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3.août.20153.8.2015 // Les Crises

Quand Varoufakis projetait secrètement de pirater son propre ministère

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Un article Mainstream sur ce sujet, mais avec une information très importante…

– Publié le 27-07-2015

Il y avait bien un plan B à Athènes. Et pas n’importe lequel. Alors qu’il était ministre des Finances du gouvernement Tsipras, en plein bras de fer avec les Européens, Yanis Varoufakis a créé un cabinet secret, qui avait notamment pour mission de réfléchir aux alternatives, au cas où il faudrait passer de l’euro à la drachme. Varoufakis voulait aussi développer un système bancaire alternatif. Et cela supposait de… pirater sa propre administration fiscale !

L’affaire, pour le moins explosive à Athènes, a été révélée dimanche 26 juillet par « Ekathimerini« . Ce journal grec a retranscrit une conférence téléphonique entre Yanis Varoufakis, l’ancien ministre des Finances britannique Norman Lamont, et des financiers. Elle a eu lieu le 16 juillet, soit une semaine après le départ de Varoufakis du gouvernement.

Depuis, le contenu de cette conversation a été confirmé par Varoufakis et par deux responsables de fonds spéculatifs qui y ont participé, révèle le « Télégraph » (en anglais). A Athènes, les principaux partis d’opposition (Nouvelle Démocratie, To Potami et le Pasok) se sont réunis en urgence pour évoquer l’affaire. « Ils veulent me faire passer pour un escroc, répond Varoufakis, et me faire tomber pour trahison. »

Un système bancaire parallèle

L’histoire racontée par l’ancien ministre aux financiers dépasse la fiction.

Le Premier ministre, avant qu’il ne devienne Premier ministre, avant que nous ne gagnions l’élection en janvier, m’avait donné son feu vert pour mettre au point un plan B, débute Varoufakis. J’ai réuni une équipe très compétente, restreinte vu qu’il fallait garder ce projet secret pour des raisons évidentes. Nous avions travaillé depuis décembre ou début janvier. »

L’économiste affirme que le plan était « presque achevé », mais que pour le mener à bien, il avait besoin d’agrandir son équipe de 5 à 1.000 personnes. Là n’est pas la seule difficulté :

Notre plan se déroulait sur plusieurs fronts, poursuit l’ex-ministre, je ne vous en présenterai qu’un seul. Prenez le cas des premiers instants où les banques sont fermées. Les distributeurs de billet ne fonctionnent plus et il faut mettre en œuvre un système de paiement parallèle pour continuer à faire tourner l’économie pendant un temps, et donner le sentiment à la population que l’Etat a le contrôle, qu’il y a un plan. Nous avions prévu cela. »

Le plan de Varoufakis consistait à créer des comptes bancaires de réserve pour chaque contribuable, en fonction de son numéro fiscal. Il suffirait d’envoyer à chaque contribuable un mot de passe pour qu’il se connecte sur le site des impôts et passe des virements.

Cela aurait créé un système bancaire parallèle lors de la fermeture des banques résultant de l’action agressive de la BCE de nous priver d’oxygène. C’était très avancé et je pense que cela aurait fait la différence, parce que rapidement, nous aurions pu l’étendre, utiliser des applications sur smartphone, et cela aurait pu devenir un système parallèle qui fonctionne, bien sûr avec une dénomination en euro, mais qui pourrait être converti en drachme en un clin d’œil. »

Un obstacle : la troïka

Seulement, pour faire cela, le gouvernement grec aurait dû surmonter de sérieux obstacles institutionnels.

C’est assez fascinant, poursuit Varoufakis aux financiers. La direction générale des finances publiques, au sein de mon ministère, était contrôlée entièrement et directement par la troïka. Elle n’était pas contrôlée par mon ministère, par moi, ministre, elle était contrôlée par Bruxelles. Le directeur général est désigné via une procédure sous le contrôle de la troïka. Imaginez, c’est comme si les finances étaient contrôlées par Bruxelles au Royaume-Uni. Je suis sûr que ca vous hérisse le poil d’entendre cela. »

Le ministre fait alors appel à un « ami d’enfance », professeur d’informatique à l’Université de Columbia, qu’il nomme directeur général des systèmes d’information.

Au bout d’une semaine, il m’appelle et me dit : ‘Tu sais quoi ? Je contrôle les machines, le matériel, mais je ne contrôle pas les logiciels. Ils appartiennent à la Troïka. Qu’est-ce que je fais ?' »

Les deux amis se voient discrètement. Pas question de demander officiellement à la direction des finances publiques l’autorisation d’accéder au système, cela pourrait susciter des soupçons.

Nous avons décidé de pirater le programme informatique de mon propre ministère afin de pouvoir copier, juste copier, le code du site internet des impôts sur un gros ordinateur de son bureau, pour pouvoir travailler sur la conception et le développement d’un système parallèle de paiement. Et nous étions prêts à obtenir le feu vert du Premier ministre, lorsque les banques fermeraient, pour nous rendre à la direction générale des finances publiques qui est contrôlée par Bruxelles et à y brancher son ordinateur portable pour activer le système. »

Voilà qui en dit long sur l’ampleur des enjeux auxquels doivent faire face le gouvernement grec et sur la complexité de la relation entre Athènes et Bruxelles.

Ce que j’essaie de vous décrire, c’est le genre de problèmes institutionnels que nous avons rencontré, les obstacles institutionnels qui nous empêchaient de mener une politique indépendante pour contrer effets de la fermeture de nos banques par la BCE. »

Varoufakis savait que la conversation était enregistrée. « Il y a surement d’autres personnes qui écoutent, mais ils ne diront rien à leurs amis », avait mis en garde Normal Lamont alors que Varoufakis commençait à entrer dans les détails. « Je sais. Même s’ils le faisaient, je nierais avoir dit cela », avait répondu le grec sur le coup. Depuis la publication de la conversation, il se défend :

C’est une tentative d’annuler les cinq premiers mois de ce gouvernement et de les mettre dans la poubelle de l’Histoire », a-t-il déclaré au ‘Télégraph’. J’ai toujours été totalement contre un démantèlement de l’euro, car on ne sait jamais quelles forces maléfiques peuvent se réveiller en Europe. »

L’ancien ministre a aussi publié un communiqué officiel. Il s’en prend au journal grec :

L’article fait référence au projet du ministre comme l’a décrit le ministre le 6 juillet dans son discours de départ pendant la passation des pouvoirs. Dans ce discours, Varoufakis déclare clairement : ‘Le secrétariat général à l’informatique a commencé à étudier les moyens de faire de Taxisnet quelque chose de plus important, un système de paiement pour tiers, un système qui augmente l’efficacité et minimise les arriérés de l’Etat aux citoyens et vice-versa.’ Ce projet ne faisait pas partie du programme du groupe de travail, a été présenté entièrement par le ministre Varoufakis au cabinet et devrait, selon le ministre Varoufakis, être mis à exécution indépendamment des négociations avec les créanciers de la Grèce, car cela contribuera à améliorer considérablement l’efficacité des transactions entre l’Etat et les contribuables et entre les contribuables. »

Le projet de Schaüble

Le journal « Ekathimerini » cite aussi un extrait où Varoufakis évoque le ministre des Finances allemand :

Schaüble a un plan. Ce qu’il m’en a décrit est très simple. Il croît que l’eurozone n’est pas viable. Il pense qu’il faut des transferts budgétaires, et un certain degré d’union politique. Il croit que pour que cette union politique fonctionne sans fédération, sans la légitimité qu’un parlement fédéral, élu en bonne et due forme, peut assurer, notamment face à un exécutif, la seule solution est la discipline. Et il m’a dit explicitement qu’un Grexit sera l’élément qui lui permettra de négocier, qui lui donnera suffisamment de puissance, de quoi faire peur, afin d’imposer aux Français ce contre quoi Paris a résisté. Et de quoi s’agit-il ? Un degré de transfert budgétaire qui fait passer le pouvoir de Paris à Bruxelles.« 

Dans le « Telegraph », Varoufakis va plus loin, affirmant que Schaüble a fini par penser que la Grèce devait être expulsée de l’euro, qu’elle ne faisait qu’attendre son heure, sachant que le dernier plan de renflouement était voué à l’échec.

Tout le monde sait que le Fonds monétaire international ne veut pas participer au nouveau programme mais Schaüble insiste pour en faire la condition de nouveaux prêts. J’ai le fort pressentiment qu’il n’y aura pas d’accord de financement le 20 août. »

Selon Varoufakis, les indicateurs économiques se révéleront mauvais à la fin de l’année en Grèce.

Schaüble dira alors qu’il s’agit d’un nouvel échec. Il nous enfume. Il n’a pas renoncé à pousser la Grèce hors de l’euro. »

« Des enjeux opérationnels »

James K. Galbraith, économiste britannique de renom et proche de Varoufakis, a révélé lundi qu’il faisait partie de son équipe secrète. Et il précise son rôle, sous la forme de six déclarations :

  1. « A aucun moment le groupe de travail ne s’est engagé pour un Grexit ou tout autre choix de politique. Le travail était uniquement d’étudier les enjeux opérationnels qui se poseraient si la Grèce était forcée d’émettre de nouveaux papiers ou si elle était forcée à quitter l’euro.
  2. Le groupe a opéré en supposant que le gouvernement était entièrement décidé à négocier dans le cadre de l’euro, et a pris des précautions extrêmes pour ne pas mettre en jeu cette engagement en laissant filtrer au monde extérieur des indices de notre travail. Il n’y a eu aucune fuite, jusqu’à la révélation de l’existence du groupe, révélée par l’ancien ministre lui-même, en réponse aux critiques selon lesquelles son ministère n’avait pas préparé de plan de sortie alors qu’il savait que la sortie forcée de l’euro était une option.
  3. L’existence de plans n’auraient pas pu jouer de rôle dans la position grecque dans les négociations, puisque leur circulation (avant qu’il n’y ait eu besoin de les mettre en exécution) aurait destabilisé la politique du gouvernement.
  4. En dehors d’une conversation téléphonique tardive et non-concluante entre le député Costas Lapavitsas et moi, il n’y a eu aucune coordination avec la « plateforme de gauche » et les idées de notre groupe de travail avaient très peu en commun avec les leurs.
  5. Notre travail s’est terminé pour des raisons pratiques début mai, par un long memo exposant les questions principales et les scénarios que nous avons étudiés.
  6. Mon travail n’a été ni rémunéré ni officiel, fondé sur mon amitié pour Yanis Varoufakis et mon respect pour la cause du peuple grec. »

Donald Hébert

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

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Micmac // 03.08.2015 à 02h26

Juste une remarque, qui en amène d’autres : Galbraith n’est pas britannique, c’est le fils de John Kenneth Galbraith, l’économiste en chef de Kennedy. Donc, comme son père, très, très à gauche, selon les critères actuels, d’après lesquels tout ce qui n’est pas ultra-libéral est à la fois un bolchévique le couteau entre les dents et un néo fasciste. Rouge brun, quoi.

Le simple fait que le gouvernement Tsipras soit qualifié d’extrême gauche est en soit stupéfiant. C’est juste un gouvernement de gauche (ce n’est pas une critique).

Ces dernières semaines nous apprennent très clairement que l’Union Européenne refuse tout simplement toute forme d’alternance politique. Il s’agit de toute évidence de leur conception de la démocratie : on a le choix des dirigeants, mais pas de la politique menée.

Quoique l’on pense de la gauche en général, c’est un fait qui doit vraiment interpeller les démocrates, quel que soit leurs opinions politiques.

Le pire, c’est que je crois que ces braves gens sont sincères : ils ont découvert la Vérité. Après des millénaires de tâtonnements, enfin, l’Humanité a découvert La Sainte Main invisible qui rend tout le monde heureux.

Que les gens sincères soient tous persuadés de connaitre une certaine vérité, et qu’elle est différente pour chacun, ce qui suscite un débat démocratique dans les pays civilisés, est un concept hautement philosophique, très complexe, qui semble complètement dépasser ces braves eurocrates.

Pour en venir à l’article lui même, pour faire synthétique :

1) Ça confirme mon point de vue : l’épisode grec n’est pas terminé, et il n’y a pas eu de trahison de Syriza. Juste la prise en compte du rapport de force, et gagner du temps.

2) Il faut se tirer de l’Euroreich le plus vite possible… j’avais encore des scrupules ces dernières semaines, pensant naïvement qu’un rapport de force favorable pouvait, à terme, changer les choses. Mais le cas grec est révélateur : tout ce merdier n’est qu’une immonde saloperie, il n’y a rien à sauver.

85 réactions et commentaires

  • Doctorix // 03.08.2015 à 00h32

    Il faut au moins six mois pour imprimer des drachmes, et sans doute un an.
    Rien ne dit que l’opération n’est pas en cours.
    Je crois possible que les gesticulations actuelles ne servent qu’à masquer cette opération, et que Varoufakis soit le prochain dirigeant de la Grèce quand cette bombe attendue explosera.
    Il n’y a d’ailleurs aucune autre solution.
    J’attends cette expérience avec intérêt, et impatience, car nous serons parmi les prochains pays à en faire autant. Sans doute pour notre plus grand bonheur: enfin libres!!!

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    • claude // 03.08.2015 à 01h34

      En tout cas, dans cette éventualité, plus très libre de nous rendre à l’étranger ni d’importer. Le franc faible bloquera les Français peu fortunés, sans oublier que le pétrole sera cher, en FF.

      Une liberté très douteuse, que celle de pouvoir créer à volonté des FF et d’en payer les conséquences, toutes les conséquences. Il n’y aura pas qu’une amélioration de la compétitivité, ce serait trop simple, trop beau.

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      • Gilles // 03.08.2015 à 08h48

        « plus très libre de nous rendre à l’étranger ni d’importer« :

        Il faudrait arrêter de dire n’importe quoi !! IL y a quinze ans, avant l’Euro, nous n’importions rien et nous ne pouvions pas nous déplacer à l’étranger ?

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        • kèsse // 03.08.2015 à 11h57

          Euh! C’est la chute du coup de l’avion qui permet les vacances à l’étranger! Rien à voir avec l’euro … Et encore faut-il ne pas faire partie des 25 % de la population française touchée par le chômage ou la précarité.
          De quelles marques était ta télé, ta voiture, ton frigo, ton lave-linge, tes vêtements, tes chaussures en 1990?
          Le seul moyen que tu aient eu l’impression de ne rien importer dans les années 90 aurait été que tu fusses à l’époque un enfant avec 2 euros en poche pour t’acheter des bonbons. Au faite, Kinder, ça veut dire enfant, en allemand … Horn!

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      • Doctorix // 03.08.2015 à 09h01

        En période de crise, il vaut mieux acheter français.Il vaut d’ailleurs toujours mieux acheter Français quand on prétend vouloir lutter contre le chômage.
        Quand au pétrole, vu le taux des taxes, une dévaluation de 20%( avant une reprise fulgurante à cause de l’amélioration de notre compétitivité) aura peu d’incidence sur le prix à la pompe.
        Par contre, les exportations et les investissements étrangers feront un bond spectaculaire.

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      • Desbois // 03.08.2015 à 11h24

        Ce que vous décrivez ressemble au problème posé à un enfant qui apprend à marcher; se lever et marcher tout seul au risque de tomber. La liberté au prix du risque. Abandonner la reptation comme mode de locomotion.

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      • 1Direct // 04.08.2015 à 00h44

        Comme exemple répété par beaucoup viens le pétrole.
        C’est à la fois amusant mais devient énervant.
        En quelques semaines l’euro à baissé d’environ 25%.
        Pourtant il n’y a pas eu les catastrophes annoncées. Et même si le cours du pétrole a baissé le compte n’y est pas. Car rien de ce que vous dites ne sait produit.
        A moins de croire qu’un euro qui baisse par rapport au dollar (jusqu’à effleurer l’égalité) ce ne serait pas la même chose qu’un franc qui serait à égalité avec le dollar.
        A entendre certains un euro en baisse c’est bon pour les affaires et la consommation mais un franc ou un drachme non.
        Réfléchissons… Bizarre comme postulat. Limite comme raisonnement ?

        PS
        Même si je resume l’idée que les pro euro veulent nous inculquer est la dans cette « différence « 

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        • 1Direct // 04.08.2015 à 00h53

          Cela permet tous les mensonges et autres intoxes qui sont régulièrement déblatérés par les médias eurolatres.
          Et bien sûr, de faire peur à la population. Ce qui est le but final pour qu’ils restent dans les rangs.

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    • Christophe // 03.08.2015 à 09h01

      Je ne sais pas ce qu’il faut penser de cette analyse de F. Asselineau à propos de Varoufakis… mais je la garde en tête… 6’45 » sur cette vidéo :

      https://youtu.be/RxwA74FZlA8

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      • Caliban // 03.08.2015 à 13h47

        A mon avis, l’UPR est à côté de la plaque s’agissant de la Grèce, comme beaucoup de monde.

        J’ai suivi attentivement ce que raconte M. Asselineau : il applique ses schémas de pensée franco-français à la Grèce. Nous avons c’est vrai en France des partis « leurres » (et singulièrement le FN depuis 40 ans) dont la raison d’être est de servir le pouvoir en place mais la situation est-elle réellement identique en Grèce ?

        • sous prétexte que Varoufakis serait prof dans une université US, il serait tout acquis aux intérêts américains
        • de même parce qu’il a trouvé des liens entre Soros et Tsipras (à vérifier, le premier aurait payé des frais de voyage), Asselineau fait de Tsipras un pion
        • etc

        Deux avis personnels :
        • peut-être suis-je trop candide, mais j’ai l’impression qu’Asselineau suspecte des manipulations sciemment mises en oeuvre par les acteurs, là où il y a des rapports de force (qu’il me paraît difficile de nier)
        • Asselineau a globalement raison et depuis le début (impossibilité pour un Etat de modifier sa politique intérieure du fait des traités européens) mais la crise grecque est loin d’être terminée. Le Grexit étant probable, il aura beau jeu d’avoir prédit la fin de l’Euro : mais il n’est pas le seul.

        Bref, concernant la Grèce je préfère me fier aux Oliviers, Berruyer et Delamarche 🙂

        Et à Greco sur ces forums, qui sait réellement de quoi il parle !

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        • Lionel Gilles // 03.08.2015 à 19h37

          Exactement. Je suis à 99% d’accord sur les analyses de l’UPR sur la France, mais sur la Grèce il y a un grosse erreur de compréhension des événements.
          Je dis « grosse » parce qu’Asselineau insiste lourdement au lieu de prendre quelques pincettes ou du recul.

          Quand on dit que Tsipras a signé un pistolet sur la tempe, c’est presque vrai !
          On lui a fait clairement comprendre que de graves événements pourraient se produire. Des messages peu subliminaux de certains officiers grecs, de l’ambassade américaine, de Tusk ou d’autres atlantistes en service à Bruxelles.

          Asselineau n’arrive pas (ou ne veut pas) comprendre qu’on ne sort pas comme ça de la zone Euro, comme on y rentre. Il y a des tas d’enjeux qui empêchent une sortie sereine de la Grèce :
          – l’appartenance à l’OTAN (Or une sortie de la zone Euro serait presque à coup sûr assortie d’une « aide » des pays du BRICS, qui sont désormais les ennemis de l’OTAN)
          – la majorité des Grecs sont contre (j’habite en Grèce et je peux vous le certifier, au moins les deux tiers, en général ceux qui ont un travail dans le privé ou quelque chose à perdre)
          – une grosse part de l’industrie et notamment les labos pharmaceutiques (une vingtaine) ou l’industrie militaire (ELBO, HAI) est imbriquée avec celle des pays de l’Euro ou des Etats-unis.
          – Le système bancaire grec est bien sûr contre et de plus totalement lié à la BCE, donc il faudrait employer des mesures radicales… et rapides.
          – L’armée et les principales institutions du pays, toute la grande presse, les chaîne de TV, etc sont contre.
          Les Grecs à l’étranger (10 millions, autant qu’en Grèce) sont plutôt contre, mais c’est en train de changer, surtout en Australie ou aux Etats-Unis .
          Les autres pays du sud (France, Italie, Espagne) sont contre et feront tout pour que cela ne se produise pas.
          Bref, considérant tous ces éléments, on trouve la tactique de Tsipras plus logique : ou arriver à obtenir une restructuration d’ici la fin de l’année ou dénoncer l’accord et entamer une sortie de l’Euro avant la saison touristique 2016, avec monnaie parallèle (IOU papiers, billets tamponnés, Greekcoins, que sais-je) pour amortir le choc.

          Sachez que les Grecs ont d’excellents informaticiens, au cas où il faudrait faire ça vite fait et en douce, à la mode Varoufakis.
          Pour ne citer qu’une entreprise informatique: Intracom, leader dans les Balkans, est une grosse boîte grecque (5000 employés dans 27 pays) aux capitaux majoritairement russes ! Bon, le siège social est au Luxembourg, au pays de Juncker, ça commence mal. Les services secrets de sa Majesté Le Grand Duc doivent déjà y avoir des indics 🙂

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      • bardamus // 04.08.2015 à 09h02

        Juste

        FA ajoute sans ambiguité : si le bon diagnostic sur la Grèce a été fait, ce n’est pas parce l’UPR serait plus intelligent que les autres , c’est tout simplement qu’il faut regarder la réalité en face !

        Tsipras et Syriza ont dit :

        1) Qu’il resterait dans l’UE
        2) Qu’il garderait l’€
        3) Qu’il resterait dans l’OTAN (en nommant un ministre pro OTAN dans le gouvernement Syriza)
        4) Qu’il rembourserait la dette jusqu’au dernier centimes

        Ce qui a exactement été fait !!!

        Voir toute autre chose relève du pur fantasme et broder indéfiniment sur ce qu’ a voulu ou aurait du faire Varoufakis (plan B, C, D ou Tartenpion ) n’est que déplacer du vent !

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        • Citoyen // 04.08.2015 à 10h40

          Tout à fait.

          Mais la population aime le roman victimaire et démagogue.
          Le populisme et le spectacle, elle adore.
          Elle s’identifie à la pauvre victime et du moment qu’on lui raconte des histoires de Chaperon Rouge,ça marche.

          C’est-à-dire refuse de voir et savoir.
          Ce qui est pire que l’ignorance.

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  • eBry // 03.08.2015 à 02h17

    « Schaüble a un plan. Ce qu’il m’en a décrit est très simple. Il croît que l’eurozone n’est pas viable. Il pense qu’il faut des transferts budgétaires, et un certain degré d’union politique. »

    Où est le problème?

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    • Wilmotte Karim // 03.08.2015 à 07h51

      La suite?

       » Il croit que pour que cette union politique fonctionne sans fédération, sans la légitimité qu’un parlement fédéral, élu en bonne et due forme, peut assurer, notamment face à un exécutif, la seule solution est la discipline. »

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    • ricard’eau // 03.08.2015 à 09h27

      il a deux options: les trasnferts ou la discipline, le probleme est que ce serait l’allemagne qui serait perdante avec ces tranferts, il opte donc pour la discipline pour ne pas avoir a faire payer la Allemagne

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    • Léa // 03.08.2015 à 12h44

      « Où est le problème? »

      Comment faire une union politique encore plus forte pour gérer des sujets importants ( harmonisation fiscale, protection sociale, SMIG européen pour une concurrence loyale, paradis fiscaux de l’ UE ) qu’on a soigneusement évités de traiter jusque là sinon elle ne se faisait pas ; alors que sur presque tous les sujets actuels : on est en désaccord, pour ne pas dire proche de l’affrontement : immigration, Schengen, défense européenne, sanctions russes, OGM, gaz de schiste, travailleurs déplacés, agriculture, etc..

      On va bien rire à la conf sur le climat quand Hollande demandera aux allemands de moins polluer avec leurs centrales à charbon, ou de payer une juste taxe carbone pour sauver la planète…

      Alors pour les transferts d’argent des pays riches vers les pays pauvres, on est pas prêts de se mettre d’accord un jour.

      Moi même, je l’avoue, je trouve qu’on a déjà assez d’assistés, pire on en importe par centaines de milliers alors qu’on a rien de digne à leur proposer et je n’ai pas envie de me serrer la ceinture pour aider d’autres pays ruinés par la corruption et la spéculation.

      Je ne sais plus quel pays de l’ UE proposait de l’argent à son voisin pour prendre en charge son quota d’immigrés. Ce que fait l’ Australie avec une ile voisine.

      Vingt huit pays pour élire un « super président » de l’ UE, ça fait 28 candidats, chaque pays voudra présenter le sien : même pas 4% des voix chacun, à démographie égale. Impossible de trouver un mode de scrutin qui n’avantage pas les pays les plus forts, et pas envie non plus qu’un pays de qq millions d’habitants fasse pencher la balance du coté de ceux qui lui offrent le plus avec les aides de la CIA et de l’ OTAN, pour garder l’ UE sous contrôle, mais pas pour en faire un pays uni et fort.

      Déjà qu’en France on est bien emm*** pour en trouver un qui tienne la route..

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      • eBry // 03.08.2015 à 19h31

        Comment les États-Unis fonctionnent-ils, sachant que la majorité des 50 états de l’union ont un PIB ridicule et des fondamentaux économiques très disparates?

        Par exemple, la Californie, première économie des États-Unis couvre à elle seule 40% des besoins en fruits et légumes de l’union. Actuellement la Californie subit depuis 4 ans une sécheresse carabinée. Comment gèrent-ils cela économiquement et fiscalement parlant?

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        • Gilles // 03.08.2015 à 19h52

          Ils ont un budget fédéral et donc il existe des tranferts. sans parler d’une langue commune, d’une culture relativement homogène etc…
          Rien à voir avec l’UE (pour faire vite, je me sens plus proche d’un Italien que d’un finlandais)

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          • eBry // 03.08.2015 à 20h14

            Cela n’est pas arrivé du jour au lendemain aux États-Unis où il y avait autant de disparités linguistiques qu’en Europe vu que leurs premiers habitants en venaient tous.

            Goldman-Sachs a été créée fin du 19ème siècle, par des émigrés bavarois. Kirk Douglas est russe. Les Etats-Unis, ce sont des millions d’Allemands, d’Hispaniques, d’Italiens, de Grecs, d’Ukrainiens,… Pas seulement des Anglais ou des Irlandais…

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    • bourdeaux // 03.08.2015 à 13h53

      Pour compléter l’excellente réponse de léa, le problème est que si vous décrétez, par l’autorité d’une simple décision politique et sans soutien populaire massif, une solidarité indispensable à l’organisation de tels transferts et à cette union politique, cette solidarité ne peut être, et pour longtemps encore, que fictive. Résultat inévitable: yougoslavisation de l’eurozone…peu séduisant…
      Tous les zélateurs d’une Europe fédérale gorgent le projet européen de beaucoup plus de responsabilité que de pouvoirs; hors, le premier pouvoir dont un tel projet ne peut se permettre de manquer est celui du soutien populaire.

        +2

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      • eBry // 03.08.2015 à 19h39

        Je ne suis pas d’accord avec Léa mais bien avec vous. Comme quoi le sujet est difficile…

          +0

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  • Micmac // 03.08.2015 à 02h26

    Juste une remarque, qui en amène d’autres : Galbraith n’est pas britannique, c’est le fils de John Kenneth Galbraith, l’économiste en chef de Kennedy. Donc, comme son père, très, très à gauche, selon les critères actuels, d’après lesquels tout ce qui n’est pas ultra-libéral est à la fois un bolchévique le couteau entre les dents et un néo fasciste. Rouge brun, quoi.

    Le simple fait que le gouvernement Tsipras soit qualifié d’extrême gauche est en soit stupéfiant. C’est juste un gouvernement de gauche (ce n’est pas une critique).

    Ces dernières semaines nous apprennent très clairement que l’Union Européenne refuse tout simplement toute forme d’alternance politique. Il s’agit de toute évidence de leur conception de la démocratie : on a le choix des dirigeants, mais pas de la politique menée.

    Quoique l’on pense de la gauche en général, c’est un fait qui doit vraiment interpeller les démocrates, quel que soit leurs opinions politiques.

    Le pire, c’est que je crois que ces braves gens sont sincères : ils ont découvert la Vérité. Après des millénaires de tâtonnements, enfin, l’Humanité a découvert La Sainte Main invisible qui rend tout le monde heureux.

    Que les gens sincères soient tous persuadés de connaitre une certaine vérité, et qu’elle est différente pour chacun, ce qui suscite un débat démocratique dans les pays civilisés, est un concept hautement philosophique, très complexe, qui semble complètement dépasser ces braves eurocrates.

    Pour en venir à l’article lui même, pour faire synthétique :

    1) Ça confirme mon point de vue : l’épisode grec n’est pas terminé, et il n’y a pas eu de trahison de Syriza. Juste la prise en compte du rapport de force, et gagner du temps.

    2) Il faut se tirer de l’Euroreich le plus vite possible… j’avais encore des scrupules ces dernières semaines, pensant naïvement qu’un rapport de force favorable pouvait, à terme, changer les choses. Mais le cas grec est révélateur : tout ce merdier n’est qu’une immonde saloperie, il n’y a rien à sauver.

      +72

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    • ricard’eau // 03.08.2015 à 09h21

      l’europe c’est juste genial pour les multinationales, ils ont seulement a faire du lobby a Bruxeles, sans l’europe ce serait bien plus dur, il fallait le faire pays par pays! en plus ils ont le choix entre une vingthaine de pays pour payer leurs impots, on rajoute l’ouverture des fontieres pour leurs marchandises et capitaux…

        +33

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      • Citoyen // 04.08.2015 à 10h56

        Ils n’ont pas besoin de faire du · »Lobby »
        Ils SONT l’UE (depuis la fondation PAR et POUR eux).

        TOUS les commissaires, présidents, députés TOUS sont des hommes d’affaire (faites le tour depuis le DEBUT, sont Ministres, Commissaires Euro, députés qui vont de la politique à la banque à la multinationale TOUS de TOUS LES PAYS)

        L’UE a été montée PAR et POUR ça. Un traité de MARCHÉ ECONOMIQUE qui ne se cachait p a s du tout.
        Vous êtes en CAPITALISME, remember? Le capitalisme,c’est ça, les enfants.

        Seule la bétise populaire est illimitée.

          +4

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        • Citoyen // 05.08.2015 à 02h54

          Ah l’exception qui confirme la règle…c’est cela.ç
          UN.

          Prenez les politiques nationaux, prenez les commissaires européens, prenez les eurodéputés

          Cherchez
          Et puis constatez.

          Et puis renseignez-vous de GRACE sur ce qu’est l’UE depuis SES ORIGINES.
          S’agit pas d’Euroooooooooooooope, s’agit d’un TRAITE ECONOMIQUE POUR LE M A R C H E ET L’ÉCONOMIE DE MARCHÉ (il est donc logique que la MAJORITE de ses ‘représentants’ soient liés aux affaires et au CAPITALISME PUR ET DUR).

          Arrèter de prendre des VESSIES pour des LANTERNES.

            +3

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          • claude // 05.08.2015 à 11h08

            Restons-en, pour une minute, au sujet, svp.

            Question : Mélenchon est-il vendu à une société/une entreprise/un lobby privé ? Je pense que non, mais n’hésitez évidemment pas à me démentir s’il y a lieu (et citer Mélenchon ne veut pas dire que je veux faire sa pub ici).

            Je pense que des exceptions, comme vous dites, il y en a plus qu’une.

            D’accord, cependant, pour dire que Bruxelles est la proie des lobbyistes.

            Ce qu’il faudrait, à CHAQUE élection (municipale -> européenne) : une publication des conflits d’intérêts possibles dans le chef des candidats. Un peu comme cela se fait (encore partiellement, il est vrai) pour les médecins qui tiennent des exposés au cours de congrès : ils doivent dire s’ils ont été payés/soutenus etc par une firme pharmaceutique.

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    • bardamus // 03.08.2015 à 14h28

      Et oui on revient aux fondamentaux …

      Exit UE/€/OTAN !

      Et il n’y a qu’un seul parti en France qui est fiable et compétent sur le sujet !
      (Celui qui se trompe rarement ou jamais dans ses analyses quitte à faire hurler les quelques uns qui se délectent dans le déni de réalité)

      Autre chose : tout le monde ici a bien compris ici que l’UE/€ n’est que la 1ere phase d’assemblage des blocs continentaux dont le but final est la gouvernance mondiale avec une monnaie unique (destinée à remplacer le $ cette monnaie papier-cul).

      Tout cela programmé de longue date (sur des générations) et par qui ? : devinette à deux balles !

        +14

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      • claude // 04.08.2015 à 11h06

        Personnellement, je verrais ça très bien, un gouvernement mondial et une monnaie qui le serait tout autant.

        Non, je ne suis pas de droite.

        Mais vous direz peut-être qu’alors je suis un grand naïf, un pigeon ?

          +1

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  • Caliban // 03.08.2015 à 02h56

    Pour le ministre des finances allemands, le problème c’est la France.
    Ne pas croire que nos « zélites » françaises soient dupes, elles ont le même adversaire : l’Etat.

    Par le sommet (Bruxelles) ou par la base (les Régions), la construction européenne c’est la déconstruction des Etats.

    Petit souci quand même : l’Etat est le seul cadre dans lequel peut s’exercer la démocratie, s’exprimer la souveraineté du peuple. Donc en même temps que l’UE déconstruit les Etats, elle mine la démocratie. C’est quasi-mécanique et on voit mal comment pourrait se démocratiser l’UE :
    • pas de frontières fixes (à quand l’Ukraine dans l’UE ?)
    • pas de peuple uni (mise en concurrence des systèmes sociaux)
    • pas de politique indépendante (soumission aux lobbys et aux Etats-Unis)

    Le seul élément tangible est l’Euro : enlevez la monnaie, il ne reste rien de la prétendue Union qu’une vaste zone de libre-échange ouverte à tous les vents. On comprend qu’elle fasse office de « religion » à nos zélites européistes.

      +35

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  • Lamonette // 03.08.2015 à 05h35

    Si je saisis bien, la victoire de l’homme en fauteuil roulant est complète.
    Normal 1er ne nous a-t-il pas ressorti aussitôt, au lendemain de l' »accord » brisant le référendum, le coup d’un parlement européen dédié à  » valider » les questions budgétaires?
    Ce qui me laisse perplexe dans cette narration, c’est en quoi le GREXIT encouragé par l’Allemagne aurait filé la trouille, inévitablement, au reste des cloués par la main à l’euro.
    Je suis assez réservée aussi sur l’idée que l’Allemagne partage ce vieux poncif : l’Europe ne marche pas alors il nous faut plus d’Europe…
    Je laisse l’ensemble de ces observations à la sagacité de chacun d’entre vous car je n’ai manifestement pas le logiciel pour les appréhender. Il faut dire que je suis indécrottable, je considère que seule une bonne vague de référendum en Europe nous donnerait la réelle température des divers sentiments nationaux à l’égard de cette « formidable » construction qu’est l’Europe.

      +11

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    • Wilmotte Karim // 03.08.2015 à 07h57

      « le coup d’un parlement européen dédié à ” valider” les questions budgétaires? »

      SAUF que c’est ce que Schauble ne veut pas, le parlement!

        +4

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      • Lamonette // 03.08.2015 à 19h57

        Cher Wilmotte Karim,
        Cher Karim,

        Me voici de retour.

        Zavez raison mais zavez vu la tronche du parlement » financier » envisagé par Hollande?

        Zavez encore raison, j’aurais dû coller force guillemets et points de suspension mais lorsque j’ai écrit, il était encore trop tôt pour la cosmétique.

        Après, je réponds à tous, le coup de génie de VAROUFLAQUETTE à J -7 du référendum?!
        Sa déclaration, et cela je peux l’entendre, que les imprimeries permettant de refaire de la Drachme avaient disparu, lui coupait pourtant de façon définitive l’herbe sous le pied. Il souhaitait ENCORE continuer à ménager la chèvre et le chou. Ca, je peux entendre aussi , la peur de l’emballement etc lorsque l’on est soumis à une pression terrible et qu’on a peur de mal faire.
        Mais enfin, ô Nom du Ciel, on ne joue pas avec la vie des autres sur le bitcoin, finalisé en une semaine , en étant heurté par le droit de propriété de la Troîka sur le logiciel… chose… nécessairement expérimentée depuis 6 mois.

        Non, réellement, telle la chauve souris devenue folle par des ondes étranges, je me heurte le front: comprends pas….

        Le seul réel pb c’est que SYRISA a été élue par exaspération des autres et continue encore à faire mal aux mouches en s’interrogeant sur lequel des groupuscules de « gauche » à 0,7 % d’intention de votes leur rendra la vie….

        Ma peine est infinie.

        Et pour VAROUFLAQUETTE, non, les plaintes contre lui sont comme d’autres, des hors d’œuvre….sans repas.

        Et il n’est en rien utile d’aller chouigner que les russes ont refusé

          +5

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  • aleksandar // 03.08.2015 à 06h45

    Le fait d’utiliser le numéro fiscal de chaque grec ou entreprise grecque est absolument génial dans son principe.
    Cela aurait eu, en plus, l’avantage de permettre de suivre les paiement et de lutter contre l’économie parallèle et la fraude fiscale.
    Varoufakis est vraiment la révélation politique européenne de cette année 2015.

      +38

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  • DUGUESCLIN // 03.08.2015 à 07h11

    Si cet article Mainstream est crédible, il est important, voir urgent d’en tirer les leçons.
    Dans l’état actuel des choses l’UE est dirigée par des non élus et évolue vers une fédération unipolaire dans laquelle l’Allemagne est prépondérante.
    Il ne s’agit pas de crier haro sur les allemands, après tout leur position est plus confortable dans le cadre d’une fédéralisation de l’Europe (pour le moment, atlantiste ne l’oublions pas). Quitte à faire une Europe fédérée, autant que ce soit sous la domination allemande, c’est ce que peuvent penser les dirigeants allemands qui ont plus confiance en eux-mêmes qu’en les autres.
    Mais se pose la question dans ce contexte de la souveraineté des autres pays de l’union qui ont chacun leur histoire, leur mode de vie et leur type d’économie. Il est évident que toute notion démocratique ne peut que disparaître dans ce système, et en premier lieu le droit des peuples de choisir leur destin. Quand bien même l’Europe aurait des racines et une histoire communes, elles n’en effacent pas pour autant les particularités, ne serait-ce, par exemple, que la langue et les coutumes toutes aussi attrayantes les unes que les autres.
    Quelle Europe aurions-nous si nous continuions à évoluer vers encore plus de fédéralisation? Et au service de quel pouvoir? Celui du camp de l’européo-atlantisme avec sa fausse culture?
    Il est urgent d’en finir avec cette pseudo-europe qui tend vers un système unipolaire anti-démocratique.
    Le seul vrai équilibre ne peut se faire que dans une Europe multipolaire, où chaque état souverain est à égalité avec l’autre, seule garantie d’une unité d’action respectueuse de l’autre et surtout qui permet aux peuples de continuer à élire leurs représentants qui eux-mêmes doivent répondre de leur mandat.
    De l’uni-polarisme européen on ne peut qu’évoluer vers l’unipolarisme mondial au main de ceux qui veulent réduire les peuples, pour créer une nouvelle « civilisation » mondialiste dirigée par une élite supérieure qui choisit et pense pour nous.
    De plus l’unipolarité européenne se ferait contre une autre partie de l’Europe qui, elle, reste indépendante, à savoir la Russie et ses alliés.
    Ce texte Mainstream est vraiment un signal qui doit servir à ouvrir les yeux.
    Le retour à l’Europe des Nations souveraines est aussi urgent qu’indispensable à un juste équilibre, une vraie Europe entre pays souverains et unis dans une action d’intérêts communs. C’est d’ailleurs, à une autre échelle, le discours tenu par la Russie.

      +25

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  • Greco // 03.08.2015 à 07h42

    Bonjour,
    Je voudrais faire quelques remarques à propos de l’article sur Varoufakis. Toutes les informations proviennent du journal ekathimerini.gr. Mais il n’existe pas un tel journal : c’est le journal Kathinerini, avec son site http://www.kathimerini,gr , le radio skai.gr, la chaine de télé skai.tv qui appartienne au armateur Alafouzos ( comme dirait Chirac , un armateur voyou, très pro-euro/troïka et qui sans donner des explications, doit quelques centaines de millions pour les droits de la fréquence, environ 49 million à la sécu pour ses employé, qui revendique son non-impartialité envers Syriza et qui mène campagne contre Varoufakis ouvertement= l). Bon, le site du journal traduit quelques articles en anglais, très rares, et très connotés politiquement : ekathimerii.gr. Et ses articles traduits sont des résumés des articles qui publient. Un autre journal qui a une édition en anglais (très limité en articles, est http://www.tovima.gr, en cliquant sur « internationale édition » s’attaque plutôt a Lafazanis.
    Alors je vous conseille de faire attention aux motifs des articles publiés en anglais par ekathimerini.gr.
    Passons au fond maintenant. Je trouve le plan (il s’agit un plan ente autres) exceptionnel mais n’étant pas économiste je ne sais pas très bien. Avouons au moins qu’il est original. Mais ceux qui accusait Syriza de n’avoir plan B, on voit qu’ils ignoraient qu’il existait même plan C )Lafazanis). C’est n’est pas normal ? Dans une telle situation ?
    Mais parler de piratage, hacking etc. est ignorer comment se passe en Grèce. D’abord, nos données sont partout. Apparemment seulement a Varoufakis ne les apas donetr pas Savaidou ( la secretaitre feneral de depenses qui depend de la troika et que son parcours je l ;ai decrit aunprecedent post. J’ajoute que dans les derniers mois, comme avacate specialise elle ( et pendant qu’elle a son poste par la troika au mimistre de la finance m’a pas fait la demabde meme( !) de remboursement de dette de 78millions que les tribunaux ont condamne à verser a l’ Etat. Madame n’est pas presse. Elle s’occupe a porter plainte contre Varoufakis… !2 avocats ont porte plainte pour haute trahison et les insultes au radio/journaux /tv deviennent vulgaires : « le connard qui a détruit dans 5 mois la Grèce », « il a piégé Tsipras » « qui en collaboration avec Scauble , préparer le gréait » « il faut qui paase sa vie en prison : etc. Il est remarquable que chaque fois que Varoufakis part pour Aigina , un ile a une demi heure de Pirée .Les camera sont la , montont un type sur son i-pad avec son café , laissant éteindre que lui il passe une vie de rêve pendant qu’il a appauvri les Grecs…mais les cameras ne sont pas présents quand les bateaux partent pour Mykonos ou la plupart de ex-ministres et députés de droite partent pour les hôtels luxueuses….
    La semaine dernière les « Menoume Europi » = « On reste a l’euro » »ont appelé à une manifestation dehors du tribunal ou un avocat qui voulait faire la pub pour son nom portait plainte pour « haute trahison »contre Varoufakis avec circonstance aggravé qu’il avait de le début se projet anti démocratique !. bien entendu, il n’a pas eu personne, à part une centaine des personnes qui les attendaient avec de intentions loin du pacifisme.
    Les eurolatres se sont souvenus a un échange de paroles avec du monde en Crète avant quelques mois ou le monde l’embrasser, lui donner courage etc et sa réponse était « Merci pour votre soutien, mais on le veut au moment de la rupture ».
    Alors il fauta anéantir Varoufakis, parce que s’il s’arrange avec Konstantopoulou et la plateforme gauche de Lafazanis ca craint. Et ils s’acharnent contre tous le trois. Imaginez que vendredi à skai.fm, un de plus connus journaliste économique, en ironisant sur Lapavitsas ( a propos d’un article oui il était a 100% contre l ‘euro, mais en accusant Tsipras qu’il faut une préparation de 12 mois environ pour éviter une catastrophe humanitaire jusqu’au moment ou les avantages de la drachme vont redémarrer l’économie) qui écrit sur le site Jacobin a dit « de jacobins ,hahah, il se prend pour Robespierre , il oublie la guillotine »….
    Les rumeurs font état d’un livre qui prépare à écrire avec seulement des enregistrements des débats de l’Eurogroup. Et il parait que ca va être une bombe. En fait, il enregistrait les débats se basant sur le fait qu’il n’existe pas une lois concrète qu’il interdit cette pratique d’autant plus que quand ils l’ont exclu par une réunion , ils ont répondu que juridiquement le eurogoup n’est qu’une structure informel. Et a sa reponse pout=r les accussations d’enregistrement était sans ambigüité : « Peut être, mais moins grave qu’une rencontre avec un marchand d’armes qui vous donne un valise avec 40millions de DeutschMarc…
    A suivre, j’essaierai de faire les descriptions des attaques contre Lafazanis et la Plateforme Gauche qui sont menés par un autre groupe de presse et qui dépassent les films de science fiction.
    PS : les impôts pour le revenus bruts de 50.000e/an ont augmenté de nouveaux de 6%, mais la Troïka n’a pas accepté que cette augmentation s’applique pour les revenus plus de 500.000e. Ce n’est pas une blague, selon la troïka c’est pour soutenir la consommation……..
    A, maintenant on n’a pas Troïka, on a « Quartet » , le représentant de ESM (European Stability Mechanism) a rejoint la Troika. Et une centaine de leur collaborataires….. (c’est la Grèce qu’il paie leurs frais, hôtels, etc)

      +38

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    • Greco // 03.08.2015 à 08h50

      Excellent Sapir qui defend Varoufakis :
      http://russeurope.hypotheses.org/4160

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    • Georges // 03.08.2015 à 15h43

      @ Greco,

      Merci bien pour toutes ces informations qui permettent de mieux comprendre les dessous de l’affaire.

      Ainsi, certaines forces en Grèce essaient de créer un climat de haine.

      Et il serait intéressant de savoir comment le ministère des finances est passé aux mains de la troïka pour que le ministre ait des difficultés à travailler au sein de son propre ministère !!! Il y avait donc déjà eu une trahison en amont.

      Et pour Varoufakis, évidemment qui’il fallait qu’il étudie toutes les éventualités.
      Sinon c’est pas la peine de prendre ce genre de responsabilité si on n’essaie même pas de parer à toutes les éventualités.

      Il a eu une attitude responsable envers le peuple. Mais maintenant les journaux mainstream essaient de reprendre le pouvoir symboliquement et tous les coups manipulatoires sont permis.

      C’est pour cela qu’il nous faut réfléchir bien longtemps en avance pour ne pas se laisser promener par ce système en place dans lequel tout est entre-lié.
      Médias mainstream, finances, pouvoir politique, et pouvoir judiciaire du sommet, institutions de l’UE.

        +11

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    • Lionel Gilles // 03.08.2015 à 20h06

      @ Greco : merci pour toutes ces infos. Je ne regarde plus la télé et j’achète de temps à autre un journal le dimanche, TO VIMA, ETHNOS, … pour les pages économiques et le cadeau (BD, DVD) !

      J’attends avec impatience le bouquin de Varoufakis 🙂

      « Quartet » est un mot trop gentillet.
      De Gaulle disait « un quarteron », c’est bien plus suggestif.
      Sacré Charles !

        +9

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      • Greco // 03.08.2015 à 23h42

        Moi aussi je ne regarde pas la télé. C’est impossible de rester calme après les avoir couter cracher tout leur propagande! En plus ils doivent beaucoup d’argent elle ils osent a écrire/lire les annonces de leurs patrons, qu’ils arrivent à convaincre le citoyen Lambda que Syriza veut détruire la liberté de la presse!!! ( En plus ce soir j’ai écouté à Mega.TV Sapin se moquer de Varoufakis.Ca suffit de lire comment a montée les escaliers du ministère (ancien Trotskyste, ENA , mariage avec journaliste des Echos, avec comme témoin de son mariage un certain Holland,1,7millions de fortune immobilier etc):
        Vous avez vu à la tele des psychiatres qui ont fait des expertises sur la personnalité psychopathe de Varoufakis. Je ne suis pas un partisan ni un fan de Varoufakis. Mais, p…, les colonels de 67-74, ont eu les mêmes accusations (haute trahison) que lui. C’est dégelasse. A Skai,gr le matin le journaliste disait qu’il est nécessaire de faire une enquête sur les chômeurs de 5 dernières mois , pendant la période Varoufakis ! C’est incroyable : les dernières années sous Samaras/Venizelos/Papadimos/Papandreou ont a eu 60% du chômage chez les jeunes et peut être pendant Varoufakis a augmenté à 60,001% : C’est lui le coupable. Pour le 11/9, le comète à Mexique, la chute de l’empire Romaine, etc .

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        • Caliban // 04.08.2015 à 00h20

          La propagande semble battre son plein contre l’ancien ministre des Finances.

          J’espère qu’il est bien protégé parce qu’à attiser la haine comme le font les médias, il arrive que des « faibles d’esprits » passent à l’acte 🙁

          Ici on a simplement de vagues échos de cette propagande ad hominem, je me souviens par exemple d’une photo truquée qui a circulé en début d’année où Varoufakis était sensé faire un doigt d’honneur à Schauble.

          Quoiqu’il en soit, on sent que Varoufakis est gênant pour les crânes d’oeuf de l’UE, même après avoir quitté ses responsabilités au gouvernement.

          Plusieurs hypothèses :
          • cette haine remonte à plusieurs années (il me semble avoir lu qu’il faisait depuis 2010 des conférences / vidéos plutôt suivies en Grèce)
          • les européistes craignent qu’il revienne aux affaires, porté par le suffrages des Grecs, et pour cela il faut le salir, le désigner comme le bouc émissaire de tous les maux grecs
          • il y a peut-être aussi des haines personnelles qui se sont installées lors des négociations. varoufakis était certainement plus compétents que ses interlocuteurs et leur à mis le nez dedans (dans leur médiocrité pour être poli) et l’a fait savoir. Et il continue, vivement la parution de son livre qu’il les achève.

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  • Michel Ickx // 03.08.2015 à 07h57

    Devoir « hacker » son propre ministère pour protéger un peuple de l’ignominie montre que la réalité dépasse la fiction.

    Ce montage artificiel des eurocrates est tordu et irréel.

    Il ne peut qu’imploser comme l’URSS.

    On n’ose pas penser à une explosion, mais cela n’est nullement impossible tenant compte du retour de la méfiance et des intrigues entre les nations.

      +12

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    • Rose-Msarie Mukarutabana // 03.08.2015 à 11h31

      Exactement.
      Ce n’est plus la perte de toute autonomie (la souverainete, n’en parlons plus), c’est l’esclavage pur et simple.
      Quand est-ce que les peuples d’Europe vont se réveiller?

        +14

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      • Citoyen // 04.08.2015 à 11h38

        Seulement. ce qu’il raconte est FAUX.
        Plus c’est gros et faux, plus la population g o b e.
        C’est connu depuis Goebbels.

          +3

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    • Citoyen // 04.08.2015 à 11h02

      C’est encore un roman – faux- raconté par Varoufakis, cet acteur de lui-meme qui CACHE SOIGNEUSEMENT AINSI S E S propres propositions DES LE MOIS DE FEVRIER.

      Plus austéritaire, tu meurs.

      La source d’information sur Varoufakis, à part lui-m qui se raconte partout, c’est qui…
      LUI-MEME.

        +3

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  • Jean-Charles // 03.08.2015 à 08h29

    La mise en place d’un système de paiements parallèle est risquée car les uns laissant faire pour ensuite saboter.

    Pourquoi ne pas diminuer les avantages tirés par les banques privées, créant de la monnaie scripturale à hauteur d’env. 30 x leurs fonds propres avec perception d’un intérêt réel ( taux d’intérêt déduction faite du taux d’inflation) sur la dette publique de l’ordre de 2%, au moins?

    Fin 2014, la dette publique de la ZE19 était d’env. 9300 milliards d’€ soit env. 200 milliards payés à quelques banques privées, pour l’essentiel.

    L’art. 123 du traité de Lisbone empêche que la BCE achète directement de la dette publique. Elle ne peut que couvrir l’achat de la dette publique par les banques privées leur procurant le financement à taux de presque 0% placés à 2% et décidé par elles.

    Bientôt un vote au plan européen pour changer l’art. 123?

    La BCE pourrait acquérir une part de la dette à taux plancher!

    Cui bono?

      +4

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  • Macarel // 03.08.2015 à 13h10

    Les nouveaux Prussiens et Versaillais qui pilotent l’UE, les héritiers du Kaiser Bismarck et de Monsieur Thiers ont écrasé la « Commune d’Athènes ».

    Comme en 1871, il s’agit de faire un exemple, et d’enlever à un peuple rebelle toute envie
    de contester l’ordre capitaliste bourgeois établi, surtout lorsque cette contestation se réclame
    d’un progressisme social. En l’occurrence, il s’agit aujourd’hui de faire respecter l’ordolibéralisme allemand, qui est le fondement de l’ordre économique qui règne sans partage dans l’UE, et encore plus dans la zone euro.

    « Lors des mois de « négociations » auxquels il a participé, le ministre des finances grec Yanis Varoufakis a observé que ses homologues européens le regardaient fixement et semblaient lui répliquer : « Vous avez raison dans ce que vous dites, mais nous vous écraserons quand même »

    L’Europe dont nous ne voulons plus

    Serge Halimi

    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/HALIMI/53505

    Et après ça, certains, prétendent que la lutte des classes n’existe plus !

      +17

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    • thmos // 03.08.2015 à 13h35

      « La lutte des classes a toujours existé – Ce sont les riches qui ont gagné  » Sorros

        +4

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      • Gilles // 03.08.2015 à 14h03

        ce ne serait pas Warren Buffett

          +14

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      • Citoyen // 04.08.2015 à 11h07

        Tiens en parlant de Soros.

        C’est LUI qui met en place les FAUSSES gauches en Europe – et ailleurs.

        D’ailleurs, vous avez une prolifération de ‘new left’ en UE… nouvelle méthode.
        OPENEurope – mediapart agent USA –

        OPENDemocracy – un des préférés de V a r o u f a k i s l’ULTRA ATLANTISTE

        OPENSociety…

        Il vous faut QUOI pour COMPRENDRE la fumisterie SOUS VOS Yeux…

          +5

        Alerter
  • Xavier // 03.08.2015 à 13h32

    Cet article, tant sur le fond que sur la forme, prouve que la guerre actuelle est celle de l’information.

    Vouloir se libérer individuellement ne peut être réalisé qu’en rendant l’information contrôlée par le système inutile.

    Vous pourrez remplacer la croissance par le « progrès », cela ne changera rien aux dominances et donc aux inhibitions engendrant les mêmes maux une fois passée l’euphorie du changement apparent…

    Vouloir « libérer les peuples » est une quête savamment tolérée par ceux-même qui les exploitent car c’est un futur obligé d’un point de vue thermodynamique.

    S’il existe une liberté elle est dans la capacité de chacun de comprendre le fonctionnement de son cerveau, de son SNC et d’apprendre à le gérer (habituation) tout en développant sa capacité à imaginer !
    Une fois seulement ces connaissances acquises par la les Hommes, on pourra alors imaginer une intelligence collective.

      +12

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    • Georges // 03.08.2015 à 15h48

      @ Xavier

      Tout à fait d’accord…..reste à trouver le comment !!!

      Et le système actuel favorise tout le contraire et les cerveaux sont pour certains déjà bien entamés.

        +2

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      • Xavier // 03.08.2015 à 15h58

        Modestement, en sachant que ce ne sera pas une révolution de masse, il faut abandonner ce qui me semble être le fantasme du collectif comme issue personnelle.
        Finalement « Heureux les simples d’esprit car le royaume des cieux est à eux » ? 😉

        Laborit a bien débroussaillé la piste : chercher à comprendre, éduquer, éduquer, éduquer.

        Ensuite, à nous d’essayer d’avancer, http://www.nouvellegrille.info est une piste, pas très probante je dois l’avouer pour l’instant…

          +2

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    • Citoyen // 04.08.2015 à 11h59

      « Pour contrôler l’opposition, il suffit d’être l’opposition”
      C’est pour cette raison que nos véritables maîtres fabriquent des FAUSSES PSEUDO Gauches en Europe

      Comme Syriza,Podemos et autres Nouvelles gauches (toutes FAUSSES et vraies représentantes des financiers).

      Point barre.

        +3

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  • Charlie Bermude // 03.08.2015 à 14h47

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/31/grece-les-negociations-avec-les-creanciers-achoppent-sur-la-question-des-impots_4706305_3234.html
    Là je trouve çà plus que scandaleux , inconvenant , c’est la pratique de l’humilité catho de mes deux , modeste oui c’est de la morale , humilier c’est outre .
    La question de l’évasion fiscale ne se pose pas vraiment en Gréce , elle est admise . L’Eglise Orthodoxe et les armateurs sont tous bords confondus , intouchables .
    C’est pourquoi méme Varoufakis ne peut étre classé à gauche , mais de la droite lucide .
    Le pb actuel n’est pas l’évasion fiscale , c’est plus simplement l’évasion de l’épargne , les actifs Grecs étant destinés à une perte de valeur , y compris la monnaie , la drachme çà pend au nez , l’épargne migre . Elementaire . On a la une confusion fallacieuse néo con , pour interpréter à contre sens les événements et en rajouter une couche .
    L’évasion fiscale est d’autant moins à redouter qu’il y a controle des mouvements de capitaux , je ne connais pas les détails de ce controle mais je laisse le bénéfice du doute en sa faveur .
    On veut délibéremment dépouiller la Gréce , pas ceux qui ont profité de la dette , sont par là corrompus , les autres ceux qui malgré tout s’efforcent de rester humains , le peuple , en d’autres mots .
    Par là , vu que la troika s’est immiscée comme cheval de Troie dans l’administration fiscale , le plan B, n’a rien d’immoral pour une personne normale , çà s’impose . Pour une corrompue c’est inadmissible . Tout celà s’éclaircit à la vitesse grand V .
    Il y a quelque chose qui permet de garder le moral , dans ce monde de plus en plus bas , c’est qu’on s’achemine vers le fond du bas . Et le Mal s’active beaucoup . La déchéance de la Gréce pése et pésera sur l’Euro . Plus rapidement que cette décheance , elle méme . L’expérience en a dejà été faite avec le début de la crise de l’Euro , puisqu’elle a été déclenchée par cette dette Grecque elle méme et hors de proportion .
    Ce que n’avais pas prévu le systéme financier US est qu’elle aurait un effet en retour sur le $ et tout le chateau de cartes dérivées , en particulier les cds qu’il faudrait déclencher en cas de crise majeure : défaut , sortie de l’Euro . L’ombre de l’évenement est toujours là . C’est à mon avis pourquoi le Fmi , les US veulent une remise de dettes , dont Schauble ne veut pas . Schauble est en effet un conservateur Allemand , pas Américain , c’est à dire vraiment Allemand . C’est à dire plus con que les néocons , qui eux au moins ne se prennent pas au sérieux malgré leurs affichages .

      +6

    Alerter
  • Macarel // 03.08.2015 à 15h35

    Le TTIP est sur les rails, grâce aux eurodéputés

    http://www.automatesintelligents.com/edito/2015/mai/ttip.html

    Les électeurs nationaux n’auront rien à dire. Ainsi fonctionne la démocratie en Europe, plus que jamais colonie des Etats-Unis.

    Combien ont-t-ils touché des multinationales pour voter comme « on » le leur demandait.

    Faudrait demander à papa Schultz !

    Au secours ! Sortons de cette galère tant qu’il en est encore temps !
    Comme l’a dit Varoufakis, tout ce qu’ils veulent c’est écraser la plèbe.

      +17

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    • eBry // 03.08.2015 à 19h12

      L’avis d’un politicien anti-Europe, d’un pays foncièrement anti-Europe (le Royaume-Uni qui a posé veto sur veto au parlement européen pendant des années), c’est constructif.

      Ça va faire avancer le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI ; TTIP en anglais), également connu sous le nom de traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais): https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Partenariat_transatlantique_de_commerce_et_d%27investissement

      C’est formidable, bientôt des OGM en veux-tu, en voilà, et j’en passe…

        +4

      Alerter
    • Macarel // 03.08.2015 à 19h59

      M’entendre dire, par des gens haut placés dans la commission et au sein du gouvernement français, que « la Commission doit s’en remettre aux conclusions du président de l’Eurogroupe » ou que « la France n’est plus ce qu’elle était », m’a presque tiré des larmes.

      Yanis Varoufakis.

      Et oui ! La France de 2015, n’est plus qu’un mouton bêlant, que le caniche de Berlin et de Washington.

      Dès que Washington lui intime l’ordre de ne pas vendre les Mistrals à Poutine : elle s’exécute.
      Dès que Berlin lui dit de signer le TSCG, ou autres compléments au règles maastrichiennes : elle s’exécute.
      Triste à dire, mais la France est soumise.

        +11

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      • eBry // 03.08.2015 à 20h18

        A qui se montre-t-elle la plus servile, prête à prendre des décisions contre ses intérêts? Berlin ou Washington?

          +0

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        • Wilmotte Karim // 03.08.2015 à 20h42

          Où voyez-vous que ce ne sont pas les « intérêts de la France »?
          A qui, quoi, selon quel processus, quels critères définissent les « intérêts de la France »?

            +1

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          • eBry // 04.08.2015 à 01h48

            Devoir annuler les contrats des Mistrals, n’est-ce pas au détriment des intérêts de la France?

              +2

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            • Wilmotte Karim // 04.08.2015 à 11h13

              A qui, quoi, selon quel processus, quels critères définissent les “intérêts de la France”?

                +1

              Alerter
        • Citoyen // 04.08.2015 à 11h33

          La plus servile, c’est Athènes.

          Syriza, produit Atlantiste USA.
          Point barre.
          Exécute les ordres utiles des USA.
          Divide et Impera

            +3

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      • Citoyen // 04.08.2015 à 11h26

        Lui il est là pour travailler pour les USA.

        Donc, il raconte des romans émotifs destinés aux populations incultes des pays UE.
        En faisant appel aux grosses ficelles NOSTALGIQUES typiques du populisme et du crypto-fascisme. Ah notre passé, ah que nous étions beaux sans les méchants, victimes.

        A mon avis, il sert de précurseur – conscient – au fascisme.

          +3

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    • 1Direct // 05.08.2015 à 01h23

      Donc la France… Non! les dirigeants français successifs, auxquels s’ajoute les décideurs nommés par Berlin, sont tous de gentils chien-chiens (à sa mémère) qui se cache de peur sous sa jupe.
      « oh les gentils toutous qui vont avoir un gros nonos.
      Au PIED !! »

        +0

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  • eBry // 03.08.2015 à 18h58

    C’est bien beau tout ça mais quelles sont les propositions alternatives solides qui émergent pour une Europe plus démocratique et unie?

      +0

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    • Léa // 03.08.2015 à 19h19

      Proposition alternative ?

      – Chacun chez soi et les vaches sont bien gardées comme on dit en Auvergne.

      Autrement dit chacun s’occupe de ses propres affaires et a des relations librement choisies avec ses voisins, dans le respect des intérêts de chacun.

        +10

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      • eBry // 03.08.2015 à 19h37

        C’est impossible sans remettre totalement et fondamentalement le modèle économique.

        Quand il faut acheter des matières premières, cela se fait sur une place de marché mondiale, face à des géants tels que la Chine et les États-Unis.

        Se passer de l’Europe, signifie se limiter à des marchés de niche dont aucune des multinationales américaines et chinoises ne voudraient.

        Jusqu’au jour où ces multinationales n’auront plus d’autre piste de croissance que de s’attaquer à ces marchés de niche en rachetant leurs teneurs…

          +2

        Alerter
    • Ignotus // 03.08.2015 à 19h45

      Pourquoi voulez-vous d’une Europe unie?
      Etes-vous uni avec votre voisin?
      Une relation de voisinage n’est-elle pas mieux?

        +5

      Alerter
      • eBry // 03.08.2015 à 20h08

        C’est une forme d’union. De communauté.

        Dans le temps, on parlait de la « Communauté européenne »…

          +1

        Alerter
  • Pierre // 03.08.2015 à 19h53

    Vu de l’est : un espoir à travers cette affaire ! que la Slovaquie se prépare rapidement « et secrètement ! » au retour de la couronne et avec l’aide technique de la Tchéquie éventuellement… puisque cet euro est mort en juillet 2015 ( la Tchéquie n’est pas dans l’euro comme la Roumanie et la Bulgarie tant mieux pour eux finalement). Et pour la Grèce : je ne désespère pas que le monde anglo-saxon et d’autres soient prêts à l’aider pour rétablir la drachme rapidement.

      +1

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    • Charlie Bermude // 03.08.2015 à 22h19

      Pour la Tchéquie je ne sais pas sa position est assez originale , pour la Bulgarie non plus sauf qu’elle a tendance à faire la carpette par rapport à l’Europe . Pour la Roumanie , je sais , elle n’est pas dans l’Euro mais fait tout ce qu’elle peut pour , et c’était prévu pour 2015 , elle a encore quelques démélés avec la dette qu’elle traine depuis Ceaucescu , grace à l’activisme des banques Françaises . C’est l’Europe qui se fait prier . Parce que pour tous les politiques ordinaires des pays de l’>Est l’Europe est un moyen miraculeux d’avoir des crédits d’états bon marché et en plus des subventions pour rien . Le bonheur des politiques quoi ! Des politiques ordinaires . La Tchéquie c’est spécial , il y a là bas une authentique bourgeoisie depuis des siécles , c’est presque occidental .

        +2

      Alerter
      • Charlie Bermude // 03.08.2015 à 22h43

        je continue j’ai oublié de parler du plus croustillant , et du plus illustratif . Le Ron monnaie Roumaine est quasimment pédgée comme on dit à l’Euro . Arrimée si on veut . Comme le fut le franc au mark avant l’euro .
        Les conséquences sont on ne peut plus visibles , stagnation éco , chomage , et pire émigration des meilleurs à l’étranger ( 1/4 de la pop active !) .
        Tout celà est trés clair c’était déjà clair il y a vingt ans , y compris pour nous . Sans méme un doctorat en matiére monétaire pour comprendre que l’Euro est une monnaie foireuse , on en voyait et on en voit les effets avant méme d’y étre . Celà révéle à quel point les politiques d’aujourd’hui se contrefichent du sort du peuple , de l’emploi , la croissance et l’avenir du pays .
        Tout ce qui compte ce sont des emprunts bon marché , avec des emprunts pas de laborieux débats budgétaires , la dépense ne se sent pas sur le coup , on en a que des bénéfices , une nouvelle école , un bel hopital , un aérodrome …etc que du bon , des emplois locaux en plus , des fois . Tout pour étre populaire . Quand faudra payer le politique ne sera plus dans la carriére , ce seront d’autres …

          +3

        Alerter
  • 1Direct // 04.08.2015 à 15h36

    … afin d’imposer aux Français ce contre quoi Paris a résisté. Et de quoi s’agit-il ? Un degré de transfert budgétaire qui fait passer le pouvoir de Paris à Bruxelles. …

    A mon avis cela signifie en clair que les Macarons que nous sort le gouvernement de « Gauche » ne sont donc pas suffisants à leurs yeux. Ceux de Bruxelles de la BCE au service quasi total de l’Allemagne.
    Il faut en plus :
    – de notre droit à frapper monnaie,
    – de notre souveraineté perdu,
    – du suivisme aveugle de dirigeants pas tous forcément élus
    – des lettres de mission que Sarkozy comme Hollande suivent à la virgule prés
    de l’acceptation d’être un pays infiltré par des hommes et/ou des femmes mis en place par L’U.E. et/ou la BCE aux plus hautes responsabilités de notre pays (Ne me dites pas que, par exemple, M. Macron est « tombé » là par hasard alors qu’il était inconnu).
    (etc.)
    – de nos 80% des lois et règlements qui sont fait à Bruxelles

    que nous transférions en totalité les finances, voire l’économie, de la France à Bruxelles et/ou la BCE.
    Cette dernière, la BCE (Bidouille Carabistouille Enfumage), « s’auto-autorisant » toute action (y compris sans fondement légal voire hors de son domaine de compétence) lui permettant d’être le bras armé qui peut asphyxier tout pays de la zone du Dieu Euro.
    Ces mêmes institutions (sous contrôle allemand) se permettent de (faire) nommer, de changer remplacer toute personne à tous les postes y compris à la Direction des finances et de l’économie d’un pays voire, pourquoi pas, aux Ministères de l’intérieur et de la Défense (fiction ou prévision?
    A moins que ce ne soit déjà fait. (L’Italie, La Grèce , L’Espagne, Le Portugal … (1er Ministre etc. comme les Hauts Fonctionnaires aux postes clés)

    Non mais où va t’on ??!!
    Une vision 21eme siècle de la Großdeutschland, la langue en moins, l’étendue en plus?

    J’exagère?
    Alors comparez!
    Ne prenez que, par exemple, les lois sur le travail ou sur les retraites et bien d’autres lois inclusent dans les paquets « Macarons » avec celles imposées à la Grèce mais aussi celle passées en Espagne, en Italie, comme au Portugal .
    Si vous êtes courageux continuez avec les lois dites de « Libéralisation de l’économie ».
    Vous allez être certainement très surpris de voir que ne ce sont quasiment que des copier/coller.
    Certes il y a des différences … Différences du aux difficultés à surpasser les résistances de chaque pays. Questions de temps !
    Quasiment tout tend vers ce que veut Schaüble.
    Et l’apothéose qui enrubannera l’ensemble va être TAFTA.
    La, entre autre, les agriculteurs vont pouvoir faire un feu de joie car ce sera la fin de la belle période la PAC qui les a bien nourrit et comme on le sait:
    « On ne parle pas la bouche pleine ».
    Eh oui, à cette époque, ils étaient bien muet tout ces céréaliers.
    Ce ne sont qu’un exemple mais il y en a d’autre … sans compter ceux qui vont venir. N’est ce pas Messieurs des professions libérales (trés) protégées.

    En conclusion si nous ne disposons plus de la monnaie, du budget, de l’économie et ne décidons plus ni ne faisons plus nos lois nous ne sommes plus un pays !

      +2

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    • claude // 04.08.2015 à 22h39

      Pour faire suite à votre dernière phrase : en effet, nous sommes plutôt un des membres d’une Union.

        +2

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    • claude // 04.08.2015 à 22h42

      (suite)
      Et nous décidons au même titre que les autres des lois et autres réglementations. Y compris de l’euro.

        +2

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      • 1Direct // 04.08.2015 à 23h34

        Et nous décidons au même titre que les autres des lois et autres réglementations. Y compris de l’euro.

        Sur le principe vous avez peut-être un raison.
        Mais dans la réalité:
        1) il y a toujours une question de rapport de force.
        C’est dans l’ordre des choses. C’est une des règles de toute négociation.
        Hors ce rapport de force n’est pas en notre faveur ni pour l’Italie et encore moins pour des pays encore plus faible comme la Grèce.
        2) Depuis des années les dirigeants et même les hauts fonctionnaires se sont, à différents titres, auto asservis. Donc nous ont asservi.

        En conclusion, ce que vous écrivez a été vrai. Au tout début, à l’époque des espoirs utopiques. Utopie vite balayée par les intérêts égocentriques de chaque pays.
        C’est normal chaque pays devrait défendre les intérêts de sa patrie, de SA POPULATION.
        Avec un bémol, sous forme de rappel, à cette antediluvienne époque, c’était la France qui était la nation maîtresse et donc menait le bal.(rapport de force encore)
        Période courte car, à partir de V.G.E., au nom du dogme de l’ultra libéralisme (de la finance) et de leurs intérêts personnels, ils ont laissé faire voire contribué à aboutir à l’état d’aujourd’hui.
        Aujourd’hui c’est l’Allemagne qui mène la danse (grâce aussi à la réunification financée entre autre par la France) les euro-deputés ne sont que des élus aux pouvoirs de façade (seul leurs salaires et avantages sont bons).
        Le vrai pouvoir de décision est, via l’Allemagne aidé par ses satellites, dans les mains des hauts fonctionnaires, des dirigeants nommés à la tête de Bruxelles et de la BCE et des chefs de gouvernement. A la condition que ces derniers soient dociles.

        Maintenant lisez,lisez beaucoup. et tout et voyez vous même si je me trompe vraiment.

        Merci pour votre réponse.
        Cordialement

        PS
        Je ne me souviens pas que les français aient voté pour cela

          +1

        Alerter
  • Claude // 05.08.2015 à 20h15

    L’ultra-libéralisme n’est ni la liberté ni la démocratie ; c’est la liberté pour des extrémistes de prendre le pouvoir sur 99,99 % de la population ;
    Nous sommes en dictature !
    L’UE est le projet New Europa que Walter Hallstein juriste nazi avait proposé à Hitler et Mussolini pour instaurer une dictature en Europe ; il fut le premier président de la commission européenne ; tout s’est mis en place par la propagande, la corruption de toute la classe politique (parlement fantôche où de l’extrême droite à l’extrême gauche, ils touchent des salaires délirants hors impôts pour ne rien faire), technocrates sur-rémunérés prêts à tout pour garder le pouvoir et leur confort de vie ; le tout financé par les contribuables européens priés de se serrer la ceinture et d’obéir à leurs dictats qu’ils appellent des règles européennes ; l’escroquerie de la fausse monnaie unique s’est greffée dessus ; la ruine ! Sauf pour les dictateurs technocrates et les politiciens achetés au parlement fantôche ;

    On fait quoi maintenant ?

      +1

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    • claude // 05.08.2015 à 22h07

      « Nous sommes en dictature »…

      On fait quoi maintenant, demandez-vous ? Ben on pourrait peut-être se calmer un peu, au lieu d’être caricatural ?

      C’est curieux, mais votre argumentaire me fait penser en partie à celui des Confédérés américains, avant la Guerre de Sécession. Et encore après, d’ailleurs, ai-je lu. Ces esclavagistes soutenus par notre pays, notamment en la personne de Napoléon III.

      Il y a même des ressemblances avec le courant libertarien US anno 2015. Bref.

      Nous sommes une nation formidable. Et, bien entendu, au-dessus de tout soupçon. A l’inverse des autres, qui nous dominent et nous écrasent.

        +1

      Alerter
  • thmos // 06.08.2015 à 21h12

    « pirater son propre ministère » = hacker des logiciels du ministère des finances grecs mais pilotés par Bruxelles ! toute la putasserie journalistique ordinaire qui vend la peur entre deux clips de pub (pourquoi changer une recette qui paie ?) pirater = hacker , missile = roquette, crime( à l’américaine) = délit etc etc Qu’un ministre essaie par tous les moyens d’éviter le chaos et les violences provoqués par l’arrêt des distributeurs et la fermetures des banques relève du devoir d’un responsable politique. Quelque soit la couleur du ministre. Que crève cette « Europe » qui punirait par la guerre civile toute tentative de souveraineté.

      +1

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