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13.août.201213.8.2012 // Les Crises

Livre de la semaine : « Histoire du capitalisme »

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Aujourd’hui, je vous présente le livre majeur de Michel Beaud sur l’histoire du capitalisme.

Voici la critique d’Alternatives économiques et du Conflit :

Dans ces moments de crise assez dévastatrice du capitalisme, cette Histoire du capitalisme, écrite par un professeur émérite d’économie de lUniversité Paris VII, issue de cours donnés dans un premier temps entre 1979 et 1980 à l’Université de Vincennes (Paris VIII), possède le mérite, selon la volonté de l’auteur, d’être à la fois concise, assez complète, interdisciplinaire et destinée à un très large public. Décrire et expliquer le capitalisme, sans tomber ni dans l’apologie libérale, ni dans une polémique un peu vaine, dans ses nuances, dans ses aspects positifs comme dans ses aspects (très) négatifs, ce projet constitue un défi que Michel BEAUD emporte assez haut la main. Si bien que loin d’être un « résumé » d’histoire du capitalisme qui s’étend sur plus de 500 ans, cet ouvrage peut ouvrir, par sa riche bibliographie et ses notes abondantes, beaucoup de portes aux étudiants en économie.
Comme l’écrit l’auteur dans son Introduction de 1980, « il est né d’une solide conviction : on ne peut comprendre l’époque contemporaine sans analyser les profonds bouleversements qu’à apportés, dans les sociétés du monde entier, le développement du capitalisme. Il est né aussi du souci de saisir ce développement dans ses multiples dimensions : à la fois économique et politique et idéologique ; à la fois national et multi-national/mondial ; à la fois libérateur et oppressif, destructeur et créateur… Il est né enfin de l’ambition de mettre en perspective un ensemble de questions indissociables et trop souvent étudiées isolément : la formation de l’économie politique dans sa relation avec « la longue marche vers le capitalisme » ; l’affirmation de l’idéal démocratique contre les anciens régimes aristocratiques et, utilisant les nouvelles institutions démocratiques, la montée des nouvelles classes dirigeantes ; le lien entre développement des capitalismes nationaux, renforcement des mouvements ouvriers et conquêtes du monde du travail ; l’extension de plus en plus complète et complexe de la domination capitaliste dans le monde ; l’articulation entre domination de classes et domination de nations ; les crises comme indices de grippages et de blocages et comme moments de renouveaux ; notamment la « Grande Crise » actuelle. »
Plus loin dans l’introduction de la dernière édition : « Une des difficultés est que nos lectures du capitalisme sont dominées par les analyses fondées au XIXème siècle et développées dans les deux premiers tiers du XXème ; ces analyses sont donc principalement marquées par les caractères du capitalisme industriel, ce qui risque de nous empêcher de comprendre et d’analyser les évolutions en cours ».
Un coup d’oeil à la table des matières de cet ouvrage divisé en deux grandes parties (De l’or au capital et Des impérialisme à la mondialisation) suffit d’allécher la « soif de connaissances » : du pillage colonial (XVIème siècle) et de la montée des bougeoisies (XVIIème siècle) à la fin du XXème siècle en forme d’interrogation : le début d’un basculement du monde? en passant par Le Grand Chambardement (1914-1945), les éléments de réflexion historique sont posés à travers une exposition classique des faits et de multiples « propos d’étapes » plus théoriques qui permettent de faire le lien entre l’histoire et les doctrines économiques.
Réédité et augmenté, peaufiné, cinq fois, cet ouvrage permette d’avoir une idée de ce que les marxistes appellent le « sens de l’histoire » (nous préférons plutôt le terme de direction), des enchaînements des réalités tant économiques et sociales que sociopsychologiques et même philosophiques. /

 

La première édition de cette précieuse synthèse historico-économique est parue il y a près de trente ans. Voici la sixième. Entretemps, si le livre a un peu grossi, il est demeuré globalement fidèle au projet initial: le capitalisme, malgré les inégalités, les injustices et l’exploitation dont il est porteur, a gagné la bataille et s’est progressivement mondialisé. Il a beaucoup changé, son centre de gravité, au cours de ces cinq siècles, s’est déplacé. Mais sa logique expansionniste et accumulatrice demeure et se heurte désormais aux limites d’un monde fini. Michel Beaud souligne, dans une postface écrite pour cette nouvelle édition, les évolutions enregistrées depuis une dizaine d’années: les inégalités croissantes, l’affirmation de la Chine comme grande puissance, l’essor débridé de la finance et la crise qu’elle a provoquée. Mais c’est surtout les défis environnementaux qui, à ses yeux, sont désormais les plus importants. Pessimiste, il écrit: « Quand nos enfants s’apercevront que d’obstinés scientifiques[s’acharnant] à montrer qu’ils peuvent faire mieux que des centaines de milliers d’années de tâtonnements et d’évolution, ou mieux que Dieu, ont fait bien pire que les médecins d’Hitler « . Mais l’optimisme de la volonté finit par l’emporter, puisqu’il termine cette sixième édition sur ces mots: « un monde meilleur est encore possible ».

Sommaire :

  • De l’or au capital
    • La longue marche vers le capitalisme
    • Le siècle des trois révolutions (xviiie siècle)
    • L’irrésistible montée du capitalisme industriel (1800-1870)
  • Des impérialismes à la « mondialisation »
    • De la grande dépression à la grande guerre (1873-1914)
    • Le grand chambardement (1914-1945)
    • Le grand bond en avant du capitalisme (1945-1978)
    • Fin du XXe siècle : le début d’un basculement du monde ?
  • Au seuil du XXIe siècle
    • 2000-2010 : l’amorce d’un chambardement planétaire

29 réactions et commentaires

  • Letaulier // 13.08.2012 à 04h02

    C’est un tropisme européen?
    Dans ces moments de crise assez dévastatrice du capitalisme
    Alors qu’il ne s’agit que d’une crise de l’euro (même si la zone euro est très importante pour le monde). Quant à l’effet dévastateur, les Espagnols ou les Grecs ont toujours du pain sur la table contrairement au Nord-Coréen par exemple.

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  • Téji // 13.08.2012 à 07h09

    « Alors qu’il ne s’agit que d’une crise de l’euro… »
    Allons donc ! il ne se passerait donc rien aux USA ? Rien en Angleterre ? Rien en Chine ? A croire que c’est notre euro qui est la cause de tous ces désordres…

    « Les grecs ont toujours du pain… »
    Pas tous les grecs, non, pas tous ! Avez-vous déjà ‘visité’ les poubelles de votre voisinage pour boucler votre journée ?

    Voyons, ouvrez donc un peu les yeux 😉 

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    • LeTaulier // 13.08.2012 à 08h40

      Justement j’ouvre les yeux et j’ai la chance de voyager un peu partout dans le monde. L’Afrique se porte mieux et l’Asie et l’Amérique latine croient toujours. C’est donc bien plus de la moitié de l’humanité qui ne se porte pas trop mal.
      Les déficits des uns sont les excédents des autres.
       
      Il y a une excellente étude de l’Université de Saragosse sur l’obésité en Europe, et dans le peloton de tête on trouve la Grèce, l’Espagne, et l’Italie.
       

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      • Arnould // 13.08.2012 à 10h16

        L’Afrique et l’Amérique latine ont donc toujours la foi…

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        • Fab78 // 13.08.2012 à 17h53

          A moins qu’ils croissent ?

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      • Patrick Luder // 13.08.2012 à 15h26

           
        L’Afrique est grande, et s’il est vrai qu’une minorité
        tire un stricte minimum des saccages de son patrimoine,
        la majorité de l’Afrique court à sa perte !
         => des terres toujours plus arides et inhospitalières
         => de l’eau fossile se réduisant comme peau de chagrin
         => des peuples en souffrance, déracinés et en déshérence …
        Dans tes voyages, tu ferais bien de quitter le confort des hôtels AllInOne
        Et t’enfoncer dans les terres pour aller voir comment vivent les peuples …
           

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      • Tycer // 14.08.2012 à 23h08

        Ouhou!
        Super réducteur!

        Je dirai même extrèmement choquant!
        Un vrai voyage te permettrait de peut etre comprendre que la misère gagne du terrain actuellement.
        On pourra en rediscuter lors des emeutes de la faim qui ne vont pas tarder a etre courante. 

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  • Benkebab // 13.08.2012 à 07h40

    Le sommaire avait l’air intéressant, mais la conclusion que vous citez m’a bien coupé l’envie de lire ce bel ouvrage!

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    • Patrick Juignet // 13.08.2012 à 17h10

      La conclusion et d’une banalité peu encourageante. Mais Olivier nous dit que cet ouvrage est   » précieuse synthèse historico-économique « .

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  • Pi // 13.08.2012 à 07h56

    @Letaulier

    Je penses qu’on peut dire sans aucun problème que les USA et le japon sont eux aussi fortement touché. La proportion de démuni au USA est effrayante. 
    Après, pour ce qui est du reste du monde, c’est peu être (qqu peut confirmer?) moins marquant. En effet le postulat de la crise actuelle est fondé sur la limite des ressources naturelles… d’où, les pays en consommant le moins, sont moins impacté. De même, les pays en possédant le plus sont eux aussi moins impacté (Canada,Russie,Brésil,Australie,…). 

    Il faut toutefois souligné l’impact mondial de l’augmentation du prix des denrées alimentaires provoquée (en partie) par le prix de certaines matières premières. 

    On peut donc dire, que si le postulat (l’origine de la crise est la finitude du monde et de ces ressources) est correcte alors l’impact est mondiale et se renforcera dans le temps au fur et à mesure que la déplétion des ressources s’accentue. On devrait tôt ou tard arriver à une croissance mondiale négative.

    Quelqu’un pourrait il donner le graphique  de l’évolution de la croissance mondiale de ces dernières années?

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  • Pi // 13.08.2012 à 08h08

    J’oubliais: « les Espagnols ou les Grecs ont toujours du pain sur la table contrairement au Nord-Coréen par exemple »

    J’ai un doute sur ce point… Mon collègue espagnole m’a dit qu’en Andalousie, des mouvements organisés s’étaient mis en place pour voler de la nourriture dans les supermarché. Ce mouvement est soutenu par certains partis de gauche d’ailleurs. Apparemment, l’Europe aurait prévu une aide financière pour distribuer de la nourriture dans ce coin.

    Si quelqu’un pouvait confirmer ces faits d’actualité récents avec des sources à l’appui cela couperait court à la discussion. 

    Par contre les statistiques pour les USA sont sans appel….: http://2.bp.blogspot.com/-l1Q_ZjEBXF0/Tj-61ekbukI/AAAAAAAAP1E/Sb4h_0_gCms/s1600/us_foodstamps.jpg

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  • DOZIER // 13.08.2012 à 16h14

    @ Letaulier
    « Les déficits des uns sont les excédents des autres. »
    Effectivement, cela est vrai dans une économie capitaliste en partant du principe que la ressource est illimitée (exemple : facturation du brut en dollars et déficit budgétaire US colossale).
    Si l’on considère que le capitalisme est basé sur une allocation inégale des ressources, et que la ressource va tendre à s’amenuiser, alors les déficits des uns vont devenir ingérables tandis que la valeur des excédents des autres tendra vers zéro.
    L’Europe Norvège mise à part, ne détenant aucune ressource énergétique importante et ne pouvant pas régler le coût de ses importations autrement qu’en dollars est condamnée à se paupériser.
     
     
     

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    • Fabrice // 13.08.2012 à 17h36

      Nous avons des ressources mais nous les ignorons, dans très peu de temps l’eau que nous polluons allègrement (je parle même pas que des gaz de schistes) et l’agriculture reviendront au premier plan (on  le voit actuellement avec la sècheresse aux USA).
       
      Mais comme l’industrie on la sacrifie pour une agriculture bas de gamme, alors que nous aurions la possibilité de produire haut de gamme et devenir les allemands de l’agriculture à valeur ajoutée qui pourrait être plus que rentable avec un peu de volonté et enfin de bon sens avec une vision sur le moyen et long terme (mais bon nos politiciens ne voient pas au delà de leur prochaine élection).
       
      Malheureusement, nous sacrifions encore ce qui pourrait être notre force jusqu’au moment où les force publiques se réveilleront encore une fois trop tard.
       

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    • Letaulier // 13.08.2012 à 18h27

      L’économie c’est pas que les ressources énergétiques sinon la Suisse, la Suède, l’Allemagne seraient bien plus pauvre que le Nigeria ou l’Angola. Et puis le soleil brille pour tout le monde.

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      • Fabrice // 13.08.2012 à 18h45

        Tout à fait d’accord nous avons nos ressources, nous pourrions les mettre en valeur mais non il faut systématiquement suivre bêtement « les modes économiques » du moment au lieu de prévoir et anticiper, ce qui nous force à nous réveiller trop tard et à gesticuler fébrilement en vain.

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      • Patrick Luder // 13.08.2012 à 20h19

        Si le Nieger à bien quelques ressources, ce ne sont pas les Nigérians qui en profites, mais bien nos voleurs de pays dits « avancés » …

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  • Patrick Luder // 13.08.2012 à 17h31

    Ah ben là, je viens de reçevoir « la gande churte de l’immobiliier » et comme il me faut un mois pour lire un livre … je crais que je ne puisse suivre avec un livre hebdomadaire …    😉

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  • Marcus // 13.08.2012 à 18h57
    • Fab78 // 13.08.2012 à 19h20

      La dette, on s’en fout.

      Le vrai problème, si la crise mondiale est due à l’épuissement des ressources énergétiques, c’est la crise agricole qui suivra car les tracteurs consomment du pétrole, les engrais sont du pétrole, les pesticides sont du pétrole.

      Pour fixer un ordre d’idée : le blé biologique a un rendement trois fois inférieur au blé industriel, et ce n’est pas le plus mauvais rapport bio/industriel.

      Vous imaginez demander aux gens de ne manger qu’un jour sur 3 pendant un an ? Les fusils vont sortir, et pas qu’à la campagne.

      La France exporte du blé, mais finalement trés peu comparé à sa production. Dans le cadre du scénario ci-dessus, les pays qui ont conservé une agriculture bio par nécessité (les pays pauvres) ne seront pas les plus à plaindre.

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  • Marcus // 13.08.2012 à 19h19

    La dernière blague de Jacques Attali : elle est excellente, hélas …
     
    http://www.youtube.com/watch?v=chsoez5WtSA&feature=player_embedded

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    • Patrick Luder // 13.08.2012 à 20h09

      Trop bien … la finance se suffirait-donc à elle même, un peu comme dans une monde artificiel ? Mais dans la vie réelle comme dans cette bonne histoire, la chute intervient immanquablement à un moment donné …

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  • Brocel // 13.08.2012 à 21h06

    Bonjour à tous,

     Dans exactement le même thème on retrouve les travaux d’Immanuel Wallerstein sur le capitalisme, qu’il considère comme un système historiquement situé et appelle donc le capitalisme historique. Ses idées sont synthétisées dans le livre du même nom. Je vous copie colle le 4ème de couverture: « Dans ce bref essai, très accessible, Immanuel Wallerstein propose une approche synthétique des idées forces qui traversent son oeuvre, consacrée à l’étude du capitalisme comme entité globale et historique, constituant le système-monde moderne. En retraçant les étapes du capitalisme au cours des cinq derniers siècles, il met en évidence ses composantes qui ont constamment évolué comme celles qui sont restées in-variantes. Et en mettant l’accent sur l’émergence et le développement d’un marché mondial unifié, avec la division internationale du travail qui l’a accompagné, il montre comment le capitalisme a provoqué l’appauvrissement des pays du tiers monde. Et pourquoi les problèmes économiques et sociaux de ces pays perdureront tant qu’ils resteront intégrés au capitalisme mondial.
    Un ouvrage indispensable pour comprendre la pensée de l’un des plus importants théoriciens du capitalisme comme mode de production universel et des forces antisystémiques qui le défient. »

    L’essai fait 125 pages, c’est très court mais relativement dense intellectuellement pour les débutants, la plupart des gens d’ici ne devraient pas avoir de problèmes. Le procédé d’étude est inductif et s’attache à la réalité objective du capitalisme mais l’auteur fait savoir son opinion mais on sait la séparer du reste, pour moi le livre pêche surtout par sa synthétisation, on aimerait un peu plus de développement… Il semble y avoir quelques différences dans l’analyse avec Michel Beaud car Wallerstein dans la postface expose pourquoi il pense que la mondialisation n’est pas nouvelle…
    Voilà, ce n’est peut-être pas la peine de le lire en plus de l’ouvrage cité dans cet article mais sait-on jamais!

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  • Rendez-vous en enfer // 13.08.2012 à 22h48

    Ce Taulier qui « wants me » pour l’armée américaine
    commence à me chauffer sérieusement les sangs !
    Mais… bon… Restons courtois.

    – Vous n’êtes pas tout à fait le seul à « voyager un peu partout dans le monde »
    (j’imagine, et j’en suis même sûr).
    Au fait, qu’est-ce qui vous donne « cette chance » ? On le subodore…

    Où que vous irez :
    – si vous ne voulez voir que le luxe, ou même une vie « moyenne », vous les verrez
    (j’insiste : où que vous alliez)
    – si vous voulez voir la misère, alors faites un écart, et vous la verrez partout 
    (j’insiste : partout, même derrière chez vous. Vous avez regardé ?).

    – L’Afrique : quelqu’un ici a remis les choses en place.
    Y avez-vous vécu ? Je dis : vécu. Pas « passer ». Si oui, on en reparle.

    – L’Amérique latine : idem. Voulez-vous que l’on parle en détail
    des dédales meurtriers par lesquels l’a fait passer l’Oncle Sam ? 
    Avez-vous eu des amis tués, ou « jambisés » ?
    Et ne me dites pas : « Oh ! Vous voyez, ils s’en sont sortis ».
    Aujourd’hui, voulez-vous que l’on parle du Paraguay ? Etc…
    Et ne me sortez pas l’infâme Corée du Nord, etc.

    – Ensuite qui stocke actuellement des denrées par hangars entiers ?
    Les filiales cachées de GS, vous connaissez ?
    Égale : milliers de mort et émeutes de la fin à venir.

    Dois-je continuer ? Bon. Alors (re)lisons l’excellent livre, sujet de l’article, 
    mais dont certaines choses seraient à reprendre
    (Vincennes ne rendait pas forcément totalement lucide, mais cela y aidait,
    et Beaud : respect). 

    À vous suivre : « rendez-vous en enfer ».
    Vous saisissez ?  

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    Alerter
  • Rendez-vous en enfer // 13.08.2012 à 22h58

    Même en se relisant, on tape trop vite : 
    « de la faim »  (hélas sans « fin »). 
    Même le Taulier, après tout bon prince, aura corrigé.
    Sans rancune.  

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