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3.décembre.20133.12.2013 // Les Crises

[Édifiant] Les propositions du Medef pour l’élection présidentielle de 2012

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Edit : j’aurais besoin de personnes pouvant retranscrire assez vite une interview audio sous Word. Me contacter – merci ! Par ailleurs si quelqu’un a un WhosWho papier récent, je suis preneur… Enfin, je cherche aussi des correcteurs pour repérer les coquilles – mais dans ce dernier cas, merci d’utiliser le formulaire d’hier svp…

Je vous propose aujourd’hui un texte édifiant : les propositions de Laurence Parisot pour la campagne de 2012.

Je viens de le découvrir, et il me semble important de le partager avec vous.

Certains se plaignent qu’il y ait moins de graphiques sur le blog – ne paniquez pas, il y en aura un peu ce mois ci, et beaucoup avec la nouvelle organisation du blog en janvier (je ne peux pas tout faire à la fois…). Mais ce genre de document est bien plus utile pour comprendre la crise qu’un graphique sur les masses monétaires…

Bien sûr, j’ai un souci avec beaucoup de propositions économiques, que je commenterai rapidement. Mais c’est surtout la première partie qui m’a surpris…

Je pensais bêtement que ce programme s’occuperait de défendre d’abord les entreprises, et pas de s’occuper de l’organisation de l’espace de la Démocratie et de la Souveraineté…

Le document est très long, mais il vaut le coup de la parcourir un peu. Je trouve que c’est un excellent programme, très cohérent : il suffit juste de faire exactement le contraire de ce qui est préconisé… Le voilà :

« L’Europe, toujours « l’Europe » »

Incroyable exercice de propagande pour l’Organisation de Bruxelles et l’Europe fédérale.

Victor Hugo aurait voté Maastricht, OF COURSE !!!!

« Le seule » : il n’y a pas d’alternative – enfin, si, la guerre et les camps de la mort…

L’immigration de travailleurs pauvres…

Tout est dans le « enfin », car c’est évidemment LE sens unique de l’Histoire…

SuperCouillon va nous sauver, vroouummm

Que du bon :

  • des taux d’intérêt bas, qui ont créé les bulles publiques et privées !
  • l’inflation super basse : les prix de l’immobilier ont à peine doublé !
  • la transparence des prix, enfin ! Pouvoir comparer le prix de sa perceuse avec la même en Estonie, GÉNIAL !
  • des risques de change en moins. Des risques de banqueroute en plus.

Brrrrrr

Si on abandonnait l’euro :

le grand classique, « la dette flamberait » ! Oh, si on quitte l’euro, les 1 700 Md€ deviendront 1 700 MdF – on ne va pas être assez cons pour rembourser ne euro, et de toute façon, il n’y aura plus d’euro du tout…

OSEZ !!!!!!!!!!!!!!!

C’est vrai que l’économie est le coeur de l’Organisation de Bruxelles, qui n’en a aucun d’autre.

Autant de raison de penser à une organisation en Europe dont l’homme sera le coeur…

C’est bien « Le moins »… Mais on peut aussi attendre que les autres décisions économique aient l’aval des autres, comme des gels de salaire ou des cadeaux aux entreprises, comme le CICE…

Quelle ambition – quand même plus classe que de s’occuper du financement des PME…

Et bien sûr, « L’Europe c’est la paix », comme si ce n’était pas les 2 défaites terribles de la France puis de l’Allemagne, suivi de la bombe atomique qui rend toute guerre imbécile…

Le reste…

Le reste est bien entendu à l’avenant :

Et même mourir sur un pal rouillé… EL NEOLIBERALISMO O LA MUERTE !

Euh, je croyais que l’Europe c’est la paix » ??? Faudrait savoir, car la conquête, c’est la guerre…

bien entendu, la différence est payée par les allemands à des assureurs privés. C’est un choix politique, mais il n’y a aucune magie, et cela ne change presque rien pour les citoyens en terme de coût…

Meuh oui, 5 points de TVA, merci… Mais bon, là Laurence est dans son rôle…

Bah oui, ça coute plus cher, mais il reste moins à charge car on est mieux remboursé, là encore, aucune magie, ni aucune différence scandaleuse…

Eh oui, il y a de plus en plus d’arrêts maladie. Je connais bien le sujet. Mais c’est parce que la population active vieillit tous les ans, conséquence du baby boom…

Purée, ils ont vraiment des avis sur tout… Et sinon, Coca ou Pepsi ?

Graphe scandaleux (et encore, j’ai des doutes, mais bon, pas le temps de vérifier). Car ce qu’il faut comparer, c’est la durée totale moyenne par habitant. Les temps pleins travaillent plus en Allemagne qu’en France, mais les temps partiels travaillent beaucoup plus en France, ce qui fait que la moyenne est plus basse en Allemagne, qui est le pays qui travaille le moins !

Miam miam les immigrés !

Humaniste ??? Je crains le pire…

J’avais raison… Pensée émue pour tous ces entrepreneurs qui ont fini en prison pour avoir voulu entreprendre…

Oulà… Le programme est alléchant – mais absolument pas traité dans les 2 pages qui suivent… Mais :

Ouf, on l’a échappé belle !

37 réactions et commentaires

  • dupontg // 03.12.2013 à 05h05

    la solution est bien là..
    travailler plus tout en gagnant moins..
    et attendre que la premiere de nos centrales nucleaires hors d’age explose..

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    • WhereIsMyMind // 03.12.2013 à 13h56

      C’est bien là le souci…. la productivité de plus en plus grande de nos industries nous emperche de travailler plus. A moins d’exploser la production (qui va consommer tout ça??? est-ce utile? Avec quelle énergie on produit ça?), il est impossible d’avoir 70% de population active 40h/semaine….

      + d’info :https://www.youtube.com/watch?v=hhmnEW0wNOU&feature=c4-overview&list=UUmRLm–nA5dsf8WnYZIDEMQ

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      • grub // 03.12.2013 à 15h00

        Les zélateurs du travailler plus ont comme argument que les 35h n’ont pas créé d’emplois.
        D’après eux, baisser le temps de travail ne créé pas d’emplois mais l’inverse oui. J’aimerais bien qu’ils m’avancent leurs démonstrations.
        Et répéter 100x n’est pas démontrer.

        Les 35h n’ont pas créé d’emploi, ok, je veux bien le croire mais il n’y a pas de magie, les entreprises ont préféré augmenter leurs productivités ce qui induit bien sûr plus de charges de travail pour les employés.

        Les entreprises peuvent remercier les 35h de les avoir obligées à être plus compétitives.

        Donc non seulement, il faudrait travailler plus et gagner moins mais avec une charge de travail supérieure d’avant les 35h en plus.

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        • samuel // 03.12.2013 à 16h48

          Il faut résonner la productivité en fonction des secteurs, un infirmier ne va pas soigner deux fois plus de patients tout les dix ans (ou alors il faut mettre les patients sur un tapis roulant 🙂 et leurs faire des piqures à la chaine sans qu’ils tombent), plus on complique le législatif, plus on mange de productivité (c’est pas forcement un mal), par contre il y a des secteurs comme nos « chers » céréaliers ou la productivité augmentent tout le temps (1 personne semait 1 ha par heure il y a dix ans et deux aujourd’hui). On ne pas la raisonner de manière linéaire.

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          • BabarMillésimé // 03.12.2013 à 21h27

            A 80 000 euros de bénéfice agricole par UMO en 2012 pour les céréaliers français, pour sûr qu’elle doit pas être dégueu la productivité…
            Tu me diras les mecs dans le porc s’en sortaient pas mal à 46 000 €… Je comprends que la douloureuse fiscale ait fait du boucan dans le landerneau cette année…

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          • samuel // 03.12.2013 à 23h21

            Les filières d’élevages sont moins productives, bien sur les hors sols le sont plus. Pour les revenus agricoles, ils faut les raisonner sur une dizaine d’année.
            Dans mon département, il y a deux ans la moyenne des éleveurs de porcs avaient -120 000 € de trésorerie…
            Je sais bien qu’il y aurait à dire sur l’élevage hors sol, je tiens juste à rappeler que c’est à la base les paysans les plus pauvres qui ont fait ce choix, car ils avaient pas accès à la terre (par héritage, par mariage) et ils espèreraient que la modernité leurs donneraient le même niveau de vie que les autres. Je dis pas qu’aujourd’hui il y a pas des bourgeois en élevage 🙂

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    • Xtian // 03.12.2013 à 19h05

      D’après les calculs de Paul Jorion, les accidents majeurs de centrales nucléaires, c’est tous les 15 ans.On devrait donc ne pas attendre trop longtemps notre tour…….

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  • Kiwixar // 03.12.2013 à 05h19

    Avec 1 centrale nucléaire qui part en vrille tous les 26 ans (et non tous les 100,000 ans comme espéré), bonne chance pour vous dans l’hémisphère nord !! 🙂

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  • burgf // 03.12.2013 à 05h27

    On dirait un papier rédigé par l »‘Onion »…
    Il faudrait proposer à Laurence et ses amis d’investir – et de s’installer- dans le Freedom Ship!
    http://www.zerohedge.com/news/2013-12-02/how-1-will-escape
    http://www.freedomship.com/freedomship/gallery/new/image.shtml
    Ahh le charme de la culture hors sol..

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    • Casquette // 03.12.2013 à 11h25

      Le co fondateur de paypal turbine sur un projet similaire mais avec une île située au large des Etats unis , « la liberté d’entreprendre » , sans les contraintes d’un Etat coercitif et glouton sert aussi de motif à son délire…
      Mais pour les gus du MEDEF les visées sécessionnistes prendront plus de temps , trop de grands patrons dépendent encore des dépenses de l’Etat (qu’ils veulent réduire).

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      • casper // 03.12.2013 à 12h01

        Qu’il essaye donc la liberté hors de l’Etat coercitif et glouton ^^

        Quand il se sera fait casser la gueule et voler tout son bien par le premier gars qui passera par la avec un gros fusil et lui aussi libéré des contraintes d’un Etat coercitif, il se reconvertira bien vite a l’ordo-libéralisme.

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  • casper // 03.12.2013 à 07h19

    Dénigrer ainsi la parole de l’entreprise, c’est s’attaquer aux entrepreneurs qui créent la valeur et les emplois, et la valeur des emplois, et les emplois de valeur, et les entreprises.

    C’est nier la liberté d’entreprendre, de faire et de créer, en voulant faire croire que les libertés de penser et de s’exprimer sont plus importantes. Avez vous jamais vu de la valeur et des emplois se créer en pensant ou en s’exprimant? Jamais!

    Vous déconsidérez la masse studieuse et laborieuse de nos élites, qui en a assez d’entretenir le happy-few des bénéficiaires du RSA! Vous verrez qu’un jour Atlas se mettra en gréve lui aussi! Et les entrepreneurs refuseront d’inventer de nouveaux iPhones et Instagram! Vous serez bien embêtés, alors, pour upper vos photos en sépia sur les réseaux sociaux! Rira bien qui rira le dernier. Mouhahahaha!

    La question est, voulez vous le chômage, la guerre, la famine, la malaria, la peste bubonique?

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  • le p’tit vendéen // 03.12.2013 à 07h28

    Il me semble que dans le temps l’économie hyper réguler fonctionnait plutôt bien ,surtout du coté des ouvriers, la part contributive des plus aisés était plus importante aussi.

    Je me demande dans quel sens elle pense…

    Merci pour ce texte vraiment très drôle…

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  • yoananda // 03.12.2013 à 08h12

    Autant défendre l’entreprise je suis pour, autant le Medef fait l’inverse en effet …

    Ce papier n’est qu’un ramassis de dogmes, voire pire, de slogans, agencés par des communicants grassement payés.

    L’Euro, on joue sur les peurs irrationnelles.
    L’immigration, on joue sur l’humanisme.

    L’immigration nous coûte 2 bras : un premier bras au point de vue comptable car elle coûte à l’état env 10 milliards selon l’OCDE (très conservatrice et prudente sur le sujet) et entre 30 et 70 selon l’étude de Gourevitch (il suffit d’y rajouter les plans d’urbanismes « banlieue » pour faire flamber la note).
    Un deuxième bras en terme de défiance sociale, de conflits sociaux, et de compétitivité économique.
    C’est donc une plaie. Et il ne s’agit pas de stigmatiser les immigrés, ils n’y sont pour rien. Ils viennent de pays de culture et de niveau économique différents, et ce n’est pas une tare. Le prétexte xénophobe n’est qu’un épouvantail pour éviter de regarder les chiffres qui fâchent et qui ne collent pas avec l’idéologie.
    Quand aux retraites … et au ponzi démographique, le MEDEF ferait mieux de se renseigner sur ce qu’est une exponentielle … la course à la croissance vers l’infinie et l’au delà doit s’arrêter sous peine de catastrophe (humaine et écologique) irréversible.

    L’Euro, cette vaste blague qui produit tout l’inverse de ce qu’on nous avait promis, qui ne sert qu’aux financiers et au caca-rente pour dépouiller le peuple de ses emplois et de son système social. Parce que ce qui arrive en Grèce est en train de nous arriver à nous.
    S’il faut en effet réduire les gaspillages publics, ce n’est pas pour autant qu’il faut renoncer à notre modèle social. L’Euro en est sa pierre tombale par la concurrence du moins-disant en la matière. Il suffit juste d’observer ce qui se passe en Europe du sud pour s’en convaincre.

    Bref, on voit bien le caractère consanguin du MEDEF avec l’oligarchie médiatico-politique (après tout rien d’étonnant la dedans) qui s’entête dans son idéologie mortifère et s’accroche comme une tique à des concepts éculés et producteurs de lutte des classes …
    Alors que par ailleurs je dénonces les analyses trop marxistes de la situation, il faut bien avouer que la, au MEDEF, ils cherchent un peu quand même …

    Après, il vont nous dire quoi pour enfoncer le clou ? que l’impôt est par principe, par décret, toujours juste et bon quel qu’il soit, puisqu’il sert à leur fournir des niches fiscales in fine ?
    Non mais ho ! faut pas pousser mémé dans les orties non plus …

    Entre l’enclume étatique et le marteau financier … le peuple du tiers-état se fait bien entuber.

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    • Gibbus // 03.12.2013 à 09h13

      Merci de reconnaitre que niveau rapport de classe, on est servis avec le Medef et l’organisation de Bruxelles!!! Comme je vous est dit hier: il y a nous (les 99.99% du patron de PME au travailleur précaire) et eux (De l’ultrariche à la hautes fonctions publiques : Bercy, La commission, l’OMC, l’OCDE,le FMI en passant par la finance et les multinationales). Au sien même des rapports interentreprises demandez à un patron de sous-traitant comment il est traité par les multinationales donneuses d’ordres. Des patrons prolos…Mais ils préfèrent manifester contre la fiscalité (qui compte tenu de leurs difficultés vient les achever) que de dénoncer leurs clients abusifs, on ne mord pas la main qui vous nourrit!!!

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    • jducac // 03.12.2013 à 12h01

      @ yoananda Le 03 décembre 2013 à 08h12

      S’il faut en effet réduire les gaspillages publics, ce n’est pas pour autant qu’il faut renoncer à notre modèle social.

      Tout à fait d’accord, à condition de prendre conscience de la nécessité de trouver le moyen d’alimenter notre modèle social. Or, ce qui fait vivre, les organismes vivants tout comme un modèle social, lequel apporte une aide pour vivre, c’est l’énergie. Et il faut bien reconnaître, qu’il est plus facile d’extraire de l’énergie dans certains territoires que dans d’autres.

      Les territoires qui regorgent d’énergie facile à extraire tels les pays d’Europe du Nord avec leurs réserves énergies fossiles et hydrauliques, de même que les pays du Golfe avec une faible population et de grosses réserves fossiles, et bien d’autres pays encore, ont bien moins de peine à alimenter, s’ils le veulent, leur modèle social, que les pays d’Europe du Sud, pauvres en énergie fossile.
      Avoir moins de peine, cela veut dire se donner moins de mal, moins se décarcasser, et au total moins travailler (avec ses bras ou avec sa tête) que ceux qui ont la malchance de vivre là où l’accès à l’énergie est difficile.

      Il ne sert, à mon avis à rien, de dénigrer telle ou telle organisation politique ou autre, si l’on n’est pas capable de passer ses propositions au crible de l’extraction et de la consommation d’énergie sur le territoire considéré. Là où l’énergie est abondante, et si l’on se contente de jouir au maximum de la vie au temps présent, on peu gaspiller et s’offrir un bon modèle social, mais de courte durée.

      C’est à ce problème qu’est confrontée l’Europe à son échelle, tout comme la planète entière pour la survie de l’humanité. Tant que nous n’aurons pas tous, en bas comme en haut de l’échelle sociale, compris ce problème de physique et de biophysique élémentaires, nous nous opposerons vainement à coup d’arguments plus ou moins truffés d’a priori idéologiques empêchant d’accéder au fond des choses.

      C’est le capital investi qui permet d’extraire l’énergie nécessaire à l’entretien et à la perpétuation de la vie. En France, pour continuer à alimenter un modèle social inadapté à la quantité d’énergie qu’il réclame, en sus de s’endetter déraisonnablement, on est allé jusqu’à manger ce capital, ou tout au moins à ne pas suffisamment le maintenir à niveau, et au niveau du standing social auquel nous étions habitués, lequel résulte moins d’options politique que des prises de conscience physico économique permettant de le nourrir.

      Certains pourraient objecter qu’en certains lieux apparemment dépourvus de sources d’énergie à extraire, il est quand même possible de vivre parfois très bien. Dans ces cas, sans qu’il y paraisse, l’énergie qui y est consommée provient de circuits d’extraction qui sont micro physiques tel que les circuits d’internet ou avec seulement quelques signaux on peut faire se déplacer des milliards de kWh entre deux endroits de la planète lors d’échanges marchands de toute nature, sur lesquels il suffit de prélever de très petites marges pour très bien vivre. En fait, sans être de l’énergie vraie, l’argent en tient lieu car il permet d’en obtenir grâce à des échanges marchands.

      Mais se processus d’extraction ne sera possible que si les sciences et techniques nous permettent encore d’accéder à de l’énergie vraie. Certains voient venir l’épuisement du système au cours du 21ème siècle, quand pour extraire 1kWh il faudra en consommer presqu’autant.

      http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/25/la-croissance-mondiale-va-s-arreter_1707352_3244.html
      http://www.countercurrents.org/chefurka201109.htm

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      • yoananda // 03.12.2013 à 12h52

        Je ne saurais être en désaccord sachant que ça fait des mois que j’explique ces problématiques sur mon blog …
        La fin du pétrole facile est entamée. Reste le pétrole risqué, de mauvaise qualité (pour simplifier).
        Et nous avons 30 ans de retard dans la recherche d’alternatives.
        Les voitures électriques,c’est juste une blague avec la techno actuelle.

        Nous allons nous engager dans une période de « creux » qui pourrait durer, minimum 30 ans, et peut-être beaucoup plus s’il n’y a pas de technologie émergente qui prennent le relais rapidement.

        Mais ça n’empêche qu’avec un peu de « couilles » on pourrait tenter de préserver l’essentiel de nos acquis, si tout le monde met la main à la patte. Cependant, vu le niveau d’incompétence et de démagogie du gouvernement actuel, on est en est très loin, voire même à l’opposé. Il n’y a plus de cohérence nationale, plus de dialogue, plus de vision long terme mais seulement des calculs électoraux, aucune pédagogie sur ces sujets qui sont simplement écartés d’un revers de la main par des gens qui ni comprennent rien.

        Cependant, même sans aller jusque la, le simple bon « comptable » sens devrait suffire pour nous permettre de dégager des grandes lignes afin d’éviter le choc frontal avec la rareté croissantes des ressources.
        De toute manière, même sans le dire, l’adaptation à déjà commencé.
        Les voitures sont en train de « rapetisser » si ce n’est se vendre moins (cf le nombre de km parcourus aux USA qui chute de manière ostensible). Le bâtiment va connaître l’éclatement de la bulle immo et lui aussi réduire la voilure, etc…

        Mais le modèle social n’est pas que de l’énergie, c’est aussi et surtout de l’échange et de l’entraide entre personnes, quelque soit le niveau de vie. Un médecin, qu’il dispose du dernier robot de téléchirurgie ou d’un simple scalpel est toujours un médecin. Un prof qu’il a une classe équipée de tablettes ou pas est un prof. Les batiments, les infrastructures on les a déjà, suffit de les entretenir.
        Il faut surtout retoucher le sol … à mon zumble avis !

        En tout cas, c’est bien qu’on aborde le sujet, au moins sur le net, a defaut de le faire ailleurs.
        Notez qu’en France, à la suite de Jacques Blamont (« introduction au siècle des menaces ») il y a tout un « pan » des scientifiques qui s’intéresse de près à ces problèmes.

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        • jducac // 03.12.2013 à 16h26

          @ yoananda Le 03 décembre 2013 à 12h52

          Mais le modèle social n’est pas que de l’énergie, c’est aussi et surtout de l’échange et de l’entraide entre personnes, quelque soit le niveau de vie.

          C’est juste, mais cela mérite réflexion. Plus nous consacrons de temps à nous faire de la câlinothérapie entre nous, mieux c’est pour tout le monde. Mais il vient un temps ou il faut manger (consommer de l’énergie) se vêtir, se chauffer, se loger, se déplacer, tous besoins à satisfaire qui conduisent à une consommation d’énergie et traduisent un certain niveau de vie.

          Le problème, c’est que pour alimenter ce train de vie, il faut extraire de l’énergie par l’agriculture, par la pêche, par la production d’énergie dont, au niveau primaire hormis hydroélectricité, une grande part est importée grâce à des échanges, lesquels s’opèrent maintenant en concurrence mondiale.

          Or, pour être compétitifs et pouvoir vendre nos productions en échange de nos importations, notamment d’énergie, il ne faut pas que notre modèle social soit trop coûteux. Il ne faut pas que nos frais de structure, de justice, de police, et de pure administration soient trop élevés par exemple en entretenant une activité paperassière inutile, si ce n’est pour créer des emplois porteurs de votes favorables à ceux qui les auront fait naître.

          Petit à petit, les gens finissent par se rendre compte qu’une sur administration finit par gravement nuire à l’avenir du pays. Ils l’expriment dans les sondages avant de le faire lors des élections.

          http://www.lefigaro.fr/politique/2013/12/02/01002-20131202ARTFIG00522-les-francais-reclament-moins-de-fonctionnaires.php

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          • yoananda // 03.12.2013 à 18h14

            ha mais oui ! vous prêchez un convaincu.

            http://yoananda.wordpress.com/2013/11/27/la-dette-de-la-france-est-alourdie-des-grasses-retraites-des-fonctionnaires/

            entre les ponctionnaires tamponne papier, les cassossiations de la bien pensance, le ponzimmigration pour les retraites, le caca-rente des « champions français », les syndicaniches aux multiples châteaux … on est servi en dépenses « clientélistes » ou d’achat de la paix sociale qui ne sont pas employées à bon escient.

            Je dénonce ça depuis plusieurs années maintenant … mais bon, y a des plein de rois de la diversion dans ce pays !

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  • BA // 03.12.2013 à 08h51

    Le syndicat des patrons français (le CNPF, puis son successeur le MEDEF) a toujours été pour le « oui » à tous les traités européens.

    L’ancien président du syndicat des patrons français, François Perigot, était pour le « oui » au traité de Maastricht.

    Ensuite, son successeur, Jean Gandois, était pour le « oui » au traité d’Amsterdam.

    Ensuite, son successeur, président du MEDEF, Ernest-Antoine Seillière de Laborde, était pour le « oui » au traité établissant une Constitution européenne en 2005.

    Ensuite, son successeur, Laurence Parisot, était pour le « oui » au traité de Lisbonne.

    Le 8 février 2008, le MEDEF a tenu sa convention annuelle.

    A Paris ?

    Non. Le 8 février 2008, le MEDEF a tenu sa convention … à Bruxelles, dans l’hémicycle du Parlement Européen !

    Normal : à Bruxelles, dans l’hémicycle du Parlement européen, le MEDEF est chez lui !

    En 2012, le MEDEF écrit qu’il faut oser créer « le fédéralisme ».

    « Les entreprises ont besoin de respirer », a expliqué Mme Parisot. « Elles ont besoin de nouveaux horizons, de nouvelles frontières, besoin de conquérir », a-t-elle poursuivi, en présentant le programme 2012. La « top priorité », c’est l’Europe et « il faut oser le fédéralisme ».

    http://lexpansion.lexpress.fr/election-presidentielle-2012/le-medef-s-invite-dans-la-campagne-presidentielle_282832.html

    Conclusion :

    Depuis le début de la construction européenne, la droite ultra-libérale et le MEDEF sont des fervents partisans de la construction européenne et du fédéralisme.

    Quant au Parti Socialiste, il est devenu l’idiot utile du MEDEF.

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  • Bellay // 03.12.2013 à 15h45

    « L’économie mondiale n’est pas un jeu à somme nulle mais davantage un jeu à somme positive. » Ecrit en gros… Ca fait mal aux yeux.

    Olivier, pourquoi nous infliger cette purge? 😀

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    • fper // 03.12.2013 à 23h18

      Excellente piqûre de rappel !

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  • In Vino Veritas // 03.12.2013 à 16h09

    Sacré laurence parisot, toujours le mot pour rire…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pk8tjTGwlaI

    Une bonne propagandiste, rien de plus, rien de moins.

    Et vive les émissions de tittytainment….

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    • Surya // 03.12.2013 à 18h01

      La décision de l’Islande est scandaleuse. le dernier degré de la déresponsabilisation.

      Pour Parisot no comment.

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      • wuwei // 03.12.2013 à 19h41

        C’est tout au contraire l’expression du plus haut degré de responsabilité pour un élu que de limer les dents et les griffes des prédateurs. J’espère (sans trop y croire ) que cela donnera quelques idées à d’autres, car sinon je crains que les peuples, poussés à bout , ne leur raccourcissent bien autre chose. Ce que je déplorerai, car pour ma part étant non-violent je préfèrerai de beaucoup, pour eux, leurs zélateurs et valets, les mettre dans la situation économique dans laquelle ils ont plongé des millions de personnes ou justifié cette politique. Ainsi ils pourraient apprécier au plus près tous les bienfaits des réformes structurelles chères au libéralisme dont ils ont tant vanté les mérites.

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        • Surya // 03.12.2013 à 21h24

          Vivement que j’aille prendre 50 crédits à la consommation associés à quelques crédits revolving, dans l’espoir que l’Etat annule une partie de ma dette ensuite.

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  • BOURDEAUX // 03.12.2013 à 18h15

    « le grand classique, “la dette flamberait” ! Oh, si on quitte l’euro, les 1 700 Md€ deviendront 1 700 MdF – on ne va pas être assez cons pour rembourser ne euro, et de toute façon, il n’y aura plus d’euro du tout… »
    Là, Olivier, vous êtes pris en flagrant délit de mauvaise foi 🙂
    Vous nous aviez expliqué que l’allemagne avait tout à gagner sur sa dette en cas de sortie de l’euro, car le mark se trouverait revalué par rapport à l’euro de 20 ou 30%. Si la monnaie nationale qui sort par le haut y trouve à gagner, celle qui sort par le bas (le franc) doit logiquement y perdre, non ? à moins que la nouvelle parité ne determine que 1 euro = 1 franc, évidemment, et là-dessus je me garderai bien de spéculer !

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    • yoananda // 04.12.2013 à 00h58

      Il faut le dire vite…
      C’est valable tant que le créancier est petit et intérieur.
      Quand le créancier est un autre pays, ça devient autrement plus compliqué.
      Hors la dette française est pour 2/3 détenue par l’étranger.

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      • BabarMillésimé // 04.12.2013 à 09h09

        Non yoananda, les 2/3 c’est seulement pour la dette de marché, (et encore c’est plutôt 60% aujourd’hui, because flight to quality des banques et zinzins français). Mais sur le total de la dette publique, y-compris dette non-négociable donc, les créanciers non-résidents représentent plutôt 50%. Faut se mettre à jour un peu. Ça me fait penser aux USA qui vont pas tarder dans un an ou deux à repasser au-delà de leur peak-oil de 71… Arf arf.

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  • Aikos // 03.12.2013 à 20h33

    « Et bien sûr, “L’Europe c’est la paix”, comme si ce n’était pas les 2 défaites terribles de la France puis de l’Allemagne, suivi de la bombe atomique qui rend toute guerre imbécile… »

    J’ai eu droit à une conférence sur les mythes européens qui concluait là-dessus au Parlement européen. J’avais alors posé une question au conférencier en lui demandant si ce n’était pas aussi un mythe.

    Comme je l’ai fait remarqué ici (http://aikos.fr/leurope-cest-la-paix-alias-pax-europaea-fr/) on ne peut pas attribuer le crédit de l’Europe à la paix. Et ça me fait poiler quand l’UE reçoit le prix Nobel de la paix alors que Nobel c’était justement l’inventeur de la dynamite et celui qui avait dit que quand deux armées seraient trop puissantes pour s’affronter, il y aurait la paix ! Et depuis nous avons eu la bombe atomique !

    Tout ça pour dire vite fait qu’il y a évidemment bien d’autres explications plus plausibles pour expliquer la paix en Europe depuis la fin de la 2GM…

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    • Aikos // 03.12.2013 à 20h36

      J’oubliais aussi cette accroche inénarrable d’un député européen. S’adressant à l’assemblée:
      « vous, étudiants chinois, indiens… qu’importe ! Vous êtes tous des citoyens européens ! ».

      Je n’ai pas écouté la suite qui s’annonçait du même acabit.

      ps: pour la TVA je ne suis pas d’accord. Les pays nordiques montrent bien qu’on peut l’augmenter quitte à combler son absence de retristribution par ailleurs. Et la TVA a le mérite de toucher aussi les importations.

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  • Libre // 04.12.2013 à 00h30

    Il faudra a un moment à un autre un véritable choix pour l’économie française :1.Soit une économie de marché dans la quelle les entrepreneurs (surtout les PME) sont la base de la création de richesse avec une monnaie stable et saine.Ce qui implique d’en finir avec la bureaucratie et l’archaïsme et de refonder nos systèmes sociaux autours de l’individu comme c’est le cas par exemple en Suède.
    2.Ou bien décider définitivement que l’on ne veut pas d’une économie fondée sur la concurrence et choisir soit une organisation corporative (Portugal sous Salazar ou Espagne sous Franco par exemple) soit une économie socialisante…

    Mais pour nos politicards ce sont des sujets trop compliqués…

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  • john // 04.12.2013 à 08h30

    Lors des 2 derniers siècles en Europe, chaque peuple s’est battu pour avoir son état faisant exploser quasiment tous les états multiculturels. Alors croire que cette tendance va totalement s’inverser est très présomptueux. D’une part les états ne s’effaceront jamais devant l’Europe (donc l’Euro est mort) et les politiques multiculturelles (à l’opposé de la tradition de l’assimilation en France) préparent des guerres civiles.

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  • tchoo // 04.12.2013 à 12h10

    vous inquiétez pas donc la libre entreprise version Medef n’est pas en péril, voyez ce qu’il se prépare en catimini: http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803

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  • tchoo // 05.12.2013 à 08h19

    Comment peut-on croire aujourd’hui que l’enemie de l’entreprise et/ou de l’entrepreneur c’est la bureaucratie et les impots, alors que c’est la finance par l’intermédiaire des actionnaires qui démontent les entreprises à leur demandant des rendements financiers incompatibles avec le bon fonctionnement de celle-ci.
    Le capital est prédateur et à perdu sa vertu entreprenariale sans jamais il en a eu une, tant que l’on se trompera d’ennemie rien ne changera

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