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20.novembre.201620.11.2016 // Les Crises

Le Parisien censure le DVD de Merci Patron !

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Source : Fakir, 08/11/2016

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Que Le Parisien ne parle de pas de notre film, au printemps, on comprend. Mais même quand on se propose d’aligner les billets pour une publicité, la porte reste fermée !

Noël approche, et pour la promotion de notre DVD dans les rayons des supermarchés, on a décidé de prendre une pub dans Le Parisien, le quotidien populaire de Bernard Arnault.
Et on y a cru.
Ça a presque marché !

La régie du Parisien l’avait validé : notre publicité devait passer dans les pages politiques, le mercredi 9 novembre. Nous avions, de notre côté, accepté la facture : 4 000 €, plus cinquante DVD de Merci Patron ! adressés au quotidien. On venait d’ailleurs de verser 30 % de la facture, soit 1 200 euros. Et le carton de DVD était prêt, dans notre salle à manger, avec des petits cœurs dessinés dessus. Il ne nous restait qu’à envoyer le visuel, comme convenu, le vendredi 4 novembre.
Mais la veille, le jeudi 3, patatras !

Le « directeur de la clientèle » nous appelle : « Je suis allé un peu vite dans la confirmation… euh… Puisqu’on avait des directives en fait en période préélectorale de… euh… de refuser en fait tout ce qui est communication polémique. Or, la vôtre en fait partie… »
Nous voilà bien surpris : il s’agit d’une banale promo, sans caractère ni polémique ni électoral.

Fakir : Si vous voulez, la seule polémique possible, elle est avec votre propriétaire… Bernard Arnault.
Long silence.
Le directeur : Bah sans doute… mais ça reste politisé.
Fakir : Non, non ! A moins que vous ne me révéliez maintenant que Bernard Arnault a des ambitions pour la prochaine élection…
(Long silence.)
Le directeur : On peut pas se permettre de… de laisser la parole libre comme ça à des personnalités ou à… Y a une indépendance de la rédaction et ils restent maîtres de leurs contenus. Ils veulent une autonomie, ils veulent une clarté de l’information… et ça passe par ce type de choix… ça peut être difficile…

Formidable logique : censurer la publicité de Merci Patron ! garantit l’indépendance de la rédaction !

Fakir : Je suis désolée que ça tombe sur vous… Vous avez l’air très sympathique… Je préférerais être en contact directement avec le donneur d’ordre, avec la personne qui vous a demandé de prendre cette décision…
Le directeur : Je peux prendre un message.
Fakir : Je préférerais être directement en contact avec le propriétaire du journal… qui est le personnage principal de mon film… Vous voyez ?
Le directeur : Il n’est même pas au courant de notre conversation…
Fakir : Non, je n’en doute pas, il n’a même pas besoin d’être au courant. Il a des serviteurs dociles qui devancent ses ordres… et vous en êtes un des rouages…

C’est la deuxième fois, tout de même, que cette censure invisible nous joue des tours. Au printemps déjà, alors que l’aventure Merci patron ! remplissait les colonnes de tous les journaux nationaux et locaux, Le Parisien excellait par son silence.
Jusqu’à la sortie d’un communiqué signé des trois syndicats et de la Société des journalistes de la rédaction :

Stéphane (le directeur de la rédaction) assure qu’il n’y a eu aucune pression ni consigne venue d’en haut. Nous le croyons volontiers. C’est justement le principe de l’autocensure que de rendre inutile les pressions, en anticipant la conduite supposément attendue.
Se pose alors la question de la confiance dans la direction de la rédaction à garantir notre liberté éditoriale et notre capacité à faire notre métier de journaliste, au risque de déplaire à notre puissant actionnaire.

Les « serviteurs dociles », tout de même, ça les titille ce silence. Martine Chevalet, journaliste dans le canard du compère Arnault, confirme :

On se dit : qu’est-ce qu’il se passe derrière… Est-ce que c’est impossible de parler de Bernard Arnault, est-ce que c’est impossible de parler de LVMH autrement en terme laudateur ? Est-ce que c’est impossible de parler d’aucune de ses marques ? Est-ce que par exemple, demain on aura la possibilité de décrire euh … un événement social chez Carrefour par exemple ? Tout le monde dans la rédaction s’est interrogé sur la… la marge de liberté qui restait… pour les uns et pour les autres.
Il y a quelques jours Le Parisien fait une UNE avec « Osons l’optimisme ». Osons l’optimisme c’est la thématique de campagne de communication de Carrefour. LVMH est actionnaire de Carrefour et on a un papier qui commence par : « …. Comme le dit la campagne d’une grande surface… »… Voila « osons l’optimisme ». C’est choisi à dessein ou est-ce que c’est complètement le fait du hasard ?

Naïvement, on y a cru, vraiment, à l’indépendance de la presse.
Mais même avec le carnet de chèques, c’est toujours « non merci, patron ! ».

Source : Fakir, 08/11/2016

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Commentaire recommandé

silk // 20.11.2016 à 05h31

Et après certains viennent dire que les grands patrons (qui possèdent 90%de la presse) le font pour des raisons d’amour de la presse ou philanthropiques
Investir dans la presse qui est déficitaire ne leur sert que comme moyen d’influence pour museler tout article qui les mettrait en cause.
On voit bien le système décrit par Jack London dans « le talon de fer » : les journalistes n’écrivent pas car ils sont des rouages d’un système reposant sur une auto-censure quand ce n’est pas par adhésion.
Le reste des journalistes etant tellement précaire qu’ils ne peuvent pas se permettre (ou ne seront pas publiés et n’auront pas de quoi manger à la fin du mois).
Les uns devancent les désirs, d’autres sont tellement précarisé qu’ils ne peuvent pas s’exprimer).
Et pour les quelques réfractaires c’est la porte : Aude Lancelin par exemple, les censures sur canal des reportages mettant en cause Bolloré (Afrique par exemple). Et ça sert de leçon à ceux qui auraient une velléité de se rebeller contre ce système.
Les « grands » médias ne sont plus que des agents d’influence, d’où aussi l’importance pour eux de discréditer tous les sites web qui porteraient une parole « divergeante » de la leur.

30 réactions et commentaires

  • silk // 20.11.2016 à 05h31

    Et après certains viennent dire que les grands patrons (qui possèdent 90%de la presse) le font pour des raisons d’amour de la presse ou philanthropiques
    Investir dans la presse qui est déficitaire ne leur sert que comme moyen d’influence pour museler tout article qui les mettrait en cause.
    On voit bien le système décrit par Jack London dans « le talon de fer » : les journalistes n’écrivent pas car ils sont des rouages d’un système reposant sur une auto-censure quand ce n’est pas par adhésion.
    Le reste des journalistes etant tellement précaire qu’ils ne peuvent pas se permettre (ou ne seront pas publiés et n’auront pas de quoi manger à la fin du mois).
    Les uns devancent les désirs, d’autres sont tellement précarisé qu’ils ne peuvent pas s’exprimer).
    Et pour les quelques réfractaires c’est la porte : Aude Lancelin par exemple, les censures sur canal des reportages mettant en cause Bolloré (Afrique par exemple). Et ça sert de leçon à ceux qui auraient une velléité de se rebeller contre ce système.
    Les « grands » médias ne sont plus que des agents d’influence, d’où aussi l’importance pour eux de discréditer tous les sites web qui porteraient une parole « divergeante » de la leur.

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    • LA ROQUE // 20.11.2016 à 12h15

      « On voit bien le système décrit par Jack London dans “le talon de fer” : les journalistes n’écrivent pas car ils sont des rouages d’un système reposant sur une auto-censure quand ce n’est pas par adhésion. »
      D’où le nom donné à ces pseudos journalistes de chiens de garde.

        +11

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  • Fabrice // 20.11.2016 à 06h56

    Dans le cas présent cela fera de la publicité en enfoncant le clou car Arnault prouve qu’il n’a toujours pas compris que son attitude est la cause de ce qui lui est reproché dans le film.

    Si il avait été éclairé il aurait pu s’en tirer avec un trait d’humour en accompagnant la pub du film d’une page qui aurait prouvé un peu d’humour, voir beau joueur mais las à force de se prendre au sérieux il s’enfonce dans des méthodes qui le desservent tant pis pour lui et tant mieux pour le film qui prouve qu’il est toujours d’actualité et que certains n’appendront jamais de leurs fautes.

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  • Jules // 20.11.2016 à 07h31

    Quand on se rappelle que ce titre est issu d’un quotidien de la Libération « Le Parisien Libéré », emblématique d’une presse longtemps restée proche du « populo » et réputée pour son indépendance !
    Quelle dégringolade !

    Dégringolade dont la pérennité est assurée par nos impôts, braves gens : 1,8 milliards d’euros, rien que pour la presse écrite, en 2010 selon Wikipédia. Épatant, non ?

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    • BrianDuSysCat // 20.11.2016 à 10h53

      heureusement je crois que 90% va à la presse écrite

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  • calal // 20.11.2016 à 08h02

    c’est pas un refus de vente ca?ils peuvent pas aller en justice contre le journal?

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    • Surya // 20.11.2016 à 08h42

      Les règles en BtoB sont différentes du B2C, mais il faut de toute manière prouver un préjudice

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  • Gier 13 // 20.11.2016 à 08h13

    Le poids du propriétaire milliardaire sur le journal fonctionne comme celui de l’église sur le paroissien du moyen âge.
    L’emprise sur les esprits et les comportements était telle qu’il n’était plus besoin de maréchaussée des âmes pour encadrer les fidèles. Ils s’auto-surveillaient, s’auto-punissaient se censuraient et allaient de leur propre chef à confesse.
    Ça fonctionne pareil dans les gazettes ! La trouille du chômage à remplacé celle de l’enfer avec à la clé la même soumission des corps, des esprits et des idées. Et les mêmes récompenses faites d’honneur, d’argent….ou de simple assurance à la survie.

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  • Ardéchoix // 20.11.2016 à 08h59

    Tempête dans un verre d’eau, ah bon la presse est aux mains des 1%. Triste nouvelle, il y a bien longtemps que je n’achète plus, peut être j »y reviendrai quand ils auront la bonne idée de faire une pre-découpe tous les 15cms.
    Quand au dvd, Bernard ( je peux t’appeler Bernard ? )
    L’équipe qui s’occupe des coûts tordus me fais penser aux tontons flingueurs.
    Je viens de finir un livre sur ma région, periode 1933. 1945 la presse était aux mains du pouvoir, en 45 beaucoup de journaux ont changés de nom, et de camps. Les affiches placardées sur les murs par les résistants , sont remplacées par un écran tactile. On est en 2016.

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  • TC // 20.11.2016 à 09h38

    Moi, ce qui m’interpelle plus que ce que dénonce Fakir, c’est que ce genre de journal qui se dit alternatif, dénonce à tours de bras, les conséquences néfastes des traités européens mais qu’il ne propose jamais le Frexit, comme le FN. Alors qui fait le plus le jeu de la droite ? Le FN dont on sait qu’il veut «renégocier les traités» ou cette gauche qui se dit trahie par le PS et qui portant rêve elle aussi d’une «autre Europe» ?

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    • Maxalex // 20.11.2016 à 16h24

      Vous allez lu Fakir, vraiment?

      Accessoirement, « Leur grande trouille : Journal intime de mes pulsions protectionnistes », c’est le titre d’un des bouquins de Ruffin, c’est pas vraiment « eurobéat ».

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      • Wilmotte Karim // 21.11.2016 à 10h29

        https://www.fakirpresse.info/+-Faut-il-faire-sauter-Bruxelles-+

        FAUT-IL FAIRE SAUTER BRUXELLES ?

        « François Ruffin : La CEE, elle, naît d’un rapport, le rapport Spaak, aussitôt critiqué par Pierre Mendès-France : « Le projet de marché commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du XIXe siècle, selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. Les initiatives sociales seront-elles encore possibles ? La tendance à l’uniformisation n’implique-t-elle pas que les pays les plus avancés vont se voir interdire, au (…) »

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    • Muslim // 20.11.2016 à 23h40

      Vous n’avez pas lu une seule page d’un numéro de fakir, ça semble évident.

        +2

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  • DUGUESCLIN // 20.11.2016 à 10h18

    La question majeure est celle de l’auto-censure des journalistes. En effet, d’eux-mêmes, ils la pratiquent pour sauver leur emploi. La pression est non formulée mais induite par les exemples qui servent d’avertissement.
    Une des possibles réponses serait une garantie minimum envers les journalistes. Autrement dit que l’excuse de réduction de personnel, de suppression de poste ou de fautes bidons, qui permettent leur licenciement, soient réglementées et fassent l’objet d’un contrôle, précédé d’un accord amiable, et à défaut par voie de justice. Agir de sorte qu’un journaliste ne craigne pas de perdre son emploi sur décision arbitraire s’il exerce honnêtement son métier. En retour la désinformation délibérée et le mensonge doivent être sanctionnés, allant de l’avertissement jusqu’au licenciement en cas de preuves.

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    • calal // 20.11.2016 à 14h36

      juste une reponse epidermique d’un nouveau converti au vrai « liberalisme »: votre reponse c’est encore plus de norme et de reglementation. alors qu’a priori dans cette histoire,on supprime l’aide a la presse ecrite et si plus personne n’achete le journal parce qu’il est trop « pro patron »,ben il fait faillite. et si bernard veut un journal que personne n’achete pour s’auto celebrer, ben il le paie plein pot…

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      • Wilmotte Karim // 21.11.2016 à 10h34

        Ce qui aboutirait à encore renforcer le pouvoir du capital.

        Pouvoir direct du capital qui maintien l’entreprise à flot et dispose des leviers de décisions dans l’entreprise.
        Pouvoir indirect du capital qui paye le produit (annonceur).

        Les médias étant un moyen central de véhiculer des idées dans la société et de faire vivre le débat politique, faut-il laisser à ceux qui en ont les moyens (en dehors de quelques îlots éparses comme Fakir) le contrôle des moyens de la vie démocratique?

        Il me semble que poser la question, c’est y répondre.

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    • lvzor // 20.11.2016 à 19h47

      « La question majeure est celle de l’auto-censure des journalistes »

      Vous croyez vraiment que ça ne concerne que la presse? Ce type de comportement est très majoritaire dans tous les milieux. La plupart des gens appellent ça « faire abstraction de ses convictions » ou, plus brièvement : « être professionnel ».

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  • Tchoo // 20.11.2016 à 10h30

    Le plus remarquable c’est la servilité qui des employés de ce journal. La fabrique du consentement remporte un nouvelle victoire

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  • JINSA // 20.11.2016 à 10h52

    Pourquoi l’interview avec le Cercle des Volontaires a-t-il été enlevé du blog Les Crises ?

    je voulais comprendre ce que CDV a de complotiste et d’extrême droite, je vais donc aller sur leur site

    est-ce que le complotisme dénoncé par Olivier Berruyer dans l’intro écrite de l’article retiré consiste à dire qu’il ne faut pas aller trop loin avec la notion d’état profond parce qu’il n’y a pas de grand méchant qui tire les ficelles même s’il a fait dire à Mitterrand qu’il n’a pas le pouvoir parce qu’un président peut changer les chose, dans une certaine limite posée par un pour mille pour lequel la velléité de donner un nom et un visage est complotiste ?

    wé ? j’ai bon ?

    y a-t-il un autre passage ?

    en tout cas à mon niveau je ne vois aucun frottement rédhibitoire entre le discours CDV et LC

    en tout cas leur devise me semble bien convenir ici

    « ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise »

    même si ma part complotiste me pousse à m’interroger sur la possibilité de répondre à la fois à BFM et à CDV

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    • Surya // 20.11.2016 à 13h17

      Vous avez remarqué quand même qu’il n’est plus invité sur BFM Business depuis presqu’un an et demi ?

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      • JINSA // 20.11.2016 à 13h35

        non je n’avais pas remarqué !
        on ne regarde jamais assez BFM…
        alors me voilà soulagé de ma part complotiste
        et vous en remercie

        en tout cas félicitations au principal intéressé !

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    • Gier 13 // 20.11.2016 à 14h20

      Je me demande aussi pourquoi cette interview à été retirée….
      Quelques commentateurs se disaient outrés par le fait qu’OB ait répondu à ce site réputé complotiste et d’extrême droite.

        +5

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    • BOURDEAUX // 20.11.2016 à 20h24

      l’entretien est facilement accessible sur YouTube; je trouve d’ailleurs qu’Olivier y est brillant. Quant à votre remarque sur la nature des médias où il s’exprime, j’avoue ne pas comprendre du tout. BFM est par exemple une radio qui a le mérite (je trouve) d’afficher ses grandes options : en gros, c’est le libéralisme. Après il y a quand même des variétés d’opinions, faut pas exagérer : c’est pas la Pravda…Donc, quand vous écoutez BFM, vous savez ce qu’on essaye de vous « vendre », et il ne vous est pas interdit d’avoir l’oreille critique.
      Bref, la contiguïté malsaine qu’on établit sans cesse entre l’individu qui s’exprime et tel ou tel camps politique, au seul motif que cet individu parle à untel ou dans tel média, est un des plus redoutables éteignoirs de l’intelligence.

        +4

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      • Gier 13 // 21.11.2016 à 07h03

        Tout à fait d’accord et j’avais écris dans ce sens sous l’interview en question.
        Il me semble tout à fait sain en démocratie que, de droite comme de gauche, on puisse s’exprimer dans des médias de gauche et de droite.

          +4

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  • déplorable 21 // 20.11.2016 à 11h00

    Une petite chose : c’est pour qui les 50/60 dvd? Pas pour le service critique cinéma, le film est sorti depuis belle lurette. bon allez 3 ou 4 dvd pour les archives et si quelqu’un veut faire un papier sur la sortie du dvd. Les autres: Pour les cadeaux de Noel des journaleux!
    Je propose une enquête exigeante aux » journalistes d’investigation  » de ce grand quotidien sur l’incroyable corruption qui règne au cœur des rédaction. Quand Armani fait une pub , il envoie combien de soutifs ou de jeans? et Audi il envoie une bagnole!
    Sans parler des voyages et du tourisme/ journalisme ( voir les bibliothèques de reportages/articles/ pseudo thèses sur la disparition des tortues aux Seychelles et le vide absolu sur le chômage à Charleville Mézière )
    il n’y a pas de petite corruption, larbins un jour , larbins tjrs.
    Si un lecteur du blog pouvait  » balancer » anonymement ça aiderait à comprendre l’état de la presse

      +12

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  • Georges Clounaud // 20.11.2016 à 11h33

    Il est évident que ce pirate de François Ruffin va rebondir sur ce refus du Parisien. Et le buzz sur les réseaux sociaux qu’il va opportunément entretenir aura beaucoup plus d’effets sur les ventes de son Dvd qu’un encart dans le Parisien et ce, sans dépenser le moindre euro. Ne soyons pas naïf, en bon connaisseur des médias, le rusé Ruffin avait tout prévu.
    Certes Merci patron! ne va pas changer le monde mais cette aventure aura tout de même permis de démonter avec humour l’image soigneusement construite et entretenue de « ce grand capitaine d’industrie » qu’est Bernard Arnault. C’est déjà ça et cela nous change de cette humour bobo-collabo bien pensant « à la mode » de Yann Barthès ou de Charline Vanhoenacker…

      +10

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  • nico // 20.11.2016 à 14h12

    La liberté de la presse …

    Mouarf !

    Allez donc regarder ce tableau déjà après on en reparle de la liberté de la presse …

    http://www.casimages.com/i/161117123840592083.png.html

    Ça vous suffit pas ?

    Lisez ceci alors :

    https://www.pressenews.fr/alerte-pn/2016/02/24/emmanuel-marcovitch-quitte-l-afp-pour-le-cabinet-de-valls,108131699-ARL

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  • lois-economiques // 20.11.2016 à 16h32

    La démocratie s’arrête dès que le Capital est menacé.

    L’explication par Lordon :

    https://youtu.be/eGu5-Zdk3Go

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    • Jean // 20.11.2016 à 18h34

      Si elle peut s’arrêter lorsque le Capital est menacé, c’est qu’elle n’a pas réellement commencée.

        +2

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      • lois-economiques // 20.11.2016 à 21h13

        Cela c’est sur.

        La révolution francaise de 1789 n’a fait que remplacer les classe dominantes Noblesse et Clergé soutenu par la rente foncière (ils avaient accaparés pratiquement toutes les terres) par deux autres classes dominantes que sont la haute bourgeoisie (c’est pour cela qu’elle a fait la révolution) et la haute fonction publique soutenu par la rente du capital. Ils ont accaparé pratiquement tout le capital.
        Dans cette domination la démocratie n’a pas sa place.

          +1

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