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27.novembre.201427.11.2014 // Les Crises

[Mémoire] Propagande ordinaire en 1941…

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On m’a envoyé cet intéressant ouvrage de propagande collaborationniste de Vichy de juin 1941.

Toute ressemblance etc.

I. — ASPECT GÉNÉRAL DE LA VIE FRANÇAISE

a) ALLOCUTION DE L’AMIRAL DARLAN.

L’Amiral Darlan, vice-Président du Conseil, a adressé le 11 juin, au peuple français, le message radiodiffusé suivant :

Français,

Dans mon précédent message, je vous ai dit que le Maréchal a pris en mains les destinées du pays à l’époque la plus critique de notre histoire.

Prendre le pouvoir dans des circonstances pareilles n’est pas le fait d’un ambitieux, mais bien celui d’un grand patriote.

Nous n’aurons jamais assez de reconnaissance pour notre Chef qui a fait don de sa personne à la France pour la sauver.

Or, sauvée, elle ne l’est pas encore. L’heure n’est pas venue des disputes stériles et des critiques acerbes contre le gouvernement.

L’heure est à la discipline et à l’union.

La défaite engendre toujours le malheur. Et c’est une tradition française de rendre le gouvernement responsable des malheurs du peuple. Nos misères présentes, nous les devons au régime qui nous a conduits à la défaite; c’est lui le responsable, et non le gouvernement du Maréchal qui, héritier d’une situation désastreuse, s’efforce de remédier aux maux dont vous souffrez et d’en réduire la durée.

Il lui faut, pour réussit, du courage, de la ténacité, de l’abnégation et l’appui de la nation. Si la nation ne veut pas comprendre, elle périra.

Nombreux sont ceux qui cherchent à obscurcir l’entendement de la nation.

Comme vous êtes nerveux, inquiets parce que vous êtes malheureux, beaucoup d’entre vous croient tout ce qui se raconte, tout ce qui se chuchote, sans même prendre parfois la peine de réfléchir —
ils tiennent pour des vérités indiscutables ce que leur rabâche tous les jours une radio clandestine ou dissidente payée par une puissance étrangère.

Ils ne se donnent pas la peine de faire le rapprochement pourtant si troublant, entre la propagande gaulliste et la propagande communiste qui, par les mêmes moyens, veulent atteindre le même but: faire naître le désordre dans notre pays, accroître la misère de la population pour empêcher la France de revivre.

Et cela porte à penser que les mots d’ordre auxquels obéissent les chefs communistes, que les subsides qu’ils reçoivent peuvent venir de l’occident de nos frontières.

Français, méfiez-vous et secondez le gouvernement dans sa lourde, dans sa très lourde tâche.

Cette tâche du gouvernement est triple :

  • Améliorer la situation présente du peuple français;
  • Préparer la paix dans la mesure où le vaincu peut le faire;
  • Préparer l’avenir de la France dans la nouvelle Europe.

Il est bon de vous rappeler que l’armistice n’est pas la paix.

L’armistice est une suspension des hostilités dans des conditions fixées par le vainqueur et Acceptées par le vaincu. Il peut être dénoncé unilatéralement par le vainqueur.

Pour la France, ne pas appliquer loyalement l’armistice et donner, de ce fait, motif au vainqueur de le dénoncer équivaudrait au suicide pour elle, pour son Empire.

Appliquer l’armistice, sans essayer d’en atténuer les conditions, c’est maintenir l’état de choses dont vous souffrez grandement.

L’armistice étant un acte signé par l’Allemagne et par nous, si nous voulons le modifier, il nous faut négocier avec l’Allemagne.

Le Maréchal m’a chargé de cette négociation.

Il en approuve les développements.

Pourquoi, vous dites-vous, les Allemands, qui sont vainqueurs, acceptent-ils de négocier ?

Parce que l’Allemagne qui a le dessein de reconstruire l’Europe, sait qu’elle ne pourra le faire utilement qui si les diverses nations européennes appelées à participer à cette reconstruction le font de leur plein gré. Aussi domine-t-elle sa victoire pour nous permettre de dominer notre défaite.

Sachons donc la dominer et penser à la France de demain.

Croyez-vous par exemple, que l’armée d’occupation accepterait de diminuer ses réquisitions et ses prélèvements, si elle avait le sentiment d’une hostilité persistante de notre part ?

Croyez-vous que nos prisonniers nous seraient rendus par l’Allemagne, si elle avait la sensation qu’en agissant ainsi, elle devrait grossir le nombre de ses ennemis ?

Croyez-vous que nos agriculteurs, chassés de leurs fermes, pourront y retourner, si les Allemands ont l’impression que la France reste l’ennemie héréditaire ?

Ces quelques exemples vous suffiront, je pense, pour vous faire comprendre la nécessité des négociations que, sur l’ordre du Maréchal, je poursuis depuis plusieurs semaines pour améliorer notre situation présente.

C’est la première tâche du gouvernement.

La deuxième est la préparation de la paix.

La situation actuelle est sans précédent dans l’histoire. L’une des puissances avec lesquelles nous devons traiter est en guerre avec une autre puissance et ses troupes en opérations occupent une partie de notre sol. La signature d’une paix définitive demeure chose difficile, tant que les grands problèmes posés par le conflit actuel n’ont pas reçu de solution.

Mais, dès maintenant, et sans attendre la fin des hostilités, le devoir du gouvernement est d’agir de telle sorte que soit créé un climat favorable à l’établissement d’une paix honorable. Ce climat ne peut être créé que si nous dominons notre défaite. Cela veut dire qu’il faut nous appliquer à régler notre conduite sur la raison.

Mettez-vous courageusement en face du réel, ne vous abandonnez pas à des réactions sentimentales, qui n’auraient d’autre résultat que d’élargir encore, à notre seul détriment, le fossé que tant de luttes ont creusé entre deux peuples voisins et que nous devons, de part et d’autre, pour la paix de l’Europe, commencer à combler.

Si ce climat ne pouvait être créé, je craindrais une paix désastreuse pour la France. Cette crainte n’est pas fondée sur une impression, elle l’est sur une certitude.
La troisième tâche du gouvernement est de préparer l’avenir de la France dans la Nouvelle Europe. Cette tâche ne peut être utilement entreprise que si la deuxième est menée à bonne fin.

Si nous n’obtenons pas une paix honorable, si la France amputée de nombreux départements, privée d’importants territoires d’outre-mer, entre dans l’Europe nouvelle diminuée et meurtrie,elle ne se relèvera pas. Nous et nos enfants vivrons dans la misère et dans la haine qui engendre la guerre.

La nouvelle Europe ne vivra pas sans la France placée au rang que son passé,sa civilisation et sa culture lui donnent le droit d’occuper dans la hiérarchie européenne.

Français, ayez le courage de dominer votre défaite. Soyez assurés que l’avenir du pays est intimement lié à celuide l’Europe.

Si, pour vous engager dans la voie que le Maréchal et son gouvernement vous invitent à suivre, il vous faut vaincre des illusions ou consentir des sacrifices, puisez votre force dans la certitude que cette voie est pour notre Patrie la voie unique du salut.

c) LE CHEF DE L’ÉTAT.

Hommage des journalistes professionnels.

Le jeudi 5 juin, s’est tenue à Lyon, une assemblée des journalistes résidant actuellement en zone libre. Ils ont constitué un Comité de défense des journalistes professionnels, dont le siège se trouve 200, rue Paul-Bert, à Lyon (3e).
Au début de leur réunion, ils ont voté l’ordre du jour suivant:

« 136 journalistes professionnels représentant 369 mandats, réunis pour la discussion de leurs intérêts professionnels, conscients de la haute mission qui leur incombe dans la réalisation de la Révolution nationale, décidés à faire tout leur devoir en secondant le gouvernement dans la lourde tâche de redressement national par l’union de tous, autour du chef de l’Etat, qui, trois fois, sauva la Patrie, donnant l’exemple de l’abnégation, assurent le Maréchal Pétain et ses collaborateurs de leur entier dévouement et leur font confiance pour la défense de leurs intérêts moraux et matériels. »

50 réactions et commentaires

  • Yaplus // 27.11.2014 à 01h31

    Tantôt du commissaire Moscovisci, parfois un peu de Cambadélis. Il suffit juste d’effacer l’hommage en grande pompe des journalistes, ces pratiques là n’ont aujourd’hui plus lieu…en public.

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  • Tikarol // 27.11.2014 à 03h19

    J’aime beaucoup : « le Maréchal Pétain et ses collaborateurs » …

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    • MagPie // 27.11.2014 à 05h07

      C’est vrai qu’on oublie aujourd’hui que pendant des décennies, après guerre, ce terme a été tabou, une véritable insulte déshonorante. Il est revenu dans le langage courant par le biais de l’économie. Aujourd’hui, les managers ont remplacé les directeurs ; nous ne sommes plus des « employés » ou des « subordonnés » mais leurs « collaborateurs »…

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      • BDPE // 28.11.2014 à 09h47

        Pour la petite histoire, le terme a été pieusement conservé au Quai d’Orsay.
        Dans leurs correspondances avec le Département, les ambassadeurs français n’ont que des collaborateurs…

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  • Jean Marc // 27.11.2014 à 03h37

    Mon dieu ! C’est terriblement d’actualité même si les parties en présence et l’époque ne sont plus les mêmes. Il ne manquerait plus que Mme LE PEN nous le ressorte en discours d’investiture si elle devait être élue en 2017; après tout, c’est la mode de nous servir des écrits d’anciens hommes connus de France

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  • ISTINA // 27.11.2014 à 07h49

    [Mémoire] Propagande ordinaire en 1941
    ****************************************************************************************************************

    …Les premiers à râler, sont les héritiers de ces Politicards qui ruinèrent la France en
    interrompant l’armement de la lisière Ouest de l’Alsace jusqu’à la Mer, de notre
    ligne Maginot inopérante sur sa majeure partie. D’ où entrée libre aux Allemands !

    Ce dont s’autorise Monsieur l’ex-Président Sarkozy à dire vicelard sourire de satisfaction en coin:

    {{{ La ligne Maginot, on sait à quoi elle a servi }}
    En tous cas, en Histoire, il ne semble guère expert en la matière !

    A la prochaine Présidentielle, votez pour quelqu’un de lucide, ennemi des GUIGNOLERIES !
    Politicardes.

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    • arthur78 // 27.11.2014 à 10h48

      excuse moi @Istina , mais tu as mis 3 accolades { d’un coté , 2 de l’autre, ton programme ne fonctionnera pas ..

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  • boduos // 27.11.2014 à 10h09

    en effet qu’est allé faire dans cette galère à 83 ans ce vieux guerrier sollicité par une chambre issue du front populaire.
    j’imagine que le politiquement correct environnant d’aujourd’hui qui guide notre bienpensance l’aurait amener à décliner cette charge.
    je ne me souviens plus du nom de cette discipline historique qui réécrit l’histoire en imaginant un autre scenario de départ .Ce serait ,avec le recul, un exercice intéressant.

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    • Gérard Couvert // 27.11.2014 à 10h29

      A la mi-Mai : destruction des ponts et lignes de chemin de fer au sud de Paris, résistance militaire sur la Loire puis la Garonne (Dordogne) … transfert du gouvernement et du parlement à Alger.

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      • boduos // 27.11.2014 à 11h10

        jusque là tout va bien et après, et qui au gouvernement ?
        à ce stade en 1940,le pacte germano soviétique laissait de la marge à la Wermarcht.
        la ligne de démarcation a permis de souffler, de protéger l’or de la BDF et notre outremer (sauf Mers el Kebir ,Beyrouth et Damas bombardes par la RAF à l’origine par réaction , à la légion Charlemagne )
        on a vu par la suite l’importance de l’Afrique dans l’encerclement de l’armée allemande et dans le blocus .
        petite anecdote:notre corps expéditionnaire au Viet Nam qui attendait (contractuellement) des armes promises par les USA pour résister aux japonais à du laisser la résistance à Ho Chi Minh ….on connait la suite et les USA aussi.
        donc,plutôt que l’armistice en l’état ,quel scenario jusqu’en juin 44 par exemple?

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        • reneegate // 27.11.2014 à 12h38

          Stalingrad c’est en 1943 il y avait peut être à faire avant 44? comment dit on? 2 dates 2 mesures?

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          • boduos // 27.11.2014 à 14h03

            je me fais mal comprendre semble-t-il : que faire de 40 à 44 en évitant l’armistice ,Pétain ,la ligne de démarcation ….de 40 à 44 donc bien avant Stalingrad et la rupture du pacte germano soviétique de juin 41.?
            bien entendu abstraction faite de l’opinion française et de son éventuel sacrifice supplémentaire ,jusqu’à envisager l’étalement a tout le pays les conditions d’un conflit tel que subi dans les zones occupées en 14-18.
            donc ,après 75 ans ,quel scenario courageux préconiser en lieu et place de l’armistice ?
            sans être les payeurs on peut quand même imaginer ,non?

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            • gracques // 27.11.2014 à 22h14

              La question n’est pas forcement la continuation de la guerre … en Métropole ou dans les colonies de l’époque , mais plutot de l’attitude du gouvernement de Pétain qui n’a jamais cherché a jouer la victoire Alliée et a préféré le pouvoir dans une « préfecture » européenne de l’empire nazis et pour cela s’est soumis et a meme précédé toutes les volontés des maitres.
              Le « réalisme » quoi .

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        • Homère d’Allore // 29.11.2014 à 15h30

          @ boduos
          Le bombardement de Mers el Kébir a eu lieu le 3 juillet 1940. La campagne de Syrie eu lieu en juin et juillet 1941. Damas fut prise par les Anglais et les FFL de Catroux le 21 juin.
          Le lendemain, mais aucun rapport de cause à effet, ce fut l’opération Barbarossa. La Légion des Volontaires Français, ancêtre du Bataillon Charlemagne fut constituée le 8 juillet 1941.
          Il ne peut donc avoir un quelconque rapport entre les bombardements britanniques que vous évoquiez et la constitution de la  » légion Charlemagne » dont vous parlez.
          Je sais, je suis pénible. On me l’a déjà dit. Mais je ne peux pas voir une erreur de chronologie sans réagir. Comme l’écrivait Jack London, je suis fait ainsi…

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          • Lesag // 29.11.2014 à 15h43

            raisonnement totalement spécieux. Mais c’est votre coté provocateur. Attention toutefois à ne pas pousser le bouchon trop loin. Ce blog a besoin de sérénité, d’esprit participatif et du maximum de bonne volonté. Pas de snipper, ni de bretteurs dans l’âme aimant à pousser les participants à la colère par simple jeu. Quitte à frôler les lignes jaunes de l’honnêteté intellectuel.

            Amusez vous bien. Mais pas trop.

            Cordialement

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            • Homère d’Allore // 29.11.2014 à 16h46

              Bonjour, lesag,
              Pouvez-vous m’expliquer en quoi mon raisonnement serait spécieux ?
              D’ abord, je n’ai établi aucun « raisonnement » mais rétabli une chronologie défectueuse. Le seul raisonnement remis en cause est celui qui lie les bombardements britanniques à des représailles imaginaires suite à la constitution d’une prétendue  » légion Charlemagne « .
              Ensuite, je ne vois pas en quoi l’esprit participatif de ce blog serait contradictoire avec la correction des erreurs formelles des intervenants. Certains sont très contents de voir leur discours affiné ( comme fifibrindacier à propos de L’ambassade américaine à Vichy).
              D’autres sont plus susceptibles, certes.
              Gérard Couvert, avec qui j’ai eu maille à partir, lançait un raisonnement fumeux à partir d’un fait inexact ( l’origine marocaine d’Abdelkader). Je me suis efforcé, très poliment au début, de manière plus appuyée ensuite, de contester ce présupposé.
              Je me suis fait qualifier de nombreux noms d’oiseaux avant de répliquer par le qualificatif « paltoquet » qui, bien que péjoratif, ne fait pas partie de la grossièreté rencontrée habituellement sur la Toile…
              Enfin, oui, peut-être, peut-on me qualifier de « sniper ». Je préfère le terme français de « franc-tireur » qui avait cette signification en 1870 avant de dériver vers le sens que l’on lui connaît actuellement.
              Peut-être faites-vous partie de l’équipe des modérateurs ? Je sais qu’il s’agit d’une tâche difficile et que vous devez rechercher le moins de polémiques stériles sur le blog. Toutefois, je pense que laisser des contre-vérités factuelles servir de base aux discussions n’est pas non plus un service à rendre à M.Berruyer.
              Très cordialement,
              H.d’A.

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            • reneegate // 29.11.2014 à 17h07

              Cher Homère j’ai compris la modération comme s’adressant au « paltoquet » (terme que je note d’ailleurs)

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          • Gérard Couvert // 29.11.2014 à 16h27

            Mers-el-Kébir 3/7/40, Richelieu à Dakar 7/7/40, Dakar 09/40, Chevalier Paul 16/6/41, Damas 21/6/41, Barbarossa 22/6/41, L.V.F. 8/7/41.
            La continuité chronologique peut suivre une évolution des mentalités pour la préparation de la L.V.F. ; ses fondateurs venaient principalement de la gauche, et même pour Deloncle ce n’était pas si simple.
            La médiocrité de ce ramassis de paumés, d’exaltés et de petits-escrocs, sera constante et son recrutement difficile. A la moitié de 1944, juste avant la dissolution, la valeur militaire sera meilleure et l’endoctrinement différent.

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            • Lesag // 29.11.2014 à 17h24

              Vous êtes malhonnête ou mal informé Monsieur Couvert, dire que les fondateurs de LVF venaient de la gauche est une diffamation propre à la légende de la bonne vieille droite française. Dire que Déat et Doriot venaient de la gauche est à peu près aussi cohérent que de dire que des gens comme Bockel ou Adler sont de gauche. Ces gens là avaient tourné le dos à la gauche depuis des années, en étaient devenus les pires ennemis et avaient assumé leur conversion à l’extrême droite. Quand ils sont entré au comité de recrutement et dans la collaboration, il y avait belle lurette qu’ils n’étaient plus de gauche mais étaient d’authentiques fachistes. Quant à Deloncle, Bucard, Costantini, Chack et Clementi ils n’ont tout bonnement JAMAIS été de gauche et ont TOUJOURS été d’extr^me droite. Vous êtes typiquement dans le « narrative » de notre bonne droite française avec ses raccourcis bien à elle.

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      • Homère d’Allore // 27.11.2014 à 11h25

        Jacques Sapir s’est amusé à l’uchronie dans un livre intitulé  » Et si la France avait continué la guerre ». Assez intéressant. Maintenant, les mondes parallèles, je laisse ça à la physique quantique.
        Bravo à reenegate pour le rappel sur L’UGIF. Nous sommes toujours sur la même longueur d’onde à ce sujet.

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        • reneegate // 27.11.2014 à 12h04

          je dois dire que votre commentaire me touche après les tirs sans sommation essuyés Etre compris ça vaut de l’or parfois.

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          • Homère d’Allore // 27.11.2014 à 13h28

            Comme je vous comprends, reneegate !
            Je viens de recevoir « Courrier International ». La couverture: Internet rend il méchant ?
            Bon, j’avoue ! J’ai la dent dure aussi, parfois, comme la dernière fois avec Chouanne, mais pas plus que dans les débats réels.

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            • reneegate // 27.11.2014 à 14h15

              Courrier international? vous m’étonnez

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        • boduos // 27.11.2014 à 14h14

          qui pourrait justifier l’UGIF et le reste? pas moi en tout cas,mais faut-il invoquer le point goldwin pour échapper à une question claire, ? sincèrement ,ça m’intéresse ,ne serait-ce qu’une piste de réflexion car il est évident que la place n’y suffirait pas.

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          • Homère d’Allore // 27.11.2014 à 14h28

            Le point Godwin et non « Goldwin », c’est quand une discussion vient à dériver sur le nazisme, Vichy, les chambres à gaz…lorsque ce n’est pas le thème de départ ! Ici, pas de point Godwin de la part de reneegate puisque il s’agit du corps de la discussion !
            @reneegate
            Courrier International fait partie du groupe Le Monde, je sais, mais est beaucoup plus acceptable puisque les articles sont traduits d’autres journaux dont l’appartenance idéologique n’est pas cachée contrairement à ce dernier. Ça se lit.

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        • reneegate // 28.11.2014 à 21h33

          Fakir ce mois ci a sorti un témoignage de la résistance FFI durant la libération de Paris avec un Chaban Delmas les yeux rivés sur son avenir politique, bien plus proche des alliés américains que de ses compatriotes sur le terrain. C’est sur que ça ne va pas plaire aux idolâtres gaullistes…

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          • Homère d’Allore // 28.11.2014 à 21h39

            Merci. Je vais lire Fakir sur votre conseil.

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  • FifiBrind_acier // 27.11.2014 à 12h51

    Il s’agissait bien d’intégrer les pays européens dans un même projet  » la Nouvelle Europe », celle qui convenait aux Cartels.

    Cela ne déplaisait pas tant que cela aux Américains, puisqu’ils ont soutenu aussi longtemps que possible le gouvernement de Vichy, ils ont gardé une Ambassade à Vichy jusqu’en 1943 et détestait De Gaulle.

    Les origines cachées de la construction européenne :

    https://www.youtube.com/watch?v=Qj5utZJm1dA

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    • Homère d’Allore // 27.11.2014 à 13h12

      Inexact. L’ambassadeur Leahy a été rappelé en mai 1942. Le conseiller d’ambassade Tuck est resté jusqu’à la veille du débarquement en Afrique du Nord soit novembre 1942. Pas 1943.
      Là encore, je suis plutôt d’accord avec les idées défendues mais les erreurs factuelles desservent le discours.

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  • Georges // 27.11.2014 à 13h14

    Gros pavé dans la mare.

    Le texte de Darlan essaie d’orienter le « moral » dans une direction.

    L’histoire a montré que cette direction était très mauvaise.

    De plus, à son niveau, il devait savoir à cette date pour l’extermination planifiée.
    C’est ce qui fait du texte un outil de propagande, cacher un point fondamental et agir comme s’il n’existait pas, ou pire, en le soutenant en conscience tout en sachant que ce n’est pas présentable au peuple.

    Mais, si cette connaissance sur l’extermination et le fichage n’était pas disponible pour Darlan, alors le texte n’est qu’un essai de remettre une dynamique, il n’y a pas d’exposé de faits, il n’y aurait donc dans ce cas pas de mensonge (par omission).

    La question est donc, pour moi, que savait-il ou pouvait-il savoir à cette époque ? Pour moi, il est tout aussi dangereux de foncer dans la critique parce qu’on sait a posteriori et qu’on sait que actuellement la critique forte est l’idée juste. C’est l’information dont il disposait à ce moment qui permet de juger le texte d’une façon ou d’une autre.

    C’est une forme de vigilance. Pour un historien, que je ne suis pas, la réponse est peut être évidente, et j’apprécierai la précision pour me faire un avis plus tranché.

    Personnellement, quand notre président actuel dit : « JE suis intervenu au Mali… » « JE prendrai la décision en temps voulu (par rapport au Mistral, avant l’annonce de ce mardi)…. » et que ça ne provoque aucune question ou commentaire à l’assemblée ou dans les médias, cette possibilité affichée de décider tout seul…M’inquiète.

    Et l’espèce de commentaire flou relativement au Mistral « ….les conditions ne sont pas réunies….. » et que ça puisse être ressorti deux autres fois en un peu plus d’un mois, sans que personne, à l’assemblée ou dans les médias ne demande de précision sur ces conditions……vraiment pas bon du tout pour notre démocratie.

    En espérant n’avoir choqué personne.

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  • yanis // 27.11.2014 à 13h31

    l’histoire semble bégayer aujourd’hui ,
    HENRI GUILLEMIN , historien nous offre des analyses concises sur cette période,
    qui nous permet une vision du présent beaucoup plus circonstanciée .

    /www.youtube.com/watch?v=UBo-4SZok8s&list=PL510DC55AD0D69B17&index=9

      +3

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    • boduos // 27.11.2014 à 15h01

      on sort la grosse artillerie ,goldwin,…
      je trouve les intervenants de ce blog d’un très bon niveau .En ce qui concerne les pleins pouvoirs voter à Pétain en 1940,j’essaie de m’interroger de manière constructive a la(es) solution alternative en juin 40,dans le contexte politique,militaire,stratégique,allié …qui aurait pu être prise et si possible avec un peu de prospective .

      je ne souhaite en aucun cas excuser ou développer ce qui s’est douloureusement passé.
      l’histoire écrite et réécrite ,la doxa en quelque sorte n’est pas le sujet .Je pense par contre que faire l’effort d’imaginer un autre scenario de substitution oblige a se replonger dans la réalité de l’époque qu’on souhaite ignorer .Mes excuses les plus plates.

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    • Homère d’Allore // 27.11.2014 à 15h11

      C’est toujours un plaisir d’entendre Guillemin. Quel contraste avec les « Historiens de Garde »des médias d’aujourd’hui comme Franck Ferrand…

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  • Alain Cavaillé // 27.11.2014 à 14h44

    Je crois sincèrement que ce n’est vraiment pas le moment de remettre ces histoires sur la tapis au moment où le pays, comme en 1940 justement, se trouve dans un état critique et divisé.
    Mais les Français sont ainsi qu’ils préfèrent les polémiques stériles, fussent-elles usées jusqu’à la corde, plutôt que se tourner vers l’avenir…et c’est un avenir bien sombre qui nous attend à tous points de vue dès 2017. Alors, rajouter au malaise et aux incertitudes actuelles en remettant le couvert usé et archi-usé de l’occupation, c’est franchement débile.

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    • boduos // 27.11.2014 à 15h19

      @alain cavaillé
      ceux qui débattent autour du sujet ci dessus(mémoire de propagande vichyste montrant la collusion des journalistes officiels avec le pouvoir de l’époque) ne sont pas forcement débiles s’ils souhaitent montrer qu’a une doxa a succédé une autre doxa.(dois je le souligner …)
      Envisager l’avenir ,ce n’est pas refuser de regarder le passé en face.au contraire.
      Si en 2017 on ne veut pas pas se tromper,il faudra une tête bien faite et pas forcement bien pleine de clichés.En quoi un travail pratique d’histoire sur une réflexion alternative (merci / uchronie) serait stérile et débile?

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  • Grand-père // 27.11.2014 à 17h59

    Sur Petain pourquoi ce serait encore l’américain Paxton qui aurait raison ?
    Sans Verdun peut-être que la France aurait été allemande en 1916 ?

    Quel gouvernement ne fait pas de propagande ?
    D’ailleurs, c’est drôle pour changer d’époque et de zone géographique, quand les médias parlent du discours Russe ils évoquent la « propagande russe »,( ils pourraient dire, la thèse, la version …) quand ils parlent du discours us, il n’y a pas d’épithète, c’est la vérité pure : au pire c’est de la com!

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  • RGT // 27.11.2014 à 21h19

    Les journalistes ont de tous temps été totalement inféodés aux povoirs politiques ou financiers dominants.

    Il y a bien eu quelques exceptions (Zola : J’accuse par exemple) qui sont glorifiés à postériori pour « Cautionner cette Nooooble Profession » mais l’immense majorité des journaleux sont bel et bien des carpettes soumises.
    Et ils sont payés pour ça.

    Simplement parce que les directeurs des ces publications doivent rendre des comptes à leurs actionnaires.
    Ces derniers verraient d’un très mauvais oeil des pertes financières causées par une interdiction de publication ou diverses « tracasseries administratives »…
    Ou tout simplement d’être éclaboussés, de voire leurs intérêts perturbés ou remis en cause par certaines révélations.

    Chaque fois qu’un scandale éclate dans la presse, particulièrement un scandale politique, ne vous faites pas d’illusions, c’est simplement parce qu’un « plus fort » a pu imposer sa loi pour plomber « les pourris d’en face »… Ou une « guerre des gangs » médiatique.

    Par contre, les VRAIS scandales qui pourraient être dangereux pour toute l’oligarchie restent bien enterrés.
    Nous ne récupérons que les miettes, juste pour nous donner l’illusion d’une « Presse Impartiale et Indépendante »…

    De tous temps, la presse a été un instrument de propagande soigneusement entretenu, surveillé et bien docile (normal, ils sont payés pour ça).

    Un bon moyen de contrôler les peuples en leur inculquant dès leur plus tendre enfance le dogme de la « presse honnête et impartiale » et qui il faut avoir une « confiance totale ».

    Recherchez seulement à qui appartiennent les publications.
    Lorsque vous aurez trouvé les VRAIS propriétaires, vous comprendrez pourquoi il ne faut pas se bercer d’illusions.

    Ce qui est valable pour la presse l’est aussi pour tout « système » d’information actuel ou à venir.

    Alors, vous avez toujours confiance ?
    Si oui, je vous plains (et je me demande ce que vous faites sur ce site, vous avez du venir par erreur).

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  • Gérard Couvert // 28.11.2014 à 14h17

    Je n’aurais pas besoin de répondre à vos insultes, vous le faites très bien vous-même. Vos positions sont médiocres, on peu encore considérer qu’il est légitime de défendre son action de « porteur de valise », mais la justifier au sens de l’histoire témoigne d’un gout pour l’abject et la salissure. Vous devriez connaitre le mépris des soviétiques et du FLN
    Le dernier membre de ma famille à quitter l’Algérie le fit en 1967, il était fonctionnaire, cela vous donne une idée de son positionnement ; une autre ne fut enlevé aux parachutistes que par l’intervention occulte de mon grand-père.
    Les gens dont je parlais pourraient devenir mes amis, cela ne change rien à mon opinion politique (cherchez un peu vous verres), je note simplement qu’il ne faut pas s’exonérer de la nécessité de suivre les cheminements.

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    • Homère d’Allore // 28.11.2014 à 15h04

      Je note qu’être qualifié de BHL vous insulte. Nous avons donc un point de convergence.
      Je pense que vous ne savez pas bien comprendre un texte. Je n’ai jamais voulu légitimer l’action de porteur de valise de mon père et encore moins par L’Histoire. Je ne faisais que vous décrire l’ambiance dans laquelle mon enfance s’est passée pour l’opposer à celle de vos amis que j’ai déclaré respecter.
      Lui aussi fut un « cocu de l’Histoire » vu la confiscation de l’indépendance algérienne par « l’armée des frontières ».
      Suivre les cheminements individuels dont vous parlez, c’est souvent suivre des contingences personnelles qui font basculer untel ou untel de tel ou tel côté. Vous êtes né là, dans telle famille, moi, ici, dans telle autre…
      Quand le grand vent de l’Histoire souffle en rafale, c’est parfois un détail qui change une destinée et souvent, plus que des idéaux théoriques, ce sont des liens familiaux, d’amitié, d’intérêt aussi, pourquoi le nier, qui déterminent nos actes plus que notre Liberté.

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    • Gérard Couvert // 28.11.2014 à 16h57

      Puisque nous parlons des influences familiales celle de BHL représentent une part assez méprisable des habitants de l’Algérie d’avant. Quand à lui c’est l’archétype du médiatiste de la néo-aristocratie mondialiste, il ne vaut même pas la bouteille de champagne à boire après sa mort.
      Les gens avec qui j’étais hier soir ne sont pas mes amis au sens politique du terme, ils pourraient devenir des alliés, sans aucun doute ni illusion, dans les combats qui s’annoncent contre … vos amis, les gauchistes islamo-compatibles pour reprendre une terminologie provocatrice.
      La « confiscation de l’indépendance algérienne », je note qu’avec justesse vous utilisez l’adjectif et non « de l’Algérie » … cependant la bande d’Oujda était composée de beaucoup de Marocains (après tout Abdel Kader aussi !). A partir du congrès de la Soumman les choses sont réglées, derrière l’unité de façade les tenants d’autres solutions comme Ferhat Abbas, Krim Belkacem, Lamouri ont déjà perdu, d’ailleurs le faux nacérien Ben Bella va vite faire diffuser un appel au djihad.
      La grande interrogation est celle du choix par De Gaulle du FLN plutôt que du GPRA ou d’autres forces, cela sera encore plus marquant après la victoire militaire incontestable sur la rébellion armée. Voyez je ne cherche même pas à aller vers le débat de quelle autre Algérie était possible !
      Pourquoi l’Algérie depuis 62 est-elle cet échec général que l’on voit ? n’est-ce pas en soit la preuve que le FLN était vicié dés l’origine, et sans doute que sa confiscation de la lutte armée et pire son intransigeance sur le fait que cette lutte était la seule solution,sont les causes de la médiocrité de l’Algérie contemporaine. Gaza est un autre exemple.

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    • Gérard Couvert // 28.11.2014 à 19h58

      Tout à l’heure il fallait que j’apprenne à lire, maintenant j’ai droit à l’admonestation condescendante, mais rendez-vous compte de votre ridicule ?
      Que vous soyez jeune -plus ou moins- ne vous autorise pas à ne jamais rien voir de ce qui est le chiffon rouge ; c’est toujours réjouissant pour moi de voir la sottise foncer.

      Vous semblez peu connaitre la réalité tribale du Maghreb, au moment de la conquête française mais aussi jusqu’à ce jour ; il y a de bons sites Amazighs (désolé pour le pluriel francisé) ou pas que vous devriez consulter.
      Bien que la tribu de Adbel Kader soit arabe et peu mélangée elle fut une composante du royaume de Tlemcen durant un temps et s’étendit après diverses péripéties jusqu’à la frontière marocaine et ses puissants et ombrageux seigneurs. L’émir -commandeur des croyants donc- lui-même trouva naturel de se réfugier au Maroc même s’il en fut chassé la seconde fois, pas seulement par peur des représailles françaises. Lorsque les français aidèrent celui qu’il avait choisi comme interlocuteur -y compris par la dialectique de la guerre- contre Mostefa Ben Small il était désigné sous le sobriquet du « marocain ».
      Ben Bella est né tout prés de la frontière marocaine de parents marocains, Bouteflika est né à Oujda, Chérif Belkacem, comme beaucoup d’autres du clan d’Oujda, avait passé son enfance au Maroc.
      Vous qui parlez d’un révolution volée, de confiscation de l’indépendance, je trouve étonnant que vous ne sachiez rien du clan d’Oujda, alors même que lors de la dernière élection de nombreuses affiches proclamaient « non à Oujda ». Mais si vous creusez davantage vous comprendrez que ma citation de Abdel Kader n’est pas fortuite.

      Le reste de votre laïus me donne l’impression que vous avez l’age assez stupide pour annoner le bréviaire des jeunesses communistes (tous rapprochement avec les foulards rouges des années 50 est abusive !)

      Ayant eu la chance d’avoir été élevé par des parents du camp du progrès j’ai reçu une éducation marxisante (au point d’apprendre le Russe !) c’est bien pourquoi je sais que votre analyse que je connais est aujourd’hui caduque, ringarde et inefficiente.
      Encore une fois, faite preuve d’un peu d’indépendance, et regardez bien qui exploite et à exploité les hydrocarbures (peu de pétrole) algériens et posez-vous la question de savoir pourquoi les américains n’ont guère eu à se soucier du FIS.
      Enfin pour finir je n’ai pas l’impression que vous ayez lu les accords d’Evian.

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    • Homère d’Allore // 28.11.2014 à 21h01

      Abdelkader faisait remonter son origine à la tribu des Banou Ifren.
      http://momomars.unblog.fr/amir-abdelkader/histoire-de-lemir-abdelkader/
      Or, si les Banou Ifren ont eu leur « capitale » à Tlemcen, pas d’Oujda citée dans le site berbère que voilà :
      http://www.wikimazigh.com/wiki/Encyclopedie-Amazighe/Encyclo/BanouIfren
      Certes Tlemcen et Oujda sont proches. Mais leur histoire fut très différente. La seconde fut incluse dans le royaume chérifien, la première, non.
      Le clan d’Oujda et non « la bande d’Oujda » en effet, correspond à une partie de « l’armée des frontières » dont je parlais tout à l’heure. Vous conviendrez que le vocable incorrect que vous avez employé lors de votre premier commentaire prêtait à confusion ( on parle tellement de « bande de Gaza » qu’on oublie que ce mot appliqué à une ville peut être synonyme de clan) et, en effet, j’ai entendu parler du clan d’ Oujda.
      Mais Abdelkader s’est réfugié à Oujda, il n’en était pas originaire et vous pouvez monter sur vos grands chevaux et me dire, sans aucune preuve, que sa famille en était originaire, il n’en reste pas moins que c’est vous qui écrivez des bêtises et pas moi.
      Je vous prierai donc de parler moins haut, de vérifier vos sources et d’employer le vocabulaire approprié pour être compris.

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      • reneegate // 28.11.2014 à 21h25

        Pour m’être un peu éloigné de l’échange (si on peut l’appeler ainsi pour l’une des parties) il faut noter que le désir et l’intelligence à vouloir échanger ne fait que mettre en évidence les manques et le déficit d’ailleurs. « de la confiture aux cochons » disais ma grand mère.

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        • Homère d’Allore // 28.11.2014 à 21h34

          Cette fois, c’est moi qui vous remercie, reneegate !

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    • Lesag // 28.11.2014 à 22h33

      Monsieur, ce forum n’est ni un ring ni un terrain de rugby. Vous passez votre temps à interpeler les participants avec une grande agressivité. Merci de vous contenir.

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    • Homère d’Allore // 28.11.2014 à 22h50

      Les subtilités de notre langue sont bien complexes ! Apprenez d’abord l’orthographe avant de vouloir jouer au subtil. Vos interventions sont truffées de fautes.
      Vous avez écrit que  » la bande d’Oujda était composée de beaucoup de marocains ( après tout Abdelkader aussi) »
      Abdelkader n’était pas marocain. C’est vous qui, ensuite, avez essayé de vous raccrocher aux branches en parlant de l’origine de sa tribu. Pas de chance, celle-ci n’est pas non plus marocaine…
      Maintenant, vous parlez d’un hypothétique surnom « Marocain » de l’émir..
      Rassurez-vous, je n’ai pas une culture « internet » comme la précision de mon orthographe devrait vous l’indiquer. J’ai une très large bibliothèque et j’ai bien vérifié dans plusieurs livres sur la conquête de l’Algérie si vos élucubrations avaient quelques fondements.
      Il n’en est rien.
      Vous n’êtes qu’ un paltoquet et un grossier personnage comme l’un des derniers intervenants l’a justement remarqué.
      Cette discussion est terminée.
      Je ne vous salue pas.

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  • Gérard Couvert // 29.11.2014 à 11h47

    L’orthographe dites-vous … la sciences des imbéciles dit-on.
    Vos interventions puent la récrimination, la rancœur, le renfermé, la suffisance, le pointillisme névrotique, faut vous aérer.
    Notre langue est allusive, ce n’est ni le sabir anglais ni l’allemand ; particulièrement dans un forum Internet il faut sauter allègrement, faire naitre la controverse, marquer des points d’accroches du développement possible ; d’où ma syntaxe concernant le « marocain ».

    Il y a à Tlemcen plusieurs « qubba » (kouba : coupole, usage proche du « duomo » italien) de celui de Lalla-setti il y a une vue magnifique sur la ville, non loin de la route d’Oujda celui de Sidi Abbad abritait à la fin des années 50, un marabout vénérable, c’était un conteur magnifique, il tenait du griot mais les gens du cru devait le prendre pour un djin, enfin je vous écris cela de mémoire sans avoir vérifié les noms. Je ne sais pas si cet homme suivait véritablement une silsila où si il captivait ses visiteurs par ses comtes, dans ce contexte l’usage de « marocain », à y réfléchir, peut être celui que je notais « proche des marocains, du Maroc », par opposition à Ben Small (le francaoui) ou bien revêtir une simple marque géographique (celui de l’ouest) ; sa « capitale » (avant la smala) est également à l’ouest. Par ailleurs la bataille de l’oued Isly (Oujda) indique bien l’état de relation entre Adb el Rahman et Abd el Kader.
    Pour bien comprendre il ne faut pas non plus négliger les tensions très fortes et préalables à l’arrivée des français entre les diverses tribus, entre les ethnies Amazighs, arabe, mozabites, mixtes, etc. doublées par le pouvoir du bey d’Oran, du dey d’Alger et triplé par l’opposition au soufisme (Adb el Kader est soufi) ; ne pas oublier non plus Ephraïm Enkaoua. Bref en y ajoutant l’égorgement des ben Zetoun on voit que Abd el Kader peut être perçu comme l’homme des marocains, en 1841 Bugeau va occuper la bande frontalière avec le Maroc, parce qu’il sait bien où sont les bases arrières de Abd el Kader.
    Pour revenir à ce que je voulais noter par ma remarque « lui aussi marocain » : cela tient dans l’analyse de l’origine tribale des harkis et des soutiens de Krim Belkacem et d’autres composantes du mouvement « national » algérien, Chadlli par exemple, les lignes de fractures tribales et/ou ethnique ne sont pas absentes de l’Algérie contemporaine et peuvent expliquer bien des choses. Je vous engage aussi à percevoir le parallèle de ces tensions dans l’histoire du Maroc, y compris récente.

    Nous sommes loin du sujet originel mais au fond la place de l’Algérie étant encore si grande dans l’inconscient français et dans sa réalité sociale il n’est pas inutile de s’approfondir sur les éléments historiques (j’aurai pu aussi dire à quel point c’est la république qui à poursuivi une conquête nullement envisagée en 1830) parce que la mauvaise compréhension ou la désinformation sont omniprésentes en la matière, et là nous rejoignons la propagande ordinaire : celle d’une « guerre » gagnée par le FLN ou l’ALN, celles de preux révolutionnaires, celle d’un peuple (fable totale) se levant en masse contre un occupant, celle d’une Algérie spoliée des revenus de ses hydrocarbures (cf. sa dette !), celle d’une indépendance réussie (1/3 des moins de 30 ans désirent quitter leur pays), celle d’une nation accomplie.

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    • Homère d’Allore // 29.11.2014 à 12h21

      Je n’ai nulle envie de reprendre la discussion avec vous.
      Vous parlez de mon « pointillisme névrotique ». Ce n’est que le respect de la vérité historique.
      Vous dites que Bugeaud ( et non Bugeau) a occupé la bande frontalière marocaine en 1841. C’est inexact. C’est en 1844, après la bataille d’Isly.
      Votre logorrhée tentant de rattraper l’usage malheureux du qualificatif « Marocain » pour Abdelkader est pitoyable. Loin de moi l’idée de disqualifier la tradition orale du griot dont vous parlez mais vous conviendrez qu’on a fait mieux, question sources historiques fiables.
      Je sens, que malgré vos imprécisions, ce sujet vous passionne. Pas moi. J’aime l’Histoire en général et une chronologie précise des faits. Vous penserez peut-être qu’il s’agit, comme pour l’orthographe, d’une science des ânes…Mais je ne vais pas polémiquer des heures durant,avec quelqu’un qui m’accuse d’avoir une culture « internet », sur un sujet somme toute assez secondaire vu les enjeux actuels.
      Je vous conseille de vous pencher sur la méthode de recherche en Histoire. Lisez Braudel, Febvre, Bloch et tous les autres auteurs de l’Ecole des Annales.
      Je pense, que malgré tout, vous n’êtes pas un imbécile. Vous êtes simplement aveuglé par la haine et incapable d’une discussion sereine.
      Névrotique, disiez vous…

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