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16.septembre.201816.9.2018 // Les Crises

L’accord entre Trump et Juncker divise les Européens

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Source :Euractiv, Beatriz Rios , 27-07-2018

Les désaccords pointent leur nez au sein de l’Union européenne, après que Jean-Claude Junker et Donald Trump ont annoncé une trêve commerciale surprise.

Donald Trump a obtenu une hausse des exportations de soja vers l’Union européenne, une concession permettant de rassurer les agriculteurs du Midwest. Côté européen, l’engagement américain de ne pas imposer de droits de douane supplémentaires sur l’industrie automobile européenne – pour le moment – a rassuré les Allemands.

L’accord conclu entre Donald Trump et Jean-Claude Juncker pour mettre fin à l’escalade commerciale entre les deux blocs, annoncés le 25 juillet, a toutefois été accueilli plutôt froidement en France. L’Hexagone a rappelé à plusieurs reprises son opposition à toute négociation avec Donald Trump tant que ce dernier menacerait l’Europe de représailles commerciales.

De fait, l’accord obtenu à Washington ne met pas fin à la hausse des droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens imposée par Donald Trump au mois de juin, mais s’engage à les réévaluer.

« Une bonne discussion commerciale ne peut se faire que sur des bases claires et ne peut pas être conduite sous la pression », a-t-il mis en garde. « La France a toujours dit que la guerre commerciale devait être évitée » a rappelé le ministre. « Mais pas à n’importe quel prix.

Pas question, a-t-il rappelé, d’un accord commercial global USA-UE, « Nous ne voulons pas entrer sur la négociation d’un grand accord dont nous avons vu les limites avec le TTIP », l’accord dont les discussions entre Bruxelles et l’administration de Barack Obama avaient échoué il y a deux ans, a prévenu le ministre français.

La Commission européenne a refusé d’indiquer si Jean-Claude Juncker avait été en contact avec Emmanuel Macron depuis les critiques françaises. Juncker avec échangé avec le président français par téléphone en amont de sa visite à Washington.

 

Du côté des Allemands, des Autrichiens et des Néerlandais, les retours ont été plus favorables, selon la Commission. « Tout le monde était en parfaite harmonie », a affirmé un porte-parole de la Commission européenne concernant les contacts avec les trois pays sur le sujet.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE a salué l’accord. « C’est une bonne nouvelle que Juncker travaille avec Donald Trump pour renforcer le partenariat entre l’UE et les États-Unis et la promotion d’un commerce libre et équitable’ » a-t-il indiqué sur Twitter.

Le ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, a également félicité le président de l’exécutif européen pour son travail. « Ce déblocage pourrait éviter une guerre commerciale et sauver des millions d’emplois ! C’est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale » s’est félicité sur Twitter le ministre allemand.

Selo la Commission, l’accord est « un bon résultat » pour l’UE. À l’exception de la France, les autres États membres ont en effet soutenu l’initiative de la Commission.

Question des eurodéputés

Mais la France n’est pas la seule à avoir exprimé un certain mécontentement. Les eurodéputés ont affiché un certain scepticisme concernant l’accord, notamment sur les taxes sur l’acier et l’aluminium.

L’eurodéputé socialiste allemand et président de la commission commerce international, Bernd Lange, a regretté l’absence d’engagement concret à mettre fin à ces restrictions sur les exportations européennes, et critiquer la décision sur l’industrie automobile. En effet, l’accord repousse la décision américaine de taxer les exportations de voitures européennes, mais n’y renonce pas.

Le chef de file des libéraux (ALDE), le Belge Guy Verhofstadt a également questionné l’accord. « Ne soyons pas naïfs, nous devons garder un ligne directe avec Trump et se débarrasser des taxes sur l’acier et l’aluminium », a-t-il indiqué.

Pour l’eurodéputé écologiste français Yannick Jadot, Juncker a dépassé les attributions dont il dispose dans le cadre de son mandat, afin de « satisfaire les délires trumpiens ».

Le leader du groupe PPE au Parlement européen, Manfred Weber a cependant salué l’accord. L’allemand dirige le groupe parlementaire du centre droit, auquel appartient politiquement Jean-Claude Juncker.

Source :Euractiv, Beatriz Rios , 27-07-2018

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Commentaire recommandé

FARINET // 16.09.2018 à 10h00

Nos épiciers et politiques compradores du système néolibéral ne connaissent que l’exploitation des ressources humaines et naturelles, qui mène à la destruction de notre planète.

Il est intéressant de voir qu’au XVI siècle Michel de Montaigne avait eu une intuition, de part sa grande intelligence perspicace des maux qui gangrènent notre monde d’aujourd’hui.

Je ne ferai que citer quelques pensées bien senties.

Il est d’ailleurs regrettable de constater qu’un institut éponyme, de part son objet et ses publication est une insulte permanente à la sagesse de ce grand homme..

« Il n est rien que je haisse comme à marchander. C’est un pur commerce de trichotetie et d impudence. Après une heure de débat et de barguignage l’ un et l’ autre abandonne sa parole et ses serments pour cinq sous d amendement. »
« Nous avons abandonné nature et lui voulons donner leçon, elle qui nous menait si heureusement et si sûrement. »
« Le monde est inepte à se guerir »
« Tous les jours vont  à la mort et le dernier y arrive » et on y va gaiement….
Ce qui est aussi intéressant c’est de constater, qu’un autre homme contemporain et ami,Etienne de la Boétie, grand humaniste également, avait dans son discours sur la servitude volontaire montré la voie à suivre pour s’affranchir des puissants.
Le système est pris en otage par des abrutis, qui se pensent intellectuellement brillants, à nous vendre une sophistique sortie par le haut de la trompette d’un alambic dont la cuve est  remplie d’un cloaque déliquescent de pensées complexes.
Ça ne peut pas nuire à leur cerveau, de relire un peu de sagesse humaniste, et leur éviterait de se prendre pour une vessie qui se voudrait la lueur d’un discernement céleste d’une lanterne, qui brille malheureusement par sa vacuité.
Comme disait Desproges
« Nous n’avons plus de grands hommes, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence, qui force le respect ».

20 réactions et commentaires

  • Pierre D // 16.09.2018 à 07h19

    Pourquoi nommer Junker dans cet accord? Il n’a fait que signer.
    l' »Accord Trump sur l’Europe » suffisait.

      +12

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  • Louis Robert // 16.09.2018 à 07h36

    Céder servilement à la menace et au chantage ne fait pas une politique.

      +21

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  • Catalina // 16.09.2018 à 07h37

    « Donald Trump a obtenu une hausse des exportations de soja vers l’Union européenne, »

    euh ? soja de Monsanto ? c’est-à-dire, du soja OGM ?
    « Une importation américaine massive reviendrait à nourrir les animaux européens avec un soja tout sauf satisfaisant en termes de normes et de traçabilité. »
    Donc au lieu de crééer des emplois pour avoir un soja sain et une autonomie alimentaire, nan, on continue à se vendre comme otage à la surpuissance qui rackette le monde depuis qu’elle est née ! je suis sûre que m^me la bière de juncker n’est pas ogm !
    Donc en conclusion, ne consommer ni lait, ni viande car nourrie aux OGM, moi qui est harcelée par le mensonge quotidien : l’UE qui protège, !!!!
    ;O)

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/elevage/accord-ue-usa-sur-le-soja-nouvelle-trahison-de-la-commission-europeenne-1,4,1354213367.html
    https://www.consoglobe.com/soja-americain-accord-importations-ue-cg

      +16

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  • Rond // 16.09.2018 à 07h39

    Junker ? C’est qui çuilà ? Est-ce un élu ? A-t-il mandat de la France pour signer ? Ne serait-ce pas un Yeltsin européen ?
    On échange mes billes contre tes osselets. Nous sommes encore et toujours à l’école. Pour des enfants, c’est dans l’ordre des choses.
    Bricolage à tous les étages. Puis aplaventrisme honteux .
    Vladimir, au secours ! lol
    Soupire …

      +20

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  • gracques // 16.09.2018 à 08h33

    Les intérêts des agriculteurs français sont sacrifiés au profits des constructeurs automobiles allemands…… c’est dans l’ordre des choses ….. il faut être réaliste et courber l’échine . Remarquez , je ne suis pas agriculteur.
    Il faudra s’en souvenir au printemps quand on élira nos représentants au ‘parlemnent’ et pas se tromper avec les tres faciles gesticulations anti immigration du RN.
    [modéré]

      +22

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    • Frexit // 16.09.2018 à 12h00

      [modéré]
      « Il faut être réaliste et courber l’échine » dites-vous. C’est une attitude défaitiste contre laquelle je m’insurge.
      Il faut faire comprendre à nos compatriotes le lien entre ce qu’ils vivent quotidiennement et l’UE. Les agriculteurs (les petits) l’ont compris. La majeure partie de nos compatriotes ne croient plus à la politique et baissent les bras.
      L’UE et l’euro, peu de gens s’y intéressent parce que leur fonctionnement est complexe et opaque. Qui connaît la CJUE? Qui connaît les soldes TARGET2? Qui connaît la véritable nature de l’euro (est-ce une monnaie unique)?Qui connaît le QE, la politique monétaire de la BCE?
      Cette complexité est source de désarroi. Mais on peut expliquer les choses simplement.
      Un peu de courage. Attelez-vous à cette tâche.

        +20

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      • theuric // 16.09.2018 à 15h42

        Vouloir réformer un système politique triplement verrouillé, institutionnellement, politiquement et idéologiquement est absurde et dangereux, absurde parce que cela détruira ce système, dangereux parce que quand il s’autodétruira chacun reprendra ses billes dans la panique.
        L’U.R.S.S., en cela, en est un exemple formel.
        C’est pour cela qu’il est bon, plutôt, de le quitter avant que cela n’arrive.
        De fait, le brexit et l’élection de Trump la présidence de l’empire U.S., notre bon maître, a amorcé ce phénomène de délitement, ce qui, quoi qu’il soit tenté, ira jusqu’à son aboutissement ultime: sa désagrégation.
        Alors, soit cela se fait dans la panique, soit en toute bonne intelligence, les radicaux, que je comprends, qui voudrait sortir de ce machin à la hussarde devront faire face à des mesures de rétorsions incroyablement violentes.
        Ceci sans compter l’état déplorable de l’économie-monde.
        Tout cela est logique: en sortir avant que ça ne devienne le chaos total, ne pas essayer de l’amender au risque de ne faire qu’empirer les choses, utiliser les propres armes de l’oligarchie pour ce faire.
        Sachant que même si les partis politiques officiels, reconnaissables au fait que leur représentants passent dans les médiats, veulent tous, d’une façon ou d’une autre, que l’union se perpétue, les peuples eux, et à fortiori la population française, veulent ne plus avoir affaire à ce bidule ruineux dans tous les sens du terme.
        C’est pourquoi ces partis politiques sont désertés, et F.I. suivra le même chemin, c’est mécanique!

          +0

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  • Libraire // 16.09.2018 à 08h46

    Le titre ne devrait-il pas être « L’accord entre Trump et Juncker divise les européistes » ?

      +9

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  • tchoo // 16.09.2018 à 08h59

    Il a surtout dépassé ses prérogatives avec l’accord de l’Allemagne pour sauver les marques automobiles allemandes.
    Plus que jamais l’Europe allemande est en marche

      +24

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  • FARINET // 16.09.2018 à 10h00

    Nos épiciers et politiques compradores du système néolibéral ne connaissent que l’exploitation des ressources humaines et naturelles, qui mène à la destruction de notre planète.

    Il est intéressant de voir qu’au XVI siècle Michel de Montaigne avait eu une intuition, de part sa grande intelligence perspicace des maux qui gangrènent notre monde d’aujourd’hui.

    Je ne ferai que citer quelques pensées bien senties.

    Il est d’ailleurs regrettable de constater qu’un institut éponyme, de part son objet et ses publication est une insulte permanente à la sagesse de ce grand homme..

    « Il n est rien que je haisse comme à marchander. C’est un pur commerce de trichotetie et d impudence. Après une heure de débat et de barguignage l’ un et l’ autre abandonne sa parole et ses serments pour cinq sous d amendement. »
    « Nous avons abandonné nature et lui voulons donner leçon, elle qui nous menait si heureusement et si sûrement. »
    « Le monde est inepte à se guerir »
    « Tous les jours vont  à la mort et le dernier y arrive » et on y va gaiement….
    Ce qui est aussi intéressant c’est de constater, qu’un autre homme contemporain et ami,Etienne de la Boétie, grand humaniste également, avait dans son discours sur la servitude volontaire montré la voie à suivre pour s’affranchir des puissants.
    Le système est pris en otage par des abrutis, qui se pensent intellectuellement brillants, à nous vendre une sophistique sortie par le haut de la trompette d’un alambic dont la cuve est  remplie d’un cloaque déliquescent de pensées complexes.
    Ça ne peut pas nuire à leur cerveau, de relire un peu de sagesse humaniste, et leur éviterait de se prendre pour une vessie qui se voudrait la lueur d’un discernement céleste d’une lanterne, qui brille malheureusement par sa vacuité.
    Comme disait Desproges
    « Nous n’avons plus de grands hommes, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence, qui force le respect ».

      +32

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    • theuric // 16.09.2018 à 15h47

      Ça fait me plaisir de vous lire.
      Le seul bémol, nos oligarques sont dans l’incapacité mentale de saisir le moindre mot de ce que vous dites, sinon cela les détruirait de l’intérieur.

        +10

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  • Wikicrate // 16.09.2018 à 10h33

    Voter aux élections européennes c’est légitimer des institutions qui ne le sont pas (démocratiquement parlant) et dont le parlement n’est qu’un faire valoir.
    Les électeurs le ressentent bien à défaut de l’intellectualiser. Les militants qui veulent faire voter sont en déphasage à écrire le Peuple qui s’insoumet par son boycott naturel à ce qui est mauvais pour lui.

      +5

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    • R.C. // 16.09.2018 à 16h05

      Erreur de perspective, Wikicrate ! Ne pas voter, c’est faire le jeu des européistes, des eurolâtres qui ne craignent rien tant que des débats sérieux et une mobilisation autour de la question européenne.

      N’avez-vous pas constaté que, depuis plusieurs années, le pouvoir en place escamote systématiquement toute campagne électorale pour les élections européennes ? Se gardant de ne faire aucune vague – en maintenant un silence radio remarquable – et se satisfaisant parfaitement des taux de participation ridiculement bas observés pour ce scrutin.
      C’est sa manière de détourner le dernier espace d’expression démocratique dans le cadre des institutions U.E. (la Commission, non élue et cependant dotée d’un pouvoir exorbitant, échappe à tout contrôle démocratique et à toute sanction des peuples).

      Le pouvoir démocratique ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Il faut du débat autour des européennes, comme en 2005, quand de nombreux citoyens se sont emparés de la question.
      Le résultat, inattendu pour les euroïnomanes, les a tellement terrifiés qu’ils font désormais tout pour détourner l’atttention du peuple et dissuader celui-ci de s’intéresser à l’élection des parlementaires européens, de manière à reconduire sans encombre les mêmes godillots indéfectiblement favorables à l’U.E.

      Il n’existe pas de seuil permettant d’opérer un constat de carence. Il suffit donc de peu d’électeurs favorables – après avoir dissuadé les opposants de se déplacer et de s’exprimer ! – pour valider les listes europhiles ; minimisant ainsi les incertitudes et les risques inhérents aux contingents massifs d’électeurs.

      Donc si l’on considère que les institutions européennes n’ont pas de légitimité et bafouent la démocratie , il faut voter mais voter pour des listes franchement eurosceptiques.
      A défaut, il faut massivement voter blanc.
      20 à 30 pour cent de bulletins blancs, 20 à 30 pour cent de gens qui prennent la peine de se déplacer pour refuser les listes de guignols bruxellâtres, ça ferait des secousses que le Landernau médiatique pourrait difficilement ignorer…

        +15

      Alerter
      • Catalina // 16.09.2018 à 19h30

        ah bah, si voter amenait du débat ou si le vote était issu d’un débat, les abstentionnistes voteraient, or, il n’y a pas de débat, à quoi bon, alors allez voter !!!
        Ce n’est pas allez voter ou pas qui change quelque chose, c’est la manière d’amener un candidat, tant que celui-ci sera un requin déguisé en dauphin, tant que celui-ci ne vise que le pouvoir et est prêt à tout, tant que le chef n’est pas une personne du peuple mais un arriviste du « paysage politique français (qui sent le rance à force de constance), voter pour un candidat qui ne représente que lui-même et ses affaires n’apporte rien ! Macron a été « élu » vous vous souvenez ? et il reste la suprématie de l’union européenne qui nous affirme que voter ne change rien !! dans ce cas, peut-on encore se donner bonne conscience en allant voter ?

          +1

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        • Georges // 16.09.2018 à 21h12

          @Catalina,

          Ne pas voter fait que le système vous compte dans les gens qui s’en foutent…et donc qui acceptent ce qui se fait.

          Voter blanc (comme le suggère R.C si aucun candidat ne vous convient) montre que vous voulez bien vous déplacer mais que vous avez réfléchi et que vous ne choisissez personne. C’est une façon de montrer une opposition, même s’il y a d’autres moyens pour montrer une opposition, mais ce n’est pas soit l’un soit l’autre (moyen), ça peut être les deux ou plusieurs.

          Vous confondez : « voter pour changer quelque chose » et « voter (blanc par exemple) pour montrer une opposition ».

          Car en fait un vote, pour ces politiques et mauvais médias, c’est un « sondage grandeur nature ». De plus lors d’un sondage, vous répondez quelque chose que vous ne voteriez pas nécessairement, car l’enjeu est nul.

          Je crois que sur les douze candidats de l’élection présidentielle (11 humains plus le vote blanc), le vote blanc est arrivé en 6ème position.

            +1

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        • Emmanuel // 16.09.2018 à 21h31

          A voir le pour et le contre des avis ci-avant, je partage le point de vu de R.C.. Aller voter, sinon ce sera faire le jeu de Jupiter et au mieux d’un statu quo mortifère. L’establishment à la trouille, et ce serait leur rendre un très grand service de s’abstenir. Même avec un petit pourcentage de participation, ils se satisferaient grandement du résultat, vu le peu d’attachement véritable que porte l’oligarchie à le démocratie. Aller voter et en conscience donc…..(mais pas que).

            +3

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          • clauzip12 // 20.09.2018 à 01h21

            le vote est la manifestation d’un intérêt même minime.
            L’absence de vote marque soit le désinteret soit l’insatisfaction.
            La valeur du vote est aussi pondérée par le systeme mis en place:un ou deux tours,majoritaire ou proportionnel.
            S’agissant par exemple du système de vote de la présidentielle française le résultat définitif n’est que très peu le reflet du premier tour.
            Dans la constitution de 1958 l’ordre a été préféré à la vraie démocratie et justice.En effet,quel que soit le niveau en voix des deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix,l’un des deux se retrouvera fatalement président de la République.
            Ils partageront systématiquement le nombre de votants au deuxième tour,quel que soit le nombre relatif à la totalité des électeurs,les blancs n’étant pas pris en compte.
            Ainsi le système désigne un candidat président recueillant 16% des votants au premier touret 60% des voix au premier.
            Il n’est absolument tenu compte du nombre de votants pour l’ensemble.
            Avec ce système nous arriverons à 2 voix contre une au deuxième tours pour etre élu.
            L’ORDRE sera respecté,justice et démocratie attendrons,n’est ce pas, monsieur Macron!

              +0

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      • Frexit // 17.09.2018 à 12h31

        Mille fois d’accord avec R.C.
        Il faut aller voter. C’est la seule façon d’exprimer une opposition ferme à cette UE qui veut nous imposer une société à l’anglo-saxonne.
        Mais peut-être que je serai encore « modéré » si je dis qu’il faut aller voter pour une liste qui affirme clairement vouloir sortir de l’UE. Sinon votez blanc.

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  • DocteurGrodois // 16.09.2018 à 11h22

    Juncker c’est un peu notre Boris Yeltsin à nous, il vendra tous les meubles sauf le bar!

    Plus sérieusement, il est clair que Juncker a cédé sous la pression Allemande dont l’industrie automobile est en train de subir une curieuse série de mésaventures avec le « dieselgate » de VW et plus récemment les auto-combustions de moteurs de BMW en Corée qui les a obligés de rappeler 100000 véhicules.

      +11

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  • Frexit // 17.09.2018 à 17h18

    Tout est dit dans les deux photos avec la symbolique des gestes:
    1/ photo Olaf Scholz et Bruno Lemaire : Olaf Scholz est vice-chancelier d’Allemagne et ministre fédéral des finances; il a la tête droite, le regard dominateur, Bruno Lemaire courbe la tête, abaisse humblement son cou. Cette photo exprime mieux que tout discours la domination de la France par l’Allemagne. Le « couple franco-allemand » est une chimère. Il n’a jamais existé. Pour tout ce qui concerne l’économie, la commission européenne est sous influence allemande et la France n’a pas son mot à dire.
    2/ photo J.C. Juncker et D. Trump : démarche hésitante voire vacillante pour le premier (a-t-il bu uniquement de l’eau?), le bras entourant le dos de J.C. Juncker pour le deuxième: ce n’est pas un geste d’amitié mais une posture de domination. En diplomatie, quand on discute d’égal à égal on se tient à distance et on ne fait pas de geste déplacé. Imaginez De Gaulle ou Xi Jinping à la place de J.C. Juncker. J.C. Juncker est le vassal qui va rendre hommage à son suzerain.

      +2

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