Les Crises Les Crises
23.juillet.201623.7.2016 // par Olivier Berruyer

15 Livres pour votre été…

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Comme certains le demandent régulièrement, voici une petite sélection d’ouvrages recommandés, pour agrémenter votre été..

N’hésitez pas à en recommander vous-aussi en commentaires…

bibliotheque

I. Économie

1-1/ Dominer le monde ou sauver la planète ?, de Noam Chomsky

(voir aussi du même auteur : Deux heures de lucidité & Comprendre le pouvoir)

La politique actuelle de l’administration Bush sur la scène mondiale constitue-t-elle une rupture avec la position traditionnelle des États-Unis ? Pour Noam Chomsky – qui signe là son premier grand essai depuis une quinzaine d’années –, la Stratégie de sécurité nationale adoptée en 2002 a eu de nombreux précédents dans la pratique des administrations passées, tant républicaines que démocrates. Ce qui est vraiment nouveau, c’est que cette attitude n’est plus déniée mais revendiquée ouvertement.

Avec autant d’indignation que d’humour, Chomsky analyse le discours du projet américain, dont il souligne très efficacement l’illogisme et l’injustice. Hégémonie ou survie : tel est, selon Chomsky, le choix historique aujourd’hui, et nul ne sait quelle orientation va l’emporter.



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N.B. Pour ceux qui souhaitent, un lien direct pour acheter ces livres.
Par transparence, c’est le prix normal, mais 7 % seront reversés au blog – après vous l’achetez où vous voulez… 🙂

1-2/ La crise de trop – Reconstruction d’un monde failli, de Frédéric Lordon

(voir aussi du même auteur : Jusqu’à quand ?)

Alors même qu’elle n’a pas encore épuisé ses développements propres, la crise financière s’est déjà dépassée elle-même. Elle s’est dépassée économiquement en une récession meurtrière. Elle s’est dépassée politiquement car le dérèglement financier finit par apparaître pour ce qu’il est vraiment : le symptôme d’un dérèglement d’une tout autre nature et d’une tout autre échelle. C’est un modèle d’ensemble qu’une sorte de «catalyse par les points extrêmes» rend d’un coup visible, et surtout odieux. Comment la société a-t-elle pu tolérer si longtemps de tels niveaux d’inégalités ? Pourquoi a-t-il fallu atteindre le point d’obscénité de l’enrichissement de la finance pour produire enfin une mise en question ? Quelles forces ont oeuvré si longtemps à installer et défendre pareille configuration du capitalisme ?

Et aussi, maintenant, quelles sont les voies de sortie, à quelles transformations radicales faut-il procéder ? Le livre fait des propositions. De la refonte totale des structures bancaires en un «système socialisé du crédit» jusqu’au desserrement des deux contraintes qui écrasent le salariat – celle de la rentabilité actionnariale et celle de la concurrence internationale sans rivage -, il s’agit de saisir l’opportunité historique d’une «nouvelle donne», seule à même de dénouer une crise sociale extrême.

1-3/ Quand le capitalisme perd la tête, de Joseph E. Stiglitz

Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s’appuie cette fois sur son expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu  » triomphe  » du capitalisme à l’américaine – bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l’effervescence boursière et tout ce qui s’ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires…) – à une chute retentissante ?

Avec une clarté de propos remarquable et une attention constante aux mécanismes économiques les plus concrets, l’auteur aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux Etats-Unis – en particulier dans le domaine des télécommunications – et leurs conséquences, ou encore les scandales comptables, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enron. Fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d’un  » idéalisme démocratique « , vision d’avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l’Etat, et sur des valeurs telles que la justice sociale (égalité des chances, priorité à l’emploi) ou encore le droit du citoyen à l’information.



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1-4/ L’horreur économique, de Viviane Forrester

Viviane Forrester, passionnée de littérature, férue de philosophie et de psychanalyse, a rencontré avec cet ouvrage un succès sans précédent. Dénonçant le culte de la rentabilité et la tyrannie du profit, l’auteur prend l’exact contre-pied de l’idéologie libérale qui prétend subordonner toute décision politique aux seuls impératifs de l’économie.
Ce livre révolté n’est cependant pas révolutionnaire. S’inspirant largement des analyses de Hannah Arendt qui annonçait déjà les dangers liés au dépérissement du politique, devenu l’instrument privilégié de l’ordre économique existant, l’auteur appelle de ses voeux un renouveau du débat démocratique. L’intérêt essentiel de ce best-seller, écrit avec talent et conviction, est de révéler l’ampleur du désastre humain induit par la démission des élites et l’apathie du citoyen.

Déploration vaine ou coup de colère salutaire, cet ouvrage s’inscrit résolument dans la tradition humaniste, stigmatisant la paresse et la lâcheté qui pérennisent l’injustice. Toute la question est de savoir si Viviane Forrester, après avoir été entendue, a des chances d’être écoutée.



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1-5/ Economix : la première histoire de l’économie en BD, de Dan E. Burr

Mêlant la bande dessinée avec des textes clairs et pleins d’humour, ce roman graphique transforme la « science obscure » de l’économie en une histoire amusante et accessible à tous.

Cette BD/document d’un nouveau genre explore trois siècles de pratiques économiques. Elle raconte la mondialisation, les grands penseurs, les impasses et les rebonds, l’impact des guerres, des changements climatiques ou des pénuries de ressources.

Clair et pédagogique, tout en images, avec l’humour en prime, Economix est indispensable dans toutes les bibliothèques. Comprendre l’économie, c’est maîtriser notre destin.



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[Bonus] Les faits sont têtus, d’Olivier Berruyer 🙂

Un réquisitoire contre la vision actuelle à court terme de la finance.

100 graphiques originaux, tout en couleurs, permettent de comprendre la crise dans laquelle nous sommes plongés et ce qui nous attend. L euro aggrave la crise au lieu de protéger l Europe.
Le compte à rebours de l éclatement de la monnaie unique a-t-il commencé ? Le maintien de l euro nécessiterait des transferts massifs entre nos pays, auxquels les peuples ne sont pas prêts.

Nous ne retrouverons pas la croissance des Trente Glorieuses. La croissance forte ne reviendra pas en Europe : depuis cinquante ans son rythme ne cesse de baisser jusqu à tendre vers zéro. Nos sociétés peuvent s adapter à une croissance très faible, mais cela exige des choix clairs. Ce livre les propose.

La facture de 40 ans de laxisme va être salée. Depuis 1974, pas un seul budget de l État n a été à l équilibre. Depuis 2008, les États ont pris des engagements démesurés. Les banques centrales ont inondé le secteur financier de liquidités. À l heure des comptes, il faudra choisir entre les contribuables (impôts) et les épargnants (restructuration ou inflation) pour régler la note.

UN LIVRE D’UNE RARE PÉDAGOGIE, LUCIDE, QUI TRACE DES SOLUTIONS POUR L’AVENIR.



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II. Propagande et Médias

2-1/ Propaganda, de Edward Bernays

« LE manuel classique de l’industrie des relations publiques « , selon Noam Chomsky. Véritable petite guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la  » fabrique du consentement « .

Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des  » démocraties de marché « , ces questions se confondent. Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui viendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques à partir des acquis de la psychanalyse.

Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique au XXe siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires mais au cœur même de la démocratie libérale américaine. Texte présenté par Norman Baillargeon, philosophe, professeur à l’université du Québec à Montréal et auteur d’un Petit cours d’autodéfense intellectuelle, paru chez Lux en 2007.



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2-2/ Les nouveaux chiens de garde, de Serge Halimi

Quel point commun y a-t-il, selon Serge Halimi, entre Michel Field, Claire Chazal, Alain Duhamel, Jean-Marie Cavada et PPDA ? La même révérence devant leur patron, les grands groupes tels Bouygues, Havas ou Matra-Hachette, la même révérence devant l’argent et le pouvoir politico-industriel, les mêmes pratiques. Maintenir à distance certains sujets pour mieux en matraquer d’autres, désinformer, moins par volonté de manipuler que par paresse et par reddition devant l’idéologie néolibérale dominante, c’est le credo des nouveaux chiens de garde. La collusion entre les intérêts des propriétaires de la presse française et le trust des trente journalistes qui en tiennent les rênes à coup de présence incessante, d’info-marchandise, de renvois d’ascenseurs et flagorneries de courtisans, sape l’indépendance des journalistes, fragilisés par la crainte du chômage.

« Des médias de plus en plus présents, des journalistes de plus en plus dociles, une information de plus en plus médiocre », une sentence qui résume bien l’esprit de l’auteur qui, avec les résistants contre la pensée unique, hier Paul Nizan, aujourd’hui Chomsky, signe un plaidoyer lapidaire pour la dissidence intellectuelle.



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III. Politique

3-1/ 1984, de George Orwell

INDISPENSABLE

L’origine de 1984 est connue : militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s’est inspiré de Staline pour en faire son « Big Brother », figure du dictateur absolu et du fonctionnement de l’URSS des années trente pour dépeindre la société totalitaire ultime. Mais Orwell n’oublie pas de souligner que les super-puissances adverses sont elles aussi des dictatures…

Ce qui fait la force du roman, outre son thème, c’est la richesse des personnages, qu’il s’agisse du couple qui se forme, malgré la morale étroite du Parti, ou même du policier en chef qui traque les déviants, ex-opposant lui-même, passé dans les rangs du pouvoir… C’est aussi cette « novlangue », affadie et trompeuse, destinée aux « proles », et ces formules de propagande (« L’ignorance, c’est la force ») scandées par des foules fanatisées et manipulées.

1984 est un livre-phare, apologie de la liberté d’expression contre toutes les dérives, y compris celles des sociétés démocratiques.



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3-2/ Le Meilleur des mondes, de Aldous Huxley

Voici près d’un siècle, dans d’étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains sauvages dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des  » Alphas « , génétiquement déterminés à être l’élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd’hui, il nous paraît même familier…



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3-3/ Après la Démocratie, de Emmanuel Todd

(voir aussi du même auteur : L’invention de la France : Atlas anthropologique et politique)

L’élection de Nicolas Sarkozy semble avoir placé la France en état d’apesanteur : cadeaux fiscaux aux plus riches, socialistes passés à droite, atlantisme, exhibitionnisme présidentiel, désignation de boucs émissaires immigrés ou musulmans, etc., etc. Dénoncer l’action de Nicolas Sarkozy ne suffit pas. C’est en partie grâce à ses défauts qu’il a été élu. Sous la diversité des symptômes, c’est d’une véritable crise de la démocratie qu’il s’agit. Pour la comprendre, il faut identifier, au présent et dans la longue durée de l’histoire, ces facteurs lourds que sont le vide religieux, la stagnation éducative, la nouvelle stratification sociale, l’impact destructeur du libre-échange, l’appauvrissement des classes moyennes, l’égarement des classes supérieures.

Emmanuel Todd ne ménage personne, dans aucun camp. Son approche permet de comprendre pourquoi la société française hésite entre ethnicisation et retour de la lutte des classes. Elle oblige à se demander si les hommes politiques, incapables de manipuler plus longtemps notre « démocratie d’opinion », ne vont pas devoir purement et simplement supprimer le suffrage universel. A moins que, cédant à la pression de la société, ils n’acceptent d’envisager une nouvelle politique économique, protectionniste à l’échelle européenne.



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IV. Histoire

4-1/ Une Histoire populaire des États-Unis de 1492 a nos jours, de Howard Zinn

Cette histoire des Etats-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d’histoire parlent habituellement peu. L’auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque (de Christophe Colomb à George Walker Bush) aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu’aux victimes contemporaines de la politique intérieure et étrangère américaine, viennent ainsi battre en brèche la conception unanimiste de l’histoire officielle.



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4-2/ Un paradoxe français : Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, de Simon Epstein

Spécialiste de l’antisémitisme, Simon Epstein a constitué au fil des ans un socle informatif considérable sur les itinéraires contrastés de deux catégories de Français : ceux qui protestèrent contre le racisme et l’antisémitisme dans les années 1920 et 1930, avant de s’engager dans la Collaboration ; et ceux qui exprimèrent une hostilité ou un préjugé à l’égard des Juifs, puis qui se retrouvèrent, l’heure venue, dans la Résistance. Ce livre ne retrace ni l’histoire de l’antiracisme ni celle de l’antisémitisme ; il est l’histoire du passage de l’un à l’autre. Les principaux chefs de la Collaboration ont traversé, chacun à sa manière, une phase de dénonciation de la haine antijuive ; beaucoup furent même militants de la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA). Réciproquement, de nombreux résistants, et non des moindres, sont originaires d’une extrême droite nationaliste qui, dans les années 1930, fut fertile en prises de positions hostiles aux Juifs. C’est ce phénomène paradoxal que Simon Epstein décrit puis analyse, en s’appliquant aussi à démonter l’occultation dont ces chassés-croisés, déroutants certes mais significatifs, ont fait l’objet dans les mémoires françaises.



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V. Divers

5-1/ TV Lobotomie : La vérité scientifique sur les effets de la télévision, de Michel Desmurget

Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour : cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels. Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents : cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement à l’école primaire. Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives : cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée. Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour : cela augmente d’un tiers ses chances de développer la maladie d’Alzheimer. Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, moitié moins. Henri a deux fois plus de chances de mourir d’un infarctus que René. Pour les spécialistes, il n’y a plus de doute, la télévision est un fléau. Son influence négative nous coûte en moyenne trois ans de vie.

«Le problème des intellectuels, c’est qu’ils reprochent à la télévision de n’être pas assez bonne. Ils sont suspects de vouloir mettre Arte sur toutes les chaînes et d’imposer leurs préférences culturelles à tout le monde. Pour ma part, je ne crois pas qu’il y ait une bonne ou une mauvaise télévision – je préfère qu’il n’y ait pas de télévision du tout.»
(Alexandre Lacroix, philosophe)

«Parce que les influences médiatiques sont subtiles, cumulatives, et qu’elles adviennent sur une longue période de temps, parents, pédiatres et éducateurs peuvent ne pas être conscients de leur impact.»
(Victor Strasburger, professeur de pédiatrie, école de Médecine, université de New Mexico)



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Commentaire recommandé

Georges Clounaud // 23.07.2016 à 07h17

Je trouve dommage de promouvoir des ouvrages critiquant le libéralisme mondialiste et ses ravages en fournissant un lien vers Amazon…
Il doit j’espère encore rester des solutions alternatives à la Word company.
Personnellement je préfère aller sur chapitre.com lorsque je passe commande sur le net. J’ai l’impression d’être plus cohérent avec mes idées. Certes il n’y a pas la rapidité de réaction d’Amazon et il faut parfois être patient mais les prix sont identiques. Peut être existe-t-il d’autres possibilités ?

93 réactions et commentaires

  • vincent // 23.07.2016 à 06h15

    A moi je me suis prit Istanbul et la civilisation Ottomane, on y trouve des choses intéressantes, comme une politique de contrôle des prix, la formation d’une caste politique dédiée à l’état et non aux intérêts personnel, le détail du fonctionnement ottoman, mais aussi, c’est peut être étonnant, un soucis du peuple et des pauvres.

    A cette lecture je me suis fait cette réflexion suivante, si je devais comparer le gouvernement français de l’époque à celui des ottomans, celui des ottoman est bien meilleurs et plus « moral » dans un sens, à l »époque du roi absolu, nous étions comme aujourd’hui, avec une mlyriade de ministre issue du nepotisme, incompétant ne servant que leurs intérêts, ce qui explique l’échec de la France sur de nombreux plan dans l’histoire. Alors oui les Vizir ottoman étaenit issue des enfants chrétiens enlevé pour être éduquer à la moral de l’Islam, et dévouer corps et âme à l’état et au Sultan. Leur vie étaient peut être aliéné, mais ils avaient une belle vie, et surtout ils servaient l’état.

    En France les seul à avoir eu de l’intérêt pour le peuple et l’Etat furent Richelieu, De Gaulle, Mazarin, et Talleyrand au niveau de la diplomatie/

    Peut être que c’était un régime autocratique l’empire ottoman, mais l’écoute du peuple existait, les paysan étaient reçut par les Vizir.

    Aujourd’hui on est en démocratie, et je n’ai jamais eu l’impression que le peuple soit écouté.
    Bref, y a surement des choses à prendre, même si beaucoup à laisser en raison de la religion politique.

      +2

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    • vincent // 23.07.2016 à 06h16

      Et non je ne suis pas adepte des régime royaux et impériaux, juste adeptes de ceux qui ont le soucis de l’état et du peuple, et force est de constater que certains empires ont développé plus cette tendance que d’autre.

        +4

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    • Xenophon III // 23.07.2016 à 07h53

      Il y a justement une nouvelle expérience en cours à Ankara, vous allez adorer!

        +2

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    • Madudu // 23.07.2016 à 10h00

      Un autre qui a pensé aux pauvres, et d’une manière générale qui a pensé à tout le monde, toute sa vie : Sébastien Le Prestre de Vauban !

      Il a écrit d’ailleurs, voir par exemple ses « Oisivetés » :

      http://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&query=%28gallica%20all%20%22Oisivet%C3%A9s%20de%20M.%20de%20Vauban%22%29%20and%20dc.relation%20all%20%22cb31741895h%22

        +4

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    • Alexandre // 23.07.2016 à 13h49

      Très bon modèle que cet empire Ottoman aui a produit entre autres le massacre des Yesidis, celui des Assyro-Chaldeens, des Hamidiens et pour finir en beauté le génocide des Arméniens.

        +8

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      • vincent // 23.07.2016 à 17h24

        Vous voulez que je parle des crimes de l’état français ou de la royauté? A ce tarif là on peut jeter l’opprobre à tous le monde, je soulignait juste le mode de gouvernance étatique plutôt moderne à cette époque, le management appliqué, et le soucis d’un état providence. Euh à une époque où on veut détruire l’état c’est bien de se pencher sur ce qui s’est fait ici et ailleurs;

        Et si c’est pour être dans le dénigrement permanent, ou être désagréable, je ne vois même pas pourquoi vous répondez, tous les royaumes et pays ont leur lot de crime, mais faudrait peut être arrêter de tout noircir et de voir aussi les avancé qu’il y a eu. En quoi ma remarque fait de moi un pro erdogan?, personnage que je déteste particulièrement,

        Je m’intéresse à l’empire Ottoman pour comprendre le moyen orient, et savoir comment s’organisait ces nations, et le constat que je fait c’est que même au 16 siècle l’europe était bien dépassé sur le fonctionnement de l’Etat.

        Message qui s’adresse à Xenophon et Alexandre, que je soupçonne d’être des pro interventionniste exportateur de la démocratie au vue de leur prénom. Xenophon, philosophe Grec, et Alexandre comme le conquérant, duo gagnant entre celui qui pense juste et celui qui promeut cette dite pensée juste comme unique?

        Cordialement.

          +5

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  • Louis // 23.07.2016 à 06h30

    J’ai un faible pour les livres d’histoire à titre personnel. Récemment je me suis fait deux bons livres sur les croisades écrits à 50 ans d’écart :

    L’épopée des croisades (René Grousset, 1939) excellent comme tout ce qu’a écrit cet auteur

    Les croisades vues par les arabes (Amin Maalouf, 1983)

    Et pour ceux qui veulent renforcer leur culture sur la civilisation musulmane ceci pour compléter :

    Grandeur de l’Islam (Gaston Wiet, 1961) excellent de bout en bout

      +7

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    • Kiwixar // 23.07.2016 à 08h49

      « Les croisades vues par les Arabes » d’Amin Maalouf m’a extraordinairement marqué : la découverte qu’il peut y avoir un autre point de vue que ce qu’on nous enseigne, la remise en cause de notre « version officielle ». D’autres trucs passionnants, l’esprit chevaleresque de Saladin, par rapport à certains « excès » des croisés (Renaud de Châtillon….).

        +12

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      • Louis // 23.07.2016 à 10h11

        Il est de notoriété publique que Saladin était chevaleresque (comme la plupart des Ayyoubides qui lui ont succédé en fait).

        Ce livre montre en revanche des aspects inattendus du personnage : généreux à l’excès car incapable de dire non ce qui le conduisait à avoir toujours ses coffres vides, et sensible au point de pleurer d’émotion régulièrement. Plusieurs anecdotes m’ont fait bien rire. Jeune on le découvre également casanier et même un peu lâche !

        Quant à l’esprit chevaleresque il était présent aussi chez les premiers rois de Jérusalem et certains des premiers grands barons: Godefroy de Bouillon, Baudouin I, Baudouin II, Jocelyn de Courtenay … de très grands chevaliers.

          +5

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      • SysATI // 23.07.2016 à 10h21

        Ou le fait que les arabes sont horrifiés de la saleté des croisés qui « se lavent avec du saindoux » 🙂

        Si vous avez été choqué par ce livre et la version « locale » de l’Histoire (pourtant avec un grand H) lisez ceci : « Comment on raconte l’histoire aux enfants – Marc Ferro ».

        C’est un comparatif de la façon dont l’histoire est enseignée aux enfants dans les écoles de différents pays. Et comme quoi le même événement peut être vu et appréhendé de manière totalement différente par deux peuplent différents….

        Ca date un peu, mais c’est toujours intéressant…

          +6

        Alerter
        • vincent // 23.07.2016 à 21h39

          Sinon je vous suggère cet épisode sur les croisades fait par des amateurs mais de bonne qualité.
          Saladin n’y est pas, mais Godefroy de bouillon ne m’apparait pas comme un grand chevalier.

          Avis aux amateurs, l’humour est sympas, et toutes les données et dire sont vérifiable.

          https://www.youtube.com/watch?v=FJ5BY8Yd95o

            +2

          Alerter
    • Vareniky // 23.07.2016 à 10h52

      Après avoir lu, il y a plus de 25 ans, « Samarcande » et « les Jardins de lumière » de Amin Maalouf, mon regard sur l’Orient n’a plus jamais été le même et m’aide à comprendre certaines attitudes des habitants de ces régions.
      Et pour une lecture apaisée du monde extrême oriental deux ouvrages anciens, « Japon » (1969) de Fosco Maraini et « l’Usage du monde » (1963) de Nicolas Bouvier.
      L’avantage de ces ouvrages écrits il y a quelques décennies c’est qu’ils ont le recul que n’ont pas les plus récents.
      Ceux là sont bien trop le nez dans le guidon et ce n’est pas comme cela que l’on peut apprécier le paysage.

        +6

      Alerter
  • Georges Clounaud // 23.07.2016 à 07h17

    Je trouve dommage de promouvoir des ouvrages critiquant le libéralisme mondialiste et ses ravages en fournissant un lien vers Amazon…
    Il doit j’espère encore rester des solutions alternatives à la Word company.
    Personnellement je préfère aller sur chapitre.com lorsque je passe commande sur le net. J’ai l’impression d’être plus cohérent avec mes idées. Certes il n’y a pas la rapidité de réaction d’Amazon et il faut parfois être patient mais les prix sont identiques. Peut être existe-t-il d’autres possibilités ?

      +66

    Alerter
    • Rond // 23.07.2016 à 07h56

      Essayez la librairie « Le bleuet », et son site.

        +6

      Alerter
    • caracole // 23.07.2016 à 08h42

      Essayez la « place des libraires », ca permet de connaître la disponibilité de n’importe quel livre dans une librairie proche de chez vous. Et ca permet de le réserver pour n’avoir qu’a se présenter à la caisse.

        +11

      Alerter
      • Homère d’Allore // 23.07.2016 à 09h52

        Je commande tous les livres que j’achète chez mon libraire de Tours, la librairie Le Livre.

        Mais j’achète aussi des livres sur son conseil. Et c’est cela que je demande à un libraire. Nous discutons longuement et c’est cela que je recherche plutôt que de n’avoir qu’à « se présenter à la caisse ».

        Il est vrai que les libraires qui lisent des livres sont devenus rares. Beaucoup ne sont plus que des scanners de codes-barre.

        À part cette digression sur le rôle de ce que doit être une librairie, je conseillerai aux lecteurs du blog les ouvrages récents suivants:

        Le dernier bouquin de Lacroix-Riz  » Les Élites françaises entre 1940 et 1944″ paru chez Armand Colin

        « La Grande Dissimulation » de Christopher Booker et Richard North, préfacé par Jacques Sapir paru chez l’Artilleur. Il s’agit d’une histoire de la construction européenne.

        « La fin de l’intellectuel français » de Shlomo Sand paru à la Découverte.

        Plus anciens mais indispensables:

        « La Grande Guerre inconnue » de François Roux aux Éditions de Paris
        « Auriez-vous crié Heil Hitler » du même auteur chez Max Milo.
        « Contre Histoire du Libéralisme » de Domenico Losurdo à la Découverte

        Un peu moins « livres de vacances » mais tout aussi nécessaires

        « Misère de la Théorie » d’Edward P Thompson à l’Echappée (débat intra marxiste qui risque de rebuter certains mais qui passionnera d’autres)

        « La guerre des Forêts » du même auteur (sur les luttes sociales au dix huitième siècle anglais) paru à la Découverte.

        Et si vous aimez les polémiques théologiques:

        « Pour en finir avec Dieu » de Richard Dawkins chez Robert Laffont.

          +10

        Alerter
        • Danielle Lapierre // 23.07.2016 à 16h17

          Merci pour ces recommandations.
          Un autre livre, dans la même veine, je pense:

           » L’idéologie européenne », de Benjamin LANDAIS, Aymeric MONVILLE et Pierre YAGHLEKDJIAN, aux Editions Aden, sorti après le NON de 2005.

          Quant à  » L’Horreur économique » de Vivianne FORRESTER, ce livre a été pour moi un choc émotionnel violent. Il correspondait tellement à ce que je voyais dans les entreprises où je faisais de la Formation… Peu de temps après a été créée ATTAC !

            +4

          Alerter
    • Veilleur // 23.07.2016 à 10h48

      Vous devriez peut être venir sur ce blog plus souvent…
      https://www.les-crises.fr/la-france-doit-elle-s-inquieter-des-pratiques-inqualifiables-d-amazon/
      Cordialement

        +4

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    • Tim11 // 23.07.2016 à 11h02

      Oui parfaitement d’accord, il existe de nombreuses alternatives notamment place des libraires (https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782213644103-la-crise-de-trop-reconstruction-d-un-monde-failli-frederic-lordon/) qui permet de commander le livre en librairie ou bien de voir la librairie la plus proche de chez soi qui l’a en stock : dans ce cas c’est encore plus rapide qu’Amazon puisque vous pouvez avoir le livre immédiatement en descendant de chez vous !

        +3

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      • Olivier Berruyer // 23.07.2016 à 11h56

        « immédiatement en descendant de chez vous ! »

        J’aime bien les gens qui ont une vraie vision de l’état de désertification du pays…

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    • Julien // 23.07.2016 à 11h30

      Envoyer le lien Amazon au libraire le plus près de chez vous, il vous commandera l’ouvrage rapidement, et ça fera vivre le voisin.

        +2

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    • Olivier Berruyer // 23.07.2016 à 11h37

      Je vous rappelle que, dans l’ensemble des World Company :
      1/ Amazon réalise des bénéfices ridicules, ne mettant pas l’actionnaire au centre de ses préoccupations mais le client, ce qui change un peu de la World Company
      2/ elle ne planque pas des bénéfices colossaux dans des paradis fiscaux, contrairement à Apple – et j’entends rarement des attaques constantes contre Apple contrairement à Amazon
      3/ Amazon permet à de nombreuses personnes d’avoir accès simplement à de très nombreux livres, avec des conseils très pertinents
      4/ Chapitre et Fnac n’ont qu’à se mettre au niveau, ils ont apparemment beaucoup de mal… (sachant que le prix n’est pas un critère vu qu’il est fixe pour les livres)
      5/ surtout, vu son volume, Amazon permet la survie de nombreux livres de fond de catalogue, qui finiraient sans ça au pilon (discutez donc avec des éditeurs comme je le fais)…
      6/ soutenez aussi les libraires quand vous pouvez, mais enfin, ce n’est pas aussi binaire…

      Après, tout n’est pas parfait, c’est évident (surtout le social, mais est-ce vraiment mieux chez Carrefour ou dans une hot-line ?), mais si on pouvait éviter de reprendre de façon moutonnière la propagande de Libé, et de réagir comme le russophobe de base, ce serait bien… 😉

      Il faut toujours se méfier quand les médias essaient de vosu faire haïr un individu/pays/entreprise, sans questionner le système (genre inacceptable concurrence fiscale dans l’UE)…

        +24

      Alerter
      • Pepin Lecourt // 23.07.2016 à 12h54

        Il faut reconnaître que vous avez raison :
        1- il faut avoir une librairie près de chez soi, sinon faire des kilomètres pour en trouver une est contraignant.
        2 – dans les librairies vous ne trouvez la plupart du temps que la grosse cavalerie commerciale, 95% des livres que je lis je ne les trouve jamais en librairie
        3- il faut donc le commander et attendre plusieurs jours, puis revenir à la librairie distance pour avoir l’ouvrage,

        Aussi, après avoir tenté la  » résistance » à Amazon, je surfe sur leur site, je trouve des bouquins que je ne trouverais jamais dans une librairie sans le commander, je profite de la critique des lecteurs et d’un clic de souris, sans aggraver le bilan carbone je commande mon bouquin que j’ai dans les 24 à 72 heures dans ma boite aux lettres, ou quasi instantanément sur ma Kindle si j’achète un ebook.

        Ben oui !

          +4

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        • Homère d’Allore // 23.07.2016 à 13h21

          « sans aggraver le bilan carbone » sur ma Kindle…

          Je suis sûr que si vous vous relisez, vous verrez vous même l’inanité de votre propos.

          Quant à l’aller-retour chez votre libraire, vous pouvez simplement lui téléphoner pour commander une semaine avant votre prochaine visite à la ville.
          Bilan carbone nul.

          Certes, ça demande un peu plus de patience. Pas tout tout de suite. Mais on en crève, du tout, tout de suite…

            +20

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          • thecis // 23.07.2016 à 18h31

            Avant de juger les autres, il faudrait balayer devant sa porte : quand on évoque un bilan carbone nul, c’est que l’on n’a pas vraiment relu son message.

              +1

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            • Homère d’Allore // 23.07.2016 à 21h27

              J’ai relu.

              Certes. Si l’on gare sa voiture spécifiquement pour aller chez le libraire, le bilan carbone augmente.

              Mais si l’on gare sa voiture pour ses obligations administratives ou commerciales comme habituellement, le bilan reste nul.

              Quant à la livraison dudit livre chez le libraire, son bilan carbone n’est pas nul, il est vrai, mais il reste très minime.
              En effet, les libraires recevoient des gros cartons (répartis par diffuseurs) et de rajouter un livre dans le carton a très peu de répercussions sur la consommation du camion qui livre le libraire.

              En revanche, une livraison directe par Amazon dans votre boîte aux lettres implique souvent un déplacement spécifique.

              Quant aux liseuses de type Kindle, la consommation d’énergie, de terres rares et autres matériaux donne un bilan carbone de 1 à 50 par rapport à un livre papier.

              Vous pourrez trouver encore plus de données sur ce sujet dans le le livre (papier) « L’emprise numérique » de Cedric Biagini paru à l’Echappée.

                +7

              Alerter
      • dan21 // 23.07.2016 à 12h56

        On peut très bien recevoir des livres par Amazon et soutenir la petite librairie.
        je réside dans « l’aire du vide « , j’achète donc la plupart de mes livres sur Amazon sauf que je clique sur vendeur indépendant ( un peu plus long sans doute, même prix ) ) et je reçois un paquet d’un libraire avec un petit mot de remerciement et photo de la boutique !
        ou est le problème ? effectivement vous pouvez acheter des livres depuis longtemps retirer de la vente , des livres d’occasion tjrs vendus par des indépendants.
        Alors que les libraires et éditeurs collaborent, s’entraident et inventent un ou plusieurs sites.
        Ne jetons pas le bébé internet avec l’eau du bain libéral. Il faut bien dire aussi que les conditions de travail chez Amazon méritent le détour ! Un livre de journaliste +ou- récent les décrivait, je l’ai acheté ( et lu ) ou? sur Amazone bien sur !!

          +3

        Alerter
        • Olivier Berruyer // 23.07.2016 à 13h28
          • gerald B // 23.07.2016 à 15h56

            Excellent,
            Quand j’ai vu le livre en librairie à sa sortie, je l’ai ouvert, constaté qu’il était écrit avec une bonne grosse police de caractères et je l’ai reposé.
            Ça confirmait mon préjugé selon lequel l’auteur devait être un jeunot un peu bobo gauchiste qui découvrait le monde du travail.
            J’ai retrouvé sur http://www.contrepoints.org l’argumentaire que je subodorai, trop marrant ^^

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            Alerter
          • thecis // 23.07.2016 à 18h41

            Un journaliste découvre le monde du travail! Enfin un journaliste découvre… Bref un journaliste…

            Je caricature mais je tiens tellement peu en respect ces gens. Très peu font correctement leur travail. Quand on voit l’avis des « experts », la logorrhée des journaux, le story telling, je me dis qu’il est bon de lire les revues presse sur ce site.

              +1

            Alerter
      • NoDJ // 23.07.2016 à 13h03

        Et puis Amazon reverse 5% du prix de vente du livre à l’auteur du lien (en l’occurrence les Crises). On est nombreux à le faire, cela permet de participer au frais de fonctionnement du site, ou de s’acheter quelques livres, sans devoir le polluer avec de la pub. La vraie calamité c’est elle, la pub (heureusement il y a des bloqueurs).
        En outre un lien n’oblige personne.

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    • jp // 23.07.2016 à 15h33

      tout a fait d’accord avec vous.
      Et on peut aussi lire sans acheter : noter des titres que l’on souhaite dans le cahier de suggestion de la médiathèque de sa ville.

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    • Naz // 23.07.2016 à 21h05

      Je ne sais pas si les livres recommandés y sont encore, mais c’est une librairie de choix!
      https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=www.librairie-quilombo.org

        +0

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    • Astrolabe // 23.07.2016 à 22h19

      Je suis comme certains un adepte de chapitre.com, mais le jour où j’ai parlé de ça avec un libraire qui disait du mal d’Amazon, il m’a engueulé en disant que chapitre c’était encore pire.., je n’ai jamais su pourquoi tellement il était furax. Mais il y a aussi Priceminister, Gibert, etc. Mais comme dit Olivier certains qui se plaignent devraient faire un effort pour se mettre au niveau.

        +1

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  • gabbrielle // 23.07.2016 à 07h27

    10 livres? Petit joueur! 😉 😉

    Pour les gourmands ou les voraces, Les Echos dévoilent la liste des livres de chevet de nos (200) zélites

    http://www.lesechos.fr/week-end/culture/livres/0211124263718-les-livres-de-chevet-des-decideurs-francais-2014266.php#xtor=EPR-3034

    Ils ont tout lu ou juste posé sur la table du salon comme les très chers livres d’art jamais ouverts?

      +1

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  • James Whitney // 23.07.2016 à 08h05

    Pour ceux qui savent lire l’anglais, il y a l’incontournable Michael Hudson « Killing the Host : How Financial Parasites and Debt Destroy the Global Economy ».

    Super bien documenté (comme Annie Lacroix-RIz), à ma connaissance pas de VF en ce moment, regrettable.

      +8

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  • politzer // 23.07.2016 à 08h23

    Aucune référence à Annie Lacroix Riz la meilleure historienne française vivante dont tous les ouvrages prennent le contre-pied de l histoire officielle!!!

      +17

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  • Matteo48 // 23.07.2016 à 08h26

    Merci pour cette liste car on ne lit jamais assez !
    Concernant la propagande on pourrait ajouter :
    Chomsky, la fabrication du consentement (surtout pour son modèle et sa démonstration de la manipulation par les médias)
    Domenach, propagande politique (très bonne explication de ce qu’est la propagande, l’ouvrage n’a pas vieilli)
    Ellul, histoire de la propagande (un retour dans l’histoire qui montre que ça ne date pas d’un siècle)
    Tchakhotine, viol des foules (un classique, avec un auteur qui propose notamment une « bonne propagande », un pt de vue extrêmement intéressant)
    Lasswell, propaganda technique in world war 1 (vision étasunienne de la propagande, enthousiaste, nécessaire pour les grandes démocraties)

      +5

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  • Simplyleft // 23.07.2016 à 08h38

    Je trouve également dommage que fournir des liens vers Amazon. Quand on peut, préférons nos petites librairies. Pour les parisiens, je me permets de recommander la librairie Quilombo, rue Voltaire. Ils ont même un petit catalogue papier avec un vaste choix très éclectique.

      +6

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  • Ardéchoix // 23.07.2016 à 08h38

    En bon Ardéchoix : « Vers la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi, Actes Sud
    Achetez ici.
    2 euros seront reversés au FLAN (Frond de Libération de l’Ardèche du Nord) 😉

      +7

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  • xu // 23.07.2016 à 08h39

    Je me permets d’y ajouter deux excellents livres
    « Le dernier qui s’en va eteint la Lumiere », Paul Jorion , chez Fayard.

    et

    « La puissance du simulacte », Jean-Francois MATTEI, Francois Bourin Editeur.

      +2

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  • Bernard // 23.07.2016 à 09h27

    Un pavé : Dette 5000 ans d’histoire. David Graeber.
    Pour la plage : Tribulations d’un précaire. Iain Levison
    Mots : l »evidence » du discours néolibéral. Thierry Guilbert
    Ecolo : Cessons de ruiner notre sol. Frédéric Denhez

    Bonnes lectures.

      +3

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  • Foussignargues // 23.07.2016 à 09h43

    A cette excellente sélection, j’ajouterais le livre de François Ruffin « Leur grande trouille : journal intime de mes pulsions protectionnistes » qui, notamment par les enquêtes qu’il contient, complète admirablement l’excellent « La crise de trop » de Frédéric Lordon.
    Et aussi « Le loup dans la bergerie : Jean-Claude Juncker… » d’Eva Joly, où l’on découvre, par exemple que les multinationales qui ont établi leur siège social au Luxembourg paient 0,3 % d’impôts sur bénéfice (Amazon, notamment), alors que le libraire de votre ville en paie, lui, 30 % dans son pays, comme toutes les PME. C’est-à-dire 100 fois plus !!!
    Il est donc assez choquant de voir cette publicité pour Amazon sur le site…
    Oui, il existe d’autres possibilités : passez chez votre libraire qui, outre le fait qu’il paie des impôts, participe à la vie culturelle de sa ville et contribue au débat démocratique par l’offre variée qu’il propose.

      +12

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    • Olivier Berruyer // 23.07.2016 à 11h50

      Moi, ça ne me choque pas qu’Amazon aille au Luxembourg, vu que c’est légal. Si je dois créer librement une entreprise au choix dans un des 50 États US, je ne vais pas aller chez le plus taxé…

      Ce qui me choque, c’est qu’on ne surtaxe pas les ventes d’entreprises du Luxembourg, pour compenser l’écart fiscal.

      Le problème n’est pas chez Amazon comme on tente de le faire croire, il est chez votre député, et dans le fonctionnement d’une UE au service des 1 %…

        +18

      Alerter
      • PierreH // 23.07.2016 à 14h01

        Mouais, on peut aussi avoir une certaine éthique de l’investissement et des affaires… On peut à la fois reconnaitre qu’il est naif de s’attendre à ce que la majorité des entreprises n’en profitent pas, tout en ne trouvant pas ca « normal » ou acceptable, et comme un certain nombre de commentateurs chercher des solutions alternatives. Personne n’a forcé Amazon à s’implanter au Luxembourg (mais c’est peut-etre leur préoccupation de proposer de bas prix aux clients…? Auquel cas ils pourraient aussi penser que leurs clients sont citoyens de pays en crise et en déficit conséquent, public comme privé, ca pourrait éventuellement changer la perspective, après je ne suis pas un expert).

        Celà dit je suis bon joueur, je reconnais avoir déjà utilisé Amazon, j’aimerais bien avoir à ne pas le faire trop souvent si possible.

          +3

        Alerter
        • Olivier Berruyer // 23.07.2016 à 14h09

          « on peut aussi avoir une certaine éthique de l’investissement et des affaires… »

          Non, il n’y a aucune « éthique des affaires », c’est une vaste blague que mettent souvent en avant les libéraux (« ohhhh, ce serait bien que les gens fassent de l’éthique tout ça »).

          Il n’y a que des entreprises qui cherchent à maximiser leurs profits ou leur clientèle, dans le cadre permis par la loi.

          Quand il y a des soucis (et ici, il y a un souci d’optimisation fiscale), on change les lois, point final. Donc basta le libre échange avec l’Irlande et le Luxembourg dans ces conditions, taxe de 10 % sur les ventes des entreprises de ces pays chez nous, pour avoir « une concurrence libre et non faussée », toutçatoutça…

            +11

          Alerter
          • bourdeaux // 23.07.2016 à 15h53

            Taxer, toujours taxer…je ne suis pas du tout d’accord, une taxe ne règle jamais aucun déséquilibre, elle le dissimule. « On change les lois, point final », là oui, je partage ! Après tout, accepterions-nous qu’une entreprise sise à Levallois soit taxée différemment d’une autre sise à Créteil ? Non. Si espace de libre échange, égalité de traitement, point final. Le résultat d’une taxe dans ce type de situation, c’est que l’état s’engraisse encore, se nourrissant des conséquences d’une mauvaise loi qu’il a lui-même créée.

              +2

            Alerter
          • Danielle Lapierre // 23.07.2016 à 18h41

            A propos d’éthique ( ou de son absence)…

            Je recommande le livre de Jean -François GAYRAUD:

            « ‘L’art de la guerre financière ».( chez Odile Jacob… 21,90 euros)

            C’est LE petit livre à offrir à ceux qui ne veulent pas voir que tous les  » politiques » sont pris dans la nasse ( offert à certains de mes proches !)

              +4

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          • latitude zero // 23.07.2016 à 19h49

            Est-ce qu’Olivier Berruyer pense vraiment que ce sont le gouvernement et les parlementaires qui font les lois, ( ou qui s’abstiennent d’en faire ), en toute indépendance, sans pression, et au bénéfice de l’ensemble du peuple !?

            Que ce soit en France ou en Europe pour ce qui nous concerne, comme par exemple la loi « secret des affaires ».

            Pour sortir du hors sujet , ma contribution aux livres pour votre été.
            « Les veines ouvertes de l’Amérique Latine » du très regretté Eduardo Galeano.
            J’envie ceux qui n’ont pas encore lu ce livre et qui le découvriront !
            « Juger les multinationales, droits humains bafoués, ressources naturelles pillées, impunité organisée » d’Eric David et Gabrielle Lefevre…
            Les livres de Jean Ziegler aussi …

              +4

            Alerter
      • Wakizashi // 23.07.2016 à 16h35

        C’est un peu circulaire quand-même comme raisonnement : si l’UE est au service des 1%, c’est bien parce qu’il y a un lobbying du 1% en question au Parlement de l’UE (et de tous les Etats en général), sans parler de l’infiltration des chancelleries et de la Commission européenne, de la consanguinité des élites, etc. etc.

        On ne peut donc pas exonérer ledit 1% de ses responsabilités, en disant par exemple qu’Amazon (dans le cas qui nous concerne ici) ne fait que profiter d’une légalité qui l’arrange.

          +2

        Alerter
        • FracoisG // 26.07.2016 à 00h24

          Amazon au Luxembourg ne devrait vendre qu’au luxembourg. Etc.

            +1

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  • Jeanne L. // 23.07.2016 à 10h12

    Si vous ne l’avez lu, très éclairant sur la situation en Russie, écrit après un séjour et périple en Crimée et Ukraine, le livre de Marianne Dunlop et Danielle Bleitrach aux éditions Delga (2015):
     » URSS 20 ans après. Retour de l’Ukraine en guerre ».

    Et de Danielle Bleitrach et Richard Gehrke,collaboration Nicole Amphoux un livre de cinéma mais totalement politique et actuel:
    « Fritz Lang: le nazisme n’a jamais été éradiqué ». Editions Lett motiv 2016.

      +12

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  • Madudu // 23.07.2016 à 10h17

    Pour ceux qui voudraient accéder directement aux articles scientifiques, sans toujours avoir à croire la vulgarisation sur parole, ou pour approfondir son regard dans certains domaines, etc.

    Et bien sachez qu’il vous est possible d’y accéder très facilement, totalement gratuitement et sans aucune inscription à quoi que ce soit.

    D’abord il faut trouver les références des articles qui vous intéressent. A cette fin il existe un moteur de recherche dédié aux articles scientifiques, Google Scholar, qui vous dirige vers des liens gratuits ou payants.

    Ensuite, si l’article auquel vous souhaitez accéder est payant (en général dans les 30 USD par article, du grand délire), il vous suffit pour y accéder gratuitement de copier sa référence (le DOI) et d’accéder à un autre site, sci-hub.cc. Insérez le DOI dans la barre qui vous y invite, ou copiez le DOI directement dans la barre d’adresse, tel que sci-hub.cc/DOI. Et c’est tout !

    Bon, un certain nombre d’articles sont en français, mais souvent il vous faudra lire de l’anglais. L’anglais scientifique n’est pas une langue compliquée même si, comme dans tout langage technique, il faut connaître le vocabulaire de la discipline. Mais franchement avec un traducteur comme Google Translate il n’y a aucun problème (avec d’autres aussi, j’imagine).

      +4

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    • PierreH // 23.07.2016 à 14h09

      Ca peut marcher pour un certain nombre d’articles, si les auteurs ont placé le papier à peine fini sur un dépot en ligne, par contre d’autres ne sont accessibles que par les revues qui les ont publiés… C’est anachronique, hérité d’un système vieux de 100 ans, mais ca persiste. On pourrait faire un billet intéressant là-dessus, par exemple un des principaux éditeurs de revues scientifiques (en gros il y en a deux qui se partagent la grande majorité du marché), Elsevier, fait en gros 50% de benefs sur son chiffre d’affaires, ca représente des milliards, payés en grande majorité par des instituts/universités publiques, donc des fonds publics, ca s’appelle traire les finances publiques. Alors qu’avec internet les scientifiques pourraient s’affranchir complètement de ces intermédiaires désormais presque inutiles (à part pour la publication de livres). Mais avec les nouveaux critères d’évaluations numériques, « l’impact factor » des revues a un poids démesuré et impossible de se passer de ces éditeurs… C’est beau ! 🙂

      Sinon pour les articles de certains domaines en maths, physique et informatique, http://www.arxiv.org regroupe quasiment toutes les publications (certains domaines sont plus en avance que d’autres).

        +2

      Alerter
  • EAUX TROUBLES // 23.07.2016 à 10h33

    J’achète beaucoup sur le web étant très éloigné de librairies indépendantes. Je me refuse à acheter en grande surface.

    J’utilise le site https://www.chasse-aux-livres.fr/ pour comparer les prix des livres (utile aussi pour trouver des ouvrages épuisés).

    Quelques conseils de lecture à la librairie de http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?rubrique8

    Notamment :

    – « Terreur et possession
    Enquête sur la police des populations à l’ère technologique »

    – « Un siècle de progrès sans merci
    Histoire, physique et XXe siècle » Par Jean Druon. Editions L’Echappée, 2009

    – « A la recherche du nouvel ennemi
    2001-2025 : rudiments d’histoire contemporaine »

    – « L’industrie de la contrainte » Par Pièces et main d’oeuvre et Frédéric Gaillard

      +5

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  • Scorpionbleu // 23.07.2016 à 10h59

    1_ Merci d’avoir rappeler l’ouvrage « l’Horreur économique » de Viviane Forester, écrivaine et psychanalyste. Suivi de « Le pire est à venir » publié juste après son décès.

    2_ Je vous recommande quelques livres de François Bernard Huygue.
    – « La désinformation, les armes du faux ». Ed. Armand Colin
    – « Terrorismes. Violence et propagande ». Ed. Gallimard
    – « Les terroristes disent toujours ce qu’ils vont faire »…Ed.PUF
    Suivre son blog : « huyghe.fr »
    « Nous sommes dans une pure logique de rétorsion du point de vue géopolitique et de loi du talion en termes religieux…» FBH.

    3_ « Nos joies. Le réel est à l’horizon » Ed. Ramsay. de Thierry Perlès.
     » Ainsi s’élabore une réflexion psychanalytique qui s’exerce aussi remarquablement sur le terrain de l’intime que sur le champ social, notamment en Occident, et qui, en décryptant la joie, interroge la position du scientifique, du religieux et de la laïcité…. . »

      +1

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  • cording // 23.07.2016 à 11h04

    J’ajoute à cette liste :

    – « Un silence religieux, la gauche face au djihadisme » de Jean Birnbaum au Seuil

    – « Malaise dans la démocratié » de Jean-Pierre Le Goff chez Stock

    – « Comprendre le malheur français » de Marcel Gauchet chez Stock

    – « Souveraineté Démocratie Laïcité  » de Jacques Sapir chez Michalon

    – » Terreur dans l’hexagone, genèse du djihad français » de Gilles Kepel chez Gallimard

      +3

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    • Homère d’Allore // 23.07.2016 à 14h37

      En réponse à Kepel dont la position reprend les thèses sur « la radicalisation de l’Islam », il faut lire Olivier Roy qui, au contraire, décrit « l’islamisation de la radicalité ».

      Un livre nécessaire d’Olivier Roy: « La sainte ignorance. Le temps de la religion sans culture » paru au Seuil.

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      • Olivier Berruyer // 23.07.2016 à 18h11

        Kepel ayant écrit en 2000 « Jihad. Expansion et déclin de l’islamisme » :

        « paradoxalement, ce jihad a entraîné un bouleversement social et politique qui pourrait ouvrir la voie à un éventuel accouchement de la démocratie dans le monde musulman. »

        http://www.gallimard.fr/catalog/entretiens/01035772.htm

        Encore un visionnaire omniprésent dans nos médias !

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        • Pythos // 23.07.2016 à 23h11

          Olivier
          Pourriez vous nous conseiller un ouvrage sérieux pour comprendre les origines, le financement etc. de cette chose immonde qui se fait appeler État Islamique, Daech etc.?
          Qu’est-ce qui se cache derrière ces organisations ?
          Merci

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        • cording // 24.07.2016 à 21h02

          Kepel a bien dit « éventuel » accouchement de la démocratie dans le monde arabe et s’est bien gardé de préciser quand. Je pense qu’il faudra bien une à deux générations voire un siècle selon les pays.

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  • Scorpionbleu // 23.07.2016 à 11h15

    Autre recommandations, les livres de Jean Paul Curnier, par exemple :
    – « Aggravations » Ed Farrago.
    – « Propsérités du désastre. Aggravations 2 » Ed. Lignes.

    « les années ont passé, mais rien ne permet de dire que les choses se sont arrangées, comme rien n’est venu non plus entraver sérieusement le délabrement des formes d’existence collective conduit par le cynisme affairiste, l’appétit de l’argent, la bêtise de beaucoup et le renoncement à toute dignité du plus grand nombre. À quoi il faut ajouter cette constante des mœurs actuelles, en quoi consiste la haine maintenant accentuée pour toute pensée vouée à contrarier l’ordre des choses ou simplement rétive à la servitude euphorique requise de tous, sans compter le mépris affiché pour tout ce qui entend s’opposer à l’écrasante normalisation de la pensée qui sévit aussi bien « dans les médias que dans la vie politique, que dans la vie culturelle. »

      +3

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  • JARGOT // 23.07.2016 à 11h17

    Je recommande les ouvrages de Shlomo Sand, d’une clairvoyance qui fait du bien (« La fin de l’intellectuel français », « Crépuscule de l’Histoire », etc.
    Pour y voir un peu plus clair dans le m… actuel: Michel Raimbaud « Tempête sur le Moyen-Orient ».
    Et Bertrand Badie « Nous ne sommes plus seuls au monde » (La Découverte).
    Et pour la nostalgie, l’excellente biographie d’Aragon par Philippe Forest.
    Mais surtout, surtout, achetez vos livres EN LIBRAIRIE. Si votre libraire ne les a pas, il les commandera, ça lui fera les découvrir et vous ferez oeuvre bien plus utile que d’engraisser l’esclavagiste(1) chez lequel je ne mettrai jamais un clic et que je ne citerai même pas!
    (1)renseignez-vous sur les conditions de travail dans cette boîte!

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    • Olivier Berruyer // 23.07.2016 à 11h58

      « (1)renseignez-vous sur les conditions de travail dans cette boîte! »

      oui, c’est sans doute à améliorer.

      Et les conditions de travail à Carrefour ou Auchan, vous êtes sûr que c’est mieux ? Et dans les Calls centers que vous utilisez ?

      Rassurez-moi, vous n’utilisez jamais Google, Youtube, ou Windows de Microsoft ? 🙂

      Attention, vous n’êtes pas loin de vous comporter comme le russophobe de base, qui parle sans avoir étudié de près le sujet, (dé)formé par des médias partiaux…

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      • Pepin Lecourt // 23.07.2016 à 13h00

        Justement pour tordre le cou à la russophobie, vient de sortir un excellent livre :  » Un printemps Russe » de Alexandre Latsa, peu de chance que vous le trouviez en rayon en librairie ou que les médias en fassent la promo !

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      • vincent // 23.07.2016 à 23h38

        Bah je peux témoigner pour avoir bosser chez carrefour, en tant que smicard, j’en garde un bon souvenir, les employés ont un certain nombre d’avantage, des syndicats fort, après je ne sais pas chez tous les carrefour, mais je pense que Carrefour est moins pire que d’autre, Leclerc par exemple, ou alors l’ensemble des mini surface où là il n y a rien pour les employés, et ils ont intérêt de venir bosser car y a personne pour les défendre. Les grande surface globalement payent mieux leurs employé, encore que cela dépend, bon nombre font des contrat 30h et non 35 h ce qui fait un nombre incroyable de personne vivant avec 900 euros dans la poche après 20 ans de boite.

        En tout cas je n’ai jamais fait chez amazon, par contre chez macdonnald, dominos pizza et toutes ces conneries, là y a vraiment un management dure.

        Petite vidéo sur l’uniforme tenu de travail, cela laisse songeur quand à l’allure de notre société aujourd’hui.

        https://www.youtube.com/watch?v=ZvURR83ohcg

        Après je me base sur ma propre expérience, là où les conditions sont les pire sont bien dans les mini surface et non les grandes.

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      • Olivier Berruyer // 24.07.2016 à 21h59

        ce n’est nullement un « argument qui tue », c’est juste une illustration… 🙂

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        • Alain Rousseau // 24.07.2016 à 23h36

          Soit, mais sachant tout le bien que vous pensez de nos médias et élites russophobes, c’est une « illustration » qui peut être ressentie comme blessante, surtout si les gens à qui elle s’adresse partagent par ailleurs votre opinion sur la question de la russophobie. Cordialement.

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          • Olivier Berruyer // 25.07.2016 à 01h13

            c’est donc bien pour cela que je l’ai utilisée, non pas pour blesser, mais pour bien faire prendre conscience de la chose

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    • cording // 24.07.2016 à 21h05

      On n’a pas attendu Shlomo Sand pour la fin de l’intellectuel français; Régis Debray l’a exprimé bien avant lui.

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  • fcooker // 23.07.2016 à 11h40

    Un livre passionnant et incontournable : « L’intelligence collective, pour une anthropologie du cyberspace « . D’un auteur tout autant incontournable, Pierre LEVY.

    C’est un texte fondateur du quatrième espace anthropologiques qui est en train d’advenir.

    Après l’espace de la terre (depuis le paléolithique), l’espace du territoire (depuis le néolithique), celui de la marchandisation (depuis la révolution industrielle), nous entrons dans l’espace du savoir.

    Tous intimement liés et repliés comme une boule de papier, nous y évoluons en permanence.

    Bonne lecture et bonnes vancances à tous.

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  • Xavier // 23.07.2016 à 11h49

    Et pour faire transversal entre tous ces ouvrages : La Nouvelle Grille, (Henri Laborit, 1974)

    Attention, 3 premiers chapitres ardus pour un non scientifique, mais ensuite du bonheur !

    😉

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  • Zatouna // 23.07.2016 à 13h17

    MYTHOCRATIE (Storytelling et imaginaire de gauche) de Yves Citton. Un décryptage du soft power / des manipulations médiatiques et des propositions pour s’en approprier les mécanismes. Accessible et assez fondamental.
    http://www.editionsamsterdam.fr/mythocratie/

    Et chez le même éditeur, toute la série des oeuvres de Studs Terkel, le pionner de l’Histoire Orale.

    Bon été !

      +2

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    • Homère d’Allore // 23.07.2016 à 14h39

      Merci Zatouna. Je commande « Mythocratie » dès maintenant chez mon libraire.

      Studs Terkel, c’est déjà fait. « Hard Times » m’a laissé un souvenir éblouissant et amer à la fois.

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  • Jeanne L. // 23.07.2016 à 14h45

    Si je peux me permettre de faire référence à un texte tout à fait extraordinaire, qui n’est pas un livre mais une « leçon inaugurale », celle de Patrick Boucheron au Collège de France , professée le 17 Décembre 2015.
    Elle a pour titre « Ce que peut l »histoire » , elle cite de façon liminaire cette phrase de Hugo:
    « Tenter, braver, persister, persévérer, s’être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête ; voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise », ce qui dit beaucoup de choses de notre temps.
    Sur le site du Collège de France en transcription et en vidéo:
    https://books.openedition.org/cdf/4507
    Profitez des vacances pour l’écouter ou la lire.

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  • RGT // 23.07.2016 à 15h13

    Ces ouvrages sont intéressants et je vais sans nul doute en lire quelques-uns, mais ma préférence est largement plus classique…

    J’ai hérité de la collection complète des œuvres de Rabelais en vieux françois, reliure cuir dorée à la main et illustrations de Gustave Doré…

    C’est certes un peu « délicat » à lire mais c’est un chef d’œuvre de littérature et de philosophie.

    Je pense que Rabelais n’était pas un « joyeux drille amateur de plaisanteries grasses » mais au contraire un homme sensible qui tentait d’exprimer son désarroi dans des propos excessifs.

    Il poussait à l’extrême les turpitudes de ses contemporains, ce qui rendait ses œuvres totalement surréalistes et même dérangeantes.

    Un précurseur de Cavana et d’Hara-Kiri…

    On s’aperçoit que l’humanité n’a pas beaucoup changé en 5 siècles…

    A lire et à méditer en faisant le parallèle avec l’époque actuelle, ça devient « croustillant »…

    Ses œuvres doivent aussi exister en livre de Poche et « traduites » (pour les fainéants).

      +7

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    • Alain Rousseau // 24.07.2016 à 18h41

      Un peu réducteur quand même, de faire de Rabelais un précurseur de Cavanna et de Hara Kiri, ça va quand même un peu plus loin ! Cela dit, je suis tout à fait d’accord avec vous, l’œuvre de Rabelais est celle d’un génie.

      Je conseille de le lire dans l’édition parue au Seuil dans la collection « L’intégrale » sous la direction de Guy Demerson, il y a une trentaine d’année. Le texte original, copieusement annoté, y est flanqué d’une adaptation en français moderne. Mais surtout, il ne faut pas faire l’impasse sur le texte en vieil françois : c’est parfois ardu, mais tellement savoureux !

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  • jim // 23.07.2016 à 17h14

    2 lectures indisênsables :

    – Petite histoire de l’expérimentation démocratique. Tirage au sort et politique d’Athènes à nos jours, Par Yves Sintomer

    Indispensable pour s’oxygéner les neurones et penser neuf et sérieux au sujet de la politique et la démocratie, vu que le système actuel est lamentable d’un point de vue démocratique/demoskratos.

    – Martine à la montagne. Par de Gilbert Delahaye et Marcel Marlier.

    Faut pas déconner non plus, en vacances on se détend 🙂

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  • jim // 23.07.2016 à 17h18

    —-
    2 lectures indispensables :

    – Petite histoire de l’expérimentation démocratique. Tirage au sort et politique d’Athènes à nos jours, Par Yves Sintomer

    Indispensable pour s’oxygéner les neurones et penser neuf et sérieux au sujet de la politique et la démocratie, vu que le système actuel est lamentable d’un point de vue démocratique.

    – Martine à la montagne. Par de Gilbert Delahaye et Marcel Marlier.

    Faut pas déconner non plus, en vacances on se détend, et en plus c’est rafraichissant la montagne 🙂

    Livres commandables sur Amazon, bien sûr 😉

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  • Joanna // 23.07.2016 à 18h20

    J’ai testé la grande librairie du chef lieu à 12 km de chez moi :
    J’ai testé les encombrements routiers, la recherche d’une place de parking, l’argent dans le parcmètre,
    J’ai testé la recherche du livre dans les rayons, de ne pas le trouver, l’attente pour accéder à une employée, le fait qu’elle ne connait ni le livre ni même l’auteur, l’incapacité de l’employée à faire une recherche basique sur son ordinateur (quand il fonctionne),
    J’ai testé le fait qu’on ne m’a jamais contacté alors qu’on avait pris mon tél pour m’informer …

    J’ai testé Amazon, la facilité de recherche, les commentaires des lecteurs, la rapidité de livraison.

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  • Laurent // 23.07.2016 à 19h16

    Bonsoir,

    Je conseille le livre d’Alexandre Latsa « Un printemps russe » édition des Syrtes

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  • Louis Robert // 23.07.2016 à 20h04

    1. George Orwell, « 1984 »
    2. de la Boétie, « Discours de la servitude volontaire »
    3. Platon, « Protagoras (Les sophistes) »
    4. Platon, « Apologie de Socrate »
    5. Martin Jacques, « When China Rules The World: The End of The Western World and The Birth of a New Global Order »
    6. Kishore Mahbubani, « The Great Convergence »
    7. Clive Hamilton, « Requiem pour l’espèce humaine »
    8. Eduardo Galeano, « Les veines ouvertes de l’Amérique latine »
    9. Joseph Tainter, « L’effondrement des sociétés complexes »
    10. Stone/Kuznick, « The Untold History of The United States »
    11. Chomsky/Vltchek, « L’Occident terroriste »
    12. Chris Hedges, « Wages of Rebellion: The Moral Imperative of Revolt »

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  • Julian // 23.07.2016 à 21h53

    Et une recommandation, à l’usage des derniers mohicans ante-mai 68 :

    « Éloge de la France »
    de Philippe Barthelet

    François -Xavier de Guibert Éditeur.

      +2

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  • nicolas // 23.07.2016 à 23h18

    pour la partie « Migratoire » il y a

    Le camp des Saints de Jean Raspail

    Il date de 1973 mais se lit comme si vous écoutiez les infos d’aujourd’hui (particulièrement celles de 2015 – pour le moment -)

    court résumé: « Dans le delta du Gange, un million de « miséreux » prennent d’assaut des cargos. Les immigrants voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s’échouent sur la Côte d’Azur, sous l’œil impuissant de pouvoirs publics désarmés face à la veulerie de la population autochtone et l’affaiblissement de l’armée française. »

    Je crois qu’il est indisponible ou épuisé, mais il est téléchargeable: http://new.vk.com/doc211623959_304707536

      +1

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  • Danyves // 23.07.2016 à 23h21

    Tragedy and Hope: A History of The World In Our Time (English Edition) Format Kindle
    de Carroll Quigley (Auteur)
    5.0 étoiles sur 5 1 commentaire client

    Voir les formats et éditions

    Format Kindle
    EUR 7,07
    Lisez avec notre Appli gratuite
    Relié
    à partir de EUR 51,51
    2 d’occasion à partir de EUR 68,16 5 neufs à partir de EUR 51,51

    TRAGEDY AND HOPE shows the years 1895-1950 as a period of transition from the world dominated by Europe in the nineteenth century to the world of three blocs in the twentieth century. With clarity, perspective, and cumulative impact, Professor Quigley examines the nature of that transition through two world wars and a worldwide economic depression

    https://www.amazon.fr/Tragedy-Hope-History-World-English-ebook/dp/B00TPUEUNE/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1469308628&sr=8-2&keywords=hope+and+tragedy

      +0

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  • raloul // 24.07.2016 à 05h39

    Bonjour!

    Quelques idées en vrac:
    « Les armées secrètes de l’OTAN », de Daniele Ganser
    « L’imposture économique », de Steve Keen
    « L’affaire Snowden », de Antoine Lefébure
    « Comment le Djihad est arrivé en Europe », de Jurgen Elsässer
    « Tout peut changer, capitalisme et changement climatique », de Naomi Klein
    « Prospérité sans croissance », de Tim Jackson
    « Les confessions d’un assassin économique », de John Perkins
    « Se distraire à en mourir », de Neil Postman
    « Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé. », Peter Gotzsche
    « Effondrement », de Jared Diamond

    Sans oublier bien sûr « Stop! tirons les leçons de la crise », je vous laise le plaisir de chercher qui en est l’auteur… 🙂

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  • FifiBrind_acier // 24.07.2016 à 07h35
  • vincent // 24.07.2016 à 12h25

    Il y a aussi la guerre des monnaies pour ceux qui ne l’auraient pas encore lu.

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  • Louis 9 // 24.07.2016 à 15h15

    2 livres pour « remonter » le moral :

    – « Qui a eu cette idée folle un jour de casser l’école ? » de Fanny Capel, Ramsay, 2004. Il date un peu, certes, mais avec le recul, l’impression de dégradation de l’école est encore plus grande.

    – « Quand la justice crée l’insécurité » de Xavier Bébin, Pluriel, 2016. Et qui jugera les juges ?

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  • Chouette8 // 25.07.2016 à 11h13

    Je préfère recommander LE FOU ET LE PROLÉTAIRE d’ EMMANUEL TODD
    éditions Robert Laffont 1979
    L’édition brochée a des maladresses mais l’édition poche (le livre de poche Pluriel) est complètée.

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