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4.novembre.20144.11.2014 // Les Crises

« L’Europe est responsable du Tchernobyl politique en Ukraine » – par Andreï Gratchev

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Une belle interview de l’Humanité Dimanche.

Diplomate, historien, journaliste, Andreï Gratchev revient sur les années soviétiques durant lesquelles il fut un témoin privilégié du dégel et surtout de la perestroïka au côté de Mikhaïl Gorbatchev dont il fut le conseiller.

Dans son dernier ouvrage « Le passé de la Russie est imprévisible », il raconte le passage de cette Russie de Khrouchtchev au capitalisme et à cette nouvelle guerre froide, sur fond de crise ukrainienne.

HD. Près d’un an après les protestations de Maïdan, l’Ukraine s’apprête à tenir des élections législatives dans un pays marqué par la guerre. Que pensez-vous de cette situation?

Andreï Gratchev. L’Ukraine est finalement revenu au point de départ. Les protestations qui ont éclaté en novembre (2013 – NDLR) contre un pouvoir corrompu et dont plus personne ne voulait débouchent sur un accord le 21 février. Il est signé par l’ensemble des protagonistes : représentants du mouvement Maïdan, dirigeants des divers partis politiques du pouvoir et de l’opposition, ministres des Affaires étrangères européens et une délégation du pouvoir russe. L’accord prévoyait la constitution d’un gouvernement d’union nationale, une réforme constitutionnelle (passage à un régime parlementaire) et des élections législatives.

En ne respectant pas cet accord, en voulant accélérer la mainmise de parti antirusse, les diplomaties européennes et états-uniennes ont entraîné l’Ukraine dans une crise largement prévisible. Pour quel résultat ? La Russie écartée est finalement conviée à discuter de la future association avec l’Ukraine, des élections vont avoir lieu, aucune des mesures issues de la protestation n’a été développée… Les Ukrainiens ont perdu une année durant laquelle ils ont assisté impuissant à une guerre civile faisant des milliers de morts et à la fracturation de leur jeune pays. Les dégâts apparaissent désormais irréversibles et les dirigeants européens en portent une lourde responsabilité.

HD. Le rôle de l’Union européenne dans cette crise est de plus en plus ambigu. Quel bilan dressez-vous de sa diplomatie?

A. G. Les élites qui dirigent l’Union européenne ont fait preuve d’un véritable amateurisme. Le bilan est désastreux car ils n’ont rien anticipé. Et je préfère espérer que ces bureaucrates ont réveillé un volcan de rancœurs par ignorance. L’Ukraine n’a connu que récemment une période d’indépendance avec la chute de l’URSS. Avant, elle a tour à tour été partagée au sein d’empire et de duché (austro-hongrois, Pologne, Russie). Cette diversité s’exprime à travers des régions ukrainiennes marquées par leurs héritages respectifs qui tiraillent le pays vers la Pologne et l’Église catholique et vers la Russie et l’Église orthodoxe. Ce magma culturel pour un jeune État s’est transformé en une situation comparable à l’ex-Yougoslavie. L’éclatement de cette république avait été encouragé de l’extérieur et le même scénario se répète avec l’Ukraine.

HD. Le mouvement de protestation contre le régime de Ianoukovitch avait pourtant réuni une immense partie de la société, à l’ouest et aussi à l’est ?

A. G. L’idée d’une transition en douceur jusqu’à de nouvelles élections n’a pas été retenue. La tournure prise par les événements a fait voler en éclats l’unité de l’Ukraine en excluant sciemment une partie du pays des décisions, et en se passant d’une puissance régionale prépondérante?: la Russie. Les contradictions ont refait surface. Toute la partie orientale avait été rattachée à l’Ukraine pour diminuer le poids du parti rural. Ces immenses terres minières et industrielles avec une large population ouvrière servaient de contre-pouvoir : lors de la Seconde Guerre mondiale, le soulèvement de la Galicie (à l’ouest), qui a combattu aux côtés des forces nazies, avait plongé l’Ukraine dans le camp des perdants de la grande guerre patriotique.

Aujourd’hui, les partis issus de cette région ne sont pas « pro-européen », ils défendent un projet nationaliste et antirusse, et profitent de la situation pour prendre une revanche sur le passé. En somme, ces événements sont un Tchernobyl politique. L’Europe en est pleinement responsable. Son hypocrisie sur l’intégration de l’Ukraine dure depuis des années. Au début du processus, le pays qui avait besoin de liquidité du fait d’une situation économique dramatique s’est vu proposer 650 millions d’euros par Bruxelles. La Russie proposait 7 milliards d’aides au président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Le bilan est donc désastreux. Les relations entre la Russie et l’Europe vont vers la fracture. Et cette crise a renforcé Vladimir Poutine sur le plan intérieur. Avec 80 % d’opinions favorables, personne ne pourra lui contester le pouvoir avant des années.

HD. La volonté de se tourner vers l’Asie est-elle réelle de la part des autorités russes ?

A. G. La crise ukrainienne a clairement accentué cette stratégie. La maison commune européenne à laquelle la Russie a longtemps pensé être arrimée n’existe plus. Le rêve d’une Europe allant de l’Atlantique à l’Oural du général de Gaulle, de Willy Brandt, du processus d’Helsinki apparaît brisé. Le projet européen se construit en excluant la Russie tout comme le démontre l’intégration et la place accordée aux autres pays d’Europe de l’Est, aux pays Baltes et à la Pologne. La diplomatie européenne à l’égard de la Russie a été abandonnée par la France. C’est l’Allemagne qui fixe le cap, tout comme l’illustre l’absence de Fabius lors de l’accord du 21 février en Ukraine. Ce dernier se rendait en Chine. Vladimir Poutine a décidé de tourner le dos aux Européens et à l’Occident. C’est plus par obligation que par choix. Le président russe étant un pragmatique pas un idéologue. Devant les difficultés de ces relations avec l’Europe, et la crise du modèle et des économies occidentales, Poutine se tourne logiquement vers l’Orient et les pays du Sud. Ces nouveaux pôles connaissent des fortes croissances avec l’Inde, la Chine, le Brésil, l’Argentine… Mais cette volonté des élites russes n’est pas encore celle de la société qui demeure largement attirée et tournée vers l’Europe.

HD. Ce journal de bord est-il celui d’une génération, les « chestidessiatniki », à laquelle tu fais partie avec Mikhaïl Gorbatchev ?

A. G. C’est à la fois la tentation d’un homme d’un certain âge qui a envie de dresser un bilan de sa vie et l’envie de raconter une période particulière de son pays. J’ai été un témoin privilégié de ces bouleversements historiques et de l’Union soviétique. Mon parcours personnel, ma position politique au temps de l’URSS, et la chance d’être au côté de Gorbatchev durant les années de la perestroïka m’ont permis d’être aux premières loges du déroulement de l’histoire. Cette génération « chestidessiatniki » est apparue grâce au processus de déstalinisation lancée par Khrouchtchev. Nous avons connu avec ce premier dégel notre classe préparatoire vers la sortie du passé stalinien. Nous avons retrouvé l’élan utopiste qui était associé au projet initial des bolcheviques et de la révolution de 1917, avec le « printemps de Prague » et son « socialisme à visage humain ». Cet élan pour réformer le socialisme soviétique nous le mettrons en place 20 ans plus tard.

HD. Votre génération qui était prête déjà en 1968 à faire tomber le mur n’est-elle pas arrivée trop tard pour réformer ce modèle ?

A. G. Nous avions l’espoir de créer une convergence entre l’État protecteur, garant de la justice sociale à la soviétique, avec l’efficacité de l’économie occidentale. Finalement, on a découvert qu’il fallait choisir, que la société idéale imaginée de l’autre côté du mur n’existait pas. Et les élites qui ont succédé à Gorbatchev ont fait le choix d’une société capitaliste post-soviétique dans sa forme la plus brutale et la plus sauvage. Notre société a vécu immédiatement un capitalisme primitif qui n’a connu ni les réformes sociales ni les luttes pour la réalisation de certains acquis sociaux. En faisant ce chemin, on a découvert un système aussi brutal que le soviétisme, d’où le phénomène de la double déception.

Cela a entraîné la population vers un désert spirituel et idéologique et amener la société à se prêter volontairement à la gestion par les populistes et les nationalistes. La perestroïka avait pour but de refléter certaines valeurs universelles, le sens de l’histoire, la libéralisation de l’homme, le respect de la personne et de ses droits. Cette vision utopique de l’alternative promise par la société occidentale. Ce monde occidental, capitaliste, n’est en rien meilleur, sauf pour certains, par rapport à la société précédente. D’où l’apparition du phénomène de nostalgie qui apporte avec elle celle de l’époque stalinienne et le besoin d’un grand leader qui avait remporté la Seconde Guerre mondiale alors que les démocraties s’étaient révélées impuissantes. On recommence la recherche d’un modèle.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR VADIM KAMENKA pour l’Humanité, mercredi, 22 octobre, 2014


Un bref extrait :

Andreï Gratchev est un politologue, un observateur pertinent de l’actualité russe. Il a été conseiller et porte-parole du président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev pendant la Perestroïka.

L’homme apporte un éclairage neuf sur les événements présents. Il vient de publier Le passé de la Russie est imprévisible, dans lequel il analyse l’évolution politique, intellectuelle et stratégique de son pays depuis 1950. « Depuis la chute de la Russie, l’occident et l’Amérique ne savent plus où ils en sont. Le monde libère des énergies qui ne savent où aller. » Dans ce cas, le pire des cadeaux semble être de ne plus avoir d’ennemi.

Autre constat inquiétant, délivré dans l’ouvrage du politologue, « le capitalisme n’a pas besoin de démocratie pour vivre ». Sans prôner le catastrophisme, Andreï Gratchev entend « révéler les consciences ». Et pense profondément que l’occident et l’Amérique « ont raté ce rendez-vous de l’histoire lors de la chute de l’URSS. Ils n’ont eu qu’une idée, se partager le gâteau, alors qu’ils pouvaient saisir l’occasion de créer une Europe élargie. »

Ce rendez-vous manqué pourrait « accélérer l’alliance de la Russie avec la Chine ». Et pose à nouveau la question sur les conséquences de « l’humiliation subie par une nation ». Andreï Gratchev est resté très proche de Mikhaïl Gorbatchev. Il vit en France et parle couramment le français.

(Source)


Vidéo du 22/10/2004 :

Andreï Gratchev analyse les raisons du conflit en Ukraine :

« Un risque de Tchernobyl ukrainien » :

Les élections législatives en Ukraine peuvent-elles résoudre ce conflit ?

Autre vidéo sur France 24 du 14/10/2014 :

Ce billet fait partie d'une série sur la situation en Ukraine. Il vise à donner des regards différents de ceux diffusés en masse par les grands médias, afin d'élargir votre champ de réflexion. [Lire plus]Cela ne signifie pas que nous adhérions forcément à ces regards - mais simplement que nous les jugeons intéressants (dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici). Notre souhait est de sortir des présentations binaires "gentils / méchants", afin de coller de plus près à une réalité complexe. Nous rappelons enfin que par principe, nous ne "soutenons" aucun gouvernement nulle part sur la planète (et donc pas le gouvernement russe non plus). Nous sommes au contraire vigilants, tout gouvernement devant, pour nous, justifier en permanence qu'il ne franchit aucune ligne jaune. Mais nous sommes évidemment également attachés à lutter contre le deux poids 2 mesures, et à présenter tous les faits.

81 réactions et commentaires

  • arthur78 // 04.11.2014 à 06h59
  • gdronni // 04.11.2014 à 07h36

    Dans la video de france 24, la « jolie » journaliste : « vous défendez Poutine, dont la popularité est assez difficile a comprendre … »
    Tout est dit : c’est elle qui suit une ligne du parti, celle de son salaire a ne pas perdre !

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  • GROS // 04.11.2014 à 08h04

    « L’Europe est responsable du Tchernobyl politique en Ukraine »
    Ce monsieur a-t-il bien conscience de ce qu’a été, ce qu’est, et ce que sera la catastrophe de Tchernobyl ? Manifestement non.
    Ce genre de propos excessif m’agace un poil.

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    • reneegate // 04.11.2014 à 08h14

      pour ma part c’est votre modération que je n’arrive pas à saisir. A mon avis, et pour les Russes, ce sont 2 énormes catastrophes : Tchernobyl et la dissolution de l’URSS

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    • harvest // 04.11.2014 à 15h51

      Monsieur Gros, vous n’avez visiblement pas conscience des catastrophes à l’œuvre en Ukraine: Une guerre civile avec déjà des milliers de morts (et ce n’est malheureusement pas fini), une fracture géopolitique majeure impactant à peu près toutes les parties du monde, un risque élevé de conflit militaire entre l’Otan et la Russie. Croyez moi, Tchernobyl, c’est de la rigolade à côté.
      Quant à trouver les propos de Gratchev excessifs, doit-on vous rappeler certain proverbe parlant d’une paille et d’une poutre ?

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      • GROS // 05.11.2014 à 14h09

        Croyez moi, Tchernobyl, c’est de la rigolade à côté.

        Je vous présente mes excuses, j’ai manifestement oublié qu’il y avait dans la population (et donc parmi les lecteurs de ce blog) des personnes n’ayant aucune idée ni sur l’histoire de la catastrophe de Tchernobyl, ni sur ce en quoi consiste la physique nucléaire.
        Dans moins de 20 ans, les histoires politiques actuelles en Ukraine, on s’en tapera la nouille. Je ne suis pas sûr qu’on puisse en dire autant de Tchernobyl, et même dans plus de 1000 ans, avec des conséquences qui vont bien au-delà du simple cadre de la société humaine.

        Cet oubli de ma part est probablement dû au fait que mon système de valeurs n’est pas aussi anthropocentré que le votre. J’essayerai donc, la prochaine fois, de faire preuve de plus tact pour ne pas trop brusquer le « vulgum pecus » avec des constats apparemment dérangeants, mais pourtant évidents.

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        • harvest // 05.11.2014 à 16h16

          Mais non, Olivier, ce monsieur n’est pas n’importe qui: il SAIT lui, et vient nous éclairer du haut d’une connaissance atomique qu’il est seul à détenir.
          Je veux bien que Tchernobyl ait fait de nombreuses victimes aussi, et qu’une surface importante ait été contaminée pour longtemps, mais bon la planète ne va pas disparaitre (en fait elle s’en fiche royalement) et 99,999 % de l’humanité et des animaux et plantes sont passés à autre chose.

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        • GROS // 05.11.2014 à 18h27

          [Modération : fin du débat sur Tchernobyl Merci]

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  • reneegate // 04.11.2014 à 08h08

    Gratchev pourrait aussi faire son autocritique, à savoir sa naïveté quant à l’occident et surtout les US. C’est ce qu’on appelle se faire « manger » dans une négociation. Du coup son intelligence et sa pertinence sur les évènements en Ukraine plaident contre lui (j’étais très inquiet lors de la chute du mur et j’avais beaucoup moins d’infos que lui).
    Il faut donc ne pas refaire 2 fois les mêmes erreurs et sous-estimer la violence US : ils ont gagnés sur tous les tableaux : UE contre Russie, ils vont laisser tomber l’Ukraine désormais afin que le désordre y règne et que toute réunification soit impossible. Le scénario a déjà été joué ailleurs (en Syrie par exemple qui n’est plus qu’un champ de ruine), Daesh terminant le boulot dans le Nord Est.
    Tant que des politiques n’auront pas le courage de stigmatiser les US à leur juste mesure, mais aussi les politiques occidentaux à leur solde, ils continueront à poursuivre leur route égoïste et semée de chaos et de divisions.
    Poutine ne fait désormais, enfin!
    A olivier : vous auriez pu surligner aussi ceci :  » En faisant ce chemin, on a découvert un système aussi brutal que le soviétisme » car c’est sur ce chemin que l’Europe avance aujourd’hui.

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    • Astrolabe // 04.11.2014 à 09h52

      Il faut en effet souligner ce point: Gratchev ne semble toujours pas avoir compris (pas plus que Gorbatchev) qu’ils ont été de grands nigauds en s’imaginant qu’ils allaient (l’intention était certes très bonne) transformer, améliorer, humaniser, le système soviétique en toute tranquillité sans que personne n’intervienne. Ils n’ont absolument pas prévu (quelle naïveté) que l’Occident s’en mêlerait immédiatement, et comment !, mais aussi qu’il y aurait à l’intérieur des volontaires (Eltsine) pour prendre le pouvoir à n’importe quel prix. Poutine en a sans doute tiré les leçons et, méthodiquement, rend coup pour coup. Gratchev exprime très souvent en Russie son ressentiment, voire son opposition à Poutine, mais se retrouve complètement en porte-à-faux (?) dans cette interview.

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  • christophe // 04.11.2014 à 08h18

    Les interviews vidéo sont plus orientées sur la Russie (objet de son livre) : analyse sans concessions bien que modérée du « système Poutine » (vidéo : « compte tenu du passé de la Russie, essayons plutôt de voir le verre à moitié… « ). Passions mises de côté, il nous rappelle la complexité de la situation entre les belligérants mais aussi dans les affaires intérieures.

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  • Michel LONCIN // 04.11.2014 à 08h21

    S’agissant de « France 24 », on ne connaît QUE TROP son tropisme étatsuno-Otanien et son anti russisme systématique … Dès lors, la « jolie journaliste » est INCAPABLE de comprendre « pourquoi » Vladimir Poutone est si « populaire » … PIRE : elle NE VEUT PAS comprendre car cela la placerait devant SES contradictins et remettrait en cause son engagement politico-intellectuel !!!

    Car il y a désormais une incompatibilité ABSOLUE entre l’occidentalisme qui ne pense plus que selon la lorgnette étatsunienne et la Russie de Poutine qui a hérité des VERITABLES valeurs de l’Occident !!! Cela se voit rien que par l’imprégnation religieuse de la Russie (qui a connu 75 ans d’ENFER communiste) et des « valeurs » européennes RENEGATES de ses racines chrétiennes au profit d’un universalisme de pacotille et une INVERSION de TOUTES les valeurs …

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    • le Prolo du Biolo // 04.11.2014 à 09h33

      Les « vraies valeurs » de l’Europe et de « l’Occident » serait la religion ?? Pour laquelle on s’entretue et qui propage l’obscurantisme intellectuel ?

      Est-on condamnés à avoir des « racines chrétiennes » ou a-t-on aussi le droit de voir le monde et la vie autrement qu’à travers un dogme ?

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      • Gedeon // 04.11.2014 à 10h13

        Racines ne signifie pas dogme, et encore moins religion dans un occident en voie de déchristianisation vertigineuse ,mais un ensemble de valeurs et de traditions forgées sur des siècles. On n’est donc pas « condamné  » à des racines chrétiennes…on est,c’est tout. Et tout bien pesé,elles en valent bien d’autres,n’est ce pas? Tout n’est pas égal à tout…

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        • DUGUESGLIN // 04.11.2014 à 11h17

          Il ne faut pas confondre ceux qui se réclament d’une religion et la religion elle-même. Toute l’Europe a bénéficié d’une culture issue de la Grèce te de Rome et aussi du christianisme. Il existe une culture chrétienne en Europe évidente qui porte des valeurs humaines concrétisées par les « droits de l’homme » qui s’inscrivaient dans la continuité de la culture chrétienne.
          Il suffit de lire les évangiles.
          Quand à la récupération politique du christianisme, de même que celle des droits de l’homme pour imposer une hégémonie, paraît évident.
          Mais les droits de l’homme étaient une réelle avancée issue de la culture chrétienne.
          Le dévoiement de notre héritage culturelle ne peut être confondu avec les racines qui restent vivantes.
          Ceux qui font la guerre au nom « des droits de l’homme » comme ceux qui l’ont faites au nom du « christianisme » sont tout aussi condamnables puisqu’ils en déforment le fond à des fins politique et de domination du monde qui justement sont contraires aux valeurs chrétiennes.

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          • sergeat // 04.11.2014 à 12h32

            Vous avez une vision ethnocentrite,n oublier jamais que la grande majoritee des slaves n a jamais connu la propriete terrienned ou son amour dela terre russe,que sa religin orthodoxe est teintee dechamanisme:amour de la nature,des rivierres…..

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            • olivier69 // 04.11.2014 à 19h17

              bonjour Sergeat,
              Vous ne pouvez pas dire cela. Attention, à l’amalgame et la portée de vos propos.
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_orthodoxe
              Ne confondez pas le socialisme avec l’orthodoxie religieuse chrétienne slave. L’expropriation des terres et le massacre des populations furent le résultat de l’idéologie politique marxiste. Un courant politique qui avait été financé par qui par ailleurs ?
              Vous voulez parler du paganisme nordique, non ? Concernant les rituels….
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Paganisme
              Cdlt

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          • Milsabor // 04.11.2014 à 14h51

            « Quand à la récupération politique du christianisme… »
            Le christianisme est un projet politique depuis l’origine : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église ». Il s’agissait de construire une institution hiérarchique de contrôle social par le spirituel. « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » : Cette institution hiérarchique prétendait se développer à côté du pouvoir temporel, sans le contester. Une démarche spirituelle détournée du champ social n’est rien d’autre que la construction d’un égrégore collusif avec le pouvoir aristocratique. Elle a produit un interdit de penser, une stérilisation du champ philosophique qui a plongé l’humanité dans le moyen âge jusqu’à la renaissance de la pensée avec les Lumières. « L’église est l’opium du peuple » : on ne peut pas mieux dire.

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            • Alae // 04.11.2014 à 17h17

              « « L’église est l’opium du peuple » : on ne peut pas mieux dire.  »

              Oui, et c’est la citation de Marx qui a été la plus mal comprise. Il ne voulait pas dire que la religion « endormait les populations », mais qu’elle donnait de l’espoir à ceux qui n’en avaient pas en ce monde.

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            • DUGUESGLIN // 04.11.2014 à 19h33

              Le christianisme est un chemin spirituel. Le projet politique était ou est au Vatican.
              Ce qui explique entre autre le clivage entre orthodoxes fidèles au christianisme d’origine,( les arméniens, les coptes, les éthiopiens, les bulgares, les russes, la plupart des ukrainiens, les roumains, les grecs, les serbes, et beaucoup de chrétiens arabes) et l’église romaine du Vatican après le grand schisme du 11 eme siècle. Le Vatican a voulu imposer son autorité sur tout le monde chrétien. Mais ce n’était pas le cas des patriarches orthodoxes qui ont excommunié le Pape au 11eme siécle plus ou moins gracié par la suite.
              Chez les orthodoxes, le prosélytisme est une faute contraire aux valeurs chrétiennes. Donc hors de la politique.
              Le christianisme orthodoxe (partagé avec les autres patriarcats qui ont la même liturgie) auquel est attachée une très grande majorité de russes est une voie spirituelle qui n’a rien à voir avec le chamanisme.

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            • Serge // 04.11.2014 à 22h49

              Un auteur comme Cosandey nous a montré que le « miracle européen  » a existé du fait de la concurrence stimulante entre petits états à peu près de même taille .Mais il fait l’impasse sur l’épistémologie de la science moderne née en Europe. car celle-ci a fait un bond,non seulement quantitatif,mais qualitatif,par rapport à la science antique ,a Chine, l’Inde et celle des perses musulmans de Bagdad .
              Pourquoi ici dans l’Europe chrétienne et nulle part ailleurs ?
              C’est la question que vous devriez vous poser !!
              Galilée et Képler étaient chrétiens ,et à ce titre,pensaient que les lois de l’univers avaient été écrites par Dieu ,dans le langage des mathéma
              tiques .et que comme celles-ci étaient accessibles à l’homme,les secrets de l’univers lui étaient accessibles .
              Plus tard ,la science a pu se passer de la religion ,mais ses présupposés philosophiques issus de celle-ci demeurent de façon implicites ,même s’ils sont ignorés .
              Tout ceci est développé par le physicien épistémologue Robert Locqueneux : »science classique et théologie » (éditions Vuivert)

              http://bibnum.hypotheses.org/259

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            • Serge // 04.11.2014 à 22h50

              « Il est important de rappeler le rôle actif des hommes de religion dans l’invention et la consolidation de la science moderne : ce n’est pas un hasard biographique ou une réalité sociologique, c’est aussi le caractère de la spéculation spirituelle et la liberté de l’imagination de la théologie qui les rendaient à même de dépasser les apparences, de penser le matérialisme comme une pensée de la chair, de regarder les infinis, de penser l’un et le multiple. Il s’agit ainsi de corriger une historiographie positiviste qui, avec ses grands héros morts sur le bûcher, est inconsciemment hantée par le schéma (chrétien) du martyr, sécularisé, et qui a renvoyé à un double discours ou à une hypocrisie sociale les différents discours sur Dieu des pères fondateurs de la science ou de l’épistémologie modernes. L’auteur donne des pistes de réflexion et il rejoint ici la pointe de travaux en cours, qui considèrent la relation entre la théologie, le mécanisme et le matérialisme. L’ouvrage ne vise pas une grande réconciliation ni une confusion des ordres, soucieux au contraire de dépasser un conflit dont il juge qu’il n’a pas lieu d’être, sans opposer non plus deux registres de la vérité. Le travail historique, l’examen des faits semble être la voie promise aujourd’hui à la fois aux historiens des idées et aux historiens de l’église donc aux scientifiques et aux théologiens, pour découvrir dans la vérité historique et donc pour l’enrichissement mutuel que cette influence réciproque, qui a fait plus que laissé des traces, mais littéralement donné leur forme à la théologie d’aujourd’hui comme à la science d’aujourd’hui (s’il n’existe pas de science sans ce fondement galiléen, il n’y a pas non plus de théologie sans travail critique sur les textes) que les deux formes de rationalité sont en débat, parfois en conflit, mais cheminent indissociablement. En réalité la science aujourd’hui prend la place de ce qu’était la philosophie au Moyen Âge, et à l’époque le dialogue ne cessa d’être fécond. »

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            • Alexandria // 04.11.2014 à 23h53

              « Le christianisme est un projet politique depuis l’origine. » Oh, combien ! Au-delà de la parole christique – mise en lumière par le choix (tardif) des évangiles canoniques – il ne faut surtout pas oublier que si la secte des chrétiens a pris un avantage décisif sur d’autres sectes ou religions (en particulier le mithraïsme), c’est par la décision politique de Constantin, en 313 (édit de Milan) de mettre un terme à la persécution des chrétiens. Lui-même se serait converti en 312.

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            • christiangedeon // 05.11.2014 à 11h30

              OK.modéré,j’ai été..je comprends.Un peu énervé peut-être.mais le moyen âge « bashing « ,pour parler moderne,m’agace.Je suis médiéviste,amateur certes,mais bon depuis le temps…opposer moyen Age et Renaissance est juste une aberration…et opposer Eglise et Renaissance est une aberration encore plus grande…dunque,çà m’ a vraiment agacé…les lieux communs m’agacent en général,et celui là en particulier.Il y a entre le Moyen Age et la Renaissance une continuité sans solution du même nom…les grands artistes et savants de la Renaissance sont les enfants et les héritiers du Moyen Age.Leonardo Da Vinci l’ exprimé de façon non seulement précise,mais aussi particulièrement émouvante… la recherche systématique de « ruptures  » est une vue de l’esprit… et je persiste à dire que les « Lumières  » ont été,à bien des égards un recul…en tous cas,le début de la mécanisation de l’homme,çà c’est certain. A partir du moment où on a voulu faire de l’homme un être  » rationnel »,on lui a enlevé son humanité.Le rationalisme,les visions matérielles de l’homme,ont conduit tout droit aux totalitarismes du XX éme siècle….mais bon,c’est un sujet tellement important qu’il faudrait des livres pour le développer…il commence,tout doucement,à en exister quelques uns….Désolé mon cher M. Berruyer ,pour le ton un peu agressif de mon précédent post…mais bon,la passion….vous savez bien ce que c’est vous,non?

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  • Vallois // 04.11.2014 à 08h35

    Est-ce que les dirigeants de l’UE ne font qu’appliquer la stratégie US-UK-Allemagne d’endiguement de la Russie qui date de l’époque victorienne avec Disraeli : Grand Jeu, Traité de Berlin qui défait le traité de San Stefano en 1878.

    Déjà, Alexandre II annonçait la conférence de Berlin comme « une coalition européenne contre la Russie menée par Bismarck ».

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  • Pierre // 04.11.2014 à 09h08

    Qui endigue qui ?

    Il semble évident que le monde occidental se ratatine, pour le moins en nombre d’individus face à l’Eurasie.

    L’austérité imposée est l’expression de cette implosion.

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  • coinfinger // 04.11.2014 à 10h22

    En fait à propos d’Europe , le mystére des caisses noires d’Helmut Khol , n’est toujours pas élucidé . Sa favorite Merkel a pris sa succession , ‘il’ a payé une amende de 300 000 marks et s’est classé . Avec des caisses noires ont peut en distribuer des bonbons à la faveur d’Halloween , mais suffit pas de faire peur , or l’armée Allemande est lamentable , faut donc OTAN et US , le cas échéant .
    Si bien qu’on se demande a qui profite les bonbons en définitive .
    Méme chose avec la montée actuelle de Wall Street , la fin du Qe , c’est la fin du paquet de friandises , mais y en peut étre d’autres avec le gaz de schiste à 80$ couvert à 100 ou 105 par des produits financiers , la féte peut continuer . Il faut alors beaucoup de gaz de schiste , faut faire trés peur , là où y a beaucoup de population .

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  • coinfinger // 04.11.2014 à 10h27

    L’or et argent , monnaies crypto , ont eu aussi leur Halloween , enfoncement des supports , à 18hoo GMT tapantes , avant méme l’allocution de la FED .
    Reste à savoir combien de temps çà va durer : la féte .

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  • Lage // 04.11.2014 à 10h42

    « La perestroïka a opposé la première génération de communistes russes qui aimaient l’humanité à la première génération de démocrates européens qui ne l’aimaient plus » (citation, sans doute apocryphe, attribuée à Gorbachev, qui circule en Russie)

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  • Louve Bleue // 04.11.2014 à 11h54

    Désolée, j’arrive pas à m’intéresser à son discours. C’est comme nos médias actuels…Je sais pas exactement comment dire…A partir d’un certain moment, quand on voit des choses que ces gens ne voient pas, on ne peut plus retourner en arrière et suivre leurs analyses. C’est une déconnexion totale. Ils sont obsolètes. t

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    • Macarel // 04.11.2014 à 12h31

      quand on voit des choses que ces gens ne voient pas,

      Ou qu’ils ne veulent pas voir. Mais je suis d’accord, passé un certain cap, l’on a envie de zapper tous ces beaux parleurs, tous ces perroquets. Je ne parle pas spécialement de Gratchev, je n’ai pas lu tout son développement. Mais on a le sentiment de perdre son temps face à la mauvaise foi de nos médias, et l’on a envie de tracer sa route en les ignorant. Tout comme ils nous ignorent d’ailleurs.
      L’oligarchie a fait sécession du reste de la société, inversement le peuple doit faire sécession de cette bande d’autistes, plus ou moins volontaires.
      Nous n’avons plus rien à attendre de ces oligarchies au service des multinationales de l’industrie ou de la finance. Les élections sont un vrai piège à cons.
      Je ne sais pas comment l’on pourra sortir de l’impasse politique, sociale, et écologique dans laquelle ils nous enfoncent. Ni si l’on peut en sortir, peut-être que non, après tout. Tant ils ont des moyens de manipulation de masse, et tant en face les moyens sont dérisoires, ou tant il est facile pour eux de discréditer toute contestation du système.
      Pessimisme ? ou réalisme ?

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    • Macarel // 04.11.2014 à 12h54

      Nous vivons une époque de déni total de la réalité, et particulièrement de la part des classes dominantes. Car reconnaître cette réalité, politique, sociale, qu’écologique, serait pour elles contraire au maintien de leur privilèges dans la société, et à leurs intérêts.
      Les classes dominantes mènent une guerre sans merci, contre le reste de la société, ce n’est pas le milliardaire US Warren Buffet qui me contredira.
      En face il n’y a aucun contrepouvoir digne de ce nom, la société est éclatée, en de multiples clans et tribus qui se tirent la bourre entre elles, c’est ça la force du néolibéralisme. Thatcher disait : « La société ? ne connaît pas ! »
      C’est d’avoir fait exploser la société, au nom de la liberté de l’individu. Mais l’individu lambda, est-il plus libre au final. Poser la question, c’est y répondre, car dans ce système l’homme est de plus en plus obsolète, les machines, les robots le remplacent, et comme dans le système capitaliste celui qui n’a pas d’emploi, n’a pas de quoi subvenir à ses besoins les plus élémentaires, comment pourrait-il être libre, puisque tout passe par la monnaie ?
      Et encore, ce qui reste d’Etat Providence, limite encore la casse, mais comme ils s’emploient à le liquider par tous les moyens, les exclus du systèmes seront de plus en plus réduits à des conditions de misère, dignes de celles décrites par Victor Hugo dans les Misérables.
      C’est beau le progrès, non ? Et nous sommes au début du XXiième siécle ! L’on aurait pu croire que les choses évolueraient autrement… De progrès moral il n’y a point.

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      • RGT // 04.11.2014 à 20h08

        @ Macarel :
        « Et encore, ce qui reste d’Etat Providence, limite encore la casse, mais comme ils s’emploient à le liquider par tous les moyens… »

        Je pense que vous commetez une erreur d’analyse.

        L’état providence se réduit certes comme une peau de chagrin mais il ne peut pas disparaître pour une raison fort simple : Si les « aides providentielles » cessent, plus de commerce, plus de business du tout, donc plus de bénéfices.
        Sans compter les émeutes d’une « populace » affamée. Quand une foule a le ventre vide, je peux vous garantir que rien ne l’arrête et tous les nantis (ou présumés tels – cf. révolution Française, coup d’état capitaliste sous fausse bannière) risque de se faire étriper.

        Il faut donc faire de la « redistribution » mais pas entre les plus riches et les plus pauvres, juste entre les « moins pauvres » et « ceux qui n’ont rien ».

        Les « moins pauvres » (les sans dents) sont ceux qui ont encore un boulot et qui triment de plus en plus, donc qui consomment peu par manque de temps.

        Les « ceux qui n’ont rien » (les plus de dents du tout) n’ont pas de boulot, mais par contre ont tout le temps de consommer. Mais pas les moyens.

        La solution est donc fort simple : Il suffit de tondre les « moins pauvres » en leur laissant à peine de quoi se nourrir (ce qui les motive encore plus à faire les carpettes vis à vis des esclavagistes) et de redistribuer le fruit du larcin à « ceux qui n’ont rien » qui, devant cette « manne céleste » s’empresseront d’aller claquer cet argent qui leur brûle les doigts dans des conneries inutiles « Made in pas cher » qui leur donneront l’illusion de vivre dans l’opulence.

        En attendant, les plus riches continueront d’augmenter leurs bénéfices qui leur permettent de se « tailler la bourre » entre eux (J’ai un plus beau yacht que le tien : Il fait 1 mètre de plus !!!).

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        • Kiwixar // 04.11.2014 à 21h12

          Explication limpide et imparable!
          Bon, on doit bien trouver les plans de la guillotine sur internet…
          Bois de chêne ou meurisier? Lame carbone de Solingen ou bien acier de lame suédoise?
          Ou alors du made-in-china pour en avoir une bonne quantité? Une à Neuilly, une au Cap-Ferrat, etc.

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        • franckmilan // 05.11.2014 à 09h19

          je pense que vous commettez aussi une erreur d’analyse…l’économie est politique pas besoin de consommateur pour faire de l’argent : 700 000 milliards de dollars d’actif aujourd’hui….pib mondial = 60 000 milliards de dollars…cela veut dire que si on a besoin d’un peu d’esclaves on en a pas besoin d’autant…on est dans l’ère de la mécanisation… dans leurs têtes 90% de la pop mondiale de ne sert à rien

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  • Alae // 04.11.2014 à 12h47

    « Le rêve d’une Europe allant de l’Atlantique à l’Oural du général de Gaulle, de Willy Brandt, du processus d’Helsinki apparaît brisé.  »
    Cela se fera un jour ou l’autre. C’est l’avenir, et ce ne sont pas nos institutions obsolètes qui pourront s’y opposer encore longtemps.
    Patience…

    « Mais cette volonté des élites russes n’est pas encore celle de la société qui demeure largement attirée et tournée vers l’Europe. »
    Tout comme les populations européennes se tournent de plus en plus vers la Russie. Le monde selon Hollywood/McDonalds/Coca Cola/Monsanto/Lockheed Martin cesse de faire recette à vitesse accélérée. Il n’y a qu’à lire la plupart des commentaires, sous les articles des médias mainstream, pour se rendre compte que quelque chose est définitivement brisé.

    Et pour finir, « le capitalisme n’a pas besoin de démocratie pour vivre ». Très juste. Voir à ce sujet les dictatures à la Pinochet encouragées (voire menées) par les USA, sous lesquelles le business se portait très bien, ou encore des pays comme l’Arabie Saoudite.

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    • harvest // 04.11.2014 à 16h08

      Vous savez, les commentaires sous les articles des merdias ne sont l’œuvre que d’une minorité de gens; il y a à côté un immense troupeau que les maitres peuvent cornaquer à loisir, et même si nécessaire, opposer à la partie lucide de la population. Le pouvoir de conviction de ces maitres ne s’amenuise qu’avec la propagation de la misère engendrée par leur cupidité.

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      • olivier69 // 04.11.2014 à 23h33

        harvest,
        Détrompez-vous, il parait que c’est une intelligence artificielle qui les informe.
        Les journalistes n’ont plus qu’à lire les nouvelles et les distribuer …
        Ils sont devenus des « néofacteurs ». 🙂
        Cdlt

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    • RGT // 04.11.2014 à 20h30

      @ Alae :
      “le capitalisme n’a pas besoin de démocratie pour vivre”.

      Vous entendez quoi par « démocratie » ?

      Si vous pensez que les régimes politiques occidentaux sont des démocraties, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.

      Nos régimes politiques occidentaux ont juste l’apparence de régimes « démocratiques »…
      Juste un peu plus lustrés qu’en ex-URSS, mais à peine.

      Au « parti unique » est substitué une « bipolarisation » d’opérette au service des mêmes ploutocrates.

      L’avantage, c’est que si un « parti » se montre trop impopulaire, il sera battu par « l’opposition » (juste la couleur du logo qui change) et reviendra aux affaires 5 ans plus tard quand l’impopularité des « autres » aura atteint son paroxysme et que la mémoire trop courte des « électeurs » aura oublié la « putritude » des anciens dirgeants.

      Il suffit simplement de regarder ce qui se passe depuis 40 ans en occident pour comprendre l’escroquerie.

      Et n’ayez aucune illusion : Si jamais des « hommes neufs », des « purs » pouvaient accéder au pouvoir, ils se feraient corrompre et/ou infiltrer inmanquablement.

      C’est ça le capitalisme : Vous avez tellement de fric que vous pouvez corrompre (ou éliminer) tous ceux qui peuvent porter atteinte à votre hégémonie.

      Le seul moyen de s’en sortir, c’est simplement d’interdire d’avoir plus que ce que l’on peut raisonnablement dépenser pour son usage personnel…

      Tout ce qui dépasse doit être « tondu » pour être redistribué équitablement à l’ensemble de la population…

      Voilà que je tiens des propos « communistes » maintenant !!!
      J’en reste pantois !!!

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  • Norbert // 04.11.2014 à 13h13

    Il faut peut être faire preuve de circonspection quant au role de Gorbachev et l’implosion de l’URSS. J’ai de la sympathie pour l’homme mais aussi de la compassion. Je n’ échangerai pas mon miroir contre le sien. Qu’il fut idiot ou naif ou abusé est une question lui appartenant. Nous ne devons retenir que la férocité de « l’ennemi » en vis à vis, par pur pragmatisme et recherche d’un avenir.

    D’ailleurs, et fort à propos, puisqu’il est évoqué ici l’argument d’utopie, nous avons pris pour habitude de balayer toute contestation d’une idée modérée face à un doux rêve par cet adage :

     » l’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain » pour en faire un lieu commun, une contre disqualification qui se dispense du raisonnement.

    Prenons garde à cet écueil, car si rêver est louable, avoir la tête dans les étoiles ne dispense pas de garder, au moins, un pied sur terre. Pourtant je suis le premier à penser qu’il faille rêver sa vie et vivre ces rêves. Cela étant, cet une image, comme celles que dessinent les étoiles en constellations, ou les nuages en jolis moutons; c’est une vue de l’esprit.

    Le pire cadeau: plus d’ennemi !

    Et ci nous changions de paradigme de façon gradué, non pas tout d’un bloc et sans mesure du réel comme penser que la guerre c’est mal et il faut supprimer la guerre, na !

    L’évidence que nous pouvons observer de la « résurrection d’entre les morts » de la nation Russe n’est pas qu’elle se présente à nouveau comme un ennemi de, mais comme en opposition à !

    Il me semble que Poutine insiste suffisamment sur sa démarche non belliqueuse, avec une main tendu vers tous y compris Washington, pour ne plus s’embarrasser de termes passéistes que nous voudrions voir enfermé avec les démons qu’ils invoquent. Ennemi en fait parti, et c’est à des fins belliqueuses que  » l’occident » le conjugue à toutes les sauces pour en extirper le démon, tout comme cet autres terme sûr exploité, le terrorisme, qui avec son génie démoniaque associé engloutir toutes les libertés individuelle.

    C’est donc une excellente chose que cette nouvelle confrontation de « bloc ». Ne reste plus qu’à insérer entre les « deux » protagonistes le dialogue utile à la confrontation de deux idées.

    Le ministre de l’économie Russe à invité l’Europe, plus largement l’occident, à ne pas se presser de retirer les sanctions prisent contre elle. Troublant non ? Mais non. C’est juste pragmatique. La Russie n’étant précisément belliqueuse, elle n’avait peut être que trop tendance à sassouir dans sa lente reconstruction. Hors les sanctions, l’adversité, lui impose de se surpasser, de reagir, de chercher d’autres voies. Emulation !

    L’important selon moi, et j’expose ici ce point de vue, n’est pas de voir au travers de la Russie un salut, et en Poutine cet homme providenciel tel un grand Charles fut il De Gaule, mais ce qu’il est important de penser pour soi même, quel est se rêve que l’on veut faire puis réaliser. Parce que si Poutine n’avait derrière lui la forte majorité populaire qui le pousse en avant, il serait déjà évincé du pouvoir. Entendre qu’il nous faille imperieusement nous reconcilier, ici, dans la vielle france, et ne plus voir des ennemis, partout plein, mais des adversaires utile à la confrontations d’idées.

    Ce combat n’est pas simple, assurement. Mais il nous appartient. Poutine ne viendra pas sauver la France, ni l’Europe, ni le Monde. Prenons exemple sur son abnégation face à l’adversité, ce sang froid dans l’action et la réaction, le sens commun qu’il donne à sa direction, sans que cela soit une directives.

    L’utopie est un état ideal, un paradis en somme. La paix est un état de quiétude, un havre. L’un est accessible par le rêve, pieux. L’autre est accessible par le renoncement à la violence sans y sacrifier l’opposition. Poutine nous montre la voie; le dialogue. Il nous montre un moyen; le courage. La courage n’est pas exempté de la peur. La peur sans le courage, c’est l’inquiétude. Ayons le courage de surmonter nos inquiétudes, et nous connaîtrons peut être cet état de PAIX ou toutes les utopies que nous voudrions rêver pourraient alors trouver leurs places.

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    • olivier69 // 04.11.2014 à 23h48

      Bonsoir Norbert,
      J’imagine que si vous pensez que « le pire cadeau : plus d’ennemi ».
      Alors, instinctivement, je me mets à penser que le meilleur cadeau : plus d’amis.
      Les étoiles ? Ce n’est pas plutôt dans tête qu’elles sont ? Surtout lorsque vous êtes sur terre ? Vous ne trouvez pas ? Enfin, je dis cela, je dis rien…. 🙂
      Cdlt

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  • skio // 04.11.2014 à 13h59

    @macarel « L’oligarchie a fait sécession du reste de la société, inversement le peuple doit faire sécession de cette bande d’autistes, »

    En fait nous n’avons pas affaire à des autistes , mais à des FANATIQUES ,

    Qui ne veulent pas admettre que depuis 40 ans ils se sont trompés ,  avec l’UE et

    L’euro , et qu’ils ont bernés leur peuple , et ils sont prêt à tout , et à toutes les trahisons envers leur pays ,pour prouver qu’ils n’avaient pas tort .F.HOLLANDE
    À ce titre a violé la constitution de nombreuses fois ,En acceptant notamment de soumettre le budget voté par les représentants du peuple français à l’appréciation d’un commissaire européen de nationalité finlandaise, Jyrki Katainen, 

    C’est à ce moment qu’intervient le déni de réalité , devant le constat factuel
    Que leur construction est anti-démocratique , que l’euro est un outil mortifère pour
    L’économie , le social et nos intérêts géostratégiques
    Et depuis 2007 , nous avons eus des présidents de la république complices de la dictature européiste Qui avance masquée .

    @alae :« Le rêve d’une Europe allant de l’Atlantique à l’Oural du général de Gaulle, de Willy Brandt, du processus d’Helsinki apparaît brisé. ”
    Cela se fera un jour ou l’autre.  »

    Il est probable que cela se fasse plus rapidement qu’on ne peut le concevoir ,

    Car la chine et la russie , souhaitent que BERLIN soit le terminal continental de la route de la soie , a travers l’eurasie qui se met en place. routes, trains à haute vitesse, pipelines, ports – qui connecteront la Chine à l’Europe Occidentale et au bassin Méditerranéen, 

    C’est pourquoi les USA ,isolent ses pseudos-alliés , disons serviteurs , l’UE et le JAPON , en les montant contre la chine et la russie.
    Ainsi nous voyons qui tire les ficelles et comment ., l’europe responsable ?
    Il faudrait qu’elle ne soit pas assujettie telle une prostituée dépendante de la protection
    De son maître .
    Elle est le pion , comme le japon , de la géostratégie américaine.

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    • Macarel // 04.11.2014 à 14h34

      @skio

      L’euro , et qu’ils ont bernés leur peuple , et ils sont prêt à tout , et à toutes les trahisons envers leur pays ,pour prouver qu’ils n’avaient pas tort .F.HOLLANDE

      D’autant plus que ce sont les français, sous le règne de Mitterrand, qui ont insisté pour précipiter la création de l’euro. Mitterrand pensait qu’ainsi la France pourrait contrôler une Allemagne réunifiée dont la puissance l’inquiétait, alors que les allemands voulaient comme préalable à l’euro, une Europe politique. C’est le point de vue français qui a prévalu, mais à quel prix !
      L’Allemagne a imposé ses conditions, et pas des moindres, l’indépendance de la BCE, les règles ordo-libérales dans la gestion de la zone euro, règles renforcées de traités en traités.
      Et les français, se sont retrouvés piégés à leur propre jeu, les européistes de droite, comme de gauche. Effectivement, ils préfèrent aller jusqu’au bout de la logique mortifère enclenchée par la création d’une zone euro mal conçue dès le départ, plutôt que de perdre la face.
      Mais ce faisant, ils nous mènent à la catastrophe économique, il n’est qu’à voir l’augmentation des chiffres du chômage, et politique, il n’est qu’à voir les scores du FN.
      Effectivement ce sont des fanatiques, insensibles au malheur que leurs politiques causent.
      François Hollande et le chancelier Heinrich Brüning même combat !

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    • harvest // 04.11.2014 à 16h12

      Ce ne sont ni des autistes, ni des fanatiques, et ils ne se sont pas trompés le moins du monde: ça va exactement là où c’était prévu d’aller dès le début; la seule incertitude c’est la vitesse à laquelle on y va.

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      • Alae // 04.11.2014 à 17h22

        @harvest, « ça va exactement là où c’était prévu d’aller dès le début ».

        Vous voulez dire que, par exemple, les sanctions contre la Russie qui sont en train de saborder l’économie de l’UE, c’était voulu ?
        Pardon, mais ce sont bien des idéologues fanatiques qui ne savent plus du tout comment ils s’appellent.

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        • Ras // 04.11.2014 à 19h34

          Non, c’est parfaitement dans la logique Atlantiste. Et ça permet d’imposer naturellement le traité TAFTA.

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          • Alae // 04.11.2014 à 21h49

            Oui, mais à cause de son court-termisme et de l’abondance des intérêts divergents qu’il abrite, l’Atlantisme penche de plus en plus dangereusement vers le chaos.

            « It is doubtful that journalists and historians are capable of providing accurate understandings of any presidential term. Even those personally involved often do not know why some things happened. I have been in White House meetings from which every participant departed with a different understanding of what the president’s policy was. This was not the result of lack of clarity on the president’s part, but from the various interests present shaping the policy to their agendas. »

            Trad, « Il est douteux que des journalistes ou des historiens soient capables de fournir une compréhension précise d’un mandat présidentiel. Même ses acteurs ignorent souvent pourquoi les choses se sont produites. J’ai participé à des réunions, à la Maison Blanche, où chaque participatnt repartait avec une compréhension différente de la politique du président. Ce n’était pas à cause d’un défaut de clarté de la part du président, mais de leurs intérêts variés, qui adaptaient cette politique à leurs agendas respectifs. »
            C’est Paul Craig Roberts qui le dit et, en tant qu’Américain, il sait de quoi il parle. En deux mots, la politique américaine/otanienne/UE peut effectivement être du grand n’importe quoi.

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  • Louis Malle // 04.11.2014 à 14h42

    La popularité de Poutine difficile à comprendre ?

    Une image :

    http://4.bp.blogspot.com/-D1bWiKMbbqE/VANass-icrI/AAAAAAAAHZg/fRCAOOAaJtE/s1600/15ansdepoutine.png

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    • Varenyky // 04.11.2014 à 17h44

      Avec une rotation en miroir verticale, ça pourrait ressembler au bilan de François Hollande, gros bide et sourire benêt en plus!

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  • Louis Malle // 04.11.2014 à 14h49

    Porochenko très fâché au sujet des élections dans le Donbass. « Des bandits qui se couronnent empereurs »

    http://www.tagesschau.de/ausland/ukraine-poroschenko-105.html (Audio)

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    • Ray // 04.11.2014 à 16h30

      Il va au devant de graves « ennuis » si il continue à les considérer comme tels…

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    • anne jordan // 04.11.2014 à 17h51

      stupéfiant , à la suite de l’article de  » tagesschau  » , Allemagne ! les commentaires :
      on croirait lire  » LES CRISES  » ….
      tout y est : la dénonciation des manœuvres otanesques , les magouilles pour le gaz et les OGM , le fils Biden , les massacres de civils , ODESSA , surtout qui semble avoir terrifié nos cousins germains plus que nous , français , et puis , minoritaires quelques avis critiques sur l’absence de pluralisme de ces élections du Donbass .
      Alors , la voilà l’Europe de demain , des esprits libres , malgré la propagande insensée !
      ( laissez moi rêver )

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  • Varenyky // 04.11.2014 à 17h41

    Et ce Président Hollande qui, comme il le fait à chaque fois qu’il y a une décision à prendre, fait porter la responsabilité à d’autres, s’oriente pas a pas vers un refus de livraison des Mistral.
    Indice 1 éjection du responsable du courrier aux Russes
    Indice 2 demande à ce que Poutine ne reconnaissent pas les élections de Novorossia
    Indice 3 articles dans la presse mainstream, voir l’article du Point hier

    Faire porter les décisions par les autres voila la seule action que cette erreur de casting du 15 mai 2012 est capable.
    Les Russes s’en moquent, le plaisir d’avoir de nouveau bateaux est gâché, comme est gâché pour une très longue période le prestige et la parole de la France.
    Après les socialistes se posent la question, pourquoi la droite dit que nous sommes illégitimes a diriger le pays.

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    • Nerouiev // 04.11.2014 à 18h55

      Et il se pourrait qu’il les vende au Canada en retirant bien sûr le matériel russe. En fait Hollande n’est en place et y reste que pour appliquer la politique des USA, il se fout du sort des Français, c’est carrément un traître. Mais personnellement ce qui me fait le plus mal c’est de voir les truands avec lesquels on s’allie aussi bien aux USA qu’en Europe et en Ukraine. Je ne me sens pas appartenir à ces gens là.

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      • Varenyky // 04.11.2014 à 19h35

        Mais quelle drôle d’idée pour Hollande de miser sur un cheval plus proche des lasagnes que de la victoire dans le Grand Prix d’Amérique !
        De toute part le bateau Europe prend l’eau et il faut avoir de la poutine dans les yeux comme peuvent le dire nos amis provençaux (avoir les yeux chassieux) pour ne pas voir, que sans cap, sans énergie, et avec des passagers qui ne rêvent surtout pas de traverser l’Atlantique le rafiot ne va pas aller très loin. Surtout et si l’on rajoute les ordres contradictoires des 21 capitaines, celui ci ne va pas même pas franchir le détroit de Messine où l’on situait Charybde et Scylla.
        La Hongrie ce grand pays qui de tout temps et avant les autres a su sentir le vent venir n’est il pas d’ailleurs en train de mettre à l’eau les bateaux de sauvetage? C’est d’ailleurs pour cela qu’il est désigné à la vindicte publique, comme en octobre 56 mais pour des raisons inverses.

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    • RGT // 04.11.2014 à 20h50

      Je pense même que le refus de livraison des Mistral est une aubaine pour les Russes.
      Avec du recul, ces bateaux ne correspondaient pas tout à fait à leurs besoins et ils étaient totalement inadaptés aux climats de la plus grande partie des mers russes.

      Du coup, si ces cons de français refusent de leur livrer du matériel peu utile et qu’en plus il soient obligés de payer des pénalités c’est du pain béni !!!

      Les Russes ont bien analysé leurs besoins et je suis certain que les meilleurs bureaux d’études russes sont déjà en train de travailler sur une solution entièrement adaptée à leurs besoins.

      Comme le contrat prévoyait la livraison des plans complets, ils ont donc toutes les bases nécessaires pour avancer à vitesse « Grand V » sur un projet alternatif moins coûteux, 100% russe et 100% adapté.

      Qu’ils proposeront sans doute à leurs clients en entrant en concurrence avec les français (qui se feront piquer les marchés pour cause de « non fiabilité »)…

      Tout le monde gagne à ce jeu de dupes :
      – Les Russes, qui montent en compétence et qui auront une nouvelle corde à leur arc.
      – Les USA qui auront « explosé » un concurrent commercial.

      Qui payera pour les emplois massacrés en France ?
      Le PS ?
      Sûrement pas : « Responsables mais pas coupables »…

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      • Chaban // 05.11.2014 à 01h25

        La France ne paiera pas les pénalités.

        Qui les forcerait à payer?

        Tous ces simulacres « d’institutions internationales » sur le commerce, etc., sont contrôlées de A à Z par les Etats-Unis.

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  • sadsam // 04.11.2014 à 18h30

    Merci Olivier pour ces interviews qu’auraient ratées ceux qui ne lisent pas « L’huma dimanche » ou qui ne regardent pas « France 24 ».

    Cela change un peu du ton péremptoire, unilatéral et belliqueux de nos « spécialistes » universitaires Marie Mendras, Françoise Thom et de celle qui enseigne à Rennes et dont j’ai oublié le nom, sans parler de l’omniprésente journaliste Anne Appelbaum.

    Il est visible que la journaliste de France 24 (ou sa rédaction en chef) attendait un discours plus musclé contre Poutine mais elle a à peu près laissé parler son invité. Ce n’est plus si courant.

    L’analyse de Gratchev sur la fraction « occidentalisée » de la population russe parait un peu courte car il semble qu’il y ait un vrai débat dans ces milieux. Il suffit de regarder par exemple la liste des signataires de l’appel des artistes soutenant l’opération en Crimée.

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    • Lage // 04.11.2014 à 21h55

      « celle qui enseigne à Rennes  » est Cécile Vaissié. Naguère auteure des « Ingénieurs des âmes en chef », un très bon ouvrage sur les intellectuels soviétiques. Un livre qui justement parvient un sortir du manichéisme ordinaire en montrant que les opposants et les pro-régimes étaient toujours deux faces d’une même pièce, et souvent une seule et même personne. Un livre qui montre comment les écrivains soviétiques ont toujours participé à leur propre censure.

      Comment a-t-elle pu devenir six ans plus tard une passionaria de Maïdan au point d’en perdre tout sens critique et tout sens de la critique est pour moi un mystère complet sur le cerveau humain ! Est-ce la même personne qui a écrit ce livre et qui hurle « c’est faux » à chaque vérité que lui assène son contradicteur à la radio ? Incompréhensible…

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  • Klemens // 04.11.2014 à 20h02

    Ben Fulford – 11/03/2014 – French
    https://www.youtube.com/watch?v=s-blsEPVuVk

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  • dany2 // 04.11.2014 à 20h11

    Ce soir sur Bfm, les USA, belle reprise…pas comme l’Europe…Puis Béchade:
    http://la-chronique-agora.com/qe-japon-sp-500/

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  • coinfinger // 04.11.2014 à 23h19

    J’ai vu quelques commentaires religieux pertinents c’est dommage que ce soit tombés à plat . En France , je pense qu’on croit abusivement avoir fait table rase de la religion .
    Une remarque déjà , Gratchev et Gorbachev , c’est l’Idiot de Dostoievsky . C’est la représentation du Christ dans la religion orthodoxe , version Russe . L’Idiot a cette propriété étrange , miraculeuse , de faire triompher le Bien , avec sa candeur . C’est le diner de cons , en moins vulgaire . Poutine aussi aussi il vous le fait , qu’est ce qui l’empéche d’entrer à Kiev ?
    A l’autre bout du monde , les néo cons évangélistes , qu’est ce qu’ils disent ? Citation de W Busch, nous créons la réalité . C’est bien ce qu’ils font depuis trente ans avec les produits dérivés , pur produits du ciel financier . Maintenant on en est au gaz de schiste dont on a nul besoin , puisque qu’avec les torchéres il se brule inutilement 30% de la consommation mondiale d’hydrocarbures .
    L’Occident n’a pas éte christianisé par l’Eglise ( catholique) , mais par les Moines Irlandais . C’étaient des hérétiques , des pélasgiens . A l’époque ce n’est pas le gaz qui a fait leur succés plus rapide encore que l’Islam . C’est l’étain . La religion étrangement par sa propagation suit les grandes routes du commerce international . Source du grand enrichissement . C’est pourquoi les questions théologiques ne sont pas négligeables .

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  • Homère d’Allore // 04.11.2014 à 23h31

    @serge
    Si l’Occident est devenu dominant, c’est moins par la concurrence des petits états et la découverte de la méthode scientifique que parce que l’occident a gagné « à la loterie » le nouveau monde ! Avec les gigantesques profits accumulés par le pillage des vieux despotismes asiatiques aztèque et inca puis la mise en coupe réglée de l’exploitation des nouvelles terres permettant de ne plus dépendre de l’orient pour le café, le coton, le sucre…le tout avec une main d’oeuvre servile ! Voilà le vrai « secret de l’occident », n’en déplaise à Cossandey !
    Avec ces surplus, il était facile de payer des « Royal Society », des « Académies des Sciences » et autres spécialistes permettant de mieux appréhender le monde pour mieux le contrôler.
    L’accumulation primitive, c’est toujours le pillage, le massacre et le travail forcé. Que ce soit le siècle d’or espagnol, le Grand siècle français, le magnifique libéralisme d’esprit des Provinces Unies, je vous laisse continuer la liste, c’est toujours la même chose. D’ailleurs, L’Europe de l’Est, privée de la façade atlantique, n’a pas profité directement du partage du butin et a pris un retard comparable à celui que subissait L’Empire Ottoman ou la Perse pendant la même période.

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    • olivier69 // 05.11.2014 à 00h56

      J’ajouterai que le christianisme condamnait l’esclavage et l’usure. La morale chrétienne se distinguait de la morale païenne…..L’économie devait être à la mesure de l’homme : un « juste prix ».
      ps : Les mots « moderanter » et « convenienter » revenaient dans les écrits de la doctrine chétienne. Alors que c’est « la laïcisation » du monde qui est à l’origine de ce pillage par une volonté d’ouverture sur le monde.

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    • Homère d’Allore // 05.11.2014 à 12h08

      Bonjour, Olivier69,
      Vous avez raison de me demander de préciser certains détails de mon précédent commentaire.
      D’abord, j’entends par Occident l’Europe de l’ouest et ses prolongements coloniaux, du moins ses colonies de peuplement où se sont déversés les surplus démographiques de cette dernière. L’Etat latin de Jérusalem au 12ème siècle en fait partie tout comme l’Argentine actuelle pour prendre des exemples extrêmes. Cette aire culturelle a pu se confondre avec la chrétienté catholique puis catholique et réformée mais je préfère la définir par la partie occidentale du monde où le système féodal a tissé des liens complexes de rapports de production. Le Japon étant le pendant à l’extrême-orient. Entre ces deux extrêmes de l’Eurasie, se trouvaient des civilisations définies par Wittfogel comme faisant partie des « despotismes asiatiques ».
      Pour revenir à la question des raisons du décollage économique de l’occident, vous citez à juste titre les structures matérielles comme la Compagnie des Indes orientales ou le matériel culturel ( Bodin) comme des moteurs importants.
      Certes !
      Mais, il n’y aurait pas eu ce type d’investissement si il n’y avait rien ni personne à exploiter ! Et les Espagnols qui ramènent par pleins galions l’or et surtout l’argent du Nouveau Monde n’ont, au début, ni l’un ni l’autre ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle cette richesse leur coule des doigts et va tomber dans l’escarcelle des Függer puis des Hollandais. Mais même si cet afflux massif de sigles monétaires leur échappe, il irrigue désormais l’occident et va permettre son décollage économique, culturel, scientifique, militaire…
      Ce fut d’abord le surtravail à Potosi, ensuite, il y eût de quoi faire les structures dont vous parlez.
      A vous lire,

        +0

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      • olivier69 // 05.11.2014 à 14h55

        Homère,
        j’aime ce mot « exploiter », il me fait penser à la justification figurée de l’esclavage ! Vous dénoncez ou vous cautionnez ? Placez-vous définitivement…On croirait que je parle à un maitre et que je lui demande poliment de m’affranchir. Vous venez d’illustrer ce que l’on appelle la matérialisation de la matière puis du vivant. Et au final, vous me dites que « l’argent divin » a civilisé les peuples ? En oubliant quelques passages de l’histoire (les guerres liées à cette idéologie). Heureusement qu’il y avait la conception bien faite du rapport à l’argent. Périlleux….
        A la vue de votre premier post, je préfère le mot « créer » (en conformité avec vos premières dénonciations), voyez-vous….
        Donc, c’est la faute de qui, au juste ? Personne au final, si je comprends bien. Mais j’accuse quand même….
        Cdlt

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        • Homère d’Allore // 05.11.2014 à 15h47

          Olivier69,
          Vous êtes en droit de me demander si je dénonce ou si je cautionne.
          Eh bien, je dénonce ! Maintenant, sur le blog « les crises », je doute que vous trouviez beaucoup de thuriféraires de l’esclavage puis de ses variantes salariées…
          Je ne pense pas que l’argent soit divin ni qu’il ait « civilisé les peuples ».
          Je me reconnais plutôt dans les écoles de pensée marxiste, donc assez éloignées d’une quelconque apologie de la société marchande actuelle ni de son mode de production qui est son infrastructure.
          Je vais être obligé de rompre le fil de cet échange pour des raisons professionnelles mais je suis certain que nous reprendrons d’autres polémiques sur ce blog.
          A vous lire,

            +0

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          • olivier69 // 05.11.2014 à 16h01

            Homère,
            Besoin d’un financement pour promouvoir cette idéologie marxiste meurtrière ? J’avais remarqué votre matérialisme dialectique, en effet… 🙂
            Cdlt

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            Alerter
    • christiangedeon // 05.11.2014 à 12h30

      Trop drôle…vous en avez encore beaucoup des comme çà? Oh,merde alors! les historiens,même de bords opposés,s’accordent à dire que cet « or  » et ces richesses faciles ont causé la perte des deux empires coloniaux majeurs de l’époque,l’Espagne et le Portugal…alors que les autres pays Angleterre,pays bas etc… ont connu des progrès techniques et organisationnels majeurs,justement
      parcequ’ils ont été « privés  » de cette » manne » et qu’il fallait compenser…pour les empires de l’époque,la « découverte  » des amériques a été une malédiction…est ce que vous comprenez mieux pourquoi le pape de l’époque s’est opposé à la rotondité de la terre? et à Galilée? Vous pensez vraiment que les papes étaient ignorants de l’existence d’un « nouveau  » continent?Eu qui finançaient,et protégeaient les plus grands artistes et les plus grands savants? Non,ils savaient malheureusement les conséquences néfastes de ce « nouvel horizon  » dans l »immédiat…et conséquences néfastes,il y eut! le combat de l’Espagne qui aurait pu être vainqueur contre l’empire ottoman, qui en en eût été arrêté …l’évolution technique dans ces deux empires ralentie…le sort du monde eut pu être différent,si ce fâcheux de Colomb,n’avait après Vespucci,les templiers,les vikings,les phéniciens,et les chinois,découvert ,pour « de vrai »,ces terres…jusque là,les tentatives de colonisation s’étaient heurtées à un échec…donc,le côté rétrograde de l’Eglise catholique doit être vu sous un autre prisme…n’est ce pas?

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  • Jean de la défense // 05.11.2014 à 00h22

    Dziga Vertov’s « Enthusiasm: Symphony of the Donbass »

    https://www.youtube.com/watch?v=fBLZzk6pp0M

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dziga_Vertov

    « L’Homme à la caméra (Человек с киноаппаратом) (1929) et La symphonie du Donbass. Enthousiasme (Симфония Донбаса) (1931) ont été tournés en Ukraine, respectivement à Odessa et dans le Donbass, ce qui incitera certains historiens du cinéma à citer le nom de Dziga Vertov dans leur histoire du cinéma ukrainien.  »

    « L’accueil est fervent (Chaplin est admiratif devant le travail de sonorisation effectué sur Enthousiasme). »

    En effet, a bande-son est hypnotisante, on dirait du sampling par moments. Il s’agit d’une sorte de documentaire d’avant-garde sur le Donbass, qui laisse supposer un caractère spécifique de cette région qui ne date pas d’hier.

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  • theuric // 05.11.2014 à 02h44

    Oui, j’ai lu quelques commentaire sur le fait religieux, ce qui ne m’étonne guère, comme je ne fus pas étonné de croiser, en province, une procession.
    Cela, c’est un athée qui vous le dit.
    Peu de choses ne me surprennent aujourd’hui et beaucoup d’événements que je croise ne me font que confirmer une intuition que j’ai depuis quelques temps: nous sommes en marche forcée vers un univers qui, momentanément, se structurera autour d’une sorte de retour en arrière sociétal que je nomme rétrogression.
    Attendez de voir ce qu’il se passera lorsque l’économie-monde s’effondrera (oui, je sais, je radote) et, avec elle, la dernière idéologie héritière du XIX° siècle qui, faute de mieux, est dénommée néolibéralisme.
    Le vide idéologique créé par ces effondrements, vide déjà sensible ce jour parce que cet effondrement est dès maintenant en plein épanouissement ( d’une double bulle spéculative implosant en même temps qu’elle enfle: industrielle et monétaire) et qui verra son aboutissement lorsque le monceau de crédits s’écroulera sous le poids de toutes les dettes accumulées, ce vide idéologique verra le retour aux croyances et fois anciennes, inéluctablement, comme cela se produisit en Russie lorsque le communisme puis le capitalisme montrèrent tous deux leurs indubitables limites doctrinales, d’organisation et de gouvernance de la citée, comme le disait les anciens (qui, c’est vrai, n’étaient pas des anges, loin de là et étaient même parfois, pour certain des mieux lus, enclin aux pires insanités).
    Ce qui, jadis, fut adoré sera et est déjà foulé du pied, comme peuvent l’être les béances des frontières et un argent devenu un veau à peine recouvert d’une mince feuille d’or de peu de carat.
    D’un coté un retour à une religiosité avec la redécouverte d’un ensemble de symboliques religieuses, ce qui ne serait pas un mal quand nous savons que pour K.G. Jung c’est le catholicisme qui sut le mieux conjuguer cette complexité qu’est l’inconscient collectif, de l’autre, un renouveau du républicanisme, encore en ébauche, en recherche au sein de nouveaux partis politiques plus ou moins ostracisés, de droite comme de gauche, qui, n’en doutons pas, se méfieront comme de la peste des pouvoirs de l’argent (un français, au XIX° siècle, vendant l’or de la nation ou spéculant contre la monnaie nationale comparaissait devant les juges pour haute trahison et, ce, quelque soit son statut social, ce qui est logique).
    Partant de cette idée, voire de cette théorie, nous pouvons comprendre la détestation, pour dire le moins, de nos gouvernants pour la Russie de Poutine ou de nombre des élus sud-américains ainsi que de leur pays respectif: ils représentent tous ce vers quoi l’Europe va, soit le réveil des états-nations et, dès lors, la fin de cette étrange expérience que fut l’Union-Européenne et l’euro (appelé aussi l’éructation [l’écu se signait-il paix?]).
    Surtout, ils représentent la disparition d’une pensée essentiellement centrée sur l’économie dont nous percevons enfin les effets, ô combien, néfastes et qui a bercé deux à trois siècles de notre tumultueuse histoire.
    Je sais très bien que d’écrire cela ne renverra que peu d’écho, les passions humaines rendent sourdes les gens et les peuples, combien seront ceux, combien, dès présentement, sont ceux conservant l’entièreté de leur conscience au-devant d’un bouleversement dont je n’ai fait qu’en crayonner l’esquisse?
    Bientôt nous oublierons les Amériques, hormis le jazz et les plus grands de leurs films, et nous nous surprendrons de danser dans des bals-musettes au son de l’accordéon et pourquoi pas un quadrille que nos censeurs d’aujourd’hui interdiront autant que le firent ceux d’hier.
    Déjà, bien que je ne puisse avoir la preuve de ce que j’avance, tel ou tel, délaissé par un chômage trop long, sans réel domicile et perdu dans des provinces trop vastes pour un Paris ne s’intéressant plus qu’à une banlieue perdue de ses nombreuses ethnies, cultive et élève, dans son coin, sur un terrain depuis longtemps abandonné d’un village peuplé de ruines et de fantômes, pour sa seule subsistance, d’abord un potager et quelques poules puis, petit à petit, quelques ares de céréales, de blé, pourquoi pas, dégotant un soc de charrue, un âne ou une vache pour le labour et le sarclage, le lait, aussi, d’une chèvre ou d’une brebis.
    Lait, viande et œufs échangés et/ou vendus sur des marchés informels contre des outils taillés ou forgés à la main de métaux trouvés ça et là et de bois coupés discrètement en forêt…
    Le retour à une terre ingrate mais nourricière, par crédo anarco-écologiste ou par nécessité, le retour, aussi, d’un artisanat de subsistance de personnes délaissées, déclassées, démises de toutes vies sociales ne me surprendrait, ainsi, que peu, comme ne me surprendrait pas l’existence de réparateurs de fortune de ce matériel électro-ménagé qui ferait tout de même bon ménage avec cette vie antérieur.
    Ce délaissement des provinces ne peut pas ne pas forcer ces nouveaux ou anciens venus dans les campagnes de se protéger des multiples bandits de grands chemins, qu’ils viennent de France, de Navarre ou d’ailleurs, par des armes dégotées là encore on ne sait où, cadavres, peut-être, aux sépultures discrètes, sans cercueil, ni croix, ni couronne…
    Et que dire des enfants nés sans médecine appropriée et sans registre d’état-civile pour y inscrire le nom?
    Nos gouvernances nationales et internationales ont joué un jeu très dangereux qui creuse déjà leur tombe mais aussi a désorganisé notre société.
    Dites à icelui qu’il est rejeté par la société et, naturellement, il se considèrera comme tel, oubliez-le et soit il s’oubliera, soit ce sera la société qu’il oubliera et il créera la sienne.
    Pour finir de ce petit tour d’horizon, je ne pense pas que nous pourrons nous faire l’économie d’une nouvelle Commune de Paris, certes, elle se fera en banlieue, Louise Michel et Auguste Blanqui ne seront pas de la fête, oubliés, qu’ils seront, par les traits de l’histoire, elle ne sera donc pas socialiste et les versaillais d’alors seront de ceux-là.
    Ni socialiste, ni révolutionnaire, elle ne sera que le hoquet tumultueux des désordres passés, quelque soient les vêtures desquelles elle sera parées.
    Et annoncera le retour des usines et fabriques mais aussi d’immenses difficultés…

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    • olivier69 // 05.11.2014 à 11h51

      Bonsoir theuric,
      Ce que vous décrivez, c’est votre monde avec vos valeurs (une perception auto-réalisatrice ?). C’est à dire, l’homme au centre de l’univers et dégagé de tout sens moral (harmonie). Pourquoi, lorsque les sciences confirment l’existence d’un dessein intelligent, vous ne comprenez pas la portée de l’information ? Quoiqu’il en soit, la porte vous sera sans doute toujours ouverte chez un vrai chrétien. C’est une identité ! Mais, vous ne pouvez pas rejeter la faute sur eux. Et, n’abusez pas d’eux, en les stigmatisant. Le fanatisme religieux ou politique est un mal, il nous conduit à toutes les dérives….
      Ainsi, demandez-vous honnêtement, ce que la doctrine chrétienne (et non l’histoire de l’église qui a été tumultueuse pour les raisons que l’on connaît) peut apporter (comme valeurs) ? Mais demandez vous, également, ce que les laïcs et athées (donc matérialistes en puissance) ont apporté à ce monde en préparant celui de demain (l’héritage) ? Sur quel édifice, la société a t elle voulu s’élever (pour qui, pourquoi, comment). D’où viennent ces conflits ?
      Moralité : le fanatique risque bien d’être celui qui a perdu ses repères (comme un animal en proie).
      D’où les idées du cœur, puisent elles leurs énergies ? Chez Nietzsche ? Ou est réellement l’obscurantisme ? Seul, votre propre esprit critique (le choix) peut vous donner des réponses….
      https://www.youtube.com/watch?v=1FzduHzCIbc
      ps : Il semblerait que votre message est un écho, non ? 🙂
      Cdlt

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      • Homère d’Allore // 05.11.2014 à 18h24

        Bonsoir, Olivier69,
        J’ai bien reçu votre réponse faisant allusion à une vidéo d’une heure et demie où l’on verrait Dawkins ( j’emploie le conditionnel) admettre le dessein intelligent !!! Mais pas de lien ni de référence. Je suis retourné sur le blog « les crises » et j’ai vu que notre fil de conversation avait été supprimé par le modérateur qui a du considérer, à juste titre, que nous étions hors sujet.
        Je vous propose donc de m’envoyer directement ledit lien sur mon adresse yuno.ouate.aie.mine@gmail.com
        Nous pourrons ainsi continuer ce débat sans polluer le blog de M. Berruyer.
        A vous lire,

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        • olivier69 // 05.11.2014 à 18h57

          Homère :
          1 heure 25 minutes et 57 secondes : regardez bien notre scientifique ?
          1 heure 26 minutes et 18 secondes (« je suppose que nous pouvons trouvez des preuves pour un designer intelligent et sa signature »). Il est devenu soudainement agnostique (s’adapter aux dernières connaissances scientifiques) ? Car un athée ne dirait jamais cela. Il en va de sa réputation au ptit monsieur, voyez-vous. La rhétorique permet ce jeu de dupe.
          1 heure 27 minutes et 15 secondes : Il parle alors d’une « intelligence supérieure » potentielle (très scientifique, n’est-ce pas. Evidemment, imaginez qu’il ait dit en direct qu’il a vu des …..).
          Bien sûr, son argument consiste à dire : tant que je ne l’ai pas vu, je n’y crois pas !
          Aucune information (une loi quantique et physique) ne crée quoique ce soit, elle même. Il faut….
          Vous retrouverez le lien en date du 14/10 Sur Jean Tirole. Sachez que je considère Marx comme un raciste scientifique et un adepte du darwinisme social (pilier du matérialisme excessif par la dialectique). Enfin, je suis tolérant et pense que l’on peut s’égarer. Fin.
          Cdlt

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          • Homère d’Allore // 05.11.2014 à 19h49

            Je n’ai pas trouvé votre lien.
            Mais, si j’ai bien compris votre argumentation, il dit « supposons qu’existe une intelligence supérieure » pour ensuite démolir cette hypothèse !
            Bon, tant que je n’ai pas le lien, je ne peux pas juger.
            Je préfère que vous me l’envoyez sur yuno.ouate.aie.mine@gmail.com
            que de scruter tous vos commentaires du 14/10.
            Désolé, mais même si j’ai un goût prononcé pour la polémique stérile, je ne peux y consacrer trop de temps. Par ailleurs, arrêtons de polluer le blog de M. Berruyer.
            A vous lire sur mon adresse courriel directe,

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  • Pistes de lecture – Contre la diabolisation de la Russie | PrototypeKblog // 21.12.2014 à 23h07

    […] Andrei Gratchev, ancien proche conseiller de Mikhail Gorbatchev, interviewé le 22 octobre 2014 dans « L’Humanité Dimanche », sous le titre « L’Europe est responsable du Tchernobyl politique en Ukraine » : Les élites qui dirigent l’Union européenne ont fait preuve d’un véritable amateurisme. Le bilan est désastreux car ils n’ont rien anticipé. Et je préfère espérer que ces bureaucrates ont réveillé un volcan de rancoeurs par ignorance. L’Ukraine n’a connu que récemment une période d’indépendance avec la chute de l’URSS. Avant, elle a tour à tour été partagée au sein d’empire et de duché (austro-hongrois, Pologne, Russie). Cette diversité s’exprime à travers des régions ukrainiennes marquées par leurs héritages respectifs qui tiraillent le pays vers la Pologne et l’Église catholique et vers la Russie et l’Église orthodoxe. Ce magma culturel pour un jeune État s’est transformé en une situation comparable à l’ex-Yougoslavie. L’éclatement de cette république avait été encouragé de l’extérieur et le même scénario se répète avec l’Ukraine. […]

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  • [Ukraine] Pour un ancien conseiller de Gorbatchev, l’Europe est responsable d’un « Tchernobyl politique » | Vrbatim // 15.03.2015 à 14h45

    […] L’interview est disponible pour les abonnés sur le site de L’Huma ou gratuitement ici.  […]

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