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9.février.20159.2.2015 // Les Crises

Malgré la pression, Tsipras ne recule pas, par Okeanos

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Nous retrouvons en ces temps troublés notre correspondant en Grèce, Okeanos, qui anime l’excellent site Okeanews, et nous donne les dernières nouvelles…

Malgré la pression, Tsipras ne recule pas

Avec une semaine très difficile qui se profile pour la Grèce et au milieu de la pression croissante des créanciers, le Premier ministre Alexis Tsipras a présenté dimanche le programme de son gouvernement au Parlement, s’engageant à mettre en œuvre ses promesses pré-électorale.

« Nous n’avons qu’un seul engagement – servir les intérêts du peuple, le bien de la société », a-t-il dit, ajoutant que c’était la « décision irrévocable » de son gouvernement de mettre en œuvre les promesses de campagne « dans leur intégralité« .

Le premier ministre a dit que le gouvernement ne chercherait pas une extension du plan de sauvetage de la Grèce, notant que cela serait équivalent à une « extension d’erreurs et de catastrophes« , et a réitéré les demandes grecques pour une phase de transition (bridge) jusqu’à ce qu’un « accord mutuellement acceptable » soit atteint avec les créanciers. « Nous n’avons pas l’intention de menacer la stabilité en Europe« , a-t-il précisé, ajoutant toutefois qu’il ne négociera pas la souveraineté du pays. « Notre pays ne reçoit plus d’ordres par e-mail« , a-t-il lancé.

Tsipras a déclaré que son gouvernement a besoin d’espace pour une discussion sur la restructuration de la dette de la Grèce et un nouvel accord, ajoutant que l’augmentation de l’austérité ne ferait qu’exacerber le problème.

Il s’est engagé à remplacer l’impôt foncier unifié (ENFIA) par une nouvelle taxe sur les grandes propriétés et à remettre en place le seuil d’exonération des revenus à son niveau d’avant crise, soit 12000€ (contre 5000€ aujourd’hui, soit un revenu imposable dès 416,66€/mois).

Il a également promis d’introduire un système fiscal équitable et de sévir contre l’évasion fiscale et la corruption. Les conventions collectives seront également restaurées. Tsipras a également confirmé que salaire minimum retrouvera son niveau d’avant crise -751 euros- progressivement jusqu’en 2016.

Un 13ème mois de retraite sera également versé pour les retraités qui gagnent moins de 700 euros par mois.

Sa priorité reste la lutte contre la « crise humanitaire », disant que « La Grèce ne peut pas être un pays civilisé si des milliers ont faim« . Il promet l’électricité et la nourriture gratuite pour les ménages qui ont été victimes des « mesures barbares » de ces dernières années.

Dans la fonction publique, Tsipras demande la ré-embauche immédiate des femmes de ménage du ministère des Finances, des gardes scolaires et du personnel administratif des universités, notant que cela n’alourdira pas le budget puisque ces ré-embauches remplaceront des embauches prévues pour 2015.

Le premier ministre a également promis de rouvrir ERT, le radiodiffuseur public brusquement arrêté en Juin 2013 par l’ancien gouvernement de Samaras, et va lancer une enquête parlementaire pour déterminer comment la Grèce est entrée dans le mémorandum. Concernant les privatisations, il dit que le gouvernement n’est pas contre l’investissement privé, mais rejette les « ventes massives », ajoutant que les services publics ne seraient pas en vente.

Gros dossier également et source probable de désaccords avec l’Allemagne, Tsipras a dit que c’était un « devoir historique » pour la Grèce de demander des réparations de guerre à l’Allemagne. Manolis Glezos devrait prendre en charge la commission dédiée à ce sujet.

Tsipras a également évoqué la création d’un portefeuille spécial pour superviser la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, avec comme priorité la vérification des listes à disposition (liste Lagarde, etc).

Le premier ministre a annoncé des coupes dans les budgets des ministères : rationalisation de l’administration publique, annulation des privilèges des ministres et des députés, vente d’un des trois avions du gouvernement, vente d’une partie des véhicules de fonctions des députés et révision des droits aux voitures de fonctions pour les députés.

Tsipras a également directement visé les élites grecques en déclarant que le triangle des puissants (banques / médias / politique) sera brisé. Il annonce de profonds changements dans les médias et proposera de nouvelles procédures pour les permis de radiodiffusion et souhaite « vérifier comment les médias obtiennent des prêts« , annonçant que les médias privés devront obtenir des licences appropriées et payer leurs fréquences, ce qui n’est toujours pas le cas en Grèce.

Le discours de Tsipras marque le lancement de trois jours de débats qui doivent aboutir à un vote de confiance pour son gouvernement. La coalition est certaine de remporter le vote, avec 162 sièges sur les 300 que comptent la Vouli.

Mais la partie qui s’annonce avec les créanciers du pays sera beaucoup plus difficile. Le ministre des Finances Yanis Varoufakis devra faire face à ses homologues de la zone euro à Bruxelles pour un sommet d’urgence ce mercredi. Tsipras rencontrera ses homologues européens le lendemain lors d’un sommet des dirigeants à Bruxelles.

Okeanos, Okeanews, le 08/02/2015


Extraits du discours offensif de la nouvelle Présidente du Parlement grec

Les quelques extraits du discours prononcé par Zoé Konstantopoulou, lors de son élection en tant que Présidente du Parlement hellénique.

Mesdames et Messieurs les députés,

Je vous parlerai du fond du cœur, avec la sincérité et la droiture qui conviennent à l’honneur et à la responsabilité qui accompagnent la mission dont vous m’avez chargée mais aussi à l’honneur et à la responsabilité qui accompagnent la confiance dont nos concitoyens ont fait preuve envers chacun et chacune d’entre nous.

Nous sommes ici, non pas parce que le destin l’a voulu, ni par le caprice de quelque hasard, mais parce que nous l’avons choisi et nous avons été choisis et élus par les citoyens de ce pays, le peuple de notre patrie qui est préoccupé et qui lutte pour la dignité, la justice, l’égalité, la démocratie, la liberté. Pour des valeurs et des biens qui furent conquis en versant du sang, par des sacrifices, des luttes dont la marque indélébile se trouve dans l’Histoire de ce pays. Des valeurs et des biens qui, de nos jours, sont contestés ou restreints de la manière la plus cynique qui soit.

(…)

Avec les parlementaires actifs et participants au processus parlementaire. Non pas de simples « applaudisseurs » de prises de position gouvernementales ou de l’opposition.

(…)

En cette période parlementaire, il ne faudra pas répéter des phénomènes de dégénérescence de la fonction législative, tel que l’abus de la procédure d’urgence et des amendements.

Je m’engage, en tant que Présidente du Parlement, que les amendements présentés hors-délai ou sans rapport avec l’objet des dispositions des projets de loi ne seront pas reçus. Pas même, bien entendu, des projets de lois comptant des centaines de pages, sans structure, ou des actes législatifs qui ne remplissent pas les critères constitutionnels[référence directe à tous les textes des mémorandas].

(…)

J’en arrive aux questions de transparence et d’égalité devant la loi. Le Parlement ne peut pas opérer comme un dispositif de blanchiment de scandales ni comme un cimetière de dossiers relevant du droit pénal. Récupérer et examiner des dossiers qui, tout en ayant été transmis au Parlement par la Justice, croupissent des mois, voire, des années durant dans quelques tiroirs sans même être examinés, est un devoir démocratique élémentaire et fondamental tout autant qu’un préalable à la cohésion sociale. Je m’adresse au sens du droit de TOUS les députés, en tant que représentants des citoyens. Et je vous invite à ce que, tous ensemble, nous mettions fin à cette honteuse situation du traitement privilégié qui a LOURDEMENT touché le prestige du Parlement. Par le biais des commissions existantes mais aussi par celui de la constitution des nouveaux organes nécessaires, il est impérieux que le Parlement garantisse la légalité, la transparence et l’examen de tous les dossiers en suspens, quelles que soient les personnes impliquées. Qu’il s’agisse de personnes politiques, parlementaires et gouvernementales, qu’il s’agisse de représentants d’intérêts économiques et de sociétés qui corrompent, comme dans les affaires Siemens et celles concernant les armements. N’oublions pas que pareilles affaires mobilisent également des obligations internationales à l’égard d’autres pays, conformément au cadre juridique international contre la corruption et que notre pays n’a pas épuisé son arsenal juridique afin de rendre justice et de faire ressortir la vérité et révéler le produit du crime. Les représentants d’autres gouvernements connaissent également ces obligations. Ainsi, la déclaration faite hier par le Ministre des finances Allemand, selon lequel « chaque pays veille simplement et uniquement à ses propres affaires », est non pertinente et non fondée.

Notre pays et notre peuple furent les victimes de corruption à grande échelle qui ne se limite pas aux frontières nationales et ne concernent pas uniquement notre « chez nous ». Il est de l’obligation des États européens également de collaborer et de nettoyer notre « chez nous » collectif européen.

(…)

J’en viens à l’initiative la plus importante de la période parlementaire précédente, dont tous ceux qui ont participé sont fiers. La constitution de la commission interpartis du Parlement pour la revendication des réparations de guerre allemandes. À l’initiative de Manolis Glezos et du groupe parlementaire de Syriza et avec la collaboration unanime de tous les groupes parlementaires, cette commission fut constituée et opéra de manière exemplaire, présidée par M. Tzavaras, mais n’a pas pu achever sa mission à cause des élections qui sont intervenues. Durant cette nouvelle période parlementaire, la commission sera très rapidement constituée pour remplir le devoir national qu’est la revendication effective de cette dette morale, historique et financière à l’égard de notre patrie, à l’égard des victimes de la sauvagerie nazie, pour la réparation des catastrophes, le remboursement et l’acquittement du prêt de l’Occupation, pour le dédommagement des victimes et pour la restitution des trésors archéologiques volés.

En tant que Présidente du Parlement, j’entreprendrai aussi, personnellement, toutes les initiatives de sorte que cette dette, qui survit depuis 70 ans, soit remboursée. Des initiatives analogues seront entreprises afin que le Parlement contribue de manière essentielle à promouvoir les revendications d’annulation de la majeure partie de la dette et de l’intégration de clauses de croissance et de garanties d’endiguement de la crise humanitaire et de secours à notre peuple. La diplomatie parlementaire n’est pas un cérémonial ni l’équivalent de relations publiques. Elle est un précieux outil qu’il est nécessaire de mettre en branle, pour ce qui est tant du Président que des commissions de relations internationales ou de commissions d’amitié, de sorte que l’affaire grecque, la demande d’une solution équitable et bénéfique pour notre peuple, par annulation de la dette et moratoire des remboursements soit l’objet d’une campagne interparlementaire de revendication vive, qui s’appuie sur l’information de vive voix des autres parlements et assemblées parlementaires mais aussi des peuples européens qui se mobilisent déjà en solidarité de notre peuple.

(…)

L’Histoire est écrite par les peuples qui espèrent, sont optimistes, contestent, luttent et revendiquent. L’Histoire est également écrite par les dirigeants politiques et les représentants du peuple, les Parlements, quand ils se dressent à la hauteur de leur responsabilité et forment un mur de protection de la société. Les réflexes démocratiques de notre peuple sont actifs et s’expriment de plus en plus clairement. En se référant précisément aux luttes historiques de notre peuple, à la résistance nationale, à la gauche, au mouvement des étudiants, à la lutte contre la dictature, aux mouvements sociaux.

De plus en plus nombreux sont ceux qui prennent conscience du fait qu’ils ne veulent pas vivre à genoux. Ni laisser comme héritage à leurs enfants un nouvel esclavage économique. Les gens retrouvent le sourire, ces derniers jours. Ils retrouvent la ténacité, la confiance en eux, leur dignité. Ils revendiquent d’être partie de l’Histoire et non pas ses spectateurs. Et ils se réunissent sur les places en manifestant pour des principes et des valeurs universels, comme l’ont fait, hier soir, des milliers de citoyens à Athènes mais aussi dans d’autres capitales européennes.

Toute l’Europe, le monde entier, a le regard tourné vers la Grèce avec espoir. Par ce qu’ils savent que la reconnaissance des droits et le soulagement du peuple grec sera une victoire des hommes face aux autocrates financiers et aux nouvelles tyrannies des banques, des marchés, des nouvelles oligarchies qui ont pour objectif de se substituer à la démocratie.

(…)

Respecter la Constitution relève du patriotisme des Grecs qui ont le droit et le devoir de résister par tout moyen à tout qui tente de la violer. C’est à ce patriotisme démocratique constitutionnel par lequel la société grecque est portée, tout au long de son histoire, et dont le Parlement hellénique est imprégné en tant qu’institution, que butera tout qui s’efforcerait de faire du chantage à notre peuple et de contourner la démocratie de notre pays.

Okeanews, 8/2/2015

La vidéo du discours complet :


La vision de Greenspan

La Grèce devra tôt ou tard sortir de la zone euro, a estimé dimanche l’ancien président de la banque centrale américaine Alan Greenspan. « Il s’agit d’une crise et je ne pense pas qu’elle puisse être résolue facilement, en fait je ne pense pas qu’elle puisse être résolue sans une sortie de la Grèce de la zone euro », a déclaré l’ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed) à la radio BBC. « Je ne pense pas que cela les aide d’être dans l’euro et je ne vois certainement pas comment cela peut aider le reste de la zone euro. Et je pense qu’il s’agit juste d’une question de temps avant que chacun ne réalise que se séparer est la meilleure stratégie », a-t-il ajouté. Le président de la Fed de 1987 à 2006 a également estimé que la zone euro ne pouvait poursuivre sous sa forme actuelle sans intégration politique.

Ces commentaires interviennent après un marathon européen peu concluant du Premier ministre grec Alexis Tsipras et du ministre des Finances Yanis Varoufakis, à l’issue duquel Athènes a réitéré sa demande d’un plan-relais d’aide au pays. Cette tournée s’est achevée sur un constat de désaccord persistant entre Athènes et Berlin, qui a enjoint au gouvernement grec de reprendre les négociations avec la troïka de ses créanciers (UE, BCE, FMI).

Source : Le Point

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Commentaire recommandé

Homère d’Allore // 09.02.2015 à 08h39

Et n’oublions pas que le petit pays courageux qu’est l’Equateur a permis à Assange de se réfugier dans son ambassade de Londres.

104 réactions et commentaires

  • Bruno // 09.02.2015 à 05h58

    Question cruciale à mon sens : peut-on mener une révolution pacifiste et démocratique ?

    J’en suis consterné, mais je pense que la réponse est non parce que les puissances adverses ne toléreront pas de se faire partiellement déposséder de leur argent et de leur pouvoir.

    Qu’en pensez-vous, autres lecteurs de ce blog ?

      +14

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    • chris // 09.02.2015 à 06h23

      Je pense que oui, si le peuple prend conscience et descend massivement dans la rue. Bien sur le chemin sera chaotique, semé d’embûches mais c’est possible. L’exemple de l’Amérique du Sud, pourtant arrière cour des USA est à étudier. Ecoutez par exple le président de l’équateur, Rafael Corréa : https://www.youtube.com/watch?v=wJmt4gKC-T0

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      • FifiBrind_acier // 09.02.2015 à 08h02

        Bonjour,
        Les Grecs ont déjà fait plus de 20 000 manifestations, en pure perte.
        Les décideurs ne sont pas élus, ( FMI, BCE, Commission européenne, OTAN), ils se moquent de l’avis des citoyens.

        L’Équateur est un pays souverain, si leurs élus ne leur conviennent plus, ils en élisent d’autres.
        C’est toute la différence. Dans l’ UE, ceux qui sont élus ne sont que des gouverneurs de Provinces, et ceux qui décident sont indépendants de l’avis des peuples.

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        • chris // 09.02.2015 à 08h17

          L’équateur est un pays souverain maintenant, il y a quelques années il devait suivre lui aussi les directives du FMI lorsque les responsables politiques étaient des vendus. Rafael Corréa élu par le peuple qui en avait assez a viré le FMI.
          Peut être que Tsipras virera lui aussi le FMI pour retrouver sa souveraineté.

            +47

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          • Homère d’Allore // 09.02.2015 à 08h39

            Et n’oublions pas que le petit pays courageux qu’est l’Equateur a permis à Assange de se réfugier dans son ambassade de Londres.

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            • geocedille // 09.02.2015 à 13h36

              N’oublions pas que l’Equateur a eu droit à une tentative de coup d’état pour faire tomber Correa.

              N’oublions pas que Chavez est mort jeune.

              La liberté a un prix.

              La devise de la Grèce est Ελευθερία ή θάνατος, La liberté ou la mort.
              Et elle a prouvé de trop nombreuses fois depuis 200 ans que ce ne sont oas de vains mots.

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        • Chris // 09.02.2015 à 14h36

          L’Equateur a connu le drame grec. Ecoutez cette vidéo de Rafel Correa en conférence à la Sorbonne Paris :
          https://www.youtube.com/watch?v=Kh3r1IA7ckQ

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        • William Dal // 10.02.2015 à 05h17

          « Gouverneurs de province » me semble exagéré. Ce sont juste des gestionnaires de magasins franchisés au mieux.

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        • Wilmotte Karim // 12.02.2015 à 21h04

          « Les Grecs ont déjà fait plus de 20 000 manifestations, en pure perte. »

          Vous croyez que Syriza a grandit sur le néant?
          Le parti s’est imposé sur un fond de lutte sociale.

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    • bara // 09.02.2015 à 06h47

      D’accord avec toi.
      J’ai peur pour leur vie.

        +7

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      • Vallois // 09.02.2015 à 11h48

        Est-ce dans la symbolique la bataille de Thermopyles contre l’empire Perse ?

        Espérons qu’Aube Dorée et l’armée grecque ne soient pas les agents de déstabilisation de l’empire visant à instaurer une dictature des colonels.

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        Alerter
        • Yves.jm // 09.02.2015 à 15h13

          Bien vu, et avec ce qui se passe en Ukraine (nazis au gouvernement), on sait maintenant que tout est possible.

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          • maxence // 10.02.2015 à 07h32

            Il serait juste de ne pas confondre les électeurs d’Aube Dorée avec le fondateur du parti.
            J’ai plein d’amis grecs de toutes couleurs politiques d’origine, qui ont voté AD pour réagir à la déchéance de la Grèce .
            Pas nazis pour deux sous.
            Contrairement aux Ukrainiens qui aident le pouvoir en place.
            L’histoire récente de la Grèce est fondamentalement différente de celle de l’Ukraine.

              +2

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            • Carabistouille // 10.02.2015 à 08h06

              Certes, le régime des colonels ça vous parle? La guerre civile encouragée et financée par les Anglais après guerre et ses centaines de milliers de morts ça vous parle? Voter pour AD sans être nazi? Laissez moi rire. C’est comme le mec qui vote FN depuis 30 ans et qui assure qu’il n’est pas raciste.

                +5

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            • Damien D // 10.02.2015 à 16h36

              « Pas nazis pour deux sous. Contrairement aux Ukrainiens qui aident le pouvoir en place. »

              Les grecs qui votent Aube Dorée ne sont pas tous nazis mais les ukrainiens qui votent Svodoba, oui?

              2 poids 2 mesures?

              Il y a quelques mois, il y avait eu sur ce blog un témoignage comme quoi de nombreux votes Svodoba étaient un vote anti-système et non pro-nazis. Un peu comme le FN chez nous, peut-être?

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              Alerter
    • Patrick Luder // 09.02.2015 à 08h20

      Une « révolution pacifiste et démocratique » ne peut se faire que dans un même élan entre peuple et gouvernement, mais alors ce sera forcément contre le système financier Européen (je n’ai pas dit contre les Européens) … => je ne vois pas d’autre solution qu’une sortie de l’EU et de l’Euro, avec une reprise en main globale de leur monnaie et le remboursement des dettes extérieures en nouveaux drachmes ;o) Une Grèce qui redeviendrait un exemple de civilisation, mais une Grèce qui ne pourra plus se financer à l’international, et ce n’est certainement pas plus mal !

      Mais dans tous les discours actuels, rien n’en prend le chemin.

      La seule chose de sûre, c’est que les grecques ne pourront plus obtenir de financement externe sans en payer le prix !

        +4

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      • Mathieu // 09.02.2015 à 09h39

        S’ils sortent de l’euro, ils seraient bien bête de ne pas faire défaut sur l’entièreté de leurs dettes vis-à-vis du FESF et de la BCE. Je ne pense pas qu’ils feraient défaut vis-à-vis des investisseurs privés. Pour les dettes bilatérales avec les pays européens, ce serait sans doute 50% ou plus de haircut.

          +3

        Alerter
        • Chris // 09.02.2015 à 14h40

          Il faudra qu’ils trient bien sur quels titres ils veulent faire défaut afin de ne pas se retrouver dans la situation de l’Argentine avec les fonds vautours.

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          Alerter
      • gillos // 09.02.2015 à 19h11

        Eh oui, une sortie pure et simple de l’UE par l’article 50 du TUE, avec sortie de l’euro intégrée. Si Tsipras a vraiment été élu pour ça ?
        Sinon il va devoir se coucher, tôt ou tard, pour la plus grande déception de ses électeurs (on en a vu d’autres, comme avec Hollande par exemple).
        Alors on sort les kalachnikovs et tout rentrera dans l’ordre, c’est déjà prévu.
        Alors on pourra dire « Je suis Damocles » !

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    • FL // 09.02.2015 à 08h33

      Reste à savoir quelle est l’espérance de vie d’Alexis Tsipras?

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      • thorop // 09.02.2015 à 13h16

        A son élection, j’ai eu la même pensée.

        Alexis Tsipras est dangereux pour le système.
        1. Cela donne des idées aux autres pays de voter un parti marginal (extrême gauche/droite) alors que tous les pays européens sont dans le bi-partisme oligarchique droite/gauche, conservateur/democrate…

        2. La troïka ne peuvent pas laisser un pays ne pas pays sa dette, car les autres pays endettés, le feront aussi.

        3. ils ne peuvent pas laisser sortir la Grèce de l’europe. Cela aura pour conséquence une incorporation dans l’union eurasiatique et encore là aussi d’autres pays de l’europe de lest comme la Hongrie suivront, voire des pays un peu plus à l’ouest comme l’Italie/espagne….
        cela sous entend la sortie de la Grèce dans l’OTAN et quid des bases de l’OTAN en Grèce? qui est hyper stratégique et dont les forces américaines ne peuvent se passer.
        que la troïka évoque une sortie, n’est qu’une menace pour faire peur la population.

        Un pays se frotte les mains, c’est la Russie. Au mieux, la Grèce est incorporé dans l’union eurasiatique ce qui donnera une impulsion forte aux autres pays européens. La Grèce peuvent compter sur le carnet de chèque de la Russie.

        Mais dans tous les cas, l’europe risque d’exploser et cela créera des distensions sans fin.
        Alexis Tsipras a beaucoup d’atouts dans sa manche.

        Je ne vois pas une porte de sortie dans le calme et la sérénité.

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        Alerter
    • Homère d’Allore // 09.02.2015 à 08h45

      Une révolution sans violence ?

      Ça devient difficile de l’imaginer. D’un autre côté, une révolte violente serait vite matée dans le sang vus les moyens existants pour écraser ce type de réaction spontanée.

      Et comme comme, de plus, il n’y a pas de parti révolutionnaire ! Les perspectives sont faibles.

        +5

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      • Greg // 09.02.2015 à 17h33

        Oui. N’est pas l’Islande qui veut.
        Mais on a cet exemple, ce qui reste encourageant.

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    • jt2007 // 09.02.2015 à 08h55

      oui Bruno, je suis comme vous, je ne pense pas que cela puisse se faire dans le calme. Comme de toutes façons nous sommes arrivés au bout du systéme que nous avons créé, et qu’aucun responsable politique ne veut ou ne peut l’admettre, je pense que cela ne peut que se finir dans le sang! malheureusement pour nos enfants

        +4

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    • Balthazar // 09.02.2015 à 10h47

      L’exemple de l’Inde et du Mahatma Gandhi me vient à l’esprit.

        +1

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      • Francisco // 09.02.2015 à 14h03

        Bonjour Balthazar (et un roi mage, un!)
        Et vous avez raison en évoquant Gandhi …., mais, pour avoir lu les mémoires d’Orwell (qui connaissait un peu la région et n’avez guère d’amour pour le « milatary » anglais)), il faut se souvenir de ses écrits indiquant que si au lieu de troupes anglaises, il y a avait eu des SS en face, la révolution Gandhi n’aurait jamais été très loin!!!
        Christian

          +8

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        • Wilmotte Karim // 09.02.2015 à 14h44

          L’Inde était au bord de l’implosion, le RU avec une dette importante et les USA ont exigé le retrait anglais.

            +2

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          • Lage // 10.02.2015 à 23h40

            Exigé ? N’exagérons pas. Les USA ont encouragé la décolonisation pour toutes sortes de raisons intéressées ou non, mais la seule fois qu’ils ont vraiment tapé du poing sur la table, c’est pour virer les Pays-Bas d’Indonésie… Je n’ai jamais entendu dire qu’ils aient menacés les anglais de conséquences économiques s’ils ne partaient pas d’Inde !

              +0

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    • Timothée // 09.02.2015 à 12h04

      Si votre question est abstraite et générale, alors oui, c’est possible.

      Si, par contre, votre question concerne la Grèce, la réponse est non. C’est ce que l’histoire nous enseigne à son propos.

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    • Anne // 09.02.2015 à 13h02

      Tant qu’il n’y aura pas un seul dirigeant européen ( en plus des Grecs qui sont en première ligne), pas un seul dirigeant qui aura le cran de dire à ce minable Greenspan, (et à tous les autres zuniens et surtout à l’OTAN) ….d’aller se faire voir… pas chez les Grecs, ils n’en veulent pas et je ne donnerai pas cher de sa vieil peau l’affreux Greenspan …

      Mais de ne pas s’occuper de l’UE, bas les pattes les zuniens, que ce n’est pas vos oignons, qu’on veut combattre pour notre décolonisation, ( et qu’on leur laisse volontiers, pour faire joujou, les baltes et les polonais, qui ont des dirigeants fous furieux en ce moment, et qui en plus ont une adoration totale et une soumission totale aux USA, leurs maîtres,,,,,) en espérant que les peuples baltes et polonais mettent rapidement dehors leurs dirigeants corrompus…

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    • Louis Robert // 09.02.2015 à 22h21

      Révolution? Pacifiste? Démocratique? — Sans verser dans la sémantique, il faudrait savoir de quoi nous parlons, au-delà du fait que nous savons tous n’avoir rien de tout cela…

      1. Je crois qu’un peuple peut avoir une véritable démocratie, qui n’est qu’affaire de pouvoir, à condition:

      a. de partager de fortes valeurs communes mettant au premier plan la vérité, la justice et le bien commun — rien à voir avec le capitalisme prédateur, colonialiste et impérialiste,

      b. de vouloir exercer le pouvoir au quotidien et d’exiger de l’exercer en tout temps et à tous les points de vue, quelles qu’en soient les conséquences — rien à voir avec manifester dans les rues, voter aux 4-5 ans et déléguer le pouvoir à de soi-disant représentants, toujours corrompus jusqu’au trognon,

      c. d’être toujours prêt à lutter impitoyablement, jusqu’à la mort, contre la traîtrise, la subversion et l’usurpation du pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple seul.

      2. Pareille entreprise d’exercice démocratique du pouvoir par le peuple est-elle pacifiste? Non. Pacifique? Elle peut l’être, pour un temps, mais avec le peuple en armes et toujours extrêmement vigilant, bien qu’ouvert à une alliance avec tout peuple aussi démocratique que lui-même, et solidaire.

      3. S’agit-il là d’une révolution? Avec l’Empire, le colonialisme et le capitalisme comme points de départ, incontestablement! — Cette révolution ne s’est pas encore produite, les peuples aimant manifestement trop leur servitude et Big Brother.

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    • Yvano // 09.02.2015 à 22h34

      OUI UNE REVOLUTION PACIFIQUE ET DEMOCRATIQUE EST AUJOURD’HUI PARFAITEMENT POSSIBLE. Il faut arrêter de jouer en permanence aux pauvres victimes. En matière de révolution, tout est question de RAPPORT DE FORCE. Or, le système actuel ne repose plus sur les armes mais sur une illusion hyper-sophistiquée. Le système ne pourrait résister à une forte mobilisation de l’intelligence collective. Plus besoin de fusils ou de pavés pour faire une révolution. Une masse critique d’individus peut très vite faire plier n’importe quelle multinationale en arrêtant de consommer tel ou tel produit. Tout le système fonctionne de la même façon. Dois-je vous expliquer davantage les choses? Le blog que vous êtes en train de lire est un bon début

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    • Krystyna Hawrot // 10.02.2015 à 12h51

      Tsipras doit en urgence mener une véritable épuration de la police et de la justice que les Grecs réclament depuis 2008 au moins. Le livre de Dimitris Psarras a démontré, ce que les Grecs savaient de toute façon mais n’avaient jamais réellement pris la mesure de ce danger, c’est que de plus de la moitié des juges, procureurs, officiers de polices, commissaires, jusqu’au simple flics sont issus de familles de droite extrême qui ont participé à l’Etat de la junte.

      Par exemple Michaloliakos , le chef de Aube Dorée est issu d’une famille d’officiers de l’armé pro-junte. Et ces familles n’ont JAMAIS abandonné leur opinions et ont toujours servi de milices au patronat armateurs. De très nombreuses affaires l’ont démontré, notamment le plus grand scandale de la Grèce avant la crise, l’attaque au vitriol sur Konstantina Kouneva, syndicaliste bulgare qui travaillait pour une entreprise de nettoyage du métro d’Athènes, entreprise qui était la propriété privatisée d’un officiel du PASOK. Konstantina Kouneva a été vitriolé devant chez elle le 23 décembre 2008 en marge des émeutes anti-policères qui secouait Athènes après le meurtre du jeune Alexis Grigouropoulos par un policier d’extrême droite.
      Tout le monde sait qu’il y avait un lien entre l’attentat barbare sur Konstantina et son activité syndicale – le scandale est qu’il n’y a JAMAIS eu de procès ni de condamnation des coupables! Pis, l’Etat grec a présenté un pauvre Albanais qui s’est accusé du crime. Manque de chance, alors que ce n’était pas prévu Konstantina a survécu et a pu témoigner que cet homme était payé pour s’accuser – pratique mafieuse bien connu.

      L’Etat grec a une justice notoirement corrompu – c’est bien ce que dit l’avocate Zoe Konstantopoulou qui mieux que quiconque connait la situation.
      Et je peux vous en témoigner aussi parce que j’ai moi même vu la justice grecque de près, après une répression anti-syndicale vécu de 2009 à 2013. Vous ne pouvez pas imaginer le degré de déliquescence de la police et de la justice grecque. C’est pire même que dans les pays de l’Est;

      Des centaines de personnes croupissent en prison sans procès, notamment des étrangers, accusés à tord de tout et de n’importe quoi, qui ne comprennent pas ce qu’on leur reproche parce que l’Etat grec ne leur présente pas de traducteurs.
      Vous pouvez être arrêtés arbitrairement sur la base d’accusation de quelqu’un que vous ne connaissez pas, maintenu en détention sans voir un avocat ou votre consul, sans comprendre ce qui vous arrive – des touristes en ont fait l’amère expérience, mais aussi des syndicalistes comme moi.
      Puis vous êtes accusé sur la base d’éléments farfelus – par exemple;,votre voisin veut faire couler votre entreprise et va vous accuser de vol de disons, du linge séchant devant sa maison. Et voilà vous êtes partis pour 4 ans de procédures ou on va vous appeler au tribunal et vous PAYEZ pour avoir le droit de vous défendre! Cette « taxe de la défense » s’appellent des Paravola et c’est parfaitement légal. Si vous n’avez pas 300 euros en plus des frais d’avocat, eh bien vous pouvez être jugé en votre absence et condamné parce que vous ne vous êtes pas présenté comme vous n’avez pas pu payer les paravola!

      Bonjour le droit à la défense!

      Je ne vous fait pas un dessin que la présomption d’innocence n’existe pas. Puisque vous êtes accusé c’est que quelque part vous avez tord.D’ailleurs le discours de la défense s’appelle « apologia » c’est à dire … la reconnaissance des fautes!

      Les tribunaux grecs sont connus en Europe pour s’assoir sur la CEDH malgré les multiples condamnations de l’Etat grec par Strasbourg il n’y a jamais eu de réforme de la procédure judiciaire.
      Les tribunaux grecs sont connus pour ne pas permettre aux accusés d’accéder à leur dossier (on vous refuse, c’est tout), de ne pas envoyer de convocations, de ne pas envoyer non plus les jugements.Ce qui fait que vous pouvez être attrapé par la police dans la rue et envoyé en taule parce qu’un tribunal vous a condamné pour un fait que vous n’aviez pas commis, mais vous ne le saviez pas, pusqi’il ne vous a envoyé ni la convocation ni le jugement!

      J’ai moi même vécu de truc kafkaïesque pendant 4 ans. J’ai alerté la FIDH;, la LDH, Amesty, j’ai constaté qu’au MAE français ou on ne m’aidait aucunement la Grèce est connue pour violer la CEHD avec allégresse mais personne ne fait rien. Vous pouvez regarder sur le site du MAE français, ils le disent, notamment qu’il est impossible de récupérer une pension alimentaire en Grèce ou de faire condamner un chauffard. Par contre vous pouvez être accusé de vol et avoir un procès sans pouvoir vous défendre pendant des années..

      Tsipras sait qu’il a du boulot. Il ne comprend pas encore que c’est ça le plus urgent. De source sure je sais que Zoe Konstantopoulou sait que c’est la réforme de la justice la plus urgente. Mais osera t -elle faire le nettoyage alors que toute la clique des avocats, juge et policier est issue des mêmes familles? Et qu’elle AUSSI est issue de cettte même famille???

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  • Werrebrouck // 09.02.2015 à 06h35

    La sortie de la zone euro est nécessairement en perspective, et la Grèce va retrouver son rang dans la grande Histoire.http://www.lacrisedesannees2010.com/2015/02/grece-souveraine-contre-bce-allemande-qui-va-l-emporter.html

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    • Timothée // 09.02.2015 à 12h54

      Les Président ainsi que le DG de la Banque Nationale de Grèce (la plus grande banque privée) viennent d’annoncer leur démission. Un détail.

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  • nulnestpropheteensonpays // 09.02.2015 à 07h00

    comme quoi les grands hommes et femmes ne poussent que sur le fumier, au choix la corruption ou la souffrance

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  • BA // 09.02.2015 à 08h28

    Tsipras réclame 162 milliards d’euros à l’Allemagne.

    Dimanche 8 février 2015 :

    Tsipras évoque l’obligation historique à réclamer le remboursement d’indemnités de guerre à Berlin.

    http://www.romandie.com/news/Tsipras-evoque-lobligation-historique-a-reclamer-le-remboursement-dindemnites-de-/563702.rom

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    • jt2007 // 09.02.2015 à 08h58

      La France pourrait elle pas en faire autant, au vu des événements de la réunification et du non respect ou des boycots de nos produits par les allemands

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      • Maurice // 09.02.2015 à 10h15

        Vous oubliez aussi que la France à collaboré avec hitler pendant la 2 guerre mondiale!

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        • baretous // 09.02.2015 à 12h43

          « La France » oui enfin c’est plus compliqué que ça…

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      • passant // 10.02.2015 à 08h20

        Non, la france ne peut pas en faire autant, car toute la dette allemande a été soldé (en 1990 de mémoire), la dette grecque équivalente a aussi été soldé, mais ce que réclame la grèce actuellement est un emprunt forcé (qu’à ma connaissance la france n’a pas connu) qui ne rentrait pas dans les accords d’haircut de la dette allemande (pourquoi on emploierai pas les mêmes mots après tout).
        Cet emprunt forcé devenait caduque suite à un accord de paix, l’accord de 1990 n’étant pas un  »accord de paix » (ou traité je sais pas comment on dit ?), cet emprunt ne serait donc pas soldé.
        Pour reprendre l’image de l’argentine évoqué dans quelques commentaires, c’est l’allemagne qui est ici dans le cas de l’argentine et la grèce joue le rôle du fond vautour.
        Rien que pour la pirouette politique ça m’amuse beaucoup. 🙂

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  • anneessens ghislaime // 09.02.2015 à 08h59

    L’Homme est capable du meilleur et du pire… ici, ces paroles données me remplissent d’espoir. Il ne faut plus qu’observer la suite des actes et espérer que se crée un renforcement humain qui dépassera les  »frontières ».

      +5

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  • Goldoni // 09.02.2015 à 09h12

    Nous sommes le peuple…. Si massivement nous le disons très fort et de la manière la plus déterminée, l’oligarchie et ses chiens de garde se tairont. c’est la seule issue.
    Assez de ces politiciens sans projet ni idées qui occupent les postes depuis des lustres et répètent depuis toujours la même chose relayés par les perroquets costards – lunettes issus de science po ou de l’ENA qui sont incapables de produire le moindre parasite dans l’harmonie monocorde du système. Après ça, il faudrait s’étonner de l’exclusion des couches populaires et de la jeunesse du champ politique.
    Une révolution doit venir, par le peuple sans compromis avec le système….
    Tsipras a raison de vouloir casser le lien entre les banques, les grands groupes, les médias et les politiques du système…. Le discours est de gauche et c’est le seul qui pourra mobiliser le peuple tout autre solution à droite sera une impasse… Le PS est l’obstacle majeur qu’il faut casser et qui vit juste de la crainte du FN (vu hier dans le Doub). Un leader qui incarnera ce mouvement émergera qui ne peut être Melenchon… À suivre!

      +13

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  • Rose du sud // 09.02.2015 à 09h13

    Or l’ESPOIR fait vivre!

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    • Ardéchoix // 09.02.2015 à 09h49

      @ Rose du sud
      L’espoir est la pire des choses, il permet de repousser à plus tard nos rêves .

        +13

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  • LA ROQUE // 09.02.2015 à 09h22

    « Toute l’Europe, le monde entier, a le regard tourné vers la Grèce avec espoir. Par ce qu’ils savent que la reconnaissance des droits et le soulagement du peuple grec sera une victoire des hommes face aux autocrates financiers et aux nouvelles tyrannies des banques, des marchés, des nouvelles oligarchies qui ont pour objectif de se substituer à la démocratie. »

    Je souhaite tous mes vœux de réussite à Tsipras même si d’une manière ou d’une autre le peuple grec n ‘a pas fini de souffrir…Il m’a l’air d un Grand Bonhomme, la suite nous le dira.

      +16

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  • Louve Bleue // 09.02.2015 à 09h40

    Pourquoi les citoyens d’un pays qui refusent de payer les impôts et/ou ont pratiqué l’évasion fiscale ne sont ils pas déchus de leur nationalité et leurs biens situés dans le pays confisqués ?
    Sans préavis bien entendu !

      +7

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    • jt2007 // 09.02.2015 à 09h48

      peut être parce que nos politiques sont les premiers à s’arranger devant les impôts et à pratiquer l’évasion fiscale

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  • José // 09.02.2015 à 09h58

    En tout cas, jusqu’à présent, deux constats:
    – cohérence gouvernementale, tous tirent dans la même direction
    – pas de corruption, comptes en Suisse, phobie administrative etc.
    Souhaitons que ça dure, et que les pilotes sans gouvernail français en prennent de la graine.

      +3

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  • coinfinger // 09.02.2015 à 10h02

    Je lis au travers de cet article que Tsipras , comme la présidente de l’assemblée ont le souci des choses qui comptent réellement pour l’infléchissement d’un pouvoir .
    Corruption et évasion fiscale pour l’un , diverses manoeuvres dilatoires pour l’autre .
    Là on touche aux questions sérieuses . Parce que les mesures contre l’austérité , c’est bien , (encore faut il arriver à les financer ?), mais ce ne peut étre un ‘programme’ , dans le contexte délétére actuel . Maintenant on est loin du compte quand méme , pour redresser un pays .
    Ce que dit Greenspan , sortir de l’Euro est impératif . Qu’elle peut étre l’intéret de la Gréce d’y rester , et méme de la France , si ce n’est de bénéficier d’une monnaie surévaluée , bénéfice qui n’existe que pour ceux qui détienne beaucoup d’argent , ou/et à l’origine de revenus importants .
    Autrement aucun intéret sauf des emprunts bon marché pour l’Etat ; mais un Etat qui fonde ses recettes sur l’emprunt et non l’impot est de par le fait anti-démocratique .

      +2

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    • step // 09.02.2015 à 11h03

      mettez vous dans la main de créanciers et vous verrez ce qu’il en restera, de votre démocratie.

        +7

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      • Ardéchoix // 09.02.2015 à 15h07

        La main qui donne est toujours au dessus de la main qui reçoit. Napoléon

          +5

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    • Mélissa // 09.02.2015 à 17h40

      Quand même…Cepamoi…

      Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

      Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

        +3

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    • Carole G // 09.02.2015 à 18h36
  • Alae // 09.02.2015 à 10h12

    Et pendant ce temps, Varoufakis tire à vue. « Si la Grèce est forcée de sortir de la zone euro, d’autres pays vont inévitablement suivre et le bloc s’effondrera. » (…) L’euro est fragile, c’est comme construire un château de cartes, si vous retirez la carte Grèce, le château s’effondre ». (…) « Des officiels italiens, je ne peux pas vous dire de quelle grande institution, sont venus me voir. Ils nous soutiennent mais ne peuvent pas dire la vérité parce que l’Italie risque la banqueroute aussi et qu’ils ont peur de la réaction de l’Allemagne ».
    http://www.zerohedge.com/news/2015-02-08/greek-finmin-warns-euro-will-collapse-if-greece-exits-says-italy-next

    Conclusion : les tentatives d’intimidation envers la Grèce ne marchent pas.

      +11

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    • Homère d’Allore // 09.02.2015 à 11h03

      Bonne information, Alae.

      Je pense que Renzi sera le Badoglio de 2015.
      On va rentrer dans le dur.

        +2

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  • gripemino // 09.02.2015 à 10h26

    Bravo Zoe Konstantopoulou votre discours mérite d’être gravé dans le marbre et devrait servir de ligne de conduite à nos élus vacillants, et en disant vacillants je suis d’une politesse excessive!

      +10

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  • Trololo // 09.02.2015 à 10h51

    Je n’aime pas cette rhétorique revancharde anti allemande. Ce n’est pas en déterrant les vieilles rancunes que l’on va avancer. Cela risque surtout de faire fuir un peu plus les riches touristes germaniques vers l’Espagne ou la Turquie.

    La solution est simple enlever les taux d’intérêts supérieurs à 2 % de toutes les dettes d’état car ces intérêts sont de l’usure. Les capitaux empruntés sont remboursables ce sont les intérêts usuraires qui ne le sont pas.

      +3

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    • step // 09.02.2015 à 11h06

      rien ne garanti que le capital est remboursable, intérêts usuraires ou pas. C’est comme ça. Parfois en affaire, on a pas ce qu’on veut. La question est jusqu’à quel niveau de chaos les créanciers de la grèce sont près à aller pour récupérer une partie de leurs fonds.

        +4

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    • Alae // 09.02.2015 à 11h59

      « Je n’aime pas cette rhétorique revancharde anti allemande. Ce n’est pas en déterrant les vieilles rancunes que l’on va avancer. »

      A la guerre comme à la guerre. Du point de vue psychologique, c’est très bien. L’hypocrisie de l’Allemagne, très forte pour la repentance verbale, est révélée par cette mise en demeure de joindre le geste à la parole.
      Des députés russes ont proposé la même chose à la Douma : des réparations allemandes pour les préjudices massifs causés par Hitler à l’Union Soviétique. Inutile de dire que les dommages et intérêts seraient colossaux, de l’ordre de 3,4 mille milliards de dollars.
      Pour le moment, Poutine a demandé aux députés d’abandonner cette demande, mais elle peut revenir sur la table à n’importe quel moment.
      http://itar-tass.com/en/russia/775042

      L’Allemagne devrait se calmer, parce que quand on cherche les ennuis, on les trouve.

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      • Trololo // 09.02.2015 à 14h27

        Stop ! Ma terre natale a été occupée et pas gentiment deux fois par l’Allemagne, mon père a été mitraillé par les allemands, mon grand père mis aux travaux forcés par eux.

        Ils ont eu cependant l’intelligence de ne pas m’éduquer dans la haine et le ressentiment envers les allemands qui sont des gens comme nous. Je ne vois pas en quoi la prussienne Merkel représente tous les allemands, dans ce cas tous les français sont comme Hollande !

        On sait où ça commence quand on se jette les vieux griefs à la tête, on ne sait pas comment cela se termine.
        Quand aux russes qu’ils se rappellent un peu les atrocités et les viols collectifs systématiques sur les civils que leur armée a commis. Quand on est autant détesté dans l’est de l’europe c’est qu’il y a des raisons…

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        • Jean BON // 10.02.2015 à 09h11

          Pour ce qui est des Allemands ils ont BEAUCOUP plus de pouvoirs sur leurs elus que les Francais. Ca tient a la derniere guerre justement, pour une part, de ne plus vouloir se laisser mener en bateau, alors que les Francais sont belliqueux devant le comptoir du Cafe du Commerce, seulement. Ca tient a la personalite du General De Gaulle aussi. Cette Constitution qui lui laissait autant de pouvoir etait possible avec lui. Pas avec des nabots grassouillets…

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    • coinfinger // 09.02.2015 à 19h51

      Pour ce qui est des Allemands , on pourrait dire , comme pour tous les autres peuples qu’ils sont au moins , double . Certes , on préte , on avance , mais qu’est ce qu’on fait de mon argent .
      Les Grecs , c’est clair , ne fonctionnent pas comme les Allemands . Résultats , ils l’ont dilapidé . Ok . Donc leçon . Ok . Plus encore pour le ‘crédit’ à tous les sens du terme , , on s’ingére pas dans vos affaires , on vous à prété , vous rembourser , comment c’est votre affaire interne . Là dessus y a des parasires comme le Fmi : faut faire ci et çà , c’est à dire pressurer le Peuple . A sa maniére c’est éducatif aussi pour le Peuple qui a cru , pouvoir ne pas se préoccuper des dépenses publiques et de la Monnaie . Ok .
      Là le Peuple , il est loin d’avoir tout compris , c’est pas dans ses moyens , sinon il ne serait pas le Peuple . Et puis il à autre chose à faire , il doit travailler , autrement de quoi viverait on ?
      Alors un pouvoir libérateur , comme Syriza , qu’est ce qu’il peut faire , aprés coup ?
      Le Peuple il a comprit quoi ? Que c’est plus dur pour lui . Bravo . A t il compris qu’il ne c’est pas suffisemment soucié de ces choses ou continue t il à déléguer ? A mon avis c’est la question que me pose Syriza . Délégation de plus ? On va voir . Déleguer , le Peuple il a pas le choix , comme j’ai dit il a autre chose à faire . Jusqu’où ? That is the question . Celle d’une authentque démocratie . Les Grecs en sont ils là ou leur faut il encore un supplément d’éducation ? On va voir . Mais ce qui ressort à Syriza , parti poltique , est de gouverner effectivement l’Etat , jusqu’au fonctionnaire de base . Là , j’ai un doute . C’est une question d’autorité . Le Saint Esprit : la flamme qui descent du Ciel , maintenant du Peuple , çà suffit pas , faut qu’elle se répartisse la flamme du Saint Esprit , sur chaque fonctionnaire , et homme politique . Là çà craint parce que çà se fait pas en douceur , y en beaucoup qui sont inapte à le recevoir le Saint Esprit , l’idée du bien commun pour parler Républicain , sinon les Grecs n’en serait pas là .

        +0

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  • BA // 09.02.2015 à 10h53

    Lundi 9 février 2015, vers 10h50 :

    La Bourse d’Athènes chute, les rendements s’envolent.

    L’indice ASE des marchés d’actions grecs chute de plus de 6% au lendemain du discours, ferme, de politique générale du premier ministre Alexis Tsipras. Les rendements s’envolent, celui à 3 ans frôlant le seuil des 20%.

    Les banques sont une nouvelle fois les plus touchées. Si l’indice général du secteur chute de 7,04%, Banque du Pirée abandonne 8,1%, Euro Bank 6,68%, Banque nationale de Grèce 5,45% et Alpha Bank 8,79%.

    Autre réaction, celle du marché obligataire, avec une poussée du rendement des emprunts d’Etat à dix ans à plus de 10%, à 10,6032%, contre 9,94% vendredi.

    Pour le seul rendement à trois ans, on approche les 20%, à 19,97%, contre 17,48% vendredi.

    Leçon grecque : plus aucun changement possible sans clash systémique.

    http://yetiblog.org/index.php?post/1362

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  • OFJ // 09.02.2015 à 11h58

    Est-ce vraiment une obstination grecque ? Rappelons nous qu’un premier ministre fut poussé à la démission parce qu’il avait proposé un référendum sur ces sujets !

      +4

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  • Vallois // 09.02.2015 à 12h00

    Oui mais vous voyez les grecs rejoindre les BRICS voire l’ennemi mortel la Turquie pour casser l’étreinte et l’encerclement sans que l’empire et sa troïka bronche ?

    L’empire US a installé les ressources militaires nécessaires à sa déstabilisation pas loin du Nord de la Grèce (bases géantes US en Albanie et Kosovo), on ne sait jamais…

      +2

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  • Timothée // 09.02.2015 à 12h14

    Tsipras et son gouvernement ont l’opinion publique avec eux, c’est ça le point important. A l’heure actuelle, il gagne environ 2% d’opinions positives par jour et seuls 20% des médias osent afficher une autre opinion.

    Sa stratégie de mettre l’Europe devant ses responsabilités est essentiellement une stratégie d’éducation de l’opinion publique grecque. Elle consiste à démontrer que l’UE est de mauvaise foi et que ses principes affichés ne sont que des leurres au service de ceux qui sont responsables pour les maux de la population grecque.

    Il est en passe de réussir. Actuellement, 59% de la population considère que sortir de l’Euro ou de l’UE n’est pas une catastrophe en soi. Si ce pourcentage arrive vers les 75%, le jeu sera fini. Un simple référendum suffira.

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  • rakosky // 09.02.2015 à 12h19

    Dans leur malheur les grecs ont la chance d’avoir un tel gouvernement.
    En voyant le courage et la dignité de ces hommes,comment ne ps ressentir le plus profond mépris pour ceux qui nous gouvernent
    Nous devons soutenir ce gouvernement et ce peuple de toutes nos forces et aussi nous montrer dignes d’eux,combattre dans notre pays,contre notre gouvernement les mêmes plans qu’ils veulent contraindre la Grèce d’accepter
    Avec son emphase grotesque,Hollande fait tourner les tables et en appelle à l’esprit du 11 Janvier pour contraindre les organisations syndicales à accepter la Loi Macron
    C’est l’esprit de la révolte qui doit souffler et assez fort pour les balayer tous,

      +17

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  • Renaud // 09.02.2015 à 12h24

    IL EST TEMPS DE FORMER LA DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE.

    Ce serait bien, nouveau et créatif que la Grèce sorte de la zone « euro » et que l’ « Europe » de Bruxelles disparaisse et que les forces économiques et sociales des différentes régions et pays puissent enfin, selon le principe de Subsidiarité, devenir ou redevenir créatifs selon leur possibilité. Greenspean, et d’autres du même acabit sont bien gentils (encore que…) mais un système économique et financier omnipotent devant lequel les politiques s’inclinent le plus bas possible vendant leurs pays aux tenants du seul marché contre les valeurs humaines ne peut qu’apporter des problèmes à la fin insolubles. En effet seuls les critères des actionnaires sont pris en compte et relèvent d’un système capitalistique financier d’inspiration protestante né en Angleterre et aux Pays-Bas au 17ème siècle où l’intérêt bancaire est roi et l’usure règne sans partage. Ce système bancaire est désormais mondialisé pour le malheur de tous.

    Toute l’ « Europe » (et d’autres régions du monde) est à genoux devant le système financier qui fait ce qu’il veut. Le cas, en particulier, de la Grèce et de l’attitude de la BCE se passe de commentaire!

    Le terrible drame est que les peuples, nous tous, sommes littéralement saoulés de politique. Le système politique « démocratique » conçu soit-disant pour le développement libre des sociétés et des pays, pédale désormais dans le vide complet. En effet, tous les principaux pouvoirs nationaux et internationaux (je devrais dire transnationaux) sont dans des mains (et des têtes) exclusivement économiques et financières. Le terrible, c’est que les grandes écoles et les universités forment les responsables dans l’unique but de satisfaire les marchés sous toutes les coutures. Tant pis pour le sens des civilisations et des cultures qui disparaît peu à peu. Les têtes des responsables actuels et futurs sont ainsi stérilisées pour l’essentiel. Les gouvernements sont devenus de simples concièrges ou gardiens d’immeubles, immeubles qui portent encore le nom des anciennes nations qui ne s’appartiennent plus, et les gouvernements sont là en priorité pour assurer la sécurité des investisseurs et des actionnaires.
    IL EST TEMPS DE FORMER LA DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE.

    Le mieux est que la Grèce sorte de l’euro et que l’ « Europe » de Bruxelles aille au rencart comme l’Urss.

    Qu’on puisse mettre sur pied une monnaie -commune- et non unique, que j’appelle monnaie inique . Que les nations retrouvent à peu près chacune une monnaie normale qui reflète exactement leurs réalités économiques et sociales. Que le principe de Subsidiarité (le vrai et non celui évoqué dans l’ « Europe » qui est du pipeau) soit désormais prioritaire en toutes choses publiques

    Ci-dessous ce lien -à méditer- cet exposé clarissime fait en 1950 et qui est de plus en plus d’actualité (à la technologie près, mais la technologie n’apporte rien de mieux dans la fausse structure bancaire actuelle sinon pire encore) mais texte très clair pointe exactement la cause financière et bancaire des malheurs humains dans le monde dit « moderne ». L’argent n’est pas une marchandise mais un signe de représentation de la richesse et non la richesse. Seuls les producteurs, les sociétés productrices donnent sa valeur à la monnaie. La monnaie ne vaudrait absolument rien et n’aurait aucun sens sans les producteurs. Si les sociétés parviennent à créer et contrôler leur monnaie, une immense proportion des problèmes humains seraient alors réglés.

    DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE vous dis-je !

    http://www.fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=2128

      +5

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    • coinfinger // 09.02.2015 à 20h09

      Je vous ai mis +1 , mais vaut mieux réfléchir aux Protestants . Les pays Protestants marchent bien , c’est pas seulement parce qu’ils sont du Nord , mais parce que plus tard venus à la civilisation , moins corrompus . En L’occurence le moins corrompu çà veut dire , conscients que pour assurer un progrés au pays , au peuple , il faut que les Riches , ne se vautrent pas dans leur Argent comme l’oncle Picsou , mais renoncent à une partie de leur consommation ( celle du luxe , ostentatoire , et luxuriante ) pour investir et assurer le bien de tous . K Marx va encore plus loin pour dire que c’est un leurre , certes , mais déjà , c’est une autre disposition que le je flambe , catholique ou orthodoxe (ou islamique ) chacun à sa maniére .

        +1

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      • Micmac // 09.02.2015 à 22h01

        Jamais entendu parler de Calvin et de la doctrine de la Prédestination? Bien, bien pratique pour le pognon décomplexé, la Prédestination : « Dieu m’a montré qu’il m’aime en me faisant gagner plein de pognon ».

        Pour faire court, en généralisant un peu :

        Les protestants allemands et d’Europe du Nord sont dans l’ensemble luthériens. Ils sont tout autant que les catholiques circonspects quant à l’accumulation des richesses. Peut-être moins ostensibles et plus discret avec leur argent (quand ils en ont) que les catholiques parce que le frisson de la transgression se fait moins sentir chez les protestants, il me semble, je sais pas trop pourquoi. Peut-être sont ils plus sensibles au regard que porte sur eux leur communauté? C’est possible…

        Les calvinistes, c’est autre chose… la majorité des protestants aux US sont calvinistes. Et les banquiers suisses, bien sûr…

        D’ailleurs, je me demande ce que doit la doctrine de la « main invisible » à la prédestination calviniste. Je pense que c’est sa version moderne et laïque, mais fondamentalement, c’est pareil.

          +3

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  • Pat // 09.02.2015 à 12h28

    A ecouter et rejoignant le sujet des reparations de guerre le passionnant « Rendez vous avec X » consacre au passe de la Grece

    http://rendezvousavecmrx.free.fr/page/detail_emission.php?cle_emission=719
    http://rendezvousavecmrx.free.fr/page/detail_emission.php?cle_emission=720

    Grèce : un passé oublié (1/2)
    La Grèce est-elle sauvée ? En a-t-elle vraiment fini avec la terrible crise qui l’a frappée ?… C’est ce que l’on murmurerait à Bruxelles mais aussi dans les cercles dirigeants d’Athènes. Qu’en est-il réellement ? J’ai trouvé au début du mois dans le journal Le Monde un titre qui résume bien la situation actuelle du pays : ‘La Grèce va mieux, les Grecs pas tellement !’ Car s’il est vrai que le chômage fléchit légèrement, il touche encore 57 pour cent des jeunes.

    Rassurez-vous, Monsieur X n’a nullement l’intention de nous asséner un cours d’économie. Et s’il a décidé aujourd’hui d’évoquer la Grèce, c’est qu’il a voulu remonter aux racines lointaines de la crise grecque et donc aux déchirures de la Seconde Guerre mondiale et de la sanglante guerre civile qui a suivi. Avec, pour commencer, ce terrible constat : de tous les pays européens occupés par les nazis, c’est, en dehors de la Pologne et de la Russie, incontestablement la Grèce qui a le plus souffert… Mais, alors que la Résistance grecque a été aussi l’une des plus efficaces et les plus redoutables dans sa lutte contre l’occupant, la Libération s’est traduite par une féroce répression contre ceux-là mêmes qui venaient de délivrer leur pays du joug nazi… Avec le concours des forces alliées, essentiellement britanniques ! Et qu’en est-il des réparations que l’Allemagne se serait abstenue de payer après la guerre ? Une dette bien réelle ou un fantasme ? Monsieur X commence par analyser cette délicate question…

      +8

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  • BA // 09.02.2015 à 13h39

    « La possibilité que la Grèce quitte la zone euro est passée, avec ce discours, de 35% à 50% », estime Gary Jenkins, responsable de la stratégie crédit de LNG Capital.

    Lundi 9 février 2015 :

    A la mi-journée, la Bourse d’Athènes perdait 6,0% et l’indice du secteur bancaire grec chutait de 11,5%, se rapprochant de ses plus bas historiques.

    L’action de la Banque du Pirée abandonnait 15,5%, Eurobank 10,4% et Banque nationale de Grèce 10,6%.

    Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat grecs à dix ans dépassait 11% et la hausse était plus spectaculaire encore pour le rendement à trois ans, qui dépassait 21%.

    Dans un discours au Parlement dimanche, Alexis Tsipras a déclaré qu’il n’accepterait pas une prolongation du programme d’aide financière dont bénéficie son pays, laissant craindre des tensions lors de la réunion exceptionnelle des ministres des Finances de l’Eurogroupe mercredi et du sommet de jeudi avec les dirigeants de l’Union européenne, favorables à cette solution.

    « La possibilité que la Grèce quitte la zone euro est passée, avec ce discours, de 35% à 50% », estime Gary Jenkins, responsable de la stratégie crédit de LNG Capital.

    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN0LD17D/la-confrontation-tsipras-bruxelles-inquiete-les-marches-grecs.html

      +4

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  • Joanna // 09.02.2015 à 13h54

    J’ai trouvé remarquable le discours de Madame Zoé Konstantopoulou. J’y sens de la détermination, du respect pour le peuple qui les a portés au pouvoir. Avec son courage et son énergie elle fait passer un souffle qui m’évoque le « Canto General » de Mikis Theodorakis composé sur des textes de Pablo Neruda.

    Et ce qu’il me parait important de souligner c’est qu’elle est de gauche et profondément patriote alors que chez nous la gauche (à part sans doute JP Chevènement) a tourné le dos au patriotisme et le dénonce comme une tare.
    Pas étonnant alors de voir de nombreux militants patriotes et de gauche finir par s’en détourner.

      +13

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  • Chris // 09.02.2015 à 14h27

    La Grèce devra tôt ou tard sortir de la zone euro.
    Et le plus tôt sera le mieux.
    C’est aussi mon point de vue dès le départ, dans la perspective que Syriza applique son programme.

      +0

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  • Alae // 09.02.2015 à 14h31

    Selon Morgan Stanley, un « Grexit » et l’euro s’écrase comme une m…
    http://www.zerohedge.com/news/2015-02-09/morgan-stanley-says-grexit-would-send-eurusd-crashing-090

    Ça commence à devenir marrant. Quel cirque ! 🙂

      +4

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    • Chris // 09.02.2015 à 14h50

      Et l’euro est le dernier rempart avant le dollar…

        +3

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      • Ardéchoix // 09.02.2015 à 15h11

        @ Chris
        l’Euro est le dernier rempart du château de sable qu’est le dollar .

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        • Yves.jm // 09.02.2015 à 15h43

          Et de l’oligarchie qui ramasse le pot, en $ ou en €.

            +9

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      • Julie // 10.02.2015 à 15h42

        Poutine a laissé échapper dans une interview à un quotidien gouvernemental égyptien (il est en visite là-bas) qu’il avait discuté avec Sisi de la possibilité d’arrêter les échanges en dollars. C’est un petit marché de 70 millions d’habitants, l’Egypte…

          +0

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  • jacques beaudry // 09.02.2015 à 14h39

    Et si les autres peuples de l’Union européenne manifestaient pour que leur gouvernement respecte la souveraineté des grecs en négociant des arrangements qui satisfassent tous les peuples.

      +6

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  • BA // 09.02.2015 à 15h12

    Lundi 9 février 2015 :

    « La possibilité que la Grèce quitte la zone euro est passée, avec ce discours, de 35% à 50% », estime Gary Jenkins, responsable de la stratégie crédit de LNG Capital.

    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN0LD17D/la-confrontation-tsipras-bruxelles-inquiete-les-marches-grecs.html

    Schäuble intraitable face à la Grèce, réclame un programme en bonne et due forme.

    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble s’est montré intraitable lundi, déclarant que « si la Grèce veut notre aide, il faut un programme en bonne et due forme, par opposition au financement d’urgence que réclame Athènes. Si les Grecs veulent notre aide, il faut un programme conclu avec les créanciers afin en particulier d’obtenir des financements de la Banque centrale européenne », a-t-il dit à quelques journalistes en marge d’une rencontre avec ses homologues du G20 à Istanbul.

    « Je n’ai toujours pas compris comment le gouvernement grec veut s’y prendre », a-t-il asséné par ailleurs, en marge de ce sommet G20 Finances auxquels participent aussi les gouverneurs de banques centrales et les chefs de grandes institutions (FMI, OCDE).

    « Ce n’est pas nous qui avons besoin d’un programme. L’Allemagne n’a pas besoin d’un programme. Je suis prêt à donner toute l’aide qu’on veut, mais si on ne veut pas de mon aide, très bien », a encore dit M. Schäuble.

    « La Grèce est soumise à un programme jusqu’à fin février. Je ne sais pas ce que les marchés feraient sans programme, mais peut-être que le Premier ministre Alexis Tsipras le sait mieux que moi », a ironisé M. Schäuble.

    Il a aussi relevé, manifestement agacé, que le chef du gouvernement dominé par le parti de gauche radicale Syriza comptait régler ses problèmes financiers en renégociant les accords de Londres. Mais c’était en 1953.

    M. Tsipras a insisté dimanche dans un discours de politique générale sur l’obligation morale et historique de réclamer à l’Allemagne des indemnités de guerre, auxquelles elle a échappé à la fin de la deuxième guerre mondiale en signant ces accords dans la capitale britannique.

    M. Tsipras a aussi demandé le remboursement de l’emprunt imposé par les nazis à la Banque de Grèce. Au total, il y en aurait pour 162 milliards d’euros, l’équivalent de la moitié de la dette grecque.

      +3

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    • Grognard // 09.02.2015 à 20h49

      Ah les prussiens toujours aussi amidonnés.
      Les bavarois sont plus souples.

        +3

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  • Yves.jm // 09.02.2015 à 15h42

    Les Grecs ont effectivement fait une révolution, une vraie, et pacifique, par les urnes. A nous de faire pareil en France et de mettre à la porte notre classe politique corrompue et asservie aux USA et multinationales.

      +12

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    • gil // 09.02.2015 à 18h22

      @Yves

      Le problème ici c’est que aucun de ceux que propose le système n’ont assez de courage pour faire ce que fait syriza. Marine le pen, melenchon qui sont députés européens depuis déjà longtemps bref je ne vois pas bien qui. Asselineau peut être, DPA, je ne vois pas très bien.

      Cordialement

        +4

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  • theuric // 09.02.2015 à 16h37

    Ah, la compulsion de répétitivité et les relations germano-grecques.
    Il se dit que sans la résistance de la Grèce (et de la Crète) ainsi que d’autres proches pays, la seconde guerre mondiale eut duré plus longtemps.
    Mais qui dit compulsion de répétitivité, dit relations tendues futures avec le monde anglo-saxon…

      +3

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    • coinfinger // 09.02.2015 à 20h56

      Y a un pb culturel avec la Gréce . Si , si , la culture çà existe , et c’est grave parce que c’est pas une question intellectuelle , çà s’enseigne pas . çà vient avec la tétine de la Maman et méme avant .
      C’est engrammé dans le corps , çà formate l’inconscient . çà crée des imcompréhensions irréductibles pour ne pas dire des Guerres . La différence principale par exemple , entre Anglais et Irlandais qui ne peuvent se supporter les uns , les autres , n’est pas une différence de race , c’est clair , ni méme de religion , les Anglais supportent des catholiques pourvus qu’ils ne soient pas Irlandais et réciproquement , c’est une différence de culture . Des choix de maniére de vivre qu’on a pas vraiment choisi mais incompatibles et çà joue dés la premiére seconde de ‘contact’ malgré’ toutes les bonnes volontés .

        +2

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      • Micmac // 09.02.2015 à 22h20

        Désolé de vous reprendre encore une fois, comme je l’ai fait plus haut sur le protestantisme, je ne suis pas spécialiste en religion, mais je sais deux-trois trucs.

         » les Anglais supportent des catholiques pourvus qu’ils ne soient pas Irlandais et réciproquement ».

        Faux. Les Anglais ne supportent pas les catos. Bien sûr, comme tout le monde, ils se sécularisent, et commencent à s’en foutre, mais ça n’était clairement pas le cas il n’y a pas si longtemps.

        Les anglicans ne sont pas vraiment des protestants, ce sont juste des catholiques qui obéissent au roi d’Angleterre plutôt qu’au Pape, et c’est la grande majorité au Royaume Uni. Et les « papistes » y ont été sévèrement discriminés et persécutés : pas un seul « papiste » dans la bonne société anglaise jusqu’à il n’y a pas si longtemps. A tel point que jusqu’à la première moitié du 20ième siècle, les catholiques d’Angleterre étaient presque tous des pauvres et des marginaux.

        Les protestant y étaient mieux tolérés, parce qu’ils n’étaient pas « papistes ». Il faut dire que beaucoup de protestants anglais sont assez folklos. Des sectes bizarroïdes limite Amish pour beaucoup d’obédiences…

        Ce sont les membres d’une de ces sectes protestantes qui ont constitué les fameux « Pilgrim Fathers »… cramant des sorcières à Salem et autres hérétiques à qui mieux mieux, à leurs débuts. D’ailleurs, ils ne fuyaient pas les persécutions : ils fuyaient la « corruption » de la société britannique, et notamment l’impossibilité d’y jeter les hérétiques au bûcher…

          +1

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  • Goldoni // 09.02.2015 à 18h07

    Le 18 mars la BCE inaugure de nouveaux locaux à Francfort … Une manifestation européenne de défiance est organisée pour soutenir le peuple grec dans ses choix démocratiquement exprimés.

      +4

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  • Carole G // 09.02.2015 à 18h27

    Londres prépare officiellement un scénario de grexit:
    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0VJ25620150209
    Je ne pense pas que Tsipras « se couche »; il ne peut pas etre innocent au point de ne pas voir qu’il ouvrirait à terme un boulevard à l’aube dorée.
    Il négociera jusqu’au bout avec les saigneurs du trio infernal…Les-dits saigneurs prendront ils le risque d’une explosion de la zone euro?L’avenir nous le dira; mais n’oublions pas que » le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage »

      +6

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  • coinfinger // 09.02.2015 à 19h23

    C’est pas n’importe quoi , c’est basique : les impots çà concerne les Riches et les Puissants depuis les Révolutions . çà s’appelle République . La dette permet d’échapper à la discussion , le Parlement , etc . C’est basique , je plains celui qui ne comprends pas .

      +3

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  • Jeanne L. // 09.02.2015 à 23h21

    Si j’ai bien compris ce que dit Greenspan :
    C’est 1- La Grèce doit sortir de l’Euro, c’est à ce prix qu’elle sortira de la crise.
    Mais 2- Il rajoute que cette sortie de la Grèce est la meilleure stratégie pour le reste de la zone euro qui doit se réformer puisque  » la zone euro ne pouvait poursuivre sous sa forme actuelle sans intégration politique », en gros il faut pour que cela se maintienne, que nous soyons « sauvés » et que nous sortions de la crise plus d’intégration politique et non une sortie de la zone euro et encore moins une sortie de l’UE, ni de l’OTAN bien sûr mais il n’en parle pas dans le texte.
    Je pense exactement le contraire: tirons-nous !

      +4

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  • Kiwixar // 10.02.2015 à 05h05

    La Russie mentionne aussi (comme la Grèce) de réclamer à l’Allemagne des dommages de la 2eme guerre mondiale, qui n’ont pas été payés… Pour la Russie, ce serait un moyen malin de couper le gaz vers l’Allemagne (North Stream) en attendant que les Allemands payent cette dette… Un embargo politique (pour l’Ukraine) sous couvert de « dette historique avec point Godwin ».

      +3

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  • Jacqueline 63 // 10.02.2015 à 18h05

    Il est certain qu’ils vont tout faire pour briser cette belle révolte, voir même tenter de s’attaquer physiquement à Tsipras , comme pour Allende au Chili mais il y a des nuances :
    Les US sont en déclin d’où leur férocité géopolitique
    La Russie tient le coup
    Tous les peuples d’Europe qui vivent la régression sont plutôt solidaires du peuple grec ( Podemos ….)
    L’Europe a de plus en plus de difficultés à faire face à ses propres problèmes
    Les BRICS se constituent

    Tout ceci est positif et la Grèce peut réussir !

      +2

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    • Carabistouille // 10.02.2015 à 19h15

      Pour le coup, il y est pour rien Tonton Sam dans l »histoire Grecque. Au contraire, il aurait tendance à demander aux Teutons d’apprendre la souplesse. Pas toujours les mêmes.

        +0

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  • Carole G // 10.02.2015 à 18h10

    Tsipras massivement soutenu par sa population:
    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN0LE23Y/les-grecs-approuvent-largement-le-programme-de-leur-gouvernement.html
    Visite demain du ministre des affaires étrangères Grec en Russie; le ministre grec de la défense rappelle que si aucun accord n’est trouvé avec l’Europe, la Grèce pourrait se tourner vers d’autres partenaires.
    http://rt.com/news/230839-greece-minister-germany-eu/

      +1

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    • Carabistouille // 10.02.2015 à 19h13

      Ha ben c’est sûr, il est soutenu 🙂
      programme magique: le beurre et l’argent du beurre.
      Ou plutôt, comment bénéficier de la solidarité des copains de l’euro en leur disant d’aller se faire mettre avec leurs créances.
      Poser comme ça, le programme ne peut que séduire le public.
      Si je dis à ma petite famille: allez, on part en vacance aux Maldives et fuck le remboursement des prêts de la maison et des impôts, ils vont tous être d’accord chez moi.
      Mais le problème c’est que ça ne marche pas comme ça. On n’est pas chez les bisounours.
      Donc le deal va être simple: ou vous acceptez la soumission ou vous sortez et faites défaut avec toutes les conséquences et pas vraiment notre sympathie pour les années à venir.
      Et c’est très bientôt en ces termes que Tsipras devra poser la question à ses concitoyens: Papandreou-Samaras ou Grexit.
      Je gage que le soutien populaire sera nettement moins marqué.

        +0

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      • Carole G // 10.02.2015 à 19h50

        @ Carabistouille,
        non, pas abracadabra magique , les dettes sont des intruments politiques :
        http://www.bastamag.net/La-dette-neutralise-le-temps
        Eléments argumentaires pour l’anulation de la dette Grecque:
        http://cadtm.org/Elements-d-argumentaire-pour-l

          +0

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        • Carabistouille // 10.02.2015 à 20h39

          :), je suis d’accord avec vous, mais si vous croyez que les mecs qui tiennent le peuple Grec par les couilles vont accepter de s’assoir sur leur créance et en plus prendre ça avec le sourire en pensant à l’avenir commun radieux…. 🙂

            +0

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  • BA // 10.02.2015 à 20h32

    Mardi 10 février 2015 :

    Le ministre allemand des Finances met en garde Athènes.

    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a dit mardi que si la Grèce ne voulait pas d’un nouveau programme, alors tout était fini.

    Le ministre a ajouté que l’Eurogroupe voulait entendre mercredi de la part d’Athènes quelque chose qui l’engage.

    Il a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles la Grèce serait parvenue à un accord avec la Commission européenne et a dit que l’Eurogroupe, soit l’ensemble des ministres des Finances de la zone euro, ne négocierait pas de nouveau programme pour la Grèce mercredi lors de sa réunion.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/le-ministre-allemand-des-finances-met-en-garde-athenes-1030668.php

      +0

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    • Renaud // 10.02.2015 à 23h50

      Tout était fini aurait dit ce ministre, pardon ce sinistre Wolfgang Schäuble??
      Sûrement pas la fin de l’USURE! Est-ce qu’on a bien compris de quoi il s’agit?
      Je n’en suis pas sûr. Sauf à sortir de l’euro et de cette « Europe » de malheur pour le soulagement des Grecs et de ceux qui devraient suivre.

      Tout était fini? Rien du tout! Certes, je peux me tromper cette fois, mais je parie qu’avant le 28 février un compromis, un Xième compromis, vas être trouvé d’une manière ou d’une autre entre la Grèce et la BCE. Ce système est bien trop déconnecté des réalités pour s’y conformer. Derrière ce verbiage assommant, le problème n° 1 à résoudre est d’abord gagner encore et toujours du temps. Car le problème n’est nullement comptable, encore moins politique ou autre, mais de gagner du temps en trouvant une sorte d’ ‘ornithorynque’, un monotrème ‘financier’ de plus pour faire perdurer l’usure. C’est ce qui domine tout le reste. Un trimestre de gagné ce serait vraiment merveilleux, six mois? ça y est la crise est résorbée! plus d’un an? il n’y a plus aucun problème!! Avant de s’apercevoir que sous des formes à peine modifiées, l’usure est toujours là; comme sous la plume de Victor Hugo, l’œil était dans la tombe et regardait Caïn…

      Ces pantomimes sont celles qui nous ont conduit à la situation économique et sociale actuelle.
      Selon toutes apparences, cette « Europe » décérébrée ne comporte plus aucun enjeu, sauf les avoirs des plus gros actionnaires. Ces derniers perdront moins à faire en sorte que la situation actuelle (en particulier de la Grèce) dure le plus longtemps possible, plutôt que, d’une manière ou d’une autre, remettre les pendules à l’heure. D’ailleurs l’heure de quoi? de qui? On est déjà sous le régime sans fin de l’usure! Car il s’agit de laisser enfermés les peuples dans la prison définitive de l’usure… Mais qu’est-ce qui pourrait y mettre fin?? Sans réponse imparable, le reste n’est que de la rigolade… plus exactement une vallée de larmes…
      C’est la société productrice qui doit créer -son- argent et le contrôler. Confier la création monétaire à des « faiseurs d’argent » revient à tomber dans l’usure.
      Inexorablement. Comment faut-il le dire?

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