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6.mai.20156.5.2015 // Les Crises

Loi renseignement 1 : bon, ben, à peu près tous les gens sérieux sont contre…

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Donc 3 fois rien en terme d’opposition à cette loi liberticide :

  • Le bâtonnier de Paris
  • L’ordre des avocats
  • Le syndicat de la magistrature
  • Le juge antiterroriste Marc Trévidic
  • La CNIL
  • La « Commission numérique » de l’Assemblée nationale
  • L’ARCEP
  • Le président de l’actuelle Commission de contrôle des services de renseignement
  • Le Conseil National du Numérique
  • Dalloz
  • L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe
  • Le Contrôleur Européen de la Protection des Données Personnelles
  • Human Rights Watch
  • Amnesty International
  • Ligue des droits de l’Homme
  • Fédération Internationale des ligues des droits de l’Homme
  • La Commission nationale consultative des droits de l’homme
  • Les fournisseurs d’accès Internet
  • Les hébergeurs
  • La Quadrature du Net
  • Mozilla
  • Le W3C
  • Reporters Sans frontières
  • L’Ordre des médecins
  • Syntec Numérique
  • le « New York Times »
  • beaucoup d ‘entrepreneurs du numérique
  • bientôt, l’ONU et la Cour de Justice de l’UE
  • L’Association des victimes du terrorisme

Loi Renseignement : un « mensonge d’État » pour le bâtonnier de Paris

« Dans Le Figaro, le bâtonnier des avocats de Paris, Me Pierre-Olivier Sur, dénonce le projet de loi Renseignement qu’il voit comme un « mensonge d’État » Il estime que le Conseil constitutionnel devrait la censurer. Les mots sont forts, à la veille du vote solennel du projet de loi Renseignement à l’Assemblée Nationale. Alors que le ministère de l’Intérieur fait tout son possible pour tenter de rassurer sur le contenu du texte, quitte à tordre le coup à la vérité et à faire dire à la jurisprudence le contraire de ce qu’elle dit, le bâtonnier de Paris Pierre-Olivier Sur a porté un coup très dur ce lundi dans Le Figaro.

« Ce projet de loi est un mensonge d’État », dénonce le représentant des avocats de Paris, pas du tout séduit par la communication gouvernement et élyséenne. « Le président de la République l’a présenté lui-même récemment à la télévision comme un texte essentiel pour lutter contre le terrorisme, alors qu’il va s’appliquer bien au-delà, à beaucoup d’autres domaines. Ce projet menace gravement les libertés publiques », dénonce-t-il. Pour Me Sur, « ce texte est un fourre-tout où domine l’arbitraire ». Entre autres reproches : « Jusqu’à présent, dans le cadre d’une enquête, on ciblait, on isolait la cible suspecte avant de la placer sous contrôle. A l’avenir, on écoutera d’abord tout le monde, sur parfois de vastes zones géographiques. On va inverser la méthode. La nouvelle logique sera celle de l’entonnoir. C’est dangereux ».L’avocat en appelle au Conseil constitutionnel, dont on sait qu’il sera saisi à la fois par le président François Hollande et par des députés, et « ne pense pas que les Sages laisseront passer cette illégalité », en parlant de l’exclusion de l’autorité judiciaire dans le mécanisme d’autorisation des mises sur surveillance. « Au nom des libertés publiques, ils devraient la censurer ». »

Source : Numerama

L’Ordre des avocats réclame la présence du juge dans la loi Renseignement

« L’Ordre des avocats de Paris s’alarme des dispositions prévues dans le projet de loi sur le renseignement. La mise à l’écart de l’ordre judiciaire est pointée du doigt, ainsi que l’absence de protection pour certaines professions sensibles. Présenté ce jeudi matin en conseil des ministres, le projet de loi sur le renseignement s’est déjà de nombreux adversaires dans la société civile, ainsi que dans les institutions chargées de rappeler la règle de droit à l’exécutif. Ainsi, la Quadrature du Net, la CNIL et le Conseil national du numérique n’ont pas retenu leurs coups contre le texte défendu par Manuel Valls.

Cette fois, c’est au tour de l’Ordre des avocats de Paris de monter au créneau. »

Source : Numerama

Blocages sans juge : le Syndicat de la Magistrature « préoccupé »

« Réagissant aux premiers blocages de sites internet ordonnés par le ministère de l’intérieur, le Syndicat de la Magistratureconstate les « conséquences préoccupantes » du pouvoir de censure confié à l’État en dehors de toute procédure judiciaire. On pensait ce type de mesures réservées aux états totalitaires, mais elles sont désormais appliquées en France, sans que ça ne soulève d’émotion particulière dans un pays qui se gargarise pourtant d’enseigner à ses enfants les vertus de la séparation des pouvoirs et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Plusieurs sites internet ont été bloqués en France sur simple ordre du ministère de l’intérieur, sans aucune vérification préalable de leur illégalité par l’autorité judiciaire, sans aucune démonstration de leur illégalité, et alors-même qu’au moins l’un d’entre eux fait peser le lourd soupçon d’une censure politique digne des lettres de cachet auxquelles avait mis fin un roi à qui les révolutionnaires ont coupé la tête. On en perdrait ses repères, si tant est qu’il en existe encore. »

Source : Numerama

Marc Trévidic (juge anti-terroriste 2006-2015) : « Ce n’est pas la vérité qu’on cherche dans l’anti-terrorisme »

« Il n’y a pas plus expert que lui en France dans le domaine de la lutte judiciaire contre le terrorisme, mais c’est un juge désabusé qui s’est présenté mardi aux micros de RTL. Il confirme que toutes les lois qui se basent sur l’accusation de terrorisme, telles celles qui permettent de censurer ou de surveiller, sont des instruments dangereux pour la démocratie qui laissent beaucoup trop de place aux manipulations politiques. Lors de l’examen en 2014 du projet de loi anti-terrorisme qui prévoyait de confier à l’État les pouvoirs d’ordonner à Google de censurer des sites dans ses résultats de recherches, ou de permettre à la police d’ordonner aux FAI de bloquer l’accès à des sites sur la base de simples accusations d’apologie du terrorisme ou de provocation à commettre des actes de terrorisme, Numerama avait immédiatement mis en garde contre le risque de manipulations politiques. Il suffit en en effet de lire l’article 412-1 du code pénal pour voir la grande marge de manœuvre offerte qui ceux qui doivent dire ce qu’est le terrorisme, et donc pour prendre conscience du danger à confier ce pouvoir à l’exécutif plutôt qu’au judiciaire. »

Source : NumeramaVidéo Interview

« Le juge antiterroriste, Marc Trévidic, revient sur le danger du projet de loi sur le renseignement… TOUT LE MONDE est contre ce truc à part une poignée d’idiots du village et le Daesh.

Faut qui maintenant pour dire que c’est de la merde ? Le Pape ? Kim Jung Un ? Superman ? La Fée Clochette? »

Source : KorbenVidéo Interview

Loi Renseignement : la CNIL s’énerve

« La CNIL n’a pas mâché ses mots contre le projet de loi sur le renseignement. Dans son avis, l’autorité souligne en particulier les « conséquences particulièrement graves sur la protection de la vie privée et des données personnelles » que ce texte va entraîner. Dévoilé par la presse cette semaine, le nouveau projet de loi sur les services de renseignement porté par le premier ministre Manuel Valls réserve des propositions inadmissibles qui auraient été tout simplement impensables il y a quelques mois, lorsque la raison n’avait pas encore cédé le pas à l’émotion. Alors qu’un précédent texte (la loi anti-terroriste) a déjà largement accru les capacités des services de l’État, cette nouvelle législation veut désormais officialiser des techniques très intrusives opérées par les services qui jusqu’à présent agissaient sans cadre de contrôle. Comme toujours, en matière de surveillance, le gouvernement veut aller toujours plus loin. Trop loin. »

Source : Numerama

Loi sur le renseignement : la CNIL a-t-elle été écoutée ?

« La CNILa rendu public son avis consultatif sur l’avant-projet de loi sur le renseignement (voir notre actualité). Le projet étant maintenant finalisé, est-ce que ses recommandations ont été suivies d’effets ? Des pistes de réponses.La CNILn’a pas été écoutée

La CNILn’a pas été écoutée lorsqu’elle regrettait que la « donnée personnelle » ne soit pas inscrite dans le premier article du texte, où sont rappelées l’importance du respect de la vie privée, du secret des correspondances et de l’inviolabilité du domicile (p.3 de l’avis).

La CNILn’a pas été spécialement suivie dans ses réserves. Elle s’inquiétait en effet de l’allongement substantiel de la durée de conservation des données de connexion associées aux écoutes ou interceptions (p.6 de l’avis).

[…] Dans un communiqué, publié hier, la CNIL promet d’être désormais attentive aux « suites de ce texte, notamment sur les modalités de contrôle des fichiers de renseignement ». Dans son avis du 5 mars, elle avait réclamé en effet que ces fichiers sous secret défense puissent être mieux contrôlés, idéalement par ses soins. « Le contrôle de ces fichiers constitue une exigence fondamentale afin d’asseoir la légitimité de ces fichiers dans le respect des droits et libertés des citoyens » justifie-t-elle. Seulement, elle l’admet sans détour : la proposition « n’a pour l’heure pas été suivie d’effet ».

Source : Next INpact

La Cnil demande en vain à mieux contrôler les fichiers du renseignement

« A l’occasion de la présentation de son bilan annuel, la Cnillivre à nouveau son sentiment au sujet du projet de loi relatif au renseignement. L’autorité demande plus de contrôles sur les fichiers dans lesquels seront stockées les informations personnelles. La Cnil renouvelle ses critiques à l’égard du projet de loi relatif au renseignement. L’institution s’inquiète du manque de contrôle prévu quant à l’accès aux fichiers constitués par les services du renseignement. « Nous avons demandé à pouvoir exercer un contrôle sur les fichiers déjà constitués mais cela nous a été refusé », estime Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la commission. Si l’actualité permet àla Cnil de s’exprimer, l’organisme agit dans un contexte d’augmentation de son activité. Dans son bilan pour 2014, la commission explique que pas moins de 11.000 demandes individuelles lui ont été adressées. Dans ce chiffre, 39% concerne la réputation en ligne. Les demandes relatives à l’accès à des fichiers de police, de gendarmerie ou de renseignement sont en progression de 22%. »

Source : Clubic

Projet de loi sur le renseignement : tous les points noirs dénoncés par la CNIL

« Comme Le Monde, nous avons pu nous procurer l’avis de la Commissionnationale de l’informatique et des libertés visant le projet de loi sur le renseignement, pour y revenir profondément. Objectif ? Opposer cet avis à l’une des versions du projet de loi désormais à l’air libre (le texte en PDF), en fait avant son analyse par le Conseil d’État. Après la loi de programmation militaire, celle contre le terrorisme, ce projet de loi sur le renseignement a été présenté ce matin en Conseil des ministres, avant son dépôt à l’Assemblée nationale, accompagné de l’avis du Conseil d’État. Le vote suivra dans quelques semaines. Son objectif ? Une profonde mise à jour des règles encadrant, parfois mal, les pratiques du renseignement. Cet « update » serait, aujourd’hui même, d’une impérieuse nécessité, selon l’exécutif : assurer la protection de l’État, celle des agents qui flirtent avec l’illicite, mais également les citoyens. Dans son avis,la CNIL ne dit pas autre chose : « les dispositions projetées doivent (…) permettre d’encadrer juridiquement les pratiques des services de renseignement pouvant porter atteinte à la vie privée et d’assurer ainsi la licéité de la collecte et de l’exploitation de l’ensemble des informations recueillies par l’intermédiaire de ces techniques ». »

Source : Next INpactTexte en PDF

#LoiRenseignement : des députés et magistrats craignent une surveillance généralisée

« Alors que le projet de loi sur le renseignement s’apprête à être discuté en séance publique par les députés, le Syndicat de la magistrature et la « Commission numérique » de l’Assemblée nationale viennent de rendre deux avis pour le moins inquiétants à l’égard du texte élaboré par l’exécutif. Tour d’horizon.

La crainte d’une marche progressive vers une surveillance généralisée Le socialiste Christian Paul, co-président de la « Commission numérique », composée pour moitié de députés et de personnalités de la société civile (Edwy Plenel, Philippe Aigrain, Henri Verdier…), avait promis que la recommandation de l’institution serait présentée avant le début des débats dans l’hémicycle, le 13 avril. Destiné à aiguiller les parlementaires, le texte présenté hier soir ne remet pas en cause la nécessité d’actualiser la législation applicable au renseignement, mais estime que la copie du gouvernement mériterait d’être revue à de nombreux égards. D’entrée, les membres de la commission tiennent à « mettre en garde contre le risque d’aller, pas à pas, d’une surveillance ciblée à une surveillance généralisée ». Le ton est donné. « La légalisation de pratiques de surveillance jusqu’alors peu encadrées ne doit pas être l’occasion d’étendre à l’excès le périmètre de cette surveillance, sauf à remettre en cause l’équilibre entre les libertés fondamentales à protéger » poursuit l’avis. »

Source : Next INpact

Loi Renseignement : l’ARCEP craint des effets néfastes sur le réseau

« Le gendarme des télécoms a analysé le projet de loi sur le renseignement. Pour l’autorité des télécommunications, des effets nuisibles sur le réseau sont à craindre. À l’occasion du projet de loi sur le renseignement qui a été présenté jeudi en conseil des ministres, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a été consultée par le gouvernement sur les effets qu’un tel texte pourrait avoir sur le réseau. Rendu public ce vendredi, l’avis (PDF) du gendarme des télécommunications soulève plusieurs problématiques.L’autorité dirigée par Sébastien Soriano relève par exemple que « la mise en oeuvre de certaines techniques de recueil de renseignements serait susceptible d’avoir un impact sur l »intégrité et la disponibilité des réseaux ou sur la qualité des services de communications électroniques ». En filigrane, c’est la détection par algorithmes des menaces terroristes, prévue dans l’article 2 du texte, qui suscite l’inquiétude. »

Source : Numerama

Loi sur le renseignement : « Un danger, même aux mains de républicains« 

« Le président de l’actuelle Commission de contrôle des services de renseignement s’inquiète du projet de loi en la matière, depuis les « boîtes noires » jusqu’à la future commission. Interview. Jean-Marie Delarue, président dela Commission nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité (CNCIS), s’inquiète du projet de loi sur le renseignement, qui doit être voté à l’Assemblée mardi 5 mai. Il s’explique. »

Source : L’Obs

La Loi Renseignement fusillée par le gendarme du renseignement !

« Jean-Marie Delarue, président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), qui a en charge de contrôler les demandes des services de renseignement, est vent debout contre le projet de loi Renseignement. Pas seulement parce qu’il supprime la CNCIS, mais parce qu’il bafoue nombre de garanties pour la protection des libertés. L’article que nous publiions ce matin sur les conflits d’intérêts de Jean-Jacques Urvoas (rapporteur d’un projet de loi sur le renseignement qui supprime la CNCIS dont il est l’un des trois membres, pour la remplacer par une nouvelle autorité dont il pourrait devenir membre), n’a pas suscité de grandes réactions. Mais l’interview cinglante accordée à AEF par le président de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), Jean-Marie Delarue, pourrait achever de convaincre ceux qui douteraient encore qu’il y a bel et bien un problème. »

Source : Numerama

Le CNNum fustige à son tour le projet de loi Renseignement

« Comme la CNIL, mais avec moins de précautions oratoires, le Conseil National du Numérique (CNNum) a lui aussi critiqué l’orientation prise par le Gouvernement avec son projet de loi Renseignement, qui va bien au delà du meilleur encadrement qui était promis. Après la CNIL qui a émis de nombreuses réserves, c’est le Conseil National du Numérique (CNNum) qui tire à boulets rouges sur le texte qui renforce les prérogatives des services de renseignement en leur offrant de nouveaux outils légaux, en échange de quelques améliorations (mais aussi de reculs) sur la garantie des droits. Dans un communiqué, le CNNum qui n’a pas été consulté « déplore le projet d’étendre de manière significative le périmètre de la surveillance, sans que cette extension ne s’accompagne de garanties suffisantes en termes de libertés ». »

Source : Numerama

Projet de loi relatif au renseignement : un texte mortifère

« Le projet de loi relatif au renseignement présenté par le premier ministre, le garde des Sceaux, le ministre de la défense et le ministre de l’intérieur, est mortifère au plan des libertés individuelles et des libertés publiques.

Ce texte doit être condamné ne serait-ce que parce qu’il procède d’un gouvernement en fin de règne qui tente de trouver une nouvelle légitimité par l’intrusion dans la vie privée et professionnelle notamment des professionnels bénéficiant ou assujettis au secret professionnel et nourrissant la prétention de surpasser cette fatalité qui place sa raison d’être dans l’inauguration des chrysanthèmes.

Rappelons les propos du député Jean-Jacques Urvoas, rapporteur du projet, au Journal du Dimanche du 23 mars citant le premier ministre sur la présence actuelle d’une « zone grise » où apparemment les services spécialisés de renseignement ont toute liberté pour agir. »

Source : Dalloz

Même la CGT Police dénonce la Loi Renseignement !

« La liste des contempteurs du projet de loi sur le renseignement s’allonge. Cette fois, c’est le syndicat CGT de la police de Paris qui prend position contre le texte. Combien faudra-t-il d’opposants au projet de loi sur le renseignement pour que le gouvernement accepte de revoir sa copie ? Depuis sa présentation en conseil des ministres, le texte défendu par Manuel Valls est la cible de très nombreuses critiques. Car si le but est de donner enfin un cadre légal aux pratiques des services secrets, les contours de celui-ci sont beaucoup trop étendus. »

Sources : NumeramaZdnet

Loi Renseignement : L’Europe déjuge le gouvernement

« L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté un rapport appelant à la création d’un «Code du renseignement», jugeant que l’initiative française allait dans «la mauvaise direction». François Hollande a saisi le Conseil constitutionnel. C’est pour éviter des programmes de surveillance massive du type de ceux pratiqués par la NSA et révélés par Edward Snowden que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté un rapport appelant à la création d’un «Code du renseignement». Cette assemblée siégeant à Strasbourg, où siègent les législateurs de 47 pays, ont approuvé un rapport de 40 pages intitulé «les opérations de surveillance massive». Le texte dénonce ainsi les mesures prévues en France par la future loi sur le renseignement présentée par Manuel Valls. Le chrétien-démocrate néerlandais Pieter Omtzigt, rapporteur du texte, estime que les discussions sur la loi renseignement examinée par l’Assemblée nationale en France allaient dans «la mauvaise direction». Il a ajouté que «la surveillance de masse est inefficace dans la lutte du terrorisme». »

Source : Russia Today

Le Commissaire s’inquiète des nouvelles mesures antiterrorisme

« Je m’inquiète de l’approche strictement sécuritaire qui caractérise les discussions et les textes de loi visant à renforcer la lutte contre le terrorisme. Le blocage de sites Internet sans autorisation judiciaire préalable, dont la mise en œuvre a récemment débuté en France, est un exemple clair des risques que ces mesures représentent pour les droits de l’homme, en particulier pour la liberté d’expression et le droit de recevoir et de communiquer des informations.

Je suis, en outre, très préoccupé par les propositions actuellement débattues dans plusieurs pays européens visant à renforcer les pouvoirs des services de sécurité en matière de surveillance des individus sans contrôle judiciaire préalable. Si elles sont adoptées par le législateur, ces propositions risquent d’avoir des effets liberticides et de créer un climat social néfaste, dans lequel tous les individus sont considérés comme des suspects potentiels.

Le respect de la vie privée est un droit de l’homme, auquel il ne doit pas pouvoir être porté atteinte si facilement. Les États ont, bien sûr, le devoir d’assurer la sécurité au sein de leurs frontières. Mais la réponse à la question de savoir comment concilier sécurité et respect des droits de l’homme doit résulter d’un débat ouvert, démocratique et tirant les enseignements de la «guerre contre le terrorisme » menée au cours de ces quinze dernières années, qui a montré que limiter des droits de l’homme afin de lutter contre le terrorisme est une grave erreur et une mesure inefficace pouvant même aider la cause des terroristes. »

Source : Conseil de l’Europe

Non la vie privée ne doit pas s’effacer au nom de la sécurité

« Législation : Sécurité et cybersécurité ne peuvent pas être un prétexte pour affaiblir la protection des données personnelles, juge le monsieur vie privée de l’Europe. Mais pour le gouvernement français, si c’est possible car la vie privée ne relève pas des libertés individuelles. Non la vie privée ne doit pas s’effacer au nom de la sécurité – La vie privée a été longuement évoquée par les députés et ministres français dans le cadre de l’examen à l’Assemblée du projet de loi renseignement. Et pour défendre le texte, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a exclu du champ des libertés individuelles le droit à la vie privée. Une façon pour le membre de l’exécutif de faire primer les questions de sécurité sur celles relevant de la confidentialité des données. Cette ligne, le Contrôleur Européen de la Protection des Données Personnelles, Giovanni Buttarelli, ne la partage pas – « La cybersécurité ne doit pas devenir une excuse » Et il a profité d’une conférence à Bruxelles pour le rappeler. « L’objectif de la cyber sécurité peut être détourné pour justifier des mesures qui affaiblissent la protection de [la protection des données] droits » a-t-il observé, comme le rapporte The Register « La cybersécurité ne doit pas devenir une excuse pour le traitement disproportionné de données personnelles » a ajouté Giovanni Buttarelli. Mais en France, Bernard Cazeneuve, lui, ne voit pas le problème. »

Source : ZDNet

La loi sur le renseignement pourrait mener à un État de surveillance, selon Human Rights Watch

« L’ONG a peur que le projet français fasse jurisprudence de façon néfaste vis-à-vis d’autres pays en instituant une surveillance de masse abusive et secrète. Un Patriot Act à la française. Pour l’ONG internationale Human Rights Watch, le projet de loi français sur le renseignement va clairement dans la direction déjà empruntée par les Etats-Unis. Et donne un mauvais signal au reste du monde. C’est la raison pour laquelle l’organisation s’est fendue d’un communiqué de presse cinglant au sujet de ce texte. »

Source : 01NetHRW

LDH : « tous surveillés »

« La LDH a publié un Communiqué par le biais de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN). « Les dispositions du projet de loi sur le renseignement ne peuvent être votées en l’état ».

« (…) Ce projet de loi installe un dispositif pérenne de contrôle occulte des citoyens dont il confie au pouvoir exécutif un usage quasi illimité. Il est à ce titre inacceptable. Seul un véritable contrôle a priori de techniques de renseignement proportionnées et visant un objectif strictement défini relevant de la sécurité nationale, restera respectueux des droits fondamentaux.

L’Observatoire des libertés et du numérique appelle les citoyens et les parlementaires à se mobiliser pour conduire ce projet vers sa seule finalité légitime : mettre les dispositifs d’encadrement de la surveillance et du renseignement en adéquation avec les exigences de l’Etat de droit(…) »

Un nouveau communiqué commun de la Fédération Internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Reporters sans frontières, Amnesty International et Privacy International est venu compléter le premier :

« Inquiétude des organisations des droits de l’Homme face à un projet de loi visant à donner aux agences de renseignement de nouveaux pouvoirs qui ne sont pas sans danger » »

Source : Reflets

Allez à une manifestation sportive, vous serez fiché !

« La Ligue des droits de l’Homme a saisi le Conseil d’Etat d’un recours au fond et afin de suspendre dès à présent l’arrêté du 15 avril 2015 portant autorisation d’un traitement automatisé de données à caractère personnel, dénommé « fichier Stade », publié le 23 avril 2015 au Journal officiel.

Ce fichier autorise le fichage de tous ceux et celles, et des personnes en relations directes avec elles, que les forces de l’ordre auront qualifié de « supporters », et, cela, à Paris et dans les départements limitrophes.

Il autorise le recueil d’informations de tous ordres, y compris quant à l’apparence physique mais aussi sur les réseaux sociaux et les blogs concernant ces personnes.

Autant dire que quiconque (au-dessus de 13 ans…) se rendant au stade, sa famille, la voiture qui le transporte, etc., tombe sous le coup de ce fichage et devient, aux yeux du ministère de l’Intérieur, un suspect potentiel.

Confondant ainsi suspect de terrorisme et supporters sportifs, le ministère de l’Intérieur peaufine son fichage généralisé de la population dans une sorte de boulimie dont les libertés individuelles sont les premières victimes.

Ayant sans doute besoin de supplétifs, le ministère de l’Intérieur autorise la divulgation de ces informations et leur utilisation au profit de personnes de droit privé que sont les fédérations sportives agréées.

Enfin, satisfaisant de cette manière aux pratiques antérieures et illégales du PSG, le ministère de l’Intérieur réserve un sort particulier aux supporters de cette équipe en autorisant leur fichage spécifique dans toutela France.

Une telle démesure, qui allie ridicule, arbitraire et volonté de mettre la population entière sous contrôle, ne peut que conforter l’inquiétude de tous ceux et celles qui voient dans les projets gouvernementaux actuellement débattus au Parlement et dans les pratiques du ministère de l’Intérieur, la marque d’une société où la sûreté, dont doivent bénéficier tous les citoyens, n’est plus garantie.

C’est pourquoi,la LDHespère que le Conseil d’Etat mettra un terme à cet usage dévoyé des pouvoirs qu’une loi, déjà imparfaite, reconnaît aux pouvoirs publics. »

Source : LDH

Avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme sur le projet de loi relatif au renseignement

« Paris, le 16 avril 2015 – La Commission nationale consultative des droits de l’homme, rend aujourd’hui un avis sévère sur le projet de loi relatif au renseignement. Le 19 mars 2015, un projet de loi relatif au renseignement a été adopté en Conseil des ministres. Le même jour, le Gouvernement a décidé d’engager la procédure accélérée réduisant l’examen du texte à une seule lecture par chaque assemblée. Le débat devant l’Assemblée nationale s’est ouvert dès le 13 avril, soit, pour un texte particulièrement long et compliqué, moins d’un mois après l’aval du Conseil des ministres. Une nouvelle fois, la CNCDH constate une précipitation injustifiée dans une matière très technique et extrêmement sensible pour les libertés publiques et les droits fondamentaux. Cette accélération de la procédure législative restreint considérablement le temps de réflexion et de maturation nécessaire au débat démocratique et nuit, comme chacun le sait, à la qualité de la loi. « Il n’est pas question de nier que la grande criminalité est un défi pour nos démocraties, mais la CNCDH se doit de réaffirmer avec force que les États ne sauraient prendre, au nom d’intérêts considérés à juste titre comme primordiaux, n’importe quelle mesure attentatoire au respect de la vie privée », affirme Christine Lazerges, Présidente de la CNCDH, avant d’ajouter : « La plus grande victoire des « ennemis des droits de l’homme » serait de mettre en péril l’État de droit par une dérive liberticide et de renoncer aux principes républicains. Notre commission appelle à « raisonner la raison d’État », afin de ne pas créer une société du soupçon permanent ».  »

Source : CNCDH

Écoutes de la NSA : deux ONG se portent partie civile en France

« La FIDH et la LDHont déposé mercredi devant le TGI de Paris une plainte avec constitution de partie civile contre les activités d’espionnage des agences américaines dans le cadre du programme « Prism ». Les deux ONG jugent que le Parquet de Paris se complaît dans l’inertie. Les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden sur les pratiques de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) ne devraient pas rester lettre morte en France. La Fédérationinternationale des Droits de l’Homme (FIDH) et la Liguedes droits de l’homme (LDH) ont annoncé dans un communiqué commun publié jeudi 9 avril avoir déposé mercredi devant le TGI de Paris une nouvelle plainte contre « les activités d’espionnage des agences américaines« , après celle déposée le 11 juillet 2013 contre X. »

Source : La Tribune

FFDN et LQDN devant le Conseil d’État contre la censure administrative

« Après le recours intenté contre le régime de surveillance instauré par la Loi de programmation militaire, les fournisseurs d’accès associatifs de la fédération FFDN et La Quadrature du Net s’associent de nouveau pour saisir le Conseil d’État du décret instituant le blocage administratif de sites Internet. Ce décret, pris en application de la loi LOPPSI de 2011 (instaurant la censure administrative de sites à caractère pédopornographique) et de la loi sur le terrorisme de novembre 2014 (étendant cette censure aux sites faisant l’apologie du terrorisme), met gravement en danger la liberté d’expression en permettant la censure de contenus en ligne hors de tout cadre judiciaire. »

Source : La Quadrature du Net

Loi renseignement, « une menace » aux multiples visages juge Mozilla

« Législation : Les déclarations du gouvernement ne convainquent toujours pas, et certainement pas Mozilla qui voit dans le projet de loi renseignement « une menace pour l’infrastructure d’Internet, la vie privée des utilisateurs, ainsi que pour la sécurité des données ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que Mozilla, l’éditeur du navigateur Firefox, n’est pas emballé par la loi sur le renseignement actuellement examiné en procédure accélérée par le Parlement français. Et ce qui déplait à Mozilla, c’est à la fois la méthode et le contenu. La méthode d’abord : « presque aucune consultation des parties prenantes » n’a été menée, regrette la fondation. En outre, « les modalités exactes de ce projet de loi semblent changer fréquemment ». Pire, les « discussions menées secrètement, à huis clos, aboutissent rarement à une législation fortePour Mozilla, il est indispensable donc que le gouvernement ouvre « un véritable débat ».[…] Le projet « tel qu’il est aujourd’hui présenté, fixe énormément de garanties sur les modes de collecte de données […] mais qui en revanche est absolument silencieux sur ce que devient la donnée une fois qu’elle est entrée dans le dispositif […] La loi ne dit rien sur ce qui se passe dans le fonctionnement des fichiers » commentait la semaine dernière sa présidente, Isabelle Falque-Pierrotin. »

Sources : ZDNet01NetJournal du GeekNumerama

Mozilla « fortement préoccupé » par la loi Renseignement

« Mozilla qui n’était pas encore entré dans la coalition des nombreux opposants au projet de loi sur le renseignement se dit « particulièrement préoccupé par l’installation de « boites noires » au sein des infrastructures ». Des sources internes à Mozilla nous avaient signalé que l’organisation dont le siège est aux États-Unis avait choisi de ne pas s’exprimer publiquement sur la loi Renseignement française, faute d’avoir les ressources juridiques suffisantes pour analyser les tenants et les aboutissants du texte. Mais finalement, l’éditeur de logiciels libres à qui l’on doit Firefox et Thunderbird et qui s’intéresse désormais au cloud est sorti de sa réserve, peut-être poussé par l’initiative rarissime du W3C, qui a lui-même affiché son hostilité totale au projet de loi français. « Les récents événements autour de la loi sur le renseignement débattue en ce moment en France nous préoccupent fortement », écrit Mozilla dans un communiqué d’abord rédigé en anglais, donc émis directement depuis le siège. Il est signé par Jochai Ben-Avie, le directeur des politiques Internet de Mozilla.[…] Outre le fond, Mozilla critique aussi la forme. « Compte tenu de notre engagement pour l’ouverture et la transparence, nous ne nous inquiétons pas seulement du contenu de ces mesures, mais également de la manière dont cette législation est élaborée », sous procédure accélérée, avec un texte présenté moins d’un mois avant le début des travaux parlementaires, et des amendements importants présentés le jour-même du vote. « Mozilla exhorte le Gouvernement français à ouvrir un véritable débat autour de cette loi », écrit la Fondation. »

Source : NumeramaTweet

Projet de loi sur le renseignement : Les journalistes ne veulent pas être surveillés

« En permettant aux services de renseignement français de surveiller les communications, le projet de loi présenté le jeudi 19 mars en Conseil des ministres fait planer une nouvelle menace sur le secret des sources des journalistes. Le projet de loi sur le renseignement présenté par le Premier ministre Manuel Valls prévoit le recueil de renseignements pour des prétextes extrêmement variés, allant de la “prévention du terrorisme” à la défense de “l’exécution des engagements européens […] dela France”. Au nom de ces impératifs “sécuritaires”,la DGSI et certaines agences des ministères de l’Economie, dela Défense et de l’Intérieur, seront en mesure de collecter des méta données, d’intercepter des télécommunications, de surveiller des lieux privés, de localiser des véhicules, ou encore d’accéder aux données des sociétés de transports. »

Source : RSF

Loi sur le renseignement : l’Ordre s’oppose aux écoutes des professionnels de santé

« L’Ordre des médecins s’émeut des dispositions contenues dans le projet de loi sur le renseignement, et notamment celle relative aux écoutes autorisées dans le cadre des procédures d’urgence, prévues par le texte. « Au même titre que les magistrats, les avocats, les journalistes ou les parlementaires, les professions de santé doivent faire partie des professions protégées. Elles doivent être exclues d’une surveillance par la procédure d’urgence, au nom du respect du caractère secret des informations de santé des citoyens », précise l’Ordre, qui reste intransigeant sur le respect du secret professionnel. »

Source : Le Quotidien du Médecin

Projet de loi sur le renseignement : le Patriot Act français ?  » Syntec Numérique appelle à la prudence

Le projet de loi sur le renseignement sera présenté jeudi en Conseil des ministres par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur. Les principales dispositions du texte dévoilées hier1 alourdissent la responsabilité des entreprises en limitant les libertés fondamentales. Syntec Numérique et ses 1500 adhérents formulent aujourd’hui leur inquiétude face à des mesures de plus en plus liberticides pour les citoyens et les entreprises, parmi lesquelles :

Fin du caractère exceptionnel des interceptions de sécurité

Absence de garde-fou sur la géolocalisation

Obligation de déchiffrement pour les entreprises

Absence de garanties pour les données exploitées et collectées

Ces différentes opérations pourront être prises par autorisations administratives, sans l’intervention d’un juge »

Source : Syntec NumériquePDF

Amnesty International dénonce le projet de loi Renseignement

« L’ONG Amnesty International prend position contre le projet de loi sur le renseignement. Dénonçant un texte incluant des mesures extrêmement larges et intrusives, elle souligne l’absence du juge judiciaire dans le dispositif imaginé par le gouvernement. […] C’est au tour d’Amnesty International de prendre position contre le texte proposé par le gouvernement. « Toute surveillance doit être ciblée, fondée sur des soupçons plausibles et soumise à un contrôle judiciaire préalable » commente Geneviève Garrigos, la présidente d’Amnesty International France. Or, les mesures prévues dans le projet de loi, décrites comme extrêmement larges et intrusives, « apparaissent comme illégales et disproportionnées et constituent une violation grave du droit au respect de la vie privée ».En particulier, Amnesty International pointe du doigt la détection par algorithmes des menaces terroristes. L’article 2 du projet de loi donne en effet au premier ministre le pouvoir d’exiger des fournisseurs d’accès à Internet et des hébergeurs l’installation d’un dispositif de détection automatisée des internautes susceptibles de représenter un risque. Le tout, sous le couvert du secret défense. « Par ce projet de loi,la Franceautorise la surveillance de masse pour la prévention du terrorisme sans contrôle judiciaire ni recours effectif pour les victimes de surveillance », poursuit Mme Garrigos. Or, les garde-fous manquent : non seulement le contrôle du juge judiciaire n’est pas prévu, pourtant seul garant des libertés individuelles, mais en plus aucun recours n’est envisagé pour ceux victimes de la surveillance. »

Source : Numerama

Loi sur le renseignement : le « New York Times » dénonce un « État français de surveillance »

« Le quotidien américain pointe une loi « vague » qui ferait de chaque citoyen une cible potentielle et autoriserait des excès semblables à ceux de la NSA. L’avertissement vient tout droit des États-Unis. Selon un éditorial paru dans le New York Times, le projet de loi sur le renseignement proposé par Manuel Valls « pourrait ouvrir la porte à des excès semblables » à la surveillance extrême de la NSA depuis le 11 Septembre, dévoilée par Edward Snowden. Alors que le projet doit être débattu dès le 13 avril, le quotidien rappelle que « le Parlement a le devoir de protéger les droits démocratiques des citoyens de la surveillance expansive et intrusive du gouvernement ». Et pointe, dans cet éditorial intitulé « The French Surveillance State » (« L’État français de surveillance »), les dangers potentiels de la loi sur les libertés individuelles. Ainsi, « cette loi […] est trop vague dans sa définition de qui est une cible légitime » et fait donc potentiellement de chaque citoyen une cible à surveiller, selon le New York Times. […] Selon le journal, s’ « il est compréhensible que les Français soient nerveux après les attaques de Paris et de Tunis et qu’ils s’alarment de la radicalisation de certains qui, en France, sont devenus la proie du recrutement djihadiste sur Internet », il est anormal que la loi « concentre des pouvoirs extraordinaires » au Premier ministre « en lui donnant, plutôt qu’aux juges, le contrôle du processus d’approbation des demandes de surveillance des agences de renseignements ». Enfin, la loi « met en danger la liberté de la presse », craint l’éditorial, en menaçant le secret des sources : « Les journalistes risquent de déclencher la surveillance gouvernementale simplement en faisant sur Internet les recherches dont ils ont besoin de faire pour traiter de l’actualité. » »

Source : Le PointNew York Times

Loi sur le renseignement: «comment expliquer à mes clients que leurs données ne sont plus en sécurité ?»

« Tribune de Colin Lalouette, président de Cloud is Mine.

Depuis quelques jours, une déclaration commune circule sur le web contre la loi sur le renseignement et la surveillance généralisée d’Internet. Pourquoi cette mobilisation du mouvement « Ni pigeons, ni espions » ? Que se cache-t-il derrière les premières mesures votées la semaine dernière par l’Assemblée nationale ? Pourquoi sommes-nous, entrepreneurs du numérique, si inquiets vis-à-vis de cette loi ?

Faisons simple. Accepteriez-vous d’avoir des micros dans votre maison, que votre logiciel de traitement de texte soit analysé en continu ou bien encore que le téléphone de vos enfants soit sur écoute ? Bien entendu que non ! Et pourtant, cela va arriver à chacun d’entre nous dans un futur proche, lorsque les premiers décrets d’application de la loi sur le renseignement nous y contraindront, nous, entrepreneurs du numérique. L’heure est grave car cette loi, sous couvert d’un texte anti-terroriste, porte atteinte à mes libertés fondamentales de citoyen, mais également à mes valeurs et perspectives économiques en tant que chef d’entreprise.

Pensons ensemble à demain. La contestation de la loi sur le renseignement s’est cristallisée autour du mouvement « Ni pigeons, ni espions ». Mouvement unanime dans le secteur du « digital » car nous sommes mieux placés que quiconque pour voir arriver deux menaces : l’impact d’une telle loi sur l’économie française, à court terme, et les dérives possibles d’un système de surveillance massif, à moyen terme. Je reste persuadé que la première menace n’a pas été réellement mesurée par nos politiques ; quant à la seconde, j’ai bien peur qu’elle ne soit pas perçue comme telle pour nos institutions en perte de contrôle sur la réalité. »

Source : FrechWeb

Laurent Allard, PDG d’OVH: « La loi sur le renseignement concerne toute l’économie numérique »

« Laurent Allard, est le PDG d’OVH, le premier hébergeur européen et le troisième au niveau mondial. Lutte contre le terrorisme d’un côté, craintes d’espionnages de masse de l’autre… il livre à Frenchweb sa vision sur un dossier complexe et le résultat des discussions qui ont eu lieu au ministère de l’Intérieur. […] « Il faut comprendre que ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement l’hébergement en France. Mais c’est l’économie numérique au sens large, car si nos sites d’hébergement sont contraints de délocaliser à l’étranger, cela signifie que les start-up qui hébergent leurs technologies dessus, verront, elles aussi, leurs technologies être hébergées ailleurs. Voulons-nous voir les technologies françaises partir à l’étranger ? L’impact économique est donc énorme et concerne toute l’économie numérique, un secteur qui est en pleine croissance. » »

Source : FrenchWeb

Altern ferme … encore

« Suite au vote de la loi sur les services secrets à l’assemblée nationale hier #PJLRenseignement, l’hébergeur altern.org ferme ses services le temps de déménager à l’étranger.

Altern.org participe depuis vingt ans à faire du droit à la liberté d’expression une réalité pour les citoyens et résidents de ce pays.

Pendant toutes ces années les dirigeants politiques, ceux des grandes entreprises, les notables de tout poil, n’ont eu de cesse que de refermer cette parenthèse de liberté ouverte par internet.

On a bien rigolé en les voyant gesticuler à tenter de bloquer la mer avec des lignes Maginot comme l’Hadopi.

Mais aujourd’hui ils ont trouvé une parade en nous obligeant par la loi a installer au cœur de nos infrastructures des analyseurs sous le contrôle des services secrets.

Ce contrôle sur les télécommunications appelle à l’autocensure de notre expression publique et annihile notre vie privée sur internet.

Pour nous un seul jour sous écoute globale est un jour de trop.

Altern.org refuse la boite noire des services secrets, ferme ses services immédiatement, pour les réouvrir dans quelques jours dans un pays plus respectueux des libertés individuelles.  »

Source : Altern.org

Loi Renseignement : Gandi juge la loi « toxique » et se développera à l’étranger

« Gandi a prévenu qu’il favoriserait son développement à l’étranger en raison du manque de garanties inscrites dans la loi, qui ne permettent que de croire sur parole les promesses du gouvernement sur la mise en œuvre limitée des boîtes noires. Gandi fait partie des quelques gros hébergeurs qui ont menacé de quitter la France si le projet de loi renseignement était adopté en l’état, et qui avait donc été invité en dernière minute par le gouvernement à venir négocier une modification de la disposition qui leur impose l’installation de boîtes noires sur leurs réseaux (ils étaient invités aussi à faire la photo tout sourire avec Bernard Cazeneuve, ce qu’ils ont refusé). […]Tous les clients de l’opérateur ont le choix du lieu d’installation de leurs serveurs lorsqu’ils commandent un hébergement chez Gandi. L’option par défaut est d’ores et déjà le Luxembourg, pour des raisons sans doute avant tout essentiellement fiscales (mise à jour : Gandi nous assure que non, qu’il s’agit de raisons liées à la qualité des infrastructures réseau au Luxembourg), mais le projet de loi devrait conforter Gandi dans cette stratégie, et surtout encourager les clients de l’hébergeur à confirmer ce choix lors de leur commande. Le prestataire a annoncé sa participation à une journée de mobilisation prévue le lundi 4 mai prochain, à la veille du vote solennel du projet de loi, qui ira ensuite au Sénat. »

Source : Numerama

Les hébergeurs français : « On sort un bazooka pour tuer une mouche »

« Après l’argument « libertés », l’argument économique. Le projet de loi sur le renseignement hérisse le poil de toute la galaxie des défenseurs de l’Internet libre. Il en défriserait probablement beaucoup d’autres si le côté technique de la chose n’en floutait pas les enjeux. Mais ce vendredi, c’est un autre aspect qui est mis en avant : celui de son éventuel impact économique. Les principaux hébergeurs français (OVH, Gandi, etc.) ont publié une lettre ouverte assassine, dans laquelle, tout en jurant ne pas être contre la loi, ils s’inquiètent des conséquences des fameuses « boîtes noires » sur leurs activités. »

Source : Rue89

Données de connexion : la France « ne pourra pas continuer à ignorer » la CJUE

« Au lendemain des Pays-Bas, et après déjà plusieurs autres pays européens, c’est la cour constitutionnelle de Bulgarie qui a invalidé la loi faisant obligation aux opérateurs télécoms de conserver toutes les données de connexion de leurs abonnés. Pour la Quadrature du Net, la France n’aura pas d’autre choix que de tirer elle aussi les conséquences de la décision protectrice de la vie privée prise en avril 2014 par la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE). Mercredi, la justice des Pays-Bas a décidé de suspendre l’application de la loi qui impose aux opérateurs télécoms de conserver jusqu’à un an les métadonnées de toutes les communications et connexions de leurs abonnés. Elle a ainsi appliqué le raisonnement de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), qui a invalidé la directive européenne sur la conservation des données dans son arrêt Digital Rights Ireland du 8 avril 2014, au motif que l’obligation était disproportionnée, notamment parce qu’elle s’applique y compris à l’encontre « des personnes pour lesquelles il n’existe aucun indice de nature à laisser croire que leur comportement puisse avoir un lien, même indirect ou lointain, avec des infractions graves ». »

Source : Numerama

Pourquoi le projet de loi Renseignement viole le droit international

« Avec son projet de loi Renseignement qui renforce les moyens de surveillance massive sur Internet, la France s’apprête à violer ses engagements internationaux, y compris ceux pris au plus haut niveau de la hiérarchie : l’ONU. Ce mercredi aura lieu à l’Assemblée Nationale le premier examen en commission du projet de loi relatif au renseignement, qui fait à peu près l’unanimité contre lui, sauf dans les rangs politiques. Droite et gauche ont convenu dès après les attentats de Paris de janvier 2015 de former une union sacrée pour obtenir l’adoption rapide du texte, qui renforce les moyens de surveillance de l’Etat, notamment par le recours à des méthodes de détection algorithmiques des potentiels terroristes. »

Source : Numerama

Plus de 119 000 Français ont signé une pétition contre la loi sur le renseignement

« C’est ce mardi que la pétition lancée sur un site Web contre le projet de loi sur le renseignement a été déposée à Matignon. Elle réclame le retrait pur et simple du texte. Une pétition signée par plus de 119.000 personnes contre le projet de loi sur le renseignement a été remise ce 28 avril 2015 à Matignon. Leur demande est claire : que le projet de loi, que les initiateurs de la pétition sur change.org qualifient de « Big brother français », soit retiré. Thomas Guénolé et Katerina Ryzhakova, respectivement politologue et directrice d’une agence de communication, ont lancé leur pétition le 9 avril dernier. Ils y expliquent refuser, en tant qu’ « habitants ordinaires » de vivre dans « un État policier numérique ». Dans leur pétition, ils expliquent refuser le « chantage à la menace terroriste érigé en argument d’autorité anti-libertés », la légalisation d’une « NSA à la française » et du droit pour les services secrets de lire tout courriel, d’écouter toute conversation téléphonique… »

Sources : 01NetChange

L’Association des victimes du terrorisme opposée à la loi Renseignement

« Alors que le gouvernement défend son projet de loi renseignement par la nécessité de renforcer la lutte contre le terrorisme, l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT) s’inquiète du projet de loi, qui ne garanti pas assez « le respect des fondamentaux démocratiques ». Voilà qui ne va pas aider le gouvernement. Alors que Manuel Valls avait axé tout son discours à l’Assemblée nationale sur les attentats de janvier 2015 et que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve le relaie régulièrement pour dire ô combien les redoutables boîtes noires sont essentielles pour traquer les futurs terroristes en puissance, voici que l’Association française des victimes de terrorisme s’ajoute à la longue liste des opposants au projet de loi Renseignement. « Notre Association en appelle au législateur sur la nécessité de la mise en place d’instances de contrôle indépendantes visant à prévenir toute instrumentalisation de l’outil du renseignement et toute dérive pouvant fragiliser notre pacte républicain », écrit l’AFVT dans un communiqué. « Aussi nécessaire soit-elle », la lutte contre le terrorisme « doit néanmoins garantir le respect des fondamentaux démocratiques : la présomption d’innocence, la protection de la vie privée, la protection des sources et la confidentialité pour les professions concernées, notamment celles de magistrat, d’avocat, de médecin et de journaliste, pour ne citer qu’elles ». »

Source : Numerama

P.S. Merci à Didier pour le gros boulot de synthèse…

Commentaire recommandé

Macarel // 06.05.2015 à 07h49

Hollande a enfin trouvé un moyen d’inverser la courbe du chômage : occuper une moitié des français à surveiller l’autre moitié.

Avec comme modèle l’Allemagne l’ex-RFA pour l’économie (plutôt l’Allemagne de Schröder), et l’ex-RDA pour la sécurité (la STASI).

C’est la synthèse…

84 réactions et commentaires

  • Emmanuel // 06.05.2015 à 04h47

    Les meilleurs aréopages n’ayant pas convaincu la majorité des députés, il va falloir changer d’habitudes en matière de télécommunications, à Tor ou à raison…

      +15

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    • Pierre // 06.05.2015 à 22h09

      Ma contribution au système échelon et son pendant français peut-être ??? : « Demain, j’achète une Pizza d’enfer, ce sera de la bombe avec son piment, l’effet d’une bombe dans la bouche.. Non ? »
      Mais dis-donc qu’est-ce que tu délires, moi la cuisine style orientale ou musulmane super pimentée j’aime pas trop. Je préfère les bons petits plats français ou nordiques ou slaves, aux saveurs crémeuses et aigres non ?
      Mais quoi t’es jamais sorti hors d’Europe et t’as jamais goûté au charme de l’Orient.
      Tu sais l’exotisme est un mot général qui ne dit pas que cela se limite au Sud.
      Les Norvégiens ont du bon saumon parfois et ils exportent même en Russie, parce qu’ils ne sont pas dans l’histoire du boycott contre Poutine.
      Ah oui , ce salaud de Poutine, s’il continue … il va nous faire sauter le caisson, avec ses chars…
      Qu’est-ce qu tu délires, encore ! Obama, Hollande s’entendent bien dans l’OTAN et ils vont nous sauver de ces « orientaux » encore, même pas Européens, ces Russes… Tous des bridés, des nyakoués non !!! A c’était le bon temps l’Indo ! etc… etc…
      Et voilà salut les grands yeux les grandes oreilles !!!

        +8

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  • Miron Tonton // 06.05.2015 à 06h44

    Bon. Alors vos (ce ne sont pas les miens) « représentants » représentent qui ou quoi ?

    Mmmm ?

    Donner la moindre réponse revenant à se faire suspecter de terRrrRrorisme, et en plus avec le satanique (ta mère) outil qu’est miraculeusement devenu internet… Je vous laisse tous répondre vous-même…

      +3

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  • gonzo // 06.05.2015 à 07h11

    « si j’avais été dans l’opposition, j’aurais voté contre la loi renseignement »
    christiane taubira europe1 le 5 mai 2015

      +8

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    • Alain C // 06.05.2015 à 12h12

      ouais, alors, celle-là, elle va pas venir me donner des leçons de démocratie

        +9

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      • gonzo // 06.05.2015 à 14h06

        on est en plein délire.

          +3

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    • Hellebora // 06.05.2015 à 14h59

      @Gonzo : Elle veut se racheter une conduite par anticipation. Elle sait pertinemment bien, elle, que ça tournera tôt ou tard au vinaigre. Elle ressortira alors ses propos d’alors, genre « je n’étais pas dupe, moi…. » Y a vraiment de la schizophrénie dans l’air là, mais on ne nous la fera pas non +

        +6

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      • gonzo // 06.05.2015 à 16h21

        en tant que garde des sceaux il n’y a vraiment pas quoi pavoiser, ni demain, ni jamais.
        mais sûr qu’elle en est capable de nous le ressortir.

          +1

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    • Roscanvel // 06.05.2015 à 17h49

      Elle devrait se rappeler la théorie de JP.Chevènement: « Quand on est ministre, on démissionne ou on ferme sa g….. »

        +4

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    • Lefebvre // 09.05.2015 à 02h10

      Heureusement qu’ on a des comiques au gouvernement !

        +0

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  • jmdest62 // 06.05.2015 à 07h27

    1ère parade du terroriste moyen : délocaliser son accès internet (je pense que c’est déjà fait ! Eaech ou EI ou Al caida ont-ils orange comme FAI ?)

    2ème parade du terroriste moyen : préparer son attentat à l’étranger (je pense que c’est déjà fait !)

    Mais alors ça sert à quoi tout ça ?

    Je soupçonne ce gouvernement de volontairement « pousser le bouchon trop loin » pour que cette loi soit « retoquée » par le conseil constitutionnel et pouvoir dire qu’on ne lui donne pas les moyens de lutter contre le terrorisme…..

    à suivre

    @+

      +5

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  • catherine Balogh // 06.05.2015 à 07h27

    perso, je ne miserai pas sur le conseil constitutionnel, Sarko en fait partie…….
    Il ne fera rien, bien évidemment.

      +13

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    • Macarel // 06.05.2015 à 07h51

      Comment, comment ? C’est un « Républicain », il est un défenseur ombrageux de la chose publique !

        +3

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    • purefrancophone // 06.05.2015 à 08h40

      catherine Balogh
      http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/le-conseil-constitutionnel/les-membres-du-conseil/liste-des-membres/liste-des-membres-du-conseil-constitutionnel.319.html
      Sarko. ne siège plus !

      Personnellement j’attends le prochain attentat ; je ne le souhaite pas , mais il arrivera un jour et ce n’est pas cette loi qui l’empêchera .
      Peut être quelques « malades » seront stoppés dans leurs idées d’agressions contre une communauté ou des symboles de la République. , mais les vrais terroristes , ceux qui agissent de puis l’étranger , ceux qui communiquent autrement depuis longtemps et qui vont être encore plus vigilants , ne seront pas repérés et pourront agir en toute tranquillité !
      Cette loi vise les amateurs , pas les pros bien déterminés !

        +12

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      • eltrovar // 06.05.2015 à 09h14

        Et bien avec votre commentaire, et avec la nouvelle loi, vous êtes déjà fichée et depuis janvier vous pouvez être arrêtée pour apologie de terrorisme.
        Elle est pas belle la Ripoublique?

          +4

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        • purefrancophone // 06.05.2015 à 10h50

          eltrovar
          Oui , je me suis « tirée une balle dans le pied « !!!
          Ne plus rien dire , apprendre le langage des signes , avoir quelques pigeons voyageurs , voilà la panoplie que devront avoir les Français pour communiquer .Plus de blog , plus de forum , plus d’internet .Elle est pas belle la République socialiste ?

            +7

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          • Roscanvel // 06.05.2015 à 17h52

            Attention aux pigeons voyageurs….Jacques DUCLOS n’est plus là pour en parler.

              +0

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          • Lefebvre // 09.05.2015 à 02h18

            Trop tard on est tous accro à l’ internet ! Il faudra pas parler sous la torture dans les geôles du régime, c’ est tout. Allez quand même, non, le ridicule finira bien par tuer à force ! Et le gouvernement tombera comme ça, tout seul sous les quolibets !

              +1

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      • Patrick Andre // 06.05.2015 à 13h35

        « Personnellement j’attends le prochain attentat … »

        Pour moi cet attentat vient d être commis et réussi puisque la loi de renseignement sous forme d’un sophisme généralisé(John Stuart Mil) vient d être votée .
        la solution pourrait d’essayer de joindre Aristote, Socrate ou Platon au plus vite (il nous reste la télépathie ou transmission de pensée, quoique avec cette loi ils ont peut être une parade….)

          +0

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      • Catherine Balogh // 06.05.2015 à 19h28

        Merci de me l’avoir rappelé
        🙂

          +0

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    • Ysabeau // 06.05.2015 à 10h09

      Sarkozy a démissionné du conseil constitutionnel et n’y a pratiquement jamais mis les pieds !

        +1

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      • Miron Tonton // 06.05.2015 à 10h34

        Ben ouais. Ça paye pas, hein.

          +5

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    • boduos // 06.05.2015 à 20h15

      tu as raison Catherine@,Paul bismuth ne voit plus d’inconvénient à être écouté…a-t-il eu des assurances qu’il n’y aurait que certains opposants d’espionnés ,?
      c’est vrai,les français majoritairement favorables à cette loi sont inconscients des dangers de ce nouveau totalitarisme .mais des failles et des scandales apparaitront tot ou tard.
      ce type de loi exige de plus en plus de fonctionnaires complices au courant et des fuites de dissidents se feront jour (promotion pas obtenue,mutation non obtenue,mise au placard,remords…)le facteur humain n’est pas 100% contrôlable manuel!

        +3

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    • lolo // 07.05.2015 à 10h02

      Je n’aime pas Sarko non plus, mais il faut arreter les conneries : ca fait un moment qu’il n’y est plus. Renseignez vous :
      http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/le-conseil-constitutionnel/les-membres-du-conseil/liste-des-membres/liste-des-membres-du-conseil-constitutionnel.319.html
      Ca evite de passer pour betement partisan et de tirer sur l’idiot d’en face.

        +0

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    • Ruiz // 08.05.2015 à 16h23

      Le conseil constitutionnel roule indépendamment des ex-présidents depuis longtemps, Jean Louis Debré est le premier à dire qu’ils n’ont plus rien à y faire et que leur agenda (ou leur santé, on pensera à Giscard ou Chirac) ne leur permet pas de faire partie intégrante du travail colossal qu’effectue cette institution.

        +0

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  • Zoungloubs // 06.05.2015 à 07h40

    Clairement, ces gens ont quelque chose à se reprocher. C’est clair que quand on est contre la surveillance on n’a pas l’esprit tranquille.

      +4

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  • Macarel // 06.05.2015 à 07h49

    Hollande a enfin trouvé un moyen d’inverser la courbe du chômage : occuper une moitié des français à surveiller l’autre moitié.

    Avec comme modèle l’Allemagne l’ex-RFA pour l’économie (plutôt l’Allemagne de Schröder), et l’ex-RDA pour la sécurité (la STASI).

    C’est la synthèse…

      +27

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    • Ataraxi // 06.05.2015 à 17h44

      Au fait, où en est sa plainte contre Closer pour atteintes au respect de la vie privée?

        +5

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  • Macarel // 06.05.2015 à 07h53

    Ben… Il y en a, en France, des gens qui ont des choses à se reprocher !!!

      +1

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    • Zylo // 06.05.2015 à 10h15

      Je n’arrive pas à savoir si vous êtes sérieux ? Si c’est le cas, êtes vous sûr que parce que vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’aurez jamais rien à craindre de l’état ou de ses représentants ?

        +5

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  • Macarel // 06.05.2015 à 07h59

    Non, en fait vous n’avez rien compris. Nous sommes « en guerre contre le terrorisme », comme l’Amérique. Or, lorsqu’on est en guerre, la démocratie doit être mise entre parenthèse.
    La démocratie, c’est un luxe pour temps de paix, et encore…
    Mais, il y a une guerre que nos gouvernements du « monde libre », refusent de mener : c’est celle contre l’explosion des inégalités, et de injustices.
    Or, je ne sais plus qui a dit : »il ne peut y avoir de paix sans justice. »

      +11

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    • Un naïf // 06.05.2015 à 08h30

      Je ne sais plus… je ne sais plus… vous allez nous donner un nom ???

      🙂

      “La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas.”

      “La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.”

      “L’homme moderne est l’esclave de la modernité : il n’est point de progrès qui ne tourne pas à sa plus complète servitude.”

      “Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’Opinion.”

      Paul Valéry

      Mais aussi :

      « Le besoin de dominer m’est souvent apparu comme un signe de faiblesse. »

      Nietzsche, « Aurore ».

        +5

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    • jp // 07.05.2015 à 04h45

      « Ce gouvernement, je le caractérise d’un mot : la police partout, la justice nulle part. » Victor Hugo, Choses vues, 8 avril 1851

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  • Rcool // 06.05.2015 à 08h13

    Apparemment la Loi était prêt avant les attentats! il faudra passer au cryptage des données! les solutions existent!

    http://wesh.gift/crypt/

    http://www.pcworld.com/article/2304851/so-long-truecrypt-5-encryption-alternatives-that-can-lock-down-your-data.html#tk.rss_all

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    • rototo // 06.05.2015 à 13h08

      pour quoi faire ? c’est pas comme si les lecteurs des crises avaient planifié un attentat terroriste 🙂
      mais plus sérieusement, cette loi n’est evidemment pas faite pour lutter contre le terrorisme mais pour mettre tout le monde au pas, sachant que la majorité des citoyens va maintenant reflechir a 2 fois avant d’oser emettre publiquement la moindre protestation envers tout projet/decision/loi, sachant que le tout sera soigneusement fiché ^^

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  • FifiBrind_acier // 06.05.2015 à 08h31

    Si nous avions dans la Constitution, le referendum d’initiative populaire, nous pourrions peser sur le processus législatif… .
    Sinon, il reste les pigeons voyageurs..
    Sauf si les acheteurs de graines pour les volailles sont fichés aussi  » pour intelligence avec l’ennemi »?

    Les attendus de la loi feraient sourire si la question n’était aussi grave:
    – « Contre le terrorisme »… en vendant des Rafales au Qatar? Après avoir livré des armes au rebelles syriens?

    – » Défense de l’ indépendance nationale »: Tous ceux qui ont signé les Traités européens depuis le Traité de Rome signé par Guy Mollet, sont donc sur la liste?

    –  » Défense de la politique étrangère ». Elle est soumise aux objectifs de l’ OTAN, donc tous ceux qui défendent l’ OTAN doivent être sur la liste? ça va faire du monde…

    – » Défense nationale », la plupart des entreprises militaires stratégiques sont passées sous contrôle étranger, et le Charles de Gaulle est passé sous commandement américain…

    – « Défense économique, industrielle et scientifique » , alors que le Gouvernement achète du matériel américain plutôt que français pour l’armée, la Poste etc? Alors que les entreprises françaises sont vendues à des investisseurs étrangers?

    – « Prévention de la criminalité et de la délinquance organisée », on va s’en prendre aux paradis fiscaux? A la corruption? Il fallait une loi spéciale pour cela?

    A cause de multiples aspects de sa politique, ou de celle du gouvernement précédent, la classe politique pourrait tout aussi bien globalement s’auto- inculper….

      +18

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  • Macarel // 06.05.2015 à 08h51

    Toute cette frénésie législative sécuritaire, toute cette propension à passer en force (loi Macron au 49-3), sont paradoxalement la marque de la faiblesse du pouvoir. Faiblesse sur le plan d’une légitimité démocratique qui s’effrite dans l’opinion. Ne pas confondre légalité et légitimité…

      +19

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  • Macarel // 06.05.2015 à 09h56

    Ne vous en faites pas c’est déjà fait, du moment que vous sortez des sentiers battus de la pensée unique.
    Cela leur donne du travail, nous sommes donc de bons citoyens, puisque nous contribuons à la lutte contre le désoeuvrement, et peut-être mieux contre le chômage !

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    • Catherine Balogh // 06.05.2015 à 17h56

      Bonjour,
      Et bien je ne sais pas si cela a à voir mais depuis le 26 avril, le bouton partage a disparu de mon fb, bien entendu je partageais tous les articles des crises.
      Heureusement certains de mes amis sont allés copier les liens sur le web!
      🙂

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  • Nerouiev // 06.05.2015 à 09h58

    Notre devise « Liberté, égalité, fraternité » fait peau neuve « Surveillance, Différence, Malveillance ». Sûr que le chômage va baisser.

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  • Anatole // 06.05.2015 à 10h53

    Bon. Tout le monde est contre.
    Et maintenant ?

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    • Un naïf // 06.05.2015 à 11h12

      Et maintenant, les autistes qui nous gouvernent, sourds à tout ce que le peuple mais informé de la pensée de tout le monde, vont nous ficher et nous forcer à devenir des « charlie » sous peine de gros problèmes… nous sommes les esclaves numériques du nouvel ordre mondial !!

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  • charlie // 06.05.2015 à 11h04

    Le voilà le changement, MERCI Charlie!

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  • Mil // 06.05.2015 à 11h07

    Une réflexion me prend, si on se fait espionner sur le web, est-ce que ça ne va pas forcer les gens à retrouver des relations sans le 2.0 , c’est à dire de se rencontrer et de discuter entre êtres de chair et d’os,
    Et donc faire amasser la populace et former un lien entre nous, là où on voulait qu’elle se désintègre?

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    • Oliv // 06.05.2015 à 17h16

      Si c’est le cas, ils feront voter une loi contre les réunions de groupes de plus de deux personnes.

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      • aleksandar // 06.05.2015 à 22h34

        Elle existe déjà depuis Jospin

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    • Lefebvre // 09.05.2015 à 02h31

      Cela nécessite de se débarrasser de l’ addiction internet, comme de toutes les autres addictions qui nous rendent « esclaves » d’ ailleurs. Tiens c’ est marrant ça me rappelle le nouveau testament, deux mille ans déjà, quel retard avons-nous ! ça c’ est subversif !
      En effet qui arretera de fréquenter les blogs, même s’ il se sait espionné ? Et pour le boulot, la carrière, le « lien social » etc… nous en sommes dépendant.

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  • Anne // 06.05.2015 à 11h45

    Le titre du billet est : « bon ben, à peu prés tous les gens sérieux sont contre ».

    Ceux qui sont contre, ne sont pas des marginaux, des allumés des complotistes.

    Ce sont des personnes ou des groupes de personnes qui sont capables de voir que cette loi, qui institue l’arbitraire, pourra se retourner contre n’importe qui, et ne sera pas efficace ( si c’est bien la prévention des attentats et le terrorisme qui est son objet).

    Ceux qui ont voté cette loi, nos députés godillots, (majorité et opposition confondues ) ne sont même pas capables de se rendre compte que cette loi a un effet boomerang et pourra se retourner un jour contre eux, leurs familles leurs amis.

    C’est vrai nos « zélus » n’ont pas l’air d’avoir l’intelligence, ni le courage ni l’indépendance, pour voter des lois et en comprendre les conséquences et les effets pervers qui en découlent.

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    • Zylo // 06.05.2015 à 13h01

      J’ai lu quelque part – mais hélas je n’ai pas vérifié et ne sais pas trop comment le faire – que les parlementaires s’étaient exclus de la surveillance. Si quelqu’un avait le temps et le courage de s’enfiler le texte, ça serait intéressant de voir quelles exceptions ont été prévues et pour qui….

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      • Anne // 06.05.2015 à 15h22

        Oui, ils se sont exclus de la surveillance… La loi liberticide c’est pour les autres, pas pour eux.

        Comme d’ailleurs ils osent sans complexe augmenter leurs salaires et leurs revenus et (très gros) avantages en temps de crise, alors que les français doivent se serrer la ceinture, sont précarisés, ou sont accablés d’impôts, eux, « nos zélus » ont des statuts de privilégiés.

        De plus, ils sont, beaucoup, beaucoup trop nombreux, et se comportent comme une classe parasitaire.

        La représentation nationale était au début de la république beaucoup moins nombreuse alors que les moyens de transport et de communications étaient pourtant beaucoup plus difficiles et lents, pour représenter à Paris leurs électeurs, et s’occuper de leurs circonscriptions…

        Tous ces apparatchiks se sont multipliés, tant les avantages sont énormes pour eux, et pour leurs partis politiques, et tant la place est bonne.

        Il faudrait diminuer des deux tiers au moins le nombre de ces profiteurs.

        Si l’on additionne députés, sénateurs, conseillers régionaux, députés européens… Tous aux privilèges exorbitants, sans compter ministres et ex ministres aux salaires avantages et retraites et statuts de privilégiés, on comprend que c’est une classe parasitaire qui coûte beaucoup trop cher au pays.

        Mais espérons que le bon peuple ne les réélira pas…et que les privilégiés se retrouveront sous le régime du citoyen lambda, (surveillé, précarisé, accablé d’impôts).

        Le problème c’est que ce sont eux qui votent les lois, qui votent leurs augmentations et leurs privilèges…

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        • Alae // 06.05.2015 à 20h16

          « Oui, ils se sont exclus de la surveillance… La loi liberticide c’est pour les autres, pas pour eux. »
          Étant donné qu’ils sont tous sous écoute de la NSA, ils ne se sont pas exemptés de grand-chose. Merkel ou Hollande ne peuvent pas dire un mot au téléphone ou envoyer un mail sans que tout Washington soit au courant…

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          • Anne // 06.05.2015 à 22h18

            C’est trés vrai Alae, vous avez raison, ils sont sous écoute de la NSA… et ça depuis pas mal de temps…mais pour le compte d’une puissance étrangère, pour des intérêts politico économiques de cette puissance, ce qui est éminemment regrettable évidemment.

            Mais nous en tant que citoyens avons nous accès à ces communications ? Bien sûr que non, alors que ce gouvernement aura lui le droit de surveiller la population française en entier.

            « Ils ne sont pas exemptés de grand chose », là je ne suis pas d’accord : si, les députés, les journalistes, les avocats (pas les médecins !) seront exemptés de la surveillance franco-française dirigée par le gouvernement. ( …je pense toutefois que les barrières seront plutôt poreuses, et sujettes à l’arbitraire, car leurs communications diverses et variées élargiront forcément le champ de la surveillance par définition rendant impossible une réelle confidentialité)

            …pensons aux archaïques « écoutes de l’Elysee de Mitterand » qui avaient fait tâche d’huile…jusqu’aux conversations privées d’une actrice célèbre.

            Une loi qui légalise la surveillance de la population française, sous supervision du gouvernement ou d’une classe politique (qui se met d’accord, tous partis confondus pour attaquer les libertés fondamentales des français) est bien un problème franco français.

            Le prétexte en est la lutte contre le terrorisme, mais cela ressemble à un marteau inefficace pour écraser une guêpe venimeuse.

            Le gouvernement possède désormais d’une arme légale pour une surveillance de l’ensemble la population française, du citoyen, de l’opposant, sans entrave légale, sans contrôle, et par l’usage des metadonnées a une arme supplémentaire pour la manipulation des masses.

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          • Tunk // 06.05.2015 à 22h35

            Je vois pas ou est le problème, vu que ce sont les subalternes de Washington.
            Ils sont écoutés par leur boss dans le cadre légitime de leur travail à son service.

            Je pense qu’on devrait voter une loi pour autoriser ça, et arrêter de se chercher des poux dans la tête avec la justice.

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            • Anne // 06.05.2015 à 23h39

              Ah Ah, pas mal vu !
              Et bien résumé.
              En effet c’est ça.
              Voilà notre impuissance de troupeau soumis au plus fort, au plus retors, au plus cruel…
              Derrière la clôture à brouter, ne nous prenons pas la tête, même si on nous mord les jarrets sur ordre de Washington, et que notre bouffe va être aux OGM, TAFTA oblige…

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        • PELLEGRIN CATHERINE // 10.05.2015 à 20h23

          Et pour ça, de l’extrême droite à l’extrême gauche, les bancs de l’assemblée ( et non je n’ai pas mis de majuscule! ) sont combles et l’unanimité règne! Pauvre France et pauvres Français!

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      • Anne // 06.05.2015 à 16h52

        Les exceptions (à ce que j’ai pu comprendre) sont les journalistes et les avocats.
        Pour les magistrats je ne sais pas.
        Les médecins par contre peuvent être surveillés sans restriction.

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  • Léa // 06.05.2015 à 12h14
  • grassi // 06.05.2015 à 12h18

    Jaurès réveilles Toi, Ils sont devenus Fous (au PS) …
    Sont-ils encore socialistes ???
    Tous coupables …
    Sans être jugés …
    On a combattu les nazis pour cela …
    On a condamné le communisme pour cela …
    On a montré du doigt les USA après les révélations d’Edward Snowden …
    Aujourd’hui, les dirigeants Français, veulent supprimer le mot « liberté » …

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    • Macarel // 06.05.2015 à 12h54

      Aujourd’hui, les dirigeants Français, veulent supprimer le mot « liberté » …

      Non ! Pas la liberté d’entreprendre ! Pas la liberté des multinationales dans le cadre du TAFTA !

      Ce qui pose problème ce sont les libertés individuelles, car dans un notre bon système capitaliste financiarisé, il n’est plus possible de « donner » du travail à tout le monde, ceci ayant sans aucun doute un lien avec l’explosion des inégalités. La société devient de plus en plus instable, et dans ce cas là, tout bon pouvoir qui se respecte, est tenté par le renforcement de l’appareil de surveillance et de répression. Le risque d’actions terroristes, qu’il n’est pas ici question de nier, sert simplement à « mieux faire passer la pilule » des atteintes à la vie privée des individus.
      Lorsque l’on refuse de traiter les causes, il faut bien se doter des moyens de traiter les effets.
      La démocratie n’est jamais acquise, rester citoyen est un sport de combat, lorsque l’on ne pratique plus, que l’on se contente d’être un consommateur, manipulé par la publicité, l’on finit par devenir un sujet, et non plus un citoyen. Et moins il y a de citoyens pour faire vivre la démocratie, plus cette démocratie s’étiole. Car cette plante fragile, n’a pas que des amis, loin de là.

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    • Tunk // 06.05.2015 à 22h35

      « Sont-ils encore socialistes ??? »

      Vraiment ? Vous vous posiez encore la question ?!

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  • Feuille de Mars // 06.05.2015 à 12h55

    On va voir combien de % ils feront en 2017.

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    • Catherine Balogh // 06.05.2015 à 18h22

      Ben , ben???
      On sait que les élections servent à rien, pourquoi aller voter?
      Va t on accepter un représentant subventionné par les bansksters les titis bobos parigots??la cour et leurs fiefs en plus de leurs familles et vrais amis et ceux qui leur font la cour, dont les journaleux?
      Je crois pas, j espere pas.
      de toute façon, le pouvoir lui-même sait que les gens sont dégoûtés par leur trahison et que la mascarade dès élections a atteint sa limite.
      D oû cette loi d espionnite.
      ils flippent grave.
      je savais pas que la paranoïa etait contagieuse…
      Le courage lui, est contagieux
      🙂

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    • Tunk // 06.05.2015 à 22h41

      25% au premier tour, et 50% au second. Comme d’hab. Ou mieux, avec un coup de FN, c’est du 80% assuré au second. Je vois pas pourquoi ça changerais. Et de toute façon, on s’en fout, vu que c’est les législatives les plus importantes.

      Mais vu qu’ils ont habilement placé les législatives juste après les présidentielles, et que la masse d’abrutis équipés d’une carte d’électeur n’ont justement pas pigé que c’est le parlement qui vote les lois, et pas le gouvernement, on se fait encore plus fourrer à chaque élections.

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  • Un naïf // 06.05.2015 à 12h57

    Loi sur le renseignement : déjà plus de 436 attentats déjoués depuis son vote, hier

    Paris – Le gouvernement a annoncé ce matin que près de 436 attentats et projets d’attentats avaient été déjoués en seulement quelques heures. Une réussite due à l’incroyable efficacité de la loi sur le renseignement, votée hier soir à l’Assemblée nationale.. Sans attendre un second vote au Sénat et le vote final à l’Assemblée, Manuel Valls a tenu à montrer l’efficacité de sa loi et balayer les dernières critiques. Ce sont ainsi plus de 436 projets d’attentats déjoués et 3 000 personnes qui ont été arrêtées, placées en garde à vue et qui seront présentées à un juge prochainement. Toujours selon le ministère de l’intérieur, près de 10 000 terroristes présumés auraient déjà pris la fuite, paniqués par l’efficacité foudroyante de la loi, provoquant des bouchons sur les grands axes routiers aux frontières et dans les aéroports. Certains, conscients que leur projet serait tôt ou tard découvert par les méthodes intelligentes de renseignement de la loi, se sont rendus spontanément en pleurs aux forces de police. Face aux critiques sur les chiffres présentés ce matin et que certains journalistes estiment « peut-être un peu exagérés », le ministère de l’Intérieur veut rester ferme. Il a ainsi relevé que de nombreux brouillons d’articles de presse à paraître dans les prochains jours étaient clairement orientés « à charge contre cette loi » et qu’en outre il y avait relevé « de nombreuses vilaines fautes d’orthographe ».

    La Rédaction

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    • Catherine Balogh // 06.05.2015 à 18h27

      436???
      Et qu’est ce qu y foutaient avant??
      Se foutent de notre gu***e?
      Bon sang, sont vraiments atteints!!!

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      • Catherine Balogh // 06.05.2015 à 18h44

        Remarquez qu’en y réfléchissant je me sens coupable.Je vous. Explique:
        Alors que je passais devant la gendarmerie, J’ai remarqué que leur voiture était couverte de pétales roses.
        Là, je vous avoue que je me sens mal, j’ai pas porté plainte contre l’arbre.
        J ai honte.
        J espère que personne ne m’a vue parce que je suis pas complice, d abord je connais pas cet arbre.

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    • Anne // 06.05.2015 à 22h23

      C’est le site GAROFI, qui fait dans l’humour.

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  • Sébastien // 06.05.2015 à 13h08

    Franchement de quoi vous vous plaignez?
    Grâce à l’Etat « Français » Socialiste, vous pouvez vivre une expérience unique et double à la fois en replongeant dans les plus grandes heures de l’URSS et dans les plus grandes heures du Nazisme.
    Les deux plus grandes attractions du XXème Siècle!
    Jean Roucas n’était même pas un grand visionnaire.
    Ceux qui verront dans ce commentaire de l’humour auront raison. Ceux qui y verront la réalité auront raison aussi.

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    • Oliv // 06.05.2015 à 17h23

      Une leçon d’histoire, en somme.

      Moi, je crois que ce qui les terrorise vraiment, c’est un nouveau 1789. Ah, ça ira !

      Alors, si vous vous sentez l’âme d’un sans-culotte, prenez garde à ne pas vous en confier sur les blogs.

        +0

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      • Carabistouille // 06.05.2015 à 20h32

        Haaaa c’est beau l’histoire de la révolution vue par Bainville et Gaxote et revisitée encore par Buisson et Loran Deutch.

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        • christian gedeon // 07.05.2015 à 11h00

          Crabistouille(j’adore votre pseudo,même si je n’aime pas les pseudos)…mais mon point de vue ne doit rien à ceux que vous avez cités. Un mien cousin a été secrétaire du mouvement royaliste pendant des lustres…j’ai été un fervent partisan de cette « révolution  » pendant un long moment…mon enthousiasme s’est refroidi au fur et à mesure que je sortais des images d’Epinal et que je me donnais la peine d’essayer de comprendre ce qui s’était vraiment passé…je réitère donc…c’était la révolution bourgeoise au pire sens du terme. M. Buisson n’est vraiment ma tasse de thé,mais j’avoue avoir une immense tendresse pour Loran,un mec de première…Gaxotte… Bainville,vous retardez un peu mon cher…mais comme vous m’êtes tout à fait sympathique,j’oserais vous conseiller d’aller fouiner un peu dans l’Histoire…on y trouve de ces surprises…laissez tomber vos a priori…je sais ce n’est pas facile de renoncer à des « idoles »…mais je l’ai bien fait…alors pourquoi pas vous?

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        • christian gedeon // 07.05.2015 à 11h16

          Par la même occasion essayez donc de creuser une peu les « Lumières  » et la personnalité de leurs philosophes…çà fait peur. Je sais,je sais,je ne suis pas patin couffin…mais lisez donc un peu les articles de l’Encyclopédie…waw…ils sont le fondement,entre autres sources dont Hume,du libéralisme le plus échevelé… vous savez,la remise en cause des « valeurs  » est salutaire. Je suis profondément chrétien,et donc je vous engage à réfléchir à la parabole des sépulcres blanchis…les Diderot,Voltaire,d’Alembert et autres « philosophes »…je les ai aimés…je ne les aime plus. Ils ont créé le matérialisme raisonné et déraisonnable,la scientisme dans toute son horreur,et théorisé les races…un combat,non pour la liberté,mais pour la liberté de certains de dominer les autres…

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  • Kiwixar // 06.05.2015 à 13h09

    Les bobos ont cru que Staline était un type sympa jusque dans les années 1980.
    J’ai bon espoir que d’ici 2050 (une fois qu’ils auront fini de se focaliser sur le FN)(le doigt et la lune) ils finissent par se rendre compte que le PS et l’UE sont des calamités anti-démocratiques.

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    • Olposoch // 06.05.2015 à 19h05

      Vivement le retour de l’UMP, pardon, des « Républicons », pour un vrai changement, super différent de y’a 3ans, avec Morano, Estrosi et Dati…et Lefèvre, et Balkany, Juppé…
      L’avenir nous sourit.

        +6

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      • Ray // 07.05.2015 à 03h20

        Ce n’est pas de couche que l’humepisse à changé, mais de nom.

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  • christian gedeon // 06.05.2015 à 13h34

    Juste deux remarques autour de cette tempête…dans un verre de démocratie. D’abord,elle n’ a franchi aucun des obstacles,et ils sont nombreux,qui empêcheraient de le rendre effective. C’est pas demain la veille qu’elle sera applicable…le steeple chase juridique ne fait que commencer,et il y a de fortes chances pour qu’une bonne partie de cette loi se retrouve les sabots et le museau dans l’eau.Ensuite,je suis très surpris que personne(ou presque) n’évoque les pratiques DÉJÀ en cours…et dont la loi ne fait que reprendre l’essentiel des éléments…y aurait il comme un enfumage? Mais comme dirait Ulysse,je suis personne…le vrai combat est ailleurs,contre le cyclope de l’ultralibéralisme économique…et là à part un bouquin par ci ou une déclaration fracassante par là….c’est le désert des tartares…rien…pas d’actions,pas de taxations,pas de révolte,pas de mise au pilori de voleurs pourtant patentés… on amuse la galerie comme on peut,pendant que la destruction du tissu socio économique se poursuit avec une régularité de métronome…houhou les syndicats,entendez vous au fond du bois les monstres qui hululent? les syndicats? la gauche? le cercle des pouët pouët disparus,tant que leurs émoluments sont payés… alors,amusez vous bien avec cette « loi »…pendant que le peuple crève…on parle de liberté??? Gag! mais la première des libertés est d’avoir une vie digne…alors,après la loi sur le mariage pour tous,voilà la loi « renseignement »… çà permet d’écrire,et surtout de continuer à se foutre de la gueule de ceux qui sont dans le difficulté…

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  • Monsieur Panda // 06.05.2015 à 14h28

    Bonjour Tristesse a fait une chronique plutôt marrante mais résumant bien la chose, ça mériterait présence dans le prochain misc de la semaine :

    https://www.youtube.com/watch?v=iTYuStYD0g0

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  • Bruno // 06.05.2015 à 14h53

    Je propose que chaque SMS, chaque email, chaque conversation telephonique que nous echangeons comporte systematiquement l’un des mots Al Qaida, Djihad, bombe, 11 septembre, Islamiste, europhobe, Poutine, attentat (etc) pour noyer le systeme…

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    • boduos // 06.05.2015 à 20h39

      @bruno
      astucieux mais le système échelon anglo américain déclenchait l’enregistrement de toute conversation téléphonique au monde au simple prononcé de certains mots ….il y a 25 ans.

      avec ces boites noires toute ta vie sera enregistrée (maladie,voyage,conversation,tchach,gout,tendances sexuelles,achats,relations,fréquentations,lectures abonnements…) et l’algorithme pourra prévoir ainsi tes réactions,tes initiatives,tes achats,tes votes (qui ne sont pour eux que des achats d’idées..) voila ce qui est derrière ces algorithmes.

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  • Hellebora // 06.05.2015 à 15h51

    Vie quotidienne – parisienne en l’occurrence : la paranoïa a de beaux jours devant elle. Je me demande si l’APHP et les unités psychiatriques vont pouvoir assurer.. . Qu’en dit Patrick Pelloux ?
    http://www.slate.fr/story/100601/abribus-paris-decaux

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  • RGT // 07.05.2015 à 01h13

    C’est parfait.

    Nous allons nous aussi décider de légitimer (pour équilibrer la balance) la surveillance permanente de tous les politicards, de tous leurs chefs de cabinets, de tous les services de renseignements et de tous les corrupteurs (découverts lors de la surveillance). Les commissaires et fonctionnaires de Bruxelles ainsi que les euro-députés seront bien sûr aussi surveillés pour ne pas faire de jaloux.

    Ensuite, le résultat de cette surveillance sera publiée en temps réel sur des serveurs « tournants » (pour échapper au blocage) basés à l’étranger.

    Je pense que la Corée du Nord, la Chine, la Syrie, les pays d’Amérique du sud (hormis la Colombie bien sûr) et la Russie se feront un plaisir d’héberger ces serveurs pour que tous les français puissent connaître à chaque instant ce que fait, dit, écrit, pense, urine, flatule ou excrète chacun de nos grands décideurs.

    Je suis certain qu’il y aura de la merde aspergée sur les murs et qu’ils devront tous faire en urgence des opérations de chirurgie esthétique avant de se réfugier incognito à l’étranger sans aucun espoir de retour.

    Après avoir aboli ces lois iniques (et voté la séparation des activités bancaires, la possibilité de saisir manu-militari l’intégralité des avoirs planqués dans les paradis fiscaux, le droit constitutionnel de botter le cul de tous les eurolâtres 🙂 , le Frexit, le rétablissement de la Banque de France, le rétablissement des paiements en espèces, le rétablissement du crie de haute trahison contre le peuple, l’interdiction de toute immunité parlementaire, ministérielle ou présidentielle, révocation et embastillement des représentants qui ne respectent pas la volonté du peuple, etc…) nous inscririons cette surveillance des personnes ayant une mission publique ou impactant la population (hauts fonctionnaires, banques, traders par exemple) durant leur mandat ou leur fonction dans la constitution…
    Constitution totalement intouchable par les politiques et avec les membres du conseil constitutionnel qui n’auraient jamais exercé de fonction publique et qui en seraient exclus à vie.

    Je pense que de nombreux énarques risqueraient de démissionner en quatrième vitesse, particulièrement du côté de Bercy.

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  • Simon // 07.05.2015 à 10h08

    Pour être tout à fait juste, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a expliqué qu’il soutenait cette loi. Donc on ne peut pas vraiment dire que les fournisseurs d’accès sont contre. Après, forcément, l’État est actionnaire de son entreprise donc c’est un peu normal, mais du coup je sais pas si on peut vraiment mettre «les fournisseurs d’accès» dans la liste des opposants. D’autant que ça n’apporte pas grand-chose.

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  • charlisme // 07.05.2015 à 16h16

    Et vous verrez que malgré toutes ces lois qui empêchent de dire ce que l’on pense et qui nous surveillent, Valls ira gémir que le racisme est plus fort que jamais dans notre pays.

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