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27.février.201327.2.2013
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[Interview exclusive] Stéphane Hessel : « Ce qui se passe actuellement est très dangereux ! »

Je re-publie cette interview qu’il m’avait accordée en octobre 2012, en hommage à Stéphane Hessel qui vient de nous quitter. Je l’avais rencontré plusieurs fois et il m’avait donné un petit bout de son immense amitié… Pour les Parisiens, un rassemblement aura lieu ce soir à la Bastille, avec des bougies. Stéphane Hessel est né […]
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Je re-publie cette interview qu’il m’avait accordée en octobre 2012, en hommage à Stéphane Hessel qui vient de nous quitter. Je l’avais rencontré plusieurs fois et il m’avait donné un petit bout de son immense amitié…

Pour les Parisiens, un rassemblement aura lieu ce soir à la Bastille, avec des bougies.

Stéphane Hessel est né en 1917 à Berlin. Naturalisé français en 1937, normalien, il rejoint les forces françaises libres en 1941 à Londres. Résistant, il est arrêté, torturé et déporté à Buchenwald puis à Dora et ne doit la vie qu’à son évasion.

Il entre au Quai d’Orsay en 1945 et fait une partie de sa carrière diplomatique auprès des Nations-Unies où il assiste comme témoin privilégié à la rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Stéphane Hessel est connu du grand public pour ses prises de position concernant les droits de l’homme, le problème des « sans-papiers » et le conflit israélo-palestinien ainsi que pour son manifeste Indignez-vous ! paru en 2010 et succès international (près de 5 millions d’exemplaires).

Il a accepté de porter une motion au congrès PS de Toulouse, inspirée par le collectif Roosevelt 2012, qui a recueilli 12 % des voix le 12 octobre 2012. Il a accordé cette interview au blog www.les-crises.fr le samedi 13/10/2012.

stephane-hessel

Olivier Berruyer : Stéphane Hessel, vous êtes l’auteur du livre « Indignez-vous », qui a été un gros succès avec presque 5 millions d’exemplaires. À l’époque, quelques esprits chagrins avaient souligné que l’indignation seule était insuffisante. En défendant une motion au PS, vous avez décidé de transformer l’indignation en action. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager dans ce combat ?

Stéphane Hessel : cette motion numéro 4 a été rédigée par des gens consciencieux et conscients des grands problèmes qui sont devant nous ; elle était d’ailleurs beaucoup plus longue et plus explicite que les autres. J’ai accepté de la soutenir à la demande de Pierre Larrouturou, car j’ai pour lui une importante considération depuis beaucoup d’années déjà. Il a été le premier à nous expliquer qu’il fallait pousser la Réduction du Temps de Travail beaucoup plus loin, et qu’elle n’aurait toute sa signification que si on arrivait à des semaines de 32 heures. C’était déjà une idée intéressante et juste, qui m’avait frappé, tout comme d’autres idées qu’il avançait.

Ma principale préoccupation, que j’ai essayé d’ailleurs de traduire dans les quelques pages de «Indignez-vous», c’est de voir que nous faisons face à des risques très graves que court actuellement non pas seulement la France, ni seulement l’Europe, mais je dirais la Civilisation. Car il y a trop longtemps que nous vivons otages d’une politique financière et politique complètement dévergondée, avec des crimes commis constamment contre le salarié de base, de la part des grandes entreprises corrompues et souvent cupides.

Par cette position que j’occupe maintenant depuis pas mal d’années dans le cadre de la gauche française, il m’a semblé qu’il était bon de stimuler le Parti socialiste – mon parti depuis très longtemps – pour qu’il mène des actions courageuses. Celui-ci a actuellement énormément de pouvoirs, mais il risque de ne les utiliser que pour se maintenir au pouvoir plutôt que pour transformer radicalement nos sociétés, ce dont elles ont besoin.

Tout ceci m’a donc amené à penser que cela valait la peine que je mette mon nom à la tête d’une motion. Je l’ai fait sans trop d’illusions, me doutant bien qu’une motion qui allait être concoctée en quelques semaines et qui allait être présentée très vite n’aurait pas une très forte majorité. Mais j’ai été agréablement surpris que nous ayons quand même dépassé les 11 %.

OB : Comment expliquez-vous que le Parti socialiste se soit finalement aligné assez fortement sur les principes de la dérégulation néolibérale dans les années 80 et comment expliquez-vous qu’il tarde autant à réagir pour essayer de re-réguler ?

SH : C’est exact. Le parti socialiste a été un peu prisonnier du climat général en Europe où, pour des raisons historiquement compréhensibles, prévalait la règle du « Surtout pas de marxisme ! ». On s’est donc laissé séduire par des idées comme celles de Milton Friedman : « le capitalisme est probablement inscrit dans les faits, pourquoi essayer de s’en débarrasser ? On va pouvoir au contraire profiter de tout ce qu’il apporte, de l’esprit d’entreprise, etc. »

Il semble que personne ne se soit aperçu que, d’année en année et de présidence en présidence, à force de dérégulation permanente, il nous resterait bien peu de socialisme… Je fais une parenthèse pour Michel Rocard, où, dans ses trois années de ministère, on a fait des choses très utiles, telles le RMI et la CSG ; il y avait une reprise d’une pensée économique marquée par le socialisme, mais cela n’a pas duré. Tout cela nous a conduit à une France qui, à la différence de l’Allemagne et de son modèle de capitalisme rhénan, n’a pas maintenu un minimum de responsabilité sociale.

C’est ce qui fait que j’ai trouvé que la présidence Sarkozy correspondait malheureusement à une tendance très répandue, depuis Thatcher et Reagan, et qui allait nous mener dans le mur. Pour toutes ces raisons, il m’a paru indispensable de redonner au Parti socialiste français le rôle qu’il n’aurait jamais dû cesser d’exercer.

OB : Comment expliquez-vous que dans les six premiers mois de présidence Hollande aussi peu de mesures, ne serait-ce que symboliques, aient été prises pour modifier la trajectoire du pays ?

SH : Il ne faut pas être trop sévère. Ce que Hollande a réussi dans ses contacts avec les autres Européens c’est d’imposer qu’après l’adoption d’un traité qui était un traité de régulation financière stricte, il y ait un élancement vers davantage de développement d’investissement de croissance. Donc je ne lui jette pas la pierre.

Vous dites six mois c’est trop, c’est vrai, mais ce n’est pas encore énorme : on peut donc encore accélérer le mouvement nécessaire. J’ai soutenu l’initiative Roosevelt 2012 pour rappeler que, dans les années 1930, le président Roosevelt, en l’espace de quelques semaines, avait vraiment renversé les données de l’économie américaine avec des résultats très importants. Et nous attendons un effort semblable de la part de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. Alors pour le moment on ne peut pas dire que ce soit très visible, on a plutôt un peu de découragement devant le peu de mesures fortes prises très vite. Mais on peut aussi comprendre qu’il ne soit pas si facile de prendre des mesures courageuses très vite et qu’il est encore temps de prendre des mesures fortes.

OB : J’aimerais prendre maintenant un petit peu de recul sur la situation actuelle. Durant les 30 glorieuses, on a assisté à une énorme compression des inégalités, une forte augmentation des pouvoirs d’achat, bref, à une avancée très importante dans l’histoire économique humaine. Au contraire, à partir du tournant néolibéral (Reagan, Thatcher) de la fin des années 1970, on se rend compte que les inégalités se sont remises à augmenter très fortement, en particulier aux États-Unis – c’est un peu moins vrai en France. Elles y ont retrouvé leur niveau des années 1900. Comment expliquez-vous un tel recul social une telle acceptation, une telle résignation des peuples vers cette hausse des inégalités qui profite aux seuls 1 % les plus aisés ?

SH : Occupy Wall Street, en est le résultat, c’est tout à fait exact. Il est toujours difficile de tenter d’analyser un courant historique. Cet assoupissement est survenu au creux d’une économie néolibérale sans véritable contrainte, sans véritable régulation.

On peut peut-être attribuer une partie de cela à la chute de l’empire soviétique et au retour vers l’Europe de pays qui avaient été marqués par l’économie communiste et qui voulaient en changer radicalement. Il n’y a plus eu face à Reagan et Thatcher et face à Milton Friedman d’expériences chinoises, russes, polonaises qui auraient pu servir de bouclier.

Une autre raison est probablement que le capitalisme est intelligent et qu’il a réussi à donner l’impression qu’il y avait de la croissance alors que cette croissance était souvent liée à de l’endettement.

Bref, on ne s’en est pas aperçu à temps. Vous avez raison de situer cela après 1971, date du décrochage de l’or et du dollar ; il y a alors eu une poussée commencée vers ces années-là et qui n’a malheureusement été freinée par personne. C’est très malheureux, et les historiens décortiqueront cela. Certains économistes le font déjà, comme Joseph Stiglitz ou René Passet, qui sont passionnants pour démontrer combien on a perdu de terrain au cours des trente dernières années du XXe siècle.

OB : C’est sans doute le combat à venir du XXIe siècle, non?

SH : Ça devrait l’être et l’on peut donner une date, à mon avis intéressante, c’est l’an 2000. En l’an 2000, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a réuni à New York toutes les organisations non gouvernementales intéressées par l’évolution historique, et leur a demandé de définir les huit objectifs principaux de développement du millénaire. Ce texte-là est prodigieusement intéressant, car il montre clairement la façon dont il faudrait préserver les biens publics fondamentaux : l’eau l’énergie, le bois, la santé, l’éducation…

Ce texte qui devait amener les Nations unies à diviser par deux la pauvreté dans le monde en l’an 2015 n’a évidemment pas été, jusqu’ici, appliqué. Les rencontres successives, que ce soient Johannesburg, Rio et les autres et Copenhague, n’ont pas donné de résultats. Pourquoi ? Parce que les gouvernements ont été amenés à travailler ensemble, mais chaque gouvernement ne se préoccupait que de ses propres intérêts plutôt que ceux de la population humaine et pendant ce temps les sociétés humaines ont commencé à se réunir. Il y a eu Porto Alegre, il a eu des forums sociaux, ce n’est pas nul. Mais c’est encore infiniment moins puissant que la conjonction des plus riches, des 1 %.

OB : Ne trouvez-vous qu’il y a une forme de déchéance morale à ce que l’Occident ait finalement abandonné les objectifs du millénaire et que 25 000 habitants de la planète meurent toujours de faim tous les jours, alors qu’au moment de la crise financière en 2008, on a pu mobiliser des milliers de milliards de dollars pour venir en aide au secteur financier ? Ne pensez-vous pas que le tiers monde va finir par regarder l’Occident d’une façon très différente après ça ?

SH : Mais oui, c’est déjà le cas ! On ne peut comprendre ce qui nous arrive sous le nom de terrorisme que par l’accumulation de méfiance et quelquefois de haine à l’égard des puissances qui ont réussi et qui sont riches. Tout en étant d’ailleurs très endettées, c’est encore autre chose… Donc vous avez tout à fait raison. Nous courons de plus en plus le risque de voir des sociétés divisées entre extrême pauvreté et très grande richesse et ça, c’est un drame qui risque de nous couter très cher…

OB : Vous avez joué, en tant qu’observateur, un rôle dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Comment jugez-vous le recul depuis le 11 septembre 2001, d’un certain nombre de principes moraux, évidemment d’abord aux États-Unis : usage de la torture, assassinats ciblés sans procès ordonnés par Barack Obama dans des pays étrangers…. Et plus largement, comment jugez-vous l’évolution des droits de l’homme dans le monde ces dix dernières années ?

SH : Je crois qu’il faut être mesuré. Il y a effectivement, et vous venez de le souligner, un grave recul du respect des droits de l’homme notamment par des puissances qui ont des objectifs de domination mondiale ou de domination régionale. Et je mettrai deux pays en tête : les États-Unis et Israël. Dans l’un comme dans l’autre cas, on ne se soucie pas des droits fondamentaux, on poursuit la domination d’un pays et d’une puissance.

Mais il faut reconnaitre qu’à côté de cela, se développent dans beaucoup de pays des organisations de défense des droits de l’homme et qui, quelques fois, mobilisent même courageusement des foules. Il faut voir ce qui s’est passé récemment encore, que ce soit en Chine, en Russie, en Espagne, au Portugal et ailleurs : il y a une volonté de ne pas laisser bafouer les droits de l’homme qui trouve des porteurs. Pour le moment encore en quantité insuffisante, et si mon petit effort personnel à amener les gens à s’indigner s’inscrit là-dedans, c’est évidemment une toute petite chose par rapport à tout ce qui devrait se développer.

Mais il ne faut pas être uniquement découragé, car à côté des horreurs que vous signalez, qui sont en effet inacceptables, il y a des mouvements populaires dans beaucoup de régions du monde qui peuvent nous faire penser qu’une autre façon de voir les choses est possible. Il suffit pour cela de lire le petit livre d’Edgar Morin, « La Voie », dans lequel il montre que ce qu’il appelle presque une métamorphose humaine est possible. Parce qu’il y a aussi de plus en plus de gens qui veulent se débarrasser d’une attitude égoïste et corruptrice pour adopter profondément une attitude de sympathie, de respect et d’humanité.

OB : On voit que le printemps arabe apporte certaines désillusions, il y a des tensions très fortes autour de la Syrie aujourd’hui, l’Iran est sous la menace de bombardements dont on se demande jusqu’où les conséquences pourraient aller – comme si l’Humanité perdait la raison sur certains points. Comment jugez-vous les ferments de haine qui se développent actuellement sur la planète ?

SH : Je considère que ce qui se passe actuellement est très dangereux, très dangereux. Et que par conséquent, il faut très vite essayer de trouver des contrepouvoirs. Parce que la rapidité avec laquelle on démolit des zones entières, la façon dont, par exemple, on laisse la Chine acheter des terres en Afrique, tout ceci va poser de graves problèmes au climat. Toutes les atteintes portées actuellement à l’écologie des systèmes mondiaux sont d’une grande dangerosité.

En même temps, les choses sont toujours balancées, la prise en compte de ces risques s’accroit. Il y a un peu partout dans le monde, et même parmi les jeunes générations, de plus en plus de groupes qui se forment et qui essaient de lutter. Donc ça va mal, mais ça peut aller mieux. Dans le petit texte que notre motion a publié, nous avons écrit : « ça va plus mal qu’on ne vous le dit, mais on peut faire quelque chose».

OB : Quel regard portez-vous sur l’engagement des citoyens, et son évolution au cours des décennies passées ?

SH : Je dirais que l’engagement était faible pendant la deuxième moitié du XXe siècle, un peu plus fort pendant les 3 ou 4 dernières années du XXe siècle et qu’il est de nouveau retombé lourdement après la chute des tours du World Trade Center. Et il est actuellement en train de se reprendre.

OB : Vous avez vu qu’aujourd’hui l’Europe a été récompensée du prix Nobel de la paix, qu’en pensez-vous ?

SH : J’en pense un peu la même chose j’avais pensé quand Obama a eu le prix Nobel. Je dis qu’il faut s’en servir pour montrer que la seule signification qu’on tente de donner au prix Nobel de la paix, c’est de réaffirmer des valeurs humaines profondes qui devraient être respectées et l’on peut dire que malheureusement l’Union européenne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui ne mérite surement pas le prix Nobel, mais que si on le lui attribue, ça peut l’encourager à essayer de le mériter… (rires)

OB : Comment expliquer une telle modification de l’Europe, qui était partie sur des bases assez intéressantes, avant de s’engager dans un tournant néolibéral quasi-suicidaire ?

SH : C’est effectivement la question. L’Europe a été dominée par une oligarchie financière et économique, et elle n’a pas su développer ni sur le plan social, ni sur le plan culturel et éducatif, tout ce qu’elle aurait pu développer. Il ne faut pas sous-estimer certains efforts qui ont été faits et qui font qu’actuellement il y a une espèce d’européisme de la part des Européens ce n’est pas nul, mais c’est très insuffisant encore.

OB : Vous venez de sortir avec Albert Jacquard un livre sur le désarmement nucléaire, Exigez ! Un désarmement nucléaire total . Qu’est-ce qui vous a donné envie de remettre sous les projecteurs ce sujet?

SH : Car il m’horrifie particulièrement. Nous nous sommes laissé entrainer à vouloir faire de l’armement nucléaire en sachant parfaitement que l’on ne peut pas s’en servir. C’est complètement impossible de s’en servir si l’on veut rester à peu près civilisé. Et malgré ça, on dépense des fortunes et l’on ne fait pas l’effort pour l’énergie renouvelable. Et l’on ne fait pas l’effort pour la paix et on laisse les armements nucléaires se développer dans le monde. Donc c’est suffisamment préoccupant pour que je sois heureux de cosigner avec d’autres, un appel à s’en débarrasser…

OB : Cela fait soixante-dix ans que vous vous engagez très fortement, depuis la Résistance jusqu’à aujourd’hui, sans vous arrêter…

SH : J’ai eu la chance de passer à travers une longue vie et de pouvoir de temps en temps y manifester mes convictions. C’est tout ce que l’on peut faire c’est ce que vous faites aussi j’en suis sûr, et je vous félicite de continuer à le faire

OB : Et vous qu’est-ce qui vous a donné le courage de vous engager dans la résistance en 1941, de partir à Londres?

SH : Si vous voulez à l’époque c’était facile, il y avait un ennemi évident que l’on ne pouvait pas accepter. Il y avait un pays envahi et battu militairement que l’on ne pouvait pas laisser faire de l’armistice et il n’y avait qu’une chose à faire, c’est rejoindre le général de Gaulle

OB : Et vous n’aviez pas peur pour vous?

SH : Non (rires)

OB : Où trouvez-vous votre énergie ?

SH : Je ne la trouve plus, je vieillis et je commence à ne plus pouvoir marcher droit, donc mon énergie je la garde pour quelques conversations au téléphone, qui me font plaisir, comme en ce moment. Mais pour le reste l’énergie, il n’y en aura bientôt plus. Mais tant que j’en ai, je suis content de pouvoir au moins l’utiliser…

OB : Avez-vous un message à transmettre aux jeunes qui liront cet interview ?

SH : Mon message c’est: « courage et confiance ! ». Il faut avoir confiance en soi. Il faut se souvenir que Socrate nous disait: « Connais toi-même et aie confiance en toi ».

Et il faut avoir du courage. Car les choses qui paraissent insupportables et insurmontables ont été, dans le passé, supportées et surmontées : il ne faut pas laisser tomber !

Il est très important de s’indigner, mais il faut aussi avoir le courage de transformer l’indignation en action !

P.S. : Vous pouvez bien entendu contredire en argumentant tant que vous voudrez la vision de Stéphane Hessel dans les commentaires, mais les commentaires visant à un dénigrement personnel ou à des polémiques stériles seront modérés : il est mon invité, et il ne manque pas d’endroits sur le web où vous pourrez le faire…

43 réactions et commentaires

  • Vénus-Etoile du Berger // 27.02.2013 à 14h10

    « Le message d’un Mandela, d’un Martin Luther King trouve toute sa pertinence dans un monde qui a dépassé la confrontation des idéologies et le totalitarisme conquérant. C’est un message d’espoir dans la capacité des sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience vigilante. »
    Stéphane Hessel.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 27.02.2013 à 21h02

      Quelle exaspération. Ramassis.

      « Dans la notion d’exaspération, il faut comprendre la violence comme une regrettable conclusion de situation inacceptable pour ceux qui les subissent. Alors on peut dire que le terrorisme est une forme d’exaspération. Et que cette exaspération est un terme négatif. Il ne faudrait pas ex-aspérer, il faudrait espérer. L’exaspération est un déni de l’espoir. Elle est compréhensible, je dirais presque qu’elle est naturelle, mais pour autant elle n’est pas acceptable. Parce qu’elle ne permet pas d’obtenir les résultats que peut éventuellement produire l’espérance. »
      Stéphane Hessel.

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      • Eva Green // 27.02.2013 à 22h09

        Je crains de n’être pas dupe de ces belles paroles. Et par tant de votre enthousiasme.

        L’action déterminante d’un l’homme public ( c’est ce que l’on « attend » d’un moraliste engagé, de gauche ou de droite, non ?) c’est, au moment opportun, d’avoir le courage d’être contre son camp.

        M. Hessel, héros du combat contre « la finance qui gouverne » au risque de déplaire à Hollande et Moscovici ? Vous plaisantez . Où ? Quand ? Sur une question aussi emblématique. Aussi centrale. Peut-être « la » question du mandat présidentiel.

        M. Hessel, déjà panthéonisé par le repris de justice Harlem Désir et par le Nouvel Obs est le cache-misère intellectuel et moral de la gauche de gouvernement.

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        • Vénus-Etoile du Berger // 27.02.2013 à 22h25

          et vous, vous êtes qui?
          Miss ragot
          Miss dépotoir

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          • Eva Green // 28.02.2013 à 09h10

            Je confirme ce que vous appelez un ragot.
            Harlem Désir: condamnation -définitive- à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour « recel d’abus de biens sociaux » ( salarié pour un emploi fictif à SOS Racisme, association essentiellement financée par des fonds publics en 1986-1987).

            Si cela ne vous répugne pas que ce repris de justice dirige le PS c’est votre affaire ! et relativise beaucoup vos considérations moralisantes !

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          • Vénus-Etoile du Berger // 28.02.2013 à 10h41

            Vous ne confirmez rien du tout.

            Ce billet est dédié à Stéphane Hessel.
            Mes commentaires font référence à Stéphane Hessel.

            Vous faites un procès à Stéphane Hessel.
            Laissez le reposer en paix.

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          • Eva Green // 28.02.2013 à 16h51

            Je confirme que mon propos visait aussi votre grand homme;

            Quand l’indignation est sélective on est en droit de la relativiser.

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          • Vénus-Etoile du Berger // 28.02.2013 à 20h35

            Je vous remercie pour votre réponse. Votre dernière phrase invite à une pensée.

            Notre mémoire est sélective. L’âme pense toujours mais toutes nos pensées ne demeurent pas empreintes dans notre mémoire. Elle guide notre instinct.
            Tout se joue par la suite au moment où chacun prend conscience de sa relation avec autrui et en finalité de sa propre condition humaine.

            « Nul homme est une île ». John Donne.

            L’indignation est un état commun, elle peut s’estomper avec le temps dans l’oubli de l’inacceptable.

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  • Vince // 27.02.2013 à 14h24

    Sans doute hors sujet mais je ne peux m’empêcher de mettre cela en avant. Je suis OUTRE par ce que je viens d’entendre à la TV au sujet de l’Italie :

    Le président de la république, Mr Napolitano, en accord avec la Communauté Européenne, entend mettre en place un gouvernement provisoire dans lequel Mario Monti aura un rôle, dont le rôle principal sera de modifier la constitution afin de ne plus permettre la situation actuelle.
    Une fois cette tâche accomplie, de nouvelles élections devraient être organisées.

    ….Et on parle de démocratie en Europe ??!! J’espère au moins que « l’Italie d’en bas » ne va pas entendre les choses de la même façon !!!
    C’est affligeant, révoltant …

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    • Jibi // 27.02.2013 à 15h38

      Vous avez une source?

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      • Vince // 27.02.2013 à 15h49

        J’ai entendu ça sur BFM Business en début d’après-midi.
        J’espère que ce n’est que du vent et je ne pense pas que ce soit même concevable mais rien que de l’évoquer est déjà révoltant. Ca veut dire que certains y pensent !!

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        • Letaulier // 27.02.2013 à 16h38

          Tu te prends pour Jeanne d’Arc, tu entends des voix.

          Un peu de bon sens suffisent pour comprendre que c’est du pipeau, l’Italie n’est pas une république bananière où on peut changer la constitution au gré des ses humeurs.

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          • Jibi // 27.02.2013 à 16h51

            Et en France on a bien commis des forfaitures post-référendaires (cf 2005) mais bon, c’est vrai qu’on est pas une démocratie bananières…

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          • ayme // 27.02.2013 à 18h44

            la gréce est une république bananière ?

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  • Fabrice // 27.02.2013 à 15h14

    Le message de Stéphane Hessel est de ne jamais abandonner et de continuer à se battre contre les menaces à l’encontre des droits de l’homme et contre la démocratie.

    La difficulté c’est que maintenant la menace est plus diffuse qu’à son époque, les camps étaient clairement établis, nous vivons une époque ou involontairement nous faisons parti à la fois du problème et des « victimes » (soupir).

    Il a été un grand homme et son pamphlet à réouvert beaucoup de consciences, l’important dit on est ce que l’on laissera à la postérité, celui-ci restera à coup sûr. Souhaitons qu’un jour nous aurons la même force de défendre nos opinions avec la même volonté avec lucidité, sans haine, ni rancune.

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  • Alefe // 27.02.2013 à 15h18

    Un radieux jeune homme, modèle d’intelligence, de courage et d’ouverture, nous a quitté : tristesse et profond respect !

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  • BA // 27.02.2013 à 15h20

    « CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT EST TRES DANGEREUX »

    Rejet de l’Europe.

    Dans l’entourage de Pier Luigi Bersani, on accusait en revanche le coup porté par les partis de Beppe Grillo et de Silvio Berlusconi qui, chacun à sa façon, ont exprimé un rejet de l’Europe. « Si ces résultats sont confirmés, alors de 55% à 60% des électeurs italiens auront voté brutalement contre l’euro, l’Europe, Merkel et l’Allemagne, a commenté le secrétaire général adjoint du Parti Démocrate, Enrico Letta. C’est le début d’une semaine très difficile pendant laquelle un gouvernement stable aurait dû être formé pour guider le pays vers une sortie de la crise. Au lieu de cela, nous pourrions avoir un gouvernement complètement instable. »

    http://www.lefigaro.fr/international/2013/02/25/01003-20130225ARTFIG00674-elections-italiennes-la-menace-d-un-blocage-politique.php

    A propos des élections en Italie, le commentaire le plus révélateur a été la une du journal allemand « BILD ».

    En une du « BILD », il y avait les deux photos de Silvio Berlusconi et de Beppe Grillo. Surtout, il y avait ce titre de une :

    « Ont-ils désormais brisé notre euro ? »

    « Machen sie jetzt unseren Euro kaputt ? »

    http://www.bild.de/politik/ausland/wahlenin-ternational/italiener-waehlen-chaos-regierung-29271958.bild.html

    Ce qui est révélateur, c’est l’utilisation du mot « notre ».

    « Ont-ils désormais brisé notre euro ? »

    En clair : l’Allemagne considère que l’euro, c’est sa monnaie, et la monnaie de personne d’autre.

    L’euro, c’est la monnaie de l’Allemagne.

    La politique monétaire européenne, c’est la politique monétaire adaptée à l’économie de l’Allemagne, adaptée à la démographie de l’Allemagne, décidée par l’Allemagne, imposée par l’Allemagne.

    Que les peuples du sud s’appauvrissent à cause de cette politique monétaire n’a strictement aucune importance pour l’Allemagne.

    L’Allemagne n’en a rien à foutre des peuples du sud.

    Aujourd’hui, les élites allemandes pensent : « Ces cueilleurs d’olives sont en train d’affaiblir NOTRE euro »

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  • kel // 27.02.2013 à 15h43

    Un grand humaniste qui légitime l’utilisation du terrorisme par les Palestiniens, compare l’occupation Nazi à l’occupation Israélienne « l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art »… J’espère que nous n’aurons pas trop de « grand humaniste » de cette taille 🙂

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    • Fabrice // 27.02.2013 à 16h03

      @ kel je crois que vous n’avez pas lu le P.S. : Vous pouvez bien entendu contredire en argumentant tant que vous voudrez la vision de Stéphane Hessel dans les commentaires, mais les commentaires visant à un dénigrement personnel ou à des polémiques stériles seront modérés : il est mon invité, et il ne manque pas d’endroits sur le web où vous pourrez le faire…

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    • toutouadi // 27.02.2013 à 17h00
    • Woiry // 02.03.2013 à 02h22

      Nous face à un oppresseur et un opprimer la justice veut que nous nous mettons toujours du côté de la victime

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  • Eva Green // 27.02.2013 à 15h54

    Le message de Hessel à la jeunesse est « Courage et confiance ». Ce côté prêchi-prêcha me déprime un peu.

    Je préfère celui d’André Malraux, moins dupe des prétendus vertus humaines :  » Courage et culture ».

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    • denton // 27.02.2013 à 16h53

      Beaucoup de jeunes et de moins jeunes ont écouté ce « préchi-précha » car il sonnait juste et parlait à leur coeur. On juge l’arbre à ses fruits. Comme il était un homme libre heureusement je pense qu’il n’écoutait pas les moqueries car c’est cela qui empêche d’avancer….

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  • Vénus-Etoile du Berger // 27.02.2013 à 16h22

    Stéphane Hessel et le Dalaï-Lama : « Déclarons la paix ! Pour un progrès de l’esprit »

    L’intérêt ou la particularité du texte est de traiter des valeurs de l’esprit.

    La conversation entre le pontife et l’ancien résistant et diplomate a eu lieu quatre mois plus tard à Prague en marge d’un forum sur les Droits de l’Homme en Asie du Sud-est. Le thème en était les valeurs qui se sont dégagées depuis le 10 décembre 1948, date de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à laquelle Hessel participa.

    http://www.francetv.fr/culturebox/hessel-et-le-dalai-lama-declarons-la-paix-pour-un-progres-de-lesprit-92905

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  • Ardéchoix // 27.02.2013 à 16h43

    « Car il y a trop longtemps que nous vivons otages d’une politique financière et politique complètement dévergondée, avec des crimes commis constamment contre le salarié de base, de la part des grandes entreprises corrompues et souvent cupides. »
    Les faits lui donneront 100 fois raison , pourquoi en ce moment l’Agroalimentaire apparait aussi corrompu que le monde de la finance , c’est simple , c’est le même: Crédit Agricole, Natixis, Société Générale, et BNP Paribas sont dans le capital des plus grosses sociétés agroalimentaires, et ces gens là veulent du résultat alors bœuf ou cheval , l’essentiel est dans la dernière ligne du bilan .Et si il y a découverte de malversations peu importe , l’état(vous) payera pour sauvegarder la filière (les emplois) .Cela ne vous rappel rien ?

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  • yvan // 27.02.2013 à 19h39

    Il faut peut-être avoir approché la mort pour se rendre compte que la vie est importante… Plus que l’argent, dans tous les cas.

    Sinon, voyez le règne actuel :
    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Un-Rennais-condamne-pour-avoir-menace-d-attentat-Goldman-Sachs_55257-2168194_actu.Htm

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  • Helios // 27.02.2013 à 21h22

    Je n’ai jamais été convaincu par ce type, en particulier par son soutien des « sans-papiers ». C’est toujours la même chose: on fait la belle âme, et ce sont les autres qui payent et subissent les conséquences.

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    • Vénus-Etoile du Berger // 27.02.2013 à 21h54

      l’Abbé Pierre est mort à 94 ans, il a souvent été critiqué lui aussi

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      • Marcus // 27.02.2013 à 22h01

        Exact !
        Il n’y a que ceux qui font rien qui ne risquent pas d’être critiqués …

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    • Vénus-Etoile du Berger // 27.02.2013 à 22h09

      la majorité des sans-papiers travaillent, payent leur loyer une fortune par exploitation, et ils cotisent

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    • Ardéchoix // 28.02.2013 à 09h28

      @ Helios
      c’est frais , très frais , le ventilateur de la pensée

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    • Aldebaran // 28.03.2013 à 17h29

      Moi non plus, je n’ai jamais été convaincu par Stéphane Hessel… il encourageait à rejoindre les rangs du parti socialiste, mais quand on sait ce que sont les socialistes, il y a de quoi vomir. Actuellement nous avons cette engeance au pouvoir et on voit les résultats de leur complicité avec la troïka. Avec [Modéré] le PS au pouvoir,la France ne se relèvera pas de sitôt… à moins d’un sursaut du peuple.

      Alors un Stéphane Hessel ayant participé à la rédaction des droits de l’homme et dans le même temps soutenant un parti qui cautionne une Europe qui détruit les nations, on est en droit de se demander pour qui Stéphane Hessel roulait réellement ?

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  • Mario55 // 28.02.2013 à 14h39

    Le problème avec ces esprits brillants comme Stephan Hessel est que dans leur aspiration à devenir des guides spirituels, ils utilisent leurs capacités intellectuelles à nous faire avaler de grosses couleuvres comme lorsqu’un de ses illustres JP Sartre nous vantait les bienfaits de l’Union Soviétique de Staline.

    Comme illustration et conséquence du procédé, on se souvient comment en 2010 les lycéens inspirés par le pensum de M. Hessel défilaient dans la rue contre le recul de l’age de l’age de la retraite sans se rendre compte que ce faisant ils serraient le noeud coulant de leur future pendaison.

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    • toutouadi // 28.02.2013 à 15h45

      P’etre que les lycéens sont moins enclins à suivre S Hessel que d’avoir un minimum de bon sens ….

      Faire travailler les vieux alors que le plein emploi a disparu depuis 40 ans… Heu !! ça ressemble furieusement à du foutage de gueule !! ??

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      • Mario55 // 28.02.2013 à 16h32

        Mettre un homme de 60 ans en condition de travailler à la retraite dans le seul but de faire de la place à un jeune de 25 ans ne résout aucun problème, car sur le même emploi il faudra payer celui qui travaille et celui qui est à la retraite.

        Le cout des produits résultant de cet emploi s’en trouvera augmenté d’autant et au final l’emploi risquera d’être éliminé, avec pour résultat un chômeur et un retraité.

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      • Woiry // 02.03.2013 à 02h26

        Non c’est pour éviter de payer les retraites comme il y plus de sous dans les caisses on fait bosser les vieux et on se fout des jeunes sans boulot ils n’ont pas de retraite à percevoir

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    • toutouadi // 28.02.2013 à 17h26

      Tu me rappelle ces propos tenus par un chef d’entreprise,(sur F Inter) à qui on démontrait la nécessité de légiférer et d’augmenter le niveau du smic afin de réamorcer et rééquilibrer la consommation intérieur.

      Mais j’ai pas assez de marges.. je vais être obligé d’augmenter mes tarifs et je perdrais des parts de marché.. l’apocalypse… tout fout l’camp.. etc..

      Quand on lui a demandé son activité : Installation de plots en bétons pour panneaux publicitaire (Marché indélocalisable et intérieur, donc niveau du smic totalement transparent pour sa productivité)

      Sic !! snif !! bêtise !!

      Le pire crime du libéralisme, ce n’est pas de mettre les peuples à genoux.. C’est de tuer l’intelligence collective.

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  • toutouadi // 28.02.2013 à 16h58

    Désolé .. je n’avais pas compris que tu était sincère et que tu y croyait vraiment…

    Effectivement c’est pas du foutage de gueule… On est plutôt dans le domaine des chefs d’escadrilles selon certains joyeux drilles ou de la définition de l’infinie selon A. Einstein…

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  • Lisztfr // 28.02.2013 à 19h58

    Le problème est que l’on pourrait augmenter les salaires mais cela ne servirait à rien.

    On pourrait reconstituer le monde idéal du CNR, ça ne marcherait pas ! C’est ce à quoi il faut réfléchir..

    R. Char : « Enfonce-toi dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer. « 

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  • BA // 02.03.2013 à 09h36

    Vendredi 1er mars 2013 :

    Résultat de la dernière élection législative partielle du Royaume-Uni.

    C’était la circonscription de Eastleigh : les souverainistes arrivent … deuxièmes !

    Mike Thornton (Libéraux Démocrates) 13 342 voix (32.06%, -14.48% par rapport à la dernière élection)

    Diane James (UKIP, souverainistes) 11 571 voix (27.80%, +24.20% par rapport à la dernière élection)

    Maria Hutchings (conservateurs) 10 559 voix (25.37%, -13.96% par rapport à la dernière élection)

    John O’Farrell (travaillistes) 4 088 voix (9.82%, +0.22% par rapport à la dernière élection)

    http://www.guardian.co.uk/politics/blog/2013/mar/01/eastleigh-byelection-ukip-tory-reaction-live

    – Cette semaine, au Royaume-Uni, en Italie, les partis pro-européens viennent d’être laminés.

    – Les partis pro-européens vont continuer à baisser, partout en Europe.

    – Les partis anti-européens vont continuer à monter, partout en Europe.

    – Nous entrons dans une nouvelle période : l’Europe de l’ouest va subir ce que l’Europe de l’est a subi il y a 22 ans.

    – Si vous avez aimez la dislocation de l’URSS, vous adorerez la dislocation de l’Union Européenne.

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  • BA // 02.03.2013 à 12h02

    « CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT EST TRES DANGEREUX »

    Samedi 2 mars 2013 :

    Beppe Grillo veut renégocier la dette italienne.

    Beppe Grillo, leader du mouvement Cinq Etoiles (M5S), qui a réuni 25,5% des suffrages lors des législatives en Italie, veut renégocier la dette de son pays, a-t-il indiqué à « Focus ».

    « Si la situation financière de l’Italie ne change pas, elle quittera l’euro », estime l’ancien comique.

    « Nous sommes écrasés, non pas par l’euro mais par notre endettement. Quand les intérêts atteignent 100 milliards d’euros par an, on est mort. Il n’y a pas d’alternative » à une renégociation de la dette, a déclaré M. Grillo dans l’hebdomadaire allemand Focus.

    Il a comparé les obligations d’états avec des actions d’entreprises : « quand j’achète une action d’une société, et qu’elle fait faillite, ce n’est pas de chance. J’ai pris un risque et j’ai perdu », a-t-il ajouté.

    Il affirme également que la situation est si précaire en Italie que « dans six mois, on ne pourra plus payer les retraites et les salaires du service public ».

    En Allemagne, des voix se sont déjà fait entendre dans la frange euro-sceptique de la coalition gouvernementale de la chancelière Angela Merkel, pour réclamer une sortie de l’Italie de la zone euro si un gouvernement prêt à continuer les réformes structurelles n’est pas mis en place.

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    • Letaulier // 02.03.2013 à 13h53

      BA, respecte les droits d’auteurs et ait la politesse de citer tes sources quand tu fais un copier-coller d’un article de magazine.

      Un forum c’est un lieu d’échange entre participants et pas une sorte d’agence de presse qui reprendrait des articles glanés de-ci de là.

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  • nicolas // 27.03.2013 à 03h28

    Très bonne interview et j’ai surtout énormément de respect pour un homme au parcours exceptionnel. Cependant je n’arrive pas à comprendre comment on peur passer à la semaine de 32 heures tout en ayant une économie qui tient la route.
    Partout on voit de vives critiques du libéralisme et du capitalisme (de nombreuses fondées) mais le socialisme a échoué dans tous les pays où il a était appliqué et le cas de la France avec un système social de type panier percé compte ses mois avant de peut être s’écrouler.
    Le développement économique, le libéralisme a apporté plus de progrès et amélioration du niveau de vie au niveau mondial qu’on veut le montrer au 20h en France. J’ai voyagé en amérique latine (j’y vis même maintenant), et tous veulent participer au développement économique.
    Chavez est l’exemple encore une fois d’une politique de gauche détournée de son but premier. J’ai l’impression que l’idéal socialiste n’est qu’une utopie.
    Que l’on me dise où cela a fonctionné. Et ce que je dis ce n’est pas pour dire que le capitalisme c’est bien, mais que faire autrement?
    Pour appliquer le partage des ressources pour tous, il faudrait commencer par avoir des hommes politiques à la hauteur, qui pensent au peuple avant de penser à eux, est-ce cas du gouverment actuel?

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