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13.juillet.201713.7.2017 // Les Crises

Le plan du gouvernement pour économiser 4,5 milliards d’euros en six mois

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Ca commence… Voici donc le plan d’économies de 4,5 Md€ pour 2017, pour tenir les 3 % de déficit.

Comme d’habitude, tout est présenté comme si cet argent était vaporisé, alors qu’il se retrouve essentiellement dans les poches du privé : les économies vont se faire en bonne partie sur des crédits d’équipement.

Pour 2018, c’est la 4e dimension, puisque le gouvernement veut :

  • réduire les impôts de 11 milliards (ISF, taxe d’habitation, impôt sur le capital) ;
  • et réduire le déficit de 6 milliards (de 3% à 2,7 %).

Le Premier Ministre vient donc d’annoncer qu’il compte diminuer les dépenses en 2018 d’au moins 20 milliards d’euros !

Ces personnes trouvent donc très intelligent de détruire volontairement 1 % du PIB, et se disent que cela aura des effets positifs !

« Pour autant, nous restons prudents pour asseoir notre crédibilité budgétaire. Nous visons donc une croissance de 1,7% l’an prochain, après le 1,6% qui est attendu cette année. » et ce « grâce au retour de la confiance. »

Eh bien… nous verrons.

En plus, le gouvernement a le bon gout de vouloir que Paris organise les Jeux Olympiques, ce qui devrait bien couter 10 milliards…

Source : Le Parisien, 10-07-2017

Dans une interview accordée au Parisien-Aujourd’hui en France, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes Publics, dévoile les mesures pour boucler le budget 2017.

Dans son audit sur l’état des finances de la France rendu début juillet, la cour des comptes à été très claire : pour parvenir au seuil symbolique des 3% de déficit public à la fin de l’année, le gouvernement doit trouver entre 4 et 5 milliards d’euros d’économie. En exclusivité pour le Parisien-Aujourd’hui en France, Gérald Darmanin fait le tour des 4,5 milliards d’euros d’économies que l’Etat entend réaliser d’ici la fin de l’année 2017. L’intégralité des mesures repose sur les efforts de l’Etat, mais sans suppressions de postes ni coup de rabot sur les minimas sociaux. Les ministères vont devoir se serrer la ceinture. En revanche, ni les collectivités locales ni la Sécurité sociale ne seront mis à contribution. De même, aucune hausse d’impôt n’est prévue.

Selon la Cour des comptes, il faut réaliser 4 à 5 milliards d’euros d’économies d’ici fin 2017 pour arriver à 3 % de déficit public. Les arbitrages ont-ils été rendus ?
GÉRALD DARMANIN. Oui. Nous tiendrons la parole de la France. Nous avons trouvé 4,5 milliards d’euros d’économies pour contenir le déficit sous les 3 % dès cette année sur le seul budget de l’Etat. Ni les collectivités locales, ni la Sécurité sociale ne seront mises à contribution. L’Etat va donc être exemplaire vu qu’il ne l’a pas été dans la gestion précédente. Pour ce faire, le Premier ministre a fixé deux règles. Un : on ne touche pas aux services publics rendus aux Français. Deux : on n’augmente pas les impôts, contrairement aux pratiques des précédents gouvernements. Nous le ferons aussi sans toucher aux minima sociaux. C’est inédit.

Ce montant global d’économies est-il sans précédent ?
Oui, c’est sans précédent. D’abord, parce que jamais personne n’a fait 4,5 milliards d’euros d’économies. La moyenne est plutôt de 2,5 milliards. Et c’est la première fois qu’on le fait dès le mois de juillet, c’est- à-dire en milieu de gestion et donc sans toucher aux effectifs.

Qu’est-ce que ce plan implique, ministère par ministère ?
Il n’y a pas de coup de rabot global, selon la volonté du président de la République. Nous avons considéré qu’il y avait possibilité de réduire le train de vie des ministères : sur la gestion du parc des voitures, avec des appels d’offres mieux négociés, etc. Les mesures ont été négociées avec l’intégralité des ministres. Les services du Premier ministre, par exemple, vont connaître une diminution de 60 millions d’euros de leur fonctionnement. A Bercy, c’est 268 millions d’euros d’économies. Nous avions un programme de numérisation, j’ai demandé qu’on le fasse moins cher. Au ministère des Affaires étrangères, c’est 282 millions d’euros en moins, dont la moitié sera de la baisse de l’aide publique au développement.

La Défense, l’Intérieur ou la Justice vont-ils devoir faire un effort ?
Nous avons demandé au ministère de la Défense de tenir le budget qui a été voté en 2017 par le Parlement, ce qui entraîne une réduction des dépenses de 850 millions d’euros. Le budget ne diminue pas, mais l’enveloppe votée devra être respectée. Il faudra assurer le financement des opérations extérieures en trouvant des économies ailleurs. De même, le ministère de l’Intérieur va faire 526 millions d’euros d’économies de fonctionnement, sans toucher aux effectifs de police et de gendarmerie. Enfin, pour la justice, ce sera 160 millions d’euros d’économies, essentiellement des programmations immobilières.

L’Education nationale sera impactée ?
Il y a une économie de 75 millions d’euros. Mais il n’y aura pas de postes de professeurs supprimés pour la rentrée scolaire. Et nous allons tenir l’intégralité des promesses du président de la République, notamment sur l’accompagnement des auxiliaires de vie scolaire auprès des enfants handicapés. Nous faisons justement des économies pour pouvoir mettre de l’argent là où nous en avons besoin. Je prends un exemple : l’hébergement d’urgence cet hiver n’a pas été budgétisé. Sans économies, nous aurions été obligés de fermer les centres cet hiver. […]

 

Il faudra faire trois fois plus d’économies en 2018. Comment allez-vous faire ?
Nous anticipons avec des réflexions sur les réformes structurelles à mener, dès à présent, concernant la politique du logement, de l’emploi, la formation professionnelle. Je reçois d’ailleurs dès cette semaine tous mes collègues pour y travailler. Et sur les niches fiscales, il n’y a pas de tabous.

Suite à lire sur Le Parisien, 10-07-2017

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Olivier // 13.07.2017 à 07h04

« En plus, le gouvernement a le bon gout de vouloir que Paris organise les Jeux Olympiques, ce qui devrait bien couter 10 milliards… »

La, il y aurais une belle enquête à faire pour un économiste comme vous.

JO de Pekin : 31 Milliards
JO de Londre : 29 milliards si l’on prend en compte les coûts indirects pour les services publics, dont la présence policière et militaire. » (3 a 5 Milliard provisionnés)
JO de Sotchi : 36 Milliards

Alors 10… la blague surtout en terme de de sécurité.

https://goo.gl/593r6E
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105 réactions et commentaires

  • Caliban // 13.07.2017 à 05h52

    « nous restons prudents pour asseoir notre crédibilité budgétaire »
    Auprès des financiers, de l’Allemagne, des agences de notation, … ?
    Une chose est sûre, c’est qu’auprès de la population qu’ils sont sensés servir ils n’en n’ont plus guère. Combien d’abstention ?

      +31

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  • Ankou // 13.07.2017 à 06h41

    J’ai des idées
    – diviser par 2 les dépités et les sénateurs et toute la smala qui suit
    – réduire de 2 le nombre de niveaux hiérarchiques entre notre président et le sans dents
    – recentrer l’État sur le régalien
    – fibrer la France

    en première étape …..

      +13

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    • Ovuef2r // 13.07.2017 à 07h14

      Une autre idée, réaliste, pragmatique : légaliser le cannabis.
      Avantages : amener des taxes, dégager de la place dans les tribunaux et les prisons et, en passant, baisser les primes au rendement des fonctionnaires de police, grands amateurs de « chiteux » comme ils les appellent.
      Sans compter les avantages sur la lutte contre le financement du terrorisme, la guerre des gangs de revendeurs, la baisse de la consommation par une prévention rendue possible. Brefs tous ceux décrits dans les rapports faits pour enterrer le sujet et vérifiés dans les états qui l’ont pratiqué.
      Mais ça pourrait nuire aux banques qui ont grand besoin de cet argent comme l’a décrit un rapport de l’ONU en 2009 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Antonio_Maria_Costa#Blanchiment_des_narcodollars
      Et donc ne pas se faire..

        +29

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      • Gonzo // 13.07.2017 à 07h20

        c’est d’ailleurs l’une des premières mesure qu’a prit la Grèce au lendemain de leur faillite.

          +1

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      • DocteurGroDois // 13.07.2017 à 08h45

        En Indochine, l’État Français se finançait avec un monopole sur l’importation, la manufacture et la vente de l’opium. (si vous visitez Saigon, le bâtiment a été préservé et abrite aujourd’hui un resto sympa)

        Légaliser le cannabis aurait des effets positifs, mais il n’y aura pas de miracles. Par exemple au Colorado la criminalité a augmenté, car le marché ayant rétréci les gangs se battent encore plus violemment, et se sont reportés sur des produits comme l’héroïne.

          +11

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      • Scrib // 13.07.2017 à 08h50

        Je suis pas certain…
        Derrière le terme cannabis, on y met quoi ?? l’herbe ? la résine ? l’huile ? le pollen ?
        Tout ça proviens de la même plante, mais n’ont pas la même préparation, ni le même taux de THC.
        Donc on légalise quoi ? la feuille (par exemple) qui défonce pas trop ? ca supprimera donc pas le deal de résine (qui défonce plus)
        Croire que ca va arrêter la guerre des gangs des revendeurs est utopique… ils vont pas se mettre à chercher du taf en se disant « flute, ce que je vends est légale maintenant » … ils dealeront d’autres produits pour ne pas perdre leurs sources de revenus !

        Il y aura en revanche, très certainement, des effets sur l’économie…. lesquels, je sais pas trop, à voir si des études ont été faites, tant sur l’aspect sanitaire, qu’économique etc…

          +12

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        • Cedric // 13.07.2017 à 09h39

          C’est pourquoi il faut légaliser toutes les drogues. Là ce sera vraiment le bordel pour le financement occulte des magouilles étatiques et des partis. Parce qu’il faut pas croire que de simple petit dealer font la loi sur le marché de la came. Mais c’est bien sûr les services de renseignement et autres partis politiques UMPS qui tiennent le marché.
          Voir les affaires Pasqua et autres SAC…

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          • Fabrice // 13.07.2017 à 14h49

            Cool comme ça les gouvernements pourront légalement en faire usage pour le distribuer à la population pour éviter la contestation on appellerait cela le soma (on aurait un petit mélange entre 1984 et le meilleur des mondes) nan c’est sûr idée géniale.

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            • Didier // 13.07.2017 à 20h58

              L’usage de drogues ne garantit aucunement l’absence d’esprit de contestation. Çà serait même plutôt l’inverse.

              Quant au « soma », il est déjà largement distribué par l’industrie pharmaceutique (voir la consommation de tranquillisants en France). Mais évidemment, comme il s’agit là d’intérêts privés, personne ne moufte…

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    • Silk // 13.07.2017 à 08h53

      Une belle idée qui est généralement portée par la droite. « se recentrer sur le régalien », comprenez-vous réellement ce que cela implique en terme de perte de services publics ?

        +9

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      • Vladimir K // 14.07.2017 à 14h23

        Oui, je le comprends… Avant même les économies de 282 millions pour le ministère des affaires étrangères, nous avons un consulat (Québec) qui a déménagé (ça, à la rigueur…), qui offre moins de services, nous obligeant à prendre des jours de congé et faire 300km (600 en fait, puisqu’il y a l’aller et le retour) pour nos démarches que nous devons réaliser dans un consulat plus gros (Montréal)… sans doute le premier finira par fermer, et à terme, la France n’aura plus de consulat, que des ambassades… et encore, pas partout (on peut mettre des ambassades pour plusieurs pays, ou alors partager des ambassades avec d’autres pays)…

        Si pour l’intérieur c’est pareil, ça va être juste les interventions de police à bord de vieilles Clio Diesel qu’il ne faudra sortir qu’en dernier recours, pour économiser l’essence

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    • tepavac // 13.07.2017 à 12h26

      « J’ai des idées »

      J’ai pas vraiment d’idée, juste un air perplexe devant le tableau « budgétaire »,
      C’est normal d’occulter les 23 Mds de dépense dans le budget de l’U.E. ?

        +7

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    • ledufakademy // 15.07.2017 à 02h33

      tu as bien raison supprimons (quasi) tout l’appareil d’état Français : comme cela ce sera plus simple pour mettre en place le périmètre France.
      La déconstruction d’un pays … en marche … toute !!

      C’est dur la clairvoyance.

      Rappel Allemagne 622 députés ..

        +1

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  • Alain // 13.07.2017 à 06h41

    Si les services à la population ne sont pas affectés (population française car la population du tiers monde encore plus précarisée, elle, sera affectée), c’est que c’est du gaspillage pur et simple qui date depuis des années !

    Mais c’est du Macron tout craché: on rend les mêmes services mais en même temps on réduit les coûts; sans donner le moindre exemple concret. La garantie de trouver réellement les 4,5 milliards (sans en fait reporter simplement les paiements à l’année suivante) n’existe pas; donc à la fin de l’année la crédibilité risque d’en prendre un coup

      +5

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  • John // 13.07.2017 à 07h02

    Petit commentaire hors sujet, pour rappeler qu’il y a 2 ans les européistes se sont assis sur les résultats d’un référendum frais de 8 jours pour continuer une politique austéritaire inutile.
    Inutile car les 5 premières années n’ayant pas donner de résultat positif pourquoi les suivantes en donneraient-elles.
    Inutile car le remède ne s’attaque pas à la cause du problème qui est la monnaie.

    http://www.filoche.net/2015/07/14/le-13-juillet-2015-un-jour-sombre-pour-la-grece-et-l%E2%80%99europe/

      +16

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    • SanKuKai // 13.07.2017 à 11h53

      [Ironie inside] Voyons John, tout le monde sait et il n’est plus besoin de démontrer que si l’austéristé n’apporte pas de résultats positifs c’est parce qu’il n’y en a pas assez. Tous les experts et économistes á la TV vous le diront.

        +16

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      • Didier // 13.07.2017 à 20h59

        … exactement comme le libéralisme. Un dogme ne se discute pas.

          +3

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  • Olivier // 13.07.2017 à 07h04

    « En plus, le gouvernement a le bon gout de vouloir que Paris organise les Jeux Olympiques, ce qui devrait bien couter 10 milliards… »

    La, il y aurais une belle enquête à faire pour un économiste comme vous.

    JO de Pekin : 31 Milliards
    JO de Londre : 29 milliards si l’on prend en compte les coûts indirects pour les services publics, dont la présence policière et militaire. » (3 a 5 Milliard provisionnés)
    JO de Sotchi : 36 Milliards

    Alors 10… la blague surtout en terme de de sécurité.

    https://goo.gl/593r6E
    https://goo.gl/WjrdF

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  • Gonzo // 13.07.2017 à 07h17

    Sur les 427 mds de budget de l’état, et quand je demande a mon centre des impôts un panoptique du budget il y a une bulle qui s’appelle divers ou autre selon les années, et c’est a peut prêt 20% (soit 85 mds) du total des dépenses. (osez mettre « divers » sur votre déclaration fiscal vous!)

    17 ministères: ici on a le même mécanisme, 9 ministères a peut prêt détaillé pour 2.5 mds (soit 53% des ministères pour 55% des économies) et 8 ministères pas du tout détaillé pour 2mds (soit 47% des ministères pour 45% des économies)

    Parce que les 2mds qui reste c’est 250 million par ministère, c’est pas une paille!

      +19

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  • isidor ducasse // 13.07.2017 à 07h57

    Bref en marche dans la continuité.
    Cela fait plus de vingt ans de rigueur, un taux de croissance ridicule, dégradation volontaire du service publique accusé d’être incompétent et en faillite.
    Ces accusations servent de prétexte à nos dirigeants pour nous imposer l’ultra libéralisme, c’est à dire l’ouverture du capital des services publiques aux investisseurs privés notamment américains dont les fonds pensions et les banques regorgent de liquidité, conséquence du quantitative easing !
    En lien:
    Ouverture du capital de GDF à Goldman sach.
    http://www.capital.fr/entreprises-marches/engie-pour-sauver-areva-et-edf-l-etat-vend-ses-actifs-strategiques-1198770
    Il est à noter que lorsque les banques américaines font faillites, il est normal de les sauver, et que les dépenses de l’argent publique, donc le budget de l’état, peut alors exploser.

      +17

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    • Micmac // 13.07.2017 à 21h22

      Je pense qu’effectivement, la dette et les déficits publics sont un prétexte à des privatisations massives, passées et à venir. C’est d’ailleurs finalement ce qui est arrivé en Grèce.

      Sinon, comment expliquer la mollesse de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale?

      Je me souvient il y a quelques années au moment de l’affaire Tapie, lorsque Christine Lagarde et son ministère refilait des 100 aines de millions d’€ à Nanard, le Canard publiait une note de Bercy (curieusement passé inaperçu) dans laquelle un haut fonctionnaire du ministère qualifiait cette affaire d’un excellent moyen de sortir de l’argent des caisses de l’État… Ça veut tout dire…

        +3

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  • Ardéchoix // 13.07.2017 à 08h05

    La France va mal, et je sais de quoi je parle, je suis l’ancien ministre de l’économie.
    Voilà mon plan, on va réduire la voilure.
    -Ok chef, mais y a pas de vent.
    Ah ces français, toujours pessimistes.
    -Regardez chef, le bateau grecque, il a coulé.
    La France est la France, ses pyramides, son château de Versailles, tout ça tout ça. C’est le 14 juillet nom de dieu, envoyez les couleurs y’a Trump.
    – j’ai glissé chef.

    Capitainerie- ici Angela, vous aimez la feta, les jeux olympiques, et les 3%. Alors chantez maintenant.

      +26

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  • TC // 13.07.2017 à 08h09

    De toute évidence, ils n’ont pas étudié l’effet du multiplicateur de Keynes qui est important dans l’économie française. Et qui plus est, ils baissent les impôts, c’est de la folie. Ils font donc le pari que les Français vont consommer allègrement après qu’on leur aura enlevé les outils du code du travail pour leur protection sociale. Chapeau, les artistes !

      +30

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  • Hyac // 13.07.2017 à 08h09

    Enfumage, enfumage, enfumage quand je vous tiens! Il y a  »environ » 380 taxes et impôts en France et pour la moitié d’entre eux le coût de la perception est plus grand que l’encaisse…..

      +13

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  • Guasilas // 13.07.2017 à 08h13

    En clair, le ministre ne compte pas diminuer le coût de l’état mais faire des économies sur les services qu’il rend.
    C’est logique. Après tout, le budget idéal d’une subvention est celui qui permet de payer le plus de personnes possibles à examiner les demandes et trouver des raisons pour les refuser.

      +6

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  • Toff de Aix // 13.07.2017 à 08h16

    D’une, micron était ministre de l’économie sous le précédent gouvernement si je ne m’abuse, donc l’argument « c’est la faute du précédent gouvernement qui a maquillé les chiffres », comment dire…

    De deux, ces 4.5 milliards sont certes exceptionnels pour le budget de l’état, mais je vous rappelle que l’Assurance Maladie a déjà eu droit à 10 milliards de coupes sous le gouvernement Hollande, et un nouveau plan de 10 milliards est prévu… Sans parler des autres branches. Avec des résultats absolument catastrophiques en termes de qualité des soins, de conditions de travail et de réception des usagers. Un seul chiffre : la baisse de l’espérance de vie des français en 2016, une première depuis plus de 50 ans…

    Quand on pointe le doigt vers quelque chose on oublie souvent de regarder ailleurs.

    La politique de cet inféodé aux puissances de l’argent nous mènera droit à l’abîme, façon Grèce…

      +49

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    • Pinouille // 13.07.2017 à 10h02

      « La politique de cet inféodé aux puissances de l’argent »
      La France est inféodée à sa dette qui représente 1 an de PIB. C’est le résultat de 30 ans de déficit budgétaire quasi ininterrompu.
      Les critiques des puissances de l’argent, du capitalisme, de Goldman Sachs, etc… peuvent être pertinentes, mais restent secondaires pour expliquer la situation actuelle: nous sommes un pays vieillissant et en perte de vitesse économique. S’abstenir d’adapter nos dépenses à cet état de fait revient à les faire peser sur les générations futures.

      On peut rêver d’un retour de la croissance à 5-10-20% ou de la fin de l’évasion fiscale ou d’une meilleure répartition des richesses ou que sais-je encore: on l’a espéré en vain durant 30 ans. En dehors de ceci, il est illusoire de croire que l’on va vivre aussi confortablement que durant ces 30 dernières années où l’état dépensait chaque année 20-25% de plus que ce qu’il gagnait.

      Je suis étonné que ce constat, pourtant simple, soit si peu partagé.

        +13

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      • Tikehau // 13.07.2017 à 11h27

        La dette c’est peanuts qu’on se le dise ! Si demain nous, les citoyens devenons insolvables (faillite), nos riches n’auront plus que les yeux pour pleurer car leur patrimoine financier est constitué quasi exclusivement de dettes (cf l’assurance vie).

        Retour de la croissance ? vous parlez de la croissance infinie ?

        Répartition des richesses ? laquelle, celle qui est condamnée à s’évaporer ? cette qui n’a jamais été réalisée par le moindre gouvernement ?

        Qui s’est gavé des déficits budgétaires ? Sûrement pas eux : « La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million, principalement sous l’effet de la progression du chômage. » Source http://www.inegalites.fr/spip.php?article270

        Comment expliquer les excès budgétaires et le constant d’un appauvrissement des populations. Parallèlement la caste des riches est de plus en plus riche. Rien qu’en France ?

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        • Pinouille // 13.07.2017 à 13h53

          « La dette c’est peanuts qu’on se le dise ! »
          … Ou pas
          « Si demain nous, les citoyens devenons insolvables »
          Ben ça nous fera très mal
          « nos riches n’auront plus que les yeux pour pleurer »
          Pas faux, mais maigre compensation pour nos souffrances
          « vous parlez de la croissance infinie ? »
          Juste de celle qui permet de diminuer le chômage et d’améliorer la condition des pauvres que vous dénoncez ardemment
          « Comment expliquer les excès budgétaires et le constant d’un appauvrissement des populations. »
          Par la hausse des inégalités

          Dénoncer des injustices que tout le monde connait et enfoncer des portes ouvertes n’a jamais contribué à régler les problèmes.
          Ca défoule, tout au plus…
          Nihiliste?

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      • Raoul // 13.07.2017 à 11h37

        La dette de la France est en grande partie fabriquée depuis que l’État ne peut plus emprunter directement auprès de la banque centrale, mais doit passer par les banques privées commerciales qui se sucrent au passage. Certains estiment que, sans cette obligation introduite en 1973 et reprise ensuite dans le traité de Maastricht, la dette de la France serait quasi nulle. En pratique, il s’agit d’un véritable racket institutionnalisé.

        La meilleure manière de diriger la politique économique d’un pays consiste à l’obliger à s’endetter. À partir de là, le pays est obligé de se conformer aux exigences de ses créanciers, via les intermédiaires que sont le FMI, la Banque mondiale ou la Commission européenne.

        Donc, il ne faut pas rêver. La dette est là, non pour être un jour remboursée (en fait, elle ne cesse de croître), mais pour servir de moyen de pression. Seule la sortie de l’UE et la renationalisation de la Banque de France pourrait nous permettre de reprendre notre destin en main.

          +21

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        • Pinouille // 13.07.2017 à 16h41

          @Raoul
          Il existe un autre scénario que celui de la volonté triomphante de la toute puissance financière pour expliquer ce changement de mode de création monétaire en 1973.
          Il est tout simplement basé sur la volonté d’assainir le comportement des états qui ont trop naturellement tendance à dépenser plus qu’ils ne gagnent, et qui compensent par la création monétaire tous azimuts, qui crée de l’inflation, qui déstabilise l’économie.
          L’idée était d’imposer aux états de se financer sur les marchés, avec un taux d’intérêt, de manière à les obliger à maîtriser leurs dépenses, pour juguler l’inflation.

          Bon ben, on voit le résultat… En effet, l’inflation est contenue. Mais les pays croulent sous leurs dettes.

          Accessoirement, on constate que la maîtrise de l’inflation profite à ceux qui détiennent du capital puisque celui ci ne s’évapore pas (ou considérablement moins) avec le temps.
          Conséquence directe: les riches se sont enrichis et le capital est triomphant.

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          • Raoul // 13.07.2017 à 19h25

            L’argument selon lequel en obligeant les états à emprunter auprès de banques commerciales on les contraindrait à une discipline budgétaire est fallacieux. Le résultat, c’est 2000 milliards d’euros de dette pour la France. Manifestement, ça n’a pas été efficace.

            Mais, évidemment, le but n’était pas celui-là. Il s’agissait de soumettre les états à des créanciers privés. Et, comme vous le signalez justement, en privant les états de la possibilité de jouer sur l’inflation (puisque les banques centrales sont indépendantes des états, mais bien soumises aux financiers), on a créé une situation dans laquelle ces états sont désormais livrés pieds et poings liés à la finance internationale.

            Et le laxisme dont font preuve les pays de l’UE dans leur lutte contre l’évasion fiscale n’améliore pas la situation. Pour la France, on estime à 60 milliards ce que cela coûte par an, mais certaines personnes estiment que ce serait plus proche de 200 milliards. De l’argent, il y en a si on cherche bien.

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            • Pinouille // 14.07.2017 à 01h37

              « L’argument … est fallacieux. »
              Le fait que l’échec est flagrant ne prouve nullement qu’il était recherché.

              « Il s’agissait de soumettre les états à des créanciers privés. »
              Décidément, nombreux sont ceux qui considèrent que la volonté des financiers de soumettre la terre entière est la pierre angulaire de tous les maux économiques de ce monde…
              Manifestement, mes arguments n’arrivent pas à convaincre.
              Mais par pitié, ne rangez pas des prix Nobel, des Stiglitz, des Chomsky du côté de cette théorie hasardeuse. Ce n’est pas leur rendre justice.

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            • JNX75 // 16.07.2017 à 15h41

              Avant d’être soumise aux puissances d’argent les états ont des monnaie qui sont soumises à la loi de l’offre et de la demande : un état qui s’endette dans sa propre monnaie peut le faire tant qu’il équilibre ses comptes extérieures (plus il s’endette plus c’est difficile puisque quand investissement > epargne, exportation < importation).

              Quand (comme la France depuis toujours ou presque) un état n'a pas de compte extérieures équilibrés, un endettement croissant fait peser sur sa monnaie des pressions déflationnistes qui se traduisent souvent par des dévaluation. Dans un contexte de monnaie unique la dévaluation se fait par la compression des coûts salariaux.

              C'est quand même pas très très compliqué à comprendre et ca mangerait pas de pain de s'interroger collectivement sur notre responsabilité plutot que de toujours faire référence 1973. 🙁

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          • Micmac // 13.07.2017 à 21h36

            Ouais, l’inflation qui déstabilise l’économie, l’État qui dépense pour des mesures démagogiques, le catéchisme reagano-thatchéro-fridmanien dans toute sa splendeur…

            L’inflation est liée directement à la prospérité des ménages. Une croissance qui profite à tous crée naturellement de l’inflation car elle augmente la masse monétaire en circulation. Posez vous la question : les trente glorieuses et sa croissance sans précédent dans l’histoire de l’humanité s’est faite sous forte inflation (normal), et depuis que l’on a fait de la lutte contre l’inflation une priorité, on se débat avec une croissance anémique et un chômage endémique (normal aussi).

            L’inflation avec des salaires indexés profite à tous, elle permet des emprunts à des taux réels très bas et euthanasie les rentiers et ceux qui ne font rien de leur argent. Ça favorise l’investissement contre la rente.

            C’est très bien l’inflation, c’est un effet collatéral de la prospérité d’une nation.

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            • Pinouille // 14.07.2017 à 01h47

              « C’est très bien l’inflation, c’est un effet collatéral de la prospérité d’une nation. »
              Ben alors demandez vous pourquoi l’Allemagne la craint comme la peste (petits indices: hyperinflation, Weimar).
              Extrait de wiki: « L’inflation est un phénomène, à propos duquel, les controverses entre économistes sont nombreuses : le débat porte sur les conséquences (qui sont parfois considérées comme positives), comme sur les causes. »

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          • clauzip12 // 22.07.2017 à 17h28

            Douter encore des intentions véritables de GISCARDOU_POMPISCAR (la suite avec Maastricht sorti du chapeau Rothschild cette loi obligeant la France à emprunter auprès du privé)est un aveu d’inculture.
            Un des ascendants de la dite banque affirmait bien antérieurement »donnez moi le pouvoir de créer la monnaie et je me ficherais des lois de cet État »
            Pompidou ex directeur général de la banque et Giscard ex banquier(`Lazarre?)ont coordonné leurs pratiques professionnelles avec le bonheur que nous partageons entre français d’en bas!

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      • Toff de Aix // 13.07.2017 à 16h19

        La dette est le moyen le plus commode pour les banques d’enchaîner les citoyens comme les états.
        Au refus d’augmenter les salaires depuis des décennies, et de redistribuer la richesse lus équitablement, s’ajoute l’esclavage par la dette,car les états, privés des recettes des cotisations sociales, et les citoyens, n’ayant pas assez pour vivre correctement, doivent s’endetter.

        Et ça n’est certainement pas moi qui l’affirme, mais les plus grands économistes (dont plusieurs prix Nobel).
        Je vous invite à lire chomsky et Stiglitz sur la question, vu que vous semblez aimer les chiffres, je suis même étonné que vous n’ayez pas remarqué cet état de fait … A chaque fois c’est pareil, on nous ressort le couplet du « c’est notre faute » alors que tout, absolument tout est fait pour nous mettre dans cette situation.

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        • Pinouille // 13.07.2017 à 17h36

          @Toff de Aix
          Je considère qu’il est inutile de mettre de la volonté de nuisance et d’asservissement là où il n’y a rien d’autre que les mécanismes de l’économie à l’œuvre, qui montrent actuellement leurs limites.
          Les gouvernements auraient pu, et peuvent toujours, légiférer pour augmenter les salaires, répartir les richesses plus équitablement, etc…
          Pourquoi ne le font-ils pas?
          2 réponses possibles:
          – ils sont inféodés aux puissances de l’ombre qui tirent les ficelles en sous main
          – de telles mesures nuiraient à la compétitivité des entreprises, aux perspectives d’investissement et à terme plongerait le pays dans la récession avec des conséquences bien plus graves que les difficultés rencontrées actuellement

          La première réponse a l’avantage d’expliquer à peut près tout, sans nécessiter de connaissance précise dans le domaine concerné. Pas très prix Nobel.
          Amha, la deuxième est plus censée.

          J’ai lu quelques livres de Stiglitz: je ne reconnais pas ses écrits dans vos propos.

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        • fanfan // 15.07.2017 à 13h53

          Benjamin Lemoine, « L’ordre de la dette. Enquête sur les infortunes de l’État et la prospérité du marché » : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L_ordre_de_la_dette-9782707185501.html
          Extrait de la préface d’André Orléan :
          « la dette publique de la France, telle que nous la connaissons aujourd’hui, à savoir sous la forme de titres négociables que souscrivent les marchés financiers internationaux, est le résultat d’une volonté délibérée, d’un choix politique ! » …
          « C’est avec l’arrivée de Valéry Giscard d’Estaing au ministère des Finances en 1962 que les transformations institutionnelles se mettent réellement en branle et que commence véritablement le démantèlement de ce qu’on nomme le « circuit du Trésor ».

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          • fanfan // 15.07.2017 à 13h55

            La victoire totale ne sera obtenue qu’en 1985 avec les réformes financières de Pierre Bérégovoy qui parachèvent l’œuvre de libéralisation poursuivie avec constance depuis plus de vingt années. Désormais, l’État dépend absolument des marchés financiers pour ce qui est de ses ressources financières. Ce sont eux qui fixent les conditions du financement public. Non seulement le taux de l’intérêt mais également quelle politique macroéconomique doit être suivie pour recueillir leur assentiment.
            Il y a certainement un paradoxe français à observer avec quelle opiniâtreté la haute fonction publique du Trésor a lutté contre les pouvoirs de l’État banquier – qui était sa création et qui faisait sa puissance – pour faire en sorte que triomphe ce que l’on nomme aujourd’hui le capitalisme néolibéral. »

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      • jacques Cubaynes // 13.07.2017 à 17h54

        Parfaitement d’accord avec vous Pinouille….mais réduire la masse considérable des aides sociales ou vouloir lutter vraiment contre les bandes de trafiquants des « quartiers », dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui, c’est la guerre civile à court terme….en commençant par les DOM (Guyane, Antilles, et surtout Mayotte ) qui sont des bombes ….
        Bref, le simple alignement de la fiscalité du gasoil sur l’essence ne suffira pas, et l’augmentation massive de la CSG notamment sur les retraités sera la seule source de nouveaux financements….en marche vers la débâcle.

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      • fanfan // 15.07.2017 à 13h08

        Reprendre le contrôle de la création monétaire pour échapper à l’austérité
        10 juillet 2017 par ROMARIC GODIN
        Mediapart, https://www.mediapart.fr/journal/economie/100717/reprendre-le-controle-de-la-creation-monetaire-pour-echapper-l-austerite
        Dans un ouvrage récemment paru outre-Manche, l’économiste Ann Pettifor explique pourquoi le monde ne saurait être « à court d’argent » pour financer les grands défis qui lui font face, comme l’égalité sociale et le changement climatique. La seule condition reste d’ôter aux banques le pouvoir de création monétaire qu’elles détiennent seules et sans vrai contrôle. Une lecture qui permet de relativiser les « urgences » prétendues de l’actuel gouvernement français en matière économique et financière.
        Mediapart, https://www.mediapart.fr/journal/economie/100717/reprendre-le-controle-de-la-creation-monetaire-pour-echapper-l-austerite

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  • Bruno // 13.07.2017 à 08h20

    Ce ne sont pas « les français » qui sont accrocs à la dépense publique, c’est le capitalisme tout entier.

    A la moindre récession, à la moindre baisse d’activité, tout le privé se retourne vers l’état (ie. vers les contribuables) pour mendier du pognon frais, en créant de la dette…
    De toute façon, Macron fera exactement ce que le MEDEF lui demandera de faire. Quand ces messieurs voudront de l’argent public, Macron s’exécutera.

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    • step // 13.07.2017 à 14h31

      C’est bien pour cela que je pense que macron creusera notre dette.

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  • Macarel // 13.07.2017 à 08h20

    Maastricht et l’euro m’a tué !

    Ou comment l’inspection des finances aura tué la France, au nom d’un dogme absurde et d’idéologies de « racisme social » : le néo-libéralisme et l’ordolibéralisme.

    « Errare humanum est, perseverare diabolicum ! »

    Le « beau projet » européen, tourne de plus en plus au cauchemar pour les peuples.

    Jusqu’ici tout va bien…

    http://leseconoclastes.fr/2017/05/jusquici-tout-va-bien/

      +30

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  • RGT // 13.07.2017 à 08h38

    Ce sont bien là des raisonnements d’énarques « hors sol »…

    Ils s’en foutent, car de toutes façons ils ont un salaire à vie, même s’ils commettent les pires fautes professionnelles.

    Quant à la Cour des Comptes, je me contenterai simplement de vous indiquer ceci :
    Didier Migaud, premier président de la cour des comptes (s’il vous plaît) était maire de la commune de Seyssins entre 1995 et 2010…

    Durant son mandat il a fait grimper le déficit des finances de cette municipalité à un niveau stratosphérique, et les habitants sont désormais les « heureux détenteurs » d’un certificat de membre du TOP 5 des communes les plus endettées de France, loin devant des agglomérations 100 fois plus importantes…

    Il faudrait nommer cet organisme la « Cour Décomptes » pour respecter les compétences de ses membres.

    Ah, on me susurre dans l’oreillette qu’il est temps de me taire…
    La loi interdit strictement de diffamer des « divins élus » et des « représentants intègres de l’État » qui ne pensent qu’au bien-être de la population.

      +26

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    • Daniel // 13.07.2017 à 17h51

      Didier Migaud a été élu maire de Seyssins en 1995.

      http://www.proxiti.info/dette.php?o=38486

      « Remarque : sur cette page ne figurent pour le moment que les données concernant la dette contractée directement par la commune de Seyssins. Les chiffres concernant la dette de la communauté de communes ou d’agglomération, qui peuvent être plus importantes que celles de la commune doivent faire l’objet d’une publication dans les prochains jours.
      En effet, la tendance pour certains élus français est de « refiler le bébé de la dette » à ces structures pour présenter de meilleurs chiffres à leurs administrés. […]

      Mais rassurez vous, c’est presque une broutille en comparaison des 2100 milliards d’euros (officiellement reconnus), de dette publique de la France accumulée depuis 35 ans, et qui ne cesse d’augmenter…
      Nous vous rappelons que quasiment tout ce que les français paient en impôt sur le revenu ne sert qu’à rembourser les intérêts de cette dette, et uniquement les intérêts. »

        +1

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    • ledufakademy // 15.07.2017 à 02h58

      Mais ces gens là ont tous (allez 80%) été formé où ?

      qui fabriquent les programmes de ces écoles ?

      A quelle date ces écoles ont été mises en place ?

      Les réponses vous donneront la réponse de ce qui se et va se passer …

      Attention au GuideStones 400.000.000 ce sera … peu !

        +0

      Alerter
  • François Lacoste // 13.07.2017 à 08h39

    Comme d’habitude Jacques Sapir nous explique le « loup » qui se cache dans cette politique des grands bourgeois jamais rassasiés.
    http://russeurope.hypotheses.org/

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    • Alfred // 13.07.2017 à 10h17

      Devant tant de l’impunité je suis surpris que sapir ne soit pas plus partagé et commenté. Ce qu’il avance mérite d’être débattu voire contredit à une heure de grande écoute sur une chaîne nationale.

        +8

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  • Scrib // 13.07.2017 à 09h09

    Faut vraiment que je reprenne des cours d’économie moi …
    On fais des coupes pour réaliser 4.5Mds € d’économie, et tenir le déficit public <3% – si je m'abuse, ils vont donc ENCORE augmenter la dette publique (2 147Mds d€ en 2016 soit 96% du PIB selon wiki)
    On gagne 100, on dépense 103, tout les ans… et on s'étonne…
    Dans le discours on croirait presque qu'ils sont en train d'œuvrer pour justement dépenser que 100… mais non, ils se creusent pour dépenser 103 et pas 108 …

    J'aimerai bien un document UNQUE regroupant TOUTES les dépenses des ministères tiens…

      +8

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    • Shums // 13.07.2017 à 09h53

      Voici votre réponse :
      http://russeurope.hypotheses.org/6140

        +1

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    • Pinouille // 13.07.2017 à 10h35

      « si je m’abuse, ils vont donc ENCORE augmenter la dette publique »
      Tout à fait

      « On gagne 100, on dépense 103, tout les ans…  »
      En fait non, c’est bien pire.
      Le fait de ramener le déficit public à un pourcentage du PIB est trompeur.
      Le PIB, c’est le cumul des richesses (un peu comme le chiffre d’affaires) gagnées par l’ensemble des acteurs économiques du pays. Le PIB français était d’environ 2100 milliards d’€ en 2016.
      Le déficit public, c’est l’écart (négatif) entre les rentrées d’argent et les dépenses de l’état uniquement.
      Pour 2016, si on ramène ce déficit (72 Md €) à un pourcentage des rentrées (388 Md €), on obtient 18%.
      Cela veut dire qu’en 2016 l’état a dépensé 18% de plus qu’il n’a gagné. Dans la continuité des 30 dernières années.

      « J’aimerai bien un document UNQUE regroupant TOUTES les dépenses des ministères tiens… »
      Ca s’appelle le budget de l’état français. Aisément consultable sur internet.

        +5

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      • Pinouille // 13.07.2017 à 11h20

        Dette d’état + dette des établissement publics + dette des collectivités locales + …
        Vous avez malheureusement raison

          +1

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      • sibtigr // 13.07.2017 à 12h50

        les chiffres “officiels” sont faux, truqués !

        ça c’est le début de la vraie fin.
        Souvenez vous l’Urss, où absolument TOUS les chiffres étaient truqués : « on a rempli le plan à 125% avec 3 ans d’avance !’ etc etc etc.
        Et qu’est-il advenu? l’effondrement et la péréstroïka !

          +2

        Alerter
      • K // 13.07.2017 à 20h37

        Le deficit public c’est le deficit de l’Etat + le deficit des differentes branches de la secu + les dettes de chacune des collectivites locales.

        Et encore, lorsqu’on parle de dette publique (la somme des deficits de ces 40* dernieres annees + les interets), on ne prend pas en compte les depenses « hors bilan » a venir, non budgetisees mais qui peseront bel et bien sur les deficits. Je pense notamment aux pensions de retraites et aux depenses de santes des papy-boomers (nombreux) qui arrivent en fin de vie (de memoire, je crois avoir entendu Olivier Berruyer affirmer que les moities des depenses de sante au cours de la vie etaient concentrees dans les 6 derniers mois de vie; corrigez-moi si le chiffre n’est pas exact).

        *l’Etat est en deficit depuis 1975 exactement. Car l’Etat n’a plus le droit de s’endeter aupres de la banque de France depuis cette date. Avant cette date, l’Etat ne dependait pas des marches financiers. Et le plus drole, c’est que l’inflation etait plus faible a l’epoque ou l’Etat monetisait sa dette (annees soixantes) qu’apres 1973 (fin 70 et debut 80).
        http://france-inflation.com/inflation-depuis-1901.php

          +0

        Alerter
  • Toubib53 // 13.07.2017 à 09h27

    Je tremble …..
    devant une logique aussi implacable: économiser 4 milliards et en claquer 10,20,30 pour faire joujou et satisfaire sa gloriole personnelle …
    Ce sont là les résultats de l’enseignement et de la formation de ENA, HEC, ESSEC grandes banques et autres fabriques de génies omniscients …..
    Omniscients mais irresponsables car faisant partie de la caste des intouchables de la ripoublique

      +7

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  • DocteurGroDois // 13.07.2017 à 09h29

    La coupe sur le budget de la Défense annonce la relégation de la France en Ligue 2.

    Avec des effectifs les plus réduits de son histoire et du matériel très peu renouvelé depuis la Peugeot 504, nos armées ne nous permettront plus que de servir d’auxiliaires.

    Dans le même temps, l’Allemagne se réarme discrètement et sera bientôt notre plus grand fournisseur, car la disparition de nos industries d’armement est programmée.

      +8

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  • nicolas // 13.07.2017 à 09h37

    C’est pourtant très simple …

    Le deuxième poste du budget de la France juste derrière l’éducation nationale , c’est le remboursement des intérêts de la dette.
    Juste des intérêts j’ai bien dit et il est en passe de doubler celui de l’éducation …

    Il faut donc :

    1- Envoyer balader les banques étrangères car la France a depuis longtemps remboursé sa dette plusieurs fois depuis ces 30 dernières années si on fait bien les comptes …

    2- Il faut sortir de l’euro et imposer une Europe des nations et mettre fin à ce sovietisme supranational des financiers pour recouvrer la maitrise de notre monnaie et de notre budget.
    Parce que notre banquier président lui il veut carrément externaliser le fisc français à Bruxelles , je dis ça pour ceux qui n’ont pas lu son super programme au cas où …

    3- Il faut faire le ménage dans les magouilles , la haute fonction publique ( et pas les fonctionnaires de terrains qui eux sont utiles ) , et surtout faire le ménage dans les institutions politiques car c’est bien eux les principaux parasites en France.

    Alors oui bien sûr , c’est consternant que ce ne soit que l’extrème droite et l’extrème gauche qui proposent cela.
    Mais quand on y réfléchit c’est tout à fait normal , puisque le parti unique qui est entre les deux extrèmes , c’est bien lui qui en profite le plus donc vous pensez bien qu’il ne veut rien changer.

    Le parti des agents du désastre ( pour paraphraser notre président banquier ) n’est pas situé aux extrème ou plutot si : il est à l’extrème centre et il a pas loin de 400 députés aujourd’hui.

    Voilà !

      +2

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  • Fred79 // 13.07.2017 à 09h45

    On ne nous parle que des 3 % de déficit qu’il nous faudrait respecter, mais qu’en est-il des 60% d’endettement maximum du PIB, autre critère de Maastricht à caractère obligatoire?
    La France, c’est 96% d’endettement, soit environ 2150 milliards € et 36% de 2150 milliards €, ça 780 milliards € à économiser, si on ne veut plus emprunter pour rembourser les fins de mois de l’Etat et la dite dette elle même dont les échéances soit remboursées par de la nouvelle dette.
    Si un petit miracle ne passe pas par là, on doit bien en avoir encore, pour quelques décennies d’austérité qui devraient nous ramener au niveau de vie des pays émergents.

      +9

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    • jessim // 13.07.2017 à 10h21

      On sait ou se trouve l’argent mais tant que les gens pensent qu’ils sont en démocratie alors qu’en réalité ils sont dans une ploutocratie, rien ne changera. De toute façon la dette ne se remboursera pas mais c’est pas là que le bat blesse, ce qui fait gagner de l’argent aux marchés financiers et abondamment sont les intérêts.
      Chaque année ils engrangent 60 Milliards sans compter l’évasion fiscale qui s’élève au bas mot à 50 milliards. Donc en réalité la France a largement les moyens de sa politique c’est juste que les français votent pour des gens qui les trahissent.

        +9

      Alerter
    • petitjean // 13.07.2017 à 10h59

      ne finassons pas !
      la dette française est équivalente au PIB
      et nous ne parlons QUE de la dette « officielle », la réelle étant probablement du double…………………

        +1

      Alerter
  • marc // 13.07.2017 à 10h19

    dans l’illustration, il y a de quoi faire un calcul simple :
    4,5 milliards d’économies sur 427 milliards de budget, il s’agit d’une baisse de 1% des dépenses
    = c’est un peu regarder le doigt quand on montre la lune tout ça…

      +2

    Alerter
  • petitjean // 13.07.2017 à 10h56

    C’est pathétique !

    nos zélites font dans l’épicerie, dans la politique de boutiquier, ils taquinent les décimales ! Ils chercheraient qqs centaines de millions , voir qqs milliards ?

    à comparer à la dette de la France , équivalente au PIB, soit environ 2100 milliards ! (la dette réelle est probablement du double)

    et l’état français dévore 57% du PIB !!!!

    Ce gouvernement, comme les précédents, refusent de tailler dans le vif. Et pourtant c’est là que sont les centaines de milliards dont nous aurions besoin :
    -stopper l’invasion migratoire
    -renvoyer les indésirables étrangers qui ne vivent QUE de nos aides sociales
    -diviser par trois ou quatre le nombre d’élus, aujourd’hui autour de 650 000 !
    -privatiser tout ce qui n’est pas régalien
    -réduire fortement voir supprimer les subvention aux médias, syndicats, associations, kultureux

    etc, etc………….

      +10

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    • marc // 13.07.2017 à 11h07

      je suis désolé de te dire que je ne crois pas que stopper l’immigration et renvoyer les étrangers touchant les aides sociales rapporte beaucoup d’argent, si tu es réaliste

      à moins que tu souhaites renvoyer les « étrangers » possédant une carte d’identité française?

        +4

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      • Catalina // 13.07.2017 à 16h30

        demandez-vous donc pourquoi votre gouvernement accepte cette arme migratoire, nous sommes devenus comme les states, tout profit va aux multinationales qui pleurent tout le temps que le travail coûte cher !!! lol, sans jamais dire que sans le fruit de ce travail, elles ne seraient pas des multinationales. Je pense que vous êtes conscient que les réfugiés sont utilisés ? contre nous ? qu’ils n’y sont pour rien et d’ailleurs, je pense que la majorité préfèrerait rester chez elle. Avez-vous conscience du trauma occasionné par le fait de devoir couper complètement avec votre vie d’avant, vos repères, votre terre, votre famille, vos biens, vos cimetières ? En quoi ces gens sont-ils les fabricants des bombes qui les chassent de chez eux ?

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    • Jean Marc // 13.07.2017 à 11h10

      Ne pas oublier que 90 % des élus ne sont pas payés.

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      • petitjean // 13.07.2017 à 15h25

        ils coûtent de toute façon à la collectivité, même un conseiller municipal………… !

          +3

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        • jubaka // 18.07.2017 à 09h59

          La plupart des conseillers municipaux ne sont pas payés (je ne vois pas bien ce qu’ils coûtent, même pas de défraiement de voiture) mais en plus, dans les petites communes, ils bossent gratos. Supprimez les conseillers municipaux et la plupart des communes rurales ne fonctionneront plus.

          PS : Je ne suis pas élu 😉

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    • toub // 13.07.2017 à 11h40

      Ou arrêtez de tomber malade, ça fera des économies de sécu. Ne soyez plus au chômage non plus. Et arrêtez les enfants ça fera moins de frais scolaires

      Je ne suis absolument pas d’accord avec vos solutions – ni même vos diagnostics.
      Quant à la privatisation de tout ce qui n’est pas régalien, ne vous inquiétez pas, l’état ne va pas tarder et à déjà annoncé un prochain lot de privatisation

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      • toub // 13.07.2017 à 16h32

        Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, une milice privée ce serait encore mieux !
        Caricature à part, non je suis loin d’être tombé dans la marmite socialiste, mais lorsque l’on parle de ces 57% de PIB on peut aussi reconnaître qu’une bonne partie de ses dépenses est nécessaire à l’ensemble de la population.

        En France on a fait le choix de mutualiser ces dépenses pour tenter de les rendre accessibles à tous. Je reconnais bien volontiers que cela entraîne des gaspillages qu’il faut corriger, mais de toute façon ces dépenses seront effectuées.La dette publique française est forte, mais sa dette privée est faible

        On peut ensuite faire le choix de mutualiser/privatiser telle ou telle dépense. Je remarque que dans les dépenses que vous citez, aucune ne correspond à ma connaissance aux gros budgets de l’état (défense, enseignement…)

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        • petitjean // 13.07.2017 à 19h32

          le plus gros budget de l’état c’est celui du social, je ne vous apprends rien

          à comparer au budgets sociaux des autres pays européens. Est-on plus malheureux en Allemagne, en Autriche, etc…

          Depuis 40 ans les prélèvements dit obligatoires n’en finissent pas d’augmenter et pourtant jamais il n’y a eu autant de dette, de chômeurs, de précarité. Dites nous pourquoi svp ?

          L’état n’assure plus ses missions régaliennes. La justice est dans un état lamentable, même chose pour la police, la défense, etc

          il y a les devoirs vitaux de l’état et il y a les autres. Dans la situation actuelle de notre pays, est-ce à l’état de garder ses parts dans le secteur industriel par exemple. Est-ce à l’état de distribuer le courrier, etc…

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        • petitjean // 13.07.2017 à 20h25

          la défense « gros budget » de l’état ??

          le budget consacré aux armées est inférieur à 2% du PIB

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    • Pinouille // 13.07.2017 à 12h01

      « -stopper l’invasion migratoire
      -renvoyer les indésirables étrangers qui ne vivent QUE de nos aides sociales »
      Voici des arguments oh combien délicats, qui font mouche dans l’esprit de nombreux français.
      Dans un premier temps, merci de lire cet article qui nuancera, je l’espère, vos certitudes: http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bons-comptes-de-l-immigration

      Dans un second temps, une petite recherche internet montre qu’il existe des bilans économiques de l’immigration très nombreux et contradictoires. Personne n’arrive à se mettre d’accord.

      L’immigration ne se réduit bien évidemment pas à des thématiques économiques, mais si au moins on pouvait disposer d’une vue d’ensemble sur ce sujet, un grand pas serait fait.

      Je lance donc un appel à Olivier Berruyer: vous est-il possible de vous lancer dans une synthèse objective et dépassionnée sur ce thème sensible?

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    • kasper // 13.07.2017 à 15h13

      « et l’état français dévore 57% du PIB !!!! »

      S’il y a bien un endroit ou j’esperait ne plus voir ce vieux cliché, c’est dans les commentaires du lectorat de Les-Crises… C’est bon pour lemonde.fr des trucs comme ca. Il y a eu ici plusieurs billets sur le sujet, je vous invite a les lire.

      Par exemple ces 57% incluent les cotisations secu, qui dans les pays sans secu sont simplement remplacées par des polices d’assurance privées. L’argent sert a exactement la meme chose, mais si c’est privé c’est forcément formidable.

      Sans compter que ces depenses de l’etat se retrouvent directement dans les chiffres d’affaire des entreprises qui le fournissent, donc dans les salaires de leurs employés. Le terme « l’etat dévore » n’a aucun sens d’un point de vue économique. Réduisez les dépenses de l’État, vous ferez d’autant plus de chomeurs.

        +10

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      • toub // 13.07.2017 à 16h23

        De mémoire, les dépenses de santé US sont d’environ 18% du PIB, contre 14% chez nous, le système de santé US est notoirement inégalitaire avec une fraction très significative ne disposant que d’une assurance minimale. Sans être un fan du tout état, on peut quand même reconnaître qu’au pays du tout privé c’est loin d’être rose

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      • Catalina // 13.07.2017 à 16h24

        il y a peut-être moins de monde en Allemagne qui se sucre au passage, corruption, ça vous parle ?

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        • toub // 13.07.2017 à 20h07

          fraude fiscale = 80 milliards
          c’est juste en passant …………………..

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        • Padre // 13.07.2017 à 20h26

          J’ai toujours adoré ce concept de fraude fiscal.
          On vote une loi clientéliste permettant de s’approprier le bien d’autrui, et on appelle « fraude » tout ce qui tente de s’en libérer.
          La mafia n’aurait pas inventé mieux 🙂

          @toub, notez que si demain l’état décréte que vous lui devez 100% de vos biens, vous ferez peut être partie des fraudeurs…

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  • Jean Marc // 13.07.2017 à 11h07

    La Grèce s’étant écroulée après avoir eu les jeux olympiques, je garde bon espoir pour après 2024 ;-(

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  • Macarel // 13.07.2017 à 11h19

    Je propose de fermer l’ENA en 2108, cela fera des économies. Et tarira le flux des zélites zélées maastrichiennes qui ruinent la France.

      +12

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  • toub // 13.07.2017 à 11h35

    Je ne comprends pas la remarque d’Olivier en préambule : « Comme d’habitude, tout est présenté comme si cet argent était vaporisé, alors qu’il se retrouve essentiellement dans les poches du privé : les économies vont se faire en bonne partie sur des crédits d’équipement. »

    En quoi la logique de réduction des déficits par une réduction des équipements financés par l’état est-elle mensongère – (sans rentrer dans le débat de savoir s’il s’agit d’une bonne ou mauvaise politique, ou si l’argent pourrait être trouvé ailleurs) ? Quelqu’un pour m’éclairer ?

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    • Pinouille // 13.07.2017 à 14h17

      @toub
      Amha, OB indique que les économies qui seront faites correspondront à une baisse de dépenses en équipements. Donc à une baisse des investissements qui profitent habituellement au privé. Cela va donc avoir un impact négatif sur la croissance. Ce qui rejoint le discours de Jacques SAPIR dans un billet du 12/07.

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      • JNX75 // 16.07.2017 à 15h48

        J’ajouterai que repousser ces dépenses est souvent une logique de courte vue : les matériels s’usent, ne sont pas remplacés, coûtent encore plus cher en maintenance et etc. Pendant ce temps les programmes s’étalent et on se retrouve avec le scandale des FREMM qui est passé de 17 à 11 frégates pour une économie de – (ouis MOINS) 400 millions (programme fr = 7 Mds)

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    • Micmac // 13.07.2017 à 21h54

      Forcément, en période d’anémie de la demande, les dépenses de l’État sont une part importante de la croissance.

      Les entreprises n’embauchant et n’investissant pas ou peu, faute de commandes, la diminution des dépenses publiques aura forcément un effet sur la croissance.

      Il faut quand même rappeler que l’État ne creuse pas un grand trou dans lequel il verse de l’argent pour le brûler. L’argent public dépensé se retrouve (et de façon immédiate) dans l’économie réelle sous forme de salaires, de contrat avec le privé, de prestations sociales, etc. Or le secteur privé ne prendra pas la place des dépenses publiques, je ne vois pas comment ni pourquoi il le ferait.

      On pourrait dire qu’une baisse des dépense publique de 1% du PIB, c’est 1% de croissance en moins… Ça ne veut pas dire que l’on peut dépenser l’argent public n’importe comment, ou mieux cibler les dépenses, mais lutter contre les déficits pour lutter contre les déficits, c’est d’une c..erie hymalayesque.

        +2

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      • jubaka // 18.07.2017 à 10h03

        C’est à la fois vrai et faux. Les règles de concurrence impose à l’état de faire des appels d’offre et de ne pas mettre de critère nationaux. Donc chaque fois que l’état ou une collectivité achète à une société étrangère c’est comme s’il mettait l’argent des impôts dans une déchiqueteuse.

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  • Ubu // 13.07.2017 à 12h33

    Ce qui est insupportable, c’est qu’on nous bassine (lessive) avec des histoires d’économie en éludant la question de comment faire pour récupérer de l’argent comme par exemple en luttant contre l’évasion fiscale !
    https://france.attac.org/se-mobiliser/rendez-l-argent/

      +8

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  • PatrickLuder // 13.07.2017 à 13h00

    Il est évident que ces mesures d’économies ouvrent la porte à la « numérisation » des services publiques, générant d’énormes économies en main d’oeuvre … et augmentant d’autant plus le chômage ;o)

    Nous sommes passés d’une économie artisanale à un économie manufacturière, puis à une économie industrielle, puis à une économie de services, nous allons passer à quoi ? … à une économie numérique ?

      +1

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  • Alex Hanin // 13.07.2017 à 14h26

    Près de 10 ans après le début de la crise, on n’a pas beaucoup avancé. On nous ressert les mêmes recettes faisandées qui n’ont fonctionné nulle part. Et toujours ce refus de reconnaître que la rigueur plombera la croissance et que les prévisions utilisées pour calculer le déficit sont donc probablement trop optimistes. On se débarrasse du moteur de la voiture pour l’alléger, et on s’étonne qu’elle n’avance plus.

    L’idée est toujours la même : on va faire les poches des contribuables et des consommateurs (puisque déficit public = surplus privé, et vice versa), ce qui va « restaurer la confiance »… si tout va bien et en cas de miracles.

      +3

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  • Catalina // 13.07.2017 à 14h56

    Quand on pense qu’il suffirait de donner « seulement » 16 milliards au CICE à la place 20….

    http://www.journaldunet.com/economie/magazine/1157975-cice-2014-des-grandes-entreprises-francaises/
    Mais bon….tout le monde sait que PSA et Renault sont de grands nécessiteux ainsi que véolia, etc….

      +5

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    • Julien // 13.07.2017 à 20h31

      0 suffiraient, le rôle d’une entreprise c’est quand même d’être à minima capable de s’auto subvenir

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  • kasper // 13.07.2017 à 15h00

    « Enfin, pour la justice, ce sera 160 millions d’euros d’économies, essentiellement des programmations immobilières. »

    Comprendre: pas de nouvelles prisons, dons on garde les cellules vétustes et avec 4 detenus pour 2 places, pas de nouveaux locaux, donc les greffiers vont continuer de traiter vos dossiers dans des sous pentes non chauffées avec des ecailles de peinture qui tombent des plafonds.

    Surtout apres, ne pas oublier de se plaindre des taux de récidive et des lenteurs de la justice.

      +9

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  • croco // 13.07.2017 à 15h25

    Le CICE coûte plus de 20 milliards par an et n’apporte que des bénéfices minimes (cf. l’étude de France Stratégie). Il sert principalement à engraisser des actionnaires.

    http://www.cuisinedespatrons.com/le-credit-dimpot-pour-la-competitivite-et-lemploi-cice-2015/

    La vraie gabégie est là. Tout le reste n’est que poudre aux yeux.

    On le supprime et le budget devient excédentaire.

      +4

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  • Cédric // 13.07.2017 à 19h12

    les fermetures de Trésoreries vont s’accélérer, c’est déjà prévu, c’est marrant mais on n’en parle jamais, pourtant c’est sur ce ministère qu’est ponctionné le plus d’emploi chaque année( de 2000 à 3000 / an depuis 10 ans, SAUF 2017 où réjouissons-nous, seulement 1600 suppressions d’emplois)

    les Trésoreries ferment à tour de bras laissant les gens de la France profonde dans le plus grand dénuement face à la « machine  » …

    le tout-numérique, oui , ça peut être sympa et économique, mais je peux vous garantir qu’il y a un qui paquet de gens qui seront incapables de se débrouiller.

      +4

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    • petitjean // 13.07.2017 à 19h37

      le tout numérique est un nouveau délire !

      souvenez vous, nos emplois industriels ont disparu par millions, ils sont partis vers les pays low cost, c’est ça la mondialisation. Et nos politiques et autres experts nous assuraient que les emplois de services allaient s’y substituer. Résultats ?…..
      Les emplois dit de service pour la plupart ne paient pas et offrent peut de perspective de carrière contrairement à l’industrie riche en qualifications

        +1

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  • L’aieuil // 13.07.2017 à 23h10

    Notons que la coupe de la défense est en réalité soit beaucoup plus dure, soit un peu moins dure.

    Pour le moment Bercy a bloqué 2,5 Milliards du budget (c’est toujours très limite point de vu légal, vu que les budgets sont votés en début d’exercice fiscal et on force de loi. Donc on suppose que cet argent sera in fine débloqué à un moment ou à un autre mais il faut quand même savoir que des gels qui durent jusqu’à loi spéciale et annulation, ça s’est vu…).
    Puis le gouvernement a annoncé EN SUS la coupe des 850 millions de la rallonge OPEX. Notons que pas de rallonge OPEX, pas d’opérations en Syrie, en Irak ou au Mali… Certes certains diront que c’est pas plus mal, soit, mais j’ai pas vu Macron rappeler le 5e Régiment de Cuirassiers de sa petite escape 2000 kilomètres au Nord de sa base d’Abu Dhabi…
    Aussi notons que la rallonge proviens non du budget principal mais du surnuméraire interministériel qui est donc alimenté par le Ministère de la Défense à hauteur de 17% (donc la coupe n’est que de 83% de 850 millions).

    Bien évidement on nous maintien que oui oui on va ramener le budget de la défense à 2% du PIB… (soit 44 Milliards par an pour 2015, on est avec coupe + gel en dessous de 29).
    Quoi que vu que c’est en pourcentage, suffit du maintiens des crédits plus une bonne récession et c’est tenable.

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  • Nadine // 13.07.2017 à 23h47

    C’est quand la prochaine manif contre cette politique d’arnaque publique ?

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  • Catalina // 14.07.2017 à 05h41

    c’est quand que les gens restent chez eux pendant trois jours, sans bouger pour montrer au gouvernement qu’ils en ont marre de ne pas être représentés ? les manifs ? mais ça n’apporte rien du moment où elles ne sont pas généralisées et où des snipers inconnus peuvent à loisir faire du tir au lapin sur les policiers et les gens du commun.

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    • Nadine // 14.07.2017 à 16h19

      Bon Macron et les autres peuvent dormir sur leurs deux oreilles… il y en a encore qui avalent leurs couleuvres.

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      • Catalina // 14.07.2017 à 18h34

        je n’avale rien du tout mais si les manifs changeaient quelque chose, ça se saurait ….j’ai manifesté pendant des mois en 1979 et ça n’a RIEN CHANGE ! ensuite dire que certains avalent les couleuvres du gouvernement parce qu’ils pensent que les manifs ne servent à rien est un peu un raccourci qui ne veut rien dire.

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  • ledufakademy // 15.07.2017 à 02h24

    ce n’est pas vous, ce n’est pas moi qui décidons de la création monétaire qui sera allouée à la sphère Macron … cela se décide plus haut, c’est même sûrement déjà décidé.

    A moins que Macron fasse le même coup aux oligarques que Poutine … on peut rêver ?

    Dois-je rappeler les 1100 milliards injectés par la BCE en janvier 2015 …

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