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13.juillet.201513.7.2015 // Les Crises

[Nouveau protectorat de Grèce] Le texte du sommet de la zone Euro

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Bon, ben, a yié, on à la réponse : Tsipras = petit bras – je ne serai pas plus méchant car, je répète, on ne sait pas de quoi nos clowns dangereux ont menacé Tsipras (genre « Grexit => défaut, défaut => blocus de la Grèce (plus de commerce, plus de tourisme, etc). C’est en effet facile d’écrire des « il n’a qu’à claquer la porte » depuis chez soi, mais quand on est en poste face à ces mafieux, je comprends qu’on puisse caler. Mais enfin, dans ce cas, on démissionne à mon sens, et on laisse d’autres loulous vendus signer ce genre de torchon…

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Le pire, c’est que Tsipras assume :

« La décision prise aujourd’hui permet le maintien pour la stabilité financière de la Grèce, donne des possibilités de relance. La mise en oeuvre sera difficile », a prévenu le premier ministre grec Alexis Tsipras, en sortant du sommet marathon qui a abouti à un accord de sauvetage de la Grèce. « Les mesure prévues sont celles votées au parlement grec. Elles renforcent la récession mais j’espère que les 35 milliards d’euros de mesures et la restructuration de la dette permettront aux marchés et aux investisseurs de comprendre que le Grexit appartient au passé » et qu’elles « attireront les investissements nécessaires pour compenser la récession », a-t-il ajouté.

« D’autre part, le fardeau sera reparti de façon juste. Ce ne sont pas ceux qui ont payé les années précédentes qui vont continuer à payer cette fois-ci. Ceux qui avaient réussi à éviter de payer leur part, paieront ». « Nous continuerons à lutter afin de pouvoir renouer avec la croissance et regagner notre souveraineté perdue. Nous avons gagné la souveraineté populaire, le message de la démocratie a été transmis en Europe et dans le monde entier, c’était le plus important », affirme-t-il.

« Nous avons évité le projet de transfert des actifs à l’étranger, nous avons évité l’effondrement du système financier, nous avons pu, dans cette lutte très dure, obtenir une restructuration de la dette et un financement à moyen terme », a énuméré le premier ministre grec.

« Je souhaite remercier tous mes collaborateurs car ensemble nous avons lutté jusqu’au bout ».

Car le problème, c’est que JAMAIS Tsipras n’a dit qu’il voulait quitter l’euro, bien au contraire, et beaucoup de sondages montrent que les Grecs ne le veulent pas non plus (après le « Syndrome de Stockholm« , le Syndrome d’Athènes !)- alors dans ces conditions, c’est sûr qu’on ne peut qu’aboutir à ça…

Par ailleurs, en tant que contribuable Européen, je me permets d’indiquer que je refuse qu’on donne prête ou garantisse 1 € de plus à la Grèce – le tout pour qu’elle puisse garder une monnaie totalement non adaptée à son économie, et des politiques qui vont continuer à la détruire…

L’intérêt de tout ceci est que cela va obliger les rêveurs européistes d’une « autre Europe sociale la chance » à se prononcer : ou accepter l’existant, ou quitter l’euro, désormais clair instrument politique oligarchique visant à empêcher toute alternance.

Bref, « l’euro néolibéral, tu l’aimes ou tu le quittes, mais tu ne le changeras jamais. » CQFD.

À suivre, donc – vu qu’on n’a rien résolu, nos dirigeants ne sachant que créer toujours plus de dettes sans jamais avoir le courage de régler les problèmes issus des lâches décisions précédentes…

La belle « Europe la chance »… :

* La Grèce adoptera d’ici le 15 juillet des mesures de simplification de la TVA et en élargira l’assiette, réduira les retraites et l’institut de la statistique Elstat deviendra indépendant.

* La Grèce réformera d’ici le 22 juillet son système judiciaire civil et mettra en oeuvre les règles de l’Union monétaire sur le renflouement des banques hors appel aux finances publiques (« bail-in rules »).

* La Grèce demandera une poursuite du soutien du FMI à partir de mars 2016.

* La Grèce fixera un calendrier clair pour mettre en oeuvre les mesures qui suivent:
– Réforme ambitieuse des retraites.
– Réforme de l’activité économique, autorisant notamment le travail du dimanche et touchant en particulier les pharmacies, laiteries et boulangeries.
– Privatisation du réseau de distribution électrique.
– Réforme des règles de négociation collective, du droit de grève et des licenciements collectifs.
– Renforcement du secteur financier, notamment en prenant des mesures sur les crédits improductifs; suppression des interférences politiques.

* La Grèce devra également:
– Mettre en oeuvre des mesures de privatisation, en transférant notamment des actifs à un fonds indépendant basé en Grèce qui devra planifier une collecte de 50 milliards d’euros d’actifs dont les trois quarts seront utilisés pour recapitaliser les banques du pays et réduire la dette.
– Réduire le coût de la fonction publique et réduire l’influence qu’a sur elle la sphère politique. Les premières propositions en la matière devront avoir été transmises d’ici le 20 juillet.
– S’assurer d’obtenir l’accord des créanciers pour les textes législatifs d’envergure avant de les soumettre à référendum ou au Parlement.

Les critères ci-dessus sont le minimal exigé pour que s’ouvrent des négociations avec les autorités grecques sur les points suivants:
– Les besoins de financement sont situés entre 82 et 86 milliards d’euros et une décision sur une nouvelle aide s’impose d’urgence au vu de besoins de financement de 7 milliards d’euros d’ici le 20 juillet et de 5 milliards d’euros d’ici la mi-août.
– Un éventuel nouveau programme du Mécanisme européen de stabilité (MES) devra intégrer l’apport d’un matelas fonds propres de 10 à 25 milliards d’euros pour les banques.
– Un reprofilage de la dette éventuel mais pas de décote nominale.

… et donc une défaite pour la Grèce, on est d’accord…

Grèce : Alexis Tsipras face à une crise politique interne

13 Juil. 2015, 09h15 | MAJ : 13 Juil. 2015, 10h54

Le premier ministre Alexis Tsipras a obtenu le soutien de l’opposition grecque dans les négociations avec les créanciers, mais au prix de dissensions internes à son parti Syriza.
C’est la Démocratie en Europe ça…

Comme pour tenter de la rassurer, il s’est d’ailleurs adressé à sa majorité ce lundi matin : « Nous avons évité le projet de transfert des actifs à l’étranger, l’asphyxie financière. (…) Nous avons pu obtenir une restructuration de la dette et un financement à moyen terme. Nous savions que ce ne serait pas facile. Mais nous avons obtenu beaucoup de choses pour un changement nécessaire », affirme le Premier ministre grec. Le parlement d’Athènes devrait se réunir ce lundi et son avis est attendu, tous ses membres n’ayant pas soutenu les négociations menées par Alexis Tsipras, y compris dans son propre camp.

Un total de 251 députés, sur 300, avaient autorisé samedi le gouvernement à conduire les négociations avec les créanciers de la Grèce sur la base de propositions à peine différentes de celles que les électeurs ont rejetées à 61% lors du référendum du 5 juillet.

Ce large mandat, le chef du premier gouvernement de gauche radicale au pouvoir le doit au soutien des deux grands partis qui ont gouverné alternativement le pays depuis 40 ans, la Nouvelle Démocratie (droite) et le Pasok (socialiste), auxquels s’ajoute celui de la formation de gauche modérée Potami et du parti de droite souverainiste ANEL, membre de la coalition gouvernementale.

Mais pas moins de 17 députés de Syriza, qui en compte 149, ont fait défection, parmi lesquels deux ministres, dont le bouillant ministre de l’Energie Panagiotis Lafazanis, adversaire déclaré de l’euro. 15 autres députés ont affirmé, dans une lettre adressée à M. Tsipras, avoir voté «oui» uniquement pour ne pas gêner le gouvernement. Ils ont prévenu qu’il ne faudrait pas compter sur eux pour entériner les futures réformes exigées par les créanciers. Et les réformes en question devraient prochainement passer devant le parlement grec suite à l’accord trouvé lundi, faisant apparaître au grand jour les dissensions au sein du parti au pouvoir.

Autre défection de taille, celle de la présidente du Parlement, Zoé Kostantopoulou, pasionaria de la gauche radicale et désormais «épine» dans le pied du Premier ministre, comme l’a qualifiée dimanche le quotidien libéralKathimerini. Cette femme de tempérament, qui n’hésite à sortir du Parlement pour se mêler aux manifestations de la place Syntagma, a cependant démenti dimanche soir des rumeurs faisant état de son projet de démissionner.

Il n’empêche : la pression monte sur Alexis Tsipras alors que le texte énumérant les exigences des créanciers, qui a servi de base aux discussions des chefs d’Etat réunis en sommet, a été qualifié de «très mauvais» et même de «monstrueux» par des sources gouvernementales grecques.

Le héros de la Résistance anti-nazie, Manolis Glezos, a déclaré dimanche soir sur la radio Kokkino qu’Alexis Tsipras devait «obéir au mandat que le peuple grec lui avait donné en disant «non» aux créanciers». «Pourquoi négocions-nous avec eux ? Voulons-nous nous coucher ? Pour quelle raison ?» s’est interrogé cette figure de la gauche morale en Grèce. Et sur Twitter, le hashtag #TsiprasLeaveEUSummit (Tsipras, quitte le sommet de l’UE) se répandait.

Une semaine après un référendum à valeur de plébiscite pour le jeune Premier ministre, ce dernier se retrouve donc dans une impasse. Pour la presse grecque, trois options s’offrent à lui : convoquer de nouvelles élections, former un gouvernement d’union nationale ou se contenter de faire le ménage dans son parti en écartant les récalcitrants.

Le ministre de l’Economie George Stathakis a adressé samedi soir une mise en garde aux frondeurs, en rappelant que «si un député n’est pas d’accord avec la politique du gouvernement, il doit se conformer aux règles et s’il est en désaccord profond, renoncer à son siège». A son arrivée au pouvoir, Syriza a fait signer à chaque député un «code de bonne conduite» stipulant qu’en cas de désaccord avec la politique du gouvernement, il devrait rendre son siège au parti, qui nommerait à sa place son suppléant.

Mais pour le journal Kathimerini, Alexis Tsipras n’a pas d’autre choix que de remanier en profondeur son gouvernement. Dans un éditorial intitulé «dernière chance», le quotidien estime que le Premier ministre «a fait le bon choix pour le pays, mais il a sacrifié son parti. La seule solution est la formation d’un nouveau gouvernement qui pourra garantir au pays un avenir européen».

Source : Le Parisien


Même Le Monde n’arrive plus à mentir

La nuit où l’Allemagne a fait plier Tsipras

Il est 9 heures et c’est un matin blafard à Bruxelles. L’Europe se lève, la Grèce est encore dans la zone euro, mais tout le monde a un peu la gueule de bois. Un accord pour un plan de sauvetage financier de la Grèce a finalement été trouvé, à l’arraché, au bout d’un marathon de dix-sept heures de négociations. Elles ont en fait commencé samedi midi, avec la réunion de l’Eurogroupe (les ministres des finances de la zone euro), qui s’est terminée dimanche midi, juste avant celle des chefs d’Etat et de gouvernement des dix-neuf pays de l’union monétaire. Un accord ? En fait, quelque chose qui ressemble davantage à une reddition complète pour le premier ministre grec, Alexis Tsipras.

En échange de la promesse conditionnée – Athènes devra faire passer trois ou quatre réformes majeures d’ici au mercredi 15 juillet – d’un troisième plan d’aide pour son pays (82 à 86 milliards d’euros), le leader de la gauche radicale, épuisé, humilié, a dû accepter une liste de réformes d’une dureté qui heurte mêmes les fonctionnaires européens – ils évoquent une mise sous tutelle de la Grèce.

« C’est le catalogue des horreurs », écrit le magazine allemand Der Spiegel. Le tout imposé à un chef de gouvernement élu sur un programme anti-austérité, anti-Troïka – Commission de Bruxelles, Banque centrale européenne (BCE), Fonds monétaire international (FMI) – anti « diktat de Bruxelles ».

M. Tsipras va donc revenir à Athènes avec… la promesse que les négociations sur ce plan d’aide vont démarrer. Et c’est à peu près tout. […]

Commentaire recommandé

lvzor // 13.07.2015 à 14h11

« Il a été encore plus rapide que “mon ennemi n’a pas de visage” »

Hollande a mis beaucoup moins de 6 mois pour renoncer totalement à la moindre éventualité d’émettre l’idée qu’on pourrait faire en sorte de suggérer d’entreprendre des pourparlers en vue d’envisager la possibilité conditionnelle de poser la question de l’opportunité de se mettre en position d’aborder informellement l’idée d’une tentative de consultation pouvant mener, à terme, à l’évaluation optionnelle d’une question sur ce que pourraient être les prémisses d’une renégociation du traité de Lisbonne…

182 réactions et commentaires - Page 2

  • Renaud // 13.07.2015 à 16h03

    Un accord in extrémis a été trouvé ce matin sur la crise grecque. Et alors ? Ou est le « scoop » ?
    Il n’a jamais été question qu’un quelconque « accord » ne soit pas trouvé puisque, en principe, « tout le monde » de tous les bords concernés, était bien d’accord, depuis le début pour qu’il n’y ait pas de « grexit ». Il n’en pas été question malgré les vociférations sans suite, les œillades, les menaces calculées, etc, autant de leurres pour tenir en haleine les opinions lanternées comme toujours. Tout ceci n’aura été, une fois de plus, que du bluff de poker menteur; ça fait longtemps que ça dure… Un poker menteur loin d’être fini…

    En effet, obtenir un « accord », ce 13 juillet 2015, c’est assurer aux créanciers que les débiteurs souffriront longtemps, bien longtemps, les prémices de la crise grecque et « européenne » sont toujours là, inchangées et les ruses des uns, la cautèle des autres, les sempiternelles comédies médiatiques bien rodées, le mensonge économique et monétaire, sans parler du mensonge politique, les innombrables »réunions au sommet » de la dernière chance continueront..et pourront continuer comme d’ordinaire… Cet ‘accord’ est celui de la continuation du même horizon de souffrances économiques et sociales pour une proportion énorme des pays « européens » (et tant d’autres dans le monde) dont actuellement la Grèce est le clignotant le plus voyant. Mais la Grèce n’est pas la seule et de loin. C’est la même structure financière usurière qui triomphe, qui dure et perdure avec les mêmes souffrants de plus en plus nombreux.

    Là, je souhaite vraiment me tromper! Car – ceux qui souffrent – des dettes impayables dont il est questions, n’ont pas encore compris, shootés de politique au dernier degré qu’ils sont, que ce sont les marchés, les actionnaires des plus grosses banques, les faiseurs d’argent incontournables qui dominent les gouvernements achetés qui conditionnent sans échappatoire la vie frustrée du plus grand nombre.

    Là je suis obligé de citer ces passages ici condensés Louis EVEN, ce franco-canadien qui a expliqué de façon insurpassable le – Pourquoi – de l’argent, tandis que les compétences dans le – Comment – de l’argent pullulent. Pourtant, ces grands compétents nous entrainent de crises en crises à travers l’histoire et l’actualité, voici Louis Even :

    — C’est la population elle-même qui, au cours du temps, produit le vrai enrichissement matériel, mais celui-ci qui ne suffit pas à rembourser les dettes, pourquoi donc ?? Pourquoi tenir la population endettée pour le résultat de son travail ?? Son travail productif sans lequel la monnaie ne vaudrait absolument rien et n’aurait pas de sens, est-il besoin de le préciser ?La production de toute les populations par ses bras et par ses têtes devient pour elles une dette chargée d’intérêts. Qu’est-ce que ça veut dire ??Avec le temps la sommes des intérêts peut égaler et même dépasser les montants des dettes imposées par le système. La population paie ainsi jusqu’à deux, trois fois, le prix de ce qu’elle a produit elle-même. Tels sonts les résultats calamiteux du système financier actuel (dettes publiques et dettes privées confondues) que nous scrutons et dont l’actualité est chargée à saturation. C’est bien le système financier qui commande à l’entrée comme à la sortie, les pays, les nations, les gouvernements compromis prévaricateurs, les continents, les populations à genoux et rampantes.Le système met toujours plus de prix sur les produit que d’argent dans les porte-monnaie du public qui a besoin de ces produits. La capacité de payer n’est pas équivalente à la capacité de produire. La finance n’est pas en accord (ndlr comme Tsipras et ses créanciers… avec les drames à la clé et il y en a tant et tant d’autres!) avec les réalités.

    Les réalités, ce sont les produits abondants et faciles à faire. La finance, c’est de l’argent rationné et difficile à obtenir. Ce système nécessite d’urgence une correction (qu’on prenne le sens du terme correction comme on voudra, ce sera forcément positif et juste) —

    fin de citations condensées de Louis Even.

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  • Seti // 13.07.2015 à 16h15

    Je suis consterné par cet aboutissement… Par les gages donnés par Tsipras à cette démence collective qu’est le TINA.
    Cela me rappelle, douloureusement, les trahisons successives de la CFDT aux lendemains de mobilisations fructueuses. Cette issue, sauf colère du parlement grec, va laisser des traces durables et noires dans les esprits.

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  • Merle // 13.07.2015 à 16h16

    Aujourd’hui, le marché a la gaule.

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  • Toutatis // 13.07.2015 à 16h19

    Intéressante réaction américaine:

    http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2015/07/breathtaking-political-capitulation.html

    Apparemment personne ne comprend Tsipras….

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  • Pat // 13.07.2015 à 16h21

    Interessant

    Yanis Varoufakis opens up about his five month battle to save Greece

    In his first interview since resigning, Greece’s former Finance Minister says the Eurogroup is “completely and utterly” controlled by Germany, Greece was “set up” and last week’s referendum was wasted.

    http://www.newstatesman.com/world-affairs/2015/07/exclusive-yanis-varoufakis-opens-about-his-five-month-battle-save-greece

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    • Greco // 13.07.2015 à 16h50

      En effet a cet interview (en Anglais) Varoufakis explique qu’il a proposé le grexit et l’introduction de IOUs mais Tsipras et ses conseilleurs étaient contre.
      Demain matin est la réunion de la comite central de Syriza : pratiquement Tsipras sur 149 députés a perdu les 19 et 15 députés sont aussi au point de départ: il va faire des élections Septembre….mais, pour moi, pour la gauche, pour beaucoup de membres de Syriza, il n’avait qu’a rester a Bruxelles. La bas, peut être ils l’aiment maintenant. Le problème? Aux élections, votent les Grecs, non les Bruxellois! Dommage que Tsipras a fait de Syriza , le nouveau PASOK !
      Manif à Athenes ce soir a 19.oo contre le 3eme memorandum .

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  • philbrasov // 13.07.2015 à 16h22

    Tsipras….

    « nous avons évité l’effondrement du système financier »

    Tsipras sauveur de la finance internationale……. qui l’eu cru , il y a seulement trois jours…

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    • Wilmotte Karim // 13.07.2015 à 16h38

      Vous avez un lien?
      Ne parle-t-il pas plutôt de la finance grecque… et des moyens d’échange et de payement, dans et hors du pays?

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      • philbrasov // 13.07.2015 à 16h51

        le lien est tout trouve , il est dans les propos de Tsipras, cites par OB en début d’article….

        SI Tsipras parle du systeme financier grec désolé de vous le dire, mais le systeme financier grec c’est le systeme financier EUROPEEN et de la zone euro…. on en a la plus terrible preuve auourd’hui….
        Alors en sauvant le système financier grec , il avoue qu’il sauve en même temps le système financier européen voire mondial via le FMI.
        Il est clair qu’aujourd’hui par ses propos du JOUR ( tout change si vite…) Tsipras a préféré sauver la zone euro, que de sauver la Grèce…. qui part pour 200% de dettes/PIB grec….
        Sapir explique en long et en large , que la sortie de la zone euro pour la Grèce serait une chance…. Visiblement Tsipras ne lit pas Sapir….

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  • Idi Ciouda // 13.07.2015 à 16h37

    [quote]Par ailleurs, en tant que contribuable Européen, je me permets d’indiquer que je refuse qu’on donne prête ou garantisse 1 € de plus à la Grèce – le tout pour qu’elle puisse garder une monnaie totalement non adaptée à son économie, et des politiques qui vont continuer à la détruire…[/quote]

    Moi aussi, Olivier, je suis contre que mes impôts servent à financer un système absurde.

    Je m’interroge toutefois à propos de la croissance vertigineuse de ce « 3ème plan d’aide à la Grèce :

    – il y a quelques mois, on parlait de 10 à 20 milliards d’euros
    – puis on est passé à 35 fin juin
    – puis à 53 en fin de semaine dernière
    – Ce matin, on se réveille avec 80 milliards !

    Non mais ALLO ??!

    Lorsque les Européens ont proposé à Tsipras le plan du 26 juin, ils ont mis 15 milliards jusqu’à fin novembre (argent qui devait servir à rembourser les échéances, dont 1,5 milliard le 30 juin pour le FMI, les 3,5 milliards à la BCE du 20/07 etcetera).

    Admettons que les écéhances 2015 soient de 15 milliards. Ayant vu des échéanciers grecs il y a quelque temps, j’ai le souvenir qu’elles baissaient fortement à partir de 2016, à des sommes comprises entre 5 et 10 milliards d’euros par an.

    Ce qui nous fait environ 30 milliards d’ici à fin 2017 (15 en 2015 + 7,5 en 2016 et en 2017).

    Donc comment est-on passé à 80 milliards ?

    Si le solde primaire grec est à l’quilibre, cela signifie que les grecs n’ont pas non plus la capacité de payer les intérêts, soit environ 7 milliards par an (le taux moyen de la dette grec est de 2,3%, soit environ 7 milliards par an sur les 320 milliards de solde).

    Donc 21 milliards sur 3 an pour les intérêts. Soit un besoin de financement de 50 milliards d’ici 3 ans (30 pour le capital, 20 pour les intérêts). Sauf qu’on nous a dit que le solde primaire était excédentaire depuis 2013. Nous aurait-on menti ?

    Est-ce que cela ne signifie pas que le solde primaire du budget grec est en réalité largement négatif puisqu’il faut 80 milliards sur 3 ans ?

    Si quelqu’un a des explications sur ces sommes vertigineuses, sur comment on est passé d’un coût de 10 à 20 milliards pour le 3ème plan d’aide à la Grèce à un coût de 80 milliards, je suis preneur !

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    • Wilmotte Karim // 13.07.2015 à 16h45

      La guerre par blocage du système bancaire a eu l’effet escompté: le ralentissement (février-juin) puis l’arrêt de l’économie (fin juin, début juillet). Cela implique que l’économie doit redémarrer et qu’elle a beaucoup reculé sur la période (du fait de la guerre financière).

      Le budget de 2014 avait un surplus primaire de 0.4%. Ces 0.4% ne pouvaient pas survire au choc de la confrontation imposée par l’Allemagne.

      Par ailleurs, la politique de terreur visant à sortir les capitaux de Grèce a mis les banques dans une situation de faillite virtuelle: il faut les recapitaliser (on parle de plus de 20-25 milliards).

      Oui, la guerre menée par l’Allemagne contre la raison et la justice va nous coûter à tous très cher!

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  • languedoc30 // 13.07.2015 à 16h50

    Il sont accrochés à l’euro comme des moules au rocher. Ils doivent bien savoir, que cette monnaie trop forte coule leur économie? Pourquoi s’y cramponnent-ils au détriment de tout et de leur liberté? Une chose est bien claire, dorénavant plus aucun référendum ne se fera en Europe, ça ne sert strictement à rien et ça peut être dangereux. Lors du dernier en date, les grecs ont rejeté l’austérité, ils ont récolté une austérité encore plus grande, leur mise sous tutelle, quant aux humiliations on ne les compte plus.

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    • raloul // 13.07.2015 à 17h08

      Bonjour!

      “Une chose est bien claire, dorénavant plus aucun référendum ne se fera en Europe, ça ne sert strictement à rien et ça peut être dangereux. »

      Pas d’accord, nous aurons plusieurs référendums cruciaux en Suisse, laquelle se trouve bien en Europe (et non dans l’UE, dieu merci…). Les référendums n’ont rien de dangereux, bien au contraire, et servent à quelque chose dans les pays démocratiques.
      Mais vous, vous êtes dans un empire totalitaire, désolé de vous le faire sentir.
      Réveillez-vous, bon sang!

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      • languedoc30 // 13.07.2015 à 18h13

        C’est exact, j’ai mentionné l’Europe à la place de l’UE, excusez moi.
        Quant à se réveiller et faire la révolution, j’y penserai plus tard, après mes vacances. Il fait beau la Mer est belle.

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      • Olivier M // 13.07.2015 à 23h21

        Pensez-vous que les suisses répondraient positivement a un referendum leur demandant s’il faut que leur pays cesse de commercer avec l’UE au motif que celle-ci est devenue un empire totalitaire?

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  • Beatrix // 13.07.2015 à 16h59

    Ma déception est grande mais sans surprise.

    Pendant longtemps je balançais entre deux sentiments: Tsipras agit-il en tant que fin stratège pour gagner du temps afin d’organiser la sortie de la Grèce de la zone euro ou bien louvoie-t-il pour ne pas perdre l’immense crédit que le peuple avait accordé à Syrisa avec un espoir, pas moins immense, de sortir du tunnel de l’austérité.

    Malgré tout, j’avais une préférence pour la deuxième position tout en faisant appel à ma bienveillance pour la première. Finalement mon intuition me disais juste. Tout comme l’intuition de James Petras dont la tardive mise en ligne de son article daté du 6 juin était accusé de vouloir saboter le référendum sur les dernières propositions de la Troïka. Petras est généralement intuitif et clairvoyant. Il avait peut-être déjà perçu Tsipras tel quel. Il est peut-être fin psychologue. En tout cas, en politique économique, les logiques sont peu nombreuses et les expériences semblables avaient déjà été vécues ailleurs dont il eût été judicieux d’en tirer leçons.

    Cet accord, s’il réjouit une partie des Grecs et la diaspora fortunée, il réserve de grosses difficultés dans son application car le combat dans les parlements et dans la rue va tout juste commencer aujourd’hui. Le législateur devra mettre en musique tous les points négociés, au fur et à mesure, les débats seront déjà balisées, les opinions disciplinées. Il sera difficile de s’en écarter. La Grèce va se diviser. Le coup d’état ne sera pas exclu si, hostile à ces sacrifices, 50% de la population appelle à la mobilisation.

    Le peuple, avec ses dilemmes et ses oxymores, devra prendre connaissance cognitivement ce que sont leurs inévitables conséquences (on ne peut même pas parler d’issues).
    Ne pas vouloir subir les politiques prédatrices des économies fortes qui font porter à l’euro les règles martiales, la loi du plus fort et ne pas vouloir le fuir, c’est vouloir transformer le diable en brebis. Si Tsipras avait l’ambition affichée de vouloir transfigurer l’UE, l’Eurozone et l’Eurogroupe de l’intérieur, il doit se rendre à l’évidence qu’il est en train d’échouer.
    Tsipras, lui-même, se serait-il déguisé pour inciter le troupeau à prendre le chemin de l’abattoir?

    Ceci dit, je me permets une remarque.
    Le gouvernement français avait collaboré avec le gouvernement Tsipras pour la rédaction de la dernière mouture des propositions grecques aboutissant à l’accord de cette historique date du 13 juillet 2015. La France venait de prendre une lourde responsabilité, elle avait surtout pris les devants d’un procès politique que les Français sont tentés de lui faire. Elle avait-elle la hantise de voir la Grèce s’en sortir et entrer en concurrence économique directe avec les pays de l’Union, avec une monnaie dévaluée au cas où la Grèce se serait retrouvée sortie de l’eurozone?
    Car en effet la France qui ne cessait d’emboîter le pas à la consœur germanique, de faire la morale à la Grèce, se serait sentie en porte-à-faux avec la monnaie unique, vu que son déficit se creuse continument et que la relance reste coincée.
    La France, donc, avait-elle un intérêt à empêcher la reconnaissance positive d’une telle mue de la Grèce, une mue qu’elle aurait pu entreprendre pour elle-même? Elle, fondatrice de cette construction bancale, disparitaire et discriminante. Elle qui croyait tenir son rang aux côtés des économies anglo-saxonnes.

    Plus de 70 milliards d’euros d’aide contre la quasi tutelle du pays. Autant dire le pays a repoussé les rebibes à peine plus loin et que l’UE vient de réaliser une opération unilatéralement gagnante. La dette, dans trois ans, arrivera à maturité, les charges sont dès à présent alourdies. Les banques prêteuses ont obtenu des garanties-béton. La colonisation est quasi achevée.

    Les Grecs leurrés jusqu’au bout. Une démocratie qui n’a pas déclaré ses composants, ni dit franchement sa nature et son agenda.

    Pour moi, la tragique comédie est en train d’écrire son Finale et je revoie, comme dans la mise en scène par Johannes Bapst de « Fidelio » de Beethoven, une peuple blafard et blanchi, de la crinière aux lambeaux des chaussures, qui avancent à travers un champ rouge de coquelicots, droit, face au vide, comme des automates, sous un ciel insolemment bleu…Vers nulle part. Et pas un seul soupçon d’ombre sous les pieds des sépulcres articulés. Rien n’a changé. On aura pendu les seigneurs et les gouverneurs corrompus pour laisser naître une bureaucratie encore plus cruelle. Un système impitoyable qui aura toujours raison de tous les dirigeants.

    Si l’Union Européenne fait chanter le Finale de la 9è symphonie en tutti voix et orchestre au début de chaque séance, elle pourra aussi enchainer avec le glas des républiques inachevées avec l’ultime conscience du suicide collectif dans le Finale de Fidelio.
    On attend d’en voir redescendre les cendres blanches recouvrir l’histoire de l’humanité.

      +2

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  • Macarel // 13.07.2015 à 17h05

    « Ite missa est »

    Nous avons affaire à un phénomène religieux, toute tentative d’opposer des arguments rationnels est sans effets dans ce contexte.

    Tant qu’une majorité des citoyens européens, feront de l’euro une divinité de substitution, je ne vois pas ce que l’on peut attendre, même d’une gauche dite radicale.

    Certaines religions exigent de leurs pratiquants l’auto-flagelletion, l’euro-idolâtrie est l’une de celles là.

    Laissons faire le temps, peut-être qu’à force d’être saignés, certains peuples en viendront à se poser de bonnes questions ? En attendant ce continent, ne peut plus se prévaloir d’être peuplé de gens raisonnables, c’est d’une sorte d’égarement collectif dont il s’agit.

    On nous a dit que c’était le nationalisme le danger majeur pour les peuples, c’est vrai, mais cette fois-ci c’est d’un nationalisme européen aveugle dont il s’agit. Nationalisme européen, derrière lequel avancent masqués de vieux nationalisme comme le nationalisme allemand.

    L’on ne peut faire le bonheur des gens malgré eux, tant qu’une majorité de gens accepte l’Europe telle qu’elle est je ne vois pas ce que l’on peut faire. Tant que les générations de vieux eux-mêmes rentiers, feront élire des Merkel ou des Hollande ou des Cameron.
    Car le problème prend une tournure particulière en zone euro, mais les anglais aussi connaissent l’austérité hors zone euro.
    En fait dans tous les pays soumis au néolibéralisme (ou ordolibéralisme version allemande), c’est une lutte des classes qui a lieu, avec ce « plus » en zone euro que cette lutte des classes prend une tournure nation contre nation : nation riche contre nation pauvre, alors que dans chaque pays c’est entre individus riches et pauvres.
    Sortir de l’euro peut permettre de s’affranchir pour une petite nation du joug d’une plus grande, par contre cela ne suffira pas à mettre fin à la lutte des classes entre individus ou groupes d’individus d’une même nation. Euro ou pas euro, les grecs ont un problème avec leurs armateurs, et avec l’Eglise.
    Le fond de tout cela, c’est l’éternelle question du partage des richesses, ceux qui jugent s’être décarcassés pour obtenir ce qu’ils ont, rechigneront toujours à partager avec ceux qu’ils considèrent moins âpres à la tâche, même si ces considérations sont fortement subjectives.

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  • Serge // 13.07.2015 à 17h17

    Par contre ,je partage pas la germanophobie de Todd,Mélenchon et de certains intervenants .

    Même si je suis conscient de la responsabilité de la Prusse et l’Allemagne dans les trois conflits mondiaux qui nous ont détruits ,c’est vite oublier celle de l’empire mondial anglois .

    Je ne crache pas non plus sur la volonté de puissance inhérente à la vie, même si je suis conscient quelle peut aller aussi jusqu’à sa propre perte (la lecture de la biographie de Max Planck est intéressante sur ce sujet) .

    Je ne suis même pas non plus résolument anti-luthérien,même si j’ai lu Max Weber et n’aime pas du tout le capitalisme …
    Pourquoi?
    Tout simplement parce que les trois génies humains que j’admire le plus sont allemands et luthériens .Je suis désolé.
    Leibnitz,il n’y a pas de génie plus universel que ce philosophe inventeur du calcul infinitésimal,la plus belle des inventions humaine..
    Bach , le plus grand ,celui qui a composé la musique comme si elle était dictée par Dieu lui-même.
    Et B.Riemann .Aucun texte comme sa thèse sur les hypothèses de la géométrie ,ne m’a autant bouleversé , tellement il ouvre des horizons à l’esprit humain.
    Je n’écris pas cela pour être pédant .Mais pour dire que c’est trop facile et simpliste d’accuser uniquement l’Allemagne afin d’occulter notre veulerie ,notre déclin et nos propres faiblesses ,ainsi que celles des dirigeants que nous élisons.
    Cela ne m’empêche .pas d’être un fervent partisan de la déconstruction cette UE et de la zone euro sous domination allemande et US.

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    • Taras // 13.07.2015 à 19h58

      Oui il y aune immense culture allemande. Mais l’écart entre cette culture et le degré de maturité politique de ce peuple est assez terrifiant.

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  • samuel // 13.07.2015 à 17h23

    @ keepitreal

     » J’espérais que les Grecs allaient trouver le courage de sortir de l’euro sous la pression de la nécessité car ils auraient ainsi indiqué la voie aux Français qui eux non plus n’osent pas voter pour un retour à leur monnaie nationale. Mais pourquoi attendre des Grecs un courage que n’ont pas les Français ? Les peuples européens restent dans leur zone euro parce qu’ils ont peur d’en sortir et que leurs dirigeants entretiennent soigneusement cette peur. Le bonheur européen obligatoire nous révèle à cette occasion son vrai visage: celui de la peur. »

    C’est humain, mais les Grecs nous montrent indirectement une chose, sortir de l’Euro ce n’est pas sans danger, il faut préalablement faire ce travail dans les têtes, il y a des gens qui n’ont toujours connus que l’Euro, c’est une pédagogie contre une
    autre. Les peuples Européens restent dans la zone euro car leurs élites ne leur permettent plus de d’envisager la chose, pourtant dans la réalité les choses n’ont pas l’air de s’arranger. Un peu comme dans le cube, y rester c’est bien, en sortir c’est mal. Nous aurions le courage de sortir, mais beaucoup préfèrent investir leur courage dans les premières choses qui les asservissent, pourtant il existe une sortie quelque part, sinon Thésée n’aurait jamais pu tuer le minotaure avec le fil d’Ariane. Des essais ou des papiers sur comment sortir techniquement de l’Euro, pourrait néanmoins montrer que c’est possible, mais le malheur des peuples ce n’est pas que cela, c’est aussi tout ce qu’ils nous préparent en coulisses, alors comment leur faire confiance ? Il n’y a pas de plus grand déshonneur que de vouloir davantage asservir les peuples qui leur font toujours de l’ombre.

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  • Macarel // 13.07.2015 à 17h31

    Lors du référendum sur le Traité de Maastricht, « l’on » nous a vendu le fait que nos nations étaient trop petites sur la scène mondiale, qu’il fallait donc se regrouper en grandes entités pour peser face aux USA, au Japon, l’on pourrait dire la Chine aujourd’hui. Ce qui n’a pas été dit à l’époque c’est que pour peser plus collectivement, il faudrait asservir des peuples autrefois souverains, asservir des peuples à une idéologie économique néolibérale et à des créanciers intransigeants.
    En 2005, « l’on » nous a vendu l’Europe sociale passe par le OUI, or l’Europe néolibérale (ordo-libérale) est tout sauf sociale, les grecs en savent quelque chose, mais pas que…
    En fait « l’on » n’a cessé de nous mentir. En 2005, le mensonge n’a pas pris, qu’à cela ne tienne, « l’on » s’est comporté comme si le OUI avait gagné (alors que le NON avait fait 55%). La démocratie a fait les frais de toute cette évolution, mais qu’à cela ne tienne « l’on » accélère dans le sens du mensonge et du déni de démocratie. L’histoire jugera…

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  • Ils sont grands parce que nous sommes à genoux // 13.07.2015 à 17h32

    En lisant en détail, là où se trouve le diable, la protocole de l’accord, en français, c’est pire qu’une mise sous tutelle.
    La tête sur le billot.
    http://fr.scribd.com/doc/271435068/L-accord-europeen-sur-la-Grece
    Les Grecs, la Nation grecque, sont humiliés, assassinés, exterminés!
    L’éradication du berceau de la Démocratie. Triste exemple de ce que l’on nous destine.
    Putain, je suis heureux d’être vieux pour ne pas voir cette macabre comédie.
    Une sous Chine, un sous Vietnam, un Sri-lanka de pacotille qu’on leur promet.
    Destruction de ce qui a fondé nos cultures pour être jetés dans la grande bagarre du mondialisme.
    L’esclavagisme est réinventé.
    Si le Parlement grec accepte et signe ce protocole, on pourra dire qu’une fois de plus le Peuple grec aura été trahi par ses représentants et sera un martyre de cette nomenklatura européenne pire que tout ce qui a déjà existé comme régime tyrannique…

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  • philbrasov // 13.07.2015 à 17h34

    le seul enseignement a tirer de cette parodie de négociations,,,,
    Si vous ne venez pas a Bruxelles avec la ferme intention de quitter la zone euro, avec un mandat du peuple que vous représentez, et de négocier son départ, vous n’avez AUCUNE chance de sortir vivant de ces négociations……
    le simple fait pour Tsipras d;avoir d’emblée affirmé ET son attachement a l’UE ET a la zone euro, l’a condamne des le départ…..On ne peut prétendre reformer un système de l’intérieur, surtout lorsque l’on représente moins de 3% du PIB de l’union a laquelle on appartient….ou l’euro-DM est le mètre étalon.

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    • Serge // 13.07.2015 à 18h49

      Tout simplement parce qu’il était devait être sincèrement attaché à l’UE et à l’euro .ça doit être aussi simple que ça non ?
      Pas besoin de tirer sans cesse des plans d’arrière-monde sur la comète,qui n’existent pas .C’est ballot n’est-ce pas?
      Maintenant ,il ne faut pas cracher sur son élection ,les espoirs et les illusions qu’elle a engendrés .
      En faisant abstraction de la mrd ds laquelle se trouve les grecs,,tous ces événements ont le mérite de démontrer que l’UE et la zone euro ne sont pas réformables comme le prétend quelqu’un comme le sénateur tribun Méluche .
      Qu’on a comme choix ,soit l’austérité ds la zone euro ou sa déconstruction concertée et organisée .
      Comme dit a Phillipot ce matin, »les masques tombent »Et ça c’est positif pour l’avenir .

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      • philbrasov // 13.07.2015 à 20h05

        Je critique pas tsipras….. il se couche devant ses créanciers car il accepte les règles du jeu du système….Je critique l’euro et sa zone…. Rien ne peut aller contre le système mis en place , sauf a en sortir a en VOULOIR en sortir … IRRÉFORMABLE DE l’intérieur…. la preuve en est ÉCLATANTE.
        Ca me fait une belle jambe qu’il ai tenu 5 mois et hollande 5 jours devant Merckel…
        Il aurait tenu 5 jours au moins il aurait gouverne les 145 jours restants au lieu de blablater….pour aboutir a une évidence….

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  • henri // 13.07.2015 à 18h03

    c’est monstrueux cette mise sous tutelle, effroyable, en plus la nouvelle austérité va complètement les anéantir, c’est du terrorisme financier, politique, économique.
    Cela ne marchera pas, l’Europe n s’en remettra pas.
    De grands dangers nous attendent. La réponse sera celle des peuples, nul ne sait comment.

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    • samuel // 13.07.2015 à 19h55

      Non c’est de l’aveuglement en tête. Il en va aussi de la réputation de l’Allemagne en matière d’économisme, pourtant elle a donné de grands compositeurs et génies littéraires, en réalité Tripas n’a aucunement sauvé le système financier, vu que les premières mesures d’austérité demandés à perpétuité pour la Grèce ne feront pas plus repartir son économie de sitôt, mais bon succès pour l’Europe, vu que les technocrates c’est un peu comme le monde de la finance.

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  • Athanagor // 13.07.2015 à 18h19

    La fort bonne retranscription de l’interview de Varoufakis sur Newstateman :

    http://www.newstatesman.com/world-affairs/2015/07/yanis-varoufakis-full-transcript-our-battle-save-greece

      +0

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  • papy // 13.07.2015 à 18h30

    Si Tsipras avait été une quelconque menace pour l’UE, il aurait été mis dans la cellule voisine de Michaloliákos depuis longtemps !!!

      +4

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  • Quentin Alexandre // 13.07.2015 à 18h37

    beaucoup trop de naïfs qui semblent encore penser que les peuples ont encore voix au chapitre dans la nouvelle URSS européenne. Vous croyez qu’un referendum, un gouvernement, un journaliste, un philosophe peuvent se dresser contre le Léviathan? croyez-vous que nous sommes de taille avec nos petits claviers contre la déferlante économique voire la violence coercitive qu’il peut nous infliger? C’est l’éternelle comédie de la « démocratie » qu’on vous rejoue. tant qu’un système fonctionne bon gré mal gré, personne ne se risquera à prendre des mesures de bon sens pour anticiper avec un peu de douceurs le jour où celui-ci se désintégrera. Et le jour où cela se produira, le chacun pour soi réapparaitra au grand jour.

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    • Olivier M // 13.07.2015 à 23h42

      « croyez-vous que nous sommes de taille avec nos petits claviers contre la déferlante économique voire la violence coercitive qu’il peut nous infliger? »

      J’ai la faiblesse de croire que des boycotts ciblés faits par nos portefeuilles, et relayés par nos claviers à destination des boycottés et de leurs ambassadeurs nationaux, pourraient avoir bien plus d’influence qu’on ne peut l’imaginer.

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  • Subotai // 13.07.2015 à 19h01

    Je me demande juste, comment les Gouvernants de l’UE peuvent croire que l’affaire est bouclée et que le Nouveau Saint Empire Romain Germanique est rétabli pour 1000 ans…
    La Conflagration va être gigantesque.
    C’est à se mettre à chercher une divinité compatissante!

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  • William // 13.07.2015 à 19h46

    « C’est en effet facile d’écrire des “il n’a qu’à claquer la porte” depuis chez soi, »

    Oui absolument. Cela dit, il y a bien longtemps que les Allemands et leurs acolytes hollandais ont montré leur mépris vis-à-vis de ce qu’ils appellent « les pays du Club Med » (Grèce, Espagne, Portugal…bref les pays du Sud).

    On sait aussi les menaces qu’avait subies – paraît-il – François Mitterrand par James Baker, le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères de George Bush Sr., sur le franc français pour qu’il ne s’oppose pas à la première campagne américaine contre l’Irak en 1990-1991.

    En tous cas, it’s a great blog !

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    • Olivier M // 13.07.2015 à 23h52

      La France a aussi longtemps parlé de PIGS pour désigner ces pays. La France, ne serait-ce pas ce pays qui n’a plus connu de budget bénéficiaire depuis plus de 40 ans?

      Au moins les pays du nord de l’Europe font ce qu’ils disent aux grecs de faire, contrairement aux français!!!!! Je n’approuve pas pour autant leurs politiques.

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  • Taras // 13.07.2015 à 19h53

    Une des rares choses claires dans toute cette histoire, depuis plusieurs mois, est que le peuple grec a dit « non » à un moment. Or ce non démocratique est sans retour. C’est ce non qui a précipité les événements, mis en évidence des antagonismes au sein de l’UE et poussé paradoxalement à cet accord assez immonde qui ne passera pas comme une lettre à la poste dans de nombreux parlements européens.
    Bref, on est tout sauf dans un règlement de l’affaire. Le soit disant accord va encore exacerber des désaccords profonds entre les pays membres et accentuer les tensions politiques et sociales en Grèce.
    La manie du consensus mène imparablement à la zizanie.

      +2

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  • Alexis Martinez // 13.07.2015 à 21h11

    Bonjour,

    Vous écrivez « le pire, c’est que Tsipras assume ». Et bien je pense pour ma part que c’est le mieux, dans tout ça. Tsipras assume que cet accord auquel il s’est rangé contraint et forcé est mauvais, qu’il a des effets récessifs, qu’il asphyxie financièrement la Grèce, et il n’en attend rien sinon de ses contreparties attendues, dont il espère qu’elles compenseront ces effets récessifs.
    Voilà exactement la situation de quelqu’un qui a accepté sous la pression d’un rapport de force extrêmement défavorable un compromis dont il sait qu’il est parfaitement insatisfaisant. Et d’assumer cela, c’est ce qui fait que Tsipras n’est pas un traître ni un capitulard. Alors qu’il l’aurait été s’il avait cherché à biaiser, à présenter le contenu de l’accord comme partiellement progressiste ou même pouvant réellement sortir la Grèce de la crise.

    Là, les choses sont claires : en l’état actuel du rapport de force, voici l’accord obtenu. Il est mauvais, très mauvais, même, mais c’est le seul accord effectif obtenu depuis le début des négociations, et alors que la situation d’étouffement de l’économie grecque devient intenable.

    De plus, cet accord passera devant la Vouli mercredi. En l’état actuel des choses, il se pourrait fort qu’il ne passe que par le renfort de voix venues de l’opposition (PASOK, La Rivière, ND). Jusqu’à présent, à chaque fois qu’a été évoquée cette hypothèse sur la question des négociations, Tsipras a affirmé que dans ce cas de figure il donnerait sa démission. Est-ce que cette position est toujours d’actualité ? Je l’ignore, mais rien ne laisse entendre le contraire.
    Il est également possible que cet accord soit carrément rejeté par la Vouli. Cela signifierait que moins de 43 députés de la majorité l’ont voté. Or pour la première fois, le gouvernement n’a pas mis en jeu sa responsabilité sur le vote du texte pour accord, alors que ça avait été le cas concernant le vote des propositions de jeudi dernier, par exemple. C’est assez clairement un signal adressé aux rangs de la majorité : « vous pouvez voter contre, si l’accord est rejeté, le gouvernement ne démissionnera pas pour autant ». Évidemment, Tsipras ne peut pas officiellement appeler le Parlement à rejeter l’accord, cela fragiliserait sa position non seulement vis-à-vis des autres états mais aussi en interne, en Grèce et au Parlement. Mais si suffisamment de députés SYRIZA votent contre pour provoquer un rejet de l’accord, on saura que la consigne a circulé officieusement.

    Actuellement, en l’état, je ne vois que ces deux issues : ou bien la Vouli adopte l’accord mais le gouvernement démissionne, ou bien la Vouli rejette l’accord et le gouvernement demeure.

    Et ensuite quoi ? Dans un cas comme dans l’autre, l’Allemagne reviendra à la charge. Les dirigeants allemands veulent un grexit, peu importe la politique menée en Grèce.

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    • Non // 13.07.2015 à 22h22

      Ceci explique le défilé des chefs de l’opposition grecque à Bruxelles ces derniers jours… Nos maîtres achetaient les voix des parlementaires grecs. L’accord sera voté.

      Quant à Tsipras ils le tiennent d’une manière ou d’une autre. Quand on lit Varoufakis c’était déjà foutu au soir du référendum. Hélas on n’en sait pas encore assez mais ça pue le coup (d’état) fourré.

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  • Jusdorange // 13.07.2015 à 23h49

    Le commentaire auquel je réponds ci-dessus a été visiblement supprimé.
    Pour quelles raisons ?
    Pouvez dire clairement si oui ou non nous pouvons citer l’UPR ou François Asselineau ?
    Est- ce tout simplement possible ?

    Car c’est une chose de censurer, c’en est une autre de de ne pas en communiquer la raison.

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    • Jusdorange // 14.07.2015 à 01h52

      Très bien j’en accepte le principe, tant qu’il est énoncé clairement comme vous venez de le faire.

      Cependant j’aimerais vous poser quelques questions.

      Comment décidez-vous qu’un commentaire fait de la propagande ou non ?

      Si je cite un fait sur la nature d’un parti politique, je n’en fait pas nécessairement la propagande. Or le commentaire auquel je répondais sous-entendait que le simple fait de nommer l’UPR ou Asselineau valait suppression du commentaire. C’est aussi mon sentiment pour être parfaitement honnête.

      Les autres partis sont-ils soumis au même traitement ?
      Dans tous les cas je continuerai de vous lire,
      Bien à vous.

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  • jp // 14.07.2015 à 03h04

    Juncker se permet beaucoup de familiarité avec pas mal de dirigeants, aucun ne se rebiffe

    http://www.dailymotion.com/video/x2t2c0u

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  • Perret // 14.07.2015 à 09h03

    Tsipras est conseillé par Georges Soros. Comme Varoufakis l’était par Matthieu Pigasse (contrat officiel de la Banque Lazard avec Syriza).
    Je suis au passage surpris que ce contrat ait échappé à la sagacité d’OB : http://www.challenges.fr/economie/20150202.CHA2727/matthieu-pigasse-obtient-pour-lazard-france-le-contrat-de-mission-de-conseil-avec-syriza.html
    Les politiciens grecs (picotin gauche de la mangeoire) ont été pris par la main et conduits où il devaient aller. Tout le reste est gesticulation politicienne et (possiblement) faiblesse de caractère (Tsipras devait se battre contre les oukases de Bruxelles pour pouvoir se regarder dans la glace après avoir fait ce qu’il avait depuis le début prévu de faire, c’est-à-dire céder). En espérant que le résultat n’est pas le fait de placements off-shore juteux… Il ne faut jamais perdre de vue qu’un poste de chef de l’Etat ou de gouvernement est le meilleur moyen de devenir milliardaire en quelques mois.

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  • Perret // 14.07.2015 à 09h36

    Tsipras est conseillé par Georges Soros, comme Varoufakis (avec d’autres dans le gouvernement grec) l’était pas Matthieu Pigasse (au titre d’un contrat entre la banque Lazard et Syrisa). Cela n’a jamais été signalé sur ce blog et c’est dommage : http://www.challenges.fr/economie/20150202.CHA2727/matthieu-pigasse-obtient-pour-lazard-france-le-contrat-de-mission-de-conseil-avec-syriza.html
    Peut-on imaginer un seul instant que Soros aurait pu conseiller à Tispras de casser les jouets de ses ami US (l’UE et l’Euro) ?

      +1

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  • Crapaud Rouge // 14.07.2015 à 10h42

    Mille fois d’accord avec l’intro d’Olivier. Claquer la porte, c’est plus facile à dire qu’à faire, (surtout si l’on n’a même pas de quoi imprimer sa propre monnaie…), mais ça ne justifie pas les prétentions affichées au départ : une réforme de l’intérieure. Image-t-on Luther négociant avec la papauté une réforme de l’Eglise catholique ?

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  • Brice // 16.07.2015 à 16h37

    Bonjour,

    au moins, ce qui est positif c’est que les masques tombent !

    Depuis de nombreuses années j’avais des doutes sur la fable que l’on nous sert depuis tant et tant d’années de la « construction-européenne-qui-construit-la-paix-en-Europe-grâce-à-la-démocratie-et-tout-et-tout… »

    Maintenant le doute n’est plus permis : nous avons été enfermés dans une dictature qui ne dit pas son nom !

    Prochaine étape : le réveil des peuples, en espérant qu’il ne se fasse pas avec trop de hargne…

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