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26.mars.201526.3.2015 // Les Crises

Le résultat des départementales en 1 graphique (50 % des ouvriers votent FN…)

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Graphique important sur le vote des électeurs en fonction de leur catégorie sociale (et qui vaut toutes les soirées électorales du monde) :

(Source IFOP)

Éloquent, non ?

  • la catégorie qui vote le plus PS : les cadres supérieurs !!! (pauvre Jaurès…)
  • la catégorie qui vote le plus UMP : les vieux (les cadres supérieurs votent à peine plus pour l’UMP que pour le PS !)
  • la catégorie qui vote le plus FN : les ouvriers, et à 49 % !

Je pense que ça résume terriblement bien notre situation politique…

(pour mémoire, voici la répartition des salariés en 2013 selon l’INSEE : Ouvriers : 20 % / Employés : 28% / Professions intermédiaires : 25% / Cadres sup et prof libérales : 17% / Artisans et chef entreprises : 6%)

Bien entendu, comme il y a une énorme corrélation entre le niveau d’étude et la catégorie sociale, certains se sont amusés à présenter les choses ainsi, avec des commentaires de « qualité », comme ici avec SOS racisme (pensez aussi à lutter contre le racisme social, les gars…) :

On en arrive ainsi à une visualisation du mépris social.

Car si les sans-dents votent mal, c’est bien entendu parce qu’ils sont peu éduqués – et donc peu intelligents -, NULLEMENT car ils souffrent, et comprennent bien qu’ils sont les dindons de la farce du système actuel…

Cela rentre dans ses visions décadences du financiarisme, du genre « la fin de l’histoire », « la fin des luttes de classes sociales », etc. (un lecteur me parlait même récemment de la « fin du mal », comme si le mal n’existait plus, et qu’on vivait dans un monde de Bisounours »). Visions où la politique fait seulement partie de la société du spectacle, et n’est plus la façon d’arbitrer entre les revendications des parties du corps social.

Et un jour, les parties constamment perdantes du corps social (et dont tout le monde se contrefout) se révoltent…

P.S. je vous rajoute l’abstention, à la demande générale… (mais en général, la répartition des sympathies politiques des abstentionnistes est proche de celle des votants)

Commentaire recommandé

Manu // 26.03.2015 à 05h24

Ce qui est aussi remarquable, c’est que plus c’est diplômé, moins ça vote nationaliste et extrême droite pour se reporter sur le libéral et la droite dite « classique ».

Ce que j’en déduis, c’est que plus on a d’étude, plus on pense pognon et à sa gueule.

186 réactions et commentaires

  • Manu // 26.03.2015 à 05h24

    Ce qui est aussi remarquable, c’est que plus c’est diplômé, moins ça vote nationaliste et extrême droite pour se reporter sur le libéral et la droite dite « classique ».

    Ce que j’en déduis, c’est que plus on a d’étude, plus on pense pognon et à sa gueule.

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    • dono // 26.03.2015 à 06h53

      Les catégories sociales les plus en souffrance (premières victimes du sous-emploi massif avec chômage, précarité maximale, salaires bloqués…) se révoltent par les urnes (l’abstention est aussi à considérer) et réfléchissent peu en visant d’abord les « étrangers et/ou les assistés avec le vote le plus vindicatif et surtout le plus décrié médiatiquement…
      Les catégories plus hautes dans la hiérarchie sociale semblent moins sensibles à cet esprit de révolte et de ras le bol…pour autant, avancer qu’elles sont plus focalisées sur leurs seuls intérêts reste à démontrer!

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      • Cédric // 26.03.2015 à 07h45

        il a été démontré, justement, une corrélation négative entre richesse et morale.

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        • Arnaud Bresson // 26.03.2015 à 08h29

          Corrélation ?

          Parce que quelqu’un a réussi à quantifier la morale ?

          Ca m’intéresse, source de l’étude, svp !

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          • jacky-olivier // 26.03.2015 à 09h20

            On trouve cette idée dans les travaux de Jean-Claude Michéa, mais il ne s’agit évidemment pas d’une étude quantitative.

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            • step // 26.03.2015 à 09h59

              il y a aussi eu la très amusante analyse de corrélation entre incivisme au volant et niveau de prestation du véhicule concerné. Résultat : Plus le véhicule est luxueux, plus le conducteur est incivique. Du coup j’ai gardé ma vieille clio I, ne voulant pas présumer des causes et conséquences…

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            • L. A. // 26.03.2015 à 13h10

              @Alae
              Vous écrivez « etc., etc. », comme s’il y avait une énumération, or les trois liens que vous citez ne renvoient que vers une seule source : la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences [of the United states of America] » ou PNAS en abrégé.
              C’est un peu comme si pour une seule et même « info » (non vérifiée) publiée par l’AFP, vous citiez la longue liste de tous les journaux moutonniers de l’Hexagone qui la reproduisent : ça ne lui donnerait pas plus de poids.

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            • Alae // 26.03.2015 à 14h09

              L. A., j’ai effectivement fait du copié-collé par manque de temps. Mais si vous regardez plus bas (post d’ereip), il y a une autre étude réalisée par le département de psychologie de l’université de Californie. Et aussi celle-là, en provenance de l’université de Saint-Louis.
              http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0749597809000247

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            • L. A. // 26.03.2015 à 16h03

              Désolé Alae, mais le lien fourni par ereip. pointe sur la même étude dont traite la revue “PNAS », vers laquelle pointaient les liens que vous aviez donnés précédemment. Cette étude se référait, entre autres, à la publication vers laquelle vous ajoutez un nouveau lien. Donc tout ces liens sont… liés (!) et toutes ces sources n’en font qu’une.
              Il n’y a aucune acrimonie dans ce message, mais je crois que nous sommes sur un site dont une des principales caractéristiques est de combattre la désinformation et le manque de vérification.
              P. S. : cela écrit, je ne conteste pas forcément les résultats de cette étude.

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            • Alae // 26.03.2015 à 16h59

              L. A., je vous en ai dégoté encore une, qui ne semble pas provenir des mêmes (cette fois, c’est Harvard).
              http://pps.sagepub.com/content/8/5/487.abstract
              De toutes façons, l’intérêt ne réside pas dans la quantité, mais dans la justesse des observations, n’est-ce-pas ? Or, est-ce qu’on voit les catégories les plus aisées se comporter moins altruistement que les autres ? Oui.
              Est-ce que c’est dû à leur argent ou à leur libéralisme (comme l’explique Jean-Claude Michéa, dans le libéralisme, chacun est censé agir uniquement dans son intérêt), c’est une autre question.
              Il aurait fallu refaire ces études en se penchant sur les idées de ces gens. Ce serait sûrement beaucoup plus révélateur que le contenu de leur portefeuille.

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            • L. A. // 26.03.2015 à 20h16

              Alae, je vous renvoie aux travaux de Monique Pinçon-Charlot, qui fut directrice de recherche au CNRS. C’est assez intéressant et peu banal, quoi qu’on pense de ses engagements.
              Quant à moi, restant convaincu de la réalité de la fameuse citation « Derrière chaque grande fortune se cache un crime », je pense que les idées de ces gens sont justement en relation étroite avec le contenu de leur portefeuille, ou plus exactement que le contenu de leur portefeuille est en étroite relation avec leurs idées. Et donc sur leur comportement.
              Cordialement.

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            • Alae // 26.03.2015 à 20h35

              “Derrière chaque grande fortune se cache un crime”

              Pardon, mais non. De nombreux artistes, acteurs, musiciens, peintres, écrivains, etc, ont fondé des fortunes sans jamais avoir tué quiconque ou fait le moindre mal.
              De même que des commerçants honnêtes comme, par exemple, ceux qui importaient des épices, des tissus, etc, au moyen-âge… On pourrait continuer longtemps.

              Seuls les Américains et les libéraux croient que pour faire fortune, il faut être une ordure.

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            • L. A. // 26.03.2015 à 22h35

              Alae, il ne faut pas s’arrêter aux apparences : d’où vient la fortune qu’on leur paye ? Qu’est-ce qui permet ces disparités ? De fil en aiguille, pour peu qu’on cherche un peu plus loin que la surface des choses, on trouve toujours un crime. Ce qui ne veut pas forcément dire un meurtre : exemple des immenses fortunes issues de l’esclavage. Ces riches parvenus à force d’exploitation honteuse peuvent effectivement s’acheter des toiles de maître, mais je prétend que la fortune du peintre à alors des origines sombres. etc.

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            • Arnaud Bresson // 28.03.2015 à 21h01

              Mon Dieu !

              Alors le vote FN serait d’abord le fait des gens ayant la meilleure moralité ?

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            • L. A. // 29.03.2015 à 14h12

              @Arnaud Bresson
              Le vote FN, au sens large de l’électorat actuel, et non au sens de ses fondateurs et thuriféraires, n’a que peu à voir avec une question de moralité. Il découle, vous le savez bien, de réactions primaires, quasi bestiales, issues de l’ignorance, elle-même entretenue à cette fin (merci aux politiciens calculateurs faux-jetons et à leurs incultes et inconscients amis « journalistes »).
              Aujourd’hui, une grande partie de la population est maintenue dans cette ignorance favorable à toutes les manipulations. La première bateleuse de foire venue leur fourgue facilement ses salades même verreuses. Infantilisés en permanence, ils se retrouvent à montrer du doigt en criant tous ensemble, comme au guignol, sauf que désormais c’est le gendarme qui est acclamé (attrapez les marionnettistes !).

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          • Jub // 26.03.2015 à 12h02

            Un indice : quand une association fait une campagne d’appel aux dons par téléphone elle évite autant que possible les beaux quartiers, ça fait perdre trop de temps pour de piètres résultats obtenus.

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          • poilàgratter // 27.03.2015 à 19h35

            cela n’a rien à voir avec la quantification de la morale Arnaud, c’est juste un parallèle tel celui-ci : « son intelligence est inversement proportionnelle à sa taille », l’intelligence n’étant pas non plus quantifiée, la taille oui

            Le QI ? Elle n’est qu’une mesure de l’intelligence, pas la seule, incomplète et criticable…

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        • LS // 26.03.2015 à 08h56

          Vous faites peut être référence à une étude sur le respect du code de la route en fonction de la catégorie sociale (au québec je crois, ) ou à une étude sur le pourcentage anormalement élevé d’infractions à la déontologie chez les banquiers.
          Incriminer la richesse (ou le pouvoir) sans explication est un peu rapide.
          Peut être pourrait-on incriminer le bain médiatique devenant social qui survalorise compétition, individualisme et compétitivité à longueur de journée depuis la naissance, au point de se voir entrer légitimement en compétition avec une vieille mémé avec une cane pour une place assise dans le métro.

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          • ereip. // 26.03.2015 à 09h34

            Cette étude est assez éloquente:

            Higher social class predicts increased unethical behavior

            http://redaccion.nexos.com.mx/wp-content/uploads/2012/02/1118373109.full_.pdf

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          • Tunk // 26.03.2015 à 12h30

            Les études semble montrer que plus ils sont riches et moins ils sont moraux, mais ne précise pas qu’est ce qui est la cause de quoi.

            Autrement dit, il est possible que moins on soit moral, plus facilement on soit riche, ou à l’inverse, qu’en devenant riche, on perde sa moralité.

            Mais là dessus, il faut se garder de se forger une conviction, nous ne pouvons qu’avancer des théories.

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            • Wilmotte Karim // 26.03.2015 à 19h43

              En même temps, comme la richesse est essentiellement acquise a la naissance…

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    • noel // 26.03.2015 à 09h35

      ben, oui, c’est ça la lutte des classes ! on t’élimine en te poussant gentiment mais sûrement dans l’abîme, mis au ban (ban-lieue) ! Classe de collabo c’est bobos, à tronches de premiers de la classe, livrets d’épargne bien garni, avec l’héritage des parents assurés ! Oui, ils pense qu’à leurs gueule, c’est pour ça qu’il la ferme leur gueule et votent pour libéral et droite « classique », relève des retraites assurées ainsi ! ça pense en fonctionnaire, pour que ça fonctionne, ça ronronne et la boucle est bouclée !

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      • step // 26.03.2015 à 10h03

        ne présumez pas qu’un fonctionnaire qui ne dit rien ne pense rien. Ils sont astreint à la fermer par leur statut et risquent des poursuites si il n’en tiennent pas compte.
        Personne ne moufte à l’armée actuellement et pourtant je peux vous garantir qu’ils ne sont pas très contents.

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        • Tunk // 26.03.2015 à 12h36

          Tout dépend aussi des fonctionnaires 😉

          Pour avoir moi même été EVAT, j’ai rencontré dans mon régiment bien plus d’indignés et de personnes qui se posent des questions sur les causes et les conséquences que dans l’éducation nationale (où je suis actuellement) qui semble beaucoup plus encline à la paresse intellectuelle !

          Je sais, ça peut sembler étrange dit comme ça …
          J’imagine que c’est parce que la routine tue à petit feu les capacités d’ouverture d’esprit, d’imagination et de réflexion.

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          • step // 26.03.2015 à 14h00

            oui bien sûr, à l’égal de la population en général il y a de tout. je disais simplement qu’il ne fallait pas interpréter le silence des fonctionnaires forcément comme de la paresse intellectuelle.

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      • Jade // 26.03.2015 à 10h45

        Et cela pense quoi une infirmière, un instit, un policier, en somme les fonctionnaires ?

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        • step // 26.03.2015 à 11h38

          sur un échantillon non statistique environnant…. qu’on a fait un grand pas en avant comme dirait Mr Houphouët-Boigny… et qu’il est improbable que la pensée de nos élus touche la réalité avant que leur masse ne leur fasse toucher le sol.

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        • Louve Bleue // 26.03.2015 à 20h14

          ça pense comme les autres gens. Sauf qu’ils savent qu’ils n’ont pas tous les privilèges, qu’ils bossent très souvent dur, et ont aussi des désavantages. Comme tout le monde. Nous ne sommes pas une espèce à part. Une ancienne infirmière.

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    • Ardéchoix // 26.03.2015 à 11h29

      @ Manu
      « Ce que j’en déduis, c’est que plus on a d’étude, plus on pense pognon et à sa gueule. » et ben pourquoi pas, allons y !
      Donc, moins on a d’étude moins on pense argent et encore moins à soit ? Encore un ou deux réfléchissements comme cela c’est sur on va y arriver 😉
      Pour vous permettre d’avancer sur le sujet de la transitivité: Plus t’as du gruyère, plus il y a des trous, plus t’as des trous moins t’as du gruyère, donc plus t’as du gruyère, moins t’as du gruyère.
      Amicalement .

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      • Tunk // 26.03.2015 à 12h41

        Moi j’aurais plutôt tendance à supposer que ceux dont le niveau d’étude augmente peuvent imaginer que tout le monde aurait pu au moins faire l’effort d’avoir un diplôme, et donc que ceux qui n’en ont pas n’en font pas l’effort.

        Mais bien sûr, ce raisonnement n’a pas de sens, pas vrai ?

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        • L. A. // 26.03.2015 à 13h42

          @Tunk
          L’obtention d’un diplôme, d’un certain niveau d’études dépend plus de capacités (intrinsèques) et de possibilités (extérieures) que d’efforts à fournir à l’intérieur de ces possibilités. Pendant que ceux qui étudient font des efforts, croyez-vous que ceux qui ont commencé à travailler n’en font pas ?
          J’ai quitté l’enseignement à seize ans, mes gamins à dix de plus au minimum. De mes seize à mes vingt-six ans, je n’aurai donc pas fait d’effort ? C’est peut-être bien ce que pensent de moi mes propres fils maintenant.
          Ce n’est pas le souvenir que me rappellent mon dos et mes reins tous les matins.

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          • Tunk // 26.03.2015 à 15h15

            Attention, ce n’est pas ce que je pense, c’est ce que je crois que certains d’entre eux peuvent penser.

            (ok, mes phrases ne sont pas exactement limpide)

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      • bluetonga // 26.03.2015 à 20h24

        La question des rapports entre éthique et richesse est évidemment plus complexe qu’une simple corrélation linéaire. Maintenant, il n’est pas difficile de concevoir que si on veut réussir brillamment dans le monde de la finance et de la politique, une certaine dose de cynisme et une empathie restreinte sont des atouts plus que des tares.

        Puis-je néanmoins encourager les uns et les autres à consulter ces résultats sur le site américain de sondage Gallup, reflétant l’évolution de l’opinion que les gens se font de l’intégrité et de la morale (ethics) de différentes professions ?

        http://www.gallup.com/poll/1654/honesty-ethics-professions.aspx

        Vous constaterez sans surprises que certaines activités sont considérées comme parfaitement propices à la malhonnêteté (représentant du congrès, lobbyiste) et que d’autres ont perdu beaucoup de leur lustre en 35 ans (banquiers, reporter TV…).

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      • Arc Angelsk // 27.03.2015 à 02h01

        Il n’y a pas de trous ds le gruyère(fromage suisse)…qu’on confond souvent ac l’emmental ! A part ça c’est exactement ce que j’essayais d’avancer également à Manu. Il me paraît plus juste de mettre le caractère « diplomier »( justification sociale au travers du diplôme) en avant ds ce genre de relation que celui du temps passé à étudier ou bien son niveau d’études. 😉

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    • Claude F // 26.03.2015 à 12h28

      Manu, je crois que la raison profonde pour lesquelles les CSP++ ne votent pas FN, tient au fait qu’elles ont profondément intégré que le libéralisme économique faisait déjà tout le travail à leur place: quand le libéralisme économique n’arrive plus à s’imposer, il a alors recours au libéralisme culturel pour propager sa domination. Un coup de Sarkozy par ci, un coup de Hollande par là, pourquoi alors se compromettre avec un FN qui commence à puer le prolo?
      J’ai toujours été frappé de la manière méprisante dans laquelle une bonne partie de l’électorat du PS tenait les ouvriers et les artisans, à la manière d’un Cabu et de son beauf ou d’un Reiser et de son gros dégueulasse.
      Mais là, je m’éloigne, un peu (mais pas trop).

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      • Galien // 26.03.2015 à 15h45

        Exact, je me souviens bien des nouveaux militants socialistes dans les années 80 qui méprisaient les colleurs d’affiches les distributeurs de tracts et autres faiseurs de sandwich. On a même vu à la télé un dame (cadre chez France Télécom je crois) affirmer que « eux » les nouveaux apportaient une vraie plus value au PS grâce à leurs idées innovantes alors que les gueux … En tout cas 30 ans après on voit le résultat.

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    • placide // 26.03.2015 à 14h26

      « mais en général, la répartition des sympathies politiques des abstentionnistes est proche de celle des votants »
      Ce n’est pas vrai : et d’ailleurs Olivier Berruyer puisque vous avez lu le sondage, vous devriez l’avoir constaté :
      les abstentionnistes sont nettement plus nombreux à gauche qu’à droite et les électeurs habituels du FN se sont fortement mobilisé. l’abstention est de 56% chez les électeurs de mélenchon à la présidentielle, 41% chez les électeurs de Le Pen qui sont les plus mobilisés avec ceux ayant voté sarkozy.

      De plus ceux qui n’ont pas été voté ont fait le choix de ne pas y aller, on ne peut pas faire comme s’il n’avait pas fait ce choix. Rappelons que dans ce sondage seul 15% des sondés indique s’abstenir en raison d’un empéchement matériel, les autres donnent des raisons politiques. Mais chez les ouvriers et employés l’abstention sanction est de très loin la première raison donné.

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      • 21 janvier 1793 // 26.03.2015 à 14h58

        12 à 17%, ce n’est pas énorme ??? perdre un électeur sur six, il me semble que ça change la donne dans pas mal de cantons, et c’est bien le sens de la remarque de Placide : qui classe encore le PS à gauche ?

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      • Ray // 26.03.2015 à 16h42

        Bonsoir,
        Et,….. » dans la salle des machines  » les têtes d’œufs luminescentes
         » assembleuses « de données, programment le futur de la société devant correspondre à leur vision .
        Tout est là http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_national_de_la_statistique_et_des_%C3%A9tudes_%C3%A9conomiques#Missions_r.C3.A9galiennes;
        Attention, le clique de votre souris devrait chauffer au rouge……

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    • Christophe Vieren // 26.03.2015 à 14h57

      Article synthétique très pertinent. Encore bravo. Revient plus souvent avec de belles images.

      @Manu : Non ce n’est pas tout à fait la bonne relation : plus on a d’études, plus on POSSEDE de pognon et donc on ne veut pas le partager (« on pense à sa gueule » comme tu dis). Maintenant pour que l’on ai raison tous les deux, il faudrait démonter que la principale motivation des études c’est le pognon. Ce ne doit pas être tout à fait faux.
      C’est probablement pour la même raison que les retraités, en moyenne plus riches que les autres, vote plus libéral et droite classique (46% vs 43% pour cadres sup et profession libérales)

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      • 21 janvier 1793 // 26.03.2015 à 15h00

        la principale motivation, non, mais :
        1) les parents poussent : une famille de cadres a à la fois les moyens de payer les études et l’expérience de leur utilité ;
        2) les enfants des CSP+, pour tout un tas de raisons différentes, réussissent mieux leurs études. L’école n’égalise en aucun cas les différences sociales.

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    • Yves.jm // 26.03.2015 à 21h02

      Et surtout on se pense/croit à l’abri des vicissitudes de la vie. Sauf que le chômage commence aussi à toucher les cadres, même s’ils n’ont pas de mal à se recaser. Pour combien de temps ? De toutes façons la situation va empirer au fur et à mesure des mois qui passent, jusqu’à la présidentielle.

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    • Arc Angelsk // 27.03.2015 à 01h46

      De « diplômes » plutôt que d’études me parait plus correct dans votre cas, non ? 😉

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  • Jonathan Fayard // 26.03.2015 à 05h45

    Épargner la partie de la population sous éduquée qui vote FN est une forme de condescendance. Oui, pour voter extrême droite, il faut souvent être sous éduqué, c’est un constat, dépassant les frontières françaises: http://jfayardcog.com/2013/10/29/extremement-ignorant/

    Après, on en est là, les privilégiés votent maintien du système, les beaufs votent à droite et les abrutis votent à l’extrême droite. Enfin, les personnes qui se renseignent et qui ne sont pas en positions de privilégiés ne votent pas… Il serait peut-être temps que ceux qui se renseignent trouvent un moyen quelconque de faire sécession, de tous les autres…

      +16

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    • boduos // 26.03.2015 à 10h36

      @ jonathan fayard
      on peut apprécier le problème avec un peu plus de subtilité:
      les cadres sup biberonnés au politiquement correct et à la culture atlantiste de leur structure économique et formatés du lycée à la fac par un corps enseignant dont le logiciel est très majoritairement anti national , internationaliste et dégoulinant de droit-de-l’hommisme (sauf pour les syriens,les libyens,les novorussiens…).
      Ensuite,leurs donneurs d’ordre (état,régions,multinationales,exports,….) n’étant pas à ce jour et à ma connaissance très souverainistes,il est urgent qu’ils ne fassent pas de vague et s’ils avaient encore une hésitation ,se persuadent de coller à la doxa médiatique ambiante.

      pour illustrer le vote des cadres sup reparti entre gauche et droite sans aspérité (en soin palliatif) ,je me réfère à une société d’électeurs que je pratique au quotidien :la communauté urbaine de Lille et son élite dirigeante .Cette élite pour traverser tranquillement toutes les alternances, s’arrange pour que chaque famille comporte des représentants à gauche et à droite,(partis politiques ou associations marquantes) .Ceci donne d’ailleurs une communauté urbaine pléthorique ou chacun à placé ses vigies et ,bien que sur le papier la droite très molle soit majoritaire,un traitre de service fait toujours passer Martine ou Pierre Maurois en son temps.
      (d’ailleurs Jean René Lecerf ,départemental UMP, vient d’appeler à voter socialiste dans les duels FN-PS.)

      concernant les ouvriers que je côtoie et dirige ,je dirais qu’ils sont moins perméables au politiquement correct et,pour avoir moins trainé sur les bancs de l’école,restent moins formatés par les intervenants de la rééducation nationale.

      nous sommes à la veille d’une redistribution des cartes au cœur des nations et à l’international ,la transparence d’internet n’y étant pas pour rien,il est inutile d’ostraciser de soi disant abrutis d’une soi disant extrême droite qui,tient donc, soutiennent Poutine en politique extérieure.

      Il serait normal que face à de nouvelles problématiques sociales et économiques que les partis censés chercher l’intérêt de la collectivité s’adaptent.Pour les vieux partis de notables,fossilisés dans leur logiciel ,la mutation ne se fait pas et c’est une recomposition sur leurs décombres qui se profile avec la crise pour catalyseur.

      je m’étonnerais qu’un internaute pratiquant ce blog d’un excellent niveau ne fasse pas ce constat .

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      • Feuille de Mars // 26.03.2015 à 16h16

        Tout à fait et j’en viens même à me demander si l’explication rationnelle permettant d’atténuer l’extrémisme n’est pas un peu une nouvelle arme de la bourgeoisie (qui manie si bien le logos) pour atténuer les revendications sociales qui devront parfois être obtenues par la force (donc par une forme d’extrémisme). Autrement, désolé d’enfoncer une porte ouverte, mais les ouvriers qui ne seront que capables de palabrer et non de présenter une force physique et combattive potentielle pour défendre leurs intérêts (surtout en période de recul des acquis sociaux) sont ce qu’un actionnariat ultralibéral peut espérer de mieux.

        Et surtout, quelle explication rationnelle peut-on avoir vis-à-vis de certains sujets de société qui semblent, hélas, tolérés en raison de l’indolence et du manque de prise de position des gens : on tolère de porter des habits fabriqués par des esclaves dans le tiers-monde, on tolère de rouler avec du pétrole volé aux arabes que l’on tue s’ils s’opposent aux actes de prédations de nos gouvernants et de nos entreprises pétrolières, on tolère que Valls mette en coupe réglée la liberté d’expression sur internet, on tolère la présence de matières chimiques très souvent cancérigènes dans la plupart des choses que l’on consomme…on tolère, on tolère et on ne se bat plus ! Alors qu’il est des questions sur lesquelles il ne devrait pas y avoir d’ambiguïté et de place pour une modération arrangeante (ne serait-ce que sur l’esclavagisme moderne).

        Prenons le cas d’un criminel qui a commis un acte grave : si on explique son acte, si on est modéré avec lui, si on se dit qu’après tout : le meurtrier a commis un meurtre parce qu’il avait de bonnes raisons de le faire, ou que le violeur viole parce qu’il a été violé lui-même étant enfant, par exemple…pourquoi pas ? Mais si on se contente d’expliquer un acte sans chercher à arrêter celui qui l’a commis, on ouvre la voie à une société de l’impunité totale.

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      • Jonathan Fayard // 26.03.2015 à 20h25

        @boduos

        « concernant les ouvriers que je côtoie et dirige ,je dirais qu’ils sont moins perméables au politiquement correct et,pour avoir moins trainé sur les bancs de l’école,restent moins formatés par les intervenants de la rééducation nationale. »

        Il y a autant de perméabilité chez les ouvriers que chez les cadres sup, elle n’est pas de même nature, c’est tout…

        Je n’ai pas parlé de Poutine, ni donner de noms, ni évoquer une classe sociale. J’évoque le déni général à l’égard du vote et du vote d’extrême droite, en particulier. Voter pour les différents partis majoritaires, qui ont tous trahi leurs engagements, c’est faire preuve d’un sens du déni incroyable. Voter FN, c’est en plus de cela, foncer droit devant sur une cape rouge agiter par les parties de pouvoir depuis Mitterrand. Jouet du pouvoir qui, s’il échappait à son créateur, pourrait bien nous ramener dans les pires heures de notre histoire. Et les brillants esprits qui auront mis cela au pouvoir, attirés par des discours putassiers, comme « il y a trop d’aides! », « dehors les immigrés! » seront les premiers à souffrir de ces politiques…

        Après si ça emplis tout le monde de joie, de continuer à croire que le bon peuple est vertueux et possède une sagesse populaire magique et que les cadre sups et autres classes aisés sont des salops d’atlantistes…

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    • SD Nocontent // 26.03.2015 à 10h57

      Les 13% d’ouvriers qui votent UMP sont sans doutes des ouvriers très qualifiés……MDR

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    • Feuille de Mars // 26.03.2015 à 15h48

      @ Johnatan Fayard

      Ce blog que vous nous indiquez est fort intéressant et il relève des vérités trop souvent oubliées aujourd’hui (l’explication atténue l’extrémisme) mais je ne peux m’empêcher de noter quelques paradoxes que vous n’avez sans doute pas relevé vous-mêmes mais que je vais faire pour vous très charitablement : vous appelez à éduquer les gens qui votent extrême-droite (puisque vous les classez comme sous-éduqués), pourquoi pas ? Néanmoins, en règle générale une bonne éducation (je laisserai la rééducation et tout ce que cela implique de « sibérien » induit par ce terme, de côté) ne peut se faire sans travail de lecture…Or, ce site que vous nous indiquez nous explique avec force de raisonnements (Bourdieusiens ?) argumentés que la lecture n’a rien de naturelle et ne devrait, donc, pas être dispensée.

      http://jfayardcog.com/2015/03/03/les-gamins-ne-savent-plus-lire-normal-ca-na-rien-de-naturel/

      Dans ce cas, il faudra m’expliquer comment une bonne éducation politique peut être faite sans passer par un travail de lecture, sinon que par des travaux chimiques, physiques, ou en d’autres termes, par des travaux de rééducation plus « sibériens » finalement.

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      • Jonathan Fayard // 26.03.2015 à 20h04

        Faut lire les articles avant d’y réagir…

        Vite, parce que ce n’est pas le sujet ici, mais je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas apprendre à lire et à écrire. Je prends des éléments vérifiables, des productions scientifiques, qui semblent indiquer que la capacité à lire est issue d’une altération d’un module pré-existant dans notre cerveau, spécialisé dans la reconnaissance des formes. En comprenant les mécanismes de ce module, on comprend les difficultés des enfants à apprendre à lire.
        J’ouvre sur l’idée que la lecture/écriture et c’est factuel, n’a rien de naturel, au sens absolu. Et qu’il y a justement un problème général visant à estimer que telle ou telle réalité actuelle est plus « naturelle » qu’une autre alors qu’en définitive, nombres des comportements humains actuels ont émergé accidentellement.

        Et pourtant, on assiste à une recrudescence de personnes prenant les armes pour tel ou tel accident de l’histoire ou de l’évolution, se gargarisant d’avoir la vérité naturelle de leur côté. Mais bon, l’école met plus l’accent sur le fait de répondre « correctement » que de se poser des questions, alors rien de surprenant…

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    • Andrea // 26.03.2015 à 17h00

      Oui….C’est un débat franco-francais, c’est les francais qui peuvent comprendre. De l’exterieur un commentaire peut être vu comme présomptueux. OK.

      Ces résultats néanmoins ont une explication simpliste.

      Tous ceux qui trouvent bénéfice, satisfaction, agrément, et ont peur du déstabilisation, changements, secousses (typiquement, retraités en premier, dépendants de l’ordre établi, cadres en 2e, etc.), votent pour le pouvoir en place, que cela soit à ‘goche’ ou à ‘droite’, pour les Socialistes, UMP, divers droite.

      Ceux qui souffrent, sont largués, votent pour le seul parti qui est ou fait mine d’opposition à l’ordre actuel. (Positions, présence médiatique forte, sur le terrain, etc.) Les pouvoirs en place le comprennent très bien.

      Le FN est donc érigé par le FN lui-même et tous les autres comme un espèce d’épouvantail qui permet de canaliser, d’évacuer l’opposition. (Voyons, les républicains, gauche et droite ensemble, mettent en garde contre le FN.. donc ils sont identiques, comme le dit M. le Pen..)

      L’axe goche-droite est continuellement mise en avant, elle sert à cacher les vrais enjeux. Globalisation, mondialisation, donc mort (relative) de l’industrie francaise, traités TTIP, etc. Union Européene et Euro, OTAN, guerre (Ukraine, Russie..), role fondamental de l’Etat, taxation, re-distribution, circuit bancaire et pouvoir de la finance, considérations écologiques et territoriales, etc. Tout cela est évacué avec un discours, un prisme d’interprétation qui se focalise sur des sujets goche-droite qui sont mineurs, comme le marriage gay, l’acceptation ou non des immigrés, le racisme, l’éducation, les alloc familiales, le travail le dimanche, etc.

      Sur la page d’accueil du parti socialiste, c’est le club med. Les commentateurs socialistes, la tragédie d’un avion crashé, un meeting à Poitiers. Seul article qui touche un débat fondamental:

      Sortie de l’euro, laïcité… Elles disent leurs quatre vérités au FN

      Quatre femmes jeunes et jolies..sortie de l’Euro, catastrophe pour la France, arguments amha nuls, et bashing du FN, qui mène à la haine, l’aggravation des inégalités..sur la la laicité, voir le lien, c’est asse bizarre…

      http://www.parti-socialiste.fr/articles/sortie-de-leuro-laicite-elles-disent-leurs-quatre-verites-au-fn

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    • tig // 26.03.2015 à 19h14

      Je cite: « les abrutis votent à l’ extrême droite »

      Avec une réflexion pareille on a plus à trop se fatiguer effectivement.

      Il n’y a pas que votre orthographe qui me semble approximative.

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  • Roscanvel // 26.03.2015 à 06h27

    C’est un constat terrible. Comment ont été réalisées ces statistiques?
    Pouvez-vous nous fournir les mêmes éléments pour l’abstentionnisme? Je pense que les ouvriers doivent-être les plus forts abstentionnistes.
    Je viens de lire l’interview de Claude Bartolone dans « Ouest-France » de ce jour. A côté de la plaque, comme prévu….et puis de nouveau le catastrophisme en cas de « sortie de l’Euro ». L’endettement augmenterait de 30% etc…etc….Analyse indigne d’un Président de l’Assemblée Nationale.

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    • jacky-olivier // 26.03.2015 à 09h12

      Le lien du sondage : http://www.ifop.com/media/poll/2976-1-study_file.pdf

      C’est un sondage : on demande aux sondés ce qu’ils votent et on leur demande de se positionner dans une catégorie socio-professionelle.

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    • bonobo2 // 26.03.2015 à 11h22

      Au sujet des déclaration de Bartolone et de ses affidés, voir le commentaire cinglant de Jacques Sapir sur nos élites bien éduquER …

      http://russeurope.hypotheses.org/3667

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      • FifiBrind_acier // 26.03.2015 à 20h26

        La hausse du dollar provoque une chute de l’euro, et toutes nos grenouilles météo de l’économie orientée, trouvent cela absolument génial !!

        Alors que c’est la même chose qu’une dévaluation de la monnaie nationale, qui elle, serait « un cataclysme absolu! « …. Ils se fichent vraiment de nous.

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    • sergeat // 26.03.2015 à 12h52

      L endettement de la France diminuerait de 30 pour cent,donc le manque à gagner des banques serait de 30 pour cent,donc Bartelone défend qui ?à vous de juger.

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  • arthur78 // 26.03.2015 à 06h51

    Finalement c’est une bonne nouvelle, car si on continue au rythme actuel le taux d’ouvrier va chuter a 10% et donc l’electorat de Marine de 5%. Reste la problématique des chomeurs, ils votent pour qui les chomeurs ???

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    • jacky-olivier // 26.03.2015 à 09h11

      Le lien du sondage : http://www.ifop.com/media/poll/2976-1-study_file.pdf

      C’est un sondage : on demande aux sondés ce qu’ils votent, on demande de se positionner dans une catégorie socio-professionelle.

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    • jacky-olivier // 26.03.2015 à 09h29

      Dans ce sondage, la catégories des « autre inactif », qui contient des étudiants et des chômeurs (donc 2 catégories très différentes) s’abstiennent à 65% et votent FN à 25% (premier parti).

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    • step // 26.03.2015 à 10h10

      c’est s’imaginer que le déclassement social va se borner au milieu ouvrier. Sans aller à vous rappeler un poême de niemoller, c’est donc s’imaginer que le système économique actuel va permettrait une vie satisfaisante à 60% de la population. Si l’on regarde les clés de répartition de la richesse actuelle on en est loin. La seule différence entre cadre et ouvrier, c’est que la prise de conscience de son déclassement est achevée chez ce dernier, mais -par orgeuil- pas encore acté par le premier.

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      • boduos // 26.03.2015 à 11h43

        tout être bien classé est un déclassé qui s’ignore .

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      • Arc Angelsk // 27.03.2015 à 02h31

        Effectivement, comme dit le proverbe: « Qd le riche a faim, le pauvre se meurt »… ça peut aider à prendre conscience 😉

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  • Toutatis // 26.03.2015 à 07h31

    Les plus jeunes (nés après 1960) ne s’en rendent souvent pas compte, mais dans le passé (jusqu’au début des années 80), l’idéologie dominante à gauche était le marxisme, et pour les moins à gauche le socialisme (le vrai, pas celui compatible vec « le marché »). Même le journal Le Monde avait très souvent des accents marxistes (on a peine à l’imaginer aujourd’hui). Marxisme, je rappelle que ça signifie lutte des classes et volonté de batir une société sans classes.
    Deux évènements ont tout changé : la chute du communisme dans l’est de l’Europe, et la stratégie mitterrandienne de promotion du FN. Des hommes dans l’entourage du président ont mis au point, avec des spécialistes de médias une nouvelle idéologie, censée se substituer au marxisme : l’anti-racisme. Cette nouvelle idéologie, contrairement à la précédente, qui demandait un certain effort intellectuel, était basée quasiment exclusivement sur l’émotion et se prétait admirablement à l’exploitation et la diffusion par les nouveaux médias. Elle a supplanté totalement, du moins dans ce qu’on appelle l’élite, le marxisme. On notera que cette nouvelle idéologie est entièrement compatible avec la capitalisme ennemi des frontières, qui l’a donc soutenue et aidé à la propager.
    Mais la crise est arrivée. Ayant vécu la prédominance passée du marxisme, jai tout de suite remarqué qu’il était beaucoup plus pertinent aujour’hui quà l’époque où il dominait. En effet, dans le passé on a assisté au développement des classes moyennes et à l’atténuation de l’exploitation dénoncée par le marxisme. Aujourd’hui marche arrière toute, retour du fossé grandissant entre les classes, la supérieure étant le plus souvent internationalisée, mais l’idéologie qui pouvait donner des explications et des solutions a quasiment disparu. Que reste-il donc aux classes inférieures ?

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    • Kiwixar // 26.03.2015 à 10h19

      « retour du fossé grandissant entre les classes, la supérieure étant le plus souvent internationalisée »

      La seule chose que les classes aisées ont retenu de l’ « Internationale des Travailleurs », c’est l’ « Internationale »… tiens, l’ « Internationale des Friqués », en voilà une idée qu’elle est bonne. Et oui, avec le pognon, toutes les religions sont amies et tous les nantis sont frères.

        +12

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      • boduos // 26.03.2015 à 12h09

        pour l’instant,l’UMP et le PS ont encore leurs écuries d’artistes ,d’humoristes bobos, de pseudo philosophes (sophistes a la BHL) quelques sportifs …qui œuvrent à ringardiser le FN.
        Ils vont avoir du mal maintenir une cohabitation tant l’ineptie de leurs jockeys saute aux yeux.
        le signal ,qui a débuté , …sera quand de nouveaux Desproges Coluche …..ringardiseront ces bobos.
        ces artistes ,qui éviterons l’écueil des sempiternelles références à la communauté qui n’existe pas,occuperont le PAF parce devenus tendance et raccord avec l’actualité internationale .
        certains voleront au secours de la victoire,comme d’hab.
        les digues seront rompues et ,sans faire de procès d’intention,il faudra aux nouveaux partis beaucoup de sang froid,d’indulgence et d’opiniâtreté pour redresser le pays.

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      • FifiBrind_acier // 26.03.2015 à 20h28

        L’évolution du partage capital/ travail en dit plus long que de longs discours:

        http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es323d.pdf

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    • Gaïa // 26.03.2015 à 16h05

      Un retour en force de l’UMP avec les mêmes personnages en lice malgré leurs turpitudes et le renvoi politique de ce parti dans un passé relativement récent, un FN qui grandit en dépit de ses candidats poursuivis en justice et des démonstrations d’incompétences de leur part, un PS qui perd mais camoufle ses résultats sous des étiquettes politiques larges pour éviter de parler de sa débâcle avant le deuxième tour et un FDG qui n’avance pas avec des discours qui appellent à voter UMP ou PS pour barrer la route au FN à chaque élection, et finalement un nombre d’abstentionnistes relativement stable et important. Voilà bien l’illustration de ce qu’on appelle une crise politique généralisée en France. L’UE et ses diktats budgétaires y sont certainement pour quelque chose mais aussi les anciens marqueurs qui ont été classés  »dépassés » même s’ils permettaient certaines explications pertinentes (surtout ne pas parler de la lutte de classe, mais celle d’un peuple indifférencié, éviter les mots associant souveraineté nationale et internationalisme, et ne pas prononcer le mot impérialisme ou ne l’attribuer qu’à la Russie ). Mais les nouveaux marqueurs pour tenter de sortir de la situation ou de ce blocage n’ont pas montré leur efficacité car ils participent au brouillage politique. En ce sens je suis en partie d’accord avec le commentaire de Toutatis.

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      Alerter
  • Nicolas // 26.03.2015 à 07h39

    J’aimerais bien savoir s’il existe les mêmes statistiques pour les abstentionnistes, histoire de voire qui gagnerait si on pouvait les convaincre d’aller voter…

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    • LS // 26.03.2015 à 09h56

      Les sondages passés sur ce sujet montrent qu’il y a peu de différence entre la position des abstentionnistes et ceux des votants. Cela reste vrai quelque soit le découpage de la population (age, sexe, catégorie social ou professionnel…).
      Donc faire le calcul que les 50% des 50% d’ouvriers, soit « seulement » 25% d’ouvriers, ont votés FN n’est pas très signifiant. Le chiffre de 50% pour le FN des votes ouvrier l’est beaucoup plus.

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  • arthur78 // 26.03.2015 à 07h45

    le probleme n’est pas simple car comme le dit tres bien l’institut Coppet ( ne pas confondre avec l’illustre Politique) :

    Appauvrir les Riches n’enrichit pas les Pauvres

    http://www.latribune.fr/opinions/appauvrir-les-riches-n-enrichit-pas-les-pauvres-463704.html

    car comme le dit tres bien le proverbe Chinois :

    « Lorsque les riches sont maigres, les pauvres sont morts. »

    Tel est ce proverbe chinois. La sagesse populaire a observé très tôt que les inégalités ne sont pas le problème. Quand le riche est ramené à classe moyenne, le pauvre est devenu misérable. Si les inégalités ne sont pas le sujet – la pauvreté est le problème. Tout part d’une confusion d’époque. Nous ne sommes plus au Moyen-Âge.

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    • josephine // 26.03.2015 à 08h10

      Vous nous faites une version chinoise de la théorie du ruissellement?

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      • arthur78 // 26.03.2015 à 08h30

        bonjour @josephine … l’Institut Coppet nous fait une version de la théorie du Ruissellement

          +1

        Alerter
        • ThiBon // 26.03.2015 à 08h53

          Insitut Coppet : « L’Institut Coppet est une association qui vise à promouvoir l’école libérale française à travers la publication de textes et la traduction d’auteurs héritiers de cette tradition.  » (wikiberal.org)

          Autrement dit, au service d’une idéologie purement et simplement, peu importe si le raisonnement est juste ou non, tant qu’il promeut le libéralisme. C’est tout simplement un institut de propagande.

          Et puis si tous les pauvres sont morts, les riches mourront de toute façon puisqu’il n’y aura plus personne pour les nourrir. 😉

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    • GABILLON // 26.03.2015 à 09h49

      c’est vrai, le proverbe chinois prend tout son sens; et nous ne sommes plus au moyen âge. Mais les très riches sont de plus en plus gros et les morts sont de plus en plus nombreux.L’impôt certes, corrige et doit servir l’intérêt général. Mais tout contribue à augmenter de façon exponentielle les accroissements de richesses ( dividendes aberrants , patrons et hauts cadres des multinationales surpayés, une finance mondiale insaisissable ni taxable etc…) et à coté sous couvert de la mondialisation on sacrifie partie de l’industrie porteuse d’emplois et salaires décents. Cela aura une fin. Un seul petit pays comme le nôtre ne peut changer l’ordre mondial actuel, l’Europe peut-être en refusant ce marché de dupes et en s’autoprotégeant. Mais es-ce encore possible? car le marché mondial semble indispensable justement aux multinationales.
      l’Europe a perdu la guerre économique, les chinois et les capitaux américains vont continuer à nous laminés et hélas ce n’est pas nos petits problèmes franco-français qui résoudront quoi que ce soit.

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    • Crapaud Rouge // 26.03.2015 à 10h03

      « La sagesse populaire a observé très tôt que les inégalités ne sont pas le problème. » : quelles inégalités ? Du genre de celles que l’on pouvait observer au lendemain de la guerre, ou du genre d’aujourd’hui ? Ce ne sont pas exactement les mêmes. Les inégalités sont acceptables, en effet, tant qu’elles demeurent dans des limites raisonnables. Dans le cas contraire, elles renforcent le stress que subissent les plus faibles : c’est du moins la leçon que je tire de cet article de la Recherche sur le stress (http://www.larecherche.fr/mensuel/497). Je cite l’article papier :

      « Il conduit notamment une expérience de stress physique sur deux groupes de singes en les privant de nourriture pendant plusieurs jours. Dans le premier groupe, les singes sont isolés dans leur cage. Dans le second groupe, ils peuvent voir depuis leur cage des congénère être nourris quotidiennement. Bien que les deux groupes subissent le même stress physique dû à la faim, Masson constate que les animaux du second groupe secrètent plus d’hormones de stress. Il démontre ainsi qu’un stimulus psychologique est tout aussi puissant qu’une menace physique et qu’il déclenche également une réponse de l’organisme. »

      Mon interprétation de ces faits, c’est que les singes affamés qui peuvent voir des congénères nourris quotidiennement, (et sans doute copieusement), subissent un surcroît de stress dû à un sentiment d’incertitude quant à eux-mêmes et leur avenir, car rien ne leur permet de comprendre pourquoi les autres ont de la bouffe et pas eux. Ils ne peuvent donc rien faire pour s’adapter, ce qui ne peut avoir qu’un effet profondément démotivant.

        +8

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    • step // 26.03.2015 à 10h38

      le problème n’est pas la richesse du riche, mais le fait qu’elle se construit en évitant

      1) De contribuer à hauteur de cette richesse à la vie en communauté. Plus la richesse est concentrée plus l’assiette des prélèvement reposent sur ceux qui n’en disposent pas.

      2) De ruisseler. En effet, ce n’est pas en prouvant que l’absence de possibilité de ruissellement n’est pas une solution à la crise que la théorie du ruissellement s’en trouve validée pour autant. Olivier l’a assez bien démontré, au niveau de financiarisation actuelle de la société et des dettes, la richesse remonte vers les plus riches qui régulièrement s’accaparent plus de 100% de la richesse produite. Cela veut bien dire que tous les autres (de manière variable) s’appauvrissent.

      Reste donc à trouver, soit un modèle à écarts de richesse, mais qui ruissèle (mais les écarts ne se résorberons pas dans ces conditions ?). Soit un modèle sans grand écart de richesse, sans grand ruissellement, mais sans pauvreté pour autant. Si nous n’y arrivons pas, il est probable que les tensions sociales induites nous fassent passer par la case barbarie pour résoudre temporairement les tensions économiques de la suraccumulation.

        +7

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    • LS // 26.03.2015 à 11h35

      Cet article est tendancieux.
      Le comportement des systèmes sociaux n’est pas linéaire. Le discours que l’on entend est que le niveau d’inégalité est tel qu’il devient un obstacle au vivre ensemble et devient même un obstacle à la croissance du PIB sur le long terme.
      Ainsi, le PIB qui est certes la somme de la valeur ajoutée du système productif est également la somme des revenus des ménages. Aux USA, depuis, 2008, la croissance est en très gros de 2%, or les revenus de 90% des ménages (les plus pauvre) baisses, toute la croissance, et plus, est donc accaparé par 10% de la population. Il n’y a pas (plus?) de ruissellement. Même d’un point de vue libéral, notre (je généralise) société est malade.

        +2

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    • boduos // 26.03.2015 à 12h31

      la nature étant faite ainsi,la compétition pour la vie,le sexe (c’est à dire la reproduction) se manifestera toujours par l’affichage de symboles de force et de séduction censés permettre la sélection naturelle et le regroupement par affinités.
      la société libérale exacerbe ces tendances qui nous amènent aux surenchères sauvages aboutissant à l’ écrasement de l’autre(catégorie sociale) auquel on assiste.
      l’intérêt commun exigerait une pondération juste que n’ose plus appliquer notre élite dirigeante empêtrée dans un clientélisme électoral séculaire .
      d’où ce hiatus dans la répartition catégorielle antagoniste des électeurs dans les partis.
      les dirigeants actuels voudraient masquer ces clivages en utilisant d’autres marqueurs comme le communautarisme ou la  » moraline » a leur sauce.cela ne fait que reculer l’échéance du bilan .certains se satisfont du rôle de kapo pour le compte d’une dictature soft mais totale de l’Europe..

      c’est vous qui choisent.

        +3

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    • 21 janvier 1793 // 26.03.2015 à 15h08

      Pourtant, durant les 30 Glorieuses, le nivellement (relatif) des salaires ET des revenus via les transferts sociaux de tout type (y compris les impôts : le financement des études par l’impôt est invisible, mais c’est bien un transfert de revenus ; idem pour les musées gratuits, une police efficace à la place de vigiles, etc.), ces transferts avaient bien diminué le nombre de pauvres ET celui des riches, pour faire gonfler la classe moyenne

        +1

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    • Charles Michael // 26.03.2015 à 18h53

      arthur78

      justement si, on y retourne assez vite, lisez Picketty.

      quant à la théorie de la cascade de champagne (aka ruisselement) c’est pour bénets manipulables dont l’archétype reste Pascal Lamy.

      étonnant de votre part cette intervention, peut-être un effet néfaste d’excès de prétentions culturelles ?

        +2

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  • VincentL // 26.03.2015 à 07h55

    Une hypothèse :
    Les ouvriers votent pour des nationalistes car ils veulent que les usines reviennent chez nous ou n’en partent pas.
    Les employés leur emboitent le pas.

    Est ce vraiment de la révolte ou de l’espoir ? (de relocalisation / anti délocalisation / re-dévelopement manufacturier en France)
    Il faudrait leur poser la question.

      +13

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  • Dany // 26.03.2015 à 08h00

    Les bulletins de vote ne sont pas nominatifs, je me demande alors comment on arrive à déterminer les catégories de personnes ayant voté pour tel ou tel parti. Si quelqu’un pouvait m’éclairer sur ce point, ça me ferait vraiment plaisir.

      +3

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    • Jean // 26.03.2015 à 08h28

      tout est basé sur « les sondages », avec résultats « modérés des variations saisonnières… »
      euh!…. je veux dire: « corrélés du pifomètre du sondeur » …..bref, on l’a dans le fondement….

        +2

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      • Charles Michael // 26.03.2015 à 18h58

        Non,
        l’INSEE a des statistiques sur les emplois, catégories socio-professionnelles, âges, etc. par département.
        une sondage sérieux se sert de ces données pour battir et valider son échantillon.

          +1

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        • Jean // 26.03.2015 à 21h37

          oui!, mais, un sondage ne peut s’appuyer que sur ce que déclarent les « sondés »
          aucun moyen de vérifier ce que votent les « sondés! » (heureusement, non?, quand même!)
          et les résultats sont « corrigés » (ou pas!) de facteurs « sociologiques » !!!
          ex: réticence à avouer un vote FN !!!

            +1

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  • Grégory // 26.03.2015 à 08h04

    De toutes façons l’idée de « plus je suis éduqué, plus je vote à droite » est détruit par la progression décroissante « divers droite » quand on monte en niveau d’étude. Ce qu’on voit plutôt c’est plus j’ai fait des études, plus je vote « utile », c’est à dire au parti de pouvoir qui normalement devrait le moins me taper des impôts. On pourrait aussi regarder les choses sous l’angle de la soumission à l’autorité: plus on a fait d’étude, plus on y est sensible, ce qui peut se traduire dans cette statistique aussi.

      +3

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  • lanQou // 26.03.2015 à 08h12
    • Macarel // 26.03.2015 à 08h38

      Effectivement, c’est une autre façon d’orienter le résultat d’un scrutin. Les médias sont au service du monde de la finance et de l’industrie. Une autre façon de dénaturer la démocratie.

        +2

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    • NonCroyant // 26.03.2015 à 12h43

      Cet article me fait penser a Google qui est sur le même modèle: être en position d’arbitrer la visibilité sur internet.
      Les jeunes regardent de moins en moins la télé, écoutent de moins en moins la radio.
      Si la corrélation est si forte, en replaçant rtl, europ1, libé, le figaro, TF1 etc. par google, amazon etc. on devrait voir des choses se passer….

        +1

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    • LS // 26.03.2015 à 14h48

      Merci IanQou, cela fait un moment que je cherchais (pas avec beaucoup d’énergie il est vrai) une étude, un peu construite, sur un sujet qui reste tabou et que j’ai découverts à la lecture de Chomsky, il y a quelques années.

      Si je devais choisir, au vu de cette analyse, ce serait oui, il y a un lien de causalité entre le taux d’occupation médiatique et le % de vote mais j’ai de gros doutes que je décrirais ainsi :

      En physique, la causalité entre 2 variables (qu’on appelle « état ») choisies comme représentant le comportement d’un objet ou d’un système est définie par la façon dont l’expérimentateur réalise l’échange d’énergie entre ce système et son extérieur. Échange d’énergie qui est nécessaire à tout changement d’état de cet objet ou de ce système. Par exemple, dans l’équation des gaz parfait dans une enceinte, j’apporte de l’énergie mécanique en comprimant une seringue bouchée,le sens de la causalité va de la variation de volume à la variation de température (et de pression). Si j’apporte l’énergie en chauffant le gaz, la seringue va pousser le piston, le sens de la causalité va de la variation de température à la variation de volume si je ne bloque pas le piston, c’est à dire le sens inverse. L’omniprésence des effets inertiels fait qu’on observe systématiquement que « la cause précède l’effet ». Ces effets inertiels et le décalage dans le temps associé sont les seules raisons qui permettent d’observer empiriquement une causalité.

      En « science » sociale, c’est beaucoup moins évident, il n’y a pas d’énergie. La notion la plus proche que je voie et qui pourrait en tenir lieu est la motivation d’un acteur social agissant sur une variable (un état) représentative d’une prise de décision. Ici, les acteurs sont le journaliste avec sa variable « temps d’antenne » et l’électeur et sa variable « vote ». De plus, la prise de décision peut prendre en compte des anticipations d’évolutions (donc anticausaux), voire la connaissance de la corrélation objet de l’étude et modifier son comportement (donc on peut alors parler d’objet non scientifique).

      Ce n’est pas simple du tout, et le protocole d’analyse de l’auteur me semble trop léger pour conclure. Je pense qu’il serait plus pertinent de travailler sur les évolutions comparées des sondages et temps de parole pendant la campagne pour être plus robuste dans l’affirmation. Je vais voir si je peux faire quelque chose la dessus et proposer un complément à l’auteur.

        +1

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  • Macarel // 26.03.2015 à 08h12

    Les « classes dangereuses » ont toujours « mal voté ».

    Avant pour le PCF, aujourd’hui pour le FN. Puisque le communisme ne fait plus rêver au « grand soir ».

    Vote rouge hier, vote brun aujourd’hui. C’est cohérent avec l’analyse sociologique de E.Todd, qui dit que la mondialisation néolibérale, profite avant tout aux 20% « d’éduqués supérieurs », et maltraite les autres, surtout les 20% du « fond du panier ».

    Heureusement que le système majoritaire à deux tours, et un découpage des circonscriptions « habile » permettait hier d’éloigner du pouvoir les rouges, aujourd’hui les bruns.
    Pour « sauver la démocratie », il faut bafouer la démocratie. Cela a été flagrant avec le déni de démocratie après le NON au référendum de 2005.

    Exemple :

    Voix pour élire un communiste en Novembre 1958 : 388220
    Voix pour élire un gaulliste : 18387

    ou

    Voix pour élire un communiste en Juin 1968 : 134380
    Voix pour élire un gaulliste : 34282

    Un « homme une voix », l’on voit bien que ce n’est pas vrai, et que certaines voix, celles des classes les plus aisées de la société pèsent plus lourd, que celles des classes défavorisées.

    Certes, c’est pour « sauver la démocratie » ou plutôt la République chez nous, mais en fait le système est plus proche d’un système censitaire élitiste, que d’un système démocratique : du « Gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple », cette formule est plus que jamais une utopie. Encore plus à l’ère des multinationales qui pèsent plus que des Etats, et de la finance débridée.

      +11

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    • Macarel // 26.03.2015 à 08h18

      Un rapide calcul…

      En 1958, 1 voix gaulliste pesait 11 voix communistes

      En 1968 1 voix gaulliste pesait 4 voix communistes

        +4

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      • step // 26.03.2015 à 10h42

        tu sors ces chiffres de… ?

          +2

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        • ulule // 26.03.2015 à 11h59

          Règle de 3
          cf. @Macarel Le 26 mars 2015 à 08h12

            +0

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          • step // 26.03.2015 à 12h15

            oui j’ai compris après coup comment obtenir simplement ce genre de résultats. Intéressant, effectivement.

              +0

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        • Macarel // 26.03.2015 à 14h38

          @step

          D’un bouquin sur la Constitution de la Vième République, que j’ai depuis quelques années maintenant.

            +2

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    • Macarel // 26.03.2015 à 08h35

      Ce qui compte dans nos médiacraties, ce n’est pas la réalité telle qu’elle est, mais les histoires que nous racontent à longueur de journée nos radios et nos télévisions le « story telling » de nos cousins d’Amérique. Aujourd’hui la réalité est fabriquée : elle est virtuelle.
      Dans ce monde virtuel, nous sommes dans une magnifique démocratie, une République modèle.
      Dans le monde réel, il n’en n’est pas vraiment ainsi. Et malgré tout, les gens s’en rendent compte, d’où cette débauche de communication, de « story telling », de manipulation de l’information, de renversement du sens des mots, comme dans 1894 de Georges Orwell.
      Le combat pour le contrôle des esprits fait rage.

        +7

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  • DUGUESGLIN // 26.03.2015 à 08h13

    Ainsi donc FN français et SYRIZA grec touchent les mêmes catégories?
    Ces graphiques sont très parlants et prêtent à la réflexion.
    Pour se débarrasser du sujet on donne le nom générique de « partis populistes », sous-entendu extrémistes.
    Avec bien sûr un maximum de connotation péjorative.
    Ainsi tout est dit.
    Que le peuple (autrefois appelé peuple de gauche), aille se faire voir.

      +5

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    • NonCroyant // 26.03.2015 à 13h37

      Je suis surpris par le paradoxe médiatique qui explique que SYRIZA ne peut ni pourra rien changer, tout en disant que le FN est dangereux. Ils seraient plus efficaces que SYRIZA ?? Il semble qu’en Grèce le messages est: votez pour qui vous voudrez, globalement rien de changera « there is no alternative ». Donc le FN ne devrait pas pouvoir être très dangereux, à part sur quelques questions sociétales inoffensives (voir, le mariage pour tous)

        +3

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  • ISTINA // 26.03.2015 à 08h23

    Je ne suis pas un graaand Instruit.
    Je fais partie des Vieux qu’ont de l’âge,{{ Q.U APOSTROPHE }} ne pas confondre !!!!!!!
    Je n’entre pas dans les catégories GAUCHES ou DROITES dont les (( zélites ))
    sont d’après mes expériences, surtout des privilégiés aux Plans de Carrières des
    mieux fournis, aux multiples Retraites de Boyards {{ Boyards, se référer au Larousse ou au Grand Robert,}}
    D’aucuns en concluront que je suis un extrême ? faux je suis contre toutes DICTATURES .
    La preuve ? Classe de Recrutement 1943, Classe de rattachement 1939.
    Ce n’est pas de moi mais, figure sur ma fiche de démobilisation datée de 1946 !
    Cela signifie que, je pense être l’un des rares survivants de ceux qui combattirent armes
    à la Mains et, en uniforme , FASCISTES et NAZIS jusqu’au 7 MAI 1945 !
    Catégories que les Sondeurs Analyseurs semblent avoir oubliées mais, non irascible,
    je le leur pardonne !

      +10

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  • Gribouille // 26.03.2015 à 08h36

    Avec les ouvriers et les employés, il est intéressant de retrouver les perdants de la mondialisation dans le vote FN. Le plus intéressant est de constater le renversement de valeur qui s’est opéré depuis 1981. Ce sont les ouvriers et les employés qui ont permis au PS d’arriver au pouvoir. Un tel basculement n’est pas anodin. Il en dit également long sur la vraie nature et l’évolution de ces deux partis politiques. Un FN qui se faisait volontiers le chantre du libéralisme dans les années 80-90. On ne voit plus aujourd’hui beaucoup de différence avec le programme du FN et le Front de gauche en 2015. Il n’y a que leurs positions sur l’Europe qui les séparent.

    Au niveau des professions libérales et les cadres supérieurs, nous avons des catégories qui ont été formatées* à la pensée économique dominante dans les Universités et les écoles de commerce. Elles ont bénéficié du transfert massif des richesses qui s’est opéré des plus pauvres vers les plus aisés. Ces catégories sont également les plus grosses consommatrices de médias. Médias qui déversent la « bonne parole » de la globalisation heureuse. Si en plus vous avez été récompensé pour votre docilité à la pensée dominante dans toute votre carrière, il est particulièrement difficile d’exercer un semblant de sens critique quand finalement tout va bien pour soi-même et ses proches.

    * y aurait beaucoup à dire sur le formatage des élites actuelles, surtout quand cela vous conduit à accomplir certains actes en toute bonne conscience.

      +9

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    • Crapaud Rouge // 26.03.2015 à 10h24

      « il est particulièrement difficile d’exercer un semblant de sens critique quand finalement tout va bien pour soi-même et ses proches » : oui, tout à fait exact, mais ça mérite une petite précision. Ce « tout va bien pour soi-même et ses proches » concerne surtout l’avenir et son degré d’incertitude. Quand ce dernier est faible, l’on ne se pose pas de questions et l’on mise sur le statut quo, (UMPS), quand il est élevé, l’on s’interroge et l’on vote pour les extrêmes, en espérant qu’ils renverseront la table.

        +2

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      • Crapaud Rouge // 26.03.2015 à 15h01

        L’incertitude, c’est comme pour l’inégalité, une certaine dose est stimulante, mais à partir d’un certain seuil elle devient synonyme de « no futur ». Dans son dernier billet, Panagiotis Grigoriou écrit : « Au royaume des vulnérables, c’est sur l’inconnu que la divine crise règne en maître. Le quotidien athénien retrouve ainsi l’essentiel de ses rythmes… écorchés. Vies… d’en bas, détachées du futur et autant suspendues dans le vide, pour le commun des mortels bien entendu. “J’ai de nouveau éteint la télévision, je ne lis plus les journaux, tout est confusion et imprécision, tu devrais le faire aussi”, insiste un retraité dans un café de la place Omónia. » (http://www.greekcrisis.fr/2015/03/Fr0420.html#deb)

          +2

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    • boduos // 26.03.2015 à 12h57

      « quand finalement ,tout va bien pour soi-même et pour ses proches »
      oui mais jusqu’à quand….
      si on n’anticipe pas le declin qui vient et à ne faire qu’accompagner notre élite qui a pour tout horizon la prochaine élection.
      les grecs exécutaient les Cassandre porteurs de mauvaises nouvelles ou de mauvais présages.
      rien de changé pour les lanceurs d’alerte…

        +0

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  • josephine // 26.03.2015 à 08h42

    Je ne sais pas si on peut tirer enseignement de ces statistiques. Causalité et corrélation… Du peu que je constate dans mon travail (public bénéficiaire du RSA), le premier parti des « sans dents » c’est l’abstention. Ensuite, j’ai pu entendre divers positions, notamment des préoccupations environnementales. Un rejet des politiques impliquant un rejet de la politique. Le racisme est prégnant, sans toutefois s’exprimer de manière décomplexée. Ce qui n’empêche pas quelques réflexions. Par contre, je ne constate pas plus de solidarité et d’entraide spontanées que dans d’autres classes sociales (du reste, je suis assez d’accord avec les Pinçon Charlot: la solidarité de classe existe surtout chez les riches, qui peuvent activer liens forts et liens faibles appartenant ) la même classe.) L’individualisme égoiste, il le subisse et il le véhicule par leur comportement. La question du calcul des intérêts particuliers (consumérisme) touchent donc tout le monde à mon avis. Y compris ceux qui ne votent pas: qu’est ce que ça rapporte de voter? Il faudrait faire une étude sur les raisons qui poussent les gens à voter ou à s’abstenir. Je ne pense pas qu’on puisse le déduire. Ceci étant, mon constat est limité, je ne généraliserai donc pas.

      +5

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  • coinfinger // 26.03.2015 à 09h04

    Il doit manquer un graphique quelque part pour éclairer les changements d’orientation politique , en corrélation aussi avec la structure sociale et l’instruction .
    Sinon on arrive à des contre sens . Pourquoi le déficit d’instruction conduit à voter FN et non extréme gauche ?
    Il s’agit bien d’une revolte sociale aussi , certes , d’une intelligence de la situation sociale , certes , mais le résultat est inverse aux tendances du siécle dernier , il me semble .
    Je crois qu’il faut aller chercher vers autre chose qui n’apparait pas dans ces graphiques : d’une part la nature des études et son rapport avec la structure sociale .
    La structure sociale actuelle et l’instruction sont toutes deux orientées globalement vers de la redistribution de richesses et non principalement vers leur production , et j’étends là la production à ce qui est humain , intruction/éducation , santé ….
    Comme les activités sont redistributives principalement , les orientations politiques le sont aussi avec cette particularité , les sans dents veulent plus d’injustice sociale , et des instruits se rebiffent contre un ordre improductif . Ce que rend complétement transparent ( au sens où on ne le voit pas ) le 2 e graphique .

      +0

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    • coinfinger // 26.03.2015 à 11h25

      Veulent plus d’injustice sociale en leur faveur , aurais je du compléter …
      La redistribution , çà inclut aussi , celle en faveur des riches , mais surtout des improductifs .

        +0

      Alerter
      • coinfinger // 26.03.2015 à 14h09

        Je me dis que je suis vraiment trés léger , là , eu égard aux résistances mentales droite/gauche . Je reprends . Je vais faire un dessin .
        Nous ne sommes plus au 19e , ni méme au 20e . Nous ne produisons plus , sauf des biens de luxe , ou militaires , stratégiques , ce qui est une espéce de luxe , aussi .
        çà c’est délocalisé . Alors le tiers état , il s’est délocalisé , aussi .
        Tout se passe comme si , nous étions une immence ville de Versailles , autour de la Cour .
        Nous vivons du gaspillage des riches . Alors y a toujours des différences sociales , méme plus que jamais , y a des frustrations , mais le peuple , il est pas assez con pour mordre la main qui le nourrit . La révolution çà s’est fait à Paris , pas à Versailles .
        Tout çà , çà a changé sous la main sans qu’on réalise . Alors que les sans dents votent FN ce n’est pas dans ce contexte ,exhorbitant, c’est logique . Et que les instruits votent à gauche non plus , parce que certains on ce qu’il faut dans la téte pour compendre que cette situation n’est pas pérenne .

          +0

        Alerter
  • jacky-olivier // 26.03.2015 à 09h08

    C’est 50% des votes ouvriers sont FN. Abstention chez les ouvriers 50%, à la moyenne nationale.

    http://www.ifop.com/media/poll/2976-1-study_file.pdf

      +0

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  • Kiwixar // 26.03.2015 à 09h20

    J’ai l’impression qu’il y a une division essentielle qui se fait jour : d’un côté les empathiques comme Olivier, qui essaient de comprendre et de se mettre à la place des autres (les Donbassiens qui ne souhaitent pas être épurés par les nazis, les ouvriers qui votent FN pour ne pas être épurés par l’UERSS) : « réflechir, c’est déjà désobéir ».

    D’un autre côté, ceux qui n’essaient pas de comprendre – car ne pas trop réflechir c’est confortable – et qui se disent que, si ils se trouvent encore (pour le moment) du côté des winners (les ouineurs, ceux qui voteraient à nouveau « oui » au Traité de Lisbonne), c’est grâce à leurs mérites, et non pas parce qu’ils sont nés dans une famille privilégiée. Ce sont des gens obéissants, et qui le seront d’autant plus que la somalisation de l’Ukraine leur fera rejetter toute forme de révolte civile contre l’oligarchie.

      +11

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  • jacky-olivier // 26.03.2015 à 09h40

    Triste ironie de l’histoire, les ouvriers se font encore manipuler par une bourgeoise…

      +9

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    • step // 26.03.2015 à 12h01

      Une sorte de mai 68 alors, l’insouciance en moins.

        +0

      Alerter
  • lemoine001 // 26.03.2015 à 09h46

    Rien n’est dit sur la méthode utilisée pour produire ces statistiques.
    En ce qui concerne le vote aux départementales, il faut bien avoir à l’esprit que ce sont souvent les couches sociales les plus aliénes

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    • LS // 26.03.2015 à 15h09

      Effectivement, Olivier ne cite pas ses sources, ce qui est dommage.
      J’ai l’impression que c’est un sondage de l’IFOP fait par internet le dimanche du vote.

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      • LS // 26.03.2015 à 15h24

        Milles excuses, je viens de le voir.
        Je me disais aussi…

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    • georges dubuis // 26.03.2015 à 19h19

      Pour les croyants marxistes, allié……… nés.Puis les aliénés de 1ere classe décident ce qu’ils pourrait bien vendre aux sans dents pour les occuper.
      Petite piqûre de rappel à ceux, pour qui le prolétariat est une classe qu’ils ont tenté de posséder, les temps sont très durs et rageants dans cette éternel incompréhension d’un quiproquo du vraisemblable, les chimères du religieux qui ne relient rien, excepté la frustration.
      Mystère Mélanchon doit se pencher sur le peuple, avant il s’épanchait seulement avec une immense compassion.

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      • Jean-Philippe Herbien // 27.03.2015 à 17h37

        cher @Georges Dubuis , comme tous les gens qui écrivent « Mélanchon » au lieu de « Mélenchon » , vous montrez par ce signe évident-évidant que vous ne l’avez pas beaucoup lu !

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  • medmed // 26.03.2015 à 10h04

    Pas vraiment d’accord avec cette présentation statistique vu qu’il manque une donnée essentielle, l’abstention. Que représente les ouvriers dans l’abstention ?

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    • step // 26.03.2015 à 12h11

      statistiquement (avec les règles du jeu actuel), on peut les faire rentrer de force dans une case, c’est d’ailleurs ce qui est fait à chaque élection !

      La case actuelle c’est « ne sert à rien » (ha, si à éviter des triangulaires), alors que leur abstention est peut être pleine de sens.

      Si l’on enlève la liberté de ne pas voter, ils rentreront de force probablement sensiblement comme olivier le décrit.

      « Les chiffres c’est l’honnêteté à la portée des comptables » (Audiard). C’est bien pour cela que les élus sont friands de sondages, de PIB, de croissance…. cela leur permet d’éviter les questions sur le qualitatif, qui sont effectivement très intéressantes. Mais pourquoi répondre à des questions complexes quand on peut simplement les faire disparaitre derrière des mécaniques arithmétiques ?

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  • ISTINA // 26.03.2015 à 10h09

    Les méthodes quelles qu’elles soient, ne valent pas, ne vaudront
    pas
    , ne remplaceront jamais, la Proportionnelle, la seule qui
    soit Démocratique.
    Pour vérifier ? remontez 25 Siècles passés et vous voilà enfin à l’époque Athéniènne !

    C’est un peu long, on appelle cela, la PHILO .
    Je ne crois pas que les Etats-Majors des Parisiens des Partis Politiques y aient pensé.
    En outre, potassez sérieusement l’Histoire réelle, vous saisirez enfin, nos problèmes
    d’avant et de 1939/40 et les suites; sont du domaine et, de la responsabilité unique
    de ces Politiciens qui déclarent les Guerres mais, ne les font jamais.
    Tout le reste n’est que bla,bla,bla !

      +3

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    • nicol4s314 // 26.03.2015 à 11h57

      Vous idéalisez un peu l’époque antique, ça n’était pas du tout le même système d’ailleurs. Notez que je n’ai rien contre.

      Pour la proportionnelle ça me rappelle aussi les déboires de la quatrième république, l’histoire montre aussi que la proportionnelle est très loin d’être un système parfait.

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  • step // 26.03.2015 à 10h14

    heu, je pense que non, il faudrait m’armer d’une calculette pour vérifier mais cela relèverait d’un sacré coup de chance. 50% des ouvriers votent FN, mais comme la répartition en effectif des CSP n’est pas uniforme dans la population et qu’il n’y a pas 2 CSP mais plus, je ne pense pas qu’on tombe par magie sur le même chiffre. A vérifier.

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  • step // 26.03.2015 à 10h22

    Il y a toutefois une grande différence depuis quelques scrutins. En général quand la mobilisation (comme ce fut le cas cette fois ci), augmente, le score du FN baissait en pourcentage, preuve que les abstentionnistes votaient moins FN que les « mobilisés ». Ce n’est plus le cas. Présumer donc qu’un abstentionniste n’est pas un électeur FN (ou moins un électeur du FN qu’un votant) relève de plus en plus de la méthode coué que pratique avec ardeur certains dirigeants de partis.

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  • step // 26.03.2015 à 10h48

    certes moins vendeur, mais pas forcément distinct. S’imaginer qu’un démobilisé du vote ne voterait pas FN au ratio de sa CSP c’est présumer….

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  • bonobo2 // 26.03.2015 à 10h55

    Bonne analyse. Ce que l’on appelait « la lutte des classe » s’est transformée en « fracture sociale », c’est à dire exactement la même chose.
    Une partie du corps social s’imagine être au dessus de l’autre et se fait flouée par l’oligarchie en place. Et cette oligarchie n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Mais ça n’a pas d’importance, on est entre soi, au dessus de la plèbe.
    L’autre partie, celle « d’en dessous », méprisée par « ceux du dessus » mais tolérée comme un mal nécessaire, s’accroche au partis qui les défendent, sincèrement ou pas.
    En un mot : tout le monde est floué !
    Il existe bien sur une proportion non négligeable de gens sincères dans tous les camps qui veulent faire changer les choses dans l’intérêt du plus grand nombre. Mais l’oligarchie veille et verrouille tout, à coup de règlements et de lois.
    La solution ? Attendre le ras le bol généralisé, peut-être … Mais lorsqu’on voit où en est arrivé le peuple grec qui n’a toujours pas laissé exploser sa colère, ça ne donne pas le moral.

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    • 21 janvier 1793 // 26.03.2015 à 15h01

      Ce n’est pas tout à fait la même chose : la lutte des classes suppose que la classe prolétaire ait conscience d’exister, et qu’en s’unissant, elle peut changer sa condition. Actuellement, il n’y a guère de conscience de classe chez les prolétaires, au contraire des possédants.

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  • Fabrice // 26.03.2015 à 11h01

    Avec un bulletin blanc qui disparaît totalement des analyses officielles, il est clair que cette alternative à l’abstention restera encore longtemps un miroir aux alouettes (dont je fais parti hélas 🙁 )

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  • Trannoy Bernard // 26.03.2015 à 11h13

    Attention 50% mais des ouvriers qui votent. Avec 80% d’abstention (en fait un refus de voter FN) le vote ouvrier pour le FN se limite à 10%, ne jouons pas à nous faire peur. Le problème principal n’est pas à rechercher du côté du FN, mais de l’abstention. Les ouvriers se sentent à juste titre abandonnés par ceux dont c’était le coeur de métier. Eux savent instinctivement que dénoncer l’austérité et ne pas envisager une sortie de l’Euro est mission impossible. Voilà la raison fondamentale pour laquelle la mayonnaise, je devrais dire la bouillie FDG ne prend pas dans les milieux populaire. Eux ils sont fidèle à leur NON de 2005. TOUT LES AUTRES ONT TRAHI, DE FAIT CE VOTE. Quand on s’assoit comme on l’a fait sur un vote il ne faut pas s’étonner de la désertion des urnes. Le FN a ceci de pratique dans les organisations (TOUTES) qu’il est brandit comme la menace sur la base de laquelle on INTERDIT le débat, la confrontation. La réponse fuse tout de suite : « Le FN menace, ce n’est pas le moment de se diviser, silence dans les rangs, fermer là » Heureusement on ne la ferme pas tous

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    • Omar // 27.03.2015 à 19h25

      merci pour cette mise en perspective… Le 1er vote ouvrier depuis un bail en France c’est l’abstention… Et les chiffres les plus raisonnables oscillent entre 30 et 34% du vote ouvrier qui irait au fn, à savoir essentiellement les ouvriers qui votaient à droite avant et qui se sont radicalisés… Je ne dis pas qu’il n’y ait pas de nouveaux arrivants avec la rage qui monte…

      Cordialement.

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  • Maurice // 26.03.2015 à 11h45

    Bientôt PS, UMP, UDI vont restituer le suffrage censitaire!

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  • step // 26.03.2015 à 11h53

    pour corriger le titre, il faudrait écrire : 50% des ouvriers voteraient FN.

    1) conditionnel car c’est un sondage.et un sondage peut se tromper même si au vu des écarts, il est probable que le FN resterait le premier parti de loin chez les ouvriers. Il faudrait des marges d’erreurs de 30% pour contester ce fait. Je ne pense pas que l’IFOP accepte ce genre d’incertitude.

    2) Qu’on présume que les abstentionnistes voteraient comme les votants, ce qui est globalement raccord à ce que l’on sait, même si l’on peut avoir quelques pourcents d’incertitude.

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  • Jean-Paul B. // 26.03.2015 à 12h09

    Bonjour,
    je porte à votre connaissance l’étendue du vote blanc et du vote nul à prendre en compte pour une analyse plus fine des résultats du 1er tour de l’élection départementale
    du 22 mars 2015:
    – 703 879 votes blancs (3,29 % des votants)
    – 343 454 votes nuls (1,60 % des votants)
    soit un total de 1 047 333 personnes qui se sont déplacées jusqu’au bureau de vote et ont refusé de choisir (4,89 % des votants!).

    PS: aux élections cantonales de 2008 ces votes blancs ou nuls représentaient 2,60 %
    et en 2011: 2,94 % des votants.

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    • step // 26.03.2015 à 12h18

      effectivement sur mon échantillon de la semaine dernière j’ai constaté un lot de nuls en croissance par rapport aux élections précédentes. sur un bureau de 700 parfois 30. Il y a de cela quelques années on en avait moins de 10 sur ce genre de bureau.

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      • Vénus // 26.03.2015 à 20h37

        Concernant le vote blanc, j’y ai largement contribué en ce qui concerne ma ville 🙂 Et pour moi, c’est plus un moyen de montrer que j’ai le droit de voter et j’ai envie de voter; mais je m’exprime pour le candidat de mon choix et non pas pour les candidats imposés. Le petit parti pour lequel j’ai voté, n’a pas pu présenter deux candidats homme et femme dans ma ville, donc s’est retrouvé exclu de ces élections. J’ai imprimé le bulletin de mon parti préféré chez moi et je l’ai mis dans l’enveloppe. Cela permet également de le faire connaître!

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        • Vénus // 27.03.2015 à 20h25

          Vote nul pardon, je viens de m’apercevoir de mon erreur 🙂

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    • Fabrice // 26.03.2015 à 13h23

      Ah non Olivier car quand le blanc est bien compté à part il baisse mathématiquement le % des candidats gagnants ou pas.

      Si l’abstention devenait majoritairement un vote blanc (tjrs compté distinctement) on ne verrait plus le gagnant se targuer d’avoir gagné avec + de 50 % voix comme maintenant malgré l’abstention.

        +7

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      • Fabrice // 26.03.2015 à 13h41

        J’ajouterais que être citoyen c’est des droits mais aussi des devoirs or voter c’est un des derniers devoirs que nous avons, aussi je paraphraserais la phrase que nous aimons sur ce site :

        « un peuple qui abandonne ses devoirs pour n’avoir que des droits, finira par tout perdre. »

          +4

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        • Fabrice // 26.03.2015 à 18h56

          un petit point que je cherchais et je suis tombé sur ceci au final à chaque fois que les socialistes demandent le pouvoir aux français on devrait se souvenir de ceci :

          https://www.youtube.com/watch?v=gHJ59o2DZss

          personnellement je suis convaincu qu’ils devraient rester dans l’opposition car au pouvoir ils passent à une droite plus extrême que l’UMP et ne trouvent aucun contrepoids à leur retournement de veste.

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          • Vénus // 26.03.2015 à 20h45

            Tout à fait d’accord Fabrice 🙂 avec tout ce que vous avez dit!

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    • achriline // 26.03.2015 à 14h03

      Pour une réelle efficacité il faudrait compléter la prise en compte du vote blanc par l’organisation d’une nouvelle élection avec l’obligation de renouveler complétement toutes les listes s’il obtenait plus de 50% des suffrages exprimés.
      Cela ramènerait peut-être les abstentionnistes aux urnes et permettrait de balayer tous ces politiciens professionnels incompétents.
      Mais il ne faut pas rêver car cela équivaudrait à scier la branche sur laquelle ils sont confortablement assis.

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      • Tunk // 26.03.2015 à 16h14

        Mouais franchement …

        Parce que vous pouvez affirmer avec certitude que tout les présents actuels sur les listes sont des politiciens professionnels incompétents ?

        Moi pas, c’est d’ailleurs pour cela que je vote au plus près de mes conviction. Bon, je passe pas les 6% cette fois ci, mais ma foi !

        La plupart des gens que je connais qui ne vont pas voter, le font par paresse intellectuelle et par inaptitude à l’esprit critique (combien de fois j’ai entendu, « je vote pas car ils sont tous pourris » ou encore « non, mais faut arrêter les utopie, si tu vas voter, c’est PS ou UMP, et moi je veux pas voter pour eux » comme si c’était une espèce de vérité évidente à tous)

        Et pourtant, les chiffres sont bien là : ils étaient encore 75% à ne pas voter PS ou UMP aux dernières élections !

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        • pingouin-vigilant // 26.03.2015 à 21h17

          Il y a au moins une autre raison de ne pas aller voter, élire ses maîtres n’est pas très motivant!
          Par contre je pense aussi qu’ils sont compétent, très compétents, ils obtiennent d’excellents résultats pour leur caste, le luxe et la pauvreté se portent très bien.
          Notre problème c’est que nous n’élisons nos représentants, mais nos maîtres, qui eux-même on leurs maîtres auxquels ils obéissent avec zèle.

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      • achriline // 26.03.2015 à 16h16

        Parce que vous voudriez qu’alors que la majorité des électeurs indique par ce vote blanc qu’aucun des candidats qui se sont présentés ne lui convient, ceux-ci se présentent à nouveaux. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi les personnes se présentant sur ces nouvelles listes devraient être moins compétentes que celles que l’on voit depuis des dizaines d’années pour certains et qui ont fait la preuve de leur incompétence. Cela aurait l’avantage d’amener du sang neuf en politique. Les places étant squattées par des gens qui devraient être à la retraite depuis longtemps.
        Pourquoi alors ne pas leur faire voter leur réélection à l’assemblée comme pour le traité de Lisbonne ou mieux par un 49-3 pendant que vous y êtes.
        Certains suggèrent le tirage au sort, les heureux élus seraient-ils plus « adaptés au job ». Quelles sont d’ailleurs les compétences nécessaires à la fonction d’élu ?
        Actuellement quoi qu’ils fassent ils ne sont pour ainsi dire pas sanctionnés.La crainte de se faire « éjecter » amènerait certainement les hommes politiques à agir autrement.
        Enfin l’augmentation de l’abstention est due essentiellement au fait qu’il ne sert à rien d’aller voter puisque droite ou gauche rien ne change.
        Le fait de pouvoir « licencier » les hommes politiques qui ne les entendent pas redonnerait un sens aux élections et devrait amener les abstentionnistes à utiliser la possibilité qui leur serait offerte.
        Ce n’est pas une question « d’illustres inconnus » ou de « personnes adaptées au job » mais celle de savoir que son geste n’est pas inutile.
        Les Français n’ont pas voté pour Hollande mais contre Sarkozy.
        Dans ma ville, une des seules gagnées par le PS, les gens n’ont pas voté pour le candidat socialiste mais contre le maire sortant.
        Quant à votre suggestion d’élargir ces dispositions à l’abstention je n’y souscrit pas. Le vote blanc est une démarche volontaire alors que l’abstention ne l’est pas forcément, surtout les dimanches ensoleillés.

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    • LS // 26.03.2015 à 15h16

      L’intérêt du vote blanc, dans notre système, ne sert à rien.
      Avec un système d’élection à la proportionnelle par contre, cela changerait la donne.

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    • boduos // 26.03.2015 à 18h57

      @jean paul B.

      une chose à considérer : les employés municipaux ,les obligés des élus locaux pour service rendu …..se déplacent dans les urnes (car les abstentionnistes apparaissent sur les listes d’émargements..) mais s’écartent de plus en plus de leur bienfaiteur idéologiquement et par dépit (on en veut toujours et toujours plus et quand la distribution de la manne s’arrête,on oublie les services rendus et on change de trottoir ).
      d’où davantage de vote blanc pour éviter les rappels à l’ordre généralement a peine déguisés
      les politiques ont ceci de commun en retour :l’ingratitude.
      c’est une des raisons de leur cynisme et de leur langue de bois après quelques années de carrière.
      enfin presque tous .

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    • dany 2 // 26.03.2015 à 20h33

      Justement non…D’abord, il montre qu’il fait l’effort de se déplacer et montre que le système ne lui convient, comme les adeptes du tirage au sort. Pourquoi les politiques ont-ils mis si longtemps à séparer le vote blanc du vote nul et pourquoi lui ont-ils refusé d’être un vote exprimé ?
       » où les gens trouvent quelqu’un pour qui voter…  » dites-vous. Auriez-vous oublié qu’au premier tour on choisit ,au deuxième tour on élimine ? Une arme qu’un ami de 80 ans fidèle au PS bac+5 utilisait au 1er tour en votant Le Pen pour em… Chirac. Les politiques s’en foutent des blancs, des nuls, des
      abstentions…Mais le score du FN…Ça les rend fous…Depuis le temps qu’ils expliquent que c’est le mal absolu…Quel bras d’honneur jouissif pour les sans-grade…

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    • pingouin-vigilant // 26.03.2015 à 20h42

      Olivier, ton but et aussi le mien, mais celui des aristocrates, des ploutocrates et des oligarques est plutôt de garder le pouvoir.
      Donc de présenter à nos suffrages leurs représentants, et uniquement eux. Qu’ils nous conviennent ou pas nous les élisons.
      Cela est bien illustré dans un dessin animé nommé mouseland, facilement visualisable sur youtube.

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  • chatard // 26.03.2015 à 12h20

    D’après SOS racisme, les ouvriers ne sont pas instruits donc ils pensent mal et donc ils votent mal.
    Mais est-ce que l’instruction permet de bien penser et de bien voter?
    Le déni des gens instruits (ou qui se prétendent instruits plutôt) me semble bien pire que l’ignorance des ouvriers.
    Lorsqu’on n’est pas instruit, on peut compenser ce manque par le « bon sens », par l’intuition qui sont des manifestations de l’intelligence.
    Au contraire, le déni est souvent un effet pervers de l’instruction: la peur du réel nous pousse à nous réfugier dans les méandres de l’abstraction, le labyrinthe éthéré des concepts. On a vu le résultat avec la nomenklatura communiste des années 80 par exemple ou encore les sociétés de conseil qui rédigeaient les business plan des start-up pendant la bulle de l’internet des années 2000…

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    • Pierre // 26.03.2015 à 14h29

      Un petit bémol, le « bon sens » se base surtout sur ce que connait la personne qui l’utilise et qui lui semble naturel ou habituel, et procède beaucoup par analogie. Il fait faire de belles bourdes et ne dispense pas d’utiliser la logique, la vraie, qui parfois nous fait conclure le contraire de ce qui nous semble intuitif.
      Personnellement il me semble que le déni frappe un peu tout le monde, des gens instruits voire brillants comme des gens d’instruction modeste. En revanche le manque d’instruction, le vrai (parce qu’un ouvrier d’aujourd’hui est quelqu’un qui a recu une instruction conséquente comparé à il y a seulement 2 siècles) implique souvent des limites intellectuelles, c’est connu et c’est assez logique (à moins de s’instruire uniquement de choses qui ne demandent aucun effort de réflexion et de méthode).

      En revanche et pour revenir au sujet, il me semble clair que la corrélation « mise en lumière » par SOS racisme est assez foireuse, en ce sens qu’elle sous-entend une causalité (qu’il faudrait pousser jusqu’au bout d’ailleurs, une partie des gens que SOS racisme souhaite aider sont des immigrés peu « instruits » ou descendants d’immigrés qui ne surpeuplent pas les amphis des facs) alors qu’il y a plein d’autres facteurs pertinents à prendre en compte, ce à quoi s’emploient l’article et une partie des commentaires. A noter aussi que la répartition en catégorie d’emploi ou en classes sociale varie probablement beaucoup moins que les résultats des élections, il faudrait alors expliquer l’évolution du vote des ouvriers (deviendraient-ils plus « stupides » ??).

        +0

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    • Serge // 26.03.2015 à 16h09

      Pour prendre l’exemple de mathématiciens de haute volée ,le cas de quelques de médaillés Fields :

      Je vois que Cédric Villani s’est acoquiné avec la « bande de bobos parisiens , Hidalgo et consort » .Qu’il se prête à la démagogie médiatique du néant en matière scolaire au côté de la dite ministre de l’éducation nationale…
      Tandis que le très discret Laurent Lafforgue avait démissionné du haut conseil de l’éducation en dénonçant le désastre et le vaste mensonge qu’est devenu l’école.
      http://www.en-aparte.com/2013/06/28/laurent-lafforgue-mathematicien-leducation-nationale-est-devenue-un-vaste-mensonge/
      Deux grands cerveaux dans la même discipline,deux attitudes et positionnement complètement différents .

      Où peut mener parfois aussi l’abstraction pour elle-même ,poussée à l’extrême ?
      Le cas de Grothendieck décédé en novembre dernier ,qui s’était depuis longtemps retiré de tout,vivant seul en ermite dans un petit village des pyrénées .Ecologiste radical,il allait jusqu’à demander pardon aux « mauvaises herbes » qu’il arrachait dans son jardin …

        +2

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  • chatard // 26.03.2015 à 12h27

    Pour imager encore, je ne pense pas qu’un ouvrier peu instruit aurait prêté son argent à un chômeur ne détenant aucun capital afin de construire une maison hors de prix. Pourtant, des gens instruits (banquiers, mathématiciens, etc.) l’ont fait! On connait la suite: crise des subprimes en 2007/2008.

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    • NonCroyant // 26.03.2015 à 15h49

      Bien sur que si. Si l’ouvrier peu instruit avait l’information que lors du problème de remboursement il serait loin avec de l’argent et que cette dette ne serait pas son problème, il l’aurait fait a coup sur.

        +0

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      • Tunk // 26.03.2015 à 16h59

        Mieux ! Si l’ouvrier peu instruit avait la certitude d’être remboursé par l’état qui devrait alors se démerder de la dette, il n’aurait même pas à partir loin.

        Mieux de mieux !
        Si en plus votre ouvrier peu instruit pouvait générer littéralement de l’argent sur le compte bancaire de ses (victimes) clients, il :
        1-prête massivement à une multitude de personnes
        2-se fait rembourser les intérêts en tout début de prêt avec de l’argent réel (car issu des salaires de ses clients/victimes)
        3-et revend cette dette lorsqu’elle n’est plus honorable par le client/victime à l’état, qui alors met le couteau sous la gorge de ces personnes

        Bon, j’exagère un peu, mais on en est pas loin !

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  • Thalasrum // 26.03.2015 à 12h44

    Le problème tient bien à l’inadéquation entre le discours politique et les aspirations des citoyens !
    http://thalasrum.over-blog.com/2015/03/departementales-la-fracture-politique-avec-la-nation-abstention-electeurs-programme-rigueur-emploi.html

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  • lm bernard // 26.03.2015 à 13h20

    Sans faire aucune publicité,aucune,lisez « le suicide français » et vous aurez une vue du panorama électoral actuel…D’un déterminisme implacable,d’un enchaînement nécessaire des causalités.
    Relire de la Démocratie en Amérique de Tocqueville et les prédictions économico sociales de…Marx.
    Suivre la Grèce,ils reviennent toujours à la case départ en restant dans le cadre démocratique et libéral,relisez les vieux classiques sur la crise de la démocratie athénienne au III ème siècle av JC suite aux guerres du Péloponnèse (Platon,Aristote,Thucidide).
    Avenir très très sombre

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  • René Fabri // 26.03.2015 à 13h21

    Je suis frappé par le fait que les retraités votent massivement UMP-MODEM-UDI. Est-ce par inertie, par peur de l’inconnu, par soumission aux messages des chaines de télévision qu’ils regardent beaucoup, ou pour d’autres raisons ? C’est sûrement un peu de tout ça.

    Un tableau par classe d’âge serait intéressant. Les gens en bas de l’échelle sociale sont globalement plus jeunes car des promotions se font avec la maturité.

    Mon hypothèse est que les gens changent moins souvent de choix politique au cours de leur vie, qu’il n’y a de changements entre les choix politiques des générations. On voit que la monté du FN est relativement lente et pourrait correspondre à un remplacement des générations. Mais alors, sans doute que de nouveaux partis pourraient naître (s’il n’y avait pas certains blocages), et que le FN pourrait être grignoté à son tour par des équipes plus jeunes dans les années à venir.

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  • Marcellus Wallace // 26.03.2015 à 13h22

    Peut-on supposer que le bon score du PS dans la catégorie profession libérale et cadres supérieurs vienne du fait que les enseignants sont considérés comme faisant de cette partie cette catégorie socio-professionnelle est traditionnellement très ancrée à gauche. Que devient ce graphique si on enlève les enseignants ou si ils deviennent profession intermédiaire vu que l’évolution de leurs salaires de va pas tarder à les y intégrer ?

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    • pingouin-vigilant // 26.03.2015 à 19h17

      tres ancrés au PS plutôt, s’ils étaient ancrés à gauche, ils ne seraient plus au PS.

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  • Alain Rousseau // 26.03.2015 à 15h17

    Il y a aussi 51 % des ouvriers qui N’ONT PAS voté pour le FN.

    Et pourquoi les chômeurs n’ont-ils pas voté majoritairement pour le FN ? Je croyais que le chômage était une des premières causes du vote FN.

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    • Carabistouille // 26.03.2015 à 16h49

      vous pourrez remarquer que la catégorie « chomeur » n’était pas proposée, pas plus que RSA voyez vous? Et pourquoi? Parce que le chomage et le RSA ne sont pas des professions.
      Mais c’est vrai, il serait interessant de savoir les avis par rapport au statut. D’ailleurs, les agriculteurs ne sont pas représentés. Et il est totalement stupide du mettre les artisans et commerçant avec les cadres salariés du public comme du privé. Je rappelle qu’un prof ou un instit a le statut cadre, ce qui explique le fort vote socialiste dans cette catégorie débile et fourre-tout.

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      • georges dubuis // 26.03.2015 à 19h29

        Parce que le chômage et le RSA ne sont pas des professions.
        Là, vous me faites rire, et il est vrai que cette population ne comprend même pas à quoi il sert de voter, les jeux sont faits.

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  • Serge // 26.03.2015 à 16h26

    CRISE de RIRE !
    Je viens de voir ça ,en rapport avec le sujet :
    Dans l’Aisne ,un notable socialiste battu par son ancienne femme de ménage (celle de sa mairie) ,candidate FN :

    http://www.lemonde.fr/elections-departementales-2015/article/2015/03/24/dans-l-aisne-miroir-d-une-france-coupee-en-trois_4600084_4572524.html?xtmc=aubenas&xtcr=1

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  • Serge // 26.03.2015 à 16h30

    IFOP ou pas ,toutes les études et tous les sondages corroborent celle-ci .
    Maintenant,libre à vous de ne pas regarder la réalité en face !
    Rassurez vous dans le déni de la réalité et le confort de votre idéologie …

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    • éponine // 26.03.2015 à 16h54

      Mais de quoi parlez-vous Serge ? Qu’est-ce que vous me prêtez donc comme idées ? Dites-le moi parce que là je suis dans le noir complet.
      Quelle est la réalité que je nie ?
      Que corroborent les sondages ?

      (je ne suis pas en train d’ironiser ou quoi que ce soit, là, je ne vois vraiment pas ce que vous croyez que je pense)

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  • Alain Rousseau // 26.03.2015 à 17h36

    Prenons garde quand même à ne pas faire trop vite de « l’ouvrier qui vote FN » le bon sauvage de notre temps, ni le dernier défenseur de la « common decency ». Je ne serais pas surpris de lire d’ici peu qu’Orwell aurait soutenu le FN, ça a peut-être d’ailleurs déjà été écrit.

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  • pingouin-vigilant // 26.03.2015 à 19h10

    Tu votes a droite tu es cocu ( constitution européenne…)
    Tu votes a gauche tu es cocu ( mon ennemi c’est la finance…)
    Tu votes blanc, ça ne compte pas
    Tu t’abstiens ça ne compte pas

    Alors que faire?
    Voter pour celle qui fait semblant de s’opposer à la droite et à la gauche?
    Cela tente beaucoup de monde, ont-ils plus tort que ceux qui continuent à voter socialiste?

    La France vie sa période Papandréou, vivement Syriza, mais quand?
    En attendant, nous renforçons le tyran… ( voir La Boetie).
    pour moi c’est vote blanc sans conviction.

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  • Iskander Zakhar // 26.03.2015 à 19h13

    Je pense très humblement, mais je peux me tromper, que ce qui ressort de tout cela depuis 30 ans qu’on nous rebat les oreilles avec le FN, c’est qu’élection après élection, son nombre de voix ne cesse d’augmenter. Tournons cela dans tous les sens et analysons-le pendant 100 ans, les faits sont ceux-ci, quoi qu’on en pense.

    Donc, de deux choses l’une :
    – soit les français deviennent de plus en plus des extrémistes de droite, nostalgiques de Pétain,
    – soit de plus en plus de français considèrent le FN comme la solution à leurs problèmes (peu importe qu’elle soit bonne ou pas, d’ailleurs), puisque les partis de gouvernement n’y arrivent pas.

    Ajoutons à cela que nous ne sommes pas encore habitués au fait que la fracture droite/gauche n’existe plus et qu’elle a été remplacée par une fracture anti-libérale/pro-libérale (vous savez les 55% de NON au référendum de 2005 vs les 45% de OUI).

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  • Sxilderik // 26.03.2015 à 19h48

    Bonjour

    Les chiffres des catégories sont-elles reprises du ministère de l’Intérieur, qui enlève au Front de Gauche et à EELV ce qu’il met en Divers Gauches pour peu qu’ils soient unis ?

    Les chiffres sont-il un total brut du nombre de voix ou bien sont-ils ramenés au nombre de cantons concernés ?

    Par exemple : ni le FdG n’était pas présent seul dans tous les cantons, et encore moins EELV
    Il serait assez malhonnête de comparer les chiffres nationaux bruts sans tenir compte de ce fait.

    Le risque est assez grand, sans ce genre de précaution, de faire dire n’importe quoi aux chiffres…

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  • Louve Bleue // 26.03.2015 à 20h23

    Le désespoir et la rage peuvent mener à voter FN. En pensant que ça peut pas être pire. Les moutons emmenés à l’abattoir peuvent mordre, mais pas forcément les méchants qui les y mènent…

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  • Caramba ! // 26.03.2015 à 20h23

    Le problème ont dirait que c’est on a eu le ps puis l’ump puis le ps et qu’on a jamais essayé le fn.
    Pour ma part, je suis abstentionniste convaincu.
    Il me semble qu’en participant, je cautionne ce système dans lequel on a admis que les gens qui sont la majorité n ‘ont pas droit à avoir un représentant issu de cette majorité mais au contraire des gens qui méconnaissent la qualité de vie du peuple.ces gens appartiennent à une caste protégée, je vous parie qu’aucun de leurs enfants ne pointent et ne pointeront au chômage, qu’aucun d’entre eux n’ a peur de ne pas finir ses fins de mois.
    Je trouve qu’il est dommage que les français ne cherchent pas plus une alternative avec des partis plus jeunes.e
    En effet, les trois principaux partis n’ont PAS fait le job.Enfin peut-être que je ne suis pas assez renseigné mais il me semble qu’aucun des trois n’a brillé par ses propositions s en faveur des français.
    Voir ce qu’ils ont proposé ici et à l’UE, voir comment ils votent.
    Ces vieux partis ont grassement profité de la chirurgie esthétique, il n’y a plus rien à faire, sont devenus séniles, on ne s’en sortira pas avec des gens déconnectés de La vie réelle tout comme ils le sont de l’économie réelle

    .

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  • scipio // 26.03.2015 à 20h25

    Précision voter blanc ou s’astenir n’est pas kif kif car si vous placez un bulletin non valide (déchiré ou avec un commentaire) ce type de bulletin est, compté comme nul, mais la cause de son invalidité est remontée au parti auquel appartient le candidat qui se dit qu’il a perdu sur cette élection un électeur. Surtout vrai lors délections locales.
    Toutes les voies comptent le jour d’une élection!

    Deuxiéme point concernant les graphiques: « Ou sont les étudiants? ». Ils ne sont pas ouvrier, déjà chômeurs ?

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  • Yves.jm // 26.03.2015 à 21h11

    Le système convient parfaitement aux diplômés qui, à part certaines professions, n’auront aucun mal à s’expatrier: médecins, ingénieurs etc. D’ailleurs les jeunes ont déjà entamé le mouvement et quittent la France dès le diplôme obtenu, papa/maman ayant tous les relais pour faciliter le départ.

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