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8.janvier.20188.1.2018 // Les Crises

Le Président Jupi-Taire invente la Censure Libérale, par Jacques-Marie Bourget

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Billet Invité. Jacques-Marie Bourget est un écrivain et journaliste français. Il a obtenu en 1986 le prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace. A failli mourir en 2000 à Ramallah, victime d’un tir de l’armée israélienne.

Bienheureux que nous sommes, nous voici face à une nouvelle version du Jupiter : le Jupi-taire. Un dieu propre à faire taire, à étouffer, bâillonner. Le concept de censure démocratique est né. Ouf, on y arrive, le monde du silence approche. Le moment où les « pas contents » devront choisir entre se taire ou aller en prison, couverts d’amendes amers. Comme le fait remarquer Patrick Weil (vrai militant des Droits de l’Homme et professeur à Yale) la différence entre Sarkozy et Macron, est que le premier annonçait avec fracas des choses horribles -qu’il n’appliquait jamais- alors que le second proclame du doucereux pour mettre immédiatement en œuvre de l’épouvantable. Le roi nous prie donc, en attendant mieux, d’accepter la censure d’Internet. Avatar symbolique du rétrécissement progressif du champ de la liberté. Vous avez cru entendre le mot Résistance ? Rêvez encore : la censure est là pour le bien de l’homme. Ce sont les médias eux-mêmes, depuis 1981 et l’avènement de Dieu Premier, qui ont rendu les armes face à la pensée juste. La crise économique de la presse, -conséquence de la fabrique de mensonges- et le regroupement des journalistes derrière la oumma des bien-pensants, ont creusé leur tombe et celle des libertés. Ce qui fait une économie de croque-mort.

Un lecteur vétilleux, précautionneux, de ceux qui ne montent à vélo qu’équipés d’une trousse de secours, me dira : « Comment peut-on désapprouver une mesure qui veut bannir le mensonge et la diffamation d’Internet ? ». J’applaudis et précise qu’en France la loi de 1881 -et suivantes ayant le même objet- permettent de traquer la diffamation et le mensonge. L’incrimination de « propagation de fausses nouvelles » n’a pas été abolie. Le tout en précisant que cette fameuse loi de 1881, qui, soi-disant, définit la liberté de la presse, est au départ un texte scélérat voté pour en limiter l’exercice ; et criminaliser certains propos favorables à la Commune de Paris… Peu importe. Même ce texte approuvé par la droite au XIXe siècle, suffit à poursuivre menteurs et manipulateurs. Tous les apprentis sorciers. Le voici : « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d’une amende de 45 000 euros.

Les mêmes faits seront punis de 135 000 euros d’amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la Nation. » Que faire de plus ? Affuter la guillotine ? Quand Internet a propagé des « fakes » en forme d’ordures du genre « La France donne à chaque migrant une Carte Bleue bien garnie »… ou encore « En France les vieux payent la télé alors que les gens emprisonnés l’ont gratuitement », pour donner des exemples ordinaires de mensonges forgés dans les ateliers de l’extrême droite, avez-vous vu un procureur poursuivre ces incendiaires ? La fausse nouvelle n’est grave que si elle frôle un homme politique, pire un Président. Comme un outil existe pour évaluer l’importance d’un tremblement de terre, c’est « l’échelle de Richter », un instrument comparable permet de mesurer la considération que porte Emmanuel Macron à la liberté de la presse, c’est « l’échelle Delahousse ». Un président qui tolère ou encourage une séance de flagornerie comparable à celle mise en scène par France 2 -lors d’un entretien à l’Elysée le 17 décembre 2017- ne peut avoir que mépris pour les médias et ses « fonctionnaires ».

La question est donc : pourquoi le président français attaque-t-il la liberté d’Internet alors que l’outil répressif existe ? La réponse est simple. C’est pour rejoindre le flux de tous les néo-libéraux et néo-conservateurs de la planète. Ceux qui estiment que laisser vivre à sa guise un web qu’ils ne maitrisent pas est un très grand danger pour leur gouvernance. Une menace mortelle pour leur doctrine, l’asservissement par la finance mondialisée et néocoloniale. Les journaux eux-mêmes, petit à petit dépossédés de leur magistère par Internet, ont tout de suite milité pour que tout « site d’information » ne puisse exister « sans être adossé à un « grand média » »… Aux Etats-Unis, le New York Time en tête, nous avons assisté à de telles croisades de limitation du Net. Le tout est resté sans grand effet jusqu’au mois dernier où les géants américains, industriels du web, ont annoncé une restriction progressive de l’accès aux réseaux performants pour tout candidat qui ne soit pas un partenaire puissant ou « convenable ». Voilà où veulent en venir Macron et ses alliés : nous faire taire. Je dis « nous » puisque le débat, l’information plurielle sont devenues impossible en France et que le seul moyen de mettre à jour des sources et des points de vus différents c’est Internet. Tant pis si ce tuyau à deux conduits véhicule les meilleures nouvelles du monde, mais aussi des tonnes d’ordures. Comme devant la poubelle jaune et la poubelle verte, nous assez sommes assez adultes pour affronter le tri sélectif.

Ne soyons pas injustes envers Jupiter, il a bénéficié, comme on le dit en matière d’artillerie, d’une très forte « préparation ». C’est la presse subventionnée par des crédits d’Etat, c’est-à-dire tout, ou presque, ce qu’exposent les kiosques, qui, depuis des années, de docilité en compromission, a poussé le wagon vers l’abîme. C’est elle qui a conçu, financé l’avènement de journaux asexués tous clones de la « bien pensance », des pages dans lesquelles on pouvait lire sans une virgule de doute « Saddam Hussein a des armes de destruction massives » avec schémas à la clé. La doctrine de BHL a triomphé, agissant sur les rebelles comme un agent orange sur la jungle du Vietnam. L’engeance, celle des « nouveaux philosophes » (portée sur les fonds-baptismaux par François Furet avec pichenette de Michel Foucault), a réussi à imposer son néo-catéchisme: toute pensée non tamponnée « Atlantique » ne doit être ni exprimée ni survivre. De bons disciples comme Perdriel, Mougeote, Plenel, Joffrin, Giesbert, Minc, Barbier et leur marionnette Ménard ont veillé à ne jamais offenser Washington. Et la presse française est devenue une feuille d’avis de l’OTAN. Hélas pour eux, cette lecture ne rassemble pas des centaines de milliers de curieux. Ainsi Plenel, celui du Monde en 1999, a compté « 700 000 morts au Kosovo » ( pour un bilan officiel et final 2500) et publié en scoop les détails d’un plan serbe, dit « Fer à Cheval » qui prévoyait la déportation des albanais… Manque de flair, ce « Plan » était un faux bricolé par les services secrets allemands ! Voilà donc des « fakes » avant la mode. Et les « fakes » sont têtus.

Au passage, pour vous faire observer que la maladie de presse est ancienne, je me permets de relater une expérience personnelle. Au début du mois d’aout 1985, en publiant dans « VSD », un hebdomadaire populaire, un article de deux pages chapeauté du titre « La DGSE a fait couler le Rainbow Warrior », je croyais par ces lignes, avoir fait avancer la « vérité ». Et appeler un chat un chat : c’est-à-dire Mitterrand un assassin (un photographe est mort lors du sabotage du bateau avalisé par le Président). A défaut de recevoir une symbolique médaille je m’attendais à ce que mes découvertes éveillent l’attention de mes confrères… Bernique. Hormis Michel Polac, le magnifique trublion, personne n’a bronché. Mieux, Claude Angeli, alors chef du Canard Enchainé, est venu faire le flic de presse : « Toi il faut que tu te calmes ! ». Ah bon ? Et, svp facteur, de qui vient le message ? Le message venait de « Dieu Premier».

Cette foi nouvelle dans les vertus d’une presse couchée a été facilitée, aussi, par l’idéologie qui noie les « écoles de journalisme », et par le statut social des étudiants ici recrutés. Croisant un jour place de la Bourse un ancien confrère, devenu prof au Centre de Formation des Journalistes, je lui pose une question : « Enseignez-vous le doute ? »… et entendu sa réponse désabusée : « Non rien que des certitudes ». La pensée unique, née dans le bouillon Kub des idées de Furet, issue aussi des « droits de l’homme » tripotés par le BHLisme, s’enseigne désormais dans ces écoles. Institutions onéreuses pour tout étudiant, ce qui implique une sélection de classe. Pour l’essentiel, les nouveaux journalistes sont donc des fils d’archevêque ; peu inquiets du sort du monde.

Dernier paillasson tendu sous les pieds de Macron et de la censure d’Internet, tous ces sites autoproclamés chasseurs de « Fakes news ». A défaut de s’acheter un miroir et de s’y mirer, Le Monde et Libération se sont constitués en meute pour désigner comme « fake » ou « complot » tout ce qui nuit à la ligne générale dessinée par Niel ou Drahi. Ces innocents ignorent que le concept de « complotisme » a été inventé par la CIA comme outil capable de discréditer tout interlocuteur trop bien informé. Reste dans le canon fumant de ces drôles de censeurs la cartouche de l’antisémitisme, écrire que Netanyahou perd ses cheveux peut vous conduire au pilori. Vous êtes socialement mort.

Dans la battue contre la liberté sur Internet, comme dans les polars, on trouve enfin des « privés ». Des types qui s’ennuyant d’être « rien » -comme le dirait Macron- et qui montent leur propre stand de tir. Dénonçant sur Internet et au doigt mouillé des innocents. Leur but ? Exister, participer à l’honorable festin de la pensée juste pour -rêve d’un jour- être invité aux côtés de Sifaoui sur le plateau des « experts » de C Dans L’air.

Aujourd’hui la nouvelle censure démocratique ne s’exerce pas seulement au pied du mur, c’est-à-dire en refusant l’édition de textes ou d’images jugées inacceptables pour la pensée dominante, elle réussit l’exploit d’un grand bond en arrière en nous renvoyant à Richelieu. Oui, à la « censure préalable », le filtre de l’imprimatur qui évite tout malentendu. N’étant pas gardien du phare des libertés, je n’ai pas en main le décompte des réunions, conférences et autres propositions de débats annulées en France sous la pression du politiquement correct. Depuis 2012, et le début de la guerre en Syrie, il est impossible au pays de Voltaire, de rassembler dans une salle ouverte au public des hommes et des femmes s’exprimant sur cette guerre. Dès l’annonce d’un tel colloque les menaces tombent et les organisateurs apeurés, honteux, annulent le rendez-vous. Dans une salle de l’Assemblée Nationale il a été possible au Front National de réunir la fleur des groupes anti-avortement, mais impossible de trouver un auditorium pour exposer la situation syrienne et la politique étrangère de la France. Que le forum soit « partisan » n’est pas une excuse à la censure dans un pays de libre parole. L’interdiction de ces débats-là vaut aussi pour ceux qui concernent l’Ukraine et mieux encore pour la Palestine. Evoquer ce pays martyrisé c’est additionner les salles de réunion refusées, les intervenants décommandés. Si besoin est, les censeurs s’abritent derrière la menace de « troubles l’ordre public ». Comme si « l’ordre public » était une excuse au mensonge.

Plus caché, feutré mais aussi corrosif a été, en 1994, l’interdit d’édition qui a frappé le colossal historien et philosophe anglais Éric Hobsbawm avec son livre « L’Age des Extrêmes ». Ce bouquin essentiel a été traduit en bantou alors que pas un éditeur tricolore ne s’est aventuré à mettre de ce texte en librairie. L’interdit, non-dit et non-écrit donc tacite, avait été édicté par la clique Rosanvallon et Nora, petits maîtres à penser agissant comme des veaux sous leur mère, en l’occurrence François Furet. Pas question qu’un penseur, obstinément marxiste, ouvre sa gueule. Pour lire ce bouquin il a été nécessaire que l’équipe du Monde Diplomatique se joigne à un éditeur belge. C’est vous dire si le libre propos est un sport de combat !

L’exception française, donc l’esprit de censure, a contaminé la Suisse. Guy Mettan, co-fondateur de la version helvétique de Reporters Sans Frontières (RSF) est un mort vivant depuis qu’il a eu l’idée d’instaurer un débat sur le rôle joué en Syrie par les « Casques Blancs »… C’est Christophe Deloire, le Ménard après Robert, de RSF qui a pulvérisé Mettan. Pour Deloire il n’est pas question de débattre de l’action de ces magnifiques sauveteurs couverts de lauriers par Hollywood, les intervenants ne lui conviennent pas. Pauvre Deloire qui, il y a quelques mois, faisait la retape auprès du dictateur gabonais Bongo. Son but ? Que ce dernier finance un « forum » organisé de concert avec Libération. Résumons ! Nous avons RSF, un machin matricé par l’ultra drotiier Ménard, qui intervient en tant qu’organisation de journalistes pour réclamer la censure. Après cela étonnez-vous que la presse meure !

Mais Deloire, l’homme en forme de cette fin d’année 2017, va encore faire parler de lui. Cette fois c’est le projet d’une télé russe, diffusée en français, qui ne lui convient pas. Cette chaine, composée de journalistes tricolores et dûment encartés, n’a pas encore émis une seule image, un seul son que le devin Deloire dit « halte ». Lui, Deloire, sait que Poutine, qui n’a que ça à faire entre deux coups de balais donnés à Daesch, écrit lui-même les sujets diffusés sur RT-TV. Il est fort Deloire…! Bizarre, quand Patrick Drahi a lancé « i24 News » une télévision en français qui entend officiellement « montrer le vrai visage d’Israël », Deloire s’est tu. Sans doute enroué ? Et rechute en laryngite contre CNN ou Fox News, qui, même en anglais, diffusent pas mal de bêtises ?

Avez-vous entendu Deloire protester contre la disparition de « Afrique Asie », un mensuel spécialisé dans l’actualité internationale, un journal d’une qualité rare ? Non. Il devait être en RTT. Ce journal historique, fondé par Simon Malley, a été le compagnon de lutte de tous les mouvements de décolonisation de la planète. Ce n’est pas rien. Comme par hasard l’état français a commandé un interminable contrôle fiscal contre « Afrique Asie », enquête ridicule au sein d’un journal militant. Mais qui s’est achevée par une amende de 150 000 euros. Majed Nehme, le directeur-héros de cette aventure, a donc été obligé de fermer ce journal exemplaire. Voilà les dernières nouvelles du monde libre, où les français ne parlent plus aux français.

En guise de travaux pratiques je livre à nos lecteurs l’expérience vécue par la grande et courageuse historienne Annie Lacroix-Riz – professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII. Au prétexte qu’elle est l’une des seules à s’opposer à la cohorte placée sous la férule de Stéphane Courtois, un communiste très repenti qui passe ses heures à expier son passé, et qui est devenu le guide suprême en matière de marche arrière historique, Lacroix-Riz, avec son sac à vérités, est devenu l’ennemi numéro 1. Comme la dame est imbattable, tant elle est documentée, face à elle il faut fuir ou annuler tout débat. D’autant que la spécialité de l’historienne est brûlante : la collaboration sous toutes ses formes, liens entre nazis et Vatican, construction de l’Europe sous la dictée américaine…Elle a même découvert que, pendant la période nazie, le Zyklon B avait été, pour partie, produit dans des usines françaises…

Un jour c’est France 2 qui la convoque pour évoquer André Bettencourt, un homme trop actif sous Vichy. L’historienne racle ses fonds, prend de son temps et répond aux questions du documentariste. Quelques heures avant la diffusion du « sujet » elle reçoit un SMS « Désolé, mais faute de place votre témoignage a été coupé ». Ah ça alors c’est vrai, la lutte des places est un phénomène connu !

En 2016 c’est une certaine Juliette Dubois qui, sur RMC TV, se passionne pour une tranche d’histoire « 1939-1945 la face cachée du Vatican ». Lacroix-Riz est incontournable, elle est ici assise dans son jardin. La naïve historienne sort ses archives les plus explosives et attend le passage de la questionneuse… qui, comme Godot, ne viendra jamais. Le dernier acte de censure est aussi lié à ce documentaire de RMC, un conte de fée qui donne la part belle aux hommes de Dieu. Cette fois, le film étant diffusé par la RTBF la télé belge, Lacroix-Riz est convoquée à Bruxelles « pour un débat ». On lui envoie des billets de train…Et, magie habituelle, sans que les TGV de Guillaume Pépy y soient pour quelque chose, l’historienne qui dérange ne se dérange pas : elle est décommandée. Si je mets en avant l’exemple de Lacroix-Riz c’est que la dame, même sans le relais des médias officiels, a une certaine capacité d’alerter un petit réseau. Mais quid des inconnus, des isolés, qui se font moucher dès qu’ils évoquent des sujets touchant à la « contre pensée ». Quid d’un chercheur qui n’embouche pas, pour ses travaux, la bonne trompette, l’écrivain qui n’écrit pas les bons livres ?

Voilà un état des lieux. C’est le mien et vous direz qu’il n’a pas de valeur universelle, rien de « scientifique ». C’est juste le résultat de 50 ans d’expérience dans la presse et l’édition, un demi-siècle à voir de près bouger le monde, et se faire la guerre plus que la paix. Un demi-siècle de mensonges, de presse ou d’Etat, vécus sur le champ. Que dire de plus ? La liberté, valeur sans partage avait un goût, il est devenu light, comme le Coca.

Jacques-Marie Bourget, 7/1/2017

PS. « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire » [Evelyn Beatrice Hall, résumant sa vision de la pensée de Voltaire dans son livre, The Friends of Voltaire, 1906]

Listes de publication d’Annie Lacroix-Riz :

  • La CGT de la Libération à la scission (1944-1947), Paris, Éditions Sociales, 1983, 400 p.
  • Le choix de Marianne: les relations franco-américaines de 1944 à 1948, Paris, Éditions Sociales, 1985, puis 1986, 222 p.
  • Les Protectorats d’Afrique du Nord entre la France et Washington du débarquement à l’indépendance 1942-1956, Paris, L’Harmattan, 1988, 262 p.
  • L’économie suédoise entre l’Est et l’Ouest 1944-1949: neutralité et embargo, de la guerre au Pacte Atlantique, L’Harmattan, 1991, 311 p.
  • Le Vatican, l’Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre Froide (1914-1955), Paris, Armand Colin
  • Industrialisation et sociétés (1880-1970). L’Allemagne, Paris, Ellipses, 1997, 128 p.
  • Industriels et banquiers français sous l’Occupation : la collaboration économique avec le Reich et Vichy, Paris, Armand Colin, coll. « Références » Histoire, 1999, 661 p. puis 2007.
  • L’Histoire contemporaine sous influence, Paris, Le Temps des cerises, 2004, 145 p., puis, 2e édition (1er, 120 p.), 2010.
  • Le choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, Paris, Armand Colin, 2009, 2e éd. (1re éd. 2006), 679 p.
  • L’intégration européenne de la France : La tutelle de l’Allemagne et des États-Unis, Paris, Pantin, Le Temps des cerises, 2007, 108 p.
  • De Munich à Vichy : l’assassinat de la Troisième République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2008, VIII-408 p.
  • L’Histoire contemporaine toujours sous influence, Pantin, Le Temps des cerises, 2012, 263 p.
  • Aux origines du carcan européen (1900–1960) : la France sous influence allemande et américaine, Pantin, Delga / Le Temps des cerises, 2014, 197 p.
  • Les élites françaises entre 1940 et 1944 : de la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Armand Colin, 2016, 496 p.

Commentaire recommandé

Macarel // 08.01.2018 à 07h40

Jupi-taire ne fait que confirmer et amplifier la tendance au « libéral autoritarisme » de ses prédécesseurs.
Mais peut-il en être autrement dans une UE qui est absolument non démocratique ?
L’UE est une tyrannie, qui est au service du « Corporate power ». Et les campagnes de nos dirigeants « autocrates libéraux » sont financées d’élections, élections par ce « Corporate power ».
Le candidat voulu par les milieux d’affaires, « nous est vendus » un an ou deux avant les élections grâce à une campagne massive de promotion médiatique. Comme ce fut le cas pour Macron.
L’on voit mal d’ailleurs, de quoi ce dernier pourrait se plaindre, tant il a bénéficié de cette massive campagne de promotion médiatique.
La vérité, c’est qu’ils craignent les voix dissonantes, car ils savent que leur base électorale est des plus fragiles. Donc en plus de la promotion massive, ils veulent pour la prochaine fois un outil juridique pour pouvoir faire taire les voix dissonantes sous n’importe quel prétexte foireux.
C’est dans la logique et l’aboutissement d’un processus non démocratique, qui prend ses racines dans la « construction européenne » telle que conçue par les oligarchies qui contrôlent le pouvoir dans chaque pays de l’UE, oligarchies au service du « Corporate power ».

69 réactions et commentaires

  • Homère d’Allore // 08.01.2018 à 06h48

    Macron ayant, de plus, ciblé la diffusion de fausses nouvelles pendant les périodes électorales, le code électoral, de par son article L97, punit déja cette pratique.

    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070239&idArticle=LEGIARTI000006353232

    Cet argument est donc fallacieux et ne sert qu’à justifier la censure de type Decodex.
    Et, en effet, si il existait un Decodex des historiens (patience), Hobsbawm serait pastillé orange et Lacroix-Riz en rouge (communiste), bien sûr.
    Il est probable que le monde de l’édition et de la diffusion, lui aussi de plus en plus aux mains de grands groupes, suive la logique de celui de la presse.

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    • LBSSO // 08.01.2018 à 19h00

      Bonsoir Homère d’Allore,
      j’approuve votre commentaire.Concernant les livres , et leur intérêt, on ne peut échapper à la question de l’éducation au sens large .
      Qui lit Hobsbawm et Lacroix-Riz ? Combien de bataillons ? Malgré le travail des éditeurs.
      Dans le dernière « étude » de l’IFOP sur le conspirationnisme qui vient de paraître, le livre n’est même pas proposé comme « un moyen d’information principal de l’actualité » p16/17.
      Que reste-t-il comme solution ? La seule qui a toujours prévalu.Débattre , argumenter , au sein de ses relations ,pour convaincre.Dans le dernier livre que j’ai lu, « La guerre allemande » ,un soldat allemand rentre chez lui en permission.Il tente de parler des exactions effroyables auxquelles il a assisté en Pologne mais y renonce pour ne pas se fâcher avec son frère et sa famille.Témoignage bref ,dans cet épais livre ,mais si poignant,si important.
      Avec les technologies, nous sommes tous des « émetteurs » de contenus . Il est alors tentant pour les dirigeants de contrôler leur « accessibilité » et leur « visibilité ». Alors ,il restera encore la parole : d’homme à hommes et inversement .
      https://jean-jaures.org/sites/default/files/redac/commun/productions/2018/0108/115158_-_rapport_02.01.2017.pdf

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      • Homère d’Allore // 08.01.2018 à 21h11

        Bonsoir LBSSO,

        J’ai la chance de vivre dans une ville de province, Tours, qui garde l’une des meilleures librairies indépendantes de France.
        Cette librairie, Le Livre, outre son fonds incontournable, met en avant, sur la table des nouveautés en sciences humaines, les éditeurs indépendants tels que Delga, Amsterdam, Agone…

        De ma vie, je n’ai jamais commandé un livre sur Amazon car je sais que ce mode de diffusion aura raison de ces éditeurs, ne serait-ce que parce que les remises demandées par Amazon ne permettent pas un modèle économique autre que celui des Editis ou La Martinière.

        Je vous remercie pour votre conseil de lecture et je vais commander dès demain, au Livre, le livre « la guerre allemande » car je sais que nous avons la même sensibilité sur ce type d’ouvrages.

        Choisir un libraire indépendant pour acheter ses livres est aujourd’hui un acte de résistance extrêmement important car, sans le tissu de diffusion de la librairie indépendante, ce serait la fin de nombreux éditeurs et donc celle de l’accès à une pensée alternative un tant soit peu construite, Internet ne valant que pour des textes courts.

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        • LBSSO // 09.01.2018 à 07h11

          S’est ouvert près de chez moi , une toute petite librairie.Je lui avais commandée pour offrir deux exemplaires de « L’ami américain » d’E Branca pour en « déniaiser » certains .Nous échangeons sur ce livre.Quand je suis venu chercher ma commande, avant les fêtes , je me suis aperçu qu’il y en avait beaucoup d’exposés .Depuis j’y suis repassé, tous les exemplaires ont été vendus . V !
          Pour cette raison (ici la discussion avec le libraire) , je ne partage pas l’angle choisi par la photo qui accompagne le billet.La censure n’est pas un bâillon mais un foulard noué autour des yeux.Elle n’empêchera pas de s’exprimer (au contraire « dis-moi tout « ) mais d’accéder à des sources alternatives et donc de les voir.

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  • Bertrand // 08.01.2018 à 06h50

    Article intéressant a lire mais cette façon partisane d’expliquer les choses (la gauche, sa gauche sont des gentils et les autres surtout la droite sont des méchants) est fatigante.
    On dirait hibernatus, un type des années 80 qu’on aurait décongelé en 2018.

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    • Ayudar // 08.01.2018 à 08h25

      Tout est question de point de vue, personnellement c’est cette tendance à refuser la prise de parti qui m’exaspère. Vaut-il mieux assumer sa position ou feindre de ne pas en avoir ?

      Et quand bien même, je n’ai pas identifié les parties de ce texte prônant les idées d’une gauche simpliste et manichéenne. Quelqu’un pourrait-il m’éclairer sur ce point ?

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      • ErJiEff // 08.01.2018 à 10h18

        Je ne sais pas si cette façon de « prendre parti » est fatigante (?) j’y ai trouvé une mise en garde peut-être trop pudique sur l’évolution d’une situation extrêmement inquiétante, pratiquement sur le point de non-retour.
        Aujourd’hui la violence sociale et le mépris de classe sont tels qu’ils ne pourront être corrigés que par une colossale violence politique.
        D’ici peu, aucune stratégie ni aucune tactique politique ne pourra s’envisager passer par un processus électoral.
        1789 à l’échelle au moins continentale…

        Je crains fort qu’il ne puisse en être autrement.

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        • Beatrix // 08.01.2018 à 23h42

          Comme vous le dites, il faut un rapport de forces capable de renverser la table. Très franchement je ne vois poindre aucune condition objective, en ce moment, pour qu’un courant populaire ou un leader suffisamment charismatique émerge de cette torpeur marécageuse qu’est notre société. Le Mouvement de Mélenchon n’était pas mûr ni suffisamment préparé à une présidentielle de ce type très nouveau.

          Même si l’auteur (J-M Bouget) prend une posture prudente, il n’empêche que les exemples qu’il donne de son vécu personnel, eux sont universels.
          L’exemple de Guy Mettan. Heureusement qu’il est porté par les Genevois et que nos autorités n’avaient pas vu de raison fondée pour lui interdire cette conférence-débats.

          A propos de l’historienne Lacroix-Riz, son travail est très largement crédible. Son sérieux et sa rigueur ont dépassé depuis longtemps tout choix ou clivage politique. Sa prise de hauteur lui permet de corréler des époques et faits saillants sans commettre d’erreurs de déchiffrage.

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    • Ellilou // 08.01.2018 à 08h31

      En attendant qui se se lève contre toutes les jolies petites lois de ce président et de sa clique? Qui s’oppose à cette politique ouvertement favorable aux plus fortunés et tapant sur les retraités, les chômeurs, les « assistés »? La droite? Trop occupés à attraper le train en marche… Alors oui,il n’en reste pas beaucoup et ils sont souvent (certes des voix s’élèvent ailleurs) dans ce que vous appelez « la gauche, sa gauche ».

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    • Ceusette // 08.01.2018 à 12h34

      On ne peut pas dire que la droite parlementaire ait fait mieux en la matière! Je ne suis pas d’accord avec toutes les positions de Lacroix-Riz, pourtant, le simple fait qu’elle est dépouillé un volume considérable d’archives (même si parfois je trouve qu’elle surinterprète) mériterait qu’elle soit davantage entendue. Je pense qu’il y a deux camps aujourd’hui: 1. Ceux qui acceptent l’information fournie par les médias dominants et l’interprétation officielle de celle-ci, car on peut quand même lire entre les lignes, et parfois l’information parle d’elle-même, ou certaines sont mises au second plan, sans être occultées pour autant; 2. Ceux qui n’acceptent pas, mais qui peuvent avoir des sensibilités politiques très différentes. Il faut donc choisir: soit combattre l’ennemi commun, soit se battre entre nous de façon stérile.

        +12

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    • Subotai // 08.01.2018 à 18h27

      Je note qu’il traite Mitterrand d’assassin. Ce qui est factuellement et légalement faux.
      Le photographe est bien mort dans l’explosion, mais il n’a jamais été la cible du complot et c’est son retour sur le navire, alors que l’évacuation avait été effectuée, qui a entrainé sa mort.
      Mitterrand « meurtrier » aurait été correct.
      Autrement, multiplier les articles sur le « 1984 » de notre société, cela a-t-il un sens pratique et des effets concrets, quand les seuls à les lire sont ceux déjà convaincus?
      Il faut l’espérer…
      Pour les autres, la démonstration est elle encore à faire, quand il n’y pas pire sourd que celui qui ne veut rien entendre?
      Get out of the groove…

        +5

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  • Fabrice // 08.01.2018 à 06h58

    On voit se profiler l’encadrement non des fake news mais des voix dissonantes en période d’élection pour museler la seule source qui permettrait à un candidat de se passer du média télé pour faire entendre un programme qui ne conviendrait pas.

    Donc au revoir toute mise en avant de programmes non liberaux ou anti européen sans compter les révélations gênantes pendant cette période (avant personne ne s’en rappelera et après on s’en fiche) à mon avis Olivier le coup des déclarations fiscales vaudrait mieux oublier car ils se generont pas pour intervenir.

    Bref le reste du temps ça importe peu car ça n’interfère pas avec le programme de promotion ou de révélation des médias. Bonne chance aux candidats contestataires pour faire entendre leur voix divergente.

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    • Chris // 08.01.2018 à 13h27

      On voit surtout se mettre en place les techniques de Goebels pour conforter le pouvoir d’Hitler : faire taire toutes les dissidents et opposants
      Il fallait s’y attendre : la construction de l’UE est originellement fasciste, car l’exécutif et le législatif sont aux mains de la seule Commission. Le Parlement européen croupion n’a pas le pouvoir de proposer les lois, c’est le rôle de la Commission.

        +30

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    • V_Parlier // 09.01.2018 à 13h50

      « Bonne chance aux candidats contestataires pour faire entendre leur voix divergente. »
      -> Si toutefois ils divergent là où on les attend (pas pour prôner les mêmes idéologies de fond en dehors de l’économie, pas pour prôner la même politique étrangère, voire pire, tout en peignant ça avec des couleurs de gauche branchée pour faire « opposant »). Sinon mieux vaut un vrai libéral qui s’assume qu’un hypocrite de la gauche caviar ou trotskyste.
      (Je pense entre autres à Médiapart, Charlie, etc… je n’ai rien contre votre commentaire).

      On a bien vu ce que ça donnait avec Hollande et sa clique, encore plus dangereux qu’un duo Mac Cain / Joe Biden…

        +2

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  • AerosolKid // 08.01.2018 à 07h29

    Les libéraux, les vraies, pas la droite, ni En Marche, ni ce que vous appellez les neo libéraux, sont vent debout contre cette nouvelle infamie de Macron.

      +15

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    • V_Parlier // 09.01.2018 à 13h57

      Le problème c’est qu’il y a autant de définition du mot « libéral » que de participants à un débat, même si on se restreint au champ économique. (Le concept idéalisé du libéralisme me fait d’ailleurs penser à beaucoup d’autres utopies qui présupposent que tout le monde sera honnête pour jouer le jeu en bon philanthrope).

        +2

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  • 59jeannot // 08.01.2018 à 07h37

    l’oligarchie ne s’occupe pas seulement des médias; l’éducation nationale en prend aussi pour son grade; il ne faudrait pas qu’il en sorte trop de cerveaux critiques.

      +35

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  • Macarel // 08.01.2018 à 07h40

    Jupi-taire ne fait que confirmer et amplifier la tendance au « libéral autoritarisme » de ses prédécesseurs.
    Mais peut-il en être autrement dans une UE qui est absolument non démocratique ?
    L’UE est une tyrannie, qui est au service du « Corporate power ». Et les campagnes de nos dirigeants « autocrates libéraux » sont financées d’élections, élections par ce « Corporate power ».
    Le candidat voulu par les milieux d’affaires, « nous est vendus » un an ou deux avant les élections grâce à une campagne massive de promotion médiatique. Comme ce fut le cas pour Macron.
    L’on voit mal d’ailleurs, de quoi ce dernier pourrait se plaindre, tant il a bénéficié de cette massive campagne de promotion médiatique.
    La vérité, c’est qu’ils craignent les voix dissonantes, car ils savent que leur base électorale est des plus fragiles. Donc en plus de la promotion massive, ils veulent pour la prochaine fois un outil juridique pour pouvoir faire taire les voix dissonantes sous n’importe quel prétexte foireux.
    C’est dans la logique et l’aboutissement d’un processus non démocratique, qui prend ses racines dans la « construction européenne » telle que conçue par les oligarchies qui contrôlent le pouvoir dans chaque pays de l’UE, oligarchies au service du « Corporate power ».

      +82

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    • some // 08.01.2018 à 11h37

      Totalement d’accord avec vous, je rajoutes que si on veut bien imaginer l’hyper-capitalisme comme un état de guerre (économique) permanent, alors la censure (de guerre) est somme toute une inconnue attendue dans l’équation.

      L’objet de nos sociétés, notre commun pour être réducteur, n’est pas la proclamation de la vérité quelle soit scientifique, journalistique ou politique, mais la capitalisation de leur existence.

      A toutes choses égalent par ailleurs, si produire un fake, ou la dissonance, est beaucoup moins compliquée que de faire exister la vérité, alors il faut entendre que dans l’optique de capitaliser le savoir, c’est le chemin de moindre résistance qui sera choisie à cette fin.
      Les fakes pullullent.

      A toutes égalent par ailleurs²², et par ce même truchement du chemin de moindre résistance, la censure est objectivement la conclusion la plus probable dans le cadre de cette société qui se fiche de la vertu.

        +3

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    • jm // 08.01.2018 à 13h07

      Trop facile Macarel, trop convenu ce rejet vers que des causes externes…
      —-
      Cette opinion, que je pourrais argumenter en long et en large est elle autorisée sur ce site où il y a parait il des graaaaands pourfendeurs lol des censures? ->

      -> jmLe 08 janvier 2018 à 10h26

      En somme, voilà brossé un état des lieux de la “République institutionnalisée”. Le même état des lieux pourrait être fait pour l’éducation nationale, le milieu de la culture, les autorités administratives soit disant indépendantes, l’ensemble des assemblées de nature politique, le milieu universitaire, etc etc etc

      Que ce soit en France que pèsent si fort le dictat de quelques uns et les tares de la consanguinité n’est pas un hasard.
      Car ce sont les logiques mêmes qui sont dites avec emphase “républicaines” par certains qui sont la cause de cela, qui rendent tout cela aussi fortement possible.

        +2

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      • Macarel // 08.01.2018 à 15h42

        Je ne rejette pas vers des causes externes. En effet les oligarchies nationales « se cachent » derrière « l’Europe » pour justifier auprès des peuples les politiques anti-sociales favorables au monde de la finance mondialisée et au « Corporate Power » multinational qu’elles appliquent à ces mêmes peuples.

          +9

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  • Koui // 08.01.2018 à 08h29

    La censure d’Internet n’est que le couronnement d’une entreprise plus ancienne pour faire taire les voies dissidentes en histoire et en économie. Il me semble que ce texte l’explique très bien. Après avoir tari la source des intellectuels dissidents dans le milieu académique, il ne reste plus qu’à faire taire les journalistes autodidactes sous prétexte que leurs assertions sont non prouvées. Mais plus on cache la vérité, plus le storytelling devient inepte. Plus personne ne va croire les médias, comme en URSS, et les rumeurs les plus idiotes se reprendront dans le public. Ça me rappelle la fable du plein emploi aux USA. On peut faire croire cela aux français mais pas aux américains qui ont finit par élire Trump contre les médias.

      +50

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  • lupo // 08.01.2018 à 08h40

    Un Internet muselé laissera la place à « autre chose »,
    la nature à horreur du vide !

      +14

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  • max // 08.01.2018 à 08h44

    Les medias principaux et leurs acolytes ont mauvaise presse, c’est un fait qu’ils ne contestent plus.
    Ils ont été incapables d’éviter le brexit, la victoire de D Trump, et le rejet des orientations qu’ils tentent d’imposer aux peuples. Pour eux c’est la faute aux informations alternatives, qu’ils baptisent fake news.
    Ils pensent que dans un monde aseptisé qu’ils contrôleront, les moutons reviendront à la bergerie et a nouveau écouteront leurs paroles d’évangiles.
    L’occident se voit comme porteur de messages via ses dogmes de civilisations que sont ses constitutions, ses traités, la société de consommation, sa conception des droits de l’homme, TOUS DANS LE MEME MOULE.
    La résistance des autres est pour eux de la sédition.
    Pour l’instant, ils utilisent des mesures administratives mais si nécessaire ils mettront en place une muraille internet a l’instar de la Chine avec même encore moins de libertés d’expressions pour les déviants que nous sommes devenus.

      +23

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  • Louis Robert // 08.01.2018 à 09h34

    Il fait bon rencontrer des indomptables et d’être le témoin des réactions, toujours les mêmes, qu’invariablement ils suscitent chez nos domptés dominés, nos inconditionnels à perpétuité de la servitude volontaire.

    Il fait bon rencontrer l’homme qu’a toujours cherché un Diogène, lampe allumée à la main au soleil de midi, homme qui a risqué sa vie pour penser juste et vrai, toujours prêt à mourir.

    Réenchantement du monde, devant la menace constante de l’imminente « abolition de l’homme » (C. S. Lewis)! Un instant, l’espoir renaît, bouleversant sourire.

    Mes hommages, Jacques-Marie Bourget.

      +20

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    • Bourget // 08.01.2018 à 10h17

      Bon…je peux mourir en paix. Merci pour vos mots rares mais immérités. Luttons. Glissons vers de nouvelles caracombes.

        +3

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  • Francois Marquet // 08.01.2018 à 09h42

    Je suis stupéfait de lire ici des commentaires durement critiques de cet article écrit par un homme courageux. Et il fallait du courage pour affronter la censure mitterrandienne où se faire trouer la peau a Ramallah. Merci Olivier de nous offrir ce beau moment de vérité et de sincérité, toi qui sais ce qu’affronter les chiens de garde veut dire. Et j’espère aue l’expression Jupi-taire fera florès, tant elle résume et symbolise le rapport pouvoir- média en France et ailleurs.

      +36

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  • WASTERLAIN Serge // 08.01.2018 à 10h15

    Autres formes de censure :
    1°) L’autocensure
    2°) organiser de faux débats dans lesquels les auditeurs intervenants sont soigneusement triés et malheur à celui qui veut déjouer la manœuvre, comme dans cette vidéo (flagrant à partir de 5’35’’ :
    https://www.youtube.com/watch?v=VlHHQWoFecc
    3°) censurer les commentaires qui soulèvent des questions gênantes comme j’en ai encore été victime par le Figaro pour l’article ci-après :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/05/97001-20180105FILWWW00164-un-djihadiste-francais-arrete-en-syrie.php
    commentaire :
    « On est en droit de s’interroger sur la facilité avec laquelle tous ces djihadistes ont pu faire des aller/retour en Syrie aussi facilement. Il semblerait qu’à cette époque ces départs ou va et vient n’étaient pas considérés par les autorités françaises comme dangereux pour la France, mais servaient plutôt sa politique étrangère. »
    1 de 2

      +19

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    • WASTERLAIN Serge // 08.01.2018 à 10h16

      2/2
      A noter que je n’ai pas l’habitude de cacher mes opinions sous le couvert de l’anonymat, je n’utilise pas de pseudo, mais j’interviens sous mes nom et prénom !

      Loi de 1881, Lois Gayssot et suivantes, future Loi Macron, 17ème de Paris qui pour des faits similaires condamne Pierre au prétexte que de notoriété publique c’est un raciste et un antisémite notoire, mais relaxe Paul car, lui, de notoriété publique ne l’est pas (il paraît que c’est de la contextualisation), etc…

      Est-on vraiment dans le pays qui vit naître Voltaire ?

        +12

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      • Xavier // 08.01.2018 à 10h24

        En même temps si on est prof (par exemple), on n’a pas forcément envie d’étaler ses convictions, pas seulement par crainte de la hiérarchie mais par principe de neutralité, pour ne pas polluer l’image auprès de ses élèves, si prompts à s’enflammer pour rien.

          +7

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      • Haricophile // 08.01.2018 à 12h02

        Pseudo != anonymat.

        Je suis certain sans perdre mon temps a tester qu’on retrouve en quelques minutes le nom d »au moins 80% des pseudo (je laisse une large marge) qui sont des pseudos et non des couvertures.

        On peu trouver le vrai nom de Johnny Halliday sans faire une enquête de police. Pourquoi les pseudo et nom d’artiste seraient réservés à une classe sociale ? Il y a un certain nombre de motivations pour utiliser un pseudo ; dont une des première, comme dans le cas des artistes, est la séparation de la vie artistique et privée ou de gérer les différents contextes « sociaux » des réseaux modernes ; tout ça sans essayer de se prendre pour 007.

        D’ailleurs j’ai déjà entendu la réflexion de la part de plusieurs personnes qu’on les connaissait bien mieux par leur pseudo que par leur vrai nom (comme Johny d’ailleurs), donc pour se cacher dans l’anonymat…

        Tout ça pour dire que votre choix est personnel, et celui d’utiliser un pseudo de même.

          +4

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        • WASTERLAIN Serge // 08.01.2018 à 12h26

          Il y a un malentendu :
          La mention que je n’utilise pas de pseudo n’est en rien une critique sur ceux qui en utilisent un, mais fait référence à la proposition de certains commentateurs et journalistes du projet Macron d’interdire les speudos pour éviter les dérives et limiter les « fakes » ; ceci afin de démontrer que rien n’y fait : si vous dérangez la bien-pensance, que ce soit sous couvert d’un pseudo ou de votre identité, il y aura censure…

            +13

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          • Subotai // 08.01.2018 à 19h40

            L’utilisation d’un pseudo protège les proches de la vindicte populaire directe.
            Ça ne sert pas à se cacher. Si on veut trouver ce qui a derrière le pseudo ce n’est pas difficile.

              +1

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      • basile // 08.01.2018 à 16h41

        @WASTERLAIN Serge : vous oubliez une quatrième forme, justement du Monde dont il est beaucoup question ici. Et d’autres certes. mais pour un journal de référence soi-disant apolitique, ça fait tache.

        http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/12/18/lancement-sous-vigilance-de-la-chaine-russe-rt-en-france_5231583_3236.html

        la méthode du monde : l’info (lancement de RT) plus le petit commentaire destiné au lecteur pressé qui s’arrête au titre

        petit commentaire aigre qui n’apporte rien à l’info, mais destiné à rassurer le lecteur apeuré : ne craignez rien, on veille (sur vous)

          +5

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        • WASTERLAIN Serge // 09.01.2018 à 12h34

          Une cinquième façon est d’empêcher une personne interviewée de développer son opinion tout en assenant une vérité établie par la communauté internationale et relayée par les médias sans permettre à l’intéressé de répliquer :
          https://www.youtube.com/watch?v=y1JrZyLbCis&t=153s

          Et il y a encore bien d’autres méthodes de censures. Il serait d’ailleurs intéressant qu’une étude exhaustive soit réalisée par les medias alternatifs…

            +1

          Alerter
  • Xavier // 08.01.2018 à 10h22

    Excellent article !

    « Quid d’un chercheur qui n’embouche pas, pour ses travaux, la bonne trompette, l’écrivain qui n’écrit pas les bons livres ? »

    Peut se schématiser ainsi : http://www.nouvellegrille.info/images/imgpre ou
    On peut aussi parler de l’écriture du « roman progressiste mondialiste » : http://www.nouvellegrille.info/images/imgeho

      +3

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  • pucciarelli // 08.01.2018 à 11h12

    Dieu (si j’ose dire) qu’il fait bon respirer l’air du large! Mais ne jamais oublier que les acteurs de ces farces sont souvent convaincus de faire œuvre utile. Quand on était gentil on appelait cela l »‘aliénation ». D’autres mots sont disponibles.

      +5

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    • Xavier // 08.01.2018 à 11h20

      Certains, se pensant (croyant ?) intègres vont jusqu’à l’intégrisme.

        +2

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  • René Fabri // 08.01.2018 à 11h58

    Une double faute d’orthographe s’est glissée à la cinquième ligne du cinquième paragraphe. Au lieu de « fonds-baptismaux », il eut fallu écrire « fonts baptismaux » avec la lettre « t » et sans trait d’union.

    Excusez-moi cette remarque d’un vétilleux, voire-même d’un vétilleur ou d’un vétillard, qui sont des formes admises par le dictionnaire de l’Académie française dans son édition de 1694.

    Ne propageons pas de fake spellings.

      +8

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    • Bourget // 08.01.2018 à 12h45

      Vous avez parfaitement raion et présente mes excuses…. d autant qu avant d étre un athée total j ai été, gamin, élevé dans l eau bénité…je vais me confesser.

        +11

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      • Canal de Provence // 08.01.2018 à 12h52

        Bon, tant qu’à y être, on peut signaler que l’erreur d’année de fin du billet, classique de début janvier, n’enlève rien au plaisir de sa lecture 🙂

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  • Opp’s // 08.01.2018 à 13h40

    L’article mélange un peu tout. Même si l’offensive anti « fake news » cache une autre préoccupation que celle de traquer des mensonges patentés, les exemples exposés sans être faux ne sont pas vraiment convaincants ou en rapport avec.

    – Les fake de Plenel n’en sont pas vraiment , en ce sens que personne ne pouvait , au moment de leur sortie prouver qu’ils l’étaient (bon ça en dit long sur la cécité du bonhomme, mais c’est là un autre problème).

    – Que l’auteur considère que Mitterrand soit un assassin dans l’affaire du Rainbow Warrior et que cette ‘vérité’ n’ai pas été relayé par la presse qui en faisait donc une interprétation, n’a rien de vraiment extraordinaire . D’une part parce que que l’on sait que les présidents français avalisent des meurtres d’Etat (Hollande s’est vanté de l’avoir fait) et sont donc bien de facto des assassins , et d’autres part parce que dans ce cas là , c’était un accident car ce meurtre n’était pas la cible.

    – Je veux bien que dans le microcosme parisien « écrire que Netanyahou perd ses cheveux peut vous conduire au pilori » , mais enfin dans l’ensemble de la presse nationale , Netanyahou passe pour le ‘vilain’ et les palestiniens pour le camp dont la cause est juste.

    – Passons sur le fait de réduire Sifaoui à un type qui s’ennuie de n’être ‘rien’ et dont le but est de passer sur ‘C dans l’air’ …

    – En ce qui concerne une certaine censure autour des travaux remarquable de Annie Lacroix-Riz, effectivement c’est assez scandaleux ,mais le problème étant la propension de cette historienne à vouloir renouer au forceps avec l’interprétation très idéologisée de la gauche communiste concernant le conflit 40/45 (il est vrai que cela contrebalance la version mensongère actuelle)

    – En ce qui concerne Furet , là aussi , même si aujourd’hui ses thèses ont un certain écho (mais qui , par exemple pour la révolution de 89, n’a pas vraiment les mentalités populaires) , dans les années 90, elles étaient considérées comme tout a fait inconvenantes et rompaient avec la doxa en vigueur.

    Mais dans ces deux derniers cas , il n’est pas question de fake-news , mais du traitement idéologique fait par un système concernant des ‘interprétations’ historiques très argumentées

    Enfin globalement cette défense implicite d’une idéologie à tendance communiste de la part de Bourget et assez cocasse quand on sait que tous les pays ayant peu ou prou adopté cette idéologie, ont été les rois du ‘mensonge d’Etat’ organisé.

    Mis à part ça, effectivement , oui , notre système fonctionne comme cela en France.
    Notons que dans les pays anglo-saxon c’est beaucoup plus libre.
    Même si en fin de compte , ça aboutit au même , par d’autres moyens.

      +5

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    • Bourget // 08.01.2018 à 14h02

      Les Fakes de Plenel etaient aisement demontables… Il y avait fes journalistes au Kosovo, dont une majorité fe grecs…. mais la France ne publiait pas leurs ibfos au motif qu ils etaient de religion orthodoxe  » comme lles Serbes »…. les fakes de Plenel s inscrivaient dans un combat politique.

        +18

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  • condamy // 08.01.2018 à 14h12

    Merci pour votre article et pour l’hommage rendu à l’historien Hobsbawm que je relis assez souvent et dont la non publication en France ( refus de son ancien éditeur Gallimard et sa bibliothèque de l’histoire ) ce qui m’a à l’époque ouvert les yeux sur la partialité des « élites  » intellectuelles françaises en place ( quand même un service rendu !! ) et aussi un hommage a Annie Lacroix-Ruiz ,touffue mais passionnante .Bravo !!

      +8

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  • Denis // 08.01.2018 à 14h16

    Un systéme à légitimité restreinte, comme cette présidence,
    qui en suit d’autres d’un même genre, se doit de ne pas(plus)
    autoriser une contestation même basée sur des faits incontournables.
    La technique de l’amalgamme fait les reste.
    D’où l’utilité des réseaux(dits)sociaux; le délire étant mis au même
    niveau que la réalité toute crue du système!

    Censurer internet(pas facile) est surtout un aveu de faiblesse.

    J’en conclus:

    méfies-toi de l’eau qui dort!
    Attention: à la goutte( la dernière) qui fera déborder le vase.

    Bonjour chez vous.

      +3

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    • TuYolPol // 09.01.2018 à 13h16

      Le volume du vase dépend-il de la crédulité, de l’ignorance, de la paresse intellectuelle, du confort compromettant, de l’endurance au foutage de gueule ? Quelle est la proportion relative de ces paramètres ? Ce qui est sûr, c’est qu’aucun n’est extensible à l’infini, voire certains ont tendance à diminuer. Tandis que le foutage de gueule, lui, s’emballe sans freins ni remords. Un peu de trouille quand-même, d’où la tentative de bidouiller encore le paramètre crédulité.
      Mais c’est sûr que la goutte va arriver, regardons tomber les gouttes, fascinés !

        +1

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  • CHLéO // 08.01.2018 à 14h29

    Excellent article, merci Olivier.
    J’ai toujours beaucoup de plaisir à lire J.M. Bourget ; je crois que tant que nous aurons, en France, des journalistes de cette trempe-là, tout n’est pas perdu et l’espoir reste possible.

      +11

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    • TuYolPol // 09.01.2018 à 13h25

      Cet article est à épingler ! De même [Frédéric Lordon] Macron décodeur-en-chef signalé sur un autre fil.
      La puissance des arguments, d’une mise au point factuelle, de l’humour mordant, et d’une belle écriture.

        +2

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      • CHLéO // 09.01.2018 à 22h22

        Merci pour le lien. Un tableau à la Lordon, à la fois saisissant et jouissif de notre tragédie-bouffe nationale.

          +1

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  • Ardechois // 08.01.2018 à 15h14

    Bravo pour un article citant des faits précis ,c’est un véritable témoignage et on souhaite que les Maîtres censeurs vont avoir le courage de répondre ….on les attend…Vont-ils nous décevoir??????
    Peut-être que leur courage se limite à solliciter des lois leur donnant l’exclusivité de la pseudo-information???

      +6

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  • Arcousan09 // 08.01.2018 à 15h35

    Les soit disant « Fakenews » sont diffusées prioritairement par ceux qui sont supposés nous « gouverner » …
    Si vous croyez que les « informations » … si largement diffusées par notre système politique et si largement relayées par tous les médias … aux ordres … presse, radio, télé sont des informations honnêtes et objectives vous vous collez le doigt dans l’oeil.
    Il ne s’agit que de manipulation de cervelles afin d’obtenir le maximum de consensus sur les mesures et positions qui vont obérer votre vie quotidienne …
    L’information, la vraie, il faut la chercher et recouper ce que ceux qui sont supposés nous gouverner appellent « fakenews » parce que il n’y a que la vérité qui leur fait si peur.
    Noam Chomsky ne dit -il pas: « ce qui est important ce n’est pas ce qui est dit mais ce qui est cru » et Coluche: « la seule chose qui soit exacte dans le journal … c’est la date » !!!

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    • Jean // 10.01.2018 à 03h54

      C’est Talleyrand qui disait : « En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai » et Coluche disait aussi : « On ne peut pas dire la vérité à la télévision car il y trop de gens qui regardent. »

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  • Roiwik // 08.01.2018 à 17h47

    La censure a toujours existé dans les états fascistes pour la simple raison qu’ il est plus facile de diriger des ânes que des tigres par conséquent le parfumage et les contes de fée passent bien dans la populace intitulée les sans-dents par un certain nantis qui en a bien profité du système .
    A ce sujet nous n’avons rien découvert cela existe depuis des siècles et ce n’est pas demain que cela changera !!!

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  • fanfan // 08.01.2018 à 18h32

    Frances Stonor Saunders : « Who Paid the Piper? » publié en France, sous le titre « Qui mène la danse ? La CIA et la Guerre froide culturelle » chez Denoël (2003)
    Au coeur du programme secret de propagande culturelle en Europe occidentale se trouvait le CCF (Congress for Cultural Freedom), dirigé de 1950 à 1967 par Michael Josselson, un agent de la CIA…

    https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/230315/la-guerre-froide-culturelle-les-intellectuels-au-service-de-la-cia
    https://www.investigaction.net/fr/Le-034-mensonge-necessaire-034-la/
    http://www.dedefensa.org/article/qui-mene-la-danse-ou-la-guerre-froide-sous-un-autre-eclairage
    https://www.dailymotion.com/video/xq0je

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  • christian xerri // 08.01.2018 à 19h00

    François Ruffin est assez en accord avec toi sur la pensée unique « enseignée » à l’école de journalisme français.
    Pour le reste comment savoir, faire la nuance entre ta parole et la réalité qui n’est plus. Une étude historique sans doute, mais faite par qui?
    Il n’en demeure pas moins que la liberté de la télé n’est plus que la propagande de ses 9 milliardaires, suivies des journaux et des radios. Les mêmes chaque année, ici ou ailleurs, c’est du pareil aux mêmes.
    Ton article m’a fort intéressé, merci!

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  • Dany // 08.01.2018 à 19h32

    La loi anti fake news de Macron : pas de quoi s’inquiéter
    Pierrick Tillet
    https://yetiblog.org/la-loi-anti-fake-news-de-macron-pas-de-quoi-sinquieter/

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    • Homère d’Allore // 08.01.2018 à 21h46

      Pas de quoi s’inquiéter…dit le Yéti.

      Mouais… ben, il va falloir qu’il se planque dans l’Himalaya pour ne pas finir en cage !

      Quand on voit Stoltenberg et Mogherini créer cet organisme:

      https://www.hybridcoe.fi/hybrid-threats/

      On peut quand-même se poser des questions…

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  • clauzip // 08.01.2018 à 23h30

    Je recommande la lecture de Lacroix-riz.
    Elle a ecrit de nombreux ouvrages sur notre histoire du xx siecle qui recompose l’histoire renseignée
    Cette histoire est issue d’un travail colossal sur les archives nationales.
    Comme par hasard elle n’est jamais invitee par les medias.
    Sont exclus ceux qui ne sont pas dans la ligne mainstream.
    Elle réalise des videos qui peuvent etre consultees et visionnees sur youtube.

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  • V_Parlier // 09.01.2018 à 13h42

    Extrait de l’article (comme exemple de fake new odieuse): « En France les vieux payent la télé alors que les gens emprisonnés l’ont gratuitement ». Ben ce ne serait donc pas vrai? (Même si c’est un sujet très secondaire, j’en conviens)

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    • Bourget // 09.01.2018 à 15h23

      En prison les taulards payent pour regarder la télé.

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  • BA // 10.01.2018 à 10h47

    La dette mondiale a battu un record : 233 000 milliards de dollars !

    Charles Sannat écrit :

    Comme vous le savez, la croissance est là, nous croulons même sous la croissance et sous l’optimisme béat des peuples qui consomment comme jamais des produits par containers entiers, des produits dont ils n’ont pas besoin, fabriqués par d’autres, et achetés à crédit avec de l’argent qu’ils n’ont pas, et justement ce dernier point, l’argent « qu’ils n’ont pas » est bien le cœur du sujet soulevé par Bloomberg et également la clef du faux miracle économique mondial auquel nous assistons.

    Nous sommes dans un monde de dettes. Dans un monde où tout repose sur la dette, et cette dette mondiale vient à nouveau de battre tous les records du monde.

    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-01-05/global-debt-hits-record-233-trillion-but-debt-to-gdp-is-falling

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  • Consolo // 13.01.2018 à 20h24

    Juste merci pour ce superbe article qui, à la fois, nous donne plein d’infos factuelles, et à réfléchir.

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  • Bertrand // 14.01.2018 à 00h07

    Superbe article très complet, mais la date n’est-elle pas plutôt 2018 ?
    a propos de censure, Twitter développe une technique perverse à souhait : le Shadow Ban : https://gaideclin.blogspot.fr/2018/01/twitter-censure-vos-comptes-votre-insu.html

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