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2.mai.20122.5.2012
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Analyse du 1er tour de l’élection présidentielle (1/2)

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Après ce premier billet d’analyse à chaud, je vous propose en ce jour du Grand Débat, de revenir en détail sur les résultats du 1er tour de la présidentielle.

Les résultats

Vous connaissez désormais tous les résultats. Je vous les présente légèrement différemment :

presidentielles presidentielle 2012 1er tour

Comme quoi, un scrutin purement proportionnel est inenvisageable dans notre pays… Ce qui n’empêche pas de proposer d’autres types, pour sortir de ce (funeste) scrutin majoritaire, mais j’y reviendrai à l’avenir.

Voici une présentation plus juste, avec les oubliés : le tiers de la population abstentionniste, votant blanc et non-inscrite (dont on ne parle jamais…). On arrive ainsi avec des pourcentages représentant cette fois bien une base de 100 Français adultes :

presidentielles presidentielle 2012 1er tour

presidentielles presidentielle 2012 1er tour

Historique des élections présidentielles

Afin de mieux comparer, voici un historique long des résultats de premiers tours d’élections présidentielles (en % des voix exprimées) :

presidentielles presidentielle 2012 1er tour

Comme quoi :

  • l’extrême gauche fait un score moins bon qu’au cours des derniers scrutins (sauf 2007) ;
  • les écologistes font leur plus mauvais score depuis 1974 ;
  • le PS fait son meilleur score depuis 1988 ;
  • l’analyse du centre est difficile, son positionnement étant passé d’un centre droit à un centre « plus central »…
  • l’UMP fait un score vraiment honorable, s’agissant d’un sortant ;
  • l’extrême droite fait un très bon score, s’approchant de son record de 2002.

Voici le même graphique avec un résultat exprimé en millions de voix (les résultats des anciennes élections ont été recalculés sur la même base de population qu’en 2012, pour pouvoir comparer…)

presidentielles presidentielle 2012 1er tour

La principale modification est que,en voix, même corrigées de l’écart de population, l’extrême droite a fait son meilleur score historique : 6,4 millions de voix.

Enfin, voici les résultats avec les « oubliés » :

presidentielles presidentielle 2012 1er tour

On note que 2002 était une année de profond désintérêt, avec 8 % de la population en plus ne s’étant pas déplacé.

Dans le prochain billet, nous analyserons en détail les résultats de 2012.

74 réactions et commentaires

  • Incognitototo // 02.05.2012 à 02h38

    La France est un pays profondément ancré à droite… On n’a jamais vraiment épuré le pétainisme…
    De plus, mon hypothèse est que ce scrutin présidentiel renforce grandement cette idéologie de « l’homme providentiel », où on vote pour une personne plus que pour un programme… ce qui conduit en fait à toujours voter, au final, pour le moins pire…
    Si vous voulez une proposition de réforme électorale qui tient compte du paradoxe de Condorcet, et qui introduit une proportionnelle tout en permettant à une majorité de gouverner, il y a ça : http://solutions-politiques.over-blog.com/article-3979135.html

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    • Fabrice // 02.05.2012 à 04h38

      Incognitoto un je vous invite à revoir la définition du pétainisme ça évitera de tomber dans l’exagération idéologique.
       
      Sarkozy joue de manière absurde avec l’extrême droite, mais il faut savoir que la droite française est plus considéré comme proche du socialisme dans beaucoup de pays européens et anglo-saxon (surtout aux Etats-Unis, d’accord Sarkozy étant l’exception considéré comme proaméricain).
       
       
       
       

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      • Incognitototo // 02.05.2012 à 12h20

        C’est étonnant comme certains mots suscitent des déferlements de réactions complètement disproportionnés… et à côté de la plaque… ce qui permet, au passage, de passer sous silence le seul tout petit point important de mon commentaire : le lien évident entre notre « système démocratique » abêtissant et le fait que le total des droites soit toujours majoritaire dans ce pays (à l’exception de 1981) ; et non accessoirement une proposition pour en sortir

        J’aurai dû préciser « valeurs pétainistes »… « Travail, famille, patrie », mais aussi ce goût immodéré des peuples (ce qui n’est pas spécifique à la droite) pour les hommes forts et providentiels, ceux qui sont capables de décérébrer les peuples pour en faire des moutons… et les rallier toujours « au plus fort »… D’ailleurs, même Hollande ratisse dans ce « champ » idéologique avec sa « France du travail »…

        Alors oui, je persiste et je signe : nous sommes bien dans une France pétainiste qui n’a jamais été purgée idéologiquement ; et ce n’est pas parce que Sarkozy n’a pas rouvert Drancy que toutes les valeurs, qu’il véhicule à travers ses discours et ses actes, ne sont pas faites pour exciter ces vieux relents idéologiques.

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    • astap66 // 02.05.2012 à 06h12

      A lire : « De quoi Sarkozy est-il le nom ? » d’Alain Badiou
      Le « pétainisme » qu’il décrit est transcendantal de la France. Il a existé avant Pétain. C’était le parti de la restauration en 1815, par exemple. Celui qui exècre une partie de ce que le peuple a produit (ici les syndicats, là les révolutionnaires…) et se caractérise d’un côté par des dominants qui refusent de perdre leurs pouvoirs et privilèges qu’ils savent menacés, et de l’autre côté par des dominés désireux d’avoir un maître qui les protège, fût-ce en les opprimant et paupérisant plus encore.

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      • Fabrice // 02.05.2012 à 07h12

        Ce qui est affolant c’est d’utiliser des termes à la légère qui ont un réel sens.

        Je ne supporte pas plus que n’importe qui Sarkozy, mais je ne supporte pas qu’on mimimise un courant politique qui a réduit en quasi esclavage une partie de la population (le travail obligatoire), déporté des milliers de français, torturé et tués des résistants, abolis la république…

        Alors on peut reprocher beaucoup de chose à Sarkozy, mais il faut garder un peu de décence, jusqu’à preuve du contraire on en est pas encore arrivé là et utiliser à tort et à travers certains termes ce n’est pas être bien loin du populisme reproché.

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    • Patrick-Louis Vincent // 02.05.2012 à 08h29

      Petit rappel, tout de même.

      1 – Pétain a obtenu les pleins pouvoirs d’une assemblée nationales de gauche

      2 – Il y avait dans le gouvernement Pétain autant d’hommes de droite que de gauche. Le premier ministre, Laval, était radical-socialiste.

      3 – Parmi les plus extremistes dans la collaboration, il y avait Marcel Déat et Jacques Doriot. Le premier était socialiste et le second communiste

      N’oubliez jamais non plus que NAZI veut dire national et socialiste. Si vous oubliez la deuxième partie, vous ne pouvez rien comprendre à l’histoire.        

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      • bébert // 02.05.2012 à 09h41

        1/ C’est le parlement (AN + sénat) qui a accordé les pleins pouvoirs à Pétain. 73 des 80 de ceux qui ont voté « non » étaient de gauche ou centre-gauche. Les députés communistes (PCF interdit durant la drôle de guerre suite au pacte germano-soviétique) étaient absents (on ne sait pas ce qu’ils auraient fait…).
        Parmi ceux qui ont été pris dans le Massilia et donc arrêtés, une très grande majorité était de gauche ou centre-gauche.
        Il faut aussi se remettre dans le contexte de l’époque : la France était en pleine déroute militaire, Pétain avait déjà signé l’armistice. Les députés auraient pu lancer un appel à la guérilla que les Français totalement déboussolés n’auraient probablement pas tous compris.
         
        2/ Laval n’était ni socialiste ni radical-socialiste en 1940. Il n’était plus de gauche depuis bien longtemps (au moins la fin des années 20, préférant des alliances avec le centre-droit) et n’a jamais soutenu le front populaire.
         
        3/ Idem : Déat et Doriot sont avant tout deux opportunistes qui cherchaient le pouvoir. Doriot est exclu en 1935 du PC et fond le PPF qui est ouvertement fasciste dès 1936-1937. Déat qui était apprécié par la LICA a progressivement retourné sa veste sous le Front Populaire, mû probablement par des sentiments pacifistes et anti-communistes.
         
        Je ne nie pas qu’il y ait pu avoir des gens de gauche qui ont collaboré. Mais cette collaboration provient d’initiatives isolées et/ou individuelles. Citez-moi une organisation de gauche qui a appelé à la collaboration ! Même le PCF qui a été dans une position attentiste durant l’été 40, ne l’a jamais fait.
        Les éléments « socialistes » du NSDAP ont vite été étouffés par Hitler (1933-1934). Cf la mort de Gregor Strasser et la nuit des long couteaux. Le NSDAP ne se revendiquait d’aucune internationale. Ils prônaient la collaboration de classe et non la lutte des classes. La collaboration de classe dans un système où le rapport de force est toujours à l’avantage du « capitaliste », ça n’est pas vraiment du socialisme. La notion d’égalité est absente du discours hitlérien et aucune prise de conscience quant à l’aliénation que peut provoquer le travail. Les premières victimes d’Hitler ont été les communistes et les socialistes qui ont été internés dans des camps.
         
        Dans 20 ans, ces gens là nous raconteront après que MLP se sera ramassée : « Gilbert Collard s’est présenté sous l’étiquette radical-socialiste » à la mairie de Vichy ». Ou encore : « souvenez-vous de ces chevènementistes qui rejoignaient les rang du FN ».

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        • Patrick-Louis Vincent // 02.05.2012 à 10h51

          « Même le PCF qui a été dans une position attentiste durant l’été 40, ne l’a jamais fait. »

          Sur ce point, je ne suis pas d’accord. Pendant le pacte germano-soviétique, les communistes ont été collaborationistes. C’est à la rupture de cepacte, par Hitler, que les communistes s’organisèrent en parti de résistance. Quelle aurait sa position si le pacte germano-soviétique avait tenu ???

          Mais cela, c’est de l’histoire ancienne.   

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          • step // 02.05.2012 à 11h10

            assez faux pour les communistes collaborationnistes (il y en a eu, mais très loin d’une majorité) et il y a eu bien des communistes qui se sont passés de feu vert pour rentrer en résistance, mais c’est effectivement de l’histoire ancienne.

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        • step // 02.05.2012 à 11h36

          belle réponse bébert, bien formulée et exacte. Je crains malheureusment que cela ne les empêche pas de revenir. En général ils pensent qu’en répétant cela permet de forcer la main à l’histoire pour qu’elle colle mieux à leur vision des choses.

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          • astap66 // 02.05.2012 à 18h28

            celui qui ne connait pas l’histoire est condamné à la revivre (c’est de Karl Marx je crois)

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      • bébert // 02.05.2012 à 09h46

        Je remarque que ce type d’arguments relève souvent du même type :
        On prend des détails auxquels on accorde une très grande importance, tout ça pour mieux cacher les grandes lignes.
        Il est dommage que la méthode hypercritique gagne de plus en plus les esprits.
         

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  • prb // 02.05.2012 à 07h16

    C’est- ce qu’ont fait les islandais….

     

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    • step // 02.05.2012 à 08h09

      une gros doigt aux détenteurs de placement chez eux, et mieux ils en ont assumé les conséquences collectivement sans se dégonfler. L’état ne s’est pas endetté pour sauver les banques,les banques ont fait couic et les liquidateurs ont rendu aux créanciers des banques privées le minimum garanti sur le contrat en soldant les deux trois trucs qui avaient de la valeur en 2010. La bulle financière offshore islandaise est morte, les islandais sont toujours en vie même si il y a moins de richesse (matérielle) dans le pays. L’économie qui produit réellement (tourisme,pêche…) tourne et le PIB est reparti à la hausse. Je dis ça, je dis rien…. Bon évidemment ce non respect des puissants a déclenché les foudres des lobbys financiers européens et il y a du procès dans l’air, des rétortions diverses et variées mais cela commence à devenir difficile de leur reprocher quelques chose car le contrat… il a été respecté.

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  • Tassin // 02.05.2012 à 07h20

    J’ai toujours du mal à voir le Front de Gauche classé à l’extrême gauche… « Officiellement » ils sont classés dans la gauche anti-libérale, l’extrème gauche commençant à gauche du PCF. A moins que ce ne soit à gauche du Parti de Gauche auquel cas le Front de Gauche serait à cheval entre l’extrème gauche et la gauche?

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    • Yann // 02.05.2012 à 07h48

      Moi aussi j’ai un peu de mal.
      Surtout que dans ce cas il aurait été logique de classer Sarkozy dans l’extreme droite, à bien des égards celui mértie bien plus cette étiquette que Mélenchon.
      J’ai l’impression aussi qu’on confond rapidement radicalité et extrémisme.
       
      Bonne journée

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      • Patrick-Louis Vincent // 02.05.2012 à 08h33

        Oui, d’ailleurs, le FN n’est pas extrémiste, il est seulement radical !!!!

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        • Yann // 02.05.2012 à 09h09

          Le rapport entre le front de gauche et le front national ?
          Faites semblant de ne pas comprendre cela vous va si bien, [Modéré : pas d’insulte]

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      • step // 02.05.2012 à 08h50

        Comme le front national d’extrême droite. A titre personnel, la vrai ligne de fracture politique est entre les « libéraux » (du commerce et uniquement de ça, il faut pas déconner) et les « non-libéraux » (du commerce là aussi). En gros ceux qui pensent que la « concurrence libre et non faussée » actuellement pratiquée est un jeu ou on peut gagner et ceux qui pensent que globalement c’est un jeu conçu pour dépioter toute population bénéficiant d’un système social de ce dernier (et souhaitant le conserver).

        Dans cette lecture, FN, dupont aignan, Melanchon et divers sont dans le même cadran politique et UMP/PS/MODEM idem.
        Ensuite ces blocs sont distincts par leur analyse des structures d’états: UMP/FN pensent que l’état léviathan de Hobbes (sécuritaire et unitaire (par la force si necessaire), et garant d’un « pacte social » (cf le même mot dans la bouche de sarkozy) protecteur de l’individu(alisme)  est une solution.
        PS/Melanchon… sont sur un régime plus parlementaires (6eme république) plus social, collectif et moins sécuritaire plus proche du « contrat social » de Rousseau.

        C’est à mon gout le seul « challenge » du second tour, puisque choix a été fait de continuer de non-exporter nos produits issus de notre poulaillier libre. 

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        • step // 02.05.2012 à 09h50

          ce sont deux souverainistes, ne vous en déplaise (merci pour le grossièrement stupide). Je ne parle évidemment du discours pas des intensions supposées, je ne suis pas là pour faire du procès d’intention forcément subjectif. La différence sur la nature de l’état est fondamentale, veux-t’on un état réganien minimal et sécuritaire/identitaire ou un état social. C’est loin d’être négligeable dans notre vécu à venir.

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        • step // 02.05.2012 à 09h56

          les « autres thèmes » sont identique entre UMP et FN c’est ce que je dis dans mon post. L’état léviathan est unitaire et identitaire, donc anti-immigrationnel. Lisez-moi moins superficiellement. Il y a un double jeu de fracture dans le discours politique, plus complexe que le simple droite/gauche (ne vous en déplaise).

          Voilà comment cela s’applique pour notre cas :

          – non libéral et état social : mélanchon

          – non libéral et état identitaire/sécuritaire non social : Le Pen

          – Libéral et état social : Hollande

          – Libéral et étant identitaire/sécuritaire non social : Sarkozy.

          Encore : je ne classe que les discours, pas les supposées trahisons à venir.          

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        • step // 02.05.2012 à 09h59

          comme je vois pointer le nez de Benj. Quand je dis libéral, c’est économiquement parlant, évidemment.

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        • Yann // 02.05.2012 à 10h18

          Dommage Step je ne peux pas vous répondre (je ne vois pas le lien « Répondre » sous vos posts plus bas) donc je le fais ici et rapidement : je ne vous visais pas particulièrement et je vous assure qu’il n’y a aucune raison que vous vous sentiez offensé, ma « diatribe » était à vidée générale.

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        • Yann // 02.05.2012 à 10h25

          PS : pardon pour le foutoire je viens juste de comprendre comment fonctionnent les commentaires pour ce blog (cela est nouveau pour moi). Je ne partage pas vos avis sur les différences de programmes et les clivages politiques mais j’ai déjà suffisamment dégradé le signal information/bruit sur ce post, je préfère laisser la parole à ceux qui sont plus calé que moi dans ce domaine et puis j’ai dit ce que j’avais à dire 🙂
          Bonne journée

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          • step // 02.05.2012 à 10h46

            les commentaires sont un peu bizarres à utiliser oui. Pour diminuer le signal bruit/information du post, je ne saurais que vous conseiller de donner votre vision des clivages politiques, elle est peut être très intéressante. Sachez que je suis globalement d’accord avec vous sur l’historique du FN, qui incite à la plus grande prudence et sur son récent retournement économique (qui correspond peut être à une différence entre son père (libéral sans hésitation) et elle). Je ne juge que le présent et le discours, surtout pour un parti qui n’a jamais subi les affres de la réalité du pouvoir. C’est d’ailleurs aussi vrai pour mélanchon.

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        • step // 02.05.2012 à 11h00

          @PLV : globablement d’accord sauf la fin : Il y a une vrai différence Hollande/sarko (voir mon post plus haut).

          Pour résumer :

          Sarko : Riches y a bon, pauvres=assistés, immigrés à immigration récente = mauvais gras à virer, fonctionnaires = moules

          Hollande : Riche y a bon mais chut pas trop fort, pauvres=à atténuer, immigrés à immigration récente = à intégrer, fonctionnaires=agents publics

          Le périmètre de l’état… ce n’est pas négligeable.

          Autre point sur le vote des étrangers aux élections locales. Il me parait moins insupportable qu’ils payent leurs impôts et votent que de voir nos chers exilés fiscaux qui préfèreraient mourrir plutôt que de payer leurs impôts, nous donner des leçons de morale pour qui voter.

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        • Yann // 02.05.2012 à 11h53

          @Patrick-Louis Vincent : juste pour dissiper un malentendu lorsque j’explique que le critère usuellement retenu pour différentier l’extrémisme du raisonnable est la position sur l’europe je ne le fais pas mien. Bien au contraire, il me semblait pourtant que c’était clair dans ma réponse.
          Et bien entendu je ne considère pas que messieurs Dupont-Aignan et Asselineau soient extrémistes.
          Pour le fn pas la peine d’en rajouter.

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  • Stéphane // 02.05.2012 à 08h04

    Juste pour la forme, une grande partie des personnes d’extrême gauche que je connais (anar, libertaires, troskiste…) considèrent que Jacques Cheminade est plutôt à classer dans les « rouge-bruns ».
    Par ailleurs sur ses plaquettes de propagande il se présente comme gaulliste de gauche. Tout en étant très proche des USA.
    Je le verrais donc plus entre Bayrou et Sarkozy, qu’à la gauche de la représentante de LO.
    Accessoirement je trouve étonnant de placer EELV à la droite du PS, leur programme, et les militants que je fréquente se considérant plus à gauche.

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  • Patrick-Louis Vincent // 02.05.2012 à 08h22

    « Comme quoi, un scrutin purement proportionnel est inenvisageable dans notre pays »

    Je ne suis pas d’accord avec ce raisonnement. Tu compares le résultat d’un scrutin à 2 tours avec un scrutin à la proportionnelle. D’abord, il s’agit d’une élection présidentielle. La proportionnelle ne peut s’appliquer qu’aux élections législatives. Deuxièmement, à suppposer que les candidats se superposent aux partis auwquels ils appartiennent, il n’y aucune raison objective de penser que les électeurs se comporteraient de la même façon si la proportionnelle était instaurée. Il y a, au premier tour de la présidentielle, un reflexe de vote utile qui n’existerait pas à la proportionnelle. Les petits partis feraient, sans doute, plus de voix. Enfin, le but de la proportionnelle est de nouer des alliances. En prenant le graphique que tu présentes, et en remplaçant les candidats par des partis, l’on voit clairement qu’une alliance à gauche, ou à droite, n’aurait pas suffi pour faire une majorité ; et que, pour pouvoir gouverner, l’un des grands partis aurait dû composer avec le centre, ce qui, du même coup erradique les extrêmes. Toujours selon ce graphique, l’on voit bien qu’une alliance Bayrou + Hollande + Joly + Mélanchon ferait 51% des voix ; alliance tout à fait possible. Alors que, du côté droit, sans les voix de Bayrou, aucune alliance de gouvernement n’est possible.

    J’ajoute que, dans un scrutin à la proportionnelle, généralement, les partis faisant moins de 5% des voix ne sont pas représentés. Il y aurait donc, dans ce cas, 4% des voix à redistribuer.

    Il existe aussi un autre système électoral intéressant. C’est le scrutin uninominal à 1 tour ; celui qui arrive en tête, dans sa circonscription, est élu. Ce système, qui est celui des Britanniques, a plusieurs avantages. Le premier est qu’électeur sait pour qui il vote. Il vote pour une personne et non pour un parti qui place ses copains en tête de liste pour être sûr qu’ils soient élus. Le deuxième avantage est qu’il oblige les partis à s’entendre avant l’élection et non après. En effet, pour faire le maximum de voix, les grands partis doivent, à tous prix, évier la multiplication des petits partis qui viendraient fagociter leurs voix. Ce système a donc aussi l’avantage de former plus facilement des majorités au parlement que le système proportionnel puisque les tractations entre partis ont eu lieu avant les élections. 

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    • Helios // 02.05.2012 à 08h53

      Je ne vois pas aussi pourquoi « un scrutin purement proportionnel est inenvisageable ». Il existe dans de nombreux pays et des accords finissent par être trouvés. C’est mieux d’avoir des gouvernements qui représentent une minorité de la population ?
      J’ajoute que le coté pratique (comment va-ton former un gouvernement), devrait être secondaire. Le principal est la représentation juste de la population. Pour finir, je réfute la notion d’ « extrème ».
       
       
       

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    • Joanna // 02.05.2012 à 14h57

      “Comme quoi, un scrutin purement proportionnel est inenvisageable dans notre pays”Je ne suis pas d’accord avec ce raisonnement.

      Vous y avez vu un raisonnement ? J’ai peut-être besoin de lunettes car je n’y avais vu qu’une affirmation.
      Je suis pour la proportionnelle intégrale car c’est le seul système équitable point barre.
      Je signale d’ailleurs que si chacun avait l’assurance d’être représenté par un élu avec un tel système il y aurait de toute évidence bien moins d’abstentions et les résultats seraient différents. Corollaire se baser sur les résultats actuels pour décréter que c’est « inenvisageable » c’est au mieux une erreur d’appréciation.

      Et le système actuel me fait bel et bien penser que nous ne sommes pas dans une réelle démocratie.

      En outre il n’est pas inutile de dire qu’on raisonne sur des résultats très largement faussés par la désinformation à outrance des médias, les mensonges, les « faits divers » manipulés et autres sondages. Pour moi c’est scandaleux mais ça ne dérange pas grand monde visiblement …

      De ce point de vue c’est l’élection qui s’est déroulée dans les pires conditions que j’ai connues. Donc les comparaisons avec les élections des années précédentes sont à relativiser.
      Et puis nous n’avons notre mot à dire par ce vote que tous les 5 ans et pendant 5 ans toutes les décisions échappent au peuple car l’élu a un chèque en blanc dont il use … et abuse.
      Vous trouvez ça normal ? Moi NON !

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  • Patrick P. // 02.05.2012 à 08h49

    Il y a une erreur sur le graphique des résultats depuis 1974 : en 2002, Le Pen a fait 16,86% au premier tour, et non 19,2%. Il a bénéficié de 4.804.713 voix. 

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  • Patrick Luder // 02.05.2012 à 09h53

    Un beau film à voir une fois dans sa vie « Le dernier été » sur la base d’un roman-politique de Nicolas Sorkosy … ( y a aussi du général Pétain dans l’histoire) …

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  • nieth // 02.05.2012 à 09h59

    Ne vaudrait-il pas mieux mettre les abstentionnistes et non inscrits au centre sur les graphiques ?

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  • Changaco // 02.05.2012 à 10h21

    J’avais fait un billet similaire (mais sans les jolis graphiques) il y a une semaine: http://changaco.net/blog/Les_vrais_chiffres_de_la_pr%C3%A9sidentielle/

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  • stephane // 02.05.2012 à 11h25

    Un énorme point faible à ce début d’analyse : vous analysez les pourcentages mais pas le nombre de suffrages.
    Le plus inquiétant avec le vote Le Pen, ce n’est pas les 18% obtenus (1 point de plus qu’en 2002) mais les 6.4 millions de Français qui ont mis un bulletin Lepen dans l’urne, soit 1.6 millions d’électeurs de plus qu’en 2002 (4.8 millions pour JMLP). C’est plus que Chirac en 2002 (5.6 millions ) !
    Bien qu’il n’y ait que 1% de progression pour le FN en 2012 comparé à 2002, c’est donc une énorme percée électorale du FN. Mais les « analystes » se contentent de parler de l’absence du FN au 2e tour, alors qu’en 2002 cela n’a été possible que grâce à l’effondrement du PS.

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  • reset // 02.05.2012 à 12h24

    http://www.les-crises.fr/images/3100-democratie/3130-presidentielles-2012/08-resultat-presidentielle-2012-1-tour-3.jpg
     
    Il n’y avait plus d’encre dans l’imprimante pour les bonhommes de Marine lepen ?
     
    Le plus important et même pour la grande famille socialiste/communiste qui place soit disant l’Homme avant tout lol ( surtout les siens ) et de savoir qui a voté pour cette dangereuse Marine, ça ne serait pas les jeunes et les salariés du privés de moins de 50 ans ?
    qui se prennent la réalité des déflations salariale dans la tronche ? 
    qui doivent maintenir la fausse épargne des ses parents, merci la culbute immobilière ?
    qui doit payer les fausse retraites des ses vieux en plein forme, qu’ils aperçoivent par le Hublot à l’approche des proches banlieues ?
     
    merci les grandes ames de ne pas donner de leçon d’histoire avant de faire partie de l’histoire.

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  • Fabrice // 02.05.2012 à 12h28

    une étrangeté dans l’europe mais à surveiller si elle percera en France, bien que je doute d’un tel succès dans notre pays assez traditionnaliste et vérouillé par le système électoral :

    le partie pirate ci-dessous un article sur ce parti décalé mais qui sait :

    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/ACTA/p-21342-Parti-pirate-partageurs-de-tous-les-pays-unissez-vous-.htm

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  • BA // 02.05.2012 à 12h32

    Mercredi 2 mai 2012 :
     
    France : nouvelle contraction confirmée dans l’industrie en avril.
     
    L’activité du secteur manufacturier français a de nouveau ralenti en avril, selon les résultats définitifs de l’enquête Markit auprès des directeurs d’achats publiés mercredi, qui sont moins bons que ceux annoncés en première estimation.
     
    L’indice PMI s’est établi à 46,9 le mois dernier, un niveau inférieur à la première estimation (flash) de 47,3. Il s’était inscrit à 46,7 en mars, repassant sous le seuil de 50 qui distingue croissance et contraction.
     
    L’indice de la production manufacturière se redresse mais continue d’indiquer une contraction, à 47,5 contre 47,7 en première estimation et 45,6 en mars.
     
    L’indice des nouvelles commandes recule de nouveau à 43,5 contre 45,1 en première estimation et 43,8 un mois plus tôt.
     
    « La faiblesse du secteur manufacturier français persiste en avril, les fabricants signalant une diminution particulièrement inquiétante du volume des nouvelles commandes », déclare Jack Kennedy, économiste senior chez Markit.
     
    « Les entreprises interrogées font de nouveau état d’une demande intérieure fragile, mais signalent également la faiblesse des ventes sur les marchés européens. Les replis annuels de l’indice PMI en janvier et en février 2012 laissent présager des données officielles sur la production industrielle française conformes à une nouvelle contraction dans le secteur », ajoute-t-il.
     
    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/nouvelle-contraction-confirmee-dans-l-industrie-en-avril.html

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  • BA // 02.05.2012 à 12h33

    Suite du message précédent :

    Sondage : pour qui ont voté les ouvriers ?
     
    1-      Marine Le Pen : 29 % des ouvriers.
    2-      François Hollande : 27 %.
    3-      Nicolas Sarkozy : 19 %.
    4-      Jean-Luc Mélenchon : 11 %.
     
    Pour qui ont voté les chômeurs ?
     
    1-      François Hollande : 28 % des chômeurs.
    2-      Nicolas Sarkozy : 23 %.
    3-      Jean-Luc Mélenchon : 19 %.
    4-      Marine Le Pen : 18 %.
     
    http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2012-04-22-comprendre-le-vote-des-francais 

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    • Moi // 02.05.2012 à 16h10

      19% d’ouvriers ont encore voté Sarko. Et encore plus comique: 23% des chômeurs. Y’en a, ils cherchent vraiment les crosses. 🙂

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  • Un_passant // 02.05.2012 à 12h40

    Je remarque que les premiers à dégainer sont toujours des personnes de gauche pour assimiler droite à FN et FN à fascisme. Aucune idéologie n’est historiquement clean, c’est assez clair et assez généraliste pour vous?

    Et aussi, ne pourriez-vous changer de disque? Si vous croyez que c’est avec vos arguments éculés que vous allez faire changer de position ou de point de vue les personnes de droite, vous vous fourvoyez. Vos propos ne sont que provocation de nature à braquer plus qu’une invitation à débattre. Alors vos procès en fascisme, garder les pour vos gargarismes entre gauchistes.

    Le jour ou vous voudrez débattre, je serais là, mais avant, tenez des propos qui invitent à débat plutôt que de commencer par un procès qui est peut-être conforme à la pensée de Schopenhauer mais qui oublie un détail : il  préconisait ce type d’approche lorsque l’on a pas d’argument. En avez-vous si peu pour tout de suite tomber dans les point Godwin?

    Enfin bref. 

    Si vous voulez me faire culpabiliser de voter à droite, vous vous trompez, vous ne réussissez qu’à me mettre en colère et pour tout vous dire, j’ai voté FN et j’en suis fier. Et plus vous attaquez la droite et le FN, plus j’ai envie de vous envoyer paître. Quant au idées passée d’un parti, je n’en ai rien à f******. De plus, accessoirement, si vous passez votre temps à nous rabâcher Pétain, nous pouvons tout aussi vous rabâcher Pol Pot, Staline et j’en passe. C’est TOUT AUSSI légitime. C’est EXACTEMENT la même chose, le même procédé. Ah Staline et Pol Pot ça n’est pas en France… vous préférez la Bande à Baader ou Action Directe?

    Mais ce n’est clairement pas du débat.

    Tiens ça me rappelle toujours que l’on dit que si on veut obtenir le meilleur des gens, il faut commencer par donner l’exemple. Commencez par donner l’exemple au lieu de pratiquer abusivement le « faites ce que je dit, pas ce que je fais ». Vous avez beau jeu de critiquer la droite.

    Oui, je suis en colère, mais plus encore, vous êtes exaspérants et désespérants. Dès que l’on sort le mot « FN », vous n’avez plus aucun argument, vous ne faites qu’éructer votre haine. Cela ne manque pas d’ironie lorsque vous êtes si prompts à qualifier le FN, F-haine.

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    • Patrick Juignet // 02.05.2012 à 13h27

      La position du FN n’est pas facile à comprendre. 
      http://philosciences.com/An01/?p=1755

       

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      • step // 02.05.2012 à 14h47

        Bigre excellent j’avais écrit mon commentaire sans avoir lu ça ! Hé ben, je suis resté pas trop mauvais en philo 🙂

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        • JPS1827 // 02.05.2012 à 16h11

          La fin de cet article (http://philosciences.com/An01/?p=1755) me paraît digne d’être citée : « Il est très problématique que ce soit une idéologie autoritaire et nationaliste qui se propose pour combler le désarroi.  Nous aurions besoin d’autre chose qu’un populisme pour guider et accompagner les mutations économiques désastreuses qui sont en cours et pour combler le vide symbolique et l’acculturation provoqués par l’idéologie ultralibérale. »

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          • step // 02.05.2012 à 16h24

            C’est un avis (de Patrick) mais je le partage aussi. Il ne faut toutefois pas se cacher derrière son petit doigt mélanchon est aussi « populiste » (dans le style on rase gratis et tout se fera sans vaseline…). Ceci dit l’absence de volonté policière, la tolérance dans la sphère privé (je précise, la richesse n’est pas privée, car c’est ce que n’ont pas les autres) et la non stigmatisation des personnes aidées (qui sont en générale pas si contents de ça de leur situation) rend cette réaction moins inquiétante à mes yeux.

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  • Goldfinger // 02.05.2012 à 13h12

    En léger décalage 😉 et simplement pour votre information sur le système politique de votre petit voisin du Nord.
    En Belgique il y a un scrutin proportionnel et les alliances politiques sont « parfois » nouées en secret avant [sic] l’élection.
    Il n’y a qu’un seul tour et le vote est obligatoire (même si un pourcentage non négligeable d’électeurs ne vote plus et qu’aucune sanction n’est plus appliquée dans les faits même si elle existe toujours en droit). Abstentions punissables et votes blancs ont atteint 16% lors des dernières législatives !
    Finalement ce système démocratique a maintenu au pouvoir un inamovible parti centriste flamand (CD&V) s’alliant souvent à gauche (le PS est largement majoritaire en Wallonie) et très rarement à droite. Cette frustration a été récupérée/envenimée par tous les médias flamands et a fini par générer dans cette région l’émergence d’un important parti nationaliste (il cohabite avec d’autres de plus petite taille): la N-VA (en français Nouvelle Alliance Flamande) premier parti de cette région du pays avec près de 30% des voix.
    Le premier article du programme de ce parti est l’indépendance (pacifique. Ouf !) de la Flandre en absorbant au passage Bruxelles francophone à plus de 90% et région à part entière comme la Flandre et la Wallonie, mais malheureusement enclavée en territoire flamand (et percevant ces recettes majoritairement via les impôts restés majoritairement de compétence fédérale où, loi du nombre oblige, la Flandre est majoritairement (sur)représentée.
    Après d’interminables palabres (plus d’un an) le pays n’a pas (encore) éclaté et un gouvernement d’ « union nationale » (donc sans la N-VA ni les écologistes qui ont déclinés) a été formé. Dans les sondages pour les prochaines élections communales de fin d’année le score de la N-VA est estimé à 38%, en très nette progression donc.
    L’Europe éclatera-t-elle ? Je n’en sais rien mais ce serait une TRÈS mauvaise chose (Il faut certes une Europe plus efficiente, plus intégrée socialement et fiscalement. Une Europe plus proche du citoyen). Plus solide, elle pourra se faire respecter et être un acteur dans le nouvel équilibre mondial qui se met en place. Souhaitons que la recherche de ce point d’équilibre indispensable se fasse dans un respect mutuel et sans violence (si cela est encore possible).
    Mais revenons à ce petit pays « laboratoire politique » : un état fédéral, 3 régions (Flandre, Wallonie, Bruxelles), 3 communautés (flamande, francophone, germanophone).
    La Belgique éclatera-t-elle ? Je n’en sais rien. Cela aurait peut-être déjà eu lieu si ce genre de sécession ne faisait pas si peur à l’Europe. Mais en gardant éloigné du pouvoir des extrémistes ne fait-on pas leur jeu et ne les aide-t-on pas à attendre la masse critique qui leur manque encore (heureusement) aujourd’hui.
    La proportionnelle est à mon sens utile. La proportion idéale est à définir.
    Deux tours de scrutins: c’est indispensable pour la démocratie. Sans ce mécanisme l’électeur vote à l’aveugle et au mieux « au borgne », inconscient des accords préélectoraux qui lui sont cachés par les appareils des partis.

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  • Deres // 02.05.2012 à 13h51

    Ice save, c’est surtout que l’Etat islandais a refusé d’accorder sa garantie aux comptes des étrangers quand ses banques ont fait faillite. Ceux-ci avaient été sciemment été attirés par des comptes d’épargne à 7% réalisés par les taux d’intérêts faibles et la bulle immobilière. Les islandais ont eu été remboursés. Les étrangers ont été remboursés par leur pays respectifs mais ceux-ci réclamait cet argent à l’Islande. Au final, c’est tout bénéfice pour le pays car c’est une dette extérieure qui n’est pas remboursé. 

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    • step // 02.05.2012 à 14h03

      l’islande a remboursé les pays en question en soldant les actifs d’icesave. Sauf que rien nul part ne garantissait ces dépots à 100%. Le pourcentage garanti était bien plus fait, il a été payé. L’islande n’a tout simplement pas remboursé (pays bas, angleterre) les pays qui ont directement remboursé leurs nationaux d’un pourcentage bien plus important que celui garanti par l’islande.

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  • step // 02.05.2012 à 13h59

    visiblement à « droite ». Personnellement je ne confond pas Le FN et l’UMP en particulier sur le sujet probablement central des années à venir (le commerce/la finance enfin toussa toussa).

    Enfin visiblement, il y a une certaine detestation de la gauche qui semble faciliter le choix. Il serait effectivement utile que les gens de tous bords ne se positionnent pas en prescripteur de l’histoire ou en tout cas arrêtent de citer l’exception comme un cas général (et cela s’applique aux « gauchistes » et aux « frontistes »). (hein incognit…, n’est ce pas PLV ?).

    Je constate un peu désolé que la machine à cliver des intérêts convergents fonctionne toujours à plein, et que nos 1% n’ont donc aucun soucis à se faire. Bien joué les gens !
     

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    • step // 02.05.2012 à 14h30

      oula olivier a taillé dans le vif, ce post concernait le « coup de gueule » d’un passant. A ce propos, l’histoire est toujours instructive, à condition qu’elle sorte d’un manuel d’histoire. Le reste est souvent un « élement de langage » au service de tel ou tel parti. Il serait intelligent d’eviter de balancer n’importe quoi ici ou olivier risque de devoir tailler comme pour l’environnement. Si ce n’est pas la thèse consensuelle, adieu le commentaire. Le jugements à l’emporte pièce dont le seul but est de salir une pensée, ne salissent que ceux qui jettent la boue.
      Associer pétain et la fille le pen/sarkozy ou socialistes et nazis, est pour l’un un patchwork historique hors contexte (l’occupation… une paille), l’autre une association d’une grande mauvaise fois.  Les deux méritent un point godwin, vivement la fin du carnaval electoral…
      mon analyse est qu’il y a un retour à des valeurs nationalistes (par essence pour le FN, je pense par opportunisme pour sarko), identitaires et sécuritaires qui étaient marquées dans l’histoire de france lors de moments de doutes (vichy certes, après 68, après la commune….) de toute une partie de la population. On a souvent appelé cela la réaction, c’est intéressant de voir ce phénomène se produire en l’absence de « révolution ». A titre personnel, je pense que révolution il y a, qui consiste en l’abandon d’un modèle social. Cette révolution sans nom crée une réaction informulée qui essaye de se comprendre (les oscillations économiques du FN en sont une conséquence). Le fait que ce changement se fasse dans le plus grand des « non-dit » participe à cela. c’est d’ailleurs probablement l’effet voulu.

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      • Patrick Juignet // 02.05.2012 à 14h54

        @step
        « mon analyse est qu’il y a un retour à des valeurs nationalistes (par essence pour le FN, je pense par opportunisme pour sarko), identitaires et sécuritaires qui étaient marquées dans l’histoire de france lors de moments de doutes (vichy certes, après 68, après la commune….) de toute une partie de la population. On a souvent appelé cela la réaction, c’est intéressant de voir ce phénomène se produire en l’absence de “révolution”. A titre personnel, je pense que révolution il y a, qui consiste en l’abandon d’un modèle social. Cette révolution sans nom crée une réaction informulée qui essaye de se comprendre (les oscillations économiques du FN en sont une conséquence). Le fait que ce changement se fasse dans le plus grand des “non-dit” participe à cela.  »

        ça me parait assez bien vu. L’idée de révolution informulée est intéressante. 
        La révolution informulée, je l’appellerais victoire mondiale de l’ultralibéralisme.  

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        • step // 02.05.2012 à 15h07

          oui, c’est ce que je pense aussi, mais elle ne s’est jamais présentée comme telle explicitement, car elle serait considérée comme non acceptable par les peuples. (et avec raison, il n’y a qu’a jauger des déflations salariales et de la paupérisation/précarité qu’on s’est pris).

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          • Patrick Juignet // 02.05.2012 à 15h17

            Step, si vous le permettez, je vais vous citer dans mon billet sur « l’extrême droite-gauche » en complément de ce que j’ai déjà écrit, car ça me paraît particulièrement pertinent.   
            http://philosciences.com/An01/?p=1755  

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          • step // 02.05.2012 à 15h21

            avec plaisir !

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        • step // 02.05.2012 à 15h53

          et espérons le entre un état bisounours multiculturel et un état sécuritaire nationaliste. C’est cette partie qui m’inquiete. Pour donner un exemple, je pense que la protection doit se faire sur la qualité sociale du producteur plus que par sa nationalité. La nationalité n’a aucun sens si le modèle social est la misère ouvrière. De toute façon la préférence nationale peut être effectuée par le simple fait d’une taxation écologique en fonction du nombre de kilometre parcouru par le produit. C’est sensiblement pareil et bien plus incontestable.

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        • step // 02.05.2012 à 16h12

           En France, Sarkozy parle de révision du traité de Schengen qui a instauré des passoires immigrationistes. Sur le plan économique, l’augmentation de TVA est présentée comme une TVA anti-importation

          je crains que les mesures protectionnistes ne se produisent que au niveau immigration. L’immigration est présenté comme un viatique pour masquer le problème de répartition des richesses. Qu’il ne faye pas d’immigration en période de récession me parait relativement évident (on leur offre quoi ?), que cela permette de s’abstenir des vraies réformes sur la structure et la régulation financière me parait être le piège grossier tendu. Erructer contre les immigrés pour protéger un statut quo économique en quelque sorte. C’est évident pour sarko en tout cas.  

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    • Jack // 02.05.2012 à 15h05

      La bonne vieille règle du « diviser pour mieux régner » a toujours été un succès en France. Les français aiment tellement se détester…
      Au sujet du 1%, dernièrement, un célèbre milliardaire amateur d’art moderne comparait la situation de la clique sortante à un bunker à Berlin en 1945! Venant de ce fleuron du 1%, ça ne manque pas de sel.
      http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/28/a-colmar-francois-pinault-crucifie-nicolas-sarkozy_1692663_1471069.html

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      • step // 02.05.2012 à 15h11

        c’est notre coté gaulois ? Il serait toutefois avisé de stopper la baston sur la fraicheur du poisson, et de prendre quelques décisions pour le bon fonctionnement futur du village…

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        • Jack // 02.05.2012 à 15h56

          Je ne suis pas optimiste à ce sujet. Je suis persuadé que nos chers leaders vont continuer à jouer sur les divisions, et même, tout faire pour les accentuer. Ces gens sont des irresponsables d’un niveau que l’on pourrait qualifier de criminel. Qui va les arrêter?

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          • step // 02.05.2012 à 16h07

            je crains que ce soit censé être nous.

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  • Joanna // 02.05.2012 à 15h15

    M. Berruyer je reviens sur le tableau (avec les petits bonhommes) en tête que je trouve intéressant.
    Mais vous parlez du PS, de l’UMP, alors pourquoi dire « centre » et non Modem, « extrême gauche » et non Front de gauche, « extrême droite » et non Front National …
    De plus cette représentation d’une soit disante extrême gauche à une soi disante extrême droite  me semble de moins en moins correspondre à une réalité bien plus complexe.
    Ce logiciel me parait de plus en plus obsolete.

    (nb je me suis exprimée aussi un peu + haut sous helios à 8h53)

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  • Vercors // 02.05.2012 à 15h33

    juste pour la forme: sur le 3ème graphique, pourquoi seulement 5 silouhettes pour représenter 13 électeurs du FN ?
    Graphiques éclairants par ailleurs, bravo.

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  • petite // 02.05.2012 à 15h37

    Placer Dupont-Aignan entre sarkozy et Le Pen est un contresens : il tente d’unir les « républicains des deux rives » : de droite comme de gauche, à la suite de Philippe Seguin et JP Chevènement

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  • Gus // 02.05.2012 à 16h38

    Il n’y a pas de bon ou de mauvais système institutionnel en soi. Un bon système système est un système qui fonctionne à un moment t de l’histoire en assurant une représentation relativement fidèle de l’électorat, un gouvernement qui peut travailler dans la durée et un équilibre réel entre les pouvoirs et une capacité  à adapter le pays aux changements (équilibre ne voulant pas nécessairement dire égalité entre les pouvoirs, qui peut amener la paralysie). Ces éléments peuvent prendre des formes très diverses, voire contradictoires, selon les pays, mais peu importe dès lors qu’un équilibre a été trouvé en fonction des cultures, des pratiques propres à chaque pays. Par exemple, le système US de séparation des pouvoirs est différents des systèmes parlementaires européens, qui ont eux-m^mes leur différences : peu importe, chaque pays a trouvé le système qui lui convient, généralement par tâtonnements historiques assez douloureux (cf l’instabilité des régimes en France jusqu’à la V république.
    Par exemple, le système britannique et US de scrutin à 1 tour ne posait pas de prob. quand 98% de l’électorat se retrouvait dans les 2 grandes formations. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas (réapparition des lib-dem et des régionalistes en GB, 1/3 des électeurs US se disant indépendants aux USA. En France, le scrutin a 2 tours a constitué, à mon avis, un bon compromis entre la proportionnelle (qui amènera trop de division dans notre bon pays de gaulois) et le scrutin anglais (qui aurait simplifié de manière excessive la vie politique sans refléter la réelle diversité des opinions). Aujourd’hui, cela semble moins évident. faut-il introduire une dose de proportionnelle ? ne sais pas
     
     

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  • Trubli // 02.05.2012 à 17h23

    Je rebondis sur les précédents posts de Step.

    Je crois en effet que la division entre gauche et droite n’est pas en ce moment le clivage le plus important de la société française. Il en est un plus profond, plus ancien, cette vieille cicatrice de l’opposition entre Girondins et Jacobins puis entre libéraux et Républicains.

    Pour les libéraux, héritiers des Girondins, et qu’on retrouve beaucoup plus à gauche, la liberté prime sur tout. Ils se voient comme des citoyens du monde et on oeuvré à faire de  l’Europe ce qu’elle est aujourd’hui : l’Europe des territoires, le retour des régions (quand ce n’est pas le retour des baronnies avec leur clientélisme électoral), la liberté de circulation des capitaux, des marchandises et des personnes. Depuis 74 ils sont sur le devant de la scène et verrouillent les deux grands partis de gouvernement.

    Les Républicains quant à eux pensent avant tout à l’unité de la nation. La nation est pour eux une valeur transcendante qui peut justifier de limiter certaines libertés. C’est là qu’ils vous parleront plus facilement de protectionnisme. Ils sont beaucoup plus interventionnistes et centralisateurs. Ce sont les héritiers des Jacobins.

    Il ne faut pas oublier un 3e courant, les réacs, ceux qui appelaient la République la « Gueuse » . Leurs héritiers se trouvent aujourd’hui au FN mais sont une espèce en voie de disparition

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    • step // 02.05.2012 à 18h25

      c’est assez vrai, les segmentations politiques sont aussi en parties héritées du passé. Il y a une petite incohérence dans votre post, les libéraux ne peuvent pas être massivement à gauche et vérouiller les 2 parties de gouvernement. Ils sont massivement présents dans les deux partis de gouvernement, tout simplement. Après pour des raisons de politique électorale, sentant l’odeur du goudron ils se contorsionnent. Je pense que toutes ces contortions à l’instart du caoutchouc reviendront à leur forme initiale après le vote.

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      • step // 02.05.2012 à 18h29

        analyse très vraie concernant le FN qui mixte cet héritage réac et ce penchant républicain plus neuf. Il ne faut pas sous-estimer un héritage, pas le surestimer non plus. Les jacobins et les républicains ne sont toutefois pas une explication suffisante pour bien traduire notre échiquier politique, une partie des travaux sur le contrat social en particulier marx, keynes et d’autres leur étant ultérieur et faisant une partie des différences actuellement en jeu.

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  • Du Guesclin // 02.05.2012 à 19h27

    Bravo pour votre site : un plaisir quotidien. La représentation en hémicycles est conventionnelle mais est-elle judicieuse? Elle laisse penser qu’il existe une différence significative entre la « droite » et la « gauche » et que les électeurs disposeraient d’un véritable choix… Par ailleurs, les votes blancs, les abstentions se retrouvent comptabilisés à droite ou à gauche. C’est de gauche, l’abstention? Quant à ce pauvre et sympathique Cheminade, le voilà placé à gauche de l’extrême-gauche. Et NDA qui se retrouve entre Le Pen et Sarkozy : est-il pétainiste? Je vous suggère la représentation, faute de mieux, en « camembert ». Et puis, c’est français le Camembert. Vive le Camembert libre, vive la France! Salutations cordiales à tous.

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    • Joanna // 03.05.2012 à 06h16

      Oui je plussoye … vive le camembert libre et pour dimanche vive l’autre fromage faute de mieux …
      Vive la République et vive la France !

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  • Gérard Torel // 03.05.2012 à 02h15

    D’après les chiffres d’Olivier (qui ne sont jamais présentés ainsi), voici mon analyse du vote des adultes français lors de cette échéance :
    1er : 29 % : les non-votants (abstentionnistes 19% et non-inscrits 10%)
    2° : 23 % : les anti-système pesant sur la politique française (13% FN, 8% FG, 2% VERTS)
    3° : 20 % : PS
    4° : 19 % : UMP
    5° : 6 % : CENTRE
    6° : 3 % : les anti-système ne pesant quasiment pas sur la politique française (1% nda, 1% NPA, 0.5 % LO, 0.1% cheminade)
    Conclusion :
    Notre « démocratie » est autiste, généralement dirigée par les représentants d’1/5 de ses adultes et au mieux dirigée par les représentants d’1/3 de ses adultes (coalition de droite ou de gauche) contre les autres et au niveau local c’est évidemment pire avec une abstention plus importante qui relèguent nos coalitions de dirigeants (européennes 2009, régionales 2010, cantonales 2011) à des niveaux inférieurs à 20 % quand se n’est pas plus communément 15 % !
    Dans un déni général de l’évidence, les portes sont grandes ouvertes aux vents de l’histoire.
    Pardonnez ma naïveté (puisque les chiffres d’Olivier montrent une assez grande constance dans le poid des différents courants politiques français et pire une tendance à l’émiettement), mais j’ignore d’où et quand viendra l’étincelle qui fera exploser notre petite société française en attendant je vais aller pleurer.

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  • TZYACK // 06.05.2012 à 07h20

    Analyser  des chiffres de bilans bancaires, d’états financiers ou de résultats électoraux FAUX ne sert pas à grand chose !

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