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2.août.20142.8.2014 // Les Crises

[Reprise] Les sanctions d’Obama contre la Russie sont vouées à l’échec, par M.K. Bhadrakumar

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Un très intéressant regard indien traduit par Jean-François Goulon sur son blog

Par M.K. Bhadrakumar. Article paru dans Indian Punchline le 30 juillet 2014: Why Obama’s Russia sanctions are doomed

Une nouvelle Guerre Froide était bien la dernière chose qu’Obama avait encore à l’esprit lorsque la nuit tombait sur le campus universitaire de l’université Lynn, en Floride, le 22 octobre 2012. C’était la nuit des longs couteaux, celle du fameux débat de politique étrangère de la campagne présidentielle, durant lequel Obama a vertement mouché son opposant républicain, Mitt Romney, en ridiculisant son assertion selon laquelle la Russie constituait la plus grande menace géopolitique pour les Etats-Unis au 21ème siècle.

Voici comment Obama administra sa fameuse rebuffade à Romney : « Monsieur le gouverneur, je suis content que vous reconnaissiez qu’al-Qaïda est une menace, car lorsque que l’on vous demandait, il y a quelques mois, quelle était la plus grande menace pour les Etats-Unis, vous avez répondu la Russie – et non pas al-Qaïda – vous avez dit la Russie. Et les années 1980 n’appellent pas au retour de leur politique étrangère parce que, savez-vous, la Guerre Froide est terminée depuis plus de 20 ans. Mais, Monsieur le gouverneur, lorsqu’il s’agit de politique étrangère, vous semblez vouloir importer la politique étrangère des années 1980 ».

Tout au long de sa campagne de réélection, Obama a mis en avant la « réinitialisation » des relations entre les Etats-Unis et la Russie comme la réalisation de politique étrangère la plus brillante de son premier mandat dans le Bureau Ovale. Il a fièrement vanté l’accord START sur le désarmement avec la Russie, l’aide précieuse de la Russie dans la création du réseau de voies de transit, connu sous le nom de Northern Distribution Network (réseau de distribution septentrional), et dans d’autres domaines en relation avec la guerre en Afghanistan, ainsi que la limitation des ventes militaires à l’Iran et sa bonne volonté pour collaborer sur les sanctions américaines contre l’Iran, etc., comme des gains substantiels de sa politique étrangère.

On ne sait pas quand exactement Obama a changé d’avis et décidé de devenir un partisan de Romney. Obama attribue entièrement sa métamorphose aux développements en Ukraine, c’est-à-dire une affaire vieille de quatre mois à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie. Mais dans cette courte période, Obama est passé d’un extrême à l’autre, comme en témoignent ses remarques sur les dernières sanctions, prises mardi dernier contre la Russie. Il prend un malin plaisir d’avoir « fait revenir en arrière des décennies de véritable progrès » en Russie et d’avoir « rendu une faible économie russe encore plus faible ».

Obama exulte que « les projections de la croissance économique russe se rapprochent de zéro ». Cela trahit une rancœur et un esprit mesquin qui souille l’image des USA dans la communauté internationale. Ne vous y trompez pas, il y a tout un monde au-delà de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest, et celui-ci voit la volte-face caractéristique d’Obama avec incrédulité et un sentiment d’exaspération !

Cette volumineuse partie de la communauté internationale, la majorité silencieuse, aimerait bien savoir plusieurs choses sur Obama. Pour commencer, comment peut-il s’arroger la prérogative d’interpréter la loi internationale de la façon qui lui convient sur tout sujet donné ? Comment explique-t-il l’agression des USA contre l’Irak et la Libye qui a eu pour conséquence la destruction de ces pays – ou son ingérence manifeste en Syrie ? Qui est réellement responsable d’avoir déclenché le chaos en Ukraine à la fin de l’année dernière ?

Hélas, Obama ne réalise pas qu’il se la joue perso et qu’il sape la crédibilité de la politique américaine, et que cela a un étrange effet.

Prenez, par exemple, la rhétorique séduisante du Secrétaire d’Etat John Kerry, lundi dernier, espérant donner le ton juste à sa visite imminente à Delhi deux jours plus tard. Mais en Inde, celle-ci est tombée dans l’oreille d’un sourd.

En fait, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Delhi s’est fait fort, mercredi, de confirmer que le ministre indien espère surtout parler à John Kerry des révélations sidérantes d’Edward Snowden concernant les activités d’espionnage de la NSA en Inde. Il a déclaré, « Vous êtes également conscient qu’il y a une inquiétude considérable en Inde à propos des autorisations données par les agences américaines quant au viol de la vie privée des particuliers, des personnes morales et du gouvernement de l’Inde. Donc, il y a de toute évidence une inquiétude considérable, et ces questions devraient être à l’ordre du jour sans que je n’entre plus dans les détails. »

Les journaux indiens ont généralement décrit la mission de Kerry comme un instinct philistin crasse – destinée à vendre plus d’armes à l’Inde et à voir comment lever les obstacles à l’exportation de réacteurs nucléaires américains sur le marché indien. On a fait ressembler Kerry à un représentant moite dans une pièce d’Arthur Miller. Pourquoi de telles choses se produisent-elles ? L’Inde est un pays qui est tombé éperdument amoureux du prédécesseur d’Obama, George W. Bush. Mais, d’une façon ou d’une autre, il s’est formé dans la conscience indienne l’impression désormais difficile à effacer qu’Obama est un cynique et un opportuniste égocentrique qui est singulièrement dépourvu de toute conviction profonde, et qu’il est par conséquent très susceptible aux volte-face.

C’est là où les dernières tournures de sa politique vis-à-vis de la Russie nuiront aux intérêts des Etats-Unis. Inutile de dire que l’Inde ne se mêlera pour rien au monde de la stratégie de rééquilibrage vers l’Asie des USA.

Obama ne comprend pas que le monde n’est pas intéressé à isoler la Russie ou à démolir l’économie russe à un moment où l’économie mondiale a un besoin pressant de centres de croissance, en particulier à l’extérieur du monde occidental.

Donc, si l’Europe veut seulement le gaz russe et bannir le pétrole russe, c’est parfait pour les économies à croissance rapide comme l’Inde et la Chine ou le Vietnam. Si l’Europe ne veut plus acheter d’armes russes, pas de problèmes pour l’Inde, l’Irak, l’Egypte, le Venezuela, le Brésil, etc., qui ont toujours des accords d’armement avec la Russie. Il est tout à fait certain que les BRICS et l’Organisation de la Coopération de Shanghai [1] ne vont pas disparaître.

Ce qu’Obama néglige est le fait que les instruments de la Guerre Froide sont périmés et ont perdu leur utilité. C’est de la pure arrogance de sa part que de croire qu’il serait un Joueur de Flûte magique et que le reste du monde le suit tout simplement. Pourquoi le monde devrait-il se joindre à la guerre que mènent les USA pour sauver le statut immaculé du dollar américain afin de préserver l’hégémonie mondiale des Etats-Unis – en dépit du fait que ce pays connaît un inexorable déclin ?

La banque des BRICS, qui est destinée à rivaliser avec la Banque Mondiale et le FMI – signifiant « la fin de la domination occidentale sur l’ordre financier et économique mondial », pour citer un expert stratégique indien de premier plan qui est à la tête de Comité consultatif à la sécurité nationale – est déjà un fait immuable de la vie. L’Inde, le Brésil et la Chine ne vont pas s’effrayer des restrictions occidentales imposées aux banques russes.

Traduction: JFG-Questions Critiques
______

Note du traducteur:

[1] Nombre de pseudo géopolitologues et autres « experts » français ne semblent pas connaître l’OCS, l’Organisation de la Coopération de Shanghai, ou du moins en mesurer l’importance. Celle-ci, créée en juin 2001, à l’initiative de la Russie et de la Chine, se veut une sorte de pendant de l’OTAN en Asie Centrale. Elle regroupe la Russie, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Kazakhstan. L’Iran, l’Afghanistan, l’Inde, le Pakistan et la Mongolie y ont le statut d’observateurs. La Biélorussie, la Turquie et le Sri Lanka sont des partenaires privilégiés du dialogue.

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

203 réactions et commentaires - Page 2

  • Le diable // 02.08.2014 à 20h36

    ATTN Nicolas (tout court),

    je souhaitais répondre à votre post concernant Bandera, Babi Yar & Strelkov,
    mais le lien « répondre » y était désactivé du fait de la saturation due aux flux des interventions.

    Dans ce post, vous rebondissiez – entre autres – sur l’ambition d’analyser les événements actuels en « Novorossia », et vous apportiez des précisions qui m’avaient jusque-là échappées, en particulier en ce qui concerne la différence entre les BTR et les BMP (je ne m’attarderai pas ici sur l’illustration que vous apportiez : l’engagement du 20 août 1941, à propos duquel je confirme la topographie des lieux).

    Je vous remercie d’avoir mis un terme à ma torpeur.

    Des BTR et des BMP, j’en ai vus pas mal, mais ce n’est qu’aujourd’hui que je réalise
    que ce que j’appelais confusément « BTR » recouvrait deux matériels distincts.

    Vous savez, quand par exemple vous vous retrouvez mort de fatigue dans un bus au début de la guerre civile algérienne (GIA), que les « Ninjas » de l’armée vous réveillent en pleine nuit à un barrage miliaire, qu’en essuyant les vitres rendues opaques par l’hiver, vous voyez trois « véhicules blindés d’infanterie » (russes), qu’ensuite on vous met une baïonnette fraîchement aiguisée pile entre le nez et la bouche, qu’ensuite le bus repart et que vous vous rendormez, alors, vous ne faites plus trop la différence entre un BTR et un BMP.

    Pourtant, je concède objectivement qu’il s’agit là d’une erreur d’inattention impardonnable pour quiconque cherche à comprendre les faits.

    Mon adresse EM :

    pierre_antoine.briandet@yahoo.fr

    Cordialement,

    le diable

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  • NeverMore // 02.08.2014 à 21h14

    Déclaration de Lavrov sur les sanctions et la situation en Ukraine (Source dedefensa. org). Je vous laisse traduire par Google linguistique, Reverso ou autre (on retrouve facilement le fond des déclarations) .

    Un point essentiel est que les US (et Obama) exacerbent les tensions en Ukraine et sabotent délibérément toute solution ou perspective de paix.

    « The most detailed Russian reaction to the Tier Three sanctions has come from Foreign Minister Sergey Lavrov at a media briefing in Moscow on Tuesday. Lavrov gave a cogent, lengthy resume of what really is going on behind the shadow play over Ukraine, underscoring that the US is deliberately calibrating the tensions by torpedoing all incipient peace tracks. He disclosed that Russia’s European partners have privately conveyed to Moscow their own misgivings about Obama’s game plan. Lavrov assessed in measured words that the European attitudes on sanctions against Russia are “artificial”.»  »

    Il est évident que Obama essaie de forcer l’Europe à intervenir et j’espère qu’il n’y aura pas un sous-doué ((style les Charlot)) chef de guerre et ordonnateur de pompes funèbres pour faire décoller les Rafales.

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  • Janna // 02.08.2014 à 22h27

    http://www.youtube.com/watch?v=ZI9m25wXoMM

    Allemands disent sur la réalité Ukraine. Attention images dur +18
    Le film est en allemand, mais les images ne nécessite pas de commentaires .

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    • jacqueline // 02.08.2014 à 22h58

      Dommage qu’il n’ y ait pas de traduction.

      Le discours est violent !

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      • Chris // 03.08.2014 à 17h31

        Discours violent, mais qui a de le mérite de nommer choses et gens/nations auteurs du désastre actuel et à venir.
        Perso, ayant vécu en zone germanophone, je m’en vais distribuer les liens à la famille et amis.

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    • LutterPourLaPaix // 03.08.2014 à 07h46

      C’est très bien fait, pour tous ceux qui n’ont rien suivi et ceux qui ne comprennent rien à ce qui se passe (l’énorme majorité de la population). Il faudrait traduire en français et en anglais et diffuser. Un beau retour sur l’histoire si la population allemande arrive à empêcher ça. Il faut les aider.

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  • dawnone // 02.08.2014 à 22h42

    HS:
    Le parlement Ukr a voté « contre » quand à la demande de Porochenko d’attribuer aux DNR et LNR le statut des groupement terroristes. Poroshenko dit qu’il ne peut pas travailler normalement avec la « 5-eme colonne » (traîtres) au Parlement.

    RIA-novosti.

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  • gdronni // 02.08.2014 à 23h16

    Délire total Européen :

    Зря смуглянка-молдаванка собирала виноград…
    16:1101.08.2014 (обновлено: 16:24 01.08.2014)Виталий Подвицкий113841066
    По договору об ассоциации, Европейский Союз разрешил Молдавской республики экспортировать в Европу меньше того, что производил в советское время один молдавский колхоз.
    Молдова в ЕС
    © Коллаж РИА Новости. Подвицкий Виталий

    По договору об ассоциации, Европейский Союз разрешил Молдавской республики экспортировать в Европу меньше того, что производил в советское время один молдавский колхоз.

    РИА Новости http://ria.ru/cj_caricature/20140801/1018460680.html#ixzz39GoQhFS8

    Accord d’association UE Moldavie : cette dernière ne peut exporter en Europe en termes de fruits et légumes que le niveau de production d’un kolkhoze moldave de l’époque soviétique !

    j’espère que ces couillons vont commencer a comprendre !

    Comme ca vient de RIA Novosti, je crois a cette info : mais ce genre de decision europeenne fait peur, on penserait meme que les dirigeants de l ‘UE ne pensent qu’a une chose, aneantir la Russie.

    A voir la tete de Rompuy lors de la signature par Poroschenko de l’accord d’association, c’etait franchement a prendre peur…

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  • Serge // 02.08.2014 à 23h24

    Voici la photographie en entier :
    http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=223009&d=1406869881

    https://pp.vk.me/c614821/v614821148/158f0/t_tq5Kj1_Yc.jpg

    C’est ça la guerre ,une petite analogie avec les images des dernières recrues de la fin du régime hitlerien faits prisonniers en 44-45

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  • KOMETA // 03.08.2014 à 05h07

    Durant les 30 glorieuses, les camps occidentaux et les tenants du Pacte de Varsovie se sont contemplés face à face comme des chiens de faïence. C’était l’époque de la doctrine Kisingger. La dissuation. De part et d’autres on disposait d’à peu près les mêmes ‘pétards’ et c’était : Tu me touche, t’es mort. Et vice versa. Sans être des plus génial, ceci eut au moins la vertu de tranquiliser la ‘marmaille’.

    Curieusement cela n’a pas empêché les membres des deux camps d’échanger. Pas aussi fluidement qu’aujourd’hui mais tout de même c’était pas l’autarcie totale de part et d’autre non plus.

    Étant un ancien de la marine marchande, j’ai à l’occasion ici et là ‘trinqué’ et fraternisé avec mes ‘alter égo’ du camp opposé. On se narguait en rigolant, certes, mais pas plus. Jamais ressenti de haine crassement profonde. Je dirais même qu’il y régnait une certaine fascination et une curiosité évidente pour le ‘camp adverse’. Faut dire que la marine, c’est un peu particulier.

    Toujours est-il qu’un jour arriva le déséquilibre dans les ‘pétards’. L’un n’arrivant pas à suivre la cadence de l’autre, l’un tomba. Ce fut l’URSS.

    Automatiquement l’autre : ‘Cheer’, nous sommes ‘bons’ (à la Haroun El Poussah), sinon les meilleurs. Vive nous. Hourrah.

    Mais que s’est-il donc passé durant ces 30 glorieuses sous l’égide de la guerre froide. Chaque camp, voulant paraître au mieux parmis les siens, n’osa pas pousser trop le bouchon au sein même de son propre camp. En fait, je prétends que cette tension d’alors aura été durant cette période notre meilleur police d’assurance contre les excès dans nos propres camps respectifs. Chacun de part et d’autre voulant montrer qu’il était le meilleur pour les siens, il s’en est suivi une opération de ‘c’est à qui, qui ferait le mieux la belle’. On me dira que : Oui mais… du côté de l’URSS ? Faut dire que ça aurait pu être pire.

    En tout cas, lors de la chute de l’URSS on se retrouva avec un ‘vainqueur’. Les USA. Et ça fait quoi un vainqueur ? Ça cherche à vaincre. Vaincre quoi ? N’importe quoi. D’abord qu’il y a victoire. D’où la fabrique accélérée des lieux de victoires. Nos bons ‘vainqueurs’ n’ont pas arrêté d’avoir l’envie de ‘vaincre’ et d’avoir cette envie souvent. Et ont bouté le feu partout.

    En effet, c’est alors que l’on vit s’élever dans le ciel une gran…..de flam….me : La finance folle. Missile lancé de notre camp… à notre camp. ‘Scorer’ dans nos buts. Bravo les artistes.

    Toute inhibition ayant disparu, l’occident commença à ‘bécher’ dans l’occident en premier et ailleurs ensuite. Re-bravo les artistes. Bonne idée.

    Avec les conséquences que l’on connait aujourd’hui. Nous sommes ‘bons’. Oui… mais dans le trou. Re-Re-Bravo.

    Où vais-je? Ici. Je suis un partisan d’un monde bi ou multipolaire. En tout cas pas unipolaire. Rien qu’à voir ce que ça donne. Je ne crois pas qu’on ait atteind un niveau tel de maturité pour pouvoir se le permettre. En réalité je suis un super-extra-hyper-extrême anti Attali.

    En conséquence, je souhaite que Vlad Poutine refonde un ‘camp adverse’. Ceci est une pure position stratégique pour le mieux être de l’humanité. Je n’ai pas de préférence ni pour un camp ni pour l’autre. Ceci aurait pour effet d’éteindre légèrement la flambée dominatrice et destructrice de vous savez qui.Question de repositionner une certaine ‘saine’ compétition. Comme dans le sport !

    Je compte énormément sur l’Alliance des BRICS pour freiner la démesure. Oui mais… Poutine… l’URSS. L’URSS est morte et enterrée. Oui mais… Poutine est un ‘tough’. Sûrement. Mais plus le bat du ‘tough’ est petit, moins les coups sont mortels. Le tout est de distribuer le plus également possible les ‘tough à bat’ dans des camps opposés. C’est le retour de Kissinger, version 2.0.

    Trahison ? Au rythme actuel, je ne saurais pas surpris qu’un néo-Tocqueville nous écrive « Des goulags en Amérique ». NSA oblige.

    Je ne suis pas anti ni pro Américain, ni anti ni pro Russe. Il y a du bon et du mauvais des deux côtés. Je veux juste vivre en paix et éviter que les flammes de l’enfer ne commencent ici bas par trop nous lécher.

    Si c’est au prix d’en avoir moins tout en ayant à se contempler à nouveau en chiens de faïence. Je vote pour. Les records’Guinness’, c’est pas mon fort.

    C’est mon opinion. Et je la partage.

    Coordialement.

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  • Patrick Luder // 03.08.2014 à 06h56

    Avant de soutenir toute nouvelle action belliqueuse des USA => que l’on demande d’abord aux USA, des comptes précis sur toutes les guerres qu’ils ont menés ces 50 dernières années …

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  • sempervivens // 03.08.2014 à 09h42

    Pour les germanophones, je signale l’existence de l’excellent magazine Compact de Jurgen Elsässer, qui a consacré plusieurs numéros au dossier ukrainien. Autour de Compact s’organise un véritable foyer de résistance à la politique de l’empire transatlantique.

    En France nous avons b-i-infos, ancien Balkans Infos qui vaut vraiment le détour. Ils ont fait paraitre un numéro gratuit consultable sur leur site.

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  • bocanegra // 03.08.2014 à 10h26

    obama …tête à claques. ce garçon est prétentieux et mal élevé même bush paraît plus sympathique. il parle bien mais n’a rien de concret à vendre. le conservateur qui pointe son nez pour lui succéder n’est pas mieux mais il n’a pas cette prétention insupportable de ce garçon coiffeur …:) que poutine lui claque son joli minois et qu’il retourne chez michelle qui est une femme faite d’un autre bois ! l’autre c’est un bois de flûte et de pipeau comme dirait georges . tu parles d’une amérique !

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    • samuel // 03.08.2014 à 19h51

      Possible en effet que ce genre de comportement n’est pas arrangé la chose, mais je crois que beaucoup d’Américains fonctionnent comme ça, pas tous non plus, c’est le coté un peu superficiel de l’Amérique, mais tout cela en réalité ne fait pas du tout avancer les choses, bien au contraire.

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  • VladP // 03.08.2014 à 10h36

    Reprise sur Alain Jules:
    … Pendant ce temps, on fait visiter aux touristes un sous marin nucléaire à la réforme  » Le Redoutable » en expliquant notre supériorité technologique…
    Nous sommes encore avec notre « Ligne Maginot » ou nos soldats chantaient pendant la drole de guerre :  » Nous irons pendre notre linge sur la Ligne Siegfried » … on a vu ce que cela à donné !
    Ce qu’il faut savoir en voyant ces conflits en Ukraine ou à Gaza, c’est que nos armes nucléaires et nos drones ne servent à rien ! La guerre va se dérouler en combat rapproché avec des armes légères et des grenades anti-chars. Maisons par maisons, arbres par arbres ou dans des tunnels comme des rats !
    La population civile elle, sera prise en otage… dont les autorités n’ont que faire..

    Par la suite, la 4e guerre mondiale, comme disent certains visionnaires, se fera avec des arcs et des flèches . …

    http://allainjules.com/2014/08/01/alerte-info-ukraine-donbass-grosse-defaite-de-larmee-ukraino-americaine-a-chakhtarsk/

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    • Arno // 03.08.2014 à 14h50

      Bah non, après la 3ème il n’y aura même plus d’arbres, donc de bois pour les arcs et les flèches. Et puis, il faut des plumes pour les flèches.

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  • PA.Québec // 04.08.2014 à 02h45

    La Russie décroche un contrat d’armement d’un milliard de dollars avec l’Irak

    http://www.vedomosti.ru/politics/news/29610421/solncepek-v-irake#ixzz38yqoKQ6D

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