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25.juillet.201525.7.2015 // Les Crises

« Nous sommes passés dans l’allégeance au suzerain américain », par Jean-Pierre Chevènement

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Entretien de Jean-Pierre Chevènement accordé à Marianne, vendredi 10 juillet 2015. Propos recueillis par Anne Rosencher et Alexis Lacroix.

"Nous sommes passés dans l'allégeance au suzerain américain"

MARIANNE : Les événements récents ont donné matière à s’interroger sur la place de la France, sur sa capacité à tenir son rang et à se faire entendre. On a notamment appris il y a deux semaines que la NSA avait mis sur écoutes trois présidents français. Ces révélations ont donné lieu à quelques froncements de sourcils mollement mis en scène. Notre réaction a-t-elle été suffisante ?

Jean-Pierre Chevènement : Le général de Gaulle eût été beaucoup plus sourcilleux. Depuis cette époque, et surtout depuis les événements du 11 septembre 2001, il s’est développé un système d’écoutes généralisées, facilité par les progrès fulgurants des technologies de l’espace et des télécommunications, contre lequel il est difficile de lutter. Mais dans cette affaire, ce qui m’a le plus frappé, ce fut la révélation que le Bundesnachrichtendienst – le service de renseignements allemand – avait effectué des écoutes pour le compte de la NSA. J’y ai vu là un partage du travail assez révélateur de la situation de l’Europe actuelle : l’Allemagne est la puissance décisionnaire en matière économique, financière, monétaire, mais pour tout ce qui relève de la grande politique, comme les relations avec la Russie, il faut qu’il soit clair que les Etats-Unis tiennent le manche. Dans l’affaire qui nous intéresse, on aurait été en droit d’attendre au moins que le gouvernement des Etats-Unis présente ses excuses à la France.

Barack Obama s’est excusé, non ?

Pas exactement. Le président des Etats-Unis s’est borné à promettre que son pays ne recommencerait plus. Pour comprendre dans quel monde nous vivons, il importe de replacer la pratique américaine des écoutes dans un cadre plus vaste. Au prétexte de lutte contre la corruption ou d’application des embargos qu’ils décrètent, les Etats-Unis, depuis une bonne dizaine d’années, se sont arrogé le droit de sanctionner financièrement les entreprises qui manquent à des obligations du droit américain. BNP Paribas ou Alstom, mais aussi la Société générale et le Crédit agricole, en ont fait les frais. Le droit extraterritorial qu’appliquent les Etats-Unis de punir les entreprises jugées « contrevenantes » exerce un effet de tétanisation sur une large part de nos banques. Beaucoup craignent de perdre leur accès au marché financier américain. Il en résulte un système d’allégeance et d’inféodation à l’échelle planétaire. Les Américains ont mis en place ce système très sophistiqué de punition extraterritoriale pour obliger les entreprises étrangères à relayer l’ordre international qu’ils décident souverainement. Les Européens y ont résisté, un peu : au milieu des années 2000, Dominique de Villepin, Jack Straw et Joschka Fischer, ministre des Affaires étrangères de leurs pays respectifs, ont tenté d’infléchir la politique de sanctions vis-à-vis de l’Iran. Leurs efforts n’ont toutefois pas résisté à la politique d’alignement mise en œuvre en France par Nicolas Sarkozy.

Qu’est-ce qui explique, selon vous, que nous ayons plié le genou face aux Etats-Unis ? L’arme économique est-elle devenue un moyen pour Washington d’asseoir son hégémonie politique ?

La tétanisation exercée sur nos entreprises commence à l’échelle des banques. Dès lors qu’un financement paraît un tant soit peu risqué vis-à-vis de potentielles sanctions américaines, les banques le refusent. L’effet dissuasif, par exemple, est manifeste en ce qui concerne les sanctions visant la Russie. Qui sait que les exportations de la France vers ce pays sont passées de 9 milliards en 2012 à 6,7 milliards en 2014 ? Et qu’au premier trimestre 2015, elles ont encore fléchi de 33% par rapport au premier trimestre 2014 ? Au travers de leur économie – qui représente environ 1/5è de l’économie mondiale –, mais surtout grâce au fait que le dollar reste la monnaie mondiale, les Etats-Unis se sont arrogé la possibilité de contrôler, à travers leur Département de la Justice, les activités de toutes les entreprises de la planète.

Vous dressez un constat d’intériorisation de la contrainte par nos entreprises et par nos dirigeants. Comment remédier à cet état de fait ?

Il importe d’abord de savoir si l’Europe n’est plus qu’une machine à relayer les sanctions décrétées par les Etats-Unis en fonction de leurs propres critères qui ne sont pas forcément les nôtres. Dans la crise ukrainienne qu’on aurait pu éviter si on n’avait pas placé l’Ukraine devant le dilemme absurde d’avoir à choisir entre l’Europe et la Russie, la France a essayé de réagir en mettant sur pied le format dit « de Normandie ». Cela a abouti aux deux accords de cessez-le-feu de Minsk. Or, les accords de Minsk II ne sont pas appliqués du fait de l’Ukraine, refusant le volet politique qui prévoit des élections dans les régions russophones de l’Est et une réforme constitutionnelle permettant une large décentralisation. Et voilà qu’on sanctionne la Russie ! C’est du Guignol ! Les sanctions ont été reconduites sans vrai débat le 29 juin par le Conseil européen. Ce système d’inféodation doit être contesté. L’ordre international n’est plus l’ordre formellement égalitaire de 1945. Au sein de l’ONU, toutes les nations sont en principe à égalité sauf, naturellement, au conseil de Sécurité où il y a cinq membres permanents sur quinze. Ce schéma légal s’est décomposé. L’« occidentalisme » qui prévaut désormais est un système d’allégeance au Suzerain américain.

D’ailleurs, l’OTAN n’a-t-il pas aussi pris la place de l’ONU ?

En effet, l’OTAN aimerait bien remplacer l’ONU, car, au sein des Nations unies, il y a le P2 (Etats-Unis/Grande-Bretagne), le P3 (avec la France) et le P5 (avec la Russie et la Chine). Le bon sens voudrait qu’on continue à travailler dans ce cadre, car nous ne sommes plus à l’époque de la guerre froide et nous pouvons discuter raisonnablement avec les Chinois et avec les Russes, comme cela a été fait avec succès pour le désarmement chimique de la Syrie. Mais les Américains, avec l’affaire ukrainienne, ont allumé un brandon de discorde entre l’Europe et la Russie ; ils cherchent à empêcher l’Europe d’exister politiquement et accessoirement de trouver une alternative à sa dépendance énergétique envers les pays du Golfe, qu’ils protègent. Pourtant, face à Daesh, une menace dirigée conjointement contre l’Europe, l’Amérique et la Russie, sans parler des populations musulmanes prises au piège, nous aurions bien besoin d’une coopération !

Justement, quelle analyse géopolitique faites-vous de l’émergence de Daesh ? Rejoignez-vous celle du premier ministre, Manuel Valls, qui a récemment parlé d’une «guerre de civilisation » ?

Manuel Valls utilise la terminologie du politologue américain Samuel Huntington – dont on oublie trop souvent qu’il ne préconisait pas le clash des civilisations, et qu’il voulait plutôt le prévenir… Manuel Valls n’a sûrement pas voulu alimenter cette Confrontation que cherche à provoquer le terrorisme djihadiste : l’Islam contre l’Occident. Nous ne sommes pas affrontés à une civilisation, mais au terrorisme. Les premières victimes du terrorisme, ce sont les musulmans. Les fractures et les divisions au sein des sociétés du monde arabo-musulman viennent de loin. Historiquement, deux réponses à l’Occident se sont faites jour au lendemain de l’effondrement de l’Empire ottoman : d’une part, la réponse moderniste, libérale ou socialiste, avec Nasser et le parti Baas ; d’autre part, la réponse identitaire, dont la création des Frères musulmans en 1928, par Hassan el-Banna, a été la première formulation, avant l’émergence du salafisme révolutionnaire avec El Quaïda puis Daesh. Si les Etats-Unis ont largement soutenu le wahhabisme, qui est le terreau du salafisme, la France, elle, jusqu’à la guerre du Golfe, en 1990, a toujours cherché à privilégier la voie moderniste au sein du monde arabe. Les deux Guerres du Golfe ont abouti à la destruction de l’Etat irakien et installé au pouvoir à Bagdad une majorité chiite. Le gouvernement El Maliki a mené une politique sectaire vis-à-vis des sunnites de l’ouest du pays. Abandonnés, ceux-ci, qui avaient joué un rôle dirigeant depuis l’installation de la dynastie hachémite en Irak en 1921, ont été jetés, par aveuglement, dans les bras d’Al-Qaida et de Daesh.

Que faire face à ce que l’islamologue Mohammed Arkoun appellait «l’extension de la pandémie djihadiste», et qui arrive aux portes de l’Europe, dans le Maghreb francophone et en Libye ?

L’action de la France avait, jusqu’ici, largement contribué à soustraire le Maghreb à ce que le général de Gaulle avait appelé «les malheurs grandissants» qui se sont faits jour au Proche et Moyen Orient après 1967. Il faut reconnaître, ensuite, que la guerre de Nicolas Sarkozy contre la Libye de Kadhafi, a été une imbécillité – mais j’ai été bien seul à le dire alors. J’ai été le seul sénateur de gauche, avec les communistes, à ne pas voter la prolongation de l’opération française en 2011… Aujourd’hui, les troubles s’étendent au Maghreb. La malheureuse Tunisie a été frappée par deux fois en trois mois par le terrorisme djihadiste. Et je songe avec inquiétude à l’Algérie, où, en dépit des efforts des autorités, l’on observe dans le M’zab des tensions intercommunautaires entre les Mozabites et les Arabes chaambi. Pour toutes ces raisons, il y a urgence à réinventer vis-à-vis du monde arabo-musulman une politique qui soit la nôtre au Moyen-Orient, faite de prudence et de raison. Nous en sommes loin. La France a un rôle de médiation à jouer.

La deuxième actualité qui donne à réfléchir aux questions de souveraineté est la crise européenne liée à la dette grecque. Que traduisent, selon vous, les rebondissements de ces derniers jours ?

Pour que les choses soient claires, j’ai toujours considéré que la monnaie unique comportait un vice originel dont elle ne peut pas plus se défaire que l’homme du pêché originel, selon les écritures…

C’est-à-dire ?

Le vice tient à ce que l’euro juxtapose des pays très hétérogènes, du point de vue économique, mais aussi au regard de leur culture et de leurs repères historiques. L’Europe est faite de nations. Nous ne sommes aux Etats-Unis d’Amérique, où il y avait treize colonies britanniques, mais dans un continent où il existe une bonne trentaine de peuples. L’erreur initiale, il faut donc chercher très en amont… Bien avant la création de l’euro…

C’est ce que vous avez nommé, dans un de vos livres, « la faute de Monsieur Monnet» ?

En effet, la méthode choisie par Jean Monnet a consisté à créer une suite de petits faits accomplis censés conduire à ce que Robert Schuman nommait une « solidarité croissante des peuples européens ». Qui peut être contre une « solidarité croissante des peuples européens » ? Moi même je suis pour ! Mais, dans l’optique de Jean Monnet, il fallait créer progressivement l’irréversible en agissant par-dessus la tête des Etats nationaux en confiant à la Commission le monopole de la proposition législative ou réglementaire : on a ainsi fait une Europe technocratique se substituant aux nations. Avec la monnaie unique, les économies étaient censées converger, de facto. Or c’est le contraire qui est arrivé : les économies ont divergé. Pas seulement entre l’Allemagne et la Grèce, mais aussi avec la France.

Qu’aurait-on dû faire, selon vous ?

Plutôt qu’une monnaie unique, c’est une monnaie commune que nous aurions dû mettre en place. Les peuples auraient ainsi pu garder leurs monnaies sur les territoires nationaux et faire devise commune à l’extérieur. Vous savez comment une option a été choisie, et l’autre, écartée ? Tout s’est passé lors d’une conversation entre François Mitterrand et Pierre Bérégovoy au début de 1989. Le second a expliqué au premier qu’il y avait le choix entre deux solutions (monnaie commune ou monnaie unique). « – Qui est pour la monnaie commune ?, demande le président.
– Les Anglais, répond son ministre de l’Economie.
– Et qui est pour la monnaie unique ?
– Les Allemands et tous les autres
– Eh bien, prenez la formule qui a le soutien d’une majorité. »
Le résultat ? Depuis 2007, le PNB de la France est stagnant. Celui de l’Italie a baissé de 9%, celui du Portugal et de l’Espagne de 15%, celui de la Grèce de 25%… Le propre de la monnaie unique, en l’absence de mécanismes correctifs que les Allemands rejettent, est d’aggraver les divergences entre les régions productives et riches qui prospèrent, et les régions sous-productives et pauvres qui s’appauvrissent encore. Donc de promouvoir la mezzogiornisation de l’Europe.

Est-ce à dire que la perspective de rester dans l’euro nuirait à la Grèce et à son économie ?

Je pense qu’il y a deux solutions. Si l’on veut absolument garder la Grèce dans la monnaie unique, il serait raisonnable d’abattre sa dette d’environ un tiers. Car il est impossible pour ce pays de rembourser une dette qui représente aujourd’hui 177% de son PIB. Mais les créanciers l’accepteront-ils ? Je précise que ces créanciers sont aujourd’hui des créanciers publics, car ils se sont substitués aux créanciers privés, les banques, principalement françaises et allemandes, qui ont pu retirer leurs billes en mai 2010 ! Mais les institutions européennes ont refusé toute discussion sur la dette.

Pourquoi, d’après vous ? Par idéologie ?

Il est sans doute très difficile de se mettre d’accord à dix-huit ou à dix-neuf. Mais il y avait surtout des attitudes fermées, caractéristiques de certains pays du Nord qui veulent par avance donner une leçon aux pays dits du « club Med ». Par conséquent, aucun assouplissement n’a été introduit, bien que la France ait plaidé pour que l’on discute du sujet « plus tard ».

La deuxième solution serait la « sortie amicale » de la Grèce hors de la monnaie unique, assortie du maintien d’un lien avec l’euro, soit une dévaluation de 30% qui restaurerait la compétitivité perdue du pays, sans impliquer une politique d’austérité insupportable et sans perspective. Parallèlement, la part de leur dette que les Grecs ne sont pas en mesure de rembourser, serait écrêtée à due proportion, et le pays se verrait doté d’une euro-drachme qui pourrait lui rendre sa compétitivité, surtout si l’Europe l’aidait via des fonds structurels à passer le premier choc du renchérissement des importations et notamment de la facture énergétique.

Vous avez appelé récemment à une recomposition politique. Existe-t-il une fraternité des non alignés ?

La tâche que je me donne est très ambitieuse. Elle consiste à faire émerger un nouveau logiciel à la place du logiciel néo-libéral maquillé aux couleurs européistes qui a failli, ainsi que chaque citoyen peut le constater. Dans de nombreux domaines, il est possible de faire évoluer certains leaders politiques. Alors, dans quel espace ? J’ai cité deux points de repères, mais ce sont des marqueurs : j’ai dit, de Jean-Luc Mélenchon à Nicolas Dupont-Aignan. Contrairement à ce qu’ont voulu faire croire certaines âmes peu délicates, le barycentre n’est pas forcément du côté de Dupont-Aignan, bien que ce soit un homme politique à mes yeux très respectable et courageux.

Vous êtes aussi d’accord quand il va soutenir Robert Ménard à Béziers, ou quand il semble faire des petits appels des pieds au FN, notamment en disant que Marine Le Pen aurait sa place dans un gouvernement qu’il dirigerait ?

Evidemment non. Ce sont, selon mes recherches, des erreurs commises en 2012, au plus fort de la campagne des législatives, mais qui sont montées en épingle pour déformer et discréditer son projet. Moi je juge Dupont-Aignan sur le fond de ses orientations qui tendent à créer une véritable alternative républicaine, la seule qui puisse faire reculer le FN. Il faudrait que ceux qui, par leur politique, ont fait le lit du FN depuis 1983, cessent leurs manipulations pour éteindre toute contestation de la même politique désastreuse qu’ils poursuivent depuis si longtemps.

Florian Philippot, le numéro 2 de ce parti, se réclame souvent de vous…

Il se réclame de moi… Pour ma part, je ne me réclame pas de lui. L’accès du FN au pouvoir serait désastreux pour la France et pour son image dans le monde. J’ajoute que leur passé est si chargé que je vois pas comment un honnête homme peut s’y fourvoyer. Pour ma part je suis pour un dialogue sans exclusive. Les limites que j’ai tracées laissent beaucoup d’espace. Un homme comme Manuel Valls, par exemple, me semble avoir une bonne compréhension de ce que peut apporter, à la gauche et surtout au pays, l’idée républicaine …

Vous dites cela car, comme en témoigne le portrait de Clemenceau qui orne votre bureau, vous partagez avec le premier ministre une commune admiration pour le Tigre ?

Certes, mais pas seulement ! Valls, dont je n’épouse évidemment pas toutes les orientations, notamment en matière économique, est quelqu’un qui s’exprime souvent avec autorité et bon sens. En tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, j’observe qu’il est dans le juste sur les questions qui ont trait au régalien. Et sur le reste, j’ai le sentiment qu’il possède une certaine aptitude à progresser. Je pense qu’il peut évoluer sur des sujets comme l’euro par exemple. Dans les deux années qui viennent, il va falloir rassembler les talents et les énergies pour bâtir un nouveau logiciel. Le mot de Mendes France m’a toujours paru pertinent : « il n’y a pas de politique sans risque, mais il y a des politiques sans chance. » Et je ne crois pas que la conjonction des astres – bas taux d’intérêt, faiblesse de l’euro et bas prix du pétrole – soit faite pour durer.

Source : Jean-Pierre Chevénement, pour son blog www.chevenement.fr, le 10 juillet 2015.

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Commentaire recommandé

Lionel Gilles // 25.07.2015 à 04h04

C’est exactement ca.

Chevènement, c’est un perspicacité, une vision globale de la République souveraine et impartiale, qui pourrait rassembler des millions de Francais de droite et de gauche…puis plus rien.
Enfin, rien, plutôt :
Des tas d’occasions manquées.
Des contorsions a n’en plus finir.

Valls ? le relai des réseaux israéliens en France, celui qui a fait passer les dernières lois liberticides, le type qui a mis dans le même sac les Tsiganes français et les roms roumains…
C’est bien le fondateur du MRC qui parle ? Non mais, allô quoi ?

Chevènement ferait mieux de se positionner CLAIREMENT pour la sortie de l’OTAN. Il y a urgence, là. L’auberge espagnole européenne est en feu ! Et les pyromanes atlantistes nous poussent vers un conflit majeur avec la Russie !

63 réactions et commentaires

  • Caliban // 25.07.2015 à 02h27

    Merci pour ce partage.

    A chaque fois que je lis M. Chevènement, je butte sur la chute.
    Elle est rude. Ce n’est pas parce que Valls n’a que le mot républicain à la bouche et qu’il nous l’assène à grands coups de menton rageur, qu’il en est un. Il m’apparaît plutôt comme un opportuniste. A la façon d’Adolphe Thiers, un foutriquet.

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    • Lionel Gilles // 25.07.2015 à 04h04

      C’est exactement ca.

      Chevènement, c’est un perspicacité, une vision globale de la République souveraine et impartiale, qui pourrait rassembler des millions de Francais de droite et de gauche…puis plus rien.
      Enfin, rien, plutôt :
      Des tas d’occasions manquées.
      Des contorsions a n’en plus finir.

      Valls ? le relai des réseaux israéliens en France, celui qui a fait passer les dernières lois liberticides, le type qui a mis dans le même sac les Tsiganes français et les roms roumains…
      C’est bien le fondateur du MRC qui parle ? Non mais, allô quoi ?

      Chevènement ferait mieux de se positionner CLAIREMENT pour la sortie de l’OTAN. Il y a urgence, là. L’auberge espagnole européenne est en feu ! Et les pyromanes atlantistes nous poussent vers un conflit majeur avec la Russie !

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    • Dizalch // 25.07.2015 à 07h34

      C’est exactement cela, M. Chevènement est véritablement un grand penseur et Républicain, mais ses chutes hérissent bien souvent le poil.
      Sur votre constat sur Valls, je ne dirais pas qu’il soit « qu’opportuniste », mais bien un social-démocrate dans sa dimension « Néo-Libérale en puissance », c-a-d soumis à la financiarisation et aux politiques qu’elle souhaite voir appliquée dans tous les pays; Il est leur parfait petit soldat…

        +51

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    • bardamus // 25.07.2015 à 08h57

      Oui très vrai.

      Je ne sais pas pourquoi (ou plutot je le sais parfaitement en fait) mais quand j’entends Chevenement débattre il me fait penser (pas dans le contenu mais dans la forme) à Mr Mélanchon: la même incohérence de propos dont on découvre le pot au rose à l’issue du débat ou de la démonstration.

      Origines similaires d’ailleurs : le PS

      Les chiens ne font jamais des chats !

        +28

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      • Alexandra // 25.07.2015 à 17h36

        Ce moi-je-sais-tout-isme y en a marre.
        Tant que ces républicains pseudo démocrates ne nous proposeront pas une réfonte du système orientée vers du concret et non du bla bla je n’aurai aucune sympathie pour aucun d’eux ! Je demande le pouvoir de m’exprimer si je veux que mon pays reste ou sorte de l’euro, fasse la guerre, adopte le mariage gay, si je suis pour prêter des sous aux Grecs ou si j’accepte qu’une nouvelle école soit construite dans mon quartier.
        Vive la décentralisation, les référendums et la possibilité d’initier des votation. Ca ce serait honnête !

          +13

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        • Chris // 25.07.2015 à 22h47

          Faut vous installer en Suisse : vous aurez tout ça !

            +3

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    • Louis // 25.07.2015 à 13h56

      Bah c’est du Chevenement quoi. Pertinent mais pas forcément honnête.

      Voir dans Valls l’espoir de la république a de quoi faire ricaner. Remarquez Todd nous avait bien gratifié du « Hollandisme révolutionnaire ».

      D’ailleurs un peu comme tous les hommes politiques actuels la conclusion quelque soit le sujet est : « le danger c’est le FN ! » au grand dam de la Marine qui essaie de rendre son parti aussi inodore que possible et qui ne prendra au final qu’un coup de pied au derrière.

        +13

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      • Vassili Arkhipov // 25.07.2015 à 17h06

        Si j’ai bien compris le « le hollandisme revolutionnaire » était une boutade assez ironique et désabusée, montée en épingle par certains. Il s’en est bien expliqué par la suite

          +4

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      • Tartoquetsches // 25.07.2015 à 17h07

        Pour prendre la défense de Todd, son hollandisme révolutionnaire était de l’ironie…

          +4

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        • Louis // 26.07.2015 à 01h16

          Non non. Il était très sérieux. Et il s’en est excusé publiquement plus tard d’ailleurs, ce qui avait le mérite d’être honnête de sa part.

            +5

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  • DUGUESCLIN // 25.07.2015 à 06h20

    Envisager un gouvernement d’union nationale? Pourquoi pas?
    La nécessité et l’urgence le justifierait.
    De Gaulle à la fin de la guerre l’a fait, faisant entrer au gouvernement des communistes en 1953 dont le célèbre Maurice Thorez. C’était une nécessité et une urgence pour que la France retrouve sa dignité.
    Remplacer le dictât de l’européisme aliéné et soumis aux puissances financières apatrides par une alliance inter-européenne des pays souverains devient une urgence et une nécessité pour que la vraie Europe puisse échapper à l’esclavage et à la dépossession de ses ressources.
    Cela n’est possible qu’avec l’alliance de tous les pays d’Europe, de Lisbonne à Vladivostok.
    En 1953 le parti communiste représentait 26% des voies, il était difficilement concevable de l’exclure du gouvernement, et c’était aussi pour De Gaulle un moyen de consensus grâce à l’intégration des principales forces politiques. Laisser au seul FN (avec 26 % des voies) ce rôle serait source de déséquilibre, mais l’exclure et le transformer en parti d’opposition serait encore pire, ce que De Gaulle avait compris concernant le parti communiste de l’époque qui représentait lui aussi 26 % des voies. Il a ainsi éviter que le PC se transforme, au moins pour un temps, en parti d’opposition.
    De Gaulle représentait ce que les gens de l’époque appelaient la 3eme voie. La Russie est l’exemple vivant de cette troisième voie qui dépasse les clivages bidons gauche-droite qui sont incompréhensibles en Russie.
    Pour le moment il y a une gauche-droite atlantiste qui veut garder le pouvoir et une gauche-droite souverainiste qui les dénonce. Le vrai clivage est bien là, et non dans les guéguerres partisanes qui nous font oublier l’essentiel, ce qui arrangent le pouvoir parallèle qui nous domine et nous soumet en faisant de nous de simples utilitaires sans âmes destinés à leur enrichissement.

      +34

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    • bardamus // 25.07.2015 à 12h17

      Beaucoup de vrai dans ce que vous dîtes DUGUESCLIN

      Toutefois une chose me gêne.

      Entre Océanie (l’oligarchie anglo-américaine euro atlantiste) et l’Eurasie (le projet de Poutine de faire un bloc dérégulé(?) de Lisbonne à Valdivostock, il faut bien se garder de voir un bon et un gentil.

      Car l’oligarchie Russe existe aussi et est étroitement liée à celle de l’autre bord (du même bord religieux si vous voyez ce que je veux dire).

      Il est vrai que l’Oceanie piétine les plates bandes de l’ours Russe puisque ceux ci n’ont pas respecté leur parole sur la fin du Mur de Varsovie et sont allés s’installer aux portes de l’Ukraine.
      D’où le projet d »Eurasie de Poutine déposé à la Commission Européénne en 2011 et 2014

      Fureur des anglo saxons qui déclencherent Maiden (en réponse aussi au veto de Poutine en Syrie).

      Notre place (la politique Gaullienne) est dans l’équilibre de ces deux blocs tenus en respect (en opposition) avec la neutralité des pays de l’est.
      Mais surtout pas permettre qu’un des deux blocs réalise les dérégulations/fédéralisme qu’il souhaite faire.

      Pour cela bien sûr déjà casser l’UE/€/OTAN.

        +14

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    • AL60 // 25.07.2015 à 14h49

      Quand de Gaulle a fait rentré les communistes (dont Maurice Thorez) au gouvernement à la fin de la guerre, ne serait ce pas en novembre 1945 plutôt qu’en 1953, date à la quelle De Gaulle n’était déjà plus aux affaires puisqu’il a démissionné du GPRF le 20 janvier 1946? Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Charles_de_Gaulle_(2)

        +6

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  • Beaugrand // 25.07.2015 à 07h05

    La conclusion discrédite tout le reste. Mélenchon, Tsipras, Chevénement : même combat. Jouer les idiots utiles …

      +53

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  • Maria // 25.07.2015 à 07h40

    Je me demande parfois si ce genre de personnage de l’UMPS n’est pas plus dangereux encore qu’un Hollande ou un Sarkozy . Sous ses airs de dénoncer la cause de tous nos malheurs, il nous propose au final de reprendre une bonne dose d’un poison encore plus concentré .
    Dénoncer l’ingérence américaine et proposer Valls pour diriger la france, c’est vraiment se foutre des gens . A mettre avec un Guayno ou un DeVillepin , des gens certes intelligents mais totalement inféodés aux USA et à l’UE .

      +59

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    • Jacqueline 63 // 25.07.2015 à 12h12

      Alors là , j’ai le même ressenti que vous !! Taper sur Philippot et finalement proposer Valls ..là je comprends mal !!!
      Dupont-Aignan a une ligne politique plus correcte !

        +26

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    • Jacko // 25.07.2015 à 13h57

      Maria,

      Je me pose la même question que toi, et j’ai plutôt tendance à penser qu’ils sont plus dangereux au fond (« quand c’est flou… » comme dirait l’autre).
      Battre constamment le chaud et le froid, rallier toujours au dernier moment le politiquement correct et les plus puissants, tout ça en se donnant des airs de grand homme et de « monsieur je sais tout, et je vous l’avais bien dit », ça devient pénible.

      Soutenir Hollande et Valls, c’est d’un pathétique…

      Continue à manger ta bonne soupe bien au chaud papy !

        +22

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  • Charlie Bermude // 25.07.2015 à 07h45

    Allégence , çà reste gentil pour quelqu’un qui a du encaisser le démantelement d’Alsthom . çà témoigne de l’ampleur des inhibitions actuelles .

      +20

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  • dvd // 25.07.2015 à 08h02

    Outre le fait que les vieux briscards commencent à me les bris… avec leur « je sais tout mais je n’ai rien fait quand je pouvais », l’analyse de JPC se contente de surfer sur les mécontentements liés à la perte de notre souveraineté…

    Mais franchement à part nous sortir du « gentil républicain » ou du « méchant FN », RIEN.
    D’ailleurs la seule raison pour laquelle il a son ticket de sortie, c’est qu’il tape dans l’électorat du FN.

    RIEN sur les enjeux de société en terme de développement, d’expansionnisme, RIEN de systémique.
    Avec de telles analyses, dans 50 ans on se demandera encore qui de la droite ou de la gauche avait raison alors que le monde sera à feu et à sang (…)

    M. Chevènement, vous avez été sauvé de votre coma par une technique mise au point par un certain Henri Laborit (hibernation artificielle), permettez-lui de vous « sauver » une deuxième fois (et nous par la même occasion) et lisez-le !
    Ça vous fera un bien extrême ! 😉

      +32

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  • Homère d’Allore // 25.07.2015 à 08h19

    Bien que l’on ne peut qu’être d’accord avec la plupart des points du discours, on regrettera l’hommage à Manuel Valls.

    Que cherche Chevènement avec ce type de déclaration ?

      +40

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    • Alae // 25.07.2015 à 10h06

      Je me fais peut-être des illusions, mais il me semble qu’une vie entière passée en politique ont appris à Chevènement l’art de ménager certaines susceptibilités. Il est bien trop avisé pour ne pas savoir ce que vaut réellement Valls, mais étant donnée la tâche de rassemblement des souverainistes qu’il s’est donnée, peut-il le dire tout haut et prendre le risque de se faire marginaliser et ignorer comme tant d’autres ? Il faut probablement faire attention à ce qu’on dit quand on tient un discours anti-système, parce que les hyènes veillent.
      « Paris vaut bien une messe. » (Henri IV)… ou, de nos jours, quelques mots flagorneurs envers Valls.

        +15

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  • Cricrise // 25.07.2015 à 08h32

    Allons, allons, Chevenement dit ça pour nous consoler…

    Le souverain ce sont les marchés financiers…

    Lire l’excellent article:

    https://nouassi.wordpress.com/2015/07/25/quand-seffondrera-leconomie-mondiale/

      +7

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  • Guadet // 25.07.2015 à 08h33

    Très bien sauf deux points qui foutent tout par terre :

    – Comment peut-on dire que “Nous sommes passés dans l’allégeance au suzerain américain”, alors que nous sommes sous protectorat depuis le plan Marshall ! sauf quelques velléités d’indépendance quand De Gaulle nous a fait sortir de l’Otan ou quand Chirac et Villepin e sont élevés contre la guerre en Irak. C’était tellement incroyable que Hollande s’est précipité à l’ambassade américaine pour désavouer Chirac.

    – Comment faire changer les choses quand on dit que le seul ennemi, c’est le FN et que Valls va dans le bon sens ! Dans les discours la gauche veut bien s’en prendre au néolibéralisme mais dans les faits elle le soutient à fond.

      +19

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    • aleksandar // 25.07.2015 à 11h03

      je suppose que doter la France de l’arme atomique malgré les campagnes de presse organisées par les américains est ce que vous appelez une  » velléité « .
      Comme le discours de Phnom Penh.
      Vous devriez changez de dictionnaire, ou alors le mot  » velléité  » a changé de sens.

        +12

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      • anonyme // 28.07.2015 à 21h53

        Apparemment il semblerait que l’arme nucléaire française ne nous protège absolument pas des ingérences US.

        L’arme nucléaire c’est du vent dans l’équilibre des puissance, le contrôle américain sur le système universitaire mondial avec la plupart des élites qui gouvernent les pays qui sont passés par leur universités et formatés à leurs idées c’est ça le vrai pouvoir.

        C’est pour cela que les réseaux d’influence US inspirent à nos politiques le démantèlement des écoles d’ingénieur françaises qui sont l’un des dernier endroits ou on formait des élites capables de se résister à l’hégémonie US, mais depuis une vingtaine d’années même ces structure qui ont participé à l’équilibre du pays son corrompues.

          +0

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  • Patrice // 25.07.2015 à 09h13

    Nous étions passés dans « l’allégeance inconditionnelle » avec Sarkozy qui n’a strictement RIEN obtenu en échange (Otan, Libye…) – à peine élu il s’était précipité chez Bush pour afficher sa « soumission ».

    Depuis Hollande, la France est toujours coincée, et a pris beaucoup de coups bas (BNPP, Alstom, Areva etc.). Mais le positionnement actuel est plus subtil (cf. Egypte Arabie Saoudite etc.) et joue dans les « intervalles » de la politique US de façon a récupérer au moins quelques marges de manoeuvres – cf. le résultat des contrats exports/armes triplement intéressants (balance commerciale, industrie défense, alliances). Ce qui n’empeche pas d’etre globalement obligés de s’aligner vu le rapport de forces…

    A ma connaissance, JP Chevènement est toujours officiellement « Représentant spécial de la France en Russie » – étonnant non?

      +5

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    • Xavier // 25.07.2015 à 10h25

      Patrice, je ne suis pas si certain que nous n’ayons rien obtenu en réalité.

      La France est le pays des oligo et monopoles avec des grandes entreprises qui ne vendent que par lobbying.
      Alsthom, AREVA, EDF, GDF SUEZ, VEOLIA, etc. ont certainement pu vendre grâce à ces soumissions.

      Des Montebourg et JPC sont en fait mis là pour nous faire croire que ces entreprises sont des fleurons de la technologie mondiale alors qu’elles ne vivent que par le lobbying pour créer des lois qu’elles sont les seules à pouvoir respecter et qu’elles ont des services juridiques qui les rend inattaquables.

      Les qq rafales vendus récemment sont aussi le fruit de ces soumissions.
      Les syndicats le savent bien, eux qui taisent toutes ces compromissions dans l’incohérence politique la plus totale.

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      • Patrice // 25.07.2015 à 11h56

        Pour votre information, Altom a été démantelé/vendu à GE avec coups-tordus menaces etc. alors dire qu’alstom « vend par lobbying » maintenant c’est moyen… http://www.cf2r.org/fr/rapports-du-cf2r/racket-americain-et-demission-etat-le-dessous-des-cartes-du-rachat-alstom-par-general-elec.php

        La division turbines d’Alstom équipait en particulier la marine nationale (et les centrales). Si vous appelez ça « faire du lobbying pour créer des lois » libre à vous…

        Et quant aux « services juridiques inattaquables » voir l’affaire BNPP, et le rapport 2014 de la commission assemblée-sénat sur le renseignement qui parle carrément « d’espionnage économique sous couverture judiciaire » http://www.senat.fr/rap/r14-201/r14-2011.pdf

        Parce que ce discours « tous pourris sauf moi mais je ne vote pas FN » ça va bien un moment mais ce genre de lavage de cerveau commence sérieusement à me fatiguer… C’est simplement de la propagande anti-europe anti-france anti-démocratie et au final pro-mondialisation néolibérale.

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        • Xavier // 25.07.2015 à 12h51

          Où avez-vous lu « tous pourris sauf moi ? »
          Que suis-je dans ce système ?
          Si vous me lisez de temps en temps vous verrez que je me mets systématiquement dans le panier…

          Le système entier est vérolé car il n’a pour objectif que le productivisme pour dominer !

          Comment nier l’énorme plus-value que représente la taille de ces entreprises contre les PME qui elles innovent vraiment, prennent des risques ? Comment ne pas comprendre que c’est le fruit de ces oligopoles que se partagent les multinationales et les banques qui ne financent que ceux qui peuvent leur servir des intérêts élevés ?

          Sauf à être ingénieur et croire que l’on est les meilleurs techniquement, sachant que les ingénieurs ne font jamais les marchés… Quoi qu’on leur répète pour les faire bien travailler et conserver un niveau suffisant de productivité !

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        • Xavier // 25.07.2015 à 13h19

          Patrice, quant au « démantèlement » d’Alsthom, peut-être faut-il y voir la conséquence des efforts du lobby thermonucléaire pour retarder le développement des CSP dans lequel les powerblocks Alsthom auraient eu des opportunités… GE lui fait ce pari, ce démantèlement est peut-être finalement la chance de garder des emplois dans cette filière ?

          La stratégie à ce niveau dépasse de beaucoup les infos disponibles dans les médias ou celles qu’ont les employés.

          La guerre de l’information est partout et pour avoir un peu mis les pieds dans ce secteur ne m’en voulez pas pour remettre à leur place les ingés ou syndicats, ils sont très loin de maîtriser ou même connaître ces enjeux, même aux ministères ils ne font que suivre avec cynisme ceux qui décident : les banques.

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  • Learch // 25.07.2015 à 09h27

    Chevénement est un « vrai » Gaulliste, donc il fait partie de la droite qui est contre cette Europe actuelle. Comme Henri Guaino ou Thierry Mariani.
    Il aime chez Valls la non-mollesse, qui lui rappelle les hommes politiques du passé, qui n’avaient pas sombré dans le politiquement correct, le béni-oui-ouisme et le compromis à tout prix.

      +3

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    • Chris // 25.07.2015 à 11h47

      Il aime chez Valls la non-mollesse.
      Sauf qu’il n’a pas compris que le profil psychologique d’un Valls est culturel : la fierté et l’orgueil ibérique, lesquelles peuvent générer autant de bêtises et d’impasses que la fierté et l’orgueil qui s’expriment avec d’autres nuances dans d’autres cultures européennes.
      Perso, Valls est intrinsèquement un faible qui jappe en meute avec conviction et se croit un « élite » par procuration conjugale et de réseaux.

        +34

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      • Learch // 25.07.2015 à 12h15

        Entièrement d’accord 🙂
        Par ailleurs, quand on le voit au parlement, on sent bien qu’il abuse des décibels pour appuyer son propos, pour lui donner plus de vigueur et cacher son contenu…

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      • kapimo // 26.07.2015 à 16h44

        « Valls est intrinsèquement un faible ».
        Non, je ne crois pas du tout. Valls a une très grande force pour mener sa carrière, et tous ceux qui s’opposent à lui sont voués à être attaqués de manière impitoyable.
        Valls est un homme dangereux, et il faut etre gâteux ou naif pour ne pas le voir; ses penchants autoritaires (et non pas son « autorité ») pré-existaient à son passage au ministère de l’intérieur; et la France n’est pas sa priorité.

          +2

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    • Vigie // 25.07.2015 à 14h45

      Oui enfin bon.
      Parler de non mollesse, de résistance au politiquement correcte, etc…, envers un individu (MV) qui est un pur laquais du pouvoir mondialiste est assez cocasse.
      La force d’un être authentiquement courageux ou résistant se mesure plutôt en terme de non soumission au vrai pouvoir, qu’en servilité…
      Hurler (forme) n’est pas du courage (fond).

        +11

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  • Fedorifor // 25.07.2015 à 09h43

    Le constat est bien vu, mais les perspectives proposées illusoires : CHE espère une conversion de Valls comme Todd espérait une nouvelle politique de la part de Hollande… L’idée de souder gauche radicale et souverainiste de droite , d’autre part n’a pas non plus d’avenir quand on voit la perméabilité de cette dernière avec le FN. Ce serait diviser profondément des mouvement type FdG et les couper des stratégies d’alliances et fusion y compris avec les écolos. L’évolution sur l’euro doit se faire dans chaque camp, la Grèce nous donnant un exemple des exaction de l’UE sous domination allemande
    Ce papier à été écrit avant l’épilogue grec

      +3

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  • Fendu du chichoule // 25.07.2015 à 09h50

    C’est incroyable de dénoncer le rôle de la construction européenne, ses résultats catastrophiques, qui à, l’instar de l’OTAN, est une vassalisation des nations occidentales voulue pas les américains, sans jamais proposer de sortir de cette chienlit.
    A moins que cela soit interdit de le dire dans les médias, ce qui signifierait que nous ne sommes plus en démocratie et que l’UE est une dictatur.
    Tout ce qui se passe aujourd’hui n’est pas nouveau, de Gaulle le dénonçait déja.

      +18

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  • Arnould // 25.07.2015 à 10h55

    Quand je vois Valls, je zappe.

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  • jplchrm // 25.07.2015 à 11h17

    Pouf … pouf. Toute cette gauche -de la droite de la gauche à la gauche de la gauche- est à jeter définitivement dans la poubelle de l’histoire. La trahison tout de même assez prévisible de Tsipra aura sans doute ouvert les yeux aux derniers naïfs, encore que … Dur à admettre si on s’est cru jadis « de gauche ». Il est vrai aussi que des convictions de gauche qui reposaient sur certains axes bien solides sont désormais taxées d’extrême droite. Si l’ancien champ politique semblait s’orienter sur un axe droite-gauche, il est clair qu’il faut chercher désormais à comprendre et se positionner dans le plan orthogonal. Et là, c’est beaucoup plus complexe.

      +8

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  • Goldfinger // 25.07.2015 à 11h29

    Et malgré l’opposition d’une partie non négligeable des citoyens européens, « le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI ; TTIP en anglais), également connu sous le nom de traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais)  » sera signé.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Partenariat_transatlantique_de_commerce_et_d%27investissement

    Si le sujet n’était si grave, il pourrait donner lieu à une situation assez cocasse avec une sortie (presque concomittante) du Royaume-Uni de l’Union Européenne.

    Citoyennes, citoyens,
    Restons plus que jamais vigilants !!!

      +13

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  • Morane Duranton // 25.07.2015 à 13h29

    rester vigilants…ok…mais comment se défendre efficacement lorsque les commentaires d’un article tournent en boucle autour des mêmes mots : droite / gauche ???…les citoyens floués aimeraient mieux (supposition) entendre des appels à l’union quelle qu’elle soit pour virer tous ces malpropres qui nous mènent à une catastrophe majeure…

      +9

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  • Vigie // 25.07.2015 à 13h45

    Quand on a à cœur l’intérêt national, il est carrément ubuesque de soutenir MV.

    Car il est « programmé » depuis plus de dix ans qu’il devienne président du pays:
    MV est une fausse carte « gauche molle » dans la main des Maîtres du monde.
    Pour preuve, simple maire d’Evry, il était déjà membre du Bilderberg…
    Étonnant, mais pourquoi donc ?
    Non car sa position apportait d’emblée aux Maîtres, mais car il leur rapporte et apportera, étant un poulain (une carte, un pion…) sur lequel ils misent, qu’il soutiennent et gèrent.
    Et comme les mêmes tiennent les médias et tirent bien des ficelles, ont aura sauf accident un pur agent étranger anti-souveraineté à la tête du pays.

    L’électeur moyen vote selon ce que les médias lui mettent dans la tête.
    Ça fait belle lurette que les sciences humaines et l’ingénierie sociale prédisent comment réagit un individu isolé, un groupe, une foule, permettant ainsi aux médias de masse de “faire voter” le peuple comme voulu par les Maîtres…
    On crée insidieusement des problèmes, situations, un contexte, auxquels les candidats (agents) prévus et proposés (autorisés) seront LA réponse…

    « Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les évènements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité. »
    Nicholas Murray Butler, Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations)

      +24

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  • samuel // 25.07.2015 à 16h56

     » Le président des Etats-Unis s’est borné à promettre que son pays ne recommencerait plus. Pour comprendre dans quel monde nous vivons, il importe de replacer la pratique américaine des écoutes dans un cadre plus vaste. Au prétexte de lutte contre la corruption ou d’application des embargos qu’ils décrètent, les Etats-Unis, depuis une bonne dizaine d’années, se sont arrogé le droit de sanctionner financièrement les entreprises qui manquent à des obligations du droit américain. »

    Je ne sais à quoi ressemble le droit Américain de nos jours, mais il ne pourra pas tenir sa parole, son pays recommencera certainement, surtout lorsque nous apprenons qu’il y a beaucoup d’officines privées là bas. C’est étrange plus les élites de l’Amérique recherchent à lutter contre leurs premiers sentiments d’insécurité dans le monde, et plus la misère morale se répand. Il y a des gens aux USA qui ne peuvent accepter un seul instant l’idée, que leur seul leadership mondial puisse être remis en question. Rappelons-nous des derniers événements, ne venaient-ils pas des premières officines privées venant de l’Amérique. Mais voilà à quoi servira à « l’homme » Occidental, et cela quelque soit sa couleur à la Maison Blanche de vouloir davantage mondialiser la terre s’il ruine son propre monde, sa propre vie ? Si ça se trouve le Droit Américain ne permet plus aux petits d’attaquer les Multinationales en Justice.

      +5

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  • lon // 25.07.2015 à 17h19

    Chevènement avait eu le bon goût et le courage de démissionner en 1991, première guerre du Golfe, alors que tous les loups hurlaient dans le même sens .
    Que justice lui soit rendue .
    Il est bon que quelqu’un comme lui rappelle le rôle des US dans les événements contemporains, au moins on sent un peu moins seul dans la catégorie  » complotiste/anti-américain primaire « 

      +8

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  • Alexandra // 25.07.2015 à 17h40

    Vraiment c’est aussi l’impression que j’ai: une coalition au dessous de nos têtes.

      +7

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  • Marie // 25.07.2015 à 19h34

    Chevenement , une sorte de Varoufakis à la française ? Il dit des choses justes, inspire confiance, il a du punch, et….patatra la chute n’en est que plus rude. Aucune action pertinente dans la ligne de son analyse, mais une proposition à rebours avec Vals comme héros. Vals totalement acquis à la cause europeiste!!
    Désespérant

      +14

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  • TC // 25.07.2015 à 21h07

    Ce qui m’étonne c’est qu’il dit que les Allemands voulaient la monnaie unique. J’ai toujours lu/entendu un peu partout que ce sont les Français qui ont incité les Allemands à renoncer au Mark, lesquels ont accepté aux conditions des fameux critères de Maastricht.

    Nous aurait-on trompés ou bien est-ce Chevènement qui ne connait pas son sujet ?

      +1

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    • Alfred // 26.07.2015 à 10h01

      On a bien dit partout que c’était bhl qui avait convaincu sarko de  » sauver  » la lybie… Or il semblerait que le cinéaste de génie n’aie servi que de cache sexe à une décision prise depuis longtemps (déstabilisation de Benghazi par nos services aux cotes de quatar; financement lybien de la campagne de Sarko et de l’appart de gueant, … Etc).
      Nous aurait on trompe?
      Il semble clair après coup quels avantages l’euro a apporté a l’Allemagne et probablement sur ce coup le Che est mieux informé que nous.
      Ps: mea culpa aux souverainistes de droite qui soutenaient qu’il n’y avait pas de souverainisme de gauche. Le Che qui en appelle a mv ça ne passe pas.
      Effectivement tous les signaux faibles et forts indiquent clairement que mv est une carte dans la manche des oligarques atlantistes. Non seulement cet appel a mv constitue une trahison mais elle est tellement visible (voir le nombre de commentaires sur cette contradiction) qu’elle fait douter du maintient des capacités intellectuelles du bonhomme. Quel naufrage.
      Au moins pour certains ça nous aura ouvert les yeux.

        +2

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  • Sébastien // 25.07.2015 à 21h42

    Chevènement découvre la réalité 50 ans après les plus lucides, au crépuscule de sa vie, et on doit applaudir?
    Encore un qui décharge sa (mauvaise) conscience après, Giscard, Delors, Barre, Dumas.
    Théatre de guignols. Les vrais sont décidément plus drôles que les ersatz de Canal+ payés 35 000 euros par mois.
    Et on finit par s’étonner que les chômeurs, agriculteurs et taxis aient envie de tout casser?

      +5

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  • CCMIRAGE // 25.07.2015 à 22h05

    Mr CHEVENEMENT déclare:
    1°) « les Etats-Unis, depuis une bonne dizaine d’années, se sont arrogé le droit de sanctionner financièrement les entreprises qui manquent à des obligations du droit américain. BNP Paribas ou Alstom, mais aussi la Société générale et le Crédit agricole, en ont fait les frais. Le droit extraterritorial qu’appliquent les Etats-Unis de punir les entreprises jugées « contrevenantes » exerce un effet de tétanisation sur une large part de nos banques ».
    – Les banques françaises n’ont pas voulu prêter au FN qui a du se tourner vers la Russie. Aucun autre parti dont le sien n’a connu ce problème. Le FN serait-il le seul parti a faire peur car il n’est pas tributaire du système.
    2)° « Il faut reconnaître, ensuite, que la guerre de Nicolas Sarkozy contre la Libye de Kadhafi, a été une imbécillité – mais j’ai été bien seul à le dire alors »
    – Marine le Pen a condamné l’intervention en Libye qui a eu lieu de mars a octobre 2011. Dans une vidéo mise en ligne le 30 mars 2011 facilement trouvable sur internet, elle dénonçait: « le gouvernement français, les USA, l’Arabie Saoudite et la guerre pour le pétrole sous prétexte d’apporter une démocratie comme on nous a fait le coup en Irak »
    3°) « Dupont-Aignan sur le fond de ses orientations qui tendent à créer une véritable alternative républicaine, la seule qui puisse faire reculer le FN. Il faudrait que ceux qui, par leur politique, ont fait le lit du FN depuis 1983, cessent leurs manipulations pour éteindre toute contestation de la même politique désastreuse qu’ils poursuivent depuis si longtemps. »
    – « Si les idées de Dupont-Aignan, notamment en matière de positionnement face à l’Union Européenne, d’immigration ou de valeurs sociales (école, famille, nation, ordre…), rejoignent sur plusieurs points celles du mouvement de Marine Le Pen, le président de Debout la France se défend cependant avec insistance des accusations selon lesquelles il serait à la tête d’un parti d’extrême-droite. Jugeant Marine Le Pen plus modérée que son père mais « prisonnière » d’un cadre idéologique hérité de ce dernier, il refuse jusque là toute alliance avec le Front National ou le Rassemblement bleu Marine au motif que le mouvement lepéniste a gardé une tendance qu’il juge peu en accord avec sa ligne gaulliste et républicaine ».
    4°) « L’accès du FN au pouvoir serait désastreux pour la France et pour son image dans le monde. J’ajoute que leur passé est si chargé que je vois pas comment un honnête homme peut s’y fourvoyer »
    – Ce dernier point par lequel Mr CHEVENEMENT diabolise le FN sans argumenter le moins du monde, de la même façon que son poulain Mr DUPONT-AIGNANT qui motive son rejet du FN par « une tendance peu en accord avec sa ligne gaulliste et républicaine ». Ces attitudes démontrent que ces personnages, tous deux issus du système (UMP pour Mr DUPONT-AIGNAN jusqu’en 2007, PS pour Mr CHEVENEMENT jusqu’en 2000) qui ne leur oppose que peu de résistance (pas d’charnement médaitique ni judiciaire à leur encontre) sont des satellites de ce dernier destinés à contrecarrer Marine Le Pen en divisant son électorat.

    Le FN fait peur car il ne doit rien au système contrairement à Mr CHEVENEMENT ou DUPONT-AIGNANT. Ses dirigeants ne proviennent pas de l’UMPS, leur faible nombre d’hommes politiques d’expérience ne ferait pas barrage à une réforme du parlement (réduction), du conseil constitutionnel, du conseil d’état …., la différence de traitement qu’il a subit par les médias, la justice et la finance ne srait certainement pas sans conséquences (plus d’aides d’état aux médias, moins de politisation de la justice, plus de renfloument public des banques en cas de faillite).
    Le FN fait peur, et plus encore depuis que Jean-Marie LE PEN en a été exclus, les frasques et certaines positions « dites rascistes » de ce dernier étant les seuls reproches que l’on pouvait faire à ce parti.

      +9

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  • Julian // 25.07.2015 à 22h48

    Le Che a 50 ans de retard.

    Le risque d’allégeance au suzerain américain, de Gaulle le combattait avec panache et intelligence.

    Pendant que les « camarades » de Chevènement, ceux avec lesquels il a fait son parcours politique,
    ses amis socialistes se vautraient dans l’atlantisme.

    M. Chevènement a raison, mais avec 50 ans de retard et après 50ans de gâchis.

      +8

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  • ponsov // 25.07.2015 à 23h45

    Etonnant cet interview.

    JLC a toujours été contre l’interventionisme des USA il a par ailleurs démissionné de son poste de ministre de la défense lors de la 1ère guerre du Golfe,son affection pour la Russie il ne la jamais remise en cause. Cependant, sa conclusion jette un doute sur ce qu’il est vraiment.

    On ne peut pas comparer l’arriviste francais de papier Vals à Clemenceau, quant à sa soi-disant fermeté elle se traduit par un matraquage des familles anti-mariage pour tous plus que celui des délinquants, son bilan est totalement négatif mais il faudrait un autre billet pour en parler tellement il y a à dire sur ce « grand patriote ».

      +6

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  • ploi // 26.07.2015 à 01h41

    Le nombre de commentateurs qui se permettent de cracher sur Chevènement, impressionnant…

    En application du principe qui veut que « quand on monte au cocotier, on s’assure d’avoir le cul propre », j’imagine que tous ces gens ont voté « non » à Maastricht en 1992 ? Et « Non » en 2005 au TCE ?

    Parce que dans les grands combats, Chevènement a toujours été là. Et en 1ère ligne !
    Mais comme il fait de la politique dans le but d’influer sur le cours des événements, il n’adopte pas la position « pure » de ceux qui vivent la politique sur le mode groupusculaire entre « purs » ; ce qui doit en aider certains à se sentir bien au côté de la Vérité mais ne sert à rien d’autre…

    Et pour cela, il n’est peut-être par exemple pas idiot de ne pas dire du mal des personnalités politiques à longueur de temps…

      +1

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    • Alfred // 26.07.2015 à 10h11

      Non en 92 et non en 2005.
      Et ce serait pour voter oui à celui qui crée de grandes régions artificielles en suivant le schéma atlantiste « une Europe des grandes régions dans laquelle les états et la souveraineté sont dissolus »?
      On peut avoir été de tous les glorieux combats du bon côté et baisser les bras au soir de sa vie. C’est humain, ça n’enlève rien au reste mais cela ne transforme pas une erreur en autre chose que ce qu’elle est. Une erreur a tout le moins. On a le droit de le penser en dépit de la stature du grand homme?

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      • Julian // 26.07.2015 à 12h12

        Dire les faits n’est pas « cracher » sur quelqu’un.

        Nul ne conteste que JP.C. soit un homme respectable, intelligent, un des rares dans la sphère politique française à maitriser l’histoire et à avoir une vraie perception géo-stratégique.

        Constater qu’il n’a EN RIEN, jamais, infléchi la ligne atlantiste et européiste du Parti socialiste, et qu’au final il a toujours cautionné , avec plus ou moins d’accent, les candidats issus de la « gauche », c’est simplement relater les faits.

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        • ploi // 26.07.2015 à 21h52

          D’autres l’accusent d’avoir fait perdre le PS en 2002…

          Sinon je doute qu’il soit possible à un homme (ou quelques-uns) de faire bouger l’ensemble d’un parti politique tel que le PS à lui tout seul.
          Et que l’élection présidentielle de 2002 a donné le choix à la population française de lui permettre de passer outre cette impossibilité, ce qu’elle n’a pas fait.

          Difficile de faire quelque chose d’autre en temps de paix, quand bien même on ne respecterait qu’au minimum quelques principes démocratiques (genre respecter le résultat des élections).

          Je me garderai donc bien d’être aussi sévère avec des gens de cette trempe. Surtout quand je vois la situation actuelle où il est toujours impossible à une alternative de prendre le pouvoir, les faits ayant pourtant donné raison à leurs analyses…

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  • Joanna // 26.07.2015 à 08h54

    Certains continuent de vouloir que (en dépit de pouvoir faire en sorte que) les commentaires soient conformes à leur avis … Pfff !

    J’ai pendant longtemps écouté Chevènement avec intérêt, plus maintenant.
    Son logiciel de pensée est obsolète, il est incapable d’en prendre conscience.
    Bref il peut dire ce qu’il veut ça ne sert à rien encore plus qu’avant. Et c’est pas peu dire …

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  • AL2015 // 26.07.2015 à 20h21

    Le cas Chevènement est intéressant car lorsque quelqu’un se disant souverainiste trouve du talent à Valls alors que celui-ci nous aurait fait un premier ministre fort compétent dans un gouvernement sous l’occupation, il faut saluer l’angle de vue tout à fait inédit de l’artiste.

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    • ploi // 26.07.2015 à 21h29

      Trahir n’empêche pas d’avoir du talent…

      Je vous signale aussi à tout hasard que le 1er ministre n’est là que pour appliquer la politique décidée par le président de la République.
      C’est donc là-dessus qu’on peut juger du talent d’un 1er ministre.
      Et si j’en crois les informations, il applique malheureusement fort bien ce que Hollande décide…

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  • Georges // 26.07.2015 à 20h32

    Depuis les réformes constitutionnelles, le peuple est coincé. Il n’arrive plus à faire des cohabitations. C’est pour cela qu’on espère sur l’un et qu’on est déçu en s’énervant, car dans cette machine politique, on sent bien qu’on est devenu impuissants (l’histoire du référendum de 2005 puis de la révision constitutionnelle étant un summum de trahison).
    ——-
    Je propose la création d’un parti.

    On vote ce qu’on veut à la présidentielle, par contre on s’engage à voter « cohabitation » aux législatives (et sans exclure le FN car ce parti est utilisé par ceux pouvant gagner comme repoussoir, ce qui fait que leurs propositions et les espoirs qu’on est en droit d’attendre d’eux sont quasi nuls).

    La vie politique française est devenue n’importe quoi.

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  • Citoyen // 29.07.2015 à 05h21

    Un lien….https://www.youtube.com/watch?v=QeLu_yyz3tc
    « Europe: Destined for Conflict? »

    Ce sont les américains eux-mêmes qui le disent…

    G.Friedman au Chicago Council on Global Affairs (vers min 17.50) « Par le Plan Marshall… C’est une idée USA… Nous avons fondé et pensé l’UE. Certains pays européens n’en voulaient pas, Nous avons dû les forcer….tordre leur bras »
    « Chantage des USA contre les pays qui n’en voulaient pas…
    Le Traité de Maastricht…en 1992 etc… »
    « TOUT CELA LES EUROPEENS NE LE DISENT PAS… »

    G.Friedman parle en toute franchise de l’Europe…il est le fondateur de Stratfor, une officine « privée » d’Intelligence (l’on dit qu’elle est une des nombreuses et multiples façades de la Cia..)

    Il parle franchement de tout …Ukraine, Russie, etc…  » les USA ont organisé des révolutions colorées »

    Un mérite des américains : leur franchise absolue.
    Celle de l’hégémonie qui donne toute la puissance de parole.

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