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9.mars.20139.3.2013 // Les Crises

[Reprise] La magistrale leçon d’économie du professeur Michel Rocard sur la situation de la France

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L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard s’est livré à une petite leçon d’économie aux accents très keynésiens devant un parterre de 500 professionnels de l’immobilier très attentifs à son allocution. Il n’a en outre pas manqué de souligner les carences de la classe politique actuelle.

Michel Rocard

Michel Rocard

« Faire de 2013 une année de croissance », Michel Rocard n’y croit pas. L’ancien premier ministre a cependant accepté l’invitation de la plateforme immobilière Cerenicimo, qui organisait jeudi 10 janvier un congrès sur ce thème. Devant un parterre de 500 professionnels de l’immobilier, Michel Rocard a douché les ardeurs des plus optimistes. « Je ne crois pas à la moindre croissance en 2013 », a-t-il sobrement expliqué en introduction, après avoir quelque peu raillé le thème de la conférence.

Convié à donner une analyse macroéconomique et présenter les enjeux de la réforme des retraites, M. Rocard a préféré aborder longuement le premier sujet, ne s’estimant plus assez compétent pour disserter longuement sur le second. Il a ainsi livré une analyse de l’économie sombre aux accents keynésiens très marqués. Ce, devant une salle à l’air désabusé, mais religieusement à l’écoute.

Une génération face à des défis complexes

Celui qui accompagne les évolutions de l’économie depuis plus de 60 ans a d’abord dressé un tableau édifiant de la période actuelle : « Je ne crois pas que, depuis que nous connaissons l’histoire, une génération n’ait eu à résoudre autant de défis et de complications », estime l’ancien Premier ministre. Il rappelle que lors de la période, pas si éloignée, des Trente Glorieuses (1945-1973), le plein emploi était de mise en France (seul un chômage frictionnel de 2% subsistait) et la croissance moyenne s’élevait à 5% dans les économies occidentales. Désormais, « la somme chômage plus précarité plus pauvreté atteint 30% de la population des pays développés », entraînant avec elle « la désaffection démocratique, la diminution du taux électoral et la montée en puissance des partis protestataires ». La salle est attentive, sans réaction.

Un fossé béant s’est désormais créé entre riches et pauvres, risquant d’engendrer bien d’autres complications, notamment en France. « Une société qui ne s’intéresse qu’à l’argent ne peut pas fonctionner correctement », martèle Michel Rocard à des conseillers en gestion de patrimoine qui se demandent où ils sont.

Keynes et l’art de vivre ensemble

L’ancien Premier ministre désapprouve l’état actuel de la société qui « désapprend l’art de vivre ensemble ». Une référence au fameux économiste britannique John Maynard Keynes – cité régulièrement par Michel Rocard – qui prédisait en 1930 dans ses Perspectives économiques pour nos petits enfants : « Ce seront les peuples capables de préserver l’art de vivre et de le cultiver de manière plus intense, capables aussi de ne pas se vendre pour assurer leur subsistance, qui seront en mesure de jouir de l’abondance le jour où elle sera là. » Ce « giron de l’abondance économique », Keynes le voyait advenir en 2030 favorisé par des « hommes d’argents énergiques et résolus ».

L’économiste britannique planifiait que 100 ans après l’écriture de son livre, sans accroissement important de la population et sans grande guerre, le problème économique serait résolu. L’homme n’aurait alors plus à se battre pour sa subsistance et ferait « en sorte que le travail qui restera encore à faire, soit partagé entre le plus grand nombre possible. Des postes de trois heures par jour ou de 15 heures par semaine reporteront le problème pour un bon moment », écrivait Keynes, cité par Michel Rocard sous les ors du salon Hoche.

Keynes apportait toutefois un bémol important à son raisonnement. Selon lui, le danger résidait dans l’incapacité de l’homme à s’adapter à ce monde d’abondance, oubliant la répartition adéquate des ressources et des forces de productivité. Il craignait que « l’amour de l’argent comme objet de possession » ne vienne enrayer ses prédictions et ne provoque une « dépression généralisée » où le chacun pour soi l’emporte sur le souci du bien commun. « Il m’apparaît chaque jour plus clairement que le problème moral de notre temps est celui que pose l’amour de l’argent : les neuf dixièmes de nos activités sont orientées par l’appât du gain (…) ; l’argent est socialement reconnu comme la mesure de la réussite », écrivait-il.

Le désordre financier international

Michel Rocard considère que Keynes n’était pas loin de la vérité. Surtout à partir du début des années 1970, qui a marqué le passage d’un système de changes fixe instauré avec les accords de Bretton Woods en 1944, et dont Keynes était l’un des principaux protagonistes, à un système de changes flottant. « Août 1971 est la date qui fait entrer notre monde dans le désordre financier international », tranche Michel Rocard devant son auditoire.

Selon lui, la mise en place d’un tel système de changes a engendré le développement de l’ingénierie financière ; en premier lieu par la création de produits dérivés censés assurer les évolutions malvenues de prix sur les marchés financiers. S’en est suivie une multitude d’innovations qui ont dicté l’évolution de la finance jusqu’au désastre que l’on a connu en 2008.

D’où l’appel pressant de Michel Rocard adressé aux professionnels de l’épargne présents dans la salle à « protéger les épargnants ». Lui qui, au regard de l’histoire économique, plaide pour une réelle séparation entre banque de dépôts et banque d’investissement pour ne pas trop abreuver en capitaux des établissements ayant déjà fait preuve d’une ingéniosité sans limite. En outre, il n’oublie pas d’alerter sur les « 750 trillions de dollars de liquidités spéculatives encore présents sur le marché qui sont sans contrepartie valide ».

Difficile d’en sortir

En somme, l’ancien Premier ministre craint qu’il soit difficile de sortir de cette spirale négative. D’autant qu’il juge le niveau de connaissance de la société sur sa situation trop faible. « On ne saurait s’en sortir sans comprendre ce qu’il se passe », estime-t-il. A cet égard, il fustige un monde politique et médiatique dominé par l’audiovisuel, à la recherche du propos choc et du sensationnalisme, avec pour seul horizon d’occuper immédiatement tout l’espace. Michel Rocard déplore ainsi la mort lente de la presse écrite, « la disparition » des visions de long terme et « le refus du complexe » de notre société qui conduit à « l’ignorance générale sur l’économie en France, et parfois même des personnels de direction des entreprises ». « La quasi-inexistence d’enseignement de l’économie dans notre système scolaire n’y aide guère », se lamente-t-il.

Il illustre ce point par un exemple concret sur l’utilisation du mot crise : provenant du vocabulaire médical, la crise définit le moment fort de la maladie et suppose « que l’on va retrouver la santé que l’on a perdue », explique Michel Rocard. Or dans l’économie réelle, le diagnostic de la maladie n’a pas encore été trouvé, impossible donc de guérir. Il faut du coup s’atteler à « inventer de nouvelles formes de réponses à des défis tout à fait nouveaux », pense le socialiste. L’emploi au singulier du mot crise chagrine également l’ancien premier ministre qui voit plusieurs crises s’abattre sur la société, que ce soit la crise de l’emploi, de la finance, de l’écologie…

Comme Keynes l’a fait avant lui, Michel Rocard estime que la priorité absolue doit être donnée à la baisse du chômage. Ne serait-ce que pour la bonne santé des finances publiques, puisqu’un travailleur ne reçoit pas d’allocations publiques et paie des impôts. « Sauver les retraites exige une baisse du chômage », indique-t-il d’ailleurs à son auditoire qui se sent alors concerné. Mais il n’oublie pas la finance et prône un exercice collectif de réflexion sur le long terme, incluant les politiques, les journalistes, les patrons et les syndicats. Ce, par la nécessité de redécouvrir ensemble « les équilibres financiers à partir de l’épargne privée non avalée par les marchés spéculatifs ».

La loi TEPA est une « insulte » à l’égard d’une partie des Français

Le parterre de professionnels de l’immobilier resté plutôt de marbre devant le raisonnement macro-économique développé par l’ancien Premier ministre s’est ensuite détendu lorsque Michel Rocard a taquiné ses camarades du parti socialiste, au moment de commenter les récentes réformes fiscales du gouvernement. Selon lui, depuis un certain temps, les batailles en interne au parti et la machine médiatique « qui ne demande plus que l’on pense mais que l’on s’engueule » ont « découragé la fonction de penser à l’intérieur du parti ». Ce qui a déclenché un éclat de rire général dans l’auditoire, rapidement tempéré lorsque l’ancien ministre rétorque : « En face ce n’est pas mieux ».

La salle restera d’autant plus silencieuse lorsque, s’excusant presque de tenir ses propos, Michel Rocard qualifia la loi TEPA du gouvernement Sarkozy « d’insulte à cette partie des Français qui gagnent mal leur vie », arguant que « donner la priorité aux plus riches est inacceptable ». Cependant, il regrette que la confrontation électorale de 2012 se soit du coup déroulée sur le thème de la vengeance fiscale.

Michel Rocard a tout de même salué le pacte de compétitivité de 20 milliards d’euros du gouvernement Ayrault qu’il juge être un bon début ; et surtout révélateur du constat de la part de la classe politique que certains rouages de l’économie française ne fonctionnent pas. Comme en témoignent la part croissante de faillites de ses PME, la baisse de la productivité horaire du travail, le mauvais état du commerce extérieur ou la perte de pouvoir vis-à-vis de l’Asie.

Par Mathias Thépot
Soure : latribune.fr

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132 réactions et commentaires

  • elgringo // 09.03.2013 à 06h05

    quel dommage que ce grand visionnaire n’ai jamais accédé au pouvoir !

    Rocard sera crédible le jour ou il commencera par un vrai et audible mea culpa, car zut ! il fait partie de la classe politique qui nous a livré au libre-échangisme, et il fait partie des concepteurs ce cette belle réussite qu’est l’Europe politique.

    Bref, dans la mesure ou c’est lui qui nous a mis dedans, ses leçons pour s’en sortir il à qu’a se les mettre au …

    pour finir, l’enjeu n’est pas de prévoir la croissance de 2013, mais de comprendre si il elle reviendra un jour ou jamais…

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    • celimen // 09.03.2013 à 10h50

      Je vous fait la même réponse qu’à Eva Green…
      il semble que la majorité des contributions aujourd’hui tourne autour de l’aigreur et de l’ultrasimplisme mise dans le même sac…
      ça fait peur 🙁

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    • celimen // 09.03.2013 à 11h10

      Réflexe reptilien mais humain,
      comme toujours lorsqu’on comprend mal les réalités qui nous entourent, on a (trop) tendance à vouloir cristalliser la cause des problèmes sur un ou quelques hommes…
      Cela me rappelle une phrase de Marx: « L’Histoire ne se répète pas, elle bégaye… »

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      • elgringo // 09.03.2013 à 12h37

        bon d’accord, je me suis un peu emporté, n’empèche qu’il se grandirait en reconnaissant que sa génération (mitterand, chirac…) s’est a peu près trompé sur tout en matière de libre-échangisme et de construction européenne.
        C’est ensuite qu’il pourrait donner son analyse.
        a+

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    • Ankou78 // 09.03.2013 à 11h15

      « pour finir, l’enjeu n’est pas de prévoir la croissance de 2013, mais de comprendre si il elle reviendra un jour ou jamais… »

      Pas tout à fait d’accord sur ce point.
      La « croissance » n’a strictement aucun sens, et pourtant c’est le leitmotiv de nos éminents politiques, et certains dits « économistes » (pas certains prix Nobel d’économie) qui ont les yeux rivés sur le PIB.
      La décroissance durable dans la sphère « occidentale » ou « développée » avec un monde fini est incontournable, et baser le bien-être des Hommes sur la croissance est un doux rêve, me semble-t-il. Elle est liée à une croissance dans les pays émergents pour équilibrer les niveaux de vie.

      Si pour atteindre un niveau de Bonheur donné, et faire travailler toute la population (indispensable), il faut travailler 30 ou 25 heures par semaine, voire moins, allons-y! pas besoin d’activer la « croissance » qui ne profite pas au peuple, mais à des castes dirigeantes, de droite comme de gauche, et au monde de la Finance. Quelques 25% seulement aujourd’hui vont à l’activité réelle! ……….

      Qui plus est en détruisant la planète pour les générations futures.

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      • dadone // 09.03.2013 à 12h23

        Vous avez tout à fait raison.
        Cela fait plus trente ans que l’on a entre 1 et 2% de croissance et on voie le résultat….
        Elle n’a profité qu’au 10, 1et 0,1% de la population…(sinon il y aurait eut simplement de l’inflation sans croissance)
        Tant que ce dogme completement faux ne sera pas remis en question, il n’y a aucune solution à attendre de nos politiques.

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    • Incognitototo // 09.03.2013 à 15h22

      Oui, tous ces faiseurs sont vraiment pénibles… qu’ils aient au moins la dignité de se taire… à leur place, j’aurais tellement honte de ne pas avoir agi quand je le pouvais, que j’irais me cacher au fin fond de la Patagonie…

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      • celimen // 09.03.2013 à 17h47

        Sauf que, c’est très facile de faire ce genre de remarque quand on n’est pas à la place des autres…

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        • Incognitototo // 09.03.2013 à 18h06

          Hé, oui… cependant, contrairement à tous ces escrocs, personnellement je ne mes suis jamais accroché à « mes » places quand j’ai atteint mon seuil d’incompétence… Que ce genre de personnage nous bassine encore avec « ce qu’il faudrait faire » (comme d’autres avant lui d’ailleurs), tout en continuant en plus à toucher de l’argent de la République, c’est vraiment plus que honteux…
          « Faites ce que je dis mais ce que je fais ou ce que j’ai fait », ça suffit !!!

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          • celimen // 09.03.2013 à 20h51

            Rocard s’est mouillé, il s’est exposé (forcement aux critiques), s’est peut-être trompé sur certaines choses (qui ne l’a jamais fait?), et à 80ans continue d’oeuvrer, pour l’écologie en tant qu’ambassadeur des pôles, pour l’action politique avec la Nouvelle Gauche, alors qu’il aurait pu prendre tranquillement sa retraite.
            Il a été salué par une ovation des députés du Parlement européen…
            Et vous, à part traiter injustement certaines personnes d’escrocs, quel est votre bilan?

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            • Incognitototo // 09.03.2013 à 22h28

              Mdr ! Comme disent les jeunes… C’est pas possible, vous êtres en plein culte de la personnalité…

              Personnellement, j’ai vécu dans la réalité… Pendant que Rocard s’obstinait à essayer de nous faire crever en mettant en place la concurrence des misères, j’ai aidé et conseillé environ 2 000 entreprises à vivre et à faire vivre leurs salariés correctement…
              J’en ai dirigé moi-même une dizaine, où je n’ai jamais gagné plus de 10 fois le plus bas salaire de mes employés (même si j’aurais pu) qui a toujours été au minimum à 1,5 fois le SMIC, même pour des employés sans qualification…
              Bref, j’ai fait « réellement » manger et vivre décemment un certain nombre de gens…

              Je ne suis même pas sûr, à l’exclusion notable de la mise en place du RMI, que Rocard puisse en dire autant… parce que si on fait la balance entre ce qu’il a créé et ce qu’il a détruit, celle-ci penche à l’évidence vers le deuxième terme… comme vous le rappelle en vain tous ceux et celles qui vous répondent sur l’action concrète de ce sinistre escroc (Définition : Personne qui est l’auteur d’escroqueries. « Escroquerie » : Action d’escroquer. « Escroquer » : Tromper quelqu’un pour obtenir quelque chose… Ce n’est donc ni un contresens, ni un abus de langage, ni une insulte de l’appliquer pour Rocard)…

              Redescendez un peu dans la réalité, ça va bien les paroles et l’aveuglement… Vous allez revoter PS la prochaine fois ?… Grand bien vous fasse… Moi, c’est bien la dernière fois… « Quand les bornes sont dépassées, il n y a plus de limites » et ça fait longtemps que la « gauche de gouvernement » les a atteintes ; à peu près en… 1982, je dirais… quand de décisions à côté de la plaque en renoncement, on a vite compris que le changement en pire, c’était pour tout de suite…

              En plus, vous oubliez de rappeler que les prestations de ce monsieur ne sont pas gratuites… ça doit bien arrondir les fins de mois des retraites qu’il touche comme ancien ministre, premier ministre, inspecteur des finances (poste pour lequel il a touché tout au long de sa carrière politique des émoluments sans jamais l’occuper), de parlementaire, et cetera… Une « œuvre » de cette ampleur (Mdr, bis), effectivement, personnellement, je m’en serais bien passé…

              Et vous, c’est quoi votre œuvre, pour admirer ce genre de nain ?

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            • Ankou78 // 10.03.2013 à 07h47

              @incognitototo
              « Vous allez revoter PS la prochaine fois ?…  »

              Et pour les autres ? ;-(

              Tout ça est grave, en faisant la richesse des extrêmes de droite comme de gauche, ou des clowns qui, à la différence de Coluche, ne me font même pas rire!

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          • celimen // 10.03.2013 à 09h08

            Soit, je vous concède cette « auto-promotion » (je vous taquine) mais rappelez-vous que notre personnage n’est malheureusement pas là pour défendre son bilan, que je défends très médiocrement (sans fausse modestie).
            Le rapport de force est injuste, mais c’est le support qui le veut et surtout, les absents ont toujours tort…
            Ce qui me gène dans votre opinion, et la plupart des autres critiques que je lis ici, c’est que lorsqu’il y’ a des réalisations positives à mettre à l’actif de Rocard, nous avons des faits très précis (vous citez le SMIC par exemple), mais quand il s’agit du passif on brasse large (« quand de décisions à côté de la plaque en renoncement », « “Quand les bornes sont dépassées, il n y a plus de limites”, »concurrence des misères ») mais aucun fait précis n’est cité pour caractériser l' »escroquerie », à part le rendre responsable de « la misère », « la crise », les défauts de l' »euro », etc…
            Et vous qui avez sans doute fait du droit, des faits précis liés directement à l’ « accusé » sont théoriquement les seuls valables dans un procès digne de ce nom…
            Je prétends donc qu’il s’agit ici d’un mauvais procès, caractérisé, lui (anecdotiquement je me contrefiche d’être également lapidé par la foule si certains veulent vous suivre, encore dans l’outrage décidément, lorsque vous dites que je fais un culte de la personnalité :-))), et je me borne à essayer de rétablir certaines injustices, et reconnaitre des qualités que la grande plupart des politiques n’ont pas.
            Vous parlez de nain? Oui peut-être, mais c’est nous qui l’avons voulu!
            Quant à moi, sans doute de 30 ans votre cadet, j’ai entre-autres (je ne rentrerai pas dans les détails) sacrifié mon poste pour travailler depuis de longs mois maintenant sur des projets de création d’entreprise (oui, au pluriel). L’avenir me dira si cela sera fructueux pour la communauté (je l’espère).

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            • Incognitototo // 10.03.2013 à 18h23

              @Ankou78,

              Pour les autres ? Oui… effectivement, c’est un vrai drame du système politique français qui ne produit que des arrivistes (c’est le système qui veut ça), et personnellement, je ne me sens représenté par personne…
              Tant pis, ça sera « Méluche », même si je ne suis pas d’accord avec son programme économique… Au moins, on peut espérer qu’il se passera quelque chose, en tout cas un peu moins de toujours plus de la même chose…

              @Celimen,

              Vous savez, c’est la globalité des conséquences qui fait sens, pas une mesure ou une autre… Parce qu’à son actif, on pourrait aussi mettre la gestion de la crise de la Nouvelle-Calédonie, par exemple… Sauf que même pour ce point (il a stoppé le bain de sang qui se préparait suite au massacre d’Ouvéa), est-ce qu’il a réglé quelque chose ? Bé sur le fond non, puisqu’il a juste gagné du temps en repoussant la (peut-être) « résolution » du problème à 2014…
              Et à chaque fois qu’on va au fond des choses, on retrouve cette absence totale de courage politique (pour dire les choses gentiment). Même le RMI, c’est quoi ? C’est juste acheter une certaine paix sociale, sans rien régler des problèmes qui font que les gens se retrouvent dans cette situation-là… Pareil pour la CSG et tant d’autres mesures qui ont été des emplâtres sur une jambe de bois…
              Et si vous voulez qu’on rentre dans le détail des « accusations », on n’est pas sorti de l’auberge ; parce que comme j’ai toujours été obligé de suivre l’actualité juridique, ça pourrait nous conduire très loin ; d’autant que Rocard en 3 ans de gouvernement en tant que Premier Ministre « brille » plus par ses déclarations que par des actes susceptibles de résoudre les problèmes…
              Bref, c’est un vrai nain politique, imbu de lui-même, qui essayait de calmer d’une main les conséquences de ce qu’il détruisait de l’autre, notamment en perpétuant ses choix européens et mondialistes… On ne retiendra strictement rien de lui… sauf peut-être sa familiarité amicale avec le Medef, qu’il a toujours chouchouté et caressé dans le sens du poil (Cf. pour cela ses « conférences » au Medef)…

              Sincèrement, bon courage pour votre « œuvre »… Personnellement, j’ai abandonné la création d’entreprises en 1995 (après 10 ans d’activisme forcené sur ce secteur), quand j’ai compris que j’étais devenu l’idiot utile d’un système qui ne voulait qu’une chose : faire porter par les individus la responsabilité de leur propre exploitation et de leur misère… Une sorte de passe-passe idéologique, où pour combattre « l’exploitation de l’homme par l’homme », on lui substitue « l’exploitation de l’homme par lui-même »… Exactement ce qui va se passer pour toute l’Europe, si à cause de gens comme Rocard, on continue à essayer de nous faire croire que d’autres voies ne sont pas possibles…

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          • celimen // 11.03.2013 à 10h12

            @Incognitototo
            Si je vous lis bien, il aurait donc fallut un homme « fort » qui « règle » toutes ces situations sans culture de la négociation et si possible avec sectarisme (refuser de discuter avec le medef par exemple).
            Effectivement, vous ne pouvez que détester ce Rocard qui est tout le contraire…
            Vous avez une curieuse conception de la démocratie…
            Vous avez fait vivre des milliers d’entreprises/salariés, mais étaient-ils heureux? Les traitiez-vous facilement d’escrocs, eux aussi?
            Nous proposeriez-vous une « démocratie » à la Chavez/Mélenchon pour « régler » tous ces problèmes?
            Que pensez-vous du courant de Larrouturou? N’offre t-il pas une subversivité plus crédible, ou le mettez-vous lui aussi dans un meme sac?

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            • Incognitototo // 11.03.2013 à 13h50

              @ Celimen,

              Qu’est-ce que ma conception de la démocratie et des méthodes de gouvernement ont à voir avec notre échange ??? Vous êtes à court d’arguments ? Les faits, rien que les faits… et comme le répète Olivier, ils sont têtus…
              Vous en voulez un autre ? Chirac lui laisse une croissance à 4,6 % et elle redescend à 1 % sous le gouvernement Rocard… mais bien sûr, c’est pas sa faute…

              Cela dit, à propos des méthodes, vous tombez, encore une fois, complètement à côté de la plaque ; parce que pour ce qui me concerne, j’ai été un militant, pratiquant acharné, de l’économie sociale et de l’autogestion…
              Mais on ne mène pas un gouvernement comme une entreprise… Le consensus mou, c’est exactement ce à quoi on assistait avec Rocard et encore aujourd’hui avec Hollande… Résultat, rien ne se passe et tout continue comme avant, en pire…

              Est-ce qu’on doit demander aux notaires comment réformer leur profession ? Tout au plus, si on a des doutes on peut consulter les usagers… mais il est certain que jamais des notaires ne vous diront comment faire baisser le coût de leurs honoraires ou qu’ils sont d’accord pour qu’il y ait des sanctions, quand ils exagèrent dans la durée de traitement de leurs dossiers…
              Je vous le confirme, c’était ça la « méthode » Rocard et c’est encore ça la « méthode » Hollande, et on voit les résultats… avec la réforme sabotée de la séparation des activités bancaires, mais sur tous les autres problèmes également…
              Alors, continuez à admirer angéliquement cet escroc ; les croyances, c’est comme les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas…

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            • Ankou78 // 11.03.2013 à 14h34

              @Incognitototo

              « …….et on voit les résultats… avec la réforme sabotée de la séparation des activités bancaires…….. »

              C’est inadmissible! Je suis généralement assez souple, mais comme les vieux, avec des principes: je n’aime pas qu’on se fiche de ma g…….le.

              Je ris jaune quand vous appelez ça une réforme.

              Mais, bon, à vous lire, vous êtes excusé.

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          • celimen // 11.03.2013 à 14h00

            @Incognitototo
            vous ne répondez pas à mes questions…
            si vous voulez, je ne vous empêche pas de critiquer des politiques ainsi que des méthodes, au contraire j’en discute avec vous.
            C’est bien beau de critiquer le passé, le présent, effectivement les faits sont têtus..
            …mais que proposez-vous comme alternative?? comme moins mauvais politiques?
            Je ne vois ni programme, ni mouvement politique se réclamant de vous…
            Mouillez-vous un peu!

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            • Incognitototo // 11.03.2013 à 14h35

              @ Celimen,

              Mais qu’est-ce que j’en ai à faire de vos questions ??? Je suis là pour répondre à vos questions ? Vous m’interpellez sur mon appréciation de cet escroc, en essayant de justifier ses actes et ses impuissances, je vous réponds avec les faits qui étayent mon jugement, point.
              Maintenant, si vous avez d’autres faits qui sont susceptibles de modifier mon appréciation apportez-les ; mais le problème, c’est que vous n’en avez pas, à part votre admiration béate et infondée…

              Pour le reste, en aucune façon je n’ai à me laisser interpeller sur ce que je suis et ce que j’ai fait, et c’est déjà du hors sujet que je me sois laissé entraîner à vous répondre là-dessus…
              Et si vous voulez vraiment savoir ce que je pense et ce que je propose, aller sur mon blog… il y a 400 propositions… plus que vous n’en trouverez jamais chez nos politiques actuels… Cependant, ça ne changera strictement rien au fait de savoir si Rocard est un politique qui mérite qu’on l’écoute ou pas, qu’on l’admire ou pas… Et ça ne changera strictement rien au fait qu’en comparant ses dires, à ses actes et à ses résultats, on ne peut qu’en déduire que ce type est une des pires calamités que la politique française ait eu à supporter.

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            • Ankou78 // 11.03.2013 à 15h02

              @Incognitototo

              « Et ça ne changera strictement rien au fait qu’en comparant ses dires, à ses actes et à ses résultats, …… »

              Et s’il était le seul!

              Combien j’ai vu dans ma carrière de personnes de très hautes responsabilités (des polytechniciens, forcément), beaux parleurs, dont le décalage entre les discours et les actes faisait toujours mon admiration.

              Je vais me faire incendier peut-être en disant que Monsieur Rocard n’est pas un mauvais parleur, et qu’il utilise cette facilité aujourd’hui de par le monde pour arrondir ses retraites.

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            • Incognitototo // 11.03.2013 à 15h27

              @ Ankou78,

              Hé oui, c’est ça le règne de la com… et ça fait 40 ans que ça dure… au Panthéon des faiseurs sans aucune hésitation, je mets Barre, Rocard, et tant d’autres dont Sarkozy… et à l’évidence, à ce rythme-là, Hollande pourra bientôt les rejoindre…

              Il faut lire et relire « La société du spectacle » de Guy Debord… écrit en 1967 et prophétique s’il en est… on est en plein dedans ; et personnellement (comme beaucoup d’autres je pense), je n’en peux plus…

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          • celimen // 11.03.2013 à 16h09

            [Modéré { pour tout le monde : } : les commentaires, ce n’est pas un tchat 😉 Merci de rédiger des commentaires, avis ou critiques assez généraux, et non pas des discussions…]

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          • celimen // 11.03.2013 à 17h48

            @Incognitototo
            Apprenons donc au grand économiste que vous êtes,
            qui n’est pas un escroc bien sûr,
            qui aurait contré, mieux que quiconque, 3 chocs pétroliers, avec son programme d' »énergie propre » (sic), sans plus de détail d’ailleurs puisqu’il tient en 2 mots: « énergie propre ». Corrigez-moi si je me trompe…

            Et puisque vous voulez des faits:
            – la crise de 1992 prend sa source avec la réunification de l’Allemagne en 1990 et la politique deflationniste (déjà…) entrainée en europe,
            – avant cette date, Rocard (1er ministre 10 mai 1988 – 15 mai 1991) a réussit à maintenir une croissance de 4.7% fin 1988 (~3.3% attribuable), 4.2% fin 1989
            – Chirac (20 mars 1986 – 10 mai 1988): 2.3% en 1986, 2.4% en 1987, ~1.6% acquis de croissance sur les 4.7% de croissance en 1988…

            Ne minimisez pas vos paroles, vous avez très bien dit qu’il fallait:
            une personne qui « règle » (sic) les problèmes,
            qui ne fréquente pas (« pas de conférence ») le MEDEF (sectarisme)
            que vous choisiriez Mélenchon (« même si je ne suis pas d’accord avec son programme économique »),
            dont tout le monde sait que son modèle est Chavez avec les « réussites » qu’on lui connait (beaucoup d’inflation, rayons des supermarchés vides, désertion des investisseurs, criminalité…)
            Tout cela, ce sont des faits, « têtus »…

            Bonne fin de journée également.

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            • Incognitototo // 11.03.2013 à 19h57

              @ Celimen,

              Et votre disposition naturelle à détourner le débat initial de son objet est aussi un fait non moins têtu… comme celui de prendre vos désirs et vos interprétations à côté de la plaque pour des réalités…
              Je me demande vraiment de quoi vous parlez, surtout avec une vision de l’histoire à peine orientée…
              Juste pour info, Chirac (pour qui je n’ai pas plus d’estime que pour Rocard) partait d’une croissance qui depuis 1980 était en dessous de 2,5 %, il la laisse à Rocard à 4,6 %. Après 3 ans de « rocardisme » celle-ci est retombée à 1 %… Mais bien sûr, il n’y est pour rien. Vous pouvez invoquer tous les contextes que vous voulez, ça ne change rien aux faits… et c’est qui le sectaire qui a une vision partiale et partisane de la réalité ?
              Je vous répète par ailleurs, que passer d’une question concernant Rocard à un profilage fantasmatique de ce que je dis ou ce que je suis, démontre juste la faiblesse de vos positions…

              Enfin, je vous ai dit que c’était tout pour moi… même ça vous n’êtes pas capable de le comprendre ? Faut encore que vous en rajoutiez dans le scrogneugneu enfantin… Je plains vos futures entreprises, si elles existent un jour…

              Allez-y, je vous laisse le dernier mot… si ça peut vous faire du bien, à défaut de réveiller une pensée construite sur la réalité.

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          • celimen // 12.03.2013 à 09h26

            @Incognitototo
            Vous semblez oublier que le débat initial consistait à défendre pour ma part la réputation d’un honnête homme et rectifier l’injustice de vos outrages.
            Je vous invite à ne pas rester obstiné dans la méthode et à dépasser un tout petit peu le niveau intellectuel de ce débat, pour en arriver à une conclusion.
            Si vous avez un minimum d’honnêteté, et de formation intellectuelles, vous comprendrez que dans une dialectique la conclusion, loin d’être le genre de consensus mou que vous haïssez, sert à élargir, à dépasser le débat.

            Ce que vous ne semblez pas saisir, ou cherchez à fuir, c’est que la politique est aussi un concours de beauté: nous pouvons convenir tous les deux ne pas avoir trouvé la beauté absolue, mais au moins cherchons et valorisons la beauté relative…sinon le schema de pensée auquel vous voulez nous cantonner ne mène à rien, sinon au chaos (et c’est faire preuve d’une grande naïveté que de croire
            qu’il n’y a pas de menace fasciste)…

            Ma vision de l’histoire n’est pas orientée, je me borne à citer des chiffres et des forces macroéconomiques incontestables (crise de 1992 entrainée par la
            réunification allemande, politique déflationniste de la Bundesbank en europe et attaques spéculatives…).
            Rétablissons une fois pour toute cette autre vérité: la décroissance en France que vous mettez abusivement sur le compte de Rocard est une vraie vision partiale
            de la réalité puisque ce cycle de ralentissement (1980-1985 suite au 2e choc pétrolier) – reprise (1986-1990 que vous mettez sur le compte de Chirac) – ralentissemet (1991-1996 crise monétaire en Europe) s’est en réalité réalisé en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, en Espagne, et en Italie!
            Synchronicité troublante, n’est-ce pas?

            Je passe sur vos attaques de personne, donc après Rocard, c’est moi, ma jeunesse et mes entreprises qui sont ciblées…élégant…

            Vous voyez mieux maintenant les difficultés que vous avez à défendre votre outrage sur 1 homme (Rocard) contre 1 seul homme (moi);
            Et bien sachez que derrière Rocard il y’a tout un collectif (« Roosevelt 2012 »), avec des adhérents de renom comme Larrouturou, Hessel, Morin, et même Berruyer!
            Tenterez-vous de les décrédibiler outrageusement eux-aussi?
            Vous me laissez le dernier mot? Je n’en ai rien à faire, et surtout je ne vous crois pas, là aussi, un seul instant… :-))

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            • Incognitototo // 12.03.2013 à 21h57

              @ Celimen,

              C’est bien, plus vous parlez, plus vous vous enfoncez tout seul… C’est quoi que vous n’avez pas compris dans « c’est tout pour moi », et nous voilà donc arrivés au point où vous êtes capable de juger de mon honnêteté intellectuelle… plus « petit » et défensif que ça, il y a quoi après ? Le point Godwin ? Mais puisque, c’est votre souhait, allons-y…

              Il y a juste un « petit problème » dans votre chronologie… Rocard a été Premier Ministre, du 06/88 au 05/91, donc en plein dans ce que vous appelez la « reprise »… et il en a fait quoi ?
              – 88, Chirac 4,6 % de croissance (qui lui sont totalement imputables parce que les lois de finances sont déjà sur des rails) + 35 Md de déficit budgétaire (alors même qu’il a eu à gérer le krach boursier de 87)
              – 89, Rocard 4,2 % de croissance + 44 Md de déficit budgétaire
              – 90, Rocard 2,6 % de croissance + 42 Md de déficit budgétaire
              – 91, Rocard 1 % de croissance + 29 Md de déficit budgétaire… c’est à dire, au fin fond des classements par rapport aux croissances des autres pays de l’OCDE pour la même période… dont la moyenne (hors BRICS et nouveaux arrivants) était de 4,15 % en 88, 3,9 % en 89, 3,37 % en 90, 1,83 % en 91 (pour info l’Allemagne faisait encore du 5,1 % en 91)…
              Il n’a rien vu venir, il n’a rien fait et il a même aggravé les problèmes… sans profiter de « l’élan » mondial… Vraiment, un super économiste et dirigeant…

              Maintenant, résumons-nous et concluons donc, si vous voulez continuer à admirer un faiseur/escroc qui :
              – a démontré son incapacité à gouverner et à prévoir,
              – ne s’est jamais attaqué aux problèmes structurels, prenant à chaque fois des demies-mesures qui n’ont fait que repousser leur résolution,
              – a cumulé toute sa vie son salaire d’inspecteur des finances, sans jamais occuper son poste, avec ses rémunérations de mandat électif (et autres cachetons pour ses prestations publiques et privées),
              – a été épinglé pour son absentéisme, notamment au Parlement européen,
              – s’autorise à donner des leçons à tout le monde, alors qu’on lui doit un certain nombre d’options européennes qui sont à la base même de nos problèmes,
              – a passé plus de temps avec le Medef, qu’avec les gens qui l’ont élu… (liste non exhaustive)

              Libre à vous… et le fait que certains s’en réclament encore, fussent-ils estimables, ne change rien à ces faits… Moi aussi, je me réclame de l’économie sociale, mais certainement pas de celle du « rocardisme », que j’ai vu concrètement à l’œuvre quand (suprême cohérence) il a avalisé les décisions de Chirac de supprimer la plupart des aides (qui n’étaient déjà pas bien grosses) à ceux qui œuvraient dans ce secteur… C’est ça Rocard, du blabla rien que du blabla et des actes totalement non conformes à son blabla…

              Bien évidemment, on peut dire exactement la même chose de bien d’autres que je n’admire pas plus, y inclus Chirac (qui cependant n’a jamais essayé de donner de leçon à personne)… Mais arrêtez de vous raconter des histoires sur cet homme et de continuer à l’écouter, c’est une perte de temps sans nom… à peu près aussi intéressante que votre interpellation sur mes choix d’exécration… qui couvre toute cette gauche de gouvernement, responsable des pires trahisons, compromissions et félonies, comme nous le démontre encore Hollande aujourd’hui…
              Et surtout, arrêtez d’essayer de me convaincre que j’ai tort… tort de quoi ? De voir la réalité telle qu’elle est ? Ou est-ce parce que je perturbe vos illusions que vous êtes si touché ?
              Mais, si vous préférez rester sur votre petit nuage, (bis) libre à vous…

              Donc, je re-répète : « c’est tout pour moi »… plus une minute de temps à perdre avec ce nain… et ceux qui le défendent… D’autant que c’est totalement inutile d’essayer de convaincre un presque vieux qui n’a pas perdu la mémoire et qui a vraiment vécu les choses de l’intérieur du tissu économique et social, au lieu de les imaginer…

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          • celimen // 13.03.2013 à 08h02

            @Incognitototo
            La crise de 1992 était une crise européenne, que viennent faire les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l’Australie (gros membres de l’OCDE) dans cette comparaison, à part vouloir tordre les chiffres pour les plier à un raisonnement dont j’ai souligné depuis le début l’outrance? Merci pour l’honnêteté intellectuelle, et tout cela dans le profond respect de l’interlocuteur…
            les lecteurs apprécieront…

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            • Incognitototo // 13.03.2013 à 16h13

              @ Celimen,

              Désolé de vous répondre, mais c’est trop irrésistible de constater que vous continuer à parler de 92, période où Rocard n’était plus aux affaires, sans vouloir voir ses « minables performances » quand il y était…

              Oui, les lecteurs apprécieront, même si je pense qu’ils ont autre chose à faire…

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          • celimen // 13.03.2013 à 16h40

            @Incognitototo
            votre mémoire vous fait défaut, c’est cocasse et irrésistible de devoir encore (sic) vous rappeler que
            « – la crise de 1992 prend sa source avec la réunification de l’Allemagne en 1990 et sa politique déflationniste entrainée en Europe »
            « – avant cette date, Rocard (1er ministre 10 mai 1988 – 15 mai 1991) a réussit à maintenir une croissance de 4.7% fin 1988 (~3.3% attribuable), 4.2% fin 1989
            – Chirac (20 mars 1986 – 10 mai 1988): 2.3% en 1986, 2.4% en 1987, ~1.6% acquis de croissance sur les 4.7% de croissance en 1988…
            « 

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            • Incognitototo // 13.03.2013 à 16h54

              @ Celimen,

              Mais qui vous parle de la crise de 92 ??? Vous faites une fixette à côté de la plaque…
              Sans même évoquer le toujours plus de dettes, expliquez-moi plutôt comment en partant d’une croissance à 4,6 %, Rocard nous laisse en 91 une croissance à 1 % (en pleine période de reprise mondiale), alors que l’Allemagne fait cette même année là du 5,1 %…
              Vous pensez probablement que Mitterrand l’a viré juste parce qu’il ne l’aimait pas ? Alors que plus probablement, c’est parce qu’il constatait (comme beaucoup à l’époque) que sa politique économique était un désastre, avec une « logique » sans queue ni tête…

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          • celimen // 13.03.2013 à 17h11

            @Incognitototo
            mais c’est très simple, la réunification allemande en 1990 a provoqué un énorme choc de demande!
            La Bundesbank a alors enclenché une politique monétaire restrictive qui a plutôt bien fonctionné en Allemagne (d’où ses performances), mais qui a entrainé la déflation, une chute de croissance en Europe (relisez les chiffres que j’ai produit plus haut)…et provoqué la crise en 1992 (c’est pour cela que j’insiste sur elle…)
            Si vous n’êtes pas capable de comprendre un peu la macroéconomie appliquée (en plus c’est de l’histoire, c’est quand même pas difficile…) comment voulez-vous être crédible dans ce que vous écrivez?

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            • Incognitototo // 13.03.2013 à 17h42

              @ Celimen,

              Absolument !!! « Énorme choc de demande » qui n’a pas profité du tout à la France premier pays pour les échanges avec l’Allemagne à l’époque !!! Pire pendant que l’Allemagne (qui partait de beaucoup plus loin que la France au niveau de ses taux de croissance) explosait, la France régressait… tout ça, dans un climat globalement propice à la croissance…
              Déflation pour l’Europe de 88 à 91, revoyez vos chiffres, c’est totalement faux… même le Portugal faisait largement mieux que la France à l’époque…

              C’est bien, plus vous essayez de vous justifier et plus vous démontrez vous-même à quel point Rocard ne comprenait rien et a continué à ne rien comprendre… alors, que même Mitterrand, qui n’était pas du tout économiste, a été capable de comprendre que Rocard n’avait rien compris aux politiques économiques qu’il fallait mener… C’est bête, mais les chiffres sont implacables, du moins quand on comprend de quoi on parle…
              En terme de crédibilité, je pense que je n’ai vraiment pas de leçon à recevoir de vous…

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          • celimen // 13.03.2013 à 18h42

            @Incognitototo
            Soit, cantonnons-nous à la (bonne) vieille définition de l’indice général des prix et restons-nous en à de la désinflation (on ne va pas ouvrir un autre débat), la belle affaire…vous pinaillez sur le détail parce que vous êtes largué sur l’enchainement des cycles macroéconomiques?
            Passons à un niveau un peu plus microéconomique, alors: les allemands de l’Est ne se sont pas rués sur les produits français, c’est étonnant quand on n’a que des marks et qu’une petite paye en poche?
            Vous ne vous lassez pas d’être réfuté 🙂 ? En tout cas vous êtes très énervé…pourtant cette discussion devient somme toute interessante, maintenant que les «  »escroqueries » » de Rocard ne deviennent plus si « évidentes »… 🙂 🙂 🙂

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            • Incognitototo // 13.03.2013 à 19h14

              @ Celimen,

              Réfuté de quoi ? Vraiment, je ne vois pas, alors que vous alimentez vous-même les éléments qui démontrent que Rocard est nul, en affirmant en plus des choses fausses…
              Effectivement, c’était « super intelligent » de perpétuer une politique de franc fort (nécessaire en son temps), alors que l’Allemagne ouvrait en grand les robinets de la demande et de l’endettement, et que la demande globale européenne était en expansion… ça a juste conduit en 91, à se retrouver à la traîne de quasiment tous les autres pays européens…

              Laissez un peu les théories économiques au placard, ça n’est bon qu’à occuper les économistes, mais en aucune façon ça ne peut dicter ce qu’il faut faire quand on dirige un pays… où la seule vraie intelligence, c’est de savoir s’adapter aux contextes en fonction d’objectifs donnés, au lieu de faire de l’idéologie…
              Barre nous a fait crever dans les années 70, en laissant mourir des pans entiers de nos industries au nom de la libre concurrence…
              Passons sur les autres…
              Et Rocard a été incapable de saisir la moindre opportunité qui se présentait pourtant nombreuses à lui pour faire faire un saut qualitatif et quantitatif à l’économie française… Sans compter qu’humainement plus faux-cul que lui, c’est difficile de trouver… à part Barre ou Sarkozy, peut-être…

              Oui, je l’avoue, les faiseurs comme vous, qui parlent de choses auxquelles ils ne comprennent rien et ont des admirations béates sans aucune base réelle, m’énervent… à peu près autant que ceux qui récitent leur catéchisme avec une main dans la culotte de leur voisin…

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          • celimen // 13.03.2013 à 20h08

            C’est pas de la théorie, c’est ce qui s’est passé…
            Allez, bonne soirée quand même et soignez-moi cet ulcère 🙂

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            • Ankou78 // 13.03.2013 à 20h34

              @celimen

              Je suis attentivement vos échanges, en étant le plus objectif possible, donc en essayant malgré mes convictions, de comprendre vos arguments.

              Mais quand vous dites ceci: « et bien sûr l’alternative à droite a bien prouvé qu’elle gérait mieux les affaires… »
              je craque!

              En 5 ans, la droite a augmenté de 50% les dettes de la France, ce qui pour vous est un gage de bonne gestion?

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            • Celimen // 13.03.2013 à 21h47

              Bonsoir Ankou, c’était malheureusement de l’ironie…
              ils ont été bien pires, sur le déficit commercial, decredibilisation totale à l’export avec les fregates Taïwan, attentats de karachi sur fond de guerre rpr contre udf…, baisse des impots des riches, baisse de la la tva restauration dont tout le monde savait l’inutilité, dettes, bulle et clientélisme immobiliers, défiscalisation des heures supp sur fond de chômage, destruction des liens sociaux et communautarisme, suppression de la maternelle à 2ans contre crèches inefficaces et injustes,
              C’est un inventaire à la Prevert…

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            • Incognitototo // 14.03.2013 à 02h29

              @ Celimen,

              À moins que vous n’ayez pas peur du ridicule (ce qui, de post en post, est une évidence), abandonnez les théories économiques à ceux qui les comprennent, et surtout qui savent évaluer et reconnaître comment elles se traduisent concrètement dans le porte-monnaie des gens et pour les entreprises.
              D’autant que là, il s’agissait juste de savoir si Rocard avait été un bon dirigeant, ou était encore un bon théoricien qui pourrait faire référence… à l’évidence au vu de ses résultats (absolument d’accord : la réalité et les faits, rien qu’eux) la réponse est non… pire nous lui devons (évidemment pas qu’à lui) une bonne partie des contraintes insoutenables que les Français, mais aussi d’autres pays européens vivent aujourd’hui…

              Aucun ulcère à déplorer, justement parce que je sais encore vivre mon indignation et ma colère, quand je lis et j’entends des bêtises… et vous ? Que dit votre médecin sur votre difficulté à appréhender et à voir la réalité telle qu’elle est ? La vôtre incluse…

              Bonne soirée itou.

              P.-S. : je n’avais pas relevé parce que ce n’est pas le sujet, mais dire que la crise de 1992/93 prend sa source dans la politique déflationniste de l’Allemagne, c’est vraiment trop « drôle »… La guerre du Golfe de 90/91 n’est bien évidemment pour rien dans l’attentisme économique qui en a résulté… ni même les bulles délirantes qui s’étaient formées avant 92 ou encore les attaques spéculatives de Georges Soros sur les monnaies européennes…
              Je vais vous donner une méthode, puisque maintenant vous savez que quand vous allez parler, c’est forcément une bêtise que vous allez dire, prenez juste le temps de vous documenter un peu avant… sans avoir peur de remettre en cause ce que vous pensez savoir…

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          • celimen // 14.03.2013 à 08h37

            @Incognitototo
            Non mais pardon de ne pas avoir écrit une thèse dans une colonne de commentaires!

            De là à dire que cela invalide la puissante force macroéco que j’ai décrite, il n’y a qu’un pas que vous franchissez encore allègrement…

            Vous ne comprenez toujours pas qu’une crise n’éclate pas du jour au lendemain, et que la hausse des taux d’interet a toujours été un puissant catalyseur…regardez l’histoire économique, c’est pratiquement toujours une constante…

            Bien sûr à l’origine de ces hausses il y’a toujours des problèmes latents (surendettement, inflation / inflation des actifs, etc…) et Soros a exploité et amplifié ces problèmes révélés au grand jour par le ralentissement économique qui en a résulté…non mais vraiment, excusez-moi de ne pas vouloir rentrer plus dans les détails dans cette colonne!!

            Et non, je n’ai pas peur d’etre la cible désespérée d’un ridicule qui n’éclabousse que l’envoyeur…
            Vous avez une sacré faculté à retourner des critiques qui s’adressent beauoup plus volontier à vous qu’à moi:

            qui fait de la théorie? Celui qui décrit une histoire et des forces macroéconomique ou celui qui prétend qu’il y’avait un projet hypothétiquement meilleur ou qui aurait mieux fait (tout en se documentant après coup d’ailleurs…)?

            qui pensait que le ralentissement en 1991-1996 était un phénomène purement français à mettre sur le compte de Rocard avant que je lui apprenne qu’il y’avait un « problème » en Europe et qu’il y’a eu une synchronisme parfait du ralentissement en Europe?

            qui trafique les chiffres en prenant ceux de l’OCDE quand il s’agissait d’une crise européenne pour les plier à son raisonnement (qui s’est infléchit d’ailleurs puisque vous admettez maintenant qu’il y’avait des problèmes conjoncturels et structurels européens contre lesquels il fallait lutter…)?

            qui pense qu’il n’y a pas de menace fasciste dans les prochaines années?

            qui pense qu’il faut juger de manière « absolue » des programmes politiques et non essayer de faire le moins mauvais choix?

            qui appelle à voter « Méluche » tout en disant explicitement n’être pas d’accord avec son programme?

            Non mais au lieu de salir les gens, regardez vous! Regardez-vous franchement et ouvrez un peu les yeux!!

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            • Incognitototo // 14.03.2013 à 15h18

              @ Celimen,

              Mdr… Je constate que vous n’avez pas consulté votre médecin, et que vous ne vous êtes pas plus documenté, pour oser répéter les mêmes bêtises que précédemment… en plus, en continuant à déformer, à inventer des choses que je n’ai pas dites et à invoquer des problèmes hors sujet…
              Au cas où ça vous intéresserait, les pays européens font partie de l’OCDE, donc je ne vois pas ce qu’il y aurait de déformant à prendre les chiffres qui en sont issus (en excluant les BRICS et les nouveaux arrivants)… d’autant que je ne vois toujours pas quelle crise subissait l’Europe de 88 à 90, années du mandat de Rocard… où en plus, pour les deux dernières années l’Allemagne avait (pour une fois) ouvert en grand les vannes de l’endettement et de la demande…

              Ceux qui justifient leur impuissance par la macro sont à minima à côté de la plaque, et à maxima des escrocs… Vous avez bien appris vos leçons du PS et de tous les autres partis de gouvernement qui nous bourrent le mou depuis 40 ans, en nous expliquant qu’ils ne peuvent pas faire autrement, ni mieux… Bonne nouvelle, vous êtes mûr pour faire partie des conseillers de Karine Berger…

              La menace fasciste, ce sont les mous du genou (ceux que vous admirez tant) qui la provoque et l’amplifie, rien d’autre… il ne faut pas inverser les responsabilités. Et ce sont toujours ces mêmes mous du genou qui négocieront avec elle, quand ça deviendra trop chaud pour eux… Ça va avoir de la gueule un deuxième tour Jean-Luc / Marine, et on verra à ce moment-là, où seront et comment se comporteront les démocrates et les défenseurs de la « pensée molle » (expression que je préfère à « pensée unique »)…

              Étudiez un peu comment les pays nordiques ont répondu aux crises et négocié leur adhésion à l’Euorpe (en sachant se remettre en cause, toujours en préservant les protections sociales et la démocratie), par exemple, et revenez me dire qu’on ne peut rien faire… et que Rocard n’aurait pas pu faire autrement… tout ça bien sûr, si vous continuez à ne pas avoir peur du ridicule… Le pire étant que Rocard se réclame de cette social-démocratie là, alors qu’il n’y a à l’évidence rien compris, sinon il n’aurait pas pu être aussi nul, à tous niveaux, y inclus le personnel, qui ne brille pas par sa moralité…

              Bonne journée.

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          • celimen // 14.03.2013 à 15h11

            @Ankou
            Pour rappel Incognitototo nous disait:
            « Chirac lui laisse une croissance à 4,6 % et elle redescend à 1 % sous le gouvernement Rocard… mais bien sûr, c’est pas sa faute…  »

            Je complète également ce demi-mensonge (que j’avais déjà réfuté) par les données du chômage et de la précarité, qui comptent bien plus encore selon moi:

            Chirac (20 mars 1986 – 10 mai 1988): le chômage baisse de 1% sur tout son mandat, la précarité augmente de +19%
            1986: PIB 2.3%, CHOMAGE 9%, PRECARITE 6.3%
            1987: PIB 2.4%, CHOMAGE 9.1%, PRECARITE 7.0%
            1988 (à fin mai): PIB ~1.6% en acquis de croissance, CHOMAGE 8.9%, PRECARITE 7.5%

            Rocard (1er ministre 10 mai 1988 – 15 mai 1991): le chômage baisse de 9% sur tout son mandat, la précarité baisse de -6.7%…
            1988: PIB 4.7% (~3.3% attribuable), CHOMAGE 8.5%, PRECARITE 7.5%
            1989: PIB 4.2%, CHOMAGE 8.1%, PRECARITE 7.9%
            1990: PIB 2.6%, CHOMAGE 7.9, PRECARITE 7.6%
            1991: PIB 1.0%, CHOMAGE 8.1, PRECARITE 7.0%

            J’invite également tout le monde à visionner les 21min du magnifique et magistral débat tout en sourires et courtoisie entre Sarkozy et Rocard qui m’épatait déjà (et oui je n’en ai pas honte) en 1996…
            http://www.ina.fr/video/I00014488

            Titre: « Michel Rocard et Nicolas Sarkozy sur le chômage et la précarité, la durée du temps de travail »

            Ce dernier explique tout en finesse et pédagogie à Sarkozy:
            – le « besoin de plus de règles en finance car cela commence à nous fatiguer »…
            – la hausse de la précarité concomitamment à une forte mécanisation des capacités productives…
            – le « déverrouillage du chômage par le bas », c’est à dire par les très bas salaires (20% à 30% du niveau légal de pauvreté défini dans chaque état US) et donc la précarité (sans couverture sociale également) pour les pays comme les USA qui ont amélioré leur chômage (et dont le salaire moyen en 1996 avait baissé de 20% en 20ans)…
            – qu’il ne faut pas prendre le salaire moyen aux US en nominal (comme le fait abusivement Sarkozy pour vanter la supériorité du modèle US) mais défalqué de l’inflation…
            – chaque année en Allemagne ou au Roy Uni, la génération de jeunes qui arrivent sur le marché du travail est (était) moins nombreuse que la génération qui s’en va…cela explique bien des divergences de performance sur le chomage par rapport à la France…et jusqu’à maintenant! Avec le choix du « déverrouillage par le bas » qui a été fait également en Allemagne ou aux UK…
            -etc…

            Vous apprécierez combien toute sa vie ce dernier a réussit dans le respect de ses interlocuteurs à élever le débat économique et politique en France…
            Et qu’il a (toujours) fait des propositions très bonnes, qui n’ont pas eu le succès attendu dans les urnes…

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            • Incognitototo // 14.03.2013 à 17h21

              @ Ankou78,

              Pour votre information, ça n’est pas très dur d’inverser la courbe du chômage en renouant avec une politique d’embauche des fonctionnaires (sans faire les réformes structurelles qui le permettraient, d’où l’augmentation des déficits ; cf. graphique 2 p. 76 : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es369d.pdf ), ainsi qu’en bénéficiant de la croissance générée par le précédent gouvernement, tout en faisant tout ce qu’il faut pour la faire chuter au plus bas niveau…

              Et comme vous pourrez le constater sur ce document : http://insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES438R.pdf , Rocard n’a strictement rien stoppé au niveau de la perte des emplois industriels…

              Quant à la diminution du déficit budgétaire en 91, elle est essentiellement due à la CSG (11/90) qui est une flag tax, qui est une double injustice flagrante puisqu’elle est égale pour tous et que vous repayez de l’IR puisqu’elle n’est pas déductible des revenus… trop fort notre Rocard pour ponctionner les pauvres et les classes moyennes, non ?

              Mais évidemment les petits jeunes n’ont pas cette mémoire-là et sont incapables de comprendre ce que cachent les chiffres… Et c’est cet homme qui reste un exemple à suivre pour Celimen… sans commentaire… Rocard a d’ailleurs tellement combattu Sarkozy qu’il a accepté d’être missionné par cet immonde…. sans commentaire, non plus…

              Bien cordialement.

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          • celimen // 14.03.2013 à 18h40

            @Incognitototo
            Toujours dans la finesse…Rocard est un homme courtois, il a des « adversaires » politiques, pas des « ennemis »;
            il pouvait effectivement très bien accepter une mission de service publique, mais pas rentrer dans le gouvernement Sarkozy.
            Vous vous renseignerez un peu plus sur les réformes structurelles commencées par Rocard (pour le marché du travail et pour les retraites…), je ne vais pas vous macher tout le travail…
            On parle de réformes structurelles sérieuses, sur du long terme, de négociations de baisse du temps de travail branche par branche, pas d’opérations coups de poings (les 35h étaient une bonne idée mais mal appliquée car imposée à tous par la loi).
            De plus on ne flexibilise surtout pas le marché de l’emploi en période de ralentissement et de fort chômage, si c’est à cela que vous pensez…
            je ne trouve pas choquant qu’on reprenne l’augmentation des emplois publics (à ~1%/an…), quand le chomage a tranquillement plafonné à 9% durant tout le mandat de Chirac, pour redonner un peu de souffle et d’espoir à l’économie…
            Vous préférez des chomeurs longue durée ou des fonctionnaires payés pour faire quelque-chose d’utile (éducation, intérieur, etc…), sachant que le cout (financier) pour la société est grosso modo le même, mais l’utilité et le bénéfice moral beaucoup plus important?

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            • Incognitototo // 14.03.2013 à 19h49

              @ Celimen,

              Tiens… pas un mot sur ce super « impôt » qu’est la CSG (l’impôt le plus régressif du système fiscal français que même la droite n’aurait pas osé inventer, à l’exception des taxes sur le tabac), ni sur les compromissions avec Sarkozy qui ne s’arrêtent pas à être le représentant des pingouins en France, mais qui vont également jusqu’à avaliser et activement soutenir son putsch avec le Traité de Lisbonne (vraiment un démocrate exemplaire)… Ha mais c’est vrai, suis-je bête et grossier, on n’a pas d’ennemis en politique que des potes, et c’est pour ça que ça va si bien d’ailleurs…

              Blablabla sur la façon dont il a géré le marché de l’emploi… les chiffres rien que les chiffres et ce qu’ils disent quand on sait les analyser… (et, c’est + 2 %, par an, pour la reprise des embauches des fonctionnaires ; faites le calcul vous-même pour savoir combien ça enlève artificiellement de gens du marché du travail)

              Bon, c’est tout : il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, et pire aveugle qu’un malvoyant qui louche… vous aurez donc définitivement les admirations que vous êtes en mesure de comprendre… d’ailleurs, je ne sais même pas ce qui m’a pris d’essayer de vous ouvrir les yeux… alors que tout le monde sait qu’on ne peut pas raisonner un phénomène religieux.

              Bonne soirée sans abus d’euphorisant, c’est mieux…

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            • Celimen // 14.03.2013 à 22h31

              C’est +1% pour la période Rocard, escroc…
              Et cela n’enlève pas du tout des gens du marché du travail, ça offre du travail à ceux qui n’en trouvent pas (quelle incompétence encore..), d’ailleurs on aurait vu de l’inflation salariale si c’était vrai…
              Je vois que tout ce que vous avez à dire sur l’emploi c’est « blablabla », on voit que ce n’est pas du tout une préoccupation pour vous…
              Par contre les querelles byzantines d’intendance, de savoir ou retirer des sous pour les mettre dans quelles poches, ça oui…jolie priorité.

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            • Incognitototo // 14.03.2013 à 23h23

              Oui, « errare humanum est », c’est bien 1 % ; et combien ça fait en milliers d’emplois sur 3 ans, sur environ 20 % des actifs français ? Le chômage étant passé de 8,8 à 8,2 ? Pour remonter d’ailleurs à 9 dès l’année suivante…
              Donc, puisque je suis un escroc vous êtes bien un imbécile, pour ne même pas savoir faire une règle de trois… afin de vous rendre compte que Rocard, c’est du pipeau intégral…

              Maintenant, si ça vous est égal qu’il ait créé l’impôt le plus injuste que même la droite la plus dure n’aurait pas imaginé de pouvoir mettre en place, libre à vous et ce n’est pas un détail… Toute l’idéologie et la lâcheté rocardienne est dans cet impôt, et c’est loin d’être de l’intendance, quand on prive les salaires les plus bas de 1,1 % de leurs revenus (à l’époque), et qu’on refuse de réaugmenter le taux marginal d’imposition qu’avait baissé la droite (p. 298 du bouquin de Piketty, si vous voulez vérifier)…
              Imbécile borné… et ça se dit de gauche… Punaise, y a vraiment du ménage à faire…

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          • celimen // 15.03.2013 à 08h02

            [Modéré : CE BLOG N’EST PAS UN TCHAT MERCI ! J’attends que le ton reste courtois, et que les exposés s’adressent à tous les lecteurs…]

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          • celimen // 15.03.2013 à 20h15

            (@tous les lecteurs)

            les chiffres exacts:

            Chirac lègue à Rocard un chômage à 8.9% et une précarité à 7.5%,

            Rocard les a baissé respectivement à 8.1% et 7.0%;

            Sur son mandat il a effectivement mis au travail:
            – en totalité dans l’économie: ~190 000 personnes
            – dont ~83 400 fonctionnaires (est-ce que des enseignants et des policiers sont payés à rien faire…?)
            – ces derniers 83 400 pour un cout nul et une utilité certaine pour la collectivité puisqu’un chômeur « coute » autant voire plus en capital humain « perdu » qu’ un fonctionnaire qui rend un service…

            Et donc tout cela sans compter la baisse du nombre de précaires de -90 000 personnes…

            Cela fait beaucoup de personnes qui se remettent à espérer et à consommer, et insuffler un peu plus de motivation à leurs enfants…

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          • Souvarine // 15.03.2013 à 20h56

            Ce débat me semble bien parti pour durer jusqu’en 2014. Au moins. 🙂

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            • Incognitototo // 16.03.2013 à 01h19

              @ Souvarine et à tous les lecteurs pas fatigués,

              Il n’y a pas de débat, juste quelqu’un qui s’obstine à prendre ses désirs pour la réalité et qui est incapable de se remettre en cause…
              Les chiffres de l’INSEE : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03337 ; et si on sait comprendre que les lois de finances produisent des effets jusqu’à la fin de l’année (et même au-delà bien souvent), les chiffres sont bien ceux que j’ai donnés.
              Rocard a donc soi-disant fait baisser le chômage de 0,7 %… mais c’était des emplois créés tellement « pérennisés  » et « non précaires » que dès l’année suivante nous étions à nouveau à 9 %… tandis qu’on remarquera qu’il a été incapable d’arrêter l’hémorragie sur les emplois industriels et services attachés ; les seuls qui comptent vraiment…

              Enfin, 1 % de fonctionnaires en plus par an pendant 3 ans, ça fait juste une variation qui fait baisser le chômage d’environ 0,6 %… formidable non ? Il y en a plein qui savent faire ça : faire baisser le chômage en embauchant des fonctionnaires ; tout en laissant les problèmes budgétaires et les dettes aux suivants…

              Mais non pas au suivant, quelle mauvaise langue, je fais… Il y a la CSG qui permet de faire payer les pauvres proportionnellement beaucoup plus que les riches… La droite en rêvait, Rocard l’a fait… Trop « fort » le Rocard… à tous points de vue…

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    • FL // 10.03.2013 à 12h51

      « F’est pas la zirouette qui tourne, f’est le vent! » disait Edgar Faure qui, entre autre, possédait suffisamment d’humour intelligent pour se moquer de lui même.
      Rocard est incapable de manifester le simple courage de la girouette, et pourtant il tourne…

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  • Ankou78 // 09.03.2013 à 07h17

    Monsieur Rocard a quand même beaucoup évolué dans ses réflexions.

    Il n’aurait pas tenu ces propos il y a quelques dizaines d’années.

    Hors ceci, aujourd’hui, le « sage » ne mâche plus ses mots, très justement, mais est-il écouté? moqué, oui, raillé, peut-être un peu écouté, mais pas entendu.

    Je suis bien entendu globalement en phase (Monsieur Juppé n’en est pas loin lol) et surtout ne pas se méprendre sur : »“Août 1971 est la date qui fait entrer notre monde dans le désordre financier international”, tranche Michel Rocard »

    Origine, oui, certes, ça a été cité maintes fois par plusieurs contributeurs, au même titre que la loi de Giscard/pompidou de 1973, mais je maintiens que la cause est la chute du mur et l’implosion du second « System ».

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    • Inox // 09.03.2013 à 10h41

      Pour ma part, de manière plus généraliste, la cause est la suivante:

      « où le chacun pour soi l’emporte sur le souci du bien commun. Il m’apparaît chaque jour plus clairement que le problème moral de notre temps est celui que pose l’amour de l’argent »

      La déréglementation et le décloisonnement des marchés dans les années 1970 ont fait le reste.

      C’est curieux, tout pense à croire que nous avons les mauvaises personnes au mauvais endroit. « Greed is good », ça marche pas vraiment bien finalement.

      Je rejoins M.Rocard sur un point en particulier: Nous avons 2 priorités et la priorité numéro 1 doit être l’emploi, en 2, l’argent. Pas l’inverse, comme c’est le cas aujourd’hui. Une économie doit servir à faire vivre les gens, puis, si possible, à gagner de plus d’argent. Essayer de faire l’inverse risque d’être… Dangereux.

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  • gdfontaines // 09.03.2013 à 09h00

    Machiavel n’aurait pas fait mieux, ce Monsieur Rocard est donc devenu l’adepte de « l’abondance économique » britannique.. c’est pitoyable car derrière ce précepte d’essor économique partagé se cache l’idée macabre de s’adapter pour faire bombance. En effet, quand il parle d’effort il s’agirait de savoir ce qu’il entend par là .. « sans accroissement de la population ni grande guerre » ça sous-entend bien des choses dans lesquelles vous semblez vous-même cher lecteur vous parfaire à moins que si épaisse est la fumée que vous n’y avez rien vu.. Quel travail de sape, Monsieur Berruyer, vous faites là, surtout quand vous tentez de trouver par la même occasion une légitimité en nous biaisant d’une écologie fumeuse. Mais tachons d’y voir plus clair, en relayant ces propos Mr Berruyer dites-nous clairement jusqu’à quel niveau, quelle densité de population, l’accroissement de la population serait acceptable à vos yeux ? Mais aussi dites-nous clairement comment parvenir à ce seuil acceptable à vos yeux ? Merci pour votre réponse.

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    • dadone // 09.03.2013 à 12h13

      Et vous que préconisez-vous ?
      Car au delà de critiques faciles je serais curiuex de connaître vos propositions…

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    • GRRR // 09.03.2013 à 14h57

      « sans accroissement de la population ni grande guerre » ça sous-entend bien des choses
      voir là: https://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones
      et ne pas oublier:
      « Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. » Warren Buffett

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    • jducac // 10.03.2013 à 11h18

      @ gdfontaines Le 09 mars 2013 à 09h00

      En effet, quand il parle d’effort il s’agirait de savoir ce qu’il entend par là .. « sans accroissement de la population ni grande guerre » ça sous-entend bien des choses dans lesquelles vous semblez vous-même cher lecteur vous parfaire à moins que si épaisse est la fumée que vous n’y avez rien vu.. Quel travail de sape, Monsieur Berruyer, vous faites là, surtout quand vous tentez de trouver par la même occasion une légitimité en nous biaisant d’une écologie fumeuse.

      Il me semble qu’Olivier Berruyer ne fait que rapporter les propos tenus par M. Rocard, lequel reprenait lui-même les propos tenus par Keynes en 1930. La source se trouve peut-être ici :

      http://books.google.fr/books?id=RIkFMNZcLyUC&pg=PT134&dq=sans+accroissement+important+de+la+population+et+sans+grande+guerre,+le+probl%C3%A8me+%C3%A9conomique+serait+r%C3%A9solu.&hl=fr&sa=X&ei=4Ic7Uer_Go7Y7AbVxYGIBQ&ved=0CDsQuwUwAQ

      A mon humble avis Keynes n’avait pas vu le rôle majeur que joue l’énergie dans l’économie. C’est l’énergie, le vrai moteur de l’économie, bien plus que la relance par l’endettement et la demande. On le constate actuellement ou malgré les injections faites par les banques centrales les économies ne redémarrent pas, sauf là où se trouve de l’énergie matériellement et disponible. L’argent dette n’étant qu’une vue de l’esprit une pseudo énergie qui ne fait « marcher et fonctionner » que ceux croyant en la capacité des banques à bien identifier les risques attachés aux projets d’investissement.

      Là où cela redémarre, c’est là où il y a des ressources énergétiques à exploiter et là où il y a des raisons de croire en une certaine stabilité politique et sociale. Il convient aussi que les dirigeants et les peuples qui les élisent aient compris comment fonctionne réellement l’économie. Dans le respect des dures lois physiques qui gouvernent l’évolution du monde, bien plus qu’en se conformant à des croyances et des idéologies, qui ne sont que des vues de l’esprit,en général insuffisamment critiquées contradictoirement, pour offrir une garantie d’application suffisante.

      L’Islande en est un exemple. Le Nord de l’Europe aussi. Les BRICS. L’Europe du Sud et l’Afrique sont des espaces plus risqués au regard de ces critères.

      Ça n’est pas parce que le keynésianisme a fonctionné dans les années 30 dans certains pays qu’il peut encore fonctionner 75 ans plus tard. Entre temps la planète a perdu beaucoup de ses ressources fossiles et autres (réserves en faune marine, en flore forestière, en minerais métalliques). Sa population et les moyens de diffusion de l’information ont considérablement augmenté. Il faut impérativement en tenir compte.

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      • toutouadi // 10.03.2013 à 18h56

        « Ça n’est pas parce que le keynésianisme a fonctionné dans les années 30 dans certains pays … »

        Où et quand ? Le keynésianisme a juste amorti la crise des années 30 aux usa et les 30 glorieuses, à parti de 45, ont surement plus à voir avec une demande supérieur à l’offre (reconstruction) qu’avec le keynésianisme (soutient à la demande)

        La politique sociale des 30 glorieuses n’est surement que le résultat des rapports de forces sociales rééquilibrés en faveur du salariat grâce à une demande exubérante non satisfaite et au choc tragique de la guerre mondiale.

        Quant à Brettons Woods c’est, malheureusement, l’échec de Keynes face à H. D. White.

        Rappelons que les crises de 1929 et 2008 ont pour origine réelle la concentration patrimoniale qui induit une non absorption de la production (surproduction par antinomie entre l’épargne/investissement et l’insuffisance de la demande/consommation)
        Bref la crise provient de la rente et des rentiers (rentiers selon la définition de Sapir bien sûr, je précise car les libéraux ne reculant devant aucune infamie veulent stigmatiser les retraités )

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        • jducac // 10.03.2013 à 22h22

          @ toutouadi Le 10 mars 2013 à 18h56

          Rappelons que les crises de 1929 et 2008 ont pour origine réelle la concentration patrimoniale qui induit une non absorption de la production (surproduction par antinomie entre l’épargne/investissement et l’insuffisance de la demande/consommation)
          Bref la crise provient de la rente et des rentiers (rentiers selon la définition de Sapir bien sûr, je précise car les libéraux ne reculant devant aucune infamie veulent stigmatiser les retraités )

          Nous ne faisons pas les mêmes analyses et par conséquent nous n’identifions pas les mêmes causes et n’envisageons pas les mêmes solutions.

          En supposant que la cause des crises de 1929 et 2008 soit une trop grande concentration de richesse, pour débloquer la situation actuelle, vous proposez que l’humanité consomme davantage, mais que faites vous alors de l’épuisement des ressources (énergie fossile, mineraient métalliques etc…) ?

          Vous préférez fermer les yeux sur l’irrémédiable désastre qu’une telle action de relance engendrerait?

          Que faites-vous des travaux de D. Meadows, J.M. Jancovici et P. Chefurka ?

          http://www.countercurrents.org/chefurka201109.htm

          Personnellement, je fais le pari que l’on peut encore sauver la situation grâce à ceux qui survivront. Tandis que vous vous semblez dire, à quoi bon ? Puisque nous pouvons encore en profiter, profitons en autant que possible et tant pis si en faisant cela nous aggravons la situation et rendons plus difficile la vie de ceux qui nous suivent.

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          • toutouadi // 11.03.2013 à 08h55

            Effectivement…. Un système économique redistributif est tellement dynamique qu’insoutenable écologiquement… Tu me surprends jducac !!

            Le système que je prône … http://www.masdechatusse.fr/imagejpg/credit%20bancaire.pdf

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          • jducac // 12.03.2013 à 08h07

            @ toutouadi Le 11 mars 2013 à 08h55
            Allons Toutouadi, il faut quand même avoir le courage de regarder les choses en face au lieu d’amener les gens à regarder du côté de l’argent et des dettes qui ne sont pas le problème. Ces questions d’argent ne sont que des vues de l’esprit. Le problème est une question de physique.

            Ce qui fait avancer l’humanité sur l’échelle du temps, c’est l’utilisation de ressources en énergies non renouvelable et en minerais métalliques. Continuer comme nous sommes partis ce serait aller au suicide collectif. Il faut que l’humanité se reconvertisse en extrayant ses besoins sur les flux au lieu de prélever sur les stocks.

            Paul Chefurka (voir le lien ci-dessus) pense que c’est trop tard pour réagir. Ne sais-tu pas lire ses arguments et ses graphiques?

            Moi je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et qu’il vaut mieux s’employer à agir dans le sens d’une réaction vers une poursuite de l’aventure, plutôt que de se laisser aller en ne cherchant pas à surmonter rationnellement nos difficultés.

            D’après les travaux de D.Meadows (rapport du Club de Rome) si nous ne faisons rien, notre niveau de vie retombera en 2020/2030 à ce qu’il était dans les années1950. Or, nous vivions quand même à cette époque tout en consommant beaucoup moins que maintenant pour nos agréments et notre confort.

            Il me semble que si nous décidions d’entrer en guerre contre notre excessive soif d’agréments et d’éléments de confort,en consacrant l’économie de moyens (énergétiques et miniers) correspondants à des usages préparant l’avenir au lieu de le condamner, ce serait nettement plus intelligent.

            Les économies ainsi réalisées sur notre train de vie, pourraient être consacrées à des investissements pour économiser l’énergie et la capter sur les flux ou d’autres sources. Nous pourrions alors, au bout de 5 à 10 ans de jeûne en gadjets électroniques et autres, faire une abstinence de confort et d’agrément pour gagner la guerre contre notre stupidité actuelle, faite de consommation sans réflexion. Nous pourrions opérer une reconversion salutaire permettant de sauvegarder notre civilisation occidentale en la remettant ainsi sur de bons rails.

            Après une telle période de sacrifices comme les plus anciens d’entre-nous en ont bien fait durant les années 40/50, l’Occident pourrait repartir en ayant confiance en l’avenir.

            Bien sûr, cela mettrait des millions de Chinois au chômage dans les usines qui construisent l’électronique d’agrément et autres futulités que nous leur achetons en contractant des dettes.

            Mais ce ne serait qu’un juste retour à l’envoyeur extrême Oriental. Il n’aurait plus qu’à se tourner vers d’autres marchés et en premier celui des BRICS.

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            • GRRR // 12.03.2013 à 12h13

              A mon humble avis, il y a déjà au moins 50% des gens privés d’emploi qui font ce que vous préconisez!

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          • toutouadi // 12.03.2013 à 09h17

            D’accord avec ta vision anti consumériste et « club-de-romiste »

            Mais la transition nécessaire devra faire appelle à une régulation trans-nationale et universelle, je ne partage pas ta vision occidentaliste…

            Je pense aussi que tu sous estime l’impact du mode de financement de nos activités sur notre model économique et son manque de régulation.
            Il faut remplacer le financement privé par un financement mutualisé dans un cadre public.
            Bref, il faut mitonner le rentier à feu vif, en lui tapant régulièrement sur tête afin qu’il puisse pas bouffer les légumes d’accompagnement, et le consommer immédiatement après cuisson.

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          • jducac // 12.03.2013 à 11h35

            @ toutouadi Le 12 mars 2013 à 09h17

            Il faut remplacer le financement privé par un financement mutualisé dans un cadre public.

            Mais ne vois-tu pas comment les choses se sont passées depuis le début des années 80 en France ?

            Les dirigeants que nous avons élus avec l’influence de plus en plus grandissante des générations nées à l’après dernière guerre, à commencer par celle qui s’est manifestée dès 68, dans l’inconscience la plus totale de ce qu’est la vie. Ces gens ont fini par faire croire en leurs slogans les plus irresponsables qui soient : « Il est interdit d’interdire » « Jouissons sans entrave » (pas seulement au plan sexuel, ce qui, tant qu’on peu financer la contraception, ne prête pas à conséquence) ou même « CRS= SS » qui en condamnant toute forme d’autorité, a conduit à la naissance de « Nique la police » puis « Nique ta mère » ce qui, de fait voulait dire « Niquons les pères, ne respectons rien ni personne »

            J’espère que le rétablissement de la morale à l’école, qui est une forme d’investissement pour le long terme, finira par porter ses fruits et évitera le naufrage moral vers lequel nous nous acheminons. Il n’est pas étranger au naufrage économique vers lequel nous courrons si nous ne corrigeons pas le tir très rapidement.

            Toi comme d’autres, en voulant prendre l’argent où il est, chez les riches capitalistes qui ont économisé, ou chez les retraités nés avant guerre qui ont évité de dépenser l’intégralité de leur gains, souvent modestes, pour investir dans leur logement ou épargner en vue de couvrir les frais liés à leur état de dépendance futur, vous préconisez que l’Etat s’en saisisse pour investir, mais vous faites erreur, parce que vous ne voulez pas voir où l’Etat nous a conduits.

            Ne vois tu pas ce qu’a fait l’Etat depuis ces 40 à 50 dernières années ? Il s’est endetté sans jamais investir, parce que, quelle que soit la couleur politique des gouvernements, tous n’ont visé qu’à se faire élire et réélire pour seulement « bien jouir » de la place en maternant son électorat et en le maintenant dans un infantilisme, inconscient et irresponsable. « Jouissez bons électeurs et voter pour ceux qui vous donnent de quoi jouir dans la consommation, en ayant recours à l’emprunt. »

            Les seuls grands programmes dont le pays exploite encore les retombées ont été lancés avant le départ des dirigeants anciens qui savaient ce qu’est l’économie, c’est-à-dire l’épargne d’une partie des ressources de manière à pouvoir investir afin de renouveler le capital productif et porter ou accompagner l’inévitable évolution du monde.

            Pourquoi l’Etat, depuis la sortie du rapport du Club de Rome, n’a-t-il pas poussé à la création d’un groupe industriel « énergies renouvelables » à l’image de ce qui avait été fait dans l’aéronautique, dans l’espace, dans le nucléaire, dans la construction navale de luxe et le ferroviaire ?

            Il aurait pu être fait appel à l’épargne et à des fonds de pensions nationaux comme ailleurs, dans de nombreux autres pays, notamment européens, qui eux, contrairement à la France ne tournent pas le dos au capitalisme. Au lieu de cela, l’épargne populaire, notamment celles des retraités raisonnables a servi, en final, à couvrir par le biais des assurances vie, les emprunts français lancés par des dirigeants élus incompétents, donc inconséquents. Ils ont mené le pays à la faillite, sans jamais investir pour le futur depuis 40 à 50 ans.

            Mais la transition nécessaire devra faire appelle à une régulation trans-nationale et universelle, je partage pas ta vision occidentaliste…

            Réfléchis bien. C’est l’Occident qui a inventé depuis très longtemps le capitalisme, lequel a fini par s’imposer partout parce qu’il est plus efficace que les systèmes socialo communistes. Pragmatiquement, ils ont fini par s’y convertir de leur plein gré en Ex URSS, en Europe de l’Est, en Chine et ailleurs.

            L’occidentalisme, c’est l’adoption du système capitaliste qui se généralisera à toute la planète, quand les peuples auront fini par admettre que c’est le plus stimulant. Il y a quelques foyers de résistance en Europe du Sud et ailleurs. Ils finiront par tomber. Les dirigeants de ces pays seront les futurs grands capitalistes, comme ce fut le cas en Russie et en Chine, même si préalablement, pour accéder ou se maintenir au pouvoir, ils prêchaient la mise en commun, l’universalisme, comme ils ont prêché l’Europe pour mieux endormir les foules en se parant de grands sentiments.

            Pour que le trans-nationnal fonctionne, il faut que les gens veuillent aller vers le même objectif de survie et donc avoir conscience de la nécessité de se prendre en charge, communauté par communauté. La mise en commun de communautés qui veulent survivre alors que d’autres ne veulent que se laisser aller à vivre sans fournir d’effort, ne peut aller bien loin. C’est la leçon que l’on doit tirer de l’expérience européenne.

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  • Eva Green // 09.03.2013 à 09h13

    C’est triste. Et même consternant.
    Pas un mot d’autocritique. Pas un seul retour d’expérience propre !
    Nous devrions l’élire perdreau de l’année, M. Rocard.
    Quel culot!
    Voilà plus de 50 ans que M. Rocard occupe les tribunes, occupe des directions de partis (PSU, PS), occupe des fonctions ministérielles (dont celle de 1er Ministre), occupe la sphère publique de ses analyses brillantes, fulgurantes, définitives, transcendantales pourquoi pas ….

    Tout estimable qu’il soit sur le plan personnel, M. Rocard fait tout de même partie de la classe politique de notre pays (indéboulonnable) qui s’est obstinément trompée sur à peu près tout les questions centrales depuis les années 70 :

    – repli exclusif sur le continent européen ( comme seul horizon indépassable, alors que notre nation est mondiale , présente sur 4 continents, et dispose de l’un des plus grands domaine maritime… ) repli continental qui n’a cessé de faire notre malheur depuis le 18ème siècle, et notre dépression mentale collective face à la « mondialisation »;

    -introduction du loup anglo-saxon dans la bergerie bruxelloise, lequel a plus que facilité la dérive néo-libérale des Traités(Acte Unique, Maastricht, Lisbonne etc) et par dessus tout la remise en cause des pactes sociaux dans nos grandes démocraties Allemagne, France, Italie… Et le pire est sans doute à venir.

    -corollairement, refus d’une véritable Europe Indépendante, détachée de sa tutelle atlantiste, empêchant l’Union de devenir ce que les européistes prétendaient en faire : une Puissance politique ! Mais on touche là au cœur du projet européen qui depuis la fin des années 40 est… piloté très discrètement par les États-Unis eux-mêmes ! CQFD !

    -création de l’Euro, outil monétaire « idéologique », dont la réussite éclate aux yeux de tous, inutile de s’étendre ! en termes de cohésion, de solidarité, d’amitié entre peuples, nous sommes plus que servis !

    – abandon du vrai pouvoir à la sphère financière.

    Ah quel fulgurant parcours !

    Comme Alain Minc, Jacques Attali et bien d’autres, M.Rocard continue de débiter ses oracles creux . Sans honte. Sans vergogne.

    Je crains que nous ne soyons devenue la société politique la plus sclérosée du monde.

    C

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    • celimen // 09.03.2013 à 10h44

      C’est sympathique de votre part de lui conférer l’omnipotence et tout lui mettre sur le dos par la grosse ficelle et rhétorique habituelle de proximité…
      c’est un peu vite oublier ses nombreux combats…
      notamment l’homme qui s’est opposé en 1994 lors des élections européennes contre Baudis (et surtout VGE) et sa liste à tendance conservatrice-libérale.
      A l’époque les partis de l’égoïsme et du repli sur soi ont gagné la majorité des suffrages (français), alors de là à associer la politique de l’UE aux idées de Rocard on peut dire que vous ne faites pas dans la dentelle…

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      • TC // 09.03.2013 à 12h29

        Ce n’est pas la politique de l’UE qui s’est associée aux idées de Rocard mais bien l’inverse puisqu’il ne s’est jamais opposé, comme ses acolytes, à la construction européenne telle qu’elle existe aujourd’hui. Pendant des décennies, ces gens-là nous ont vendu une Europe sociale, on l’attend toujours. Alors oui, nous sommes en droit de l’accabler lui et ses semblables pour ce qu’ils ont fait de la France.

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        • celimen // 09.03.2013 à 12h54

          Je rappelle (mais il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre), que contre Rocard nous avions élu en majorité des partis à tendance de repli sur soi et libéral…
          Ce dernier prônait un élargissement du budget et des investissements de l’UE, mais cela n’a pas intéressé les électeurs…

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          • TC // 09.03.2013 à 13h06

            Bien sûr ! Comme si la politique de la France avait un quelconque poids dans cette construction tour de Babel à 27. On en a eu une récente et magistrale démonstration avec le Traité Budgétaire que la France, au grand jamais, ne devait pas signer !!!

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          • celimen // 09.03.2013 à 13h53

            @TC
            c’est un autre sujet et une autre époque…
            on parlait de Rocard, qui n’est pas Baudis/VGE (1994), qui n’est pas Hollande (aujourd’hui), qui n’est pas Jospin, qui n’est pas Mitterrand …etc, faut-il vous le crier dans les oreilles ou etes-vous définitivement sourd 😉 ?

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          • TC // 10.03.2013 à 10h48

            @Celimen

            Bon, puisque mon précédent commentaire a été censuré (pourtant je n’insultais personne ^^), je vais appuyer ma démonstration.

            Ce n’est justement pas un autre sujet quand je démontre A+B (le fait que François Hollande – pour faire référence au dernier acte européen de la France – n’ait pu renégocier le Traité budgétaire comme il le souhaitait) que la France n’a pas de poids dans l’orientation de la construction européenne. Et ça ne date pas d’hier, puisqu’il y a eu également Jospin en son temps avec le Traité d’Amsterdam, si je ne me trompe pas.

            Et pour en revenir à Michel Rocard, puisqu’il semble vous impressionner par sa capacité à faire ce que tous les autres n’ont pas jusque-là, réussi à faire ; Eh bien, n’a t-il pas appelé lui-même à ratifier tous les traités, sans même demander à ce qu’ils soient renégociés ? Le moins que je puisse dire, c’est que ce genre d’incohérence n’a pas l’air et l’heur de vous saisir !

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      • Eva Green // 09.03.2013 à 14h19

        à Celimen,

        Sur les points (essentiels) soulevés dans mon post,

        – vassalité atlantiste
        – dérive néo-libérale du Marché Commun puis de l’Union Européenne
        – dérégulations et abandon du pouvoir à la sphère financière

        Michel Rocard a tout voté, tout approuvé. En maugréant ou pas, peu importe.
        Il a tout cautionné de son autorité qui, je le reconnais, fut importante à une certaine époque ! Et c’est d’autant plus consternant !

        Un homme d’État est quelqu’un qui sait dire NON. Qui sait prendre des risques.
        Où sont les NONS de Rocard sur les questions déterminantes ces 40 dernières années ? Vous pouvez chercher à la loupe. Il n’y en a pas.

        Comme tous les sociaux-démocrates (et je le note pour le déplorer par pour le plaisir de l’accabler) M. Rocard aura joué  » les utilités  » au profit de l’ennemi invisible… vous savez celui dont il est question dans la fable du 22 janvier 2012 au Bourget…

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        • celimen // 09.03.2013 à 15h48

          Vous n’avez pas dû écouter ses NONS…

          Et ce genre de raisonnement (« il n’a jamais dit NON ») est valable pour tout et n’importe quoi: selon vous en ne prononçant pas NON en public contre l’apartheid en Afrique du Sud, les massacres divers et variés autour du globe, il les cautionne?
          Vous avez au moins des sources où il « cautionne » cette…
          « – vassalité atlantiste
          – dérive néo-libérale du Marché Commun puis de l’Union Européenne
          – dérégulations et abandon du pouvoir à la sphère financière
          ?? »

          La cohérence pour la construction européenne, OUI il l’a eu…

          Regardez tous les projets et toutes les propositions de Rocard plutôt que le non-dit…
          et vous verrez que c’est nous qui lui avons dit non…

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          • Eva Green // 09.03.2013 à 18h02

            A vous entendre on dirait que cet homme n’a pas participé à des gouvernements, qu’il n’en a pas dirigé un, qu’il n’a jamais voté un texte de loi !
            Je confirme :
            M. Rocard a approuvé, voté et fait voter pour tous les actes essentiels de la vie publique depuis 40 ans ( Acte Unique, Loi bancaire de 1984, Traité de Maastricht, les lois de démantèlement des grands services publics, Traité d’Amsterdam, Constitution de 2005 retoquée par referendum et refourguée par le Traité de Lisbonne sans qu’on entende hurler ce grand démocrate).

            Ces actes approuvés et votés avec son aval constant, je dis bien constant, ont organisé ou perpétué les trois maux dont nous souffrons tant au plan national qu’au plan européen :
            – la vassalité chronique à l’égard des USA et de sa finance
            – la dérive néo-libérale du marché commun et de l’UE
            – les dérégulations et l’abandon de pouvoir à la sphère financière.

            On doit certes défendre ce qu’on respecte et ce qu’on aime : mais pas au prix de l’aveuglement.
            Cordialement. Eva.

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        • celimen // 09.03.2013 à 18h01

          J’ajouterais que vous n’avez pas compris l’homme, qui plutôt d’être dans la vaine et constante contestation, a toujours été dans la pédagogie (ce qui me le rend fort honorable, et à qui je rends humblement hommage), même envers ses adversaires libéraux (VGE / Sarkozy).
          Les outrages, les railleries, les approximations et les mensonges que je lis ici sont d’une injustice flagrante, mais bon….c’est la vie…tant pis pour nous…on a les dirigeants et les projets qu’on mérite :-))

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          • samuel // 09.03.2013 à 23h20

            celimen, à un moment donner, si on veut donner de l’espoir (par sa sagesse), il faut ce référer à la génération suivante, ne serait-ce que pour lui donner un peu d’écoute (soyons fou, un petit jeune, un quinquagénaire, 🙂 ), là rien, des doutes certes ( et c’est heureux que le questionnement arrive à ce niveau), mais il n’y a rien qui ne fasse lien avec l’avenir (après il n’y a peut-être autour de lui que des cons « diplômés » ou que des lectures pauvres, mais bizarrement ça ne sonne pas dans le ton de son constat).

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  • Francis Alexis HAMMER // 09.03.2013 à 10h09

    Il faut d’abord rappeler que le regard que Michel Rocard porte sur l’état du monde vaut essentiellement pour l’Europe et l’Amérique du nord, soit des pays développés qui pour avoir connu la guerre n’en appréciaient alors que mieux les retombées des accords de Bretton Woods et en France celles du programme du CNR (Conseil national de la résistance) de mars 1944.
    Alors que les guerres s’exportaient dans les pays exotiques, les « trente glorieuses » ont été vécues par beaucoup comme allant de soi et sans que soit remis en cause les conséquences d’une économie triomphante sur les inégalités de développement et ses rapports au politique.
    Faut-il croire dès lors que la paix retrouvée associée à une élévation continue du niveau de vie est aussi ce creuset portant à l’individualisation des trajectoires et aux comportements autistes ? En quoi l’accumulation des biens et services comme parcours de vie peut-elle assurer la conscience partagée du bien vivre ensemble ?

    Aujourd’hui, rien dans une Europe politique en panne et engluée dans la financiarisation des échanges ne laisse entrevoir des lendemains qui chantent. En cause principalement la pensée progressive (oserait-on encore dire socialiste?) incapable d’assumer une démarche alternative crédible face à la compétition généralisée de chacun contre chacun, une réflexion ou l’économie trouve une part juste et nécessaire dans des solidarités organiques réinventées au service la justice sociale.

    Faut-il comme Michel ROCARD être dégagé des responsabilités publiques pour oser affirmer haut et fort ce que beaucoup n’osent même plus espérer ?
    Aujourd’hui les gouvernements des pays développés faute de pouvoir fixer un cap clairement identifiable en viennent à surjouer la stratégie du consensus seule capable à leurs yeux d’assurer un minimum de stabilité politique en cette période de crise des consciences.
    Chacun sait pourtant que les concessions faites au nom d’un consensus mou et protéiforme invisibilisent d’autant ce qui ce qui fait l’alpha et l’oméga d’une politique bien comprise, celle consistant à définir une stratégie sans ambages au service d’objectifs clairement énoncés.
    Tristes topiques !

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  • yoyo6963 // 09.03.2013 à 11h13

    Je trouve plutôt que c’est une magistrale leçon de déni sur l’échec flagrant de l’étatisme keynésien à tout va des 40 dernières années.
    Bon keynésien est un peu abusif, car le brave Monsieur se retournerait dans sa tombe s’il voyait ce qui a été fait en son nom, car s’il prônait la dépense publique par la dette pour contrer une période déflationniste, il prônait aussi – en préalable – les économies en période de croissance…
    Maintenant les français veulent encore y croire, un bon coup de mur de la dette leur petite tête leur remettra à terme les idées en place…

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    • Christophe Vieren // 09.03.2013 à 12h33

      @Yoyo : Qu’il s’agisse de Keynes, de Rocard ou de qui que ce soit, toute stratégie économique fondée sur un retour de taux de croissance supérieur ou même moitié moindre que dans les trente glorieuses » est vouée à l’échec. Si elle a pu être maintenue à un taux positif c’est en s’endettant et en oubliant que la dette écologique serait ELLE à rembourser sans aucune restructuration et/ou défaut possibles.

      La croissance (des pays développés) c’est TER-MI-NEE sauf . . . sauts technologique (=>augmentation substantielle de la productivité, recyclage des matières premières) ET énergétique (=>NRJ renouvelables et propres conséquents. Deux choses de plus en plus improbables eu égard au fait que la recherche fondamentale est à l’agonie dans tous les pays (y compris dans l’Ex-URSS). La recherche appliquée commence à s’essoufler (fin de la révolution informatique) et les transferts technologiques qu’elle induit également. Tout au plus, la recherche militaire, encore (trop) vigoureuse, trouvera-t-elle des moyens d’éliminer PROPREMENT les populations jugées en surnombre par les riches oligarques mondiaux (disons les 1% les plus riches). Objectif : que la part du gâteau laissée aux 99% autres ne se réduise pas trop car cela risquerait de remettre en cause tout le système et des têtes pourraient bien tomber comme en 1789 pour peu que ces 99% mondiaux restent unis et ne se bouffent pas les uns les autres comme en 39.

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      • Hajik // 09.03.2013 à 13h23

        Moins d’énergie avec la même quantité de travail ça ne s’appelle pas de la croissance mais de l’inflation (concernant les énergies « renouvelables »)

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        • Christophe Vieren // 09.03.2013 à 21h57

          ???

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      • yoyo6963 // 12.03.2013 à 08h55

        Effectivement, tant que les gouvernements des pays « développés » auront une tendance collectiviste, et continueront leur délire vers le « tout est interdit sauf ce qui est explicitement autorisé », la croissance restera IM-PO-SSIBLE !
        Comme quoi nous pouvons être d’accord sur un constat, pour les causes c’est une autre affaire…

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  • Dissonance // 09.03.2013 à 12h33

    Rocard évite soigneusement d’évoquer la question de la réforme des retraites. Pas très étonnant de sa part, il a probablement le soucis de ménager la chèvre et le chou.

    Comment en effet expliquer qu’avec une croissance quasi constante depuis 1950 (à la louche un doublement de la richesse produite entre 1970 et 2000) le financement de la protection sociale dans son ensemble pose à ce point problème (source)?

    Par ailleurs, lorsqu’il évoque la baisse du chômage, il exprime un vœu pieu et il le sait sans doute: Les gains de productivité occasionnés par les révolutions industrielles successives, dont la dernière en date avec l’avènement de l’informatisation du travail, font qu’il soit de moins en moins nécessaire de travailler pour produire autant. Or par ailleurs, l’enjeu écologique rend inepte le projet d’augmenter la force de travail, ou même de la maintenir en l’état. La baisse du temps de travail semble donc être LA solution, si ce n’est qu’elle est parfaitement inaudible pour des gens engoncés dans leurs vieux schémas de pensée.

    Cette solution est d’autant plus plausible qu’en ce qui concerne les produits de première nécessité, nous vivons dans un syndrome de surproduction quasi permanent, ne serait-ce qu’à l’échelle du continent. Les quotas laitiers (que je prends comme exemple parce qu’ils en sont le témoignage le plus flagrant) sont là pour en attester. Quant aux productions manufacturées, le principe de l’obsolescence programmée qui leur est appliqué les a jusqu’à présent préservé de cet écueil majeur, au détriment bien entendu des consommateurs, mais aussi des travailleurs dont le métier était jadis de réparer des biens. Il n’y a pour ainsi dire plus aucun électricien qui se hasarde à faire reposer son activité sur la réparation d’électroménager, puisque le niveau de compétences et surtout le temps nécessaires à ce travail dépassent de loin le prix d’une machine neuve.

    « On ne peut pas résoudre un problème avec le système de pensée qui l’a engendré. » Rocard s’inscrit totalement, à l’instar de l’écrasante majorité de la classe politique, dans cette limitation énoncée paraît-il par un certain A. Einstein.

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    • celimen // 09.03.2013 à 13h08

      @Dissonance
      Je ne comprends pas votre texte, c’est de l’ironie ou de l’ignorance?
      La baisse du temps de travail (négocié, pas imposé) est LE crédo de Mr Rocard depuis longtemps…
      La réforme des retraites était LE sujet de Rocard alors 1er ministre, avant d’être éjecté par Mitterrand…

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      • Dissonance // 09.03.2013 à 15h20

        @celimen

        Nous ne partons probablement pas du même référentiel pour juger de la qualité de tel ou tel discours. Personnellement, je trouve autrement plus brillante la réflexion de Bernard Friot sur ces sujets que celles d’un Rocard ou tout autre « social démocrate » et autres politiques capitalo-compatibles.

        Une petite vidéo pour vous informer ici

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        • celimen // 12.03.2013 à 13h18

          Bernard Friot, excellent…je ne connaissais pas, et pourquoi pas!
          Je vais prendre le temps de le digérer 😉 mais en tout cas son analyse est rafraichissante et discutable … merci !

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  • barbapapa // 09.03.2013 à 12h50

    Je ne crois pas une seule seconde que les cerveaux qui nous ont mis dedans ont réellement la moindre idée de comment nous en sortir, ni la moindre idée de comment organiser l’économie et la société dans un monde géologiquement fini.

    Je ne leur en veux pas, ils sont juste d’une autre époque, mais ce n’est pas d’eux que l’ont a besoin aujourd’hui.

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  • BA // 09.03.2013 à 14h53

    Petit rappel historique :

    Michel Rocard a été ministre d’État, ministre du Plan et de l’Aménagement du territoire du 22 mai 1981 au 23 mars 1983.

    Michel Rocard a été ministre de l’Agriculture du 23 mars 1983 au 4 avril 1985.

    Michel Rocard a été Premier ministre du 10 mai 1988 au 15 mai 1991.

    Michel Rocard s’est prononcé pour le « oui » à tous les traités européens.

    Au lendemain de la victoire du « non » au référendum européen du 29 mai 2005, alors que le Parti socialiste est en crise, Michel Rocard marque, à travers plusieurs entretiens, son opposition à Laurent Fabius et aux courants les plus à gauche du PS, en fustigeant notamment le « Nouveau Parti socialiste » d’Arnaud Montebourg. Il s’en prend également à l’association altermondialiste ATTAC (« monument de bêtise économique et politique » selon l’ancien Premier ministre).

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Rocard

    Mais ce n’est pas ma phrase préférée de Michel Rocard.

    Ma phrase préférée, c’est celle-ci :

    « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    Fin de citation.

    Finalement, Michel Rocard est un bon exemple de ces élites politiques qui ont détruit la France, et qui sont incapables de la moindre auto-critique.

    Le torrent de l’Histoire les emportera comme des brindilles.

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    • toutouadi // 09.03.2013 à 16h42

      BA … Bon rappelle !!

      Et pourtant dans les années 70 … Il nous a fait rêver !!

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    • celimen // 09.03.2013 à 17h55

      Au contraire d’un Fabius épousant le sens du vent qu’il voyait venir, l’homme est resté cohérent avec ses convictions…
      mais effectivement puisque vous vous inscrivez dans un schéma de pensée « totalitairement » anti-européen, il ne peut que vous « apparaître » indésirable…

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      • Eva Green // 09.03.2013 à 19h14

        Votre pratique de la litote est délicieuse.

        M. Rocard a témoigné d’une grande cohérence intellectuelle et conceptuelle. Je vous l’accorde. Mais sans jamais tirer le moindre enseignement de ses gigantesques erreurs et des errements de ses choix. (Voir le rappel de BA).

        A force d’exonérer les responsables politiques des conséquences de leurs choix :
        a) on détruit le moral d’un peuple (c’est fait)
        b) on se prépare des lendemains électoraux explosifs (cela peut advenir dès les européennes de 2014).

        Cordialement. E.

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    • cording // 09.03.2013 à 23h28

      Dans les poubelles de l’Histoire pour rejoindre tous ces hommes de gauche qui par pacifisme dans l’entre 2 guerres sont devenus collabos, traîtres ou simplement pétainistes!

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  • step // 09.03.2013 à 14h55

    rien à ajouter, si ce n’est que cet aveugle là était lui aussi entouré d’aveugles. Ceci dit cela ne le dédouane pas pour autant. Très bien pour lui qu’il ait senti le vent tourner, voir peut être qu’il ait pris conscience que sa vie politique a été de renoncement en renoncement comme toute l’histoire de la seconde gauche. J’ai du mal à lire des phrases qui commencent par « Lui qui, au regard de l’histoire économique, plaide pour une réelle séparation entre banque de dépôts et banque d’investissement… ».

    Au regard de l’histoire économique il a fait ou laissé faire la banque « universelle » quoique signifie ses gesticulations maintenant qu’il n’est plus aux affaires. J’attends d’ailleurs toujours son billet qui commence par : » un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne, j’aurai du démissionner quand la gauche s’est coupée de l’intérêt général, quand elle a fait sienne les théories économiques de la droite, à chaque fois que j’ai fait voter un budget déficitaire, à chaque nouvelle brique de la dystopie européenne en construction, à chaque fois que j’ai été lâche et que j’ai préféré le pouvoir à l’éthique de ma fonction… ».

    Quand à l’auditoire :“Sauver les retraites exige une baisse du chômage”, indique-t-il d’ailleurs à son auditoire qui se sent alors concerné ». Je crois que tout est dit. A titre personnel, ce n’est pas l’état économique du pays laissé par cette génération qui m’inquiète (le plus) mais bien son délabrement démocratique. 30 ans de sujets politiques, objets économiques, dans le désert de la citoyenneté. Qu’un politique vienne me raconter que le fleuve de la vie citoyenne commune s’est tari est que c’est grave alors qu’il y a son nom sur un des barrages en amont, je suis athée, et ma « charité chrétienne » n’est accessible qu’après une sincère pénitence.

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  • xas // 09.03.2013 à 16h20

    Pour rappel, les élucubrations incohérentes de Rocard à propos du gaz de schiste

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/15/gaz-de-schiste-gaz-de-lacq-les-erreurs-de-michel-rocard-et-de-francois-fillon_1790826_3244.html

    Encore quelques semaines, et il se prononcera contre les paradis fiscaux.

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  • Letaulier // 09.03.2013 à 16h22

    « La vieillesse est un naufrage ». Charles De Gaulle.

    Franchement à part défoncer des portes ouvertes et ressasser des évidences je ne vois pas bien l’apport d’un homme qui a souvent été ministre et qui donc, à son niveau, est aussi comptable de la situation dans laquelle nous sommes.

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    • toutouadi // 09.03.2013 à 17h21
    • Christophe Vieren // 10.03.2013 à 12h28

      N’est-il pas utile, sans en faire des caisses non plus, de montrer que des Ministres reconnaissent – sans le dire explicitement – s’être trompés ? Si cela n’a que peu d’impact sur les lecteurs de ce blog qui n’ont jamais accordé beaucoup de crédits à ces hommes et à celui-ci en particulier (dès le virage libéral des années 80 me concernant), ne penses-tu pas que cela en a sur ceux qui buvaient et boivent encore ses paroles et celle du PS ?

      Et si ceux-là ne lisent pas naturellement ce blog, peut-être pouvons-nous leur apporter l’information. On connaît tous quelques personnes qui accordent encore du crédit au PS et à ses membres, non ? Un dissident interpelle toujours plus qu’un « dans la ligne du parti ».

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  • Bactérie // 09.03.2013 à 21h22

    « L’ancien Premier ministre désapprouve l’état actuel de la société qui “désapprend l’art de vivre ensemble » ; Face à cet état de fait, LA PRESIDENTE ARGENTINE INVITE LES DIRIGEANTS EUROPEENS A RESISTER AUX PREDATEURS FINANCIERS:

    En ouvrant la nouvelle séance législative du Congrès national le 1er mars, Cristina Fernandez de Kirchner a lancé un défi aux dirigeants du monde qui laissent les fonds spéculatifs vautours écraser leurs nations au lieu de défendre leurs citoyens et leur bien-être. Son message implicite : il y a bien une vie après le FMI, et après l’euro !

    En alternative, la présidente argentine a esquissé les accomplissements de son propre gouvernement et de celui de feu son mari Nestor Kirchner depuis 2003 affranchis de la tutelle du FMI. Avant tout, insista-t-elle, ils ont amélioré le sort du peuple argentin, tout en réalisant au cours de la dernière décennie le plus fort taux de développement industriel de toute l’Amérique latine, à 24,1 %.

    Cristina Fernandez a soulevé le cas des batailles juridiques de l’Argentine contre les « fonds vautours » qui continuent à exiger le remboursement intégral (plus intérêts) des obligations souveraines sur lesquelles l’Argentine s’était déclarée en cessation de paiements en 2001-2002, bien que les obligations en question aient été achetées à une fraction de ce prix nominal, avant les attaques spéculatives contre le peso. Les autres détenteurs d’obligations avaient accepté en 2005 une réduction de la dette d’environ 30 cents sur un dollar, ce qui correspondait à peu près au prix d’achat original.

    La présidente a évoqué le 1er mars la restructuration de cette dette, ajoutant qu’il existe bien plus de pays aujourd’hui qui sont en faillite. « Il est probable que beaucoup d’autres pays vont devoir tôt ou tard, en dépit des démentis, des restructurations, des sauvetages (…) restructurer leurs dettes avec d’importantes réductions et sur de longues échéances. Sinon, comment est-ce que des pays comme la Grèce ou l’Espagne ou, comme on le découvre aujourd’hui, l’Italie, vont pouvoir payer ? »

    C’est pourquoi, pour Fernandez, le cas de l’Argentine est déterminant non seulement sur le plan économique ou financier, mais aussi politique.

    Il s’agit de savoir si les grands dirigeants du monde, les membres du G-20, les chefs d’importants organismes de prêt multilatéraux, les gouvernements de différentes nations, vont permettre à une poignée de [prédateurs financiers] – je pourrais les compter sur les doigts de la main – de ruiner le monde entier, de ruiner des sociétés à coups de millions de chômeurs, de gens désespérés qui se suicident, qui ont perdu leur emploi, ne peuvent plus aller à l’école, n’ont plus de chez soi – ou bien s’ils vont privilégier leur société, leur nation, leur peuple, leur histoire et leur patrimoine. C’est cela qui est en jeu aujourd’hui dans le monde, et ils doivent le comprendre. »

    Evoquant la chute de la production industrielle dans l’Union européenne, Fernandez enchaîna : « Comment se fait-il qu’ils [les dirigeants européens] veuillent sacrifier des nations entières à de petits groupes qui – comme nos fonds vautours — cherchent à imposer leurs conditions au monde entier ? »

    La président argentine a tenu à souligner que le développement scientifique et technologique, qui est sa passion, a été la pierre angulaire de la politique des Kirchner depuis une décennie, et qu’elle-même se consacre à rebâtir l’infrastructure scientifique qui avait été décimée sous le régime du duo junte militaire/ FMI, qui a forcé des dizaines de milliers de scientifiques et d’étudiants à quitter le pays.

    Ce qui enrage le FMI, observa Kirchner, c’est que « dans le fond, nous avons réussi sans suivre ses politiques. En outre, nous avons fait le contraire de tout ce qu’ils nous ont dit que nous devons faire et nous nous en sommes bien sortis. C’est ce qu’ils ne peuvent pas nous pardonner, et c’est pour cela qu’ils veulent nous punir. »

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  • Helios // 09.03.2013 à 22h30

    Rocard fait partie de cette clique UMPS qui a tout fait depuis 30 ans pour dépouiller l’état français, et donc la France, de tout pouvoir : plus de contrôle des flux de capitaux, plus le droit de maitriser les flux migratoires, plus le droit de contrôler la circulation des marchandises. Ne reste plus que le devoir de faire appliquer des lois concues ailleurs, sous la menace de tribunaux qui ne sont légitimés par aucune élection.
    Ces gens qui nous ont lié les mains et les jambes viennent ensuite nous reprocher d’être inactifs.
    Le préalable à toute action est évidemment l’indépendance qu’il faut reconquérir.

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    • Eva Green // 09.03.2013 à 23h10

      Indépendance ( et d’abord de jugement )… préalable à toute action.
      Merci de le dire, avec concision.

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  • cording // 09.03.2013 à 22h59

    Un tissu de banalités de la part d’un socialiste co-responsable comme tous ses camarades du PS des malheurs actuels autant que la droite, comme Hollande avec le traité Merkozy il a entériné toutes les orientations libérales de l’UE et tous ses dogmes stupides que l’UE applique bêtement sous la férule de Madame Merkel et des banquiers de Goldman sachs Mario Draghi et Mario Monti, ce dernier a été fort justement remercié par le peuple italien.
    Michel Rocard reste ce qu’il a toujours été un technocrate (Inspecteur des Finances) et n’a jamais su que pour être compris il faut être clair: des phrases courtes avec sujet, verbe et complément. Et non pas des phrases si longues que quand il a terminé on a oublié les 3/4 de ce qu’il a dit! .
    Comme pour la « réforme » du secteur bancaire la montagne a accouché d’une souris législative pour ne pas surtout déplaire aux puissants par contre les faibles en « ont pris plein la gueule » avec les socialistes. Ils sont libéraux comme la droite parce qu’il faut faire l’Europe à tout prix même celle de la régression sociale comme ces pourris du PASOK de Papandréou et consorts. comme le « socialiste » espagnol Zapatero et le portugais.
    Depuis 30 ans qu’a été adopté le dogme imbécile de monnaie forte à tout prix, pour faire plaisir aux allemands, l’UE est la zone de la plus faible croissance des pays développés et émergents. L’Europe à tout prix et le ralliement des socialistes à l’idéologie néolibérale dominante expliquent en grande partie les malheurs de ladite Europe. Ils seraient bien avisés d’écouter l’Historien et anthropologue Emmanuel Todd qui leur expliquerait comment fonctionnent les différents pays de la zone euro selon leurs histoires politiques, économiques et sociales, culturelles qui sont tous très différents et ne peuvent fonctionner comme ce pays vieillissant qu’est l’Allemagne. Ils n’auraient pas mis en place ce carcan de fer qu’est l’euro selon le DM dont la crise a mis en évidences les tares congénitales qui lui seront fatales mais en attendant qui fait le malheur des peuples ce dont « le professeur » Rocard ignore totalement les conséquences sociales, le comble pour un homme qui se prétend socialiste!
    Emmanuel Todd a encore raison de dire que l’UE qui était une union d’états égaux en droits est devenue une structure hiérarchisée sous tutelle allemande avec l’alibi européen, des bureaucrates non élus mais qui imposent leurs directives avec la complaisance de nos élus indifférents à nos malheurs!

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    • dadone // 09.03.2013 à 23h59

      Il est tout à fait exact que les pays qui n’ont pas l’euro comme les USA, le RU ou le Ja pon se portent infiniment mieux que les pays de l’eurozone, c’est pour cela qu’ils font des QE illimités, or de tout temps l’impression illimitée de monnaie cela se termine toujours par une reprise forte et vigoureuse…
      Et c’est également par ce qu’elle a rejoint l’euro en arrimant le franc suisse à l’euro que la Suisse se porte desormais si mal…
      Quant vous arrêterez de penser que l’euro est le responsable de la crise actuelle, vous aurez fait un grand pas dans la bonne direction.

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    • Ankou78 // 10.03.2013 à 07h43

      J’ai l’âge pour vous dire qu’au départ l’idée européenne est excellente. J’ai été rapidement enthousiaste, avec les pionniers, comme PH Spaak (qui lui aussi a claqué la porte du PS pour des raisons proches des miennes aujourd’hui), mais il y en avait d’autres ……….

      Ils ont oublié une chose, qu’ils ne pouvaient pas imaginer, c’est l’évolution du monde, 1970, 1973, 1989 etc, etc et ses conséquences.

      Leurs successeurs se sont trompés de ne pas faire évoluer la machine communautaire pour en tenir compte. M. Rocard, le « faites ce que je dis, pas ce que je fais », en fait partie.

      On pourrait reprendre une citation de notre dernier vrai grand politique, en disant aujourd’hui:

      « Le machin qu’on appelle l’Europe »

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  • cording // 09.03.2013 à 23h10

    Monsieur Berruyer, je suis très déçu que vous accordiez la moindre importance aux élucubrations d’un vieux politicien économiste à la noix et qui lui et ses amis politiques sont largement responsables des malheurs du temps présent sans faire moindre autocritique et la moindre esquisse de solution sérieuse aux problèmes de l’UE. Donnez plutôt la parole à de vrais économistes, des atterrés, des hétérodoxes comme Jacques Sapir.

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    • Ankou78 // 10.03.2013 à 07h22

      Deux réflexions:

      « d’un vieux politicien économiste à la noix »
      Par expérience, je me méfie des élucubrations de ces « experts »
      Un peu comme laisser défendre les peuples par les politiques …….. ou pire par les financiers!

      Pourquoi pas les écouter tous, lui comme un autre, pour se faire des idées il faut écouter les gens, …… je n’ai pas dit les entendre 🙂

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  • Talbot // 10.03.2013 à 05h12

    Constat lucide..Le taux de change flottant a crée de l’instabilité dans le monde accroissant les moyens de le contourner par des techniques de produits financièrs complexes et opaques, elles-même étant par nature risqués et déstabilisante..La chose économique, dédaigné par les français, alain Cotta nous en parlait en février 2012 à la fondation…Le monde ancien est mort et le monde nouveau n’arrive pas à émerger..

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  • Talbot // 10.03.2013 à 05h17

    Sauver les retraites par la tva sociale (un livre sortira sur cette étude de 20 ans, en raison de la stagnation des revenus en France et nous travaillons moins longtemps qu’autrefois…Un dossier sortira la-dessus bientôt…

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  • mohamed // 10.03.2013 à 10h18

    Le système d’argent -dette est mort !
    Ce système ne tiens que par les QE de la Fed et par les les ETF (argent et or papier) de la Goldman et de la Morgan de Blythe.

    Le comex est en faillite : plus assez d’or physique ni d’argent physique.

    Quand on sait qu’une guerre des métaux entre Chine et US/Israel est à son paroxysme, on ne peut que craindre un conflit généralisé.

    Et la Corée pourrait bien etre l’element déclencheur.

    D’autant plus que l’Iran et la Russie sont prets et testent tous les jours leurs systemes de cryptographies d’echanges militaires.

    Et oui une guerre se prépare et nous ne sommes pas a l abri.

    Je n’ai pas pour but de faire peur.

    Je veux seulement prévenir que lorsque la Visa ou la Mastercard ne crachera plus le papier, comment se nourrir ?

    Et ceux qui ont une bank online, vers qui se retourner ? L’hebergeur du site Web ? Orange ? Free ?

    Hollande ne finira pas son mandat.

    Donc prenez vos precautions et ayez de l’argent en pieces a disposition, ou un potager et un puit !

    Ces technocrates ne servent que leurs interets et non une utopique démocratie.

    « Il n’y a pas de plus grand esclave que celui qui se croit libre mais qui ne l’est pas ! »

    La France est un beau pays, le plus beau du monde.

    Son peuple jadis croyant est devenu matérialiste et cupide comme les US peuplés par les rebus de l’Europe et les prisonniers.

    Retrouvons la foi et surtout l’amour des autres qq soit leur couleur ou leur croyance.

    N’ecoutons plus les merdias qui veulent nous faire croire que les religions sont la cause du mal sur Terre.

    Et Surtout reprenons le pouvoir.

    A bon entendeur.

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  • mohamed // 10.03.2013 à 10h29
    • paz // 13.03.2013 à 16h02

      Oui, une grande réussite, faire moins bien que ses voisins d’Amérique du Sud avec l’une des plus grosses rentes pétrolières de la planète… ça donne une idée d’un Méluche à l’Elysée.

       » le socialisme chavézien, anticapitaliste et anti-impérialiste, a purement et simplement sinistré l’économie vénézuélienne. Le pays compte deux fois moins d’entreprises qu’il y a dix ans. Les investisseurs ont fui le pays. Des millions d’hectares ont été expropriés et beaucoup sont en friche. Le pays qui exportait jadis tabac et fruits importe désormais 70% de la consommation des ménages. Le taux de pauvreté du Brésil « libéral », de 30% supérieur il y a encore 10 ans à celui du Vénézuela est aujourd’hui presque au même niveau. Les expropriations arbitraires ont provoqué, avec la corruption, le gaspillage et le mauvais entretien des infrastructures publiques, des gênes croissantes pour la vie quotidienne, telles les coupures fréquentes d’eau et d’électricité. L’inflation a atteint 35% tandis que la dette passait de 28 à 130 milliards et que le déficit atteignait 7% du PIB. »

      http://www.telos-eu.com/fr/vie-politique/le-chagrin-de-jean-luc-melenchon.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Telos-FR+%28Telos-eu+%28FR%29%29

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      • celimen // 13.03.2013 à 17h01

        Bravo, article qui tombe à point nommé pour démystifier un peu plus Chavez…
        Jacques Sapir a d’ailleurs appelé « Méluche » à « bramer » un peu moins fort son amour pour ce « modèle »…
        Question: dans ce concours de beauté des meilleurs politiques françaises proposées, le gagnant est?
        Proposition: Roosevelt 2012?
        Rappel pas inutile d’une conférence de Larrouturou:
        http://www.les-crises.fr/eviter-le-krach-ultime/

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  • mapayul // 10.03.2013 à 11h10

    Si Rocard était un penseur-référence, ca se saurait !!!
    Qu’a-t-il fait fait à part des impots ?
    Qu’a-t-il pensé à part de répéter les idées que autres ont affirmé plus fort que lui (tel un perroquet) ?

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  • Enoch // 10.03.2013 à 11h16

    Michel Rocard, le fils du père de la bombe ma fait cruellement pensée a Raymond Barre, l’éternel expert premier ministre. Ils ont tout les deux exprimes librement leurs pensées lorsque détachées de toutes responsabilités, ils ont pu dire tout haut ce que tous pensent tout bas mais ne peuvent le dire!

    Qui oserait aller au coeur des problèmes? Quel homme politique oserait se retourner contre ce qui lui permet d’exister?

    La bete media est la qui veille, elle fait les élections, elle choisit ces hommes, elle choisit les programmes de décérébration populaire pour laisser du cerveau disponible. Comment pourrions-nous contre carre le pouvoir qui chaque jour envoie le même message: I can’t get no satisfaction!!!

    Roccard est un dinosaur, il fait parti de ces hommes politique qui ont existe avant la domination de la TV. Il en a conscience, il le dit! Mais aucun homme politique n’aurait pu contrer la prise de pouvoir des médias, AUCUN!!!
    Et les inégalités promptement dénoncé ne sont que le reflet de notre société de consommation délirante. Si il n’y a pas d’annonceur, il n’y a pas de bête media et il n’y a pas d’énergie pour nourrir la finance.

    TOUT est lie mais qui voudrait faire une révolte en profondeur devrait se débarrasser de la source de tout les maux mais croyez-vous que la bête acceptera de disparaitre sans lutter??

    Nous vivons la fin d’un système, la fin d’une époque, seul le mur des réalités, le mur des ressources pourra stopper les excès mais il ‘y aura jamais aucun changement volontaire des bénéficiaires du système.
    Les ecolos seront toujours marginalises comme utopiste, ceux qui sortent de la doxa seront toujours pointes comme extrémistes par les objecteurs de conscience persuade du bien fondes de leur propos, en d’autre terme un système complexe ne se reforme pas de l’intérieur, il s’écroule, s’effondre et ensuite se refonde sous une forme nouvelle!

    Notre économie ne sortira jamais de leur ornière avec ces acteurs actuels ou passes. Il suivra sa logique jusqu’à en mourir et son cadavre fumant sera le terreau pour un monde nouveau!!!

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    • Lisztfr // 10.03.2013 à 23h26

      Si vous voulez, on a perdu le « médiator », le coeur dont parle St Augustin, Rousseau et Fritz Lang dans Metropolis :

      « The mediator between head and hands must be the heart! ».

      Fait cruellement défaut en ce moment. Sans coeur, sans la grâce comme l’appelle Augustin, la meilleur loi ne sert à rien, parce que la volonté a besoin d’être orientée. Rousseau avait vu qu’il fallait un sentiment de charité répandu dans la société, or on s’en remet seulement à la « rationalité », qui se révèle en plus inopérante. S’il y a une crise des valeurs c’est parce qu’on a oublié que la raison seule est impuissante …

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  • Macarel // 10.03.2013 à 20h23

    Comme Keynes l’a fait avant lui, Michel Rocard estime que la priorité absolue doit être donnée à la baisse du chômage. Ne serait-ce que pour la bonne santé des finances publiques, puisqu’un travailleur ne reçoit pas d’allocations publiques et paie des impôts. “Sauver les retraites exige une baisse du chômage”,

    On ne peut qu’être d’accord, mais il y a loin de la coupe aux lèvres…

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    • GRRR // 10.03.2013 à 20h54

      On y va à l’alignement des salaires sur les minima sociaux (comme en Grèce actuellement) avec TOUS les problèmes que cela engendre (http://www.okeanews.fr/vivre-sans-electricite-une-realite-quotidienne-en-grece-reportage-de-docu-praxi/#axzz2NAUzi0gW) ..Les pro de la politique ont largement exonéré de charges les grosses entreprises. Le problème ne vient pas d’un nombre trop important de personnes âgées, qui ont d’ailleurs largement contribué à la richesse du pays et méritent une fin de vie digne, mais bien à ceux qui n’ont pas versé leur part (produite par le travail) et leurs complices.

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  • Lisztfr // 10.03.2013 à 23h05

    De la croissance :

    « Lors d’une réaction de fission nucléaire induite, l’absorption d’un neutron par un noyau fissile permet la libération de plusieurs neutrons, et chaque neutron émis peut à son tour casser un autre noyau fissile. La réaction se poursuit ainsi d’elle-même : c’est la réaction en chaîne. Cette réaction en chaîne n’a lieu que si un neutron au moins émis lors d’une fission est apte à provoquer une nouvelle fission. » (Wikipédia)

    Si la fission d’un atome ne produit qu’un seul neutron, il n’y aura pas de « croissance » de la réaction.

    Or, une entreprise émet autant de demande que d’offre, et jamais davantage, donc il ne peut pas y avoir de croissance avec un tel dispositif. Si l’on veut une réaction d’amplification il faut au moins se donner des dispositifs dynamiques dont la sortie n’est pas égale à l’entrée.

    Un transistor par exemple. Le courant appliqué à la base est amplifié par l’émetteur, et n’est pas égal. Si l’on s’est donné la peine de fabriquer un tel dispositif, ce n’est pas par fantaisie.

    Or, une entreprise n’a pas cette caractéristique, condition sine qua non d’une croissance.

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  • Lisztfr // 10.03.2013 à 23h37

    Il n’y a pas que moi pour dire que la croissance n’est qu’une illusion, ou une impossibilité :

    http://www.voter-a-m.fr/objecteur_de_croissance_math.htm

    Amusant parce que c’est une entorse à Maltus qui ne prévoyait qu’une croissance linéaire. Que Marx a ridiculisé comme de juste.

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  • COS // 11.03.2013 à 14h21

    j’ecoute toujours avec beaucoups d’intéret ce que dit M.Rocard.
    Il est le seul homme politique a avoir clairement annoncé en 2007 la crise de 2008, avec ses causes et ses conséquences. (sur France culture je crois)
    Pendant les 6 mois suivants, les economistes et hommes politiques (dont Atalli) ont continué à nous expliquer que tout alais bien.
    Je me souviens encore de sa conclusion de l’interview, en gros « j’annonce de très grosses difficultées, mais de toute façon,ça continuera, je peux dire tout ce que je veux, tout le monde sen fout »

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  • Incognitototo // 11.03.2013 à 15h26

    @ Ankou78,

    Hé oui, c’est ça le règne de la com… et ça fait 40 ans que ça dure… au Panthéon des faiseurs sans aucune hésitation, je mets Barre, Rocard, et tant d’autres dont Sarkozy… et à l’évidence, à ce rythme-là, Hollande pourra bientôt les rejoindre…

    Il faut lire et relire « La société du spectacle » de Guy Debord… écrit en 1967 et prophétique s’il en est… on est en plein dedans ; et personnellement (comme beaucoup d’autres je pense), je n’en peux plus…

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  • MJL // 14.03.2013 à 21h56

    Ca y est, les vieux socialistes commencent à retourner leur veste, Rocard qui, en tant que Premier ministre (1988-1991) chargeait son Ministre des finances (Bérégovoy) de libéraliser les marchés financiers et de déréguler le secteur bancaire (politique dont on n’est toujours pas sorti 2 décennies plus tard, cf. la loi de pseudo-séparation des activités bancaires), Rocard donc, vient nous dire aujourd’hui que « [il] ne crois pas que, depuis que nous connaissons l’histoire, une génération n’ait eu à résoudre autant de défis et de complications » (merci de nous avoir foutu dans la merde oui), et que « une société qui ne s’intéresse qu’à l’argent ne peut pas fonctionner correctement » (sans blagues, il disait ça quand il était Premier ministre?). Et Rocard de « plaider » (sic!) pour une « réelle séparation entre banques de dépôts et banques d’investissement »! Si le culot pouvait tuer… Et Rocard de fustiger la machine médiatique « qui ne demande plus que l’on pense mais que l’on s’engueule » et qui a « découragé la fonction de penser à l’intérieur du parti socialiste » (l’alibi qui tue!). Et Rochard de constater (se rendre compte?) le nombre croissant de PME en faillite, le déficit commercial et la perte de pouvoir vis-à-vis de l’Asie (à ce niveau de profondeur d’analyse, je suis proche de l’orgasme intellectuel). Bref, un discours bien keynésien pour un homme politique bien libéral. Reconversion tardive: on ne se rachète pas une virginité aussi facilement.

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    • Celimen // 15.03.2013 à 16h01

      Sources?
      Vous melangez tout, la dérégulation bancaire date de 1984…
      Fabius a dérégulé comme un chacal dans les années 80, pour se draper ensuite fort opportunemment dans le non à 1a Constitution européenne…

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    • Incognitototo // 16.03.2013 à 03h27

      @ MJL,

      C’est vrai que Rocard, Premier Ministre, n’a fait qu’accompagner et poursuivre les mouvements de libéralisation qui étaient déjà sur des rails avant lui ; d’autant qu’il n’a été que Ministre de 81 à 85, dont Ministre de l’Agriculture dans le Gouvernement Fabius (ce chacal)… et tout le monde sait qu’on peut être Ministre sans être d’accord avec les politiques suivies… 😉

      En fait, il a juste permis, parce que c’est pas lui qui décidait (je cite le blog d’Olivier) :
      – 1988 : la France accepte le principe de la fin du contrôle des changes et la liberté de circulation des capitaux – sans création de la moindre harmonisation fiscale européenne ;
      – 1988 : directive Delors-Lamy prévoyant la libéralisation complète du marché des capitaux pour 1990 ;
      – 1990 : forte diminution de la fiscalité sur les revenus du capital… (et le matraquage des pauvres avec la CSG ; ça c’est moi qui rajoute)

      Mais vous n’allez quand même pas penser pour autant que quand ce « grand démocrate » (qui a démissionné parce qu’il était contre l’introduction d’une dose de proportionnelle dans les législatives de 86) affirme :
      – « Un fossé béant s’est désormais créé entre riches et pauvres (…) »
      – ou encore, que (…) « selon lui, la mise en place d’un tel système de changes a engendré le développement de l’ingénierie financière ; en premier lieu par la création de produits dérivés censés assurer les évolutions malvenues de prix sur les marchés financiers. (…) »
      et tant d’autres affirmations fortes, il serait le moins du monde responsable du gouffre auquel il nous a conduit en chantant…

      Alors, arrêtez votre mauvais esprit et soyez un peu charitable, en mettant les incohérences permanentes de cet homme sur le compte de l’âge et de l’anosognosie qui doit le frapper (comme beaucoup d’autres d’ailleurs, c’est une maladie contagieuse qui s’attrape dès qu’on se fait élire ou qu’on rentre en religion)… 😉

      Et arrêtez également de mélanger tout, c’est pas juste… 😉

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      • celimen // 16.03.2013 à 08h31

        Je rappelle pour ceux qui sont allergiques aux procès anachroniques (et imprécis) que pour faire une monnaie unique (le projet européen représentait un espoir et faisait la majorité des suffrages à une époque déjà de fort chômage…), donc à parité fixe, le triangle d’incompatibilité de Mundell nous explique qu’une économie ne peut pas atteindre simultanément les trois objectifs suivants (plusieurs crises ont validé ce modèle) :
        avoir un régime de change fixe
        disposer d’une politique monétaire autonome
        avoir une parfaite liberté de circulation des capitaux (intégration financière)
        … (autocensure)
        Mais soit, ne soyons pas rigoureux, après tout quelle importance…
        « un tel système de changes »: le système effectivement déstabilisant et à l’origine de nombreuses crises dues au systeme international des changes flottants,
        d’où l’interet d’une zone protectrice européenne à parité fixe…
        …(autocensure)

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      • MJL // 16.03.2013 à 16h39

        Cher Incognitoto, je pense qu’à ce stade il est inutile de tenir encore compte des pollutions de Celimen et consorts…

        « Que personne parmi les vivants ne perde son temps à lui décrire son malheur et sa stérilité. Epicure ne cherchait pas à sauver les tyrans et les banquiers mais sauvait des artisans, des esclaves, des putains. J’ai entendu le rire de cette machine : il est plus facile de la détruire que de l’animer des souffles humains. Si l’un de nos ennemis découvre qu’il confond l’écume avec la mer il se sauvera seul. Mais aucun appel n’arrive aux sommets de cet orgueil, ne brise tant de sédiments des mauvaises habitudes. Si les derniers filets de la sève humaine sont taris dans les plis de leurs vaisseaux, que personne ne fasse rien pour ces vieux arbres. »
        Paul Nizan – Aden Arabie

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        • Celimen // 16.03.2013 à 17h09

          Merci MJL pour cette réthorique ad personam, avec ce vernis littéraire pourtant fort appréciable…mais sans argumentation sur l’objet précis de ce nouveau débat!
          Et surtout bravo, vous faites plus fort qu’Incognitototo: en 2 commentaires seulement vous avez atteint votre point godwin…

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        • Incognitototo // 16.03.2013 à 17h49

          @ MJL,

          Merci pour cette belle citation littéraire. Vous êtes plus sage moi, alors… Je n’ai jamais pu me résoudre à appliquer une réplique de Michel Audiard : « Je ne parle pas aux cons, ça les instruit »
          Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours eu confiance dans le fait qu’on pouvait réveiller l’intelligence des hommes par le raisonnement et la parole ; mais vous avez raison, il y a des cas désespérés… 😉

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  • raujol // 10.06.2013 à 13h42

    rocard est tout sauf credible FRANCHEMENT. Il a un bilan moyen il a fait la csg qui fait que les classes moyennes paient pour les pauvres et pas les riches les contrats précaires aussi avec les TUC. Son action ne plaide pas vraiment en la crédibilité du gars. A part pour les bourgeois de canal+ mais bon eux ne servent pas trés franchemlent l’intelligence car ce sont les derniers a inviter BHL ou kouchner qui intellectuellement ont grillé les élites françaises dans les années 1980-1990. Faire de l’auto critique c’est bien mais bon a un moment, ya la crédibilité qui entre en jeu quoi.

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    • celimen // 10.06.2013 à 15h20

      – « Créé en 1990, le contrat emploi solidarité (CES) est un contrat de travail relevant du droit français. Il fait partie des contrats aidés.
      Il a été mis en place par Michel Rocard, alors Premier ministre, pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes sans emploi, pour travailler dans des collectivités territoriales, les établissements publics et les associations.
      Ce contrat venait en remplacement des travaux d’utilité collective (TUC). » Wikipedia
      – Un taux proche de 0% à sa création: « Créée par le gouvernement Michel Rocard, la CSG a vu ses taux et ses recettes augmenter de manière constante sous les gouvernements successifs : son taux est de 1,1 % en 1990… » Wikipedia
      – Les « riches »? « Les revenus du capital, qu’il s’agisse des revenus du patrimoine ou des revenus de placement, sont soumis à plusieurs prélèvements sociaux : contribution sociale généralisée (CSG)… » http://vosdroits.service-public.fr/F2329.xhtml
      – Sur la crédibilité: « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi » Évangile de Luc, 6, 41
      Je vous accorde le fait que cet impôt soit « un peu trop » proportionnel; mais quelles tranches allant de 0% à 1% auriez-vous proposé en 1990 😉 ?

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