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1.avril.20131.4.2013 // Les Crises

[Reprise] François Hollande : « Le pire est passé »

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Me demandant ce que je pourrais bien publier ce jour, il m’est apparu comme une évidence l’intérêt de ressortir cette interview culte de François Hollande, originellement publiée sur le blog le 23 octobre 2012)

François Hollande a accordé cette interview a plusieurs journaux la semaine passée avant le sommet européen.

J’ai au début voulu réaliser un papier « François Hollande pour les nuls » dans la lignée de celui sur Jean-Marc Ayrault, mais je dois avouer que face à un tel monument de bêtise (le pire est que je ne pense pas qu’il s’agisse uniquement de propos destinés à la presse… De Gaulle ou Roosevelt n’auraient sûrement pas parlé comme cela…), je me suis découragé en raison du boulot, qui aurait de plus été redondant avec le Premier Ministre.

Fidèle de ce blog, vous devriez trouver assez facilement les âneries proférées… 😉

Je la publie surtout pour « archive », et la ressortirai dans 6 à 9 mois, ce qui ne manquera alors pas de sel…

Je vous propose à la suite la vision très juste de Jacques Sapir sur ledit Conseil européen, échec lamentable – comme d’habitude…

A la veille du conseil européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles, le président François Hollande a répondu, à l’Elysée, aux questions des six journaux, dont Le Monde

L’Union européenne a été récompensée par le prix Nobel de la paix à la veille d’un nouveau conseil européen, auquel vous participez, destiné une fois de plus à tenter de sauver l’euro. Ce choix vous confère à tous une responsabilité supplémentaire. Comment allez-vous sauver l’Europe ?

L’attribution du prix Nobel à l’Union européenne est à la fois un hommage pour le passé et un appel pour l’avenir. L’hommage, il est adressé aux pères fondateurs de l’Europe, capables d’avoir réussi la paix au lendemain d’un carnage. L’appel, il est lancé aux gouvernants de l’Europe d’aujourd’hui, pour qu’ils soient conscients qu’un sursaut est impérieux.

Sur la sortie de la crise de la zone euro, nous en sommes près, tout près. Parce que nous avons pris les bonnes décisions au sommet des 28 et 29 juin et que nous avons le devoir de les appliquer, rapidement. D’abord, en réglant définitivement la situation de la Grèce, qui a fait tant d’efforts et qui doit être assurée de rester dans la zone euro. Ensuite, en répondant aux demandes des pays qui ont fait les réformes attendues et qui doivent pouvoir se financer à des taux raisonnables. Enfin, en mettant en place l’union bancaire.

Je veux que toutes ces questions soient réglées d’ici la fin de l’année. Nous pourrons alors engager le changement de nos modes de décision, et l’approfondissement de notre union. Ce sera le grand chantier au début de l’année 2013.

Ces pays qui ont fait des efforts, précisément, avec des sacrifices lourds pour la population, ne voient pas d’amélioration. Combien de temps pensez-vous qu’ils pourront tenir sans changement de stratégie pour relancer la croissance ?

J’ai voulu, depuis mon élection, que l’Europe se donne comme priorité la croissance sans remettre en question le sérieux budgétaire, rendu indispensable par la crise des dettes souveraines. Si nous ne donnons pas un nouveau souffle à l’économie européenne, les mesures de discipline ne pourront trouver de traduction effective.

 

[…]

Propos recueillis par Sylvie Kauffmann (Le Monde), Angelique Chrisafis (The Guardian), Berna Gonzalez Harbour (El Pais), Jaroslaw Kurski (Gazeta Wyborcza), Alberto Mattioli (La Stampa) et Stefan Ulrich (Süddeutsche Zeitung)

Source : Le Monde

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In memoriam :

« Les « jeunes pousses » de la reprise sont déjà bien visibles » [Ben Bernanke, 15 mars 2009]

« L’euro est une devise solide, crédible, qui a assuré la stabilité de la zone pendant plus de dix ans. L’euro n’est donc absolument pas en danger. » [Christine Lagarde, Davos, 20 mai 2010]

« L’euro a franchi le cap, et la zone euro a désormais le pire de la crise de la dette derrière elle. » [Christine Lagarde, Davos, 29 janvier 2011]

« Le pire de la crise est derrière nous. Depuis trois mois, nous avons offert des perspectives, il y a une vraie volonté de restaurer la confiance » [François Baroin, 12 mars 2012]


Tout va très bien, madame la marquise… Par Jacques Sapir.

20 octobre 2012

« On ne déplore qu’un tout petit rien… »

Le sommet européen des 18 et 19 octobre a abouti à un échec, que l’on cache plus ou moins sous des communiqués ronflants[1], et des articles où la flagornerie perce sous l’apparente objectivité[2]. À croire que la chanson de feu Misraki, interprétée par Ray Ventura et ses “collégiens”, « Tout va très bien madame la marquise », est devenu le nouvel hymne des dirigeants français sur la question européenne. À ce rythme (entraînant) on aura droit à “ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine” remis au goût du jour sur l’Euro…

Sauf que Ray Ventura faisait rire quand on a plutôt envie de pleurer à lire et entendre ce qui se dit sur l’Union bancaire. Il est pourtant frappant de voir que, même dans la presse européenne et française, les doutes commencent à se faire insistants[3]. Si le principe d’un accord de supervision bancaire a bien été accepté pour l’ensemble des banques de la zone Euro, les conditions de sa mise en œuvre n’ont pas été précisées. Elles font l’objet de discussions importantes, que ce soit par la Grande-Bretagne (qui entend bien garder le contrôle de ses banques) que de l’Allemagne. De fait, des obstacles juridiques importants existent et ils ont été rappelés par la Chancelière allemande elle-même[4]. Celle-ci a même déclaré : « Rien qu’à regarder le processus pratique, il est absolument clair que ceci ne se mettra pas en place en un mois et demi »[5], sonnant par là même le glas des espérances françaises et espagnoles de voir l’Union bancaire aboutir d’ici la fin de l’année.

Ces obstacles devraient retarder l’application de l’accord au 1er janvier 2014 et surtout aboutir à ce qu’ils ne portent que sur les passifs accumulés à partir de cette date[6]. En d’autres termes, le projet d’une Union bancaire comme instrument de résolution de la crise des banques espagnoles, grecques et portugaises a lamentablement échoué, car les mauvaises dettes sont déjà présentes dans les passifs. D’ici à 2014 on estime que seront révélés 270 milliards de pertes pour les seules banques espagnoles[7].

De même, si le communiqué final insiste sur la nécessité de briser le cercle vicieux qui entre les banques et les dettes souveraines des États, l’aide directe du MES, qui était sérieusement envisagée pour l’Espagne, se trouve de fait reportée après la mise en œuvre de l’Union bancaire, soit après le 1er janvier 2014. Il y a donc contradiction entre le discours et les actes, ce qui n’est pas pour étonner les observateurs. Le renvoi de la décision à une réunion de l’Eurogroupe n’a fait qu’acter l’existence du blocage[8].

Sur l’intégration économique et politique, que des hommes politiques français de premier plan avaient annoncée à grand son de trompe, le blocage est encore plus total. En s’en remettant aux autorités nationales pour trouver un accord sue ce que l’on appelle le « six-pack » et le « two-pack », le Conseil a reconnu l’ampleur des divergences. De même, l’idée d’un budget européen renforcé n’a pas été retenue, et Mme Merkel a opposé une fin de non-recevoir à l’émission de « dettes communes » soit à l’émission des Eurobonds. À l’inverse, le projet allemand d’une supervision directe des budgets nationaux par la Commission n’est même pas cité. C’est donc bien à un constat de blocage complet qu’il faut alors conclure.

Enfin, sur la Grèce, si le Conseil donne acte au Premier ministre Samaras des efforts consentis par le peuple grec, il n’a été nullement question des deux ans supplémentaires réclamés à cors et à cris. Ici encore le Conseil a été incapable d’aboutir à un accord. Si la Grèce recevra très probablement les 31 milliards d’euros dont elle a besoin d’ici décembre sous peine de faire défaut, le problème de son financement se posera à nouveau dès la fin du mois de janvier 2013. Il semble donc bien que le Conseil européen des 18 et 19 octobre dernier n’ait fait que repousser de quelques semaines les échéances.

 

Rien de ceci n’est glorieux, et il n’est aucune raison de pavoiser. La zone Euro s’achemine vers un terrible retour de crise, qui surviendra entre le début de 2013 et le printemps. Il sera alors bien tard pour prendre les mesures qui s’imposeront alors par la force du désastre. L’affirmation du Président François Hollande selon laquelle la fin de la crise de la zone Euro est en vue apparaît ainsi malencontreuse et quelque peu aventurée. Le 16 avril 1940, Paul Reynaud, nouveau Président du Conseil, déclarait devant le sénat que « la route du fer est coupée ». Moins d’un mois plus tard c’était l’offensive allemande sur l’ouest de l’Europe. Des hommes politiques responsables devraient se souvenir que l’avenir se plie fort rarement à leurs rêves.

 


[1] Fredet J-G., « Bruxelles : accord a minima ou compromis en trompe-l’oeil ? », Le Nouvel Observateur, 19 octobre 2012, URL : http://tempsreel.nouvelobs.com/la-crise-de-l-euro/20121019.OBS64…-de-bruxelles-accord-a-minima-ou-compromis-en-trompe-l-oeil.html

[2] Revault D’Allonnes D. et Philippe Ricard, « A Bruxelles, M. Hollande et Mme Merkel s’accordent sur un compromis minimum » Le Monde, 19 octobre 2012, URL :http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/10/19/a-bruxelles-m-hollande-et-mme-merkel-s-accordent-sur-un-compromis-a-minima_1778028_3214.html

[3] « Sommet européen : les avancées… et les blocages », La Tribune, 19 octobre 2012, URL :http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/2012…9trib000725970/sommet-europeen-les-avancees-et-les-blocages.html

[4] RTT News, RTT Staff Writer, « Merkel Casts Doubt On Setting Banking Union By Year-End », 20 octobre 2012, URL : http://www.rttnews.com/1987133/merkel-casts-doubt-on-setting-banking-union-by-year-end.aspx?type=eueco

[5] Mrs. Angel Merkel, “Just looking at the practical process, it is absolutely clear that this is not going to take place in a month and a half », cité par Die Welt, « Creation of EU banking union ‘will take years’ » le 19 octobre 2012, édition électronique, URL : http://www.dw.de/creation-of-eu-banking-union-will-take-years/a-16319868

[6] Kanter J., « German Refusal on Bank Aid Mars End of Europe Summit » New York Times, 19 octobre 2012, URL : http://www.nytimes.com/2012/10/20/business/global/germany-spoils-party-with-refusal-on-bank-aid.html?_r=0&pagewanted=print

[7] Penty C., « Spain Banks Faces More Losses as Worst-Case Scenario Turnes Real », Bloomberg, 17 octobre 2012, URL : http://www.bloomberg.com/news/2012-10-17/spain-banks-face-more-losses-as-worst-case-scenario-turns-real.html

[8] « Sommet européen : les avancées… et les blocages », La Tribune, 19 octobre 2012 op.cit..

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Le visionnaire – 17/10/2012

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

79 réactions et commentaires

  • Letaulier // 01.04.2013 à 08h00

    Encore un discours convenu, si Sarko avait été réélu il aurait tenu les mêmes propos que Mr Bricolage. Qu’est-ce qu’il peut dire d’autre?

    Ce qui me choque, c’est la complaisance voir la connivence des journalistes. Pas une seule question qui dérange, à croire que c’est le service de presse de l’Elysée qui a préparé les questions. Faut dire que Hollande a bien choisi ses interlocuteurs, uniquement des représentants de journaux classés au centre-gauche comme lui, si c’est cela l’idée que notre président se fait de la pluralité de la presse. Sarko avait beaucoup de défaut mais au moins il n’avait pas peur d’affronter les journalistes de Libé ou du Nouvelle Obs.

    Ma question favorite: « Votre élection a créé des attentes énormes. Que diriez-vous à un Grec au chômage, sans argent pour se soigner ? »
    Le journaliste qui pose ce genre de question ne doit avoir ni conscience professionnelle ni amour-propre ni même bon sens car franchement le « Grec au chômage, sans argent pour se soigner » se fout royalement de ce qui se passe à Paris.

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    • ben // 01.04.2013 à 08h09

       » mais au moins il n’avait pas peur d’affronter les journalistes de Libé ou du Nouvelle Obs. »

      ah oui ça fait achement peur Libé et le nouvel obs.
      Mme Figaro aussi je trembleeeeee

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  • Le Yéti // 01.04.2013 à 08h47

    Le plus cruel de tous les poissons d’avril : celui-là est vrai !

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    • Macarel // 01.04.2013 à 22h27

      C’est un sacré farceur – style pince sans rire – ce François Hollande.

      « Le pire est passé. »

      On pourrait rajouter: « la croissance va repartir et la courbe du chômage va s’inverser avant la fin de l’année. »

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  • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 09h26

    « Il y a deux leviers. Le premier, c’est la confiance. »

    Aie confiance crois en moi, que je puisse….

    http://www.youtube.com/watch?v=ismB8IKsqmk

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  • Bruno L // 01.04.2013 à 09h39

    Un déni de réalité, un de plus. C’est vrai que la plupart de nos politiciens sont des spécialistes de la langue de bois, voire du mensonge dit « d’Etat » (alors qu’un mensonge reste un mensonge).

    Je pense que notre président va finir par se demander « que suis je allé faire dans cette galère? ».

    Il est vrai que sans le cadre institutionnel actuel, sans sortir du système européiste du laissez fairisme condamné il y a plus de 10 ans par Maurice Allais, Sarkozy n’aurait sans doute pas fait beaucoup mieux, m^me s’il aurait sans doute davantage joué au zorro qu’à Monsieur Bricolage.

    F.H. est sans doute pathétique, mais ce qui est pire, c’est que la France continue à s’enfoncer, et que le seul message qui tourne en boucle – un élément de langage qui paraît bien huilé – c’est « si on ne fait rien, ce sera un boulevard pour Marine Le Pen », comme si cette seule idée était pire que la crise qui s’aggrave, et qui ne peut que s’aggraver tant que le seul but de nos politiques, aux ordres de Bruxelles, est de rester au pouvoir, au lieu de servir le bien commun.

    Pauvre France.

    B.L.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 10h51

      @BL »Sarkozy n’aurait sans doute pas fait beaucoup mieux »

      Nous ne pouvons pas savoir, il aurait peut-être fait mieux ou bien pire.
      Et il ne s’agit plus de la personne François ou bien Nicolas, la problématique est bien au-delà.

      Seul point clair:
      nous étions( la France)
      dans le groupe A: France-Allemagne
      groupe B: Italie, Espagne….

      nous sommes passés dans le groupe B maintenant.

      Le groupe A est un singleton,
      groupe A = {Allemagne}

      S’opposer à l’Allemagne, au lieu de s’unir à l’Allemagne n’est pas une bonne stratégie.
      ps: je l’avais expliqué lors des élections.

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      • Bruno L // 01.04.2013 à 11h11

        C’est vrai, on ne peut savoir.

        Ce qui est sûr, c’est que la France s’effondre.

        Faut-il s’associer à l’Allemagne: je ne le sais pas. Les industriels allemands profitent de la faiblesse de la France, et de la cherté de l’Euro, m^me si les banques allemandes sont un peu moins satisfaites de cela.

        Tant que le déficit commercial de la France sera important, et tant que les excédents allemands seront tels, je ne vois pas bien ce que cette « association » peut faire, à moins que Angela nous donne un peu de ses excédents, par exemple en nous achetant davantage de produits: on pourrait leur vendre nos ministres, nous en avons tout plein.

        Amicalement

        Bruno.

        PS. Pour répondre à un autre commentateur, Guaino n’est sans doute pas le pire politique qui soit, même s’il n’est pas « Marine friendly ».

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        • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 11h31

          je pensais davantage à l’union Franco-Allemande pour une harmonisation sociale et solidaire européenne.

          Concernant les excédents commerciaux de l’Allemagne, ils vont bientôt atteindre une limite, vous vous souviendrez de cette phrase, le jeu du singleton va bientôt tendre vers une limite…

          ps: Pour Marine,je ne prête plus trop attention car ils se sont tous mis à copier « l’extrémisme » qui à mon sens est dangereux pour le peu de démocratie qui nous reste.

          Cordialement.

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          • Letaulier // 01.04.2013 à 15h25

            T’as demander aux Allemands si ils avaient envie de faire une union avec la France?

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          • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 15h57

            @lautelier, le troller
            vous avez d’autres questions comme celles-là qui ne font rien avancer?

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          • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 18h07

            Traité de l’amitié Franco-Allemande, le couple Franco-Allemand

            1963 création du traité de l’Elysée Charles de Gaulle- Konrad Hermann Joseph Adenauer
            1969-1974 Georges Pompidou-Willy Brandt
            1974-1981 Valéry Giscard d’Estaing- Helmut Heinrich Waldemar Schmidt
            1982-1995 François Mitterrand- Helmut Kohl
            1998-2005 Jacques Chirac- Gerhard Fritz Kurt Schröder
            2007-2012 Nicolas Sarkozy-Angela Merkel
            2012- François Hollande-Angela Merkel
            2013 50e anniversaire du traité

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  • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 10h07

    Long week-end morose à Chypre

    Long week-end morose à Chypre après la confirmation de ponctions sur les gros déposants allant jusqu‘à 60%. La partie chypriote grec de l‘île, orthodoxe, qui fêtera Pâques en mai, observera un jour férié ce lundi, jour de la commémoration du début de la révolte armée contre le mandat britannique en 1955.
    Mais c’est l’avenir, et non le passé qui préoccupent de nombreux Chypriotes, comme George Polydorou. “J’ai perdu mon travail, le salaire de ma femme va être réduit alors qu’il l’avait déjà été il y a quelques mois. Par rapport à nos revenus, nous avons 60% de dépenses supplémentaires. On ne peut pas y faire face. On ne sait pas quoi faire. Notre option la plus rapide c’est peut-être d’aller à l‘étranger”.

    Soulignant que le taux de chômage s‘élève à 15% à Chypre, des experts prédisent des troubles sociaux.
    A l’image de la manifestation mercredi à Nicosie, le plan de sauvetage controversé a déjà attisé la rancoeur à l‘égard de l’Union européenne.
    http://fr.euronews.com/2013/03/31/long-week-end-morose-a-chypre/

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    • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 10h16

      « Soulignant que le taux de chômage s‘élève à 15% à Chypre, des experts prédisent des troubles sociaux. »

      heureusement que des experts sont là pour prédire des troubles sociaux(humour).

      Nous n’avions pas songé à cette éventualité!

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  • Julian // 01.04.2013 à 10h16

    On peut opposer au fatras des déclarations convenues et pour certaines surréalistes de Mr Bricolage, celles, lucides d’ Henri Guaino hier sur FR3.

    Une pensée juste et cohérente par les temps qui courent !

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  • luci2 // 01.04.2013 à 10h18

    Plus dans le sujet.
    Le seul qui vaille :
    Warren Buffet est devenu (simple formalité) un des piliers (LE pilier ???) de GSACHS.

    Autre sujet ,et pas le moindre,pour les quelques courtes ,mais « bonnes » semaines à venir:
    Je ne parle pas de la météo d’un incertain Eté,
    Mais de l’Action ,qui sera déterminante pour le seul changement attendu de Tous=
    Celle du Pape François …! Oh certes,très très discréte à vue humaine. [ (Mais ne jamais oublier ceci:
    -Il est « Jésuite »
    -Il est Croyant Chrétien
    -Il est mû par sa Foi (celle qui « déplace les montagnes ») ]
    Pas moins..Non,parce que cette fois Tout y est:
    Le Bien
    Le Mal.
    Les « paris » sont ouverts et le « jeu » très facile!!!
    Et ainsi fait ,Notre à Venir peut à nouveau ,mais pour la 1ère fois sans doute de cette envergure, nous sourire,sereinement,paisiblement et justement.
    Quel Bonheur.!

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    • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 10h56

      au lieu de prononcer un discours traditionnel en plusieurs langues,

      il a prononcé son discours en italien

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  • Balthazar // 01.04.2013 à 11h51

    Excellent, effectivement. J’aurai bien vu un intitulé du style  » Le Fossoyeur » , la photo s’y prête à merveille.
    Joyeuses Pâques à tous.
    Ps: s’il croit à ce qu’il dit, rien ne peut se faire sans un retour de la confiance. S’il lit ce blog (on peut toujours rêver)  » François, vite une jospinade suivie d’élections. Un vrai choc de confiance ».

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    • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 12h14

      Joyeuses Pâques à vous également.

      Une petite prière pour Nelson Mandela, il est hospitalisé depuis 4 jours pour une pneumonie récurrente.

      Concernant le titre de cet article « le pire est passé », je répondrais par « le meilleur n’est pas à venir » tant qu’on n’aura pas enrayé la « contagion » et qu’on n’aura pas assaini la situation.

      Cordialement.

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  • Gbalou // 01.04.2013 à 12h05

    Nous avons les hommes politiques que nous méritons. Si François Hollande avait annoncer que les dépenses devaient se reduire de 50 milliards et les impots augmenter d’autant, personne n’aurait voter pour lui.

    Le mensonge caractérise le politique au détriment des électeurs. Ces derniers comme dirait Delamarche sont considérés comme des « cons ». Mais à tort ou à raison ?

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  • Gbalou // 01.04.2013 à 12h12

    ET PUIS LE PIRE EST PASSE, l’EURO EST UN COMBAT !

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    • Astics // 01.04.2013 à 12h41

      On peut même, sans trop s’avancer, prédire que bientôt ce sera un combat de rue !

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  • Albert // 01.04.2013 à 12h36

    Tenus par les financiers, les gouvernements et les gouvernants ont-il réellement un autre choix que de sous-estimer en permanence la gravité de la situation ? Une annonce négative (mais néanmoins réaliste) entraînant instantanément une chute de l’euro.

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  • Marcus // 01.04.2013 à 13h58

    Je lis un peu partout sous forme de reproche qu’Hollande Président est social-démocrate ou social-libéral. Mais François Hollande a toujours été social démocrate, il n’y a rien de nouveau sous le soleil !
    Le virage à droite de la société française s’est faite à l’élection présidentielle de 1981 lorsque le représentant communiste à cette élection Georges Marchais dégringole de 22 à 15,35%.
    Le PCF ne fait plus peur aux français et Mitterand est élu aussi grâce à la division Chirac-Giscard.
    Mitterand fait une politique de gauche (et encore c’est contestable) pendant un an puis après Delors-Mauroy font une pause (les comptes publics dérapent complètement), l’électorat de droite descend massivement dans la rue contre le projet scolaire, Mauroy est remplacé par Laurent Fabius qui se débarrasse des 4 ministres communistes et c’est le début des privatisations à tout va. Jamais les socialistes n’ont voulu reconnaître qu’ils étaient devenus sociaux-démocrates à partir de ce moment, mais c’est bel et bien ce qui s’est passé. C’est aussi la faute des communistes qui disparaissent de l’histoire (voir les scores successifs de leurs héros aux différentes présidentielles). Le PS étant seul il revient dans son pli naturel et on peut facilement le comparer à la SFIO. Il faut bien voir que Mitterand ne crée le PS et l’Union de la gauche en 1971 que dans un seul but : réduire l’influence du PCF sur la société française et ainsi pouvoir accéder au pouvoir en ayant les coudées franches. C’est très exactement ce qui s’est passé. Et il a bien été aidé en cela par un Marchais qui changeait de politique tous les quatre matins !!!
    Voilà, j’ai fait hyper court car je dois partir et je suis déjà en retard mais il y aurait beaucoup à développer …
    Bon après-midi.
    Marc

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    • Julian // 01.04.2013 à 17h03

      Résumé court mais intéressant.
      Marc, vous oubliez de mentionner l’émergence du FN, son décollage électoral 83/84, et le siphonnage (au moins au nord de la Loire) de nombre de voix communistes et même de gauche non-communiste.
      Puis son instrumentalisation par Mitterrand et tous les chefs PS jusqu’à 2007.

      Comme tous les votes pointés « extrémistes » ou « populistes » le vote FN sert le plus souvent les intérêts des partis dits de gouvernement.
      Depuis 30 ans le FN n’a empêché ni le PS ni le RPR-UMP d’alterner au pouvoir. Et de fabriquer un consensus mou européiste particulièrement navrant.

      L’Aube dorée, en Grèce, sert parfaitement les intérêts des Matraqueurs économiques , sociaux et policiers qui imposent au pays une saignée historique…

      C’est la loi du genre.

      Mais la question devient sérieuse lorsqu’un parti « extrémiste  » approche des 25% (On le voit en Italie) et acquiert un pouvoir de blocage ou oblige un partenaire potentiel à négocier un accord de gouvernement..

      Hors éclatement de la planète Euro et/ou de la planète Fiance dans les mois et années à venir, le risque est celui d’une déflagration de très grande ampleur, qui peut surgir si le FN (aux municipales, aux législatives…) inverse le rapport de forces avec l’UMP.

      C’est globalement le chemin qui est pris. Montée en puissance continue du FN « bleu-marinisé ».
      Lente érosion d’une UMP sans assiette idéologique véritable et livrée à une guerre d’adjudants-chefs.

      Inversion du rapport de forces en vue ?

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      • Bruno L // 01.04.2013 à 17h24

        @Julian

        on peut évidemment faire de la politique fiction, et imaginer ce qui aurait pu être.
        Il me semble difficile de soutenir, cependant, que le FN ait fait le jeu du système. si je comprends bien, quand on s’oppose au système, on fait son jeu.

        Je pense que ceux qui ont fait le jeu du système sont ceux qui ont monté la fable du « front républicain »: on reconnaît là le machiavélisme de Mitterrand, et la faiblesse de pensée de Chirac qui y a plongé tête baissée.

        Est-ce que le FN sera le sauveur de la patrie: je n’en ai aucune certitude, mais ce dont je suis sûr, hélas, c’est qu’avec le système actuel, nous n’avons aucune chance de nous en sortir.

        Et l’argument d’une Marine Le Pen qui se transformerait en dictateur au petit ou au grand pied est d’une bêtise insondable, même si 40 ans de lavage de cerveau semblent encore relativement efficaces, vu que ce type d’arguments repasse en boucle pour éviter de s’intéresser aux vrais problèmes de notre temps, et peut être à des esquisses de solution.

        Bruno L, Club Idées Nation.

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        • Julian // 01.04.2013 à 18h52

          @Bruno Lemaire,
          Vous m’avez mal lu ou trop rapidement.
          Je fais des constats. Que, certes, l’on peut contester.
          Mais je ne porte aucun jugement de valeur. Et ne caricature aucune option politique.

          Pour passer un peu de temps à l’étude des résultats électoraux, j’esquisse simplement l’hypothèse selon laquelle, prochainement, aux municipales ou plus vraisemblablement aux législatives (anticipées pourquoi pas, vu la dégradation de la situation tout est ouvert…) on pourrait voir s’inverser le rapports de force UMP/FN.

          Rien de plus. Mais ce serait, je le répète, une énorme déflagration, non ?
          Cordialement.

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          • Bruno L // 01.04.2013 à 19h01

            OK, désolé si je vous ai mal lu.

            Après rectification, je me contente de réécrire, ce que chacun sait plus ou moins, que Mitterrand était un « animal politique » – et sans doute aussi un homme d’Etat, qui a bien manipulé son monde: ses successeurs ne lui arrivaient pas à la cheville, m^me si Sarkozy, là encore avec tous ses défauts, n’était pas si mauvais qu’on l’a dit (Cela n’enlève rien non plus aux défauts du système UMP-PS, qui risquent de finir de nous broyer).

            Quand au pauvre pingouin chacun sait, et tout d’abord dans son propre camp, qu’il n’a pas la moindre envergure (même – ou peut être parce que -s’il a fréquenté les bancs de l’Ecole où j’ai enseigné près de quarante ans).

            Cordialement, B.L.

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        • chris06 // 01.04.2013 à 19h13

          @Bruno,

          « Est-ce que le FN sera le sauveur de la patrie: je n’en ai aucune certitude »

          franchement, tu te pose encore la question de savoir si un parti politique, n’importe lequel, pourrait être « le sauveur de la patrie »?

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          • Bruno L // 01.04.2013 à 19h25

            Rebonjour Chris.

            Non, tu as raison, aucun parti, même le FN, ne peut être LE sauveur (pour moi, en ce Lundi de Pâques, je ne connais qu’un Sauveur, et Il n’est pas de ce monde).

            Ce que je voulais dire, un peu trop rapidement je le concède, c’est que le PS et l’UMP me semblent devoir être des fossoyeurs, et qu’il est donc nécessaire (mais peut être pas suffisant) de confier les rênes du pouvoir à d’autres « sensibilités politiques ». L’Europe fédérale supra-nationale, dirigée par la haute finance, ne marche pas. On ne peut qu’espérer qu’une Europe des Nations, moins inféodée aux banquiers, marcherait moins mal.

            Cordialement

            Bruno L, Club Idées Nation.

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          • chris06 // 01.04.2013 à 19h34

            Y’a pas d’Europe fédérale pour le moment…
            Et puis « dirigée par la haute finance » ça ne veut rien dire. Il y a un système, c’est le capitalisme, la finance n’est qu’un outil.

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          • step // 02.04.2013 à 11h32

            c’est justement quand les outils commencent à prêcher des théories politiques que les emmerdes ont commencé.

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      • Marcus // 01.04.2013 à 19h03

        Très juste Julian, j’ai oublié le FN. J’y ai pensé dans la voiture …
        Faire attention que l’électorat FN a changé au fil des ans. Il est loin d’être monolithique. C’est vrai d’ailleurs vrai pour tous les partis. Autrefois on était dans une famille gaulliste, ou rad soc ou communiste, etc… aujourd’hui l’électorat dans son ensemble est très mouvant.
        Bonne soirée à tous et à toutes.
        Marc

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  • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 15h06

    pour information

    Vénus: pourquoi après Chypre, le Japon…
    …..

    Corée du Nord: 5 liens pour comprendre la crise

    Pyongyang se dit « en état de guerre » contre la Corée du Sud et menace de frapper les Etats-Unis… Faut-il prendre ces déclarations au sérieux? Que révèlent-elles du régime de Kim Jong-Un? L’Express fait le point.
    Des menaces qui trahissent l’angoisse du régime
    Pyongyang multiplie depuis plusieurs semaines les déclarations martiales et les mises en garde, notamment contre les Etats-Unis: le régime de Kim Jong-Un dit se tenir prêt à frapper les bases militaires des Etats-Unis dans le Pacifique et sur le continent américain. Plus vulnérable qu’on ne le dit, le pouvoir nord-coréen semble gagné par la fébrilité, sans qu’il faille y voir le signe d’une guerre imminente.

    Une guerre des nerfs avec le voisin du Sud
    Entre autres provocations, Pyongyang s’est dit « en état de guerre »avec la Corée du Sud ce samedi, une menace que les Etats-Unis ne minimisent pas. La Corée du Nord avait déjà rompu, début mars, ses accords de non-agression avec son voisin du Sud. Une décision suivie par un discours musclé des Sud-Coréens, qui illustre la guerre des nerfs entre le jeune leader nord-coréen Kim Jong-Un, en quête de crédibilité, et Park Geun-hye, la nouvelle présidente de Corée du sud.

    Le mois dernier, un troisième essai nucléaire
    Mi-février, Pyongyang a procédé à un troisième essai nucléaire après les semi-échecs de 2006 et de 2009. Ce nouveau test a été présenté comme une réponse aux sanctions élargies de l’ONU après le lancement d’une fusée, en décembre, considérée par Washington comme un missile balistique. L’essai a été interprété comme une façon d’impliquer un peu plus les Etats-Unis dans la région, le test intervenant quelques heures avant le discours sur l’Etat de l’Union de Barack Obama.

    La Chine arbitre la partie
    Face à l’escalade nucléaire de Kim Jong-un, Pékin hausse le ton. La Chine semble décidée à punir la Corée du Nord pour son récent essai nucléaire. En février dernier, pour la première fois depuis l’année précédente, Pékin n’a pas fourni de pétrole à Pyongyang. Et ce n’est qu’un début. Car les banques chinoises devraient appliquer les sanctions financières adoptées il y a peu par les Nations unies.

    La propagande brûle déjà New York et Obama
    Sans passer à l’acte, la Corée du Nord ne s’est pas privée d’imaginer New York -et même Barack Obama- anéantis par les flammes. Une vidéo postée sur You Tube représente le rêve d’un jeune Coréen qui s’imagine à bord d’une fusée similaire à celle lancée en décembre par Pyongyang. La caméra montre alors plusieurs pays survolés par l’engin, dont une Corée réunie, puis une ville couverte du drapeau américain aux gratte-ciels ravagés par des bombes. Prémonitoire? Pas sûr…
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/coree-du-nord-5-liens-pour-comprendre-la-crise_1235999.html

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    • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 15h07

      pour information

      Corée du Nord: les Etats-Unis prennent la menace au sérieux

      Par LEXPRESS.fr, publié le 30/03/2013 à 05:00, mis à jour à 11:26
      Les officiels américains prennent au sérieux les dernières menaces de Pyongyang, alors que la Russie appelle les deux parties à la retenue. Kim Jong-Un a durci le ton cette semaine: bluff ou vrai danger?

      En effet, ce samedi le jeune Chef Suprême de la Corée du Nord,Kim Jong-Un, a annoncé qu’il était « en état de guerre » contre la Corée du Sud, proférant des menaces directes à l’encontre des Etats-Unis, à la suite du survol du territoire de la Corée du Sud de deux bombardiers américains, intervenu plus tôt dans la semaine.
      « Nous avons vu les informations sur un nouveau communiqué de la Corée du Nord. Nous prenons ces menaces au sérieux et restons en relations étroites avec notre allié sud-coréen », a déclaré Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil national de sécurité.
      Elle cherche toutefois à replacer la dernière annonce de la Corée du Nord dans le contexte d’une série de menaces rhétoriques du régime de Kim Jong-Un. « Nous voudrions aussi noter que la Corée du Nord a une longue histoire de rhétorique belliqueuse et de menaces et que l’annonce d’aujourd’hui est conforme à un schéma familier. »
      Cette annonce est conforme à un schéma familier de rhétorique belliqueuse
      Un autre officiel américain, resté anonyme, déclare quant à lui dans le Washington Post, qu’il faut faire la part des choses tant que possible: « Il y a une différence entre se dire en état de guerre, la vouloir et l’engager. » Cependant, toujours dans le Washington Post, Scott A.Snyder, expert de la Corée au Conseil des Affaires étrangères, reconnaît que le « ton est clairement monté et que cette fois on assiste à un haut niveau de menace. »
      Dès la fin de semaine, l’Agence de Presse Nord-Coréenne NKNA, avait en effet annoncé que Kim Jong-Un venait de donner son accord pour mettre les missiles en état d’alerte, prêts à être lancés en direction de cibles américaines, selon CNN, qui précise, toujours selon les informations de NKNA, que lors d’une réunion de hauts officiers qui s’est tenue en toute fin de semaine, Kim Jong-Un aurait dit « qu’il était l’heure de régler des comptes avec l’impérialisme des Etats-Unis. »
      Moscou appelle à la retenue
      La Russie a appelé ce samedi les deux Corées et les Etats-Unis à faire preuve d’une « responsabilité et d’une retenue maximales ». Moscou espère « que personne ne franchisse le point de non-retour », a dit à l’agence Interfax Grigori Logvinov, responsable russe chargé de la Corée au ministère des Affaires étrangères. « Nous ne pouvons naturellement pas rester indifférents au moment où une escalade de la tension a lieu à nos frontières orientales », a ajouté le diplomate. « Nous ne pouvons que nous inquiéter ».
      La Russie, a-t-il dit, est en contact permanent avec ses partenaires engagés dans les négociations à six sur le nucléaire nord-coréen (les deux Corées, la Chine, les Etats-Unis et le Japon). Par ailleurs, une source diplomatique citée par Interfax a fait l’éloge de la position de Washington et de Séoul dans la crise actuelle. « La situation est bien sûr très tendue et dangereuse mais il y a des éléments encourageants: la réaction des Etats-Unis et de la Corée du Sud est mesurée et calme jusqu’à un certain point », selon cette source.
      http://www.lexpress.fr/actualite/monde/les-etats-unis-declarent-prendre-au-serieux-les-menaces-de-la-coree-du-nord_1236106.html

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      • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 16h01

        letaulier le troller, le raciste, le polygame refoulé
        va te faire voir

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        • albert // 02.04.2013 à 11h51

          Venus, là c’est trop. Vous manquez de politesse et de savoir vivre.
          Et sur le fond, vous ne détenez pas plus la vérité que les autres, laissez s’il vous plait de la place pour toutes les expressions

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          • Stéphane Grimier // 02.04.2013 à 15h57

            Bof, la provocation froide du trolier n’est jamais sanctionnée….
            A part supporter ses fadaises, et se servir de la soupape de sécurité de temps en temps, je vois pas de manière plus bon père de famille de le gérer.
            D’autant plus que le point de vue du trolier, est largement exprimé, suffit d’allumer la télé.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 02.04.2013 à 16h06

            Bonjour Albert,
            ce que Letaulier m’a écrit a été enlevé, vous lisez simplement que ma réponse,vous ne pouvez donc pas lire ce qu’il m’a écrit d’ignoble et gratuitement sans rapport avec mon commentaire.
            Cordialement.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 02.04.2013 à 16h33

            @Albert
            j’ai lu sur ce blog des commentaires bien plus horribles, ils n’ont pas été enlevé pour autant et vous ne vous êtes pas manifesté. Pourquoi?

            Vous voulez laisser la place au racisme, libre à vous. Permettez moi d’exprimer mon désaccord.

            Lautelier m’a souhaité une grave maladie, le lundi de Pâques en plus.

            Les personnes qui souhaitent du mal aux autres gratuitement, cela ne vous choque point.

            Comme également le commentaire de Lautelier qui traite tous les maliens de polygame et d’analphabète, cela ne vous dérange pas du tout.
            Curieusement, je ne vous ai pas vu vous manifester, cher Albert.

            Par contre pour me donner des leçons de savoir vivre, vous êtes bien présent.
            Cordialement.

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      • BIGGLOP // 01.04.2013 à 16h16

        Le plus grave c’est que chaque partie  »joue » à se faire peur dans l’escalade des moyens et communiqués.
        La réaction de Pyongyang fait suite au survol de son territoire par des bombardiers B2 furtifs, vecteurs nucléaires.
        Les USA ont déployés des F22 furtifs en Corée du Sud, reste à connaître le déploiement des flottes US, russes et chinoises dans le Pacifique….

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        • Vénus-Etoile du Berger // 01.04.2013 à 16h43

          bonjour, oui c’est assez grave.
          Une guerre va peut-être se déclencher.
          Merci pour vos précisions.

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  • Theoltd // 01.04.2013 à 15h36

    J’ai pioché cette news pour revenir a une actu plus brulante:
    http://www.lepoint.fr/monde/chypre-l-enquete-sur-la-crise-n-epargnera-personne-promet-le-president-01-04-2013-1648285_24.php

    je me demande si cela peut etre considéré comme illégal d’enlever son argent d’un compte apres avoir recu une info en tant qu’initié que des manoeuvres elles aussi illégales etaient en cours pour vous spolier. En tous cas je peux vous dire que j’aurai transfère mes sous vite fait.

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    • Letaulier // 01.04.2013 à 16h11

      « En tous cas je peux vous dire que j’aurai transfère mes sous vite fait. »

      1- Les initiés sont par nature des mecs proche du pouvoir…donc t’es pas concerné.

      2- Et même si t’étais proche du pouvoir t’as pas plus de 100.000 euros en cash sur ton compte.

      Continue de peindre la girafe.

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      • BIGGLOP // 01.04.2013 à 16h33

        Effectivement, surtout qu’après le vote du Sénat, le 22 mars, sur la  »loi de séparation bancaire », le fonds de garantie des dépôts est bien fusionné avec le fonds de résolution bancaire. Il pourra être utilisé pour  »redresser » une banque.
        Section 2 – article 6
        L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution peut également saisir le fonds de garantie des dépôts et de résolution de la situation d’un établissement de crédit, d’une entreprise d’investissement, d’une compagnie financière et d’une compagnie financière holding mixte, qui correspond aux prévisions de l’article L. 613-31-15 et donne lieu à la mise en oeuvre des mesures prévues à l’article L. 613-31-16.

        « L’Autorité peut demander au fonds de garantie des dépôts et de résolution d’intervenir auprès de la personne agréée pour reprendre ou poursuivre les activités cédées ou transférées en application du même article.

        « Lorsque le fonds de garantie des dépôts et de résolution est saisi, ne peuvent être mis à sa charge que les montants nécessaires après l’exercice par l’Autorité des prérogatives prévues au 9° du I de l’article L. 613-31-16.

        http://www.senat.fr/leg/tas12-121.html

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      • Letaulier // 01.04.2013 à 17h04

        Je suis seul, tu veux pas être mon copain?

        Plus sérieusement je ne sais pas si le prélèvement sur les comptes de plus de 100.000 euros est illégal mais par contre j’ai une certitude: me demander de payer pour des mecs (Russes ou pas Russes, honnêtes ou malhonnêtes) qui ont un compte à Chypre et que je n’ai jamais rencontré c’est franchement immoral.

        Alors si t’as une solution pour que le contribuable européen ne renfloue pas les banques chypriotes et que les détenteurs de comptes de plus de 100.000 euros ne soient pas mis à contribution, je t’invite à vite contacter le président de l’Eurogroupe et je peux t’annoncer que tu seras le prochain récipiendaire du prix Nobel d’économie.

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        • bras visible // 01.04.2013 à 21h23

          c’est évident qu’avec un concept aussi foireux que la main invisible on ne peut pas penser avec sérieux

          je vous conseille de lire de vrais économistes

          pas ce stupide écossais

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    • Bruno L // 01.04.2013 à 17h18

      @theoltd qui pose une (ou plusieurs) vraie(s) question(s)
      Mes propres tentatives de réponses:
      a) illégal, sûrement
      b) illégitime, peut être pas
      c) immoral: faut voir.
      d) qu’aurais-je fait moi-m^me: je préfère ne pas avoir été mis devant ce dilemme moral.

      Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement de Chypre a trahi ses citoyens, et que l’Europe s’est montrée sous son vrai jour, une Europe dirigée par et pour les financiers.

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      • chris06 // 01.04.2013 à 18h47

        @Bruno,

        quelle trahison?

        Les déposants chypriotes touchaient des taux en euros bien plus élevés que l’inflation (la règle de base du capitalisme c’est plus le rendement est élevé, plus le risque l’est aussi), le gouvernement ne garantissait que jusqu’à 100 000 euros, ce qui est déjà beaucoup, donc je ne vois absolument pas en quoi il y a trahison?

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        • Bruno L // 01.04.2013 à 19h19

          Cher Chris

          Il y a trahison lorsque les règles du jeu sont changées avec effet rétroactif.

          Par ailleurs, initialement, la garantie des 100 000 euros n’était pas effective (et ne l’est toujours pas, d’ailleurs: comment, en France, garantir l’Epargne de plusieurs milliers d’euros avec un fond de garantie de 2 ou 3 milliards, c’est à dire mille fois plus petit que nécessaire en cas de panique des épargnants ou faillite des banques)

          Enfin, interdire les transferts de capitaux est une infraction vis à vis des règles européennes: on peut certes s’en ficher, mais qu’on ne demande pas aux autres de respecter la loi.

          Cela étant, je me place dans le cas d’une personne ayant vendu son appartement – résidence principale – à Chypre 200 000 euros, et en attente d’en racheter un autre, plus adapté à sa vieillesse, ou à son style de vie. Sympa de savoir qu’on va lui piquer 50 000 euros.

          Pour moi, en politique comme ailleurs, il faut dire ce que l’on va faire, et faire ce que l’on dit. Ni la BCE, ni Bruxelles, ni le gouvernement chypriote ne me semblent partager ces valeurs élémentaires.

          On peut effectivement soutenir que l’on a voulu voler des voleurs,, les « oligarques russes ». Cela fleure bon le sectarisme, voire le racisme. De plus, pourquoi intégrer Chypre dans la zone Euro, si on savait que c’était un « paradis fiscal ». Qu’est ce qu’un paradis fiscal d’ailleurs, un pays où l’on paye moins d’impôts qu’en France: il y en a pas mal je crois. Serait décrété paradis tout pays ayant une fiscalité moins forte que ses voisins. L’ennui naquit un jour de l’uniformité.

          On pourrait dire la m^me chose pour tout, pour les salaires, pour les conditions de vie, pour tout en fait: pourquoi tel pays a t-il telle ressource fossile et pas tel autre?

          Cordialement

          B.L.

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          • Letaulier // 01.04.2013 à 19h43

            « Il y a trahison lorsque les règles du jeu sont changées avec effet rétroactif. »

            Tu peux nous dire où tu as lu une règle du jeux qui dit que « tout placement supérieur à 100.000 euros est garantie par le contribuable allemand, français, belge, finlandais etc…?

            Les chypriotes ont joué, ils ont perdu c’est leur problème.

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          • chris06 // 01.04.2013 à 19h50

            quelle règle du jeu a été changée avec effet rétroactif? La règle c’était que si quelqu’un avait plus de 100 000 euros sur son dépôt ,c’était à ses risques et périls.

            C’est pas une question d’être russe ou pas, c’est clair, non?

            Si les gens s’imaginaient qu’ils pouvaient toucher un taux sur leur épargne monétaire en euros plus élevé que l’inflation sans risques, tant pis pour eux.

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          • Bruno L // 01.04.2013 à 22h47

            A Olivier

            En principe les dépôts sont des … dépôts, pas des dons à une banque.

            si ces dépôts sont saisis par la banque, j’appelle cela un changement de règles du jeu: ce devrait d’abord être les actionnaires qui perdent leur argent, puis d’autres créanciers, les déposants ne devraient être « saisis » qu’en dernier ressort.

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          • Surya // 01.04.2013 à 23h00

            Bruno Lemaire > il y a une définition dans le CGI (article 238 A)

            « Pour l’application du premier alinéa, les personnes sont regardées comme soumises à un régime fiscal privilégié dans l’Etat ou le territoire considéré si elles n’y sont pas imposables ou si elles y sont assujetties à des impôts sur les bénéfices ou les revenus dont le montant est inférieur de plus de la moitié à celui de l’impôt sur les bénéfices ou sur les revenus dont elles auraient été redevables dans les conditions de droit commun en France, si elles y avaient été domiciliées ou établies. »

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  • Lugoboni Franck // 01.04.2013 à 16h47

    Olivier,
    Je suis un de vos fans. Votre travail d’information est remarquable. j’ai 49 ans, un parcours dans l’industrie et j’ai monté une TPE dans les services il y a 10 ans. je suis un militant UPR, et je trouve sympa de voir que vous avez des convergences avec Asselineau, dont l’essentiel : expliquer, éclairer le public d’analyses très travaillées. C’est long, mais c’est essentiel. Si M Roccard est un esprit plutôt libre et intelligent, qu’il mérite qu’on s’intéresse effectivement à quelque unes de ses analyses, je comprend mal votre engouement pour le personnage. Vous êtes un homme de l’avenir, il est un homme du passé. Ce qui fait une partie de son obsolescence c’est qu’il a participé aux erreurs catastrophiques du passé. La première consiste à s’être occupé de gérer de la pénurie ( d’argent de travail) au lieu de se préoccuper de créer les conditions d’une abondance maximum. Pour crer de l’emploi il faut avoir des COMMANDES. La faiblesse de la France est d’abord un manque de capacité, d’action et de moyens COMMERCIAUX? C’est à comparer des USA du Japon, de la Chine est une des très grosses lacunes de la France. la France est rurale, paysanne, c’est un pays qui aime produire, administrer, épargner mais il n’aime pas VENDRE comme les autres nations véritablement commerçantes d’Europe ( Italie, Angleterre, Hollande,Allemagne, Danemark, Suede….). Or vendre c’est s’assurer de produire, donc d’embaucher avec des salaires qui en soient et une protection sociale qui soit digne des richesses vendues. Donc s’il y a des couts a baisser d’abord , se sont les couts d’exportation et les couts commerciaux. Trouver des bonnes mesures en faveur de l’exportation et les manager en même temps par les médias très fortement, pour proposer un vrai projet de société autour de cet impératif ( avec celui d’inover , d’appliquer la recherche à l’industrie….). il est facile de s’en donner les moyens si on sait décider de ce qui est PRIMORDIAL. Il n’est pas normal que nos présidents de la république se transforment aussi souvent en représentants de commerce.
    L’Europe technocratique avec ses 250 000 pages de textes et sa PAC plus surtout son Euro , sont les coups de grâce qui achèvent de tuer nos moteurs économiques, et donc, vous le savez, de fusiller les comptes publiques. Vous êtes de nombreux experts a avoir démontré ( Asselineau, gael Giraud, etc…) que la France à les moyens de se payer ses comptes sociaux, sa santé, son école, sa défense, dès lors que ses ressorts économiques exploitent normalement ses richesses ( Agriculture, Agrioalimentaire, Santé privée, tourisme, industries, mais aussi culture, art….).

    Roccard est un de ses innombrables DINOSAURES EUROPEISTE et FEDERALISTE de la politique. L’EUROPE signe notre vassalisation économique et geopolitique aux USA et plus généralement au grand capital qui est en train d’engouffrer le fric de l’Univers dans ses caisses. Aussi, et bien que je rejoigne plus l’avis de Gael GIRAUD sur les modifications à entreprendre de la finance, je pense que votre combat pour une vrai séparation des banques est très pertinent et essentiel. Vous remontez une information de permier intéret sur la question. Bravo 1000 fois bravo et continuez, c’est capital. Par ailleurs je suis aussi un fan assidu de SAPIR que vous avez absolument raison de citer mais aussi, comme je l’ai dit d’Asselineau.
    Je trouve extraordinaire de trouver en des Hommes comme vous et aussi d’autres ( Delamarche, Greau, Béchade, TODD, Gael GIRAUD, Laurent PINSOLLE, Thierry Messian , F LORDON….) des axes d’analyses différents (économie, finance, politique, démographie,anthropologie, géopolitique….), mais qui, une fois combinés, donnent une vision plus claire, et donnent des clefs de réflexions sur l’actualité, je pense, très efficaces. J’ai bien aimé, Giscard , jadis, car il expliquait sa politique. Son européisme a eu raison de mes sentiments malgré le respect et la considération que j’ai pour certains grands hommes de la politique ( de ma jeunesse !!) et je ne parle pas de l’ere De Gaulle !!!! Mais franchement, que Roccard se repose en paix il a eu son temps, dont rien d’extraordinaire ne nous favorise aujourd’hui. Plus que la force d’être enchaînés à d’autres, cultivons, nous français, et dans le respect des autres nations, des autres peuples, notre stratégique liberté, indépendance souveraineté qui n’aurait jamais du manquer comme aujourd’hui. Le prix de la liberté est toujours cher à payer , mais c’est la seule manière d’échapper aux grands désastres de ce monde.
    Je rapelle ce mot de De Gaulle qui montre la responsabilité, tout en restant humbles, responsabilité que nous avons aussi face au monde, et depuis des lustres :
     » il y a un pacte 20 fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté dans le monde »

    Amités Franck de Villefranche S/Saone (69)

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    • Julian // 01.04.2013 à 22h59

      Oui, Franck.
      Nous avons tous eu de la considération pour lui.
      Michel Rocard.
      Personne -je crois et je m’en réjouis- ne prononce son nom de manière agressive, haineuse.
      Il inspire respect et admiration pour sa vitalité.
      Mais vous avez bien raison.
      Il n’a pas cessé de se tromper.
      Rocard a voté, soutenu, promu de son autorité (qui n’était pas mince , un temps, chez les zélites ) TOUTES, je dis bien TOUTES les lois, toutes les décisions, toutes les absurdités qui nous ont envoyé dans le trou où nous sommes:
      loi bancaire de Delors, Acte Unique, Maastricht, Amsterdam, privatisations à tout-va, dérégulation financière, Traité de Lisbonne validant la forfaiture que fut la négation du vote référendaire de 2005. Et j’en passe.*
      Par aveuglement idéologique européiste cet « honnête homme » s’est donc bien mal comporté.

      Dieu nous préserve des « honnêtes hommes ».

      Qu’il nous pourvoit simplement ( et le suffrage universel aussi, si possible) en décideurs simplement…éclairés.
      Bien fraternellement à vous.

      (*) Par scrupule, je note une bonne décision prise par lui : la résolution (provisoire ?) de l’affaire calédonienne.

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  • Hadrien // 01.04.2013 à 17h00

    Il est particulièrement instructif de rappeler cette analyse critique du programme Bayrou par l’officine hollandiste TERRA NOVA durant la campagne présidentielle, mettant l’accent sur sa logique récéssive et ses dangers pour la croissance…
    Chacun pourra juger que ce n’est autre que le programme endossé par Hollande aujourd’hui (cf son interview récente) :

    LA RIGUEUR ET APRÈS ?
    (par TERRA NOVA)
    Le projet présidentiel présenté par François Bayrou pour 2012 fait de l’annulation des déficits en 2016 l’objectif central de son projet économique. Toutefois, la stratégie des finances publiques qu’il propose pêche par deux graves lacunes. La réduction annoncée des dépenses publiques de 50 milliards d’euros entre 2012 et 2016 n’est pas documentée : ni sur l’Etat, ni sur les dépenses de la Sécurité sociale. Alors qu’à l’inverse, plusieurs mesures s’avèreraient dispendieuses sur le plan budgétaire. Surtout, il prévoit de faire porter une grande partie de l’ajustement par une ponction fiscale de 20 milliards d’euros sur les ménages et la consommation (hausse de 2 points de la TVA). Ce projet induirait un risque majeur sur la croissance jusqu’à la fin de la prochaine mandature, au détriment de l’emploi.

    Les experts de la cellule chiffrages de Terra Nova ont analysé l’ensemble des propositions présentées et évalué le cadrage financier. Nos conclusions sont les suivantes :
    1. La stratégie des finances publiques retenue par François Bayrou fait de l’annulation des déficits en 2016 l’objectif central de son projet économique

    2. Une réduction de 50 milliards d’euros des dépenses publiques serait mise en œuvre au cours des deux premières années du quinquennat, dont 20 milliards sur l’Etat et 20 milliards sur la dépense sociale

    3. Une grande partie de l’ajustement serait toutefois opérée par une ponction fiscale de 20 milliards d’euros sur les ménages et la consommation, qui pourrait priver jusqu’à un demi-point de croissance supplémentaire si ce programme était appliqué.
    Absorbé principalement par les ménages, ce chhhoooc… pèserait sur leur pouvoir d’achat et limiterait leurs dépenses. Ce mécanisme, également à l’oeuvre dans les autres pays occidentaux, provoquerait un ralentissement de l’économie et limiterait le rebond de la croissance jusqu’en 2016. D’autant qu’il pourrait se cumuler avec l’effet sur les investissements des collectivités locales de la baisse des dépenses de 10 milliards d’euros qui leur serait parallèlement appliquée.
    Au total et en cumulé, le chhhoooc… coûterait environ un demi-point de croissance à l’économie française au cours de la période 2013-2016, accentuant le retard de production accumulé depuis 2008 et la dégradation de la situation sur le marché du travail.

    4. Les résultats attendus de cette stratégie de consolidation – objectif de déficit des administrations publiques à 3% de PIB en 2012 et 0% en 2016 – doivent être étayés par un chiffrage beaucoup plus précis des dépenses nouvelles.
    De nombreux secteurs d’intervention de l’Etat ne sont pas évoqués dans le projet, induisant un doute sur l’équilibre financier recettes/dépenses annoncé : il s’agit notamment des politiques de la construction de logements, de la lutte contre le chômage, ou encore du pouvoir d’achat des ménages.
    Les 20 milliards d’économies attendues sur la dépense sociale supposeraient de leur côté le gel de toutes les prestations sociales, de retraite, de santé et familiales, au risque d’aggraver la récession.
    Quant aux modalités de la réduction de 10 milliards d’euros des dépenses des collectivités territoriales, elles ne sont pas précisées.

    5. Les autres mesures fiscales du projet de François Bayrou sont basées sur des estimations de rendement fragiles ou incomplètes
    Impôts sur les ménages : Le rendement de la mesure n’est pas évalué par François Bayrou. Il pourrait atteindre selon nos estimations entre 1 et 1,5 milliard d’euros.
    Le candidat compte sur une majoration de l’impôt sur le revenu via la création d’un revenu théorique de 1 % pour tout patrimoine au-dessus de 1 million d’euros, ce qui devrait assurer plus de progressivité.
    Cette mesure, associée à la revue de certains« avantages fiscaux et à la croissance », rapporterait 10 milliards d’euros selon François Bayrou. Un rendement que nous estimons très largement surévalué alors que nous évaluons le gain associé à l’établissement de deux tranches supplémentaires d’impôt sur le revenu à moins de 1,5 milliard d’euros, comme indiqué précédemment.
    Quant à l’impact de la mesure sur les classes moyennes, il n’est pas clair mais les éléments de présentation fournis laissent penser que cette contribution pourrait peser pour près de 50 % sur les ménages « non aisés ».

    ***

    Au total, le projet économique et financier présenté induirait un risque non négligeable sur la croissance au cours de la prochaine mandature. Le relèvement de 20 milliards d’euros de la TVA sur les ménages pour respecter la trajectoire financière pourrait affaiblir grandement le moteur de la croissance, et entretenir une croissance durablement atone pendant la mandature, au détriment de l’emploi, alors même qu’elle s’accompagnerait d’une hausse des prélèvements de 50 milliards d’euros sur 5 ans.
    Le déficit des administrations publiques pourrait, sur la base de ces hypothèses, être plus difficilement tenu qu’annoncé, d’autant que de nombreux postes de dépenses mais aussi certaines des augmentations fiscales avancées manquent de précisions et de détails.
    Croissance, baisse réelle et effective de la dette, créations d’emplois et rentrées fiscales : le bouclage proposé inscrit cette quadrature dans une logique potentiellement récessive pour l’économie française.

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  • yt75 // 01.04.2013 à 19h02

    Triste époque incapable de simplement considérer la situation, et réduite à la valse des étiquettes « subprimes », « de la dette », , »de la Grèce », « de l’euro », etc …

    Mais assez peu étonnant en considérant la gravité de la situation :
    – monstrueux choc pétrolier qui ne fait que commencer (celui du pic mondial de production auquel on est actuellement)
    – avec en plus les montagnes de dettes, montagnes par ailleurs enclenchées depuis les deux premiers chocs et abandon de Bretton Woods.

    Et à ce propos, peut-être serait-t-il aussi important de sortir du mythe :
    « premier choc pétrolier = embargo Arabe = évènement géopolitique et non du aux ressources géologiques. »

    En effet le premier choc était avant tout la conséquence directe du pic de production des États-Unis en 1970, résumé en fin de post :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/06/bataille-et-lenergie/

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  • Hadrien // 01.04.2013 à 19h21

    Une mesure, en revanche, qui ne figurait pas dans l’analyse de TERRA NOVA ci-dessus, mais et qui a été discrètement annoncée par le chef de l’Etat: la desindexation des retraites sur les salaires !
    Quand on sait que les salaires sont eux-mêmes desindexés sur les prix depuis l’autre « tournant de la rigueur » socialiste en 1982…

    C’est dans le livre de S. Halimi (« Le grand bond en arrière », actuellement réédité) que l’on trouve la référence au bon mot de Delors avec les patrons, lorsqu’il imposa la desindexation des salaires de juin 1982, que l’on traîne encore aujourd’hui:
    “Vous vous rendez compte, nous avons fait passer la désindexation sans une grève…”
    À en croire l’absence à nouveau de réaction notable, il faut croire que Hollande a réussi le même pari, que même Sarkozy n’aurait pas osé: tout le savoir faire des sociaux démocrates !

    La période présente nous rappelle furieusement, avec l’euro, cet après-1981 où un président « de gauche » s’engagea dans la rigueur pour ne pas sortir du SME !
    Il y a un an, lorsque Jean Peyrelevade laissa filtrer discrètement dans la presse son ralliement éventuel à Hollande, comme le fit plus tard Bayrou, j’écrivais déjà sur un autre blog:

    MAUVAISE AUGURE… Tout annonce ce qui s’était passé pour le « tournant de la rigueur » en 82/83 avec les conseils à Mitterrand que rappelle, faussement candide, l’auteur Peyrelevade de « France, Etat critique » [p 146-147].
    Rappelons que ce tournant eut pour conséquence de faire chuter la croissance à 1,2%, divisant par deux celle (2,4%) qu’avaient déjà divisée Giscard/Barre marquant ainsi la fin des trente glorieuses (plus de 5% en moyenne pendant trente ans), une « parenthèse » dont on ne s’est jamais remis…

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    • Julian // 01.04.2013 à 23h12

      Vos rappels historiques ont l’air d’être des insanités, Hadrien. Tellement ils sont précis.

      La gauche de gouvernement ( comprenez la gauche de prébendes, municipales, cantonales, régionales, sénatoriales, associatives etc) déteste qu’on lui tente le miroir .

      Elle préfère chercher et trouver des boucs-émissaires.

      Elle y parvient d’ailleurs très bien , avec l’aide précieuse du multiforme parti du Bien.

      Mais j’ai le sentiment que cette fois-ci elle ne va pas tromper son monde longtemps.

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  • Hadrien // 01.04.2013 à 19h30

    Les banques françaises solides ? Un credo injustifié du taulier en question, vu que les banques françaises sont parmi les plus endettées.
    Ainsi, la revue « Alternatives » donnait récemment le classement suivant, en pourcentage du PIB :

    1. Irlande: 354,1
    2. Japon: 323,9
    3. France: 219,8
    4. Grèce: 186,0
    5. Belgique: 161,2
    Zone euro: 143,7
    6. Portugal: 125,8
    7. Royaume-uni: 99,2
    8. Etats-Unis: 61,1
    9. Italie: 57,1
    10. Espagne: 38,0

    C’est d’autant plus frappant que l’endettement total en France (public, ménages, entreprises non financières) est en queue de peloton, au neuvième rang, parmi les mêmes.
    C’est dire que nos banques (dont on n’ajoute pas les dettes à celles des acteurs économiques, car on les compterait deux fois), prennent des risques inconsidérés comme intermédiaires, notamment en spéculant dans le dos de l’abondante épargne des français qui ne sont donc pas à l’abri, le cas échéant, d’un retour de flamme à la Chypriote !

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  • elgringo // 01.04.2013 à 20h42

    courage le trollier,
    même si vous m’énervez régulièrement, et si je suis en désaccord avec les 3/4 des vos commentaires, vous avez au moins le mérite de mettre l’ambiance sur le blog avec votre pincée de sel (ou de poivre).

    Continuez donc (quoi que vous n’avez pas besoin de mon avis).

    Cela dit, on a vraiment l’impression que vous êtes en train d’arrêter de fumer et qu’il ne faut pas vous chatouiller.
    a+

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    • Letaulier // 01.04.2013 à 21h22

      Gracias El Gringo.

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  • medomai // 01.04.2013 à 21h19

    Bonsoir Olivier. Il y a un élément d’explication de la crise récente que vous n’abordez pas beaucoup dans vos derniers posts (qui questionnent davantage l’euro, l’endettement des nations européennes, la perte de croissance sur temps moyen à long). Les historiens nous ayant appris à distinguer structure et conjoncture, les éléments conjoncturels méritent aussi débat : à qui profite le crime d’aujourd’hui ? Qui s’enrichit de l’abaissement des nations et de l’accroissement des divergences dans la zone euro comme dans l’UE ?

    Bien sûr j’imagine que les informations fiables sur les attaques spéculatives de pays endettés ne sont pas faciles à obtenir ou vérifier. Que pensez-vous des analyses proposées par Mme Zaki dans la vidéo ci-dessous (notamment à partir de 6′) ?

    http://www.youtube.com/watch?v=9IiMlB78vGE

    J’imagine que même d’un point de vue souverainiste comme celui de Mr Farage ou Mr Asselineau par exemple, il faut penser la politique des nations sous l’angle de la réponse à ce type de dangers. Bien sûr, Mr Farage, en gentleman exquis, se gardera d’évoquer la puissance cynique et apatride des hedge funds opérant depuis la base financière londonienne ou autre plateforme offshore…

    Au plaisir de vous lire.

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    • Letaulier // 01.04.2013 à 21h36

      J’adore les questions posées par des mecs qui ont déjà les réponses…enfin leurs réponses, et dont le seul objet est de t’entrainer dans leurs délires paranoïaques et conspirationnistes et au passage de faire un peu de pub pour un obscure politicien nommé Asselineau.

      Pour ceux qui ne connaissent pas Madame Zaki, voici une petite vidéo où vous pouvez apprécier cette Castafiore helvétique dont le seul talent est de répéter en boucle 2 ou 3 arguments et de ne jamais répondre aux questions de ses interlocuteurs.
      http://www.infrarouge.ch/ir/1988-chypre-sauvee-mais-quel-prix

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      • Hadrien // 01.04.2013 à 22h28

        J’ai visionné une bonne partie de la video, et je ne vois pas en quoi Mme Zaki est à critiquer lorsqu’elle note que le seul tort des banques chypriotes est d’avoir pâti de ses créances sur la dette grecque… au moment où d’autres spéculaient dessus avec entrain.

        C’est d’ailleurs une analyse voisine que fait l’économiste français T. Voituriez, contrairement à l’éditorialiste J. Pilet qui, comme d’habitude, raconte n’importe quoi en débitant des généralités de son crû, dont l’européisme béat est moqué en ligne par le dessinateur caricaturiste préposé pour l’occasion.

        Si c’est votre seul exemple, il est mal choisi !

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        • Letaulier // 02.04.2013 à 05h28

          « le seul tort des banques chypriotes est d’avoir pâti de ses créances sur la dette grecque… au moment où d’autres spéculaient dessus avec entrain. »

          Si la Grèce a fait défaut c’est pas á cause des spéculateurs mais parce que la dette était insoutenable par rapport à son PIB. Par ailleurs pendant que certains spéculaient sur le défaut de la Grèce d’autres, les banques chypriotes en autres, spéculaient sur le non-défaut. Les banques chypriotes ont donc aussi spéculé sauf que quand 2 spéculateurs spéculent en sens inverse il y en a toujours un qui perd.

          De plus les Banques chypriotes avaient besoin de 17 milliards alors qu’elles n’ont perdue que 4,5 milliards sur la dette grecque, où est la différence? Tout ne peut pas s’expliquer par la Grèce.

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      • Hadrien // 01.04.2013 à 22h48

        Et pour le reste, comme place refuge concernant les avoirs étrangers, Chypre est loin derrière le Luxembourg dont la dette extérieure comptable en la matière est de 3 500 % de son PIB !
        A quand la mise au pilori du Luxembourg par J. Pilet et ses semblables ?

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        • Hadrien // 02.04.2013 à 12h46

          Vous nous racontez un peu n’importe quoi:

          Si « Le fric placé sur ces fonds sert à acheter des actions Apple ou BP », ça n’entre plus dans la dette comptable des banques vis à vis de leurs déposants, mais dans celle de BP et Apple, car il s’agit d’un titre de propriété inaliénable !
          Avoir des titres mobiliers sur son compte, c’est comme avoir des titres immobiliers dans son coffre. Ils sont inutilisables par la banque.
          Même les déposants russes qui auraient de tels actifs à Chypre peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles… C’est même une protection en cas de retour au drachme ou toute autre dévaluation. Ainsi, la protection évoquée au sud en cas de scission de l’euro n’a pas besoin d’être une évasion monétaire ni de se réfugier ailleurs. Il suffirait dans ces pays d’acheter des actions d’entreprises nationales qui bondiront après restitution de leur compétitivité, alors que les celles des entreprises au nord baisseront pour la raison inverse. N’importe quel trader vous le dira !

          « Quand on va au Luxembourg » en connaissance de cause, ce n’est donc pas pour « placer son fric en Crédit Agricole Luxembourg » (encore moins en « Deutsche Bank ») !
          Si tous les fonds spéculatifs servaient à acheter des actifs en bourse, les indices boursiers seraient au plus haut depuis longtemps alors qu’ils stagnent lamentablement depuis dix ans, à la moitié du niveau de l’année 2000, malgré les liquidités actuelles…

          Regardez donc plutôt du côté des produits dérivés à fort rendement de la pure finance-casino dont le total mondial approche le million de milliards de dollars (près de 2000% du PIB mondial!). Pas grand chose à voir avec les investissements dans l’économie réelle.
          C’est même là tout le problème!
          Car, comme le dit Olivier:
          « Dès qu’il faudra renflouer le Luxembourg, n’ayez crainte… »
          Tous les Goldman Sachs de la création seront à son chevet, car ce n’est pas un concurrent comme Lehmann Brothers, mais un opérateur du système. Et leur lobby est à Londres ou Dublin, autant qu’à Paris et Berlin… Il est même en personne à la BCE !
          C’est dire si je ne suis en rien rassuré: en cas de pépin, les pertes seront comme à l’habitude publiques, les gains restant privés !

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          • LeTaulier // 02.04.2013 à 13h37

            Pour ton info la bourse de New York va de record en record. Arrête de regarder O.M. Tv

            Ce que je veux dire c’est que les bilan des banques opérant au Luxembourg n’est pas rempli de crédit à l’économie locale qui serait d’ailleurs bien incapable de digérer cette énorme masse d’argent.

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          • Hadrien // 02.04.2013 à 15h52

            Sur votre optimisme boursier, erreur:
            En déflaté, seule comparaison valide, les indices boursiers n’ont toujours pas rattrappé leur niveau du début de l’année 2000 (il y a treize ans!)
            http://www.les-crises.fr/bourses-mondiales/
            Vous suivez mal les leçons d’Olivier…
            Il n’y a que Bloomberg pour appeler ça « de record en record » !

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  • Macarel // 01.04.2013 à 22h35

    Et s’il se produit une fracture entre l’Europe et la patrie, alors le risque est de perdre à la fois la cohésion nationale et l’idéal européen.

    Je ne sais pas s’il a remarqué que nous nous éloignons de plus en plus de « l’idéal européen », et qu’en conséquence notre « cohésion nationale » est de plus en plus malmenée.

    Il faudrait revenir sur terre…

    Sous les beaux discours, la dure réalité.

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  • Fabrice // 02.04.2013 à 19h45

    Ce qui m’inquiète comme l’a révélé l’affaire Cahuzac, c’est la collusion des médias traditionnels avec le pouvoir allant même jusqu’à comdamner médiapart dans ses révélations en favorisant les théories complotistes au lieu de faire leur devoir d’enquête.

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  • Bruno L // 02.04.2013 à 20h04

    Sur l’affaire Cahuzac.

    Le président Hollande vient d’envoyer un message à la Nation. « Mon responsable PS de la commission des Finances, qui a été mon conseiller économique pendant la campagne présidentielle, que j’avais nommé ensuite Ministre du Budget, vient de reconnaître qu’il avait fraudé, et, pire encore, qu’il l’avouait. Pas vu, pas pris, pris, pendu, ou presque. Et comme j’ai le choix entre paraître incompétent ou gros menteur, je dis que je n’étais pas au courant. A mes compatriotes (et pas cons de patriotes) de faire le ménage. »

    Le « moi je » ne sais jamais rien. Il ne savait pas que DSK aimait les partouzes (il devait être le seul dans la classe politique) il ne savait pas que Cahuzac était un escroc (à moins qu’il ne l’ai nommé pur cela). Il ne sait sans doute pas non plus que le sieur Vals manipule les chiffres des manifestations …

    Il est vrai qu’un escroc, tant qu’il n’est pas pris, est mis au pinacle: cf. les compliments de tous sur le ministre Cahuzac au moment de sa démission plus ou moins volontaire, le 19 mars, jour d’une autre infamie pour ceux qui ont encore un peu le sens de l’histoire.

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  • croc // 03.04.2013 à 18h14

    Tous les mêmes : je me souviens de Sarkozy et Baroin hurler que la « crise est finie », « l’Euro est sauvé » etc en mars 2012..
    Finalement sont-ils vraiment utiles, tous ces gens ?

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