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18.décembre.201218.12.2012 // Les Crises

[Reprise] Jérôme Cazes

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J’ai rencontré il y a peu Jérôme Cazes, brillant ENArque, ancien directeur général de l’assureur Coface, enseignant à HEC en gestion des grands risques financiers.

Courageusement, il prône lui assez courageusement la séparation des activités bancaires, et il a un regard très intéressant sur notre système démocratique.

L’évolution dans le temps est intéressante – et triste…

12 mars 2012 :

29 mai 2012 :

8 novembre 2012 :

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73 réactions et commentaires

  • Incognitototo // 18.12.2012 à 05h50

    Il délire Quatrepoint ou ne connait pas son sujet… La Coface en 1989 était déjà, et depuis bien longtemps, un intervenant majeur (si ce n’est encore un des premiers du monde à l’époque) sur les marchés spéculatifs, notamment monétaires, pour couvrir le risque de change de ses clients… On y pratiquait déjà et depuis bien longtemps les Swaps (de tout ordre) triangulaires et autres « joyeusetés » qui permettent de gagner plus souvent qu’on ne perd… Bref, c’était le premier spéculateur (fou) de France en volume, au point que, quand le Franc était attaqué, il y avait toujours de la Coface derrière…
    Aussi, je doute que Jérôme Cazes n’ait découvert le monde de la spéculation qu’en 2002 avec l’arrivée de Natixis… c’est même n’importe quoi… à moins que tout ce qui se passait dans sa maison se déroulait à l’insu de son plein gré… ;o)))

    Je veux bien que Cazes ait fait sa « conversion » et son mea culpa depuis, mais il ne me fera pas croire qu’il a été un « chevalier blanc » et qu’il a quitté ce milieu (seulement en 2010), parce qu’il n’était plus d’accord avec les pratiques financières qu’il « découvrait » avec Natixis… il a totalement participé aux dérives de la financiarisation folle et à sa mise en place… ça n’invalide pas ce qu’il dit, mais ça pourrait interroger sur ses motivations réelles… Est-ce qu’il serait parti, si son actionnaire lui avait permis de développer la diversification des produits (type affacturage) qu’il voulait mettre en place ? À propos, il est toujours membre du Comité exécutif de Natixis ?…

    Bon, je n’écoute pas la suite, c’est du déjà entendu…

    C’est vraiment bizarre tous ces hommes qui ont eu tant de pouvoirs et qui n’en ont rien fait quand il le pouvait… qui se mettent à donner des leçons… un vrai phénomène de société…

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    • Celimen // 18.12.2012 à 07h59

      C est la Coface ou bien ses clients le grand speculateur fou? Soyons precis…
      Et la plupart des utilisateurs de derivés s en servent justement pour se premunir contre les variations de changes, de taux, etc…donc c est le contraire de la speculation 😉

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    • LeTaulier // 18.12.2012 à 08h24

      C’était pas de la spéculation. La Coface offrait des couvertures de changes et de taux (swap et d’autres trucs) à ses clients mais les adossait soit en interne soit en se retournant sur les marchés. Au final le risque était quasi nul et bien sûr le gain modeste. C’est même pour cela qu’ils se sont fait bouffer.

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    • JoeChip // 18.12.2012 à 09h28

      Le problème avec la spéculation « abusive », c’est de la distinguer des opérations normales de couverture, ou même des anticipations normales de prix. Si par exemple le pétrole baisse, je sais que l’essence va baisser aussi, donc je vais attendre pour faire le plein : c’est de la spéculation. Si je constate que les choux sont moins chères à Roscoff qu’à Nancy, et que donc j’en achète à Roscoff pour en vendre à Nancy, pareil.

      Si je produis des patates, je peux aussi prendre une assurance contre la baisse de prix entre le moment où je les plante et celui où je les récolte ; si le contrat d’assurance est revendu par mon assureur à un autre assureur, je ne vois pas où est le souci. Ils prennent des risques pour gagner de l’argent, je les paie pour prendre les risques à ma place. On peut imaginer qu’un tel système « calcule » le prix du risque, car la relation entre le prix du sous-jacent et celui de l’assurance est linéaire et calculable ou du moins évaluable.

      Actuellement, il est évident que la spéculation est un problème, parce qu’il s’agit de volumes insensés, et d’assurances sur la variation du prix des assurances, sans limite de « cascadage »… Au lieu d’un système linéaire, relativement simple et prévisible dans ses interactions, on se retrouve avec un système chaotique, complètement dérégulé au sens systémique du terme, et dont le résultat du « calcul » est objectivement aléatoire.

      Pour rendre le système linéaire, il me semble qu’il ne faudrait autoriser que des assurances liées à un volume de sous-jacent réaliste « minimal » (càd portant sur la quantité minimale dont on est certain qu’elle existera), et qu’il n’y ait qu’une « couche » d’assurances.

      Dans ces conditions, peut-être qu’on peut retrouver des conditions ou « des » marchés peuvent calculer « des » prix fiables, mais jamais « les » marchés ne calculeront « les » prix.

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      • Celimen // 18.12.2012 à 09h37

        Je ne suis pas certain que ce soit des volumes si insensés que vous dites…
        Apres tout nous sommes dans un monde commercial de plus en plus ouvert et developpé dans un regime de changes flottants…

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        • JoeChip // 18.12.2012 à 10h33

          Je n’ai pas le temps de chercher la source, mais ça se trouve facilement ; en gros le volume des opérations de « couverture » représente plusieurs dizaines de fois le volume des opérations sur les sous-jacents ; j’ai en tête « 25 fois » mais je n’ai pas vérifié. Il me semble que passé 2 fois c’est forcément exagéré, et même 2 fois ça semble beaucoup, mais il faudrait vérifier…

          Il faut bien se rendre compte que sur les monnaies, on est passé de 0 (avant la fin des accords de Bretton-Woods) à plusieurs milliards de dollars par jour.

          Le prix total de la deuxième guerre mondiale pour les USA est évalué à deux mille milliards de dollars…

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          • celimen // 18.12.2012 à 10h45

            – c’est bien ce que je dis, depuis le régime de changes flottants et donc depuis la fin des accords de Bretton-Woods, et le développement du commerce mondial, pas étonnant que nous soyons obligé de nous couvrir de plus en plus avec des derivés…
            – pour le prix de la 2e guerre mondial, c’est du flux, alors que l’évaluation des dérivés c’est du stock, donc il me semble que c’est difficilement comparable…

            C’est comme dire que les dérivés représentent 10x le PIB mondial,
            c’est peut-être vrai (mais comme vous dites on comptabilise peut etre plusieurs fois si on change de main…) mais les conclusions qui découlent de cette comparaison me semblent parfaitement biaisées si l’on part uniquement de cela.

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          • JoeChip // 18.12.2012 à 11h51

            Le commerce mondial marchait déjà avant la fin des accords de Bretton-Woods (que Nixon a répudiés justement pour arrêter la fuite de l’or US, notamment parce que De Gaulle a voulu l’or en échange des dollars, parce qu’il estimait que les USA faisaient trop marcher la planche à billets).

            Il n’y a aucune raison d’avoir en flux chaque jour des montants équivalents au coût de quatre années de guerre mondiale des USA, notamment en tant qu’arsenal d’un des deux camps (et aussi un peu de l’autre)… Le gros des produits dérivés sert *uniquement* à gagner de l’argent sur la variation de leurs prix.

            Par exemple, la plupart des options sur contrat à trois mois sur un paquet de yen/$ (genre on met 1000$ pour jouer sur 100.000$ –> levier 100) ne servent pas à couvrir la variation du prix du contrat (qui sert à couvrir la variation du cours du yen), mais à exploiter les éventuelles incohérences entre le marché des options et celui des futures, qui eux-même servent surtout à spéculer avec un fort effet de levier… Tout cela n’a pas la moindre utilité pour le commerce international (dont le développement vient surtout de l’exploitation de la main d’oeuvre soumise et des subventions des transports).

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          • Benjamin Franklin // 18.12.2012 à 13h28

            @JoeChip
            Fondamentalement, où est le problème des produits dérivés ?

            Les gens qui les souscrivent le font avec leur argent, et s’ils gagnent de l’argent avec, ce sera l’argent des gens qui les ont vendus (qui n’étaient pas forcés de vendre).

            Expliquez moi donc comment les spéculateurs dans leur ensemble font pour gagner de l’argent ?

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          • JoeChip // 18.12.2012 à 13h40

            Le problème c’est l’amplification des variations de prix.

            Prenons un exemple idiot : admettons que les pommes soient un marché libre et presque purement spéculatif, çàd qu’on ne gagne de l’argent, à 95%, que sur les variations de prix.

            Admettons qu’une année la récolte soit la moitié de l’habituelle ; s’il s’agit d’un vrai marché (non spéculatif), le prix sera à peu près doublé. Si en revanche il s’agit d’un marché spéculatif à 95%, avec produits dérivés, tout le monde sachant que le prix va monter, le prix du contrat futur va exploser (car personne ne va jouer à la baisse). Les 5% de pommes vraiment consommées coûteront cette fois non pas 2 fois plus cher, mais n’importe quel multiplicateur, lié seulement au nombre de spéculateurs.

            Si on a en plus des assurances sur les pertes possibles, on augmente encore le nombre de spéculateurs, et donc le n’importe quoi… En plus, plus les prix varient, plus c’est intéressant de spéculer, et plus on spécule plus les prix varient…

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          • celimen // 18.12.2012 à 14h16

            @JoeChip
            décidemment vous n’avez rien compris à ce que je vous ai dit:
            – bien sûr que le commerce mondial marchait avant les accords de bretton woods, mais c’était moins important que maintenant et surtout les changes étaient fixes nom d’une pipe!

            Vous dites aussi:
            « Il n’y a aucune raison d’avoir en flux chaque jour des montants équivalents au coût de quatre années de guerre mondiale des USA »

            Le cout d’une guerre ou le PIB sont des richesses créées ou détruites,
            mais des dérivés, des capitaux, des investissements sont des gros stocks de richesse qui se déplacent d’un support à un autre!
            Avec ce genre de méthode biaisée, on arrive à la même conclusion hâtive que puisque le chiffre d’affaire mondiale est très supérieur au PIB mondial, cela n’est pas normal et il convient de réguler le commerce mondial…

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          • Incognitototo // 18.12.2012 à 14h57

            @ JoeChip, et merci aux autres qui doutent que la Coface ait été un spéculateur fou de suivre,

            C’est exactement ce que pratiquait déjà la Coface en 1989, qui jouait déjà pour son compte propre, sans aucun lien avec les besoins de couverture réels de ses clients… Au point que cela faisait rire un ami trader, qui travaillait à la trésorerie de la Coface, quand Bérégovoy venait à la télé fustiger les « méchants spéculateurs » qui attaquaient le Franc… les méchants spéculateurs s’étaient eux, avec Airbus et toutes les grandes entreprises exportatrices (et importatrices) françaises qui jouaient déjà pour compte propre, en toute complicité avec les autres intervenants mondiaux… et je n’ai toujours pas compris, comment le gouvernement pouvait ignorer ce qui se passait dans ses propres institutions, ou alors il le savait et ces déballages publics étaient des « mises en scène »…
            C’est d’ailleurs ce même ami qui m’a appris la « technique » des Swaps triangulaires, ou comment on amplifie les phénomènes de spéculation (en gagnant presque à tous les coups) en jouant sa monnaie nationale contre une forte et une faible en décalant le terme entre les deux… et on ne peut faire ça avec une chance majorée de gagner que si les montants qu’on engage sont susceptibles de faire varier la valeur monétaire dans le sens attendu entre les deux échéances… d’où les concentrations et regroupements qui sont devenus nécessaires pour atteindre des effets de taille sur les marchés…
            C’était un « âge d’or » fabuleux pour les spéculateurs européens qui en plus des opportunités mondiales, bénéficiaient de la guerre monétaire entre États européens, rappelez-vous ce que rapportaient les SICAV et OPCVM monétaires de l’époque, une vraie manne… et dire qu’il y en a qui veulent remettre ça…

            Bon à part ça, je vois que le phénomène des « repentis » de la finance n’interroge personne, ni même le fait que ceux qui ont eu le plus de pouvoir pour changer les choses ne l’ont pas utilisé quand ils le pouvaient, et s’autorisent à dire du mal du système seulement une fois qu’ils en sont sortis…
            Dans 11 ans Hollande nous écrira un bouquin, où il dira (comme Clinton et tant d’autres), « j’ai eu tort de ne pas séparer les activités bancaires, quand je pouvais le faire » ; et tout le monde (à part Le Taulier ;o))) applaudira cet aveu… Alors que moi, j’aurais plutôt envie de le baffer… bah, pas grave…

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          • Benjamin Franklin // 18.12.2012 à 15h04

            @JoeChip
            Attendez un instant :
            -comment c’est possible un marché « presque purement spéculatif », où « on ne gagne de l’argent, à 95%, que sur les variations de prix » ? A chaque fois qu’un spéculateur gagne de l’argent par une option, celui qui a vendu l’option perd cet argent
            -si le prix du contrat futur explose, le nombre de spéculateurs qui vont pouvoir payer ce futur va baisser, et il va baisser aussi parce qu’il y a d’autres bonnes affaires ailleurs, moins chères (question de coût d’opportunité). Ca bloque la montée permanente du prix du contrat.
            -si le prix des pommes augmente démesurément, la consommation de pommes va stagner, empêchant la montée permanente des prix. La production va aussi augmenter, parce que les producteurs peuvent faire plus de profits
            -si 95% du prix de vente final d’un produit c’est de la spéculation, pourquoi les producteurs ne vendent-ils pas directement à ce prix stratosphérique au consommateur, en gardant les 95% de profits pour eux ? Ils sont trop bêtes pour se passer d’intermédiaires ?

            La spéculation a tendance à réduire les variations de prix justement, parce que seul les futures pariant sur un écart entre le prix instantané et le prix lissé sont susceptibles de gagner de l’argent.

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          • bats0 // 18.12.2012 à 15h18

            Bonjour,
            Je viens pour vous donner les liens concernant les marchés des produits dérivés (documents officiels de la BRI Banque des règlements internationaux à Bâle) :
            Le site de la Banque des règlements internationaux :
            http://www.bis.org/
            Pour avoir les montants de ce marché de grés à grés on peut les trouver sur cette page (rapports trimestriels) :
            http://www.bis.org/list/quarterly_reviews/lang_fr/index.htm
            Extrait :
            « Les positions sur dérivés de gré à gré ont continué de diminuer au premier
            semestre 2012. Leur encours notionnel (ou valeur nominale), toutes catégories de
            risque confondues, est revenu à $639 000 milliards fin juin 2012, soit 10 % de moins
            que le record enregistré un an auparavant et 1 % de moins que fin 2011 »

            Oui, je sais celà fait peur ce montant (639 000 milliards de dollar; c’est à peu près dix fois le total des PIB mondiaux cumulés)

            Sinon j’ai un autre lien assez intéressant concernant le marché des produits dérivés :
            http://www.lexinter.net/JF/marches_derives.htm

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          • celimen // 18.12.2012 à 15h25

            @Incognitototo
            J’aurais un peu tendance à me méfier des ragots de traders…:
            je ne veux pas trop généraliser mais j’en ai côtoyés et ceux qu’on entend le plus souvent et le plus fort sont:
            très vantards…
            imbus d’eux même…
            arrogants…
            avec le quotient émotionnel d’un rat…
            Mais bon, peut être que ce que dit votre trader est vrai, dans ce cas,
            pauvre France…

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          • celimen // 18.12.2012 à 15h35

            @Bats0
            « Oui, je sais celà fait peur ce montant (639 000 milliards de dollar; c’est à peu près dix fois le total des PIB mondiaux cumulés) »

            Sauf que confère ce que je dis plus haut, ce genre de comparaison est presque aussi biaisé que vouloir comparer des pommes avec des tomates…

            Ou alors on pourrait dire plus justement que cela represente une dizaine d’années de richesses stockées, et là cela parait moins extravagant?

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          • Incognitototo // 18.12.2012 à 16h28

            @ Celimen,

            Vous pouvez faire confiance à cet ami, il a fait pire entretemps (et est passé à deux doigts de finir en taule), pour devenir un « repenti » aujourd’hui…
            Et vous pouvez aussi me faire confiance, à l’époque j’étais déjà « conseiller en gestion » et je dirigeais une société d’expertise-comptable, et j’ai vu comment les comptabilités des grands groupes ont progressivement évolué pour faire la part belle aux revenus financiers, sans aucun rapport avec leur activité de base… Au point que quelques années plus tard, elles ont dû filialiser cette activité, essentiellement pour des raisons fiscales, à cause de leur possible basculement dans la « catégorie des établissements financiers »…
            [Merci, on arrête avec la Coface..]

            Oui, pauvre France et aussi pauvres politiques qui semblent manipulés, comme des marionnettes d’une mauvaise série B… alors que la réalité, c’est qu’ils savent très bien ce qui ne va pas… Ils savent, mais ils ne font rien, c’est surtout ça, qui personnellement me choque. Contrairement à certains drames de l’histoire, ils ne pourront pas nous dire : « on ne savait pas ce qui se passait, on obéissait aux ordres »… Je pourrais vous retrouver une dizaine de rapports parlementaires qui depuis 30 ans parlent de ces problèmes spéculatifs et de leurs effets mortifères, aucun n’a jamais été suivi d’effet, sauf si on considère que « faire toujours plus de la même chose » est un effet…

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          • Incognitototo // 18.12.2012 à 17h19

            @ Benjamin Franklin,

            Vous oubliez plusieurs éléments dans votre raisonnement à partir des pommes, qui vous font perdre le fil :
            – les producteurs ne touchent jamais le différentiel spéculatif (sauf ceux qui se mettent à se couvrir eux-mêmes et il parait que ça commence à rentrer dans les moeurs), ce sont toujours les intermédiaires qui ramassent les mises,
            – tout comme ce sont les intermédiaires qui fixent les prix, donc s’ils ont fait de mauvaises anticipations spéculatives, bien évidemment, ils répercuteront leur perte sur le prix offert aux producteurs,
            – en tout état de cause, les spéculateurs gèrent le carrefour des échanges et tiennent par les deux bouts les producteurs et les acheteurs, donc ils se foutent que ceux qui ont joué à la baisse perdent et vice versa… Comme ils sont aux deux bouts de la chaîne soit ils répercutent à la baisse sur le prix offert aux producteurs, soit ce sont les consommateurs finaux qui payent la différence, soit même les deux… C’est plus clair ?

            Et quand ils ont épuisé un marché et que la consommation stagne, ils passent à un autre (d’où les mouvements erratiques sur les prix) ; cependant comme la demande des pays émergents et leur offre sont de plus plus florissants, ils ont de moins en moins de mal à trouver des gogos (aussi bien pour les producteurs que pour les acheteurs)…

            Oui, je vous le confirme, aussi incompréhensible que ça puisse paraître, ils sont trop bêtes pour se passer d’intermédiaires… C’est toute la différence avec un pays comme la Nouvelle-Zélande, où les paysans se sont organisés pour tenir eux-mêmes les deux bouts de la chaîne et se passer d’intermédiaires… et l’État, depuis de nombreuses années, n’a plus besoin de leur fournir le moindre centime de subvention pour qu’ils puissent vivre de leur travail très honorablement.

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          • Benjamin Franklin // 19.12.2012 à 09h57

            @Incognitototo

            Ce que vous m’expliquez, c’est que la spéculation ne marche précisément que parce que les intermédiaires spéculateurs verrouillent les échanges.

            Ce résultat n’est possible que parce que l’échange est sur-cloisonné à coups de réglementations, et parce que les producteurs sont déresponsabilisés et infantilisés par la régulation. Puisque comme vous dites, précisément, en Nouvelle-Zélande où les producteurs s’organisent et où la réglementation des échanges est très faible, la « spéculation » est très faible aussi.

            Donc finalement, vous vous faites un avocat du libre marché ?

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          • Incognitototo // 19.12.2012 à 15h40

            @ Benjamin Franklin,

            ??? Non, non, pas du tout je vous explique juste factuellement comment ça fonctionne, en vous donnant un contre modèle qui fonctionne très bien sans intermédiaires.
            Rien n’empêche en France, un paysan de vendre directement sa production aux commerces et/ou aux consommateurs finaux (Cf. : les AMAP ( http://www.reseau-amap.org/ ), qui se développent un peu partout et qui permettent aux producteurs de vivre décemment et de ne plus être dépendant des intermédiaires).
            Ça n’a donc rien à voir avec des règlementations, mais plutôt avec une « culture » d’entreprise, issue d’une politique, qui très précisément, pour les paysans les a maintenus dans un état « d’irresponsabilité » et « d’assisté » croissant.

            À l’arrivée des grands groupes de distribution sur les marchés, j’ai vu mourir la quasi-intégralité de la pêcherie traditionnelle… le mécanisme est des plus simples… Les groupes de distribution par l’intermédiaire de leurs centrales d’achat tenaient le marché et pouvaient imposer leurs prix, de sorte qu’un pêcheur pouvait remettre à l’eau son travail, s’il ne voulait pas accepter les prix imposés ! C’est ce dernier mot qui est important ; sans oublier que ces centrales ont suscité des « vocations » pour que des pays (Espagne et autres) accélèrent leur développement pour se mettre en concurrence frontale avec nos pêcheurs… Pour revenir à ces mots « prix imposés » :
            – si les gouvernements d’alors, avaient eu une compréhension différente de la « libre concurrence « , ils auraient pris des mesures pour casser le quasi-monopole de ces centrales d’achat, qui empêchaient le libre accès aux marchés,
            – si les pêcheurs avaient su s’organiser, ils auraient créé leur propre système de distribution centralisé (exactement ce qu’ont fait les paysans néo-zélandais), qui aurait été en mesure d’imposer ses prix (sous peine d’assécher les marchés) et de distribuer directement aux commerces (et même pourquoi pas d’en créer).
            Mais voilà ça ne s’est pas passé comme ça, on a laissé faire ; et maintenant il n’y a plus de pêcherie traditionnelle, juste une industrielle qui est en train de saccager nos dernières ressources halieutiques…

            On n’a pas cette culture collaborative en France, ni de vision à long terme… le chacun-pour-soi est maître et donc chacun meurt dans son coin… tandis que les gouvernements laissent faire, au nom de je ne sais quels « principes »…

            Donc, je me fous totalement des questions « idéologiques », je constate juste les effets des systèmes et de ce que nous sommes en capacité de faire, ou pas… La vraie question, c’est plutôt : quels sont les rapports de force qui profitent à tout le monde et ceux qui ne profitent qu’à quelques-uns ? A l’évidence notre système spéculatif tel qu’il est appliqué et avec ses pratiques « captivent », ne profite qu’à quelques-uns…

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          • Benjamin Franklin // 19.12.2012 à 20h47

            @Incognitototo
            Ok, donc vous confirmez qu’il y a eu (et a toujours) une politique de déresponsabilisation et d’assistanat des producteurs en général, et que c’est l’état d’infantilisation qui en a découlé qui permet aux spéculateurs de faire leur beurre.

            Rappelons aussi que dès 1973 la loi Royer bloque la concurrence entre grandes surfaces, ce qui a desservi grandement les fournisseurs.

            Vous dites qu’on a pas de culture collaborative ni de vision à long terme en France, je pense que c’est faux : c’est plutôt l’hypertrophie de l’Etat qui a tout fait pour détruire cette culture, pour éradiquer la société civile. Ca fait longtemps que les jacobins veulent anéantir les « corps intermédiaires ».

            Ensuite, quels rapports de force proposez-vous pour remplacer ceux qui avantagent les spéculateurs ? N’oubliez pas que les pouvoirs publics sensés les mettre en oeuvre sont déjà ceux qui avantagent tranquillement les spéculateurs depuis des décennies à coups de politique monétaire laxiste et de régulations génératrices de monopoles légaux.

            La meilleure réforme possible, c’est celle qui rendrait effectivement le pouvoir au peuple, en permettant aux individus de s’organiser eux-mêmes, au lieu de continuer à les infantiliser, et pire, à bloquer les initiatives citoyennes.

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          • Incognitototo // 19.12.2012 à 23h26

            @ Benjamin Franklin,

            Non, je ne confirme rien, c’est bien plus complexe que cela… et pourquoi voulez-vous absolument m’attirer sur un terrain idéologique, alors que je vous ai déjà dit que ce n’est pas mon propos… Seuls les valeurs et les résultats qu’elles engendrent m’intéressent, le reste je laisse cela à ceux qui pensent que c’est avec des croyances qu’on peut changer le monde…
            Quant aux solutions, j’en propose plus de 400, et s’il y en a autant, c’est qu’aucune solution sans les autres ne peut résoudre quoi que ce soit. Je ne crois pas aux solutions magiques, surtout quand ce ne sont que des déclarations d’intention…
            Exemple, bien évidemment, je suis d’accord : il faut responsabiliser les citoyens ! Mais, on fait comment concrètement ?
            Vous voyez, je crains que très vite on se heurte à un problème, où chaque mot de cette proposition n’aura pas le même sens, ni n’impliquera la même chose pour vous ou pour moi… c’est toute la difficulté de la politique telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui…

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          • Benjamin Franklin // 19.12.2012 à 23h56

            @Incognitototo

            L’idéologie n’a rien à voir là dedans, justement. Mon propos est de dire que les personnes les mieux placées pour établir des solutions, des mesures, des régulations, sont les gens concernés eux-mêmes. Qui s’organisent non pas dans le cadre de la loi et de l’administration, mais de la société civile, des associations, à but lucratif ou pas, des syndicats, des mutuelles. Exactement comme les paysans néozélandais.

            La solution, ce n’est pas plus de lois ou d’autres lois, au contraire c’est moins de lois. Il faut responsabiliser les citoyens, comment ? C’est très simple : en les laissant choisir et organiser leur vie. En les laissant choisir leur travail, leur syndicat, leur assurance santé, leur retraite, leur mode de vie, leur moyen de transport, leur culture, leur consommation, leur solidarité, et en les faisant assumer les conséquences de leurs choix.

            Mais ça, ça voudrait dire que des hordes d’énarques cessent de décider à la place des gens, et c’est un pouvoir dur à lâcher.

            Il y a des solutions simples, ce ne sont juste pas des solutions faciles.

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            • Celimen // 20.12.2012 à 00h21

              Ce que vous proposez en supprimant l edifice du dessus c est l anarchie, merci on connait ce que cela donne a l echelle humaine…

              Et concretement oui les solutions existent pour responsabiliser les gens: d apres vous comment fait on pour que des millions d automobilistes arrivent a rouler a une telle vitesse et si proches sans que cela finisse en carnage? Grace au code de la route…

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          • Incognitototo // 20.12.2012 à 08h17

            @ Benjamin Franjlin,

            Merci d’avoir illustré parfaitement mon propos… Pour vous « responsabiliser les citoyens », c’est moins de lois et c’est exactement l’inverse pour moi, ou plus exactement ce n’est pas forcément plus de lois, mais en tout état de cause des lois qui tapent là où il faut… et malheureusement, c’est précisément ce que nos dirigeants, tous formatés sur le même modèle de pensée (là je suis d’accord), ne savent plus faire…
            Vous devriez vous intéresser aux théories qui portent sur l’asymétrie de l’information ; dans un « monde libre », ce ne sont pas les « meilleurs » qui gagnent, mais ceux qui détiennent des informations que les autres n’ont pas… et si la loi ne régule pas ces inégalités, alors la liberté est totalement fictive… Les théories néo-libérales sont tellement du pipeau à ce sujet, que je ne comprends même pas qu’il y ait encore tant de gens pour les soutenir… y inclus nos gouvernements qui depuis 40 ans s’enfoncent de plus en plus dans le « laisser-fairisme »….

            Quant à la « clairvoyance du peuple » permettez-moi d’avoir quelques doutes… pour avoir dirigé et conseillé moult entreprises autogérées, je ne crois plus en la capacité des humains d’auto-générer les bonnes solutions pour le plus grand nombre… Malheureusement, abandonnés à eux-mêmes, ces microcosmes sociaux reproduisent assez vite tout ce qu’ils pensaient avoir évité en adoptant ce type d’organisation sociale…

            Rien n’est aussi simple que vous semblez le penser et il n’y pas de solutions magiques et universelles ; il y des solutions adaptées au contexte dans lequel elles s’appliquent et qui donneront, ou pas, les effets attendus, et c’est tout. C’est pourquoi cela fait très longtemps que les pensées à l’emporte-pièce telles que vous les exprimez ne font plus partie de mes intérêts.

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          • Benjamin Franklin // 20.12.2012 à 10h38

            @Celimen
            L’anarchie non sûrement pas, la minarchie oui. L’Etat est nécessaire pour garantir la sûreté des biens et des personnes, l’application des contrats, un minimum de moyens vital aux plus démunis. Pas plus, mais c’est déjà un gros boulot.

            L’efficacité du code de la route ne tient pas nécessairement aux limitations de vitesse et autres, mais plutôt à l’effet dissuasif des sanctions sur les fauteurs d’accidents. Bon nombre d’expériences grandeur nature montrent qu’en supprimant les feux de signalisation par exemple, le trafic gagne fortement en fluidité et le nombre d’accidents baisse.

            Les principes libéraux sont très simples : vous organisez votre vie comme vous voulez, vous pouvez aussi (et c’est très souvent profitable) vous organiser avec vos voisins sur une base d’accords volontaires, mais vous serez sanctionné si vous causez des torts à la personne ou aux biens de vos voisins.

            @Incognitototo
            Vous me décevez un peu : je ne vous parle pas de modèles néoclassiques ou néolibéraux. L’asymétrie d’information ? Et bien l’information a un coût tout simplement, comme n’importe quel bien ou service, ce que néglige complètement les écoles mathématisantes. Il n’y a pas de modèles mathématiques valables, d’équilibre de marché ou d’homo oeconomicus rationnel, on s’en moque complètement.
            Et comme je l’ai souvent fait remarquer dans mes commentaires, la politique soit-disant « néolibérale » des 40 dernières années n’a pas grand-chose à voir avec le laisser-faire : quid de la liberté des gens de choisir leur monnaie, de choisir de ne pas payer des impôts pour renflouer les erreurs d’institutions privées, de pouvoir créer eux-mêmes leurs banques sans affronter des dizaines de milliers de pages de paperasses ?

            Vous vous faites donc l’avocat d’un régime technocratique. Fort bien, mais qui choisit alors les technocrates, qui les juge, qui leur donne leur légitimité, qui les sanctionne au besoin ? Connaissez vous des régimes technocratiques qui se portent bien à l’heure actuelle ?

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          • Incognitototo // 20.12.2012 à 11h10

            @ Benjamin Franklin,

            Je ne me fais l’avocat de rien, peut-être à part de celui du « bon sens »…

            Vous savez, c’est une maladie de vouloir absolument faire rentrer les autres dans des cases prédéfinies… alors ça sera tout pour moi. Cette « discussion » et les endroits où vous voulez me conduire n’ont strictement aucun intérêt.

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          • Benjamin Franklin // 20.12.2012 à 11h23

            @Incognitototo

            Je ne cherche pas à vous mettre dans une case, je dénonce une manoeuvre rhétorique facile qui consiste à dire : « je suis modéré, je me contente du pragmatisme, de ce qui marche ».
            Ce que vous refusez d’assumer, c’est de dire « je considère qu’en France l’auto-organisation des gens ne marche pas, donc il faut que quelqu’un d’autre les organise à leur place ».

            Mais soit, vous avez le droit de ne pas le dire.

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  • Merome // 18.12.2012 à 09h06

    Juste pour signaler une coquille : « Courageusement, il prône lui assez courageusement »

    Il doit vraiment être très courageux, donc.

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  • LeTaulier // 18.12.2012 à 09h32

    Franchement appeler à lancer un « débat national » sur un sujet aussi technique que la séparation des activités « spéculatives » des activités de prêts et de dépôt c’est la porte ouverte à un concours de démagogie.

    Pourquoi pas un « débat national » sur l’immigration, sur la peine de mort, sur la suppression des régimes spéciaux ou sur le protectionniste.

    Le problème de ceux qui appellent à une consultation publique c’est qu’ils aiment à choisir les questions, celles bien sûr où ils savent que leurs idées rejoignent la majorité de la population. Par contre quand ils se savent en minorité l’appel au référendum, par exemple, c’est du fascisme à leurs yeux.

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    • Thomas // 18.12.2012 à 11h40

      Si je puis me permettre, au risque de paraître pour un clampin vaguement naïf, j’aimerais quand même rappeler qu’aux dernières nouvelles, la France est une démocratie.

      Cela implique qu’en dernier ressort, c’est au peuple qu’il appartient de prendre les décisions. C’est une dictature technocratique de dire « c’est trop compliqué pour le peuple, donc on va décider à sa place ».

      Maintenant, si on va plus loin dans les implications, il n’est pas complètement faux de dire que le peuple ne peut pas tout comprendre. Prenons l’exemple financier, ou des banques. Si le peuple ne le comprend pas, c’est qu’il est mal éduqué et sensibilisé à la question. Ce n’est pas un problème intrinsèque à la finance, mais à l’éducation, l’enseignement, les médias… La communication en rajoute pas mal en complexité. Si on pose simplement les deux questions : « Souhaitez vous une garantie sur vos impôts pour votre tirelire ? Souhaitez-vous une garantie sur vos impôts pour le casino boursier ? » curieusement, ça paraît simple.

      Mais on peut aller encore plus loin !

      Est-il normal que la chose financière soit devenue aussi technique ? Il n’est question que de financer l’économie réelle, et les problématiques de l’économie réelle sont simples et compréhensibles ! Si on souhaite que le peuple (souverain, rappelez-vous) conserve sa capacité à choisir de façon éclairée, on peut peut être aussi envisager de limiter la complexité des opérations qui se déroulent.

      Certes, on ne peut pas le faire partout ni dans tous les domaines, mais je ne vois aucune raison honnête (c’est à dire, dictée par quelqu’un d’autre qu’un financier 😉 de ne pas le faire.

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      • LeTaulier // 18.12.2012 à 11h44

        « Est-il normal que la chose financière soit devenue aussi technique ? »…heu…oui, tous les domaines de l’activité humaine deviennent plus techniques.

        Tu rêves peut-être du société où on s’éclairerait à la bougie et où on utiliserait un cheval pour aller à sous-préfecture..pas moi.

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        • Fabrice // 18.12.2012 à 12h01

          Absolument faux le phénomène est connu avec les lois, normalement nul n’est censé ignorer la loi et je puis vous assurer Le Taulier que seul vous serez incapable de remporter un procès car les lois ont été tourné pour être géré que par des spécialistes mais au départ c’est simple.

          C’est exactement le même cas pour la finance, seul les process ont été rendu obscurs pour que cela ne puisse être compris que par une minorité ou monopole, afin que leur position ne soit jamais remise en question.

          remettre à plat sera une bonne chose pour tous et toutes mais je parie que vous trouverez à redire et au final je me demande à quoi cela sert de discuter avec vous …

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        • Surya // 18.12.2012 à 15h26

          “Est-il normal que la chose financière soit devenue aussi technique ?”…heu…oui, tous les domaines de l’activité humaine deviennent plus techniques.

          C’est quoi l’intérêt pour l’économie réelle des trackers synthétiques; CDO²; CDO^3; CFD ou du SRD levier 5 ?

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        • toutouadi // 18.12.2012 à 15h32

          « Tu rêves peut-être du société où on s’éclairerait à la bougie et où on utiliserait un cheval pour aller à sous-préfecture..pas moi. »

          Effectivement !! Ça c’est du lourd comme argument !!
          Heureusement qu’ t’es là pour nous éclairer !!

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        • Christophe Vieren // 19.12.2012 à 10h21

          Il y a en France au moins quelques centaines de milliers d’individus ayant un « Q.I. » équivalent à celui de ceux qui décident pour nous (les 477 députés !). Et qui donc éclairés grâce aux ONG peuvent se prononcer sur tous les sujets. Y compris comme tu le suggères sur l’immigration et la peine de mort qui même si pas « techniques », présentent de nombreux aspects interconnectés. Idem pour les OGM, le nucléaire ou les gaz de schistes. Et lorsque l’on n’a pas de certitude, alors notre avis repose sur la confiance envers nos « experts ».

          Quelle appréciation personnelle avez-vous de l’ampleur de l’expatriation fiscale par exemple ? Z’êtes aux frontières (qui n’existent plus) ?

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      • Dadone // 18.12.2012 à 12h05

        On peut jouer sur les mots mais définitivement non la France n’est pas une démocratie pas plus que les autres pays.
        A partir du moment où le véritable pouvoir (le capital) est détenu par un groupe restreint d’individus non élus je ne vois où est la démocratie.
        Quel est le facteur déterminant pour un citoyen?
        Choisir ses représentant politiques où être à la merci de son employeur sans aucun contre pouvoir ?
        A partir du moment où la vie d’une grande partie des citoyens dépend de prise de décisions de personnes non élus où est la démocratie ?
        Dans l’évolution des sociétés, nous avons eut l’ancien régime, où les classes dominantes ont été la Noblesse et l’Eglise qui ont été remplacées par la bourgeoisie et le capital.
        Les élus étant de tout temps à la solde du capital, la démocratie est une propagande véhiculée par la classe dominante.
        L’évolution future est quant le capital sera définitivement hors jeu et que les citoyens éliront leur hiérarchie dans les entreprises de la même manière qu’ils élisent aujourd’hui les politiques
        Alors là oui nous aurons une démocratie.

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      • lee // 18.12.2012 à 12h12

        Le HFT, pas non plus simple, il y en a de toutes sortes :

        « Il s’agit néanmoins de savoir de quoi on parle, ce qui est particulièrement difficile sur ce sujet, tant « high-frequency trading » est une catégorie fourre-tout qui recouvre des pratiques extrêmement différentes. »

        http://www.mafeco.fr/?q=node/278

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    • raloul // 18.12.2012 à 11h51

      Bonjour!

      Si pour vous tout « débat national » est un concours de démagogie, c’est que vous êtes profondément anti-démocrate.

      Vous écrivez: « leurs idées rejoignent la majorité de la population. » J’aimerais vous rappeler que les élus sont quand même censés représenter l’avis du peuple.

      Je suis suisse, et ici le mot démocratie veut encore dire quelque chose. Bien sûr, ça me fout la honte de penser qu’une majorité de mes concitoyens ait pu par exemple choisir d’interdire la construction de minarets, mais dans le fond je préfère largement ce système qui permet certes à des opinions extrêmes de triompher parfois, mais qui évite l’omerta qui semble régner en France. (A titre d’exemple, il y aura bientôt une votation sur les salaires abusifs en Suisse, à méditer…).

      Faites attention à votre emploi du mot fascisme. Vous atteignez le degré zéro de la pensée politique lorsque vous parlez de « ceux qui appellent à une consultation publique », comme s’il s’agissait d’une catégorie définissable, comme s’il s’agissait d’autre chose que de votre délire « anti-bobos-socialos-traîtres » qui masque mal votre profond désarroi face à la situation catastrophique dans laquelle nous ont plongés nos « chers » banquiers.

      Il y a bel et bien des questions qui méritent d’être débattues, et urgemment; prétendre qu’il s’agit de débats « trop techniques » pour êtres laissés au mains du peuple est une vieille technique de manipulation, dont heureusement plus grand monde n’est dupe aujourd’hui.

      Désolé pour la virulence de mes propos, mais un tel affront aux bases de la démocratie appelle une réaction à la mesure de l’enjeu. Connaissez-vous encore le sens de la démocratie représentative (« incarnation de la volonté générale », n’est-ce pas?), ou bien êtes-vous un adepte de la dictature technocratique qui s’ignore?

      P.s.: d’ailleurs vos exemples sur « l’immigration, sur la peine de mort, sur la suppression des régimes spéciaux ou sur le protectionnisme » sont tout à fait représentatifs de l’omerta et la langue de bois que vous semblez prôner comme solutions au bourbier actuel. A moins que vous ne souhaitiez justement laisser ce genre de thèmes aux mains du Front national, par exemple. Bravo pour votre « sens tactique », si tel est le cas…

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    • celimen // 18.12.2012 à 11h56

      C’est évident qu’un débat est toujours utile si c’est pour vaincre l’ignorance d’un camp, du camp adverse et sa propre ignorance aussi!
      Et puis rien ne dit que ce ne sont pas vos arguments à vous letaulier, qui vont triompher, ne soyez pas pessismistes…
      mais c’est vrai que vous êtes mal parti…lol 😉

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      • WhereIsMyMind // 18.12.2012 à 12h26

        Pourquoi un simple débat? Il faudrait un débat et un vote qui permet la création de la loi directement… enfin, c’est ce que veut dire démocratie (PAR le peuple et pour le peuple).

        L’avantage de ce genre de chôse, c’est que si on se plante, c’est notre faute et on est prêt à l’assumer. Si on subit toujours les décisions (guerre, …) ont ne peut que se sentir impuissant et non responsable des conséquences.

        Petit mot supplémentaire, l’envie d’aller de plus en plus vers une technocratie avec une société d’ultra spécialiste qui ne connaissent rien sur ce qui sort de leur domaine, et surtout qui ne savent pas réfléchir sur autre chose que leur domaine, nous mènera vers un système avec de nouveaux Führer… Et ça, c’est certainement génial !
        (qui est le spécialiste compétent pour décider de contre qui et quand partirons nous en guerre??)

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    • Kal // 18.12.2012 à 12h27

      @LeTaulier,

      si nous étions en démocratie, se serait au peuple de trancher. A vous lire, vous n’êtes pas démocrate.
      si nous étions en aristocratie, se serait aux meilleurs (« aristos ») de trancher. Ce blog nous montre ce qu’en pensent les meilleurs.

      Mais heureusement pour vous, nous sommes dans une ploutocratie.
      Se sera donc à une poignée de politicards et de banquiers de trancher la question. Et dans ce régime corrompu, il n’y a aucun problème à ce que ces banquiers soient en conflits d’intérêts ni à ce que nos politiques trahissent la parole donnée pour obtenir leur mandat.

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      • LeTaulier // 18.12.2012 à 12h29

        On est en démocratie représentative. Cela veut dire qu’on a des parlementaires dont le boulot est de trancher ce genre de question.

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        • fx // 18.12.2012 à 13h07

          bien sûr que c’est aux parlementaires de trancher, et bien sûr que les 3/4 d’entres eux avouent d’eux-mêmes ne rien comprendre aux questions économiques et financières !!!

          quant au quart restant, pas sûr qu’ils votent les bonnes décisions.

          Non, si on laisse les « représentants » (sans parler de l’abstention) des votants agir, alors qu’ils ne font que suivre les consignes des partis, on n’est pas dans la m…

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          • LeTaulier // 18.12.2012 à 13h19

            Est-ce que les parlementaires comprennent les implications psychologiques pour un enfant d’avoir un papa et un papa ou une maman et une maman?

            Est-ce que les parlementaires comprennent ce qu’est une centrale nucléaire de 3ème génération?

            Et pourtant ils votent sur ces sujets et des milliers d’autres.

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          • fx // 18.12.2012 à 14h01

            oui, c’est pour ça que tout va bien d’ailleurs.

            on a bien vu sur le TSCG comment vos représentants ont chacun réfléchi et voté en connaissance de cause des impacts. Rien du tout, ils n’ont même pas lu une ligne, ils ont voté comme le parti leur a commandé, hélas, on est bien d’accord

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  • lee // 18.12.2012 à 12h28

    Sinon, il faut remonter bien en amont de cette crise dont l’origine, plus que financière, est due au développement macroéconomique :

    « il n’y a pas UN coupable à la crise (banque ou agence de notation ou politique ou Euro ou Chine ou subprime…). Cette crise est bien la conséquence d’un développement économique et politique non-maitrisé depuis de très nombreuses années, bien avant l’explosion de Lehman. La montée en puissance de la Chine et des autres émergents, et les conséquences que cela pouvait avoir sur l’économie des pays développés ont clairement été mal anticipées. La Chine n’est donc pas LA cause de la crise actuelle, mais son émergence et son impact sur les coûts de financement mondiaux et l’inflation ont participé à la formation de bulles et au surendettement, via de mauvaises anticipations des agents de ce changement de paradigme de l’économie mondiale.  »

    http://www.captaineconomics.fr/actualite-economique/item/263-chine-crise-inflation-capacite-production-subprime-dette

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  • BA // 18.12.2012 à 16h04

    Portugal :

    Le Portugal s’enfonce dans la récession au troisième trimestre : – 3,5 % en glissement annuel.

    C’est un peu plus que prévu. Le produit intérieur brut (PIB) du Portugal a reculé de 0,9 % au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, et de 3,5 % en glissement annuel, a annoncé vendredi 7 décembre l’Institut national des statistiques (INE). L’approfondissement de la récession au troisième trimestre est le « résultat de la réduction moins accentuée des importations de biens et services et du ralentissement des exportations », a expliqué l’office statistique portugais dans un communiqué.

    Irlande :

    L’Irlande ne peut pas rembourser les 85 milliards d’euros du plan de sauvetage.

    L’Irlande « a besoin de plus de temps » pour rembourser l’argent utilisé pour renflouer ses banques, a réclamé samedi 8 décembre dans la presse allemande le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande, Patrick Honohan. Interrogé sur le délai supplémentaire nécessaire pour rembourser, le gouverneur de la Banque centrale d’Irlande a plaidé pour la recherche d’une « solution durable », qui n’aurait pas à être de nouveau modifiée par la suite. « En conséquence, le délai de remboursement devrait être considérablement allongé », a-t-il ajouté, sans donner aucune autre précision.

    Chypre :

    Chypre risque le défaut de paiement d’ici quelques jours.

    Chypre risque de ne pas pouvoir rembourser des prêts dus en décembre et verser les salaires des fonctionnaires si un accord sur un plan de sauvetage n’est pas conclu rapidement avec la troïka des bailleurs de fonds, a indiqué un responsable gouvernemental lundi 17 décembre. « Si dans les jours à venir, l’Etat ne peut pas obtenir 250 à 300 millions d’euros, alors l’Etat cessera d’honorer des paiements », a déclaré un dirigeant du ministère des Finances, Christos Patsalides, à un comité parlementaire.

    Grèce :

    On va encore prêter des dizaines de milliards d’euros à la Grèce … alors que la Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit.

    Le versement d’une nouvelle tranche de 34,3 milliards d’euros d’un prêt de l’Union européenne (UE) et du FMI à la Grèce sera achevé mercredi 19 décembre, a annoncé un responsable grec juste après le paiement d’une première partie de la somme. Après l’échec de plusieurs réunions, la zone euro s’est enfin mise d’accord jeudi dernier pour débloquer cette aide financière à la Grèce gelée depuis des mois, et lui éviter ainsi de sombrer dans la faillite.

    Espagne :

    La dette publique a explosé.

    Le gouvernement espagnol prévoit que la dette publique atteindra 85,3% du PIB à la fin de l’année, contre 69,3% à la fin 2011, largement au-dessus de la limite fixée par le Pacte de stabilité de l’UE (60%). Cette prévision ne tient pas compte du prêt européen aux banques espagnoles, dont le premier volet de 37,5 milliards d’euros est attendu dans les prochains jours.

    Italie :

    La dette publique a explosé.

    De son côté, la dette de l’Italie a franchi en octobre pour la première fois le cap symbolique des 2.000 milliards d’euros, selon un document publié vendredi 14 décembre par la banque centrale italienne. La dette de l’Italie s’est établie à 2.014,693 milliards d’euros en octobre 2012, contre 1.995,143 milliards d’euros en septembre 2012, selon un supplément au bulletin mensuel statistique de la Banca d’Italia.

    http://www.boursorama.com/actualites/les-dettes-de-l-espagne-et-de-l-italie-franchissent-des-records-b63747bd59db2a4c3ba47ff748358671

    Conclusion :

    En zone euro, la crise est finie.

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    • NiFuNiFa // 18.12.2012 à 19h29

      Dette publique du Portugal : C’est un peu plus que prévu.
      Dette publique de l’Italie : C’est un peu plus que prévu.
      Dette publique de l’Espagne : C’est un peu plus que prévu.
      Durée de remboursement de la dette Grecque : C’est un peu plus que prévu.
      Durée de remboursement de la dette Irlandaise : C’est un peu plus que prévu.
      Durée de la résolution de la crise de la zone Euro : C’est un peu plus que prévu.

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  • Celimen // 18.12.2012 à 17h34

    Vous avez gravement fumé de la moquette, vous…
    C est un raccourci ultra-sommaire de l histoire de dire que des bansues et cette fameuse banque autrichienne a provoqué ces millions de mort
    Que faites vous,
    Du montant des reparations de guerre exigees par clemenceau
    De l invasion et des brimades francaises autour de la ruhr
    De l inaction et de la lacheté de certaines elites francaises et anglaises de l epoque, de l innefficacité de la sdn…
    De la speculation par tout le monde pas seulement les banques, des annees folles, de la crise systemique de 1929 et des millions de chomeurs quo ont suivi…
    De la politique du franc fort et la deflation qui s en est suivi, d ou les restrictions budgetaires pour equiper l armee
    De cette armee imbue d elle meme avec le passage des cevennes…
    L histoire est plus complexe que vous ne semblez le croire, continuez a vouloir faire la revolution avec votre pistolet à eau…

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  • cording // 18.12.2012 à 19h00

    Il est normal que le « débat » sur la scission des banques accouchent d’une souris non seulement pour les raisons expliquées par Jérôme Cazes mais aussi par la profonde connivence entre nos élites politiques, administratives, économiques, financières, sociales et même médiatiques voir à ce sujet le film-documentaire « les nouveaux chiens de garde » c’est édifiant!

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  • dany // 18.12.2012 à 19h59

    Angela Merkel publie l’avis de décès du modèle social européen

    Le second fait marquant est une petite phrase d’Angela Merkel que les Européens n’ont pas fini de méditer. La chancelière a prononcé en quelques mots l’oraison funèbre du modèle social européen en expliquant que 50% des prestations sociales distribuées de par le monde l’étaient dans la Zone euro, laquelle ne représente que 25% du PIB mondial et seulement 8% de la population.

    Et de conclure : “ce n’est pas tenable, à moins de consentir des efforts (comprenez dans sa bouche des sacrifices) extraordinaires”.

    Elle pourrait également s’alarmer que 98% de la population européenne soit vaccinée contre la tuberculose et le tétanos, que 99,8% des enfants des pays du G8 soient alphabétisés (contre 26% seulement au Mali et 28% en Afghanistan). Ce qui n’est évidemment pas tenable (pour les pays du Tiers-Monde de notre point de vue).

    A croire que c’est désormais l’Europe qui doit tendre vers le moins-disant social et que les pays en voie de développement ont raison de maintenir une partie de la population en semi-esclavage, la voie royale qui mène vers la compétitivité et le plein-emploi.

    Philippe Béchade

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  • Michele // 18.12.2012 à 21h15

    Et on oublie le pillage de toutes ces années. Hop là, sous le tapis ! La solution est dans la continuité mais d’une autre façon. Petits malins ! Un système pourri ne peut devenir vertueux, il fera semblant au début, comme toujours et le coup de bâton arrivera après, c’est tellement évident !

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    • celimen // 18.12.2012 à 21h52

      Je n’ai pas compris là, vous pourriez etre plus explicite?

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  • fabien775 // 18.12.2012 à 22h12

    Il devrait y avoir une décision européenne pour prendre une telle décision. Merkel a remplacée Tatcher avec sa politique égoïste qui ne vent tenir compte que de son pays.

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  • Christophe Vieren // 19.12.2012 à 11h21

    A toutes fins utiles, je me permets de proposer cette vision critique de la loi de « séparation » bancaire qui sera débattue ce jour à l’assemblée :  » M. Hollande « a vidé la réforme bancaire de sa substance€« , juge Thierry Philipponnat, de l’€™association Finance Watch « .

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  • Stéphane Grimier // 19.12.2012 à 12h33

    Excellente première vidéo de Jérome Cazes.

    Sa clairvoyance sur la réalité de la situation est très rafraichissante. Les applaudissements de la fin ne sont pas immérités, loin s’en faut. Merci Mr Cazes d’avoir un discours qui déroge aux règles du milieu (enfin un type qui mériterait sa légion d’honneur ?).

    Un grand merci à Olivier pour cette information : car c’est pour cela que je viens ici.

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  • gueorguievsky // 20.12.2012 à 18h16

    ne restez pas focalisés sur la queue du chien, prenez donc du recul
    1) supprimer l’obligation de recevoir salaire et autres sur un compte en banque, comme ça vous arrétez de chaluter pour elles
    2) interdire la titrisation, les actions doivent reposer sur des actifs véritables
    3) obliger la spéculation à un taux de couverture de 100% et non 7 ou 9% comme se négocie Bâle 3
    4) pas filialiser, autres structures non consilidables au bilan

    mais à vouloir être élu, paroles, paroles….cf. Banque Dalida
    DG

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  • gisse // 20.12.2012 à 18h25

    bon, beaucoup de commentaires s’égarent et perdent l’essentiel du message de ce monsieur.
    le tout est le fond, une idée se dégage remettre les états en position de force puisqu’ils sont les bailleurs en dernier ressort, cela doit être financé par une prime que les banques doivent s’acquitter d’autant plus qu’elles sont grosses ! les états sont des réassureurs en quelque sorte et selon les risques induits par le comportement des banques la prime augmente. voilà l’idée allemande idée à appliquer en UE. une prime qui frapperait la où ça fait mal et qui serait juste. et exit le « too big to fail », qui est une hérésie et qui arrange pas que les banquiers. si elles sont trop grosses scindons les. déjà en deux pour commencer !
    quand aux commissions françaises elles sont fantoches et il était bon de réexpliquer pourquoi. cet ancien de la Coface est clair, profitons en car ce genre de propos est très rare de nos jours. absolument pas techniques, et arrêtons de dire que les débats de ce genre qui sont « techniques » n’intéressent personnes, n’importe peu comprendre « ce qui s’énonce clairement ». à bon entendeur !

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