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6.janvier.20176.1.2017 // Les Crises

« L’Amérique d’abord », puis le conflit mondial, par Nouriel Roubini

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Une vision éclairante sur la mentalité des élites américaines – par l’économiste Nouriel Roubini

Source : Project Syndicate, Nouriel Roubini, 02-01-2017

NEW YORK – L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis n’est pas seulement le résultat d’une révolte populiste croissante contre la mondialisation, mais semble également annoncer la fin de la Pax Americana – cet ordre international, caractérisé par le libre-échange et la sécurité commune, que l’Amérique et ses alliés ont bâti au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Cet ordre mondial sous conduite américaine a produit 70 années de prospérité. Il repose sur des systèmes de libéralisation du commerce axés sur les marchés, ainsi que sur l’accroissement de la mobilité du capital et la mise en œuvre de politiques sociales judicieuses, le tout appuyé par plusieurs garanties américaines de sécurité en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, au travers de l’OTAN et d’autres alliances.

Trump semble néanmoins décidé à appliquer des mesures populistes, protectionnistes et opposées à la mondialisation, vouées à entraver les échanges commerciaux et à limiter la circulation des capitaux et du travail. Le président élu a également semé le doute sur les garanties de sécurité existantes de la part des États-Unis, en laissant entendre qu’il contraindrait les alliés de l’Amérique à payer davantage pour leur propre défense. Si Trump entend véritablement appliquer sa philosophie de « l’Amérique d’abord », cela signifie que son administration orientera la stratégie géopolitique des États-Unis en direction de l’isolationnisme et de l’unilatéralisme, en poursuivant uniquement les intérêts nationaux du pays.

Lorsque les États-Unis ont appliqué des politiques de cette nature dans les années 1920 et 1930, le pays a contribué à semer les graines de la Seconde Guerre mondiale. Le protectionnisme alors entrepris – à commencer par la loi Smoot-Hawley sur les tarifs douaniers, qui a concerné plusieurs milliers de produits importés – a déclenché plusieurs guerres de représailles sur le plan commercial et monétaire, qui ont aggravé la Grande Dépression. Plus dramatique encore, cet isolationnisme américain – fondé sur une conception erronée selon laquelle les États-Unis se trouvaient protégés par deux océans – a permis à l’Allemagne nazie et au Japon impérialiste de mener des guerres agressives, et de menacer le monde entier. C’est seulement à l’issue de l’attaque de Pearl Harbor, en décembre 1941, que les États-Unis n’ont eu d’autre choix que de cesser leur politique de l’autruche.

De même, à l’heure actuelle, le virage isolationniste de l’Amérique et la poursuite de ses intérêts strictement nationaux risque d’aboutir en fin de compte à un conflit mondial. Sans même considérer la perspective d’un désengagement américain hors d’Europe, l’Union européenne et la zone euro apparaissent d’ores et déjà en état de désintégration, d’autant plus avancé au lendemain du vote britannique sur le Brexit au mois de juin, ainsi que de l’échec du référendum italien du mois de décembre autour de plusieurs réformes constitutionnelles. Ajoutez à cela qu’en 2017, les partis populistes anti-européens d’extrême droite comme d’extrême gauche pourraient bien accéder au pouvoir en France et en Italie, voire dans d’autres pays d’Europe.

En l’absence d’un engagement actif des États-Unis en Europe, il faut s’attendre à ce qu’une Russie revancharde et agressive s’aventure sur le continent. La Russie défie d’ores et déjà l’Amérique et l’UE sur les territoires d’Ukraine, de Syrie, dans les pays baltes ainsi que dans les Balkans, et pourrait bien profiter de l’effondrement imminent de l’UE pour réaffirmer son influence sur les pays de l’ancien bloc soviétique, et soutenir activement les mouvements pro-russes d’Europe. Si l’Europe voit disparaître peu à peu son parapluie sécuritaire américain, personne ne s’en réjouira plus que le président russe Vladimir Poutine.

Les propositions annoncées par Trump menacent par ailleurs d’aggraver la situation au Moyen-Orient. Le président élu a déclaré qu’il entendait rendre les États-Unis indépendants sur le plan énergétique, ce qui implique l’abandon des intérêts américains dans la région, ainsi qu’un recours croissant à des combustibles fossiles produits nationalement et émetteurs de gaz à effet de serre. Trump a également maintenu sa position selon laquelle l’islam en lui-même, et pas seulement l’islam radical et militant, serait une religion dangereuse. Or cette conception, partagée par le général Michael Flynn, futur conseiller à la sécurité nationale, renforce directement le propre discours des militants islamistes autour d’un choc des civilisations.

[…]

Lire la suite sur Project Syndicate, Nouriel Roubini, 02-01-2017

US-POLITICS-TRUMP

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Commentaire recommandé

Charles Daraya // 06.01.2017 à 03h19

Un article farcis de raccourcis vertigineux.
La plupart centrés sur les années 30/40 et le retour necessaire des fascistes et l’éternelle mondialisation magnifique.
Effrayant.
Roubini est-il autre chose qu’un propagandiste ?

91 réactions et commentaires

  • ChristineG // 06.01.2017 à 02h36

    Populiste, populiste …

    Quand ce sont eux qui gagnent, c’est de la démocratie. Quand ce sont les autres, c’est du populisme.

      +78

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  • PatrickLuder // 06.01.2017 à 03h05

    Les tares de la mondialisation actuelle ne sont pas tant le libre-échange décrié, mais le recours à des taux de changes artificiels et un système financier (et fiscal) inéquitable permettant à une partie de monde auto-proclamée civilisé de piller sans vergogne l’autre partie du monde sous-civilisée et pleine de ressources …

    => De quel droit une heure de travail dans un endroit du globe permet-il d’acheter 100 heures de travail dans d’autres endroits ???

    Les assemblées internationales devraient s’attacher à promouvoir le respect, la responsabilité et le partage au lieu de rester fixées sur leur sempiternelle croissance-destructrice.

      +63

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  • Logic // 06.01.2017 à 03h15

    Maître américain nous vous supplions à genoux : ne nous abandonné pas ! Sans votre guidance éclairée nous allons sombrer dans la misère et nous entredéchirer, après la Pax Americana le déluge nucléaire viendra nous châtier. Rester Maître bien aimé, nous vous serons encore plus docile et soumis, et reconnaissant.

      +77

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    • lvzor // 06.01.2017 à 13h21

      Oui, je renchéris sur votre supplique, car enfin je viens de comprendre que 30 glorieuses + 40 années de « crises » font :
      « Cet ordre mondial sous conduite américaine a produit 70 années de prospérité »

      Trop altruistes les US !

        +26

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      • RGT // 06.01.2017 à 18h38

        J’avoue que cette phrase « judicieusement » positionnée en tête du second paragraphe m’a fait bondir…

        70 ans de prospérité, mais pour qui ?

        Sûrement pas pour les peuples d’Amérique Latine, d’Asie du sud-est et du moyen-orient…

        Et aujourd’hui, c’est au tour des populations « autochtones » occidentales de trinquer pour que les bénéfices continuent à s’accumuler dans les poches des géants de Wall Street et de la City…

        Je pense que Nouriel Roubini devrait arrêter de consommer des substances illicites. Celles qu’il absorbent semblent en effet d’une puissance redoutable.

        Il pourrait enfin voir quelle est la réalité de la « vie réelle » qui doit lui être aussi inconnue que « l’économie réelle » pour un gestionnaire de fonds de placements.

          +15

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    • iceberg // 06.01.2017 à 17h05

      Dure réalité: à la date d’aujourd’hui, je crois bien fort que si on laisse les état-nation européens (donc sans US/Russie, ni union européenne): ils se taperont les uns les autres et ça sera 200 Millions de mort

      Ce n’est pas pour autant qu’il faut soutenir l’idée de se rallier aux ricains ou aux russes mais de réfléchir à un avenir commun sur ce continent

        +4

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      • lvzor // 06.01.2017 à 18h25

        @iceberg

        Ben voyons, nous sommes de grands enfants immatures qui jouent avec le feu, heureusement la nation exceptionnelle et indispensable veille à la paix sur notre continent.

        A propos, pourriez-vous nous rappeler quel pays, depuis les années ’30 jusqu’à nos jours, a allumé tous les conflits armés en Europe (pendant que vous étiez congelé, sans doute)?

          +15

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      • RGT // 06.01.2017 à 19h13

        Ce ne sont pas les « états-nations » qui se taperont sur la gueule, ce sont les ploutocrates qui profitent de ces états-nations qui le feront.

        Le seul problème, c’est que ce sont les « gueux » qui partiront comme d’habitude se faire étriper la fleur au fusil après un bon lavage de cerveau par médias interposés.

        Et ensuite, comme d’habitude, ils nourriront une rancœur sans limite à l’encontre des « gueux » d’en face au lieu de la retourner contre « leurs » élites bien planquées qui sont responsables de ce massacre.

        Si d’aventure il se trouvait dans la population des mécontents qui ont ôté leurs œillères il se trouvera toujours un Adolphe Thiers pour « restaurer la grandeur de l’État ».

          +8

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  • Charles Daraya // 06.01.2017 à 03h19

    Un article farcis de raccourcis vertigineux.
    La plupart centrés sur les années 30/40 et le retour necessaire des fascistes et l’éternelle mondialisation magnifique.
    Effrayant.
    Roubini est-il autre chose qu’un propagandiste ?

      +113

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    • Elisabeth Brindesi // 06.01.2017 à 10h38

      Centré également sur des années dont il ne connait pas tous les ressorts.

        +6

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    • fulsi // 06.01.2017 à 11h44

      Sans parler de l’éternel bonté des Etats-Unis qui serait bienveillant par nature et bien attentionné à l’égard du reste du monde alors qu’ils se comportent exactement comme beaucoup de pays (ingérence, soutien à des dictateurs etc….).

      J’ai pas compris l’intérêt du partage de cet article sans sens critique, un test peut être 😉

        +17

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    • moshedayan // 06.01.2017 à 12h23

      Merci à Daraya,
      l’intérêt d’une prospective sur la politique de Trump consisterait plutôt à mettre celle-ci en relation avec la gestion « écologique », le gâchis et les excès de consommation de ressources naturelles, l’explosion démographique du continent africain – donc cet article n’apporte rien au débat.
      Je mise sur une dose de réalisme chez Trump qui le conduira à maintenir toute la recherche-développement américaine et son application dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables.
      La mondialisation est anti-écologique par nature (populations, matières premières…) Se recentrer sur son espace national : cela permet d’en voir son potentiel, ses limites, de le préserver et de le développer.

        +9

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  • Nerouiev // 06.01.2017 à 05h35

    Dans sa politique extérieure Poutine a annoncé qu »il entendait redonner, entre autres, les pleins pouvoirs à l’ONU dont les textes sont la meilleure garantie contre les guerres d’agression. Cette ONU fayotee par les USA à failli nous mener à la vraie der des der pour l’humanité. Nous sommes assez grands pour nous passer de l’oligarchie américaine pour notre sécurité, les textes sont là.

      +28

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  • DUGUESCLIN // 06.01.2017 à 05h38

    Que craint-il, ce Monsieur?
    Que les européens, y compris la Russie, s’aventurent sur leur propre continent et cessent d’accepter l’hégémonie des Etat-Unis, par UE et Otan interposé?
    N’avons-nous pas en Europe suffisamment de moyens pour vivre en paix et par nous-mêmes?

      +54

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    • lvzor // 06.01.2017 à 13h24

      « N’avons-nous pas en Europe suffisamment de moyens pour vivre en paix et par nous-mêmes? »

      La domesticité des US s’occupe avec zèle depuis quelque 15 ans de tout brader aux corporates démocratiques.

        +5

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  • Alain // 06.01.2017 à 06h02

    Assez incroyable que quelqu’un puisse écrire un tel tissus d’ânerie. Par exemple la Russie défiant l’Europe dans les pays baltes, je savais que l’OTAN avait fait des démonstrations militaires a moins de 10km de la frontière russe mais j’ignorais que les Russes en avaient fait autant de leur côté !!!

    Quand aux politiques sociales judicieuses, je parie que Roubini doit être très triste de ne pas en avoir bénéficier et de ne pas avoir vu son pouvoir d’achat baisser ….

      +43

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    • moshedayan // 06.01.2017 à 20h13

      Merci Alain de rappeler cette évidence sur la zone de la Baltique – effectivement pour les « Européistes » de l’UE la Russie provoque les Etats baltes, elle n’a plus droit à assurer ses frontières.
      Bientôt l’UE exigera peut-être comme ultimatum que la Russie (ah oui pour certains -l’URSS!!!) retire toutes ses forces de la région d’au moins 50 km de profondeur !!! Pourquoi pas !?
      Au final, certains à l’Ouest rêvent encore d’une guerre qu’ils n’ont pas pu déclencher contre la Russie (à cause de l’effondrement de l’URSS). La Russie (de Poutine) provoque, agresse, est une menace permanente, pensent-ils – à croire que pour ces « européistes » un « bon Russe c’est un Russe mort » (en souvenir de l’attitude triomphante des Européens sur les Indiens d’Amérique du Nord…)

        +6

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  • Dizalch // 06.01.2017 à 06h24

    « Une vision éclairante sur la mentalité des élites américaines – par l’économiste Nouriel Roubini » Tout est dans l’accroche 😉 pour être éclairant, c’est éclairant… en effet ce Monsieur Roubini, en bonne petite « élite -auto-proclamée- « Démocrate », dont Project Syndicate est le porte voie, il ne faut pas l’oublier… Nous explique donc qu’il regrette déjà « La Pax Americana ». J’ai failli m’étouffer de rire sur la définition qu’il en fait… juste sous son accroche « d’ordre mondial »… quelle farce sur les prétendus « bienfaits »? Tant les raccourcis sont dénués de pondération (comme s’ils avaient amené la paix depuis la WWII sans jamais faire d’ingérence… comme si la libre circulation des capitaux n’avait rien de coupable sur les grandes crises… tant des dettes d’États, que des fuites d’impôts de sociétés de certains Big Five et autres… comme si l’ajustement par la masse salariale était « une mise en place de politique sociale judicieuse »… etc.
    Ceci dit, il m’a bien fait rire…

      +46

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  • Chris // 06.01.2017 à 06h45

    Un des effet calamiteux du président-élu Trump ?
    Apparemment, ça chamboule les facultés cognitives, voire les annihile. Et ça se dit intellectuel ! Savent tout juste lire et recopier l’histoire prédigérée des manuels.
    Si d’aventure, un Mélanchon ou Le Pen gagne les élections, je n’ose imaginer le verbiage qui nous tombera dessus : ça m’en fatigue d’avance.

      +8

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  • Fritz // 06.01.2017 à 07h04

    Un ouvrage éclairant de William Blum sur la Pax Americana :
    https://legrandsoir.info/les-guerres-scelerates-interventions-de-l-armee-us-et-de-la-cia-depuis-1945.html

    La Pax Americana ? Au Guatemala, au Panama, en Irak, au Vietnam, on sait ce que ça veut dire.

      +34

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  • Gier 13 // 06.01.2017 à 07h08

    Hors l’Amérique, point de salut ! C’est ce que semble dire Roubini ….
    C’est très curieux cette capacité américaine à se percevoir comme les sauveurs d’un monde qu’ils ne cessent de ravager sur le plan environnemental, économique et social.

      +42

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    • deepnofin // 06.01.2017 à 07h41

      C’est leur fameuse « destinée manifeste ». Comme le disait Woodrow Wilson : « Je crois que Dieu a présidé à la naissance de cette nation et que nous sommes choisis pour montrer la voie aux nations du monde dans leur marche sur les sentiers de la liberté.  »

      Après, on a bien pu constater lors de ces dernières décennies que la Liberté à l’Américaine, ce qu’ils nomment « Démocratie », c’est pas une question de bien-être du peuple, mais plutôt d’asservissement économique, de pipelines, de consumérisme, etc… visant à l’emprise totale de l’Oligarchie Mondialiste Supranationale, dont les Etats-Unis sont le QG.
      La fameuse alliance Germano-Américaine, en anglais : https://georgewbush-whitehouse.archives.gov/news/releases/2004/02/20040227-10.html

        +19

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  • LBSSO // 06.01.2017 à 07h33

    Isolationnisme ? risques?

    -Les EU ne prennent plus à leur seule charge ,les conflits récents (Ex : suivisme de la France).
    -La FED intervient en concertation avec la BCE(Europe) et la BoJ (Japon)
    -.Egalement : volonté de développer un pilier européen de défense s’appuyant sur GB ,France et Allemagne.

    Où sont les risques ?
    – Une telle organisation ne peut se faire qu’en associant la Russie (d’où position de Trump). Pendant cette phase de réorientation de politique américaine la concertation est obligatoire afin qu’aucune des parties ne profitent du changement en cours et donc des faiblesses momentanées engendrées.Donc risque.
    -Le retrait (relatif) de grandes puissance peut raviver des conflits locaux.Donc risque (Ex: Afrique , MO, Europe centrale)
    -Il doit s’accompagner de l’émergence de puissances régionales .Donc risque (Ex: prolifération nucléaire)
    Autrement dit, si il y a « isolationnisme » américain c’est pour mieux réorganiser,par nécessité une influence sur d’autres bases.Plus saines ?

      +5

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  • Toff de Aix // 06.01.2017 à 07h36

    « 70 années de prospérité »

    Mouais… Allez dire ça aux dizaines de millions de sdf, de chômeurs, de déclassés, d’accidentés du travail et j’en passe… Sans parler de l’état de la planète -ce magnifique « ordre mondial » est juste le declencencheur de la 6eme extinction massive des espèces, de la destruction de l’écosystème, de la pollution irrémédiable de l’air, de l’acidification des océans et j’en passe, rien que ça !

    Ça fait pas trop cher payé pour » 70 ans de prospérité « ?

      +59

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  • scorpionbleu // 06.01.2017 à 07h59

    Article indécent …
    La Pax americana ? parlons-en… les guerres scélérates ? La CIA? …tant de pays détruits !
    70 ans de prospérité pour qui ?… les 1% bien entendu..
    Une planète ravagée ? une nourriture nocive ? La pollution ? La déforestation ?
    Roubini ose !!

    Ce qui est évident c’est que ceux -de la soi-disant élite américaine et alliés- qui en ce moment
    perdent vont préférer la guerre !

      +49

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  • Oxoxo // 06.01.2017 à 07h59

    Franchement, quand je lis les commentaires, j’ai l impression de voir le même aveuglement que pour les protagonistes de l OTAN, mais inversé. L Amérique n est pas top mais la Russie non plus. Pontine brille parce qu’il est le contre pouvoir au tout OTAN. Mais je ne saurais me réjouir que la France passe sous protectorat Russe. Ce ne sont pas des grands démocrates. Le billet de M. Nourini me semble assez clairvoyant et je pense que certains sont tellement aveuglés par leur haine des us, qu ils s illusionent sur Poutine. On ils jamais discuté avec un russe pour ressentir ce qui se passe quand on est sous la chape de Poutine.

      +7

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    • Fritz // 06.01.2017 à 08h11

      « je ne saurais me réjouir que la France passe sous protectorat russe ».

      Rassurez-vous, le risque est assez théorique. A moins que les jolis drapeaux étoilés sur fond bleu qui ornent nos bâtiments publics ne soient des étendards moscoutaires… Ah mais si, ils sont partout, ils ont même réussi à caser un agent à l’Académie française :

      http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20161216.OBS2797/andrei-makine-un-poutinien-a-l-academie-francaise.html

        +18

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      • amemar // 06.01.2017 à 15h32

        Le coup du russe ou du soviet le couteau entre les dents qui veut déferler sur l’Europe pour l’asservir, ça fait presque 100 ans qu’on nous la fait !! « on » a même laissé hitler parvenir au pouvoir pour nous protéger des bolcheviks, vu que « mieux hitler que Blum » . Les générations passent et on a toujours les mêmes âneries. Désespérant.

          +19

        Alerter
        • Fritz // 06.01.2017 à 16h25

          « Mieux vaut Hitler que Blum » : ce n’est pas une citation primaire, mais un murmure attribué par Emmanuel Mounier à une « fraction de la bourgeoisie » au moment de Munich (« Lendemain d’une trahison », Esprit, 1er octobre 1938). Arrêtons de nous appuyer sur cette base douteuse.

          De toute façon, c’est le président Hindenburg qui a nommé Adolf Hitler chancelier, le 30 janvier 1933, et ce n’était pas pour contrer Léon Blum, qui est entré à Matignon le 3 juin 1936.

            +3

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          • Karim Wilmotte // 08.01.2017 à 16h06

            Mais c’est bien la grande bourgeoisie française qui a fait le choix de la défaite.

              +1

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    • Briska // 06.01.2017 à 08h29

      Et bien, je ne vois pas trop de haine anti-us comme vous dites, seulement des constats des politiques menées depuis,…euh, presque toujours.
      Concernant la Russie, beaucoup de gens ne la considèrent pas comme une menace, en tout cas militaire. Sur le volet politique, les relations internationales étant ce qu’elles sont, c’est à dire un rapport de force, les pays riverains devront sans doute composer un peu plus, etsuivre une politique conciliante. Mais comme bon nombre ici, je me sens d’abord responsable de mon pays, de sa trajectoire, et de sa grandeur comme aurait dit quelqu’un. Et je souhaite qu’il se défasse de la gangue actuelle qui le tient.
      Enfin, pour le diable, satan, je nomme Poutine, j’ai l’impression que les Russes se satisfont aisément de sa présence, vu les scores de popularité qu’il obtient. Ou peut être, doit-on considérer les russes comme des imbéciles écrasés par l’alcool et une hypothétique télé de propagande? Mais alors cela porte un nom, cette vision, cela s’appelle l’arrogance.

        +34

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    • lvzor // 06.01.2017 à 13h28

      @oxoxo

      Apparemment vous n’arrivez pas à concevoir une France indépendante et souveraine, sous aucun protectorat… Vous êtes sevré? Votre maman va bien?

        +13

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      • LBSSO // 06.01.2017 à 23h01

        Dominique Blin:
        « Si l’allaitement au sein se vit essentiellement entre mère et enfant, le sevrage implique forcément le père. Sevrage, dans son sens de mettre à part ou de mettre une distance, éloigner et s’éloigner, former une limite, s’envisage dans une double dimension, celle de l’objet et du sujet. En revanche, dans son sens d’interposer, il en installe une troisième ou un troisième, un autre qui s’entremet, pose une limite, ordonne la censure, c’est-à-dire un tiers séparant-séparateur investi de cette fonction. L’enfant grandit, il ne se contente plus seulement des soins maternants, il invite le père à changer de place et, d’un père auprès de la mère et de l’enfant, le père vient se poser entre mère et enfant, mouvement progressif dans l’histoire de l’évolution de la triade père-mère-bébé. »

        N’est-ce pas ceux qui cherchent une figure d’autorité qui ont été mal « sevrés » ?

          +3

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    • leviet06 // 08.01.2017 à 20h06

      Vous parlez de démocratie en Europe et plus près de nous en France.Il ‘y a plus de démocratie depuis le référendum de 2005 trahi par l’Umps.
      Nous vivons sous une dictature soft. Dans chaque région des barons (president de region)utilisent les service de police pour matér les activistes de droites ou de gauches.
      Bientôt la reconnaissance facile sera étendue alors que beaucoup de terroristes islamistes ne sont tous pas fichés S.quant aux risques de guerre n’oublions pas que la bombe atomique dissuadera, les belligérants ,par contre les révolutions oranges neutraliseront toutes volontés indépendantes.
      Et en France ces révolutions oranges s’appuieront sur les communautarismes financés par le pétrole et l’oligarchie néo conservatrices.ne soyons pas dupe du discours néo conservateur de l’auteur de l’article

        +2

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  • Marie // 06.01.2017 à 08h10

    Bien sur ! les USA garantie de paix militaire et économique ! Et l’Irak ? Et le printemps arabe? Et la Grèce? Et la crise de 2008 étendue au monde entier! C’est Poutine sans doute ? Si il y a la guerre se ne sera pas Trump, le Brexit ou Poutine mais les services secrets américains qui trafiquent dans l’ombre! Trump devrait bien se garder car il pourrait finir comme kennedy !

      +20

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    • RV // 06.01.2017 à 19h57

      votre commentaire, que j’approuve, me fait souvenir de ce bouquin
      « L’Etat profond américain » sous-titré « la finance, le pétrole et la guerre perpétuelle » de Peter Dale Scott aux éditions Demi-Lune, collection Résistances.
      Si tout ce qui y est écrit est réel, alors il y a effectivement du soucis à se faire !

        +5

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  • politzer // 06.01.2017 à 08h29

    l ignorance de ce type là est sidérante si l on veut bien lui faire crédit d’un minimum d honnêteté intellectuelle !
    Comment peut il prétendre que l oligarchie yankee a été surprise de l attaque de Pear Harbor alors que les Ricains avaient organisé un blocus de l énergie alimentant le Japon ( un acte de guerre) et qui le forçait à riposter par la guerre ?
    D autant moins surprise que la marine yankee avait, comme par un heureux hasard de calendrier, éloigné ses porte avions quelques jours avant l attaque , laissant en pâture aux bombardiers japonais des rafiots obsolètes bons à la ferraille ou à peu de chose près !

      +15

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  • bluetonga // 06.01.2017 à 08h30

    « Nouriel Roubini, (…) was Senior Economist for International Affairs in the White House’s Council of Economic Advisers during the Clinton Administration. He has worked for the International Monetary Fund, the US Federal Reserve, and the World Bank. »

    Le texte est donc cohérent avec la trajectoire de son auteur. Deux discours s’y entrecroisent en filigrane:

    D’abord, si les USA abandonnent leur leadership, c’est un désastre pour le monde, le retour au scénario des années 30, avec la Russie dans le rôle de l’Allemagne nazie, la Chine dans le rôle du Japon impérialiste. Un peu d’amalgame historique pour les nuls fait toujours bien dans la dissertation. Ensuite, si les USA abandonnent leur leadership, c’est un désastre pour les USA tant au plan économique que sécuritaire.

    Le deuxième point est formulé sotto voce, mais en réalité, c’est le point principal. Mondialisation avec l’Amérique en tête, ou rien. Statu quo ou chaos. TINA aurait pu dire Margaret.

      +19

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  • Duracuir // 06.01.2017 à 09h51

    Comment peut-on être si aveugle? Si malhonnête?
    70 ans de prospérité pour qui?
    La prospérité de quelques centaines de millions d’anglo-saxons, d’européens de l’ouest et de Japonais s’est basée sur l’exploitation, la misère et la mort de tout le reste de la planète.
    Prospère les Africains? les Sud Americains? les Moyen-orientaux? les Asiaitiques?
    Prospères les Russes et européens de l’est olbigés à gaspiller sans cesse de la ressource dans la course militaire pour ne pas voir émerger un autre modèle. Prospère les Chinois et les Cubains assiegés?
    La paix? La paix chez nous payée par des millions de morts, des dizaines de millions de morts dans la guerre des ressources avec son cortège de guerres civiles, de dictatures sanguinaires chez les gueux de la terre.
    Et depuis 30 ans, on appauvri les pauvres des anciens pays riches pour donner un peu d’oxygène aux gueux de la terre avec encore plus de sang. Et encore plus d’argent et de pouvoir pour les riches de partout.
    Roubini est nul, à l’image de sa « science ».

      +19

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    • Cedric // 06.01.2017 à 10h51

      mais vous êtes qui ? Vos liens sont vraiment absurdes. Ce doit être une blague : arriver à écrire que le capitalisme profite aux pauvres, mais la meilleure l’OCDE organisation de gôche !!! Mort de rire

        +13

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    • Lysbeth Levy // 06.01.2017 à 12h10

      Vous êtes drôle les Usa pratiquent l’hyper capitalisme et 50 millions d’américains vivent avec des bons d’alimentation, 100 millions d’américains n’ont pas de travail vos conclusions issu d’un site pro-capitalisme libéral ou conservateur ne prouve rien ! Etes vous patron ? Je ne vois pas ce que vous voulez prouver là sinon vous moquer des pauvres qui pâtissent de cet hyper-capitalisme revanchard….

        +2

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      • 13atg // 06.01.2017 à 17h40

        L’hyper capitalisme, je ne sais pas ce que c’est. Les USA sont capitalistes, pas libéraux. Il faut pas oublier le précoce Buy American Act. Certains américains souffrent d’inégalités mais l’IDH est au-dessus de 0.9. Le taux d’immigration est énorme, plus de 4/1000.

        Dans un tel enfer selon vous, il demeure donc un mystère :

        – Les américain votent à fond à droite (les démocrates, c’est presque l’UMP en France) et là ils viennent de mettre un capitaliste bon teint en place. Ils pourraient voter à gauche toute. Ils ne le font pas. Même les pauvres s’y refusent globalement. Pourquoi ?

        – Les Etats-Unis accueillent le plus d’immigrés (sans parler des clandestins). Pourquoi ces braves gens vont-ils en enfer ? Pourquoi les français s’orientent vers la GB, les USA au lieu de choisir la Chine ou la Russie, voire les Paradis cubain ou venezulien qui sont après tout très proches ?

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    • Duracuir // 06.01.2017 à 13h40

      contrepoint.org???? Une source????
      Le plus délirant blog néolibéral francophone.
      Et pourquoi pas proposer un lien disant « oui, l’islam est bénéfique à la démocratie » sur Oumma.com.
      Plaisantin va.

        +6

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  • Macarel // 06.01.2017 à 10h00

    De toute façon si nous continuons sur la trajectoire actuelle de pomper toujours plus de ressources renouvelables (ou pas) dans l’environnement, la guerre nous l’auront (nous l’avons déjà d’une certaine manière) quel que soit le système politique dont on se réclame.
    Lorsque la mare s’assèche dans la savane, les animaux se battent et s’entredévorent pour aspirer les dernières gouttes d’eau boueuse qui s’y trouve.
    Coopérer pour s’en sortir, dialoguer, être solidaires, ou continuer dans l’individualisme forcené et périr comme des cons. Tel est le choix auquel nous sommes confrontés, le seul d’importance vitale. Car il n’y a pas de planète de rechange, et pas d’échappatoire vers un ailleurs accueillant.

    “Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.”

    Martin Luther King

    Ce qui pose problème, c’est que la connerie, est ce qui est le plus universellement partagé !
    Et dans les démocratie décadentes qui sont les nôtres, les politiciens préfèrent, pour être élus, faire appel à la connerie des gens, qu’à leur intelligence. En général ça paye plus électoralement d’avoir des arguments en dessous de la ceinture, qu’au dessus. C’est bien ce qui est dramatique. C’est bien révélateur de l’Etat de délabrement de nos systèmes d’instruction publique, et de dévoiement de nos systèmes médiatiques.

      +19

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    • amemar // 06.01.2017 à 15h41

      « L’instruction publique », comme vous l’appelez, fait ce qu’elle peut mais il lui est impossible de lutter contre tout un pays où la plupart des gens pensent que l’école est juste là pour apprendre comment gagner de l’argent plus tard. L’école sait instruire mais cela demande du temps. C’est impossible dans une civilisation ou ce qui est mis en avant c’est la rentabilité, tout de suite, tout le temps.

        +3

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    • RV // 06.01.2017 à 20h03

      en écrivant
       » les politiciens préfèrent, pour être élus, faire appel à la connerie des gens, qu’à leur intelligence »

      vous excluez Jean Luc Mélenchon des « politiciens »
      puisqu’il n’arrête pas de faire appel à notre intelligence !

      Je vous approuve sur ce point aussi.

        +3

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  • 13atg // 06.01.2017 à 10h23

    Y’a t-il plus de misère, plus de guerres ? Douteux pour le moins semble-t-il.

    https://www.contrepoints.org/2015/06/14/210929-desole-mais-ca-va-de-mieux-en-mieux

      +1

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    • Alfred // 06.01.2017 à 12h09

      13atg ça va aller. on a compris que vous aimiez contrepoint.org (ainsi que votre positionnement général)
      vous avez bien de la chance on peut se faire bouller pour moins que ça ici. mais bon si c’est pas fait c’est que vous etes dans la ligne ou utile.
      m’enfin, varier les références serait moins lourd.

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      • 13atg // 06.01.2017 à 12h52

        J’en ai d’autres de références…

        C’est le principe du site Les Crises : l’information contradictoire, le doute.

        Si c’est pour se congratuler sur Saint Mélenchon, ca devient vite chiant.

          +3

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        • Fritz // 06.01.2017 à 14h35

          On s’égare, là… Comme dirait FracoisG :

          Quelqu’un a oublié de fermer le roubini.

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        • Alfred // 06.01.2017 à 15h47

          Mélenchon? Et c’est tout? C’est un peu plat comme vision.
          Effectivement si c’est le blog de mélenchon contre contrepoint c’est plus que chiant. C’est bien ça le problème. Je voulais juste vous faire comprendre qu’une fois que vous avez fait connaitre contrepoint les gens sont assez grand pour fouiller dedans; c’est pas la peine de citer quatre articles du même site dans un même fil de commentaire. En plus ça laisse penser qu’effectivement vous manquez de références puisque vous tourneriez toujours autour des mêmes.
          Ceci dit je suis bien content que vous voire défendre le libéralisme à la veille du grand retour de manivelle historique qui s’annonce (même si je me situe effectivement dans l’autre camp).

            +5

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          • 13atg // 06.01.2017 à 15h59

            Les références plus fouillées renvoient chez Amazon : les ouvrages de théorie économique. Emmanuel Combe en a écrit un assez exhaustif sur les différents courants de pensée.
            Mais ils ne sont pas en ligne.
            Ce qui compte, ce n’est pas tant Contrepoints que les liens dans les articles du blog. Ca équilibre un peu le blog des Crises qui me semble dans les contributions très orienté FDG. Ca a aussi un côté lassant surtout quand c’est du dénigrement hâtif.

              +2

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            • Lysbeth Levy // 06.01.2017 à 21h10

              En quoi cela gène ? Je le trouve très bien orienté « les Crises » ! Si vous penser faire « savant » avec vos idées « pro-capitalisme » adonf, vous arrivez trop tard le « thatchérisme et reaganisme » ont fait trop de dégâts et des millions de victimes. Soyez plus terre a terre et ouvrez les yeux sur le monde. Voyez autre chose que ce qui vous fait « rêver : « la richesse » ..Ca vous passera va ! Si ça « vous lasse » vous pouvez toujours retourner à vos sites ultra-libéralistes ! Personne ne vous oblige a poster ici il me semble. l’économie n’a jamais été une science exacte vous le saviez ?
              « Un grand économiste, c’est quelqu’un qui saura très bien expliquer demain pourquoi ce qu’il a prévu hier ne s’est pas produit aujourd’hui. » attribué à Attali ou Ribouldingue

              signé une marxiste très orientée !

                +6

              Alerter
          • 13atg // 06.01.2017 à 16h06

            Pour les débutants, on peut lire le pavé de Mankiw, Principes de l’Economie. Très pédagogique, facile à lire.
            Mais comme à peu près tous les traités, franchement libéral.
            Le Précis d’économie de Combe est plus nuancé mais suppose des connaissances de base.

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            Alerter
    • PierreH // 06.01.2017 à 15h49

      Moi qui aime bien avoir des points de vue contradictoires, j’ai été voir avec un certain intérêt. Le passage sur le réchauffement climatique m’a bien refroidi: faisant moi-même partie de la communauté scientifique, ce genre d’opinion bien outrancière qui relativise les conclusions de milliers de scientifiques à travers des dizaines de pays et laisse quasiment sous-entendre un « complot scientifique » ça me fait bondir assez vite.
      Le type a des comptes à régler avec le socialisme apparemment (spéciale dédicace à la photo de fin sur la Havane), moi non. Si c’est possible je préfère lire des sources directement plus équilibrées, consommer de la propagande néo-libérale pour contrebalancer de la propagande socialiste, c’est fatiguant et ça n’amène pas forcément très loin.

      Dommage, c’est vrai que ça devient assez lassant d’entendre seulement que tout va mal et qu’on se dirige chaque jour vers la fin du monde…

        +4

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    • sissa // 07.01.2017 à 08h10

      Article assez minable qui va jusqu’à la négation de la science( le type qui a écrit cela est un négateur du réchauffement climatique). Le pire, c’est qu’il reprend l’argument totalement éculé de la « pause » dans le Réchauffement climatique alors que les températures depuis 2010 battent tous les records. Ajoutons les images grotesque comme celui qui explique que le capitalisme existe depuis 4000 ans avant JC.

        +1

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      • Fritz // 08.01.2017 à 01h45

        En effet, le réchauffement climatique est d’actualité.

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        • Fritz // 08.01.2017 à 01h56

          Prière à la Modération : veuillez ne pas censurer systématiquement les commentaires qui s’écartent de la pensée unique en matière climatique.

            +2

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  • yann // 06.01.2017 à 10h40

    Ce type raconte de grosses conneries et ignore l’histoire de son propre pays. Je renvoie les lecteurs aux travaux de Paul Bairoch. Les USA ont été le pays le plus protectionniste du monde de la fin de la guerre de Sécession jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Faut-il rappeler que le premier penseur du protectionnisme fut Alexander Hamilton qui a écrit le « Traité sur les manufactures » qui fut un plaidoyer sur le protectionnisme en vue de permettre aux USA de devenir une puissance industrielle indépendante au lieu d’un fournisseur agricole pour l’Empire britannique.

    Quant au discours sur la Seconde Guerre mondiale, c’est juste grotesque. C’est le libre-échange qui a provoqué la crise de 29. Le protectionnisme a été une réponse à la crise non sa cause. Les néolibéraux falsifient l’histoire, c’est une grande constante. La Grande-Bretagne, les USA, la Prusse, le Japon ont créé leurs industries grâce au protectionnisme. C’est ça la vérité historique.

      +16

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    • yann // 06.01.2017 à 10h48

      Le protectionnisme a créé la prospérité, le libre-échange la détruit. La globalisation a concentré la production dans quelques pays asiatiques , la consommation dans quelques pays occidentaux. Le résultat est une insuffisance globale de la demande et une crise permanente. Ce monsieur Roubini semble ignorer totalement ce fait d’autant qu’il y a eu deux périodes bien distinctes après guerre. Durant la période 1945-1974, le commerce n’était pas libre, il était fortement régulé. La CEE avait des droits de douane de 25%, c’était le tarif extérieur commun. La quasi-totalité des pays protégés leur commerce. La finance était elle aussi régulée. C’est la libre circulation des idées et du savoir couplée à la régulation commerciale qui a permis la prospérité. À partir de 1974 le néolibéralisme est arrivé et la croissance s’est effondrée avec la libération du commerce et de la finance.

        +13

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      • 13atg // 06.01.2017 à 11h20

        Crise pétrolière 73 et 79. Le vent du boulet a conduit à la réforme des banques centrales dès 73, et approfondi par Maastricht, le surendettement public devenant un peu lourd. L’économie régulée ne fonctionne que quand tout va bien.

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        • yack2 // 06.01.2017 à 11h57

          Comment est-il possible d’écrire des âneries pareilles?….Les déficits publiques n’ont faits que croître depuis 1973…..
          _70% à 80% du déficit actuel correspond aux intérêts de la dette actuelle (payé aux banques privées),alors que précédemment la banque de France les taux étaient à 0 ou presque: privatisation de la création monétaire
          _Baisse généralisée des impôts des plus riches…qui prêteront ainsi à l’état
          _ votes systématiques de budgets déficitaires
          _Dérégulation de la finance qui rendent, entre autre,par leur extraterritorialité , leur contrôle impossible.
          Et le piège néolibéral est fermé,…..TINA

            +8

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          • patrick // 07.01.2017 à 14h28

            « Les déficits publiques n’ont faits que croître depuis 1973… »
            normal , fin des 30 glorieuses et du pétrôle pas cher , les politiciens élus sur des promesses de « toujours plus » sont bien obligés d’alimenter la « croissance » d’une façon ou d’une autre , donc par de la dette.
            si ils avaient pu faire fonctionner la planche à billets ils s’en seraient donner à coeur joie , les taux d’inflation et la destruction de l’épargne auraient remplacé les intérêts.

              +0

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            • Karim Wilmotte // 08.01.2017 à 16h17

              Sauf qu’on constate que les dépenses restent stable.
              Et que les entrées baissent.

              On ne voit pas trop le rapport avec le pétrole.
              D’autant que la balance Euro est bénéficiaire: les importations de pétroles (et autres importations) sont couvertes sur la zone: cela ne peut donc expliquer les déficits des états de la zone.

              (et encore, avec les transfert-pricing, il est probable que l’ensemble des balances commerciales de la zone soient largement sous-évaluées).

                +1

              Alerter
        • raloul // 06.01.2017 à 18h58

          Bonjour !

          Comparez des vidéos et photos d’Irak dans les années 1960 à celles d’aujourd’hui et vous comprendrez tous les bienfaits de l’Empire états-unien. Prospérité et fin des guerres, isn’t it?
          Bravo et merci…

            +4

          Alerter
        • Lysbeth Levy // 06.01.2017 à 21h31

          « Toutes les personnes sensées savent bien que comme en matière médicale la saignée est la meilleure réponse contre les hémorragies,  »

          N’importe quoi alors pourquoi ne la pratiquons plus de nos jours la saignée ? Non scientifique voyons, comme votre cours d’économie magique ça n’existe pas non plus arrêtez de répéter les âneries des « médias mensonges » par pitié !
          « Jb » ce n’est pas une marque de whisky ?

            +0

          Alerter
          • lon // 06.01.2017 à 22h09

            je pense que jb fait de l’ironie , cela me parait assez évident

              +3

            Alerter
      • yann // 06.01.2017 à 11h34

        La crise de l’inflation est d’abord la crise de la dérégulation financière. L’inflation n’est pas retombée lorsque les prix du pétrole ont baissé. Il n’y a pas de corrélation entre les deux. Il suffit juste de regarder l’évolution du prix du pétrole et de l’inflation pour le comprendre. La dérégulation financière a permis aux banques d’émettre de la « monnaie » de façon décentralisée provoquant l’hyperinflation. À côté de ça, il faut aussi voir que les gains de productivité ont ralenti, mais le libre-échange n’a en rien arrangé les choses bien au contraire.

          +7

        Alerter
    • amemar // 06.01.2017 à 15h49

      C’est ce qu’on nomme le conservatisme. Des que l’on atteint un position avantageuse on veut la conserver ! Les USA et leurs Alliés occidentaux ont réussi à s’installer en haut de la pyramide, ils n’ont pas du tout envie de perdre cette place. Leur propagande et les lois qu’ils mettent en place sont là pour le leur permettre. Tant que ça marchait pour la plus grande partie d’entre nous, on laissait faire mais maintenant ça marche plus d’où la contestation au sein du système lui même. Quelle méthode va être employée pour perdurer, c’est là la vraie question.

        +3

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  • cording // 06.01.2017 à 11h05

    Les graines de la seconde guerre mondiale sont très largement imputables au continent européen et si peu à la politique commerciale des US au cours des années 20 et 30; Nouriel Roubini aurait pu y trouver une cause US par le refus du Traité de Versailles de 1920 et de ses conséquences.

      +2

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  • Louis Robert // 06.01.2017 à 11h21

    Roubini, c’est le monde à l’envers orwellien, où les effets se substituent aux causes, dans un vibrant plaidoyer pour le statu quo impérial, garant de la « stabilité » et de la « prospérité ». Le regard est dès lors détourné vers le bouc émissaire Trump, ce qui permet d’ignorer plus facilement l’échec global du projet hégémonique impérial, qui est celui du capitalisme, reconnu néanmoins chaque jour d’avantage par les peuples devenus, hélas, « populistes ».

    On remarquera la caractérisation de la montée des pays dits « émergents » (85% de l’humanité), dans les pas de la Russie et de la Chine, et de la mise en place d’un nouvel ordre mondial pour tous, comme une affirmation agressive et menaçante, annonciatrice d’un conflit mondial à défaut de demeurer sous la « surveillance » (et la tutelle?) de l’Empire. On n’est pas loin d’une déclaration de guerre au monde entier… mais « soft »… veloutée quoi!

    Pendant ce temps, c’est bien le monde entier « populiste » qui lâche l’Empire… et non pas l’inverse, M. Roubini, ce que vous ne savez que trop.

    L’amoureux éconduit prétend que c’est lui qui a quitté sa belle. Scénario bien connu!

      +14

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    • Louis Robert // 06.01.2017 à 12h11

      Scénario retouché par la belle:

      L’amoureux éconduit prétend que c’est lui qui a quitté sa belle.

      Que deviendra-t-elle sans lui?, se demande l’indispensable, inquiet… Pour elle, la pauvre fille!…

        +3

      Alerter
  • christian gedeon // 06.01.2017 à 11h56

    C’est bien d’avoir mis cet « article  » auquel je faisais référence hier. Ahurissant,non? Tous les poncifs et toutes les manipulations y sont.Un vrai concentré de désinformation saupoudré de haine. A lire et relire absolument.

      +5

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  • Goldfinger // 06.01.2017 à 13h19

    Bonjour,

    Simple petit interlude apolitique dans le tout blanc ou tout noir 🙂

    Et pendant que nous devisons et la Russie et les USA augmentent leurs dépenses militaires et notamment dans le nucléaire 🙁
    La Chine ne restera certainement pas en reste 🙁

    La population mondiale ne cesse de croître, l’environnement (en ce compris le climat) se dégrade.

    Pendant ce temps nous Européens (qui avions INITIALEMENT le plus beau projet destiné à éviter les guerres qui ont si fréquemment des siècles durant dévasté notre continent et surtout ses habitants) nous nous regardons le nombril.

    Le modèle actuel n’est effectivement plus tenable.
    2017 sera-t-elle l’année de rupture ? Peut-être !
    Un nouveau modèle émergera-t-il dans une sagesse humaine universelle ? J’en doute !
    … mais bon (si) le pire n’est jamais certain (le meilleur l’est encore moins).

    En attendant essayons de faire en sorte que de plus en plus les citoyens (re)développent leur esprit critique contre toute forme de pensée unique.
    C’est aussi, je pense,un des buts de ce site.

    Bien amicalement et cordialement

      +8

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  • Sylvie Rabatel // 06.01.2017 à 15h22

    Je crois qu’un tranquille retour en arrière, un regard historique, permet de comprendre que les russes n’ont jamais envahis vers l’ouest. Les invasions sont toujours partie de l’ouest vers l’est ;
    Depuis les chevaliers teutoniques en passant par Napoléon, puis Hitler, les invasions militaires se font de l’ouest vers l’est. L’arrivée de l’armée russe en Allemagne était une réaction pour détruire le Reich. Certes, mes connaissances historiques sont limitées, mais si Poutine est un autocrate, ce n’est pas un aventurier.

      +8

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  • loki // 06.01.2017 à 16h40

    Un bon économiste n’est pas forcément un bon historien. Un historien sérieux est forcément un bon économiste du moins bien meilleur que ce genre d’adepte d’une pseudo science qui seule et écartelée entre ses modèles néoclassiques et ses modèles néo-keynésiens se révèle bien insuffisante à percevoir les vrais rapports de force qui fabriquent la réalité quotidienne distante des préoccupations des économistes.

    Ainsi un économiste aux visions simplistes de l’histoire n’est-il pas incapable d’annoncer la survenue d’une crise comme celle de 2008.

    Les économistes purs se partagent en 2 camps : Ceux qui annoncent la crise et ceux qui annoncent que la crise a eu lieu. Leur utilité est résumée à l’origine du mot qui entendait légitimer des travaux d’analyse par un concours initié par Dupin au XIXe dans lequel Listz n’a même pas pu être reconnu

      +0

    Alerter
  • BA // 06.01.2017 à 17h15

    Vendredi 7 janvier 2017 :

    Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a reconnu vendredi que le Congrès devrait avancer l’argent pour la construction du mur anti-immigrés à la frontière avec le Mexique, pour concrétiser au plus vite l’une de ses principales promesses électorales.

    « Les médias malhonnêtes ne disent pas que l’argent dépensé pour la construction du Grand Mur (pour le faire plus vite), sera remboursé plus tard par le Mexique ! », a affirmé M. Trump, sur Twitter.

    La chaîne CNN avait révélé jeudi que l’équipe de transition du président élu avait approché les responsables républicains pour pouvoir financer le mur avec l’argent public si possible dès le mois d’avril.

    http://www.romandie.com/news/Le-Congres-devrait-avancer-largent-du-mur-antiimmigres-pour-aller-plus-vite/766609.rom

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  • christian gedeon // 06.01.2017 à 18h02

    Juste un petit mot pour dire que Carlos Ghosn,président de Renault et de Nissan, et au milieu de tout le tumulte ultralibéral,a juste dit que ces deux groupes s’adapteraient à la situation…point,barre.Bravo. Il n’ y a en effet rien d’autre à dire.Ce qui signifie aussi que si d’aventure,nous avions un président qui prenne des options « ‘trumpistes »,les mêmes causes produiraient les mêmes effets.C’est simple comme l’oeuf de Colomb!

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    • Alfred // 06.01.2017 à 22h55

      C’est exactement ce qu’il faut comprendre. Les entreprises s’adapteraient. La sanction viendraient des ideologues qui prendraient toutes les mesures à leur disposition (sanctions économique, révolution de couleur, amendes et arbitrages bidonnés etc..). Ça vaut le coup quand même.

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  • lon // 06.01.2017 à 21h58

    L’argumentation de Roubini c’est  » touche pas au status quo sinon gros malheurs  » et à ce titre est un pur plaidoyer pro-hégémonie US . Roubini ne peut concevoir un changement de paradigme sans violences ni guerres et illustre bien le fait que les élites  » mondialistes » préfèrent la dictature d’un seul élément pour assurer la paix mondiale qu’au vivre-ensemble de plusieurs : ce sont les grands prêtres des empires galactiques de science-fiction qui détiennent la vérité pour le bien de tous . Quant au reste , agiter la menace russe comme la force noire des marches de l’Empire venu le détruire … qui s’intéresse vraiment aux capacités militaires russes comparées à l’OTAN ? En tant que pro UE , je vois dans le projet « isolationniste  » de Trump une grande chance pour l’Europe , à commencer par la dissolution de l’OTAN et la création d’une force armée européenne permettant à l’UE un dialogue d’égal à égal avec la Russie .

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  • informaticien // 07.01.2017 à 01h06

    « sa philosophie de « l’Amérique d’abord », cela signifie que son administration orientera la stratégie géopolitique des États-Unis …en poursuivant uniquement les intérêts nationaux du pays. » ??????

    Impressionnant, comme si le pouvoir aux États Unis ne poursuivent pas en permanence et en premier lieu, les intérêts nationaux du pays, et en plus, deuxième couche, ces fameux « intérêts nationaux du pays » sont exprimés, comme si les classes sociales n’existaient pas et que tout le monde à l’intérieur des USA avait le même vision de ces intérêts que le pouvoir en place !

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  • Dany 2 // 07.01.2017 à 23h11

    Nouriel Roubini a abandonné tout discernement.

     » Cet ordre mondial sous conduite américaine a produit 70 années de prospérité « . C’était peut être vrai pour les 40 premières, mais pour les 30 suivant, en gros depuis la disparition de l’URSS, c’est totalement faux. Depuis 30 ans, il n’y a pas eu la moindre croissance aux USA, seulement des comptables imaginatifs, à créer des hologrammes de croissance.

    http://lachute.over-blog.com/

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    • Lysbeth Levy // 08.01.2017 à 16h17

      Ah bon ? Et bien voyez les chiffres ici : https://www.wsws.org/fr/articles/2016/dec2016/pers-d30.shtml  » Le président Barack Obama a signé le 23 décembre sa septième et dernière loi de financement du Pentagone, qui prévoit 619 milliards de dollars pour élargir la violence meurtrière de la machine de guerre américaine. L’armée américaine dépense plus que les sept autre pays qui font les plus gros efforts militaires réunis. Elle mène actuellement des combats dans au moins sept pays différents, tout en maintenant environ 800 bases à l’étranger à travers le monde. » »
      Non avec un tel budget seule la croissance des armées, des ventes d’armes, en vu de conflits en extension fait marcher la machine comme cela le fut en Allemagne au début du nazisme. on a vu la suite non ? 50 millions d’américains vivent avec des bons alimentaires.

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      • Lysbeth Levy // 09.01.2017 à 07h51

        « Au final, les américains ne fuient toujours pas leur pays pour se réfugier dans un paradis socialiste pourtant proche. L’inverse, si. Pourquoi ? »
        Je ne comprends ps ou vous voulez en venir, vous parlez comme si l’Urss était toujours là et quand on est si pauvre en Amérique ou ailleurs on est PAUVRE ! Le monde entier a le même régime ultra-libérale et si les peuples quittent un quelconque paradis socialiste ou est il ? Vous êtes encore dans « votre tête » avec la « guerre froide » et ces idées toutes prêtes sorties de votre large chapeau.sont surrannées. Quand on vous dit qu’il existe 50 000 000 d’américains trèèèès pauvre mangeant avec des « bons alimentaires » ça vous dit quoi ?
        102 000 000 d’américains sont SANS TRAVAIL ça vous dit quoi alors que le budget militaire explose pour atteindre les 800 milliards de $ ce qui les fait aussi exploser de colère ces ultra-pauvres américains, ça vous parle ??

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        • 13atg // 09.01.2017 à 08h30

          Je compatis à la pauvreté de certains américains. Et les USA ont bien une politique militaire agressive.
          Mais un État ne raisonne pas économiquement comme le ferait un ménage. Vous semblez penser qu’un dollar dans une arme est un dollar en moins pour un pauvre.
          C’est faux. Pourquoi croyez-vous que les USA sont agressifs ? Par idéologie ?

          Sinon, il y a des pays qui se revendiquent farouchement anti-capitalistes : Cuba, Venezuela…
          Où sont les américains pauvres venant s’y réfugier ?
          Les cubains sont plus futés : miséreux, ils viennent se réfugier aux USA. Pas au Venezuela.

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  • bob // 08.01.2017 à 23h13

    Bonjour
    La Russie, et ses dirigeant n’on pas forcement envie, et les moyens surtout de dominer l’Europe…comment?!, ;militairement?, économiquement ?. Nous ne sommes plus en 1930 , le communisme est mort, et le nazisme, qui ne l’oublions pas, a attaquer l’union soviétique, et qui a justifier la riposte Russe, et permis de débusquer Hitler jusqu’a Berlin, sinon les soviétiques n’aurait pas bouger. Après, ils se sont installer en Europe de l’Est avec leur char. Mais avec la fin du communisme , ils sont reparti, mis fin au pacte de Varsovie. Et non plus les moyens financier, militaire d’occuper des pays. Ils menacent parce qu’ils ont peur. De plus il faut dissocier certains sujet:Ukraine, Syrie ou pays de l’Est. L’Ukraine est trop prés de chez eux, et surtout c’est un pays trés proche culturellement , leur Alsace lorraine, la Syrie , c’est leur intérêts stratégique, les pays de l’ Est, il veulent faire du commerce, vous les voyez occuper la Pologne, de nouveau!!!.

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  • Wil // 10.01.2017 à 18h42

    « Nouriel Roubini, a professor at NYU’s Stern School of Business and Chairman of Roubini Macro Associates, was Senior Economist for International Affairs in the White House’s Council of Economic ADVISERS DURING THE CLINTON ADMINISTRATION. He has worked for the International Monetary Fund, the US Federal Reserve, and the World Bank. »
    Ok c’est bon,on a compris.
    Crédibilité:zéro.

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