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30.juin.201330.6.2013 // Les Crises

[Reprise] L’appel des « 1% » : taxer les prédateurs, aider les créateurs

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Excellente tribune parue dans le Monde le 16 juin.

« Nous sommes les 1% » est le pseudonyme collectif d’un groupe d’industriels, entrepreneurs, investisseurs, banquiers et économistes, acteurs de l’économie française.

Nous faisons partie du « 1 % » détesté par l’opinion, de ceux qui ont les rémunérations les plus élevées parce qu’ils comprennent les rouages de nos économies globalisées et savent les utiliser à leur avantage ou à celui de leur employeur.
Certains sont des experts en délocalisations compétitives, d’autres en trading à haute fréquence ou en produits dérivés, et nous nous enrichissons au détriment du produit intérieur brut de nos patries, car c’est mathématiquement la meilleure façon de le faire à cause de l’inepte tissu de lois qui nous y incite.Cela étant, nous préférerions que le tissu législatif nous incite à des activités à plus forte valeur ajoutée pour le bien commun, et que l’enrichissement individuel ne puisse se réaliser sans enrichissement collectif. Nous aussi souhaitons un monde moins inégalitaire et plus durable pour nos enfants.

La crise des  » dettes souveraines  » actuelle sera sans porte de sortie avec le système législatif, et surtout fiscal, en vigueur. Et, si la plupart des acteurs politiques ont fini par comprendre que les  » marchés  » (nous, vous, tout le monde) ne prêteraient plus d’argent sans avoir une chance de le revoir et que l’  » austérité  » (réalisme budgétaire) était un passage obligé, ils n’ont toujours pas tous assimilé que l’on ne pouvait réellement rembourser ses dettes qu’avec de la richesse créée et non pas empruntée.

FAVORISER LA CRÉATION DE VALEUR

Les méthodes habituelles ne s’appliquent plus au stade où nous en sommes, et toute politique de relance par l’endettement est vouée par avance à l’échec. La première femme de ménage venue sait qu’elle n’obtiendra plus de crédit de personne si elle ne peut faire face à ses échéances, et elle recherchera alors avant tout des compléments d’activité pour augmenter ses revenus.

Par pitié, essayons d’être collectivement aussi intelligents qu’elle.

Il incombe aux législateurs de mettre en place le cadre favorisant la création de valeur, et jusqu’à présent, c’est plutôt raté. Partout nous entendons  » il faut se répartir la richesse « , mais toujours ce n’est que le revenu du travail qui est considéré, or dans une économie mondialisée l’offre de travail locale est économiquement très élastique au coût du travail (ce qui signifie que, comme une savonnette, plus vous allez appliquer une pression forte dessus, plus il partira loin…). Il n’y a pas d’alternative, si nous voulons avoir plus de revenus, il faut produire plus à l’intérieur du pays (PIB).

Un réflexe simpliste consiste à diaboliser les marchés financiers et les investisseurs, car le commun des mortels se rend bien compte des nombreuses injustices qu’ils impliquent (sans comprendre forcément lesquelles). Mais il importe de distinguer l’investissement créateur de valeur (outils de production, formations, etc.) de l’investissement prédateur de valeur (trading à haute fréquence, marchés locatifs, bulles sur les matières premières, etc.) et de favoriser le premier au détriment du second.

Toute richesse immobilisée pour en obtenir une rente (et non pas financer une production) ne crée pas de valeur, mais ne sert qu’à en prélever sur l’économie productive et devrait donc être découragée par les législateurs censés défendre les intérêts de la collectivité (ou alors nous avons fait 1789 pour rien, car le système s’est reproduit).

9 600 MILLIARDS D’EUROS

Durant les dix dernières années, le patrimoine des Français est passé de 3 800 milliards à 9 600 milliards d’euros, et le montant global de la dette de la France n’est « que » de 1 700 milliards. Nous aurions donc très largement pu nous libérer de notre endettement en appliquant une structure de taxation différente.

Si vraiment l’économie n’est pas un sujet qui vous parle, pour comprendre notre situation actuelle, nous pouvons utiliser l’analogie suivante : prenez un malade (nos économies) sur son lit d’hôpital, il est couvert d’hématomes (liquidités immobilisées qui ne servent à rien), à tel point que la plupart de ses organes ne sont plus irrigués par ce sang immobilisé et sont en train de mourir (austérité, récession, chômage), alors on lui transfuse du sang en grande quantité dans l’espoir d’irriguer ces organes mourants (mise à disposition de liquidités des banques centrales…), mais en fait la majeure partie de ce sang part augmenter la taille des hématomes (augmentation des inégalités, développements des bulles spéculatives sur les matières premières, l’art, l’immobilier), jusqu’à ce que le malade décède par la nécrose des organes mal irrigués ou qu’un bon médecin ferme les canaux alimentant les hématomes et les résorbe ce qui permet de forcer le sang a circuler correctement à nouveau.

Pour réellement sortir de la crise il faut, et il suffit de :

Premièrement, supprimer autant que possible les charges et impôts portant sur le travail créateur de richesses, ainsi que sur les ressources mobilisées pour le financement de ces activités. Par exemple, diminuons les charges sur le travail de 30 %, et supprimons l’impôt sur les revenus des activités salariées et des investissements productifs. En revanche, continuons à taxer les activités prédatrices pour financer ces mesures (voir le deuxième point).

A l’heure actuelle, les montants des impôts et charges pesant sur le travail sont tellement élevés que nous avons tous tendance à essayer de tout faire par nous-mêmes (pelouse, peindre ses volets, faire garder les enfants, gérer la dépendance des personnes âgées, etc.), alors que nous supportons par ailleurs un chômage grandissant.

CREUSER LES INÉGALITÉS

Il serait quand même largement préférable de pouvoir rémunérer quelqu’un de plus qualifié pour réaliser ces tâches, à des coûts raisonnables, sans que cela soit appelé du travail au noir. Cela réduirait les inégalités par une meilleure circulation des revenus, tout en faisant progresser la qualité de vie de tous. )

Si tous les français décident de donner un euro à un chanteur parce que sa dernière chanson leur plaît, il ne semble pas indécent que son revenu dépasse 60 millions d’euros et qu’il en garde la libre disposition, sous réserve que ce montant soit dépensé (réinjecté dans l’économie) ou investi dans des sociétés qui vont créer des produits ou des services pour nos concitoyens.

Par contre, si ces sommes sont par exemple immobilisées dans des biens immobiliers pour en retirer une rente, elles ne servent plus qu’à prélever de la richesse produite par des travailleurs pour augmenter un enrichissement sans fin (jusqu’à destruction du système) et creuser les inégalités (d’autant plus que cela alimente la spéculation immobilière, et le renchérissement des actifs immobiliers).

Deuxièmement, mettre en place une imposition des ressources non investies dans la production de richesse. Taxons, par exemple, les revenus financiers venant d’investissements réalisés sur des matières premières par des acteurs non capables de transformer ces matières ou, de manière plus générale, toute ressource (options, futures) détenue par un acteur non industriel qu’il ne sait pas transformer lui-même.

Cela réduira notablement l’intérêt de la plupart des produits dérivés ; taxons aussi chaque émission de transaction financière, qu’elle soit ultérieurement annulée ou pas, pour supprimer tout intérêt aux activités de trading à haute fréquence ; enfin, rendons progressive la taxe foncière en fonction du nombre de mètres carrés détenus (franchise de 20 m2 par résident de la résidence principale, puis taux croissant par tranche de 50 m2 supplémentaires détenus), ce qui forcera les gros investisseurs à réorienter leurs placements vers l’économie productive, tout en fluidifiant le marché de l’immobilier.

Actuellement, de nombreux investisseurs misent sur une dégringolade économique des pays  » industrialisés  » (en voie de désindustrialisation…) et parient sur les matières premières, l’or, le blé, le pétrole, grâce aux tonnes de liquidités mises sur le marché par les banques centrales.

Ce faisant, ils relancent la pire des inflations qui soit (pour les individus) et participent à la déstabilisation de nos économies (tout en s’enrichissant sans rien produire).

Qu’un fabricant de pain puisse acheter des contrats  » futurs  » sur le blé est normal, qu’une banque, un fond, etc. puisse acheter des actions d’un fabricant de pain est normal, mais qu’une entité purement financière soit laissée libre d’investir en direct sur des matières ne sera jamais que de la spéculation sans aucun intérêt pour la collectivité.

Quand nous laissons faire ça, à notre détriment collectif et au bénéfice des seuls bonus de certains, et qui plus est grâce à des liquidités provenant de l’endettement souverain, il y a de quoi se demander si après tout nous ne méritons pas ce qui nous arrive.).

SÉPARER LES ACTIVITÉS DE DÉPÔT DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT

Troisièmement, mettre en place une taxation de la consommation avec une échelle de progressivité en fonction inverse de la nécessité des produits et activités taxés et de leur impact sur l’environnement. Cela permettra aux importations de participer au financement de notre système social (sans protectionnisme) et aura un impact positif sur notre balance commerciale.

Il y a de plus en plus de gros SUV circulant partout, et particulièrement dans les centres villes, ne serait-il pas normal de faire porter une taxe sur la consommation (à taux très élevé, 40% à 60%) à ce type d’engins qui puent, polluent, et prennent une place considérable pour ne transporter le plus souvent qu’une seule personne ?

En allant au bout de la logique actuelle, un célèbre concepteur de tablettes tactiles (très très bien valorisé par les marchés) concourt en fait au déficit commercial de son pays, car il n’en fait travailler aucun producteur (trop cher).

Ne serait-il pas normal que la vente de ses produits finance, grâce au renchérissement des taxes sur la consommation, les coûts sociaux que la collectivité doit supporter pour assumer ses décisions ?

La plupart des dirigeants des grosses sociétés cotées occidentales (dont notre CAC40) ne se plaignent pas auprès des structures politiques, car elles se sont adaptées et sous-traitent sur les pays à  » bas coûts  » la majeure partie amont de leur chaîne de valeur tout en préservant leurs résultats financiers propres, ce faisant elles pilotent la désindustrialisation de nos économies et externalisent toute croissance potentielle.
« RÈGLE D’OR »

A l’inverse, pour vendre aux grosses sociétés chinoises équivalentes vous avez obligation de produire en Chine via une joint venture à majorité chinoise (ce qui pénalise forcément ces sociétés, mais améliore la croissance chinoise via les transferts d’activité induits).

Quatrièmement, appliquer la « règle d’or » suivante : l’assiette des impôts et taxes évoquées aux deuxième et troisième points doit être calculée de façon à équilibrer le budget de l’Etat tout en maintenant le financement de notre système social.

Enfin, cinquièmement, séparer les activités de dépôt des activités d’investissement au sein des banques.

Jusqu’ici, la collectivité a pris à sa charge le sauvetage de l’actionnariat des banques, ainsi que de leurs dirigeants et de leurs cadres, pour qu’il n’y ait pas de conséquences sur les titulaires des comptes de dépôt.

Si les activités bancaires étaient dissociées dans des entités juridiques différentes en fonction de leur nature, la collectivité aurait pu laisser ces – très riches – banquiers perdre leur emploi, leur actionnariat – qui s’est bien enrichi jusque-là – assumer leurs pertes, sans que cela ait d’effet sur les titulaires des comptes de dépôt et sur l’endettement souverain.
DE DROITE MAIS DE GAUCHE

Aujourd’hui, lorsqu’un banquier fait prendre des risques à sa banque, il ne s’exposera même pas à la perte de son emploi, et, tant que le risque ne se matérialise pas, il engendre des bonus faramineux… Il aurait bien tort de s’en priver.

Conclusion : nous sommes de droite, car nous voulons que les entrepreneurs aient plus de chances de succès et que les revenus du travail et du capital investis pour financer des activités productives ne soient plus taxés.

Mais nous sommes de gauche, car nous voulons la préservation de notre système social (dont on pourrait quand même améliorer la productivité…), la réduction des inégalités et la redistribution des richesses immobilisées. Et nous sommes écologistes, car nous voulons que les gaspillages superflus soient le plus possible découragés par une taxation plus forte de tout ce qui pue, pollue ou nuira à l’environnement de nos enfants.

Ces décisions auraient dû être prises lors de l’apparition de la crise, mais l’occasion a été ratée. Nous avons été profondément déçus de voir des mesures similaires être comprises trop tardivement (TVA sociale, mais avec une amplitude très insuffisante), et nous sommes effondrés de voir qu’il n’en est plus de prévues.

En appliquant les principes qui viennent d’être énoncés, même une décroissance permettant de préserver notre environnement serait indolore grâce à la réduction des inégalités qui en résulterait.

Malheureusement, dans nos vieilles démocraties européennes, où l’on fait carrière en politique avec peu de possibilités de retour à la vie  » civile « , le but de nos politiques est avant tout leur réélection et ils savent que les électeurs votent avant tout  » contre  » quelqu’un, avant de voter  » pour  » des idées, par suite la réalisation de vraies réformes structurelles relève d’un quasi-suicide politique, alors il n’est pas étonnant de ne voir que des successions de  » mesurettes  » plus ou moins consensuelles et sans effet économique autre que d’augmenter notre endettement.

Ainsi, aucun nouveau Roosevelt ou De Gaulle n’a osé se montrer pour faire (re-faire (?)) le travail, mais il serait temps d’y penser avant que ce soit un nouvel Hitler qui s’y colle.

Pseudonyme collectif « Nous sommes les 1% »

Source : © Le Monde

Durant les dix dernières années, le patrimoine des Français est passé de 3 800 milliards à 9 600 milliards d’euros. | AFP/OFF

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57 réactions et commentaires

  • Patrick Luder // 30.06.2013 à 02h49

    Enfin une réforme visionnaire et réaliste … mais je serais très étonné qu’elle provienne des 1% des plus riches, nom usurpé pour faire passer une idée ???

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  • pyrrhogaster // 30.06.2013 à 03h37

    Qui a institué ces règles déplorables qui « obligent » ces 1% à s’enrichir au détriment de la production nationale ? Les politiques certe, mais sous quelles influences ? Je retiens en particulier le Trading Haute fréquence : un étudiant en économie de première année peut comprendre que ce mécanisme ne sert qu’à enrichir ceux qui font tourner le marché en question. au détriment des investisseurs que toute bourse doit servir. Sans même parler du délit d’initié institutionnel qu’Olivier nous a présenté il y a quelques jours.

    Nos anciens avaient fait des bourses qui étaient des services publics dont le fonctionnement était transparent : tout se passait en public. Un ordre introduit en bourse ne pouvait être annulé pendant la séance etc…. pourquoi a-t-on ignoré ces règles de bases qui assuraient un traitement équitable à tous les intervenants ?

    Je reconnais qu’un partie de leurs suggestions sont valables mais ils oublient de dire qu’ils demandent surtout l’abrogation de mécanismes dont leus pairs (d’autres membres du 1%, ou eux-mêmes) ont demandé la création…….

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    • BIGGLOP // 30.06.2013 à 18h12

      J’avais déjà lu cet  »appel des 1% » qui m’a fait rire jaune. Cela s’appelle un  »faux-nez », autrement dit une pseudo critique du néolibéralisme pour préparer l’opinion aux futures mesures d’austérité recommandées par la Commission Européenne à la France (dont Olivier a fait une très bonne analyse).

      On en revient à la tarte à la crème du  »coût du travail » qui grève la  »compétitivité », en proposant une diminution de 30% des charges sociales (surtout patronales), sans parler du  »coût du capital ».
      Sur le voeu pieux d’un capitalisme humain basé sur une allocation des ressources réduisant les inégalités sociales par différents mécanismes (fiscalité), je reste dubitatif….

      Le tout revient à faire un catalogue de mesures de croassance pour réduire la dette, la rembourser au marché financier et spéculatif qui est en lévitation grâce aux QE US, Japonais, Anglais.
      Bien sûr, il est de bon ton de parler de séparation des activités bancaires, tout en prenant soin de ne pas évoquer un défaut de la zone euro ou d’un des partenaires, et de ne pas parler d’un nouveau système monétaire international.

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  • Jb // 30.06.2013 à 03h42

    Les idées développées sont très intéressantes car réalistes. Face à ce programme, je me pose plusieurs questions :

    As-t-on vraiment encore la possibilité de mettre en place ce régime fiscale en étant dans l’union européenne ? Les auteurs ne se prononcent pas la-dessus.

    Nombreux seront les cas où la taxation pour des raisons écologiques sera en conflit avec des intérêts industrielles… Comment tranchera-t-on ?

    Dans le dernier paragraphe, les auteurs soulèvent une question majeure sur la faisabilité du programme : Lequel de nos dirigeant aura les couilles de porter un projet politique aussi suicidaire ?

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  • Flush44 // 30.06.2013 à 08h35

    Bravo les 1% !

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  • yoananda // 30.06.2013 à 10h11

    Ha mais je croyais (on me le répète tous les jours) que les 1% sont les méchants, et qu’il faut les éliminer (ensuite on passera au 1% suivants … jusqu’à arriver tangentiellement au derniers des derniers) !

    Très bonnes propositions, et qui met fin a cette opposition malsaine entre les « élites » et le « peuple ».

    Tout à fait d’accord avec la fin : comme le peuple est stupide, il vote « contre » (des gens) a défaut de savoir « pour » (des mesures) quoi voter.
    Ce qui montre bien que les méchants sont autant dans les 1% que les 99% (qu’on veut toujours nous présenter comme des victimes), et inversement ce texte montre qu’il y a des gentils chez les 1%, autant que dans les 99%.

    Fini les dichotomies qui visent à diviser (dans l’intérêt de qui ?), essayons de tous collaborer.

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    • bernard botul henry // 30.06.2013 à 10h46

      « Tout à fait d’accord avec la fin : comme le peuple est stupide,  »

      Et bien entendu , vous ne vous considérez pas comme faisant partie du peuple ??

      Je rirais si ce n’était si pitoyable et révélateur de la mentalité de la pseudo-élite auto-proclamée qui nous a amené ou nous sommes : laissez je vais m’en occuper , vous occupez vous de vos inepties habituelles….édifiant , vous devez être un excellent néo libéral et vous feriez un député européen parfait !

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      • yoananda // 30.06.2013 à 12h44

        Je n’ai jamais dit ça. Ni je suis de l’élite, ni du peuple d’ailleurs. Je récuse ce genre de dichotomie.

        Dans le texte des 1% il n’y aucune agressivité envers le peuple. L’inverse n’est pas vrai en revanche.
        Je pense que dépasser ces clivages nous évitera bien des problèmes. Et pour ce faire, il faut que chacun reconnaisse ses torts. Et le peuple en a autant que n’importe qui d’autre.
        Je les pointes du doigts parce qu’on a tous tendance a se focaliser sur la paille du voisin, c’est tout.

        Dans le peuple il y a des tonnes de gens bien qui font tout ce qu’ils peuvent pour que les choses se passent bien. Mais dans le peuple, il y a aussi tout un tas de comportements quotidiens de jalousie, agressivité, arrivisme, lâcheté, trahisons, bassesses, vulgarité, tricherie, etc…
        On y est exposé tous les jours. Moi, je peuple d’Épinal, l’oie blanche contre les méchants 1%, je n’y crois pas. C’est juste une rhétorique de bouc émissaire. Le peuple se fait arnaquer ? personne ne l’oblige a être stupide. Car pour se faire arnaquer, il faut bien être arnaquable !
        A partir de la … on rentre dans le cercle vicieux victime/bourreau/sauveur … bien connu des psy qui ne mène a rien si ce n’est une co-dépendance affective.
        Appliqué a l’échelle d’une nation, on pourrait qualifier cela de relation perdant-perdant.

        Les 1% qui s’expriment ici proposent du gagnant-gagnant ! Alors, c’est l’occasion de mettre de coté ses petites rancoeurs et de saisir la main tendue pour que tout le monde (peuple + élite) soit bénéficiaire.
        Comme je le dis, la distinction peuple élite n’a pas vraiment de sens, mais j’utilise le vocabulaire ambiant …

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        • Amsterdammer // 01.07.2013 à 09h02

          Apparemment, vous vivez dans un monde sans domination économique ni exploiteurs mais seulement des gens de bonne volonté dont la position socio-économique sont exclusivement dues à leurs seuls mérites dans une compétition où tous sont sur un pied d’égalité.

          Bref, vous avez bien intégré la ‘leçon’ fondamentale de la pseudo-science économique libérale : les rapports de domination tu escamotera, les effets de structures tu niera.

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    • Inox // 30.06.2013 à 11h25

      En fait, ce sont les 1% des 1%. Faut pas trop rêver non plus… Mais c’est rassurant de voir qu’il y a des vertueux parmi les loups, je vous l’accorde.

      Ce sont bien contre les méchants (pour reprendre votre terme) parmi les 1% qu’il faut se battre, ce sont les plus puissants. Et non le peuple n’est pas stupide et a très bien compris cela rassurez vous.

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  • Armel // 30.06.2013 à 10h31

    Le titre du billet m’a paru suspect, il faut dire que j’ai un préjugé sur le journal « le monde ».

    J’ai donc fait une lecture rapide et sélective de l’article; le passage ci-dessous est ébouriffant:

    « Pour réellement sortir de la crise il faut, et il suffit de :

    Premièrement, supprimer autant que possible les charges et impôts portant sur le travail créateur de richesses, ainsi que sur les ressources mobilisées pour le financement de ces activités. Par exemple, diminuons les charges sur le travail de 30 %, et supprimons l’impôt sur les revenus des activités salariées et des investissements productifs. En revanche, continuons à taxer les activités prédatrices pour financer ces mesures (voir le deuxième point).

    A l’heure actuelle, les montants des impôts et charges pesant sur le travail sont tellement élevés que nous avons tous tendance à essayer de tout faire par nous-mêmes (pelouse, peindre ses volets, faire garder les enfants, gérer la dépendance des personnes âgées, etc.), alors que nous supportons par ailleurs un chômage grandissant. »

    Bref, et c’est normal pour certains entrepreneurs, ils veulent continuer à étendre l’espace marchand. Ce n’est pas mon projet pour une société meilleure. Quant aux activités prédatrices, pourquoi ne pas les supprimer?

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    • yvan // 30.06.2013 à 12h59

      Armel…
      Vous avez la même tendance que moi à la Lordonisation… 😉

      Bien (immatériel) à vous.

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      • yvan // 30.06.2013 à 13h51

        Je suis bête, mais je ris tout seul en repensant à un passage de Timsit :
        « La statue de la liberté est aux US : c’est là qu’elle est morte… »

        C’est franchement excellent.

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    • jujussieu // 30.06.2013 à 21h01

      Ahhh ce monde meilleur où tout serait marchandisé, et où l’on pourra à loisir embaucher quelqu’un pour s’occuper de ses vieux…

      L’exemple de « la première femme de ménage venue » est également assez maladroit losque l’on se présente comme faisant partie des « 1% » voulant oeuvrer pour le bien de tous.

      Par contre, cet article à le mérite de mettre en lumière le fait que tout riche/patron/entrepreneur n’est pas en soi mauvais et que ce sont effectivement certaines activités particulières (trading, finance, spéculation, évasion fiscale, etc.) qui sont la cause de nos maux.

      Il est important de bien identifier les causes du mal pour mieux le combattre. J’en suis à un point de désespoir où je serais déjà bien content que de telles solutions soient mises en oeuvre, mais au fond je pense que ça n’est pas assez radical…

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    • Tassin // 02.07.2013 à 13h52

      J’ai eu exactement la même réaction que vous!
      Ce passage là est un concentré de toute l’aveuglement idéologique de notre époque. Comme si peindre ses volets soi-même créait moins de richesse que de le faire faire par quelqu’un d’autre… Aucun sens.
      Quand aux « charges sur le travail » sans commentaires… Ils veulent juste baisser le salaire brut c’est tout.

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  • yvan // 30.06.2013 à 10h40

    J’y repensai :
    (si si, ça m’arrive..)

    C’est fou comme Roosevelt a la côte, actuellement.
    A mon avis, il doit largement dépasser celle de l’or.
    Y’aurait fallu créer un fond de pension Roosevelt, ça aurait cartonné coté dividendes.
    Et comme toujours, la promo se fait sur la reprise d’un tout petit coté de ce qu’il a fait, histoire de pas trop perdre de dividendes, tu me diras…

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    • amemar // 30.06.2013 à 12h04

      Il faut croire qu’il y des 1% qui commencent à comprendre que la Terre est toute petite et que quand ça vraiment mal aller, ils risquent d’en souffrir ! Plaisanterie mise à part, ils expliquent très bien qu’ils réussissent parce q’ils comprennent « l’économie mondialisée ». Dans cette économie mondialisée où tout se tient, ce qui touche les uns, finira forcément par toucher tout le monde. Ce phénomène, on le voit à l’oeuvre tous les jours ! Nous savons bien tous qu’accuser Pierre ou Paul de ce qui ne va pas ne sert à rien, et il faut collectivement arrêter de courir vers l’abîme comme nous le faisons. Néanmoins, même si le « peuple », ne fait pas toujours preuve de lucidité, il faut bien admettre que c’est plus facile de réfléchir quand on ne doit pas se battre chaque jour pour survivre ! Donc ceux qui en ont les moyens, intellectuels et financiers, vous devez vous battre davantage pour convaincre et changer les choses avant qu’il ne soit trop tard ! Bravo quand même pour cet article qui montre en effet que les « méchants » ne sont pas tous si  » « méchants que ça ! Il y a des l’espoir

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      • yvan // 30.06.2013 à 12h23

        J’hésite à évoquer, néanmoins, l’appel des quelques milliardaires qui veulent payer plus d’impôts…

        Mais tout comme vous, Amemar, cet appel-ci me prouve qu’il y a une évolution de la situation en cours.
        Dans quel sens..?? Nous le verrons bientôt.

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    • Crapaud Rouge // 01.07.2013 à 03h28

      La cote, Yvan, pas la côte : c’est pour les coureurs du Tour de France.

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  • jducac // 30.06.2013 à 11h39

    @ Letaulier Le 30 juin 2013 à 10h08

    Moi je crois que derrière ce collectif “d’industriels, entrepreneurs, investisseurs, banquiers et économistes, acteurs de l’économie française” se cache des journalistes et des profs d’éco d’universités de gauche en mal de crédibilité.

    Je partage tout à fait votre scepticisme quand je lis ce passage.

    Toute richesse immobilisée pour en obtenir une rente (et non pas financer une production) ne crée pas de valeur, mais ne sert qu’à en prélever sur l’économie productive et devrait donc être découragée par les législateurs censés défendre les intérêts de la collectivité (ou alors nous avons fait 1789 pour rien, car le système s’est reproduit).

    Voila une déclaration très tendancieuse et suicidaire lorsqu’elle est installée dans l’esprit des êtres faibles, sensibles à ce discours anticapitaliste qui maintient pour toujours dans la misère ceux qui le gobent.

    C’est le discours tenu par ceux se présentant généralement comme des êtres supérieurs en termes de compréhension des phénomènes socioéconomiques, se montrant animés d’un grand cœur et d’une forte sensibilité humaniste, mais qui en poussant à l’opposition des gens les plus vertueux (ceux qui ne consomment pas tout ce qu’ils gagnent) contre les plus fragiles (ceux qui consomment tout ce qu’ils gagnent) nuisent à ceux qu’ils prétendent défendre et nuisent au-delà, à la prospérité de la communauté

    Ils laissent entendre qu’immobiliser une richesse, c’est-à-dire un capital, cette part non consommée du revenu du travail, ne crée pas de valeur. C’est une très grave erreur, un mensonge même, puisque c’est au contraire cette richesse disponible, parce que non consommée, qui permet l’investissement.

    Or, c’est l’investissement qui est le générateur du développement et de l’évolution des sociétés humaines. Pour ne pas l’avoir découvert, des pays entiers, des continents même, se sont condamnés à arriération et au maintien dans la misère alors qu’ils disposaient pourtant d’importantes ressources matérielles et humaines non mises en valeur par absence d’investissement.

    Ils incitent donc ceux qui les écoutent à toujours consommer la totalité de ce qu’ils gagnent. Ils les vouent à la misère éternelle et les maintiennent dans la vulnérabilité. Ce sont des criminels.

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    • ED 99 // 30.06.2013 à 13h29

      Vous faites (je devrais dire « commettez ») l’erreur que toute épargne est nécessairement orientée vers un investissement utile à la société.
      Ce que je comprends de cette déclaration, c’est qu’il faut distinguer les investissements utiles de ceux prédateurs. Il est vrai que tout investissement utile suppose une épargne préalable, mais toutes les épargnes ne sont pas bien utilisées. En Somalie, dans le Golfe de Guinée, il y a actuellement des gens qui « épargnent » pour « investir » dans la piraterie. Il y a quelques dizaines d’années, des dirigeants africains investissaient dans des bandes armés chargées d’aller agresser le pays voisin, le Libéria en l’occurrence, etc, etc…
      Dans le système financier actuel, il y a beaucoup de circuits qui permettent d’orienter l’épargne vers des activités purement spéculatives d’utilité douteuse. C’est ce que souligne cette proposition.

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    • Inox // 30.06.2013 à 13h37

      Oui je suis d’acoord, c’est un peu maladroit. A lieu de:

      « Toute richesse immobilisée pour en obtenir une rente (et non pas financer une production) ne crée pas de valeur »

      Il aurait fallu dire:

      « Toute richesse immobilisée doit être investie dans un générateur d’emplois pour servir la collectivité »

      Je pense que l’idée général n’est pas du tout d’être contre le capitalisme vertueux.

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      • jducac // 30.06.2013 à 20h28

        @ Inox Le 30 juin 2013 à 13h37

        Il aurait fallu dire: “Toute richesse immobilisée doit être investie dans un générateur d’emplois pour servir la collectivité”

        C’est en fait très difficile d’arriver à une bonne formulation, si l’on tient à ce qu’elle ne puisse pas être détournée et devienne néfaste à l’espèce humaine et à toutes les autres qui lui sont associées.

        Imaginons qu’un individu ayant acquis une certaine richesse grâce à son travail et à une consommation réduite, ce qui concourt à préserver les ressources de la planète, emploie ce capital à persuader ses semblables de mener une vie frugale de sorte à laisser aux générations suivantes une planète en meilleur état.

        Cela laisserait ainsi aux générations à venir, plus de temps pour trouver les voies et moyens permettant à l’espèce humaine de continuer à se perpétuer au plus loin dans les temps futurs. Au lieu d’être condamné pour avoir investi cette richesse sans créer d’emploi, cet individu ne devrait-il pas en être félicité ?

        Imaginons qu’un autre individu utilise sa richesse, à prôner la limitation des naissances dans le but d’éviter de surcharger la planète. Une telle action irait dans le même sens que celle attribuée à l’individu précédent. Elle n’entraînerait pas la création d’emplois, au contraire, devrait-elle être condamnée pour cela ?

        Ces actions conduiraient à investir des richesses sans créer davantage d’emplois. Mais elles permettraient de faire progressivement prendre conscience de la marche du monde.

        Elles amèneraient à faire découvrir que l’évolution du monde, y compris pour le monde vivant auquel nous appartenons, est régie par les dures lois des sciences physiques, biophysiques et économiques bien plus que par ce qui inspire nos gouvernants, promoteurs des sciences sociales, politiques et autres qui apparaissent inopérantes jusqu’alors.

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        • Inox // 30.06.2013 à 22h50

          Oui c’est vrai que l’emploi seul est réducteur. Alors pourquoi pas tout simplement:

          « Toute richesse immobilisée doit être investie pour servir la collectivité ».

          Tout en ayant à l’esprit que l’emploi dans un model libéral est le minimum pour qu’un individu puisse vivre décemment et, je suis sûr, plus intelligemment. Au service d’une collectivité qui prendra conscience bien assez tôt des limites de son environnement.

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          • jducac // 01.07.2013 à 11h19

            @ Inox Le 30 juin 2013 à 22h50

            “Toute richesse immobilisée doit être investie pour servir la collectivité”.

            Cette formulation est effectivement bien meilleure. Mais sa tournure impérative et son caractère de commandement ne risquent-ils pas d’être contre productifs ?

            On peut craindre, en effet, que les êtres les plus faibles, qui n’auront pas conduit la réflexion que nous menons en échangeant arguments et contrarguments, se disent:

            « A quoi bon se donner la peine de travailler plus que ce qui est strictement nécessaire pour vivre, puisqu’au final, il faut en faire profiter les autres et que plus on le fait, moins ils se prennent en charge et plus ils régressent »

            Alors, que faire si ce n’est échanger de plus en plus? La technologie le permet de mieux en mieux et les initiatives telles que celle concrétisée par le blog d’Olivier y invitent.

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  • dadone // 30.06.2013 à 11h51

    Ce qui consternant ce n’est pas ce n’est pas tant cet article, un ramassis d’inepties que l’on pourrait démonter un par un, ce sont les commentaires positifs le concernant.
    Cela en dit long, très long, dans le degré d’aveuglement que se situe même ceux qui ont un (semblant) de regard critique sur le système économique dans lequel nous évoluons.
    Il faut vraiment que le système s’effondre pour que tous les préjugés tombent et l’on reconstruise sur des bases saines.

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    • Vlad // 30.06.2013 à 16h33

      N’y voyez pas là une marque d’agressivité mais pourriez vous un minimum développer ?
      Il est très facile de discréditer un article en ne lui proposant qu’une réponse basé sur le rejet et l’absence d’argumentation avec une l’utilisation de tout les qualificatif forts; on dirais un politique qui parle du camp opposé…

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      • dadone // 30.06.2013 à 19h09

        @vlad
        Vous devez rarement aller sur ce blog.
        Je ne peux pas continuellement à répéter les mêmes choses comme la croissance est le problème , le travail passé un certain seuil appauvri, il n’y a pas de création de valeur de la part de ces entrepreneurs, etc…
        Aussi je vous invite à aller sur le site ci-dessous et a approfondir de vous même en commençant par les idées reçues..
        http://lois-economiques.fr/main_page.php?page=idee_recue.html
        Et si vraiment vous avez des compléments d’informations a demander alors n’hésitez pas…

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  • toutouadi // 30.06.2013 à 12h03

    Trop gentils nos 1%…
    Trop craquants nos riches…
    Trop de chances d’avoir de si bons maîtres !!

    Quoi !! C’est vrai !! Nos pauvres pourraient faire un effort de compréhension …..

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    • dadone // 30.06.2013 à 12h14

      Qu’Homère me chante ses vers, j’écoute ce génie sublime, en comparaison duquel moi, simple pâtre, humble laboureur, je ne suis rien. En effet, si l’on compare oeuvre à œuvre, que sont mes fromages et mes fèves au prix d’une Iliade ? Mais que, pour salaire de son inimitable poème, Homère veuille me prendre tout ce que j’ai et faire de moi son esclave, je renonce au plaisir de ses chants, et je le remercie. je puis me passer de l’Iliade et attendre, s’il le faut, l’Énéide; Homère ne peut se passer vingt-quatre heures de mes produits. Qu’il accepte donc le peu que j’ai à lui offrir, et puis que sa poésie m’instruise, m’encourage, me console.

      Pierre Joseph Proudhon

      Cela c’est pour la réponse au 60 millions d’euros qui serait justifié par un chanteur aussi talenteux qu’il soit…

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  • toutouadi // 30.06.2013 à 12h11

    Petit film venant du blog de PJ : http://www.pauljorion.com/blog/?p=54308#more-54308

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    • toutouadi // 30.06.2013 à 12h28

      Petits films (3 x 10 mn et 3 autres qui suivront) mais grands films dans leurs pertinences (Dadone et bien d’autres vont adorer 🙂 )

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      • dadone // 30.06.2013 à 20h49

        J’ai en effet apprécié surtout le troisième qui est bien résumé par :

        Cessons de nous ruiner pour sauver les riches Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique – ce que nous avons fait depuis environ trente ans – tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent pour y arriver chaque jour. Cet argent n’atteindra jamais le bas de la pyramide. C’est un conte de fées. Nous sommes fous de continuer à y croire.

        Bob Herbert, éditorialiste au New York Times

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    • dadone // 30.06.2013 à 12h39

      L’Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples Article I.3 point 1 du Traité constitutionnel Européen (Traité de Rome 2004, non ratifié) L’Union offre à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité, et de justice sans frontières intérieures et un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée. Article I.3 point 3 de ce même traité

      La « concurence est libre et non faussée » est en contradiction totale avec « la paix » (guerre économique), « le bien être » » (le mal être), liberté (elle est où ?), « sécurité » (chômage) », « justice » (injustice)
      Cherchez l’erreur….
      A propos des idées reçues :
      http://lois-economiques.fr/main_page.php?page=idee_recue.html

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  • Marc // 30.06.2013 à 14h40

    « Qu’un fabricant de pain puisse acheter des contrats ” futurs ” sur le blé est normal, qu’une banque, un fond, etc. puisse acheter des actions d’un fabricant de pain est normal, mais qu’une entité purement financière soit laissée libre d’investir en direct sur des matières ne sera jamais que de la spéculation sans aucun intérêt pour la collectivité. »
    -> Oui ben s’il veut un future il appelle sa banque…

    « Troisièmement, mettre en place une taxation de la consommation avec une échelle de progressivité en fonction inverse de la nécessité des produits »
    -> Bon et là ils enterrent eux-mêmes complètement leur texte, vu le poids du secteur tertiaire et notamment des services / loisirs / tourisme en France, ils veulent complètement couler le pays ou quoi ? Les seuls biens de première nécessité sont ceux que l’on produit le moins…

    Bref circulez y’a rien à voir

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    • Jb // 30.06.2013 à 20h44

      +1 pour cette critique… Il semble que les 1% qui ont produit ce texte soit plutôt des industriels…

      Je reviens sur mon commentaire enthousiaste du début… L’environnement de ce texte me gêne ! On ne sait qui sont ces auteurs, ils seraient presque gêné d’avoir écrit cette tribune !

      Certaines idées sur la fiscalité me semblent intéressante toute de même mais cela manque de précision, et le diable est dans les détails en économie. Ils ne sont pas assez radical sur la spéculation, c’est quand même une partie des causes de nos maux actuels.

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  • seb // 30.06.2013 à 14h44

    Le trading haute fréquence, et la bourse en générale, n’est qu’un mécanisme de redistribution d’une rente déjà effectuée ou en devenir, c’est à dire le vol d’une valeur elle même déjà volée. Et cette rente première c’est le profit, qui vient soit accroitre le capital (réinvestissement) soit est versé en dividende. Si les marchés boursier gênent tant les grandes familles d’industriels, alors pourquoi ont-ils mis leur société en bourse, en premier lieu ? Ou bien pourquoi ont-ils été se financer sur le marché action, et pas sur le marché obligataire ?

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  • Lisztfr // 30.06.2013 à 17h13

    L’occasion de lancer une remarque d’ordre général…

    Beaucoup de gens très intelligents pêchent par orgueil. Le type intelligent par définition ne se remet jamais en cause, et ainsi il est incapable d’évoluer.

    Nos facultés mentales nous empêchent parfois de progresser, la mémoire par exemple qui dispense de réfléchir, car chacun butine telle l’abeille de la fable, fabrique son miel lentement et à propos puis attend…. Accumulez disaient les prophètes…

    La psychanalyse a comblé la faille du psychisme, par une orientation vers les questions psychiques, sexuelles etc, or ce n’est pas une remise en cause intellectuelle, l’égo reste inentamé par cette discipline. Jamais un psy ne vous dira, vous êtes idiot. Et pourtant…

    Il y a une sorte de manque de sens ou de prison psychique pour chacun défini par la limite de sa propre intelligence, le but principal serait d’abord de ne plus se fier à cette prétendue intelligence qui empêche de découvrir du neuf, qui tourne à la répétition et l’auto conservation… il est difficile pour chacun d’admettre l’erreur. Descartes l’exclue d’emblée, avec son idée sur le bon sens, Baudelaire met là dessus l’idée de chimère ou de couvercle, bref le romantisme s’est engagé dans l’affect, et le positivisme dans la rationalité scientifique candide.

    On pêche toujours par orgueil depuis l’age des cavernes, il y a 32000 ans je suis sûr que les fils médisaient des pères et se croyaient bien plus malins, et qu’on allait voir ce qu’on allait voir.

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    • yvan // 30.06.2013 à 19h30

      Reviens, Lisztfr, reviens…
      T’es trop haut, fils. (je t’explique à la fin)

      Déjà, tu devrais te rappeler que j’ai toujours critiqué la « mesure » de l’intelligence. Pure bêtise, car ces tests ne mesurent QUE la logique.
      (j’ai toujours eu la note maximale à tous les tests, car capable de relire pour vérifier)
      Or, l’intelligence prend des formes multiples dont, l’Imagination.
      Jamais testée.
      Et crainte par tous les « spécialistes du cerveau »…

      Nous sommes des animaux particuliers, Camarade.
      Les seuls capables du pire « mal » comme de la plus honorable action…
      Et même du suicide. Te dire. Alors que ma femme ne souhaitait que de vivre.

      L’explication que je te donne simplement est que tu as besoin de « poids » (pour éviter de visiter de trop près les altitudes…), soit, comme m’a dit un jour une fille de fermier : « il faut se faire des îlots de tranquillité. »
      Fuis ceux qui semble te donner des pistes alors qu’ils ne voient que leur intérêt.
      C’est ça, être pertinent.

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  • Casquette // 30.06.2013 à 17h58

    Les signataires nous offrent l’argumentaire libéral classique , y’a trop de prélèvements , les rentiers sont des parasites … même si la charge contre les spéculateurs était la bien venue (je préfère largement le discours anti rentier venant des libéraux que des anti capitalistes) je me suis gratté la tête sur plusieurs passages.
    Ils veulent baisser les prélèvements mais à la fois « améliorer la productivité » de notre système social ?
    Tout en prenant Roosevelt et De Gaulle pour exemple alors qu’ils avaient fixé des taux d’imposition faramineux ?
    Enfin pour conclure sur un ton moins critique il y’a quand même quelque chose de réjouissant à la lecture de leur appel , si même de gros entrepreneurs comprennent que l’investissement et le développement peuvent aussi se faire en France c’est qu’il existe une dissidence ,au moins intellectuelle, dans le cercle des 1% , c’est réjouissant car les choses ne changeront sûrement pas sans eux.

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    • yvan // 30.06.2013 à 20h18

      « c’est qu’il existe une dissidence ,au moins intellectuelle, dans le cercle des 1% , c’est réjouissant car les choses ne changeront sûrement pas sans eux. »
      En effet.
      Comme en 1789 où la noblesse et le clergé ont été battus par les rentiers.
      Score : 3 à 2.
      2 : la noblesse et le clergé,
      3 : les rentiers, le peuple et l’ ordre « public ».

      Globalement, l’ordolibéralisme autrichien fut inventé par cette révolution…

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    • Jb // 30.06.2013 à 20h50

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      Comme le dit Lordon, c’est quand les puissants commencent à souffrir que les choses changent plus vite. Ce texte est le début de la souffrance (pour l’instant surtout morale) des 1%.

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    • Crapaud Rouge // 01.07.2013 à 04h40

      il existe une dissidence ,au moins intellectuelle, dans le cercle des 1%

      Oui, c’est très encourageant, mais c’est à peu près le seul point positif. Quiconque veut changer le système en est au même point, qu’il soit en haut ou en bas de la pyramide : on ne sait pas. Il y a bien quelques bribes de solution, par exemple en finir avec les banques « universelles », ou changer les règles de taxation, mais comment vaincre les résistances ? Comment ne pas tomber dans la pagaille ? Comment ne pas relancer la consommation-gaspillage ? Comment tenir compte du pic pétrolier, du commerce mondial ? etc. etc.

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  • Jean35200 // 30.06.2013 à 18h13

    A quand un « collectif Cahuzac-like, Tapie-like » ?
    Avec des discours du genre : « nous sommes de droite, blabla… nous sommes de gauche, blabla… C’est la faute au système, bien que l’on étaient en haut de la pyramide du pouvoir, on ne pouvait pas changer les choses pour le peuple, mais seulement pour nous en mettre plein les poches… Maintenant que ça commence à se voir trop et que l’on n’a pas envie de finir au bout d’une pique, changeons la société ensemble, blabla… »

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  • Crapaud Rouge // 01.07.2013 à 04h29

    L’article se fondant principalement sur l’opposition richesses utiles/richesses spéculatives, j’ai l’impression que ses signataires sont fortement inspirés de Jorion, lequel dispose d’une chair d’éthique financière à l’Université de Belgique, financée par des capitalistes-mécènes.

    Faut pas rejeter cette tribune en bloc. Ces propositions sont discutables, tant sur leur faisabilité que leur efficacité espérée, mais elles vont dans le bon sens.

    – « produire plus à l’intérieur du pays » c’est bien beau, mais la structure du commerce mondial ne le permet pas.
    – « favoriser la création de valeur » : mais tout est déjà fait pour cela, sauf que la « valeur créée » est aspirée par les grosses multinationales, et que les salariés n’en voient pas la couleur.
    – pas d’impôt sur le salaire ? Pourquoi pas, mais avant d’en arriver là, il faudrait d’abord parler du fantastique transfert de revenus qui a été opéré des salariés vers les actionnaires, au prétexte que eux, ils créent de la valeur…

    Cela dit, les signataires peuvent se dire « de droite mais de gauche », une bien jolie formule, mais quand on voit ce que « la gauche » a fait depuis les années 80, et ce qu’elle continue de faire avec Hollande et Cahuzac…

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  • Macarel // 01.07.2013 à 08h07

    Egypte: des millions de gens dans les rues pour chasser les frères musulmans du pouvoir.
    A quand des millions d’européens dans les rues pour chasser les talibans du marché des instances de pouvoir nationales et supranationales ? Et en finir une bonne fois pour toute avec une Europe qui se fiche pas mal du sort des populations.

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  • Salva // 01.07.2013 à 08h48

    Oh les pauvres. Encore des malheureux qui ne savent pas quoi faire de leur argent. Ils n’ont qu’à les donner à ceux qui bossent vraiment.

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  • step // 01.07.2013 à 10h56

    Intéressant, on commence à retourner sa veste ? Soyons postifs, à se poser des questions ?

    Il y a des choses intéressantes (comme l’interdiction pratique de certains activitées) et une réorientation de l’économie vers autre chose que la rente. Je me permet cependant quelques corresctions :

    « Nous faisons partie du “1 %” détesté par l’opinion, de ceux qui ont les rémunérations les plus élevées parce qu’ils comprennent les rouages de nos économies globalisées et savent les utiliser à leur avantage ou à celui de leur employeur. »

    …au lieu de…

     » Nous faisons partie du « 1% » détesté par l’opinion, de ceux qui ont les rémunérations les plus élevées parce qu’ils comprennent les rouages de nos économies globalisées et savent les utiliser à leur avantage ou à celui de leur employeur, au mépris des lois, de toute valeur éthique et de toute solidarité nationale ». Cela leur permettrait peut être de comprendre pourquoi ils sont si « mals aimés » par l’opinion. Enfin s’imaginer qu’on fait partie des 1% parce qu’on a compris quelque chose relève de l’orgueil le plus déboutonné. Il y a plein de gens qui ont compris comment l’économie mondiale marche, mais qui nous souhaitent pas en abuser voir qui essayent par patriotisme, par éthique de faire des choix souhaitables pour la société dans laquelles ils vivent.

    « à cause de l’inepte tissu de lois qui nous y incite ». Qui a été l’incitateur de ces inepties. En gros à qui profite le crime. Le reveil des consciences est tardif, visiblement !

    « Et, si la plupart des acteurs politiques ont fini par comprendre que les ” marchés ” (nous, vous, tout le monde) ne prêteraient plus d’argent sans avoir une chance de le revoir et que l’ ” austérité ” (réalisme budgétaire) était un passage obligé ».
    Ah un petit TINA, cela faisait longtemps. Comme tout TINA, il est faux, vu justement qu’une bonne partie des pays ont choisi une autre voie (sans issue) qui est la fuite par la planche à billet (sorte d’emprunt forcé). Ils ont l’air d’oublier qu’il ne sont pas face à un emprunteur conventionnel, qui peut très bien leur tordre le bras. Ceci dit ne mégottons pas, la fuite en avant par l’impression monétaire sera probablement un impasse (si l’action politique se limite à cela), mais peut aussi permettre de réajuster notre monnaie en particulier si nos « partenaires » ne se gènent pas pour se sous-évaluer. Le réalisme budgétaire doit effectivement se faire mais une fois un défaut progressif de la dette acté. On ne revient pas au réalisme de devoir respirer et nager normalement tant qu’on a des lests aux jambes. Oui effectivement, cela va amputer la richesse (factice) de ces 1%. Toute leçon donnée s’arrête visiblement à ce genre de sacrifices.

    « notre système social (sans protectionnisme) » : Le fait de considérer le protectionnisme comme un gros mot limite le raisonnement. Il n’y a aucune raison de ne pas se protéger en économie, à moins de considérer qu’on vit dans un monde de bisounours bénévolant. Dans la mesure, ou des « partenaires » commerciaux pratique l’espionnage des autres, l’esclavage chez soi, n’ont pas de minimas sociaux et règles les conflits associés par le sang, il est NECESSAIRE de s’en protéger. A défaut, nous finirons mécaniquement par adopter ce modèle social low cost. Ce n’est donc pas par nationalisme que le protectionnisme est nécessaire, mais parce que la collectivité a démocratiquement défini un modèle social qui s’impose à nos partenaires, si ces derniers veulent commercer avec nous, et pas le contraire. Sinon, pourquoi voter ?

    On ne va pas tirer sur des gens qui expriment une filia, même tardive quand si nombreux sont ceux qui n’en expriment aucune.

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    • step // 01.07.2013 à 13h04

      dedicace à dadone, celà va sans dire que la relance d’une croaaassance saine n’est que le premier pas vers une gestion d’une régression à venir des ressources exploitables qu’il faudra faire sans faire exploser les inégalités sociales.

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  • Demoralisateur // 01.07.2013 à 13h30

    Cet article sonne tout de même comme:

    « Bonjour, on est les salauds qui vous volons vos deniers. On a été très trés méchant et on s’en veux beaucoup beaucoup alors avant que vous ne décidiez de sortir la guillotine comme en 89, on va faire comme si on voulait changer le système dont nous vivons. »

    Ca sent quand même la vaste blague.

    Si je donne entièrement raison au fait que la location immobilière ne soit rien d’autre que du vol il y a quand même quelques petites erreurs dans l’argumentaire, en particulier sur les « charges » sur le travail.

    On parle encore ici des « cotisations sociales ». Je les met entre guillemets car si ce nom là est plus juste que charge sociale, il n’en est pas le meilleur. On parle en réalité ici de la part socialisé du salaire. Donc du salaire tout court.

    C’est à partir de là que je pense l’exposé de cet article soit, malhonnête, soit dans le faux.
    Ce qui taxe le travail c’est la TVA d’une part, l’impôt sur le revenu d’autre part.
    La TVA a ses avantages comme le fait de faire rentrer de l’argent des touristes dans nos caisses et de servir de barrière douanière. Elle mériterais d’ailleurs d’être utilisée plus intelligemment.
    L’IR lui par contre ne sert à rien, si ce n’est à culpabiliser ceux qui n’en payent pas et de faire dire à ceux qui en payent que les autres ne sont que des faignants. Bref, tension sociale bonjour!.

    La cotisation sociale n’est pas une taxe. Pas du tout. Une taxe s’applique sur de la richesse crée, après production. La cotisation c’est exactement l’inverse. C’est une anticipation de la valeur produite car même si vous recevez votre salaire à la fin du mois, c’est le salaire qui vient avant le travail et non pas l’inverse. Un salaire ne récompense pas un travail, le salaire est pour simplifier, le coût d’entretient de la « machine salarié ». Il est facile de s’en convaincre: essayer donc de travailler le ventre vide et de ne manger qu’a la fin du mois.
    C’est d’ailleurs perçu par les entreprises comme un « prix d’achat » de la force de travail, sur un marché du travail.

    Je m’inscrit donc en faux sur cette taxation du travail et il s’agit là soit d’une incompréhension du mécanisme de salaire et de sa part socialisé (cotisation) soit d’une vulgaire et énième manipulation ayant pour objectif de détruire l’institution salariale.

    Le salaire, dans toute sa représentation, y compris donc la part socialisée que l’on nomme cotisation, s’oppose mécaniquement au profit. Nos chers auteurs, représentants des 1% les plus riche de la population sont ils vraiment les mieux placés pour défendre une institution et un mécanisme qui leur coupe les vivre? Permettez moi d’en douter.

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    • Tassin // 02.07.2013 à 13h56

      C’est tout bon!

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  • Manuman // 01.07.2013 à 13h54

    Je crois que l’auteur c’est les 1% (qui aimeraient bien que la jouissance de leur succès ne soit pas incompatible d’un système pérenne) des 1%, dont les 99 autres % sont bien organisés pour sucer tout ce qu’il reste de biens à tout le monde avant la grande lessive n’arrive

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  • BigMag // 02.07.2013 à 10h42

    Mon très humble avis :
    Il y a des choses un peu « supérioriste » dans ce texte et de belles idées pour rendre notre système actuel plus juste mais sans le changer. Je ne suis pas sûr que ces mesures soient capables à elles seules d’inverser l’évolution de la répartition des richesses (la courbe s’écrase sans discontinuer depuis la seconde guerre voire avant), mais néanmoins, je les salue toutes et serais capable de les embrasser.
    Néanmoins, je pense que vous n’êtes qu’à une étape d’une prise de conscience qui devra aller plus loin. Vous parlez d’hommes politiques qui doivent avoir le courage d’agir. Mais ce n’est pas qu’ils manquent de courage. Ils sont à la solde d’un pouvoir au dessus. Le simple fait que vous écriviez ce texte montre que vous n’êtes pas en haut de la chaine. Il est important que vous le compreniez. Ce ne sont pas les idées ou les solutions qui manquent. Il manque la liberté des peuples. Nous sommes dans une cage invisible ou l’on nous fait croire que nous sommes libres grâce à la sacrosainte démocratie. Mais il est facile de voir que la volonté des peuples est bafouée allègrement depuis longtemps.
    Aussi, vos idées sont intéressantes mais elles ne seraient pas appliquées même si 80% du peuple les embrassait.

    J’espère soit avoir tord, soit que cette graine fera son chemin dans vos esprits.

    A propos de la démocratie, je vous propose de regarder une conférence qui traite du sujet.
    http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8
    Ce même homme traite aussi de mécanisme de crédit.
    Il y a de nombreuses ressources pour remonter cette piste. Mais il me semble que la vérité est par là.

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  • GUS // 03.07.2013 à 15h22

    Tout à fait intéressant, cela rejoint beaucoup des sujets et propositions développés sur ce site, les auteurs ne sont pas loin d’adopter un certain protectionnisme (ils s’en défendent, mais quand ils constatent que les chinois imposent une production sur le sol, je comprends qu’ils ne seraient pas contre le fait que les européens en fassent de même).
    2 Remarques :
    – j’ai mal compris ou ils veulent supprimer l’IR ?
    – pourquoi les auteurs, qui sont des gens de premier plan dans notre économie d’après ce que je comprends, restent incognito ? Ils ont peur, compte tenu de leur position, d’avoir des mesures de rétorsion ? Il est vrai que certaines mesures sont vraiment populistes et poujadiste… Cela en dit long sur l’état de notre démocratie…

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