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26.novembre.201626.11.2016 // Les Crises

La grande guerre de classe, par Jacques Pauwels

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Pour une autre vision de la guerre de 14, plus marxiste je dirais…

Comme d’habitude à prendre avec recul et à analyser avec esprit critique…

Source : LT, 20-11-2016

Ce gros livre, facile à lire, donne à la Première Guerre mondiale l’éclairage, absent des commémorations médiatiques, des rapports sociaux. Les classes dirigeantes de tous les pays impérialistes ont voulu et préparé la guerre générale,
1° pour se repartager le monde qu’elles s’étaient, en vive concurrence, réparti depuis la grande crise systémique de 1873 ;
2° pour conjurer la « révolution » prétendue la menaçante, ou plutôt toute évolution vers la « démocratie ».
Cette mise au point sur les réalités sociopolitiques montre comment l’immense boucherie a balayé l’union sacrée d’origine, d’ailleurs relative, et aggravé les divisions sociales, tant dans l’armée (étude passionnante) que dans la société civile, métropolitaine et coloniale. Appuyée sur une énorme bibliographie à laquelle manquent peu de titres, elle cite beaucoup de poèmes de guerre. Et, ce n’est pas la moindre de ses qualités, elle donne envie de lire les principaux ouvrages qui l’ont nourrie.

Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII)

Vidéo de la passionnante conférence-débat donnée par Jacques Pauwels

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Source : LT, 20-11-2016

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Commentaire recommandé

cetassez // 26.11.2016 à 04h29

L’impôt sur le revenu a aussi joué un grand rôle.Quand à la seconde guerre elle n’est qu’une continuation de la première car on a volontairement exagéré les réparations demandées aux perdants pour être certain qu’ils auraient envie de remettre cela.Ici il faut chercher le financement du coté de Wall Street et de la City.Les grandes entreprises US qui ont financé Hitler(GE,Standard oïl,JP Morgan etc)et les grandes entreprises allemandes qui avaient des sites de productions en Allemagne ont été épargnées comme par hasard par les bombardements massifs.Deux crises du capitalisme deux grandes guerres.En principe comme nous sommes dans une crise pire encore depuis 2008(camouflée par des QE et des taux zéro) il n’y a pas trop de suspense,Trump ou pas Trump.La meilleure façon d’effacer des dizaines de trillions de dettes c’est la guerre…pour ces gens la.

54 réactions et commentaires

  • cetassez // 26.11.2016 à 04h29

    L’impôt sur le revenu a aussi joué un grand rôle.Quand à la seconde guerre elle n’est qu’une continuation de la première car on a volontairement exagéré les réparations demandées aux perdants pour être certain qu’ils auraient envie de remettre cela.Ici il faut chercher le financement du coté de Wall Street et de la City.Les grandes entreprises US qui ont financé Hitler(GE,Standard oïl,JP Morgan etc)et les grandes entreprises allemandes qui avaient des sites de productions en Allemagne ont été épargnées comme par hasard par les bombardements massifs.Deux crises du capitalisme deux grandes guerres.En principe comme nous sommes dans une crise pire encore depuis 2008(camouflée par des QE et des taux zéro) il n’y a pas trop de suspense,Trump ou pas Trump.La meilleure façon d’effacer des dizaines de trillions de dettes c’est la guerre…pour ces gens la.

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    • LS // 26.11.2016 à 11h12

      En quoi l’IR a joué un grand rôle ? il n’était que de 1% en 1914 et n’a augmenté qu’après la guerre.
      http://www.les-crises.fr/l-impot-sur-le-revenu-en-france-1/

      En ce qui concerne le caractère « insoutenable » des réparations, voir la série d’OB, dont le premier : http://www.les-crises.fr/les-reparations-allemandes-de-la-premiere-guerre-mondiale/
      Faire des réparations la cause principale de la 2nd guerre mondial me paraît vraiment réducteur.
      Il n’est évidement pas question d’écarter l’analyse marxiste de ces 2 guerres mais l’analyse de JL Mélanchon et JP Chevènement sur les causes de ces guerres n’est pas à écarter non plus.

      Vous faites un lien 2 crises –> 2 guerres. Quelle crise économique a précédé 1914 ?

      Je partage, par contre, votre pessimisme sur la situation actuelle.

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      • Renaud 2 // 26.11.2016 à 15h03

        La panique bancaire de 1907 aux US. La réunion de Jekyll Island de 1910 dans le but de créer la FED. C’est à cette époque que s’est jouée la prise de pouvoir de cette minorité dont parlera plus tard Woodrow Wilson. Voir aussi « the secret of Oz » de Bill Still.

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      • christophe LO // 26.11.2016 à 16h10

        Quelle crise économique a précédé 1914 ?

        Grande Dépression (1873-1896), crise économique mondiale de grande ampleur constitué des « Paniques » de 1873 et 1893.

        Il faut toujours avoir en tête que le capitalisme n’est qu’une longue suite de crises jamais résolues ayant toujours débouché sur des guerres continentales, des guerres périphériques, ou des guerres mondiales.
        Les 19, 20 et 21ème siècle sont très caractéristiques de l’énorme développement du capitalisme par ce que nous nommons « révolution industriel ».
        L’impérialisme est une composante de dernier recours du capital (guerre périphérique) avant que le repartage du capital ne se fasse via des guerres continentales ou mondiales entre Nations impérialistes.

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        • Catalina // 26.11.2016 à 20h29

          « Au début du XXe siècle, donc, a eu lieu la première crise majeure dite de «chute de l’efficacité marginale du capital» due aux limites de l’élargissement du marché dans les conditions d’alors. La crise s’est déroulée en deux temps, d’abord 1907-1908. Peu nombreux sont ceux qui connaissent cette crise parmi le grand public, même si la littérature spécialisée en parle. L’écrivain Jack London par exemple ainsi que d’autres l’évoquent et la décrivent. »

          https://www.youtube.com/watch?v=58vUI28fhM8

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          • LS // 27.11.2016 à 19h13

            Merci à toi et à Renaud 2.
            Si je trouve douteux que l’on associe 1914 et la crise de 1873 (que l’on peut comparer à la dépression des années 30 ceci dit), je ne connaissais de la crise de 1907 que la création de la FED. Un sujet de réflexion, merci.

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    • joelim // 26.11.2016 à 11h30

      Pour les liens entre Wall-Street et la montée du nazisme, voir « Wall-Street et l’ascension d’Hitler » d’Antony Sutton (gros travail d’historien). Il a aussi fait un ouvrage sur les liens entre Wall-Street et l’avènement du bolchévisme.

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    • raloul // 26.11.2016 à 12h09

      Bonjour!

      Il y a Anthony Sutton qui a écrit sur le sujet, notamment. C’est « drôle » car celui-ci est présenté sur wikipedia comme une « figure du conspirationnisme »… Comme quoi dire certaines verites devient un acte de plus en plus revolutionnaire…

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      • Geoffroy_BLK // 26.11.2016 à 12h19

        Bon et sinon sorti de Sutton et de son new world order, qui est un personnage sinon credible, au moins contesté, on a aucune source ou analyse historique pour etayer un peu? Un seul bouquin plus ou moins bien digéré et repris en boucle par les sites de vener un peu paumés ne constitue pas une base satisfaisante. Je ne dis pas que cette théorie est fausse, je cherche juste des éléments credibles pour l étayer.

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        • joelim // 26.11.2016 à 12h40

          Peut-être devriez-vous le lire dans le texte ? Sinon le fait qu’il soit contesté notamment sur Wikipedia au vu de la teneur du sujet qu’il traite est il pertinent pour écarter d’emblée son travail d’historien (il fût aussi docteur, enseignant à l’UCLA, chercheur à Standford, donc à priori un minimum sérieux…) ? Le fait qu’il soit souvent cité sur des sites un peu barrés et jamais sur les médias officiels a-t’il une quelconque influence sur la valeur de son travail ?…

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          • Geoffroy_BLK // 26.11.2016 à 14h14

            Je ne dis pas que son travail n a pas de valeur, je cherche a me documenter et donc croiser les sources et les travaux de differents historiens\economistes qui iraient dans le sens de cette théorie. Intuitivement je me dis que c’est très crédible. Mais si cela n est étayé que par les travaux d un seul historien ca n est pas satisfaisant.

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        • Barbe // 26.11.2016 à 13h03

          Un certain Guido preparata fait parler de lui
          Mais faut lire l anglais
          Ou comprendre l italien.

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        • DOMINIQUE // 26.11.2016 à 13h23

          Vous avez un documentaire de la chaîne Histoire sur YouTube qui vous donnera les réponses que vous attendez
          https://youtu.be/cgLf3-dDb8o

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        • black micmac // 26.11.2016 à 14h13

          @geoffroy
          sinon du même auteur (Jacques Pauwels) tu as « le mythe de la bonne guerre » très explicite avec nombre de source référencées à la fin du livre.

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        • Beatrix // 27.11.2016 à 00h47

          Passionné de cinéma, le jeune Ben Urvand s’était entiché de l’histoire d’amour entre l’Allemagne nazie et de Hollywood, véritable organe et industrie de la propagande nazie. Urwand est notre contemporain, il a cristallisé ses recherches dans un bouquin qui s’appelle The collaboration:
          http://benurwand.com/
          Mais tout à coup, avec cette publication aussi prestigieuse, des contempteurs ou combattants pour la vérité de l’histoire, apparaissent dans le blog du NYT et créent la polémique.
          http://www.newyorker.com/culture/culture-desk/how-could-harvard-have-published-ben-urwands-the-collaboration.

          Comment savoir la vérité puisque les états sont des tombeaux de secrets et les guerres secrètes sont permanentes. Les déclarations de guerres ne viennent qu’ensuite lorsque les effets deviennent parlant d’eux-même.

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      • Patrice // 26.11.2016 à 16h37

        C’est simple de trancher: en 14 les droites européennes étaient bellicistes et les gauches pacifistes (de Jaures à Caillaux…). C’est à dire que les capitalistes voulaient la guerre pour avoir la plus grosse part du gateau (après la crise systémique comme il est dit).
        A partir de 1933 c’était l’inverse, les droites étaient « pacifistes » et voulaient négocier avec Hitler pour faire du business (les cartels etc., partage par secteur d’activité), alors que les gauches étaient bellicistes, anti-facistes (guerre d’Espagne, manifs anti-fafs etc). En plus les droites voulaient faire barrage au communisme….
        Donc sans aller chercher d’explication « complotiste », Wall-Street et la City et la bourgeoisie industrielle et les aristocraties étaient naturellement pro-business avec Hitler point barre.

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    • Tonton Poupou // 26.11.2016 à 12h47

      Je me souviens quand j’étais gosse, à chaque fois que mon père passait devant un monument aux morts, il disait « Mort pour la Banque de France « .

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      • araok // 27.11.2016 à 09h11

        Le mien parlait de boniments aux morts…

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    • Elysabeth Levy // 26.11.2016 à 13h07

      C’est un fait connu désormais, les banquiers de la City, de la FED ont bien financé Hitler qui ne serait qu’un inconnu sans cela et ce dans le but d’abattre l’Urss naissante : http://www.histoireebook.com/index.php?post/Pauwels-Jacques-R-Le-mythe-de-la-bonne-guerre accuser l’Allemagne nazie « seulement » des conséquences meurtrières de son régime et du conflit c’est un peu réducteur et menteur, les Alliés étant aussi partie prenante dans cette sombre histoire d’origine économique : la crise de 1929 jusqu’a la 2 ème guerre mondiale sont liées et le précédent de 14-18 également. Annie Lacroix-Riz, Jean R. Pauwels et John Loftus, Anthony Sutton dont les livres sont maintenant a la FNAC : http://livre.fnac.com/a5017721/Antony-Cyril-Sutton-Wall-Street-et-l-ascension-d-Hitler Edwin Black démontre que les entreprises américaines ont toujours commercé « avec le Diable » Hitler même pendant la guerre : http://www.jmsauvage.fr/sites/default/files/ibm_-_copie.pdf

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    • Chris // 26.11.2016 à 14h31

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    • Marco // 26.11.2016 à 23h07

      Voila un article de Mario Sousa concernant l’aide apportée par la finance et l’industrie internationale a la montée du nazisme et a l’effort de guerre allemand pendant la seconde guerre mondiale.
      C’est assez détaillé et il y a de nombreuses references.

      Pour info Mario Sousa est membre du Parti communiste marxiste-léniniste suédois.

      http://www.mariosousa.se/quiavaitpayeetarmehitler.html

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  • Christophe // 26.11.2016 à 06h35

    Dans la continuité cette excellente vidéo de Michel Collon, déjà ancienne et toujours d’actualité : https://www.youtube.com/watch?v=QVJNpqXKMsA

    Plus d’infos sur la vidéo : http://www.michelcollon.info/14-18-On

    En cette année anniversaire, les médias racontent « comment » a eu lieu la Première Guerre mondiale (dix millions de morts), mais jamais pourquoi. « Morts pour la patrie », proclament tous nos monuments officiels. Mensonge ! 14-18, c’était déjà une guerre du fric. Non seulement chez les « méchants » (Allemagne, Autriche), mais aussi chez les « gentils (France, Angleterre, Belgique…), le véritable enjeu était : quelle puissance dominera le monde et contrôlera ses richesses ? Plus d’infos : http://www.michelcollon.info/14-18-On

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  • jp // 26.11.2016 à 07h35

    Les marchands d’armes sont aussi une des causes.

    « la première guerre mondiale et son cortège de morts et de ruines a considérablement accru les fortunes de certains grands groupes (Krupp, Skoda, Schneider-Creusot, Vickers-Armstrong, US Munitions Manufacturers)

    film de 1934 qui parait si actuel : TRAFIQUANTS DE LA MORT et MARCHANDS DE CANONS
    http://www.cinearchives.org/Catalogue-d-exploitation-494-51-0-0.html

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  • Gier 13 // 26.11.2016 à 07h36

    Il suffit de lire les paroles de la chanson de Craone pour constater que les poilus avaient intuitivement perçu que la guerre étaient aussi une guerre sociale qui profitait aux dominants. La critique de la guerre était aussi une critique sociale.

      +16

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  • politzer // 26.11.2016 à 08h29

    Bonjour
    Il n y aura plus de guerre mondiale grâce à  » l équilibre de la terreur  » établi par la prolifération de l arme nucléaire.
    L impérialisme avancera pas à pas dans ses efforts pour capturer les marchés qui lui échappent encore en créant notamment des « révolutions orange » et en poussant ses ennemis principaux , Russie et Chine, dans une épuisante course aux armements, destinée à les ruiner et à provoquer le mécontentement interne que les forces intérieures liées aux forces impérialistes tourneront contre les pouvoirs légaux.

      +12

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    • Arnould // 27.11.2016 à 00h01

      Qu’est ce qui vous fait penser que les armes nucléaires ne seront jamais utilisées? Même s’il y a 5 milliards de morts, 1 à 2 milliards de survivants seront suffisants pour recommencer. Ce scénario me semble plus que probable, presque certain.

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  • Pierre // 26.11.2016 à 09h35

    Qui mieux qu’Annie Laroix-Riz pouvait faire en France une critique élogieuse d’un bouquin mettant en exergue les rapports de classe à l’origine de ce premier grand conflit planétaire ?!!
    Laissez-vous guider par ce professeur(e) émérite sur les chemins qui explique – avec un oeil résolument non-orthodoxe (le moins qu’on puisse dire !) – dans la genèse de la 2ème guerre mondiale…

    version papier : http://www.armand-colin.com/le-choix-de-la-defaite-9782200354916
    version vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=IU3FZlKmTQA

    Et elle traite par ailleurs tellement d’autres sujets passionnants… comme les origines de la construction européenne par ex. https://www.youtube.com/watch?v=EyzcW-bpsp0

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    • ludo // 26.11.2016 à 16h16

      un autre livre d’annie lacroix-riz edi Armand colin . « les élites françaises entre1940 et 1944. »de la collaboration avec l’allemagne a l’alliance americaine.

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  • BOURDEAUX // 26.11.2016 à 09h46

    On tremble de gratitude envers cet homme qui nous apprend que les paysans et les ouvriers n’étaient pas heureux du déclenchement de la guerre ; comme il est étrange en effet que la chair à canon ne se réjouisse pas de la perspective d’une boucherie…Quand un historien enfonce des portes ouvertes…Cette thèse du soi-disant complot capitaliste pour accoucher d’une guerre et celle d’un même complot aujourd’hui par les mêmes capitalistes pour provoquer aussi une guerre sont de la même farine, et les liens de cause à effet que ce monsieur voit ne sont que le prolongement de sa vision marxoïde de l’histoire.

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    • geoffrey // 26.11.2016 à 10h55

      marxoïde ? : – ))) un mot que je vais apprendre par cœur

      Henry Guillemin explique dans une vidéo youtube, sur la guerre de 1871, que les hauts-officiers français ont préféré la perdre, et ainsi mâter les prolo’ parisiens plutôt que les « boches »…

      mais les historiens sont peut-être tous des marxoïdes, qui en veulent à la sacro-sainte propriété privée…parce que ce sont des envieux et des fainéants, probablement…encore des gens du bas-peuple ! (antiphrase, si certains en doutent…)

      Geof’, neo-communiste totalement marxoïde

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    • Karim Wilmotte // 27.11.2016 à 01h37

      Sauf que partout on nous explique que les Français étaient heureux…

        +1

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  • Jmk011 // 26.11.2016 à 10h18

    Pour compléter l’excellente bibliographie proposée, je suggère fortement le petit ouvrage de Lenine « L’impérialisme stade suprême du capitalisme » toujours visionnaire.

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  • Elysabeth Levy // 26.11.2016 à 11h56

    Merci a Olivier d’évoquer la véritable histoire de la 1 ère guerre mondiale ou effectivement les véritables buts des guerres sont économiques et non une petite histoire a partir d’un fait mineur comme la mort de l’archiduc François Joseph. L’Angleterre voulait casser la montée en puissance de l’Allemagne sur le terrain économique et par là même face a un éveil des conscience des peuples, la révolution naissante, la guerre semblait inévitable. Utiliser les soldats français pour combattre l’Allemagne les utilisant comme « chair à canon » facile, les « élites au pouvoir » n’ayant pas de scrupules en agitant le cocorico, le drapeau, la civilisation, le patriotisme pour obliger les citoyens a partir la fleur au fusil. Le livre de Jacques Pauwels est à l’instar de celui d’historiens non « conformistes » médiatiques, une bouffée de liberté et de véritable débunkage de la VO qui elle sévit dans les écoles hélas. Merci a ces historiens qui oeuvrent pour la liberté d’expression, la vérité historique et qui sont « blacklistés ». Du même auteur « Big business avec Hitler » ou la vraie histoire de la der des der : http://www.histoireebook.com/index.php?post%2FPauwels-Jacques-R-Big-business-avec-Hitler free book.

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    • Tonton Poupou // 26.11.2016 à 13h07

      il faut aussi noté d’autres conséquences historiques déterminantes pour la suite et qui ont encore aujourd’hui une influence sur le monde que nous vivons.
      1° la première guerre mondiale marque le triomphe idéologique du fascisme qui à partir de 1918 pourra affirmer que les socialistes internationalistes sont dans l’erreur puisque socialistes français et socialistes allemands ont voté la guerre chacun dans leur camp. Et par voix de conséquence, eux, les fascistes – socialistes nationalistes – sont dans le vrai et que le nationalisme prime sur l’internationalisme.
      2° La France et l’Angleterre, étaient enclins après l’armistice à demander l’effacement de l’immense dette qu’elles avaient contracté auprès des USA pour financer le gouffre financier qu’avait représenté cette « victoire » sur l’Allemagne. Les américains refusèrent catégoriquement. Ce qui obligea les franco britannique à exiger des réparations de guerre exorbitantes au vaincu qui jouèrent un rôle déterminant dans l’argumentaire des nazis ensuite pour aller vers le pouvoir en Allemagne.
      3° La guerre de 14-18 marque le début du déclin de la domination européenne mondiale au profit de l’Amérique. La seconde guerre mondiale ne fera qu’amplifier cette dynamique.

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  • Olivier MONTULET // 26.11.2016 à 14h08

    Documentaire extrêmement intéressant sur la seconde guerre mondiale. Montrant l’absurdité et l’horreur des bombardements de masse. La part d’ombre de la fa folie occidentale.

    Le Monde sous les bombes : de Guernica à Hiroshima

    https://www.rtbf.be/auvio/detail_retour-aux-sources?id=2162338

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  • fanfan // 26.11.2016 à 14h58

    L’interview de Jacques R Pauwel sur son dernier livre, « 1914-1918 : la grande guerre des classes », par Han Soete et Nick Dobbelaere
    https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-anselme/blog/101114/1914-1918-les-vraies-raisons-de-la-boucherie

    Lire les commentaires…

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  • lois-economiques // 26.11.2016 à 15h09

    Ce Monsieur réécrit l’Histoire à la lueur du futur.
    Tous n’est pas faux mais beaucoup d’intrerprétations sont sujette à caution.
    Un seul exemple permet de douter de ces thèses :

    Deux jours avant l’entrée en guerre de l’Angleterre, Asquith, premier ministre Britannique écrivait dans son journal :
    « Nous ne sommes tenus en aucune manière de prêter une assistance militaire ou navale à la France ou à la Russie »
    En effet, au RU, la classe possédante est consciente qu’elle n’a pas grand-chose à gagner à la guerrre (ce en quoi elle a parfaitement raison, elle sortira considérablement affaiblie du conflit) et la seconde guerre des Boers (1899 – 1902) qui a été très coûteuse pour l’économie Britannique renforce ce sentiment. L’Angleterre n’est pas réticente à la guerre dès lors qu’elle en voit directement les retombées économiques et que la nation attaquée est faible militairement comme pour la guerre de l’opium contre la Chine.
    C’est la violation de la neutralité Belge (ultimatum allemand demandant le passage de son armée) qui décidera l’Angleterre à déclarer la guerre à l’Allemagne.

    Donc toute sa construction basée sur des hypôthèses farfelues qui auraient incité le RU à la guerre contre l’Allemagne ne tient pas la route.

    On peut douter sérieusement des autres points basés uniquement sur une interprétation de lutte des classes alors que pragmatiquement c’est surtout un problème de débouchés qui a incité l’Allemagne à la guerre.
    Elle voulait sa juste part dans la colonisation.
    La responsabnilté majeure de l’Allemagne dans la déclaration de la guerre est un fait historique avéré.

      +3

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    • Mr K. // 26.11.2016 à 15h59

      Vous avez dû mal écouter M. Pauwels.

      Vous citez le premier ministre britannique : «Nous ne sommes tenus en aucune manière de prêter une assistance militaire ou navale à la France ou à la Russie».

      C’est exactement ce que dit M. Pauwels, il n’y a pour l’Angleterre officiellement aucune obligation à rentrer en guerre pour aider la France.

      Et vous dites : « C’est la violation de la neutralité Belge (ultimatum allemand demandant le passage de son armée) qui décidera l’Angleterre à déclarer la guerre à l’Allemagne. »

      De même M. Pauwels dit que c’est cela qui a provoqué officiellement la rentrée en guerre de l’Angleterre au côté des français.

      Dans votre préambule vous confirmez donc ce que dit M. Pauwels. Pour votre conclusion en découlant, et bien, comment dire…

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      • lois-economiques // 26.11.2016 à 17h19

        Comme je l’ai souligné, qu’il y ait des raisons économiques à la guerre c’est une évidence.
        Mais c’est l’Allemagne la responsable première et nettement moins les français ou les britanniques.
        Qu’avaient à gagner ces nations ? Pas grand chose
        Et l’Histoire a montré que cela était vrai.
        Comme dans un crime, il faut savoir à qui il profite.
        A contrario si l’Allemagne avait gagné la guerre (ce qui aurait du avoir lieu sans une faute énorme de l’Etat major allemand) elle aurait gagné beaucoup.
        Le partarge des colonies en sa faveur.
        La thèse Marxiste (lutte de classes) de ce Mr. ne tiens pas la route…..
        En renvanche la théorie Marxiste qui désigne la guerre comme le stade utltime du capitalisme à la recherche de débouchés, elle est crédible.
        « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage ».
        Jean Jaures

          +5

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        • RGT // 26.11.2016 à 17h51

          « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage »

          Ce n’est pas le capitalisme qui porte la guerre… C’est l’oligarchie.

          Depuis que l’humanité est devenue « civilisée » nous avons hélas assisté à des guerres incessantes qui étaient toujours souhaitées par les oligarques pour « leur petit plaisir ».

          Simplement pour augmenter leur sphère d’influence et donc accroître leur pouvoir.

          Ce n’est que plus tard que le capitalisme s’est servi de ses pantins « élus » pour obtenir le même résultat.

          Aujourd’hui, il n’y a pas que la guerre « physique » qui sévit partout.

          La guerre « économique » est bien plus larvée et ne fait pas couler des flots de sang sur les champs de bataille mais elle fait largement plus de victimes et rapporte beaucoup plus grâce à quelques « pincées » de « révolutions colorées » qui permettent aux ploutocrates d’augmenter leurs profits.

          Si la guerre ne rapportait pas autant, croyez-vous sincèrement qu’elle existerait encore ?

          Le seul problème avec la guerre, c’est que les auteurs ne sont jamais poursuivis s’ils « gagnent ».

          Un moyen efficace de résoudre ce problème consisterait simplement à enfermer les belligérants (les vrais) dans une arène et que le meilleur gagne, sans gagner le droit d’asservir ceux qui n’ont rien à voir avec leurs affaires.

          Si tous les peuples pouvaient dire : « Va te faire foutre, c’est TON problème, résous-le toi même ».

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          • lois-economiques // 26.11.2016 à 20h45

            La première guerre mondiale a ruiné les pays.
            Elle n’a donc rien rapporté sauf peut être aux USA et encore puiqu’ils ont connu ensuite 1929….

            Si la guerre ne rapportait pas autant, croyez-vous sincèrement qu’elle existerait encore ?

            Et que je sache la guerre économique actuelle est en train de ruiner TOUT les pays.
            Et l’oligarchie sera également ruinée…..
            Votre thèse ne tient pas…..

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          • lois-economiques // 26.11.2016 à 22h31

            Voilà la véritable raison de l’entré en guerre du RU :

            Sir Edward Grey a déclaré hier au Prince Lichnowsky, que si une guerre éclatait aucune des six grandes Puissances ne pourraient y rester étrangères. (ndlr, Karl Max von Lichnowsky était ambassadeur d’Allemagne en Grande-Bretagne. Le 25 juillet, il supplia littéralement Guillaume II d’accepter la médiation proposée par Edward Grey, Secrétaire d’État au Foreign Office. Le 27 juillet, il prophétisa « si la guerre éclatait, cela serait la plus grande catastrophe que le monde aura connu.»). Il est certain que ces avertissements dissiperont une illusion que tout le monde à Berlin, dans les cercles officiels comme dans la Presse, se plaisait à se forger. Des articles de journaux, publiés ces jours derniers encore à l’ouverture du conflit, respiraient la plus grande confiance dans la neutralité de l’Angleterre. (…) C’est que les hommes d’Etat britanniques se rendent compte des périls que ferait courir à leur pays l’hégémonie complète de l’Allemagne sur le continent européen et qu’ils attachent un intérêt vital, non pour des motifs de sentiment, mais pour des raisons d’équilibre, à l’existence de la France comme grande Puissance. »

            Source http://diplomatie.belgium.be/fr/Newsroom/Dossiers/14-18_approche_diplomatique_du_conflit

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        • Raoul // 26.11.2016 à 23h43

          La France avait bien sûr un intérêt pour entrer en guerre : récupérer l’Alsace et la Lorraine et, en passant, laver l’humiliation subie en 1870.

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          • lois-economiques // 27.11.2016 à 11h02

            Il faut éviter de réécrire l’Histoire avec la propagandante d’aujourd’hui afin de justifier la guerre a postériori :

            Si la résistance à l’Allemagne reste forte en Alsace-Lorraine, cette sensibilité a beaucoup évolué dans le temps : l’idée de revanche, obsessionnelle en France après la défaite de 1870, s’est estompée dès les années 1880 ; aucun parti politique, après la crise boulangiste, ne revendique le retour à la mère patrie des provinces perdues ; pour la plupart des Français de 1914, ce n’est plus qu’une vieille histoire

            Source Wikipedia

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        • Patrick Andre // 27.11.2016 à 14h43

          Qu’avaient à gagner ces nations ? Pas grand chose
          Et l’Histoire a montré que cela était vrai.
          Comme dans un crime, il faut savoir à qui il profite.

          Et les accords secrets Sykes and picot signés entre la France et l’ angleterre (1916) à qui ont ils profités? A l’Allemagne?

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          • Karim Wilmotte // 28.11.2016 à 16h35

            1916, c’est juste 2 ans après le début de la guerre.
            1916 ne peut donc être la cause de 1914.

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  • Raoul // 26.11.2016 à 17h45

    Excellente conférence avec une thèse convaincante sur les causes sociales de la Première guerre mondiale (enfin !), mais aussi un retour sur certains aspects insuffisamment connus de la Révolution française (notamment ceux relatifs à l’abolition de l’esclavage).

    Cette analyse ne plaira pas à tout le monde, de même que les analyses d’Annie Lacroix-Riz déplaisent à certains alors même qu’elles sont largement étayées par des témoignages écrits. Il est clair que de parler de « classes » est désormais quasi tabou, même si le milliardaire Warren Buffet a pu dire, il n’y a pas si longtemps, que la guerre des classes existe bien et que c’est sa classe qui est en train de la gagner.

    Quoi qu’il en soit, en 1914, les classes sociales existaient bel et bien et la peur du socialisme et de la révolution hantaient les cauchemars de la classe dirigeante. Le mépris dans lequel celle-ci tenait la « chair à canon » est aussi largement documenté. Tout cela prend un sens si on le replace dans la logique historique présentée par Jacques Pauwells.

      +10

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  • Sylvie Rabatel // 26.11.2016 à 20h27

    Je signale en passant l’A.E.M.H.F.E.
    Association pour l’érection d’un monument en hommage aux fusillés pour l’exemple.
    La Libre Pensée, depuis 30 ans, mène le combat pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple.
    Elle poursuit ainsi la lutte menée par les familles, par les associations d’anciens combattants, par la Ligue des Droits de l’Homme, dés la fin de 1914.
    Mais aujourd’hui, en 2016, le mot réhabilitation n’a toujours pas été prononcé par les autorités de l’Etat.
    La Libre Pensée appelle tous les citoyens à souscrire pour ce monument.

    Aurigny – A.E.M.H.F.E.
    49, rue Quentin Barré
    02100 SAINT-QUENTIN

      +6

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  • Jeanne L // 27.11.2016 à 11h29

    Les Archives départementales des hautes-Pyrénées ont mis une « exposition en ligne » sur les Hautes Pyrénées dans la Grande Guerre.
    Parmi les documents (41) , deux particulièrement montrent que la guerre n’avait pas mis en sourdine les revendications et la lutte de la classe ouvrière: une grève a été déclenchée à l’Arsenal de Tarbes en 1918 par les ouvrières.
    Le document n°14 et le 15 valent le détour, ce n’est pas de la reconstruction après coup de « marxoïdes » mais le rapport d’un « commissaire spécial » aux autorités:(je recopie un petit paragraphe)
    « Les ouvrières se sont opposées à ce que le travail soit repris.; au nombre de 200, elles ont parcouru les rues de l’Arsenal en chantant l’Internationale, « le pinard »et d’autres chansons qui me sont inconnues, elles injuriaient les officiers sur leur passage ainsi que les surveillants qui cherchaient à les ramener à la raison. »
    Le point de départ de la grève était le salaire que les ouvriers voulaient augmenter d’un franc par jour, de 7,50 à 8,50 francs au début 1918.
    http://www.archivesenligne65.fr/article.php?larub=30&titre=les-hautes-pyrenees-dans-la-grande-guerre
    Je suppose que ce n’est pas un cas isolé.

      +2

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  • Gabriel // 27.11.2016 à 14h41

    On peut lire aussi de Christophe Charle : « La crise des sociétés impériales : Allemagne, France, Grande-Bretagne, 1900-1940 : essai d’histoire sociale comparée ».Seuil, 2001 et du même, l’article (en ligne) « Le monde britannique, une société impériale »(1815-1919) ? Revue « culture et conflits » 77. Cet historien confirme, sur un ton moins militant, les propositions de Pauwels. Mais il ne faut pas minimiser le patriotisme réel des classes populaires, chauffées à blanc par la propagande nationaliste. L’alignement final de la gauche socialiste et de certains anarchistes sur la droite va-t-en-guerre n’est pas absolument hasardeuse. Et il y a l’Alsace-Lorraine et la ligne bleue des Vosges. Il faut quand même se souvenir des départs la fleur au fusil pour « quelques semaines ». Lire aussi les lettres de poilus.

      +1

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  • Rodolphe13 // 28.11.2016 à 20h53

    Un livre superbe, que j’ai dévoré…et que je recommande chaudement pour le pied du sapin !

      +1

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  • christian gedeon // 02.12.2016 à 16h48

    Mouais… très très marxiste en effet….et le monsieur oublie bien à propos qui a recueilli soigné nourri protégé financé et pour finir réexfiltré en train blindé le Lénine et ses acolytes assassins….ben l’Empire….allemand,en fait. C’est fou comme la mémoire manque à certains! Ou serait ce qu’ils ne veulent pas voir que le marxisme léninisme était avant tout un instrument de destruction de l’Empire russe qui commençait à faire beaucoup d’ombre aux occidentaux en général…une saloperie de conspiration qui a duré des dizaines d’années ? Tous ceux qui pensent encore que le pacte germano-soviétique était une ruse de Staline sont des idiots. Ce n’est pas Staline qui a sauvé la Russie de l’envahisseur allemand,mais bien le peuple russe…et la route grusinienne…c’est d’ailleurs assez étonnant que l’offensive allemande ait été stoppée,comme par hasard,pratiquement à hauteur de cette route…un jour,on saura..et on pleurera…

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