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22.mai.201522.5.2015 // Les Crises

[Recommandé] Les zélés du désir, par Frédéric Lordon

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Du très grand Lordon dans cette vidéo, surtout pour la partie sur le « désirons sans entraves », notion fondamentale dans les excès actuels.

Les zélés du désir from Nada-info on Vimeo.

Vidéo réalisée par le site Nada-Info.fr, avec plein d’autres vidéos intéressantes, comme celle avec Elkabbach

Commentaire recommandé

HP // 22.05.2015 à 06h35

Néolithique : domestication des animaux sauvages en fixant leurs caractères infantiles (le chien, par exemple, a plusieurs traits comportementaux du louveteau).

Libéralisme : domestication d’Homo Sapiens en fixant ses caractères infantiles (un adulte est un médiocre consommateur car il contrôle ses pulsions et peut résister aux tentations auxquelles l’expose en permanence l’économie de surproduction, à la différence de l’enfant qui veut tout tout de suite).

153 réactions et commentaires

  • Serge // 22.05.2015 à 03h58

    C’était un des mots d’ordres de Mai 68 : « tout,tout de suite ,ici et maintenant » !
    J’avais bien compris à l’époque ,certes de façon plus instinctive que conceptuelle ,mais assez pour ne pas avoir du tout envie d’y participer ,que ces gens n’avaient rien à voir avec le monde ouvrier de mes parents et encore moins avec le vrai socialisme ;
    J’ai eu la confirmation sans appel par la suite .
    Dans le genre de pub du désir sans entrave ,celle de Peugeot :’Elle l’a ». est pas mal également …
    https://www.youtube.com/watch?v=WnhKoldZnZE
    Ah oui ! Elle l’a elle l’a elle l’a

      +18

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    • Serge // 22.05.2015 à 05h38

      On m’objectera que les soixante-huitards critiquaient la « société de consommation .
      Certes mais
      -1 Paradoxe :le prolétariat commençait à peine à y accéder ,et encore très très partiellement .Rien à voir avec aujourd’hui .
      -2 Ensuite ,il faut voir que leur culte de la satisfaction immédiate du désir a fini par rejoindre celui du consumérisme d’aujourd’hui comme moteur du néo-libéralisme.
      La boucle est bouclée .

        +33

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      • HP // 22.05.2015 à 06h35

        Néolithique : domestication des animaux sauvages en fixant leurs caractères infantiles (le chien, par exemple, a plusieurs traits comportementaux du louveteau).

        Libéralisme : domestication d’Homo Sapiens en fixant ses caractères infantiles (un adulte est un médiocre consommateur car il contrôle ses pulsions et peut résister aux tentations auxquelles l’expose en permanence l’économie de surproduction, à la différence de l’enfant qui veut tout tout de suite).

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        • Horzabky // 22.05.2015 à 10h48

          Il faut ajouter qu’un chien a en moyenne 30% de masse cérébrale en moins qu’un loup ! Il faut une certaine intelligence pour chasser en meute, encercler les proies (chaque loup doit connaître son rôle) et survivre sur un territoire étendu. Les animaux domestiques sont toujours moins intelligents que leurs homologues sauvages.

            +12

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        • Thierry G // 22.05.2015 à 18h55

          Mauvais exemple, le chien a été domestiqué par l’Homme pour la chasse au Paléolithique bien avant la sédentarisation du Néolithique.

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          • Horzabky // 22.05.2015 à 22h23

            Thierry G, le fait que le chien ait été domestiqué au paléolithique (ce que je savais déjà, merci) ne change absolument rien au fait qu’il a 30% de masse cérébrale de moins que son ancêtre le loup, animal sauvage.

            Un chien de chasse, obéissant aux ordres de son maître humain, a besoin de moins d’intelligence pour chasser qu’un loup qui chasse au milieu d’autres loups.

            Le fait d’avoir été domestiqué par des chasseurs nomades plutôt que par des agriculteurs sédentaires change quoi, pour le chien, selon vous ?

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            • Emmanuel // 24.05.2015 à 00h07

              Ce qui importe c’est l’indice d’encéphalisation, pas la masse brute du cerveau. Croyez-vous qu’un éléphant adulte soit beaucoup plus intelligent qu’un être humain dont le cerveau est bien moins lourd ? Contrôler un corps de cinq tonnes requiert beaucoup de matière grise !
              Les fameux trente pour cent ne donnent par eux seuls aucune indication valable sur l’intelligence du loup par rapport au chien.

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          • HP // 23.05.2015 à 08h06

            Bon, et bien prenons la vache normande par rapport à l’auroch : )

            A noter, d’ailleurs, que les espèces de mammifères non domestiquées et les formes sauvages de celles qui le furent, au delà d’une certaine taille, ont été pour beaucoup éliminées de notre univers (compétition sur les ressources, destruction de leurs biotopes, danger pour les humains, surexploitation, etc.). En sera-t-il de bientôt de même pour ceux qui refusent de céder à TF1 leur temps de cerveau libre disponible?

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      • social21ème // 22.05.2015 à 09h10

        l’heteroclisme de mai 68 fait que les liberaux en ont majoritairement tiré parti.

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      • master t // 22.05.2015 à 16h04

        1968, c’est la bonne croissance dont on reverait d’avoir aujourd’hui, c’est le plein emploi et un rapport de force salarié/employeur en faveur du premier… c’est un secteur secondaire au taquet…

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        • Dominique Gagnot // 22.05.2015 à 22h26

          L’économie « sociale et solidaire » ne peut exister qu’en marge de l’économie capitaliste néo libérale, qui contrôle tout. Autrement dit elle ne peut être que marginale.

          Par exemple, ce n’est pas encore demain la veille que les Grandes entreprises, ou encore le foncier parisien…, seront gérés sur un mode « social et solidaire » !
          (Cela supposerait une remise en question de leur propriété, actuellement privée…)

            +8

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          • ulule // 23.05.2015 à 01h49

            On est bien d’accord Dominique

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    • Phil Defair // 22.05.2015 à 09h55

      Mai 68 était un mouvement « lasagnesque », donc difficile à résumer, même s’il semble être à la mode d’en critiquer les slogans aujourd’hui. Il n’empêche que les mouvements sociaux, et universels, de cette année on sacrément débloqué une société pour le moins figée.
      Pour faire court et caricatural, le mouvement ouvrier a permis une augmentation conséquente des salaires et, de ce fait, autorisé l’accès au confort au plus grand nombre. Est-ce un mal ? Les mouvements étudiants et politiques ont permis l’ouverture de la société. Ouverture en matière de libertés individuelles. Est-ce un mal ?

      Alors certes, depuis, le consumérisme a « gagné » le combat qu’il menait contre les mouvements anti-croissance (nés de mai 68…) Pour autant, doit-on en imputer la faute à Mai 68 ? Le consumérisme ne doit-il pas sa victoire, au simple fait qu’il ait caressé notre égoïsme dans le sens du poil ? Et que, parce que c’est plus facile, nous nous sommes gentiment laissés faire ?

      Pire: bien qu’ayant parfaitement conscience de ce qu’implique notre mode de vie, de son impact sur la vie de nos concitoyens, sur la vie des citoyens du monde, sur la nature, voire sur le devenir de l’humanité, nous ne sommes pas très volontaires dans sa remise en question.

      Un exemple ? Juste un truc inutile qui me vient à l’esprit: le i-pad. Est-ce indispensable, ou juste nécessaire ? Non. Pour autant, ne percute-t-il pas tous les records de vente ? Oui.

      Un autre exemple ? Les économies que nous plaçons en banque pour les faire fructifier. Il nous parait évident et normal d’obtenir la plus grande rentabilité. Bien que connaissant l’impact de cette exigence de rentabilité sur l’emploi des autres, la modérons-nous pour autant ?

      De cela, je ne pense pas que Mai 68 soit responsable…

        +25

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      • pol // 22.05.2015 à 12h36

        « Un autre exemple ? Les économies que nous plaçons en banque pour les faire fructifier. Il nous parait évident et normal d’obtenir la plus grande rentabilité. Bien que connaissant l’impact de cette exigence de rentabilité sur l’emploi des autres, la modérons-nous pour autant ? »

        il y a 50 ans quand je mettais 10 000 balles a la banque ou sous mon matelas, je pouvais les oublier 6 mois ou 6 ans, j’avais toujours 10 000 balles a depenser lorsque je les retrouvais. Qui a transformé ce vehicule de valeur (le fric) en gouffre a economies?

        POL

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      • christian gedeon // 22.05.2015 à 12h38

        Débloqué la société,donc! fait débloquer la société voulez vous dire…ah quels déblocages ! Il est interdit d’interdire…çà,les neocons et les cons tout court l’ont plus que bien compris!

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      • Balthazar // 22.05.2015 à 13h13

        je vous cite :
        « Les économies que nous plaçons en banque pour les faire fructifier. Il nous parait évident et normal d’obtenir la plus grande rentabilité. Bien que connaissant l’impact de cette exigence de rentabilité sur l’emploi des autres, la modérons-nous pour autant ? »
        Ah oui, c’est vrai, c’est nous les méchants financiers…
        Pour rappel, le livret A, le PEL, le CEL, le L.D.D = financement du logement social ou de P.M.E ou travaux pour économie d’énergie.
        Pour rappel, l’assurance vie, placement préféré des français = 80 %, c’est du fonds en euros, qui correspond à quoi… O.A.T France et autres obligations d’états européens.
        Bref, que du spéculatif.
        Ah, les vautours et autres charognards d’épargnants français, à la recherche du rendement (rappel livret A= 1% annuel, hein!)
        Qu’on les pende au grand cacatois.
        Sinon, n’hésitez pas à lire les articles de ce site sur les banques « universelles » et vous comprendrez peut être de quoi il retourne.

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        • Phil Defair // 22.05.2015 à 14h41

          Bah oué… On peut toujours pinailler sur l’éventail des produits financiers proposés par nos banquiers préférés. Vous avez tout à fait raison en rappelant que l’assurance vie est un des placements préférés des français. Soit 35 à 40% de l’épargne. Et pour cause ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des produits financiers qu’on venait vous vendre directement à domicile, quel que soit votre revenu ?

          A côté de cela, chaque banque propose ses propres produits d’investissement: les actions , obligations, et autres OPCVM. Ce sont de ces produits-là dont je parlais, mais vous l’aviez deviné. Ils représentent près de 30% de l’épargne française.

          Que vous ça vous soit agréable ou non, tous ceux d’entre nous qui, à un moment ou un autre, ont préféré un produit financier proposant 7 ou 8% d’intérêt plutôt que 1 ou 2 (correspondant à l’évolution du taux de croissance) participent, peu ou prou au système qu’on aime tant critiquer.

          Il ne s’agit pas de pendre qui que ce soit, mais de prendre conscience que chacun d’entre nous, par nos choix, participons au système. Certes notre impact est moindre que le gros financier établi à la City. Et encore ! Là aussi, notre impact peut ne pas être si inoffensif que ça !

          Le salarié anglo-saxon cotise dans son fonds de pension préféré, afin de préparer sa retraite. Ce fonds fait fructifier cet argent en « investissant » dans l’actionnariat d’autres entreprises, réclamant un retour sur investissement exagérément élevé. Pensez-vous que le salarié ait réellement envie de ruiner les entreprises dans lesquelles son fonds de pension investi ? Pour autant, il est bien content que celui-ci lui rapporte ses 10% d’intérêts minimum… Ce sont d’ailleurs ces intérêts élevés qui ont fait que le salarié en question ait sélectionné tel fonds de pension plutôt que tel autre.

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          • mianne // 22.05.2015 à 14h55

            Fichtre , 10% d’intérêts pour certains, dites-vous ? En plus on vient leur apporter les informations à domicile . Apparemment, ces placements intéressants ne nous sont jamais proposés, à nous les gueux, les seuls auxquels on ne propose que le livret A à 1% « pour aider le logement social » . Ils nous feraient même culpabiliser, ces vautours, quand nous ne parvenons pas à épargner, et même pas à boucler les fins de mois !

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          • master t // 22.05.2015 à 15h59

            Avec des taux périclitant vers le négatif, notre épargne nous en coutera!.

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      • Inox // 22.05.2015 à 14h16

        Assez d’accord. C’est l’égoïsme de notre nature qui causera notre perte. Et les plus gros acteurs de notre modèle économique actuel savent parfaitement exploiter et stimuler cet égoïsme, pour leurs propres intérêts égoïstes, cela va de soi.

        Je perds un peu espoir car je rencontre de moins en moins de gens avec un égoïsme modéré. Je dirais même que le culte du « Moi » explose ces dernières années, pour le meilleur et pour le pire, mais rarement le meilleur.

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      • Feuille de Mars // 22.05.2015 à 15h06

        Débloquer une société figée ? Et comment ?

        En virant De Gaulle qui avait récupéré l’or de la France détenu par la « ligue de Delos » américaine ? [Modéré] .et maintenant, cette société débloquée est totalement soumise au pouvoir bancaire, à l’impérialisme américain et au totalitarisme socialiste…si c’est ça le déblocage, je préfère quand la société était « figée ».

        Si De Gaulle n’avait été trop gentil, il aurait fait ce qu’il avait à faire face à ce genre de révolution colorée, il aurait fait ce qui avait été fait lors du 13 vendémiaire an IV.
        (Vous pouvez me traiter d’extrémiste, mais ce sont ces pacifistes du quartier latin qui appelleront à bombarder plus tard Irak/Serbie/Libye/Syrie/Centrafrique/Mali/Iran/Russie… ce sont eux qui mettront au pouvoir un ex-collabo comme Mitterrand, etc.)

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        • Phil Defair // 22.05.2015 à 16h11

          Si mes souvenirs sont bons, De Gaulle avait été plébiscité juste après Mai 68… S’il n’est pas allé au bout de son second mandat, c’est parce qu’il avait soumis sa démission au résultat d’un référendum visant à supprimer le Sénat. Je vous l’accorde, De Gaulle avait de la stature et savait assumer ses choix. Aujourd’hui, même les référendums ne veulent plus rien dire, ils sont balayés sans que cela produise le moindre remous.

          Pour le reste, je vous suis et je suis assez d’accord avec vous. A ceci près que De Gaulle lui-même avait préféré, entre autres, conserver les services d’un Maurice Papon, décoré René Bousquet, accepté la « concurrence » d’un Mitterrand, même si ce dernier a été maréchaliste. Comme une grande majorité de français, du reste.

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    • Esope // 22.05.2015 à 10h10

      A l’époque, j’ai été ahuri par l’oubli généralisé d’une vérité fondamentale : pour consommer, pour satisfaire ses désirs (autres que sexuels, et encore !) il faut une production en rapport. La consommation détruit les objets de consommation et il est indispensable de les renouveler, qu’il s’agisse de biens ou de services.
      La consommation et la production se répartissent sur toute la planète de manière très inégale en fonction des pouvoirs de contrainte économique des uns et des autres, entre pays, entre classes sociales et entre individus. Certains consomment beaucoup et produisent peu ou pas du tout. D’autres fournissent beaucoup de travail pour produire et consomment très peu.
      Presque cinquante ans après, je suis encore plus ahuri par cette ignorance toujours généralisée car l’information circule beaucoup plus. Est-elle volontaire ?

      http://www.zenon-elee.fr/article-le-ratelier-70808546.html

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      • Francisco // 24.05.2015 à 15h45

        Bonjour
        Excellent mail…devriez-vous écrire des fables?
        LIsez Adam Smith (et sa « de la richesse des nations ») et vous vous rendrez compte que, tout ce que vous dites et impliquez derrière votre texte, était déjà connu!
        Et les historiens actuels qui bossent avec les scientifiques, nous expliquent que tout cela remonte bien loin dans le temps (en gros autour du 5ème millénaire avant JC pour le réel vécu et pour les religions monothéistes autour du 5ème siècle avant JC). L’information? de la propagande! La consommation et la production? De la géographie appliquée et du pragmatisme lié au climat!
        Que reste-t-il alors? Un cerveau qui passe son temps à nous tromper et à nous mentir (merci les physiologistes actuels du cerveau des mammifères)!
        Ouep, mais faut faire avec, car nous ne sommes que de simples mammifères comme les autres (les chiens par exemple qui semblent plaire aux premiers des intervenants de ce site mais qui oublient trop facilement que le chien actuel n’a plus rien à voir avec le loup – l’eugénisme est passé par là – et l’échange affectif qui, de nos jours, s’est établi avec eux, de l’empathie en vraie grandeur réelle et mesurable -). Pour certains, dont je me rapproche, ce sont nos dieux actuels car ils nous renvoient à la réalité brute de la vie biologique actuelle avec ses avantages et ses contraintes, mais dans la simplicité (le fameux « boisseau de blé » d’Adam Smith qui est son mètre-étalon) face à un cercle de leaders (politiques, riches et dirigeants de grande entreprise …des « travailleurs inutiles qui ne produisent rien » avait écrit Adam Smith) complètement nuls et à qui, pour parodier Einstein, « un cerveau est inutile, une moelle épinière eut amplement suffit »)!
        Christian

          +2

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    • jean // 24.05.2015 à 05h50

      Voir le livre  » Le nouvel esprit du capitalisme » de Luc Boltanski et Eve Chiapello
      très interessant sur la narrative capitaliste, se réappropriant une revendication en l’intégrant dans son modèle. Le consumérisme actuelle puise une de ses sources dans les revendications de mai 68, comment alors le remettre en cause ?

        +0

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  • BA // 22.05.2015 à 05h29

    Requiem pour l’espèce humaine.

    “Notre génération a modifié la composition de l’atmosphère à l’échelle globale en […] augmentant régulièrement la quantité de gaz carbonique résultant de combustibles fossiles.” [Président Lyndon Johnson, message spécial au congrès en 1965]

    http://www.les-crises.fr/clive-hamilton-requiem-pour-lespece-humaine/

    Mais ça, c’était en 1965.

    On savait où était le problème en 1965.

    On connaissait la gravité du problème en 1965.

    ET POURTANT ON A CONTINUE A BRULER DES COMBUSTIBLES FOSSILES DEPUIS 1965.

    Autrement dit : l’espèce humaine est placée tout en haut d’un très grand arbre. L’espèce humaine est assise sur une branche. Elle est en train de scier la branche. Elle sait qu’elle va finir par tomber. Et pourtant elle continue de scier la branche.

    L’espèce humaine est tellement stupide qu’elle a choisi l’auto-destruction.

    L’espèce humaine est tellement stupide qu’elle a choisi le suicide collectif.

    Bilan de ces années 1965 – 2015 :

    Mercredi 6 mai 2015 :

    La concentration de CO2 dans l’atmosphère atteint un niveau record.

    Selon la NOAA, la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a dépassé pour la première fois en mars le seuil des 400 ppm.

    La concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère a atteint un niveau record au mois de mars, un signe évident du réchauffement climatique, selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) mercredi. En mars, la concentration mondiale moyenne mensuelle de CO2 dans l’atmosphère a ainsi dépassé pour la première fois le seuil des 400 parties par million (ppm).

    « Ce n’était qu’une question de temps », a souligné Pieter Tans, le principal scientifique chargé de la surveillance des gaz à effets de serre à la NOAA. Celui-ci a précisé que les stations de mesure de l’agence avaient déjà mesuré des seuils supérieurs à 400 ppm dans l’Arctique au printemps 2012 et à Hawaï en 2013. « Atteindre le seuil des 400 ppm en moyenne dans l’ensemble du monde est significatif », a estimé ce scientifique.

    http://www.lepoint.fr/environnement/la-concentration-de-co2-dans-l-atmosphere-atteint-un-niveau-record-06-05-2015-1926750_1927.php

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    • lolo // 22.05.2015 à 07h00

      MODERATION: sourcez vos propos

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    • David D // 22.05.2015 à 10h08

      Je trouve normal d’être méfiant sur le climat, et la fonte des glaciers et de la banquise, c’est la principale preuve qu’il y a un changement en cours. En revanche, dire que 2014 a été l’année la plus chaude, ça pose problème pour un homme du sud de la France. En effet, depuis environ 2008, il faisait plus chaud, en janvier 2012 on a eu une sécheresse hivernale, il ne pleuvait plus sur la Côte d’Azur et on pouvait assister à l’étape du Turini du rallye Monte Carlo en t-shirt en plein milieu du mois de janvier. Les étés 2010, 2011 et 2012 furent chauds sur la côte azuréenne. En 2011, le beau temps s’est installé très tôt dès avril. En 2012 et 2013, il y a eu un contraste fort entre la côte d’azur et le reste de la France : on pouvait lire au soleil sur la plage qu’il neigeait dans le nord. En revanche, en 2013, il a fait moins beau et en 2014, il a fait mauvais : l’été a été doux avec des nuits parfois très froides sur la Côte d’Azur, et le beau temps est revenu en septembre-octobre mais sans avoir le plein soleil des années précédentes et surtout de l’arrière-saison 2012 ou 2011. Mais comme on dit aux gens que la fin 2014 a été chaude les gens recréent leurs souvenirs en fonction de ce qu’est l’information des médias, là il y a un problème logique quelque part. Je ne dénonce pas du tout le réchauffement climatique, je constate que ce qu’on dit de 2014 ne cadre pas avec les faits pour la France et notamment la Côte d’Azur, je trouve ça gênant.

        +3

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      • ulule // 22.05.2015 à 11h26

        Le réchauffement climatique s’analyse à l’échelon mondial, globalement, et non pas régional ou local !

          +18

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      • Azza // 22.05.2015 à 12h36

        La cote d’Azur a un microclimate tres particulier.

        Quand on parle d’annnee la plus chaude, on parle a l’echelle planetaire.

        Plein d’effets peuvent se conjuguer pour donner localement dans certains endroits des differences allant dans l’autre sens.

        Pour vous donner une analogie, ce que vous dites, c’est un peu comme si un Irakien des annees 2000 s’etonnait qu’on parle d’une progression mondiale de l’esperance de vie…

          +4

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        • ulule // 22.05.2015 à 18h41

          Ceci dit, à la fin du siècle, ce sera en moyenne entre +4° et +6° dans le sud-est ! avec un vaste problème d’eau.

          Chloé Anne Vlassopoulos, « Des migrants environnementaux aux migrants climatiques : un enjeu définitionnel complexe », Cultures & Conflits [En ligne], 88 | hiver 2012, mis en ligne le 30 décembre 2013. URL : http://conflits.revues.org/18563

          Jeanette Schade, « Les migrants des politiques climatiques : nouveaux défis face aux déplacements générés par le changement climatique », Cultures & Conflits [En ligne], 88 | hiver 2012, mis en ligne le 30 décembre 2013. URL : http://conflits.revues.org/18584

          Migrations et changements climatiques – IOM Publications, 2008
          http://publications.iom.int/bookstore/free/MRS-31_FR.pdf

          La nouvelle ère des guerres pour l’eau laisse présager un « avenir sombre » par Nafeez Ahmed, Thursday 19 March 2015
          Une nouvelle recherche soumise à une évaluation par les pairs et publiée par l’American Water Works Association (AWWA) montre que la pénurie d’eau liée au changement climatique est désormais un problème mondial jouant un rôle direct dans l’aggravation de conflits majeurs au Moyen-Orient et au Maghreb.
          Le monde subit déjà les affres d’une épidémie de pénuries d’eau locales et régionales. A moins d’inverser cette tendance, on se dirige vers davantage de migrations forcées, de troubles civils et de conflits (…) URL : http://www.middleeasteye.net/node/38938

            +2

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    • VH // 22.05.2015 à 22h20

      Tout a fait d’accord, on continue à brûler du combustible depuis 1965. Les entreprises automobiles et les producteurs de pétrole ont réussi à faire passer le désir de leur lobby (mobilité – automobile – carburant – rapidité) avant celui du bien commun (stabilité, sobriété, transmission) et ce avec le feu vert du lobby bancaire qui octroyait des crédits pour les achats. Je dirais que la volonté collective a été détourné par la société de consommation où le consommateur (et son ménage) est roi.

      Tout comme le lobby nucléaire à réussi le tour de passe-passe de contrer le développement d’énergies renouvelables en s’octroyant les fonds destinés à la Recherche et développement en énergie.

        +2

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    • Prométhée Enchaîné // 23.05.2015 à 13h03

      L’espèce humaine n’est pas plus une entité homogène et cohérente qu’un individu. Vous et moi pouvons avoir des comportements irrationnels et contradictoires. C’est déjà parfois le bazar dans la tête d’un seul homme ou d’une seule femme, alors au niveau d’une nation, puis au niveau des relations entre des nations issues d’une Histoire bien bordélique…

      Ironiquement, ce Président, qui paraît mou et sans panache de gauche, est peut-être celui qui impulsera l’écologisme à l’international.

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  • Mo. // 22.05.2015 à 07h11

    La température monte peut être. Et c’est peut être à cause de l’activité humaine.
    Sauf que.
    Les moissons sont toujours globalement aux même dates en France.

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    • Carabistouille // 22.05.2015 à 08h05

      Depuis quand la France c’est le monde? C’est du trollage ou quoi?

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      • Kiwixar // 22.05.2015 à 09h05

        On est en mai et il fait 10°C, c’est bien la preuve qu’il n’y a pas de réchauffement climatique! Bon d’accord, c’est l’hémisphère sud, mais quand même, on va pas chipoter.

        Sarcasme mise à part, concernant le réchauffement climatique, « l’humanité ne croit pas ce qu’elle sait »…. Rarement entendu un constat aussi terrifiant.

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        • V_Parlier // 22.05.2015 à 10h12

          Moi, ce qui m’inquiète, c’est que le thème du réchauffement climatique occulte tous les autres thèmes environnementaux extrêmement graves et à plus court terme, comme par exemple la plastification de la mer qui peut faire disparaitre tout le vie sur Terre d’ici 20 ans. Et çà c’est autre chose que d’avoir les pieds dans l’eau, si je puis me permettre cette comparaison « brute de fonderie ».
          Certes, les remèdes à ces différents problèmes sont de toutes façons les mêmes, mais avec le réchauffement climatique on peut plus tricher sur les moyens mis en oeuvre et prétendre qu’on fait tout ce qu’il faut. C’est ici que je vois le danger de cette unanimité suspecte à propos de cette priorité.

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          • Kiwixar // 22.05.2015 à 10h54

            Ce qui m’inquiète, c’est que les Marionnettistes vivent sur la même planète que nous, et qu’ils ont peut-être déjà abouti au constat que la planète sera foutue bien avant de parvenir à convaincre les « 99.9% » de changer de mode de vie… La méthode la plus rapide pour régler le problème de la pollution humaine étant de réduire très rapidement la quantité d’humains, via la guerre ou les épidémies.

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            • Chris // 22.05.2015 à 11h23

              Je pense qu’il s’agit plutôt de « après moi le déluge », élevé au rang de philosophie, voire une théologie.
              Les 0,1% ont décidé de jouir au maximum des bienfaits de notre civilisation, en ayant les moyens de se protéger au maximum des nuisances de toutes natures. Sans foi, ni loi, obsédés par leur nombril et leur soif de « puissance », seul le pur matérialisme les fait avancer. Après la mort, il n’y a de toutes façons plus rien.
              Quant aux moyens de réduire les nuisances (les 99,9%), ils sont légions. Mais faut y aller molo afin de ne pas amputer les sources de revenus et puissance qui en découlent.
              Comme affirmait Friedman à Chicago en février 2015 : « c’est cynique, amoral, mais ça marche ! »

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            • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 12h21

              @Kiwixar et Chris

              Sur la déclaration de George Friedman, le lien est nécessaire.

              http://blogs.mediapart.fr/blog/jocegaly/170515/g-friedman-c-est-cynique-amoral-mais-ca-marche

              Il y a rarement autant d’ignominie assumée. Ce monsieur a le mérite de la franchise.

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          • ulule // 22.05.2015 à 12h43

            En raison de son origine anthropique, c’est bien pour ça que la population civile doit être massivement présente à la COP21. Il s’agit d’affirmer nos droits face au bulldozer des multinationales : gérer sur le long terme en termes d’environnement soutenable et donc nécessité de changer de modèle économique, à tout le moins mettre de la régulation dans le système.

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          • master t // 22.05.2015 à 17h02

            A travers l’obsolescence programmée des objets/services, c’est aussi l’humain que l’on cible, la revolution laborale condamne de nombreux métiers sur l’autel du « progrès » et invertit la tendance consumériste puisque: energies fossilles (pic de Hubert) et richesses disponibles redistribuées se tarissent. A sa suite, l’entropie continue son oeuvre « occidentalo-réductrice ».

            Nous vivons le grand retournement/point catastrophe de cycle en occident, mai 1968 c’était la crise d’adolescence, bientot on aura la crise « d’adulescence », car hier on revendiquait ce que l’on n’avait pas mais demain c’est ce que l’on perdra qui, par frustration interposée, alimentera la violence des actes.

            Le modèle américain s’est répandus dans le monde comme un virus qui a autant modifié nos comportements que notre manière de songer/penser notre existence. On se ré-invente des mythes ou les héros antiques sont travestis en stars du show business ou bien sportifs dopés à l’argent/drogue… ils sont les modèles référents que l’on se doit d’aduler, les archétypes de la réussite pour la jeunesse, et explicitement de parfaits ambassadeurs pour les marques.

            Les medias, et à travers eux les entreprises, ont parfaitement réussis à nous endoctriner et faire de nous, avec plus ou moins d’efficacité, de parfaits consommateurs pétris d’actes inconscients. Le propre de l’inconscience c’est de porter l’irresponsabilité au pinacle des valeurs dissolues: le tout tout de suite se comprend comme l’impossibilité de devoir ressentir la frustration du manque… de ne ne pas voir dans l’autre son propre reflet, ce qui fait du « moi » un « nous » socialement intégré.

            L’individualisme dans l’hédonisme c’est la dissolution de l’etre dans la masse tout en se croyant different des autres. On est jamais plus aveugle à sois meme que soumis aux emotions préfabriquées et impulsées par le systeme tout en étant dissolus dans la masse.

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    • marco ziel // 22.05.2015 à 13h06

      « Les moissons sont toujours globalement aux mêmes dates en France »

      Faux.

      Des données ici :
      http://www.eau-seine-normandie.fr/fileadmin/mediatheque/vallees_de_marne/6.Marc_benoit_Frampas.pdf

      On y voit que les moissons de céréales, selon les régions et les espéces, a lieu en moyenne 2 à 3 semaines plut tôt qu’en 1950.
      Pareil pour les vendanges.

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    • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 13h28

      A propos des moissons en France, même si cet indicateur local est totalement insuffisant, eh bien si ! Elle se produisent plus tôt qu’au début du vingtième siècle. 2011 fut même un record historique.
      Maintenant, quitte à prendre un indicateur local, mieux vaut se pencher sur les dates de vendanges d’un AOC, car « les moissons en France » ça regroupe des disparités régionales et concerne des céréales différentes.

      Or, si l’on regarde les dates de débuts de vendanges des Côtes du Rhône et du Tavel, on s’aperçoit qu’elles ont avancé d’un mois en soixante ans !

      http://www.developpement-durable.gouv.fr/Dates-de-debut-de-vendanges-en.html

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  • dvd // 22.05.2015 à 07h30

    Lordon a raison, mais il serait intéressant d’analyser les causes profondes engendrant ce comportement. En l’occurrence c’est une propriété du cerveau, l’habituation, qui explique le goût des hommes pour ce cerveau, l’habituation, qui explique le goût des hommes qu’on a appelé le progrès pour les humanistes, ou la croissance pour les productivistes purs.

    Comprendre le fonctionnement de nos cerveaux est une chose essentielle si l’on veut changer les tropismes sociétaux.
    Pas étonnant que notre société n’organise jamais cet apprentissage pourtant préalable à toute conscience politique..
    Voir
    http://www.nouvellegrille.info

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    • noel // 22.05.2015 à 09h26

      Il faut le vouloir donc …. se poser des questions, s’interroger ! « Demandez et vous recevrez » ! Demandez (sans cesser de le demander, et vous recevrez au fur et à mesure de vos besoins intérieurs). Cesser de se poser des questions, c’est refuser de nourrir l’Arbre que nous sommes chacun. L’Homme actuel est handicapé !

      Soulever son c.. de son fauteuil, sortir de sa télé et autres gadgets ! Pratiquer SA politique de la chaise vide, sens étymologique du terme « dissident » ! Ainsi, le système s’arrêtera faute de cons, de sots et de mateurs !

      « Ne prie pas pour une vie facile, prie pour avoir la force d’en endurer une difficile. » Facilité=médiocrité ! Le Divin veut faire de chacun d’entre nous des êtres singuliers, créatifs, uniques et pluriels, individuels dans une communauté de l’ÊTRE. La médiocrité se nourrit de l’horizontal, elle planifie, au sens premier « mettre à plat ».

      L’être en devenir d’ÊTRE, en ses profondeurs fait croître ses racines, afin que le tronc puisse être solide, ferme, croître, embellir, sorti de terre.

      Nous ne savons plus, nous n’osons plus nous enraciner, cultiver nos profondeurs individuellement – hormis les mystiques – dans nos Ténèbres (les racines sont dans la Terre à l’abri de la Lumière). Notre colonne vertébrale n’a donc plus d’assise ferme, solide pour se tenir debout. L’Homme n’a plus de statue intérieure.

      Son statut de citoyen est un leurre puisque précisément le système s’oppose radicalement (étymologie « racines » et races idem ») à ce qu’il cultive ses racines car propageant l’indifférenciation dans sa vie autant privée que publique.

      Ne survivront que les Hommes de race, les enracinés dans leur mythe, la mythologie des origines, du Mystère.

      Oedipe, signifie l’Homme au pied boiteux…..Il recherche à épouser non sa mère, mais La Mère en Lui, donc ses profondeurs ! Pour les chrétiens, la Vierge Marie. Pour les Grecs, c’est Héra. Hercule (HéraKlès), ce personnage fictif recherche les clefs d’Héra ! Le Désir est donc fondateur !

      Détourné, ce Désir, dans la consommations des paradis artificiels des centres commerciaux, donc vers l’extérieur, il se retourne contre l’Homme et devient dévastateur.

      L’Homme se doit désormais de féconder sa vie intérieure (son Héra, ses territoires vierges) sinon son élan créateur uniquement tourné vers l’extérieur par la violence abouti à la destruction. Nous en sommes là !

      D’où les profondes questions religieuses revenant au galop ! Annick de Souzenelle a oeuvré sur toutes ces questions. L’évolution se nourrit de l’involution. Celle-ci est au service de l’évolution.

      Est dans l’autorité, celui qui est auteur, donc celui qui est véritablement créateur et non un copieur, un imitateur.

      Toutes les formes de totalitarismes sont en éveil pour précisément empêcher ce réveil intérieur des Hommes. Les pouvoirs créateurs de la Nature sont aussi dans la nature humaine.

      Actuellement, ces pouvoirs créateurs sont devenus tels qu’ils se retournent contre Lui car Il ne connaît pas l’origine de ces pouvoirs de manière vivante, celle où l’amour est présent comme un cadeau.

      Il est dans les applications à l’horizontal dite objectives, dans le monde des objets y compris les êtres humains ramenés à des collections entre autres sociologique qu’affectionnent nos politiciens, des polichinelles sans stature d’Homme d’Etat à savoir Celui en état d’ETRE ! Le Roi a cette dimension intérieure car sa respiration consciente nourrit son inspiration à donner une direction verticale et horizontale (une croix) : direction = érection, même étymologie !

      L’Homme peut renaître. Effectuer une nouvelle naissance, celle exprimée par Jésus. En réalité, comprendre (« mettre en Soi »), la copie du monde de la Nature qu’il a créé et ne pas s’en séparer mais l’aimer (anagramme de Marie). Science sans conscience n’est que ruine de l’âme (donc de l’Amour de soi, des autres, de l’environnement, du cosmos ….) !

      Tout n’est pas à conserver; loin s’en faut. Bien des choses inutiles, dérisoires ont été créées. Le transgénisme (on touche ici à l’Arbre de Vie, le génome), signera probablement notre mort car toucher l’Arbre de Vie, dans l’inconscience c’est jouer à l’apprenti sorcier surtout avec la vie des autres !

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    • MadMax // 22.05.2015 à 11h12

      Eh oui !
      F.Lordon est un personne particulière. C’est un économiste philosophe qui fait en réalité de la psychologie sociale (non expérimentale).
      Actuellement, la psychologie tends à se rapprocher des neurosciences, ce que F. Lordon ne souhaite pas faire. Mais ça n’empêchera pas cette recherche d’avancer. Si la philosophie spinoziste était validée par des études de psychologie et de neurosciences, F.L. aurait un autre poids dans le débat. On passerait de l’élégance conceptuelle et orale à la mesure expérimentale et à la confrontation avec la réalité.

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      • dvd // 22.05.2015 à 12h58

        Vous résumez bien ce qui sépare Lordon d’un Laborit qui, à mon sens, a déjà effectué une bonne partie de ce travail.
        La transdisciplinarité (ou le polyconceptualisme) est essentielle pour se libérer dans un monde où le productivisme cherche à isoler les hyperspécialistes, à cloisonner l’information pour en tirer un pouvoir uniquement pour dominer.

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  • lolo // 22.05.2015 à 08h08

    Ou suivre l’avis des financeurs du GIEC, les banquiers qui gèrent les droits à polluer, après tout ce ne sont que quelques dizaine de milliards de $ de transactions

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    • Renaud 2 // 22.05.2015 à 08h39

      Les scientifiques « climatosceptiques » sont bien plus financés et exposés dans les médias en proportion (ils ne sont que 3% faut-il le rappeler) que les autres. Ces campagnes de doute sur la question sont très présentes aux Etats-Unis bien sûr mais aussi en Australie (charbon) et au Canada (sables bitumeux), là où se trouvent les intérêts des industries fossiles (et de leurs banquiers). Si on prenait les recommandations du GIEC au sérieux, on ne développerait pas le pétrole et le gaz non conventionnel (schiste, sables bitumeux, etc).
      Sinon sur le fond, c’est une simple question de bon sens. Le carbone stocké durant des millions d’années via la méthanisation des déchets organiques (pétrole, gaz, charbon) qui se retrouve dans l’atmosphère en à peine 150 ans, c’est évident que cela va entraîner des déséquilibres. Après, la Terre est un système trop complexe pour savoir comment exactement cela va nous affecter, et à quelle échelle de temps, mais il y aura des conséquences sérieuses pour tout le monde.

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    • Tunk // 22.05.2015 à 10h37

      A mon avis, notre hors sujet nous vaut les foudre de la modération. (qui a bien raison, en fait).

      Merci la modo ^^, excusez moi d’avoir participé à ce déraillage.

        +1

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  • Pad // 22.05.2015 à 08h23

    Je trouve que c’est une bonne analyse. Travaillant pour le « service public », qui l’est de moins en moins, c’est tout a fait le point de vue que j’ai de mon entreprise à ce jour.
    Le seul appareil légal que l’on a à notre disposition est le droit de grève, qui est suivi par peu de gens, tenus en laisse par de plus en plus de crédits. Ça me fait assez mal au coeur lorsque j’entends le « privé » nous casser du sucre sur le dos alors qu’ils ne connaissent rien à notre métier mais écoute bouche bée les certitudes des médias concernant les privilèges que nous avons. Ne confondez pas les hautes sphères et nous, travailleurs tout comme vous.
    Lorsqu’un service public fait grève, c’est un scandale, inadmissible, honte à nous alors que lorsque ce sont les routiers, wouaaaa que c’est beau. Pourtant ce que l’on applique au public, c’est ce qui va se faire au privé par la suite…
    Je ne vais pas m’éterniser la dessus, le sujet n’est pas de la comparaison public/privé mais Lordon a raison, les institutions publiques changent, les postiers doivent ou vont devoir, effectuer d’autres missions. Les cheminots, de moins en moins nombreux et on voit ce que ça fait. Je ne parle pas des administrations dont les temps de traitement sont catastrophiques.
    On est en train de brader le service soit disant public. Bientôt tout sera privé et de ce fait, il y en a qui vont tomber de haut, très haut en ouvrant les yeux mais ce sera trop tard. Défaitiste ? non, réaliste, je le vis quotidiennement en étant dans le système public et nous voyons comment ça se passe et la direction que ça prend….

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    • Esope // 23.05.2015 à 09h02

      Moralité, il faut unifier les régimes professionnels des travailleurs du public et ceux du privé : progression de carrière, retraite, cotisations, garantie d’emploi, évaluation des résultats, etc.
      Les zélés du désir regardent toujours l’herbe plus verte du pré d’à côté mais n’y voient pas les orties et les chardons.

        +1

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  • Dominique Gagnot // 22.05.2015 à 08h29

    Changer radicalement nos comportements suppose de remplacer le système économique néo libéral, par un système pensé pour préserver la planète et ses habitants, qui serait donc radicalement différent.

    Or les dominants (qui ont le pouvoir réel) ne veulent surtout pas de ça … puisqu’ils tirent leur statut de dominant du système économique actuel.

    Aucun changement ne sera donc envisageable tant qu’une catastrophe écologique d’ampleur suffisante (?) n’aura bouleversé la donne.

    Par ailleurs, nos cerveaux sont aussi façonnés par le système économique, qui détermine tout, y compris les systèmes éducatif, médiatique…

      +15

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  • bourdeaux // 22.05.2015 à 08h30

    Sur le thème « possédons sans entraves », le « téléphone-qui-fait-tout » est un gros morceau dont il serait intéressant d’examiner les conséquences prévisibles. Observant les habitudes des ados de mon proche entourage, je pronostique de sérieux dérangements chez cette génération aïe-phone qui dort 5 heures par nuits, entre deux journées harassantes d’sms-clavage ( irritables à souhait, inaptes à tout exercice de concentration); étrange que les profs manifestent contre la loi belkacem mais restent inertes face à cette bombe à retardement qui stationne dans la poche de leurs chers élèves…

      +28

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    • Zarathousthra // 22.05.2015 à 09h05

      Ce sont les parfaits citoyens de demain.

        +4

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    • Kiwixar // 22.05.2015 à 09h13

      « irritables à souhait »

      A mon avis, l’irritabilité des jeunes a plus avoir avec l’angoisse de l’avenir : chômage, destruction des services publics, UERSS et concurrence avec les Bulgares/Roumains/Georgiens, environnement, réchauffement climatique, immigration massive, bouffe pourrie, OGMs, lobbys. Ils en sont à ne plus compter sur la société ou le gouvernement ou leurs vieux, et se réfugient donc dans la seule chose de fiable : leurs potes et potesses, avec qui ils sont en contact étroit (sms) depuis l’enfance.

        +23

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      • Melissa // 22.05.2015 à 10h12

        Oui, kiwixar, c’est le résultat de plusieurs générations de gosses gâtés qui ont élevé des gosses gâtés, avec l’unique perspective, dans la vie, de pouvoir se payer de plus beaux joujoux que leur voisin…La jouissance de l’AVOIR comme seule perspective…

        Après la deuxième guerre mondiale, pour écarter les populations d’Europe de l’ouest du communisme et marquer définitivement la scission de l’Europe en deux blocs irréconciliables, de manière à éviter toute entente européenne qui pourrait faire de l’ombre à l’hégémonie américaine, le plan Marshall, la création de l’Union européenne et le consumérisme infantilisateur ont été propulsés par les États Unis,…et ça a plutôt bien fonctionné !

        Vers la fin des années 60, les États Unis n’ayant plus la possibilité de produire suffisamment de richesses pour acheter le monde, ont choisi de decorreller le dollar et l’or, de manière à poursuivre leur action avec de la fausse monnaie.

        Nous en sommes là !…, avec une Russie résiliante, réaliste et désormais ultra-militarisée qui a les moyens de siffler la fin de la partie…

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        • Melissa // 22.05.2015 à 11h12

          L’once d’or était à 35 dollars depuis les accords de Bretton Woods et jusqu’en 1971.
          Depuis la fin de ces accords le dollar n’a cessé de s’écarter du prix de l’or et il faut aujourd’hui plus de 1200 dollars pour acheter une once d’or…

          Et encore, la valeur de l’ancien étalon est-elle maintenue artificiellement le plus bas possible par un système financier privé qui s’auto-allimente avec la planche à billets…

          Plusieurs décennies d’échanges mondiaux sur la base d’une monnaie frelatée…
          Ne cherchez pas l’erreur…

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        • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 11h46

          Bien d’accord avec vous, Melissa !

          Michel Clouscard a bien analysé ces « générations de gosses gâtés » dans « Le capitalisme de la séduction ». Ces gosses gâtés sont les gros bataillons des classes moyennes actuelles.

          http://blogs.mediapart.fr/edition/la-revue-du-projet/article/200614/le-capitalisme-selon-michel-clouscard-patrick-coulon

          Sur le même thème, on lira aussi avec intérêt « S’acheter une vie » de Zygmunt Bauman

          http://m.scienceshumaines.com/s-acheter-une-vie_fr_23014.html

          Lordon a d’ailleurs plusieurs fois fait référence à ces auteurs.

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          • Alae // 22.05.2015 à 15h00

            Merci pour la référence à l’impeccable Zigmunt Bauman, Homère.
            Sur Clouscard, je suis plus circonspecte, surtout à la lecture de phrases comme  » C’est par eux (les étudiants) que se développent les couches moyennes, avec de nouvelles catégories d’expression qu’on leur donne que sont la sociologie, la psychologie, l’ethnologie, les sciences humaines, constitutives des métiers du tertiaire et du quaternaire. Un nouveau corps social est alors constitué, sur lequel peut se fonder un nouveau mode de production. Le populisme estudiantin marque alors le passage de l’économie de la rareté à la société de consommation, l’accès à un potentiel de jouissance .Le problème alors, c’est quand le “tout est permis” devient le “rien n’est possible”. Il y aura à la fois promulgation du nouveau désir et en même temps, impossibilité révélée par la crise de l’accomplissement de ce désir. C’est cela. Le populisme actuel, celui de Le Pen, n’est autre que le ramassage des déçus de la libération des désirs ».

            Je veux bien qu’on n’aime pas Le Pen, je le comprends absolument, mais de là à en faire la voiture-balai des hordes estudiantines de mai 68 et de leurs héritières, il y a un tour de passe-passe rhétorique qui laisse pantois.
            Sciences-Po, « vivier du populisme lepéniste », faut pas pousser.

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            • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 16h48

              Alae, je ne pense pas que Clouscard pensait à « Sciences Po, vivier du lepenisme » mais plutôt à Sciences Po, « vivier du Charlisme vallsien » si celui-ci avait existé à l’époque.

              C’est même, à mon avis, la validation historique de ses thèses que de voir cette idéologie des classes moyennes supérieures ( que vous avez si bien décrites dans d’autres fils de discussion) devenir si dominante

              Le lepenisme, c’est la réaction de ceux qui n’ont pas pu rejoindre cette classe là. Et qui fonctionnent au ressentiment..

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            • Alae // 22.05.2015 à 18h36

              « Le lepenisme, c’est la réaction de ceux qui n’ont pas pu rejoindre cette classe là. Et qui fonctionnent au ressentiment.. »
              Non Homère, sivouplé, je n’accepte pas non plus cette hypothèse.
              L’électorat des Le Pen est majoritairement prolétaire. Or, nous avons vu, il y a quelques années, le think tank Terra Nova décréter en 2011 que la gauche majoritaire (bref, le PS), lâchait cette catégorie de population au profit des jeunes, des femmes, des « minorités », et des diplômés. Le Front de gauche a bien fait une moue dépitée quelques jours, mais il s’est vite consolé et a même appelé à voter PS aux élections suivantes.
              Après, c’est un peu facile d’accuser les ouvriers et les petits employés de « fonctionner au ressentiment », en oubliant qu’ils se sont proprement fait lâcher par leur famille historique.
              http://www.marianne.net/hervenathan/Quand-la-gauche-dit-adieu-aux-ouvriers-et-employes_a101.html

              Et puis, si on y réfléchit, le ressentiment n’est-il pas à la base de toutes les révolutions ? Du coup, ne serait-ce pas une bien belle chose si une gauche digne de ce nom était là pour le canaliser ?
              Pour finir, les contorsions de Clouscard sont typiques de la gauche libérale. Voir Michéa, le spécialiste du décodage de cette drôle de pensée.

                +3

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            • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 21h48

              Oui, Alae. Je ne suis pas Nietzschéen. Je n’emploie pas le terme « ressentiment » comme cet auteur.

              Ce ressentiment est, en grande partie, tout à fait explicable par les raisons que vous pointez justement.

              Mais je ne vois pas en quoi cela serait contradictoire avec l’analyse de Clouscard qui s’en prend aux « Charlies avant la lettre » qui promeuvent un mode de vie basé sur la consommation de produits spécifiques mais qui prennent garde à ce que le prolétariat ne puisse y avoir accès.

              Donc, ressentiment de ce dernier. Ça donne du FN dans la « White Trash », de l’islamisme chez les autres.

                +3

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      • ulule // 22.05.2015 à 12h57

        Comme le dit Pierre-Henri Gouyon :
        « Et je voudrais dire sur la vision court-terme, elle n’est pas seulement politique, elle n’est pas seulement des médias, elle est très largement liée aux façons dont fonctionne notre système économique. Il y a eu toute une série de gens qui ont promus et qui ont joué à… à imposer même un fonctionnement néo-libéral fondé exclusivement sur le profit à court terme à l’heure actuelle et je crois, que cela a deux effets.
        Le premier est de faire que seul le court-terme est pris en compte.
        Et le second c’est de donner une impression un peu déresponsabilisante aux citoyens de l’ensemble de la planète. Parce que l’on a un peu l’impression tout compte fait – et il n’y a qu’à voir, on vote un coup à droite, un coup à gauche – que les dirigeants font la même chose ; et ce n’est pas un hasard : ils font la même chose parce qu’ils sont coincés par un système économique qui ne leur donne pratiquement pas de liberté d’action.
        Et on est en train de mettre en place des structures qui vont encore augmenter ce problème – l’Australie pour le moment n’est pas encore concernée – : on a des accords transatlantiques (traités de libre échange Canada-UE et US-UE) qui sont en train d’être mis au point, dans lesquels sont prévus des textes qui donneront aux entreprises le droit d’attaquer les États si ces derniers font des choses qui gênent leurs activés. Alors évidemment, quand on met en place de tels systèmes, je ne vois pas comment on pourrait espérer régler les problèmes planétaires comme ceux de la biodiversité et du changement climatique !

        Du coup les gens, ce n’est pas qu’ils n’aient pas de perception de long terme, ce n’est pas qu’ils se fichent de leurs petit-enfants, c’est qu’ils n’ont aucun espoir de voir les systèmes politique, les choses sur lesquelles ils peuvent agir, changer le cours des choses dans cette espèce de flux déraisonnable du système économique néo-libéral. »

          +4

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    • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 09h21

      Entièrement d’accord, bourdeaux !

      Sur ce thème, le bouquin de Cedric Biagini est incontournable:

      http://dissidences.hypotheses.org/3499

      Concernant les enseignants, je crois qu’il n’y a pas grand chose à en attendre. Ils vont laisser rentrer les tablettes au collège sans protester sans comprendre que, d’ici 15 ans, ils seront réduits au rang « d’animateurs » qui « apprendront à apprendre » selon la formule de novlangue consacrée.
      Mais je pense qu’il est très difficile pour la plupart des membres de cette profession de se mobiliser pour autre chose que de ne pas rentrer avant le 31 août… La vision à long terme de leur profession ne les intéresse guère. L’important est qu’eux-mêmes gardent le « statut ». Qu’ils soient au fur et à mesure remplacés par des contractuels et des tablettes ne les soucient guère sauf une infime minorité.

      Ce constat navrant est corroboré par les chiffres de la dernière grève concernant la réforme du collège. Les uns parlent de 25 % de grévistes, les autres de 50 %, mais là n’est pas la question !
      C’est que cette grève ne concernait que les professeurs de COLLEGE ! Or, elle aurait dû mobiliser TOUTE L’ EDUCATION NATIONALE, puisque baissant une fois de plus le niveau, y compris ensuite par voie de conséquence…
      Avez-vous vu un prof de fac de droit en grève pour défendre l’enseignement du latin ? Non ! Et pourtant, c’est le même pignouf qui va se plaindre du mauvais niveau conceptuel de ses étudiants de première année…
      Je crois que les enseignants sont bien plus inconscients que les ouvriers de leur futur passage à la moulinette par les gains de productivité nécessaires à la survie du mode de production capitaliste.

      C’est normal. Les classes moyennes sont veules.

        +26

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      • MadMax // 22.05.2015 à 14h30

        Honnêtement, si les enseignants faisaient du forcing pour empêcher que les tablettes arrivent dans les écoles au motif que ça risque d’endommager leurs statuts, ne trouveriez-vous pas encore des choses à redire ?

        J’imagine que vous êtes également contre l’utilisation d’ordinateurs à l’école ?

        Pourtant, les supports multimédias peuvent être très pédagogiques. Il est normal que les enseignants dont la mission première est de permettre aux gens d’avoir des connaissances utilisent ce support.

        Le travail d’enseignant va beaucoup changer dans un futur proche à cause des technologies numériques. Malgré ce que vous dites, on y réfléchit et on s’y prépare à l’université.

        Concernant le latin, je vous affirme qu’on préférerait avoir des étudiants qui ne font pas de faute d’orthographe.

        Pour les téléphones portables, je suis assez d’accord avec vous mais que voulez-vous ? Faire une loi pour les interdire en dessous de 18 ans ?

          +3

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        • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 16h38

          Pour résoudre le problème des téléphones portables, il suffit de brouilleurs. Mais si vous connaissez des profs d’accord pour ça, mettez-les sous cloche, ce qui est rare est précieux.

          Et, si je vous rejoins pour le constat concernant l’orthographe, je pense que ce n’est pas avec la réforme actuelle que cela va s’améliorer.

          Vous dites « le travail d’enseignant va beaucoup changer avec l’arrivée des technologies numériques ». Non, il ne va pas changer. Il va disparaître. Du moins au sens de la transmission des savoirs.

          Cette dernière sera désormais dévolue « aux technologies numériques ».

          L’enseignant sera, à terme, absent ou remplacé par un animateur beaucoup moins cher.

          Regardez votre futur:

          http://www.courrierinternational.com/article/2011/03/14/une-salle-de-classe-sans-prof

          Mais non, rassurez-vous ! Pas pour vous ! Seulement pour ceux qui vous suivront. Je sais, vous vous en moquez tant que vous aurez votre retraite à taux plein.

          Le plus marrant, c’est que les profs sont en train de croire que la Young Leader Vallaud Belkacem va distribuer des tablettes pour les aider ! Alors que la machine va les bouffer… Les ouvriers luddites de 1811 étaient moins stupides.

            +16

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      • Alfred // 22.05.2015 à 14h35

        @ bourdeaux et Homère d’Allore
        votre condescendance et vos idées reçues ne vous honorent pas.
        Je suis prof et de même que l’IMMENSE majorité de mes collègues je désire l’interdiction des gadgets électroniques dans les établissements depuis leurs balbutiements; sans parler des tablettes attrappe-couillons (achetées à l’étranger qui plus est) qui vont nous plomber plus que nous aider.
        Pourquoi d’après vous cet état de fait vous à échappé? Pourquoi d’après vous la direction prise est-elle systématiquement l’inverse de celle réclamée par les (VRAIS) professionnels? Que savez vous réellement du fonctionnement d’un établissement et de notre ministère stalinien et malhonnête? Que savez vous de nos syndicats (tous plus jaunes les uns que les autres)?
        Dites moi quelle était la dernière fois que VOUS avez renoncé à votre salaire (grève) pour un motif d’intérêt général? La fourniture de tablettes numériques aux élèves vous concerne au premier chef en tant que contribuable. Que comptez-vous faire?
        A quand remonte la dernière grève REELEMENT catégorielle des profs (pour leur salaire par exemple)? Ben ya jamais eu. Contrairement à ce que disent les journaux à chaque grève.
        Rassurez-vous comme tous mes collègues je me préoccupe de mon avenir à long terme mais avec des alliés comme vous je n’ai pas besoin d’ennemis.
        Quand je fais bien mon boulot (vision de long terme; exigence envers les élèves) j’en chie et je me fait taper dessus par ma hiérarchie; je suis un sale crétin passéiste qui ne comprend pas l’évolution du monde et vous me crachez dessus.
        Quand je fais mal mon boulot (pas de vagues tout le monde il est gentil et connecté et très culturé) mon chef m’adore, j’ai peur pour l’avenir de MES enfants et.. vous me crachez dessus.
        Si l’école n’a pas encore totalement coulé après trente ans de gabegie et de sabordage par le ministère lui-même, c’est grâce à la sève qui l’irrigue: les gens qui y travaillent.
        Oui le désastre continue. C’est aussi VOTRE affaire.
        Si l’avenir de l’école et de vos enfants/ petits-enfants vous préoccupe tant commencez par vous mobiliser vous même.
        Et un petit secret en passant. On apprend bien de qui l’on respecte. (voire on apprend encore mieux de qui l’on admire). J’essaie de faire ma part. Si de votre coté vous inculquez un dédain pour les profs (qui concerne votre histoire et vos problèmes) chez vos enfants, ne soyez pas surpris du résultat. Cela s’appelle une prophétie auto-réalisatrice.
        Enfin, vous avez décidé que nous méritions votre mépris au regard du regard du résultat catastrophique de ce que produit l’école … mais n’est ce pas là un comportement purement CONSUMERISTE? La consommation de l’école est justement un des noeuds du problème.

          +24

        Alerter
        • Alfred // 22.05.2015 à 15h02

          pour être clair le problème des tablettes fournies aux élèves est:
          1- la diversion de ressources rares (coût d’achat, de maintenance, de renouvellement).
          il serait bien plus bénéfique d’avoir deux pernonnels par classe dans le primaire que de parier sur des joujoux au collège. J’accepterai même qu’on sabre mon niveau (lycée) si on pouvait enfin réussir le primaire exigeant pour tous.
          2- tout apprentissage est basé sur le fait de surmonter une frustration initiale. ces « tablettes du désir » ne font que déplacer le problème du refus de la frustration et ne le résolvent pas.

            +12

          Alerter
          • MadMax // 22.05.2015 à 15h11

            Bonjour,

            Je ne suis pas trop d’accord avec vous. Pas mal d’études montrent qu’on apprend le plus en s’amusant. Les tablettes peuvent proposer des jeux ludiques. Faut bien les choisir. Le problème n’est pas dans la machine mais dans les applications.
            C’est un peu comme refuser les livres sous prétexte que certains sont mal écris.

              +1

            Alerter
            • Alfred // 22.05.2015 à 16h04

              Ah oui le rêve d’une progression sans efforts… C’est un peu comme les tablettes de chocolats avec des électrodes.

              Quand le prof est bon ou que le joujou est bien fait on ne se rend pas compte qu’on fait un TEL effort. Mais cela ne peut pas marcher pour tout et surtout rien ne se fait sans efforts du tout ni sans désir de faire.

              Il ne faut pas confondre prendre du plaisir dans l’effort parce-que l’on a du désir et faire joujou avec un jouet-béquille dont l’objectif réel est de faire passer une pilule que l’on n’a pas envie d’avaler.

              Il faut arrêter de prendre les élèves pour des imbéciles. Ils sont souvent les premiers à vouloir revenir à des méthodes plus classiques quand ils ont fait le tour des bidules genre « serious-games ».

              A part ça, les élèves qui auront appris en s’amusant sont ensuite aller travailler en s’amusant? Très bien mais ce ne sera probablement pas la vraie vie pour tous.

                +16

              Alerter
            • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 18h18

              @MadMax

              « Les tablettes peuvent proposer des jeux ludiques ».

              Votre lapsus calimi résume tout.

                +7

              Alerter
        • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 17h07

          @Alfred

          Quasiment tous mes amis sont des profs. Et la plupart des membres de ma famille.
          Rassurez-vous. J’inculque à mes enfants le respect de l’enseignant.

          Mais lorsque vous dites que les profs ne font pas de grève « catégorielle », je me marre.

          http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/05/01016-20140205ARTFIG00132-rentree-scolaire-en-aout-un-syndicat-d-enseignants-appelle-a-la-greve.php

          Alors, certes, c’est le Figaro. Mais le fait est là.

          Pour répondre à votre question concernant mes « pertes de salaires » pour grève, je me vois obligé de répondre que je suis resté près d’un an sans aucun revenu suite à un conflit du travail. Ce n’était certes pas une « grève » mais je vous assure qu’il a fallu des tripes pour tenir ce type de bras de fer.

          Si vous faites partie des rares enseignants qui ne sont pas d’accord avec l’arrivée des tablettes, je vous en félicite.

          Il ne vous reste plus qu’à les briser à leur arrivée. Par inadvertance, maladresse, tout ce que vous trouverez… En plus, vous ne risquez pas grand-chose… Un blâme, une inspection « bien » au lieu de « très bien »… Bref, pas le goulag.

          Et oui, c’est ça la résistance.

          Je termine en dédiant ce commentaire à Magda Axelrad (1930-2003) qui, professeur de lettres, m’a transmis l’essentiel de ce que je sais.

            +10

          Alerter
          • Alfred // 22.05.2015 à 23h01

            Je suis sidéré d’apprendre que vous avez autant de professeurs dans votre entourage après ce que vous avez écrit. Et bien étonné que vous soyez entouré de profs sautant de joie à la perspective de maintenir ces débiles tablettes.

            Mais j’ai peut être une piste quand je lis l’article du figaro très intéressant auquel vous me renvoyez: Vous en avez retenu ce qui vous arrangeait. Pourtant dans cet article tout est dit pour une fois et des questions passionnantes se devinent. Il semblerait que ce syndicat ultra-minoritaire soit l’idiot utile qui sers nolens volens l’interets de tierces parties (moi c’est ici le vote du medef défendant le corporatisme enseignant qui me fait marrer…)

            Par contre, nous sommes bien d’accord sur le fait que les tablettes au collège c’est pour les sans-dents et que les enfants d’oligarques auront toujours droit au tableau noir (comme les enfants des tycoons de la silicon valey en ce moment). L’ironie de la chose est peut être de voir la classe moyenne, le « middle management » et les kapos de tous poils se jeter sur ces joujous (histoire d’accélérer la redescente sociale de la progéniture?).

            Par contre je ne détruirai pas les tablettes que j’aurai à croiser car ces saloperies feront partie du bien public. En effet votre référence au luddisme ne peut s’appliquer selon moi à la fonction publique. Il y a une différence entre s’attaquer à l’outil de production d’un patron-particulier et celui qui est commun à tous. Certes l’etat est mauvais patron, mais ces bidules la nous les aurons tous payés.
            Par ailleurs il n’est nul besoin de saboter une usine à gaz qui accouchera d’un pet de souris agonisante. Ceci comme le reste sera un désastre et rien (même pas du sabotage) ne l’empêchera d’être encore approfondi. Des profs animateurs, des illettrés joyeux et des fonds dans les « bonnes » poches c’est le résumé du présent déjà et du futur qui s’écrit;

              +3

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            • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 23h25

              Désolé du point Godwin.

              Mais de ne pas vouloir casser les tablettes parce qu’elles feraient partie du « bien public », ça ne tient pas.
              Avec ce type de raisonnement, les résistants n’auraient pas saboté les lignes de chemin de fer…

              Non. Ces saloperies doivent être détruites. Le mieux c’est l’oxydation. Un verre d’eau ou, encore mieux, de boisson au cola.

              En ce qui concerne mon entourage constitué de profs, ils ne sautent pas de joie à propos des tablettes ( sauf une instit, pardon, professeur des écoles…) mais s’en foutent ou minimisent cette évolution.

              Ils pensent pouvoir dompter la bête.

              La bête va les dévorer.

                +3

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        • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 17h37

          « Quand je fais bien mon boulot…j’ai des problèmes avec ma hiérarchie et vous me crachez dessus… » FAUX, vous aurez toujours mon soutien entier. J’ai aidé financièrement des grévistes de mon entourage en 2003.

          « Quand je fais mal mon boulot…vous me crachez dessus »
          VRAI, c’est ce que méritent les jaunes, les collabos, les lâches ou les imbéciles.

            +8

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        • bourdeaux // 22.05.2015 à 20h50

          alfred, j’avoue mal comprendre le ton de votre réponse. Qu’ai-je donc écrit d’insultant ? Je parle d’inertie car ma compagne, qui enseigne les maths me confie régulièrement que les portables en classe lui empoisonnent l’existence, et je ne m’explique pas que les profs puissent sembler si incapables de se faire entendre du directeur d’établissement dans un cas comme celui-là. Il y a là, me semble-t-il, une incohérence entre la puissance mobilisatrice du corps enseignant dans son ensemble, et l’impuissance de l’enseignant au sein de l’établissement qui l’emploie. C’est tout. Je ne méprise pas les enseignants, j’ignore pourquoi vous dites cela.

            +2

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          • Alfred // 22.05.2015 à 22h23

            pardon pour le ton. la mayonnaise a commencé à me monter au nez avec votre commentaire sur la derniere grève mais ce sont les propos d’homere d’alors que je trouvais insultants.
            je pense que vous devriez vous faire à présent une nouvelle idée de « la puissance mobilisatrice du corps enseignant » maintenant que vous vous doutez qu’il n’existe probablement aucun lycée de France ou les profs arrivent à se faire entendre de leur hiérarchie vis à vis de ces saloperies de portables. C’est peut être parce que le problème de doit pas s’envisager au niveau de l’établissement comme c’est le cas actuellement (règlement d’établissement) mais au niveau national à travers un débat de société et une loi… Et lorqu’on quitte l’échelon local pour atteindre ce niveau là, notre parole est systématiquement confisquée par des spécialistes de tous poils qui savent faire le pain mieux que le boulanger.
            « La puissance mobilisatrice du corps enseignant » me fait penser à la puissance mobilisatrice des salariés au moment de la réforme des retraites. Spectaculaire mais inutile.
            Nos syndicats mènent de toutes façons des combats de façade (un jour par ci un jour par là tous les quelques mois au lieu d’une grève dure d’une semaine tous les dix ans si cela en vaut la peine). Ce faisant ils se décrédibilisent et nous décrédibilisent. Il ne sont pas capables de monter une mobilisation réelle même sur nos salaires. Alors sur un enjeu qui peut paraitre (faussement) dérisoire au reste des français relativement au portable…
            Votre femme n’a pas fini de se faire des cheveux blancs et moi non plus.
            Cordilement

              +2

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            • Homère d’Allore // 22.05.2015 à 23h12

              Si vous avez trouvé mon ton « insultant », vous m’en voyez fort marri surtout que vous faites partie des rares (si,si,si !) enseignants qui ont compris le danger des tablettes.

              La plupart sont sur la ligne de MadMax: les « jeux ludiques », c’est fun et pas stigmatisant…

              Ce sont ceux là auxquels mes propos s’adressaient. Et désolé, pour reprendre votre analogie du boulanger, quand ce dernier me dit que le terminal de chauffe de pain surgelé va remplacer son fournil, eh bien, ça ne me plaît pas !

              Et je ne mange pas de ce pain là ! Et je ne veux pas que les profs soient remplacés par des « animateurs » qui « apprendront à apprendre » sur écran.
              Ce qui m’énerve et qui me fait monter la moutarde ( plus que la mayonnaise, chacun ses goûts…) au nez, c’est que la plupart des enseignants sont aveugles quant au processus en cours.

                +2

              Alerter
  • Macarel // 22.05.2015 à 08h42

    Bonjour les esclaves du désir consumériste.
    Le PS n’existe plus, il sera bientôt renommé « Les libéraux ». D’ailleurs Valls n’attend que cela. Pour ne pas être en reste sur Sarkozy, qui veut renommer l’UMP en : « Les Républicains ».
    Pour l’élection de 2017, nous aurons donc face à face : « Les Républicains » et les « Libéraux », avec arbitrage du « Tea Party ».
    Il est urgent de renommer les français : les américains. Car de plus en plus de « choses » ne se déplacent plus pour aller élire ceux qui les réduisent à des objets dont on se sert à volonté.
    Bonne journée, les objets…

      +37

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    • Kiwixar // 22.05.2015 à 09h14

      Les Ripoublicains contre les Lobbyraux, pourquoi pas.
      Au moins, on sait à quoi s’en tenir.

        +23

      Alerter
  • Zarathousthra // 22.05.2015 à 09h01

    Ces « pubs » résument bien l’absurdité de la vie dans notre société de consommation. Il faut bien remarquer une chose, l’ouvrier-pantin et le type qui fait une commande sur internet sont en fait une seule et même personne. Le message est alors clair : grâce aux services que nous proposons vous pouvez jouer au petit dieu et faire marcher votre monde à la baguette pour vous changer les idées après une journée de travail abrutissante.

    On flatte le consommateur tout en véhiculant l’idée qu’il faudrait sans cesse accepter une dégradation plus grande des conditions de travail pour des bénéfices de plus en plus douteux.

      +4

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    • QUICK // 22.05.2015 à 14h29

      pas de bénéfices de plus en plus douteux pour les investisseurs actionnaires et fervents supporters des robots pour remplacer tous les médiocres qui resteront devant leur télé avec une aide pour la survie du monde libéral.

        +1

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  • Un naïf // 22.05.2015 à 09h01

    Je dirais plutôt :
    Il est urgent de renommer les français : les indiens d’europe.

      +7

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    • Macarel // 22.05.2015 à 09h03

      Les français transformés en objets, je suis d’accord.

        +5

      Alerter
  • Macarel // 22.05.2015 à 09h01

    Tant que les esprits, ne seront pas décontaminés de l’imaginaire américaniste, nous ne pourrons pas sortir de ce merdier : tant sur les plans économique, social, qu’environnemental.
    Les russes l’ont compris, c’est pour cela qu’ils ont créé RT, une chaîne qui touche 700 millions de personnes dans le monde. C’est aussi pour cela que le pouvoir américaniste, est très irrité envers la Russie de Poutine.
    Il faut combattre Hollywood, et les agences de pub first !

      +21

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    • Alae // 22.05.2015 à 10h27

      « Tant que les esprits, ne seront pas décontaminés de l’imaginaire américaniste, nous ne pourrons pas sortir de ce merdier : tant sur les plans économique, social, qu’environnemental. « 
      Macarel, tout se complique quand on réalise que la France a participé à la construction mentale et culturelle du libéralisme. Les dites « Lumières » n’ont pas été autre chose que la théorisation du système libéral qui, aujourd’hui, détermine un être humain pulsionnel, infantile, uniquement tourné vers des gratifications narcissiques et en fin de compte, déshumanisé. Si nous avons connu le « jouir sans entraves » de mai 68 ici, en France, ce n’est pas un hasard. Le terreau était fertile…
      La théorie de la « machine désirante » (Deleuze), par exemple, n’est pas américaine, mais bien française, tout comme l’existentialisme de Sartre ou le déconstructionnisme de Derrida. Et avant, nous avions Voltaire, Diderot et les Lumières.
      Si on reprend votre phrase, il faudrait dire « tant que les esprits ne seront pas décontaminés de l’imaginaire américaniste et libéral français, nous ne pourrons pas sortir de ce merdier ».

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      • Macarel // 22.05.2015 à 11h19

        Merci d’être allé au bout de ma réflexion, c’est ce que je pense aussi. Il n’y a que deux nations à vocation (prétention ?), universaliste dans le monde : la France et les USA.
        La France a d’ailleurs joué un rôle déterminant dans l’émancipation des 13 colonies anglaises de la côte Est.
        C’est ce qui explique sans doute la facilité avec laquelle, les esprits français s’américanisent, ou se « franco-américanisent ».

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  • BEYER Michel // 22.05.2015 à 09h30

    Un constat, même pour un vieux blasé….On se fait avoir tranquillement, insidieusement. D’autant que toutes ces pubs sont généralement bien faites. Certaines sont même marrantes. Qu’elles soient répétitives et casse-pieds fait partie du processus.

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    • Chris // 22.05.2015 à 11h39

      Pour se désintoxiquer de la pub, les moyens sont très simples. Sortir la TV du foyer, limiter la radio aux émissions musique, stopper l’achat de magazines et jeter directement la pub qui arrive dans la boîte à lettres. Restent la pub dans les rues et dans les magasins que nous fréquentons qui sont tout à fait gérables.
      Pour le reste, il y a Internet qui nous offre toutes les informations VOULUES et non pas subies. Je reconnais que cette démarche demande volonté et réflexion…
      Je suis toujours impressionnée par le nombre de personnes qui ont toujours l’impression d’avoir manqué quelque chose : quelle accoutumance à une pseudo nouveauté !

        +13

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      • ulule // 22.05.2015 à 14h37

        Ce qu’il faut faire : cf. « Les Raisins verts », ORTF 1963 par Jean-Christophe Averty,
        « Jeu bête et méchant avec le professeur Choron »,
        à partir de la 5ème minute de la vidéo http://www.ina.fr/video/3942561001

        Selon mon souvenir, ça a marché pour 2 ou 3 spectateurs à l’époque

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  • Ardéchoix // 22.05.2015 à 09h33

    Merci pour le doc de Frédéric, déjà en 1993 ce phénomène était signalé :  » Nos emplettes sont nos emplois « 

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  • Jibi // 22.05.2015 à 09h40

    Je bosse dans le commerce de gros et je me retrouve complètement dans le discours de Lordon.

    Toute la journée face à des clients qui estiment scandaleux que l’on ne puisse pas livrer en 3 jours ouvrables à l’autre bout du monde, qui s’offusquent dès lors qu’il faut attendre ne serait-ce qu’une heure pour avoir une info… Et tout le temps la même posture: « je suis le client, je dois être satisfait… tout de suite! » Le tout dans une indifférence totale quant au travail de son interlocuteur.

      +14

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  • arthur78 // 22.05.2015 à 09h54

    Heuh, donc si je comprends bien : je suis un consommateur citoyen et Hollande un simple prestataire aux ordres ???

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    • Ray // 22.05.2015 à 12h17

      Bonjour Arthur78
      Vous avez tout compris, nul besoin de points d’interrogations….!!!!!

        +3

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  • sergeat // 22.05.2015 à 10h00

    Apres tout ce verbiage science -po,école de commerce:spectre transparent,cocon de service,institution bienveillante,droite complexé,psychanalyse infantile,système de l humanité,triplette….je vais aller m allonger sous les oliviers et sentir la garrigue sous un beau soleil.

      +6

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  • Ardéchoix // 22.05.2015 à 10h26

    Et voilà, la petite cerise sur le gâteau : le bouton qui permet de commander en ligne le produit qui arrive à sa fin . Au secours
    https://www.youtube.com/watch?v=9KMUNoa9_gY

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  • jacqucroquant // 22.05.2015 à 11h14

    Le management par la qualité est tout à fait dans cet esprit. La « satisfaction » des besoins des clients est le moteur de cette démarche. Il faut entendre, ici, par qualité: Des produits toujours de plus en plus sophistiqués à un coût toujours plus bas et livré dans des délais toujours plus courts. Une autre définition de la Qualité complète la première: Un produit de qualité est un produit qui satisfait le client (en fonction de ses exigences immédiates) et qui est reproductible dans le temps.
    Les démarches qualité (norme ISO 9000) sont menées dans les entreprises publique depuis la fin des années 80. Ce n’est pas d’aujourd’hui.

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    • Jibi // 22.05.2015 à 12h05

      Ce qui est différent aujourd’hui, c’est l’état d’esprit du client qui veut toujours être satisfait même si ses demandes sont contradictoires et même si dès le départ sa demande est impossible à satisfaire (exemple: livraison France-Togo en 48 heures sans frais de port).
      Et cet état d’esprit est le même que le client s’adresse à Amazon ou à une PME de 15 personnes…

        +3

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  • Kiwixar // 22.05.2015 à 12h15

    Je profite de la mansuétude temporaire de la modération sur les commentaires hors-propos pour signaler ce court point de situation (7 min) de Xavier Moreau sur l’Ukraine, situation à fin mai 2015 :
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=TtO1ai-teLU

      +11

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  • Guadet // 22.05.2015 à 13h39

    La pub qui illustre le mieux les propos de Lordon, en peu de mots :

    « J’en ai rêvé, Sony l’a fait »

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  • philbrasov // 22.05.2015 à 13h45

    en tout cas lordon boit son café avec des tasses IKEA….

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    • paschoizy // 22.05.2015 à 14h24

      Il répond parfaitement, à votre pique qui tombe à l’eau d’elle même de ce fait ..

      https://www.youtube.com/watch?v=Hy7LJ4FHBQM
      à partir de 39’52 » à 44’40 »

      je vous encourage à bien l’écouter, et plusieurs fois car cette tirade est d’un brillant.

      Lordon est un type qui mériterait vraiment d’être plus écouté.

        +5

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      • paschoizy // 22.05.2015 à 14h29
      • philbrasov // 22.05.2015 à 15h36

        je dis pas le contraire , la preuve je l’ecoute, mais acheter ses tasses chez ikea, est une toute autre demarche que d’aller a la poste, ou acheter du zara homme pas cher….
        l’Homme ne sort JAMAIS de sa contradiction…
        JAMAIS.

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        • Dominique Gagnot // 23.05.2015 à 19h26

          Il n’y a pas de contradiction.

          Être contraint de vivre dans un système tout mal foutu, n’interdit pas de le critiquer, bien au contraire!
          A supposer qu’il ait fabriqué sa tasse lui même, au lieu de l’acheter chez IKEA, qu’est ce que cela changerait à ses propos?

          Mais votre remarque est intéressante, car combien de fois nous l’envoie t’on dans la tronche, bien qu’insensée…

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      • DidierF // 22.05.2015 à 16h33

        Lordon parle de la charge métaphysique que le néolibéralisme met sur le dos des individus. Il est poli. C’est l’idée de l’individu tout puissant (le consommateur) qui doit sortir de la société où nous sommes sinon il se contredit. La seule attitude possible pour tous les néolibéraux est la soumission à leur monde.

        Créer une société alternative à partir de la situation actuelle et en plus la créer à partir de rien en se coupant de toutes les relations de tous les jours et en imaginant instantanément la société alternative est considérée par les néolibéraux comme la seule attitude responsable et possible. En plus, elle devra se faire dans des termes que ces gens trouveront compréhensibles.

        Ce délire absolu est considéré comme une demande normale. Demander à des individus limités et finis de créer un truc beaucoup plus grand qu’eux et qui marche mieux que la société actuelle sans partir de la situation du moment est vu comme une chose naturelle. Impossible !

        Se coucher devant ce truc est également impossible car il nous mène dans le mur par le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources, l’arrêt de la croissance et d’autres joyeusetés que je ne peux pas imaginer ici.

        Ce défi impossible doit être relevé. Il ne peut pas se faire selon les termes des néolibéraux. Je vois un autre chemin. Il n’a pas droit de cité, pas encore. Trouvez un truc qui assure, fonde, justifie et défend la dignité de chaque être humain de façon infinie. En plus, ce truc doit être comme un signal interne à chaque individu qui marche le mieux possible à tout instant. Ce chemin existe. Il a un nom. Son nom seul le condamne ici car il est totalement stigmatisé.

        Pourtant, s’il est accepté, ce que Lordon dénonce s’effondre et la demande impossible des néolibréaux devient un courant d’air dans la bouche de celui qui l’énonce. La critique faite à Lordon d’utiliser des tasses IKEA tombe.

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        • ulule // 22.05.2015 à 18h19

          Impacts environnementaux des banques liés à leurs investissements

          « La BNP investit dix fois plus dans les énergies fossiles que dans les énergies renouvelables. Les projets dans lesquels BNP investit émettent 1360 millions de tonnes de CO2 par an = 4 fois les émissions de CO2 de la France ! (1050 millions de tonnes de CO2 pour le Crédit agricole) cf. le rapport du cabinet Utopies/Amis de la Terre, URL : http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/dossier_annexe_classement_2.pdf.

          En matière d’impact sur le climat, les grands groupes bancaires français se placent en tête des entreprises les plus polluantes, devant les compagnies pétrolières, aériennes et les fabricants automobiles (!)
          Source : « Spéculation, évasion fiscale, bonus des traders : observez en direct la démesure des banques et marchés financiers » par Agnès Rousseaux, 18 mars 2015, URL : http://www.bastamag.net/Speculation-evasion-fiscale-bonus-des-traders-observez-en-direct-la-demesure

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      • ulule // 22.05.2015 à 18h13

        Superbe !

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      • Dominique Gagnot // 23.05.2015 à 18h19

        Ce que Lordon exprime bien le problème! Merci pour le lien, je vais tout écouter, d’autant que j’adore le look des jeunes qui posent les questions…

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  • Ataraxi // 22.05.2015 à 14h14

    Un autre exemple de cette chosification des employés sont les cartes de fidélité.

    Des imbéciles instruits ont identifié un problème: un pourcentage des clients ne la sortent pas au moment opportun (par oubli, timidité ou autre).
    La solution ? On n’a qu’à dresser les caissières pour qu’elles la demandent systématiquement. Ça a l’air totalement anodin, mais c’est à mon avis très grave, car on court-circuite l’interaction normale entre deux êtres humains.
    La logique voudrait que ce soit au client d’y penser, et sinon tant pis pour lui, sauf que le magasin a besoin de ces précieuses données.
    On pourrait mettre un panneau « n’oubliez pas de présenter votre carte du magasin » mais c’est tellement plus simple d’obliger chaque caissière à répéter cette phrase artificielle des centaines de fois par jour, des millions de fois dans une carrière. Elle avait qu’à faire des études, cette conne.

    Je leur demande systématiquement si ça leur fait pas chier de répéter cette phrase toute la journée, résultat: un quart lève les yeux au ciel, les autres haussent les épaules.

    J’ai une idée pour ‘avenir: au lieu de dire au revoir, on leur fait chanter le jingle du magasin en se fourrant les doigts dans le nez, histoire de fidéliser le client.

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    • mianne // 22.05.2015 à 15h22

      « On pourrait mettre un panneau “n’oubliez pas de présenter votre carte du magasin” mais c’est tellement plus simple d’obliger chaque caissière à répéter cette phrase artificielle des centaines de fois par jour, des millions de fois dans une carrière. Elle avait qu’à faire des études, cette conne. »

      Le pire, c’est que la pauvre caissière de 17 à 20h fait des études à la modeste université de la capitale de région et qu’elle n’a que ce travail pour payer les droits d’inscription, son loyer, sa nourriture que ses parents provinciaux ne peuvent lui offrir et encore moins l’inscription dans une école bien cotée.

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    • seb // 22.05.2015 à 19h06

      Ces cartes permettent de ficher les clients, savoir ce qu’ils consomment et à quel fréquence ils renouvellent leur achat. Le but final et de te proposer un de tes produits préféré avec une offre sur un autre produit, pour que tu surconsommes.

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  • jean // 22.05.2015 à 14h38

    j’ai lu je ne sais ou (dsl) que le réchauffement climatique se soldera à terme par la disparition du gulf stream et un refroidissement généralisé de l’europe, notamment la france et les usa du fait de leur facade maritime. J’ai l’impression qu’on y va tout droit….

      +1

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    • Macarel // 22.05.2015 à 16h23

      Les commentaires sur le thème « Requiem pour l’espèce humaine » étant fermés…

      Je me disais… Peut-être que l’aventure de notre espèce est une sorte de Koh-Lanta pour « téléspectateurs » d’ailleurs dans la galaxie.
      Isolés sur une planète aux ressources limitées, doté d’un organe cérébral capable de « faire dans le déni de réalité », combien de temps ces créatures vont-elles survivre ?
      Au point où en sommes, ils doivent se dire de l’autre côté de l’écran « Ah ! Les cons ! ils sont en train de se saborder, et ils ne changent pas d’un iota leur comportement, au contraire ! Ils sont vraiment très cons ! »

        +6

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    • mianne // 22.05.2015 à 20h11

      « Et comme disait Keynes :”A long terme nous serons tous morts.”
      Devise reprise par le site zerohedge
      http://www.zerohedge.com
      « On a long enough timeline, the survival rate for everyone drops to zero. »

        +1

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    • Zarathousthra // 22.05.2015 à 20h30

      Tout le monde a l’air de considérer comme un fait acquis que le but de l’humanité c’est de créer un monde figé et stable. Moi je considère au contraire que c’est toute la beauté de la vie (et de la vie humaine en particulier) de savoir s’adapter à un monde hostile et changeant.

        +1

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  • MadMax // 22.05.2015 à 14h45

    C’est vrai ce que vous dites…

    Je n’ai pas l’habitude de parler aux caissières. Je pose mes achats et puis:
    (sourire)
    Bonjour.
    Non (pas de carte de fidélité)
    Je payerai par carte
    Merci
    (sourire)
    Au revoir

    Je vais dorénavant essayer de sociabiliser un peu la discussion.

      +5

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    • Ataraxi // 22.05.2015 à 18h17

      L’ennui c’est que c’est du travail à la chaîne et les autres victimes comme vous de ce système commencent assez vite à soupirer dans la file d’attente. Si vous voulez avoir un rapport humain normal, il ne vous reste que le marché.

        +2

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  • jerome // 22.05.2015 à 14h58

    J’abonde sur l’analyse de l’infantilisation du consommateur pour qu’il cède à ses envies sans entrave, mais ma grille de lecture des pubs montrées est différente, le but d’une pub est l’absence de choix puisque le projet est tout de même de forcer la vente du produit ou service.
    Et actuellement les gens sont déjà très frustrés par leur manque de choix, que l’on vote droit ou gauche on aura la même politique, que l’on achète chez X ou Y ce sera le même prix (entente sur les prix dans tout les branches) pour un produit ou service qui a plus de points communs que de différences au final.
    Je vois dans cette multiplicité de choix périphériques une diversion comme les parents qui donnent le choix de la vidéo que l’enfant va pouvoir regarder pour le détourner de sa frustration de ne pouvoir choisir son activité.
    Dans un monde où l’absence de liberté est de plus en plus évidente une surenchère de choix futiles donne une illusion de liberté.

      +1

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  • DidierF // 22.05.2015 à 16h18

    Le désir est donc notre dieu. Il nous mène, fait de nous des exploiteurs, nous rend méprisants pour ceux qui satisfont notre désir quand nous les voyons encore. Une satisfaction d’un de nos désirs est comme la prise d’une dose de drogue. Nous sommes accros.

    Ce désir rend la publicité nécessaire pour le titiller, le stimuler et nous pousser à des actes compulsifs. Ce désir rend l’éducation inutile, voire suspecte car elle tue le désir et le gêne. Ce désir chosifie tout ce qui n’est pas nous. Ce désir ne peut pas être satisfait. Il est source de frustrations et donc de violences.

    Il est comme la pornographie. Les dames y sont aussi belles qu’inaccessibles. Elle titillent la pulsion sexuelle et ne la satisferont jamais. Il est comme la drogue. Elle fournit des sensations agréables, délicieuses au début. Ensuite, selon un ex-drogué de mes relations, elle ne permet que de se sentir à peu près bien.

    Non satisfait, ce désir devient de la frustration. Il rend son porteur cruel, avide, indifférent. Son porteur souffre d’insomnie, de dépression, de douleurs. Il a besoin d’un grand nombre de médicaments. Il a besoin de plus d’objets pour le satisfaire. Il augmente les doses de consommation comme le drogué augmente ses doses pour se sentir bien.

    Notre dieu nous dévore par le stress, la maladie, la peur, le chômage, l’indifférence, la solitude, la pollution, la destruction de la nature, la mort de la divinité humaine et l’absolue absence de sens à tout ça.

      +2

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  • adrien // 22.05.2015 à 16h41

    Belle démonstration par FL de la chosification du salarié. Le terme « liquidité » à 2′ 52, terme financier qui fait aussi penser à la volatilité ou variations rapides du cours d’actifs financiers.
    Pour la droite (à peine) complexée du PS, avec Pascal Lamy, ex patron de l’OMC, il y a Louis Gallois, apôtre de la compétitivité qui a justifié pour Normal 1er les réductions de 30 milliards de « charges » patronales et salariales, destinées à financer la protection sociale.
    Il n’est pas fait mention de la politique de l’offre voulue par ces libéraux, puisque Hollande avait déclaré « l’offre crée sa propre demande », ce qui aboutit en fin de compte à la chosification du salarié. Lequel ne peut assurer la demande, pour raison d’austérité .

      +1

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  • Jean-Paul B. // 22.05.2015 à 17h54

    Bonjour,
    Congrès du P »S »: ci-dessous le diagramme de la participation, de l’abstention et de la répartition des militants du Parti « Socialiste » démontrant la « représentativité » des uns et des autres. A garder en mémoire au moment où vous lirez ou entendrez les commentaires de nos brillants « journalistes » !!!
    http://www.marianne.net/congres-ps-si-abstention-nous-etait-comptee-100233708.html

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  • Garçon // 22.05.2015 à 18h19

    MODERATION : Merci d’étayer votre commentaire avec des arguments.

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  • seb // 22.05.2015 à 19h30

    Le passage sur la « liquidité » du marché du travail est pertinente.

    La possibilité pour tout employeur d’engager/licencier selon son besoin, du jour au lendemain. C’est ce qu’on essaie de faire en France avec les sociétés de service (location de main d’oeuvre à la journée ou demi-journée).
    De plus en plus les patrons demandent à ce qu’on soit joignables et disponibles, à toute heure le soir et week end, afin de répondre à toute éventualité. Il y a permissivité entre vie professionnelle et vie privée. On constate de plus en plus « d’écart » avec le code du travail… Je l’ai vu dans les sociétés de service qui pourtant se vantaient de leur coolitude. Le fameux angle alpha dont a déjà parlé Lordon.

    Avant d’être un revenu de subsistance, le salaire est sensé être un dédommagement pour le temps que l’on perd, temps réquisitionné par l’employeur (et non pas une contre-partie du travail rendu comme on cherche à nous faire croire). C’est un dédommagement du temps pendant lequel on pourrait produire autre chose pour nous même. Sauf que la spécialisation et l’extension du domaine de la propriété est tel qu’il n’y a pas d’alternative au salariat. Prêt de 90% des français actifs sont salariés.

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  • philbrasov // 22.05.2015 à 20h20

    un homme vient de mourir il est un illustre inconnu… pas tout a fait quand même
    un ouvrier .. qui plus est immigre ….Il a réalisé un truc EXTRAORDINAIRE
    son nom Francois Zanella, mineur aux houillères du bassin de lorraine
    il y a tout en lui de ce que beaucoup apprécient ICI

    regardez son reportage….fait par THALASSA ( FR3)
    les larmes vous viennent aux yeux
    https://www.youtube.com/watch?v=QfbXJw74ADQ
    Si OB pouvait en faire une UNE,,,,, pourquoi pas….

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  • catherine Balogh // 22.05.2015 à 23h38

    philbrasov

    « Cette vidéo inclut du contenu de France Televisions, qui l’a bloqué dans votre pays pour des raisons de droits d’auteur »
    https://www.youtube.com/watch?v=QfbXJw74ADQ

    à qui est donc destiné France Télévisions, aux ricains???
    ;O)

    Bon, décidément, je paierai pas me impôts.Ils feront une saisie sur salaire et si nous étions rien que 10 millions à fairte pareil, on rigolerait enfin un peu…..

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  • ulule // 23.05.2015 à 00h19

    Un livre épatant : Martha Nussbaum, Les émotions démocratiques. Comment former le citoyen du xxie siècle ?, Paris, Flammarion, « Climats », 2011, 208 p. – Solange Chavel (Traduction)

    Alexis Cukier, « Martha Nussbaum, Les Émotions démocratiques. Comment former le citoyen du XXIe siècle ? », Terrains/Théories [En ligne], 2 | 2015, mis en ligne le 07 janvier 2015. URL : http://teth.revues.org/321

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  • theuric // 23.05.2015 à 00h47

    Toute domination emploie trois subterfuge, ni plus, ni moins:
    1) la féminisation de l’homme;
    2) l’infantilisation de l’homme et de la femme;
    3) la chosification et/ou l’animalisation de l’homme, de la femme et de l’enfant.

    Période obscurantiste: période ayant abandonné toute idée de raison et de progrès.

    Lorsqu’une composante professionnelle domine l’ensemble de la société, cela se révèle être un processus similaire à un cancer.
    Ainsi, l’économie monétaire domine aujourd’hui l’ensemble de la société, mentalement et physiquement.
    Or, chacune des composantes professionnelles,  » les entités sociales », fonctionnent sur des modes différents, un scientifique pensera différemment qu’un artiste, un acteur pensera différemment qu’un peintre, un biologiste pensera différemment qu’un physicien…
    De plus, ces entités sociales ont, sociologiquement, un fonctionnement interne spécifique auquel les divers acteurs ne doivent déroger au risque, sinon, de faire péricliter leur domaine, ce qui est la définition de l’éthique.
    Quand une seule, donc, de ces entités sociales, en vient à dominer l’ensemble de la société, celle-ci ne fonctionne plus que sous la coupe du seul dogme et de tout ce qui l’accompagne, véhiculé par cette entité, à l’exemple du néolibéralisme monétaire actuel.
    Or, la société étant de ce fait gravement déstabilisée, cela ne peut que conduire l’entité sociale dominante à son effondrement puisqu’elle n’est pas soutenue par le bon fonctionnement de l’ensemble des autres entités sociales qui devraient la stabiliser.
    Ainsi, aujourd’hui, le pouvoir monétaire, surtout bancaire et fonds d’investissements, pour les retraites, notamment, ne trouve plus les repaires que, entres autres, représentaient la justice, la politique et le journalisme, les ayant détruit, ce qui la conduit maintenant à sa propre perte.
    En entrainant à sa suite l’ensemble de la société.
    Il faut donc impérativement comprendre le rôle et la place exacte de chaque entité sociale au sein de la société.
    Étant entendu que nous entrons rapidement dans les dernières phases de désagrégation de la société néolibérale dans un processus en accélération constante.
    En un mot comme en cent, ce n’est pas la France qui est ruiné, ce n’est pas l’Europe qui est ruiné, ce n’est pas l’occident qui est ruiné, c’est le monde, l’ensemble des pays et des peuples mondiaux qui sont dores et déjà ruinés.
    Mais pour l’instant, rares sont ceux qui en ont pris conscience!

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  • theuric // 23.05.2015 à 00h53

    J’oubliais de préciser que cette domination prend la double forme idéologique et de contraintes, liée à un fonctionnement interne de l’entité sociale dominante dégagée de son éthique, en raison de la faiblesse des entités sociale contrôlantes.
    Si un jour une autre entité sociale en venant à dominer la société, ce serait la même chose, nous connaissons la domination militaire mais nous pouvons aussi imaginer une domination scientifique, par exemple.

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  • Flolo // 23.05.2015 à 10h40

    Excellente et limpide analyse de Frédéric Lordon. Les chantres du néolibéralisme se croient libres, mais en réalité ils sont asservis par leurs propres désirs.

    La compréhension par l’observation du « simple » fonctionnement de l’esprit humain montre que c’est pourtant une voie royale vers l’insatisfaction personnelle permanente. Comme chacun d’entre nous peut en faire l’expérience, la satisfaction d’un désir conduit très rapidement à l’apparition du suivant et à la nécessité impérieuse, du moins le croyons-nous, à le satisfaire sans délai, et à en être frustré dans cette attente…Naturellement, ce comportement que l’on pourrait qualifier de masochiste s’il n’était pas devenu aussi répandu qu’inconscient dans la tête de ceux qui l’ont désormais adopté, conduit à faire des autres des objets de nos propres désirs, et donc également à les faire souffrir et à les rendre insatisfaits…

    Reste que la solution à cette dépendance au désir est d’abord en chacun d’entre nous. Elle est un apprentissage de notre propre fonctionnement, celui de notre esprit, et de mise à distance de nos désirs en particulier.

    Quoi qu’il en soit, il y a très peu de chances que la cure de désintoxication nous soit offerte par les junkies néolibéraux pour lesquels nous sommes devenus la matière première nécessaire à leur asservissement…

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  • Ramon // 23.05.2015 à 13h23

    Suis désolée mais je ne vois rien en quoi notre société moderne ou  » neo libérale  » se différencie d’une société primitif? La demande a toujours Définie l’offre!!! C’est une lois de Marché ! Qu’y a t il de répréhensible contenter le consommateur et tous les consommateurs! Car les salariés sont les consommateurs comme les autres! S’il n’a pas le temps de faire ses achats durant sa journée de travail, il pourrait le faire sur le net ou dans le magasin ouvert aux horaires de nuit! C’est plutôt formidable! De plus cela permet offrir le travail à ce qui ont une horloge biologique differrante!….Le débat qui suit sur le sujet de la société de consommation et ces individus facilement manipulables car incapables de réfléchir ( mais surtout pars que leur portefeuille la leur permet (de ne pas réfléchir) et faire des achats compulsif et des erreurs d’achats) n’est pas légitime ici! …. La pub à sa responsabilité et la plupart de temps elle est bête meme faite avec des utils brillante! Par contre dans cette séquence la Pub démontre plutot et pour une fois non le produit de consommation mais le cheminement de la prise de décision de consommateur! Bien fait certe! S’est exactement ce qui se passe quand on a un choix et il faut le faire, ça prend le temps de la réflexion et élimination des solutions non désirables dans nos têtes!… Enfin c’est mon point de vue!……….. Sinon petite parenthèse sur l’Ukraine! Qui a vue de difficulté economique et ( » politique »- pas sur),a décidé de ne pas participer à l’Eurovision cette année! Mais elle a contourné le problème en passant par la Moldavie! En effet le candidat moldave est originaire de Ternopole , ville de l’Ouest de l’Ukraine! Un jeune assez talentueux nottamment sur scène, avec ses saltos arrière !….J’ai jeté un coup d’œil sur le video clip de ce garçon au pseudonyme faisant référence au pays voisin! C’est stupéfiant !!! Le clip se déroule à New-York avec la poursuite des flics americains et explosions des véhicules de police …. Une réalisation assez coûteuse pour un ukrainien un mal ambiant! Quel producteur a pu faire un pareille offre? Je vous laisse réfléchir.. Peut être Porochenko lui meme!??….Si la Moldavie gagne cette saison , je ne serais pas surprise! Bonne journée à tous!

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    • Wilmotte Karim // 23.05.2015 à 18h06

      « Suis désolée mais je ne vois rien en quoi notre société moderne ou ” neo libérale ” se différencie d’une société primitif? La demande a toujours Définie l’offre!!! C’est une lois de Marché ! »

      Ben, déjà, le marché libre et concurrentiel en société primitive, ca n’existe pas.
      Les lois intemporelles et inamovibles de l’économie qui existent depuis la nuit des temps et jusqu’au jugement dernier sont de l’idéologie pure (de la bonne, 100% non coupée).

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      • Ramon // 23.05.2015 à 22h36

        Du moment où il y a la monnaie il y a marché libre … Ou pas!? Sans la monnaie, il y avez le troc ! Et même la, il avait les tendances qui pouvaient être qualifiés des lois! ex: un produit a été forcément plus demande que l’autre( comme les produits de première nécessité : blé, ris ou l’énergie( bois, l’huile)… Comprenez moi bien, la société de consommation m’agace aussi bien que vous, mais elle a été toujours De consommation ( on consomme et on a consommé)! Ce sont les produits de NON première nécessité qu’on consomme de plus en plus qui font peur car n’ayant pas de sens! Et encore est on sur qu’il n’y a pas de sens!?… Vous savez l’église à son temps vendait énormément des petits biblos religieux (des petit croix en bois, les représentation de la Vierge…)et s’en est bien enrichi ! Elle le fait encore aujourd’hui mais ce n’est rien a comparé a ce à quoi ressemblait ce commerces il y a quatre cents ans!!! Et je suis sur que certains ne comprenaient pas en quoi on a besoin de dépenser pour ces biblos( dépenser) alors que Dieu est en nous, et on peut avoir une bonne prière avec lui sans se ruiner pour ressembler à tout le monde!… Le problème est qu’on ne supporte plus que se soit nos enfants qui se font manipulées et surtout qu’ils perdent leurs temps a apprendre les choses inutiles (les noms des marques des champoints et des yogourts et surtout les noms des héros des films douteux et les histoire non conformes à la réalité) …. Il y avaient sans doute dans le passée les choses apprises inutilement aussi, mais notre mémoire ne s’en souvient pas… Et on croit que notre société est la pire! Non, simplement notre Fleo d’aujourd’hui s’est l’ignorance qui s’installe et tant qu’on est pas tous frôlé le danger on ne prendra pas des mesures! Apparemment l’évidence n’a pas touche la majorité! Vous savez avant les événements en Ukraine ( que je connais) je faisais aveugelement confiance aux médias francais sur les événements internationaux ! Et bien depuis ma confiance est ébranlé ! Même ce qui vient d’un autre bout de terre fait sortir chez moi un doute! Vue le nombre des personnes venant de l’Ex URSS dans le Monde, on pourrait dire qu’ils se sont retrouvé , pour la plupart, dans mon cas! Vue la mondialisation actuelle, si les omissions volontaires des informations venant d’autres coins de monde continuent elle seront forcément démasqué par les ressortissants de ces pays! A un certain moment de l’histoire , on arrivera au point où les Médias occidentaux perdront leur crédit aux yeux des beaucoup, voir aux yeux des aborigènes! A ce moment le journalisme changera son actuel statut d’irresponsable vis à vis des citoyens lambdas… ( les procès n’étant réservé aujourd’hui qu’au personnalité publiques nationaux) c’est pareil pour les pubs, il faudra qu’on soit tous être d’accord sur leurs nocivité pour qu’il est changement, une réglementation! Afin , je suis peut être trop optimiste!… Mais il faut se préparer aussi que cela n’arrivera pas avant qu’on soit mort!….

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        • Wilmotte Karim // 24.05.2015 à 11h50

          « Du moment où il y a la monnaie il y a marché libre  »

          Oui, la France féodale, l’Empire Romain ou les Chines impériales étaient de grand marché! Ou pas, en fait. C’est bien la construction des premiers états nationaux (Angleterre, France) qui va faire émerger les marchés… nationaux, en brisant les cloisonnements interne.

          Sur un marché de village, singulièrement avant l’émergence des marchés nationaux, peut-on sérieusement parler de « marché libre »???

          Les marchés sont construits car normé par des institutions (église, état, peu importe) et n’existent pas en 53 000 av JC. Le marché tel que vous l’entendez n’émerge que très tard et repose encore et toujours sur des institutions (l’état) pour exister et se perpétuer.

          Le marché « libre » et naturel, consubstantiel de l’homme est de l’idéologie.

          « Et même la, il avait les tendances qui pouvaient être qualifiés des lois! ex: un produit a été forcément plus demande que l’autre »

          Quels étaient les conditions exactes de production?
          Produisait-on pour soi et on échangeait le surplus? Etc.

          Les » lois de l’économie » dépendent de l’économie dont on parle. Elles dépendent des moyens de production, de leur propriété : non, les « lois économiques » d’un régime de seigneurie basée sur la production agricole dans les tenures féodales ne sont pas les mêmes que celle du capitalisme fordiste ou de l’esclavage romain.

          On peut définir des règles de fonctionnement qui vont toujours dépendre du lieu, du moment, des croyances, des institutions, des techniques, du savoir-faire, des relations internationales, des moyens de production, de qui possède les moyens de production, etc.

          ps: si vous pouviez faire des retours à la ligne, marquer des paragraphes. Ce serait sympa pour les lecteurs.

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          • Ramon // 24.05.2015 à 19h49

            Merci pour la suggestion de la mise en page! Je sais aussi que l’orthographe est à travailler chez moi, pour cela je presente mes excuses aux lecteurs! ….  » produsait on pour soi ou échangeait le surplus? » C’est la qu’on parle de différentes choses….On ne produit pas tout soi meme, sauf si on vie en petit tribut isolé dans un forêt ( surface immense plein d’énergies disponible et gratuite) C’est peut être le mot  » primitif » que j’ai employé qui a joué le tour! Mais ce n’est pas de cette société que j’ai voulu parler mais celle qui naît avec la propriété privé ( terres) Si on produit tout pour soi, il me semble, il n’y a pas d’échange , pas de marché ( qui n’est autre que le commerce)…

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  • Alain // 23.05.2015 à 23h26

    Énorme bof !! La liquidité dans la finance est certes une propriété commode mais elle est loin d’être la règle. Elle est absolument nécessaire pour le core tier 1 capital des banques selon la régulation Bâle III mais difficile à réaliser. Nombre d’investissements sont bloqués pour une certain temps (term swaps, margin loans, règles imposées par la régulation dite de Volcker…) Le taux de rendement des actifs est d’ailleurs souvent lié à leur liquidité. On n’a jamais vu qqn sortir d’une tranche equity ou mezzanine immédiatement, le rendement lié est du coup plus élevé que les tranches seniors (c’est aussi dû au risque de défauts plus grands mais c’est lié). Bref La liquidité a un prix… Et on se rend compte aujourd’hui que ce n’est pas la qualité principale que doit avoir un tier 1 capital puisqu’en imposant une liquidité parfaite à ce dernier les régulateurs ont créé une bulle sur les obligations triple A, au point d’en venir à des rendements négatifs (ce n’en est pas la seule cause mais en fait partie) et un appauvrissement du reste du marché (une perte de liquidité sur d’autres actifs), ainsi que des mouvements de capitaux brusquissimes au moment des annonces de résultats (les banques devant montrer un bilan liquide elles sortent de leur bilan tout un tas d’actifs remplacés immédiatement par du cash, de la trésorerie temporaire au moyen de securities lending et equity repos à court terme, ce qui a pour effet de déformer temporairement mais profondément les marchés de financement d’actifs court termes, courbe de borrow rate, d’asset swaps etc).

    Au passage on rigole dès les premières cinq minutes de la vidéo quand il dit « la finance dérégulée c’est à dire la finance de marché « . Avec Volcker, Bâle III, CRD IV, FRTB, la finance n’est pas prête de s’en sortir…

    Bref on est devant le type qui manie des généralités pour se faire mousser.

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    • GLEB // 24.05.2015 à 00h17

      J’ai rien compris .. comme quand mon banquier me parle de placement d’ailleurs.

      Je suis sûrement un simple d’esprit, un peu attardé qui :
      – préfère payer cash, sans passer pour le moindre crédit et éviter ainsi de me prosterner devant un banquier, en lui donnant un bulletin de santé, une radio des poumons pour 20 000 euros.
      – préfère payer en liquide pour ne pas être tracé dans mes habitudes d’achats et pour éviter de polluer ma boite aux lettres.
      – n’avoir aucune carte de fidélité, pour pouvoir rester « infidèle ».

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    • Wilmotte Karim // 24.05.2015 à 11h55

      Lordon explique dans nombre de ses interventions que la « finance dérégulée » doit être comprise comme régulée afin de s’extraire des mesures précédentes de régulation et qui corsetaient le capital, réduisant sa capacité d’arbitrer entre les systèmes nationaux (droits sociaux,

      Je ne sais pas s’il le fait ici (j’ai vu cette vidéo il y a longtemps) mais j’espère que la précision vous aidera à mieux comprendre son propos.

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  • Homo Urbanus // 24.05.2015 à 12h35

    Comment se fait-il que les capitalistes néolibéraux mettent le consommateur en amont? Faudrait-il in fine relancer par la demande?

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  • joelim // 24.05.2015 à 12h45

    Brillante analyse de Lordon. Encore plus loin il y a ça : http://designtaxi.com/news/359432/Brilliant-Print-Ads-Show-How-Life-s-Too-Short-For-The-Wrong-Job/

    Marketing pour une boîte de recrutement certes, mais qui fait passer l’idée que si vos conditions environnementales et intellectuelles ne sont pas bonnes — et elles ne le sont jamais vraiment —, alors vous êtes destinés à l’esclavage.

    Et pas n’importe quel esclavage, ni air ni espace, juste la marche mécanique des muscles, au service du consommateur. Consommateur qui bientôt n’existera plus vu les perspectives de la classe moyenne, sauf dans l’hyper-classe bien sûr.

    Donc le message est : votre destinée (si vous ne venez pas chez nous etc.) est d’être esclaves musculaires, et soyez bien content que la société ne vous jette pas direct. Si je voulais être spécieux je dirais qu’à la limite c’est une vision assez optimiste au vu de l’extinction programmée du salariat, avec la mise en place assumée du chômage structurel….

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  • JC // 31.05.2015 à 01h10

    Regardez-moi ça : http://ilmefaut.com/
    Encore une illustration extrême. Ce qui est dingue c’est qu’en tant que consommateurs, nous sommes flattés de toute cette attention et ce confort (en général au moment où on regarde ces pubs, on est chez soi, donc en mode repos/consommateur), alors qu’en même temps c’est nous qui trimons pour assurer ces services au boulot. Une schizophrénie, une drogue, ça va être difficile de s’en libérer car nous devenons capricieux et colériques si la qualité de service baisse.

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