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19.mars.201919.3.2019 // Les Crises

L’open space est-il l’arnaque du XXeme siècle ? Par Laure Closier

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Source : BFM Business, Laure Closier, 03-01-2019

 

Selon une étude réalisée par deux professeurs d’Harvard, l’open space serait totalement contreproductif amenant jusqu’à une baisse des interactions de l’ordre de 70% entre des collaborateurs travaillant pourtant face à face.

Source : BFM Business, Laure Closier, 03-01-2019

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Commentaire recommandé

Nono // 19.03.2019 à 06h44

L’open space est nuisible à la productivité ? D’accord, pourquoi pas. Mais n’y aurait-il pas d’autres raisons ? La sacralisation de la hiérarchie, l’obligation de s’afficher en permanence avec un esprit « corporate », le reporting chronophage et à l’utilité souvent discutable, la perte de sens du travail quotidien….Et surtout l’anxiété de ne pas atteindre les objectifs, l’angoisse de perdre son poste. Bref, la Peur avec un grand P. Et du coup tout le monde est sur le double mode « pas de bruit, pas d’emmerdes » et mail parapluie y compris pour les commandes de PQ.
Bref, on n’additionne plus les potentiels, on les lisse, et donc, on les neutralise.

69 réactions et commentaires

  • Nono // 19.03.2019 à 06h44

    L’open space est nuisible à la productivité ? D’accord, pourquoi pas. Mais n’y aurait-il pas d’autres raisons ? La sacralisation de la hiérarchie, l’obligation de s’afficher en permanence avec un esprit « corporate », le reporting chronophage et à l’utilité souvent discutable, la perte de sens du travail quotidien….Et surtout l’anxiété de ne pas atteindre les objectifs, l’angoisse de perdre son poste. Bref, la Peur avec un grand P. Et du coup tout le monde est sur le double mode « pas de bruit, pas d’emmerdes » et mail parapluie y compris pour les commandes de PQ.
    Bref, on n’additionne plus les potentiels, on les lisse, et donc, on les neutralise.

      +50

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    • Flying Zone // 19.03.2019 à 11h46

      Tout à fait, l’open space et typiquement un accés à plus d’holoptisme, pour que cela fonctionne il faut plus de sociocratie, d’intelligence collective, c’ets à dire, de l’horizontalité, car si les employés le vivent comme un piège qui leur est tendu c’est clair que ça ne peut être profitable à personne. D’ailleurs on peut faire le même constat avec la téléphonie mobile et l’internet, le fait de les avoir rendu très intrusifs, cela les à rendu mortel pour les relations sociales. Les promesses tant attendu n’ont pas été atteintes, ont voit des gens qui râtent leur vie familiale à cause d’internet, d’autres qui n’ont que des amis virtuels avec qui ils ne partagent que virtualité, d’autres s’enferment dans une applicartion de smartphone qui les coupe du monde réel, parfois provocant l’accident ou la mort. Il y a beaucoup de progrès à faire en ce sens. Tant que les motivations seront uniquement d’ordre économiques, de profit, je ne vois pas comment cela peut apporter plus d’holoptisme et donc plus d’efficacité au sein d’une entreprise et encore moins de sens à la société. tout devrait être pensé confort individuel et de groupe plutôt que profit économique, et là le résultat serait sans équivoque.

        +6

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    • ThylowZ // 20.03.2019 à 12h38

      Honnêtement, ça ne fait certes qu’une dizaine d’année que je travaille, mais tout ce que vous décrivez je ne l’ai jamais rencontré. Bien sûr mon cas ne saurait être utilisé pour référence, mais quelles qu’aient été mon poste, l’esprit « corporate », tout le monde s’en cogne, peu de reporting, la hiérarchie est chambrée plus que sacralisée…

      Bref j’ai certainement du bol mais c’est pour dire que l’inverse existe.

        +3

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  • Xavier // 19.03.2019 à 06h54

    Et dire qu’à l’école la mode est aux îlots !…

    Les élèves n’ont plus aucune capacité de concentration et on achève de les hyper stimuler.

    L’abstraction nécessite du calme, un certain isolement.

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    • kess // 19.03.2019 à 07h55

      Je ne sais pour l’ecole, mais la mode un peu stupide dont vous parlez me semble bien etre le genre de la maison educ nat.

      En tout cas je vois differents avantages a l’open space:

      Pour ce qui est de l’entreprise en mode toyotisme, l’open space lui permet d’economiser de l’argent. L’espace est trop petit pour tous les collaborateurs, bruyants, donc teletravail … la location des bureaux a un cout, mine de rien.

      Pour ce qui est des services dont la productivite n’est pas necessaire a la bonne marche de l’entreprise (administratif, producteur du millefeuille de papier, analyste qualite et blablateur en tout genre), l’open space presente l’avantage du controle social. Le management devient horyzontal et est exerce par les collegues et l’eventuel mise au ban des collegues. Ce phenomene intervient comme dans une cours de recre, par la pression de la normalite. Ainsi, le management horizontal favorise peu le concept d’egalite mais abouti plus a mettre les salaries dans une position d’enfant vis a vis de leur hierarchie.

        +14

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    • Fritz // 19.03.2019 à 08h00

      Pour être parfait, je dirais que le travail en îlots doit être complété par :
      – l’évaluation en compétences (suppression définitive des notes)
      – la suppression des murs de salles de classe, pour contrôler les vieux profs récalcitrants

      Certains syndicats, genre SGEN-CFDT, ne seraient pas hostiles à ces mesures innovantes.

        +18

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      • Xavier // 19.03.2019 à 10h25

        😉 N’oubliez pas :
        – la « bonification » (donc l’injustice pour les bons élèves pénalisés par leur groupe)
        – les « privilèges » (si si, vous avez bien lu : un îlot peut bénéficier de privilèges avec un certain nb de points…

        Tout ça pour laisser les profs rêver que ça va mieux, qu’on « coopère »…
        Mais la coopération est une démarche de production, pas forcément d’apprentissage.
        Que pour certains apprentissages on coopère, bien sûr, mais en permanence !…

        Pouf, pouf.

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  • Gbb // 19.03.2019 à 07h22

    Je suis en open space… Aujourd’hui ça va mieux, les envies de suicides suivent une pente descendante, inversement proportionnelle à celle des envies de meurtre

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    • Chris // 19.03.2019 à 13h34

      En open space, je n’ai pas tenu 10 jours : c’est l’application de la stabulation libre (élevage d’animaux de rente) élargie à l’espèce humaine.
      C’est une aberration technologique, autant en management qu’en physiologie de l’habitat.
      Le seul argument valide : ça rapporte aux promoteurs immobiliers (le système permet d’empiler des ingénieries techniques à bon compte) et aux locataires de surfaces commerciales qui réduisent leurs frais fixes en concentrant le cheptel.
      Les espaces ouverts vont de paire avec les façades rideaux qui vont jusqu’à supprimer les fenêtres ouvrables pour en faire un espace clos du tout climatisé. Gros hic : la climatisation propage les microbes, coute un bras en argent (équipes de maintenance sur le qui-vive, filtres de toutes sortes à changer régulièrement, ect…) mais aussi en énergie.
      J’ai connu une banque zurichoise (années 80) qui déménageant dans leurs locaux open space flambant neufs, a vu le taux d’absentéisme augmenter de 80% et le tournus du personnel de 20%. C’était l’hécatombe surtout en hiver lors des épidémies grippales et rhumes.
      Au bout de 3 ans, la direction décida de découper les étages en portions plus petites et les chef furent autorisés à avoir leur propre bureau. Les choses (ou plutôt chiffres) rentrèrent presque rentrées dans l’ordre.
      Les centres d’appel sont en espaces ouverts : une cacophonie insupportable…

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      • jeff // 20.03.2019 à 09h37

        Chris,
        C’est exactement cela : l’inverse de ce qu’il faut faire !
        En gros, ce mythe scientiste envahissant mais toxique, selon lequel tout ce qui est présenté comme un « progrès » serait nécessairement souhaitable ou bénéfique….

          +2

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  • Loki // 19.03.2019 à 07h27

    Mais en fait ? Est il si souhaitable d augmenter la productivité en pleine crise du travail ?

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    • Laurent // 19.03.2019 à 08h32

      Effectivement ce n’est pas souhaitable. Mais dans ce cas, il faut sortir de la mondialisation pour éviter qu’une entreprise étrangère plus productive ne vous détruise.

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    • jeff // 20.03.2019 à 09h39

      Loki,

      Quelle « productivité » en fait ?
      Et sinon le bien être au travail, on en parle ?

        +0

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      • spyeagle // 20.03.2019 à 12h22

        Le mot « productivité » devrait être banni des discours. Ça fait des décennies qu’on pressurise les équipes pour tirer le peu de substance qui reste aux salariés pour engraisser les actionnaires avec des gain à 2 chiffres. Et cela au détriment de la santé des gens, TMS (troubles-musculo-squelettiques), épuisement (qui n’a jamais été lessivé le samedi après une semaine de boulot ?), burnt-out. La sécu s’étonne que le taux d’absentéismes explose. De ce fait on veut nous rajouter un jour de carence obligatoire.
        Si on interprète les discours des managers, y’a 15ans, ils se tournaient les pousses. C’est quand même dingue, qui fait du travail superficiel hormis toutes les procédures qu’on nous rajoute. Le but c’est de responsabilisé les salariés, en cas de d’erreur ce n’est jamais les chefs qui assument, ils ne mouillent pas leur chemise, ils envoient des mails pour déléguer. Pour tous travaux il faut un certain temps, on ne peut pas aller toujours plus vite en étant moins nombreux.
        Et oui au début je m’étais pris au jeu de la productivité, j’ai voulu taper plus vite sur le clavier, cliquer encore plus sur ma souris, je voulais foncer, jusqu’à avoir des tendinites aux 2 bras. C’était bien moi qui était embêté à avoir trop mal au quotidien, et un chef ne comprenait pas pourquoi j’avais été arrêté 1semaine.

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        • spyeagle // 25.03.2019 à 17h04

          En complément il faut ajouter que depuis les années 70, la productivité a augmenté 6,2x plus vite que les salaires.
          https://mamot.fr/@matiu_bidule/101787960177484773

          – dégradation des conditions de travail
          – salaires nivelés vers le bas
          – charge de travail qui augmente
          – politique de la direction: productivité, gain, agilité (désorganisation?), performance, priorisé, actionnaire (je vous laisse faire les phrases types)etc
          – discours culpabilisant (estime toi heureux car tu as un job)

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  • Max // 19.03.2019 à 07h53

    Les interactions orales en cas de divergences c’est parole contre parole et quand il s’agit de contrats commerciaux et d’exécutions de consignes, si vous ne pouvez pas prouver vos affirmations vous avez tord.
    Les dirigeants d’entreprises ont mis en place de nombreux systèmes afin de : Prouver ce que l’on dit et faire ce que l’on dit via les systèmes sms.
    Le donneur d’ordre doit pouvoir donner une consigne et le prouver.
    Le réceptionneur doit pouvoir prouver qu’il a reçus l’ordre.
    Les arrangements oraux entre collègues de natures commerciales sont finis car non prouvables.
    C’est un système qui s’étends a l’ensemble de la société civile ou il faut de plus en plus pouvoir prouver ses affirmations, les caméras faciales mis en place non seulement en Chine mais aussi aux USA en sont l’aboutissement temporaires.
    Entre ses deux extrêmes beaucoup de technologies intermédiaires comme la disparition progressive de l’argent physique au profit de la carte de crédit, les mouchards installés dans vos Smartphones, les GPS.
    Je n’exprime pas une appréciation de valeur mais exprime simplement vers quoi l’on se dirige.

      +9

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    • sassy2 // 19.03.2019 à 12h07

      bonjour

      « Les dirigeants d’entreprises ont mis en place de nombreux systèmes afin de : Prouver ce que l’on dit et faire ce que l’on dit via les systèmes sms. »
      oui c’est vrai mais cela aussi est ridicule dans certaines professions.

      je sais qu’une boite chinoise numero1 sur son marché et familiale n’utilise que whats app comme messagerie
      c’est à dire AUCUN mail. aucune archive. Donc aucune preuve en cas de conflit.
      Et en fait c’est génial car pour une société ne travaillant pas dans le nucléaire ni dans l’aviation civile archiver des preuves ne sert absolument à rien pour régler les litiges.
      C’est absolument génial car les gens y sont LIBRES

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      • madake // 20.03.2019 à 14h59

        Vous êtes sur?
        Quelle entreprise?
        Sachant que Whatsap est bloqué en Chine, et donc inutilisable sans recours au VPN, aucune entreprise chinoise ne l’utilise.
        Vous avez une source?

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        • sassy2 // 21.03.2019 à 09h23

          c’est peut etre même snapchat !?
          c’est sur à 100%: il n’y a pas de mail dans 100% de la société
          il s’agit d’un distributeur chinois familial dans le luxe (le numero 1 mondial en volume… historiquement car la ma^tière première est chinoise ou mongolie)
          la source est un contact qui connait le nouveau directeur commercial qui est tombé à la renverse quand il a constaté qu’il n’y avait pas de messagerie mail facilement archivable utilisée pour l’ensemble de la société

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  • Czerny // 19.03.2019 à 08h02

    C’est pas l’open space qui est l’arnaque du siècle, mais bien l’aliénation de l’individu par le salariat .Surtout dans ce paradis que sont les Etats Unis .Esclavage 2.0

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    • jeff // 20.03.2019 à 09h42

      Czerny,
      Exactement, c’est uniquement et désespérément ce qui sous tend tout cela

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  • RGT // 19.03.2019 à 08h14

    Selon ma propre expérience (j’ai connu les premiers « open-space » au milieu des années 80), ce que je ressens c’est que c’est surtout un moyen pour les chiens de garde de bien surveiller leurs « collaborateurs ».

    Au lieu de devoir mettre un garde chiourme armé d’un fouet (une caméra de « sécurité » aujourd’hui) dans chaque bureau pour fliquer les esclaves il suffit d’en mettre un (une) pour tout l’open-space.

    Quand ce ne sont pas les surveillés qui eux-mêmes passent leur temps à s’entre-surveiller…

    Sans compter sur la quantité de personnes qui désormais s’enferment dans leur petit univers avec des écouteurs sur les oreilles pour être déstressés par la musique, ce qui est AUSSI contre-productif, des études récentes démontrant qu’on perdait au minimum 50% de ses facultés de concentration quand on écoute de la musique, perte qui peut d’ailleurs monter à plus de 75% si on écoute des chansons dans notre langue natale.

    Et je ne vous parle pas de l’ambiance quand deux types ne peuvent pas se supporter…
    S’ils sont proches ils peuvent en venir aux mains et si on les éloigne ils s’insultent en criant au moindre prétexte, permettant à tous les autres de connaître de nouvelles insultes fleuries.

    C’est beau le « progrès ».
    Vivement la retraite !!!

      +24

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    • Papagateau // 19.03.2019 à 09h47

      Et le flicage par ordinateur, car les infos importantes ne peuvent plus passer par oral. Tout est daté et enregistré dans la messagerie, ou les messageries : L’officielle, la semi-officielle, la semi-privée, enfin tout ce qui dépasse « bonjour et au revoir », car, qu’on le veuille ou non, ça passe par le clavier du PC de la société, ou l’écran.

      Et le salarié devient jetable, le nouveau n’a qu’à lire les e-mails.

        +10

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  • Kokoba // 19.03.2019 à 08h19

    L’open space est un fantasme de manager.

    Officiellement, le but est de gagner de l’espace pour diminuer les couts.
    On est sensé aussi gagner en convivialité, communication et donc productivité.

    Bien sur, le but réel est de pouvoir surveiller plus facilement les employés.
    Vous imaginez laisser 3, 4 employés tout seuls dans un bureau ?
    Sans personne pour les surveiller, ils ne feront rien de la journée, cette bande de feignasse.

    Cela permet aussi d’infantiliser les employés.
    Un employé avec un bureau, cela lui donne un certain status.
    Alors qu’ici, cela permet de lui rappeler qu’il ne possède rien et qu’il n’est rien.

    Il y avait même une mode à un moment où il n’y avait même plus de bureau attitré.
    Chaque matin, l’employé était sensé s’installer au hasard sur le 1er espace disponible.
    Cette imbécilité n’a pas fait long feu mais ils ont essayé…

    Et pour ce qui est de l’efficacité, il est évident que l’open space est un échec majeur.
    L’article parle de la baisse des interactions mais ce n’est pas le plus important.
    Le plus grave, c’est qu’un open space est un espace bruyant et agité.
    Dès qu’on veut faire un travail un peu sérieux, il est impossible de se concentrer correctement.
    Une simple personne qui se déplace suffit à déconcentrer.
    Les gens essayent de s’isoler en mettant des casques par exemple mais çà ne marche qu’à moitié.

    Mais essayez de faire comprendre çà à des managers qui n’ont jamais bosser de leur vie…

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    • Patrick // 19.03.2019 à 11h50

      bref, à ranger au rayon des idées à la c…
      maintenant on se demande simplement qu’elle sera la prochaine idée consternante.

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      • enkidou // 19.03.2019 à 20h28

        Peut-être, pour répondre à votre question: « la gouvernance partagée » !!! Etudié dans les plus grands cabinets de conseils et déjà en place dans quelques associations. une géniale idée pour les grands managers où les salariés se licencieront entre eux sous couvert de cette gouvernance.

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    • vert-de-taire // 19.03.2019 à 22h48

      « Le plus grave, c’est qu’un open space est un espace bruyant et agité.
      Dès qu’on veut faire un travail un peu sérieux, il est impossible de se concentrer correctement.
      Une simple personne qui se déplace suffit à déconcentrer.
      Les gens essayent de s’isoler en mettant des casques par exemple mais çà ne marche qu’à moitié. »

      C’est juste ! c’est le bruit qui dérange et empêche de travailler convenablement.
      Mais cette gène est variable avec l’age. Autrefois cela me gênait peu, maintenant c’est terrible.
      L’interaction utile mode non open-space on la trouve toujours, l’open-space ne sert que l’investissement mais en rien le rendement.
      Mais cela, le financier dominant ne peut pas le mesurer correctement.
      cf la gouvernance par les nombres A. Suppiot

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      • Grolo // 21.03.2019 à 22h53

        Le mieux étant les gens qui te lancent un « bonjour » sonore alors que tu es le nez dans ton taff. Tu as alors le choix :
        1) de continuer à taffer et passer pour un vrai malotru
        2) d’être poli et de saboter le travail

        Ce concept open space a été inventé par les teutons dans les années 60 (concentrer les gens dans des petits espaces ils aiment faire !). Cela peut marcher avec des allemands, hollandais, britanniques, qui ont des dialogues aussi fournis que les films de Bergman mais certainement pas avec des latins !

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  • Albert Charles // 19.03.2019 à 08h29

    Pour le vivre dans mon boulot, je peux dire que l’Open Space est un gâchis monumental. Il est d’abord humain: impossibilité d’avoir une conversation discrète et calme avec son voisin, agression permanente des messages oraux échangés entre les collègues d’un bout à l’autre de la salle, apprentissage évident , obligatoire même, du comportement mouton. Et ce gâchis humain , du coup, devient forcément professionnel: insatisfaction et manque de concentration ne peuvent guère produire en effet (sauf chez un génie, entêté et courageux de surcroît), d’initiatives propres aux innovations et aux créations minimales. En plus, pour finir, à l’heure de la communication numérique tous azimuts, ce type d’espace de travail est d’une incongruité absolue et d’un archaïsme évident !

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  • BCE_106 // 19.03.2019 à 08h43

    L’open space et ses conditions de travail inefficaces et mortiféres n’est il pas l’indispensable étape afin de faire accepter aux salariés de travailler chez eux ?
    Le home office !

    Plus de licenciements, plus de liens sociaux, plus de syndicats, plus de managers incompétents !

    Cela donne une production de qualité déplorable.
    _ Exemple, la France n’est même plus capable de construire une centrale nucléaire, ou cela donne une pénurie de beurre comme dernièrement _

    Qu’importe, le cout, pourvu que les actionnaires soient rassurés.

      +4

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    • Patrick // 19.03.2019 à 11h51

      ouais, mais bon, construire une centrale nucléaire en home office , ça va devenir compliqué 🙂

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    • Open_Space_2000 // 19.03.2019 à 15h49

      J’ai la même réflexion que vous BCE.
      Dans ma société, les agents ne souhaitent plus qu’une chose : travailler de chez eux à cause des open space. Quand ils comprendront que travailler chez eux veux dire suppression de leur unité de travail pour le siège à 500 km.
      Et moins, ils se voient et plus l’open space se transforme en cirque et plus ils veulent travailler à la maison.

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      • herve_02 // 21.03.2019 à 14h04

        Travailler à la maison, seul, en payant le chauffage, l’électricité, le mobilier… le rêve de réduction des coûts… et la mise en place d’un système qui permettra à très court terme la délocalisation.

        Si jean paul peut travailler de chez lui à 50 km et qu’au début, pour la mise en place, il faut des réunions, à un moment, elle deviendront inutiles. alors pourquoi payer jean paul 2000 euros alors que Yehn pour 300 euros fait la même chose dans une ‘ferme de travail’ en inde ? On peut même imaginer une sorte d’enchère inverse ou chaque jour on vend sa force de travail aux enchères inverses, le moins disant l’emporte.

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        • spyeagle // 21.03.2019 à 16h07

          Bon heureusement les compétences ne se délocalisent pas aussi facilement qu’un transfert de mail. Mais malheureusement certain dirigeant le croit, et c’est aux équipes en France, à piloter des asiatiques qui ont du mal à comprendre ce qu’on veut, et qui sont encore loin de faire du travail de qualité. Une entreprise doit avoir une vision à long terme, avec un savoir et des compétences qui évoluent avec chaque nous projet. Même si des salariés partent, les nouveaux arrivants héritent du savoir-faire sur une base historique solide.
          Le software se prêtait bien à se genre de pratique de délocalisation. Mais il y a des boîtes de développement informatique qui sont revenu de l’inde, car les logiciels étaient inmaintenables et non évolutifs. Comme je viens de le dire, chaque nouveau projet se base sur le précédent et on part jamais de feuille blanche.

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  • Patrick // 19.03.2019 à 08h50

    Il y a deux choses qui se sont combinées : l’open space et l’utilisation des emails qui étaient totalement inconnus lors de la mise en place des premiers open space, avec cette fichue manie de mettre systématiquement tout le monde en copie.
    Défaut très masculin , je préfère envoyer un message parce que ça m’évite de parler. On pourrait ajouter qu’avec l’open space , toutes les discussions deviennent plus ou moins publiques donc ça n’incite pas à « trop » parler.

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  • Namast // 19.03.2019 à 09h01

    Est-ce l’open Space qui produit cette réaction ou les nouvelles technologies ? Ou encore l’individualisme toujours plus important ?

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  • lemoine001 // 19.03.2019 à 09h16

    Sur le lieu du travail, organisé en « open space », chacun est à chaque instant au vu de tous les autres mais pourtant chacun s’enferme dans sa fonction et n’échange plus que des messages techniques. Chacun est tenu, souvent quotidiennement, de rendre compte de chacune de ses actions, que l’informatique enregistre par ailleurs à l’insu de ses utilisateurs. Les « reporting » se multiplient et les « procédures » sont de plus en plus contraignantes. La séparation de l’espace public et de l’espace privé est abolie : le travailleur (particulièrement le cadre) doit être joignable à tous moments. Il est sommé de se conformer à la « culture d’entreprise » et de manifester sa soumission à la fois dans ce qu’il fait mais aussi dans sa pensée et même sa manière d’être (sa motivation). Le monde du travail devient ainsi le lieu d’une servitude généralisée caractéristique de la société totalitaire.
    https://lemoine001.com/2013/11/24/comprendre-la-mondialisation-5/

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    • jeff // 20.03.2019 à 09h53

      Lemoine001,

      C’est hélas clairement le cas
      L’aliénation de la dimension humaine du travail, de la profession,
      par l’imposition de processus qui nient cette dimension, voire contribuent à la détruire

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  • Vladimir // 19.03.2019 à 09h21

    L’open space est un mot novlangue du néolibéralisme qui signifie exactement le contraire. Il signifie surveillance contrainte et pression professionelle renforcé, bruit , pollution sonore et visuelle et souffrance augmenté.
    Le salarié n’as plus droit à aucune intimité.
    On lit ses courriers, on le voit, on voit avec qui il parle.
    L’open space est une forme d’asservissement supplémentaire.
    Il existe depuis les années cinquante dans sa forme bureau mais n’est la continuation que d’une immense ferme usine entrepôt du tertiaire ou l’être humain exploite et asservit l’ être humain.plus efficacement.

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    • jeff // 20.03.2019 à 09h57

      Vladimir,

      Je n’aurais su mieux exprimer ma propre pensée
      Que de plus en plus d’employeurs aient choisis ces modes de parcages de leurs employés me parait révélateur de leur véritable nature inhumaine et ultralibérale

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  • Georges123 // 19.03.2019 à 11h07

    Donc il faut être dîplomé d’harvard pour pondre cette étude ! De mon point de vue, il suffisait de poser la question à ceux qui peuplent ces entreprises et l’affaire était jouée. Question de bon sens. Comme j’aime les experts de la pensée, ils savent mieux que personne puisqu’ils pensent à la place d’autrui.

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  • René Fabri // 19.03.2019 à 11h23

    Personnellement, je préfère mille fois l’open space aux petits bureaux. Cela dépend des personnes. On ne peut pas généraliser.

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    • traroh // 19.03.2019 à 17h56

      Ce qui serait encore mieux, ça serait de nous expliquer pourquoi. Histoire de faire avancer le schmilblick…

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      • René Fabri // 19.03.2019 à 20h49

        La raison principale est que j’ai besoin d’énormément d’informations. Je me sens toujours sous-informé. Je suis un peu comme Descartes, dont j’ai pris le prénom, qui disait en substance que pour bien juger, il faut bien s’informer. D’ailleurs, ce blog est merveilleux pour moi grâce à la richesse de ses articles. Dans un petit bureau, les sources d’informations se limitent à deux ou trois personnes, alors qu’en open space, on peut entendre, plus ou moins facilement, les conversations d’une douzaine de personnes.

        Ce besoin d’informations n’est pas seulement dû à mon caractère mais aussi à ma situation de travailleur quasi-intérimaire. Par déontologie, je refuse de rester dans un service ou une entreprise lorsque ma mission est terminée, car je ne veux pas être employé à ne rien faire. Je suis donc souvent amené à m’intégrer dans un nouveau groupe, en ne connaissant pas l’environnement. L’open space me permet d’apprendre beaucoup de choses rapidement. De plus, ayant pas mal d’expériences, il arrive que je puisse aider des personnes qui ne sont pas mes collègues immédiats.

        Par ailleurs, comme le dit Philippe ci-après, j’ai eu quelques mauvais souvenirs de petits bureaux quand ils étaient peuplés par certaines personnes indélicates, par exemple, fumant, dormant par terre, regardant des films, téléphonant des heures entières, etc.

        Enfin, le brouhaha de l’open space ne me gêne pratiquement pas, car j’y suis habitué depuis tout petit, puisqu’il s’est trouvé que j’ai souvent vécu dans un appartement proche d’une cour d’école.

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        • vert-de-taire // 19.03.2019 à 23h08

          En effet dans le boulot jetable, l’open space en facilitant les échanges informels, permet une interaction plus rapide, voire une intégration.
          Pour moi, cette sollicitation permanente qui mobilise mon neurone m’empêche de réfléchir.
          et c’est bête, c’est ce qui m’est demandé en échange de m’octroyer un peu de ma valeur ajoutée.

          le petit bureau : en effet j’ai souffert du voisin qui parle au téléphone autant de sujets privés que de son boulot qui ne me concernaient en rien. Et le bruit d’une seule personne à proximité immédiate est plus gênante que plusieurs en bruit de fond.

          Les managers sont seuls dans leur bureau … l’optimum.

          mais les box, où l’on est parqués comme en stabulation, c’est pas mieux !
          si ?

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  • Philippe // 19.03.2019 à 11h45

    J’ai l’impression que certains commentateurs ne connaissent le monde du « bureau » que de source livresque ou bien généralisent à partir de leur seule expérience.
    J’ai connu l’époque des petits espaces de travail à 3 ou 4 personnes, espaces bien cloisonnés de quelques m2; Franchement je n’en garde pas un souvenir si agréable que ça. Pas d’intimité, pas de place. Avec des collègues discrets et sympas, ça va. Sinon.. Passés en open space, on a eus des bureaux plus grands, plus de lumière avec grandes baies. De ce point de vue, c’est mieux.
    Oui, le bruit de fond quasi permanent, les déplacements fréquents à travers la salle peuvent gêner ceux qui ont les mauvaises places.
    La perte de communication entre collègues? L’inflation des mails au détriment du contact humain? Pour moi ce n’est pas lié à l’open space, c’est juste que « open space » et messageries sont arrivés en même temps.
    La surveillance? Ne fantasmons pas, les « managers » (soit dit en passant, quel terme à la con !) ont leur propre boulot, ils ne passent pas leur temps à arpenter la salle ou à essayer de piéger un éventuel flemmard. Le contrôle des objectifs se fait chaque semaine en réunion sur la base des chiffres globaux de l’équipe, les performances individuelles ne sont évaluées que lors de l’entretien annuel. Est-ce scandaleux? Est ce du flicage? Ca se peut sans doute dans certaines boites, pas où je travaille.
    Alors l’open space? Pas idéal et à coup sûr très désagréable pour certains, question de caractère,, mais pas l’horreur non plus que certains dépeignent.

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    • sassy2 // 19.03.2019 à 12h11

      Une étude intéressante serait de comprendre combien d’open space seront remplacés par des robots.

      Un open space ressemble avant tout à une usine du début XXième. Si je travaillais dans la robotisation pour comprendre ma zone de chalandise j’irais voir d’abord qui utilise des open space

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  • Louis Robert // 19.03.2019 à 12h20

    Y a-t-il une objection, un challenge insurmontable à parler plutôt d’aire ouverte, de travail à domicile, et de me laisser savoir par courriel ? Ça boosterait vraiment mon moral à l’ère de team Macron.

    « Et j’cause français… C’est un pleasure! » (Ferré)

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    • douarn // 19.03.2019 à 13h09

      Bonjour Louis Robert
      Je me joins à votre demande.
      Vous devriez cependant garder en tête que si vous voulez faire accepter aux français standards un truc merdique, vous devez le dire en anglais selon l’adage bien connu : « If it’s bullshit, say it in english » 🙁

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    • Fritz // 19.03.2019 à 13h27

      Quant à moi, je trouve le frenglish parfaitement adapté à l’opeunespèsse, cette connery.
      Pardon, Sean.

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  • carlos // 19.03.2019 à 13h03

    Je travaille dans un open space ou je trouve que cela rend les gens plus accessible. Par contre il y a pas mal de bruit ce qui peut etre limité notamment avec plus de plantes par exemple. Quand il y a du bruit, je met un casque de bonne qualité pour m’isoler un peu. Je me demande si la diminution d’interactions directes ne viendraient pas de la diminution des discussions a caracteres plus personnelles qui ont peut moins lieu avec moins d’intimité. Ca depend peut etre aussi du type de metier, pour ma part je suis programmeur dans le jeu vidéo.

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    • herve_02 // 21.03.2019 à 14h14

      Ce qui fait la spécificité humaine n’est-ce pas ce contact informel ? Que resterait-il de notre créativité sans ces contacts informels ?

      Quelle part de notre productivité est induite par ce que l’on sait de l’autre, savoir qui vient de ces conversations « inutiles » ? Est-ce que cette intelligence de groupe ne se fonde pas sur plus de choses que les interactions strictement réservées au travail ?

      De mon point de vue c’est une idée débile de diminuer ces interactions a-travail. Cela rend les gens malheureux et une personne malheureuse travaille mal. De toute façon, il est évident que l’on ne peut pas travailler pleinement 7 heures par jour. (si on tente de le faire, la productivité baisse) donc que faire du temps ‘mort’ de ces 7 heures ? rêvasser seul ou créer une intelligence collective ?

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  • Tintin // 19.03.2019 à 14h03

    Article tottalement depasse (comme indique dans le texte). Maintenant c’est en effet l’open space libre: aucune place attitre. Tu viens le matin, tu t’assoids ou tu veux et tu repars. Voir meme tu restes a bosser de chez toi. Tu peux venir une heure par jour si ca te chante, on te jugera sur tes objectifs.
    (Je bosse aux USA, j’habite a un arret de metro du bureau et je bosse souvent depuis chez moi)

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    • vert-de-taire // 20.03.2019 à 08h45

      Même tendance londonienne, on demande explicitement aux personnes de ne pas venir tous les jours et donc de travailler chez eux, cela permet de réduire le nombre de postes à moins que le nombre de personnes !
      Tout cela pour faire des (petites) économies.

      la rente à tout prix,
      Vivement des robots et autres logiciels pour remplacer les coûteux zumains

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  • spyeagle // 19.03.2019 à 14h19

    Le problème pour moi avec l’open-space c’est justement la convivialité quand il y en a des « réunions » informelles entre collègues ou les coups de téléphone qui dure ou encore les video conférences.
    Que dire quand 2 chefs parlent à côté sur un sujet important ou surtout quand il y en a un, en réunion sur skype? Je profite malheureusement de leur discutions jusqu’à avoir mal au crâne, parfois je vais en pause et je reviens quand c’est fini, tant pis pour la productivité ou par fois je mets les boules quiès… Dans un autre service de ma boîte ils ont même mis en place des mini-bureaux, appelé box téléphonique. Car c’est dommage de griller une salle de réunion pour une personne en conf call.

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    • vert-de-taire // 20.03.2019 à 08h57

      Très juste l’aire ouverte où j’ai travaillé récemment comportait outre des salles de réunion, des cabines pour téléphoner/vidéo ou travailler isolé. De plus chacun disposait d’un casque sans fil qui lui permettait de s’éloigner des autres, afin de les moins déranger, de rejoindre une salle, une cabine, la cafeteria ..

      Cela n’empêchait pas que certains restaient à parler devant leurs écrans et que le bruit dérangeait tout le monde (enquête interne).

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  • marc // 19.03.2019 à 15h21

    L’open space (au fait en francais ca s’appeller paysager, arretons l’anglicisation) permet surtout la surveillance des salariés. c’est inspiré des panoptiques non, ou tout le monde controle et surveille tout le monde.
    Et ca entraine peur et soumission, comme certains l’ont dit plus haut ce qui l’objectif premier non ?
    ayant travaillé en open space, petit bureau, a la maison, il est clair que l’open space est le pire et pour la productivité je confirme

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    • jeff // 20.03.2019 à 09h18

      Oui
      Tels des poulets en batterie en fait
      Traiter des employés comme des marchandises indifférenciées, donc surtout pas comme des humains

      Il faut refuser de consentir à cela, pour éviter mal êtres et burn out, en particulier

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  • Clitares // 19.03.2019 à 21h41

    Open space c est « has been ». Maintenant on est passé au « desk sharing ».
    En clair, moins de bureaux ( parce qu’on ne passe pas 100% du temps au bureau d apres nos eminences grises), du coup t’arrive le matin avant tous le monde ou tu va trouver une table à la cantine. Merci patron!

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    • spyeagle // 20.03.2019 à 10h05

      Le « desk sharing » ça s’appel aussi le « Flex office ».

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  • Seb // 20.03.2019 à 02h26

    Et c’est quoi le lien entre « passer en openspace » et « s’envoyer plus de mail »? J’ai du mal à comprendre pourquoi implique l’autre. La correlation n’implique pas forcément que l’un est la cause de l’autre.Ne manquerait-il pas la cause commune aux 2 effets?

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  • Thmos // 20.03.2019 à 06h13

    L’open Space c’est aussi l’économie réalisée en supprimant cloisons, portes et huisseries, couloirs et passages divers, réseaux individuels tordus et chers pour chaque boiboite, permettant d’installer au centre des planchers autant de bureaux qui seraient en aveugle autrement , soit un bien plus grand nombre de postes de travail. Les surfaces en question restent open pour toutes les conversions possibles en très peu de temps. Le travail chez soi est censé « décoller » depuis 20 ans mais les prix de l’immobilier de bureaux à Paris aussi : En pleine période de numérilicensiment : ?

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  • jeff // 20.03.2019 à 09h12

    Bonjour,

    J’ai toujours été persuadée que ce mode, et cette mode, de l’open-space était une connerie
    L’ énorme fausse bonne idée typique de ces brillants crânes d’oeuf n+4 ou n+5, qui ignorent totalement les conditions de travail de leurs gueux

    Responsable d’équipe moi-même, en support informatique j’ai assisté fin 2015 à la mise en place d’un régime de ce type pour les équipes que je pilotais, chez un des grands constructeurs automobile Français

    Ceci était clairement pour moi, responsable de terrain, un parfait non sens
    Mais je suis aussi persuadé que cela l’était déjà pour les services déjà muté sous une telle « organisation »

    A mon sens quand « on » vous vend le truc en vantant la modularité, la souplesse opérationnelle de postes de travail non dédiés, etc…., cela démontre surtout combien on se contrefout parfaitement des employés et de leur bien être?

    Qu’on passe totalement au-dessus des exigences basiques d’une équipe au travail, de personnes en action, qui ne sont nullement des objets qu’on trimballe ou qui devraient se trimballer au gré de la libération aléatoire de ces postes de travail impersonnels

    Je suis donc absolument heureux et satisfait qu’une telle étude démontre – enfin ? que tout le mal que je pensais de cela, tant en terme de « productivité », mais surtout d’humanité !

    En espérant que ce mouvement actuel de contre balancier, où énormément de boites, et leurs RH ou Managers paraissent revenir assez heureusement aux fondamentaux humains des rapports professionnels et de leur mises en œuvre devienne un véritable basculement

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  • Gus // 21.03.2019 à 15h23

    A lire l’Open space ma tué, ce n’est pas de la bonne littérature, mais c’est vrai.

    Ils ont fait de bonnes études, occupent des postes à responsabilités dans des entreprises prestigieuses, auront demain les clés de l’économie française… et pourtant, les jeunes cadres sont au bord de l’explosion. Dans les années 1980, ils étaient prêts à tout pour réussir. Aujourd’hui, ils prennent leurs RTT, refusent des promotions et pensent que la vraie vie est ailleurs. Passé l’enthousiasme des premières semaines, les jeunes recrues se heurtent aux dures réalités des nouvelles méthodes de management. Tendinite du BlackBerry, malaises vagaux dus au stress, départs pour des ONG de surdiplômés : dans des saynètes truculentes, on découvre les souffrances et les désillusions de la génération open space. Jusqu’à présent, elle continuait à faire bonne figure. Avec ce livre, elle décide d’ôter le masque.

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    • Paulm // 24.03.2019 à 01h19

      excellent.
      J’ai même vu une cadre sup entrer dans les ordres et aller s’occuper de détenus

      ça n’est pas l’open space qui évolue, ce sont les gens qui ouvrent plus les yeux. La vraie vie 😉

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  • Marylou // 22.03.2019 à 17h19

    Bonjour, çà rejoint ce que décrit David Greaber dans son super Bullishit Jobs. Il faut lire car il dénonce ces métiers à trois balles dans lesquels en plus les salariés ne s’épanouissent pas du tout . Ils traitent des mails à longueur de journée pour régler un problème bien précis alors qu’il est bien plus simple de contacter son interlocuteur. Souvent, ils se rendent même compte qu’il n’y a pas de problème d’ailleurs. Il faut lire les cas relatés, décapants souvent mais ô combien intéressants.

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    • Paulm // 24.03.2019 à 01h27

      ça n’est pas pire que de mettre des objets, toujours les même dans une boite, toute la journée.
      beaucoups de job sont d’une tristesse.
      Alors traiter des mails ou peser des légumes….

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