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2.novembre.20182.11.2018 // Les Crises

La Région bruxelloise ne peut pas interdire le glyphosate, selon la Commission européenne

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Source :RTBF, Belga, 23-10-2018

Manifestation contre le glyphosate en novembre 2017 – © EMMANUEL DUNAND – AFP

La Commission européenne recale l’interdiction du glyphosate par la Région de Bruxelles-Capitale, révèle mardi L’Echo. L’exécutif européen souligne que la Région ne peut pas s’appuyer sur le « principe de précaution » pour interdire l’herbicide, car il s’agit d’une considération trop abstraite, selon une communication au gouvernement bruxellois que L’Echo a consultée.

Les autorités régionales appuyaient leur interdiction sur l’absence de consensus scientifique sur la nocivité du produit. Une raison insuffisante pour la Commission européenne. Cette dernière dresse une liste d’avis d’experts pour qui « il n’existe pas de justification pour une classification du glyphosate comme cancérigène« .

En mai dernier, la Région bruxelloise avait attaqué la Commission devant la Cour de justice européenne pour non-respect du principe de précaution lors de la prolongation de l’autorisation du glyphosate.

La décision européenne apparaît dès lors comme une réponse du berger à la bergère, avance L’Echo.

Source :RTBF, Belga, 23-10-2018

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Serge WASTERLAIN // 02.11.2018 à 06h52

Il est grand temps de se dégager de cette Europe et de son euro qui contraignent les peuples des pays qui la composent à se soumettre à des décisions prises par des eurocrates qui n’ont aucune légitimité démocratique.
Une union UE de collaboration et de projets : OUI.
Une UE qui impose la soumission et la soumission : NON.

37 réactions et commentaires

  • loulou56 // 02.11.2018 à 06h42

    c’est surtout parce que la region bruxelloise a du recevoir des pots de vin en cherchant bien

      +11

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    • step // 05.11.2018 à 15h10

      euh non justement c’est l’inverse. Ou alors la région n’en a pas reçu assez.

        +0

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  • Serge WASTERLAIN // 02.11.2018 à 06h52

    Il est grand temps de se dégager de cette Europe et de son euro qui contraignent les peuples des pays qui la composent à se soumettre à des décisions prises par des eurocrates qui n’ont aucune légitimité démocratique.
    Une union UE de collaboration et de projets : OUI.
    Une UE qui impose la soumission et la soumission : NON.

      +46

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    • Alfred // 02.11.2018 à 07h22

      Mais pourquoi un tel acharnement thérapeutique ? Une « UE » (mais keskece ce concept??!?) Non. Une nation ayant des accord bilatéraux dans le monde entier oui. Ça tombe bien ça existe encore (même si c’est chaque jour moins vrai).

        +33

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    • Dominique65 // 02.11.2018 à 10h52

      « cette Europe et de son euro qui contraignent les peuples »
      Vous n’écoutez rien à ce qu’on vous dit. l’Europe, ça protège ! 😉
      A ce propos, il faut écouter cette diatribe d’Emmanuel Todd sur l’euro qui ne être compris que si on le considère comme un outil de « mise au pas » : https://www.youtube.com/watch?v=nr_xbTXYNqY#t=1h22m20s

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    • Marie (Pan Pan) // 02.11.2018 à 21h08

      Encore un tout petit peu de patience Serge, l’Italie est en passe d’ouvrir la voie…ou la brèche ou le cadenas.

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  • Pierre D // 02.11.2018 à 06h58

    Comme si « l’absence de consensus scientifique » n’était pas une « considération abstraite ».

    Ce sont les raticides qu’il faudrait imposer à Monsanto… et Bayer.

    Des considérations concrètes:
    https://www.juriguide.com/sante/affaire-monsanto-78-millions-de-dollars-pour-dewayne-johnson/

    … des rats!

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    • RGT // 02.11.2018 à 09h29

      Le “principe de précaution” retoqué parce qu’il n’existe pas de « consensus scientifique »…

      Désolé la Kommission mais ce consensus existe bel et bien mais dans des sphères scientifiques qui ne sont pas adoubées par l’industrie chimique.

      Comme les membres de la Kommission n’écoutent que les propos qui émanent de leurs « généreux mécènes désintéressés » ce consensus n’existe donc pas.

      La seule solution : Enfermer les membres de cette commission dans une pièce et leur faire boire un verre de glyphosate, puis ouvrir les portes une fois le produit entièrement passé dans leur organisme (s’ils survivent jusque là)…

      Je pense que leurs successeurs invoqueraient le “principe de précaution” en pensant à ce qui pourrait leur arriver en cas de doute.

      Il en va de même pour tous les « experts » qui viennent sur les médias nous asséner leurs arguments d’autorité sans avoir à prouver quoi que ce soit, juste en donnant leur « avis éclairé ».

      Pour les défenseurs de l’industrie chimique, un bon verre de « boisson sans danger », pour les défenseurs de l’économie libérale, transfert immédiat de tous leurs avoirs sur des placements toxiques qui imploseront avant la fin de l’émission…

      J’avoue que ça donnerait un peu de « piquant » aux débats et que les volontaires se feraient soudain inscrire aux abonnés absents.

      C’est étrange, les humains se sentent bien plus impliqués quand ils doivent personnellement assumer les conséquences de leurs décisions.

        +7

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  • anatole27 // 02.11.2018 à 07h33

    On remarquera que 2 amendements ont été déposé au mois de Juin au Sénat pour interdire le glyphosate , 1 par les communistes , 1 par un sénateur centriste, des amendements tout sauf violent puisque l’échéance était seulement 2021

    http://www.senat.fr/amendements/2017-2018/571/Amdt_194.html
    http://www.senat.fr/amendements/2017-2018/571/Amdt_373.html

    Les communistes l’ont tous voté (Principe de Solidarité)
    Les centristes ont dit non ou se sont abstenus au 4/5 ( principe de NON-Solidarité)
    Les LREM ont écrabouillé les amendements 3 OUI 18 NON
    Les Republicains l’ont joué vieux REACS 3 OUI 126 NON

    http://www.senat.fr/scrutin-public/2017/scr2017-184.html

      +16

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    • RGT // 02.11.2018 à 09h34

      Comme ça on sait qui mange bio…

      Assurément pas les communistes qui n’en ont pas les moyens financiers.

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  • wuwei // 02.11.2018 à 08h42

    Sans vouloir paraître trop suspicieux à l’égard de cette noble coterie qu’est la commission européenne, cette décision indépendante de tous lobbying évidemment, n’a-t-elle pas été prise parce que Bayer est un des principaux producteur du glyphosate et que accessoirement, cette entreprise est allemande et que tout aussi accessoirement ce pays dirige l’ U.E. ? Mais que pèsent les printemps silencieux, les ruches sans abeilles, les cancers multiples, au regard des milliards engrangés par quelques-uns pour le malheur de tout le reste !
    J’attends avec impatience un avis des pointures des décodeurs du Monde.

      +24

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  • Pegaz // 02.11.2018 à 09h25

    Pourtant :
    Procès Roundup: le plaignant accepte les dommages et intérêts réduits à 78,5 millions de dollars
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/11/01/2898724-proces-roundup-plaignant-accepte-dommages-interets-reduits-78-5-millions.html

    Le glyphosate a été classé en 2015 « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    8.000 procédures juridiques en cours rien qu’aux Etats-Unis contre les produits au glyphosate de Monsanto, qui vend du Roundup depuis 40 ans.

      +12

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    • RGT // 02.11.2018 à 09h55

      Ça me rappelle l’amiante et le tabac…

      Quelques millions de morts pour que l’industrie puisse continuer à engranger des profits.

      Concernant le tabac, sa nocivité était déjà connue dans les années 30 et le seul gouvernement de l’époque qui ait pris des mesures fortes pour faire baisser la consommation de tabac était dirigé par Hitler.

      Bref, une décision NAZIE, donc néfaste pour les populations.

      Dans ma jeunesse, le fait de ne PAS fumer était considéré par toute la population comme franchement RINGARD, et les non fumeurs étaient considérés comme des handicapés ou des pisse-vinaigre pas coll du tout.

      Il a fallu attendre la loi Evin pour que ça commence à « bougeotter » mais on ne va surtout pas aller trop loin dans les mesures anti-tabac, ça serait une « atteinte à la liberté individuelle » (de l’industrie du tabac) et surtout une perte importante de sources de revenus pour les énarques de Bercy (pour compenser « l’optimisation fiscale »).

      Sans compter la baisse de la « croissance » entraînée par cette décision dictatoriale.

      Concernant l’amiante, les pouvoirs publics ont patiemment attendu que les entreprises concernées cessent leur activité ou qu’elles soient mourantes avant de permettre que le scandale éclate.

      Et bien sûr, les dégâts ont été socialisés au nom de la « solidarité nationale »…
      Les actionnaires ont eu le temps de retirer leurs billes et n’ont pas versé le moindre centime d’indemnités, il ne faut pas exagérer.

      Actuellement et depuis une quinzaine d’années un autre scandale nous pend au nez, mais bien plus sournois : C’est celui des personnels qui travaillent à la rénovation des routes avec le bitume qui traverse la peau et qui va se loger dans les poumons pour déclencher des cancers « du fumeur » 20 ou 30 ans plus tard…
      Pour l’instant, le législateur veille et ni l’industrie pétrolière ni celle du BTP n’ont été inquiétés…
      Sans doute le scandale sera-t-il révélé quand il n’y aura plus une seule goutte de bitume disponible et que les entreprises concernées auront déposé le bilan.

      Concernant le glyphosate et les procès aux USA, ces procès ont été « gardés sous le coude » tant que Monsanto était propriété d’actionnaires US.
      Désormais, comme cette société appartient à Bayer (allemand), il est possible de faire éclater le scandale.

      Concernant l’amiante, le Canada souhaitait porter plainte pour « entrave à la libre circulation » suite à l’interdiction de ce minéral « bienfaisant »…
      Je pense qu’ils ont renoncé en attendant la validation du CETA, mais que ça risque de ressortir…

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    • Chris // 02.11.2018 à 15h55

      Je pense que le gars a accepté le marché car il est mortellement atteint dans sa santé.
      S’il n’avait pas accepté, le pactole, certes grossi, serait arrivé après sa mort.

        +0

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  • Louis Robert // 02.11.2018 à 09h29

    Prochaine question au bac: « La démocratie survit-elle à la corruption et à l’abus de pouvoir?

      +7

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  • Adéchoix // 02.11.2018 à 09h41

    La Commission européenne c’est le glyphosate de la démocratie, les mauvaises herbes en sont les peuples.

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  • Jean // 02.11.2018 à 09h48

    La dictature des multinationales est déjà une réalité et la commission européenne est son bras armé. Nos politiciens en sont réduits aux rodomontades pour maintenir l’illusion de l’exercice d’un pouvoir qu’ils n’ont plus. Le livre d’Alain Deneault sur Total le démontre clairement.

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  • jules vallés // 02.11.2018 à 10h28

    « l’absence de consensus scientifique sur la nocivité du produit »
    La stratégie du doute, élaborée par les manufacturiers du tabac a de beaux jours devant elle…
    Les grosses ficelles, y’a qu’ça de vrai :
    « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité. » (A Hitler !)
    Combien d’études scientifiques indépendantes ? CAD non financées par les industriels eux-mêmes ?

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  • Casimir Ioulianov // 02.11.2018 à 12h34

    Si il n’y a pas de consensus scientifique sur la dangerosité du glyphosate , c’est aussi le cas de la pour le chanvre indien.
    Que fait donc la commission ? Pourquoi ne met elle pas en demeure les pays réprimant encore son usage ?

    C’est vraiment des charlots ces mecs. Ce genre de jurisprudence , c’est du coq au vin pour un poivrot.

      +3

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  • Pic de la Mirandole // 02.11.2018 à 13h07

    Le RoundUp pas cancérogène ?
    Ce n’est pas ce qu’a dit la Cour d’Appel aux USA dans l’affaire

    Classé « cancérigène probable » depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est utilisé sous diverses marques, la plus célèbre étant le Roundup.

    https://www.geo.fr/environnement/usa-la-juge-du-proces-roundup-ordonne-une-baisse-drastique-des-dommages-et-interets-193120

      +3

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  • Olivier MONTULET // 02.11.2018 à 14h06

    La commission Européenne a ici raison. Elle ne s’oppose pas à ce que la Région Bruxelloise interdise le Gypsophate. Elle n’accepte pas la justification apportée pour légiférer. Autrement dit la Région Bruxelloise doit simplement revoir sa copie. En effet, justifier « principe de précaution » sans autre procès est insuffisant. Avec une telle justifiction on pourait tout interdire.

      +1

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    • Chris // 02.11.2018 à 16h00

      C’est pourtant l’attitude même de la Commission lorsqu’elle édicte ses directives !

        +1

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  • Caliban // 02.11.2018 à 16h23

    Ce n’est pas la première fois que Bayer empoisonne des populations. Et c’est précisément en s’associant à cette firme teutonne que Mosanto peut continuer à écouler ses poisons dans l’UE.

    Il serait temps que nos amis allemands dégagent leurs gouvernants parce que non contents de piller les richesses de leurs « partenaires » avec leur euro-mark, ils nous empoisonnent avec leurs glypho-ziklon.

      +2

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  • JBB // 02.11.2018 à 18h27

    Contrairement à ce qui est dit ici, il n’y a pas de consensus scientifique sur la dangerosité du glyphosphate. Seule l’OMS l’a classé cancérigène probable, contrairement à toutes les agences sanitaires mondiales. Et puis si on doit interdire tout ce qui probablement (ou certainement) cancérigène on est mal barré ( genre l’alcool ou le soleil…)

      +2

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    • Caliban // 02.11.2018 à 19h23

      « il n’y a pas de consensus scientifique sur la dangerosité du glyphosphate »

      Bayer et Mosanto préviennent sur leur site que c’est toxique pour les utilisateurs (https://www.bayer.com/en/get-the-facts-glyphosate-roundup.aspx). Histoire d’éviter de nouveaux procès coûteux aux Etats-Unis ?

      > https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/de-l-heroine-au-glyphosate-l-histoire-mouvementee-de-bayer-et-monsanto_126704

      Par ailleurs, ces marchands de doute ont les moyens de payer leurs propres études sur le sujet et donc d’affirmer que ce n’est ni cancérigène pour l’homme ni fatal aux abeilles, dont ils prennent soin paraît-il (https://beecare.bayer.com/what-to-know/pesticides/neonicotinoids)

        +3

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    • Jonas061 // 02.11.2018 à 19h26

      Sauf qu’il relève de la liberté de chacun, ayant conscience de sa dangerosité, de choisir ou non de consommer de l’alcool. De la même manière, chacun est libre de limiter ou non son exposition au soleil afin de se prémunir contre les dangers du cancer de la peau. En revanche, du fait de sa pulvérisation généralisée sur les cultures, il n’est guère possible pour les populations de se protéger contre les effets potentiellement mutagènes et, par voie de conséquence, cancérigènes du glyphosate, dont les traces se retrouvent nécessairement disséminées dans la plupart des composantes de l’écosystème. A mes yeux, il s’agit donc bel et bien d’une mise en danger délibérée d’autrui…

        +7

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      • JBB // 02.11.2018 à 21h34

        Vous achetez du bio vous n’avez pas de glyphosphate donc vous avez le choix. Les agriculteurs ont aussi le choix. Ils peuvent créer un label ‘sans glyphosphate’ ou se mettre au bio.

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        • raloul // 03.11.2018 à 00h29

          Bonjour !

          Vos propos sont à nuancer. Il peut arriver que des contaminations accidentelles mettent du glyphosate dans vos produits bio. Si vous habitez en campagne, vous pouvez être exposé directement au glyphosate. Celui-ci peut sous certaines conditions se dégrader très lentement. Même s’il se dégrade normalement, les sous-produits de sa dégradation peuvent persister bien plus longtemps, et leur nocivité est incertaine. Le glyphosate est presque toujours mélangé à des adjuvants qui accroissent méchamment sa nocivité, et qui, bien qu’en quantité moindre, sont loin d’être inoffensifs d’un point de vue toxicologique. Etc, etc…

          Donc oui le principe de précaution s’applique très légitimement dans ce cas.

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        • Marie (Pan Pan) // 03.11.2018 à 12h03

          mouais…allez donc voir dans la Crau,
          les parcelles de bio cernées de parcelles conventionnelles,
          c’est tout pareil avec la culture du soja bio en collision avec celui ogm !
          La blague du 100% bio…c’est un peu comme les avertissements sur les emballages  » risque de traces de coques bidule et machin-chose… » je dis ça en toute pleine conscience de celui que je consomme.

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      • Caliban // 03.11.2018 à 00h00

        @JBB

        Ce n’est pas qu’une affaire de choix. Et pas prioritairement.
        • les agriculteurs sont endettés jusqu’au cou, vous croyez que c’est simple de changer de filière ? Qui paie la transition ? Vous savez ce que cela coûte le label bio pour un agriculteur (plus exactement les contrôles) ?
        • les consommateurs voudraient bien se mettre au bio, mais en ont-ils les moyens ? Où sont les incitations pécuniaires lorsque les budgets sont déjà trop serrés ? Et les gamins à la cantine, et les salariés au resto d’entreprise … ont-ils vraiment le choix ?

        Et plus « philosophiquement », croire que les individus font des choix libres et pleinement conscients est une sottise. Il ne faut pas croire les rubriques conso des JT ni les pseudo-experts en économie : nous ne sommes pas mus par notre seule faculté à maximiser notre intérêt. L’homme n’est pas – pas prioritairement – un homo-economicus.

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        • JBB // 03.11.2018 à 10h23

          -personne n’est obligé de manger à la cantine
          -pas sûr qu’interdire le glyphosphate améliore les finances de nos agriculteurs
          -pas sûr non plus que les produits utilisés en agriculture bio soient tous bons pour la santé (par ex la bouillie bordelaise…)

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          • Marie (Pan Pan) // 03.11.2018 à 12h34

            « personne n’est obligé de manger à la cantine »
            euh…vous faîtes quoi du gamin qui n’a pas papa-maman ou grand-mère qui l’attend tous les midi à la maison?
            vous lui donnez un biscuit…bio à manger sous le préau ou en salle d’étude en lui tapotant le dessus du crâne, pendant que ses petits camarades se font une bataille de petits suisses pas bio?

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            • JBB // 03.11.2018 à 21h37

              Il est vrai que quand la cantine et la garde est financée (en grande partie ) par les autres, contrairement à l’alternative où il faut garder et nourrir son enfant le midi soit même, le choix est un peu biaisé.

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        • Marie (Pan Pan) // 03.11.2018 à 12h30

          Je vous rejoins Caliban.
          Les exploitations en transition « vu à la télé » sont infimes et juste pour donner l’illusion aux spectateurs que notre agriculture est au top de la tendance!!
          Le consommateur qui n’a ni son potager ni les moyens de se fournir un panier bio complet chaque semaine au près du producteur du coin,
          et bien va chez Leader Price (ou autres) qui propose du bio industriel par définition pas cher et produit au Maghreb ou Espagne en extensif, avec la main d’oeuvre étrangère bon marché.
          Ou dans le même genre, le fourrage dit bio que certains de nos paysans bio (si, si) achètent à la Chine oû la certification bio est des plus aléatoire.
          Le choix?? …du porte-monnaie au final et tant pis pour les entournures.

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    • Vauchot // 04.11.2018 à 08h20

      Les viandes sont elles aussi probablement cancérigènes. Je ne comprends pas cet acharnement sur le glyphosate alors que les plastiques dans les océans empoisonnent tous les animaux qui y vivent. Deux poids, deux mesures…

        +0

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      • hong xiu quiang // 04.11.2018 à 10h15

        Il y a une manière assez désespérante de vous répondre. Big Pharma fait de la résistance sur le glyphosate, molécule tombée dans le domaine public, car cela permet d’occulter l’arrivée sur le marché d’autres molécules tout aussi dangereuses (et brevetées). C’est un combat délibérément retardateur et ça marche très bien. Imagine t-on devoir se battre comme on se bat contre le glyphosate sur toutes les molécules toxiques crées par Big Pharma ? Les profits générés par cette molécule sont suffisamment important pour pouvoir les écorner un tit peu par quelques « dommages et intérêts ».

        Dans un sens il n’y a pas de substituts aux plastiques, il y en a au glyphosate, que vous n’êtes par ailleurs pas obligé d’ingérer pour vous nourrir (la viande non plus c’est vrai, quoique que…). Le problème est que ce n’est pas seulement en mangeant que vous vous contaminez. Arrêter de boire et de respirer, vous couvrir façon « Burka », est la seule alternative. Bien plus rapidement létal…(sauf la Burka)

        Si vous voulez savoir où vous en êtes et où nous en somme:https://www.helloasso.com/associations/campagneglypho/collectes/j-ai-des-pesticides-dans-mes-urines-et-toi

        Le glyphosate y est juste présenté comme un marqueur d’une pollution généralisée. C’est avant tout un combat emblématique et il a évidemment le défaut de simplifier les choses en laissant croire que quand on aura interdit le glyphosate on aura sauvé la Planète.

        On n’a pas vraiment le choix: soit on fait de l’agriculture biologique soit on ne fera plus du tout d’agriculture, très bientôt. De plus l’agriculture industrielle c’est surtout du pétrole et ça…

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