Alexandre // 22.10.2012 à 08h19

    Ce n’est pas eux qui à une certaine époque prédisaient un $ à 1.6 pour 1 € 😉

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    • tmnn // 22.10.2012 à 10h19

      J’ai beaucoup de mal à comprendre comment et pourquoi ce truc est considéré comme « de loin une des meilleures sources d’information sur la Crise » (et pas uniquement sur ce blog) !

      J’ai eu l’occasion de lire une fois leur magazine payant ; franchement tout leur jargon masque un discours qui n’a rien d’une analyse, c’est juste une sorte de synthèse (en effet très pro-europérenne) catastrophiste.

      Marrant que ce soit une certaine frange « critique » du web (et en général comme ici des sites que j’apprécie) qui cite abondamment ce truc sans jamais le mettre en question.

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      • JoeChip // 22.10.2012 à 10h53

        Vous voulez dire que la lecture de leur magasine payant invalide l’avis donné ici ?

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        • tmnn // 22.10.2012 à 11h13

          Non non c’est juste que j’avais été déçu du contenu de la version payante, je m’attendais à un feu d’artifice d’arguments, d’analyses, bref à un truc sérieux (c’était en 2010 je précise).

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      • Dadone // 22.10.2012 à 11h21

        Ne te prives pour le faire faire avec des arguments un peu crédible que « un discours qui n’a rien d’une analyse

        Sinon, selon moi LEAP 2020 n’a pas comprit ce qu’il nomme le « monde d’après » c’est à dire le monde ou le $ ne sera plus la monnaie de référence des échanges internationaux et l’influence des Etats-Unis très diminuée en raison de problèmes économiques très difficiles ne pourra aucunement fonctionner sur le m^me modèle que celui que nous connaissons. A partir du moment où la puissance dominante du XXième siècles ce sera effondrée le « monde d’après » sera forcément très différent du monde « d’avant » car les conséquence de l’effondrement du $ remettra en cause la domination du capital sur l’économie.
        Le « monde d’après » sera équivalent à ce qui c’est passé il y deux siècles ou la domination nobiliaire et ecclésiastique à laissé sa place au capital et la bourgeoisie.
        Un « ancien régime » celui du capital et de la concurrence devra laisser sa place à un « nouveau régime » celui de l’intérêt collectif et de la collaboration. Un monde où la recherche de la croissance est désormais caduque et remplacé par la recherche du progrès et du bien être.
        Le « monde d’après » c’est en fait une révolution ou les dogmes passés sont révolues, c’est la fin de la seconde mondialisation qui se termine comme la première dans le chaos, elle sera remplacée par le consommer et le produire locale.
        Toute cela LEAP 2020 ne l’a pas compris, notre mondé économique est entrain de muter et cette mutation se fera dans la douleur ainsi progresse l’humanité.

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        • JoeChip // 22.10.2012 à 11h53

          Un dogme s’est effondré; un autre va s’imposer ; mais je ne suis pas sûr qu’on y gagne chaque fois en raison… Consommer et produire local n’est pas forcément non plus la solution finale des problèmes économiques. Tiens, d’ailleurs, on ne sait toujours pas quel est le but de l’économie…? Comment on mesure si une économie est « saine » ou pas ?

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          • Dadone // 22.10.2012 à 12h04

            Ah bon l’ancien régime c’était mieux que le nouveau ?
            L’arrêt des guerres européennes remplacé par une guerre économique ce n’est pas mieux ?
            Et l’arrêt de la guerre économique remplacée par une collaboration ce ne sera pas mieux ?
            A chaque fois ce n’est pas une évolution ?
            On peut regretter qu’il faille chaque fois le chaos pour y parvenir mais c’est ainsi. Les sous système qui profitent des dysfonctionnements s’arc-boutent sur leur privilèges jusqu’au denier moment…

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          • JoeChip // 22.10.2012 à 12h21

            Bah, le virage du début des ’80 est moins bien que celui de la fin des ’40…

            « Et l’arrêt de la guerre économique remplacée par une collaboration ce ne sera pas mieux ? »

            Vous avez l’air certain que la guerre économique va être remplacée par une collaboration, mais d’où tenez-vous cette certitude ?

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          • SPQR // 22.10.2012 à 21h12

            @ Danone

            J’ai du mal à croire que vous soyiez adeptes de la religion du « progrès de l’Histoire »…

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          • Dadone // 23.10.2012 à 11h11

            @SPQR
            Non je ne crois pas un progrès historique, mais je constate que dans les troubles que nous connaissons l’Euope est l’entité la plus avancée pour y faire face.
            Elle peut ne pas y arriver mais elle reste la plus avancée sur sur nombreux points relatif à un schéma de pensée: tolérance religieuse (aux USA rappelons que le président prête serment sur la bible !), bonne éducation de la population ouverts à l’esprit de la scientifique (ce n’est pas en EU que l’on remet en question la théorie de l’évolution), sensibilité aux problèmes environnementaux, nombreux courant critiques sur la place du capital (le parti communiste n’est pas interdit en EU), courant d’idée sur la remise en question de la croissance, etc…
            Il faut désormais qu’elle se « dépollue de la pensée unique » c’est à dire « la concurrence libre et non faussée ».

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        • tmnn // 22.10.2012 à 11h54

          > Ne te prives pour le faire faire avec des arguments un peu crédible
          > que “un discours qui n’a rien d’une analyse“

          Je ne ferais pas mieux qu’eux, et là n’est pas la question.

          Je m’interroge (sincèrement), d’une part sur la qualité scientifique de leur travail et d’autre part sur la confiance importante dont ce site bénéficie sur ce blog et ailleurs.

          PS : ils ont aussi le « Magazine d’Anticipation Politique » (MAP) qui est disponible en téléchargement gratuit (http://www.leap2020.eu/downloads/MAP-en-francais_t11794.html), et dont le contenu me laisse pour le moins perplexe. A chacun de se faire son avis.

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          • Dadone // 22.10.2012 à 12h16

            Et bien je te le dits si ils ont tort c’est plutôt dans la sous estimation de la crise que l’inverse. Car à moins d’être aveugle tout le monde sait que les dettes ne seront pas remboursées or toute l’économie repose sur le principe qu’elles le seront…
            Un pays peut faire défaut mais lorsque tout les pays font défaut c’est une autre paire de manche…
            C’est tout simplement la fin de l’économie telle que nous la connaissons…

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          • JoeChip // 22.10.2012 à 12h22

            Bah ouais, une crise économique c’est toujours plus ou moins « la fin de l’économie telle que nous la connaissons », quoi…

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          • Dadone // 22.10.2012 à 18h27

            Là ce n’est vraiment pas la même chose, on change d’ère économique.

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        • Patrick Luder // 22.10.2012 à 12h58

          @Dadone … puisses-tu dire vrai !!!

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          • Dadone // 22.10.2012 à 14h33

            Je pense que l’on a des raisons d’espérer puisque une partie des erreurs sont derrières nous. Erreurs guerrières, erreurs fascisantes, erreurs communistes…
            Le capital arrive au bout de sa logique qui est structurellement destructrice (2 guerres mondiales + un effondrement de l’économie pour l’admettre enfin !)
            Reste l’erreur écologique qu’il serait fou de commettre, si celle-là est commise alors une régression vers l’obscurantisme n’est pas à exclure…
            Mais attention l’évolution vers la fin de la domination du capital ne se fera que dans la douleur car ceux qui ont le pouvoir ne le laisseront pas facilement.
            C’est tout l’enjeu des années qui arrivent….

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          • Christophe Vieren // 22.10.2012 à 17h43

            Et Woody Allen se tromper : « L’humanité est à un croisement : un chemin mène au désespoir, l’autre à l’extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir. », Woody Allen.

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          • JoeChip // 22.10.2012 à 18h00

            « 2 guerres mondiales + un effondrement de l’économie »

            De l’économie telle que nous la connaissons, du moins…

            La « fin de la domination du capital », vous voyez ça comment ? Plus de capital…?

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          • Dadone // 22.10.2012 à 18h30

            Oui, le capital n’est absolument pas une nécessité économique. C’est les tenants du capital qui font croire cela.
            Il existe de nombreuse alternatives comme les mutuels, les coopératives, l’artisanat, les professions libérales etc… sans compter les structures étatiques qui devront progressivement reprendre le contrôle de tout ce qui lié aux besoins fondamentaux de la population.
            Et puis c’est à chacun d’inventer une société qui ne sera plus sous le joug du capital…

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          • JoeChip // 23.10.2012 à 10h21

            Le capital, c’est (en gros) les machines qui servent à produire de la richesse. Le capitalisme, c’est quand ces machines n’appartiennent pas à ceux qui les utilisent, mais à un investisseur qui les « loue » aux travailleurs.

            Votre boule de cristal indique-t-telle par quel cheminement les ouvriers vont prochainement devenir propriétaires des usines ?

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          • Dadone // 23.10.2012 à 10h51

            Il faut comprendre que l’on change de monde.
            L’ancien monde va être remplacé par un nouveau monde.
            Pour appréhender le changement il faut se référer à la révolution française.
            A qui appartenaient les terres AVANT : à la noblesse.
            A qui appartenaient les terres APRES : aux paysans
            Il en sera de même pour les usines, les banques bref ce qui était détenu par le capital
            Entre « l’avant » et « l’après » il y a simplement changement de propriétaires.
            Le capital en tant que tel devient marginal tout comme le rôle de la noblesse est devenu marginal après la révolution
            C’est cela le changement, le vrai….

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          • JoeChip // 23.10.2012 à 10h54

            Bah, la révolution française a remplacé les nobles par les bourgeois, et parfois c’étaient les mêmes… Il ne me semble pas qu’elle a marqué la fin des paysans pauvres… « Not’bon maît' » a juste changé de nom, et encore, pas partout… Loin de là.

            Votre candeur est rafraîchissante mais peu réaliste… Vous avez l’air de croire que vous connaissez l’avenir, or là on est dans une situation dite « critique », ce qui veut dire que la situation n’est pas claire, et l’avenir d’autant plus incertain qu’il dépend de détails qu’on ne discerne pas de ceux qui n’auront pas d’importance.

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          • Christophe Vieren // 23.10.2012 à 11h06

            L’avenir sera ce que les peuples en décideront. Et le peuple, c’est vous et moi.

            Alors peut-être cela vaut-il le coup de réfléchir à ce qu’il faut garder dans le capitalisme (efficacité des petites et moyenne entreprise paternalistes, …) et l’économie de marché, et ce qu’il faut rejeter (financiarisme, banques privées, chômage excessif, crises régulières, …). Et comment garantir un bon fonctionnement de ce qui sera « hors capital » (au sens hors propriété privé des moyens de productions).

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          • Dadone // 23.10.2012 à 11h22

            Je ne connais absolument pas l’avenir, j’émet des hypothèses par rapport à ce se passe et par rapport à ce qui c’est passé.
            Or ce qui se passe c’est la fin d’un monde car l’effondrement, lui inévitable du $, marque la fin de la seconde mondialisation.
            Ensuite on fait quoi ? on repart sur les mêmes bases, où on change de logiciel ?
            Le même raisonnement aurait pu être fait à la fin de la première mondialisation qui c’est arrêtée avec le chaos de la première guerre mondiale.
            Il s’en ait fallu de très peu, vraiment très peu pour que l’Europe change de logiciel.
            Certes celui qui a été proposé n’était pas le bon (le communisme) mais ce n’est pas passé loin…
            Maintenant on va être de nouveau à la croisé des chemins, on peut continuer dans l’erreur mais la franchement j’en doute car tant de persévérances dans l’erreur à des limites…
            C’est donc un raisonnement que je fais ni plus ni moins…

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      • Laurent K // 22.10.2012 à 14h56

        Les différences que j’ai noté entre la partie publique et la partie payante sont:
        – les abonnés reçoivent les analyses plus tôt (le 15 de chaque mois)
        – Il y a des analyses sur des thèmes pointus (par exemple ce mois -ci, c’est « L’économie néerlandaise frappée par un krach immobilier d’ici l’été 2013 » et « USA 2013 : Riotmageddon » sur les risques d’émeutes aux USA). Certaines de ces analyses sont publiées trois mois après dans la partie publique de leur site.
        – Il y a une section « Recommandations stratégiques et opérationnelles » (elle reste très générale du genre « évitez tout les investissements en bourse », « prenez l’or physique et pas papier »…). Ce mois-ci, concernant la bourse, ils utilisent la formule « Bourses : Bienvenue dans Octobre Rouge ! »)
        – un sondage mensuel pour mesurer l’opinion européenne

        Je suis loin d’être d’accord avec tout ce qu’ils annoncent (j’ai dépassé le cap de l’eurobéatitude depuis longtemps) mais ils argumentent suffisamment leurs anticipations pour que cela vaille la peine de les lire. Rien que la lecture des notes de bas de page est souvent instructive. Même leur euro-optimisme forcené reste argumenté (c’est vrai que cela fait un bail que l’on nous annonce la fin de l’Euro sans la voir). Maintenant, je crains qu’ils aient un peu de mal à anticiper les effets de l’exaspération des populations européennes face aux politiques d’austérités en Europe. Par contre, ils les voient très bien aux USA…

        Au total, c’est une lecture qui fait réfléchir chaque mois. Je me suis abonné en 2008 quand leur prévision de 2006 sur la crise s’est révélée pertinente (pas parfaite mais intéressante: ils basaient leur anticipation sur la fin de la publication de l’indicateur M3 par la FED) et continue depuis en dépit de leur euro-béatitude. Ce n’est pas 100% parfait mais c’est largement plus efficace que la presse « Mainstrean » genre le Monde ou le Figaro.

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    • Laurent // 22.10.2012 à 11h03

      > Ce n’est pas eux qui à une certaine époque prédisaient un $ à 1.6 pour 1 €

      C’est aussi eux qui anticipaient la défaite de Sarkozy depuis fin 2010 😉

      J’apprécie surtout qu’ils s’engagent sur des analyses en début d’années et qu’ils en estiment la pertinence en fin d’année. Ils arrivent à un résultat de bonnes anticipations qui varient entre 75 et 80%.

      Autant dire et ils sont les premiers à le reconnaître, ce n’est pas du 100%, maintenant si vous connaissez un organisme ou autre qui est capable de faire des anticipations avec une fiabilité de 100%, je suis preneur.

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      • Dudu // 22.10.2012 à 15h17

        Défaite très dure à prévoir vu qu’aucun président de crise n’a été réélu…Sinon je vous met ma main au feu qu’il ne se passera rien en Octobre ou Novembre car le grand effondrement ils commencent à le repousser de plus en plus et on est déjà fin Octobre.

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  • Dadone // 22.10.2012 à 10h53

    Le rapprochement politique est une condition à la survie de l’Euroland.
    Sans ce rapprochement la zone euro explosera.
    Ce n’est donc un choix, c’est une nécessité.
    Cela a toujours été la thèse du LEAP 2020.
    Pour le LEAP 2020 les cassandres qui prédisent la fin de l’euro se trompent depuis toujours car ils n’intègrent pas le chaos qui résulterait de la fin de l’euro (défaut généralisé des dettes + défaut des couvertures = arrêt de l’économie) ni le rejet profond des peuples qui ne veulent pas revenir à une monnaie nationale qui n’a jamais être stable, ruinant constemment la classe moyenne qui n’a pas la possibilité de délocaliser ses avoirs.
    Mais si le projet politique est une nécessité il n’est pas suffisant seule une restructuration ordonnée des dettes peut sauver l’Euroland et servir de rempart à la terrible menace que représente l’effondrement du $, qui lui est inévitable.

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    • JoeChip // 22.10.2012 à 11h12

      Je n’arrive pas à imaginer une réalité correspondant à « arrêt de l’économie » … Je ne comprend pas cette expression. On ne va pas arrêter d’échanger, quoi qu’il arrive, si ?

      Cette menace n’est pas crédible, même si je suis d’accord sur l’idée que la fin de l’euro ferait un choc, mais nul ne sait en quoi il consisterait, ni de quoi il serait suivi.

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      • Dadone // 22.10.2012 à 11h30

        L’expression « arrêt de l’économie » sous tend un arrêt très important des échanges tel que nous les connaissons, une très probable réquisition des forces armée pour assurer l’alimentation de le population. Bref le chaos.
        Il faut bien comprendre que dans une économie les personnes s’échangent tant qu’il y a un vecteur pour ces échanges. Si il n’y a plus de monnaie crédible, plus de vecteur, les échanges s’arrêtent tout simplement et se réduisent à des échanges de survie à base de troc. L’économie tel que nous la connaissont est bien arrêtée. Lire le très clairvoyant Dmitry Orlof pour approfondir cet aspect

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        • JoeChip // 22.10.2012 à 11h45

          Je ne vois pas pourquoi la fin de l’euro produirait un tel chaos dans tous les cas. Dans le cas extrême d’une fin de l’euro par hyperinflation, d’accord, mais ce n’est pas la seule possibilité.

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          • Dadone // 22.10.2012 à 11h55

            L’économie telle que nous la connaissons repose sur les banques. L’explosion de l’euro implique le défaut des dettes, le défaut des dettes implique l’activation des dérivés sur ces dettes, l’activation des dérivées implique le défaut de tout le secteur financier. Plus de secteur financier = plus d’argent = arrêt de l’économie.
            C’est pour éviter cela que les Etats ont renfloué le secteur financier mais si les Etats font défaut ils ne peuvent plus le renflouer…

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          • JoeChip // 22.10.2012 à 12h27

            « L’économie telle que nous la connaissons repose sur les banques. »
            or  » défaut de tout le secteur financier.  »
            donc « Plus de secteur financier » »
            donc  » plus d’argent »
            donc « arrêt de l’économie [telle que nous la connaissons 🙂 ]. »

            Vous confondez les mots avec les choses qu’ils désignent…

            L’économie peut aussi reposer de moins en moins sur le secteur financier ; on a vu souvent l’économie « telle que nous la connaissions » devenir une économie « telle qu’on la connait », il est possible qu’elle devienne une économie « telle que nous la connaîtrons », mais ça n’oblige pas à passer par une phase « armée dans les rues et western généralisé » (si j’ai bien compris ce que vous entendiez par « arrêt de l’économie »), ni par arriver à une coopération tout aussi généralisée.

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          • Dadone // 22.10.2012 à 12h35

            C’est pourtant ce qui c’est toujours passé lorsque la monnaie en circulation n’est plus acceptée en contrepartie.
            Vous pouvez évidement reconstruire un autre monde mais entre l’effondrement du précédent et la reconstruction du nouveau, il y a un vide qui engendre le chaos, c’est historiquement ce qui c’est toujours passé et les exemple ne manque pas…
            Ce qui est d’ailleurs assez logique, non ?
            Mais bon comme je ne cois pas à la fin de l’euro on évitera le chaos de l’explosion de l’Euroland mais pas celui en provenance des USA consécutif à l’effondrement du $…

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          • JoeChip // 22.10.2012 à 18h01

            « C’est pourtant ce qui c’est toujours passé lorsque la monnaie en circulation n’est plus acceptée en contrepartie. »

            Peut-être, mais on n’en est pas là.

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        • SALI // 23.10.2012 à 04h54

          Waoo .. plus je te lis et plus … je suis d’accord !!! Reste qu’a mon avis SEULS les nations européennes sont prêtes à ne pas passer par le chaos de la guerre (c’est évident, non ?) et qu’un des PRINCIPAUX facteurs de chaos INELUCTABLE (pour ma part …) est l’effondrement du dollar, monnaie d’une puissance militaire qui ne peut qu’affirmer sa seule puissance … après la perte de sa puissance économique.

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  • Charrier // 22.10.2012 à 11h07

    J’ai lu le livre de M. Biancheri ( qui dirige ce think-tank) je l’ai trouvé fondé ses analyses et conclusions. Ce groupe d’experts a raison de signaler une alerte danger car nos sociétés sont arrivées à un point critique, sauf à avoir des lunettes roses garanties grand teint. Faire des analyses et en tirer des prédictions est toujours aléatoire comme la météo, mais les courants pessimistes sont bien là…

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  • FL // 22.10.2012 à 11h33

    L’Eurolande est donc en plein redressement ou presque dans un avenir prévisible et rajoutons qu’on espère proche, contrairement à la Chine et aux BRIC, alors c’est vrai, ils sont optimistes au GEAB.

    Dans notre beau pays, les usines vont pousser comme champignon sous la pluie chaude d’automne.
    Il n’y a qu’à voir l’empressement fou des banques à investir dans l’industrie et des patrons à embaucher les talents présentement au chômage.
    Les usines de voitures, de médicaments, d’essence, et de bien durable en général n’ont qu’une idée; rester dans ce bassin d’activité frénétique qu’est l’Eurolande et en particulier la douce France.

    Accordez moi un bémol, juste pour tempérer un peu l’enthousiasme général, tous ça va se produire évidement mais à la condition expresse que les salaires suivent, c’est à dire qu’ils deviennent comparables (dans un avenir pour le coup extrêmement proche), avec ceux de la Chine ou mieux de l’Inde…

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  • Phil79 // 22.10.2012 à 12h03

    Lecteur du communiqué public du GEAB depuis octobre 2008 et au départ très impressionné par leurs analyses lorsque je remontais et lisais les communiqués passés, j’aimerai aujourd’hui lire leurs commentaires sur leurs conseils au G20 en mars 2009 de substituer le dollar dans les échanges internationaux, par une monnaie à créer qu’ils nommaient déjà le « GLOBAL » et composée d’un panier des principales grandes monnaies, sous peine d’implosion du système monétaire international avant la fin de cette même année…
    De même, depuis plus d’un an le GEAB annonce une tempête financière dont ils disent que le choc de l’automne 2008 aura été un petit orage estival par rapport au cataclysme à venir. Et depuis un an celui-ci doit arriver des USA.
    En septembre 2011 après déjà un semestre d’alertes en tout genre pour le second semestre 2011 : annonce d’une fusion implosive des actifs financiers mondiaux en commençant par les T-Bonds et le Dollar.
    Un an plus tard qu’en est-il ?
    Le mois suivant il est question de la décimation des banques occidentales au 1er semestre de 2012.
    En mars dernier on nous annonce 5 orages dévastateurs pour l’été à venir suivi en juin d’une alerte rouge puis en septembre d’un trou noir pour septembre-octobre 2012…
    Je comprends bien qu’il faut vendre des abonnements et que ces formules extrêmes sont là pour y contribuer, mais plutôt que de commenter leur taux de réussite dont ils disent qu’il est de plus de 80 %, j’apprécierais beaucoup qu’ils nous expliquent et qu’ils reviennent sur leurs erreurs.
    Ce serait aussi très objectif et aussi pour moi très « vendeur » pour me décider à un éventuel abonnement.
    Que pensez-vous de mes remarques et de ma demande ?

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    • Dadone // 22.10.2012 à 12h48

      Vous avez raison.
      LEAP 2020 comme n’importe qui, n’est pas dans la possibilité de prévoir le « timing » des évènements car cela dépend de décision humaines qu’ils ne maîtrisent pas ou de catalyseurs multi-factoriels complexes.
      Maintenant sur le fond, ils ont raison bien qu’ils sous estiment l’impact de l’effondrement du $ qui en aucun cas pourrait rejoindre « un panier de devise » car cette monnaie ne sera plus crédible.
      LEAP 2020 lorsqu’ils évoquent le « monde d’après » raisonne comme pour le « monde d’avant » : croissance et reprise économique. et là ils ont tout faux !

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  • gisse // 22.10.2012 à 12h05

    après le machin …voici le truc …
    bon c’est pour rigoler un peu,
    nous assistons à un nivellement généralisé : c’est à dire à une moyenne mondialisée des économies et donc nous sommes ceux qui avons le plus perdu et qui allons encore perdre. le monde s’échauffe conséquence normale de la prise de conscience de certains devant la triste réalité de leur politique pensée et appliquée sans nuance et discernement depuis 30 ans. se rendre compte qu’on a tort ça fait toujours mal quelque part ! et oups …la réalité n’est plus conforme au rêve.

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  • jean-luc // 22.10.2012 à 12h23

    « d’ici Décembre 2012, l’Euroland sort cahin-caha, comme à son habitude, de la « crise de l’Euro » et se retrouve face au triple défi de sa relance économique sur fond de crise mondiale, de sa structuration institutionnelle sur fond de démocratisation impérative (16) et corollaire de règlement de long terme du problème britannique (en fait 26 vs 1) (17). »

    Heureusement que vous aviez prévenus qu’ils sont très europtimistes, sinon j’aurai pu avoir un doute sur leurs analyses en lisant cela.
    Il va falloir que je me renseigne sur les bonnes nouvelles dont « seule la zone euro est porteuse », j’ai semble-t-il de l’information en retard de ce côté.

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  • Ivan // 22.10.2012 à 12h58

    Une fois de plus je suis sidéré du grand écart entre leurs analyses géopolitiques et macroéconomiques très pertinentes et leur europhilie qui leur fait dire absolument n’importe quoi dés qu’il s’agit de l’union européenne :
    « Comme anticipé par LEAP/E2020, la zone Euro est seule porteuse de bonnes nouvelles en cet Automne 2012. Bien entendu, elles sont très fortement éclipsées à court terme par les conséquences économiques et budgétaires de la crise systémique globale (chômage, récession, austérité, …), mais pour le moyen/long terme l’Euroland s’est enfin engagé dans un « chemin qui mène quelque part » après des trimestres d’impuissance politique : des instruments puissants sont désormais disponibles, la volonté politique commune de s’en sortir ensemble (14) s’est finalement imposée »
    C’est tout simplement surréaliste, on dirait un gag !!

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  • Patrick Luder // 22.10.2012 à 13h13

    Quand il pleut un peu ::: purée, quel temps de chien, on va être noyé !
    Quand il fait beau ::: nous vous annonçons de prochaines perturbations !

    A force de se soucier en permannence de tous les problèmes passés, actuels et futurs,
    nous en arrivons à oublier de vivre le présent !
    => et ce n’est pourant que la vie réelle et présente
    … qui donnera au future consistance force …

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  • Houel // 22.10.2012 à 13h16

    Souvent d’accord avec le GEAB, mais ne comprends pas forcement leur europtimisme patenté…
    Il ne faut pas oublier que Biancheri a été un des papas du programme erasmus… tu m’étonnes qu’il aime l’Europe!

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  • BA // 22.10.2012 à 14h40

    Lundi 22 octobre 2012 :

    Dette publique de la Grèce :
    2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.
    2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.
    2009 : dette publique de 129 % du PIB.
    2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.
    2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.

    Grèce : déficit et dette publics 2011 pires qu’annoncé.

    Le déficit et la dette publics de la Grèce pour l’année 2011 ont été révisés à la hausse. Elles atteignent désormais respectivement 9,4% et 170,6% du PIB, selon des données provisoires rendues publiques lundi par l’Autorité des statistiques grecques (Elstat).

    Les premières estimations d’Elstat, en avril, avaient chiffré le déficit à 9,1% du PIB, très proches de la prévision budgétaire pour 2011 de 9%. La dette publique était, elle, calculée à 165,3% du PIB, alors que le pays est censé la ramener à 120% du PIB en 2020, selon l’accord signé avec ses bailleurs de fonds.

    Cette aggravation statistique des performances découle surtout de la révision à la hausse de l’ampleur de la récession en 2011, a relevé Elstat dans un communiqué.

    Le 5 octobre, Elstat avait révisé à la hausse l’ampleur de la chute du PIB en 2011, qui a reculé de 7,1% au lieu des 6,9% annoncés initialement.

    Sixième année de récession attendue.

    Du fait des recettes de rigueur appliquées au pays, et des retards et défaillances dans l’application de réformes structurelles, la Grèce qui traverse en 2012 sa cinquième année de récession, prévoit d’ores et déjà une sixième année en 2013.

    Les questions qui continuent de peser sur la solvabilité à terme du pays, en dépit de deux plans de soutien internationaux associant le déblocage de prêts d’un total de 240 milliards d’euros à l’effacement de 107 milliards de dette grecque, sont au centre des débats actuellement en cours sur le problème grec au sein de l’UE et du FMI.

    Député exclu de son parti.

    Le gouvernement grec met actuellement la dernière main à un programme qui prévoit 11,5 milliards d’euros de mesures d’économies pour 2013 et 2014 et qui doit être avalisé par le Parlement avant qu’Athènes ne puisse obtenir le déblocage d’une prochaine tranche d’aide internationale qui lui évitera la faillite.

    Dans ce contexte, le Premier ministre Antonis Samaras a exclu du groupe parlementaire de son parti un député qui a menacé de voter contre ce nouveau train de mesures. « L’intérêt national » doit primer, a justifié lundi un porte-parole du gouvernement.

    http://www.romandie.com/news/n/Grece_deficit_et_dette_publics_2011_pires_qu_annonce65221020121335.asp

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    • SALI // 23.10.2012 à 05h02

      Quand il y a récession plusieurs années de suite on peut largement parler d’explosion du système !

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  • khodjet el khil // 22.10.2012 à 15h10

    Bonjour,
    Je souhaite réagir sur ton blog à cette information paru aujourd’hui. Je n’ai pas retrouvé le billet concernant sur les dernières élections en Grèce, alors je réagit sur un article du GEAB, cela va tut aussi bien sans être trop hors-sujet.
    L’info la voici:
    La montagne de dettes de la Grèce est encore plus importante que prévu. Le déficit et la dette publics de la Grèce pour l’année 2011 se sont nettement aggravés, respectivement à 9,4% et 170,6% du PIB, selon des données provisoires rendues publiques lundi par l’Autorité des statistiques grecques (Elstat)
    Source : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-dette-de-la-grece-a-depasse-170-du-pib-en-2011_350950.html
    Et il s’agit là encore de données provisoires

    Ma réaction aujourd’hui suite à aux événement en Grèce est de relever que:
    1- Si le peuple ne veut pas sortir de l’Europe, on lui a imposé de resté dans l’eurozone contre son gré.
    2- Que cette nouvelle découverte de montagne de dette provient exclusivement de cette contrainte imposée de rester dans la zone euro, que olivier delamarche, nigel farade ont raison, un défaut ordonné plus précoce et la sortie de la Grèce de la zone euro (même momentanée) auraient couté beaucoup moins cher au peuple et à leur porte monnaie.
    3- Que poursuivre la mise sous tutelle effective actuelle de la Grèce par une dictatroika mènera à mettre à genou les grecs dans des conditions bien pire que celles qui pouvez être réalisables précédemment.
    4- tout ça me mène a penser deux autres choses:
    a) Il n’y a plus de distinction entre Europe politique et Europe monétaire, autrement dit aujourd’hui, la raison d’être de l’UE à 27 c’est l’euro et rien d’autre
    b) Que l’Europe politique prépare un éventuel maintient ou un effondrement, mais dans les deux cas collectif (le bateau coule avec tout le monde, aucun canot de sauvetage, ni de survivant). Que l’idée de refonder démocratiquement ce qui a été créé précipitamment sans le consentement véritable des peuples est une idée exclus dans les intentions politiques.

    Il y a donc trois solutions possibles au scenarii futur:

    1- Soit la découverte imminente d’un avancé technologique majeur amenant un évolution considérable de la technologie et de ses applications ce qui parait aujourd’hui le seul moyen de relancer la machine économique actuellement perdante dans des ressources naturelles limitées. Le « monde libre » est sauvé.

    2- Soit l’Europe se maintient dans une dictature féroce contre son propre peuple et les peuples extérieurs et le comité Nobel sera décrédibilisé ad vitam aeternam

    3- Soit l’effondrement massique et massif de l’eurozone et de l’europe qui en ferait de facto un tampon et no-mans-land idéal pour un affrontement majeur entre otan et le reste du monde, dans le cas où la nouvelle guerre froide (ou basse intensité) engagé dans tout le moyen orient viennent a déborder de cette zone géographique.et le comité Nobel sera décrédibilisé ad vitam aeternam

    à vous de juger
    L’avenir tranchera

    Bien cordialement
    La révolution continue
    Mehdi Khodjet El Khil

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    • Vénus-Etoile du Berger // 22.10.2012 à 16h31

      Bonjour,

      Selon un sondage 80% des grecs veulent rester dans la zone euro ( non pas l’Europe),
      Si on organise un référendum ils voteront pour rester dans la zone euro donc on ne leur impose pas malgré eux.

      Le 15 mai 2012,la directrice générale du FMI a évoqué la possibilité d’une « sortie ordonnée » de la Grèce de la zone euro ( non pas de l’Europe).

      Depuis bien longtemps, Olivier Berruyer explique qu’ils auraient du laisser la Grèce faire défaut depuis le début avec chiffre à l’appui, ce n’est pas Olivier Delamarche ni autrui.

      Il faut bien distinguer l’Union européenne de la zone euro, pas les assembler comme vous le faites et en plus vous parlez de l’Europe au lieu de l’Union européenne, ce n’est pas la même chose.

      La Grèce est un pays d’Europe, elle ne peut pas sortir de l’Europe.

      On ne va pas prendre un tractopelle creuser la terre pour la déplacer!!

      Et malheureusement nous ne sommes plus au stade de nous poser la question de la Grèce uniquement.
      Nous nous posons la question pour chaque État membre de la zone euro.

      Le chiffre multiplicateur joue sur la politique d’austérité grecque il a été mal estimé.
      Les mesures d’austérité ont donc été trop importantes que ce qui était nécessaire.

      Cordialement.

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      • khodjet el khil // 22.10.2012 à 17h57

        j’aimerai bien connaitre ce sondage, savoir s’il est unique et sa date de parution ou si ce sondage est régulier.

        Je préfère être convaincu par un referendum que par le pronostic de son résultat
        Par ailleurs, mes propos n’attaque personne en particulier, je respecte le travail d’olivier que je partage souvent.

        Le débat né de la différence d’opinion et du libre arbitre : que vient faire ici un « tractopelle ».

        Que certaines positions eurosceptiques dérange le courant d’une pensée unique où la création d’une union meme européenne qu’elle qu’en soit son prix puisse se construire sans la complicité mature des peuples et plutôt un objet à faire réfléchir et débattre plutôt qu’exclure des éventualités ou des alternatives malheureuses qui se produisent et dont tout porte à croire qu’elles vont une fois de plus s’aggraver.

        Vous rendez vous compte de la pertinence de vos propos?
        « Le chiffre multiplicateur joue sur la politique d’austérité grecque il a été mal estimé.
        Les mesures d’austérité ont donc été trop importantes que ce qui était nécessaire. »

        et maintenant on fait quoi? on regarde et on continue? oui, oui! on fait ça à la Grèce et à tous les autres, meme ceux qui sont à l’extérieur de nos frontières: on les affames et on les divise à coups de QE et LTRO et soutient à des pseudo-révolutions lorsque l’on ne peut plus soutenir directement un dictateur pour le garder sous contrôle. Rendez vous compte que les pays qui vivent sur leur réserve de devises, car leur monnaie n’est pas convertible, puissent encore survivre longtemps aux massacre organisé et l’agonie des peuples???
        Les états-unis cherche à impliquer toute la planète dans leur effondrement économique , social et géopolitique, avec la complicité de l’Europe actuelle, car c’est le seul recours qu’ils ont pour se maintenir, par la menace! La carotte ou alors le même bâton. Entre temps les autres peuvent crever, nos élites doivent penser que c’est une bonne manière de réguler la population mondiale.

        Bien cordialement
        Mehdi

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  • Dada // 22.10.2012 à 15h27

    Leur prévision s’effritent au fur et à mesure que le temps avance. Reprendre les derniers bulletins est d’ailleurs un exercice intéressant. Ce ne sont pas des devins mais j’espère que leur bilan de l’année 2012 sera correct et sincère, sinon poubelle.

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  • Hadrien // 22.10.2012 à 15h30

    A la lumière de ce qu’on apprend tous les jours sur la Grèce, on peut se demander si ce pays n’a pas été choisi comme terrain d’expérimentation pour déterminer jusqu’où on peut aller dans la répression conservatrice des peuples, au moyen de la carotte « euro » !
    C’est non seulement choquant mais déplacé, au moment où l’on apprend que les économistes viennent de réviser leur évaluation du multiplicateur budgétaire, (beaucoup) plus élevé qu’on l’imaginait:

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=42668#more-42668

    On va bientôt découvrir, après la révolution conservatrice des années 80, qu’il faudrait revenir à la philosophie des Trente Glorieuses… (tout en se prémunissant contre le libre-échangisme délocalisateur).
    N’est-ce pas ce que l’on écrivait à propos du billet sur le TSCG:

     » C’est…ce qui fut fait plus systématiquement, en France, durant les Trente Glorieuses, (sinon, pourquoi aurait-on eu besoin de la loi de 1973 qui en plafonna l’usage à une somme constante… jusqu’à extinction, avant de l’interdire carrément à Maastricht et à Lisbonne), ainsi qu’en Italie et ailleurs…
    Ce fut le cas de la période gaulliste tant vantée de grands travaux et d’investissements publics: en dépit des admonestations de Jacques Rueff, la France connut ainsi une inflation qui accompagna sa forte croissance réelle (5% en moyenne), de même que celle du pouvoir d’achat.
    Les allemands, sur la même période, ne firent pas mieux, malgré leur orthodoxie monétaire du mark qui ré-évaluait régulièrement alors qu’on dévaluait !
    Il faut donc croire que les cigales peuvent aussi bien réussir que les fourmis si on ne les oblige pas à des comportements contre-nature…
    Comme par hasard, la croissance fut divisée par deux après 1973 (qui avait vu simultanément, il est vrai, l’entrée de la GB dans le MC en janvier, et l’abandon OFFICIEL de Bretton Woods en mars, avant de connaître la première crise pétrolière). Mais les Etats-Unis connurent la même croissance moyenne après comme avant, contrairement à l’Europe! On trouve trace de tout cela dans un opuscule composé par… Maurice Allais, à l’occasion du débat référendaire sur le TCE de 2005 (disponible sur le net, notamment dans “osonsallais”).
    Si “aucun (grand) pays ne s’amuse à le faire (systématiquement)”, c’est qu’il s’agit d’une politique de redistribution radicale par l’investissement public et… l’euthanasie du rentier. (Rien à voir, évidemment, avec les politiques de création monétaire corrompues, au Zimbaboué ou ailleurs).
    On comprend pourquoi le lobby financier et la nomenclatura néolibérale sont contre et pratiquent le flou artistique dans le mélange des genres ! « 

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  • Shadok // 22.10.2012 à 15h36

    Une chose est sûre , même si ils ne sont pas toujours au top dans le timing , sur le fond, ils ont souvent raison .

    Par contre, j’ai peur que leurs prévisions du printemps dernier sur le rapprochement avec les Brics ne s’avèrent totalement fausses .
    Pour l’instant nous nous orientons vers une bien curieuse supervision bancaire qui n’a de supervision démocratique que le nom .

    Et il n’est même pas sûr que compte tenu de l’état des banques Européennes , elle ait le temps d’être mise en place . Ce sera comme l’ABE qui n’a même pas vu arriver Dexia ou Bankia .

    Qui va superviser la Finance Européenne ?
    http://fipcarolinep.xooit.fr/t17-Qui-va-superviser-la-Finance-Europeenne.htm

    Deutsche Bank : un gros besoin de transparence
    http://fipcarolinep.xooit.fr/t13-Deutsche-Bank-Un-gros-besoin-de-transparence.htm

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  • Surya // 22.10.2012 à 15h45

    Le GEAB plane complètement sur l’avenir de l’Europe;

    sinon le modèle allemand c’est super !!

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121019trib000726045/l-allemagne-divisee-face-a-la-misere-de-ses-retraites.html

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  • BA // 22.10.2012 à 15h49

    Dette publique de la Grèce :
    2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.
    2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.
    2009 : dette publique de 129 % du PIB.
    2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.
    2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.

    France : le Parlement s’inquiète de l’accumulation des engagements pris pour soutenir la Grèce.

    Dans son rapport, le député Christian Paul (PS) chiffre à 50,8 milliards d’euros les prêts à la Grèce devant être garantis par la France dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière ; « il ne s’agit pas de prêts, mais bien de pertes que les Etats de la zone euro acceptent de consentir vis-à-vis de la Grèce ».

    Source : lesechos.fr, mardi 7 août 2012.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202205724179-le-parlement-s-inquiete-de-l-accumulation-des-engagements-pris-pour-soutenir-la-grece-351001.php

    Olivier Berruyer, peux-tu nous donner un seul adjectif concernant ces infos ?

    Peux-tu résumer la situation en un seul adjectif ?

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    • tchoo // 22.10.2012 à 16h34

      L’AUSTÉRITÉ FONCTIONNE!

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    • Vénus-Etoile du Berger // 22.10.2012 à 17h00

      Votre document date du mois d’août 2012!
      ils s’inquiétaient de façon un peu tardive depuis le temps!

      Ouh ouh je vous rappelle que depuis août il s’est passé des événements qui ont modifié la donne!!!

      nous avons eu l’intervention le 6 septembre 2012 de Mario Dragui qui a changé pas mal de choses, notamment sur l’avenir de l’euro, l’euro n’est plus viable.

      Il ne faut plus raisonner en regardant uniquement la Grèce.

      Il faut raisonner sur chaque État membre appartenant à la zone euro, en sous-groupe par exemple pas à la queue leuleu les haricots bleus.

      Cordialement.

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      • Vénus-Etoile du Berger // 22.10.2012 à 17h15

        Bien sûr d’autres vont vous expliquer que depuis mi septembre 2012,

        Nous sommes sortis de la crise.
        Même je crois, Nicolas a mentionné, la crise est finie.

        Malheureusement, la crise est toujours là(chut il ne faut pas trop le dire donc chut)

        et d’autres problèmes graves sont venus se greffer notamment la pauvreté dans le monde augmente de plus en plus (même aux USA.).

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  • Hadrien // 22.10.2012 à 16h00

    ” C’est…ce qui fut fait plus systématiquement…durant les Trente Glorieuses « , disions-nous ci-dessus.
    Il s’agissait, bien sûr, de la monétisation directe que la BCE aujourd’hui est la seule Banque centrale à interdire totalement dans ses textes fondateurs !
    La poursuite acharnée d’une telle interdiction, par opposition à l’attention renouvelée accordée aux banques, donne une idée de la puissance conservatrice du lobby financier en Europe (N’a t-elle pas choisi de confier son destin à un homme de Goldman Sachs?)

    Le GEAB semble fort appartenir à la même clique (sans doute la même qui fait attribuer le Nobel à l’UE en plein soulèvement populaire au Sud, et fait dire à notre président qu’on est en bonne voie) pour déclare effrontément :
    – Comme anticipé par LEAP/E2020, la zone Euro est seule porteuse de bonnes nouvelles en cet Automne 2012. Bien entendu, elles sont très fortement éclipsées à court terme…, mais pour le moyen/long terme l’Euroland s’est enfin engagé dans un « chemin qui mène quelque part »…
    Où ça ?
    Là où les peuples se soumettront éternellement à « Prolétaires de tous les pays, concurrencez-vous! » ?
    Ou bien le mot d’ordre tant ressassé « Demain, on rase gratis » ?

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    • Shadok // 22.10.2012 à 17h22

      Oui , c’est également une de mes grandes interrogations les concernant : pourquoi n’abordent-ils jamais ce débat là ?

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  • tchoo // 22.10.2012 à 16h30

    Ils soufrent d’une malformation congénitale, à mois que ce soit une dégénérescence due à l’âge, alors au choix hypermétropie ou presbytie
    il voit bien loin( enfin on peut le supposer) et flou de près
    Qui peut croire que les semblant de décisions prises en Europe sont d’un quelconque effet et une quelconque efficacité?
    A part de le répéter comme le font certains, sous forme d’injonction, pour essayer de s’en convaincre.
    En réalité l’Europe telle à été conçue est vouée à mourir si tous persiste dans la même ligne, faisant remonter à la surface les antagonisme historique entre les nations, phénomène bien connu sous ce continent qui a chaque fois s’est terminé tragiquement.
    Le seul animal qui se laisse frapper deux fois par la même pierre c’est l’homme (Pepe Mujica)

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  • Hadrien // 22.10.2012 à 17h11

    Une interview instructive de Christine Lagarde sur la « révolution conservatrice » en Euroland :
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/03/20002-20121003ARTFIG00609-lagarde-je-ne-crois-pas-a-l-eclatement-de-la-zone-euro.php
    [où il faut savoir lire entre les lignes]

    LE FIGARO. – On accuse le FMI d’imposer l’austérité en Europe et d’aggraver la crise. Que répondez-vous à cela?
    Christine LAGARDE. – Notre objectif… C’est de remettre les pays sur pied… c’est-à-dire capables de se financer eux-mêmes sur les marchés [mais pas après de la BCE qui les (re)finance… pour acheter des obligations, et leur rachète leur obligations!] Croissance [pour les financiers] et austérité [pour les salariés] ne sont pas incompatibles. Il y a des mesures qui doivent être prises pour privilégier les conditions de la croissance. Ce sont des réformes de structures…

    – Le risque d’éclatement de la zone euro existe-t-il toujours?
    – Je ne crois pas au risque d’éclatement de la zone euro. Je crois que le coût des solutions augmente au fur et à mesure que le temps passe [et la rend irreversible!]…

    – La Grèce…
    – Des négociations intenses sont en cours. À la fois sur le volet budgétaire, mais aussi sur le volet «réformes structurelles»… Le pays a réduit son déficit budgétaire de 9% par rapport au PIB en trois ans. C’est considérable! Les Grecs ont accepté des réformes importantes en matière de retraites, de négociations salariales. Ils ont entamé l’ouverture des professions réglementées. Beaucoup de choses ont donc déjà changé.

    – Êtes-vous impatiente que l’Espagne fasse appel au FMI ?
    – Nous sommes particulièrement satisfaits de tout ce que l’Espagne fait pour restructurer son système bancaire. Et il faut maintenant poursuivre et mettre en œuvre cette restructuration. Sur le plan budgétaire, nous attendons d’avoir plus de détails… le FMI sait toujours être exigeant sur les réformes à mettre en œuvre.

    – Ce que tente le FMI depuis trois ans à l’échelle de la zone euro est sans précédent… pour compenser le fait qu’il ne peut dévaluer. Sait-on si c’est réalisable?
    – On l’espère bien sûr… En faisant baisser les prix des facteurs de production, en particulier le prix du facteur travail, on espère rendre le pays plus compétitif et plus intéressant pour les investisseurs étrangers. On le voit déjà un peu au Portugal, en Espagne, et on commence à le voir un peu en Grèce.
    [Et, bien sûr,… on attend de le voir bientôt en France!]

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    • Marianne // 22.10.2012 à 18h22

       » Grèce… Le pays a réduit son déficit budgétaire de 9% par rapport au PIB en trois ans. »

      Ce qu’oublie de dire Christine Lagarde, c’est que le PIB grec lui-même a chuté dans des proportions voisines (7%), de sorte qu’on a tous perdu au change:

      Le PIB étant plusieurs fois égal au budget, la zone euro a perdu en PIB… plusieurs fois le montant des économies budgétaires correspondantes !

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  • peutetreautrechose // 22.10.2012 à 18h03

    Il ne faut pas se replier sur soi-même et avoir confiance à la nouvelle génération. En tant de crise, c’est peut-etre plus difficile mais ça n’apporte rien plus de ne pas le faire, bien au contraire: http://www.youtube.com/watch?v=yD6Cz7eDb5c ; http://www.dailymotion.com/video/x7gqzp_biancheri-crise-la-trahison-des-eli_news

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    • peutetreautrechose // 22.10.2012 à 18h52

      « La force publique est en contradiction avec la volonté générale dans deux cas ou lorsque la loi n’est pas la volonté générale; ou lorsque le magistrat l’emploie pour violer la loi. »

      « Rien n’est juste que ce qui est honnête; rien n’est utile que ce qui est juste ».

      « La loi est-elle l’expression de la volonté générale lorsque le plus grand nombre de ceux pour qui elle est faite ne peuvent concourir, en aucune manière, à sa formation? Non. »

      « Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner. »

      « La République française est invincible comme la raison; elle est immortelle comme la vérité. Quand la liberté a fait une conquête telle que la France, nulle puissance humaine ne peut l’en chasser. »

      « Je suis du peuple, je n’ai jamais été que de là, je ne veux être que cela; je méprise quiconque a la prétention d’être quelque chose de plus. »

      « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. »

      Ces citations viennent d’un citoyen du peuple, nommé Robespierre alors âgé d’environ 35 ans lors de ces dits.

      Après plus de 200 ans ces paroles font encore échos, a chacun de les interpréter et au mieux de les partager. Si vous ne participez qu’aux débats d’éléphants séniles et n’encouragez pas la force génératrice et créatrice pour aller de l’avant, soit parce que vous êtes trop vieux soit parce que vous êtes coincé par vos acquis et la peur du changement, alors vous participez au ralentissement de l’évolution du changement qui doit être effectué inéluctablement! Prendre ses précautions c’est bien, mais y participer c’est encore mieux.

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  • Vénus-Etoile du Berger // 22.10.2012 à 18h39

    Bonjour,
    Je vous explique qu’il y a eu un problème d’estimation sur le coefficient multiplicateur qui joue sur la politique d’austérité.
    Je n’ai absolument pas exprimé que j’étais pour davantage d’austérité!
    Arrêtez de déformer les propos des autres.

    J’aborde par la suite de l’Europe,
    Bonjour Mehdi,

    Vous parlez de sortir la Grèce de l’Europe!!!
    Vous confondez Europe et zone euro et Union Européenne.

    La Grèce est un pays de l’Europe, elle ne peut
    pas sortir de l’Europe!

    Pour le sondage, je ne peux pas mettre de lien en ce moment, désolée.

    Cordialement.

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  • mc // 22.10.2012 à 18h45

    « By December 2012, Euroland exits, jogging along, as it usually does, from the “Euro crisis” and finds itself facing the triple challenge of its economic revival against the background of a global crisis »

    Cela me semble très optimiste, je me réjouis de réévaluer la situation a Noël.

    Si ils voient juste n’est-ce pas le dollar qui va avoir des problemes ?

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  • Vénus-Etoile du Berger // 22.10.2012 à 18h54

    « vous vous rendez compte »

    Et bien sûr Mehdi vous êtes le seul à vous rendre compte de tout cela, pour ma part je ne me rends compte de rien bien évidemment.

    Et vous alors, vous faites quoi de concret?

    Cordialement.

    Bien cordialement.

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  • jeff // 22.10.2012 à 19h25

    la grece

    les banques ont trop investi en grece surtout les banques allemands . Donc ,on fait croire que l europe peut sortir le pays de l euro ce qui est faux .car ils sont coincés et condamné a versé l argent tant que les banques ne recupére pas leur due

    Seul,,les grecs ont le pouvoir de decider ,et les autres pays peuvent en faire de meme.'(REFEREDUM)
    APRES , ON GAGNE DU TEMPS POUR QUE LES BANQUES SAUVENT LES MEUBLES EN GRECE
    exemple :credit agricole qui a vendu emporiki et ces derniers jours c est la societé generale et les autres banques font de meme.

    Pour le geab 2020;je les suis depuis plus 1an et c est vrai qu ils sont pro europeen mais leurs analyses sur les usa
    sont assez bonnes.

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  • Fabrice // 22.10.2012 à 19h34

    personnellement j’ai bien aimé votre intervention Olivier sur BFM Business vendredi sur le fait que la BCE ne pouvait diriger la coordination bancaire en ayant investi 1000 milliards dans des banques qu’elle serait amenée en toute indépendance à « liquider », et du coup de renoncer à cette dette.

    Le silence gêné qui en a suivi valait toutes les approbations.

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  • TZYACK // 23.10.2012 à 10h39

    Curieux comme les « civilisations » se déplacent , comme le soleil apparent, de l’Est vers l’Ouest !

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