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29.décembre.201529.12.2015 // Les Crises

Mobilisation : ne laissons pas le FN s’approprier les idées de Manuel Valls !

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Je ne peux laisser tout dire sur la déchéance de nationalité : revenons aux faits !

Le débat public et libre témoigne de la force de notre démocratie. Face à la lâcheté terroriste, nos réponses doivent être sereines et fortes. Elles le sont.

Comment peut-on dire que priver de la nationalité française des terroristes condamnés serait une idée d’extrême-droite ?

· D’abord, parce que c’est strictement faux : ce principe existe dans de nombreux pays démocratiques proches de la France : en Grande-Bretagne, au Canada, en Suisse, aux Pays-Bas et d’autres encore, sans doute. Le même débat existe en Belgique. En Allemagne, la question ne se pose pas puisque la binationalité n’y est pas autorisée.

· Ensuite, parce qu’affirmer cela permet au Front national et aux cercles identitaires de renforcer leur propagande.

Il faut au contraire dire que ce qui est une idée d’extrême-droite, c’est de fonder la nationalité exclusivement sur le sang, sur l’appartenance ethnique, sur ce qui par nature ne peut jamais être révoqué. Car les doctrines d’extrême-droite tournent radicalement le dos à la conception historique ouverte de la Nation française, fondée sur l’adhésion à l’idéal républicain et sur la volonté commune de vivre ensemble qui unit tous les citoyens français !

Dès 2012, comme ministre de l’intérieur, j’ai rétabli – sous les critiques virulentes de l’extrême-droite – des conditions normales et ouvertes d’accès à la naturalisation, y compris bien sûr sur la base du droit du sol. Cette décision a bénéficié, non pas à quelques poignées de personnes, mais à des milliers, aujourd’hui devenues nos compatriotes, pour beaucoup binationales. Et j’en suis fier !

Dans le débat actuel, chacun a droit au respect de son opinion.

Mais, devant les Français, il est sage d’éviter tout amalgame, d’écarter les arguments infondés. Priver de la nationalité française ceux qui tuent aveuglément d’autres Français au nom d’une idéologie de terreur est un acte symbolique fort qui sanctionne ceux qui se sont eux-mêmes exclus de la communauté nationale. Rien de moins, rien de plus.

Ce n’est aucunement une remise en question du droit du sol puisque la possibilité de déchéance concernera tous les terroristes binationaux condamnés pour crimes, quel que soit le mode d’obtention de la nationalité, droit du sol ou filiation. Evitons de laisser indûment penser que le droit du sol ferait obstacle à une proposition qui recueille une très large adhésion parmi les Français. Ce n’est nullement le cas.

Puisque le débat se réfère à l’histoire et à la tradition républicaines, souvenons-nous que la première procédure de déchéance de nationalité a été instituée par la IIème République, à l’article 8 du décret du 27 avril 1848. Il s’agissait alors d’exclure de la République les esclavagistes qui refuseraient de se conformer à l’abolition de l’esclavage. Une mesure de déchéance après condamnation pour un crime terroriste par un tribunal indépendant n’a absolument rien à voir avec les actes discriminatoires du régime raciste et antisémite de Vichy.

Même si elle ne concernera heureusement qu’un nombre limité de personnes, la déchéance symbolisera l’exclusion définitive du pacte national de ceux qui ont commis des crimes terroristes, dans le respect des principes du droit international auxquels nous sommes attachés, qui interdisent de créer des situations d’apatridie.

Face au terrorisme, aujourd’hui, préserver l’unité nationale et le rassemblement, c’est respecter le discours du président de la République applaudi sur tous les bancs du Congrès. C’est, comme l’a fait le Gouvernement, s’appuyer sur l’avis rendu par le Conseil d’Etat. C’est croire en la force et en l’ouverture de la démocratie française, qui protégera toujours tous ses enfants, sans aucune distinction d’origine ou de religion.

Manuel VALLS

Source : Facebook, 28/12/2015

Outre la longue analyse du jour sur la loi scélérate de Manuel Valls, je me contenterai de 2 images :

Alors mobilisons-nous, car le FN n’a JAMAIS proposé de d’enlever la nationalité à des personnes nées françaises :

Rendez-vous donc en 2016, pour la nouvelle saison du gouvernement (avec le futur épisode « Manuel Valls et la peine de mort » ?)

P.S. à propos de « revenons-en aux faits », Cohn-Bendit, franco-allemand, se moque de Valls ici, lui expliquant qu’il raconte n’importe quoi. Il n’y a pas 10 faits dans son post, et il faut qu’il y ait des erreurs dedans – cela en dit long sur le niveau des bras-cassés qui entourent le Premier Ministre de la France.


Tiens, au passage, réactions de gauchistes :

Le député Les Républicains Hervé Mariton a expliqué lundi sur France inter qu’il ne voterait pas en faveur de l’extension de la déchéance. «Je n’approuve pas Manuel Valls. Je vois depuis le 13 novembre une espèce de surenchère de mesures au nom de la sécurité et hélas que pour beaucoup d’entre elles je crains totalement inopérantes», a déclaré le candidat à la primaire de la droite. Indiquant qu’il «souhaite une nationalité qui soit irréfragable, irréversible, et que cette nationalité ne soit pas supposée mal acquise, qu’elle ne soit pas fragile pour les uns, moins fragiles pour les autres».

Sur Twitter, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a dénoncé «un sujet polémique qui distrait le pays de l’essentiel: la lutte contre le chômage». «Diviser plus que rassembler», a -t-il écrit. En janvier, Alain Juppé estimait que la déchéance «ne fera pas reculer les terroristes».

Benoist Apparu, député de la Marne (Les Républicains), a affirmé mercredi sur iTELE que la déchéance de la nationalité était «une mesure inefficace», qui «ne sert strictement à rien», mais qu’«a priori», il voterait en faveur de la révision constitutionnelle. «J’ai toujours été sceptique sur» la déchéance de la nationalité, une mesure «inefficace» et qui «ne sert strictement à rien, à part faire du symbole», a affirmé M. Apparu. Selon lui, «le symbole, ça compte (…) mais provoquer un pataquès comme on est en train de le vivre pour uniquement un symbole, sincèrement ça ne sert à rien du tout». «Ce qu’on met en cause là, ce n’est pas le droit du sol, c’est le droit du sang», qu’«on écorne de façon assez lourde! Tout ça pour un symbole totalement inefficace dans la lutte contre le terrorisme!», a-t-il insisté

Chapeau à Patrick Devedjian :

Le débat du moment porte sur la déchéance de nationalité des terroristes bi-nationaux et son institution par une réforme constitutionnelle. J’y suis hostile pour plusieurs raisons.

1° C’est une mesure totalement inefficace, car elle n’est pas propre à retenir un kamikaze décidé à se faire sauter avec une ceinture d’explosif.

2° Elle est à la limite contre-productive quand il s’agit d’obtenir l’extradition d’un terroriste français réfugié à l’étranger.

3° La mesure ne viserait que les bi-nationaux. Elle ne touche donc pas seulement les naturalisés mais les bi-nationaux à la naissance. De ce point de vue, contrairement à la déclaration des droits de l’Homme*, les hommes ne naîtraient plus « libres et égaux en droit » puisque les bi-nationaux peuvent subir une sanction à laquelle les autres échappent !

4° On observera en outre, qu’est désignée par la mesure une population française d’origine étrangère et soupçonnée de ne pas être intégrée. La connotation est pour le moins malheureuse et correspond bien au discours du Front national auquel on apporte ainsi une sorte de caution.

5° Sur le plan politique, le projet fait apparaitre une alliance objective entre le Gouvernement et le Front National : la droite a tout intérêt à la faire apparaitre dans toute sa lumière en ne la cautionnant pas.

* qui, rappelons-le, fait partie du « bloc de consitutionnalité » : veut-on aussi réviser ces grands principes fondateurs ?

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DUGUESCLIN // 29.12.2015 à 07h36

En résumé ce que propose le front national, c’est mal, voire nauséabond, si c’est la gauche qui le propose c’est bien, c’est républicain.
Comprenne qui pourra, mais cela finit par être épuisant. Pendant ce temps l’économie française souffre, la dette augmente, de même que le chômage, mais visiblement la seule urgence est l’état d’urgence pour oublier le plus urgent.
On finit même par faire la guerre à ceux qui combattent les terroristes censés être nos ennemis quand ils sont en France, mais ne sont pas nos ennemis quand ils sont dans le Golf.

77 réactions et commentaires

  • Papagateau // 29.12.2015 à 04h57

    L’efficacité de la mesure contre le terrorisme étant nulle, la seule raison qui puisse rendre la mesure intéressante est qu’elle fera baisser le nombre de terroristes islamistes de nationalité française.

    Pour aller jusqu’au bout de cette logique, le gouvernement peut aussi confier la tenu de la liste des terroristes islamistes français à pôle emploi qui réussira très bien à faire baisser le chiffre.

    Attention, ceci n’est pas une blague contre les politiciens … Je les connais trop bien.

      +9

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    • Pierre // 29.12.2015 à 09h39

      Non la mesure ne serait pas nul si nous rétablissons nos contrôles aux frontières. Ces individus auraient beaucoup de mal à revenir en France. Et si je suis ton raisonnement pourquoi interdire la détention d’arme en France vu que c est une mesure qui N empeche pas les terroristes et les truands de s’en procurer ? Inefficace sans contrôle comme la déchéance de nationalité ! Cqfd

        +7

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      • Malek // 29.12.2015 à 15h01

        Il n’y a absolument aucun lien entre controle aux frontieres, qui est un vrai et important sujet dans le cadre européen, et cette mesure.
        Surpris d’etre d’accord avec P. Devedjian, mais on mesure a quel point la derive du gouvernement et de son premier ministre est notable.

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      • Pascal // 29.12.2015 à 19h27

        N’imp ! Certains terroristes du 13 novembre etaient parmi les plus recherchés d’Europe et ils sont revenus de Syrie tranquillou…

          +1

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        • joséphine // 30.12.2015 à 09h53

          Avec de faux papiers. Donc oui, la question des frontières n’a rien à voir avec la bi-nationalité.

            +1

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  • triari // 29.12.2015 à 05h36

    La vache, entre Tsipras qui impose un cahier des charges plus extrême que celui des libéraux (à moins qu’on ne l’impose pour lui) et maintenant une preuve éclairante que l’actuel gouvernement (national ?) socialiste est capable d’aller plus loin que le FN dans ses mesures sécuritaires ; on voit ce que ça fait finalement d’avoir des extrémiste au pouvoir…mais, pas de bol, les plus extrémistes sont dans le cas présent ceux qui se proclament comme étant des centristo-modérés.

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  • nouche // 29.12.2015 à 06h26

    le best of (extraits du texte de Monseigneur Valls et ses enarques stagiaires) :
    D’abord, parce que
    Ensuite, parce
    Il faut au contraire dire que
    Dès 2012
    Ce n’est aucunement
    Ce n’est nullement
    Puisque
    Il s’agissait alors de
    Même si
    Face au
    C’est, comme
    C’est croire …

      +16

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    • ARDUS // 29.12.2015 à 08h08

      Oui, l’abus du péremptoire qu’on retrouve partout au détriment de l’argumenté qui n’est nulle part, est un autre point commun entre Valls, Le Pen et leurs entourages. L’expression « il faut au contraire dire » est en soi une pépite dans la catégorie des professions de foi qui tiennent en l’air toutes seules. Le péremptoire est l’argument de ceux qui n’en ont pas, il et le signe le plus manifeste de l’absence de maîtrise intellectuelle de son sujet. Il habille les analogies douteuses, les références incertaines, les causalités discutables, bref tout ce qui fait le discours creux. Il va en général de pair avec le ton de petit caporal employé pour l’asséner qu’on retrouve des deux côtés, là où une expression posée et déliée est souvent le signe d’une compréhension plus aboutie.

        +14

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  • Alain // 29.12.2015 à 06h27

    Comme d’habitude Valls ment: le débat est clos en Belgique, il a été estimé que les binationaux nés Belges ne connaissaient pas le pays de leur autre nationalité suffisamment pour qu’ils le considèrent comme le leur. En conséquence cette mesure n’a pas été retenue.

    En Belgique on reste bien souvent plus pragmatique, on ne se dispute pas sur de « grands principes » mais bien sur la réalité du terrain

      +26

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    • HART // 29.12.2015 à 09h57

      « […]pour qu’ils le considèrent comme le leur »
      Dans ce cas, la double-nationalité n’est-elle pas un non-sens en soi ?
      Par pitié, qu’on m’explique son utilité !

        +7

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      • Wilmotte Karim // 29.12.2015 à 13h26

        Parce qu’ils ont été inscrit à l’ambassade par l’un des parents?
        Et qu’un Marocain (au moins pour cette nationalité) ne cesse jamais d’être Marocain.

        Il n’y a pas toujours d’utilité dans le chef du binational…

          +2

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    • Andrae // 29.12.2015 à 20h22

      Valls ment, bis.

      En Suisse non plus. Aucune question de décheance de nationalité, uniquement d’expulsion d’étrangers (i.e. non-Suisses) criminels, condamnés en règle pour crimes graves, p. ex. meurtres, viols, etc. Cela pose bcp de problèmes mais c’est une autre question.

        +4

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    • Leterrible // 29.12.2015 à 22h41
  • DUGUESCLIN // 29.12.2015 à 06h46

    Le totalitarisme est extrémiste en soi. Il se suffit à lui-même, qu’il soit supposé de droite ou de gauche, il reste le totalitarisme.
    A moins qu’il y ait un extrémisme des gentils et un extrémisme des méchants. Comme les gentils djihadistes qui font du bon boulot et les méchants djihadistes qui doivent être combattus.
    L’hypocrisie prend de plus en plus d’ampleur et se transforme en us et coutume ou en institution.

      +27

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  • Gibbs // 29.12.2015 à 06h59

    On pourra dire : Le FN en a rêvé, le PS l’a fait !
    Avec terrorisme il faudrait ajouter haute trahison au projet car au moins ce serais applicable a Valls et beaucoup d autres.
    Je me demande comment réagirons les pays de leurs secondes nationalités : il doivent accueillir gentillement un individu terroriste pur produit made in France ? Ou vont il aussi prendre les mêmes mesures et les rendre apatrides ?
    Pour finir, si Lepen est élue, nos incompétents de Valls et Hollande lui aurons préparer tous les aménagement dont elle aura besoin (lois sur le renseignement, déchéance de nationalité …) pour traquer les opposants a son futur régime !
    Je pense même qu’elle pourra proposer a Valls le poste de premier sinistre cela ne choquera plus personne.

      +15

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    • patrick // 29.12.2015 à 19h24

      le pire , c’est que le FN ne les avait même pas réclamé ces « aménagements » , les députés FN ont même voté contre la loi renseignement …
      les socialistes suivent simplement leur pente naturelle , le socialisme est l’antichambre du fascisme.

        +7

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      • lvzor // 30.12.2015 à 10h21

        « le socialisme est l’antichambre du fascisme »

        Si c’était le socialisme ça se saurait, et pour ce qui est de l’antichambre, notons que Valls est un homme pressé, qui a visiblement décidé de gagner du temps cette fois.

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    • Pathfinder // 30.12.2015 à 07h53

      Cela tient peut-être de la méthode avec laquelle ces mêmes terroristes (toutes tendances confondues) choisissent d’affronter les forces de l’ordre?

      Car à part Maxime Brunerie (2002) qui a fait une chute étrange, même Smaïn Aït Ali Belkacem et Boualem Bensaïd (attentats 1995) ont eu droit à leur passage au tribunal (…)

        +1

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  • DUGUESCLIN // 29.12.2015 à 07h03

    Celui qui ne se reconnaît ni dans la gauche ni dans la droite, il est extrémiste de quoi?

      +6

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    • Dominique // 30.12.2015 à 18h57

      « C’est l’extrème-centre pardi ! »
      Sauf que les centristes prônent au contraire une sorte de syncrétisme entre les deux bords. Ils sont donc à l’opposé de ceux qui ne se reconnaissent ni à gauche ni à droite.

        +1

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  • DUGUESCLIN // 29.12.2015 à 07h36

    En résumé ce que propose le front national, c’est mal, voire nauséabond, si c’est la gauche qui le propose c’est bien, c’est républicain.
    Comprenne qui pourra, mais cela finit par être épuisant. Pendant ce temps l’économie française souffre, la dette augmente, de même que le chômage, mais visiblement la seule urgence est l’état d’urgence pour oublier le plus urgent.
    On finit même par faire la guerre à ceux qui combattent les terroristes censés être nos ennemis quand ils sont en France, mais ne sont pas nos ennemis quand ils sont dans le Golf.

      +42

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    • Wilmotte Karim // 29.12.2015 à 09h26

      Un parti est ce qu’il fait. Pas ce qu’il dit qu’il fait. Ni ce qu’il dit qu’il est.
      En conséquence, la gauche n’est pas au pouvoir.

      Par contre, l’extrême-droite libérale actuellement au pouvoir en France prétend être de gauche.
      Cela lui permet (pour l’instant et partiellement) de neutraliser la contestation sociale à ces mesures anti-populaire et liberticide.

        +35

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      • patrick // 29.12.2015 à 19h26

        le pouvoir actuel est peut-être d’extrème-droite ( suppression des libertés , état qui s’occupe de tout … ) mais en cela il est anti-libéral.

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        • Wilmotte Karim // 30.12.2015 à 00h13

          Si on part d’un libéralisme « pur » (mort définitivement en 45), vous avez raison.
          Mais ce libéralisme n’a plus cours.

          Sous réserve que ce libéralisme ait jamais existé autrement que comme une idée toujours contredite par ses défenseurs (esclavage, emprisonnement des pauvres, etc).

          Le PS est libéral dans le cadre sociétal et des droits économiques.
          Il ne l’est pas sur le plan des droits politiques et sociaux de la multitude!
          Bha, il me semble bien libéral « comme au bon vieux temps ».

            +2

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    • Andrae // 29.12.2015 à 20h43

      C’est comme aux USA pour les guerres.

      Si les Républicains bombardent et attaquent (Iraq p. ex.), les Démocrates et bien-pensants font des manifs. anti-guerre, se positionnent contre, parfois. Dès qu’un Démocrate est élu (p. ex. Clinton, Obama), c’est guerre sur d’autres fronts, tous azimuts contre des nouveaux, ou les mêmes, ennemis. Les manif anti-guerre n’ont plus lieu, tous le monde est derrière le nouveau chef, si brilliant!

      En fait, Républicains et Démocrates font une compétition pour les guerres. Chacun a son pré-carré, ses ennemis, et ses rationalisations.

        +2

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  • JBB // 29.12.2015 à 09h19

    Vu la rapidité de notre justice il suffira que l’autre pays déchoie son ressortissant avant nous pour ne pas le récupérer…

      +3

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  • Wilmotte Karim // 29.12.2015 à 09h24

    Vous avez quand même la chance de pouvoir choisir entre l’extrême-droite libérale (PS), l’extrême-droite conservatrice (UMP/LR) et l’extrême-droite réactionnaire (FN).

      +36

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  • valles // 29.12.2015 à 09h49

    Comment ce gars la, foncièrement progressiste et adepte de la gouvernance mondiale prévoit d’adapter cette exclusion quand les frontières n’existeront plus, la lune ?

      +4

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  • Barbey // 29.12.2015 à 10h02

    Les hommes ne naîtraient plus « libre et égaux en droit ». Mais c’est déjà le cas, les bi-nationaux ayant plus de droit que les simples nationaux. Il n’est dès lors pas anormal qu’ils subissent plus de sanctions que les autres.

    Qu’on arrête aussi de dire qu’on crée deux classes de citoyens, elles existent de facto. Soit on supprime la double nationalité, soit on accepte des sanctions asymétriques.

      +18

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    • Spectre // 29.12.2015 à 13h17

      En quoi un binational a-t-il plus de droits EN FRANCE qu’un « mononational » ?

        +5

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      • Barbey // 29.12.2015 à 15h17

        Un bi-national n’a pas plus de droits mais peut ne pas se soumettre à ces devoirs EN FRANCE en faisant valoir une autre nationalité. D’admettre que les bi-nationaux sont plus sanctionnables à cause de leur double nationalité, c’est donc rééquilibrer leurs devoirs envers la France. Ce qui n’est pas aberrant en soi, même si ce n’est pas la meilleure des solutions, j’en conviens.

        En revanche, ce qui est aberrant pour ce problème c’est de le mettre ds la Constitution et de s’attaquer aux conséquences et non à la cause.
        Ce qui est encore plus aberrant, c’est d’être parasité par ce genre de sujet quand d’autres méritent d’être traités en extrême urgence : l’UE et la souveraineté, la volonté postnationale des «  »élites » »…

          +8

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        • Wilmotte Karim // 29.12.2015 à 17h41

          « Un bi-national n’a pas plus de droits mais peut ne pas se soumettre à ces devoirs EN FRANCE en faisant valoir une autre nationalité. »

          Vous avez un exemple?

            +3

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          • anne jordan // 29.12.2015 à 18h50

            en effet , je ne vois pas , du moins depuis que le service militaire n’est plus obligatoire !
            en revanche , dans l’autre sens : FAIRE SON SERVICE DANS UNE ARMEE AUTRE QUE FRANCAISE , ça , c’est courant !
            un jour , peut être qu’au grand dam de Valls , Arno Klarsfeld , Uclan* et autres binationaux seront déchus de leur nationalité française par un gouvernement hostile à Israël !
            * c’est le pseudo du hacker « réfugié » à Tel Aviv , après avoir fait intervenir indûment la police par de fausses accusations de meurtres à l’égard de militants pro palestiniens , en 2014 et 2015

              +8

            Alerter
  • Otty // 29.12.2015 à 10h35

    J’ai du mal à comprendre le problème de la déchéance de nationalité.
    Quelqu’un qui tue des français (juste parcequ’is sont français) au nom d’un pays (ou presque) étranger se place lui-même en dehors de la communauté nationale.

      +10

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  • Olympi // 29.12.2015 à 10h47

    Sans vouloir faire l’apologie du terrorisme, parce que je n’ai pas envie de me faire des amis dans la police à 4h du mat, et parce que je sais très bien que le terrorisme c’est mal et que la guerre c’est bien.

    Donc, je voulais simplement dire que le terrorisme peut être un crime politique, et j’ai dû mal à accepter qu’on puisse retirer la nationalité à un citoyen pour un crime politique. Que ce citoyen est voulu s’exprimer par la violence c’est mal, mais ce n’est pas une raison pour l’exclure.

    N’oublions pas que les résistants étaient des terroristes.

    J’ai aussi du mal à comprendre comment peut-on lutter contre le rejet de certains en les rejetant, je sais c’est instinctif. Mais le terroriste islamiste qui a perdu sa nationalité française, qui n’a pour le coup plus aucun endroit pour vivre, il ira où dans sont autre pays qu’il ne connait pas, où il ira faire la guerre en Syrie, en Afghanistan…

      +9

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    • Spectre // 29.12.2015 à 16h58

      Le « terrorisme » est une notion à géométrie variable. Ceux qui tuent des dizaines/centaines civils dans des attentats sont appelés « terroristes » ; ceux qui ordonnent le bombardement de populations civiles au Moyen-Orient, dronent des mariages au Yémen, enferment/torturent des enfants palestiniens, provoquent des guerres qui font des centaines de milliers de victimes et financent en sous-main lesdits groupes « terroristes » ont droit aux honneurs, aux médailles et aux conférences à 100 000 pétrodollars aux quatre coins du monde.

        +12

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      • patrick // 29.12.2015 à 19h28

        le terroriste c’est toujours le combattant d’en face.

          +2

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  • Henri Tanson // 29.12.2015 à 10h59

    À propos du gouvernement et de la peine de mort, je crois que c’est déjà bien entamé…
    N’oublions pas que notre gouvernement a décidé, sans demander l’avis de personne, d’aller zigouiller des possibles-terroristes sur le sol syrien, sans jugement, donc… Et nous n’étions pas en guerre…!
    Et pour abattre des gens avec des bombes lachées du ciel, il faut être prêt aux « dégâts collatéraux », morts d’innocents…
    La peine de mort… rétablie !

      +10

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  • RGT // 29.12.2015 à 11h03

    Comme je le disais dans un post précédent :

    « Si demain vous recevez par la poste un passeport burkinabé ce ne sera pas une erreur.
    Faites-vous du souci, vous serez promu au rang de “binational”, donc “Déchéance_De_Nationalité-sable”… ».

    En étendant un peu le périmètre de bi-nationalité, nous recevrons peut-être bientôt des passeports des provinces dans lesquelles nous habitons : Passeports auvergnats, corses, bretons, savoyards, berrichons, alsaciens, lorrains, dauphinois, etc…

    Et là, pas de problème, nous serons TOUS expulsables à merci pour délit de « binationalité » car « non français de souche ».

    Le seul problème : Comme ces provinces sont des COLONIES de l’Ïle de France qui ne veut pas du tout leur rendre leur indépendance la seule solution consistera à aller demander à Poutine de bien vouloir gentiment nous accueillir en Russie.

    C’est beau la « Démocratie ».

      +3

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  • lvzor // 29.12.2015 à 11h11

    Du vent ?
    …juste l’affermissement dans la dictature qui s’installe depuis la loi Gayssot, la DADVSI, la LOPPSI et l’ensemble des dispositions récentes. De fait, nous sommes désormais, en pratique, déjà dans un système où tout ce qui n’est pas explicitement permis est interdit.

      +8

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  • stephp // 29.12.2015 à 11h25

    De l’extrême droite en matière économique à l’extrême droite tout court il n’y avait qu’un pas que le P « S » franchit donc tout naturellement…

    Maintenant le danger est en effet que les idées de la droite extrême au pouvoir (ennemie absolue du peuple) contamine d’autres partis, FN en tête !!!

    Étonnant non ?

      +5

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  • theuric // 29.12.2015 à 13h13

    Ces mômes perdus, totalement déboussolés, avaient trouvé un exutoire à leur mal être, c’eut pu être l’anarchisme s’ils étaient né vers 1900, le gauchisme vers 1975, mais en 2015 c’est D.A.E.S.H., que voulez-vous, les modes passent.
    Mais il n’y a pas que ces gamins qui ne comprennent plus rien au monde qui les entoure, d’être perdus, déboussolés…
    Depuis longtemps déjà, quel âge avais-je? 9 ou 10 ans, que j’avais compris que, souvent, nous n’expliquions pas nos actes mais ne faisaient juste que les justifier.
    Et moi, de lire la prose de Monsieur Valls, je ne peux qu’en conclure qu’une seule chose: il cherche à tout prix à se justifier.
    Et sa façon de faire ne peut que nous démontrer son affolement, tout simplement parce qu’il a compris qu’il a fait une magistrale boulette.
    Rendez-vous compte que sans ces gesticulations vallsiennes, Monsieur hollande allait se bouffer tout cru l’U.D.I. et le L.LRL.
    Sans compter les dégâts que cela provoque au sein du P.S. et de l’aide inespérée qu’il offre au F.N., qui n’en demandait pas tant.
    Maintenant Monsieur Hollande va devoir changer sa stratégie, parce que c’est un stratège et non pas un tactitien.
    Il va lui falloir lâcher du lest si il ne veut pas avoir des débordements de toutes sortes sur les bras, d’ailleurs de donner autant de pouvoir à la police fut une erreur, cela se perçoit nettement.
    Il peut s’en tirer sans trop de dégât en faisant porter tout le chapeau sur son premier ministre, s’en servir comme fusible.
    Mais là encore, cela ne peut que lui causer des soucis puisque se débarrasser de Monsieur Valls ne peut qu’être, pour lui, que trop tôt, peut-être six mois trop tôt.
    Il va lui falloir faire un repli stratégique, tout en discrétion, c’est pourquoi il ne pourra pas faire cesser l’état d’urgence du jour au lendemain, tout juste pourra-t-il demander aux policiers un petit peu moins d’excès de zèle, de les faire rentrer dans les commissariats, puis, dans quinze jours environ annoncer en grande pompe que tous dangers sont écartés, puis le retour à l’état de droit.
    Mais toujours est-il que le coup de force qu’il avait entrepris contre la droite est ratée.
    Tout cela parce que son premier ministre ne comprend absolument rien à la politique et avait voulu montrer à son chef et président qu’il le suivait dans la même direction que lui, sans comprendre que cela sous-tendait les plans complexes qui étaient en train.
    Maintenant, si Monsieur Hollande ne vire pas Monsieur Valls il peut dire adieu à sa réélection en 2017, d’autant plus que l’U.D.I. et le L.P. ont enfin compris quel est leur électorat.
    De plus, il ne pourra pas faire autrement que d’entamer un virage à gauche à 180 degrés, sinon les classes-moyennes intermédiaires à hautes le lâcheront, ce qu’il commencent déjà à faire depuis quelques bons mois.
    Comme le font nombre d’élus du P.S., à l’Assemblée-Nationale, notamment, eux qui n’attendaient que ça pour réagir.
    Enfin, bref, cette affaire n’est peut-être pas si mauvaise que ça si notre Président de la République réagit avec rapidité, subtilité et vigueur.

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    • theuric // 29.12.2015 à 13h17

      Ah, j’oubliais:

      Il est normal que dans les hautes fonctions politiques il y ait des silences et des mensonges, en revanche lorsque ces hautes fonctions politiques se mettent à se justifier, c’est que l’heure est grave.

        +1

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    • anne jordan // 29.12.2015 à 19h01

      sur les  » mômes perdus  » , un avis radicalement différent – que je ne partage pas forcément – ( mais je n’ai pas les clés ! )
      http://the-dissident.eu/9246/etat-islamique-le-choix-politique-du-djihad-universel/
      par Piccini , ex otage en Syrie qui les décrit comme intelligents , politisés et déterminés !

        +2

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  • Crapaud Rouge // 29.12.2015 à 13h52

    Valls a beau défendre son point de vue, « Comment peut-on dire que priver de la nationalité française des terroristes condamnés serait une idée d’extrême-droite ?« , tout le monde comprend qu’il ne fait que reprendre une idée d’extrême-droite, et qu’ainsi il ne fait rien d’autre que cautionner le FN. En ce sens, et comme l’a reconnu Sapir, la gestion politique du massacre au Bataclan est une calamité. On dirait que Hollande et Valls font tout ce qu’ils peuvent pour que l’on vote FN en 2017 !

      +5

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    • theuric // 29.12.2015 à 14h54

      C’est en effet quelque chose comme ça et le but, pour Monsieur hollande, aurait été de se retrouver seul face à Madame Le Pen en 2017, au deuxième tour.
      Mais cela est en train de tourner en eau de boudin et, ce, pour plusieurs raisons:
      -déjà Monsieur Valls est allé trop loin et trop vite;
      -les élus du Parti Socialiste se retrouvent à devoir se justifier devant leur électorat des grandes agglomérations, soit les classes-moyennes intermédiaires à hautes, dites bobos, qui commencent à réagir;
      -ceux de l’U.D.I. et de l’U.M.P. (que voulez-vous, les Républicains fait tellement américanolâtre) comprennent enfin à quel type d’électorat ils ont à faire, soit ceux situés dans les régions libertaires-égalitaires définis par Monsieur Todd, pour qui l’égalité de traitement reste une valeur cardinale;
      -les petits partis non connus commencent à véritablement se développer, même face à la censure des médiats officiels, ce qui commence à angoisser les partis dits de gouvernement, sauf le F.N. qui croit fermement à sa victoire prochaine (ce qui me fait bien rire mais pas pour cette raison là, 2017 est loin, très loin même);
      -ce qui est appelé la société civile, soit ceux qui compte hors puissance monétariste, ce qui fait beaucoup de monde, commence, elle aussi, à ruer dans les brancards, Monsieur Sapir en est un bel exemple de par les textes qu’il expose dans son site;
      -au-devant de tout cela, Monsieur Hollande ne peut pas ne pas changer de stratégie ou il court à sa perte.
      Ceci d’autant plus que de réintégrer le drapeau tricolore et la Marseillaise dans les habitus du citoyen a enclenché un processus de ré-patriotisme du français désormais impossible à refréner.
      La marge de manœuvre de notre président devient dorénavant extrêmement réduite et si il veut, dans quelques temps, se donner un petit peu d’espace supplémentaire il ne pourra pas, à un moment ou à un autre, ne pas entrer en conflit d’avec l’Union-Européenne, avec tous les dangers que cela comporte.
      En fait, dès maintenant, il se retrouve face à un choix impossible, soit entrer en conflit avec l’U.E., soit entrer en conflit avec une majorité de français, quelle que soit la forme que prendrait l’un ou l’autre de ces affrontement.
      En quelque sorte, il n’est pas loin du pat.
      En revanche, ma seule inconnue est de savoir si Monsieur Hollande comprend la situation dans laquelle dorénavant il se trouve.

        +3

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      • theuric // 29.12.2015 à 15h11

        Monsieur Hollande n’avait pas compris, dès Novembre et la mise en place de l’état d’urgence, que la non action est parfois préférable à l’action.
        Il se retrouvait, en effet, déjà à faire face à des blocages important et il aurait fallu qu’il prenne le temps de laisser la situation se décanter, ce qu’il n’a pas fait, d’autant plus que son premier ministre a, lui, surréagi, ce qui était une faute de premier ordre.
        De plus, et toujours suivant ce principe, le président aurait dû laisser se poursuivre naturellement les choses, soit faire cesser l’état d’urgence dès sa première limite légale aurait été atteinte.
        Il se dit d’avoir observé et compris Monsieur Mitterrand mais je crains qu’il n’ait pas saisi la notion de « laissons le temps au temps ».
        Là fut son erreur première.

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  • Djibril // 29.12.2015 à 14h16

    En tant que Franco-suisse, je peux vous dire que la déchéance de nationalité n’existe pas en Suisse

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  • Vladimir K // 29.12.2015 à 14h30

    D’abord, parce que c’est strictement faux : ce principe existe dans de nombreux pays démocratiques proches de la France : en Grande-Bretagne, au Canada, en Suisse, aux Pays-Bas et d’autres encore, sans doute.

    Oui, alors en ce qui concerne la déchéance de nationalité au Canada, elle a été instituée par le gouvernement conservateur (on peut dire d’extrême droite), et le nouveau gouvernement libéral (donc juste de droite) a promis de faire une croix sur cette loi.

    En Allemagne, la question ne se pose pas puisque la binationalité n’y est pas autorisée.

    Pour les citoyens de l’UE, c’est effectivement possible, et même simple. Pour les autres, le gouvernement peut donner des autorisations au cas par cas Beibehaltungsgenehmigung si la personne concernée justifie de liens suffisamment forts avec l’Allemagne et le deuxième pays (exemple Diane Kruger : USA + Allemagne)
    La loi allemande permet aussi la double nationalité si la nationalité autre qu’allemande a été obtenue par droit du sol.

      +5

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  • René Fabri // 29.12.2015 à 15h07

    Dans le texte du premier ministre, je lis « une proposition qui recueille une très large adhésion parmi les Français. » C’est bien d’écouter le peuple, mais l’écoute est-elle de qualité ?

    Il me semble que l’on est encore une fois dans le cas d’une mesure prise à la suite de sondages (si c’était à la suite d’études, ce serait bien de les rendre publiques). Le problème est que les sondages posent très souvent des questions mal formulées, ambiguës, et pour lesquelles les sondés n’ont pas le temps de réfléchir. Est-ce que les Français adhèrent réellement au changement de constitution et à l’état d’urgence ? Il faudrait un référendum au lieu d’un sondage pour le savoir.

      +3

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    • Spectre // 29.12.2015 à 17h07

      Et surtout, sur la base de ce genre de « raisonnement, » on attend avec impatience le rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d’attentats… Ah non, pas besoin, ils se font déjà buter de toute façon.

      Le sacro-saint sondage et ses « 94% d’avis favorables » me fait bien rire, comme si un hypothétique référendum allait accoucher d’un tel plébiscite si le peuple était consulté…

      Après, je doute qu’Hollande ait fait des études poussées pour proposer cette boule puante. Il a voulu faire le malin à profiter du choc pour lancer une blitzkrieg sur la droite historique, et maintenant le boomerang lui revient dans la figure.

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  • Fabrice // 29.12.2015 à 18h50

    Si on inclus Laval dans la gauche finalement Valls n’a pas tord ce sont bien des valeurs de gauche.

    ( je sais j’abuse mais face à cette débauche de trahisons du peuple français, je ne vois qu’à cette période sombre qu’on est allé plus loin dans tout ce qui est contraire aux valeurs de la France en profitant de la peur, même méthode, même triste résultat 🙁 ).

      +4

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    • patrick // 29.12.2015 à 19h31

      Laval était un ancien de la SFIO , il faisait parti des gouvernements de gauche dans les années 30.
      Il était bien de gauche, comme Mussolini qui était un ancien du PS italien.

        +3

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      • Micmac // 29.12.2015 à 20h33

        Laval n’était pas SFIO mais radical-socialiste. Le parti rad-soc, comme son nom ne l’indique pas, était un vaste marécage politique s’étendant du centre droit au centre gauche, qui représentait la petite bourgeoisie active (agriculteurs, petits commerçants, artisans, professions libérales), importante à cette époque. Laval était de la tendance droite du centre droit des rad-socs, et un politicard célèbre pour son avidité à récupérer des ministères…

        Les rad-socs participaient ou appuyaient des gouvernements tantôt de droite, tantôt de gauche. Ils pouvaient créer et faire tomber des majorités. Ainsi, ils ont bien porté Blum et le Front Populaire au pouvoir, puis ils les ont fait tomber.

        Et non, raté, Laval fut Président du Conseil (aujourd’hui on dirait premier ministre) d’un gouvernement de centre droit (en janvier 31). Il fut ministre de gouvernements (qui changeaient très souvent sous la IIIème) tantôt de droite, tantôt de gauche, mais c’était ce que faisait les rad-socs : appuyer un gouvernement en contrepartie de ministères, à droite comme à gauche. Il ne fut jamais ministre du Front Pop, puisqu’il prônait ouvertement la rupture totale entre le parti rad-soc et la SFIO à cette époque… pas très à gauche le bonhomme…

        Que Mussolini ait adhéré au PSI ne signifie nullement qu’il ait été socialiste. On a des exemples très contemporains, vous savez.

        Bientôt, on va apprendre que Pétain était ministre du Front Pop…

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        • patrick // 29.12.2015 à 20h39

          https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Laval
          mais il n’était pas de gauche 🙂
          il y a aussi toute la liste des autres ministres du gouvernement de Vichy , mon préféré restant quand même Doriot ( ex PCF)

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        • DUGUESCLIN // 29.12.2015 à 21h01

          Mitterand a bien été décoré de l’ordre de la francisque, sous Pétain. Alors, allez vous y retrouver.
          Sauf fausse information bien sûr.

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        • Wilmotte Karim // 30.12.2015 à 00h28

          Et il a évolué. Comme Doriot.
          Entre autre par anti-soviétisme/anti-communiste viscéral.

          Vue schématique:
          Ceux qui plaçaient la lutte contre le bolchévisme comme la priorité absolue (en ce compris d’anciens de gauche) se sont retrouvés dans la collaboration.

          Ceux qui plaçaient la lutte contre l’envahisseur comme la priorité absolue (en ce compris d’extrême-droite) se sont retrouvés dans la résistance.

          Et le CNR marque la victoire idéologique de la gauche radicale.
          Exemple simple: en Belgique, la Société Générale (jusque 40% du PIB) faisait plus de 10% de benef durant la guerre. Le peuple lui était soumis au rationnement. Et bizarrement, le peuple l’a vu et en a tiré des conclusions…

          Face au risque de soulèvement généralisé (cfr la guerre civile grecque), les capitalistes négocieront. Mais c’est une autre histoire.

            +1

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        • parisien // 30.12.2015 à 01h01

          De toute manière, ce n’est pas si surprenant que cela que des membres ou ex-membres de la SFIO aient donné les pleins pouvoirs à Pétain : comme son descendant P$, la SFIO a trahi ses électeurs de gauche depuis au moins 1914.

          Quelques faits pour tous ceux qui voudraient « faire barrage » avec ce parti :

          -1914 : vote des crédits de guerre suite à la mort du leader historique Jaurès.
          -Clemenceau, socialiste, envoya la troupe contre les grévistes
          -Mitterrand, homme de droite mais opportuniste, dérégula la finance comme personne avant lui
          -2002 : Jospin accède à une vieille revendication patronale (annualisation du temps de travail avec les 35h)
          -etc

            +0

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        • Furax // 30.12.2015 à 14h40

          Contrairement à ce que vous croyez, parce que la propagande principalement communiste vous l’a fait croire, Vichy et la collaboration, c’était majoritairement la gauche, et non pas la droite et l’extrême-droite.

          C’était parfaitement logique.

          Par quel étrange paradoxe la droite qui était en majorité nationaliste et anti-allemande serait-elle devenue collabo ?

          C’était principalement la gauche, pacifiste, en partie internationaliste et partisane d’une meilleure coopération entre pays européens, qui a voulu Vichy et la collaboration.

          Renseignez-vous un peu sur le livre de référence de Simon Epstein : un paradoxe français.

          Il montre que les nationalistes, voire anti-républicains et même les racistes, bref, la droite et l’extreme-droite, pesant peu politiquement à la fin des années 1930, était sur représentée dans la resistance

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          • totor // 30.12.2015 à 15h51

            Toute la droite affairiste (celle qui compte, quoi) était pro allemande, elle appelait la République ‘la gueuse’ et s’emerveillait de ces régimes salutaires qu’étaient le fascisme italien et le nazisme allemand.
            Que la gauche opportuniste ait été (et soit toujours) veule à vomir, c’est un fait, mais dire que la droite était nationaliste et anti-allemande dans les années 30′, c’est au mieux de la distorsion de l’Histoire… Je rejoins complètement l’analyse ci-dessus qui présente le clivage sur l’ennemi principal (Hitler ou Staline) comme la principale ligne de séparation entre collaboration et résistance. Aujourd’hui, il faudrait la mettre entre pro UE et anti UE, et on verrait très bien qu’elle traverse tous le spectre politique.

              +1

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          • Wilmotte Karim // 30.12.2015 à 19h51

            « Fin août 1940, selon un renseignement policier français classé «de bonne source », le contact avait été rétabli avec Moscou , dans le sens de la fermeté nationale décrit plus haut.
            «Une réunion des chefs les plus importants» du PCF aurait eu lieu
            fin août ou début septembre à Marseille, avec «un émissaire du Komintern» et débouché sur les instructions suivantes 56 : «Dès maintenant le Parti doit se réorganiser pour être prêt à l’heure critique.
            La propagande en zone libre doit être relativement limitée. Parmi les ilitants les plus sûrs, on doit former les cadres des troupes de choc.
            Au contraire, en zone occupée, on doit exploiter le mécontentement contre l’envahisseur et par la création d’une formation du genre Front populaire, organiser la résistance passive. Des postes émetteurs doivent propager les slogans patriotiques. Mus par le mot d’ordre “Chassons l’envahisseur” dans chaque bloc d’immeubles, doivent se former des groupements bien en cadrés par des militants du PC» et accordant toute
            l’importance requise aux «réfugiés politiques de toutes tendances […]. Pour rassembler ces éléments épars: patriotes voulant chasser ’Allemand, anciens communistes ou sympathisants, réfugiés, il faut créer des organismes de secours apolitiques dirigés par des hommes qui, en apparence, ne sont pas particulièrement favorables au PC. Cette nouvelle organisation aura également l’excellent effet de permettre de reprendre en mains les jeunes militants qui ne comprennent plus la politique de l’URSS et craignent par -dessus tout un successeur au Maréchal Pétain qui, au lieu de satisfaire strictement aux demandes allemandes, irait au -devant de ces desiderata livrant pratiquement la France au Reich.»
            Suivaient une série d’informations concrètes sur les contacts pris, notamment avec l’avec l’ex-député radical Guy Menant .
            Le traître Huntziger apporta son témoignage début septembre en exposant à Hemmen pourquoi il était nommé ministre de la Guerre, mettant sur le même plan gaullistes et communistes : «Huntziger m’a annoncé hier sa nomination par Pétain au «commandement suprême d’une armée de 100 000 hommes. Son gouvernement craint, paraît-il, au cours de l’hiver prochain, des troubles pouvant nécessiter l’emploi de la
            force armée, et il veut le voir dès maintenant, pour cette raison, occuper le poste de commandant en chef. Il attend des difficultés de la part des adversaires du gouvernement Pétain, adversaires qui s’insurgent de plus en plus fortement par un patriotisme mal compris contre l’application de la convention d’Armistice et la collaboration avec l’Allemagne, tandis que ce mouvement acquiert de l’élan en raison de la propagande de de Gaulle et des événements qui se produisent dans les colonies. D’autre part se manifeste en zone libre comme en territoire occupé une dure (starke) propagande communiste dont les effets (Wirkung: influence) l’inquiètent et qui, du fait d’un chômage sérieux auquel il faut s’attendre
            inévitablement au cours de l’hiver et des difficultés alimentaires sérieuses, pourrait aisément provoquer des désordres précisément dans les foyers d’agitation (Unruheherden) de Marseille et de Toulon.»
            Quel parti ou mouvement français en était parvenu à ce stade de «résistance» à la fin de l’été ou à l’automne 1940? »
            Lacroix-Riz

            http://www.historiographie.info/Le%20pcfentreassautetmeaculpav2.pdf

            Epstein, tombé dans la haine viscérale des bolchéviques, ennemi de toute révolution, travaille à décrédibiliser « la gauche » dont les communistes en particulier.

            S’il montre effectivement que des figures en vue ont trahit et à l’un ou l’autre moment ont été de gauche (enfin, dire que Doriot et son mouvement sont de gauche en 1940 relève de la propagande grossière la plus innepte), il ne s’en trouve pas moins que DES les premiers mois de l’invasion, ce sont les communistes, singulièrement de la « base » qui vont former le gros de la résistance.

            Le travail d’Epstein est intéressant… si on sait garder une distance critique. Et l’on verra alors que l’anti-bolchévisme viscéral est un critère bien plus précieux. Et c’est logique: soit collaborer contre le peuple, soit s’appuyer sur le peuple… avec un risque bolchévique assuré! (vérifié dans les conquêtes du … CNR).

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          • Wilmotte Karim // 31.12.2015 à 10h18

            @Furax
            Pas de bol, ce n’est pas ce que montre les archives policières citées par Lacroix-riz.

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          • Furax // 31.12.2015 à 10h42

            Pourquoi pas de bol ?

            Un travail historique sérieux requiert de traiter toutes les sources, pas seulement celles validant la thèse qu’on prétend défendre. Il y a eu des communistes qui ont résisté dès l’origine contre la position officielle de leur parti qui obéissait à la ligne de Moscou. Et la ligne de Miscou c’était l’alliance avec l’Allemagne jusqu’au 22 join 1941, même si on se préparait aussi à un conflit futur proche.

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          • Wilmotte Karim // 31.12.2015 à 13h30

            @Furax
            Parce que les policiers étaient en charge de l’écrasement de la menace.
            Ils étaient les experts face à la menace… et celle-ci n’était pas particulièrement l’extrême-droite patriotique.

            Sinon, les policiers l’auraient écrit dans leurs rapports, tout simplement.

            La seule chose qui apparait, en dehors de figures importantes, c’est que la masse de la résistance est dés le début communiste (en ce compris des réfugiés communistes étrangers).

            A ne pas confondre avec l’entrée en résistance plus massive de la France elle-même… avec le STO.

            Barbarossa change la donne en ce sens qu’elle règle les dernières questions qui pouvaient exister et ouvre la porte à des actions violentes (dont l’intérêt avant est assez discutable).

              +0

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  • Fox 23 // 29.12.2015 à 20h39

    Manuellito, le petit dictateur qu’il vous faut à encore frappé !

    Un certain nombre de réponses sont dans le vrai, pendant qu’on s’époumone sur ce genre de leurre, pourquoi les handicapés cervicaux qui tentent de gouverner jouent-ils à ce jeu dangereux ?

    Ben, il y a 6 millions de braves gens déboussolés (la plupart du temps par les mêmes dirigeants) qui ont voter FN, parce que les autres ne les écoutent plus.
    En reprenant des sujets chers au FN, ils comptent bien récupérer une partie de ces gens, manip déjà tentée par les précédents dirigeants (Chirac, Sarkozy).
    2017 approche, la France ses problèmes et ses injustices criantes ?Circulez, il n’y a rien à voir.

      +1

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  • loki // 29.12.2015 à 20h53

    C’était déjà consternant d’entendre à chaud après les attentats les mesures anti-terroristes donc dissuasives des uns et des autres, et côté « socialiste » j’en étais resté sur le cul : déchoir de la nationalité le terroriste et demander à l’éducation nationale de mieux éduquer les jeunes pour qu’ils ne deviennent pas terroristes : Un effet immédiat et d’une efficacité épastrouillante quoi !

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  • Louis Robert // 29.12.2015 à 22h16

    Et si, en France, LE problème socio-politique fondamental et dominant, n’était pas (n’avait jamais été) ni Le Pen… ni le FN?

    Et s’il se trouvait en France un esprit lucide pour l’affirmer à la face du monde.. et pour insister que « le réel a eu lieu »?!

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    • Henri Tanson // 30.12.2015 à 00h33

      Ah ben tiens, en France, des gens pensent cela ?…
      Un parti qui ne représente que 10% des Français ne serait pas un problème… Pourtant, les médias et tous les Hommes politiques essayent de nous en persuader…
      10% des Français en âge de voter, si on enlève les abstentionnistes, ceux qui votent blanc ou nul, ET les non-inscrits. Et si, en plus, vous enlevez tous ceux qui ont voté, exaspérés par la nullité des partis usés… Il reste 5%… En gros…
      🙂

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  • Wen // 29.12.2015 à 22h33

    Petit rappel aux gens de gauche au sujet de leurs grandes valeurs ( sans ça on ne peut être de gauche, c’est bien connu).
    Le droit du sang, c’est l’extrême droite ? alors vous rappellerez s’il vous plaît, avant de les défendre, que c’est le droit du sang qui prévaut au Maghreb et dans bon nombre de pays arabes, et que cette vision des choses est très commune aux immigrés musulmans qui vivent en Europe, il est d’extrême droite l’immigré musulman ? ( de plus en plus en fait, faut bien le dire…)
    Droit du sol tradition de la France ? n’oubliez pas que la France est par essence royaliste et oeuvre des rois et qu’avant la révolution française, le droit du sang prévalait. Richelieu, Montaigne et saint Louis sont-ils d’extrême droite ?
    Le droit du sol se fonde à une époque qui précède les flux migratoires organisés par les capitalistes pour nourrir leurs usines ; ces migrations, ou traites humaines, ont complètement dénaturé le droit du sol et falsifient la démocratie en mettant constamment en concurrence le citoyen et l’étranger, contre l’intérêt du citoyen ou profit du ploutocrate, l’étranger reste quant à lui la dupe perpétuelle de cette instrumentalisation socio-politique.
    Enfin, le vivre-ensemble, tout comme le contrat social, à quel moment de l’histoire avez-vous vu que la chose ait été délibérée et décidée ? c’est pas un peu fini ce délire idéaliste m’sieurs dames, sans déconner ! j’attends que les sentimentalistes de gauche théoriciens de l’imaginaire « vivre-ensemble » se prennent des appartements dans les banlieues où s’entassent les immigrés, rien que pour voir comment ces petits-bourgeois épris de romantisme multiculturaliste vont gérer leur fameux « vivre-ensemble »…mais ils ont déjà répondu à la question depuis longtemps ces braves hypocrites, ils ne veulent pas du « vivre-ensemble » autrement que pour pavaner à saint Germain des prés, quand ce n’est pas au marais les soirs de débauche où le gauchiste se détend de sa tolérance si lourde à porter tant elle est universelle !!!

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    • lvzor // 30.12.2015 à 10h31

      « la France est par essence royaliste »

      Faut sortir de la Vendée, de temps en temps…

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    • Furax // 30.12.2015 à 14h31

      Gros contresens.

      Historiquement, la monarchie française pratiquait le droit du sol. La portée en etait d’ailleurs marginale parce qu’à l’epoque, il n’y avait pas de fortes arrivées migratoires en France. Les grandes migrations vers le royaume de France se sont grosso modo arrêtées pendant 900 and, avec l’installation des vikings dans ce qui est devenu la Normandie, pour ne reprendre qu’au 19eme siècle avec l’arrivée de belges, d’italiens, de polonais et d’espagnols.

      C’est avec la révolution française que, parce qu’on énoncé le principe collectif de la souveraineté de la Nation et le principe individuel de citoyenneté, le tout fortement influencé par l’idée qu’on se faisait de la république romaine, que c’est le droit de filiation, dit droit du sang (rien à voir avec le rhésus sanguin), qui devient la colonne vertébrale d’acquisition de la citoyenneté/nationalité française.

      Mais pour le reste, en effet, le droit de filiation dit droit du sang est partout le principal moyen d’acquisition d’une nationalité et il n’a rien de scandaleux. C’est par ailleurs ce principe qui préside à la transmission des propriétés d’une personne qui décède.

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  • tchoo // 29.12.2015 à 23h04

    Pendant ce temps, les cambriolages et les actes de vandalisme se multplient dans nos campagnes, et les gendarmes n’ont plus de crédit pour mettre de l’essence dans leur véhicule pour faire leur patrouille
    vivement l’année prochaine que les dotations nouvelles arrivent

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  • parisien // 30.12.2015 à 00h50

    Manuel valls, ou l’histoire d’un gars qui écrit un statut FB pour nous (se?) persuader que le soleil est noir est que les poules ont des dents.

    Si 2017 oppose le P$ au FN, hors de question pour moi de « faire barrage » : avec quoi, puisque le P$ est totalement assimilable au FN ?

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    • lvzor // 30.12.2015 à 10h33

      « Si 2017 oppose le P$ au FN, hors de question pour moi de “faire barrage” : avec quoi, puisque le P$ est totalement assimilable au FN ? »

      C’est méchant pour le FN, mais comme je ne l’aime pas… 😀
      (cf Crapaud Rouge pour la différence : le FN y va franco, le PS avance masqué)

      …Quoique…. le PS y va franco d’une autre manière 😀

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  • Boyington // 31.12.2015 à 00h13

    Notez que cette déchéance existe déjà au Canada:

    « Motifs de révocation de la citoyenneté
    La législation canadienne permet la révocation de la citoyenneté dans certaines circonstances. Les paragraphes 10(1) et 10.1(1) de la Loi sur la citoyenneté prévoient que la citoyenneté d’une personne ou sa répudiation peut être révoquée si l’acquisition, la conservation, la répudiation de la citoyenneté de la personne ou sa réintégration dans celle-ci est intervenue, selon le cas, par :

    * fausse déclaration;
    * fraude;
    * dissimulation intentionnelle de faits essentiels.

    La citoyenneté peut aussi être révoquée si une personne (possédant la double citoyenneté), avant ou après l’entrée en vigueur des paragraphes 10(2) et 10.1(2), et alors qu’elle était un citoyen canadien, selon le cas :

    * a été condamnée pour une infraction de terrorisme, de haute trahison, de trahison ou d’espionnage, selon la peine reçue;
    * a servi en tant que membre d’une force armée d’un pays ou en tant que membre d’un groupe armé organisé et que ce pays ou groupe était engagé dans un conflit armé avec le Canada.»

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  • SEBLEB // 04.01.2016 à 09h37

    La logique élémentaire grande absente : Les terroristes de 2015 étaient tous disposés a mourir en martyr. Il faudra m’expliquer en quoi une quelconque menace purement administrative saurait s’opposer a une telle détermination. On leur promettrait de leur arracher les dents sans anesthésie une par une, voire d’en faire des eunuques, que ce serait tout aussi inefficace.

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